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- 47e Année. No 1.
- Le Numéro : 0,75
- 5 Janvier 1903.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES (5(8184
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Recueil des lois ouvrières. — Les nouveaux colorants de la Manufacture lyonnaise. — Culture et fabrication de l’indigo à Java. — Teintures noires sur tissus de coton. — Essais chimiques permettant de différencier lesfibros textiles. — Revue de l’étranger. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse (suite). — Tarifs et transports. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés
- avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différ ent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d'Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement.
- PRIX DU PREMIER CAHIER Z 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe); Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- LES NOUVEAUX COLORANTS de la Manufacture Lyonnaise
- Brun Immédiat RR (brev. s. g. d. g.)
- Ce produit a une nuance rougeâtre prononcée et remplit par conséquent une lacune dans la série des colorants soufrés existants. Aussi est-il à prévoir qu’il trouvera un emploi très répandu comme élément rouge pour nuances mélangées, élément qui faisait défaut jusqu’ici.
- Le Brun immédiat RR convient excessivement bien * pour la teinture du coton en flottes, en bourre, en forme | de chaînes et en pièces, et peut, par suite de sa bonne solubilité, être employé également dans la teinture sur appareils mécaniques.
- Par le traitement avec bichromate de potasse et sulfate de cuivre la nuance n’est que légèrement modifiée, tandis que la solidité à la lumière est augmentée.
- Jaune Immédiat D, (brev. s. g. d. g.)
- Le Jaune immédiat D est le premier colorant soufré jaune qui possède des propriétés suffisantes de solidité. Il est appelé à jouer un rôle important, non seulement pour la production de nuances jaunes par teinture directe, mais aussi de nuances combinées, en mélanges avec les autres Couleurs Immédiates.
- Pour la teinture au Jaune Immédiat D on procède comme suit :
- Pour une teinture à 8 % sur flotte ou sur bourre, par exemple, on garnira le bain pour 50 kilos de coton, avec :
- 3 kil. de carbonate de soude cale.
- 6 » » Jaune Immédiat D, brev. s. g. d. g.
- 6 » » sulfure de sodium crist.
- 20 » » sel marin.
- et on rajoutera au vieux bain :
- 2 % de carbonate de soude cale.
- 8 » » Jaune Immédiat D, brev. s. g. d. g.
- 8 » » sulfure de sodium crist.
- 6 » » sel marin.
- calculés sur le poids du coton.
- Pour la teinture de tissus de coton, ou lorsqu’on teint sur appareil mécanique, on doit employer un peu moins de sel marin. Par contre, on prendra autant de sulfure de sodium que de colorant.
- Les teintes de Jaune Immédiat D peuvent être traitées avec bichromate d potasse et sulfate de cuivre.
- Ce traitement ternit légèrement la nuance, mais augmente la solidité à la lumière.
- Orangé Immédiat C, (brev. s. g. d. g.)
- L’Orangé Immédiat C est le premier colorant soufré de nuance orangée nettement marquée et de même que le Jaune immédiat D il sera certainement bien accueilli comme complément précieux du groupe des Couleurs Immédiates, aussi bien pour des teintes directes que pour la production des différentes nuances mode, en combinaison avec les autres produits du même groupe.
- Il s’emploie de la même façon que le Jaune Immédiat D et possède aussi les mêmes propriétés de solidité.
- Olive Immédiat B, (brev. s. g. d. g.)
- L’Olive Immédiat B se teint également comme le Jaune Immédiat D. Par le traitement avec bichromate de potasse et sulfate de cuivre la nuance de ses teintes n’est pas modifiée, mais leur excellente solidité à la lumière est encore augmentée.
- Teinture de nuances mode. — Ces quatre colorants peuvent, en combinaison avec les autres Couleurs immédiates, servir pour la production des nuances mode les plus diverses.
- Quant à la façon de procéder, elle varie selon les colorants employés, mais en général on peut suivre la recette ci-après :
- 1 — 3 % de carbonate de soude cale.
- 1 — 5 » » Couleurs immédiates
- 3 — 8 » » sulfure de sodium crist.
- 1 — 10 » » sel marin.
- On teint pendant 3/4 d’heure en bain chaud et on rince comme d’ordinaire.
- Par un traitement avec bichromate de potasse et sulfate de cuivre la solidité à la lumière de ces teintes est augmentée.
- CULTURE ET FABRICATION de l’Indigo à Java
- Quoiqu’on ait peut-être un peu exagéré les choses, il reste vrai que cette industrie est sérieusement me nacée. Pour elle aussi, l’Etat vient de renoncer à percevoir des droits d’exportation, ce qui vaut un dégrèvement d’environ 25 centimes par kilogramme.
- Depuis que l’indigo artificiel, c’est-à-dire un indigo
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- LE MONITEUR
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- chimiquement préparé, mais identique à l’indigo végétal, a été introduit dans le commerce, la culture de l’indigotier ne peut plus donner, comme autrefois, de très beaux bénéfices et cette branche secondaire de l’agronomie tropicale risque même de se voir délaisser de plus en plus. Il n’y a pas encore bien longtemps de cela (1895); cependant des planteurs que cette question intéresse au premier chef et dont l’avenir était en jeu, ceux du Bengale, s’émurent ; le gouvernement de l’Inde Anglaise accorda une subvention pour faire étudier et améliorer les méthodes en usage sur les plantations d’indigo et dans les indigoteries. Malgré cela on était amené à constater dès la fin de l’année dernière, après la grande vente publique qui se tient à Calcutta tous les ans en novembre, spécialement pour ce produit.
- 1° Que la surface complantée en indigo dans l’Inde Septentrionale, jusqu’à la mi-avril, avait été de 119,313 acres au lieu de 188,645 en 1900 ;
- 2° Que la récolte pouvait s’évaluer à 94,000 maunds (poids de 33 kilog.), en d’autres termes qu’elle serait inférieure de 16 % à celle de l’année précédente (1).
- Le choix attentif des semences, un assolement rationnel, l’emploi d’engrais appropriés peuvent augmenter la fécondité des terres affectées à cette culture; en outre, on parle d’un nouveau procédé technique, proposé par M. Rawson, pour élever de 25 % le rendement de la fabrication. Néanmoins, et c’est en quoi Java devra nécessairement partager jusqu’au bout des vicissitudes dont elle aussi commence à faire l’expérience, il semble à prévoir, de l’avis des personnes les plus compétentes, que la production d’indigo de l’Inde Britannique ira diminuant, principalement là où elle dépend des indigènes comme dans les provinces de Bénarès, d’Oude et de Madras, moins sans doute dans le Béhar et le Bas-Bengale, où prédominent les grandes entreprises dirigées par des européens. L’indigène, en effet, abandonne facilement une occupation qui cesse de le rémunérer; l’Européen bien outillé en vue d’une certaine industrie ne sacrifie pas, sans y regarder à deux fois, les capitaux engagés dans son affaire, et en semant du riz ou du maïs au lieu de planter Vindigofera tinctoria, il ne parviendrait jamais à lutter de bon marché avec le petit cultivateur.
- P (1) Indication d’un journal américain, reproduites dans 1Andien P^gntePs Gazette et citées par M. le Docteur A. Schulte im Hofe dans une revue des cultures tropicales paraissant à Berlin, 1: Propenpflantz.cr.
- Ce n’est pas, du reste, que la production de l’indigo artificiel ait déjà pris un développement assez considérable pour permettre à l’Allemagne, dès aujourd’hui, d'inonder le marché ni surtout que les fabricants qui demandent cette matière colorante aux ressources de la chimie aient intérêt à provoquer, par l’offre de quantités trop fortes, une dépréciation dont ils seraient les premiers à souffrir. Mais pour faire perdre à l’indigo végétai environ 40 % de sa valeur marchande depuis 1893, époque de son plus haut cours à Calcutta dans l’espace des quatorze années, il a suffi d’esquisser avec vigueur les grandes lignes d’une concurrence virtuellement dangereuse, de prouver qu’elle étit possible. Un premier avertissement a été donné, et comme, au dire de M. Schulte (article cité plus haut) les Allemands figurent en majorité, depuis longtemps, parmi les acheteurs d’indigo aux ventes publiques de Calcutta, comme la langue allemande est, d’après lui, celle qu’on y entend parler le plus, nous voyons sans peine pourquoi cet avertissement du commerce aux planteurs anglais est venu d’Allemagne; nous ne voyons pas encore que la culture de l'in-digo doive à bref délai disparaître du monde sans retour.
- On s’étonnait déjà l’an dernier d’une condamnation trop vite prononcée, à ce qu’il semblait, en présence des prix meilleurs obtenus ici. Il faut cette fois examiner de près les derniers chiffres de l’exportation, car ils nous diront dans quelle mesure la production diminue. Nous les puisons dans les relevés mensuels dont il est question en tête de ce rapport et qui concernent seulement l’île de Java; peu importe dans ce cas-ci le reste de l’Inde néerlandaise, puisque l’indigo est à peu près une spécialité de Java, et notamment des pays se rattachant à la sphère d’attraction commerciale du port de Samarang. En effet on cultive cette plante surtout dans les « Vorstenlanden » (principautés de Djokdjakarta et de Sourakarta, plus communément dites Djokdja et Solo). Or Samarang est l’entrepôt naturel de ces contrées.
- Exportations d’indigo DE Java
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- (Kilogrammes)
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- 1900...................... 587.238 416.771
- 1901.................. 483.278 59.700
- Cinq premiers mois de 1902 312.897 173.770
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- Ainsi, forte diminution en 1901 sur les deux sortes d’indigo double et forte reprise pendant les cinq premiers mois de l’année 1902, grâce d’ailleurs, évidemment, à la suppression du droit de sortie. Pour compléter ce renseignement il n'est pas sans intérêt d’ajouter que la Chambre de Commerce de Sourabaya signale une demande beaucoup plus ferme du Japon; voilà donc un nouveau client dont les progrès industriels peraissent devoir élargir le cercle des débouchés.
- 8— 9 » de sulfure de sodium crist.
- 1 » de carbone de soude cale.
- b » de sulfate de soude calc. et environ 1/4—1/5 » de la quantité de colle primitivement ajoutée.
- Les Noirs immédiats NG, NR, NN conc. et NL conc. peuvent être appliqués de la même façon que le Noir immédiat NF. La teinture de la soie s’effectue à chaud
- en bain acide et, pour terminer, on rince les pièces dans un bain contenant de l’acétate de soude.
- TEINTES NOIRES SUR TISSUS DE COTON
- avec effets en fils de soie blanche ou de couleur
- La Manufacture lyonnaise a déposé dernièrement un brevet pour un procédé de teinture permettant d’obtenir des teintes noires sur tissus de coton avec effets en fils de soie blanche ou de couleur.
- Ce procédé repose sur l’emploi des Noirs Immédiats et il donne, surtout sur coton mercerisé, des résultats qu’il était impossible d’obtenir jusqu’ici, par teinture en pièces, avec une pareille solidité et une pareille beauté de nuance.
- Nous donnons ci-après le procédé pour la teinture en noir avec effets de soie blanche, qui constitue l'ar-icle le plus courant dans ce genre de tissus.
- Le tissu préalablement mercerisé est teint de préférence sur un Jigger muni de rouleaux presseurs, avec : 10—20 gr. de Noir Immédiat NF, brev. s. g. d g. 10—20 » de sulfure de sodium crist.
- 15—30 » de colle forte
- 5 » de carbonate de soude cale.
- 20—30 » de sulfate de soude calc. par litre de bain, et :
- 8— 9 % de Noir Immédiat NF, brev. s. g. d. g.
- 8— 9 % de suif, de sodium crist.
- 12—14 % de colle forte du poids du coton.
- Les ingrédients bien dissous sont ajoutés au bain chauffé à 40° C.; on teint pendant 3/4—1 heure, puis on exprime énergiquement et on rince plusieurs fois ; il est avantageux d’ajouter un peu de carbonate de soude au premier bain de rinçage.
- Pour la teinture sur vieux bain on doit rajouter : 8— 9 % de Noir Immédiat NF, brev. s. g- d. g.
- ESSAIS CHIMIQUES permettant de différencier les diverses fibres textiles
- La différenciation des diverses fibres textiles constituant les tissus a, de tout temps, été une question de haute importance ; mais cette importance s’est encore accrue depuis quelques années eu égard aux perfectionnements sans cesse apportés à l’industrie textile, qui ont permis de combiner savamment les matières textiles les plus diverses dont la nature et les proportions échappaient au seul examen physique. C’est alors qu’il fallut solliciter le concours de la chimie pour être fixé sur l’individualité des éléments ayant présidé à la naissance de tel ou tel tissu.
- Malheureusement, à de rares exceptions près, il n’existe pas, pour une matière textile déterminée, une réaction individuelle, nettement caractéristique, capable de lever le doute et d’écarter toute confusion ; comme dans tout ce qui relève de l’analyse chimique, il faut s’aider largement de toutes les circonstances matérielles dont on peut avoir connaissance, afin de rétrécir autant que possible le cercle des recherches. Précisons notre pensée par un exemple : au lieu de posséder des réactifs déterminés et individuels, {pour la laine, la soie, le coton, ce qui serait du plus grand avantage, puisque l’on aurait qu’à opérer mathématiquement, sane même avoir à se rendre compte de ce que peut contenir le tissu, nous aurons un procédé qui permettra de différencier la soie de la laine, un autre procédé pour différencier la laine du coton et un troisième procédé pour révéler la présence du coton dans la soie, d’où tâtonnements, à moins que l’on ne sache d’avance, ce qui arrive souvent d’ailleurs, qu’on ne peut se trouver en présence que de deux de ces éléments seulement.
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- Ceci dit, nous allons passer en revue les différentes méthodes de recherche en commençant par le jute qui jouit de la faveur d’une réaction individuelle ne pouvant entraîner aucune confusion.
- Jute. — On peut déterminer nettement la présence du jute dans n’importe quel tissu qui en contient, et cela en présence des matières textiles les plus diverses, par le procédé suivant : on prépare une solution de sulfate d’aniline pur, dans la proportion de 20 grammes de sulfate d’aniline, pour un litre d’eau. On imbibe de cette solution le tissu à essayer, et si ce tissu contient des fibres de jute, celles-ci prennent une coloration jaune citron intense, bien caractéristique.
- Coton et laine. — Plusieurs procédés peuvent être mis en œuvre pour différencier ces deux matières.
- Le premier utilise l’acide azotique :
- On mouille le tissu à essayer avec de l’acide azotique ordinaire, on le place sur une soucoupe qu’on laisse exposée à la chaleur d’un poêle modérément chauffé, et cela pendant 7 ou 8 minutes ; au bout de ce temps tous les filaments de laine sont colorés en jaune, et ceux de coton sont restés blancs.
- Dans le deuxième procédé on remplace l’acide azo-tique par l’acide picrique; au bout de 6 à 8 minutes, dans les mêmes conditions que précédemment, tout ce qui est laine s’est coloré en beau jaune tandis que le coton ou le lin est resté blanc.
- Enfin, un troisième procédé est le suivant : on im-prègne le tissu d’une solution concentrée d’azotate mercurique, en le maintenant à une température de 40 à 500 ; tout ce qui est laine se colore en rouge ou en amaranthe, en moins d’un quart d’heure.
- Les fils de coton n’éprouvent pas de coloration.
- Si l’on trouvait en présence des trois éléments combinés, laine, lin et coton, on déterminerait la présence de la laine par le procédé à l’acide picrique et le lin et le coton restés incolore seraient déterminés parle pro-cédé que nous décrivons plus loin.
- Soie et laine. — On distinguera la soie de la laine par le plombite de soude qu’on prépare, en faisant bouillir 1 partie de litharge avec 15 parties de soude caustique et 100 parties d’eau. La laisse seule colore le liquide en brun noirâtre, à cause du sulfure de plomb formé par le soufre qu’elle contrent.
- On peut encore distinguer la soie de la hine avec une
- dissolution aqueuse de chlorure de zinc neutre. La soie s’y dissout complètement, la laine reste intacte.
- Soie et coton. — Dans un tissu de soie et coton on peut reconnaître la présence du coton en opérant comme suit :
- On trempe le tissu dans une dissolution aqueuse de fuchsine, la soie se colore en rouge, le coton reste blanc.
- Un autre procédé permet de reconnaître si un tissu de soie renferme du coton, mais ne peut servir que pour un essai qualitatif et non quantitatif.
- On approche un morceau du tissu à essayer de la flamme d’une bougie ; s’il est de soie pure ; il ne s’enflammera pas et laissera comme résidu une sorte de boule de substance charbonneuse. S’il s’enflamme, il contient du coton.
- Lin et coton. — Pour reconnaître la présence du coton dans les toiles de lin, on lave avec soin le morceau de toile à essayer, on fait sécher, puis on introduit l’échantillon dans un mélange de 2 parties d’azotate de potasse desséché et 3 parties d’acide sulfurique du commerce On laisse en contact pendant 8 ou 10 mi-nutes, suivant la nature du tissu. On lave alors à l’eau pure et l’on fait sécher. On a ainsi transformé le coton en coton-poudre, qui possède la propriété de se dissoudre dans l’éther alcoolisé (Ether 11 parties, alcool 32 parties), tandis que le lin n’a éprouvé aucune modification. Dès lors, si on traite la toile qui a subi cette préparation par l’éther alcoolisé, le coton seul se dissoudra, et l’on pourra évaluer la quantité de cette fibre textile qui entre dans la confection du tissu.
- Lin et chanvre. — Pour différencier, dans un tissu, le lin du chanvre, on plonge l’échantillon, parfaitement desséché, dans de l’huile, et on le presse ensuite fortement pour chasser l’excès de corps gras. Les fils de lin, sous l’influence de l’huile qui les imbibe, sont devenus translucides, tandis que ceux de chanvre restent opaques.
- Ayant montré comment il est possible de déterminer qualitativement les diverses matières textiles constituant un tissu, il nous reste à faire voir comment les mêmes méthodes susdécrites permettent d’obtenir des résultats quantitatifs.
- Lorsque l’existence d’une fibre textile aura été révélée par une réaction de coloration uniquement, et sans qu’il y ait eu destruction de ladite fibre, on lavera le
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- tissu avec soin, on le fera sécher et on séparera les fils que l’on comptera suivant leur nature ; si on désire avoir un résultat en poids il suffira d'effectuer les pesées des fils différenciés et séparés.
- Lorsqu’au contraire, la différenciation aura été faite par destruction totale d’un des éléments, après avoir lavé avec soin l’échantillon et l’avoir séché on en prendra le poids, et la différence entre ce poids et le poids total de l’échantillon, avant l’essai, représentera le poids de l’élément détruit par la réaction.
- Tels sont les procédés que la chimie met au service des intéressés en la matière : que chacun d’eux s’exerce donc à acquérir l’expérience de leurs applications et le doigté indispensable au maniement judicieux des réactifs.
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne. — D’après un rapport fait par une Société chimique allemande, il est établi que 120 Compagnies sont engagées dans la fabrication des produits chimiques en Allemagne. Ces Compagnies ont un capital versé dépassant 437.500.000 fr.; elles ont distribué pour 54,200,000 fr. de dividendes en 1901. Les fabriques d’alcalis et d’acides ont distribué une moyenne de dividende de 11,92 pour cent en 1901, contre 12,68 pour cent l’année précédente. Les fabricants de couleurs d’aniline ont payé une moyenne de 20,84 0/0 en 1901, contre 20,44 0/0 en 1900.
- Angleterre. —- Le marché des produits chimiques pour la teinture a été assez actif, en ces derniers temps. Les alcalis pour livraison rapprochée, ainsi que plusieurs autres produits, ont été mieux demandés, en raison de l’augmentation anticipée des prix de trang-port par rails, après les jours de fête. La soude caustique a été assez irrégulière, mais elle a été plus ferme à la fin. D’importantes affaires ont été faites pour livraison 1903. La poudre de blanchiment est plus ferme, par suite de la réduction des stocks disponibles, pour la demande en dehors des contrats réguliers. Le souffre est ferme et la demande est très active pour le peu de marchandises qui sont sur place. Le vitriol bleu a été déprimé par les offres à bas prix des marchands étrangers, ce qui a forcé les producteurs locaux à faire
- des concessions. Les acides sont fermes et bien demandés.
- Les matières colorantes se sont maintenues à des prix assez fermes. Le Gambier est un peu moins cher, par suite d’importants arrivages. Le divi-dvi est rare et a augmenté, vu l’importance de la demande.
- Il y a pénurie d’albumine et les prix sont en hausse pour cet article. Le cachou est calme, mais ferme. L’indigo n’est pas plus actif et ne présente pas grand intérêt. Les noix de galle sont fermes, mais les prix n’ont pas changé notablement. Le sumac reste ferme, sans grande activité.
- Une nouvelle Compagnie s’est formée récemment en Angleterre, pour exploiter un nouveau procédé d’impression sur calicot. Cette Société est au capital de 25.000 liv. sterl., divisé en actions de 1 liv. sterl. ; elle est enregistrée sous la raison sociale : « International Patent Printing Syndicate. » Ce Syndicat fonctionnera comme « maison mère » et une Compagnie auxiliaire est déjà en cours de formation. Cette dernière sera connue sous le nom de « Textile Patent Printing Company » d’Angleterre ; elle a déjà fait l’acquisition de plusieurs usines existantes, près de Manchester. Ces établissements fonctionneront avec les machines brevetées de la Compagnie.
- Noir mérino d’azo B et 6 B. — Une grande maison anglaise a lancé récemment ces nouvelles couleurs sur le marché.
- Ce sont deux teintures acides pour la laine et la soie, colorant directement, après des bains de sel Glauber et d’acide sulfurique. En employant 5 à 6 pour cent de teinture sur la laine, on obtient des noirs fins et pleins; le 6 B donne des teintes plus bleues, bien que les deux teintures ne rendent pas des couleurs d’une différence très marquée, par les teintes qu’elles produisent. Sur la soie, les nuances sont plus violettes et elles prennent très facilement. Cette teinture ne colore pas les fils de coton blancs, filés avec la laine, ce qui est très utile pour la teinture des noirs dans les tissus brochés, quand les fils brochés sont en coton. Le noir, produit par la teinture B, déteint légèrement au savonnage, mais il résiste tout à fait à l’action des acides et des alcalis ; il ne se détériore pas à la lumière. Le bleu noir, produit par la teinture 6 B, déteint un peu au savonnage, mais résiste aux acides dilués et aux
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- alcalis; il devient rouge sous l’action des acides forts.
- Le noir mérino d’azo B est une poudre d'un brun rougeâtre, soluble dans l’eau, en une solution d’un noir violet. Elle produit une solution brune, délayée dans l’alcool et une solution d’un noir rougeâtre dans l’acide sulfurique très concentré ; cette dernière couleur tourne au rouge foncé, quand elle est diluée avec de l’eau. L’acide hydrochlorique et la soude caustique tournent cette solution aqueuse au brun violet.
- Le noir mérino d’azo 6 B est une poudre d’un rouge brun, qui produit une solution violet rouge, quand elle est dissoute dans l’eau. Elle devient bleu foncé dans l’alcool et pourpre fonce dans l’acide sulfurique très concentré ; diluée avec de l’eau, cette dernière couleur devient marron. L’acide hydrochlorique forme un précipité brun-violet dans la solution aqueuse, tandis que la soude caustique forme un précipité violet-brun.
- Italie. — La teinture et les industries qui s'y ratta chent ont fait de grands progrès en Italie depuis vingt ans. En 1880, il n’existait encore dans ce pays, que 4 teintureries occupant 177 ouvriers Aujourd’hui, il y a 80 usines en Italie, occupant un personnel de 5.419 ouvriers; il ne faut comprendre dans ce nombre, que les usines munies d’appareils mécaniques.
- Les petits établissements d’ordre secondaire qui n’ont pas de machines à vapeur, ne sont pas rares eu Italie, surtout dans le Piémont et en Toscane. Il en existe actuellement à"peu près 300. Dans les grandes Usines, fonctionnent environ 101 machines Roubaux.
- Les principaux centres de l’industrie de la teinture sont les provinces de Milan, de Navare et de Ber-game.
- Les progrès ont été si rapides, qu’une véritable crise s’est produite il y a deux ans. En 1901, la firme a Societa italiana per tessuti stampati », qui était la maison la plus importante de cette branche, a travaillé avec une perte d’un demi million de lires.
- Si l’industrie italienne de la teinture et de l’impression des tissus s’est développée si rapidement, il n’en a pas été de même pour la fabrication des matières colorantes artificielles. Cette industrie n’existe pour ainsi dire pas en Italie et c’est l’Allemagne qui approvisionne ce pays pour les articles de teinture. L’importation des matières colorantes de provenance allemande, a atteint le chiffre de 20.000.000 de lires d’an-née dernière, sans compter les autres produits employés
- pour la teinture et les apprêts. Il est matériellement impossible que l’industrie des matières colorantes s’implante avec succès en Italie, en raison de l’élévation de l’impôt sur l’alcool.
- En outre, les chimistes italiens ne sont pas assez versés dans la science de la chimie organique, pour pouvoir lutter avec avantage avec les étrangers.
- Chine. — Le nouveau tarif spécifique, qui a été mis en vigueur le 31 octobre de l’année dernière, a été accepté déjà par l’Allemagne, l’Angleterre, le Japon et les Etats-Unis d’Amérique. Pour une certaine quantité de marchandise, la taxe a été augmenté de 5 % de leur valeur. Parmi les articles frappés par le nouveau tarif, il faut compter les couleurs d’aniline.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L‘ APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite}
- La maison Poiret frères et neveu, qui teint les laines peignées et filées pour bonneterie et tapisserie, les cotons filés etc., pratique le similisage, mérite une mention toute spéciale pour la régularité et la perfection de ses produits.
- La Société française de cotons a coudre, à Paris, importante maison formée par la réunion des établissements Cartier-Bresson et F. Suzor, présentait une collection étonnamment variée, en pelotes, bobines, cartes, écheveaux, etc., de cotons à coudre, broder, crocheter, repriser, marquer, etc., ayant subi les opérations du blanchiment, de la teinture, de l’apprêt, du mercerisage, du glaçage, etc.
- La maison Wardle and Davenport, à Leek (Stof-forshire), exposait des fils de coton teints, en particulier des chenilles et des cotons mercerisés.
- Parmi les constructeurs de machines à laver,teindre, cheviller, lustrer, etc., les écheveaux, nous citerons MM. Buffaud et Robatel, de Lyon, et les Ateliers de construction BURCKHARDT, de Bâle, également renommés pour la construction soignée de leurs machines.
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- 8 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- M. F. DEHAITRE, de Paris, avait exposé une machine à teindre les écheveaux, système Caron Dehaître perfectionné. C’est un outil essentiellement pratique, qui se distingue des systèmes connus par une grande simplicité d’organes, reproduisant mécaniquement toutes les opérations de la teinture à la main.
- Quelques données statistiques, concernant l’état actuel de l’industrie de l'impression et de la teinture du coton, pourront ne point paraître dépourvues d’intérêt.
- En 1889, la France possédait 90 machines à imprimer ; elle en a présentement 197, débitant chacune en moyenne 10,000 pièces de 100 mètres par an. La production des tissus de coton imprimés a donc plus que doublé dans l’espace de dix ans.
- Le nombre total des machines à imprimer dans le monde entier serait de 2,686, dont 888 pour la Grande-Bretagne, 412 pour la Russie, 389 pour les Etats-Unis, 225 pour l’Autriche, après laquelle vient immédiatement la France. Nous occupons donc le cinquième rang, avec 7 p. 100 du total des machines existantes.
- L’exportation des tissus de coton dans les colonies françaises prend une importance de plus en plus grande depuis dix ans, et notamment depuis l’application stricte de nos tarifs doauniers à Madagascar.
- Voici quelques chiffres relatifs à l’importation et à l’exportation de la France, en tissus écrus, blancs, teints et imprimés, pendant les années 1897, 1898 et 1899 :
- Exportation
- Kilos Francs
- 1897.............. 19,207,628 55,344,131 1898.............. 22,151,469 50,413,584
- 1899.............. 29,522,000 80,990,244 Importation
- Francs
- 1897 ................. 7,579,279 1898 5,919,386 1899 5,456,580
- Les exportations pour nos colonies, Sénégal, Indochine et surtout Madagascar, pour 1897 et 1899, ont donné en kilogrammes :
- Ecrus Teints
- Kilogr, Kilogr.
- 1897........................... 116,797 1,208,000 )
- 1899.......................... 119,584 1,827,060
- Une progression croissante si rapide est tout à fait digne de remarque.
- L’impression et la teinture du coton étaient fort bril. lamment représentées dans la Classe 79, parles mai-
- sons KEITTINGER et fils, LAVEISSIÈRE et Chamont, STAC-KLER et fils, GARTSIDE et Cie, Besselièvre fils, pour la région de Rouen. M. Besselièvre avait en outre, dans la Classe 70 (Ameublement), une exposition spéciale de meuble à la planche et au rouleau qui a fait l’admiration des connaisseurs.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des Prix à décerner en 1903 (Suite)
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- Blanchiment et coloration des diverses espèces de laine. — Médaille d’honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de laine dans le blanchiment et la coloration des tissus, — Indiquer quelles sont les sortes qui opposent au blanchiment le plus de résistance tant au point de vue du dégraissage qu’à celui du blanchiment proprement dit, et examiner si, dans certains cas, la décoloration par l’acide sulfureux n’est pas supérieure à celle par l'eau oxygénée ou vice versa. — Déterminer, pour chaque espèce de laine, la rétrogradation provoquée par le vaporisage. — Enfin, examiner les capacités tinctoriales de chacune de ces laines et les comparer entre elles.
- Le prix pourrait être accordé pour un travail complet sur l’une de ces questions prise isolément.
- 42
- Blanchiment et coloration des diverses espèces de soie. — Médaille d’honneur pour un mémoire indiquant le rôle que jouent les différentes espèces de soie cultivées et sauvages dans le blanchiment, la teinture, l’impression et la charge.
- 43
- Blanchiment de la laine et de la soie. — Médaille d’honneur pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie.
- Le blanchiment des laines et de la soie est encore très incomplet : les opérations réitérées par lesquelles j on passe les laines et la soie suffisent a peine à les dégraisser et à réduire leur matière colorante, sans toutefois la détruire. Les laines et les soies d’apparence blanche tiennent cette qualité bien plus de celle de la matière première que de l’effet du blanchiment.
- Le procédé que nous exigeons devra réussir sur toutes les qualités de laines ou soies, sans adjonction
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- de l’azurage complémentaire, avec lequel on imite un faux blanc. Il devra supporter un vaporisage d’une heure, ne pas nuire aux couleurs d’impression et ne pas affaiblir le tissu.
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- Manuels pratiques sur le blanchiment. — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze (selon le mérite respectif des ouvrages) pour les meilleurs manuels pratiques sur le blanchiment des tissus de coton, laine, laine et coton, soie, chanvre, lin et autres textiles.
- L’auteur devra décrire les meilleurs procédés pour le blanchiment de ces différents tissus, et donner une explication raisonnée des différentes opérations que le blanchiment nécessite. Il faudra surtout avoir égard aux tissus destinés à l’impression et aux conditions essentielles que l’imprimeur exige d’un bon blanchiment. Ce traité devra, en outre, renfermer la description des appareils et machines dont on fait usage dans le blanchiment.
- Impression
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- Métal pour racles de rouleaux. — Médaille d’honneur pour un alliage métallique ou une autre substance propre à servir pour racles de rouleaux, et qui réunisse à l’élasticité et à la dureté de l’acier la propriété de ne donner lieu à aucune action chimique en présence des couleurs acides ou chargées de certains sels métalliques.
- Les couleurs chargées de sels de cuivre ou de sels de fer au maximum attaquent énergiquement les racles en acier, et les mettent promptement hors d’état de bien essuyer ; en même temps la couleur se charge de fer, ce qui est souvent un grave inconvénient. D’autres fois, l’attaque est beaucoup moins vive ; par exemple quand elle n’est due qu’a la présence dans la couleur d’un excès plus ou moins grand d’acide acétique, ou d’une autre substance douée de propriétés acides faibles. Dans ce cas, le fonctionnement de la rade n’est plus sensiblement entravé; mais, lorsqu’il s’agit de certaines couleurs absolument incompatibles avec la plus légère trace de fer, le travail n’en est pas moins rendu impossible ; c’est ce qui a lieu spécialement pour les rouges alizarine.
- Les racles en composition, qu’on a tenté jusqu’à présent de substituer dans ces différents cas aux racles en acier, résistent suffisamment à ces actions dissolvantes, mais elles sont trop molles et manquent d’élasticité; aussi s’usent elles promptement par le
- frottement contre le rouleau gravé et contre les particules solides qui peuvent se trouver en suspension dans la couleur, d’où résultent des inconvénients encore plus graves que ceux que présentent les racles en acier.
- Ce que nous demandons, ce sont des racles qui possèdent à la fois la résistance au travail des racles d’acier et la résistance aux actions chimiques dss racles en composition.
- Il y aurait lieu peut-être d’étudier l’influence que peuvent avoir sur les propriétés de l’acier les différentes substances que l’on peut y combiner en petites quantités, le tungstène par exemple.
- Des essais ont déjà été faits avec le platine allié à une petite quantité d’iridium ; peut-être qu’en variant les proportions, on pourrait arriver à un meilleur résultat.
- Rappelons aussi que, d’après Berzélius, (1) une petite quantité de phosphore combiné au cuivre le rend si dur qu’on peut l’aiguiser et en faire des instruments tranchants ; Berzélius cite même un canif que Hedwig et Hjelm avaient fait faire avec cette combinaison.
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- Nouvelle brosse fournisseuse pour rouleaux. — Médaille d’argent pour une brosse fournisseuse pouvant avantageusement remplacer celles en crin ou en 'soie de porc actuellement employées. — Les inconvénients de ces brosses consistent dans le fait qu’elles abandonnent dans la couleur, pendant le travail, des soies qui se logent sous la racle et produisent des acci -dents d’impression connus sous le nom de traits de racles. — La brosse nouvelle devra ne pas rayer les rouleaux, ne pas s’attaquer au contact de couleurs acides ou alcalines, pénétrer dans la gravure pour la décrasser, se nettoyer facilement à l’eau tiède et son prix ne pas dépasser 100 francs. L’emploi que l’on fait aujourd’hui du caoutchouc comme brosses de lavage permet d’espérer une solution dans cette voie.
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- Suppression des doubliers. — Médaille d’honneur pour un système permettant la suppression des dou-bliers dans l’impression avec une économie notable. Ce système devra avoir fonctionné pendant six mois dans un établissement d’Alsace.
- (A suivre.)
- (1) Berzélius 1re édition française, tome III, p. 36.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- TARIFS ET TRANSPORTS
- _ Diverses industries de produits chimiques, situées sur le réseau d’Orléans, et moins bien traitées au point de vue des prix de transports de leurs marchandises que leurs concurrents placés sur les réseaux voisins, créent un mouvement en vue d’obtenir une réduction de prix dans le transport des extraits liquides de châtaignier, chêne et québracho en fûts.
- Les Compagnies ont soumis récemment à l’administration des dispositions qui soit au tarif P. V. 17, soit au tarif commun 117 donneraient toute satisfaction aux pétitionnaires. Il faut espérer que l’homologation dé-sirée ne se fera pas trop attendre. Nous avons relaté en temps utile les propositions présentées dans ce sens par les Compagnies et qui, si elles étaient adoptées, permettraient aux industriels intéressés d’écouler leurs produits sur les autrss réseaux at de lutter dans des conditions à peu près égales avec des concurrents plus favorisés. s ,
- Nsus rappelons ci-dessous ces proposition en attirant sur elle l’attention du ministre des travaux publics :
- Ouest. — Tarif P. V. 17. Tarification demandée par wagon chargé de 5 000 kil. barême F.
- Etat.— Tarif P. V. 17. Tarification demandée : expédition partielle 5e série ; wagon chargé de 4.000 kil. 6e série.
- Orléans. — Tarif P. V. 17. — Inscription au § 8 du prix ferme suivant : extraits liquides de châtaignier, de chêne, de québracho en fûts par wagon chargé de 5.000 kilos ; de Nantes à une station quelconque du réseau, taxe du barême E augmentée de 0,40 pour frais de gare.
- 7 grands réseaux et ceintures. — Tarif commun P. V. Extraits liquides de châtaignier, de chêne, de québracho en fûts par wagon chargé de 5.000 kil., à une gare quelconque du réseau de l’Ouest, de l’Etat, d’Orléans, du P.-L.-M. de l’Est, du Nord, du Midi et des Ceintures, en provenance d’une gare quelconque du réseau d’Orléans.
- Taxe du barême ci-après à augmenter de 0,10 par tonne, pour frais de gare et de transmission.
- Jusqu’à 300 kilomètres 15.00, de 300 kilomètres à 500 kilomètres par kilo en excédent 0,025 par tonne. A partir de 500 kilomètres par kilo en excédent 0,015.
- En vue de donner satisfaction à de nombreuses demandes, la Compagnie de Paris à Orléans soumet à
- l’homologation ministérielle la proposition d’appliquer, à partir du 10 décembre courant, les nouvelles dispositions ci-après concernant le tarif spécial d’exportation P. V. n° 3 :
- CHLORATE DE POTASSE OU DE SOUDE (Par wagon chargé d’au moins 5.000 kilogr. ou payant pour ce poids.)
- D’une station quelconque du réseau à Bordeaux-Bastide, Bordeaux-Saint-Jean, Nantes et St Nazaire : Prix par 1.000 kilogr. du barème G, à augmenter des frais de chargement, de déchargement et de gare, qui sont perçus conformément à l’article 14 des conditions d’application des tarifs généraux de petite vitesse.
- Le présent tarif ne pourra être relevé ou supprimé avant le 10 mars 1903. Passé ce terme, son relèvement ou sa suppression par la compagnie sera subordonné à l’homologation ministérielle dans les formes réglementaires.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général, par lettre lorsqu'il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention, en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Question. — Un patron n’a-t-il aucun recours contre le syndicat ouvrier qui pousse les ouvriers à se mettre en grève et met son établissement ne interdit?
- R — La loi du 21 mars 1884 a donné aux ouvriers le droit de se mettre en grève, de se concerter en vue d’arriver a une déclaration de grève et leur a laissé la faculté d’user de certains moyens, notamment de mettre en interdit un établissement industriel. Dès lors un patron n’a d’action en dommages-intérêts contre le syndicat qui pousse à la grève que s’il justifie à l’encontre de ce syndicat l’emploi de manœuvres dolosives.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 10 bis, rue des Batignelles par M. Arnould à Mme Vve Béroun.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ex
- Paris. — 94, rue de Sèvres par Mme Vve Farnault à X‘
- Paris. — 212, boul. de la Villette, par Mlle Maulard à M. Rempion.
- Paris. — 3, rue Faraday, par Mme Vve Joly à X.
- Paris. — 32 bis, rue Victor-Massé, par Mme Vve Rou-beyrolles à Mme Vve Lefebvre.
- Paris. — 36, rue du Commerce, par M. Maillard à X.
- Paris. — 24, rue Damrémont, par M. Renouf à X.
- Paris. — 22, rue du Four, par Mme Vve Daulance, à M. Painteau. .....
- Paris. — 89, rue de la Chapelle, par Mme Vve Richard à M. Brunfaut.
- Paris. — 150, boul. Voltaire par M. Chaboissied à M. Deshayes.. . , . ; :: * . :
- Paris. — 2, rue Fontaine, par M. Delilleà Mme Vve Finot. ' ' . • . :: : :
- Paris. — 98, rue Jouffroy, par Mlle Folton à X. ’ :
- Paris. — 9, av. de la République, par M. : Manigault à Mme Vve Manigault.
- Paris. — 46, rue Lepic, par'Mme Vve Guillaumin à X.
- Paris. — 39, rue St-Pétersbourg, par Mlle Richard à X
- Levallois-Perret. — 52, rue Gide, par M. Blanchard à X, :
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les onze premiers mois des années 1900, 1901 et 1902
- IMPORTATIONS
- Bois de teinture en bûches : Mexique.... — — Brésil.....
- — — Haïti.......
- — — Guatemala..
- — — Autres pays.
- kil.
- Totaux .
- Bois de teinture moulus..................
- Garance en racine, moulue ou en paille.........
- Curcuma en racine..............................
- — en poudre..................................
- Quercitron.....................................
- Lichens tinctoriaux............................
- Ecorces à .tan, moulues ou non.................
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles................
- Moulus........................................
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues.....................................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales........ Safran.. Autres teintures et tanins......... Cochenille...... Kermès animal...................... Indigo.........................................
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu...................................
- Cachou en masse................................
- Rocou préparé............................
- Orseille préparée, humide en pâte ............. — sèche (cudbéard ou extrait)..
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : Garancine.......................................
- Autres................. ........................
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique..................................
- Alizarine artificielle..........................
- Autres..........................................
- Outremer.......................................
- Bleu de Prusse.. ...................... Carmins communs................................
- — fins..........................................
- Vernis à l’alcool............................
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées............................
- Ocres broyés ou autrement préparés.......... Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes.............................
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé.................................
- Couleurs non dénommées.........................
- Quantités livrées à la consommation
- 4902 1901 — 1900 EXPORTATIONS
- 81.211 326.953 43.070 331.007 103.056 250.4*6 26.398 236.842 89.822 348 985 59.869 417.484 Bois de teinture en bûches kil. — moulus Garance en racine, moulue ou en paille Curcuma en racine — en poudre
- 782 241 616.782 916.160 Lichens tinctoriaux..
- 113 2 127 3 524 28 7.515 2.742 46.539 51.436 37.556 52.102 138 609 2 414 3.115 6 5 658 2 17.974 897 3 82 1.892 24 1.575 10.207 1.143 580 13 148 9.916 3.933 151 809 32 944 33.054 200 2.734 4 635 15 9.661 2.290 42.069 49.249 38 890 44.246 7.588 635 3.500 2.562 11 6.168 32.678 1.647 6 98 1 1.858 1.769 8.493 1.616 579 17 1 143 8.825 5.353 104 742 33.203 21.972 362 2.144 2.242 28 6.521 1 681 54.218 41.982 35.801 53.985 2.992 541 4 090 2.961 8.113 52.318 1 429 109 6 1 530 2.647 8 037 1.459 665 25 125 10.249 5 853 116 981 33.959 11.725 Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles Moulus
- Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues
- Libidibi et autres gousses tinctoriales Safran
- Autres teintures et tanins Cochenille
- Kermès animal
- Indigo
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu
- Cachou en masse Rocou préparé
- Orsei le préparée, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d autres espèces : Garancine
- Autres : Allemagne — Belgique — Angleterre — Etats-Unis — Autres pays Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Alizarine artificielle Acide picrique
- Autres
- Outremer
- Bleu de Prusse
- Carmins communs — fins
- Vernis à l’alcool — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à l’huile mélangées Ocres broyés ou autrement préparés Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé ........
- Couleurs non dénommées
- Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1902 4904 1900
- 11 565 11.978 18.368
- 1.557 2.667 2 756
- 317 162 173
- 975 910 403
- 65 25 37
- 209 228 732
- 495 146 43 7
- 363.838 364.714 394.561
- 1 265 949 1.266
- 355 748 543
- 1.531 638 908
- 745 179 651
- 391 408 239
- 1.741 1.366 1.225
- 2.896 2.544 2 304
- a 13 9
- 2.493 3.198 2 614
- 489 844 989
- 783 772 1.087
- 698 848 1.382
- 293 328 497
- 110 206 177
- 701 962 824
- 71.025 56.354 59.494
- 23.178 22.066 22.274
- 18.224 13.340 12.567
- 3.2'2 4.059 6.146
- 45.620 43.263 42.569
- 161.259 139.082 143.050
- 35 10 21
- 1 21 11
- 3.308 4.033 4.443
- 18.176 21.130 10.087
- 592 415 473
- 48 59 43
- 65 56 48
- 1.344 1.131 1.073
- 12 817 10.234 9.665
- 208.331 210.715 220.642
- 394 212 520
- 239 223 92
- 35.383 64.116 68.678
- 3.488 2.366 3 201
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 13
- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus.
- Envoi par retour du Courrier contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l'Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume incouronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Séyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 38 Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide.: (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-line, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.— Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- . Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de issus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét* des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8°de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. a " bureau du jeurna pour recevoir franco.
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-
- 14 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boira de teinture.
- On cote :
- ampêche du Brésil, coupe d Espagne.
- a» Ire qualité ...
- — 2e qualité ...
- — 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan.. .
- — Honduras... ... o — Tabasco...........
- — Haïti Cap........
- — Fort-Liberté.....
- a — A .................. — ......................
- —.. Gonaïves ........
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane.......
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque. .............
- Jaune Cuba et St-Yago .. » .......................
- * Tuspan.................
- » -Vera-Cruz ...... — » Campèche.........
- » Carmen.................
- » Tampico............
- • Porto-Plata......
- » Haïti. ............ .
- • Jamaïque .......
- • Barcel et P. Cab...
- » Rio-Hacha........
- '» Carth. et Savan...
- » : Màracaïbo .. ;.....
- 12 .. à 14
- 11
- 5
- 8
- 8
- 6
- 60
- 50
- cUlOeot -1 c co to — “SSorSt
- or
- 5
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- 6
- 7
- • • 2
- 50
- 25
- 25
- Fustet
- 100 k
- « . Tatajuba(Pern.)50k
- 5
- 5
- 6
- 5
- 5
- • 5
- . 6
- 4
- 4
- 5
- 12
- 4
- 6 66
- 25 -
- 25
- 60
- 50
- 50
- 75 ’
- 50
- 50
- 50
- 12 ..
- 8 ..
- 9 75
- 8
- 7
- 5
- 5
- n e- co
- 40
- 80
- 25
- 30
- ,» • > Bahia. ...
- B Corinfo....
- • Amapala.... Rouge Brésil Bahia
- » Calliatour. ..
- 50 kil,
- 100 k.
- » Lima..... .. . 50 kil.
- » ....................
- » Brésillet........
- » Sandal...... 100 k.
- » Sapan ..,. .. 50 k.
- » Quebracho.. 1009 k.
- « Pernmb........50 k
- -Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — - en caisse —
- Jaune ou gamb ... .....
- » pressé ...
- Coshonille
- Jn cote :
- Lénériffe zacatille.......
- Ténérife grise. ......
- Cureuma
- Fengale......50 kilos.
- lava, Mad,.Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki ....
- 50
- 4;50
- 5
- 5
- 8
- 14
- 9
- 11
- 4
- 5
- 5
- 82
- 50
- 50
- 14 .
- 5
- 6
- 5
- 6
- 6
- 20
- 50
- 50
- 6 50
- 675
- 5-75
- 5 75
- 6
- 6
- 6
- 6 7.
- 5
- 5
- oo o
- 5 25
- 5 .
- 6 .
- 6 .
- 10
- 15
- 15
- 12
- 6
- 7
- 7
- 90
- 16
- ...........M 37 50 45 .. ...........M 30 .. 35 ..
- 1/2
- 1 60
- 1 50
- 22 50 M ..
- to
- Indigo*
- On cote actuellement :
- Bgn. sur v. et bl. 12k.. 6 50
- fin viol et pourpre...... 5.75
- kil.
- 2 ..
- 1 80
- 25
- N
- 6
- 6
- 75
- 25
- Beng. eau viol, etdito. » bon violet............. » moyen violet.... .
- » bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug.
- « fin rouge.7. .......
- » bon dito............
- » bon à fin cuiv. —
- » "uiv.ced. et bas...
- Java.,.. .. . ............
- Kurpah.. es. ., Madras ...... Manille.... .... ................ Guatemala flor
- N.M,
- N.M.
- N.M.
- a
- 5 25
- 4 50
- 4 25
- 4 50
- 3 50
- 5 50
- 4 75
- 4 50
- 4
- 3
- 4 25 4
- 3
- 3
- 3
- 75 - 4
- 50 25 M
- 8
- 3
- 75
- 75
- 50
- 75
- 50
- Bengale
- 1 50
- 1 50
- 1 ..
- 1 50
- 4 50
- bon à finsobré .. 2 50
- — cor..
- cor. ord. à bas
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M * bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil.: . ...
- Cap-Vert ........’......M
- Mers du Sud............M
- -Madagascar.... .... .... .M
- s e © a S ©
- On cote les 50 kil Baltimore fin effilé...
- » gros effilé.
- R 9
- S 9
- S
- Antilles.
- Cayenne.
- 2 50
- 1 50-
- 5 ..
- 3
- 2
- 50
- 7 50 à
- 6 ..
- 1/2 kil. .0 40 à ......... N. M
- 3 .
- 3 ..
- 3 ..
- 3 50
- 5 .
- Java
- R
- moyen et bon moy. assez coloré.. •.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux . .
- beau et fin violet.. bon moyen à bon violet et violet rouge ..............
- moyen violet-rouge, , et rouge........
- fin et surfin violet et pourpré...........
- bon et beau violet.
- M M
- DROGUERIES
- 3.40
- 5.50
- 4 ?
- 5
- 4
- 2
- 50
- 50
- 50
- 50
- Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
- Acide citrique.......... Alun raffiné (entrepôt).
- sauf variation con
- . 290 ..
- » (acq.)..........
- Couperose emballée..... .. Essence de térébenthine (d, fûts). .....................
- Id. (s. fûts)..:.............
- , Fécule de pommes de terre, 1er bl.................. - ...
- Id. 2e bl. (entrepôt)........ Galles vertes et noires.... » noires Alep......... » blancnes.............
- 17
- 17
- 5
- 50
- 19 ..'
- 19 ..
- 6 50
- 8
- 7
- 50
- Gomme arabique, en sorte .
- » Ghésirée, en sorte.....
- » Sénégal,s. bas du fleuve » » Galam.......
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde....... » » blanche....
- » Laque en f. qté orange. : » » mi-orange
- » » cerise AC
- 100
- 97.
- 102
- 37
- 155
- M 175
- 135 . "70 .
- 100. .
- 80 .
- 70 ,
- 375
- 350
- 80
- 110 , 85 .
- 80 .
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campèche (Laguna). 12 » (Guadeloupe) .10
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8
- » de Fustet Albanie. .
- Cachou noir, ire marque..
- » .... marques ord
- 10
- 50
- 95 .
- 70 .
- à .15 .12
- 11
- 12
- 85
- Cochenille argentée.. 100 k. 240
- grise
- 220
- zacatille naturelle 210
- } » noire Palmas le k.
- I» Lanzarotte .....
- Curcuma Bengale.............
- » Chinois...................
- » Madras....................
- 5 Gales de Chine............
- | Prussiate jaune de potasse.
- 215
- 40
- 50
- 40
- 135
- 170 .
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre. 1 » moyen et bon moyen
- colora......... 2
- J » moyen ord. et ord.
- terne et serré..... 2
- i Kurpah bon et beau violet
- 325
- 2.75
- 2.25
- ë
- et violet rouge.
- 215
- 200
- 220
- 3.50
- 3.20
- 2.70
- » Sandaraque lavée ...
- » Damar (Batavia)....
- » » Singapore...
- » » Penang ....
- Gomme, adragante Syrie.
- . 150 .
- . 140 .
- . 90 .
- . 110 .
- . 250 .
- 160
- 100
- Anatolie. 250 , M.
- 60 .
- 65 .
- 110 .
- Quercitron..............
- Garance, racine...........
- » poudre..............
- Rocou Guadeloupe .........
- » Cayenne. ..... .
- Safran d’Espagne, Valence pur.......................
- Sulfate de cuivre(entrepôt).
- Sumac
- » (acq.)
- en feuilles......
- poudre.......
- Styrax liquide............ :
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.................' » en pains, extra sec, sous pap.. ..... 1
- 90
- 45
- 49
- 22
- 24
- 140
- 40
- 130 ..
- 180
- » bon marchand en pains 115 ..
- » » en boules 115. ..
- » raffiné en poudre sec 145 . •
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- «
- muriatique ... nitrique......
- » ......
- sulfurique.... sulfureux.... tartrique.....
- 20 d.
- 36 d.
- 40 d.
- 66 d.
- 50 d.
- 750
- 600
- 25
- 9 .. à ..
- 33 ..
- 39 ..
- 9 50
- 7 50 ...... 265
- p.14 - vue 21/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 15
- A mmoniaque liquide 22 d.. 34...............
- Blanc de zinc en poudre ... 50 .. ...
- » » broyé............ 60............
- Borax raffiné................ 50..........
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre....................... 50 .. . .
- broyé........................ 60..........
- Crème de tartre...................... 170 .
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins............. 20...........
- Lessive caustique 33 degrés 7.............
- Nitrate de soude............. 23 . .. .
- » de potasse................. 41 .. .. .
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil.,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25
- » 30/35, disp... 11 50
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39 ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation......... 49 ..
- — Entrepôt................... 45 ..
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................. 5 .. ..
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fle.... 90... à 100 .
- » 75 .. 90 .
- » Salabréda........... 40 .. 50 .
- Acide tartrique........ 240 .. 242 .
- Crème de tartre Bl. du Midi 166 .. 169 .
- » bl. Bordeaux 165 .. 167 .
- Camphre raffiné.......... 5 75 .. .
- Verdet en pains extra sec. M. .. .
- » en boules............. M .. .. .
- Térébenthine en barils.... 90 .. .. .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo 11 .. à 13 .
- » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre.. Madras fin...........
- » beau ..............
- » moyen..............
- Kurpah kudd. beau violet..............
- Kurpah kudd bon violet..............
- Kurpah kudde moy. violet............... urpah kudd, petit ord..... urpah Pondich, bon violet.-.............
- Kurpah Pondich moy. violet...............
- Kurpah Pondich ord à livrer...........
- Manille..............
- Guatemala .......... » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor......... » sobre........
- » ord. Cortès.;
- » 11 .. 13 ..
- » 11 .. 12 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 5 0 9..
- » M.................
- » 6 .. 6 50
- » 5 50 6 ..
- » 5 .. 5 50
- » 8 .. 9 ..
- » 750 8 ..
- » 6.. 7 ..
- » 5 .. 5 50
- » 6 .. 650
- » 5.. 6 ..
- 4 .. 5 .
- le kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 .. 6 ..
- » 9 .. 10 ..
- » 8 .. 8 50
- » 5 .. 6..
- Benzol 50 9 %...........le gallon Acide carbonique (cristallisé)
- Magenta pure. Acide picrique
- .la livre la livre . »
- 3
- co
- OO
- 5
- 9
- 10
- OO
- Bois de teinture
- Acétate de plomb..........
- Acide acétique des arts 40 % » chlorhydrique.......... » nitrique 36.............
- » sulfurique 66 e.... » tartrique........... » citrique.............
- Alun épuré...............
- » ordinaire...............
- Ammoniaque incolore, 22.* Bichlorure d’étain, 55 •.... » » 60.....
- Bois Campêche-Laguna ...
- » » Guadeloupe.
- » Jaune Centre Amériq.
- Cachou jaune. Vapeurs. ...
- » brun ...................
- Chlorate de potasse...... » de soude...............
- Chlorure de chaux 100 àll0‘ Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre..........
- Cristaux de tartre ........ » de soude...............
- CurcumaBengale en racines » de Madras............... » de Chine................ Essence de térébenthine.. Extrait de châtaignier 20-. Galles de Chine et Japon,.
- » vertes et noires ....
- Gomme Sénégal, en sortes » arabique................ » adragante rousse ..
- J us de citron .......
- Méthylène à 95 e.........
- » régie 90'...............
- Prussiate jaune de potasse » » de soude..
- Pyrolignite de fer.... Résine... Rouille ...............
- Sel de soude 80'.........
- » ammoniaque..
- Sel d’étain..............
- Soufre en canons.........
- » sublimé.................
- Sumac Sicile en feuilles...
- Sulfate d’alumine........ » de cuivre..........
- » de fer.............
- 70
- 26
- à
- 34 .
- 8 .
- 235 .
- 280 .
- 20 .
- 15 .
- 39
- 105 .
- 115 .
- 15 .
- 71 ,
- 27 .
- 8 .
- 35 .
- 10 .
- 260 .
- 285 .
- 21 .
- 16 .
- 40
- 110 .
- 120 .
- Ecorce de Baltimore, la
- Barwood......... ,
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras..........
- Grains de Perse... le
- tonne 5
- » 4
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8 10
- 0 180
- » 87
- 110
- to
- 13
- 20
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- 61
- 9
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- 50
- 50
- 105
- 16 .
- 155 .
- 145 .
- 90 .
- 85 .
- 315 .
- 21 .
- 110 .
- 115 .
- 145 .
- 10 ..
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- 9 ..
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- 12 50
- 215 .
- 18 50
- 20 ..
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- 16 ..
- 56
- 5 ..
- 14 .
- 20 .
- 76 .
- 95 .
- 122 .
- 130 .
- 18 .
- 84 .
- 62 .
- ? CO
- 110 .
- 17 .
- 165 .
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- 110 .
- 110 .
- 370 .
- 22 .
- 150
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- 20 .
- 10 .
- 19 .
- 13 .
- 215 .
- 19 .
- 21 .
- 23 .
- 17 .
- 58 .
- 7 .
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1.
- Arsenic (blanc)...la tonne 12
- Arséniate de soude 60 % » .o
- Bi-arséniate de soude (As205)
- 65%.......................
- Blanchiment liq. 28 , 6 à : % 0
- » en poudre 35 % 5
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre.................... »
- sh. d.
- . A » . . »
- -- »
- 12 6
- 18 . ./.
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %......la livre » » 7
- Aniline (huile) pure.. » » » 4
- » (sel) pure _______ » » » 3
- Anthracène 22 cgA par unité
- au comptant.... .le gallon » ü 1
- 7/8
- 3/8
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan
- Liqueur d'écorce., le
- Extrait »
- Myrabolam 142. . Bois de pécher ... Grains de Perse.. Bois de campêche.
- Extraits
- quintal
- Potasses
- Bichromate..........la livre
- Binoscalate........ »
- Carbonate 90 92 %. la tonne
- Caustique 75/80 Chlorate
- Ferricianide (prussiate rouge). .... Ferrocyanide (prussiate jaune).........
- la
- livre
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- 47e Année. No 2.
- Le Numéro : 0,75
- LE
- I
- ESIBLoTMEpue=) 20 JANVIER
- 1903.
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- ANNUNUE . { Faits divers............8 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- = - = ' -i - = -------------- ' -es.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- L’harmonie des couleurs. — Nouveau mordant d’alumine. — Note sur un nouveau noir d'oxydation. — Science et teinture. — Teinture et impression sur laine peignée.— — Revue des brevets d’invention. •— Revue de l’étran-ger. — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse (suite et fin). — Exposition universelle de 1900 (suite). — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- L’HARMONIE DES COULEURS
- et l’Œuvre de Chevreul
- Ce n’est jamais sans un sentiment de fierté nationale non plus que sans un profond respect que l’on évoque le nom de Chevreul, cet illustre savant qui, par sa prestigieuse puissance d’induction, a su arracher à la science une partie de ses secrets pour le plus grand profit de notre industrie chimique.
- L’œuvre de Chevreul est immense, et peu d’hommes, mêmes des plus éminents, excepté Pasteur peut- être, n’ont échaffaudé un monument aussi important et aussi puissant que celui qu’il nous a légué.
- Les travaux sur la teinture et sur les matières grasses sont ceux qui ont absorbé la plus grande part de sa vie ; mais entre temps il s’attacha à jeter un jour nouveau sur les questions les plus diverses telles que l’agriculture et les engrais, l’alimentation, l’hygiène, les épidémies, les eaux minérales, les eaux potables,
- la peinture, la photographie, l’archéologie, l’histoire des connaissances utiles.
- Mais, outre cette précieuse initiation aux mystères scientifiques dont nous favorisa Chevreul, par ses mémoires et ses études, nous trouvons dans un ordre d’idées abstraites, dans son individualité même, un autre enseignement qui n’est pas le moins précieux.
- Chevreul, par la succession de ses études et de ses travaux, nous laisse pénétrer la façon dont son esprit a su manier la méthode expérimentale, c’est-à-dire l’induction, pour lui faire rendre tout ce dont elle était capable. Si parfois certaines de ses découvertes sont incomplètes ou formulées d’une façon obscure, elles n’en montrent pas moins que la logique et la sincérité étaient la ligne de conduite immuable de cet éminent esprit, qui répugnait à la plus minime des transactions avec sa conscience ; Chevreul était un modeste, doué d’un tempérament placide qui lui a fait aimer la science pour elle-même, mais sans que jamais la sensation glorieuse d’une découverte ait laissé pénétré le souffle de la passion sur la logique de cet esprit limpide, et ne vienne de ce fait entraver sa marche en avant dans le chemin de la vérité.
- Et c’est bien là, en effet, un enseignement élevé, dont la plupart des savants de la génération qui a suivi Chevreul a profité, et que nous ne devons moins que jamais perdre de vue à l’heure actuelle, où l’on a tendance à nous considérer, nous Français, comme des esprits superficiels.
- Outre la logique, Chevreul avait la patience indispensable à tous ceux qui n’ont d’autres armes que la méthode expérimentale ; et la Nature a compris qu’il fallait lui venir en aide, en ajoutant le temps à sa
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- 18 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- patience, puisqu’elle lui laissa l’usage de ses facultés jusqu’à l’âge vénérable de 103 ans.
- Quelle fut l’œuvre de Chevreul eu égard aux couleurs? c’est ce que nous apprend M. Berthelot, l’éminent secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, dans un discours qu’il prononça récemment au sein de cette Compagnie :
- « Chevreul ne s’est pas borné à l’étude des corps gras, nous dit M. Berthelot, et à celle des méthodes en chimie organique ; il a aussi abordé toutes sortes d’autres questions. — Parmi ses ouvrages d’ensemble on doit insister sur ses travaux relatifs aux couleurs, aux conditions de leur vision, de leur contraste simultané et à leur définition.
- C’est un fait d’observation connu de tout temps que la juxtaposition de deux couleurs sur une surface, étoffe ou tableau, influe sur la sensation qu’elles produisent. Chacune modifie sa voisine et cela de deux façons, comme intensité et comme nuance. Comme intensité d’abord, la plus claire paraît plus claire, et la plus foncée, plus foncée : c’est un effet de contraste. Comme nuance, un cercle rouge placé sur un fond blanc fait paraître celui ci vert à son -pourtour ; un cercle blanc sur un fond vert paraît au contraire rouge; par suite, un cercle rouge et fond vert agissent mutuellement pour aviver leurs teintes et il en est de même de deux couleurs complémentaires juxtaposées. Au contraire, deux objets dont la couleur est la même, à des nuances près, tendent à jeter l’un sur l’autre des ombres complémentaires : un vert éclatant tend à ternir un vert pâle. Certaines couleurs se nuisent ainsi, tandis que d’autres sont exaltées par leur rapprochement.
- Exposant ces principes, Chevreul s’instituait en quelque sorte en arbitre de la mode. Citons comme exemple un passage de ses écrits relatif aux chapeaux des femmes : « un chapeau noir à plumes ou à fleurs blanches, ou roses ou rouges, convient aux blondes; il ne messied pas aux brunes, mais sans être d’un aussi bon effet. Celles-ci peuvent ajouter des fleurs ou des plumes orangées ou jaunes, etc. Le chapeau blanc mat ne convient qu’aux carnations blanches ou rosées; la brune qui risque le chapeau bleu ne peut se passer d’accessoires orangés ou jaunes. Le chapeau vert fai, valoir les carnations blanches ou doucement roses. Le chapeau rose ne doit pas avoisiner la peau ; il doit en être séparé par les cheveux, ou par une garniture blanche, ou mieux verte. Entre les chapeaux jaunes ou
- orangés, un chapeau violet est défavorable aux carnations brunes, à moins qu’il n’en soit séparé non seulement par les cheveux, mais par des accessoires jaunes. » Mme Horace Vernet, à qui Chevreul exposait ainsi ses idées, lui répondit, non sans une aimable ironie : « Monsieur Chevreul, combien je vous aurais eu d’obligation si j’étais plus jeune ! » On comprend pourquoi Mme Chevreul déclarait, en badinant, qu’elle avait renoncé à porter autre chose que des toilettes grises.
- Les notions qu’il exposait avec cette précision, appartiennent à un ordre essentiellement subjectif et physiologique, plutôt que physique ; car il s’agit de l’harmonie entre les sensations colorées, l’harmonie essentielle pour la teinture et d’une façon générale pour tous les arts décoratifs. Ces notions, pressenties plutôt que définies par les artistes, avaient été aperçues ensuite d'une façon plus précise par les physiciens du dix-huitième siècle. On vient de voir comment Chevreul en a fait l’objet d’une analyse développée, approfondie et fort méritoire.
- Les cercles chromatiques de Chevreul représentent une tentative curieuse pour résoudre le problème si important de la définition des couleurs : mais cette tentative reposait sur des principes inexacts. Chevreul suppose que toutes les couleurs peuvent être ramenées à sept couleurs fondamentales, celles auxquelles on a coutume dans les traités élémentaires de rapporter le spectre solaire. En les combinant deux à deux, de façon à les parcourir circulairement, avec retour, il obtient 72 couleurs, tant simples que binaires. Chacune, étant modifiée graduellement dans son intensité, fournit 20 tons, soit une gamme de 720 tons. Cela fait, chaque ton est rabattu par un dixième, deux dixièmes et jusqu’à neuf dixièmes de noir, ou de blanc. D’où résultent 14 400 tons différents, complétés par 20 tons gris normaux ; ce qui donne en tout 14.420 tons, distribués sur dix cercles chromatiques.
- Chevreul croyait ainsi avoir résolu par une méthode incontestable le problème de la représentation des couleurs. Ses cercles ont en effet rendu service aux industriels, comme terme de comparaison des couleurs usitées autrefois ; jusqu’au jour où la découverte des couleurs artificielles, préparées au moyen du gou-| dron de houille, et tout d’abord de l’aniline, fit apparaître des nuances brillantes, d’un éc at incomparable ! et qui échappaient aux cercles chromatiques. Chevreul essaya de sauver son système, en déclarant qu’il fallait
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- LE MONITEUR
- DE LA TEINTURE 19
- ajouter à ses couleurs une nouvelle variable, le nitens, répondant,à la diversité de l’éclat. Mais ce faux-fuyant mal défini ne sauva pas le système.
- En réalité les couleurs des objets naturels sont des résultantes complexes, où peut concourir chacune des radiations susceptibles d’être émises non seulement par le soleil, mais par une source lumineuse quelconque ; chacune de ces radiations étant prise d'ail-leurs avec son intensité propre. Dès lors, la définition de la couleur d’un objet ne peut être donnée rigoureusement que par une analyse physique détaillée, définissant chacune des radiations émises par l’objet, et son intensité. L’échec d’une tentative, de l’ordre de celle de Chevreul, était inévitable, parce qu’elle ne répondait pas aux véritables principes physiques. Cependant, dans la pratique, elle a pu rendre des services momentanés, tant qu’on est demeuré dans un certain ordre de colorations d’un éclat modéré.
- Telle est l’œuvre de Chevreul en ce qui concerne les couleurs.
- L’on peut objecter que les temps ont marché depuis cette époque et que nombre de découvertes remarquables et utiles ont surgi. Cela est vrai I Mais qui peut dire que les progrès auraient été aussi rapides sans les découvertes de Chevreul et sans la mise au point si nette qu’il a effectuée des théories préexis tantes ?
- Archimède ne connaissait guère que les deux premiers livres de géométrie, mais s’il ne les avait pas enseignés à ses disciples, combien d’années se seraient-elles passées avant qu’on ne les découvrit et qu'on leur donnât une suite ?
- Les chemins de fer sont plus commodes que les diligences, mais n’oublions pas que les diligences ont rendu de grands services. N’oublions donc pas davantage l’œuvre de Chevreul, et veillons à ce que nos descendants, ne perdent pas la mémoire de cet éminent savant français.
- NOUVEAU MORDANT D’ALUMINE Brevet allemand, d’après The Oil and Colourman’s Journal, 1er septembre 1902
- L’emploi du tartrate et lactate d’alumine, cornue mordant, a été breveté en Allemagne. Ces produits permettent le mordançage et la teinture simultané
- ment dans le même bain où on peut d’abord mordancer puis ajouter directement la couleur sans changer de bain,-sans en retirer les tissus. Le brevet spécifie également les sels correspondants de chrome.
- Le mordant au lactate d’alumine est préparé par dissolution de 164 livres d’aluminate de sodium dans 40 gallons d’eau et puis ajoutant 300 livres d’acide lactique à 60 0/0.
- La soude est ensuite éliminée par addition de 222 livres de sulfate d’alumine ou de 100 livres d’acide sulfurique concentré. L’exemple suivant est une application à la teinture au rouge turc : monter sur bain avec 100 onces de pâte d’alizarine à 20 0/0, 100 onces de mordant au lactate d’aluminè, 2 livres de chaux et 10 livres d’acide formique ou acétique à 25 0/0. Mettre en travail le tissu pendant 3/4 d’heure à froid, puis monter à 180 ou au bouillon et le maintenir pendant 1/2 heure. Le bain se laisse épuiser complètement. Sortir alors le tissu, le rincer, vaporiser peu -dant une heure ou deux à une ou deux atmosphères et passer au savon comme d’habitude.
- NOTE
- sur un nouveau noir d’oxydation ou noir vapeur inverdissable (1)
- Par MM. Ed. Ullrich et V. FUSSGAENGER (2)
- Le noir d’oxydation ou noir vapeur employé jusqu’à présent en teinture et en impression a l’inconvénient de verdir facilement, soit par l’action d’acides faibles, comme en contient la sueur, soit par l’action de réducteurs tels que l’acide sulfureux qui est souvent contenu dans l’air et surtout dans les magasins. Le noir prend alors une teinte verdâtre rappelant celle du produit intermédiaire, l’éméraldine. On a bien réussi à rendre le noir d’aniline plus résistant aux agents réducteurs, mais il a été très difficile, pour ne pas dire impossible, de le rendre complètement inverdissable.
- Le noir d’aniline a encore le désavantage d’attaquer toujours plus ou moins la fibre par la grande quantité d’acide nécessaire à sa formation.
- Nous avons tronvé que, par l’oxydation de dérivés de diphénylamine amidés ou oxyamidés, on obtient
- (1) Une demande de brevet pour ce procédé a été dé posée par les Farbwerke Hœchst.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse^ Tome "2.
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- 20
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sur la fibre un noir nourri qui est complètement inver- I diesable et qui n’attaque plus la fibre.
- " Les meilleurs résultats ont été obtenus avec :
- La p-amino-p-oxydiphény lamine (ou oxyphényl-tolylamine),
- « diméthyle-p-aminop-oxydiphényle (ou phé-a nyltolylamine),
- « p-aminodiphénylamine,
- « p-aminodiphénylamine,
- a diamidodiphénylamine,
- « diméthyldiamidodiphénylamine.
- De tous ces composés, on emploie à peu près le tiers de la quantité d’aniline nécessaire pour un noir foncé et nourri.
- Pour l'alinine, il est nécessaire d’avoir, outre l’agent oxydant, un corps s’emparant d’abord de l’oxygène pour l’abandonner ensuite à l’aniline, comme les sels de vanadium, le ferrocyanure de potassium, le sul-fure de cuivre, etc.
- Dans le nouveau noir, l’oxydation a lieu si facilement que le corps intermédiaire est inutile.
- Un des noirs d’aniline le plus employé est le noir au ferrocyanure de potassium. Le ferrocyanure forme toujours du bleu de Prusse qui donne au noir, après vaporisage, une belle teinte bleuâtre ; cette dernière disparaît bientôt et se change en noir-brun dès que le tissu est traité par la soude et le savon, il y a eu formation d’hydroxyde de fer.
- Au point de vue hygiénique, le nouveau procédé a l’avantage de supprimer les vapeurs cyanhydriques inévitables avec le noir d’aniline.
- La facilité avec laquelle s’oxydent les bases que nous employons, la petite quantité d’acide nécessaire à la formation du noir, sont autant de points importants pour la pratique, car on est à même de développer immédiatement la couleur en faisant passer les pièces, après le plaquage, par les tambours chauds. Le séchage lent dans la hot-fue, le passage au Mather et Platt ou l'étendage dans les chambres d’oxydation sont supprimés par ce nouveau procédé.
- Le nouveau noir est très solide au savon, à la lumière, aux acides et aux alcalis. Il se développe aussi facilement sur la soie et mi-soie que sur coton.
- Dans l’ind-strie, on désigne sous le nom de base diphényle la p-amidodiphénylamine.
- Comme exemples de couleurs,on peut citer les suivantes : .
- Couleur I
- (3% de base diphényle pour noir) Dans 600 gr. d’épaississant pour noir, on introduit : 30 gr. de chlorate de soude dans 50 cm5 d’eau
- 15 cm3 chlorure d’aluminium 30° Bé ) 30 gr. Base diphényle dissoute dans | 120 cm3 acide acétique 8° Bé ) 30 gr sulfure de cuivre en pâte
- • ) 125 cm3 eau
- Total 1 kilog.
- Sulfure de cuivre pâte 75 0 k. sulfatedecuivre 15 lit. eau t 3.900 k. sulfate de cuivre ) 10 lit. eau
- On verse les deux solutions dans 20 lit. d’eau froide, filtre le précipité, lave, exprime ou essore jusqu’à ce qu’on obtienne 5 k. 400 de pâte.
- Epaississant pour noir
- (210gr. amidon de blé 520 cm3 eau
- 200 cm3 acide acétique 8° cuire 1/4 d’heure,refroidir.
- 30 gr. acétine
- 30 gr. glycérine
- 1 gr. sulfocyanure de potassium
- 10 cm3 eau
- I kilog.
- On imprime ’sur tissu blanchi, sèche fortement et vaporise 1-3 minutes au Mather et Plaît, puis, sans chromer, on malte 1/4 d’heure à 50° pour solubiliser et l’on savonne 5 minutes à 60 degrés.
- Couleur pour l’impression du fil
- Couleur A
- Couleur B
- Dans 200 gr, d’adraganthe (60 gr./l ht.).
- on introduit :
- S 30 gr. base diphényle pour noir
- 200 cm3 acide acétique
- 200 gr. adraganthe
- 4 cm3 chlorure de Cu 40°
- 196 gr. eau
- 400 gr.
- 80 Bé
- 20 gr. acétine, puis on ajoute
- 30 gr. chlorate de soude
- 60 cm3 eau
- 15 cm3 chlorure d’aluminium 303 Bé
- 35 cm3 eau
- 600 gr.
- Avant l’emploi, on ajoute la couleur B à la couleur A, on imprime sur fil, sèche à chaud; on peut aussi suspendre dans les Chambres d’oxydation pendant quelques heures. Le noir se développe déjà au séchage et n’a plus besoin d’être ni chromé, ni vaporisé.
- Couleur pour foulardage
- (3% Base diphényle pour noir, foularder et développer au tambour.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- M
- Couleur A Couleur B
- ilOO gr. adraganthe (60/1 4 cm? chlorure de cuivre
- litres) 40°
- 200 cm3 eau 300 cm3 eau, mettre à
- 30 gr. base diphényle 1 litre
- | dans
- ( 200cm3acideacétique8°et
- 1 20 cm3 acétine
- 2 30 gr. chlorate de soude
- / 100 cm? eau
- ) 15 cm3 chlorure d’aluminium 30° Bé
- / 100 cm3 eau
- Avant l’emploi, verser B dans A, plaquer au foulard et développer sur tambours, sans vaporiser. Laver, savonner et sécher. Le plaquage peut aussi se faire à la hot-flue, et l’on peut vaporiser 1-2 minutes au Mather et Platt.
- cipale de la différence observée dans la stabilité des couleurs. En outre, un autre facteur vient encore se mêler à la question. Le teinturier de la génération ' passée et même celui d’il y a dix ans, n’était ordinai-nairement pas chimiste : il ne connaissait rien des méthodes scientifiques et travaillait d’après des formules apprises par cœur. Le côté scientifique de la teinture de nos jours s’est forcément développé, avec la croissance phénoménale de l’industrie des matières colorantes; pour être à même de suivre ce mouvement, le teinturier doit être chimiste, versé spécialement dans la science de la chimie organique, s’il veut être familiarisé avec toutes les difficultés techniques de son métier.
- SCIENCE ET TEINTURE
- Depuis l’introduction des teintures artificielles de coaltar avec leurs méthodes modernes d’application, dit le Textile Mercury de Manchester, on a beaucoup parlé contre le caractère fugitif de ces teintures en général, comparé à la solidité et à la stabilité des couleurs obtenues par les anciennes métholes; cette protestation ne manque pas de justesse. Cependant, il faut considérer que la grande demande de notre époque est le bon marché et la quantité du produit; ce fait est aus i vrai pour la teinture que pour les autres industries. Le chimiste d’aujourd’hui, qui a sous la main les matières colorantes et qui connaît les procédés de leur application, peut obtenir des teintes beaucoup plus belles et plus variées, tout aussi stables, si ce n’est davantage, que celles que pouvait produire le teinturier d’autrefois, à condition qu’il consacre à ce travail les mêmes soins, le même temps et les mêmes dépenses.
- Les couleurs inaltérables employées pour les tapisseries des Gobelins, qui sont placées si haut au point de vue de leur excellence, n’ont pas été produites en quelques heures au prix de quelques centimes par livre. La manufacture des Gobelins teint probablement 10 à 12 livres de fils de bonne qualité par jour, à raison de 5 francs ou plus par livre. Une grande teinturerie moderne doit teindre 5 à 10.00 livres de fils de différentes qualités, à raison de 15 à 30 centimes par livre (15 à 30 centimes). C’est là, la cause prin-
- TEINTURE ET IMPRESSION sur laine peignée (Système Vigoureux).
- Sous ce titre, la Manufacture Lyonnaise a publié une brochure dont nous avons rendu compte en son temps. Dans un supplément que nous avons sous les yeux, la même firme présente quelques colorants nouveaux particulièrement appropriés à l’impression Vigoureux et qui sont déjà beaucoup employés dans cette industrie, en raison de leurs qualités remarquables, parmi lesquelles nous citons particulièrement leur solidité au foulon et à la lumière.
- Jaune
- On emploie pour l’impression Vigoureux principalement le Jaune Anthracène C et le Jaune foulon O Récemment, on a aussi adopté le Jaune Anthracène BN dans beaucoup de cas, et surtout pour des nuances composées, tandis que pour des nuances jaunes on préfère le Jaune Anthracène C qui couvre mieux.
- Le Jaune Anthracène BN est imprimé d’après la formule suivante :
- 30 parties Jaune Anthracène BN )
- 500 » eau )
- 350 » British gum, ajouter à la solution de colorant
- 15 » florure de chrome )
- 50 » eau )
- 30 » oxalate d’ammoniaque )
- 125 » eau )
- ‘ 1000.
- Rouge
- En dehors du Rouge solide Diamine F, on recom-
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-
-
-
- 22 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- mande non seulement pour rouge, mais aussi particulièrement pour mélanges, le Rouge Vigoureux A à cause de son très bon unisson en impression.
- On imprime d’après la formule suivante :
- 50 parties Rouge Vigoureux A )
- 370 » eau )
- 250 » British gum, ajouter à la solution de colorant
- 50 » fluorure de chrome )
- 100 » eau )
- 5 » chlorate de soude )
- 20 » eau )
- 30 » oxalate d’ammoniaque )
- 125 v eau )
- 1000.
- On obtient des nuances encore plus solides au foulon, en opérant d’après la formule suivante :
- 50 parties Rouge Vigoureux A )
- 410 » eau )
- 250 » British gum, ajouter à la solution de colorant
- 50 » acide acétique 80 Bé 1
- 15 p acide sulfurique 66® Bé, diluées avec } 50 » eau !
- 50 » fluorure de chrome )
- 100 » eau )
- 5 » chlorate de soude )
- 20 » eau )
- 1000.
- Brun
- Pour obtenir des Bruns soli-es au foulon on emploie les Bruns Vigoureux N, B, SW et V, qui peuvent tous être mélangés entre eux. On imprime d’après la formule suivante :
- 50 parties Brun Vigoureux )
- 390 » eau )
- 250 » British gum, ajouter à la solution de colorant
- 30 » fluorure de chrome )
- 100 » eau )
- 5 » chlorate de soude )
- 20 » eau )
- 30 » oxalate d'ammoniaque )
- 125 » eau ) " 1000.
- Pour des bruns foncés, et en même temps comme bon produit de nuançage, on emploie également le Brun Anthracène au chrome D qu’on imprime d’après la formule suivante :
- 50 parties Brun Anthracène au chrome D ) 420 » eau )
- 250 » . British gum, ajouter à la solution de colorant
- 30 » chromate de potasse )
- 70 » eau " " )
- 5 » chlorate de soude )
- 20 » eau )
- 30 » oxalate d’ammoniaque )
- 125 » eau )
- 1000. -
- Vert (
- On peut fixer le Vert Vigoureux soit avec du fluorure de chrome, soit avec du chromate de potasse. L’effet est le même au point de vue de la solidité, seulement les nuances sont un peu différentes.
- Voici les deux formules d’impression :
- lw Formule.
- 50 parties Vert Vigoureux B )
- 370 » eau )
- 250 » British gum, ajouter à la solution de
- 50 » colorant fluorure de chrome )
- 100 » eau )
- 5 » chlorate de soude )
- 20 » eau )
- 30 » oxalate d’ammmoniaque )
- 125 » eau
- 1000. 2e Formule.
- 50 parties Vert Vigoureux B )
- 410 » eau )
- 250 » British gum, ajouter à la solution de
- 30 » colorant chromate de potasse )
- 70 » eau
- 5 » chlorate de soude )
- 20 » eau )
- 40 » oxalate d’ammoniaque )
- 125 » eau )
- 1000.
- Noir
- Pour noir, le Noir Anthracite EG trouve toujours un emploi très important et on a en outre adopté plus récemment les Noirs Vigoureux S et Noir Anthracène au chrome F.
- Le Noir Vigoureux S se laisse fixer, comme le Vert Vigoureux B, avec du fluorure de chrome ou du chromate de potasse.On obtient ainsi avec du fluorure de chrome un noir bleu, et avec du chromate de potasse, un noir foncé.
- - Voici deux formules d’impression :
- A. — 75 parties Noir Vigoureux S )
- 305 » eau )
- 225 d British gum, ajouter à la solution
- de colorant
- 60 » fluorure de chrome ) - -
- 110 » eau )
- 5 » chlorate de potasse )
- 20 » eau
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 23
- 50 » oxalate xj ammoniaque )
- 150 » eau )
- 1000.
- B. — 75 parties Noir Vigoureux S )
- 350 ' » eau )
- 225 » British gum, ajouter à la solution de colorant
- 40 » chromate de potasse )
- 85 » eau )
- 5 » chlorate de potasse )
- 20 » eau J
- 50 » oxalate d'ammoniaque )
- 150 » eau )
- - 1000.“
- s
- Le Noir Anthracène au chrome F est imprimé comme le Noir Vigoureux S; pour obtenir des noirs bleus, on opère d’après la formule A et pour des noirs fonces, d’après la formule B.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N- 2182. — Genre de pochoirs sans solution de continuité, par M. Guy.
- N- 2184. — Procédé d'acétyiisation superficielle de la cellulose, par M. Lederer.
- N 2228. — Procédé de préparation do matières colorantes soufrées vertes, par la Raison. Commerciale Kalle et Cie.
- N- 2229. — Procédé pour la préparation de nouveaux produits de la série de l'Anthracene, par la Société anonyme des produits Fred-Bayer et Cie.
- N' 2230. — Procédé pour la fabrication de matières colorantes azoïques, par la Compagnie Parisienne de couleurs d'Aniline.
- N - 2290. — Procédé de modification des extraits tanniques par l’action réductrice de certains métaux, par la Raison commerciale Fratelli Dufour.
- N 2292. — Procédé pour l’obtention d’effets mélangés, genre Vigoureux etc. sur fibres animales, par M. Giesler.
- N1 2291. — Perfectionnements aux machines à moirer les étoffes, par M. Smith.
- N" 2296. — Système perfectionné de tambour ou cylindre sécheur, par M. Husting.
- N' 2297. — Procédé pour revivifier les couleurs des tapis, tentures etc., par M. Losson.
- N- 2298. — Nouveau procédé pour l’enlevage des réserves grasses sur tissus et appareil employé à cet effet, par M. Luthringer.
- N’ 2340. — Procédé pour la production de nouveaux colorants de la série de l'acridine, par la Société anonyme de produits de Fred. Bayer et Cie.
- REVUE DE_L’ÉTRANGER
- ERRATUM
- Dans notre dernier numéro, sous la rubrique « Revue de l’Etranger »,nous avons signalé, comme ayant été lancés par une maison anglaise, deux colorants désignés Noir mèrino d'Azp B et 6 B.
- Ce n’est pas par une maison anglaise que ces produits ont été lancés, mais bien par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes, et sous le nom de
- Noirs Azo Mérinos B et 6 B.
- Allemagne. — Procédé pour le blanchiment des fibres de plantes au moyen de superoxydes d'alcali. — Jusqu'à présent les superoxydes d’alcali n’ont guère été employés pour le blanchiment des fibres textiles végétales, parce que celles ci se transforment en partie en oxycellulose sous l’action énergique de l’acide. Un Allemand vient d'inventer un nouveau procédé, qui consiste à ajouter au bain de blanchiment, soit du savon, de l’amidon, de la gomme ou d’autres substances analogues ; ces substances forment une enveloppe protectrice à la fibre végétale et la préservent de l’atteinte trop subite et trop forte de l’acide, dont l’effet ne peut alors se produire que lentement.
- Un bain de blanchiment approprié doit contenir 0,5 — 3 % de superoxyde de sodium, 0,5 — 4 % de savon blanc ordinaire, 2 — 8 % de sels de potasse, de soude, de silicate de magnésium ou d’alumine,
- Impression des couleurs de soufre sur le coton en Angleterre. — Ponr imprimer sur le coton des couleurs de soufre telles que brun catigène, noir immédiat ou jaune hyrogène, Weiss propose de faire une solution de soude caustique, épaissie avec de la gomme britannique et de l’amidon. Au moment où cette solution est employée, il faut y ajouter un précipité de soufre-Pendant la vaporisation, le soufre est converti par la soude caustique en sulfure de sodium, lequel dissout la teinture pour permettre à celle-ci de se fixer sur le coton.
- Teintures de soufre sur la soie ou la laine. — La teinture directe des couleurs de soufre du genre du
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- noir immédial, bleu catigène, etc...., n’ont pu être appliquées jusqu’ici que sur le coton, parce qu’il est nécessaire d’employer du sulfure de sodium dans le bain, cette substance ayant spécialement la propriété de dissoudre la matière colorante. Cependant le sulfure de sodium exerce une action destructive sur la laine et la soie, surtout sur la laine. Il paraît qu’en ajoutant du glucose ou du tannin au bain de teinture, on peut prévenir cet effet dstructii du sulfure de sodium, tandis que la présence de l’une ou l’autre de ces substances organiques, n’empêche nullement la teinture de se fixer sur la laine ou la soie.
- Un bain de teinture, composé de î .090 parties d’eau, 5 parties de noir.immédial V extra, 5 parties de sulfure de sodium, 3 parties de soude, 7 parties de glucose et 30 parties de sel employé à 160• F., produira sur la laine une belle et pleine couleur noire. Le même procédé peut être appliqué pour la teinture des différentes nuances du bleu et du brun immédiat, ainsi que des autres teintures de soufre. Il pourra être appliqué surtout avec succès pour la teinture des tissus laine et coton, laine et soie, soie et coton ; les teintes produites sont égales pour les deux sortes de fibres.
- Angleterre.— L'indigo en 1902.— La sécheresse, quia régné au Bengale à l’époque des semailles, a beaucoup compromis la récolte. Cependant, cette circonstance n’a pas influé sur le marché, pendant la première partie de l’année, les premières adjudications ayant même fait ressortir une baisse de 2 d. à 3 d. par 1b. ; aux ventes d’avril, la demande a été faible, mais les prix se sont maintenus. En juillet, le bruit d’une mauvaise récolte ayant commencé à se répandre, la demande est devenue plus active de la part des consommateurs locaux, aussi bien que des étrangers. Quand la récolte a été estimée à 45.000 maunds, les affaires se sont mises à s’améliorer de plus en plus et les prix se sont affermis graduellement. Aux adjudi- I cations du mois d’octobre les cotes avaient subi une | hausse de 3 à 4 d. sur celles de juillet.
- Les acheteurs n’étaient pas disposés à payer publiquement cette hausse, mais de grandes quantités ont été vendues aux pleins prix après les adjudications.
- Depuis, la plupart des achats ont été faits pour couvrir des besoins immédiats et les vendeurs ont réussi i à maintenir la hausse cotée plus haut.
- Il semble que les vendeurs, aussi bien que les consommateurs, soient actuellement de moins en moins
- disposés à tenir des stocks de quelque importance, ce qui force les importateurs et les planteurs à garder leurs produits et à exécuter les ordres au fur et à mesure qu’ils arrivent.
- Chine. — L’importation des couleurs d’aniline à Shangaï en 1901 a été beaucoup plus importante qu’en 1900 ; cependant l’écoulement n’a pas été aussi considérable que les années précédentes. Les marchés septentrionaux ont fini par renouer leurs relations commerciales avec celui de Shangai, qu’ils avaient délaissé depuis plus d’un an, mais leurs achats n’ont pas été aussi importants, qu’ils l’étaient autrefois et certaines sortes n’ont pas du tout été demandées.
- La demande des provinces du Yantse, qui avait été très importante au printemps, a été presque nulle en automne, à cause des inondations.
- La province Szechuan entre autre, n’a pas absolument rien acheté, les transports ayant été rendus impossibles à cause de la hauteur des eaux du fleuve Yantse.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Programme des Prix à décerner en 1903 (Suite et fin)
- L’inconvénient des divers systèmes qui reposent sur l’emploi d’un drap caoutchouté que l’on soumet à un lavage, puis à un séchage soit à l’air chaud, soit sur tambours de vapeur, consiste dans l’impossibilité d’éliminer l’eau interposée dans les fissures du caoutchouc. Sous la pression des rouleaux, cette eau d'inter-position s'extravase dans le tissu que l’on imprime et y détermine le coulage des couleurs. Il s’agirait de trouver un enduit au caoutchouc qui fut à l’abri du fissurage, ou un coursier d’une autre nature, n’offrant pas cet inconvénient. — La solution de cette question permettrait à son auteur de concourir pour le prix Emile Dollfus.
- 48
- Mandrin pour rouleaux de diamètres différents. — Médaille d’argent pour un mandrin s’adaptant facilement à des rouleaux de diamètres différents.
- 49
- Nouvelle machine à imprimer au rouleau.— Médaille
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- d’honneur pour une nouvelle machine à rouleaux permettant d’imprimer au moins huit couleurs à la fois et offrant des avantages sur celles employées jusqu’à ce jour.
- L’impression avec un grand nombre de rouleaux prend tous les jours plus d’extension ; mats, à côté d’une netteté d’impression, d’une exactitude de cadrage et d’un débit de travail que ne possédait encore aucune machine aimprimer,les machines à rouleaux actuelles, employant exclusivement la gravure en [creux, présentent de graves inconvénients.
- Les couleurs déposées sur l’étoffe par les premiers rouleaux, avec lesquels elle est en contact, s’écrasent en passant avec une forte pression sur les rouleaux suivants, et se réimpriment successivement sur les parties non gravées de ces rouleaux.
- Non seulement ce laminage ternit les nuances et affaiblit beaucoup leur intensité, au point que, pour y parer, il faut recourir à des concentrations dispendieuses ; mais les couleurs ainsi réappliquées sur les rouleaux, étant incomplètement reprises par les con treracles, vont se mélanger a vec les couleurs qui suivent et les souillent à mesure que le travail avance.
- La suppression de ces inconvénients, dont la gravité augmente avec la cherté des couleurs-vapeur actuelles, serait un des plus beaux et des plus fructueux succès que la fabrication des toiles peintes pût attendre de la mécanique.
- Dans ce but, on avait imaginé des machines à surface, dans lesquelles, soit tous les rouleaux, soit un certain nombre d’entre eux seulement, étaient gravés en relief.
- Ordinairement ces rouleaux étaient en bois, et des clichés en métal y étaient fixés. Il est évident que de pareils rouleaux devaient facilement se déranger, et que cette gravure ne pouvait s’appliquer qu’à des impressions très grossières.
- Il s’agit donc, pour résoudre la question, de combiner une machine à rouleaux de telle sorte qu’elle soit exempte des inconvénients précités, et qu’elle donne une impression aussi parfaite que celle obtenue avec les machines actuelles à rouleaux gravés en creux.
- Cette machine devra pouvoir imprimer au moins huit couleurs et avoir fonctionné dans la Haute-Alsace d une manière régulière et continue pendant un an au moins.
- Vaporisage
- 50
- Mémoire sur le vaporisage, •- Médaille d’honneur ou d’argent pour un mémoire traitant du vaporisage des impressions sur coton, laine et soie. ;
- Gravure
- 51
- Perfectionnements dans la gravure des rouleaux.— Médaille d’honneur ou d’argent pour une amélioration notable faite dans la gravure des rouleaux.
- Les concurrents devront indiquer un moyen nouveau d'exécution, produisant sur les méthodes actuelles un avantage notable sous le rapport de l’économie ou de la promptitude d’exécution.
- Le choix d’une matière première d’un prix sensiblement moins élevé que le cuivre jaune ou rouge employé aujourd’hui,{serait regardé comme satisfaisant à la question.
- Les nouveaux procédés indiqués, quelle que soit leur nature, devront avoir reçu la sanction de la pratique.
- 52
- Morsure des rouleaux. — Médaille d’honneur pour un traité ou pour une étude sur la morsure des rouleaux au moyen des acides ou des sels métalliques jouissant de propriétés acides,tels qne certains sels de fer, par exemple.
- L’auteur devra examiner l’action de ces corps sur ja profondeur, la netteté et la rapidité de la morsure, principalement sur le cuivre et l’acier.
- Une étude limitée à l’attaque du cuivre serait suf -lisante pour répondre au programme.
- 53
- Manuels pratiques sur la gravure.— Médaille d’hon neur, d’argent ou de bronze (selon le mérite respectif des ouvrages) pour les meilleurs manuels pratiques sur l’un des sujets suivants :
- 1° Gravure des rouleaux servant a l’impression.
- Gravure en creux pour planche plate et rouleau.
- Métaux employés, avec leur appréciation, cuivre laiton, etc., etc.
- Différents systèmes de gravure, avec la description raisonnée des machines employées pour chacun.
- Décalquage des dessins.
- Gravure au burin
- Gravure à l’eau forte.
- Machine à guillocher.
- Machine pantographique.
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- 2 J
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Manière de graver les picotages, les fonds, les fondus, etc., pour chacun de ces systèmes.
- 2 Gravure des planches servant à l’impression.
- Gravure en relief pour impression à la planche ou à la perrotine.
- Principes de ce genre de gravure.
- Mise sur bois, différents procédés.
- Différentes espèces de bois employées; qualités et défauts de chacune.
- Outils employés ; leur appréciation.
- Gravure en laiton pour picotages et contours.
- Gravure à l’alliage fusible; clichés; machines à brûler; différents systèmes ; leur appréciation.
- Feutrage des planches.
- Dans toutes ces opérations, indiquer, autant que possible, des recettes sûres et pratiques, des procédés éprouvés et consacrés par l’expérience, en justifiant l’utilité des méthodes suivies.
- Electricité
- 54
- Application de l'électricité à l'impression. — Médaille d’argent pour une application nouvelle quelconque de l’électricité dans l’industrie du blanchiment, de la teinture et de l’impression.
- Généralités
- 55
- Nouveau procédé utile. — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze, pour la découverte ou l’introduction d'un procédé utile à la fabrication des toiles peintes ou des produits chimiques.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite")
- Pour Lyon,nous avons à citer MM.Gillet et fils et la Société lyonnaise des imprimeurs sur étoffes.
- Tout comme cette dernière, la Société artistique pour la décoration des tissus, à Suresnes, compte une partie de sa production en impression de meubles à la main, sur velours et tissus jute et coton. Elle imprime
- en outre à la perrotine des châles de laine pour la Tunisie et l’Algérie.
- La maison BŒRINGER Guth et Cie, d’Epinal, fondée en 1881, compte 23 machines à imprimer et produit plus de 200,000 pièces par an. C’est donc la fabrique d’indiennes la plus importante de France. Construite d’après un plan mûrement réfléchi, outillée à la perfection, et dirigée énergiquement par M. Eug. Bœrin-ger, elle a conquis une situation prépondérante et par son exemple, excité l’émulation des maisons concurrentes.
- Nous avons eu déjà l’occasion de nommer M. Ch. Steiner, de Belfort, dont les superbes rouges d’Andri-nople ont une réputation absolument méritée.
- L’Angleterre, si riche pourtant en fabriques d’indiennes et en machines à imprimer, ne comptait que deux exposants : MM. Steiner (F.) and C°, justement renommés pour les rouges turcs, et MM. Turnbull and SrocKDALE, qui présentaient des tissus de coton, de lin, de soie et des velours, imprimés à la machine ou à la main, pour ameublement et tous parfaitement réussis.
- La maison Motte-Bossut fils et Mengers, de Roubaix, exposait une collection de velours coton, façon soie, dits Velvets} imprimés et teint en diverses nuances.
- MM. JOLLY et Sauvage avaient exposé, en 1889, un genre nouveau de teintures murales en toile de jute écru, sur laquelle ils imprimaient au pochoir des dessins héraldiques.
- Depuis cette époque, ils ont réalisé de très grands progrès et impriment sur tous tissus, jute ordinaire et fantaisie, toile de soie moirée, peluche et laine « gobelins ». Les panneaux, pleins de goût et d’un sentiment artistique, très prononcé, qu’ils exposaient, eints et imprimés à la gaude et avec diverses couleurs d’alizarine, avaient parfaitement résisté après sept mois d’exposition à l’action de l'air et de la lumière.
- Dans la vitrine de M. Losserand, on remarquai, un genre d’impression assez spécial pour les habillements et décors de théâtre.
- La maison H David et Cie, d’Arcueil, outre la teinture des écheveaux, pratique le blanchiment, la tein-ture et l’apprêt des tissus de coton, et en particulier la teinture du noir d’aniline en plein bain, pour tissus de confections. Cet établissement était, croyons nous, le seul à exposer des tissus de coton et laine merceri-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 29
- sés sous tension à la rame, et par conséquent restés lisses et sans crépage. Les nuances obtenues par teinture après cette opération se font remarquer par leur éclat et leur intensité.
- Nous citerons enfin pour mémoire le Japon, où depuis deux ans se sont fondées deux manufactures d’impression au rouleau. Ce n’est encore qu'une indus trie au berceau, mais qui avec l'esprit d’entreprise des fabricants japonais, pourra grandir rapidement et dans un avenir peu éloigné opposer une digue aux cotonnades dont Manchester inonde leur pays.
- IV
- Teinture de la laine
- Les progrès réalisés dans cette industrie peuvent être attribués à trois causes principales : l’emploi de certains colorants nouveaux, doués de propriétés spécules, l’amélioration des machines de tout genre, et l’application de traitements perfectionnés.
- Il nous semble utile de préciser le premier point par quelques exemples.
- Les couleurs basiques, dont le pouvoir éclairant est très grand, ont joué autrefois un rôle important dans la teinture de la laine. Depuis quelques années, elle se voient supplantées par les colorants acides
- Ceux ci ont le grand avantage, par suite de leur propriété de teindre la laine en bain acide, d’offrir de conditions favorables à la conservation des qualités de la fibre. Par contre, à quelques rares exceptions près, ils ne donnent que des teintes peu solides au foulon.
- Avec un nombre restreint de colorants acides, comme le bleu-carmin, l’alizarine saphirol, etc., le jaune indien, le jaune naphtol, le jaune de quinoléine, etc., etc., l’azofuchsine, l’azogrenadine, les crocéines, etc., etc., pour ne citer que quelques noms, on pours rait, par des mélanges convenables, arriver à nuancer presque à l’infini les lainages pour robes et confections. On arriverait au même résultat avec les couleurs d’alizarine acides, bleue, jaune et rouge.
- La draperie en pt 'gués elle -même, sans avoir abandonné les couleurs sur mordants, utilise fréquemment certains colorants acides, wls que les noirs naphtol, noir naphtylamine, noir Victoria, etc Ces colorants ont l’avantage de laisser blanches les lisières en coton de certains tissus.
- Les couleurs phtaléines (éosines, rLodamines) possèdent une extrême pureté de nuances et une remarquable vivacité. Aussi trouvent-elles leur principal
- emploi dans la teinture des fils et des articles de laine fantaisie.
- Pour obtenir des nuances résistant au foulon, solides à la lumière et au frottement, on a toujours recours aux couleurs sur mordants (alizarines, bleu d’aliza-rine, noir d’alizarine, alizarines cyanines, etc.), qui se fixent soit à l’alumine, soit au chrome.
- On peut effectuer les opérations du mordançage et de la teinture de trois manières différentes :
- lo Mordancer la laine et la teindre ultérieurement ;
- 2° Fixer en une même opération le mordant et le colorant ; -
- 3o Teindre avec le colorant, et le fixer ensuite au moyen de sels métalliques.
- La première méthode, la plus ancienne, reste tou-, jours la plus répandue.
- La seconde sert surtout pour obtenir des tons clairs, car une partie du colorant s’unit au mordant dans le bain et ne concourt pas à la teinture.
- [A suivre.)
- JURISPRUDENCE
- Les accidents du travail
- La septième chambre de la cour d’appel vient de rendre, à propos de la loi sur les accidents de travail, un arrêt très intéressant à la fois pour les ouvriers et les patrons.
- Cet arrêt décide qu’une transaction intervenue entre un chef d’industrie et un de ses ouvriers victime d’un accident du travail est nulle si elle n’a pas été soumise au magistrat conciliateur, quand même la rente allouée à l ouvrier serait supérieure à celle fixée par la loi et le chef d’industrie n’a aucun recours pour les sommes qu’il aurait payées.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a. quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois; encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs-ordres. : ....- -
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- 28 LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Paris. — Société en nom collectif Mouchet, Poirson et Laforge, produits chimiques, drogueries, articles tannants, 30, rue Vieille-du-Temple. —Durée : 6 ans.—Cap.: 450,000 fr. — Acte du 22 déc.
- Lyon. — Société en nom collectif Diot, Samuel et Bor-rel, teinture, impression sur étoffes, lieu de la Mauche, à Saint-Genis-Laval. — Durée : 6 ans. — Cap. : 115.000 fr. •— Acte du 3 janv.
- Bordeaux. — Société en nom collectif E. Rouchon et fils, teinturerie, 15, 17 et 19, rue Benatte avec agences à Agen. — Durée : 5 ans. — Cap. : 99.000 fr. — Acte du 29 déc.
- Dissolutions de sociétés
- Paris.—31dée.—Société Moinet,Mouchet,Poirson et Cie, articles de teinture, produits chimiques, drogueries, 30, rue Vieille-du-Temple. — L. : M. M. Mouchet, Poirson et Laforge. — Acte du 17 déc.
- Lille. — 1er sept. — Société Pagniez et Lemoine, teinturerie, dégraissage d’étoffes, 76 bis, rue Nationale. — L. : les associés. — Acte du 8 nov.
- Reims. — 1er avril. — Société E. Dubois et H. Trubert, teinture, apprêts des tissus, 7, rue des Trois-Fontaines.— M. Dubois continue seul. — Acte du 4 déc.
- Déclarations de faillites
- Paris. —6, rue des Epinettes. Teinturerie, M. Girod. — Jug. du 8 janv. — S.: M. Maillard.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — 27, rue de Bruxelles, par M. Petitdidier à M. Gosselin.
- Paris. — 59, rue Monge, par Mme veuve Baholtzer à X.
- Paris. — 68, rue d’Alésia, par M. Néraud à X.
- Paris. — 89, rue de Rome, par M. Tounefont à M. Valat.
- Paris. — 35, boulevard de Rochechouart, par M. Leleu à M. Riffaut.
- Paris. — 34, rue des Ecoles, par Mlle Froment à X.
- Paris. — 128, avenue de Clichy, par M. Ferouelle à X.
- Paris. — 100, rue de la Boétie, par M. Gentot à X.
- Paris. — 5, rue Houdan, par Mme veuve Lemeur à X.
- Paris. — 20, boulevard Magenta, par Mme veuve Goujon à X.
- Paris.—62, avenue de Lamothe-Piquet, par MlleRavas-son à X.
- Paris. — 54, rue Monsieur-le-Prince, par Mlle Joubert à M. X.
- Paris. — 26, rue de Moscou, par M. Pineau à X.
- Paris. — 9, rue Mozart, par M. Goyard à X.
- Paris. — 28, boul. Flandrin, par M. Baudet à M. Pitel.
- Paris. — 28, rue Jouffroy, par M. Weill à M. Vivimus.
- Paris, — 35 bis, rue La Fontaine, par Mme veuve Vincent à X.
- Neuilly. — 156, avenue de Neuilly, par M. Singlis à X.
- Levallois-Perret. — 23, rue Carnot, par M. Delafon-taine à X.
- VIENT DE PARAITRE
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste. Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
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- 44, rue du Pont-de-Soulles, Coutances. (732
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- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1” classe et de 20 0/0 en 2’ et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint- Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité : 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Môntrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- Le Gerant : A. FAYOLLE, s.
- Paris. — Imprim.de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, Directeur, 20, rue Turgot (IX-)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2 co
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dominer, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ‘ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie . industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste.
- Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-line, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine of de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.— Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
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- 30 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Bofe de teinture.
- On cote :
- ampêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité...
- — 2e qualité .. .
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras...............
- — Tabasco................
- — Haïti Cap.............
- - Fort-Liberté...........
- — A ....................
- — .......................
- — Gonaïves .............
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane.......
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque. .............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- * ......................
- * Tuspan................
- ? ...................
- » Campèche..............
- • Carmen... ........
- » Tampico............
- • Porto-Plata......
- 1 • Haïti..............
- • Jamaïque..........
- » Barcel et P. Cab...
- • Rio Hacha.........
- * Carth. et Savan...
- • Maracaïbo ........
- • Fustet..... 100 k.
- » Tatajuba(Pern. )50 k
- • Bahia . .........
- 7 » Corini .............
- « Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- , » Calliatour... 100 k.
- Lima.......
- Ste-Marthe. ___________ Sandal_____ Sapan .. ,..
- 50 kil.
- 100 k.
- . 50 k.
- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- 12
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- à
- 14
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- 50
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- 25
- Beng. eau viol, etdito.... » bon violet............... » moyen violet............. » bon violet rouge.....
- » bon moy. v. roug....
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- Java....... .
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- Madras ......
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- .............
- Guatemala flor
- z
- N.M.
- NM
- » bon à fin sobre..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- • gros effilé..
- Rocou.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
- 5 4
- 4
- 4
- 3
- 4
- 3
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- 3
- 1
- 25 50 2b 50 50
- 25 75
- 50 25 M
- 50
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- W S 0o P. (
- i ., 1'50
- 4
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- 1
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- 2
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- 6
- à
- .0 40 à
- N. M
- 3
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- 2
- 0
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- PLACE DE MARSEILLE
- O w 9 fi e H 55 E ü 5 E m B e 93 H
- Bois de Campêche (Laguna).
- S
- (Guadeloupe)
- Java
- moyen et bon moy. assez coloré.. •.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
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- bon et beau violet.
- M. . .
- P or CH 25 •t
- M.. M ,
- MROGUERIES
- Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
- Acide citrique..........
- Alun raffiné (entrepôt).
- » (acq.)... .
- sauf variation con-
- • Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d. fûts)................ ...
- Id (s. fûts)..............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl................ ...
- Id. 2e bl. (entrepôt). .....
- Galles vertes et noires.....
- » noires Alep................
- » blancnes...................
- Gomme arabique, en sorte .
- 290
- 17
- 15
- 5
- 100
- 97
- 37
- 155
- 50
- 135 .
- 70 .
- 53 s
- » »
- »
- »
- a
- 19 ..
- 17 ..
- 6 50
- 102
- M
- 175
- Ghésirée, en sorte...........
- Sénégal,s. bas du fleuve 100 .
- » ............. 8 1 .
- Aden, sorte cour, bonne 70
- Mogador, blonde..............
- » blanche....................
- Laque en f. qté orange. 375 .
- 80
- 110 ..
- 85 ..
- 80 ..
- 55
- Sandaraque lavée..
- Damar (Batavia)... » Singapore.. » Penang....
- mi-orange 350 cerise AC ...
- Gomme adragante Syrie.
- . 150 . 140 . 90
- . 110 . 250
- 160
- 100
- Caeheu Brun luisant, en sac 5 0 k. — en caisse — Jaune ou gamb........ » pressé...
- Coeheniile
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- Cureuma .............50 kilos, lava, Mad . Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50 ki,....
- 37
- 30
- 1
- 1
- 22
- M
- to
- 50
- 45
- 3
- .. M
- 35 ..
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. Cachou noir, Ire marque... » * marques ord..
- Cochenille argentée.. 100 k.
- »
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- &
- Curcuma
- S
- Gal es de Chine ..
- grise............ zacatille naturelle noire Palmas lek.
- Lanzarotte .....
- Bengale.........
- Chinois...........
- Madras............
- 12 .10
- 8
- 10
- 95
- 70
- 255
- 244 240
- 230
- 50
- à .15 .12
- 11
- 12
- 85
- LO
- G
- 50
- 25
- 14
- 40 ..
- 50 ..
- 40 ..
- 135 ..
- Prussiate jaune de potasse. 170
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo
- Indigos
- On cote actuellement :
- Bgn. sur v. et bl. 112 k. fin viol et pourpre......
- 6 50
- 5.75
- mrsew an in' o co
- Madias bon et beau tendre, » moyen et bon moyen colora.....................
- » moyen ord. et ord. terne et serré..... Kurpah bon et beau vio et et violet rouge,.
- 3 25
- 2.75
- 10 G et
- & g
- 3.20
- 2.70
- » »
- Quercitron........ Garance, racine .. » poudre.. Rocou Guadeloupe
- Anatolie. 250 ..; m .. 60 ......... 65 :. 110
- 750
- 600
- Safran pur.
- Sulfate
- Cayenne. ......... d’Espagne, Valence
- de cuivre(+ ntrepôt).
- » (acq.), ..
- Sumac en feuilles..... ....
- » poudre.............. .. Styrax liquide.. ..... ... .
- Tamarin Madras........... Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ...
- » en peins, extra sec, sous pap . .....
- » bon marchand en pains
- 90 .
- 45 .
- 49 .
- 22 .
- 24 .
- 140 .
- 40 .
- 130 ..
- 180
- 115
- » » en boules 115 .
- » raffiné en poudre sec 145 ., PRODUITS CHIMIQUES On cote les 100 kilos :
- Acide
- »
- 25
- muriatique ... nitrique.....
- sulfurique sulfureux . tartrique..
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9
- 3 3
- 41
- 9
- 7
- à .
- 50 .. .
- 50 .. .
- .. 265
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ro
- Emmoniaque liquide 22 d.. 34..........•
- Planc de zinc en poudre 50..........•
- » » broyé............ 60.............
- Borax raffiné................ 50..........•
- Blanc de zinc de la Méditer.
- p udre....................... 50 .. . ..
- broyé....................... 60............
- Crème de tartre...................... 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins................ 20 .. .. ..
- Lessive caustique 33 degrés 7................
- Nitrate de soude............. 23............
- » de potasse................. 40............
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil.,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/33, disp... II 50 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes 39...............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation.......... 49.............
- — Entrepôt................... 45.............
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................. 5............
- PLACE DE LYON î
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........... 70 .. à 71 ,.
- Acide acétique des arts 40% 26 .. 27 ..
- » chlorhydrique ...... 7.. 8 ..
- » nitrique 36......... 34 .. 35 ..
- » sulfurique 66 •....... 8 50 9 ..
- » tartrique.......... 245 .. 250 ..
- » citrique........... 290 .. 300 ..
- Alun épuré................ 20... 21 ..
- » ordinaire............... 16 .. 17 ..
- Ammoniaque incolore, 22.' 36 38 .
- Bichlorure d’étain, 55*.... 105 .. 115 ..
- » » 60..... 115 .. 125 .
- Bois Campêche-Laguna ... 15 .. 15 50
- » » Guadeloupe. 13 50 14 ..
- » Jaune Centre Amériq. 19 .. 21 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 70 .. 72 ..
- » brun..................... 85 .. 95 ..
- Chlorate de potasse...... 102 .. 112 ..
- » de soude................ 108 .. 118 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110* 14 .. 15 ..
- Chromate rouge de potasse 83 .. 85 ..
- » » de soude.. 61 .. 62 ..
- Crème de tartre.............................
- Cristaux de tartre..............
- Benzol 50 9 %..........le gallon Acide carbonique (cristallisé)
- Magenta pure... Acide picrique .
- .la livre la livre
- D
- 3
- oo 03 A.
- 5
- 9
- 10
- I4
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la
- Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque......
- Bois de camphre de ..................
- Bois de camphre du Honduras........
- Grains de Perse... le
- tonne 5
- » 4
- 15
- 10
- »
- a
- »
- »
- 10-55 »
- 8 10
- » quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan....... »
- Liqueur d’écorce.. le Extrait » Myrabolam 142. .
- Bois de pécher . Grains de Perse.. Bois de campêche.
- Extraits
- E. B S
- 0 180
- 9
- 6
- 110
- » 145
- » 22
- » 90 »2-40
- »
- 6
- S
- 10
- 11
- 40
- 17-.
- 6
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos ;
- Gomme Sénégal b. fie..,. 90... à 100
- » Galam............. 75 .. 90
- » Salabréda......... 40 .. 50
- Acide tartrique........... 240 .. 242
- Crème de tartre Bl. du Midi 160 .. 169
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Note sur l’acide formique.— Obtention d’une composition plastique. — Elimination des vapeurs nitreuses par absorption. — Revue des brevets d’invention. — Revue de l’étranger. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Récolte de l’indigo dans les provinces d’Agra et d’Oudh. — Importation de benzine de Sumatra en Europe. — Le régime des cartes à demi-tarif. — Recueil des lois ouvrières. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Cours. — Annonces.
- NOTE SUR L’ACIDE FORMIQUE et ses applications en teinture et en impressions
- Par M. 0. PIEQUET (I)
- Une des conséquences de l’Union de la Science et de l’Industrie est ce fait constant que tout progrès réalisé d’un côté trouve aussitôt sa répercussion de l’autre. Si l’industrie a besoin, pour une raison quelconque, d’un produit dont la fabrication est onéreuse, ruais dont l’application en grand dépend d’une baisse de prix notable, la chimie s’efforce de réaliser les vœux de sa compagne inséparable ; elle imagine des combinaisons nouvelles, utilise des réactions jusqu’alors inconnues ou négligées, trouve souvent dans des résidus encombrants des sources de précieuses ma
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen.
- tières premières, et transforme en richesses les éléments les plus vulgaires.
- Par une juste réciprocité, dès qu’un produit nouveau apparaît, ou que, grâce à des procédés de plus en plus perfectionnés, la chimie parvient à mettre à la dispo-sition de l’industrie des corps depuis longtemps connus, mais réservés à cause de leur prix élevé aux recherches de laboratoire, l’industriel s’efforce de tirer parti de la conquête nouvelle, soit comme succédané d’autres composés chimiques, soit en lui trouvant des emplois très différents quelquefois de ce qu’on pouvait attendre.
- L’acide formique, que bien des personnes peu initiées aux travaux de la chimie organique croient encore extrait des fourmis, est un des plus récents exemples de ce que nous venons d’exposer.
- On trouve l’acide formique à l’état libre ou de for-miate acide dans les fourmis rouges et dans les poils de certains insectes tels que les chenilles processionnaires. Il existe également dans plusieurs liquides du corps : sang, urine, liqueur musculaire. Les feuilles ou aiguilles de pin et de sapin en contiennent aussi, et c’est la source à laquelle puiseraient les fourmis rouges, qui font avec ces aiguilles de vastes demeures atteignant quelquefois deux mètres de hauteur, comme on en rencontre souvent dans les forêts des Vosgeis.
- Rappelons en passant que l’ensemble de la fourmil-lière et de ses habitants est employé dans la thérapeutique populaire ; on en prépare des bains que l’on dit souverains contre l’hydropisie. L’acide formique proviendrait alors de l’oxydation de l’essence de térébenthine. Les orties lui devraient leurs propriété» irri-
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- 34 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tantes, et on assure que le venin des abeilles et des guêpes en est formé. Nous devons à ce propos faire quelques réserves jusqu’à plus ample informé : il semblerait, en effet, résulter de quelques expériences personnelles récentes que le venin de la guêpe serait alcalin et non pas acide.
- Il est à peine besoin de dire que l’acide formique ne saurait être extrait en quantités sérieuses d’aucune des sources que nous venons d’énumérer.
- L’acide formique, CH202 = CHO. OH, peut être considéré comme constitué par l’oxyde de carbone auquel seraient ajoutés les éléments de l’eau :
- CH202 =CO+ H20.
- M. Berthelot en a fait l’objet d’une de ses plus remarquables synthèses ; en chauffant à 100° des ballons de verre contenant de l’oxyde de carbone pur et de la potasse humide, il a obtenu du formiate de potasse d’où il était facile d’extraire l’acide formique.
- D’un autre côté, l’acide formique traité par l’acide sulfurique donne, par élimination des éléments de l’eau, de l’oxyde de carbone pur.
- Pendant longtemps et jusqu’à ces dernières années, on obtenait l’acide oxalique en présence de la glycérine. Il se produit de l’acide carbonique et de l’acide formique.
- C2H204 = CO2 4- CH202.
- Théoriquement, une quantité donnée de glycérine anhydre peut décomposer, par additions successives, une quantité infinie d’acide oxalique, puisque la glycérine n’apporte aucun de ses éléments dans la réaction, et revient à son état initial dès que l’acide oxalique est décomposé.
- Nous ne nous étendrons pas sur la théorie et les détails de l’opération ; ce procédé est aujourd’hui abandonné et Pacide formique livré aujourd’hui par le commerce se prépare, comme tant d’autres produits, par voie de synthèse.
- Plusieurs procédés ont été proposés et brevetés dans ces dernières années ; la plupart ont pour base l’oxydation et l’hydratation de l’acétylène provenant de la décomposition du carbure de calcium.
- On a en effet :
- C?H2 + H20 -|-30 = 2 (CH202)
- En réalité, la réaction n’est pas. aussi simple que pourrait le faire supposer l’égalité chimique ci-dessus: elle s’opère généralement en deux temps :
- L'acétylène, sous l’action de l’acide sulfurique
- moyennant concentré (50 % SO3), se transforme en acide aldéhyde disulfonique dont la formule est :
- 0.. SO3H
- SC-CH-
- H' SO3H
- Cet acide se dédouble facilement, par hydratation, en acide formique synthétique et acide méthane disulfonique, suivant la réaction :
- 0. SO3H
- SC-CH + H20
- H/ NSO3H
- = CH202 + CH2 02 (CH3 H)2
- L’acide formique pur cristallise comme l’acide acétique ; ses hydrates sont limpides, incolores, et présentent une odeur piquante peu différente de celle acétique.
- L’acide à 10000 marque 26° Bé correspondant à une densité de 1.220.
- L’acide à 90° 0(0 marque 24° Bé correspondant à une densité de 1.200.
- L’acide à 80 0(0 marque 22° Bé correspondant à une densité de 1.180.
- L’acide à 60 0[0 marque 18° Bé correspondant à une densité de 1.143.
- L’acide à 50 0[0 marque 1505 Bé correspondant à une densité de 1.124.
- L’acide à 25 00 marque 80 Bé correspondant à une densité de 1.062.
- Le poids moléculaire étant de 46, tandis que celui de l’acide acétique est de 60, il en résulte que l’acide à 60 0[0 (type courant) remplace sensiblement le double de son poids d’acide acétique ordinaire à 40 0(0, et correspond presque exactement à l’acide acétique à 80 0(0 L’acide formique, plus énergique que l’acide acétique, le déplace de ses combinaisons. C’est un dissolvant puissant des oxydes métalliques : les for-miates, sauf le formiate de plomb, sont comparables aux acétates comme solubilité. A poids égal, ils renferment naturellement une plus forte quantité d’oxyde que les acétates. Il semble à priori que la puissance d'affinité de l’acide formique doive s’opposer à la dissociation spontanéedes mordants de fer, d’alumine, de chrome, dans les cas où cette dissociation doit se produire à une température modérée, comme dans les chambres humides ordinaires, c’est en effet ce qui se passe, et les formiates conviennent mieux aux couleurs vapeur qu’aux couleurs ou aux mordants d'éten-dage.
- Les résultats des essais faits à Mulhouse, il y a plus
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 35
- de quarante ans, n’avaient pas paru encourageants, mais le prix élevé de l’acide formique s'opposait, à cette époque, à son emploi, qui n’eût été intéressant qu’en présence de qualités absolument transcendantes L’acide formique coûtait alors plus de dix fois le prix actuel, et l’on ne pouvait pas prévoir une diminution aussi considérable que celle qui s’est produite.
- D’après les essais d’application qui ont été faits dans toutes les branches de la teinture et de l’impression, on peut considérer l’acide formique comme le succédané le plus complet de l’acide acétique et de la plupart des acides végétaux.
- Toutefois, dans la préparation du noir d’aniline pour impression, l’acide formique ne remplace pas dans de bonnes conditions l’acide tartrique et donne un bistre foncé et non un noir. Il est possible que l’étude de cette coloration qui se développe de la même manière que le noir, puisse présenter un certain intérêt.
- Le formiate d’alumine, obtenu en dissolvant la laque égouttée dans l’acide à 60 %, se comporte comme l’acétate, avec une plus grande stabilité. La dissolution est plus rapide que dans l’acide acétique, et on obtient facilement un formiate à 23° Baumé. Ce formiate se comporte comme l’acétate, sauf comme nous l’avons dit, dans la fixation spontanée.
- L’hydrate de sesquioxyde de chrome se dissout éga lement bien dans l’acide formique, mais, d’après nos essais, la dissolution est ‘moins parfaite que l’acétate, et il se forme sur les parois des récipients un dépôt d’oxyde ou probablement d’un sous-sel. Par contre, le formiate obtenu par réduction du bichromate de potasse en présence de l’acide nitrique et de la glycérine, formiate qui serait comparable à l’acétonitrate de chrome préparé de la même manière, ne laisse aucun dépôt et se comporte tout à fait bien.
- Le formiate d’étain, plus stable que l’acétate, pourra trouver des emplois comme réducteur ou comme élé ment de charge de la soie.
- Il est à remarquer ici que l’acide formique donne à la soie autant de craquant que l’acide sulfurique, sans présenter les graves inconvénients de ce dernier au point de vue de la solidité de la fibre et l'altération des couleurs.
- Dans la teinture de la laine, l’acide formique remplace avec avantage les autres adjuvants, tels que l’acide oxalique, l’acétate d’ammoniaque, dans la teinture, en particulier dans la teinture en induline.
- Les couleurs d’aniline basiques se dissolvent au moins aussi bien dans l’acide formique que dans l'acide acétique, sauf le bleu méthylène, qui se dissout un peu moins bien, et le brun bismark, qui précipite.
- Le tannin se dissout aisément dans l’acide formique, ainsi que le cachou et autres produits analogues.
- On a proposé en Allemagne de déruire certains parasites, les rats, par exemple, qui infestent les navires, par l’oxyde de carbone provenant de la décomposition de l’acide formique ou des formiates par l’acide sulfurique. Nous ne saurions recommander ce procédé qui ne détruit pas ces rongeurs, mais les chasse, et qui, par contre, est très dangereux pour l’homme, l’oxyde de carbone n’ayant aucune odeur qui permette.de reconnaître se présence.
- Enfin, dans le cas où l’acide acétique serait indispensable, il nous semble que l’acide formique, dont les propriétés générales sont si voisines, constituerait le dénaturant par excellence.
- PROCÉDÉ D’OBTENTION d’une COMPOSITION PLASTIQUE Par M. Hemmer.
- Pour fouler, laver, etc., des étoffes textiles et autres dans l’eau et la lessive, on emploie principalement des rouleaux et des cylindres couverts de bois. Le bois ayant le grand inconvénient de se ratatiner qu de gonfler selon les divers degrés de température, chaleur et humidité, auxquels il est exposé pendant le foulage, il se produit souvent des dégâts sensibles.
- Pour éviter cet inconvénient, on a employé d’abord des couvertures ou garnitures de métal, puis des couvertures d’une composition ordinaire de caoutchouc dur. Mais il arrivait que la surface de la couverture était ou trop glissante, ou présentant une arête vive Dans le premier cas, l’étoffe à fouler n’était pas assez transportée par la couverture, dans le second cas, l’étoffe y adhérait trop.
- Ce procédé a pour objet une masse ou composition plastique donnant aux objets fabriqués les qualités suivantes :
- 10 Leur surface ne subit aucune des modifications que font subir aux couvertures de bois les changements de température ou d’humidité;
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- 36 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2 La surface est assez rugueuse pour transporter l’étoffe, même en la refoulant.
- Les deux moyens d’exécution pour produire la composition de ce procédé sont les suivants :
- 1. — A une certaine quantité d’un mélange de caoutchouc ou de gutta-percha avec du soufre, on ajoute une égale quantité de borax calciné ou d’autres sels solubles dans l’eau, puis une même quantité d'amiante à fils longs ou d’autres fils, et on forme ensuite avec cette masse des objets, que l’on vulcanise fortement. En travaillant les étoffes dans l’eau ou dans la lesssive les sels se dissolvent à la surface des rouleaux, etc., et il s’y forme peu à peu des creux qui produisent la rugosité nécessaire à la surface des rouleaux. Cette rugosité résulte aussi de la présence de l’amiante.
- II. — Pour obtenir une rugosité satisfaisante à la surface des objets de la masse plastique (servant à transporter l’étoffe dans le liquide par refoulement) on met sur une couche mince d’un mélange de caoutchouc ou de gutta-percha et de soufre, un ruban de tissu poreux et mince ; on lamine ensuite la couche avec le tissu de telle manière que la structure du tissu se montre dans la masse et rende la surface des objets produits (après moulage et vulcanisation dure) assez rugueuse pour transporter les étoffes humides dans le foulage.
- Les deux procédés d’exécution de la masse plastique doivent servir, en particulier, pour la fabrication des rouleaux et autres objets devant transporter des étoffes.
- ÉLIMINATION DES VAPEURS NITREUSES PAR ABSORPTION
- Note de M. Émile Blondel Chimiste Manufacturier (I)
- La pratique dans les usines de teinture et d’impression, de certaines opérations qui donnent lieu à des dégagements de vapeurs nitreuses, offre des inconvénients multiples, auxquels chacun s'efforce de remé-L dier, aussi bien dans l’intérêt de l'hygiène de l’entourage, que dans celui de la conservation du matériel.
- C’est dans cet ordre d’idées qu’il m’a paru intéressant de signaler l’application de méthodes que j’ai mises en œuvre pour affranchir mes ateliers d’émana-
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen.
- tions nuisibles que me causaient certaines préparations usuelles.
- L’oxydation du sulfate ferreux pour sa transformation en sulfate ferrique a déjà donné lieu, dans les grandes usines de produits chimiques, à des dispositions très rationnelles qui permettent de ramener à l’état d’acide nitrique l’acide hypoazotique qui se dégage. Cette transformation ou plutôt cette régénération est réalisée par l’emploi d’une longue série de bonbonnes montées en flacons de Woolf susceptibles d’absorber jusqu’aux dernières traces de vapeurs nitreuses, à la condition toutefois de disposer d’une puissante aspiration.
- C’est une disposition coûteuse et encombrante, qui nécessite des dosages pour l’emploi de l’acide régénéré; et cette méthode est difficilement applicable à des pré-parations intermittentes, et que néanmoins le praticien a souvent intérêt à faire lui-même.
- Après avoir étudié plusieurs méthodes, je me suis arrêté à la suivante, qui me permet de préparer le sulfate ferrique à Pair libre sans atelier spécial et sans crainte d’émanations nuisibles.
- Comme installation provisoire, on dispose dans un pétrolier défoncé par un bout et assez sain pour sup • porter l’opération, d’abord la quantité de sulfate ferreux utile à la réaction. On ménage vers le haut, et latéralement, une ouverture nécessaire pour y fixer un bouchon traversé par un tube de verre, qui, muni d’un robinet ou d’une pince, permettra l'écoulement de l’acide nitrique; ledit tube est relié à un vase en grès dans lequel on placera la quantité d’acide nitrique nécessaire.
- Sur le premier pétrolier, on en dispose un second de dimensions telles que son fond, au préalable percé du plus grand nombre de trous possible, s’emboîte exactement dans le premier de deux ou trois centimètres seulement. On complète l’étanchéité par un luie de glaise, ou mieux d’une pâte molle faite de silicate de soude ou de kaolin.
- On remplit complètement le second fût de sulfate ferreux que l’on a soin, pour la première opération, de rendre humide en l’arrosant avec un peu d’eau chaude. On n’a plus alors qu’à régler l’écoulement de l’acide nitrique, de manière à ne pas précipiter la réaction.
- Les vapeurs nitreuses qui se dégagent oxydent le sulfate ferreux qu’elles traversent, et le sulfate ferrique qui en résulte s’écoule peu à peu, s’ajoutant à
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 37
- celui produit par la réaction inférieure. A mesure que l’affaissement se produit dans la couche filtrante, on la renouvelle pour en maintenir l’épaisseur.
- Quelques heures après l’écoulement de l’acide nitrique, et mieux encore le lendemain, on remplace l’abduction d’acide nitrique par une de vapeur à faible tension, mélangée d’air, de façon à chasser les dernières traces d’acide hypoazotique et transformer l’acide azoteux en solution; en acide hypoazotique dont la réaction sur le sulfate ferreux continue.
- Si l’on a soin de ménager une ouverture permettant de reconnaître la disparition des vapeurs rutilantes, il est facile de déterminer le moment où l’on peut soutirer le sulfate ferrique, sans crainte d’émanations dangereuses.
- Ce dispositif a le premier avantage de fournir avec une même quantité d’acide nitrique une proportion beaucoup plus considérable, le double environ, de sulfate ferrique, en utilisant le dégagement si désagréable et si dangereux d’acide hypoazotique.
- Il est évident que, pour une application journalière, l’emploi de récipients en bois est peu pratique.
- Aussi faisons-nous fabriquer des vases en grès munis de tubulures convenables pour le chargement du sulfate ferreux et l’écoulement du sulfate ferrique, de manière à constituer un ensemble susceptible de fournir, sans déplacements, un travail régulier qui nous mettra complètement à l’abri de ces dégagements que les meilleures cheminées n’enlèvent généralement pas assez loin pour éviter leurs effets délétères et qui, en tous cas, ruinent rapidement les locaux les mieux organisés pour y résister.
- Si, dans le cas particulier que nous venons de décrire, l’application de la vapeur d’eau mélangée d’air permet de chasser jusqu’aux dernières traces de vapeurs nitreuses, ce procédé ne saurait être généralisé à là préparation des diazoïques d’amines nitrées*
- Les nitrosamines, en effet, qui réclament pour leur préparation un abaissement notable de température, - 5 au maximum, seraient décomposées sous l’influence de la chaleur.
- L’inconstance de titre des nitrites du commerce, leur difficile conservation et, par suite, la nécessité d’opérer la diazotation avec un léger excès de ce sel, amènent des dégagements de vapeurs nitreuses que les moyens ordinaires ne permettent pas d’éliminer sans danger pour ceux qui y sont employés. i
- 6. Nous avons réalisé dans ce but un petit appareil
- mécanique, sorte de malaxeur qui, manœuvré en dehors de l’axe même de dégagement, permet d’obtenir très simplement le résultat que nous cherchions.
- Ce sont deux palettes axées sur un arbre vertical qui reçoit par un couple de pignons d’angle un mouvement amplifié à l’aide d’une manivelle emmanchée sur un axe horizontal.
- Le système est mû à la main, il peut l’être mécaniquement en remplaçant la manivelle par une poulie à gorge.
- Le tout est fixé sur un bâti en bois paraffiné s’adapte exactement sur un pétrolier ouvert, où nous traitons à la fois 5 kilog. de paranitraniline au préalable salifiée et refroidie.
- Nous avons eu la satisfaction, en appliquant cette méthode extrêmement simple, de voir cesser les accidents dénaturé à compromettre la santé de travailleurs souvent trop peu enclins à s’entourer des précautions les plus élémentaires qui leur étaient en pareil cas recommandées.
- La bonne agitation de la préparation nous a, en plus, fourni un produit absolument limpide, ne nécessitant aucune filtration, et dont le rendement s’est trouvé sensiblement meilleur.
- Notre but sera rempli si d’autres de nos Collègues ou de nos Confrères peuvent trouver, dans la pratique des dispositions que nous avons étudiées et que nous venons de décrire, les mêmes avantages que nous-mêmes au point de vue de l’hygiène, de leurs établissements et de leur entourage.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N' 2347. — Procédé de fabrication de matières colorantes souffrées brunes, par la Raison commerciale Kalle et Cie.
- N' 2348. — Procédé pour la préparation de produits intermédiaires formylés et de matières colorantes qui en dérivent, par la Société fabriques de couleurs d'aniline et d'extraits,
- N’ 2349. — Production de colorants de la série de l'acridine, par la Société Badisch anilin et Soda Fabrik.
- N* 2363. — Procédé de développement des teintures obtenues à l’aide de colorants sulfurés, par la Société Action Gesellschaft filr anilinJabrikation.
- N' 2364. — Cartons imperméables à base de dérivés
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de la houille, neutralisés pour usage de peinture et décoration, par M. Zalintki.
- N* 2365. — Procédé pour l’impression des rubans de laine peignée, par la Manufacture lyonnaise des matières colorantes.
- N* 2411. — Procédé pour la préparation de nouvelles matières colorantes et de nouveaux produits intermédiaires pour la préparation de ces colorants, par la Société anony me des produits Fred. Bayer et Cie.
- N' 2412. — Procédé de production de nouveaux colorants polyazoïques, par la Société Actien Gesell-tchaft füranilin fabrikation.
- N* 2419. — Perfectionnements apportés aux chaînes de machine à tendre et sécher les tissus, par M. Gessner.
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne. — Une grande maison de Hœchst-sur-le-Mein (Allemagne) a lancé dernièrement les nouvelles teintures suivantes :
- 10 Vert dianil G et vert foncé dianil B-
- La marque G teint le coton et la laine à peu près dans le même ton ; la marque B produit sur la laine une nuance un peu plus terne que sur le coton. Le bain est préparé dans un récipient de bois ou de fer, où il est maintenu à la température d’ébullition ; quand il est destiné à la teinture du coton, on y ajoute 20 % de sel de cuisine ou de sel Giauber. On peut aussi l’additionner de soude, quand cela est nécessaire pour d’autres matières colorantes qui auraient été employées dans le bain. La solidité de la couleur verte peut être encore augmentée d’un degré en traitant ensuite les tissus avec du chlorure ou de l’alun de chrome.
- 2 Brun thiogène G. Cette teinture est faite avec une couleur de soufre facilement soluble et le bain se prépare dans un récipient de bois ou de fer avec tuyaux de chauffage en plomb ou en fer. Ce bain ne contient pas de sodium et est additionné de 2 à 3 % de soude et de 7 1/2 à 30 % de sel ordinaire par litre de liquide. Après que les fils ou les tissus de coton ont trempé pendant 1 heure dans le mélange, qui doit avoir une température de 70 à 90° C. on les fait dégorger et on les met pendant une 1/2 heure dans un autre bain de 60 à 90e C., composé d’acide acétique et de sulfate de cuivre (ou de sulfate de cuivre et de chromate de po-tasse).
- li . -> J. ... ------
- Le noir d’anilïne sur la laine
- Un inventeur allemand a pris un brevet pour un procédé par lequel la chloration habituelle de la [laine est évitée. La laine est d’abord trempée dans 5 % de son poids d’acide sulfurique mélangé d'eau, puis elle est plaquée avec une solution d’aniline contenant 85 gr. d’aniline, 25 gr. de chlorure de cuivre, 25 gr. de sel ammoniaque, 75 gr. de chlorure de sodium, 45 gr. d’acide acétique et 165 gr. d’acide d’hydrochlorique au litre.
- Il est très important que le chlorure de sodium soit en excès considérable sur la quantité requise pour oxyder l’aniline.
- Après le placage, les marchandises sont pendues pendant quelques heures dans une chambre d’oxyda-lion chauffée, elles sont chromées avec 5 % de bichro mate et finalement rincées ou savonnées.
- Pour l’impression, les marchandises peuvent être passées à la vapeur.
- On modifie le procédé en mettant une partie du chlorure de sodium dans le bain d’acide sulfurique. Dans aucun cas la laine n’est abîmée après le foulage.
- ‘t- —- —
- Passage au bleu après le blanchiment au péroxyde de sodium
- Il a été très difficile jusqu’ici de corriger d’une façon durable la légère teinte jaune qui reste après le blanchi ment au peroxyde lorsque le bleu s’est effacé. Un nouveau procédé a été trouvé par un allemand, il consiste à bleuir les étoffes avant le blanchiment, il paraît que cette méthode empêche la teinte jaunâtre de se produire. Les meilleurs produits pour passer au bleu sont le violet acide et le bleu alcalin.
- Angleterre. — Marché de Vindigo à Manchester.
- — eu de bonnes affaires pendant ce mois à des prix très fermes, et quoique la quantité d’indigo ne soit pas très grande, le nombre des transactions esi satisfaisant.
- Les consommateurs hésitent à prendre plus que leurs besoins, aussi les commandes sont-elles toutes pour la livraison immédiate.
- L’industrie de l’indigo pendant l’année 1902 a montré peu de production, une demande ferme, des prix uni-formes.
- Tout bien considéré les consommateurs ont été plus favorisés que les planteurs.
- » La politique de l’industrie de l’indigo devrait être
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- toute de sacrifices pour faire sortir triomphant l’indigo naturel de la crise qu’il subit.
- Glasgow. — Les industries de la teinture des tissus sont assez calmes dans ce district. Les imprimeurs sur calicot font tout ce qu’ils peuvent pour maintenir leurs usines en marche. Les teinturiers de coton sont un peu mieux partagés, mais ce n’est pas parfait; les teinturiers de laine sont assez occupés, ainsi que les teinturiers de jute de Dundee. L’année 1903 s’annonce meilleure, pour ces industries, que la précédente.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L'APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite)
- La troisième méthode, qui est la plus économique, donne en outre les meilleurs résultats, comme solidité au foulon et douceur de la fibre. Elle s’applique en particulier aux chromotropes.
- Le mordançage au chrome peut se faire au moyen du bichromate de potasse et de l’acide sulfurique ; ce procédé a le défaut de communiquer à la fibre un toucher peu agréable. Le bichromate et le tartre fournissent un mordant un peu cher, mais qui se fixe très uniformément et donne des nuances bien égales.
- Une méthode nouvelle et récente consiste à employer le bichromate et l’acide lactique avec la quantité d’acide sulfurique nécessaire pour mettre l’acide chromique en liberté. Dans ces conditions le bain de mordançage s’épuise presque complètement, ce qui permet la teinture directe avec lui.
- Depuis quelques années, on a recommandé le mordançage au fluorure de chrome et à l’acide oxalique, au lieu de celui au bichromate. Les couleurs claires seraient avec ce mordant plus solides à la lumière qu’avec le bichromate. L’acide chromique qui reste sur la fibre dans ce dernier cas, réagirait à la lumière sur les colorants, qui seraient détruits plus rapidement.
- D’après les documents qui nous ont été fournis très aimablement par M. le professeur Hummel, le mordançage au bichromate et à la crème de tartre remontea
- 1840 et doit être attribué à Ch. Kober de Leeds. Une patente anglaise de 1855, de Th. Richardson, mentionne l’emploi simultané du tartre et de l’acide sulfurique avec le bichromate.
- Nous ajouterons enfin que, dans un mémoire sur les applications du chrome, de 1853, Camille Kœchlin indique le mordançage de la laine en bichromate, avec le passage subséquent en sulfite de soude.
- Des tentatives ont été faites pour la laine, comme pour le coton, dans le dessein d’enrichir la liste des mordants de nouveaux représentants. M. Gandourine, en particulier, a étudier récemment quarante-quatre éléments, en tant que mordants sur laine. Ceux qui manifestent le plus d’intérêt, comme intensité de nuance et comme solidité, sont l’alumine, le fer, le chrome, l’urane, le thorium, le titane, le tungstène, etc., etc.
- Nous clorons ce rapide examen des colorants sur laine, par celui des couleurs benzidine. Elles possèdent sur cette fibre une solidité à la lumière bien meilleure que sur coton. Quant à la solidité au foulon, elle est très supérieure à celle de la plupart des colorants acides ordinaires.
- Mais leur principal emploi réside dans la teinture des articles mÇlaine (laine et coton).
- La teinture en uni des articles mi-laine était assez compliquée, quand on ne connaissait que les couleurs naturelles et les colorants acides et basiques, en tant qu’artificiels. On devait mordancer et teindre d’abord la laine, puis répéter les mêmes opérations sur d’autres bains pour le coton.
- Les couleurs benzidine teignent à la fois les fibres animales et les fibres végétales, avec des différences d’intensité qui sont variables avec chaque couleur, avec la composition du tissu, la qualité des fibres et surtout la température à laquelle s’effectue la teinture. En général ces colorants tirent mieux sur laine à une température élevée et sur coton à basse température.
- Par exemple, pour teindre en un seul bain on chauffe au bouillon le bain de teinture, monté avec du sulfate de soude à raison de 25 à 50 kilogr. pour 100 kilogr. d’étoffe et on laisse tirer environ pendant une demi-heure. Si la nuance de la laine est bonne et si celle du coton paraît trop faible, on arrête la vapeur et laisse le coton tirer dans le bain, pendant que celui-ci se refroidit lentement.
- Il peut se faire que les couleurs benzidine soient, dans certains cas, incapables à elles seules de fournir
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- pour la laine des nuances vives ou conformes à l’échantillon. Il faut alors avoir recours à l’addition d’un colorant acide, tirant bien sur laine en bain neutre.
- Ce procédé de teinture en un seul bain n’est passans présenter d’inconvénients. On doit souvent faire subir à la marchandise une ébullition prolongée en sulfate de soude, qui énerve et affaiblit la fibre. Aussi, pour parer à ce danger, les teinturiers se résolvent parfois à scinder la teinture en deux temps et à teindre la laine en colorants acides comme à l’ordinaire, puis le coton en bain séparé, à basse température, avec des couleurs benzidines.
- La teinture en noir pour mi-laine en un seul bain, malgré le reproche qu’en lui fait, de donner un toucher mou et chiffon à la marchandise, tend à se généraliser en raison des avantages qu’elle présente : nuances plus solides au frottement, résistance aux alcalis et aux boues alcalines, économie de travail et de temps. Les doublures, satinettes, alpagas, cachemires, étoffes mi-laine pour confections se teignent de plus en plus de cette manière, avec les noirs mi-laine, noir Pluton, etc.
- Le coton similisé s’emploie en grande quantité dans les étoffes de laine légère pour produire des imitations d'étoffes mohair en laine pure ou de tissus mélangés, laine et soie. L’affinité du coton pour les colorants augmente très sensiblement par le mercerisage ; d’autre part la nuance du coton doit, pour produire l’effet de soie, rester plus claire que celle de la laine.
- C’est là une double raison pour se servir de couleurs diamine et des colorants pour laine, qui tirent tout spécialement sur cette fibre. Il est aussi indiqué d’effectuer la teinture au bouillon et d’en prolonger la durée plus longtemps que d’habitude.
- Un article très intéressant et très répandu est celui des tissus mi-laine à deux couléurs.
- Il se fait facilement, en teignant en bains séparés la laine au moyen de couleurs benzidine. On teint d’abord la laine au bouillon en présence de bisulfate de soude avec les colorants acides, qui laissent le coton presque blanc. Pour que la laine reste aussi indemne que possible, on teint le coton à froid ou à tiède, sous addition de sulfate de soude et d’une petite quantité d’alcali. Après teinture, on rince à l’eau froide coupée d’un peu d’acide acétique, pour aviver les nuances.
- Un cas particulier de cette fabrication est celui où, avant le tissage, le coton qui doit entrer dans la con
- fection du tissu est teint en noir. On emploie dans ce but le noir diaminogène, qui diazoté après teinture et traité par un développeur donne naissance à un noir solide, capable de résister aux opérations de la teinture de la laine.
- Le tissu mi-laine ainsi constitué se prête à la teinture de la laine, soit en noir, soit en toutes autres couleurs, et l’on obtient des nuances unies, glacées et double ton.
- Appareil de teinture. — L’opération de la teinture proprement dite ne présente rien de particulièrement nouveau, en ce qui concerne la teinture des pièces, qui continue à se faire dans les cuves à tra-quet du vieux modèle ou au moyen de jiggers.
- Pour certains articles très spéciaux, comme les po-chonnès par exemple, il s’agit d’éviter les éraillures et la déformation du tissu. Nous signalerons l’appareil imaginé dans ce but et breveté par MM. Chappat et Cie, de Clicby. Le tissu y est fixé sur des baguettes et reste immobile au lieu de tourner dans le bain. C’est celui-ci qui circule autour des plis du tissu, et, par des contacts incessamment renouvelés, détermine sans dommage pour l’étoffe une teinture égale et régulière.
- La teinture de la laine en mèches ou en bobines se fait généralement au moyen d’appareils spéciaux, à circulation continue.
- Les mèches convenablement dégraissées sont entassées dans l’espace compris entre deux cylindres concentriques, dont les parois latérales sont percées de trous, et y sont maintenues par un couvercle assez lourd, fixé au moyen d’une vis. Le cylindre du plus petit diamètre est ouvert par le bas et s’adapte sur le tuyau d’échappement d’une pompe rotative, destinée à opérer la circulation du bain colorant. Après avoir traversé la masse à teindre, celui-ci se déverse dans un réservoir où la pompe le reprend, pour recommencer le même jeu pendant le temps nécessaire à la teinture. On peut traiter ainsi 100 kilogrammes de matière à la fois (appareil Obermaier).
- Cette méthode, entre autres avantages, présente celui d’éviter le feutrage de la laine. Elle peut s’ap-pliquer aussi aux cotons bruts ou filés.
- Pour la teinture des bobines, on les place dans des pots en cuivre de 0 m. 80 de hauteur environ, où elles sont supportées à leur partie inférieure par une cloison perforée. A la partie supérieure du pot est ajustée par une fermeture à baïonnette une seconde cloison per-
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- forée, qui permet de maintenir en place la bobine en la comprimant légèrement.
- Au-dessus de la batterie de pots de teinture règne une gouttière horizontale, dans laquelle une pompe déverse continuellement le liquide colorant, qui s’écoule dans chacun des pots ; des vannes permettent d’en régler le débit. Les pots montés sur des axes à tourillons peuvent être renversés, de manière à changer le sens de la circulation et à favoriser l’égalisation de la teinture.
- Uneautre disposition d’appareil consiste à assembler toute une série de pots en revolver sur les parois latérales d’un gros tuyau, qui amène la liqueur colorante. L’appareil tout entier peut être enlevé au moyen d'une grue et plongé dans le bain de teinture. L’extrémité du tube central est mise en relation avec une pompe, qui produit la circulation du liquide (appareil Ober-maier).
- La teinture sur bobines en appareils a permis d’employer dans certains genres des laines courtes, qui ne pouvaient auparavant être teintes en barques, en dévidant la bobine de peignage. Ces laines ayant trop peu de crochet tombaient dans les barques, s’y abîmaient et donnaient trop de déchets pour être utilisées pratiquement.
- De plus, le peigné en général traité en appareils est beaucoup plus propre, et la laine se trouve beaucoup moins altérée, ce qui permet aux filateurs d’obtenir un fil plus régulier et des numéros beaucoup plus fins qu’avec les mêmes laines traitées par les anciens procédés.
- MM. Maupin et Saint-Rémy, d’Elbeuf, avaient présenté un assortiment de bobines de laine parfaitement bien teintes dans un appareil de ce genre.
- Nous signalons aussi l’importante maison Vve GAY det et fils, de Roubaix, qui compte 30 appareils à teindre les laines en bobines. Elle a monté industriellement, une des premières, la teinture en appareils des laines peignées et a su appliquer les colorants d’aliza-rine en un seul bain pour la teinture de la draperie, procédé qui altère beaucoup moins la fibre de la laine que la teinture en deux bains.
- Traitements des tissus de laine. — Les traitements des tissus de laine varient à l’infini, suivant les genres, les qualités, la destination et l’usage, et doivent être judicieusement appliqués, pour qu’on arrive à obtenir une marchandise aussi parfaite que possible.
- Nous n’avons pas l’intention de les passer en revue, et nous nous bornerons à examiner rapidement quelques détails spéciaux.
- (A suivre.)
- RÉCOLTE DE L’INDIGO dans les provinces d’Agra et d’Oadh
- La superficie des plantations d’indigo dans les provinces unies d’Agra et d’Oudh a été de 9.3,154 acres en 1902, contre 168,990 acres l’année dernière.
- Depuis sept ans, les planteurs ont graduellement restreint la culture de l’indigo; la surface ensemencée a été successivement, depuis 1896, de 436,601, 379,039, 240,118, 231,400, 262,175, 168,990 et 93,154 acres.
- La mousson tardive a arrêté la croissance des plants et, plus tard, l’excès des pluies a fait beaucoup de tort dans la plupart des districts.
- A Bénarès et dans les divisions de Gorakhpour, la récolte est estimée à 65 %, et, dans le reste des provinces unies, elle varie de 75 à 90 % d’une récolte normale. Le rendement total est estimé à 14,944 maunds de factorerie, contre 26,352 maunds l’année dernière. Le Doab donne 8,379 maunds et Bénarès produit 6,565 maunds. — (Bulletin commercial, de Bruxelles.)
- IMPORTATION DE BENZINE de Sumatra en Europe
- C’est en 1900 que la première benzine de Bornéo a été importée en Angleterre ; son poids spécifique fut trouvé de 0,740 trop fort pour l’usage européen. En 1901, la benzine de Sumatra fit son apparition en Angleterre son poids spécifique ne s’élevait qu’entre 0,710 et 0,690. En 1901, il a été importé à Londres 6.800 tonnes de benzine de Salembang, 3.880 tonnes de Langkat, ainsi que 4.220 autres tonnes venant de Rotterdam, ce qui fait un total de 14.900 tonnes de benzine de Sumatra. Comme la benzine de Bornéo est toujours d’un poids spécifique trop élevé, malgré toutes les rectifications qu’on lui a fait subir, il n’en a plus été importé après 1901 en Europe.
- La production de benzine de Sumatra pourrait être
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- encore beaucoup plus importante qu’elle ne l’est actuellement. En 1902, Langkat aurait pu en fournir facilement 42.000 tonnes et Palembang 15.000. Reste à savoir si ces 57.000 tonnes pourraient s’écouler facilement en Europe à des prix rémunérateurs.
- LE RÉGIME DES CARTES à demi-tarif
- Nous apprenons que le ministre des travaux publics a bien voulu autoriser l’application à titre provisoire de la proposition concernant la création d'un nouveau tarif commun P.V.n 101 (cartes donnant droit à la délivrance de billets à 1/2 tarif sur 1, 2, 3, ou 7 réseaux, présentée le 1er décembre dernier.
- Ce nouveau tarif donne au commerce d’importantes facilités tant pour le rayon de circulation que pour le prix de l’abonnement. Il sera accueilli avec faveur par les patrons et les voyageurs de commerce.
- La mise en vigueur est fixée au 1er février prochain.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- -=- ----
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, __qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : | Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui. chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d'intérêt général, par lettre lorsqu'il s’agit d'intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention, en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’ai entre les mains une traite d’un de mes clients portant sa signature, mais non pas la mention de l’acceptation. Ce client soutient que cette valeur ne peut être considérée comme une valeur acceptée et il prétend pouvoir m’opposer,devant le Tribunal, les fins de non recevoir que l’on ne peut opposer lorsqu’il y a acceptation. Le peut-il?
- R. — La simple signature du tiré mise sur la lettre de change non précédée du mot a accepté » suffit pour constituer l’acceptation.
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- Nombre de nos lecteurs, ont goûté, déjà, l’excellent Champagne qué nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensonsque nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres,
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés-
- Paris. — Société anonyme à. capital variable dite Association ouvrière des teinturiers-dégraisseurs, 14, rue Du-ban. •— Durée : 99 ans. .— Cap, ; 10,000 fr. — Acte du 20 déc. — B. M. du 17 janv.
- Modifications de Sociétés
- Troyes. — Société Marchai, Falck et Cie, teinture, impressions sur laines et cotons, 9, rue des Capucins. — Acte du 9 janv.
- Liquidations judiciaires
- St-Brieuc. — Jamoneau (Charles-Joseph), teinturerie, rue Saint-Guillaume. — Jug. du 16 janvier. — L. : M. Ra-denac.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 32, boni. Magenta, par Mme Vve Frenot à X.
- Paris. — 1, rue Lemercier, par Mme Vve Frêrebeau à X.
- Paris, — 116, rue La Fontaine, par Mlles Hoffmann à X.
- Paris. — 12, rue Condorcet, par M. Privé à X.
- Paris. —.5, rue Molière, par M. Bonamour à X.
- Paris. — 286, rue de Crimée, par Mme Vve Bocquin à X. -
- Paris. — 21, rue de Boulainvilliers par M. Peiny.
- Paris. — 10, rue Hauteville, par Mlle Demangeot à X.
- Paris. — 20, rue de Chaligny, par Mlle Cartier à X.
- Paris, — 27, rue Véron, par M. Léonard à X. St-Rambert. — Par M. Chelle à M. Coulet.
- Paris—- 10, avenue Philippe-Auguste, par Mlle Daché à X.
- ; Paris. — 9, rue Mozart, par M. Goyart à X.
- Paris. — 25, avenue Trudaine, par M. Tournaire à X.
- Paris. — 7, boulevard St-Germain, par M. Protheau à A.
- Paris. — 69, boulevard Rochechouart, par Mlle Lalai-son à X.
- Paris. — 26, rue Jouffroy, par M. Weill à M. Vivinus.
- 7 Paris. — 38, avenue de Clichy, par M. Aubert à X. Paris. — 8, rue Castellane, par MlleLegel à X.
- Lyon. — 25, rue Vaubecour, par M. Bourgoin àM. Garnier,
- Maisons qui se créent
- Paris. — 28, quai de Passy, par MM. Debout frères et Cie.
- VIENT DE PARAITRE
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens) industriels, entre-preneurs, etc, ,
- Contenant, outre les feuillets de llagenda proprement dit, un recueil de chiffres et, de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant.carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline,3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste. Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l'itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-lé Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, * Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc. :
- Des billets d'aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en t" classe-et de 20 0/0 en 2' et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à: toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi,, et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité ; 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
- Le Gerant : A. FAYOLLE, .
- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d'Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, sz. Directeur, 20, rue Turgot (IX*)
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les années 1900, 1901 et 1902
- IMPORTATIONS Q uantités livrées à la consommation EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1902 1901 1900 «902 «901 «900 )
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. — — Brésil.'. - — — Haïti ............ — Guatemala....... — — Àuties pays..... Totaux .... Bois de teinture moulus..................... • Garance en racine, moulue ou en paille.. Curcuma en racine .................. • — en poudre.• Quercitron. • Lichens tinctoriaux ........ Ecorces à tan, moulues ou non.. Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles. Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues Libidibi et autres gousses tinctoriales......... Safran. .................... Autres teintures et tanins Cochenille ................................ ... Kermès ' animal Indigo ..... Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu.. ; . Cachou en masse Rocou préparé Orseille préparée, humide en pâte ............ — : sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : ; Autres Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique.. ... Alizarine artificielle. Autres.. Outremer ........ Bleu de Prusse. Carmins communs. ... — fins..... Vernis à l'alcool.. ... — à l'essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées : Ocres broyés ou autrement préparés.............. Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes Verts dé montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé Couleurs non dénommées............. ... 91.051 358.640 43.070 356.806 849 557 83 2 .220 3 755 28 8.801 2.745 48.661 48.852 39.262 54.821 138 717 2 329 3.421 10 6 109 19.637 944 3 85 2.141 24 1.835 10.983 1.298 649 15 2 157 10.566 4.365 164 871 35.184 36.402 120.380 253.88o 26.400 . 2- 0 080 660.740 200 3.022 4 709 • 27 9,838 2 292 43.429 52.753 .40.614 47.800 7.888 807 3.556 2.821 11 6.375 11 34.074 1.7v9 6 108 1 1.678 1.937 9.344 1.801 641 ' ' 18 1 158 9.383 6.035 112 838 36.084 21.301 96.040 385 620 59.870 464.450 1 005.980 480 2.347 2.273 49 7.420 1 6 82 57.795 47.262 39.408 58.329 3.098 642' 4 165 3.478 6 8.270 53.418 1 505 109 34 7 1 744 1 3.105 9 475 1.59? 719 27 1 144 11.186 6.748 124 1.041 35.506 13 708 Bois de teinture en bûches kil. — moulus Garance en racine, moulue ou en paille Curcuma en racine.. ................... .. — en poudre.. Quercitron ................................. Lichens tinctoriaux Ecorces à tan, moulues ou non . .............. Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles Moulus .. ; Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues .. Libidibi et autres gousses tinctoriales Safran Autres teintures et tanins. Cochenille. ............... Kermès animal ............ Indigo Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu Cachou en masse Rocou préparé Orsei le préparée, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait).. Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : Garancine Autres : Allemagne ,. — Belgique — Angleterre.....' ; — Etats-Unis. — Autres pays : Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Alizarine artificielle Acide picrique Autres Outremer Bleu de Prusse. Carmins communs —— fins Vernis à l’alcool — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à l’huile mélangées .. Ocres broyés ou autrement préparés Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé Couleurs non dénommées 11.836 1.686 335 1 021 . 65 214 517 372.229 1 372 373 1.645 745 543 1.956 3.029 5 2.694 561 819 800 313 118 771 75.501 25.166 21.546 3.6.8 49.917 175.748 27 1 3.625 11.393 692 49 71 1.435 13.809 217.442 426 255 37.795 3.807 12.190 3 130 163 912 26 . 228 177 369.780 975 748 639 179 443 1.419 2 686 14 3 468 870 770 985 345 219 1.069 59 446 23.651 14.291 4.376 45.475 147.239 il 21 4.602 11.764 446 66 65 1.248 11.084 224 719 238 449 73.650 2.506 --- v= " -an 18.950 2 840 199 467 37 744 43 7 404.261 1.339 550 2.305 - 651 321 1.338 2 456 9 2 783 1.140 1 098 1.463 529 181 867 63.282 24.545 13.594 6.682 44.391 152.494 21 12 1 5.077 11.091 ) 521 | 4 7 54 ( 1.165 10.266 243.215 558 136 72.500 3 425
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 45
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. .Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
- - TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE El IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées..— Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite)
- Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ;. (&) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) .Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-line, oxycétones et xanthones.
- - 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine 0: de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l'Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de issus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d'appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports. i
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét’ des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé . — Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in -8° de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. : 1 bureau du curna peurrecevoir franco
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- LE MONITEUR, DE LA TEINTURE
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
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- Quercitron. ....
- Garance, racine
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- On cote les 50 kil.
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- Indigo*
- On cote actuellement :
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- Sapan ...... 50 k.
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- Horm de teinture.
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- Anatolie. 250 M 60 65 110
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- 7 50 à 8
- 6 .. 7
- DROGUERIES
- tout aux 100 kil , sauf variation
- PRODUITS CHIMIQUES cote les 100 kilos :
- 1 Prussiate jaune de potasse. 170 j INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ........... .M
- Mers du Sud......... M
- Madagascar. .......... ..M
- 50
- 50
- REVUE DU MARCHE
- PLAGE DU HAVRE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, Ire qualité... ,T2 .. à *
- 2e qualité .. . 3e qualité....
- Sisal, Yucatan...
- Honduras..................
- Tabasco..... . Haïti Cap... Fort-Liberté..,,. A ...........
- ................ Gonaïves ....... P.-de-Paix
- Miragoane................ Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Jamaïque, ....... Jaune Cuba et St-Yago ..
- Manzanillo. .. .... Tus pan...........
- ........... Campêche... Carmen..... Tampico......... Porto-Plata. ..... Haïti...... Jamaïque ......... Barcel et P. Cab .. Rio-Hacha.. Carth. et Savan... ........... Fustet..... 100 k. Tatajuba(Pern. )50 k
- Bahia. ......... Corint o................ Amapala. ... 59 kil. ouge Brésil Bahia....
- 6
- S
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb ... .... pressé...
- Cochenille
- Jn cote : ténérife zacatille... Ténérife grise......... •
- Cureuma
- Fangale......50 kilos.
- 2 ava, Mad., Pond. * .... Dividivi
- On cote les 50 ki ... .
- 8
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- Beng. eau viol, etdito. » bon violet............ » moyen violet......... » bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug.
- « fin rouge.........
- » bon dito........
- » bon à fa cuiv....
- » ~uiv.ozd.et bas...
- Java......
- Kurpah..
- Madras .....
- Manille.......
- Caraque .....
- Guatemala flor
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- » bon à fin sobre..
- • - qor....
- • cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » Ord. et moyen N.M.
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- 3
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- moyen et bon moy. assez coloré..-.
- moyen ord. et ord. mel. et terreux..
- beau et fin violet., bon moyen à bon violet et violet rouge .............
- moyen violet-rouge et rouge.... ..
- fin et surfin violet et pourpré..........
- bon et beau violet.
- traire 1er coût.
- Acide citrique.......... .
- Alun raffiné (entrepôt).... . » (acq.)... ......
- Couperose emballée.........
- Essence de térébenthine (d. fûts)................ . ..
- Id. (s . fûts).............
- Fécule de pommes de terre.
- 1er bl. ..............
- Id. 2e bl. (entrepôt)....,..
- Galles vertes et noires. ....
- » noires Alep...............
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte .
- Ghésirée, en sorte. .... ... .
- Sénégal, s. bas du fleuve 100 .
- » Galam ......... 8 ) .
- Aden, sorte cour, bonne 70
- Mogador, blonde....... ... .
- » blanche...... ... .
- 5
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- ! Bois de Campêche (Laguna).
- » (Guadeloupe)
- Bois jaune (Màracaïbo).. ..
- » de Fustet Albanie. ...
- Cachou noir, ire marque...
- » marques ord..
- Cochenille argentée.. 100 k.
- grise.........
- zacatille naturelle noire Palmas le k. Lanzarotte ......
- Bengale. — .... .
- Chinois... .....
- Madras. ......... •
- • dras bon et beau tendre, f a moyen et bon moyen j » coloré.... .....
- ! » moyen ord. et ord.
- terne et serré...
- | Kurpah bon et beau violet j et violet rouge..
- » Laque en f. qté orange.
- » » mi-orange
- » » cerise AC
- » Sandaraque lavée....... » Damar (Batavia)........ » » Singapore......
- » » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- 12 .10
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- 95
- 70
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- 240
- Sulfate de cuivre(+ntrepôt)
- » (acq.). ..
- Sumac en feuilles.... ...
- » poudre....... .
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec.
- sous toile .. ... en pains, extra sec, sous pap.. ..... bon marchand en pains
- » en boules raffiné en poudre sec
- 90
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- *1
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. .
- Blane de zinc en poudre .,. 50............
- » » broyé............ 60............
- Borax raffiné................ 50..........
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre....................... 50 .. • .
- broyé........................ 60..........
- Crème de tartre............ ... .. 170 •
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en gare de Salins.............. 20 .. .. .
- Lessive caustique 33 degrés 7.............
- Nitrate de soude............. 23 . • • .
- » de potasse................. 40 .. . .. •
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. .
- » 30/35, disp... 11 50 .. .
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75 .. .
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes 39.............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. .
- Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation......... 62 .. .. .
- — Entrepôt................... 48..........
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................. 5..........
- PLACE DE LION
- Benzol 50 9 %...........le gallon » Acide carbonique (cristallisé)
- co oo
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Magenta pure.
- Acide picrique
- ..la livre » . la livre »
- 3
- 5
- 9
- 10
- I
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fle.... 90... à 100 .
- » 75 .. 90 .
- » Salabréda............. 40 .. 50 .
- Acide tartrique........... 240 .. 242 .
- Crème de tartre Bl. du Midi 160 .. 169 .
- » bl. Bordeaux 165 .. 167 .
- Camphre raffiné............. 5 75 .. .
- Verdet en pains extra sec. M . .. .
- » en boules.................. M .. ...
- Térébenthine en barils.... 90 .. .. .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo » beau violet.. »
- » bon violet... »
- » moy. violet.. »
- » petit violet.. »
- » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. » Madras fin............ »
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- Acétate de plomb........... 73 ..à
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique........... 7 • •
- » nitrique 36............• 34 ..
- » sulfurique 66’........ 8 50
- » tartrique........... 247 ..
- » citrique........... 292 • •
- Alun épuré................. 20 • •
- » ordinaire................. 16 . •
- Ammoniaque incolore, 22. 35 Bichlorure d’étain, 55'.... 105 .. » » 60..... 120 ..
- Bois Campêche-Laguna ••• 15 ..
- >. » Guadeloupe. 13 50
- » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 71 ..
- » brun......... 8 a ..
- Chlorate de potasse....... 100 ..
- » de soude......... 105 .. Chlorure de chaux 100 à 110* 14 .. Chromate rouge de potasse 83 ..
- » » de soude.. 61 ..
- Crème de tartre......... ... -•
- Cristaux de tartre...............
- » de soude................... 7 ..
- CurcumaBengale en racines 42 ..
- » de Madras............... .. . •
- » de Chine........................
- Essence de térébenthine,. 118 Extrait de châtaignier 20*. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 ..
- » vertes et noires .... 145 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 90 ..
- » arabique.................. 85 ..
- » adragante rousse .. 315 ..
- Jus de citron............. 20 .
- Méthylène à 95'........... 100 ..
- » régie 90-............... 115 ..
- Prussiate jaune de potasse 145 ..
- » » de soude..........
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 20 ..
- Rouille................... 9 ..
- Sel de soude 80'. ......... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 50 Sel d’étain............... 220 .
- Soufre en canons......... 17 50
- » sublimé................... 18 50
- Sumac Sicile en feuilles... 22 ..
- Sulfate d’alumine.......... 14 ..
- » de cuivre................ 54
- » da fer..................... 6 ..
- 75 ..
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 9 ..
- 250 ..
- 300 ..
- 21 ..
- 17 ..
- 37 .
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- 125 .
- 15 50
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- 22 ..
- 10 ..
- 19 ..
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- 240 ..
- 18 50
- 19 ..
- 23 ..
- 17 ..
- 55 ..
- 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1.
- Arsenic (blanc)...la tonne 11
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- Bi-arséniate de soude (As205) 65%..................
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- Produits tirés du goudron
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- au comptant.. ... le gallon » G 1
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- ..................... »
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- Extrait »
- Myrabolam 142. .
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- Extraits
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8 10
- quintal
- A
- Potasses Bichromate.......la livre .................. » Carbonate 90 92 %. la tonne
- Caustique 75/80 %..
- Chlorate............
- Ferricianide (prussiate rouge)........
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- Le Numéro : 0,75
- 20 Février 1903.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Commerce des couleurs et matières colorantes en Turquie. — Société industrielle d’Amiens. — Revue des brevets d’invention. — Revue de l’étranger. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Avertisseur d’incendie pour usines. — La teinture dans l’antiquité. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- COMMERCE
- DES COULEURS ET MATIÈRES COLORANTES en Turquie (I)
- L’Allemagne et l’Angleterre fournissent la plus grande partie des couleurs et matières colorantes pour la teinture ; la concurrence des autres pays ne s’étend qu’aux couleurs pour la peinture et à quelques matières colorantes.
- Parmi les matières colorantes, l’indigo est de beaucoup l’article le plus important'. En général, on emploie encore aujourd’hui l’indigo naturel et de préférence l’indigo de Kurpah, parce que ce dernier est meilleur marché que l’indigo du Bengale, Calcutta et Madras en sont les principaux ports d’exportation. Cet article
- (1) Extrait d’un rapport du Consulat d’Allemagne à Constantinople.
- est vendu, pour la plus grande partie, par des maisons d’importation de Hambourg, Londres, Marseille et Vienne. L’expédition a eu lieu directement aux ports de destination turcs. On a commencé dernièrement à employer l’indigo artificiel, mais l'importation n’en est pas encore bien considérable.
- Dans l’ensemble, on importe chaque année à Beyrouth pour 1.750.000 francs d’indigo. Alep a consommé, en 1898, pour 1.075.000 francs de ce produit, dont 40.000 francs d’importation française. En 1900, il est arrivé d’Allemagne, par Hambourg, pour 47.000 marcs d'indigo artificiel.
- Les matières colorantes tirées du goudron consti-tuent aussi un article d’importation très considérable ; les couleurs d’aniline sont plus demandées que les couleurs d’alizariné ; toutes deux viennent presque exclusivement d’Allemagne; quelques petites quantités viennent de Frajse, d’Italie, d’Angleterre et de Suisse. L’aniline est importée en Turquie,en poudre, dans des boîtes ; l’alizarine sous forme de pâte en fûts. Il a été mis fin à la baisse continuelle du prix de ce derfier colorant par une convention aux termes de laquelle le prix du produit 40 p. c. a été augmenté d’environ 30 p. c.; le prix du produit 20 p. c. a été augmenté d’environ 40 p. c., et celui du produit 16 p. c. d’environ 50 p. c. Le seul port de Hambourg a exporté en Turquie, pendant l’année 1900,pour 522.000 marcs de couleurs d’aniline et pour 105.000 marcs de couleurs d’ali-zarine.
- La cochenille vient moitié de France, moitié d’Angleterre. Il est importé chaque année, à Alep, pour 25.000 francs environ de cette matière colorante.
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-
- 50 ;
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ...
- Les bois de teinture viennent, la plupart, par Marseille et Trieste ; pour ces articles bon marché, le taux du fret est un facteur très important. Ce sont les maisons anglaises qui font, en général, le commerce de cet article ; pour le bois de campêche, ce sont souvent des maisons françaises.
- C’est l’Allemagne qui importe le bleu d’outremer.
- Autrefois, les couleurs pour peinture venaient exclusivement de Marseille et de Livourne. Depuis, l’Angleterre a commencé à concourir pour cet article et la France s’est retirée du marché. Aujourd’hui, c’est l’Angleterre qui fournit plus de la moitié des couleurs sèches à enduits, le reste vient d’Allemagne, de Belgique, d’Autriche et d’Italie La plupart des couleurs sont importées délayées dans l’huile de lin. L’expédition se fait en boîtes de fer-blanc de 5 à 20 kilogram. Une petite quantité de couleur est cependant importée en poudre comme couleur d’enduit sèche et n’est mélangée avec l’huile, la térébenthine ou d’autres substances qu’après l’arrivée en Turquie.
- La part de l’Allemagne, dans l’importation des couleurs à enduits liquides, est presque nulle. Pour cet article aussi, l’importation anglaise est de beaucoup la plus considérable. On a fait, à plusieurs reprises, des essais avec le produit allemand, mais on est toujours revenu aux couleurs anglaises, parce qu’elles sont meilleur marché que l’article allemand et surtout parce que l’huile de lin cuite est fournie par les fabricants anglais à un prix très inférieur. Les couleurs à l’huile ordinaires viennent d’Angleterre. Les couleurs préférées sont le gris, le vert, le bleu, le brun ; on recher che beaucoup les couleurs brunes surtout pour les meubles, les portes et les fenêtres des maisons de la classe moyenne.
- Un des articles les plus importants est le blanc de zinc; il vient peu d’Allemagne, pour la plus grande partie de Belgique (en poudre), et, comme couleur à l’huile, d’Angleterre. Le blanc et l’oxyde de plomb sont également des articles fort importants ; autrefois, o. les importait beaucoup d’Autriche ; maintenant on les fait venir de Belgique, d’Allemagne et d’Italie. Le produit belge à bon marché est celui qui est le plus demandé; vient ensuite le produit de Mülheim sur le Rhin, et, en dernier lieu, le produit extra de Gênes, que l’on n’achète pourtant qu’en petites quantités.
- Les couleurs et les laques pour l’impression de livres arrivent, pour la plus grande partie, des fabriques allemandes. La France fournit aussi quelques-
- unes des meilleures qualités. Les autres laques et vernis sont fournis, la plupart, par Paris et Londres ; les articles de Magdebourg et de Zwickau leur font concurrence.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- Programme des Questions mises au Concours pour l’année 1902-1903
- La Société Industrielle d’Amiens a, dans son Assemblée générale du 27 novembre 1902, mis au concours pour l’année 1902 1903, les questions qui suivent.
- Les prix seront décernés dans une Assemblée géné-raie extraordinaire.
- Ces prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médailles d’argent. Les médaillés pourront être converties en espèces
- Si une question n’est pas complètement résolue, il pourra être accordé, a titre d’encouragement, une récompensa moindre que le prix offert.
- Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l'appréciation souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours. . .
- Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous le mémoires doivent être rédigés en français.
- Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera reproduite sur un pli cacheté contenant les noms, prénoms et adresse de l’auteur et l’attestation que le mémoire est inédit.
- Quant aux auteurs des appareils qu’on ne pourra juger qu’en les soumettant a des expériences suivies, ils devront se faire connaître en en faisant l’envoi.
- Ces appareils devront fonctionner à Amiens, de préférence, ou sur un point de la région à proximité d’Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilomètres.
- Tous les manuscrits, brochures et mémoires avec plans adressés pour le concours resteront acquis à la Société qui se réserve le droit de les publier en totalité ou en partie , mais les auteurs pourront en prendre copie.
- Les appareils que l’on rendra aux inventeurs, après le concours, devront être accompagnés de plans qui deviendront la propriété de la Société.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- I S
- )
- Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines franco, au Président de la Société Industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme) d’ici au 15 Mai 1903, terme de rigueur.
- 31* Question. — Une médaille d’or
- Pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie. Traitement à l’eau oxygénée ou par l’électricité.
- 33e Question. — Une médaille d'argent
- Pour un procédé simple faisant disparaître les taches d’huile minérale dans le blanchiment des tissus de coton et constituant une amélioration sur les procédés employés actuellement.
- 34e Question. — Une médaille d’or
- Pour un moyen d’augmenter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
- 35^ Question. — Une médaille d’or
- À la personne qui trouvera un mode de teinture ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse les procédés actuellement en usage.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le 15 mai 1903, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
- 36^ Question. — Une médaille d’or
- Pour une composition chimique qui s’appliqueraitau moyen de caractères d’imprimerie, sur les chefs des pièces de tissus de laine ou de coton, et qui serait encore apparente après les opérations de dégraissage et de teinture.
- 38* Question. — Une médaille d'or
- Pour un procédé de gaufrage du velours d’Utrecht et de coton ou tissus similaires inaltérable au frottement et à l’eau.
- 39* Question. — Une médaille d'or
- Emploi des eaux de condensation en teinture. — Suppression totale des graisses. -
- On admettra que le moteur est graissé par un graisseur automatique.
- 41* Question. — Une médaille d’or
- A tout perfectionnement sérieux apporté dans les machines employées pour la teinture et les apprêts du
- velours de coton, jusque et y compris les machines spéciales pour la confection du velours en vêtements
- 42e Question. — Une médaille d'or
- Pour un produit teignant directement sur velours de coton en noir solide à reflet bleuté et ne déchargeant pas au frottement.
- 43* Question. — Une médaille d’argent
- Pour un produit entrant dans la composition de l'ap-prêt de velours de coton, étoffes de laine et de soie réalisant les conditions suivantes :
- Souplesse, brillant et pouvant servir à la surcharge des tissus.
- 44 Question. — Une médaille d'or
- Pour un procédé pratique de mercerisage sur fils tissus de coton ou mélangés, plus spécialement pour velours de coton.
- L’inventeur devra joindre, autant que possible, des types.
- ------------------------------------------------------------------------------------
- REVUE DES BREVETS D'INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N. 2483. — Procédé d’impression.au moyen de colorants contenant du soufre, par la Société Chemist-Fabriken, Vorm Weiler Ter Meer.
- N. 2485. — Système de circulation alternante d’un liquide quelconque sous pression applicable à l’épuisement de substances minérales ou organiques, à l’exclusion des matières grasses, à la teinture et autres traitements des textiles, par M. Dumons.
- N. 2528. — Procédé pour la préparation de produits de substitution des matières colorantes du groupe de l’indigo, par la Compagnie parisienne de couleurs dJa-niline.
- N. 2576. — Procédé pour la préparation des dérivés de l’Indigo, par la Compagnie parisienne de couleurs d’aniline»
- N. 2577. — Production de l’Indoalet de ses dérivés, par la Société Badische-Anilin et Soda Fabrik.
- N. 2578. — Procédé de fabrication de colorants teignant le coton directement, par la Société Chemische Fabrik.
- N. 2579. — Procédé perfectionné pour la préparation de dérivés de l'indoxyle et de l’indigo, par la Société Chemische Fabrik.
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- 52
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DE_L‘ÉTRANGER
- Allemagne. — Méthode allemande pour produire un noir d'aniline sur le coton par un procédé à froid. — Les matières premières doivent être employées dans les proportions suivantes pour 100 livres de coton :
- Acide ........................... 16 à 20 livres
- Acide sulfurique....................... 20 »
- Aniline........................... 8 à 10 »
- Bichromate de potasse........... 14 à 20 »
- Couperose (sulfate de fer)... 10
- L’aniline est placée dans une cuve et l’acide hydro-chlorique est ajouté après avoir été préalablement dilué dans son propre volume d’eau ; l’acide sulfurique (dilué également dans son propre volume d’eau) est ensuite ajouté, puis vient la couperose (diluée aussi) et finalement le bichromate de potasse (di ué dans l’eau chaude). On ajoute alors la quantité d’eau nécessaire au bain.
- Le coton, qui a d’abord été bouilli, lavé, essoré, est trempé dans la cuve pendant 2 heures ou 2 heures 1/4.
- On obtient de bons résultats en divisant l’opération, c’est-à-dire en employant la moitié des quantités données et en traitant le coton pendant une heure; en retirant ensuite, puis en ajoutant le reste des matières et en traitant finalement pendant 1 heure 1/2 de plus. Le coton devient vert, puis bleu foncé et ensuite noir.
- Une fois l’opération terminée, le coton doit être sorti du bain, lavé soigneusement, savonné dans un bain de savon et de soude en ébullition pendant quelques minutes, et finalement lavé et séché.
- Le savon isolé tend à produire un noir violet ou rougeâtre et la soude seule un noir bleu, tandis que la combinaison des deux produits donne de bons résultats.
- Les cotons teints au noir d’aniline ne verdissent pas, quand ils ont été traités avec la préparation suivante :
- Couperose.....•......... 20 livres Bichromate de potasse... 5 » Acide sulfurique........ 20 »
- Gallons d’eau..................... 5 »
- On emploie 5 livres de cette préparation dans 50 gallons d’eau pendant 3/4 d’heure à la température juste au-dessous de celle de l’ébullition.
- On emploie actuellement en Allemagne la fibre de tourbe pour fabriquer une laine servant à faire de la toile, des chapeaux, des tapis paillassons, etc.
- Après dix années d'expériences, on est arrivé à produire une matière douce et fibreuse, pouvant être
- filée aussi facilement que la laine de mouton et qui possède en outre des propriétés absorbantes, la rendant susceptible d’être blanchie et teinte.
- Chine. — Pourquoi les Chinois donnent la préférence aux produits textiles anglais. —D’après un riche américain, familiarisé particulièrement avec l’industrie textile de la Chine, c’est l’Angleterre qui détient presqueexclusivement ce débouché dont ellea repoussé l’Amérique pour la raison suivante :
- Quand les Américains commencèrent à exporter vers la Chine, ils ne présentèrent que des articles supérieurs. Une fois qu’ils eurent ainsi réussi à prendre pied, ils se mirent à exporter des marchandises de qualité inférieure pour gagner davantage, ce qui fut immédiatement découvert par les Chinois, qui sont très connaisseurs. Par la suite, tout ballot de provenance américaine était ouvert avant d’être accepté et des cargaisons entières furent parfois retournées aux Etats-Unis.
- D’un autre côté, tous les ballots anglais sont acceptés de confiance, par la raison que depuis des années, les manufacturiers britanniques présentent toujours les mêmes qualités, sans jamais dévier d’un iota de celle désignée par l’acheteur.
- Etats-Unis. — Recettes publiées par le « Textile Colorist » de Philadelphie.
- Teinture rouge pour les fils de coton. — Pour 100 livres de fils, préparez un bain contenant 3 livres de deltapurpurine 5 B et 20 livres de sel ordinaire. Plongez les cotons à la température d’ébullition; laissez bouillir pendant une heure en tournant de temps en temps ; retirer ensuite, lavez et faite sécher.
- 4 4
- Teinture violette sur les fils de laine. — Pour 100 livres de coton, faites un bain composé de 10 livres de sel de Glauber, d’une livre de violet anthraquinone et de 3 livres d’acide sulfurique. Plongez à 180° F.; amenez graduellement à l’ébullition et laissez bouillir pour nuancer; retirez, lavez et faites sécher.
- * *
- Teinture rouge sur les fils de laine peignée. — Pour 100 livres de coton, préparez le bain avec :
- 10 livres de sel Glauber,
- 4 » de carmoisine,
- 4 » d’acide sulfurique.
- Plongez à 160* F., faites trois tours ; élevez la tem-
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- pérature à l’ébullition et tournez pour nuancer ; enle-vez, lavez et rincez.
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- Teinture brune sur les fils de coton. — Pour 10) livres de coton :
- 2 livres de brun direct 35,
- 20 » de sel ordinaire.
- Plongez à la température de l’ébullition; laissez bouillir pendant une heure et tournez de temps en temps; enlevez, lavez et faites séchez.
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- Teinture bleue sur les fils de coton. — Pour 100 livres de coton :
- 10 livres de sel Glauber.
- 3 » de bleu d’alizarine COR en poudre,
- 5 » d’acide sulfurique.
- Plongez à 160 F.; donnez trois tours; élevez graduellement à la température à l’ébullition ; faites bouillir pendant une heure; enlevez, lavez et séchez.
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- Teinture noire pour marchandises en pièces. — Pour 100 livres de marchandises :
- 10 livres de sel Glauber,
- 6 » de noir cachemire B,
- 15 » de bisulfate de soude.
- Plongez à la température d’ébullition ; laissez bouillir pendant une heure ; enlevez, lavez et rincez.
- Le noir cichemire B est spécialement approprié à la teinture des pièces de laine à lisières et à rayures ou carreaux de coton, qui sont actuellement si à la mode, le coton ne prenant pas la teinture.
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- Nouvelle méthode de teinture avec l’alizarine. — D’après le Textile Colorist on obtient des composés appropriés au mordançage des fibres textiles en général, mais spécialement à celui des cotons et des soies, en ajoutant des acides tartriques et lactiques à des solutions d’aluminate et de chromite de soude. Les opérations du mordançage et de la teinture peuvent être ainsi accomplies simultanément. Par exemple, on peut produire économiquement un rouge d’alizarine sur les fils de coton, en faisant bouillir ceux-ci, d’après les méthodes ordinaires et en les mettant dans le bain de teinture d’alizarine, additionné d’une petite quantité de mordant d’aluminium; les fils teints doivent être ensuite vaporisés ou savonnés.
- La fibre possède une grande affinité pour le mordant et la teinture quand celles-ci sont appliquées ensem-ble ; on peut se faire une idée de ce fait quand on sait
- qu’à une température de 35° C., le coton non-huilé peut enlever la totalité de l’alizarine d’un bain contenant un mélange de cette teinture et de composé d’alu-minium. Le mélange du mordant et de la matière colorante peut se préparer à sec sous forme de poudres.
- Indes britanniques. — Récolte de l’indigo en 1902.
- — D’après un rapport officiel du gouvernement des Indes, la récolte de l’indigo a été estimée comme suit en 1902 par rapport aux années paécédentes :
- Surface des cultures Quantités récoltées
- en acres en cwts
- Provinces 1902 1901 1902 1901
- Bengale. . . . 153.500 311.200 21.585 41.820
- Agon et Oudh.. 93.154 168.990 10.007 18.986
- Pungab. . . . 42.000 71.600 7.016 13.533
- Madras. . . . 186.000 230 400 35.300 38.480
- Totaux. . . 574.654 791.190 73.908 112.819
- Par suite de la baisse des prix, la culture de l’indigo va en diminuant. Outre cela, la moyenne de la récolte a été bien au-dessous de la normale en 1902.
- Les exportations de l'indigolse sont également restreintes, ainsi qu’on peut le voir par le tableau comparatif que voici :
- Ports 1897/98 1898/99 1899/1900 1900/01 1901/02
- Exportations en cwts
- Calcutta . 71 364 81.779 59.078 71.637 55.038
- Madras. . 47.356 41.203 38.701 18.745 25.056
- Bombay . 9.631 5.681 6.641 5.322 3.015
- Karachi. 4.690 4 966 5.849 6 693 6.297
- D’avril à novembre 1902, les exportations atteignirent le chiffre de 19.841 cwts, depuis le mois d’avril jusqu’au mois de novembre 1902 contre 23.057 cwts en 1901 pendant la même période.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L'APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite)
- Tout d’abord, les articles pure laine ou laine et soie qui doivent être teints en nuances tendres et fraîches, sont au préalable décolorés par l’eau oxygénée. Les crèmes et blancs sont après cette opération blanchis à l’acide sulfureux.
- MM. HANNART frères, de Roubaix, se servent dans
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- ce but de solutions d’acide sulfureux, préparées au moyen de l’acide sulfureux liquifié que l’industrie chimique livre dans des cylindres en fonte. On évite ainsi les émanations sulfureuses provenant des soufroirs qui, en se répandant parfois dans tout l’établissement, seraient susceptibles de produire des taches sur les pièces teintes en manutention dans les ateliers.
- La tendance que manifeste de plus en plus l’industrie, de travailler rapidement et à la continue, trouve son application dans la disposition donnée aux machines, que l’on place souvent à la suite les unes des autres. ;
- Le grillagé, le dégraissage et le fixage en eau bouillante se font ainsi dans bien des cas, et les pièces se trouvent de la sorte traitées en écru par un seul passage et prêtes pour la teinture dans un espace de temps relativement très réduit.
- Une machine à ramer, puis une machine à cylin--drer, suivies d’appareils à brosser, dosser, et cartonner, constitue pour les apprêts une installation continue, analogue à la précédente
- Il ne faudrait pourtant pas croire que cette organisation à la continue doive s’imposer d’une manière générale et absolue. Elle est non seulement possible, mais avantageuse pour les articles de grande production. Pourtant il faut souvent y renoncer. .en présence de la nécessité où l’on se trouve, d’intercaler des traitements spéciaux, variables avec l’immense. quantité des tissus mis en œuvre.
- Un traitement des tissus de laine très répandu est celui qui porta le nom d’apprêt sublime.
- Il consiste à soumettre à l’action de la vapeur les tissus enroulés sur des cylindres percés de trous et serrés plus ou moins fortement. On varie la durée de ce vaporisage, ainsi que la pression de la vapeur, suivant l’effet qu’on désire obtenir.
- Les rouleaux de pièces ainsi préparées sont adaptés sur une prise de vapeur spéciale ; admise par le centre du cylindre, la vapeur se répand au travers du tissu.
- D’autres fois le rouleau est enfermé dans un auto clave, et la vapeur pénètre les pièces à la fois par l’extérieur et l'intérieur du cylindre.
- Ce traitement donne un résultat tout différent de celui qu’on atteint avec le décatissage. Il fait pénétrer dans les fibres les produits employés pour le gommage et les y dissimule ; il fixe les torsions des fils et le grain du tissu, auquel il donne plus d'appa
- rence et un meilleur toucher. Le décatissage a simplement pour but de ramener à sa longueur et à sa largeur normales le tissu qui sort de l’apprêt.
- L’ensemble de la fabrication des tissus de laine de Roubaix, Tourcoing, de la Picardie, etc., peut se diviser en deùx grandes classes ; 1° les tissus dont la chaîne et la trame ont été teintes avant le tissage; 2° les tissus teints en pièces après tissage.
- La première classe comprend toutes les combinaisons qu’on peut obtenir par des effets de tissage avec la laine peignée et la soie, le coton et la laine peignée où cardée, le coton mercerisé et la laine peignée, et les tissus d’amenblement soie et coton, soie et lin, coton et lin, coton ordinaire et coton similisé, coton et jute, etc.
- Une des fabrications les plus importantes de cette classe est celle des tissus en laine peignée, soit que l’on mélange de la laine écrue et de la laine teinte pendant la préparation avant la filature, soit que l’on se serve du procédé Vigoureux.
- Le principe de ce procédé consiste à mélanger mécaniquement par des étirages des rubans de laine peignée, qui ont été imprimés ou chinés avec une ou plusieurs couleurs.
- L’impression se fait sur les rubans étalés et mis en nappe d’une épaisseur déterminée par un passage aux gill-box, où bancs d’étirage de construction spéciale. Au sortir de cette machine, la nappe passe entre un rouleau garni de caoutchouc et d’un drap qui reçoit la couleur d’un. fournisseur et un rouleau cannelé en relief qui produit l’impression. La surface de la partie imprimée varie de 15 à 90 p. 100.
- Après l’impression, sans être séchés, les rubans sont entassés dans une cuve à vaporiser ou pliés sur de petits chariots, qui sont introduits à la suite les uns des autres dans un autoclave et vaporisés de une heure et demie à deux heures.
- Le lavage qui suit le vaporisage est une opération très délicate, car si la laine n’a pas été suffisamment débarassée des épaississants qui entrent dans la couleur et > e l’excès de matière colorante, elle se comporte mal en filature, colle sur les rouleaux d’étirage et donne un fil irrégulier et cassant. Le lavage est suivi d'un séchage, qui Se fait soit dans les chambres chaudes où la matière est introduite étalée sur des perches, soit par contact avec des tambours en cuivre chauffés à la vapeur.
- Après le séchage, la matière qui est en rubans passe
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- aux gill-box. Cette opération a pour but de l’étirer et de réunir plusieurs rubans en un seul, qui se trouve mis en bobine à la sortie de la machine.
- Par l’effet de l’étirage, le parallélisme des sections imprimées se trouve détruit. Les fibres de la laine se déplacent les unes par rapport aux autres, et le ruban qui sort de la machine a l’aspect d’un mélangé fait avec des fibres de laines blanches et teintes, juxtaposées, mais porte en plus le cachet particulier du « Vigoureux », qui donne un velouté et un pointillé impossible à obtenir autrement.
- La maison Vve Gaydet et fils, de Roubaix, qui compte 18 machines à chiner le « Vigoureux » produit annuellemenc jusqu’à 2,800,000 kilogrammes, contre 18 000 kilogrammes en 1876, c’est-à-dire aux débuts. Ces chiffres montrent que toutes les difficultés ont été vaincues. La laine chinée se file facilement, et les nuances sont assez solides pour résister à l’air et aux plus forts traitements de la draperie.
- Une nouvelle et toute récente création de la maison HANNART frères semble appelée au plus bel avenir. Désignés sous le nom de teinture beige, elle est obtenue directement sur tissu écru pure laine et imite parfaitement les tissus fabriqués en « Vigoureux ». Le mélange est suffisamment marqué pour pouvoir se comparer aux tissus teints, mélangés de laine blanche et de laine teinte.
- Ce genre rentre dans les classes des tissus teints en pièces, qui comprend d’innombrables variétés. Nous passerons rapidement en revue les principales.
- La fabrication classique des lainages écrus pour robes en laine peignée (popelines, satins, armures, jacquarts et chevoittes) a grandement perdu de son importance depuis 1889. L’exportation, par suite du relèvement des droits d’entrée aux Etats-Unis, a sensiblement diminué.
- Tous les teinturiers de Roubaix et de Paris teignent ce genre de tissus, tout particulièrement MM. HAN-NART frères, Motte et MEILLASSOUX frères, MOTTE-DELESCLUSE frères et Ci0 , Emile Roussel, Les fils de A. GUILLAUMET et Ci® , etc.
- Les tissus draperies en laine peignée ont pris un grand développement à Roubaix et à Tourcoing. En 1889 on importait encore d’Angleterre des quantités l considérables de draperies en laine peignée Aujour- | d’hui cette importation est devenue insignifiante. La ' majeure partie de ces draperies est employée en France;
- cependant depuis quelques années il se dessine un très sensible courant d’exportation.
- Pour montrer le développement et l’accroissement de la draperie à Roubaix, nous citerons la maison Motte et Bourgeois, qui a fait pour ce genre, en 1899, un chiffre d’affaires de 3,540,000 fr., contre 1,650,000 fr. en 1891.
- Les établissements de MM HANNART frères et de M. Emile Roussel, par la perfection de leur fabrication, concourent aussi à établir le bon renom de la draperie peignée française. wht
- La draperie laine et coton et même pur coton pour les confections à bas prix mérite également d’etre-signalée. 10,.
- Les satins et amazones en laine peignée, trai wos cardée, représentaient, en 1889, un article de peu d’importance. C’est aujourd’hui le plus grand article d’exportation, principalement pour l’Angleterre. Il s’en produit annuellement 150 000 pièces environ, de 100 m. en moyenne. Ce magnifique résultat est surtout dû aux efforts et à la fabrication impeccable de MM. Hannart FRÈRES.
- On remarquait dans leurs vitrines des amazones de tous genres : amazones traitement brut, endroit drapé traitement Sedan, ratinés boules ou ondulés, ou boules et ondulés, traitement Elbeuf endroit drapé court, etc.
- Un genre de teinture sur tissus en laine cardée, dit en nuances pastels, mérite être présenté tout particu-liement, tant pour la délicatesse même de ses nuances, qu’à cause de leur difficulté d’exécution. Le principe qui préside à leur composition consiste à faire pénétrer dans le tissu de la craie en poudre, soit qu’on l’ajoute au bain de teinture, soit qu’après la teinture on passe les pièces en eau de craie.
- Le corps opaque bouche les pores du tissu et lui communique un toucher velouté. Il donne aussi à la couleur un aspect de matité très particulier qui fait mieux ressortir la nuance. L’effet est comparable à celui qui se produit quand on mélange les outre-mers avec une proportion déterminée d’albâtre ou de tout autre blanc, dans le but de juger de leur valeur.
- La vitrine de MM. Hannart frères, à Roubaix, ainsi que celle de MM. DRIN et Cie, de Courbevoie, renfermait des exemplaires très réussis de ce genre de teinture.
- Les tissus d'ameublement en laine peignée, granités et damas, sont fabriqués à Roubaix et teints en majeure partie à Paris. Nous citerons en particulier
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- MM. Maes et fils, de Clichy, qui teignent à peu près les neuf dixièmes de la production française en ce genre.
- Les articles laine peignée et mohair (armures et Jac-quarts) n’existaient pour ainsi dire pas en 1889. Il s’en fait aujourd’hui environ 50.000 pièces de 100 mètres, dont la moitié sont teintes par M. E. Roussel.
- Le genre laine peignée et soie, en brochés et armu-rés, double teinture fond glacé, est teint principalement par MM. HANNART frères et Les fils de A. Guil -laumet. Il permet de réaliser par teinture des effets de coloris anologues à ceux qu’on obtenait jusqu’à présent par la fabrication en tissé teint et de faire des articles riches à des prix relativement peu élevés.
- Les silésiennes, chaîne soie grège et trame laine, tissées à Lyon pour l’article ombrelles, sont envoyées à Roubaix en quantité considérable pour y être teintes en double teinture opposée et apprêtées.
- La teinture et l'apprêt des velours et peluches soie ou mohair sont pratiqués d’une façon remarquable par MM. A. Denis et Benoist, de Roubaix. Cette excellente maison a aussi puissamment contribué, par ses traitements spéciaux, au succès des velours et peluches de coton, lin, jute et ramie, qu’elle exécute, malgré les difficultés de la fabrication, en 1 m. 30 de largeur.
- Nous mentionnerons spécialement le traitement soierie grand teint, sur velours et peluche de lin, qui a contribué au succès de l’article et évincé la concurrence étrangère.
- Les apprêts divers d’articles d’ameublement, le frappage, le rongeage, l’impression à la planche sur velours et en particulier sur velours jute simple et double face, les traitements similisés sur tissus ameublement écru en coton d’Amérique, donnant les mêmes résultats que sur coton Jumel, les traitements astrakan, etc., constituent les principales spécialités ou innovations de la maison.
- Une autre fabrique de Roubaix, MM. SEGARD et Vanackère frères, s’occupe avec succès d’articles d’ameublement, de teinture et apprêts de velours et peluches, analogues à ceux de MM. A Denis et Benoist.
- Pour clore cette énumération, nous mentionnerons encore le coton teint en couleurs primuline, qu’en 1889 déjà M. E. Roussel avait habillement introduit dans les mélanges avec la laine écrue et qui permet de teindre cette laine en nuances quelconques, sans altérer celle du coton.
- Enfin, nous rappellerons toutes les combinaisons de coton ordinaire et de coton similisé, de laine peignée ou de mohair avec le coton ou le coton mercerisé, les effets de double teinture glacé, de coton réservé blanc, de crispé ou bouclé (pochonnés), qui ont été déjà indiqués lorsque nous avons examiné le rôle des colorants dans la teinture de la laine.
- Une remarque s’impose, presque involontaire, après l’examen rapide qui vient d’être fait de la teinture de la laine. On est tout particulièrement frappé de constater le rôle qu’y jouent les autres fibres, surtout le coton et la soie. Il s’est produit en effet, depuis un certain nombre d’années, une sorte de fusion entre les teintures des différentes fibres, et c’est à Ro.ubaix que le phénomène se manifeste avec le plus d’intensité.
- Ce grand centre industriel, dont la fabrique a connu depuis cent ans des fortunes diverses, reste fidèle aux traditions de son histoire, et dans les heures de crise, qui pèsent parfois sur l’industrie de la laine, cherche une compensation dans le traitement des doublures coton, de la draperie e. des robes coton. On peut dire, sans exagération, que Roubaix réalise en quelque sorte la synthèse de toutes les branches de la teinture en France, qu’elles se pratiquent à Lyon ou à Paris, à Reims, Sedan et Elbeuf, ou à Thaon et Villefranche.
- Nous avons eu la bonne fortune de visiter dans tous ses détails un des plus importants établissements de Roubaix, celui de MM. HANNART frères, où sous l’habile direction de son chef M. Ed. Ribaucourt se fabriquent les nombreux et remarquables articles qui furent présentés à l’Exposition avec tant d’art et de goût par M. A. Moullé, ancien industriel de Roubaix.
- Chemin faisant, maintes occasions se sont offertes de citer les différentes maisons Motte, et la maison E. Roussel. Nous nous garderons bien d omettre MM. ERNOULT-BAYART frères, le plus ancien établissement d’.apprêts delà région, qui depuis 1885 pratique aussi la teinture en pièces et traite tous les genres de tissus rob.es et confections de la fabrication roubai-sienne.
- La teinture de la laine pure ou mélangée se trouvait aussi brillamment représentée que possible dans la classe 78, et aux noms que nous avons déjà cités, concernant plus particulièrement Roubaix, nous joindrons les fils de A. Guillaumet et Cie, à Suresnes; Chappat et Cie, et G. Maes et FILS, a Clichy. La fabrique de Paris reste toujours sans rivale pour le bon
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- goût des coloris, la pureté des nuances et le fini de la marchandise.
- Pour montrer ^importance de la fabrique de Roubaix, nous donnerons quelques chiffres que nous devons à l’obligeance de M. E. Roussel.
- La production annuelle de Roubaix et Tourcoing en teinture et chinage « Vigoureux » est d’environ 10 millions de kilogrammes en laine peignée et 500,000 kilogr. en laine filée. Le premier chiffre se décompose en 6,500,000 kilogrammes pour la teinture et 3,503,000 pour le chinage.
- Le nombre total des machines faisant le « Vigoureux » dans ces deux centres est de 40.
- Pour les cotons, la production eh teinture est d'en-viron 4 millions de kilogrammes, dont 1 million de noir d’aniline en plein bain, 500,000 de noir d’aniline par oxydation et 2,500,000 en toutes nuances.
- Le chinage du coton peut être évalué à 100,000 kil.
- Le jute, employé exclusivement pour les tissus d’ameublement, est compté pour 1 million de kilogrammes.
- Quant à la soie, on ne teint guère d’organsins, mais on teint environ 250,0.0 kilog. de schappe.
- Le nombre de teinturiers et imprimeurs sur fils et tissus était de 39, et celui des apprêteurs de 17 au 31 décembre 1898, d’après les Archives de la Chambre de commerce de Roubaix.
- L’industrie des tissus de laine procure aux teinturiers et apprêteurs de France environ 70 millions de francs de façons, dont 35 à 40 reviennent à Roubaix.
- V
- Teinture et impression de la soie
- De toutes les fibres textiles, la soie est sans contredit celle qui possède le plus d’éclat et de brillant. Ces qualités se retrouvent inaltérées après la teinture, et c’est sur la soie que les couleurs montrent toute leur fraîcheur et leur vivacité. Si l’on tient compte de l’affinité qu’elle présente, à un plus haut degré encore que la laine pour tous les colorants, elle peut être considérée comme réellement privilégiée.
- Ces avantages mêmes excluent en quelque sorte l’immense variété de procédés, que les industries de l’impression et de la teinture du coton ont dû s'ingé-hier à trouver, pour compenser la pauvreté des affi-niés naturelles de cette fibre. Il existe pourtant quelques fabrications bien spéciales à la soie.
- Nous citerons en particulier la teinture avec réserves
- grasses, qui s’emploient pour obtenir des dessins blancs sur fonds unis teints.
- Ces réserves se composent essentiellement de résines, cire, stéarines, etc., additionnées de térébenthine, et n’agissent que mécaniquement. Pour empè cher les coulages, au sortir de l’impression, les pièces sont saupoudrées de terre de Sommières et restent suspendues un certain temps, avant d’être livrées à la teinture; celle-ci se fait à froid, en couleurs d'aniline.
- Pour enlever la réserve grasse, on passe les pièces teintes, lavées et bien séchées, dans une cuve montée avec de la benzine. On les essore et les suspend à la chambre chaude, pour éliminer les dernières traces de benzine. Afin de mieux fixer les couleurs, on peut vaporiser après le passage en benzine.
- Ce procédé reproduit dans ses lignes principales la méthode primitive des réserves à la cire de l’Inde, dont il a été question à la fabrication des battiks.
- Comme la soie a beaucoup d’affinité pour les oxydes métalliques, on peut la mordancer facilement après l’application de la réserve grasse. Pour le noir on foularde en rouille, c’est-à-dire en nitrosulfate de fer, et 1 on tient en campêche, comme on le fait pour le coton.
- Il est loisible de mordancer en alumine ou en chrome, par simple foulardage en acétate d’alumine ou de chrome et séchage. Un passage en craie, suivi d’un lavage, complète la préparation avant la teinture, qui se fait pour les couleurs d’alizarine, sur savon, à la température de 80 degrés. On lave et savonne une ou deux fois pour purifier le blanc.
- En dehors de la réserve grasse, qui n’agit que mécaniquement, il s’emploie aussi quelques réserves chimiques, par exemple le zinc en poudre et l’acétate d’étain. Le premier a été indiqué déjà, en 1864, par M. L Durand, comme permettant, en raison de son pouvoir réducteur, de réaliser des enlevages sur couleurs d'aniline. En lui associant du bisulfite de soude, on constitue une nouvelle couleur à base d’hydrosulfite, qui jouit des mêmes propriétés. La décoloration se produit au vaporisage.
- Ces réserves peuvent être colorées avec du bleu méthylène, de la safranine, de la phosphine, etc. On plaque le tissu en couleurs benzidine, vaporise et lave. Elles peuvent aussi être utilisées comme enlevages sur pièces teintes au préalable en couleurs dia-mine.
- Deux fabrications que nous avons jadis imaginées
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- pour le coton, celle des réserves à l’émétique sous couleurs d’aniline au,tanin, et celle des enlevages colorés sur noir d’aniline, s’appliquent aussi très bien dans l'impression des tissus de soie.
- La soie possède une propriété assez curieuse : mor-dancéeau tannate d’antimoine ou d’autres métaux, elle devient presque réfractaire à la teinture avec les colorants acides, mais se teint comme le coton avec les colorants basiques : chose toute natu elle, car la teinture de la laque tannique est évidemment indépendante de la fibre qui lui sert de support.
- On adm t que les pores de la soie doivent être obstrués par la laque tannique, qui agirait comme réserve mécanique. Nous inclinerions à croire aussi volontiers à la formation d’Une combinaison entre la soie et le tanin, qui se montrerait peu apte à la teinture avec les colorants acides.
- Diverses applications découlent de cette propriété.
- M. A. Romann a pu imiter sur soie l’article Schlie-per et Baum, qui réalise sur coton le beau contraste d’un bleu foncé et d’un rouge éclatant, de la façon suivante. Une couleur au bleu méthylène et au tanin est imprimée, vaporisée et passée en émétique. Puis on manœuvre à froid le tissu dans un bain de ponceau de xylidine, qui ne teint en rouge que les parties non touchées par le bleu.
- Sur tissu tout soie, MM. MERCIER et CHAUMARTIN, de Lyon, obtiennent des doubles teintes, en imprégnant avant tissage soit la chaîne, soit la trame, d’une préparation unique, incolore et solide à la cuite, qui dans l’espèce se trouve être du tannate d’étain. Ils utilisent dans ce but les procédés en usage pour la charge des soies au bichlorure d’étain. La préparation s'applique aussi très avantageusement sur la soie chargée au silico-phosphate d’alumine et d’étain.
- Pour obtenir des doubles teintes par la teinture des tissus ainsi préparés, on doit faire un choix judicieux de colorants, ayant les une de l’affinité pour l’organe préparé, les autres pour l’organe non préparé. Par exemple, le bleu méthylène, colorant basique, ne tiendra que là soie préparée; Dans un second bain de teinture, monté au jaune naphtol, colorant acide, c’est au contraire la soie non préparés qui seule se tiendra.
- -6 . : (A suivre.}
- AVERTISSEUR D'INCENDIE pour usines
- La maison Siemens et Halske fabrique depuis quelque temps un avertisseur d’incendie très bon marché et très pratique. Cet apparil est de construction très simple et fonctionne par conséquent avec une grande régularité. Il se compose d’en petit tube de verre, terminé en boule et rempli de liquide, à la façon d’un thermomètre ; il est fixé sur un petit socle de bois et et maintient ainsi un ressort de connexion ouvert ou fermé, selon la mise en circuit. Il est arrangé de telle sorte que le liquide remplisse le tube capillaire à une température voulue, 40° C. par exemple. Si la température environnante monte encore de quelques degrés, je liquide fait éclater la boule du thermomètre et le ressort du contact qui avait été jusque là retenu par la boule, tombe vers le bas, ce qui ouvre ou ferme le contact. Le circuit dans lequel se trouve le mécanisme avertisseur se ferme alors et le signal d’alarme se produit. L’appareil peut être relié avec la maison du gardien de l’usine, avec le poste des pompiers ou avec n’importe quel autre endroit.
- LA TEINTURE DANS L’ANTIQUITÉ
- La teinture, dit la Deutsche Fœber Zeitung, se payait très cher dans les temps anciens, ainsi que l’on peut s’en rendre compte, en lisant les manuscrits grecs et romains, qui sont parvenus jusqu’à nous. Les matières colorantes étaient exclusivement d’origine végétale ou animale, les teintures minérales étant restées com-plètement inconnues des anciens. Les terres colorées, telles que l’ocre, n’étaient pas employées pour la teinture des tissus de fil. La laine était teinte en rouge avec le litmus, le kermès ou la garance ; le jaune avec le safran et les racines de lotus ; le bleu avec le vouède ou pastel et le noir avec la noix de galle. Chaque teinturier ne s’occupait qua d’une seule couleur La plus élégante et la plus cher était la pourpre et les teinturiers et négociants en pourpre faisaient des affaires florissantes. Cette couleur était tirée des mollusques a Buccinum et Purpurea » provenant de la mer Méditerranée et qui fournissaient une couleur rouge mais fugitive.
- Quand le liquide provenant du mollusque était seul
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- cC
- employé, sans autres additions (alun, etc...), et que la teinture était rendue solide par la combinaison des deux principales couleurs bleu foncé et rouge, on obtenait alors des couleurs noires, noires-bleues, violettes, ainsi que diverses nuances de rouge, selon les proportions dans lesquelles elles étaient mêlées. Quelques échantillons de ces produits, provenant des musées, des ruines et des tombeaux antiques, nous sont parvenus. Presque toutes les teintures de ces lambeaux avaient été obtenues par des combinaisons de couleurs de pourpre, violet ou hyacinthe et avec la teinture de buccinum, tandis que les précieuses pourpres de Tyr, de teinte rouge foncé ou sang caillé avaient été produites par la répétition de l’opération. Des teintes plus claires étaient obtenues avec le liquide du coquillage, par des additions d’eau, d’urine, etc....
- La valeur de la teinture était déterminée par la valeur de l’étoffe à teindre et par la qualité de la matière colorante, selon lieu de production et selon le prestige technique du teinturier.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, V Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres :
- Travail, Hygiène, Accidents, dont l'énumération correspond à la pagination même :
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui. chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond 6x: demande de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général ; par lettres lorsqu’il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurisprudence à l'appui, prépare les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d'un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Question. — Un patron n’a-t-il aucun recours contre le syndicat ouvrier qui pousse les ouvriers à se mettre en grève et met son établissement ne interdit ?
- R — La loi du 21 mars 1884 a donné aux ouvriers le droit de se mettre en grève, de se concerter en vue d’arriver à une déclaration de grève et leur a laissé la faculté d’user de certains moyens, notamment de mettre en interdit un établissement industriel. Dès lors un patron n’a d’action en dommages-intérêts contre le syndicat qui pousse à la grève que s’il justifie à l’encontre de ce syndicat l’emploi de manœuvres dolosives.
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- LE MONITEUR' DE LA TEINTURE
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Paris. — Société en nom collectif L. Mahieu fils et G. Daussy, produits chimiques, 96, rue de Maubeuge.— Durée 10 ans. — Cap. 400,000 fr. — Acte du 22 déc.
- liquidations judiciaires
- Soissons. — Escarant (Jules), teintureries. — Jug. du 2 fév. — L. M. Poulain.
- Déclarations de faillites
- Blaye. — Grauleau (A.), teinture à Bourg. — Jug. du 3 fév. — S. M. Chasseloup.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 34, rue Vercingétorix, par M. Salé à M. X.
- Paris. — 20, rue de Chaligny, par Mlle Castier à M. X.
- Paris. — 10, rue du Pressoir, par Mlle Noël à M. X.
- Paris. — 152, avenue Daumesnil, par MM. Demange et Cie à M. X.
- Paris. — 225, rue St-Jacques, par Mlle Vilatelle à M. Bourneuf.
- Paris. — 50, rue Vital, par M. Vauzanges à M. X.
- Paris. — 2, rue du Grand-Prieuré, par M. Dufour à M. Moreux.
- Paris. — 12, rue Mouton-Duvernet, par M. Pimor à M. X.
- Paris. — 6, escalier Ste-Marie, par M. Mollard à Mme veuve Lulercq.
- Paris. — 31, rue de l’Entrepôt, par Mme veuve Devaux à M. X.
- Paris.—16, boulevard Voltaire, par M. Lemaire à M.X.
- Paris. — 58, avenue de Wagram, par M. Lardon à M. Guérin.
- Paris. —58, boulevard de Port-Royal, par M. Touronde àM. X.
- Paris. — 8, rue des St-Pères, par M. Brumont à M. X.
- Paris. — 11,boulv. de Clichy, par Mme veuve Dupuy à M.X.
- Paris. —193, faubourg Poissonnière, par Mlle Romain à M. Lagache.
- Paris. — 179, faub. St-Honoré, par M. Gilbert à M. X.
- Paris. — 6, rue Botzaris, par M. Cronier à M. X.
- Paris. — 27, rue d’Anjou, par M. Baron à M. Moncel.
- Paris. —- 31, rue Dauphine, par Mme veuve Salmon à M. Armand.
- Limours. — Par M. Dupleix à M. X.
- Vingennes. — 90, rue de Fontenay, par Mlle Rassat
- VIENT DE PARAITRE
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agendà proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal,_________________________________________
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1" classe et de 20 0/0 en 2’ et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau. Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité : 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
- DEMANDES
- Exploitant marque prospérant et bien répandue dans industrie ayant bureau Paris, usine et dépôt en banlieue deux téléphones, mais disposant de beaucoup de temps demande à adjoindre agence ou dépôt d’une marque. Ecrire Gilis, 110, boul. Sébastopol, Paris. - (900).
- Le Gerant : A. FAYOLLE, .
- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d'Imprimerie administrative.
- 1. A. FAYOLLE, Directeur, 20, rue Turgot (IX-)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous ta forme- d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ‘ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de'la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques Produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales.— Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-Iues. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du" Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-pane; (6) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de * acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ginone inoide.: (a) Indamines et indophénols; (6) agazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azmes. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-"n oxycétones et xanthones.
- ta Fascicule. - Matières dérivées de la quinoléine areelaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou mobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- [LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16............5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans 1er, industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses. glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. & n bureau du jeurna pour recevoir franco
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Beis de teinture.
- On cote : ampêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité...
- — 2e qualité .. .
- — 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan.., — Honduras..........
- — Tabasco.............
- — Haïti Cap.............
- - Fort-Liberté..,..
- — A ............... — .................. — Gonaïves .........
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane..............
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque...............
- Aune Cuba et St-Yago ., * Manzanillo. ......
- • Tuspan................
- . • Vera-Cruz........
- » Campèche..............
- ’ Carmen................
- » Tampico..,...........
- • Porto-Plata..........
- » Haïti.................
- » Jamaïque .............
- » Barcel et P. Cab...
- » Rio-Hacha.............
- • Carth. et S a van...
- » Maracaïbo.............
- » Fustet..... 100 k.
- » Tatajuba(Pern.)50k
- • Bahia, ........
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- • Amapala. ... 50 kil.
- Zouge Brésil Bahia......
- Calliatour.
- Lima....... Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal.... Sapan.....
- 100 k
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- 100 k.
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- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- Czehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb........, » pressé ...
- Coehenille
- Jn cote : ,'é né rifle zacatille. Ténérife grise.........
- Cureuma F ............50 kilos.
- Java, Mad., Pond......
- Dividivi
- On cote les 50 ki..,,.
- Indigos
- On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 1[2 k. fin viol et pourpre....
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- Beng. eau viol, etdito.
- • bon violet........
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- • bon dito.........
- • bon à fin cuiv....
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- Java........ . Kurpah.. co.. Madras .....
- Manille.......
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- N.M,
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- • bon à fin sobré..
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- N -Gren fn, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ............. M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
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- On cote les 50 kil
- Baltimore fin effilé. .. » gros effilé.
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- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil
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- .0 40 à .. .0 N. M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna), » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. . Cachou noir, Ire marque...
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- marques ord
- Cochenille argentée.. 100 k
- 12 .10
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- à .15 .12
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- Curcuma
- grise........... zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois... ......
- Madras.......
- Galies de Chine..............
- Prussiate jaune de potasse.
- Bengale
- Java
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- Le
- 250
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- 230
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- 135
- 170
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo Madras bon et beau tendre.
- A
- moyen et bon moyen coloré... a ........ moyen ord, et ord.
- terne et serré.....
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
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- 2.75
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- 275
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- 3.20
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- moyen et bon moy. assez coloré..-.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
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- moyen violet-rouge et rouge.... ...
- fin et surfin violet et pourpré. ....
- bon et beau violet.
- M.
- 4.75
- 5.25
- ==
- DROGUERIES tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique...............
- Alun raffiné (entrepôt)......
- » (acq.).«........
- Couperose emballée...........
- Essence de térébenthine (d.
- fûts)........................
- Id. (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre.
- 1er bl.......................
- Id. 2e bl. (entrepôt).......
- Galles vertes et noires......
- » noires Alep................
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte .
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- Ghésirée, en sorte..... Sénégal, s. bas du fleuve » Galam.......
- Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde...... » blanche........
- Laque en f. qté orange.
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- » Sandaraque lavée ...
- » Damar (Batavia)....
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- Gomme adragante Syrie.
- 145
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- 100
- Anatolie. 350 M 60 65 85
- .......................... Garance, racine...........
- » poudre..............
- Rocou Guadeloupe..........
- » Cayenne...............
- Safran d’Espagne, Valence pur........................ Sulfate de cuivre(entrepôt).
- » (acq,). ..
- Sumac en feuilles..... » poudre............... Styrax liquide.. ..... Tamarin Madras........... Verdet, eu pains, extra sec,
- 750
- 600
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- sous toile .. ... en pains, extra sec, sous pap........... bon marchand en pains
- » en boules
- 70
- 48
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- 140
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- 130
- 180 •
- 115 .
- 115
- » raffiné en poudre sec 145 ..
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos t
- Acide
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- sulfurique sulfureux. tartrique..
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Blanc de zinc en poudre .,. » » broyé............
- Borax raffiné............
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre... broyé....................
- Crème de tartre ...........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......
- 34 50 ,60
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- Chlorure de potassium, en
- 8 50
- PLAGE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Benzol 50 9-%-.le gallon » T 8 1/2 Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %.................la livre » » 5 1[4
- i Magenta pure...........la livre » 3 9
- i Acide picrique.......... » » .10 f
- Bois de teinture
- gare de Salins......... Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude......
- » de potasse.............. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. enbq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.............. Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation........ — Entrepôt................ Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos..............
- 20
- 7
- 23
- 40
- 18
- 17
- 11
- 28
- 25
- 25
- 50
- 75
- 39 ..
- 4 25
- 48
- 5 ..
- Acétate de plomb........... 72 ..à
- Acide acétique des arts 40 % 26 ..
- » chlorhydrique ...... 7 . .
- » nitrique 36.............. 34 ..
- » sulfurique 66 •............ 8 50
- » tartrique............... 247 ..
- » citrique................ 285 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire............... 16 ,•
- Ammoniaque incolore, 22. • 35 Bichlorure d’étain, 55 • L.. 105 .. » » 60 ...... 120
- Bois Campêche-Laguna ... 15 50
- » » Guadeloupe. 13 50
- » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 71 ..
- » brun..................... 8b ..
- Chlorate de potasses..... 100 . =
- » de soude................. 105 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110- 14 .. Chromate rouge de potasse 83 ..
- » » de soude,. 61..
- Crème de tartre........... ... .
- 74
- 27 .
- 8 .
- 35 .
- 9 .
- 250 .
- 395 .
- 21 .
- 17 .
- 37
- 112 .
- 125
- 15 .
- 14 .
- 21 .
- 73 .
- 95 .
- 110 .
- 115 .
- 15 .
- 85 .
- 62 .
- Écorce de Baltimore, la tonne 5 15
- Barwood............ » 4 10
- ...................... » 10-55 »
- Bois jaune........ » 8 10
- Bois de pêcher, bois
- de Lima............... » 0 180
- Bois de camphre de
- la Jamaïque....... » » 87
- Bois de camphre de
- St-Domingue........ » » 110
- Bois de camphre du
- Honduras........... » » 14 5
- Grains de Perse... le quintal » 22
- Bois de Santal rouge, la tonne » 90
- Bois de sapan...... » »2-40
- »
- » » »
- »
- 6
- » 6
- » »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal » » »
- Extrait » Myrabolam 142, .
- Bois de pêcher . Grains de Perse.. Bois de campêche.
- » » ‘8-24»
- » » 10 6
- » >11»
- » » 49 «
- » » 17-.. » <
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fle....
- » Galam................
- » Salabréda............
- Acide tartrique...........
- Crème de tartre Bl. du Midi
- » bl. Bordeaux Camphre raffiné........... Verdet en pains extra sec. » en boules............... Térébenthine en barils....
- 90...
- 75 ..
- 40 ..
- 240 ..
- 166 ..
- 165 ..
- 5 75 M . M ..
- 90 ..
- à 100
- 90
- 50
- 242
- 169
- 167
- » Java
- INDIGOS
- Bengale
- pourpre.... le kilo 11 .. à 13
- beau violet.. » 11 .. 13
- bon violet... » 11 .. 12
- moy. violet.. » 10 .. 11
- petit violet.. » 9 .. 10
- ord. et cuiv. » 8 50 9
- - ord. et cuivre..
- Madras fln..........
- a
- » beau .............
- » moyen.............
- Kurpah kudd. beau violet..............
- Kurpah kudd. bon _ violet........ Kurpah kudde moy. violet...... urpah kudd. petit ord..............
- urpah Pondich, bon violet............
- Kurpah Pondich moy. violet..............
- Kurpah Pondich ord à livrer....... .
- Manille.............
- Guatemala flor...... » sobre.....
- » Cortès....
- Mexique flor........
- » sobre.......
- » ord. Cortès..
- »
- M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 .
- G ..
- 5 ..
- le kilo
- »
- 4
- M .
- 10 .
- 8 50
- 5 ..
- 9 ..
- 8 ..
- 5 ..
- 6
- 6
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- 9
- oo
- 7
- 5
- O
- 6
- 5
- 9
- 11
- 9
- 6
- 10
- 8
- 6
- 50
- 50
- C
- 50
- Cristaux de tartre ........... » de soude.......... 7 ..
- CurcumaBengale en racines 44 .. » de Madras............... ;. .. » de Chine................
- Essence de térébenthine.. 118
- Extrait de châtaignier 20:. 16 ..
- Galles de Chine et Japon,. 155 .. » vertes et noires .... 145 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 90 .. » arabique................. 85 ..
- » adragante rousse .. 305 ..
- Jus de citron............. 20 .
- Méthylène à 95'........... 100 ..
- » régie ................ 115 ..
- Prussiate jaune de potasse 145 .. » » de soude.. .......
- Pyrolignite de fer........ 10 ..
- Résine.................... 20 ..
- Rouille ..................... 9 ..
- Sel de soude 80'........... 18 ..
- » ammoniaque.. 12 50
- Sel d’étain............... 230 .
- Soufre en canons.......... 17 50
- » sublimé.................. 18 50
- Sumac Sicile en feuilles... 22 50
- Sulfate d’alumine.......... 14 ..
- » de cuivre ............... 60
- » de fer..................... 6 ..
- Potasses
- • 00 c
- 120 .
- 17 .
- 160 .
- 165 .
- 100 .
- 100 .
- 350 .
- 21 .
- 105 .
- 120 .
- 150 .
- ii ..
- 22 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 13 ..
- 240 ..
- 18 50
- 19 50
- 23 50
- 17 ..
- 62 ..
- 7 ..
- Bichromate...........la livre »
- Binoscalate.......... » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
- Caustique 75/80 %.. » 19
- Chlorate............ la livre
- Ferricianide (prussiate rouge)........ » 1
- Ferrocyanide (prussiate jaune)....... » »
- 09
- »
- 10
- 5
- 2 5[8
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1.
- Arsenic (blanc)...la tonne 11
- Arséniate de soude 60 % » .
- Bi-arséniatedesoude(As2O5)
- 65%.......................
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0
- » en poudre 35 % 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre..... ............. »
- sh. d.
- 10 »
- .. »
- — »
- .7 6
- 18 . 7.
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %........la livre »
- Aniline (huile) pure .. » »
- » (sel) pure .... » »
- Anthracène 22 A par unité au comptant.. ...le gallon »
- » 7 ./.
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- 64
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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-
- 47e Année. No 5.
- Le Numéro : 0,75
- 5 Mars 1903.
- t
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Appareil pour la teinture et le gaufrage des cloches de chapellerie.— Les nouveaux colorants.— Revue des brevets d’invention. — Nouvelle méthode pour teindre la laine en bleu. — Exposition de Limoges 1903. — Revue de l’étranger. — Recettes de teinture. — Tarif général des douanes allemand. — Exposition universelle de 1900 (suite).—Le tétrachlorure de carbone.—Informations.— Jurisprudence.—Renseignements commerciaux.—Mouvement des maères premières. — Cours. — Annonces.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL pour la teinture ou la teinture et le gaufrage simultanés des cloches de chapellerie par MM. Mehler et Rey
- La teinture des cloches destinées à former les chapeaux de feutre s’exécute généralement après le foulage, en plongeant ces cloches dans des chaudières contenant le bain de teinture bouillant. Ce procédé a l'inconvéniont de ne pas teindre égale-nient la cloche dans toute son épaisseur, et de désa-gréger plus ou moinsle feutre par l’action du liquide bouillant, et par suite des mouvements qu’il reçoit dans le bain. Par ce fait la cloche est en outre déformée.
- Le nouveau procédé évite ces inconvénients en forçant le bain de teinture à traverser complètement 1 épaisseur de chaque cloche et en maintenant la forme de ces cloches pendant l’opération. Il permet
- de plus d’obtenir, quand cela est désiré, et dans la même opération, un gaufrage ou dessin en relief, à la surface de ces cloches. Les dessins annexés mon* trent, à titre d’exemple, comment cet appareil peut être réalisé.
- La figure i est une élévation en partie coupée.
- La figure 2 représente à part une forme de gau-frage.
- La figure 3 et 4 montrent en coupe et en plan une installation comportant plusieurs formes pour teinture.
- Près du fond d’une cuve a est disposé un plateau circulaire b, sur lequel est fixée une première forme en métal d percée d’un grand nombre de petits trous. Les cloches à teindre c sont posées sur cette forme d et recouvertes d’une deuxième forme J egalement percée de trous, et maintenue sur le plateau b par des emmanchements à baïonnette g g ou par tout autre moyen permettant le démontage et le remontage rapides. Les cloches c peuvent être complètement ou incomplètement foulées et de forme variable ; es formes detf seront naturellement établies suivant les diverses formes et dimensions de ces cloches.
- La teinture contenue dans la cuve a est constamment aspirée à la partie inférieure par un tuyau h communiquant avec une pompe centrifuge h et re-foulée à l’intérieur de la forme d par un tuyau i iraversant le plateau b. Les cloches c sont ainsi traversées de dedans en dehors, par un courant continu
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 66
- de
- l’exigera l'importance de la fabrication, l’intérieur de chaque appareil étant en communication avec un
- collecteur C (fig. 3 et 4) auquel aboutit le tuyau refoulement i.
- *
- de bain de teinture, et teintes d’une manière égale dans toute leur épaisseur.
- De plus, les cloches étant maintenues entre les deux formes (la forme supérieure emboutissant toujours avec une légère pression sur la forme inférieure) leliquide ne peut exercer sur le feutre aucune déformation. Ce dernier conserve par ce fait toutes ses qualités premières.L’aspiration et le refoulement du bain de teinture peuvent se faire par tous moyens et appareils connus. Le dessin montre comme exemple une pompe centrifuge k munie à l'aspiration et
- au refoulementde robinets distributeurs à trois voies i et e qui permettent de refouler si cela estnécessaire le bain de teinture dans un bec m placé au-dessus de l’appareilou de laver rapidement les cloches, en introduisant par le tuyau de refoulement de l’eau claire.
- Lorsque le lavage est achevé, la forme extérieure /est démontée, et les cloches e dont le traitement est terminé sont remplacées par d’autres qui seront traitées de la même manière.
- Sans rien changer au mode de teinture ci-dessus
- décrit, on peut obtenir en même temps des dessins en relief sur les cloches teintes; il suffit pour cela déplacer entre chaque cloche une forme en métal ou en caoutchouc p (fig. 2) perforée ou découpée suivant le dessin à obtenir, la forme supérieure/ étant perforée ou découpée de la même manière.Le passage du liquide sous pression force le feutre à pénétrer dans ces découpages et produit en relief le dessin désiré,
- On pourra, bien entendu, placer dans la cuve a, disposée en conséquence, autant d’appareils que
- e
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 67
- Ce procédé permet en outre de teindre les cloches en nuances claires, ce qui ne pouvait se faire jus-
- qu’à présent qu’à la foule, c’est-à-dire pendant le feutrage de la cloche.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Sous la dénomination de h'oirs-Axo Mérinos B et 6 B (brev. s. g. d. g.), la Manufacture lyonnaise met sur le marché deux nouveaux noirs pour laine qui présentent un intérêt considérable pour la teinture en pièces.
- Ils ont la propriété d’unir parfaitement et de bien pénétrer le tissu, même quand on les emploie en bain fortement acide, et de donner des noirs nourris et fleuris semblables aux noirs au campêche, et qui ne changent pas de ton à la lumière artificielle.
- Ces nouveaux produits sont très solides à la lumière, aux alcalis et au décatissage, et répondent aux plus grandes exigences au point de vue de la solidité au soufre et au fer chaud. Leur solidité au frottement est également irréprochable.
- Les Noirs-Azo Mérinos B et 6 B se teignent au bouillon avec addition de 10—15 % de bisulfate de soude ou des quantités correspondantes d’acide sulfurique et de soude. On peut se servir indifféremment de barques en bois ou de chaudrons en cuivre.
- Le principal emploi de ces nouveaux colorants sera surtout pour la teinture des tissus de confection pour dames et dans tous les cas où l’on exigera, pour tissus ou pour filés, un noir qui donne facilement, en bain fortement acide, des teintes bien unies et bien tranchées. Ces deux marques conviennent également très bien pour les tissus de laine contenant des fils d’effets blancs, car ils laissent complètement intacts aussi bien la soie artificielle que le coton blancs.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevet récemment pris en France.
- N - 2580. — Procède pour la préparation de matières colorantes noires en partant des acides naphtosulfa-mide sulfaconjugués, par la Fabrique de couleur d^a-niline et d'extraits.
- N’ 2633. — Production de colorants substantifs bleus, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- NOUVELLE MÉTHODE pour teindre la laine en bleu
- Voici une nouvelle manière de teindre la laine avec l’indigo. La laine brute, non lavée, est stratifiée dans une cuve avec de l’indigo en poudre. La couche inférieure et la couche supérieure doivent être toutes deux d’indigo, et les couches de laine doivent être uniformes. Il faut environ 1 kilog. d’indigo pour teindre 24 kilos de laine en bleu foncé.
- Le tout est ensuite recouvert d’une solution de carbonate de potasse, 2 % Bé., qui doit être versé dessus chaude, mais non bouillante, la laine est alors travaillée pour qu’elle soit bien imbibée de liquide. La cuve est maintenue chaude pendant une semaine, la laine étant fréquemmment remuée pendant ce temps ; le plus souvent sera le mieux. Il ne reste plus qu’à rincer et sécher la laine. Le liquide qui reste peut servir à teindre en bleu clair ; si au lieu de bleu foncé, on veut du bleu ciel du commencement, on n’a qu’à mettre moins d’indigo. Tous les frais et la perte de poids résultant du lavage de la laine sont évités et on dit que la couleur est aussi solide et belle que celle obtenue avec la guède.
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- 68
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- EXPOSITION DE LIMOGES 1903
- Une Exposition internationale — première du genre — sera tenue à Limoges, de mai à septembre prochains.
- Installée sur le Champ-de-Juillet, ses constructions et jardins couvriront une superficie de 70.000 mètres carrés.
- L’Exposition Internationale de Limoges, à laquelle la Chambre de commerce de cette ville vient d’accorder son patronage officiel, comprendra les classes suivantes :
- 1. Enseignement. — 2, Œuvres d’art. — 3. Arts libéraux. —4. Mécanique générale. — 5. Electricité. — 6. Génie civil : moyens de transport, cycles, automobiles, sports. — 7* Agriculture. — 8. Horticulture. — 9. Forêts, classe, pêche. — 10. Produits alimentaires. — 11 Mines et métallurgie. - -12. Décoration, mobilier et accessoires. — 13. Fils, tissus,vêtements.— i4. Industries diverses.— 15. In-dustrie chimique. —16. Economie sociale,hygiène.— 17. Colonisation, matériel et produits, d’exportation. — 18. Applications spéciales de l’alcool dénaturé à-la force motrice, à l’éclairage et au chauffage.
- Nous reviendrons sur cette manifestation quiinté-resse au plus haut point le commerce et l’industrie de notre région.
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne. — On a commencé à lancer les invitations au 5e Congrès international de chimie pratique, qui sera ouvert du 2 au 8 juin(Bureau Charlottenbourg, Marchstrasse, 21). Une brochure contenant toutes les informations utiles, rédigées dans les langues allemande, française et anglaise sera jointe à l’invitation officille. On trouvera aussi des remarques sur le but du Congrès, le règlement de celui-ci, la liste du Comité et le programme des travaux des 11 sections du Congrès.
- Un grand nombre de questions internationales et de discussions des plus intéressantes sont déjà à l’ordre du jour et l’on peut s’attendre à ce que le 5e Congrès
- international, qui se tiendra à Berlin, dans le palais du Reichstag, ait une signification des plus importantes au point de vue scientifique.
- Italie. —La Ghemische Industrie dit que les industrie de la chimie et de la teinture ont fait de grands progrès en Italie pendant les derniers 20 ans. En 1880 il n’y avait que quatre établissements qui employaient en tout 117 mains et ces maisons ne s’occupaient pas uniquement de teinture. A présent ces établissements sont au nombre de 80 avec 5,419 ouvriers et on ne compte que les maisons travaillant avec des machines; à part celles-là, il y a 300 petits ateliers privés. Les matières tinctoriales employées en Italie sont presque toutes importées d’Allemagne, ces importations se sont montées pour l’année dernière à 1. 80,000, sans compter les autres préparations employées dans l’industrie pour le finissage, etc. Cette industrie ne peut pas exister en Italie à cause des droits éleves sur l’alcool.
- Japon. — On parle aux Indes d’un projet du Japon de surélever les droits sur l’indigo importé des Indes. Des protestations ont été faites par les Chambres de commerce de Madras et de Bengale. On trouve extraordinaire que le gouvernement japonais mette une surtaxe sur les produits de l’Inde sans donner la raison pour laquelle l’indigo de Java et l’indigo artificiel aile -mand sont exemptés de cette même surtaxe, d’autan plus que le gouvernement japonais ne doit pas ignore, que l’industrie de l'indigo aux Indes subit en ce moment une crise et aurait besoin d’être soutenue. Le changement aurait lieu à partir du 1er avril et augmenterait le prix de l’indigo indien au Japon de 16 s. par 140 livres. Les importations de l’indigo indien au
- Japon ont été en
- 1899-1900 de 23,705 cwt.
- 1900-1901 » 7,366 »
- 1901-1902 » 5,710 »
- Cette baisse rapide démontre que le gouvernement japonais cherche à tuer cette induistrie et cela est inexplicable.
- San Salvador. — La récolte de l'indigo en 1902. — San Salvador est l'un des principaux centres de la culture de l’indigo de l’Amérique centrale. Suchitoto et Chaiatenango sont les marchés les plus importants où se vendent les produits locaux.
- La récolte a été peu abondonte l’année dernière; elle
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co
- a été estimée à 2.000 zurrons (I zurron == 73,60 kil.) contre 4.000 et 4.500 zurrons pendant les années précédentes.
- En dehors des conditions climatériques, qui n’ont pas été favorables au développement des plantations, la restriction de la récolte peut être attribuée à deux autres causes':
- 10 La baisse des prix de l’indigo, qui engagea un grand nombre de planteurs à limiter leur production ; 2 les éruptions volcaniques du Guatemala, qui se répercutèrent jusqu’à San Salvador et qui empêchèrent la plupart des acheteurs de se rendre dans les centres de vente de l’indigo.
- Le prix le plus élevé qui ait été atteint pour l’indigo de ire qualité ne 9 de teinte bronzée a été 1,12 piastre d’argent par livre (= 0,46 kilog.) ou 2,25 fr. Le ne 8 a été vendu à raison de 1,90 à 2 fr. Les deux tiers environ de la totalité des marchandises amenées sur le marché consistaier-t en no 9, tandis que le reste se composait de n° 8 et d’une petite quantité de n° 7 ou déchets, vendus à raison de 1.50 à 1,62 fr.
- L’indigo est exporté dans des enveloppes de peau de bœuf doublées intérieurement de toile, par ballots du poids de 1 zurron. La perte de poids pendant le transport par mer en Europe est d’environ 5 %-
- Le total des frais jusqu’à livraison à bord, y compris les frais d’emballage, d’agence, de douane, de quai, etc., s’élèvent à environ 0,12 piastres par livre.
- La campagne de l’indigo commence fin août a Suchi-toto et finit à la fin du mois d’octobre à Chalatenango.
- Les expéditions se font le plus rapidement possible, par la raison que la marchandise perd de son poids en séchant; aussi la plus grande partie de la dernière récolte doit-elle déjà être certainement embarquée.
- Recettes de teinture publiées par le Textile World, de Boston
- Bleu sur fils de coton
- Préparez le bain avec :
- 3 livres de bleu marine diazo B.
- 15 livres de sel ordinaire.
- Teignez à la température d’ébullition pendant une heure et rincez soigneusement.
- Diazotisez dans un bain composé de :
- 2 livres de nitrate de sodium,
- 6 livres d’acide muriatique. | Plongez à froid et traitez à froid pendant 15 minutes,
- rincez et développez dans un bain composé d’une 1/2 livre de bétanaphtol; faites dissoudre dans une petite quantité de soude caustique. Traitez à froid pendant 15 minutes, lavez et séchez.
- *
- ¥ ¥ Noir bleu sur fils de laine
- Pour 100 livres de fils, préparez un bain composé de :
- 3 1/2 livres de noir bleu G. R.
- 20 livres de sel Glauber.
- 5 livres d’acide acétique.
- Entrez à froid ; amenez doucement à l'ébullition et teignez à la température d’ébullition pendant une heure. Le noir bleu G. R. peut être appliqué avantageusement sur un mordant de chrome.
- «
- * *
- Lilas sur fils de coton
- Pour 100 livres de coton, préparez le bain avec :
- 1 livre de lilas direct.
- 10 livres de sel ordinaire.
- Plongez à froid, amenez à l’ébullition et laissez tremper pendant 1/2 heure ou 3/4 d’heure.
- *
- 4 *
- Rose sur fils de coton
- Pour 100 livres de coton, préparez le bain avec ; 1/4 de livre de rose tétrazo B pur.
- 2 livres de soude cristallisée.
- 15 livres de sel Glauber.
- Plongez à 170° F. et laissez bouillir pendant 3/4 d'heure.
- RECETTES DE TEINTURE
- Apprêt pour linge
- Poudre d’amidon blanche................51 kil.
- Borax pulvérisé........................25 »
- Acide stéarique........................ 1,3
- Alcool rectifié........................ 1,3
- On dissout l’acide stéarique à chaud dans l’alcool. On y ajoute l’amidon en le mélangeant bien et on laisse reposer la masse à l’air jusqu’à ce que l’alcool soit totalement volatilisé. On ajoute alors le borax et on porte le tout dans un malaxeur.
- Mode d'emploi : On prend une cuillerée à café bien pleine de la composition ci-dessus que l’on mélange avec une demi-livre d’amidon et on effectue le repassage comme d’habitude,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LÉGISLATION COMMERCIALE ÉTRANGÈRE
- ALLEMAGNE
- TARIF GÉNÉRAL DES DOUANES
- DU 25 DÉCEMBRE 1902
- [N.-B. — Le § 16 de la loi douanière du 25 décembre 1902 dispose que la date d’entrée en vigueur du nouveau tarif sera fixée par ordonnance impériale, après approbation du Conseil fédéral. Le tarif général du 15 juillet 1879, modifié par la loi du 22 mai 1885 et le tarif conventionnel allemand avec leurs modifications ultérieures, continueront donc à être appliqués jusqu'à nouvel ordre.]
- ' Numéros du tarif
- (Le tout aux 100 kilos) Désignation des marchandises
- Droits en unités françaises
- 32
- 91
- 292
- 318
- Plantes pour le commerce et l'indutrie non dénommées ailleurs
- ! Plantes tinctoriales ou fragments de ces plantes, même salées, séchées à l’air ou à l’étuve, grillées, moulues ou autrement concassées ......................
- Bis tinctoriaux en blocs, même moulus, râpés ou débités d’autre manière; fermentés..............................
- I Chlorure de chaux et lessives pour blanchir; per.oxyde de baryum; peroxyde d’hydrogène.......................
- B. Couleurs et matières colorantes
- : Matières colorantes animales, telles que : cochenilles sauvages, domestiques ou fausses (kermès animal)même moulues ou sous forme pâteuse ; car-
- Exemptes
- Exemptes
- 1 25
- 319
- 320
- 321
- min de cochenille : sépia ........... Aniline et autres matières colorantes dérivées du goudron,non spécialement dénommées.................. Alizarine, sèche ou sous forme pâteuse indigo, naturel ou artificiel ; carmin d’indigo pur ou mêlé à des matières minérales ou à de l’amidon, sec ou en
- Exemptes
- « 8
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite)
- pâte.......................................
- 322 Bleu de Prusse, pur ou mêlé à des matières minérales ou de l’amidon, sec ou en pâte.................................
- 322 Bleu d’outre-mer, pur ou mêlé à des matières minérales ou à de l’amidon, sec ou en pâte...........................
- 328 Extraits de bois tinctoriaux ; extraits d’autres matières colorantes d’origine végétale :
- — liquides..................... ...........
- — solides..................................
- Remarque — Les extraits colorants liquides de bois tinctoriaux, et d’autres matières colorantes végétales, titrant plus de 28 degrés Baumè,sont taxés comme les extraits solides.
- »
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- 50 »
- Les avantages de ce procédé sont les suivants. Le prix de revient des tissus se trouve abaissé par le fait qu’on a la faculté d’employer pour l’un des organes de la grège au lieu de soies moulinées. On peut constituer d’avance un stock de pièces écrues toutes prêtes à être teintes en deux nuances à n’importe quel moment, et l’on supprime de ce fait les pertes de soie par débancages. Enfin, l’on arrive à produire des effets de double teinte, qu’il était impossible d’obtenir auparavant par la teinture des tissus tout soie En faisant intervenir le coton dans la composition du tissu, et en se servant de colorants appropriés (couleurs benzi -dine en bain alcalin), on parvient même à produire une troisième nuance.
- La vitrine de MM. Mercier et Chaumartin était exclusivement garnie de tissus traités par ce procédé, qui permet de réaliser, par des combinaisons de tissage,'des effets d’une variété presque illimitée.
- MM. C. Garnier et Cie, de Lyon, ont eu l’ingénieuse idée de se servir de la réserve au tannate d’étain et de la déposer épaissie, comme un simple apprêt, sur une des faces d’un tissu décreusé au préalable. L’application de ce procédé n’a encore été faite que sur des rubans sans envers, pour obtenir une double face, et sur du ruban avec envers, afin d’avoir une nuance différente sur les deux faces du ruban. La teinture des rubans préparés par MM. C. Garnier et Cie est effectuée par MM. Mercier et Chaumartin, et donne des produits à deux et trois couleurs, qui ont le même aspect que les plus beaux rubans de Saint-Etienne, tissés avec des soies de nuances différentes.
- Les tissus de soie, dont la chaîne et la trame ont été teintes avant tissage en nuances diffférentes, portent le nom générique de glacés. Nous venons de voir qu’on peut arriver au même effet par une double teinture en pièces.
- Par suite de la tendance qui domine même les industries de luxe, de fabriquer de la marchandise à la fois bon marché et d’aspect engageant et riche, on a été
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- amené à faire l’article glacé en mi-soie. Le coton mercerisé sous tension ou similisé a puissamment contribué à cette transformation.
- Avec un sentiment très vif et très net de la situation, les industriels lyonnais se sont emparés de l’arme qui semblait dirigée contre eux et les menacer. Plusieurs maisons de Lyon similisentdes quantités considérables de coton.
- La teinture des tissus mi soie (coton et soie) en deux nuances se fait sans difficultés.
- On teint d'abord la soie en colorants acides vers 80° et on lave; puis on mordance le coton en tanin et émétique, et on le teint rapidement en colorants basiques.
- Ce procédé permet également, par un choix convenable de colorants acides et basiques, de teindre le tissu mi-soie en une seule nuance ou en camaïeu.
- Les couleurs de benzidine peuvent aussi être employées pour le coton que l’on teint d’abord avec elles vers 90 degrés, en présence de carbonate de potasse ou de savon. On remonte la soie à froid en colorant aide, avec addition d’un peu d’acide sulfurique.
- La teinture des tissus de laine et soie en uni peut se faire au moyen de certains colorants acides, qui teignent également bien la laine et la soie. Elle s’effectue à l’ébullition, en présence de bisulfate de soude, et dure Une heure environ.
- Parfois on a recours à l’intervention d’un colorant basique, succédant à celle d’un colorant acide. On teint avec celui-ci à l’ébullition, en présence de bisulfate de soude, conditions favorables pour saturer la laine. Puis on abat, ajoute le colorant basique au bain et teint à tiède pour saturer à son tour la soie.
- Les colorants benzidine peuvent également servir à la teinture des tissus laine et soie. On teint enpré-sence de sulfate de soude, au bouillon, environ une heure. Si la laine est trop claire, on ajoute un peu d’acide acétique et continue la teinture jusqu’à ce qu’on ait obtenu l’intensité voulue.
- Il est même possible de réaliser des nuances différentes sur la laine et la soie, si l’on s’adresse à des matières colorantes possédant des affinités suffisamment tranchées pour les deux fibres si l’on a fait habilement entrer en jeu la température du bain, qui favorise la saturation de la laine, quand elle est élevée, et au contraire celle de la soie, si elle est modérée. Comme colorants nous signalerons les chromotropes, qui possèdent peu d’affinité pour la soie et ne teignent que ine.
- Depuis quelques années on emploie assez fréquemment les couleurs d’alizarine sur mordants pour la teinture de la soie. Le mordançage se fait à l’alumine, au chrome ou au fer, en laissant la soie quelques heures dans le bain de mordant, rinçant et savonnant à 80 degrés. La teinture se pratique sur bain de savon de dégommage, coupé à l’acide acétique. Puis on savonne et avive à l’acide acétique ou tartique. Les couleurs d’alizarine sur soie sont remarquablement solides à la lumière et au savon.
- Le noir d’aniline par oxydation, indégorgeable et inverdissable, s’emploie pour parapluies sur silésien-nes, tissu pure soie, chaîne grège et trame schappe. Ce genre d’article, qu’exposaient MM. Vulliod frères et Cie, de Lyon, se fabrique aussi à Roubaix.
- Les opérations, en quelque sorte inverses du décreusage et de la charge des soies, ont été l’objet de quelques tentatives nouvelles, qui ne sont pas dénuées d’intérêt, et dont nous croyons utile de donner un aperçu succinct.
- Décreusage de la soie. — Le grès de la soie ou séricine représente environ 30 p. 100 du poids total de la fibre.
- Les opérations du décreusage et de la cuite, qui ont pour but d’éliminer le grès en partie ou en totalité, entraînent donc une perte de poids équivalente. Dans ces derniers temps on a proposé de traiter la soie brute par une solution d’aldéhyde formique, qui agit sur la séricine comme sur la gélatine, l’albumine, etc., et forme avec elle une combinaison insoluble, capable de résister même à un savonnage bouillant. Ce procédé évite une perte de poids considérable, il est vrai, mais la soie ainsi traitée n’a plus le brillant et l'éclat de la soie dégommée d’après les procédés ordinaires ; elle manque de souplesse et se comporte moins bien à la teinture.
- Une nouvelle méthode a été préconisée récemment pour le décreusage de la soie. Elle est basée sur l’emploi de la soude caustique, additionnée de glucose. Dans ces conditions la séricine seule serait attaquée, et la fibroïne demeurerait intacte. Le traitement doit se faire rapidement, en dix minutes environ, et à la température ordinaire.
- Ce procédé est recommandé spécialement pour les tissus mi-soie (soie et coton), sous prétexte que l’on obtiendrait le mercerisage du coton, en même temps que le décreusage de la soie. Ce résultat est fort pro-i blématique, car on sait que la glucose, tout comme la.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- glycérine et les corps analogues, diminue l’action mercerisante de la soude, et que l’accroissement d’affinité pour les colorants est aussi singulièrement atténué par l’adjonction de ces produits à la soude caustique.
- Charge de la soie. — Les procédés pour charger la soie, au moyen du tanin et de différents astringents, cachou, sumac, galle de Chine, etc., n’ont pas subi de modification digne d’être enregistrée.
- Par contre, le procédé qui met en œuvre le bichlo' rure d’étain a été l’objet de recherches et de perfectionnements notables. Sous sa forme primitive, il consistait à tremper la fibre dans une solution froide de bichlorure d’étain, à essorer, laver légèrement et passer dans un bain de carbonate de soude et de savon. L’augmentation varie de 7 à 9 p. 100 et peut, par répétition des opérations, atteindre le chiffre voulu pour la charge de la soie.
- Plus tard le carbonate alcalin fut remplacé par le phosphate de soude, qui permet d’atteindre des charges de 120 p. 100 et au delà, en même temps que la soie ressort bien moins altérée que dans le procédé primitif.
- Une modification de ce procédé consiste, après la formation du phosphate stannique, à laver et à passer en silicate de soude, puis en savon. Avec le mélange qui se forme de phosphate et de silicate d’étain, on peut pousser encore plus loin les limites de la charge.
- Quelquefois, entre les traitements en phosphate et silicate, on intercale un passage en sel métallique, fer, zinc, chrome, étain ou alumine.
- Ce dernier sel permet d'obtenir une augmentation de poids énorme, mais au détriment de la fibre qui devient très rapidement cassante.
- D’après MM. Renard, Corron, Bonnet et Cie, on traite d’abord la soie par le chlorure stannique. Puis on lave et soumet la fibre à l'action d’une solution de phosphate, de silicate ou de molybdate de soude. On lava encore et passe enfin la soie dans un sel de zinc, de magnésie, de fer, de manganèse, de cuivre, d’antimoine, de chrome, de barium, de calcium, de strontium ou de cérium. Ce procédé donnerait un fil très gonflé, très lourd, doué d’un bon toucher et de beaucoup d’éclat, sans que sa solidité soit le moins du monde altérée.
- Nous signalerons enfin l’emploi de la lormaldéhyde pour la charge des soies. On les imprègne de solutions de gélatine, colle, albumine, caséine, qui sont
- coagulées dans la fibre par un passage en solution aqueuse d’aldéhyde formique. On arriverait ainsi à une charge de 30 à 50 p. 100.
- Il est bon de constater que certains de ces procédés n’ont pas encore reçu à l’heure actuelle la sanction d’une pratique suffisante. Mais ce serait peut-être commettre une injustice, l’avenir seul pouvant établir leur valeur réelle, que de les passer sous silence.
- L'exposition des teintures et impressions sur soie était fort remarquable. Nous regrettons que la plupart des industriels lyonnais, pour les raisons dont nous n’avons point à connaître, n’aient pas cru devoir répondre à l’appel du rapporteur.
- Le sentiment et le vote des membres du Jury sont le plus souvent déterminés par l’opinion bien molivée qu’émet devant eux celui de leurs collègues qui se trouve plus particulièrement compétent dans la branche d’industrie examinée. Ce mode de procéder s’explique du reste aisément. 'Il est en effet de notoriété publique» que la visite aux vitrines des exposants est trop rapide pour qu’il soit possible, pendant sa duré-, de se documenter sériusement de détails techniques. Aussi le rapporteur devrait-il pouvoir compter sur l’aide gracieuse des exposants.
- Ces observations faites, il convient de louer sans réserves les maisons pour qui l’éloge est en quelque sorte de tradition : MM. Gillet et fils; Renard. Corron, Bonnet et Cie ; Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et Marnas.
- La Société lyonnaise de teinture, impresion, apprêts et gaufrage, à Lyon, se distinguait par une exposition très complète en articles classiques de tout genre, fort bien présentés.
- Nous signalerons encore MM. Vulliod frères et Cie, teinturiers et apprêteurs en tissus de soie, soie et coton, soie et laine, soie et schappe, etc., et M. Faure (André), qui teint exclusivement les soies et schappes en noir.
- Nous avons déjà appelé l’attention sur l’article spécial exposé par MM. Mercier et Chaumartin, et cité à diverses reprises M. C. Garnier et Cie, que nous retrouverons, ainsi que la maison F. Voland et Cie au chapitre des apprêts.
- Les pays étrangers étaient représentés par l’importante maison J. Watremez, de Moscou, où se fait à la fois la teinture de la soie, de la laine et du coton, en particulier celle du rouge turc; la maison J. RUSCoNI, de Milan, qui teint la soie en flottes et en pièces et
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- produit de grandes quantités de coton similisé ; la maison Weidmann et Cie, de Zurich, qui pratique la teinture des soies en pièces ou en écheveaux, ainsi que l’impression en pièces, et dont l’importance égale celle de toutes les maisons suisses similaires réunies.
- Deux membres du a Comité spécial de l’industrie de la soie en Autriche », M. Clauser et la Fabrique de Neunkirchen, représentaient, le premier la teinture en flottes, la seconde l’impression sur tissus de soie, inaugurée tout récemment par cette maison qui jusqu’à présent n’était connue que pour ses impressions sur coton.
- Le Japon comptait un nombre considérable d'exposants, avec des spécimens de soies teintes ou imprimées. Autrefois la teinture sur soie se faisait dans ce pays avec des matières végétales ou minérales, telles que les écorces de chêne ou de pêcher, la garance, le safranum, le curcuma, l’indigo,les oxydes de fer, l’alun, la chaux, etc. Aujourd’hui l’importation des colorants artificiels, qui se pratique depuis une vingtaine d’années, a relégué les produits naturels au second plan. L'indigo, qui est la couleur dominante dans les coloris japonais, continue à être employé pour la teinture de la soie, avec le même genre de réserves que celles qui ont été indiquées à la teinture du coton.
- L’impression sur crêpes et pungees se fait en partie au carton percé ou pochoir, puis est complétée par un travail au pinceau. Sur velours de soie, l’artiste japonais arrive à des effets d’un sentiment esthétique sans pareil. Toutes les parties qui doivent rester blanches sont recouvertes d’une réserve. Les couleurs sont appliquées au pinceau sur les parties non réservées. Après vaporisage on lave pour enlever les réserves et l’on procède au découpage des parties blanches, qui se pratique au couteau. Certains panneaux en velours, vols de pluviers sur la mer, bois de bambous, cormorans sur les rochers, etc., où la perfection du dessin le disputait au goût et à la justesse du coloris, resteront dans les mémoires comme une vision inoubliable.
- Parmi les exposants japonais, nous citerons tout spécialement, l’ASSoCIATION des teinturiers de Kioro, M. VISHIMURA (Sozayé mon) et M. Jida (SHINSHITI).
- _ _________________(A suivre.}
- LE TÉTRACHLORURE DE CARBONE et le dégraissage des étoffes
- Bien que le tétrachlorure de carbone ne soit pas un
- inconnu pour nous, il vienttout récemment de prendre une physionomie nouvelle, en ce sens que de réactif de laboratoire qu’il était, coûteux et difficile à se procurer, il est devenu produit industriel, économique, et que bon nombre de droguistes, à l’heure actuelle, possèdent en magasin.
- De même que la benzine de houille, l’éther de pétrole, et le sulfure de carbone, le tétrachlorure de carbone a la propriété de dissoudre toutes les matières grasses. La plupart de ceux qui nous lisent ont d’ores et déjà compris que ce produit est capable de les intéresser pour le dégraissage des étoffes.
- En effet, c’est là une application du tétrachlorure de carbone de la plus haute importance, et dont nous allons montrer tout le profit qui en résulte.
- A l’égal de l’éther de pétrole et surtout de la benzine, qui sont les matières les plus couramment utilisées pour le dégraissage des étoffes, le tétrachlorure de carbone a une puissance dissolvante des matières grasses très considérable, mais il a sur les autres dissolvants l’avantage d’être absolument ininflammable.
- Cette propriété est grosse de conséquences avantageuses.
- Combien d’accidents ne sont ils pas déjà survenus par suite du maniement de la benzine, même par des gens prudents? Combien d’industriels et de commerçants ont renoncé à introduire chez eux une goutte de benzine, donnant à faire le travail de dégraissage à des confrères outillés pour celà?
- Maintenant que le tétrachlorure de carbone est à la portée de tout le monde, plus d’accidents à craindre, et chacun peut chez-soi, même les ménagères, nettoyer les menus objets devenus graisseux.
- Pour ceux des industriels outillés pour travailler à la benzine, l’avantage est au moins aussi grand, car le même matériel, sans aucune modification leur permettra de travailler au tétrachlorure, et dans ce cas, les Compagnies d’Assurances n’auront en aucune façon le droit de les assurer aux mêmes taux que pour le travail à la benzine, non plus que d’exiger des conditions d’établissement de leur matériel, jusqu’ici trop assujettissantes la plupart du temps.
- D’autres intéressés sont ceux qui effectuent le nettoyage à la benzine des objets divers et qui s’empressent de la jeter au ruisseau sitôt qu’elle à servi, A ceux-l nous ferons le calcul suivant ; supposez que
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- vous consommiez 1 lit. de benzine par jour soit 300 lit. par an, avec le tétrachlorure de carbone qui n’est pas beaucoup plus coûteuse vous ne consommerez guère que 100 litres par an, et ceci parce que vous pourrez, au moyen d’un appareil simple et ne coûtant presque rien, récupérer la plus grande partie du tétrachlorure employé.
- Tels sont les principaux avantages du tétrachlorure de carbone, et c’en est assez pour nous permettre de prédire au nouveau produit un accueil des plus favorables.
- En terminant, notre devoir est de rappeler, que c’eet à un ingénieur français distingué, M. Urbain, que nous sommes redevables du procédé industriel de fabrication du tétrachlorure de carbone ; M. Urbain, peut ajuste titre, être fier d’avoir ainsi contribué aune nouvelle victoire de notre industrie nationale.
- INFORMATIONS
- Par décret paru à l'Officiel du 28 février, M. Siegfried fils (Jules), de la maison Huilard, Siegfried et Cie (extraction de matières colorantes pour teintures et impressions, tanins à Suresnes (Seine), est nommé conseiller du commerce extérieur de la France.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- Notre service du contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général ; par lettres lorsqu’il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige ces avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec jurispru
- dence à l’appui, prépare les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Question. — A quoi peut-on reconnaître la contrefaçon d’un produit breveté lorsque malgré de nombreuses ressemblances, il existe quelques différences, mais pour arriver à un résultat identique?
- R. — Pour reconnaître s’il y a ou non contrefaçon, il faut rechercher quel est l’élément nouveau et caractéristique de l’invention prétenduement contrefaite. Ce n’est pas le phénomène même que l’inventeur a entendu et pu s’approprier, mais le mode spécial qu’il a inventé pour le produire et le faire entrer danssa combinaison.
- On ne saurait considérer ni comme une imitation, ni comme un perfectionnement, ni comme un simple changement de détail, la substitution faite dans une combinaison à un organe essentiel et caractéristique, nouveau et brevetable, d’un organe entièrement différent appartenant au domaine public, bien que donnant des résultats analogues.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 307 ,rue St-Jacques, par M. Audejean, à M. La-vagne.
- Paris. — 40, rue d’Anjou, par M. Duffau, à X.
- Paris. — 15, rue de Belzunce, par M. Austet, à X.
- Paris. — 2, rue de l'lsly, par M. Tupinier fils, à X.
- Paris. — 12, rue Fénelon, par Mme Vve Turpin, à Mme Vve Ameuille.
- Paris. — 119, rue de Turenne, par Mme Vve Neveu, à X
- Paris. — 85, rue Taitbout, par Mme Vve Pautaire, à X.
- Paris.— 38, avenue de Wagram, par Mme Vve Fessier, à X.
- Paris. — 9, rue Darcet, par M. Boch, à Mlle Vargues. Paris. — 12, rue Condorcet, par M. Poutiers, à X.
- Montreuil-sous-Bois. — 271, rue de Paris, par M. Bat-talora à Mme veuve Gogois.
- Paris. — 11, rue Sauffroy, par Mme Bouberger à X.
- Paris. — 7, rue de Moscou, par M. Tabart à X.
- Paris. — 12, rue Bourg-l’Abbé, par M. Nouvoy à X.
- Paris.—46, rueNotre-Dame-des-Champs,parMM. Moulin et Cie à X.
- Maisons qui se créent
- Paris. — 6, rue Nollet, M. Vve Anthéaume.
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, 1 Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modi-fications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Iravail, Hygiène, Accidents, dont l'énuméra-ton correspond à la pagination même :
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon 1 ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglemen-^e, — rendra de réels services à tous ceux qui chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les Imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la ^ociété de Publications industrielles, 20, rue urgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le Montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- . Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Rois ouvrières, sont priés de bien vouloir adres-er a la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE
- EXCURSION EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE
- La Compagnie P.-L.-M. organise, avec le concours de l’ « Agence des Voyages modernes », une excursion en Algérie et en Tunisie.
- Départ de Paris le 8 mars.
- Retour à Paris le 10 avril 1903.
- Prix (tous frais compris) : Ire classe, 1.200 fr.; 2e classe, 1.140 fr.
- S’adresser, pour renseignements et billets, aux bureaux de l’ « Agence des Voyages modernes », 1, rue de l’Echelle, à Paris.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d'un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- DEMANDES
- Exploitant marque prospérant et bien répandue dans industrie ayant bureau Paris, usine et dépôt en banlieue deux téléphones, mais disposant de beaucoup de temps demande à adjoindre agence ou dépôt d’une marque. Ecrire Gilis, 110, boni. Sébastopol, Paris. (900).
- Le Gerant : A. FAYOLLE, §.
- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, xx. Directeur, 20, rue Turgot (IX‘)
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant le mois de janvier des années 1801, 1902 et 1903
- IMPORTATIONS Quantités I livrées à la consommation |
- 1903 1902 1901
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 5.667 10.656 22.590
- — — Brésil • •
- — — Haïti 14.163 56.818 22.590
- — — Guatemala 17.189 15.660 7 540
- — — Autres pays 4.972 9 062 1.114
- Totaux ..,. 41.991 92.196 31.244
- Bois de teinture moulus... • •
- Garance en racine, moulue ou en paille 131 406 433
- Curcuma en racine 16 • • 495
- en poudre 3 142
- 527 862
- Lichens tinctoriaux 169 419 436
- Ecorces à tan, moulues ou non 2.748 2.554 2.751
- Sumac, fustet et épine-vinette : 7.813
- Ecorces, feuilles et brindilles 5.647 2.485
- 2.642 2.399 4.445
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées
- 4.509 4.679 4.382
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 28 30 124
- 84 61
- Autres teintures et tanins. . 170 506 117
- 397 418 728
- Kermès animal 397 4
- 922 110
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- 1.759 0 •
- 2.933 3.874
- Rocou préparé 411 43 323
- Orseille préparée, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait).. .
- 13 2 8
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces :
- Garancine • • 1
- 71 198 106
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- J Acide picrique • •
- Alizarine artificielle 55 51 250
- Autres 788 895 574
- 1 Outremer 84 31 185
- Bleu de Prusse. 68 85 45
- Carmins communs 2 1
- — fins • e •
- Vernis à l’alcool 17 25 8
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à
- l’huile mélangées 753 876 667
- Ocres broyés ou autrement préparés 106 387 267
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 4 7 9
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 82 56 32
- Talc pulvérisé 1.546 2.476 2.694
- Couleurs non dénommées | _ 2.259 2.582 760
- Marchandises
- françaises ou francisées exportées
- EXPORTATIONS H m —
- 1903 1902 1901
- Bois de teinture en bûches kil. 1.716 1 102 • 604
- — moulus • 190 243 15
- Garance en racine, moulue ou en paille 30 45
- Curcuma en racine 121 75 82
- en poudre
- Quercitron • 5 60
- Lichens tinctoriaux • 5 3
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 10.097 7.668 10.683 1
- Ecorces, feuilles et brindilles.. 55 252 66
- Moulus 39 o e 530
- Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- ou moulues 134 63 18
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 187 82
- Safran 71 62 28
- Autres teintures et tanins 30 100
- Cochenille 166 297 153
- Kermès animal • . 280 187
- Indigo 276
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- bleu 39 99
- Cachou en masse 12 75 3
- Rocou préparé 163 89 45
- Orsei le préparée, humide en pâte 16 58 13
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 16 3 3
- Extraits de bois de teinture et d autres espèces .
- Garancine 77 29 51
- Autres : Allemagne 4.597 3.382 5.544
- — Belgique 2.300 1.753 2.605
- — Angleterre 1.915 567 522
- — Etats-Unis 444 296 3.605 12.326
- — Autres pays Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : 4.463 13.719 3.555 9.553
- Alizarine artificielle . 1
- Acide picrique • •• 362 232 1
- Autres 232
- Outremer 1.290 846 560
- Bleu de Prusse 45 36 4
- Carmins communs — fins Vernis à l’alcool 1 9 4
- 58 64 30
- — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à
- l’huile mélangées .. 800 1.106 418
- Ocres broyés ou autrement préparés 965 7 47 834
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes : 47 20 9
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 8 61 1
- Talc pulvérisé 3.716 8.389 6.221
- Couleurs non dénommées 283 205 200
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 77
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous ia forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d'un usage ’ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières Colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; {d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-lèines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-ine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques,—Matières colorantes non classées.
- [LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles tuifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FELDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét’ des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8® de 600 pages avec figures
- Adresser mandat de 20 fr. 83 bureau du jcurna peur recevoir franc a
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- 78
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE Bofm de teinture. On cot : Campêche du Brésil, coupe d Espagne, o ire qualité... 12 ., à 14 — 2e qualité ... 11 .. 12 .. 3e qualité.... 7 .. 9 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 10 25 — Honduras , 8 35 8 65 — Tabasco 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 15 5 25 - Fort-Liberté 5 25 5 30 — A 5 35 5 40 — 5 90 7 .. — Gonaïves ...... 5 75 6 .. — P.-de-Paix 7 .. 7 25 — Miragoane 5 20 ... — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 .. — Jamaïque, 5 80 6 80 Jaune Cuba et St-Yago .. 6 50 7 .. * Manzanillo 6 25 6 50 - Tuapan 7 .. ... , Vera-Cruz 6 66 6 75 » Campèche... 5 25 5 75 » Carmen 5 25 5 75 » Tampico...,. 6 60 6 80 • 5 50 6 . . » Haïti . 550 6.. » Jamaïque 5 75 6 .. » BarceletP. Cab... 6 50 7 .. > Rio-Hacha 4 50 5 .. » Carth. et Savan... 4 50 5 .. » Maracaïbo 5 .. 5 25 » Fustet 100 k. 12 Beng. eau viol, etdito.... 5 50 5 57 • bon violet 4 75 5 .. • moyen violet 3 75 4 .. » bon violet rouge 4 25 4 50 » bon moy. v. roug.... 3 75 4.. « fin rouge 4 00 4 7 5 » bon dito 4 .. 4 25 » bon à fin cuiv 3 75 4 .. » ~uiv 3 50 3 75 Java. M ... Kurpah.. N.M. 1 50 3 . Madras . N.M. 1 50 3 .. Manille.... N.M. 1 ., 3 .. Caraque N-M 1'50 3 50 Guatemala flor • 4 50 5 » bon à fin sobré.. 2 50 4 ,. » — cor.... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50 N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. 5 50 » bon à beau.. N.M. 3 50 4 50 » ord. et moyen N.M. 2 .. 2 50 Orsellle On cote les 100 kil. : .... Cap-Vert M Mers du Sud M Madagascar M •- • Quereitron: On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 » gros effilé 6 . • 7 .. Rocou. Antilles 1/2 kil. ,0 40 à ..
- • Tatajuba(Pern.)50 k 4 50 ... • Bahia 4 50 5 .. » Corinto 5 50 6 .. » Amapala.... 50 kil. 5 50 6 ,. Rouge Brésil Bahia 8 .. 10 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. . Lima 50 kil. 9 . 15 .. » Ste-Marthe 11 .. 12 .. » 4 .. 6 .. b Sandal 100 k. 5 .. 7 .. » Sapan...... 50 k. 5 .. 7 50 , Quebrach.. . 1000 k. 82 .. 90 .. « Pernamb 50 k 16 .. 18 ,. Caehom Brun luisant, en sac 50 k. M — en caisse — 37 50 45 .. Jaune ou gamb . < .. N » pressé... 30 . 35 .. Coehenille On cote : 1/2 kil. Ténériffezacatille 1 60 2 .. PLACE DE MARSEILLE DROGUERIES DE TEINTURE Bois de Campêche (Laguna). 12 . à. 15 . » (Guadeloupe) .10 .. .12 .. Bois jaune (Maracaïbo).. . . 8 11 .. » de Fustet Albanie. . . 10 50 12 . . Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 .. » marques ord.. 70 .. Cochenille argentée.. 100 k » grise 250 . 275 .. » zacatille naturelle 250 .. 300 .. » noire Palmas le k. 230 : » Lanzarotte Cureuma Bengale 40 » Chinois 50
- Cureuma Bengale 50 kilos. 22 50 25 M Java, Mad , Pond.. .... M .. .. .< Dividivi On cote les 50(kil.... 12 • 14 .. Indigo* On cote actuellement : Bgn. sur v. et bl. 112 k., 6 75 < .. fin viol et pourpre...... 6... 6 25- Gal es de Chine 135 .. ... .. Prussiate jaune de potasse. 170 INDIGOS. — Au 1/2 kilo. Madras bon et beau tendre. 3 25 3.50 » moyen et bon moyen » coloré 2.75 3.20 » moyen ord. et ord. terne et serré 2.25 2 70 i Kurpah bon et beau violet i et violet rouge, . M . ...»
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M. . ....
- » moyen ord. et ord.
- ml. et terreux. M . ....
- B.nga’e beau et fin violet.. M..............
- » bon moyen à bon
- violet et violet rouge .............. 4.75 5.25
- » moyen violet-rouge
- et rouge.................... M.. ....
- Java fin et surfin violet
- et pourpré. .... M.. ....
- » bon et beau violet. M. ....
- « » M « a a s 9 St fi
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique............... 290 ..
- Alun raffiné (entrepôt).... . 17 ..
- » (acq.)............... 15 ..
- Couperose emballée....... ,. 5 50
- Essence de térébenthine (d.
- fûts)....................... 116 ..
- Id (s. fûts)............... 113 .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl................. .... 38 ..
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... Galles vertes et noires..... 155 ..
- » noires Alep.......................
- » blancnes.................. 135 . .
- Gomme arabique, en sorte . 70 ..
- » Ghésirée, en sorte........... •.
- » Sénégal,s. bas du fleuve 100 .. » » Galam............ 80 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 70 » Mogador, blonde.............. ..
- » » blanche..................
- » Laque en f. qté orange. 345 ..
- » » mi-orange 350 .
- » » cerise AC ... .
- » Sandaraque lavée......... 150 .
- » Damar (Batavia).......... 160 .
- » » Singapore........ 90 .
- » » Penang........... 110 .
- Gomme adragante Syrie.... 250 .
- » » Anatolie. 250 .
- Quercitron.................... M .
- Garance, racine ............. 60 .
- » poudre..................... 65 .
- Rocou Guadeloupe . ..........110 .
- » Cayenne..................... .
- Safran d’Espagne, Valence pur........................... 90 .
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 58 .
- » (acq.). .. 56 .
- Sumac en feuilles........ 22 .
- » ' poudre......... 24 .
- Styrax liquide....... .... 140 . Tamarin Madras....... 25 .
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile .. ... 180 .
- » en pains, extra sec, sous pap..................180 .
- » bon marchand en pains 115 .
- » » en boules 115
- » raffiné en poudre sec 145 ..
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d.
- » nitrique...... 36 d.
- w » 40 d.
- » sulfurique.... 66 d.
- » sulfureux.... 50 d.
- » tartrique.................
- 9
- 33
- 41
- 9
- 250
- 50
- 50
- 19 ..
- 17 ..
- 6 50
- 175 . .
- 80 ..
- 10 \
- 85 ..
- 80 ..
- 170
- 100 ..
- 750 ..
- 600 ..
- 35
- à
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- e.9 co
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34................
- Blanc de zinc en poudre ....................
- » » broyé...........
- Borax raffiné................ 40.............
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre...................... 50 .. . ..
- broyé........................ 60...........
- Crème de tartre.................... 170 ..
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kilos, disp......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins............... 20 .. ....
- Lessive caustique 33 degrés 7...............
- Nitrate de soude............. 22 50 .. ..
- » de potasse................. 40............
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil.,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/35, disp... 11 50 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes .................
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation.......... £8.............
- — Entrepôt................... 56.............
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................. 5............
- PLACE DE LYON
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Benzol 50 9 %........le gallon » 8 1/2
- Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %................la livre » » 5 1[4
- Magenta pure..........la livre » 3 9
- Acide picrique......... » » .10 •
- Bois de teinture
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fle.... 90... à 100 .
- » .................. 75 .. 90 .
- » Salabréda......... 40 .. 50 .
- Acide tartrique........... 240 .. 242 .
- Crème de tartre Bl. du Midi 160 .. 169 .
- » bl. Bordeaux 165 .. 167 .
- Camphre raffiné............. 5 75 .. .
- Verdet en pains extra sec. M . .. .
- » en boules.................. M .. .. .
- Térébenthine en barils.... 90 .. .. .
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo » beau violet.. »
- » bon violet... »
- » moy. violet.. »
- » petit violet.. »
- » ord. et cuiv. »
- Java ord. et cuivre.. »
- Madras fin.............. »
- » beau............... »
- » moyen.............. »
- Kurpah kudd. beau violet............... »
- Kurpah kudd bon violet............... »
- Kurpah kudde moy. violet............... »
- urpah kudd. petit ord................ » urpah Pondich, bon violet............. »
- Kurpah Pondich moy. violet.................. »
- Kurpah Pondich ord
- Manille............. le kilo
- Guatemala flor...... »
- » sobre.............. »
- » Cortès.... »
- Mexique flor....... »
- » sobre....... »
- » ord. Cortès.. »
- 11 ..
- 11 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 ..
- 8 50 M ..
- 6 ..
- 5 50
- 5 ..
- 8 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 ..
- 6 ..
- 5 ..
- 4 .
- M..
- 10 ..
- 8 50
- 5 ..
- 9 ..
- 8 ..
- 5 ..
- à 13 ..
- 13 ..
- 12 ..
- 11 ..
- 10 ..
- 9 .
- 6 50
- 6 ..
- 5 50
- 9 ..
- 8 ..
- 7 ..
- 5 50
- 6 50
- 6 ..
- 5 .
- 9 ..
- 11 ..
- 9 ..
- 6 ..
- 10 ..
- 8 50
- 6 ..
- Acétate de plomb........... 72 .. à
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique...... 7 . .
- » nitrique 36......... 34 ..
- » sulfurique 66 •...... 8 50
- » tartrique......... 250
- » citrique........... 295 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................. 16 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 34
- Bichlorure d’étain, 55’.... 105 ..
- » » 60...... 120 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 16 .. „ » Guadeloupe. 13 50
- » Jaune Centre Amériq. 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.— 72 ..
- » brun................... 85 ..
- Chlorate de potasse...... 100 ..
- » de soude................. 105 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110* 13 50 , Chromate rouge de potasse 83 ..
- » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre..................
- Cristaux de tartre ..............
- » de soude................... 7 ..
- CurcumaBengale en racines 44 ..
- » de Madras.......................
- » de Chine.................. M ..
- Essence de térébenthine .. 119 Extrait de châtaignier 20 •. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 ..
- » vertes et noires .... 145 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 80 ..
- » arabique................. 83 ..
- » adragante rousse .. 300 ..
- Jus de citron............. 20 . .
- Méthylène à 95* .......... 100 ..
- » régie 90’................ 115 ..
- Prussiate jaune de potasse 145 ..
- » » de soude..........
- Pyrolignite de fer......... 10 ..
- Résine..................... 21 ..
- Rouille..................... 9 ..
- Sel de soude 80-........... 17 50
- • ammoniaque.. 12 50
- . Sel d’étain.............. 230 .
- Soufre en canons,........ 17 50
- » sublimé.................. 18 25
- Sumac Sicile en feuilles... 22 50
- Sulfate d’alumine.......... 14 ..
- » de cuivre................ 60 . .
- » de fer............... • 6 . •
- 74
- 27
- 8
- 35
- 9 255 305
- 21
- 17
- 36
- 112 125
- 16
- 14
- 21
- 74
- 95
- 110 115
- 15
- 85
- 61
- 8
- 46
- 120
- 17
- 160
- 165
- 95
- 95
- 350
- 21
- 105 120 150
- 11
- 23
- 10
- 19
- 13
- 240
- 18
- 19
- 23
- 17
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- Extrait »
- Myrabolam 142.. Bois de pêcher . Grains de Perse.. Bois de campêche.
- Extraits
- 8 10
- 0 180
- » 87
- » 110
- » 14 5
- » 22
- » 90 »2-40
- »
- »
- »
- »
- »
- 6
- » 6
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- le quintal » » »
- » » 18-24»
- » » 10 6
- » > 11 »
- » » 49 «
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- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
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- SOMMAIRE
- Sur les inconvénients de la teinture au chromate de plomb. — Revue des brevets d’invention. — Revue de l’étranger. — M. Oscar Scheurer. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Tarifs et transports. — Informations.—Jurisprudence.— Renseignements commerciaux.
- — Cours. — Annonces.
- SUR LES INCONVÉNIENTS
- DE LA TEINTURE AU CHROMATE DE PLOMB par Lecler de Pulligny (I)
- Dans un rapport du 8 avril 1895 au Comité consul-tatif d’hygiène publique de France (2), M. le docteur Napias fait observer que, parmi les composés plom-biques qui occasionnent des empoisonnements graves, le chromate de plomb a été depuis longtemps signalé. Employé sous le nom de jaune de chrome et d’orange de chrome dans l’industrie de la teinture, il avait, il y a une vingtaine d’années, de multiples applications
- (1) Bulletin de la Société d'encouragement.
- y Recueil des Travaux du C^^ité consultatif, année 1895, page 76.
- qui tendent à diminuer ; il est en effet remplacé avantageusement dans la teinture des textiles de consommation ou d’usage courant par les couleurs jaunes artificielles dérivées des anilines ou des alizarines ; et ce n’est guère que pour les articles de passementerie et de tréfilerie d’or ou d’argent et particulièrement pour les ornements d’église qu’on emploie la teinture au chromate de plomb, à cause de sa résistance à la décoloration sous l’action de la lumière ou de l’humidité, et aussi parce que les pièces teintes ne sont pas attaquées par les insectes ; mais malgré que l’usage de la teinture au chromate de plomb ait notablement diminué, elle est encore, paraît-il, à cause des conditions dans lesquelles elle s’opère quelquefois, une cause de danger pour les ouvriers et ouvrières qui ont à manier les fils de coton teints par ce moyen ; d'autre part, elle semble avoir été introduite et localisée depuis quelques années aux environs de Lyon, et c’est pourquoi les accidents qui peuvent en résulter ont attiré l’attention et la sollicitude du Conseil d’hygiène publique et de salubrité du département du Rhône qui, au mois de février 1894, adoptait les conclusions d’un intéressant rapport du docteur Cazeneuve sur ce sujet.
- D’après ce praticien, la teinture au jaune de chrome ou chromate de plomb est entrée depuis longtemps dans la pratique industrielle. Le coton, en particulier, soit en pièces, soit en flottes, est soumis à ce mode de teinture, qui s’opère en trempant la matière dans l'acétate de plomb, puis dans un bain de chromate de soude additionné d'acide chlorhydrique. Parfois, suivant la teinte à sbtenir, on emploie l’acétate basique de plomb, le chromate de soude, puis, enfin,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- on passe le coton à l’eau de chaux. Le chromate de plomb acide ou basique se dépose sur la pièce ou sur la fibre par double décomposition.
- Des lavages minutieux doivent enlever l’excès de chromate plombique. Dans la teinture en pièce, on achève la manutention en apprêtant, puis cylindrant ou calendrant l’étoffe. L’expérience démontre que la teinture en pièce donne des étoffes qui ne répandent dans l’atmosphère aucune poussière plombique par l’agitation ou le froissement. Les pièces de coton teintes au chromate de plomb sous le nom de lustrine sont vendues pour doublure et ne paraissent jamais avoir occasionné d’accidents.
- Le coton teint en fils ou en flottes au jaune de chrome est destiné à la fabrication d’étoffes historiées Utilisées par les Orientaux ou les populations d’Afrique comme vêtements ou comme tentures. Le fabricant de ces étoffes donne le fil de coton à teindre à un teinturier. De là, ce fil va chez le guimpier qui le dévide et l’entoure d’un fil de cuivre argenté. La matière passe ensuite au tissage.
- Généralement, ce fil de coton n’a pas été teint avec tout le soin désirable. Pour diminuer les frais de manutention et livrer le coton teint à un prix aussi bas que possible, le teinturier très fréquemment supprime les lavages qui doivent terminer la teinture au chromate pour enlever l’excès de chromate de plomb retenu mécaniquement par la fibre.
- Les flottes de coton surchargées de chromate de plomb vont chez le guimpier et sont soumises au dévidage.
- Là, l’ouvrière dévideuse prend les flottes les unes après les autres ; elle place la main gauche élevée dans l’anse supérieure de la flotte, la main droite baissée dans l’anse inférieure, puis elle étire et bat la flotte en rapprochant et écartant vivement les mains, de façon à dissocier les fils agglutinés par la teinture.
- Dans cette opération, l’ouvrière a la flotte de 15 ou 20 centimètres de la figure, dans la meilleure position pour respirer et avaler les poussières projetées par les diverses secousses imprimées. Puis la flotte est mise sur un rouet pour le dévidage. Un des bouts est amorcé à une bobine sur laquelle le fil s’enroule au fur et à mesure que le rouet situé au-dessus se dévide.
- L’ouvrière a devant elle 20 ou 25 rouets qui commandent autant de bobines. En plus du battage des flottes, elle est chargée de rajuster les fils qui cas
- sent. De ces appareils en mouvement s’échappe d’ailleurs un fin duvet qui concourt également à souiller l’atmosphère. L’expérience démontre depuis plusieurs années que de nombreuses ouvrières ont été littéralement intoxiquées par suite de ces manipulations.
- Tous les phénomènes présentés par ces victimes sont les phénomènes de l’intoxication plombique, parfois modifiés ou compliqués de symptômes particuliers dus à l’intoxication par l’acide chromique lui-même.
- Les accidents constatés sont tellement graves que telle de ces ouvrières est menacée de mort et la plupart sont condamnés à l’inaction et à un état de santé précaire pendant des années.
- On sait en outre pertinemment qu’un grand nombre d’ouvrières ont dû quitter ces ateliers, prises de malaises variables imputés à un état chloro-anémique mal défini, et ont ainsi échappé à une intoxication grave. Elles n’en ont pas moins été condamnées à un chômage très préjudiciable, par suite de l’altération, même momentanée, de leur santé.
- Après enquêtes minutieuses faites sur les causes de ces accidents graves occasionnés par le chromate de plomb et les moyens d’y remédier, on a proposé l'in-terdiction absolue de la teinture du coton en flotte au chromate de plomb. La recherche de l’économie dans les procédés de teinture expose constamment les fabricants à recevoir des cotons mal lavés qui occasionnent dans le dévidage une poussière dénaturé très toxique. D’autre part, on avait pensé que le jaune de chrome ou chromate de plomb pouvait être remplacé avantageusement par des couleurs artificielles telles que la « chrysamine », la « chrysophénine », etc., qui ne sont pas toxiques et qui peuvent remplir le même but. Les frais de manutention pour la teinture ne dépassaient pas, paraît-il, ceux de la teinture au jaune de chrome.
- C’est sur ces indications que M. le ministre du Commerce et de l’Industrie a provoqué de la part de l’inspecteur divisionnaire de la 11e circonscription, en résidence à Lyon, une étude sur les moyens de remplacer le chromate de plomb par quelque autre colorant approprié dans la teinture des fils de coton destinés à recevoir les fils d’or ou d’argent.
- Les essais qui ont été faits à la demande de ce fonctionnaire par une grande maison de teinturerie de Lyon n’ont pas donné de résultats entièrement satisfaisants. Un nouveau jaune (jaune de prunuline)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- diazoté sur la fibre et développé en soude, a trompé la confiance de ces teinturiers, qui ont encore essayé sans succès l’ « auranine », qui donne un jaune moins beau, moins solide et résistant moins à l’air. Autant à dire de la « chrysophénine » qui donne un jaune assez beau, n’attaquant pas les fils d’or ou d’argent qui le recouvrent, mais qui se décolore un peu à l’air et à la lumière.
- Après avoir consciencieusement poursuivi leurs essais pendant plusieurs mois, ces industriels ont conclu que c’est le jaune de chrome qui donne au fil les meilleures qualités pour recevoir l’or et l’argent.
- L’intérêt que présente le remplacement du chromate de plomb par une autre substance est cependant certain, car les intoxications par ce produit toxique ne sont pas limités à la région lyonnaise.
- En Angleterre, M. le Dr Robert Smith a constaté une véritable épidémie d’intoxication saturnine dans une filature de coton où l’on fabriquait une étoffe de couleur rouge, au moyen de fils teints au bichromate de plomb. Il se dégageait une épaisse poussière jaune pendant la manœuvre des métiers. Par la suite, les fils furent livrés dans de meilleures conditions, on fit porter aux ouvriers des masques en mousseline, et la maladie disparut peu à peu (1).
- Dans une usine, une ouvrière qui dévidait des fils de coton teints au chromate de plomb et en même temps les peignait pour les mettre en écheveau, fut empoisonnée par les poussières plombiques. L’enquête du coroner démontra que d’autres ouvrières de la même fabrique étaient également atteintes de saturnisme (2).
- D’autres étoffes teintes aux préparations plombiques exposent les ouvriers qui s’en servent à l’intoxication saturnine. Il en est ainsi des tissus de laine avec pointillé de coton jaune dits « waterproofs », fabriqués à Rouen ou à Lyon. Le coton qui y entre a subi la même préparation que les mèches à briquet dont il nous reste à parler.
- Déjà, en 1875, on voyait figurer, dans la statistique des saturnins des hôpitaux de Paris, un groupe d'ou-vriers désignés comme passementiers : c’étaient des ouvriers employés à la fabrication des mèches à briquet. Ces mèches sont faites avec des fils de coton de qualité inférieuequi sont successivement trempés dans
- (I) The Britisch medical Journal, 1 janv. 1882.
- (2) Ibidem, 5 janv. 1895.
- le chromate de potasse, puis dans l’acétate de plomb, et travaillés ensuite en forme de mèches. Cette industrie a été, paraît-il, assez féconde en accidents particulièrement à Rouen, où elle avait pris, il y a quelques années, une importante extension et d’où elle a disparu depuis.
- Des renseignements qui précèdent, il semble qu’on peut dégager plusieurs faits à peu près certains :
- 10 L’intoxication par le chromate de plomb est réel'e et mérite d’appeler l’attention ;
- 2° Les couleurs dérivées de la houille n’ont fourni aucun succédané satisfaisant du chromate de plomb et possédant comme cette couleur :
- a) Une grande résistance à l’action de la lumière et de l’humidité ;
- b) Un certain pouvoir antiseptique qui défend les tissus contre l’action des insectes.
- Je voudrais appeler l’attention de la Société et des industriels sur une réaction chimique qui pourrait peut-être fournir la solution cherchée. Elle a été signalée pour la première fois par Leclaire qui la décrit de la façon suivante :
- « En prenant une solution de bichromate de potasse et en la faisant bouillir avec 50 p. 100 environ de son poids d’oxyde de zinc, le sel acide se décompose ; on obtient un précipité d’un chromate de zinc d’une cou* leur bouton d’or, et il reste dans la dissolution du chromate de potasse, lequel, à son tour, mélangé après décantation, avec du sulfate de zinc, donne en précipité un nouveau chromate de zinc nuance citron. »
- En dehors des doubles décompositions qui sont décrites ci-dessus, on pourrait peut-être en essayer d’autres en trempant successivement les matières dans un sel soluble de zinc, sulfate ou chlorure, puis dans un chromate alcalin. Il semble que l’une ou l’autre de ces réactions pourrait fournir à l’industrie un procédé de teinture analogue à celui qui donne le jaune de plomb, et on peut penser que les chromâtes de zinc possèdent, autant ou plus que les sels de plomb, les deux qualités qui font rechercher ces produits toxiques dans l’emploi qui nous occupe.
- En effet, les sels de zinc sont plus stables que les sels de plomb, puisqu’ils ne craignent même pas la sulfuration : témoin le blanc de zinc, dont la supériorité sur le blanc de céruse, au point de vue de la conservation, n’est pas discutée.
- D’autre part, tous les sels de zinc et tous.les chromâtes ont un certain pouvoir microbicide, de sorte que
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- le coton teint au chromate de zinc et retenant une certaine quantité de chromate de potasse, se conserverait sans doute aussi bien que le coton teint au chromate de plomb.
- Enfin, j’ajouterai que les sels de zinc sont, en ce qui concerne le zinc, complètement inoffensifs pour la santé de l’homme et des animaux.
- Il est certain que les industriels qui teignent le coton en jaune abandonneraient sans hésiter une teinture qui empoisonne les ouvriers, s’ils pouvaient le faire sans diminuer la qualité de leurs produits et sans augmenter leurs dépenses. ,
- Ceux qui leur fourniront le moyen d’assainir une industrie jusqu’ici insalubre auront apporté une modeste, mais utile contribution au progrès humain.
- Dans notre dernier numéro, nous avons publié un procédé relatif à la teinture et au gauffrage simultané des coiffes de chapellerie ; ce procédé a fait l’objet d’un brevet pris par MM. Mehler et Rey.
- REVUE DES BREVETS D'INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N 2644. — Porte-rouleaux perfectionné pour presses à imprimer les tissus et autres machines analogues, par M. Mascord.
- N- 2683. — Production de colorants indigotiques bromés, par la Société Badische Anilin et Soda Fabrik.
- N* 2684. — Procédé pour la fabrication d’hydroxy-lamine par la voie électrolytique avec production simultanée du chlore, par la Compagnie Parisienne des couleurs d'aniline.
- N’ 2693. — Appareil pour teindre les fibres textiles, par M. Rossler.
- N’ 2731. — Application pour la teinture et l’impression du produit obtenu par la précipitation à l’aide de tannin d’une dissolution quelconque d’indigo réduit, par M. Kurz.
- N* 2732. — Nouveau procédé pour l’obtention de l’indigo pur des plantes indigofères, par M. Kurz.
- N* 2742. — Perfectionnements aux procédés et appareils pour teindre les chaînes de tissage, par M. Goddard.
- N’ 2777. — Blanc destiné à remplacer les blancs de céruse et de zinc, par MM. Guérin et Meynet.
- N 28L8. — Procédé de préparation de matières colorantes soufrées teignant le coton en vert, par la Raison commerciale Kalle et Cie.
- N- 2819. — Procédé de préparation de matières colorantes soufrées teignant le coton directement, par la Raison commerciale Kalle et Cie.
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne.—Procédé d'impression de la soie.— Le but du procédé est de changer l’effet (terne ou lustré) entre le fond et le brochage dans les tissus fabriqués exclusivement avec de la soie brute, chose qui s’obtenait jusqu’à présent par l’emploi simultané des soies brutes et des soies dégommées, dans la fabrication des tissus au métier Jacquard avec l’une des deux soies pour l’organsin et l’autre pour la trame.
- Dans le nouveau procédé d’impression, il n’est pas nécessaire d’employer aucun métier de fantaisie ni tissage broché, le résultat désiré étant obtenu par l’impression du dessin (sur tissu simple) au moyen d’une pâte contenant un alcali caustique, de la soude, par exemple, et en soumettant le produit ainsi imprimé à un traitement subséquent. Il faut mentionner ici, que procédé doit être exécuté avec le plus grand soin, sous peine de voir l’action de la soude caustique non seulement enlever la gomme de la soie, mais encore attaquer la fibre même et altérer ainsi sa solidité.
- Pour cette raison, l’action de l'alcali caustique doit être modifié par une addition de sucre de raisin ou de glycérine de façon que la gomme seule soit enlevée et que la solidité de la fibre reste intacte.
- Si le tissu est teint et que la nuance des marchandises imprimées doive rester telle quelle, il faut faire en sorte que la pâte à dégommer n’agisse pas sur la matière colorante des tissus teints.
- La pâte d’impression doit aussi contenir des teintures ou matières colorantes ne pouvant s’altérer sous l’action de la pâte à dégommer, telles que l’indigo pur, le noir anthraquinone, le rouge oxamine etc.
- On peut aussi produire les dessins en imprimant sur les tissus des reserves, qui telles que l’acétate de ? chrome sont insensibles à l’action des alcalis, une fois
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- sêchées et vaporisées et en ajoutant une substance, du sucre de raisin ou de la glycérine par exemple, qui limitera l’action du bain à la gomme de la soie seulement.
- Les exemples suivants démontrent la méthode pour mener à bien ce procédé Les parties sont calculées au poids.
- 1° Impression d'une pâte à dégommer contenant de la soude caustique. — Faites une pâte composée de 200 parties de gomme britannique et de 400 parties d’une solution de soude caustique de 40° B. Imprimez cette pâle sur la soie brute teinte ou non ; faites sécher à température modérée (35° C. par exemple), rincez et passez au besoin, dans un bain acide. Les tissus ainsi préparés peuvent être teints à volonté à la manière ordinaire.
- Exemple 2. — Impression d’une pâte à dégommer contenant de la soude caustique et un agent limita-leur.
- Introduisez, selon la méthode ordinaire, 100 parties de gomme britannique dans 700 parties d’une solution de soude caustique à 49e B. Préparez aussi une mixture de 300 parties de sucre de raisin dans 100 parties d’eau en chauffant un bain chaud ; remuez jusqu’à refroidissement ; versez dans la pâte de gomme britannique et de soude caustique et amenez à 1.200 parties en ajoutant de l’eau si cela est nécessaire. Imprimez cette pête et finissez comme dans l’exemple 1.
- Exemple 3. — Pâte à imprimer et à dégommer contenant de la soude caustique, un agent limitateur et une matière colorante.
- (a) Faites une pâte de 10 parties de noir anthraqui-none et de 40 parties d’eau froide ; mélangez aussi 60 parties de gomme britannique avec 700 parties d’une solution de soude caustique de 40 B; ajoutez 200 parties de sucre de raisin et mêlez avec 90 parties d’eau.
- Mélangez le tout ensemble et amenez à 1.200 parties en ajoutant de l’eau si cela est nécessaire. Imprimez et finissez comme dans l’ensemble 1.
- (b) Introduisez 50 parties de gomme britannique dans 700 parties d’une solution de soude caustique de 400 B. Ajoutez 300 parties de sucre de raisin et 100 parties d’eau et chauffez au bain-marie.
- Remuez jusqu’à refroidissement et versez dans la paie de gomme britannique d’indigo J. et de soude caustique ; amenez à 1.200 parties en ajoutant de l’eau
- si cela est nécessaire. Imprimez cette pâte et finissez comme dans l’exemple 1.
- Exemple 4. — Impression d’une réserve et d’un dégommage local avec de la soude, caustique et un agent limitateur.
- Mélangez 550 psrties d’eau chaude avec 300 parties de gomme britannique. Refroidissez et ajoutez 150 parties d’une solution d’acétate de chrome de 20 B., et amenez à 1.000 parties en ajoutant de l’eau. Imprimez cette pâte sur les marchandises, séchez et passez en suite dans un bain contenant 300 parties de glycérine, 200 parties d’eau, 700 parties d’une solution de soude caustique de 40 B., pendant 2 à 5 minutes Rincez soigneusement dans l’eau courante.
- Chili, — La Chilean Mills travaillant avec des capitaux anglais, a établi récemment à Chiguyanti (Chili) une grande usine de blanchiment et de tein • ture à proximité d’une tissanderie, comprenant 60 mé tiers. Ces manufactures ont besoin pour leur fabrica tion de grandes quantités de fils de coton, de tissus de coton non blanchis, de shirting, flanelle de coton etc, La fabrique occupe provisoirement 200 ouvriers ; mais ce nombre sera porté à 600 ou 800, selon l’extension que prendra l’entreprise. La société s’occupera d’a -bord du blanchiment ; de la teinture et de l’impression des indiennes ainsi que de la fabrication de tissus d’Oxford, linges ouvrés e'c ; mais elle n’a pas l’intention d’établir une filature pour alimenter sa tissanderie.
- M. OSCAR SCHEURER
- Le Bulletin de novembre de la Société industrielle de Mulhouse consacre àM. OscarScheu-rer, une notice nécrologique, écrite par M. Paul Richard. Etant donné la personnalité de M. Scheurer,nous croyons devoir reproduire cette notice, persuadé que nos lecteurs la liront avec intérê.
- Le 7 juin dernier la Société industrielle de Mulhouse célébrait le 25e anniversrire de l’entrée en fonction de M. Albert Scheurer comme secrétaire de son comité de chimie.
- Oscar Scheurer, quoique affligé par un deuil récent, avait tenu, en assistant à cette fête, à donner à son frère un éclatant témoignage d’amitié.'
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- Pour regagner la gare, il avait dû précipiter le pas, et, c’est hors d’haleine qu’il était arrivé devant le wagon, où se trouvaient déjà ses amis, et dans lequel on ne l’avait fait monter qu’avec difficulté.
- A peine assis, il était pris de spasmes violents et, se levant pour chercher de l’air, il retombait aussitôt inanimé entre les bras de son fils, au moment où s'é-branlait le train, qui ne ramena à Bitschwiller que son cadavre.
- Cette mort subite, survenue dans des circonstances si émouvantes, fut un coup de foudre pour les parents d’Oscar Scheurer et pour tous ceux qui, ayant eu le bonheur d’entrer dans son intimité, avaient pu apprécier la valeur de son esprit à la fois si aimable et si sérieux, la droiture et la suprême délicatesse de ses sentiments, en même temps que la sûreté et la fidélité de ses affections ; elle frappa péniblement même les personnes qui n’avaient eu avec lui que des relations passagères ; car son accueil bienveillant et son caractère serviable et généreux lui gagnaient au premier abord la sympathie de tous.
- Ce fut aussi une douleur indescriptible parmi les ouvriers qui avaient été sous ses ordres, et dont il avait vu se succéder près de trois générations pendant sa longue carrière industrielle.
- Oscar Scheurer les connaissait tous par leur nom, il s’intéressait a leurs peines et à leurs ioies, il était leur conseiller et leur ami, et il n’avait jamais cessé de se préoccuper de l’amélioration de leur sort par des moyens autres que la banale charité ; car il était de cette famille des Scheurer qui, depuis trois quarts de siècle, fait l’honneur de l’industrie alsacienne, et dans laquelle le souci du bien-être moral et matériel des travailleurs, joint au respect de la dignité humaine, est un héritage qui se transmet de père en fils ; et Oscar Scheurer, pour suivre cette noble tradition, n’avait qu’à s’abandonner au penchant naturel de son sœur.
- Aussi l’imposante cérémonie de son enterrement vit-elle couler bien des larmer.
- Oscar Scheurer est né à Mulhouse, le 23 avril 1834. Il fit ses études au Collège de Thann et plus tard il suivit les cours du Gymnase de Strasbourg, où il fut, pendant plusieurs années, le pensionnaire et l’élève du professeur Kampmann. Déjà à ce moment il s’intéressait à la chimie et, pendant les vacances, il commençait à s’initier aux travaux de l’établissement paternel. Ses études au Gymnase une fois terminées, il se
- fit recevoir comme préparateur au laboratoire de l’Ecole centrale de Paris, sous la direction du professeur Jacquelin, et, en 1855, il entra comme collaborateur dans la maison de son père, M. Auguste Scheurer-Rott, dont il devint l’associé à partir du 11 novembre 1867 avec son beau-frère M. Auguste Lauth, sous la raison sociale A. Scheurer-Rott et fils.
- Lors de la transformation de la maison, le 1er juillet 1874, il continua d’en faire partie comme gérant, avec son beau-frère et son frère MM. Auguste Lauth et Albert Scheurer.
- Il s’occupa activement de la direction de la Société jusqu’en 1882, mais à cette époque, désireux de consacrer à ses études favorites et à ses goûts artistiques une partie de son temps, il cessa de s’astreindre au travail journalier de l’usine, en se bornant à suivre de près toutes les opérations industrielles et à faire bénéficier ses co-gérants de son expérience et de ses avis.
- En 1893, il se retira définitivement de la gérance et ne resta plus attaché à la Société que comme conseil et membre du comité de surveillance, qu’il présida pendant les dernières années de sa vie.
- Il fut remplacé, comme gérant, par MM. Jules Scheurer et F. Schœn.
- En 1862, il s’était marié avec Mlle North. De cette union, que la mort n’a interrompue que pendant quelques mois, étaient nés deux fils, Jean et Ferdinand, dont le second seul survit à ses parents, et poursuit à Belfort les recherches de son père, dans l’exploitation d’une fabrique de gommes artificielles.
- Mme Scheurer, qui fut pendant quarante ans la digne compagne de son mari, avait su prendre sa part des devoirs qu’imposait à celui-ci sa situation de chef d’industrie, en s’associant à ses œuvres de philantrophie et de bienfaisance et en l’encourageant dans ses travaux scientifiques.
- Peu de jours avant d’être enlevée à l’affection des siens, cette femme supérieure, mesurant le vide qu’elle allait laisser à son foyer, exhortait son mari à chercher dans l’étude un remède à sa douleur.
- Et en effet, malgré ses loisirs apparents, Oscar Scheurer a travaillé jusqu’à ses derniers moments, sans avoir trouvé, nous le craignons, l’adoucissement que lui souhaitait celle qu’il venait de perdre si cruellement.
- De tous les travaux qu’Oscar Scheurer a produits, le | plus important, sans contredit, est celui qui a trait aux > applications des extraits de garance.
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- Quand il débuta dans la carrière, la fabrication des tissus de coton imprimés reposait presque uniquement sur l’emploi en teinture de garance et de ses dérivés.
- Ces articles étaient, comme on le sait, très longs à produire, et nécessitaient des opérations nombreuses et délicates.
- Le rêve de tous les chimistes, pendant plus de la première moitié du siècle écoulé, avait été de remplacer la teinture des mordants en garance et en garancine par des applications topiques de la matière colorante concentrée et purifiée. On peut dire que personne dans le métier n’avait échappé à cette obsession, mais il faut ajouter aussi que personne n’était arrivé à un résultat pratique.
- Les obstacles que l’on rencontrait dans la préparation des extraits de garance, leur prix élevé, l’impureté des produits obtenus, généralement goudronneux, et fournissant des couleurs ternes et sans éclat, la difficulté de diviser ces matières qui encrassaient les broyeuses, et, sans doute, aussi le peu de connaissances que l’on avait alors de ces colorants, tout cela avait exercé, sans succès, la patience des chimistes.
- Cependant, au moment où Oscar Scheurer entreprit ses recherches, un autre opérateur avait déjà fait faire un pas en avant à la question.
- Depuis 1857, M. Albert Hartmann utilisait un extrait de garance à l’alcool méthylique, préparé par une maison d’Avignon.
- Cet extrait, il l’imprimait, mélangé à du savon et de l’ammoniaque, sur tissu mordancé à l’acétate d’alumine.
- Après vaporisage et savonnage, il obtenait des teintes rouges et roses très brillantes et nourries, que l’on pouvait associer à quelques autres couleurs vapeur ; et fa maison Schwartz et Huguenin a fabriqué, à cette époque, un très grand nombre de pièce par ce procédé. Mais ceci ne remplissait qu’une partie des conditions du problème.
- Sur tissu mordancé à l’alumine, il était impossible de produire du lilas, et, de plus, le fond blanc aluminé se colorait plus ou moins dans les bains de savon; cependant, tel qu'il était, ce traitement était industriel et, moyennant quelques précautions, réussissait d’une façon satisfaisante. Mais Oscar Scheurer voulait mieux qve cela, et il sentait bien que pour faire une couleur d application, renfermant à la fois le mordant et le colorant, assez brillante pour se passer des avivages
- que réclame la teinture, il fallait avant tout disposer d’une matière première plus pure.
- Kopp venait précisément de trouver son alizarine verte. Oscar Scheurer s’attacha à ce produit dès qu’il parut, et c’est alors qu’il eut l'idée de le concentrer et de le purifier à la fois par l'huile de schiste.
- Ses essais furent couronné de succès.
- La maison Scheurer-Rott s’empressa de mettre en œuvre ce procédé d’extraction, et, de février 1864 à mai 1870, elle manutentionna des quantités considérables d’alizarine verte, tant pour son propre compte que pour celui de la maison Schaaf et Lauth, de Strasbourg.
- Bien que Kopp prétende avoir été le premier à conseiller l’emploi des hydrocarbures (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1869, page 440), il est hors de doute que s’il eût connu ce procédé déjà en 1864 il n’eut pas laissé la maison Scheurer-Rott l’exploiter à façon pour le compte de maison Schaaff et Lauth, dans laquelle il était intéresé.
- En 1871, l’installation de Thann ayant été détruite 1 par un incendie, Oscar Scheurer renonça à cette fabrication et céda ses procédés à MM. Schaaff et Lauth, qui en montèrent l’exploitation à Wasselonne où ils avaient des moulins à garance, et où ils fabriquaient leur alizarine verte.
- Relativement à la question de priorité, outre le témoignage de A. Hartmann, rien n’est plus concluant que les registres de Drogues de la maison Scheurer-Rott. On y peut suivre, par les entrées parallèles d’alizarine verte et d’huile de schiste, depuis 1863 jusqu’à 1870, toutes les phases par lesquelles a passé cette importante invention, et se rendre compte de la genèse du procédé.
- Ce résultat permit à Oscar Scheurer de monter une fabrication d’enluminés grand teint que personne n’était à même d'imiter.
- Elle fit l’admiration des connaisseurs à l’Exposition de 1867 et valut à sa maison une médaille d’or, avec les félicitation jury.
- A la suite de ce succès, MM. Leitenberger et Cie, de Cosmanos, revendiquèrent la priorité de l’application des extraits de garance, se fondant sur ce qu’ils avaient fait des essais déjà en 1837 et produit des spécimens qui avaient dû figurer à l’Exposition de Londres, en 1862. D’un rapport de M. Gustave Schæffer (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1868, 5 page 135), il ressort que la maison Leitenberger a bien
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- pu faire, comme tout le monde, des essais d’application d’extraits de garance, et même des spécimens de fabrication, mais que ces essais n’ont donné lieu à aucun résultat industriel, et que c’est en 1865 seulement que l’extrait de garance a pu trouver dans cette maison un emploi des plus limités, tandis que depuis 1863 la maison Scheurer-Rott mettait en œuvre des quantités toujours croissantes d’alizarine verte, dont la consom-mation atteignait, en 1869, le chiffre respectable de 40,000 francs pour moins de cinq mois.
- L’alizarine verte représente, on le sait, la matière colorante de la garance débarrassée de la majeure partie de la purpurine et de la pseudo-purpurine qui l’accompagnent dans les racines de la plante. Cet extrait, composé surtout d’alizarine, convenait parfaitement au rose et au lilas, mais il donnait un rouge alizarique, c’est-à-dire que cette nuance, bien que très vive, n'avait pourtant pas ce ton légèrement orangé des rouges garancés. Néanmoins, dans ces conditions, il satisfaisait aux besoins de l’emploi, grâce à la proportion assez notable de purpurine que retient l’alizarine verte.
- M. Rosenstiehl a trouvé que cette proportion est de 30 %, tandis que le rouge andrinople demande au moins 55% de purpurine.
- Cependant,la préparation de l’alizarine verte laissait un résidu considérable de matières colorantes mêlées à des impuretés de toutes sortes.
- Dans le principe, on leur avait attribué une certaine valeur, mais on n’était pas encore arrivé à en tirer parti, et ce déchet important menaçait de faire hausser le prix de l’alizarine verte.
- Aussi, dès 1867, voyons-nous MM. Schaaf et Lauth chercher à retirer la purpurine de ces résidus, et, en 1869, ils font des essais de purification au sulfate d’alumine, mais sans grand succès, quand à ce moment paraît l’extrait Meissonier, dû aux beaux travaux de Schulzenberger, et dont la fabrication industrielle date de la fin de l’année 1869.
- Schutzenberger, au début, chauffait dans l’eau sous pression un produit de première extraction, probable-blement alcoolique, et transformait ainsi toute la pseudo-purpurine en purpurine.
- Par la suite, il ajouta de la benzine à l’eau surchauffée, ce qui donnait à cette purification une certaine analogie avec celle que pratiquait Oscar Scheurer.
- Nous avons déjà indiqué sommairement en quoi con • sistait la nouveauté du procédé imaginé par Oscar
- Scheurer pour purifier l’alizarine verte par l’huile de schiste.
- Voici maintenant les détails de l’opération :
- On empâtait la matière colorante avec l’hydrocarbure et le mélange était introduit dans une chaudière autoclave, à feu nu, munie d’un agitateur. On montait ainsi jusqu’à une température de 150°.
- La dissolution de l’alizarine dans l’huile de schisté était filtrée et traitée par la soude faible, qui s’emparait de la matière colorante. Celle-ci était précipitée par un acide, recueillie sur un filtre et bien lavée.
- Les impuretés étaient séparées en partie par le premier filtrage au sortir de la chaudière, mais une autre partie restait en dissolution dans l’huile qu’il fallait renouveler de temps en temps.
- C’est, grâce à ces opérations préliminaires, qu’Oscar Scheurer obtenait ce produit pur et concentré dont il sut faire si con usage.
- Nous trouvons dans la Revue générale des malières colorantes (n‘ du 1er juillet 1902) la formule d’un rouge, communiquée par M. Albert Scheurer, et employée par la maison Scheurer-Rott.
- Cette couleur d’impression, outre l’alizarine, l’acétate d’alumine et l’acidé acétique, contient un savon d’alumine, dissous dans l’essence de térébenthine, de l’huile tournante et de l’hypochlorite de chaux.
- L’huile tournante et le savon de térébenthine, tout en jouant le rôle de corps gras pour l’huilage du coton, devaient, sans doute, comme le fait observer M. Albert Scheurer, servir à émulsionner sur le tissu même et sous l’action du vaporisage, les impuretés goudronneuses, et à les rendre solubles au savonnage.
- Mais ce qui est surtout à remarquer, c’est l’heureuse inspiration qu’a eue Oscar Scheurer, d’introduire de la chaux dans sa préparation, devançant en cela les théories que Rosenstiehl a si magistralement établies.
- La recette de ce rouge était le résultat d’une collaboration entre Albert Hartmann et Oscar Scheurer, et ce dernier, dont on connaît la scrupuleuse loyauté, tenait à ce que le nom de Hartmann fut toujours mentionné avec le sien à cette occasion.
- Une licence de ce procédé a fait, au printemps de I l’année 1868, l’objet d’un traité entre MM. Scheurer-| Rott et la maison de Wesserling, et ce rouge a trouvé [ dans cet établissement un emploi important, qui a per. sisté encore longtemps après l’entrée d’Horace i Kœchlin dans la maison.
- Quant au violet, il n’était composé que d’alizarine
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- et de pyrolignite de fer, accompagnés d’un mélange d’huile tournante et d’hypochlorite de chaux. L’addition de cette huile chlorée donnait.à la nuance un ton particulièrement bleuâtre, auquel l’emploi de l’acétate de chaux seul ne permettait pas d’arriver, ainsi qu’il résulte des registres d’essais de la maison A. Scheu-rer-Rott.
- (A suivre)
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite)
- VI
- Teinture des fils de laine et de soie
- Les détails dans lesquels nous sommes entrés pour la teinture de la laine et de la soie, nous dispense raient de revenir sur ce sujet, si nous ne croyions devoir examiner spécialement la teinture en flotte dans la région de Paris.
- Cette industrie se trouve placée dans des conditions qui méritent d’attirer et de fixer l’attention. Qu’il s’agisse de tissus de robes, de modes ou d’ameublement, de passementerie pour robes, manteaux ou meubles, de passementerie militaire, d’ornements religieux, de bonneterie, broderie, couture, mercerie, etc., quels que soient les traitements spéciaux indispensables, les divers genres de teinture nécessaires, la qualité ou l'ouvraison des multiples matières employées, la fabrication parisienne embrasse tout et avec des exigences de réussite dans le traitement, de régularité dans le travail, de rapidité d’exécution et de conformité de nuances, qui nécessitent des industriels de cette branche des connaissances variées, des efforts Incessants et des soins tout particuliers. A côté du traitement de parties assez considérables, il leur faut satisfaire aux demandes de la haute nouveauté pour des articles exclusifs, rassortiments, teintures de très petites quantités dans tous les tons d’une gamme et sur des matières de genre et d’ouvraison différents.
- MM. Hulot et COLIN-CHAMBAUT (I), de Puteaux, excellent dans cette industrie, et l’on peut donner comme exemples tous les articles de leur fabrication, qui comprend la teinture de tous les textiles en éche-veaux employés dans la fabrication des tissus de fan-taisie,de la passementerie, de l’ameublement, de la bonneterie et des soies à coudre et à broder.
- Ces industriels avaient présenté des séries de couleurs rassorties en vingt et une matières différentes comme qualité, genre ou ouvraison.
- La laine comprenait neuf sortes différentes : cardé, etors, dévidé, laine et grège, cachemire , laine à broder, grenadine, mohair, mixture. Les matières dont la coloration naturelle n’aurait pas permis d’obtenir la fraîcheur de nuances voulue, avaient été blanchies à l’eau oxygénée. La grenadine avait été lustrée après la teinture pour faire disparaître les vrilles et les irrégularités, que la haute température du bain produit sur cette matière très montée en torsion.
- Les matières soie étaient au nombre de sept : organsin et trame soie, organsin et trame tussah, soie grèges, chappe, bourrette.
- Les soies tussah avaient dû subir un grand blanchiment à l’eau oxygénée, sans lequel il serait impossible d’obtenir sur cette fibre des nuances claires et vives. La soie grège avait été teinte sur simple avivage, à tiède, pour ne pas dégommer et assouplir la matière, qui deviendrait alors, en raison de son extrême finesse, impossible à dévider. Cette soie doit être décollée en écru à la main avec le plus grand soin, et son traitement, quel qu’il soit, demande des précautions infi -nies. La trame soie, les tussahs et laschappe avaient été lustrées.
- Dans la collection de rassortiment figurait la soie artificielle dérivée de la cellulose et quatre matières végétales : coton ordinaire, coton similisé, lin et ramie.
- On sait que le coton similisé présente pour lescolo-rants une affinité bien supérieure à celle du coton ordinaire ; c’est cette qualité même qui rend l’assortiment des deux sortes de coton assez délicat dans la pratique.
- Pour tissus haute nouveauté, MM. Hulot et Colin . CHAMBAUT exposaient une série de douze nuances laine, chaîne et trame, rassorties avec de la soie et de
- (1) Nous remercions de façon toute spéciale M. Colin-Chambaut pour les nombreux documents qu’il a mis si gracieusement à notre disposition.
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- la schappe; pour foulon ordinaire, une série de nuances solides en laine et en schappe ; pour foulon draperie, une suite de nuances à l’alizarine sur laine et soie.
- Ces types de nuances laine et soie, résistant au blanchiment par l’acide sulfureux, représentaient un genre de teinture spécial destiné aux articles flanelle, doublures et tissus spéciaux pour sport, articles cou-rants do forte consommation.
- Dans la grande majorité des cas, le dessin est obtenu en rayures par la chaîne. Le fabricant peut employer des laines simples et très fines, qui fatigueraient trop si on les blanchissait en écheveaux;il n’a pas à redouter les taches, et son travail est le même que s’il faisait du tissu ordinaire en écru. La pièce finie, le blanchisseur la traite par ses procédés courants, comme dégorgeage, dégraissage, foulon si besoin est, et la blanchit à l’acide sulfureux. Le nombre des nuances qui supportent ces opérations, sans virer et sans dégorger sur le blanc, est restreint.
- Dans le même ordre d’idées, mais pour une application toute différente, nous signalerons le noir d'aliza-rine, qui rend de grands services.Son extrême résis tance à tous les agents permet de le mélanger à la laine écrue dans des tissus destinés à la teinture en pièces. On obtient par ce procédé toutes les couleurs possibles avec dessins ou rayures noirs.
- La fabrication des articles courants de grande vente y trouve cet avantage, qu’elle peut monter plusieurs chaînes sur le même métier et faire du stock dans un tissu fantaisie, sans se préoccuper d’avance des nuances que la mode imposera.
- Ce procédé est le pendant de celui que nous avons décrit pour les tissus laine et coton, où ce dernier est teint avant tissage en noir diaminogène.
- En tissus et passementeries pour ameublements on attache justement une grande importance à la solidité des couleurs à la lumière, et on recherche les colorants dont la nuance ne change pas à la lumière artificielle. Il faut des teintures qui ne puissent altérer les fils dorés ou argentés, ni par réaction acide, ni par réaction alcaline. Enfin c’est le genre de fabrication pour lequel la conformité rigoureuse de l’échantillonnage est impérieusement exigée. La multiplicité des conditions requises suffit à montrer les difficultés que comporte ce travail.
- Les fils destinés à la couture et à la passementerie
- |
- pour articles militaires, tissus, galons, épaulettes, etc., [ au 16 mai. sont soumis à des épreuves de réception, imposées par .
- un cahier des charges élaboré par l’Administration militaire. En général les colorants exigés et employés sont : la gaude, la garance, la cochenille et l’indigo.
- L’emploi des couleurs d’aniline est toléré dans certains cas sous la responsabilité du fabricant, mais leur acceptation est aléatoire, caries épreuves deréception restent les mêmes que pour les colorants cités plus haut. Le noir d’alizarine est admis en raison de sa résistance remarquable à toutes les épreuves. Cependant le cahier des charges n’en fait pas mention et s’en tient à l’ancien noir à fond bleu de cuve, remonté au campêche ou au santal.
- (A suivre.)
- TARIFS ET TRANSPORTS
- Une décision ministérielle vient de prescrire le rétablissement des prix suivants par expédition de 50 kil. au minimum :
- Couleurs communes, de Poitiers à Brest et vice versa, 41 fr.
- Couleurs communes en barils, de Poitiers à Brest et vice versa, 40 fr.
- M. Lauraine, député, avait demandé aux Compagnies de Chemins de fer, d’accorder une réduction de 50 % aux membres des Chambres syndicales de la teinturerie et du nettoyage se rendant au congrès qui doit avoir lieu dans le courant de l’année, à Béziers
- Les Compagnies viennent de faire connaître à M. Lauraine, qu’ils ne leur était pas possible d’accorder ces facilités de circulation sans créer un dangereux précédent que d’autres associations corporatives ne manqueraient pas d’invoquer à leur tour.
- INFORMATIONS
- Exposition de Reims. — Des équipes de nuit viennent d’être organisées pour construire des bâtiments annexes afin de pouvoir placer tous les industriels déjà inscrits ; l’inauguration de l’Exposition est fixée
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- La loi sur les brevets en Angleterre. — La nouvelle législation anglaise concernant les brevets a été promulguée le 18 décembre 1902. Elle comporte trois clauses dont la première stipule que toute demande de brevet devra être examinée au point de vue de la nouveauté ; en vertu de la seconde clause, seront seuls valables les libellés de brevets définitifs (complète spécification) et non les provisoires (provisional spécification). Enfin la troisième clause exige que tout étran-ger possédant un brevet anglais, exploite son invention en Angleterre, ou y accorde une licence, à peine de déchéance.
- Pour blanchir le jute.
- Le jute est trempé toute une nuit dans l’eau, puis tordu, lavé, et bouilli pendant une heure dans un bain de 5 livres de soude pour 100 gallons d’eau; on le tord ensuite, on le relave et on le trempe pendant 10 heures dans un liquide de poudre de blanchiment de 3/4 Tw. il est encore tordu et trempé dans de l’acide hydro-chlorique à 3/4 Tw. pendant une heure, puis tordu et bien lavé ; alors on le plonge une heure dans un bain de 2 1/2 livres de permanganate de potasse et on le fait baigner 1/2 heures dans un bain de bisulfite de sodium (8 gallons pour 100 gallons d’eau) il est enfin lavé et bouilli avec du savon et du bleu.
- Nombre de nos lecteurs ont goûté, déjà, l’excellent Champagne que nous avons offert en prime il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre, une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, au même prix exceptionnel de deux francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, ou 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal Lorsque la question à traiter est d'intérêt général, par lettre lorsqu'il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement
- motivés, des consultations documentées avec j urispru-dence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention, en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- J’avais, il y a quelque temps, un principal employé qui m’a quitté pour s’établir et exercer un commerce identique au mien. Comme il connaît ma clientèle, il cherche jse l’attirer le plus possible. N’ai-je pas le droit de l’en empêcher ?
- R. — L’ancien employé d’une maison de commerce qui fonde lui-même une maison du même genre n'excède pas son droit,même s’il fait connaître par une circulaire ou autrement la situation qu’il occupait chez le patron qu’il vient de quitter ; mais il faut que la façon dont cette indication est présentée ne soit pas susceptible de faire naître une confusion dans le public ou ne constitue pas une concurrence déloyale.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de Sociétés
- Paris. — 2 mars, de la Société F. Dabout et Liéchty, teinturerie en plumes, 9, rue Aumaire. — L. : M. Pas-quier, 5, rue de l’Aqueduc. — Acte du 2 mars.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu :
- Paris. — 8, rue Gassendi, par M. Croizi à X.
- Paris. — 26, rue de Trévise, par M. Cazé à X.
- Paris. — 45, rue Condorcet, par Mlle Lévêque à X.
- Paris, — 57, boul. Beaumarchais, Mme Vve Bruneau a X.
- Paris, — 34, avenue des Gobelins, par Mlle Cohagne à X.
- Paris. — 157, rue d’Alésia, par la succession Vve Filli-ger à M, Ragin.
- Paris. — 5, rue de l'Abbé-de-l'Epée, par M. Lhuillier à X.
- Paris. — 48, rue de Turenne, par M. Boudin à M, Ri-beillard.
- Boulogne. — 40, avenue de la Reine, par M. Penaud à M. Prévotat.
- Dijon, — 18, place d’Armes, par M. Portois à M. Koch.
- Montrouge. — Place de la République, par M. Rimet à X.
- Tourcoing. — Rue Dexermont, par Mme Vve Desplanque à M. Lambrecht.
- Maisuns qui se créent
- Annecy. — Teinture, M. Martel.
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- 92
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIERES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Iravail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste. Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1” classe et de 20 0/0 en 2* et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité : 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38' fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement. pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- DEMANDES
- Exploitant marque prospérant et bien répandue dans industrie ayant bureau Paris, usine et dépôt en banlieue deux téléphones, mais disposant de beaucoup de temps demande à adjoindre agence ou dépôt d’une marque. Ecrire Gilis, 110, boul. Sébastopol, Paris. (900).
- Le Gerant : A. FAYOLLE, .
- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, Directeur, 20, rue Turgot (IX1)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 93
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et P’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportantàla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l'acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- [LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSU S
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d'analyse des huiles <uifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FELDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures
- Adresser mandat de 20 fr. : 3 bureau du jcurnl pour recevoir franco
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- 94 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- m -- "" yheeosmcmesssesgeeeee me ==murr* *” F— '1 , — ------ --- • , ------ -- -,i, ------------------------- ...... rY=a
- REVUE DU MARCHÉ
- PLAGE DU HAVRE
- Bois de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- Jaune
- 9
- - Ire»qualité . ..
- - 2e qualité ...
- - 3e qualité....
- - Sisal, Yucatan... - Honduras......... - Tabasco.......... - Haïti Cap....... - Port-Liberté.... - / .............. • ................ - Gonaïves ......
- P.-de-Paix - Miragoane....... Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel. - Jamaïque..... Cuba et St-Yago .. Manzanillo. ...... Tuspan.......... Vera-Cruz . Campêche... Carmen..... Tampico........... Porto-Plata.... Haïti...... Jamaïque... Barcel et P. Cab... ........... Carth. et Savan... Maracaïbo.. Fustet.....100 k. Tatajuba(Pern. )50 k
- Bahia . ......... ................... Amapala.... 50 kil.
- 12
- 11
- 8
- 8
- 6
- 5
- 5
- 5
- 6
- 35
- 50
- 20
- 35
- 40
- 5 50
- 7 ..
- à
- Rouge Brésil Bahia.........
- » Calliatour... 100 k.
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet. .. Sandal.... Sapan.....
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho.. 1009 k.
- Pernamb..,.. 50 k
- 5
- 5
- 4
- 5
- 5
- 5
- 6
- 6
- 5
- 5
- 5
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- 8
- 14
- 9
- 11
- 4
- 5
- 5
- 82
- 16
- 15
- 50
- 70
- 75
- 75
- 25
- 25
- 90
- 80
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- Cnehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb ........ » pressé ...
- Coehenille
- On cote ;
- Ténériffe zacatille.......
- Ténérife grise......:
- Cureuma
- Bengale....... 5 0 kilos, Java, Mad,, Pond.. ....
- Dividivi
- On cote les 50[kil....
- 37
- 30
- 22 M
- 12
- 50
- 23
- 50
- Indigos
- On cote actuellement î Bgn. sur v. et bl. 12k. fin viol et pourpre.....
- 6 75
- 6...
- 14
- 12
- 9
- 10
- 9
- 7
- 5
- 5
- 5
- 7
- 6
- 7
- 5
- 6
- 5
- 6
- 6
- 6
- 6
- 6
- 5
- 25
- 80
- 30
- 50
- 60
- 30
- 80
- 25
- 75
- 50
- 6
- 5
- 5
- 6
- 6
- 10
- 5
- 6
- 6
- 10
- 13
- 12
- 6
- 7
- 7
- 90
- 18
- 45
- 35
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- N
- kil.
- 25
- 6
- M
- 25
- Béng. eau viol, etdito.... » bon violet .............. • moyen violet............. » bon violet rouge.....
- » bon moy. v. roug....
- « fin rouge............
- » bon dito.............
- • bon à fin cuiv.......... » ouiv ...................
- Java........ .
- Kurpah.. co..
- Madras .....
- Manille....,...
- Caraque .... ..
- Guatemala flor
- N.M.
- N.M.
- N.M.
- N.M
- » bon à fin sobré..
- » . — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N-Grenfn, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar. ............M
- Quereitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- » gros effilé..
- » e O 0 S
- Antilles., Cayenne.
- 1/2 kil.
- 5
- 4
- 3
- 4
- 3
- 4
- 4
- 3
- 3
- 1
- 1
- 1
- 1
- 4
- 2
- 2
- 1
- 5
- 50
- 75
- 7b
- 25
- 75
- 50
- 75
- 50 M
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 3 50
- 2 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5 5
- 4
- 4
- 4
- 4
- 4
- 4
- 3
- 3 3
- 3
- 3
- 5
- 4
- 4
- 2
- 5
- 4
- 2
- OC
- -a
- .0 40 à
- N. M
- 75
- 50
- 75
- 25
- 75
- 50
- O O O O 10 L EQ
- 50
- 7 ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. ,. . Cachou noir, ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
- Curcuma
- grise .......... zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Galles de Chine..............
- Prussiate jaune de potasse.
- Kurpah
- Bengale
- Java
- a
- Le
- 12 .10
- 8
- 10
- 95
- 70
- 250
- 250
- 230
- 35
- 40
- 35
- 135
- 170
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo
- Madras bon et beau tendre.
- » moyen et bon moyen
- » coloré...............
- » ,, moyen ord. et ord. terne et serré.......
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge.,
- 50
- 3 25
- 2.75
- 2.25
- s
- à .15 .12
- 11
- 12
- 85
- 275
- 300
- 3.50
- 3.20
- to
- &
- moyen et bon moy. assez coloré..-.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
- beau et fin violet.. bon moyen à bon violet et violet rouge ..............
- moyen violet-rouge et rouge............
- fin et surfin violet et pourpré..........
- bon et beau violet.
- M. .
- M .
- M..
- 4.75
- in G
- M..
- M .
- DROGUERIES
- tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique...............
- Alun raffiné (entrepôt).... .
- » (acq.).....................
- Couperose emballée... Essence de térébenthine (d. fûts). .............. Id. (s. fûts)........ Fécule de pommes de terre, 1er bl....• - ...
- Id. 2e bl. (entrepôt)........ Galles vertes et noires......
- » noires Alep................
- » blancnes...................
- Gomme arabique, en sorte .
- 290
- 15
- 17
- 5
- 116
- 113
- 40
- 130
- «
- »
- »
- CH 22
- 4.75
- con-
- 50
- • 10 O o
- •4
- 153
- 125 .
- 70 .
- Ghésirée, en sorte..........
- Sénégal,s. bas du fleuve 100
- » Galam
- 80
- Aden, sorte cour. bonne 70
- Mogador, blonde.............
- » blanche...................
- Laque en f. qté orange. » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée...... Damar (Batavia)........
- » Singapore........ » Penang ..........
- Gomme adragante Syrie.
- » »
- Quereitron.....
- Garance, racine
- Anatolie.
- »
- poudre,
- Rocou Guadeloupe...........
- » Cayenne...............
- Safran d’Espagne, Valence pur.....................
- Sulfate .de cuivre(entrepôt).
- » (acq.). ..
- Sumac en feuilles....... » poudre................. Styrax liquide.......... Tamarin Madras.......... Verdet, eu pains, extra sec,
- R
- &
- sous toile.......... en pains, extra sec, sous pap......... bon marchand en pains » en boules
- 80
- co 00 -O St o
- 345
- 350
- 150 160
- 90 110 250 250
- M 60 65
- 110
- 170
- 100
- 600
- 75 ..
- 60 ..
- 63 . .
- 22 ..
- 24 ..
- 130 ..
- M ..
- 180 ..
- 180 .
- 115 .
- 115
- » raffiné en poudre sec 145 ..
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- S ®
- muriatique... nitrique.....
- sulfurique sulfureux. tartrique..
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 2
- Ct , H. 05
- 9>*co.CCo
- 50 à
- 50
- 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 95
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34.............
- Blanc de zinc en poudre .................
- » » broyé........... ...............
- Borax raffiné............ 40.............
- Blanc de zinc de la Méditer.
- poudre................... 53 .. . .
- broyé.................... 63.. .. .
- Crème de tartre..................... 170 .
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins............... 20.........
- Lessive caustique 33 degrés 7............
- Nitrate de soude......... 22 75 .. .
- » de potasse................ 40...........
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil.,m. 18 25 ..
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. .
- » 30/35, disp... 11 50 .. .
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75 .. .
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. .
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en
- sacs, consommation....... 60.............
- — Entrepôt................... 63.........
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................. 5.........
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos : Gomme Sénégal b. fle.... 90... à 100 .. » 75 .. 90 ..
- » Salabréda................ 40 .. 50.. Acide tartrique............ 240 ,. 242. Crème de tartre Bl. du Midi 160 .. 169 . » bl. Bordeaux 165 .. 167 . Camphre raffiné............ 5 75 ... Verdet en pains extra......sec. M .. ... » en boules................ M .. .. . ’ Térébenthine en barils.....90 .. .. .’
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... le kilo » beau violet.. » » bon violet... » » moy. violet.. » » petit violet.. » » ord. et cuiv. » Java ord. et cuivre.. » Madras fin » » beau »
- » moyen.............. » Kurpah kudd. beau violet.............. » Kurpah kudd. bon violet.............. » Kurpah kudde moy. violet.............. » Urpah kudd. petit ord................. » urpah Pondich, bon violet.............. » Kurpah Pondich moy. violet.............. » Kurpah Pondich ord
- Manille............ le kilo Guatemala flor................» » sobre..............................» » Cortès.............» Mexique flor....................» » sobre...............................» ' » ord. Cortès........»
- 11 .. à 13 ..
- 11 .. 13 ..
- 11 .. 12 ..
- 10 .. 11 ..
- 9 .. 10 ..
- 8 50 9 . .
- M..............
- 6 .. 6 50
- 5 50 6 ..
- 5 .. 5 50
- 8 .. 9 ..
- 7 50 8 ..
- 6 .. 7 ..
- 5 .. 5 50
- 6 .. 6 50
- 5 .. 6 ..
- 4.. 5 .
- M.. 9 ..
- 10 .. 11 ..
- 8 50 9 ..
- 5 .. 6 ..
- 9 .. 10 ..
- 8 .. 8 50
- 5 .. 6 ..
- O P — I
- P I sa
- O s
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Droguerie pour teinture et impression
- Acétate de plomb........ 72 .. à
- Acide acétique des arts 40% 26 .. » chlorhydrique 7 . . » nitrique 36 34 .. » sulfurique 66* 8 50 » tartrique 250 .. » citrique 295 ,. Alun épuré 20 .. » ordinaire 16 .. Ammoniaque incolore, 22. ‘ 34 . . Bichlorure d’étain, 55*.... 105 .. » » 60 120 .. Bois Campêche-Laguna ... 16 .. » » Guadeloupe. 13 50 » Jaune Centre Amériq. 19 .. Cachou jaune. Vapeurs.... 72 .. » brun 85 .. Chlorate de potasse 100 .. ,» de soude.. 105 .. Chlorure de chaux 100 à 110* 13 50 Chromate rouge de potasse 83 .. » » de soude.. 59 .. Crème de tartre -, ... ..
- Cristaux de tartre ......... » de soude..........................7 ..
- CurcumaBengale en racines 44 .. » de Madras . » de Chine .. M .. Essence de térébenthine .. 119 Extrait de châtaignier 20-. 16 .. Galles de Chine et Japon.. 155 .. » vertes et noires .... 145 .. Gomme Sénégal, en sortes 80 .. » arabique 83 .. » adragante rousse .. 300 .. Jus de citron 20 .. Méthylène à 95* 100 .. » régie 90- 115 .. Prussiate jaune de potasse 145 . • » » de soude Pyrolignite de fer 10 .. Résine 21 .. Rouille 9 .. Sel de soude 17 50 » ammoniaque.. 12 50 Sel d’étain 230 . Soufre en canons . 17 50 » sublimé 18 25 Sumac Sicile en feuilles... 22 50 Sulfate d’alumine, 14 .. » de cuivre 60 . » da fer... 6 ..
- 74 ..
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 9 ..
- 255 ..
- 305 ..
- 21 ..
- 17 ..
- 36 .
- 112 ..
- 125 ..
- 16 50
- 14 .
- 21 ..
- 74 ..
- 95 ..
- 110 ..
- 115 ..
- 15 ..
- 85 ..
- 61 ..
- 120 ..
- 17 ..
- 160 ..
- 165 ..
- 95 ..
- 95 ..
- 350 ..
- 21 ..
- 105 ..
- 120 ..
- 150 ..
- ii ..
- 23 ..
- 10 ..
- 19 ..
- 13 ..
- 240 ..
- 18 50
- 19 25
- 23 50
- 17 ..
- 62 ..
- 7 ..
- 8 *
- 46 .
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES 1.
- Arsenic (blanc)....la tonne 11
- Arséniate de soude 60 % » . Bi-arséniate de soude (As205) 65%
- Blanchiment liq. 28*, 6 à J % 0 » en poudre 35 % 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre...................... »
- sh. d.
- 10 »
- • • »
- .7 6
- 18 . ./.
- Produits tirés du goudron Alizarine 22 % la livre » » 7 ./. Aniline (huile) pure.. » » » 4 . /. » (sel) pure .... » » » 3 7/8 Anthracène 22 egA par unité au comptant le gallon » 0 1 5/8
- Benzol 50 9 %.......le gallon » 8 1/2
- Acide carbonique (cristallisé) 34 35 % la livre » » 5 114 Magenta pure.........la livre » 3 9 Acide picrique » » . 10 -
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 » ..................... n 4 10 »
- Camwood........... ’ » 10-55 » »
- Bois jaune........... » 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima.............. » 0 180 » Bois de camphre de la Jamaïque......................» » 87 6 Bois de camphre de St-Domingue......................» » 110 » Bois de camphre du Honduras............................» » 145 »
- Grains de Perse... le quintal » 22 6 Bois de Santal rouge, la tonne » 90 »
- Bois de sapan....... » »2-40 »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal Extrait » .. » Myrabolam 142. . » Bois de pêcher • » Grains de Perse.. »
- Bois de campêche. »
- » » »
- » 18-24» » 10 6
- > 11 »
- » 49 «
- » 17-..»
- Potasses
- Bichromate.........
- Binoscalate.........
- Carbonate 90 92 %.
- Caustique 75/80 %.
- Chlorate...........
- Ferricianide (prus-
- siqte rouge)......
- Ferrocyanide (prussiate jaune).......
- . la livre » » 3 . » » » » la tonne 17 » » » 19 » » la livre » » 2 5[8 » 1 2 » » 5 » »
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- CHEMINS DE FER DE PARIS
- A LYON
- ET A LA MÉDITERRANÉE
- La Compagnie P.-L.-M. a appliqué les appareils garde-place aux voitures directes circulant entre Paris et Genève, et Paris et Chambéry dans les trains suivants :
- Train N’ 1 partant de Paris à 9 h. 20 matin.
- Train N* 564 partant de Genève à 11 h. 10 matin.
- Train N - 612 partant de Chambéry à 11 h. 50 matin, et d'Aix-les-Bains à 12 h. 22 soir.
- L’emploi de ces appareils assure aux voyageurs la possession indiscutée de la place qu’ils ont choisie dans le train.
- Les voyageurs pourront également faire retenir leurs places à l’avance au départ des gares de Paris, Genève, Chambéry et Aix-les-Bains, moyennant le paiement d’une taxe de location de 1 franc par place»
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- 1
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- B.BLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
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- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896 TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
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- .9
- 5 Avril 1903.
- Le Numéro : 0,75 SBIBLGTuE
- 47e Année. No 7.
- 17: *2,
- 5?— - -==- — -= : = : r ----- =r= = -=s
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
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- SOMMAIRE
- Réserves de couleurs azoïques sous bleu'indigo vapeur. —Nuances khaki et gris grand teint sur tissus de coton. — Procédé pour obtenir sur laine des rongeants blancs et colorés. — Revue de l’étranger. — Réorganisation du Conseil supérieur du travail. — Exposition universelle de 1900 (suite). — M. Oscar Scheurer (suite). — Tarifs et transports. — Adjudications administratives.
- — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Cours. — Annonces.
- RÉSERVES DE COULEURS AZOÏOUES sous bleu indigo vapeur
- Par M. Edouard Colli (I)
- MM. Bloch et Schwarz, prenant pour base de leurs études la propriété qu’a le soufre précipité de réserver le bleu indigo vapeur (procédé au glucose), ont cher-ché à associer à cette réserve au soufre des couleurs azoïques formées directement sur la fibre (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1894, page 260, pli cacheté du 26 juillet 1893). De telles couleurs ne devaient être altérées, soit à froid, soit à chaud, ni Par le soufre, ni par la soude, ni par le sulfure de sodium (se formant pendant le vaporisage). Le pro-cedé consistait à imprimer sur tissu préparé en glu-cose et naphtolate de soude, le diazo épaissi et mélangé
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- avec du soufre précipité, puis à surimprimer du bleu indigo, à oxyder et à laver. Les diazos employables étaient le diazocumol, le diazoxylol, l‘«-diazonaphta-line, la P diazonaphtaline. Toutefois, le bleu foncé, plaqué au rouleau ne donnait pas de résultats satisfaisants.
- En étudiant de nouveau la question, ma première idée fut de remplacer le soufre par des acides organiques ou des sels acides (acide lactique, sulfate d’aluminium, chlorure d’ammonium) qui, neutralisant la soude, détruisaient le pouvoir réducteur du glucose. Les résultats ne furent pas assez satisfaisants, quoique la réserve blanche..
- Acide lactique 50 %. . • 80 gr.
- Amidon grillé..........................20 »
- ne laissât rien à désirer. L’addition des substances oxydantes (persulfate d’ammonium), tout en agissant favorablement, ne suffit pas à rendre le procédé pratique .
- J’ai alors répété avec précaution les essais de MM. Bloch et Schwarz en employant les amines qui étaient à ma disposition et opérant comme suit :
- Le coton fut passé au foulard avec une solution de :
- ( 3 naphtol................ 25 gr. Glucose. 300 gr. \ Eau.... 300 ce.
- Eau.... 300 cc. NaOH22B................... 50 gr.
- | Paraseife PN neutralisé 20 gr.
- Les deux solutions doivent être mélangées à froid, pour empêcher la décomposition du glucose par la soude. Après, on imprime :
- Réserve N - Al............. 50 gr.
- Solution de diazo (neutralisé avec de l’acétate de soude)........................... 50 »
- 100 gr.
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-
-
-
- 0O
- en
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Réserve S — Al = Soufre précipité...... 350 gr. Eau gommée................................450 »
- Sulfate d’aluminium... . 200 »
- 1000 gr.
- Aniline m-nitraniline p-nitralinine o-anisidine o-phénétidine o nitro p-phénétidine o-amido p-crésoléthyléther Amidoazotoluol Amidoazobenzol m-phénilenediamine p-tcluidine p-nitro-o- toluidine Dianisidine
- Bases diazotées
- Xylidine Nitroxylidine Cumidine a-naphtylamine 3-naphtylamine Tolidine Benzidine
- Azophorroth PN
- Azophororange MN
- Azophorrosa A
- Azophorblau D Nitrosaminroth
- Surimprimer avec de l’indigo bleu clair et foncé ,
- Indigo bleu clair Indigo bleu fonce
- Indigo G (MLB) 20%.• Eau.................... Epaississant à la soude.
- 25 gr.......... 150 gr.
- 175 » .... 50 »
- 800 » .... 800 d
- 1000 gr. 1000 gr.
- J’ajoute à ma note quelques échantillons (1) et les recettes avec lesquelles ils ont été faits :
- „1re opération. — Le tissu a été préparé en glucose et naphtolate de soude (voir précédemment).
- 2e opération. — Le tissu a été imprimé avec les
- couleurs d’impression suivantes :
- Soufre précipité., .. ,. gr. Réserve rouge 2CO • Réserve orange 200 Réserve bordeaux 200
- Eau gommée Eau. • » .. ce. 250 200 250 200 250
- Azophorrosa A... .. gr- 100 — —
- Azophororange MN, » — 100 —
- a diazonaphtaline.. .. cc. — — 300
- Acétate de soude.. . • gr- 50 50 50
- Sulfate d'alumium , . » 200 200 200
- 1.000 1 000 1.000
- q-diazonaphtaline a- nophtylamine S. 26 » Soufre Réserve jaune précipité 200 »
- Eau 150 cc. Eau gommée... 250 »
- H2 SO4 (669 B.).. 7 » Eau.,. 300 cc.
- Glace....... 100 gr. Acide lactique. 100 »
- Solution de nitrite Sulfate de cad-
- de soude (290°/%) 17 cc, mium 150 gr.
- ce O o © O
- Epaississant a la soude
- Amidon de maïs.. 100 gr.
- British gum...... 300 »
- I^aOH 40 B .. 1800 cc.
- Passer 15 à 30 secondes au vaporisage Mather et
- Platt, laver et, après oxydation, savonner.
- Les substances qui donnent des résultats satisfai-
- sants sont les suivantes :
- mi-nitraniline J
- p-toluidine ( orange
- Xylidine (
- : Azophororange MN ]
- . o-anisidine i m-amido p-crésoléthyléther / Cumidine 7 rouge
- • 3-naphtylamine \
- Azophorrosa A 1
- Tolidine { brun
- Benzidine a-naphtylamine bordeaux
- Azophorrosa A et l'Azophororange MN non seu lement donnent de très bons résultats avec l’indigo clair et moyen, mais aussi avec l indigo foncé.
- Surimprimé avec du bleu indigo clair moyen et foncé, passer au Mather et Platt, savonner un quart à 70°.
- Nota. — Pour les couleurs indigo très foncées, il vaut mieux foularder avec 30 gr. de 8-naphtol et employer 15 % d’azophor.
- Hœchst, septembre 1902.
- Réserves de couleurs azoïques sous bleu indigo vapeur
- Par M. Ed. Colli (2).
- (Séance du 30 décembre 1902) Messieurs,
- Dans son travail intitulé : « Réserves de couleurs azoïques sous bleu indigo vapeur,», M. Ed. Colli a répété, en les modfiiant, les essais de MM. Bloch et Schwarz sur le même sujet,
- (1) Ces échantillons sont déposés aux Archives de la Société industrielle.
- (2) Rapport de M. Jules Brandt, présenté à la Société industrielle de Mulhouse. Bulletin déc. 1902.
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- s
- C.
- Chargé par vous d’un rapport sur ce travail, je viens vous rendre compte des essais entrepris à cet effet.
- Le travail de MM. Bloch et Schwarz a été publié ici même en 1894. Le principe de la réaction indiquée par ces messieurs • consistait à imprimer, sur tissu préparé en naphtol et glucose, des couleurs azoïques additionnées d’une quantité suffisante de soufre précipité pour réserver l'indigo imprimé par dessus en soubassement.
- La même réaction nous avait conduit, à la même époque, à peu près à la fabrication suivie de cet article, à Cosmanos.
- M. Colli, se basant sur le fait indiqué par MM. Bloch et Schwarz que l’article réserve aux couleurs azoïques ne se prêtait pas à l’article réserve sous indigo foncé plaqué, a essayé d’arriver à un meilleur résultat en additionnant les couleurs réserves au soufre d’autres substances, capables d’augmenter leur pouvoir réservant.
- Ces substances sont de trois catégories ;
- Les acides organiques,
- Les sels ammoniacaux.
- Le sulfate d’alumine.
- C’est un fait connu depuis longtemps que les acides organiques ne suffisent pas pour réserver entièrement l’indigo. L’addition de ces acides ne pouvait donc conduire à un résultat positif.
- Les sels ammoniacaux peuvent très bien servir à réserver les enlevages à la soude caustique sur tannin (voir le travail de M. Bontemps).
- Les mêmes sels réservent bien aussi l’indigo im primé en soubassement.
- C’est surtout le nitrate qui peut rendre des services dans ce cas. Il faut en prendre une solution très concentrée, marquant au moins 30 à l’aréomètre Baumé et l’épaissir directement à l’amidon grillé ou au british gum.
- Mais, dans le cas de couleurs réservé aux azoïques, le nitrate d’ammoniaque ne peut guère rendre de ser-vices, ternissant trop les nuances.
- Reste donc le sulfate d’alumine, que M. Colli a exa-miné plus en détail. D’après ses recherches, le sulfate d alumine, à raison de 200 gr. par kilo de couleur, donnerait fort bons résultats, surtout dans le cas de la métranitraniline et du rose azophore A.
- Rés le début de nos recherches sur la réaction en gestion, nous avions trouvé que 200 gr. de soufre Précipité par litre de couleur azoïque à la naphtyla-
- mine suffisait largement à réserver parfaitement l’in-digo foncé plaqué par-dessus.
- Ce n’est que la difficulté d’obtenir des fonds bien unis qui nous avait fai'; abandonner cet article.
- Par contre, le fait pouvait être intéressant dans le cas des nitranilines et du rose azophore, qui paraît être aussi un dérivé nitré, quoique je ne connaisse pas exactement sa constitution.
- Ainsi que nous l’avons montré ailleurs, les dérivés nitrés diazotés et copulés avec le naphtol se comportent très différemment envers les réducteurs alcalins, glucose et soude caustique, ou soufre et soude caustique.
- Les dérivés de la métanitraniline, par exemple, sont réduits en brun par le glucose et la soude caustique. Pour contrôler l’assertion de M. Colli, qui a obtenu des résultats satisfaisants avec la métanitraniline et le rose azophore, j’instituai les essais suivants :
- J'imprimai, sur tissu préparé en glucose et naphtol, une bande de couleurs azoïques aux trois nitranilines, au rose azophore et aussi à l'orangé d’azophre qui n’est que la métanitraniline diazotée et rendue stable par évaporation dans le vide en présence de sulfate d’alumine.
- Ces couleurs étaient additionnées de :
- 200 gr. de soufre précipité par litre.
- 200 gr. de soufre + 200 gr. de sulfate d’alumine,
- 300 gr. de soufre précipité.
- Puis j’imprimais par-dessus une bande transversale en indigo foncé épaissi au british gum. Après un passage en vapeur, je lavai et savonnai tous les échantillons à 50o centigrades.
- Les résultats furent les suivants :
- L’orthonitraniline est rongée en blanc dans les trois cas ;
- La paranitraniline est convertie en puce;
- La métranitraniline est convertie en brun ;
- L’orangé d’azophore est converti en brun ;
- Le rose d’azophore a assez bien résisté ;
- L’action du sulfate d’alumine n’est Vraiment sensible que dans le cas du rose azophore. Dans ce cas, l indigo est le mieux réservé, mais la nuance du rose est sensiblement affaiblie. , j. '
- Dans le cas de l’orangé d’azophore, l’action du sulfate d’alumine est encore sensible. Ce sel empêche en partie la conversion de l’orangé en brun. On obtient, dans ce cas, une réserve brun-orangé qui, faute de
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-
-
-
- 100 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- terme de comparaison, peut paraître orangée, surtout en s’enlevant sur fond indigo foncé.
- Dans le cas des naphtylamines, l’action du sulfate d’alumine est peu sensible. Ainsi que je l’ai déjà re-marqué, le soufre précipité suffit largement.
- Ci joint quelques échantillons qui peuvent servir à illustrer la réaction pour le rose et l’orangé azophore-
- En résumé, je crois que l’addition de sulfate d’alu, mine aux couleurs azoïques sous indigo vapeur ne présente pas un bien grand intérêt.
- Pour réserver l’indigo soubassé, le soufre suffit largement dans tous les cas.
- Quant à l’article indigo vapeur foncé plaqué au rouleau sur couleurs réserves, la difficulté d’obtenir des fonds bien unis empêchera toujours son introduction dans la fabrication courante.
- D’ailleurs, même dans ce dernier cas, le soufre seul donne des résultats satisfaisants.
- NUANCES KHAKI ET GRIS «GRAND TEINT» sur tissus de coton nbreon — O
- Les gris « grand teint » sont de plus en plus adoptés en remplacement des nuances khaki, comme étant plus résistantes pour vêtements, tentes, etc. La Manufacture Lyonnaise, toujours à la tête du progrès, nous donne ce mode d’opérer :
- Le tissu bien débouilli, est teint au jigger. On garnit le bain avec les quantités nécessaires de colorant préalablement dissous dans *
- 5 % de sulfure de sodium crist. et avec : 3 » de carbonate de soude calcaire
- 1 — 2 » d’hile pour rouge turc du poids du coton.
- On teint au bouillon pendant une heure et on rince à fond.On traite ensuite pendant 20 minutes à 70 90°C. dans un bain contenant :
- 1 1/2 % de bichromate de potasse
- 1 1/2 v de sulfate de cuivre
- 3 » d’acide acétique
- et finalement on rince encore une fois à fond.
- Voici quelques formules :
- 1 2,65 % Jaune Immédiat D, brev. s. g. d. g.
- 0,8 » Brun foncé Immédiat A, b. s. g. d. g,
- 0,05 » Olive Immédiat B, brev. s. g. d. g.
- 2 3 % Jaune Immédiat D, brev. s. g. d. g.
- 0,6 » Brun foncé Immédiat A, brev, s. g. d.g.
- 0,1 » Olive Immédiat B, brev. s. g. d. g.
- 3 3 % Jaune Immédiat D, brev. s. g. d. g. 0,85 » Brun foncé Immédiat D, brev. s. g. d. g. 0,15 » Olive Immédiat B, brev. s. g. d. g.
- 4 1,2 % Jaune Immédiat D, brev. s. g. d. g. 0,9 » Brun foncé Immédiat A, brev. s. g. d g. 0,15 » Olive Immédiat B, brev. s. g. d g,
- 5 1,8 % Noir Immédiat N R T, brev. s. g. d. g.
- 1,4 » Olive Immédiat B, brev. s. g. d. g. 0,2 » Brun foncé Immédiat A, brev. s. g.d. g.
- 6 1,4 % Noir Immédiat N R T, brev. s. g. d. g.
- 1,2 » Olive Immédiat B, brev. s. g. d. g.
- PROCÉDÉ POUR OBTENIR SUR LAINE
- DES RONGEANTS BLANCS ET COLORÉS sur fonds divers (I)
- Il est possible d’obtenir sur laine des rongeants blancs et colorés sur fond noir, bleut marin, bordeaux etc., en procédant de la façon suivante :
- Rongeant sur fond noir
- O.i plaque au foulard un noir de la composition sui-vante :
- 500 gr. prusaiate rouge,
- 500 gr. chlorate de potasse,
- 10 lit. eau,
- 2 1/2 kil. vanadate d’aniline,
- 9 gr., 000 acide chlorhydrique, •
- 7 gr., 180 aniline
- 1/16 lit. chlorhydrate d’ammoniaque (2),
- On sèche complètement et on imprime, pour le blanc, la couleur suivante :
- 10 lit. albumine d’œuf,
- 3 k. 200 gr. acétate de soude,
- 3 k. 200 gr. hyposulfite de soude,
- 10 kil. blanc de zinc.
- On vaporise à 100° au petit Mather-Platt pendant 5 à 10 minutes.
- Passer en eau chaude et sécher.
- Pour les rongeants colorés, on ajoute à la couleur blanche : pour le jaune du sulfure de cadmium, pour le rouge et le rose une laque rouge, pour le vert du vert Guignet, etc.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- (2) Vanadate d’ammoniaque : 40 gr. vanadate, 12 lit-eau, 320 gr. glycérine, 160 cc. acide chlorhydrique ; mettre à.4 litres
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 101
- Le but du blanc de zinc, dans le rongeant blanc, est de masquer le ton jaunâtre de la laine après vaporisage.
- Rongeant sur bleu
- On plaque au foulard la couleur suivante :
- 500 gr. chromotrope 8 B,
- 9 1/2 lit. eau,
- 3 1/2 lit. épaississant adragante et british gum,
- 165 gr. chromate de potasse,
- 150 » cristaux de soude,
- 150 » chlorate de soude,
- 1 lit. glycérine.
- On travaille généralement la couleur coupée 4/1. On ajoute, par litre de couleur, 6 gr. Wasserblau de la Berliner Actien-Gesellschaft.
- On imprime la couleur suivante : 1/16 lit. eau de gomme,
- 300 gr. blanc de zinc,
- 250 » protoxyde d’étain en pâte, 1/4-1/16 lit. albumine d’œuf . 1300— ‘ 1 ht. eau
- 150 gr. blanc de zinc,
- 20 ec. glycérine.
- On vaporise en doublier humide et on lave à l’eau froide.
- Rongeant sur grenat
- On plaque au foulard la couleur suivante :
- Couleur A Couleur B
- 60 gr. Bordeaux S, 6/10 1/20 lit. eau,
- 3/10 lit. épaisssissant,
- 1/20 lit. glycérine.
- 500 gr.chromotrope2R, 91/21it. eau,
- 31/2lit. épaississant,
- 175 gr. chromate de potassé.
- 160 gr.cristaux de soude, 150 gr.chloratede soude, 1 lit. glycérine.
- Couleur finie
- 5 gr. couleur A,
- 1 gr. couleur B.
- Impression et finissage comme pour le bleu.
- REVUE DE L’ÉTRANGER
- Allemagne. — Teinture et impression au moyen de matières colorantes au sulfure, sulfite et glucose. — Une fabrique de Berlin a obtenu un brevet sur un
- procédé démontrant que la tenture et l'impression couleurs au sulfure peut avoir lieu tout en supprimant, le sulfure de sodium. On le remplace par la glucose et la soude. Toutefois cette méthode n’est point applicable aux fibres animales, attendu que l’action de l'al-cali caustique et de la glucose est encore plus préjudiciable à la laine et à la soie que le sulfure de sodium,
- La fibre animale n’est pas détériorée lorsque le sulfure alcalin et la glucose ou d’autres composés d’action, similaire sont employés ensemble. En plus de cela l’affinité des colorants au sulfure sur la fibre animale est considérablement augmentée de sorte que leur emploi permettra d’obtenir sur les tissus mixtes, composés de fibre animale et végétale, une teinte tout à fait-uniforme sur les deux fibres.
- Il suffit généralement d’employer de 5 à 10 grammes de glucose par litre de liquide.
- Exemple : Du drap composé en parties égales de laine et coton est travaillé pendant environ une heure dans un bain à 80° C. contenant par litre :
- 5 gr, noir immédiat V extra.
- 5 » sulfure de sodium cristallé.
- 3 » soude.
- 7 » glucose.
- 30 » sel ordinaire.
- Lavez bien et lustrez dans un faible bain d’acide; ensuite rincez dans une solution d’acétate de soude et : sèche le tissu. , .
- Tous les autres colorants au sulfure, tel que, par exemple, brun immédiat, bleu immédiat, noir kaligène, noir éclipse,noir sulfure, noirkryogène, brun katigène. Brun kryogène, etc , peuvent être employés d’une façon analogue. , '
- La glucose peut être remplacé par le tannin avec des résultats à peu près semblables.
- * *
- Traitement secondaire des teintures au noirkryogène. — Les teintures au noir kryogène et autres co -lorants noirs au sulfure peuvent subir un changement considérable, en les soumettant à un traitement supplémentaire au moyen du bisulfité de chrome. On obtient ainsi un noir-bleu très foncé d’une grande beauté et d’une pureté absolue. Ce procédé est bréveté par l’inventeur.
- Angleterre. — Manchester et Londres. — Les ’ affaires en indigo ont été très fermes pendant le mois
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- S cO.
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- qui vient de s’écouler ; l’exportation a été très satisfaisante. Les achats faits à bon marché au commencement de la saison de l’indigo ont trouvé une bonne vente à des prix laissant un bénéfice très appréciable. Le marché * terme est assez lourd.
- On a soumis aux ventes du 10, à Londres, 810 serrons d’indigo américain, 571 furent vendus avec 2 d. de hausse. La demande est générale, on s’attend à une hausse continuelle à cause de la pénurie. Les stocks disponibles sont en ce moment ; des Indes 5 045caisses; de Guatemala 1.188 serrons.
- - , • v.n ... 0. 6 *
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- Ecosse. — Glasgow. — L’industrie des matières colorantes s’est bien maintenue dans ce district pendant tout le mois et l’avenir p? ait encourageant. Les imprimeurs sur calico sont tous bien occupés et ont une grande quantité de commandes en avance.
- Tous les teinturiers sont contents, sauf, toutefois les teinturiers de laines, et il n’y a aucun signe d’amélioration pour eux.
- Un syndicat s’est formé pour la vente de l’acide oxalique et des sels des fabricants allemands, afin de régler les livraisons et les demandes, sans pour cela surélever le prix au détriment du consommateur.
- Etats-Unis. — La production de l’huile rouge de Turquie comme mordant pour les matières tinctoriales et le rouge de Turquie. — Il faut, tout en remuant continuellement,ajouter et verser lentement 4 kilog.d'acide sulfurique à 20 kilog. d’huile de ricin en ayant soin que la température ne s’élève pas au-dessus de 370 C., il est bon alors de placer le récipient dans un courant d’eau froide. Ls mixture se fait mieux dans un pot de pierre. On la laisse reposer 6 heures en la remuant tous les 1/4 d’heures, ensuite elle repose pendant 24 heures, on la réchauffe à 370 G. et on la verse dans un baril.
- D’un autre côté, on dissout 4 kilog. de soude dans 20 litres d’eau chaude, puis on laisse refroidir jusqu’à 37 C. et on l’ajoute lentement, et en remuant conti-nuellement, à la mixture d’huile et d’acide sulfurique.
- Si l’opération est réussie, on obtient un mordant limpide à 50 0/0.
- 6 ou 8 kilog. suffisent pour 100 kilog. de fils. Les fils ou les tissus doivent être bien échaudés, on les passe au mordant d’huile et ensuite à un mordant d’étain ou de fer selon la couleur à obtenir, puis on les teint par le procédé ordinaire.
- Les teintures sur ce mordant sont solides et très brillantes, (Dyers’ Bulletin).
- RÉORGANISATION du conseil supérieur du travail
- Un décret du 14 mars, paru à l’Officiel du 26 du même mois, réorganise le conseil supérieur du travail. Voici le texte de ce décret.
- Art. 1er. — Le conseil supérieur du travail est présidé par le ministre du commerce, de l’industrie, des postes et des télégraphes.
- En l’absence du ministre, le conseil est présidé par l’un des vice-présidents élus en conformité de l’article 3 ci-après.
- Le directeur du travail, le directeur de l’assurance et de la prévoyance sociales, le directeur de l’enseignement technique et, à leur défaut, les sous-direc-teurs de ces services ont entrée au conseil pour assister ou représenter le ministre du commerce. Ils participent aux délibérations sans prendre part aux votes.
- Chaque ministre peut également, d’accord avec le ministre du commerce, désigner un chef de service pour prendre part, dans les mêmes conditions,aux délibérations de nature à intéresser spécialement son département.
- Art. 2. - Le conseil est composé de 65 membres, savoir :
- 26 membres nommés par les patrons dans les conditions fixées dans les articles 5 et suivants;
- 26 membres nommés par les ouvriers dans les conditions fixées dans les articles 6 et suivants;
- 3 sénateurs élus par le Sénat;
- 5 députés élus par la Chambre des députés;
- 1 membre de la chambre de commerce de Paris désigné par cette chambie ;
- 1 membre du comité fédéral des bourses du travail élu par les bourses du travail adhérentes ;
- 1 membre de la chambre consultative des associations ouvrières de production, élu par les associations adhérentes ;
- 2 membres choisis par le ministre parmi les membres de l’Institut et les professeurs de l’Université de Paris.
- Art. 3. — Le conseil choisit parmi ses membres deux vice-présidents.
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- Le ministre désigne par arrêté, dans le personnel do l’administration du commerce, trois secrétaires et trois secrétaires-adjoints du conseil.
- Art. 4. — Les sénateurs élus par le Sénat pour faire partie du conseil sont soumis à réélection après chaque renouvellement partiel du Sénat.
- Les députés élus par la Chambre conservent leur mandat pendant la durée de la législature.
- Les autres membres restent en fonctions pendant trois ans.
- Art. 5. — Les 26 délégués élus par les patrons se répartissent en deux séries :
- 1* 18 délégués élus, dans les conditions déterminées aux articles 8 et 9, par les membres des chambres de commerce et ceux des chambres consultatives des arts et manufactures ;
- 2- 8 conseillers prud'hommes patrons élus dans les conditions fixées par l’article 7.
- Art. 6. — Les 26 délégués élus par les ouvriers se répartissent en deux séries :
- . 1: 18 délégués élus, dans les conditions déterminées aux articles 10,11,12 et 13, par les syndicats ouvriers ;
- 2 8 conseillers prud’hommes ouvriers élus-dans les conditions fixées par l’article 7.
- Art. 7. — Les conseils de prud’hommes sont divisés en trois catégories comprenant : la première, les conseils de prud’hommes siégeant à Paris; la deuxième, ceux siégeant dans les villes d’au moins 40.0 JO habitants; la troisième, ceux des autres villes.
- La première catégorie fournit 2 prud’hommes patrons et 2 prud’hommes ouvriers; la deuxième catégorie fournit 3 prud’hommes patrons et 3 prud’hommes ouvriers ; la troisième catégorie fournit 3 prud’hommes patrons et 3 prud’hommes ouvriers.
- Pour l’élection des 2 prud'hommes patrons et des 2 prud’hommes ouvriers de la première catégorie, les conseillers prud’hommes de Paris forment deux assemblées électorales distinctes comprenant, l’une, les membres patrons, l’autre les membres ouvriers des conseils. La présidence de chaque assemblée électorale appartient du doyen d’âge des présidents ou vice-présidents en fonctions.
- Un tirage au sort fait au ministère du commerce désigne trois tribunaux de la deuxième catégorie et trois tribunaux de la troisième catégorie dans chacun desquels les prud’hommes patrons nomment un représentant ; celui-ci peut d’ailleurs être choisi par eux
- dans l'un quelconque des conseils de prud’hommes de la catégorie. : > u j
- Trois antres tribunaux de la deuxième catégorie, désignés dans les mêmes conditions, procèdent, d’après les mêmes règles, à l’élection de six prud’hommes ouvriers. . .
- La présidence de la séance où les patrons des conseils de prud’hommes désignés par le sort élisent leur représentant appartient au président ou vice-président palron de ce conseil.
- De même pour l'élection du représentantdes ouvriers, la présidence appartient au président ou vice-président ouvrier.
- La convocation des électeurs est faite, dans chacune des trois catégories, au moins huit jours à l’avance, par le président de l’assemblée électorale. L’election a lieu à la majorité des membres présents. La majorité relative est suffisante au troisième tour. En cas de partage des voix au troisième tour, le bénéfice de l’élection est acquis au plus âgé. Le procès-verbal de l’élec’ion est transmis au ministère du commerce sous une enveloppe portant la mention « Election au conseil supérieur du travail. »
- Art. 8. — Les membres des chambres de commerce et ceux des chambres consultatives des arts et manufactures élisent au scrutin de liste les 18 représentants des 18 groupes professionnels ci-après :
- 1" Mines, carrières, salines ;
- 2* Alimentation : grandes industries et commerces de gros ;
- 3* Alimentation : petites industries et commerces de détail ;
- 4: Industries chimiques, céramique et verrerie, fa-brication du papier;
- 5* Industrie de la laine, du lin, du jute et leurs mélanges, y compris les industries similaires et succédanées ; - 19 *
- 7 Industrie du coton et ses mélanges, y compris les industries similaires et succédanées ;
- &• Industrie de la soie et ses mélanges, y compris les industries similaires et succédanées;
- 9. Travail des étoffes, vêtement, toilette (département de la Seine) ;
- 10. Travail des étoffes, vêtement, toilette (départe-ments autres que la Seine) ;
- 11. Industries du bois et du bâtiment (bois), commerce et manutention non compris :
- 12. Métallurgie et construction mécanique ; • • 1
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- 13. Travail des métaux communs et bâtiment (métaux) ;
- 14. Bâtiment (pierre, enduits, canalisations);
- 15. Transports par voie ferrée ;
- 16. Transport par terre et par eau, manutention ;
- 17. Industries relatives aux lettes, sciences, arts (industrie du livre, photographie, instruments de précision, orfèvrerie, bijouterie, arpenteurs-géomètres, etc., etc.) ;
- 18. Commerce, banque (les commerces d’alimenta-tion exceptés) ;
- Pour être éligible, il faut être F rançais, âgé de vingt-cinq ans au moins et non déchu de ses droits civils et civiques.
- La candidature des femmes est admise suivant les mêmes conditions d’âge et de nationalité.
- Nul ne peut représenter un autre groupe professionnel que celui auquel il appartient ou a appartenu.
- (A suivre).
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L'IMPRESSION ET DE L'APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite. — Voir nos précédents numéros )
- Il y a quelques années, la Direction de l’artillerie à Vincennes, se préoccupant de la fugacité da bleu employé pour la soie des drapeaux de l’armée, provoquait des recherches auprès d’un certain nombre de fabricants et de teinturiers, pour arriver à trouver une nuance plus solide. MM. Hulot et COLINCHAM-BAUT soumirent un bleu au prussiate de fer, qui fut classé le premier comme résistance à la lumière et adopté comme type officiel.
- Pour la bonneterie, la teinture à Paris ne traite que pau de cotons ; elle s’est spécialisée dans la laine, la soie et la schappe. Cette dernière est très employée pour bas, mitaines, cache-corsets et mail'ots. On demande des nuances résistant au lavage, et surtout pour les bas, du noir résistant au lavage et à la transpiration. On est d’autant plus difficile pour ce genre, que l’on n’a pas sur soie un noir équivalent comme solidité au lavage au noir d’aniline d’oxydation ou au noir diazoté sur coton.
- Paris est certainement le centre le plus important pour l’industrie des soies à coudre et à broder. Pour la couture on emploie de la soie, de la fantaisie et de la schappe ; jamais de fils simples, mais toujours du cordonnet monté à trois bouts ou de la flèche montée à deux bouts.
- Le nombre des numéros de fils est considérable, les genres de torsion très nombreux suivant les emplois. Après teinture ces fils subissent des opérations de gazage, lustrage, chevillage, grattage, qui ont pour but de leur donner du brillant et de les faire glisser facilement pour le piquage à la machine.
- La soie pour boutonnières, ainsi que les cordonnets à torsion très serrée employés pour faire des nervures sur les gants, sont souvent traités avantageusement par la teinture dite au doux, c’est-à-dire avec des extraits de bois de teinture, des colorants végétaux (orseille, rocou) sur mordants de fer ou d’alumine.
- Les couleurs ainsi obtenues sont solides à l’air et au lavage et ont une douceur de toucher très appréciée. La pénétration de la couleur est surtout parfaite, et en détordant le fil on ne trouve ni points blancs, ni parties plus claires. Or. peut, par ce procédé qui est très ancien mais demande une grande habileté de la part de l’ouvrier teinturier, obtenir-toute la gamme des tons demandés le plus ordinairement pour couture, boutonnières et ganterie : gris, beige, marrons, loutres, gris bleu, vieux bleu, marine, grenats, gros verts, etc.
- Pour la tapisserie et la broderie, on emploie des quantités considérables de soie dite soie d'Alger. Ce fil spécial est constitué par sept ou huit fils de schappe, assemblés par une très légère torsion; l’ensemble constitue un très gros fil ouvert.
- En soie pure on emploie l'ovale, fil monté dans le même genre que la soie d’Alger, c’est-à-dire à torsion floche et la mi-perlée, soie à deux bouts plus montée comme torsion. La quantité de nuances usitées est considérable ; les couleurs se font par suites de huit à dix tons, douze à quinze tons, quelquefois beaucoup plus, suivant les nuances.
- Dans les mêmes qualités se font aussi les ombrés, teinture en dégradé sur le même écheveau, allant du ton le plus clair au ton le plus foncé. Ce travail très délicat donne lieu à une foule de combinaisonstombrés de deux, trois et quatre couleurs sur le même écheveau, ou le même travail à deux ou trois couleurs sur l’écheveau doublé sur lui-même pendant la teinture, ce qui détermine une double ou triple répétition de
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- l’effet produit, quand l’écheveau est ramené à sa lon-gueur primitive.
- Depuis quelques années, la mode pour les ouvrages de dames et la broderie mécanique s'est portée sur les services à thé, serviettes et chemins de table, les têtières de fauteuils, etc., etc., sur toile ou canevas blanc ou crème. On a cherché des nuances solides, permettant de laver ces articles, et on est arrivé à obtenir une gamme très riche de tons qui remplissent bien le but désiré.
- (A suivre)
- M. OSCAR SCHEURER
- {Suite. — Voir notre numéro du 20 mars 1903.)
- Dans ses recherches sur les extraits de garance, Oscar Scheurer ne pouvait manquer d'étudier l’action des principaux mordants métalliques sur ces matières colorantes, et, à ce titre, l’oxyde de chrome cevait se présenter en première ligne à son esprit. Dès 1862, en effet, il réussissait à préparer un puce fixé par ce mordant? P ......1 - -9 -.......- -- ---9 o-
- Six ans plus tard, le 29 juillet 1868, Horace Kœchlin faisait part à la Société industrielle de Mulhouse d'un travail relatif à l’emploi de l’acétate de chrome dans la production des grenats vapeur à l’extrait de garance. A cette communication, Oscar Scheurer répondit par une lettre, tue au comité de chimie (séance du 2 décembre 1868), dans laquelle il se contentait d’affirmer que depuis l’origine de la fabrication des articles vapeur à l’extrait de garance, le puce à l’acétate de chrome était en usage dans la maison A. Scheurer-Rott. Toutefois, ne voulant pas soulever une discussion personnelle, qui d’ailleurs ne pouvait aboutir à aucun résultat utile, il demanda la clôture de l’incident.
- Il n’en est pas moins vrai que son cahier de fabrication porte, à la date du 24 août 1862, la recette d’un puce composé d’extrait de garance, d’acétate de chrome et d’ammoniaque. L’échantillon qui accompagne cette note est imprimé sur calicot, et la couleur en est foncée et nourrie.
- On doit encore à Oscar Scheurer un ingénieux •moyen de régénérer la matière colorante de la garance, qui se détache au lavage des pièces imprimées, et constitue une perte pour le fabricant. — Ce procédé, communiqué à la Société industrielle, le 23 novembre 1868, consiste à laver les pièces portant des couleurs à
- l’extrait de garance, dans une eau tenant en suspension de la craie ou de l’alumine en gelée, qui absorbe la matière colorante non fixée au tissu. Quand la cuve est assez chargée, on recueille le dépôt sur un filtre et on le traite par l’acide chlorhydrique ou sulfurique qui dissout les terres et l’amidon ; on filtre cette aliza-fine encore impure, que l’on redissout dans la soude, puis on la précipite par un acide, et on la lave soigneusement pour l’employer à nouveau.
- Ce procédé présentait surtout des avantages aux établissements qui, comme ceux de M. A. Scheurer-Rott et fils, employaient sur une grande échelle des. extraits de garance d’un prix élevé.
- Le 14 avril 1880 la Société industrielle ouvrait d’office un pli cacheté, déposé en janvier 1869 par la maison A. Scheurer-Rott et fils, et relatant une modification avantageuse apportée à la fabrication des rouges vapeur à l’extrait de garance.
- Ce perfectionnement, dû à Oscar Scheurer, reposait sur l’emploi des bains blancs à l’huile tournante (addi -tiornée dans certains cas d’hypochlorite de chaux), dans la préparation des tissus, destinés à recevoir du rouge vapeur à l’extrait. Cette utile adaptation d’un procédé ancien à une fabrication nouvelle a trouvé, depuis, de nombreuses applications. . /.
- Signalons, enfin, la substitution de l’acide phosphoreux à l’acide arsénieux dans les mordants pour puce ou violet, destinés à la teinture en garance ou en ga-rancine, substitution qui avait été suggérée à Oscar Scheurer par une loi promulguée en Suède et défendant la mise en vente de tissus imprimés contenant de l’arsenic.
- Suivant ses expériences, l’acide phosphoreux, additionné de sulfate de cuivre, donne un résultat plus avantageux que l’acide arsénieux, sans présenter les mêmes inconvénients que celui-ci. {Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, 1887, page 432.)
- Tels sont, en résumé, les travaux relatifs à la garance et à ses dérivés, dont Oscar Scheurer a doté l’industrie des toiles peintes, à une époque où son œuvre constituait un progrès considérable et une réelle nouveauté.
- Depuis lors, les découvertes de l’alizarine et de la purpurine artificielles et leur production à bas prix, ont supprimé l’emploi de la garance et de ses extraits; mais Oscar Scheurer n’en conservera pas moins l’honneur d’avoir été le précurseur dans une fabrication qui, depuis les travaux de Robiquet et Colin, était le but
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- que tous les chimistes indienneurs ont poursuivi pendant un demi-siècle.
- Mais à cela ne se bornent pas les services qu’il rendit à l’industrie de l’impression.
- (A suivre )
- TARIFS ET TRANSPORTS
- Le tarif commun d’exportation P. V. n‘ 320 prévoit au § 11 un prix de 30 fr. par tonne pour le transport des laines brutes, etc..., à exporter par wagon chargé d’au moins 4,000 kilogr. d’Albi sur les ports du réseau du Nord.
- .Désireux de faciliter l’exportation des laines parce dernier réseau, tout en permettant une meilleure utilisation de leur matériel, les chemins de fer du Nord, de Paris à Orléans et des Ceintures de Paris proposent de compléter comme suit, à partir du 10 mars 1903, ce paragraphe :
- « Ce prix est réduit de 10 p. 100 pour les expéli-tions effectuées par wagon chargé d’au moins 8,000 k. ou payant pour ce poids. »
- La disposition proposée est déjà inscrite au tarif P. V. spécial Orléans en trafic intérieur. L’exportation des laines de Mazamet vers l’Angleterre par les ports de la Manche ne peut que s’accroître du fait de cette sensible réduction et les producteurs de laines lavées vont être ainsi encouragés à diriger leurs laines vers Albi en délaissant la voie de Bordeaux sur laquelle les prix de transport ne sont [as proporticnnellement aussi avantageux. Des protestations pourraient bien se produire de ce côté.
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- Marseille, 21 avril. — Ministère de la Guerre. — 350,000 kil. de soufre brut, belle 3e de Sicile, à livrer à la raffinerie nationale de Marseille en 1903, du 10 au 3] mai inclus.
- Dépôt de garantie, 300
- Renseignements à la raffinerie.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de sociétés
- Paris. — 14 mars. — Société Debout frères et Cie, teinture et blanchiment de tresses de paille, 28, quai de Passy. .— M. Victor Debout continue seul. — Acte du 14 maus.
- Modifications de Sociétés
- Roubaix. — Société anonyme dite « Union professionnelle des Teinturiers et Apprêteurs de Roubaix », 18, pl. du Trichon. — Capital porté à 800.000 francs. — Acte du 14 mars.
- Déclarations de faillites
- Paris. — 21, rue de Clichy, teinturerie M. Girard H. — Jug. du 16 mars. — S.: M. Reymond.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds de :
- Paris. — 27, rue Clauzel, par M. Endrevon, à X.
- Paris. — 35, boulevard Rochechouart, par M. Riffaud, àX.
- Paris, — 70, rue Nollet, par M. Fromont, à X.
- Paris. — 16, boulevard Voltaire, par M. Lemoine, à Mlle Morehe.
- Paris. — 6, rue Roy, par M. Canonne, à X.
- Paris. — 47, rue Boulard, par Mme Vve Le Guével, à X.
- Paris. — 4, rue de l’Echelle, par Mlles Leverd et Tou-rasse, à X.
- Paris. — 34, rue des Martyrs, par Mlle Parent, à X.
- Paris. — 90, rue Nollet, par Mme Vve Pipel, à X.
- Paris. — 75, rue de la Victoire, par M. Thomas Cadillat, à X.
- Paris. — 25, avenue Trudaine, par M. Toumain, à X.
- Pa-is. — 17, passage Ponceau, par M. Heurgue à M. Vielle.
- Paris. — 29, boulevard Saint-Martin, par Mme veuve Mathiot à X.
- Paris. — 37, rue Montholon, par M. Sejeur à X.
- Paris. — 12, rue Bourg l'Abbé, par M. Trauney à Mlle Deschryven.
- Paris. — 21, rue de Clichy, par M. Girard à X.
- Paris. —26, rue Guillaume Tell, par M. Lagrange à X.
- Paris. — 53, rue de Seine, par Mme veuve Percheron à X.
- Paris. — 109, rue de Vaugirard, par Mme veuve Rémy à X.
- Paris, — 75, rue de Flandre, par Mme Blanchot à M, Hamelin.
- Paris. — 1 bis, rue Friant, par Mme veuve Charlet à X.
- Paris. — 34, rue du Colisée, par Mme veuve Talon à Mme veuve Lecrocq.
- Paris. — 75, rue de Flandre, par M. Dupont à M. Hamelin.
- Paris. — Passage Meslay, par M. Clément à X.
- Paris. — 4, rue Pétion, par M. Dufour à X.
- Paris. — 42, rue Godot-de-Mauroi, par M. Lhuillier à X.
- Paris. — 88, rue Oberkampf, par M. Paquot à M. Bru-z eau.
- Le Parc-St-Maur. — Par M. Cluchet à M. Le Borgne.
- St-Cloud. — 26, rue d’Orléans, par Mme Vve Christophe, à X.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les deux premiers mois des années 1S01, 1902 et 1903
- Quantités 1 Marchandises
- livrées à la consommation françaises ou francisées exportées
- IMIPORTATIONS —• — — —— EXPORTATIONS esutse
- 1903 1902 moi 1903 1902 1901 |
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 7.793 19.645 5.304 Bois de teinture en bûches kil. 5.132 1 835 760
- — — Brésil — moulus 453 376 • g?
- — — Haïti 58.2H 82.714 31.625 Garance en racine, moulue ou en paille 34 58 53
- — — Guatemala 17.189 15.660 7 540 Curcuma en racine 268 78 146
- — — Autres pays 76.556 36 397 6.523 — en poudre c. .
- r ,— — Quercitron 8 40 65
- Totaux .... 159 779 154.416 50.992 Lichens tinctoriaux 8 6 3
- Bois de teinture moulus Ecorces à tan, moulues ou non .. Sumac, fustet et épine-vinette : 19.002 17.443 19.178
- 12 57
- Garance en racine, moulue ou en paille 705 586 821 Ecorces, feuilles et brindilles 76 456 171
- Curcuma en racine 356 561 Moulus 158 530
- — en poudre 3 Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- Quercitron 608 2.189 143 ou moulues 273 67 29
- Lichens tinctoriaux 349 536 807 Libidibi et autres gousses tinctoriales 1.293 117
- Ecorces à tan, moulues ou non 5.490 4.132 6.354 Safran 72 79 66
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 106 156 106
- Ecorces, feuilles et brindilles 10.877 14.592 5.158 Cochenille 435 570 357
- Moulus . 5.700 5.073 5.283 Kermès animal
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 478 910 442
- ou moulues 7.339 8.081 7.647 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 90 30 218 bleu 102 72 258
- Safran 60 134 12- Cachou en masse 28 217 23
- Autres teintures et tanins 217 602 490 Rocou préparé 180 158 93
- Cochenille 648 510 1.099 Orsei le préparée, humide en pâte. — 48 94 41
- Kermès animal • . 4 — sèche (cudbéard ou extrait).. 26 39 25
- Indigo 1.229 1.158 395 Extraits de bois de teinture et d autres espèces .
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 241 72 89
- bleu 7 :
- Cachou en masse. 5.769 5.625 17.424 Autres : Allemagne 9.128 9.508 7.833
- Rocou préparé 428 102 323 — Belgique 4.3»4 4.164 3.333
- Orseille préparée, humide en pâte . • — Angleterre 4.144 2.065 1.245
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 26 4 26 — Etats-Unis..... 620 425 4.835
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : — Autres pays .. 7.980 8.739
- —
- Autres 64 1 Totaux 26.256 24.901 17.246
- 435 429 186
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique • « - Alizarine artificielle • . 17 2
- Alizarine artificielle 109 140 345 Acide picrique : 3 2
- Autres 1.759 1.942 1.165 Autres. 728 457 542
- Outremer 200 145 345 Outremer 2.638 1.907 1.343
- Bleu de Prusse. Carmins communs — fins 112 124 111 Bleu de Prusse 88 63 47 |
- 2 • . 6 Carmins communs - ... 2 6 18 !
- a — fins 17 7 8 |
- Vernis à l’alcool 33 45 13 Vernis à l’alcool 211 162 121
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à
- 1.727 1.813 1.401 l’huile mélangées 1.946 1.881 1.382
- Ocres broyés ou autrement préparés 425 709 829 29.332 34.361 49.220
- Verts de Sehweinfurt et vert métis, cendres Verts de Sehweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 28 13 16 bleues ou vertes 74 25 42
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 154 111 82 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 151 72 7
- laïc pulvérisé 2.128 7.095 5.556 Talc pulvérisé - 7.251 10.881 9.574
- Couleurs non dénommées 4.075 4.828 1.560 Couleurs non dénommées.. 847 653 299 8
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE - 107
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Iravail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par^ Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- : PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles !
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, Vtre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’État font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l'itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- PROCÉDÉ ET MACHINE A MERCERISER
- SYSTÈME ECO B
- brevetés. G. D. G. N° 308.117 du 13 février 1901
- Grâce à ce système de mercerisage, il y a peu ou point de rétrécissement du tissu; on évite ainsi la grande perte qui existe, dans les autres procédés, dans le produit fabriqué. Au moyen du procédé de M. ECOB, il est possible de merceriser les tissus les plus fins et les plus légers.
- L’inventeur, désireux de tirer parti de son brevet en France,s’entendrait avec industriel pourson exploitation. Pour tous renseignements ou offres, s’adresser à MM. SCHLATTER frères, 4, rue Richer, Paris. (984).
- Le Gerant : A. FAYOLLE, .
- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, Directeur, 20, rue Turgot (IX-)
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- LE MONITEUR DE IL A TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme' d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyn, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières Colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du- Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane;.(b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-ine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. —Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.— Matières colorantes non classées.
- [LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Uni volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lau-éat de la Sociét des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. 8' bureau du jeurna pour recevoir franco»
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLAGE DU HAVRE Beie de teinture. On cote : Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité... 11 .. 12 .. — 3e qualité.... 7 .. 9 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 10 25 Honduras.,.... > 8 35 9 ., - Tabasco 6 50 7 80 - Haïti Cap 5 20 5 30 - Fort-Liberté,.... 5 35 5 50 — A quim 5 40 5 60 — 6 .. 7 .. — Gonaïves ...... 550 6.. ( — P.-da-Paix 7 .. 7 10 — Miragoane 5 15 5 30 — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 .. — Jamaïque, 5 70 6 80 Jaune Cuba et St-Yago .. 5 75 6 .. • Manzanillo. ...... 5 75 6 .. » 6 .. 6 75 » Campêche......... 5 25 5 50 • Carmen 5 25 . .. » Tampico........... 5 90 6 50 • Porto-Plata 5 .. 5 50 » Haïti 5 .. 5 50 « Jamaïque 4 80 6 .. » Barcel et P. Cab .. 6 .. 6 50 » Rio Hacha... ..... 4 50 ... » Carth. et Savan... 4 50 ... • Maracaïbo 5 .. 5 50 • Fustet 100 k. 12 » Tatajuba(Pern.)50 k 4 50 ... . Rahia . 4 50 5 . . Beng. eau viol, etdito,... 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 .. • moyen violet 3 7b 4.. » bon violet rouge 4 25 4 50 » bon moy. v. roug.... 3 75 4 ,. « fin rouge 4 à0 4 75 » bon dito 4 , 4 25 » bon à Ên cuiv 3 75 4 .. » “uiv 3 50 3 75 Java. M ... Kurpah.. N.M, 1 50 3 . Madras N.M. 1 50 3 .. Manille N.M. 1 .. 3 .. Caraque NM 1 50 3 50 Guatemala flor 4 50 5 • bon à fin sobré.. 2 50 '4 .. » — cor.... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50 N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. 5 56 » bon à beau.. N.M. 350 450 » ord. et moyen N.M. 2 .. 2 50 Orsellle On cote les 100 kil,: .... Cap-Vert M Mers du Sud ,...M .... • Madagascar. ,M .. •• Quercitron: On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 » gros effilé 6 .. 7 .. Rocou. Antilles..... 1/2 kil. .0 40 à .. .' Cayenne N. M .. .•
- Corinto.... .... 5 50 6 ,. * Amapala. ... 50 kil. 5 50 6 ,, Rouge Brésil Bahia 8 .. 10 .. » Calliatour... 100 k. 14 15 .. » Lima 50 kil. 9 • 13 .. • Ste-Marthe. 11 .. 12 .. » Brésillet 4 • » 8 .. 6 Sandal 100 k. 5 7 ,. • Sapan 50 k. 5 .. 7 50 • Quebrach... 1009 k. 82 .. 90 .. « Pernamb 50 k 16 ,. ?8 .. Cachou Brun luisant, en sac 50 k. M — en caisse — 37 50 45 .. Jaune ou gamb ... • • • • • N » pressé... 30 . 35 .. Coehenille On cote : 1/2 kil. Ténériffezacatille • •• • •• Ténérifte grise Cureuma Bengale 50 kilos. 22 50 25 M Java, Mad., Pond.. .... M ». ** Dividivi On cote les 50(kil.... 12 • 14 ., Indigos On cote actuellemers $ Bgn. sur v. et bl. 12k., 6 75 7 .. fin viol et pourpre 6.,, b 29 PLACE DE MARSEILLE DROGUERIES DE TEINTURE Bois de Campêche (Laguna). 12 . à. 15 . » (Guadeloupe) .10 .. .12 .. Bois jaune (Maracaïbo).. .. 8 .. 11 .. » de Fustet Albanie. .. . 10 50 12 .. Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 ,. » marques ord,. 70 Cochenille argentée.. 100 k ... .. » grise ..... 250 .. 285 .. » zacatille naturelle 250 .. 300 .. » noire Palmas le k. 230 .. 260 . • » Lanzarotte .. ..... Cureuma Bengale 35 » Chinois 40 .. » Madras 35 Gal es de Chine 135 Prussiate jaune de potasse. 170 INDIGOS. — Au 1/2 kilo. Madras bon et beau tendre. 3 25 3.50 » moyen et bon moyen » coloré 2.75 3.20 » moyen ord. et ord. terne et serré... . 2.25 2 .70 Kurpah bon et beau vio1 et et violet rouge.. M • «...
- .Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M. . ....
- » moyen ord. et ord. mél. et terreux 2 50 2.75
- B.nga'e beau et fin violet . M.. ....
- » bon moyen à bon
- violet et violet rouge .............. 4.75 5.25
- » moyen violet-rouge
- et rouge........ 4.25 4.75
- Java fin et surfin violet et pourpré. .... M.. ....
- » bon et beau violet. M . ....
- 5 » C B a B «
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- traire 1er coût.
- Acide citrique............... 290 .. ... ..
- Alun raffiné (entrepôt)...... 15 ,. 17 ..
- » (acq.)..................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée........... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d.
- fûts)....................... 116.............
- Id (s . fûts)................. 113 .. . . ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl......................... 40.............
- Id. 2e bl. (entrepôt).........................
- Galles vertes et noires...... 130 .. 150 .
- » noires Alep........... . .............
- » blancnes.............. 125.............
- Gomme arabique, en sorte . 70 .. 80 ..
- » Ghésirée, en sorte....................
- » Sénégal,s. bas dit fleuve 100 .. 110 ..
- » » Galam....... 80 .. 85 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 70 . 80 .,
- » Mogador, blonde......................... » » blanche........................... ..
- » Laque en f. qté orange. 345 .. .,. ..
- » » mi-orange 350 .. ... ..
- » » cerise AC....................
- » Sandaraque lavée......... 150............
- » Damar (Batavia).......... 160 .. 170 ..
- » » Singapore....... 90 .. 100 ..
- » » Penang......... 110 . . .....
- Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 .. 600 ..
- ............................. M............
- Garance, racine ............ 60 .. ... ..
- » poudre,............... 65............
- Rocou Guadeloupe ....... 110................
- » Cayenne....................... .. ... . -
- Safran d’Espagne, Valence
- pur........................ 75 .. ... ..
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 60 .. ... ..
- » (acq.). .. 63 .. ..........
- Sumac en feuilles........ 22 .. ... ,.
- » poudre...... 24 .. ... ..
- Styrax liquide............. 130...........
- Tamarin Madras............... M .. ,, ..
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile........ 180 .. ... .. » en pains, extra sec, sous pap . . ................180 .. ... ..
- » bon marchand en pains 115.............. » » en boules 115. . ... ..
- » raffiné en poudre sec 145 .. ...
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... » nitrique » » ......
- » sulfurique,... » sulfureux.... » .................
- 20 d. 9 50 à .. ..
- 36 d. 33 ............
- 40 d. 41 ...........
- 66 d. 9 50 .. ..
- 50 d. 7 50 .. ,.
- ..... 250 .. ....
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- W*
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. ....
- Blanc de zinc en poudre ...................
- » » broyé............................
- Borax raffiné.............. 40 ..
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre.............. 53 .. . ..
- broyé...................... 63.. .. .
- Crème de tartre..................... 170 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins........ 20 ...........
- Lessive caustique 33 degrés 7..............
- Nitrate de soude........... 22 75 .. ..
- » de potasse ............ 40., .. ..
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25 .
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/35, disp... 11 50 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb, de 300............... 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes ................
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. ..
- Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation......... 60 .. ..
- — Entrepôt................. 63.............
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos............... 5 .. .. ,.
- PLACE DE LYON prix aux 100 kilos hors barrière : Droguerie pour teinture et impression
- Benzol 50 9 %.....le gallon »
- Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %................la livre »
- Magenta pure........la livre » Acide picrique ....... » »
- 8 1/2
- » 5 1[4 »
- 3 9 . 10 .
- PLACE DE BORDEAUX
- DROGUERIES
- On cote les 100 kilos :
- Gomme Sénégal b. fie..., 90... à 100 » Galam............ 75 ., 90
- » Salabréda.............. 40 ., 50
- Acide tartrique......... 24 0 ., 242
- Crème de tartre Bl. du Midi 160 .. 169
- » bl. Bordeaux 165 ,. 167
- Camphre raffiné...... 5 75 ..
- Veidet en pains extra sec. M . . ..
- » en boules................ M ..
- Térébenthine en barils,,., 90 ,, ,,
- INDIGOS
- Bengale pourpre .... » beau violet..
- » bon violet...
- » moy. violet..
- » petit violet..
- » ord. et cuiv.
- Java ord. et cuivre., Madras fin ..........
- » beau ........ » moyen...........
- Kurpah kudd. beau violet........
- Kurpah kudd. bon violet... ..........
- Kurpah kudde moy. violet............... urpah kudd. petit ord............ urpah Pondich, bon violet.........
- Kurpah Pondich moy. violet...............
- Kurpah Pondich ord a livrer............
- Manille..............
- Guatemala flor ...... » sobre......
- » Cortès....
- Mexique flor......... » sobre........
- » ord. Cortès..
- le kilo 11 .. à 13
- » 11 .. 13
- » 11 .. 12
- » 10 .. 11
- » 9 ,, 10
- » 8 50 9
- » M .. .. ..
- » 6 .. 6 50
- » 5 50 6 ..
- » 5 .. 550
- » 8 .. 9 ..
- » 7 50 8..
- » 6 7 ..
- » 5 ,. 550
- » 6 .. 6 50
- * 5 .. 6..
- . 4 . 5 , .
- le kilo M .. 9 ..
- » 10 .. 11 ..
- » 8 50 9 ..
- » 5 ,. 6 .,
- » 9 ., 10 ..
- » 8 .. 8 50
- » 5 6 ..
- Acétate de plomb........... 72 .. à 74 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 •• 27 ••
- » chlorhydrique...,,. 7.. 8 ..
- » nitrique 36.......... 34 .. 35 .,
- » sulfurique 66•........ 8 50 9 ..
- » tartrique.,..,..... 268 .. 272 ..
- » citrique..........., 315 .. 320 ,,
- Alun épuré,,............... 20 .. 21 ..
- » ordinaire................ 16 .. 17 ..
- Ammoniaque incolore, 22.' 34 . 36 .
- Bichlorured‘étain,55‘.... 109 .. 114 ..
- » » 60..... 116 50 131 50
- Bois Campêche-Laguna ... 16 50 19 ..
- » » Guadeloupe. 13 50 14 ,
- » Jaune Centre Amériq. 19 .. 21 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 74 .. 76 ..
- » brun................ 85 .. 95 ..
- Chlorate de potasse....... 100 .. 110 ..
- » de soude............... 105 .. 115 ,.
- Chlorure de chaux 100 à 110' 13 50 15 ..
- Chromate rouge de potasse 83 .. 85 ..
- » » de soude.. 59 .. 61 ,,
- Crème de tartre........... .,,, ,, Cristaux de tartre .....
- » de soude. ................ 7 ,, 8 ,,
- CurcumaBengale en racines 41 ,, 46 ,,
- » de Madras............................ ...
- » de Chine................. M .. ....
- Essence de térébenthine .. 118 . 122 ..
- Extrait de châtaignier 20 • • 16 .. 17 ..
- Galles de Chine et Japon,. 155 .. 160 ..
- » vertes et noires . ... 145. ... 165 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 80 .. 95 ..
- » arabique.,...........,,. 83 .. 95 ..
- » adragante rousse . • 300 .. 350 ..
- Jus de citron.............. 21 .. 23 . .
- Méthylène à 95'............ 90 .. 100 ..
- » régie 90-............... 110 .. 115 ,,
- Prussiate jaune de potasse 145 ,, 150 ..
- » » de soude................ ..
- Pyrolignite defer,........ 10 .. 11 ..
- Résine. ...Y............... 20 .. 22 ..
- Rouille..................... 9 .. 10 ,,
- Sel de soude 80-........... 17 75 19 ..
- » ammoniaque.. 12 50 13 ..
- Sel d’étain............... 238 . 248 ..
- Soufre en canons.,..... • 17 50 18 50
- » sublimé............... 18 25 19 25
- Sumac Sicile en feuilles... 22 &0 23 50
- Sulfate d’alumine,.......« 13 .. 16 ..
- » de cuivre............. 62 . 64 ,.
- » de fer..................... 6 .. 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh.
- Arsenic (blanc)...la tonne 11 10 Arséniate de soude 60 % » . Bi-arséniatedesoude(As2O5)
- 65%............................
- Blanchiment liq. 28°, 6 à 7 % 0 —
- » en poudre 35 % 6 .7 Bleu de Prusse (en pâte), la livre,,,,, ............. » 18
- s «
- CL
- 6
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %.... la livre » » 7
- Aniline (huile) pure.. » » a 4
- » (sel) pure.... » » » 3
- Anthracène 22 egA par unité
- au comptant.. ..le gallon » V 1
- • /. 7/8
- 5/8
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5
- Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima..........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le
- 15
- a
- 2
- 4 '10 10-55 »
- 8 10
- » quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan....... »
- Extraits
- Liqueur d’écorce..
- Extrait »
- Myrabolam 142. . Bois de pécher .
- Grains de Perse.. Bois de campêche.
- le
- quintal
- » »
- 0 180
- » 87
- 110
- n
- 143
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- »
- 6
- 6
- »
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- 10 6
- 11 »
- 49 «
- 17-..»
- Bichromate...»......
- Binoscalate.........
- Carbonate 90 92 %.
- Caustique 75/80 %.
- Chlorate...........
- Ferricianide (prus-
- siqte rouge)........
- Ferrocyanide (prussiate jaune)......
- Potasses
- la livre
- la tonne
- la
- livre
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- Ces prix sont comptés pris à
- 2
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- quai à Liver-
- pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON
- ET A LA MÉDITERRANÉE
- La Compagnie P.-L.-M. a appliqué les appareils garde-place aux voitures directes circulant entre Paris et Genève, et Paris et Chambéry dans les trains suivants ;
- Train N- 1 partant de Paris à 9 h. 20 matin.
- Train N- 564 partant de Genève à 11 h. 10 matin.
- Train N - 612 partant de Chambéry à 11 h. 50 matin, et d’Aix-les-Bains à 12 h. 22 soir.
- L’emploi de ces appareils assure aux voyageurs la possession indiscutée de la place qu’ils ont choisie dans le train.
- Les voyageurs pourront également faire retenir leurs places à l’avance au départ des gares de Paris, Genève, Chambéry et Aix-les-Bains, moyennant le paiement d’une taxe de location de 1 franc par place.
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- LE MONITEUR DE.LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- ’ OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896 TECHNOLOGIE ET CHIMIE Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l’ouvrage complet, 100 fr. Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à la fin.
- Alfred TULPIN,Ing
- 91, r. Dammartin, Boutais
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900 Prix du premier cahier : 5 francs Les demandes doivent être adressées à la Société anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX*) Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
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- Indazine — Méthylindone— Naphtindone — Bleu Métaphénylène
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- 47e Année. No 8.
- Le Numéro : 0,75
- 20 Avril 1903.
- — — —=-
- I E
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- 8
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus (Y Nd
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES (Esruucnwëpue5
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D ABONNEMENT:
- FRANCE : Un an. . 13.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Machine à rayer les tissus. — Dissolution du précipité de soufre dans les bains de teinture. —Les nouveaux colorants. — Le pétrole et la teinturerie. — Recettes de teinture. — M. Oscar Scheurer (suite). — Société industrielle du Nord de la France. — Revue de l’étranger. — Réorganisation du Conseil supérieur du travail (suite). — Exposition universelle de 1900 (suite). — Revue des brevets d’invention. — Informations. — Tarifs et transports. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- MACHINE A RAYER LES TISSUS par M. Kien
- Cette invention nouvelle a pour but d’imprimer sur tous tissus des rayures parallèles, droites ou ondulées, et de plusieurs Zcouleurs, ce résultat est obtenu au moyen d’un distributeur rayeur de forme spéciale im-primant les rayures, et d’une combinaison d’appareils déplaçant suivant les cas, soit le distributeur, soit le tissu, suivant les effets à obtenir.
- Le distributeur rayeur figures 1 et 2, se compose en Principe d’une règle creuse a, portant à sa partie inférieure des ouvertures e e de longueur correspondante d la largeur des rayures à imprimer et occupant sur la regle des emplacements semblables à ceux qu’elles doivent occuper sur le tissu. Dès cloisons séparent les ouvertures e, qui correspondent à des rayures de cou-leurs différentes, et sur chaque chambre c c ainsi for
- mée est branchée une petite tubulure b, à laquelle vient s'adapter un tube flexible d, venant de l’un des réservoirs de couleur f, placés sur un plateau gy à hauteur suffisante pour l’écoulement.
- En ouvrant les robinets h h qui ferment les tubes d, les différentes couleurs contenues dans les réservoirs/, viendront remplir les chambres c c, et s’écouleront avec une pression régulière par les ouvertures e e de la règle a. Si cette dernière repose sur le tissu t, et que pendant l’écoulement on donne soit au tissu, soit à la règle, un mouvement régulier, dans une direction perpendiculaire à la longueur de cette règle, on obtiendra sur le tissu des rayures parallèles, de couleurs différentes et dirigées dans le sens des mouvements imprimés au tissu ou à la règle.
- En pratique, on obtiendra ce résultat par la machine représentée figure 3. Le tissu t, venant du rouleau r, passe dans un embarrage i, qui lui donne la tension voulue, et vient reposer sur un doublier horizontal k, porté par les rouleaux j j dont un est commandé par un moteur. C’est sur ce doublier animé d’un mouvement régulier de progression, que le tissu reçoit l’action de la règle rayeuse a fournie de couleurs par les réservoirs /. Après avoir reçu les rayures, le tissu passe sur un tambour chauffé l, qui fixe ces rayures, puis sur un appareil sécheur de tout système connu m, où il achève de se sécher avant d’être plié.
- Si la règle a est maintenue fixe, les rayures seront rectilignes et dirigées suivant la longueur du tissu, si au contraire on donne à la règle a un mouvement de va-et-vient dans le sens de sa longueur, les rayures auront une forme ondulée.
- On pourra aussi obtenir des rayures transversales
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- 114 . LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en plaçant la règle dans le sens de la longueur du tissu, et en lui donnant un mouvement transversal d’un bord à l’autre du tissu, pendant que ce dernier reste immobile. Entre chacun de ces mouvements, le tissu avancera d'une longueur égale à la partie travaillante de la règle.
- En imprimant successivement sur le même tissu des
- \
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- \ , w —4
- FIG.4
- J’
- I......
- L/ n _ (Tk
- rayures en long et en large, on obtiendra des carreaux ou écossais. Avec des compartiments très rapprochés et alimentés de couleurs différentes, comme on le voit en « figure 2, on obtiendra des rayures fondues l’une dans l’autre sur leurs bords; on accentuera l’effet fondu en enveloppant la règle à cet endroit, d’un feutre dans lequel se fondront les couleurs avant de se déposer sur le tissu.
- On pourra obtenir simultanément avec les rayures en long, des impressions de fleurs ou autres figures en disposant à l’avant de la machine sur l’un des rouleaux u, une série de molettes gravées n, encrées par
- les rouleaux o p dont l’un plonge dans une auge à couleur.
- La règle a pourrait, suivant les besoins, recevoir d’autres dispositions que celle montrée figures 1 et 2, par exemple figure 4, elle pourrait être formée‘d’autant de collecteurs tubulaires s s qu’il y a de différentes couleurs, chacun de ces collecteurs recevant sa cou
- leur à droite et à gauche par des tubes flexibles d, et se reliant au rayeur a par des petits tubes en caoutchouc v v conduisant chaque couleur aux orifices e 6 qui doivent la déposer sur le tissu.
- Les collecteurs s, pourraient aussi, comme figure 5, être adhérents au rayeur a, et communiquer directe' ment avec lui par des orifices intérieurs. Dans ce der-nier système, on pourrait constituer chaque rayeur par des platines séparées formées comme figure 6 de 3 plaques découpées, superposées, laissant entre elles une chambre évidée, recevant la couleur des collecteurs s s par des ouvertures convenables. Ce dispositif permet
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- d’obtenir des rayures très rapprochées avec une construction économique.
- DISSOLUTION DU PRÉCIPITÉ DE SOUFRE
- dans les bains de teinture des colorants soufrés (1)
- « Certains colorants soufrés, nous pouvons dire presque tous, ont l'inconvénient de former à la surface du bain de teinture un précipité plus ou moins prononcé de soufre, lait de soufre. Ce précipité, surtout lorsqu’il est abondant, s’attache à la matière à teindre et ne peut être enlevé de cette dernière que par un lavage énergique et prolongé. L’inconvénient cité se fait principalement sentir lorsqu’on teint des tissus au jigger.
- « Je suis arrivé à dissoudre ce précipité en ajoutant au bain de teinture du sulfite de soude légèrement alcalin ou neutre, mais de préférence un peu alcalin, la quantité dépend du colorant employé, soit du précipité qui se forme.
- « Par 1 kilog. de noir immédiat N G, il faut, par exemple,d’abord 750 gr de sulfure de sodium cristallisé pour la dissolution, puis la quantité de sulfite légèrement alcalin correspondant à 750 gr. de bisulfite de soude à 38/40° Baumé. Cette addition empêche en même temps la formation nouvelle de lait de soufre (précipité de soufre), soit le dissout à mesure de sa formation. »
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- La Manufacture Lyonnaise vient de lancer un nou veau colorant pour laine, de nuance violet-rougeâtre, qu’elle offre sous la détermination de : Violet Axo pour laine 7R.
- Ce colorant se rattache par ses propriétés au groupe des Lanafuchsines et convient principalement pour la Production de nuances violettes, prunes et Bordeaux, de même que, en combinaison avec le vert Cyanol ou le Cyanol, de nuances bleu marine bon marché, solides à la lumière, aux alcalis et au frottement.
- Ce Violet-Azo pour laine 7 R se teint de la façon
- (U Pli cacheté déposé par M. Justin Mueller à la Société Industrielle de Rouen, le 23 mai 1902, inscrit sous le n* 644.
- habituelle, avec addition de sulfate de soude et d’acide sulfurique.
- Ce produit se distingue par son excellente solidité à la lumière et sa remarquable résistance à l'action des alcalis (ammoniaque, boue alcaline). Sous ce dernier rapport il est comparable aux Lanafuchsines SG et SB.
- Le Violet-Azo pour laine 7 R réserve en blanc les effets de coton, de soie artificielle ou de ramie contenus dans les pièces de laine II réserve également la soie dans les tissus laine et soie, surtout lorsqu’on teint avec addition d’acide acétique, de sorte qu’il peut servir à la production de doubles teintes sur ce genre de tissus.
- Le Violet-Azo pour laine se laisse facilenent ronger au moyen du sel d’étain et de la poudre de zinc.
- LE PÉTROLE ET LA TEINTURERIE
- La solution du problème de fabriquer les couleurs d'aniline en prenant comme matière le pétrole au lieu de la houille occupe beaucoup de chimistes industriels. Le Petroleum, de Londres, rapporte une notice d’après laquelle ce problème aurait été résolu en Russie.
- L’usine de Kineshma travaillerait 50.000 pouds de pétrole par an pour produire des matières colorantes qui auraient très bien réussi dans la teinture du coton. Les couleurs d’aniline dérivées du pétrole, seraient libres de tiophène et n'auraien: pas l’inconvénient de verdir avec le temps. L’industrie des matières colorantes est si importante et les matières colorantes sont d’une valeur si grande par rapport au p trole que ce nouvel emploi, s’il se confirme et se généralise, est le plus utile et le plus productif de tous ceux que cette substance a jusqu’à présent.
- RECETTES DE TEINTURE
- Bleu Naphtogène 2R diazoté, développé au ^-naphtol
- Teindre au bouillon sous addition de 5 à 40 % de sulfate de soude calciné ; au bout d’une heure, arrêter la vapeur et laisser tirer encore 1/2 heures.
- Après la teinture, rincer rapidement et diazoter dans un bain froid contenant, pour 10 kilos de coton. 300 gr. nitrite de soude,
- 750 » acide sulfurique 60° B.
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- 116 LE MONITEUR
- Le diazotage dure environ 1/2 heure.
- Essorer, rincer et développer à basse température avec :
- 100 gr. 3-naphtol dissous avec
- 100 » lessive de soude 40» B. (quantités pour 10 kilgs. de coton). Manœuvrer 1/4 d’heure à 1/2 heure, rincer, savonner au besoin et sécher.
- Bleu Naphtogène 2R nuancé au bleu Méthylène dans le bain de diazotaje, développé au p naphtol
- Opérer exactement comme ci-dessus en observant que les teintures marquées b sont diazotées dans un bain contenant du bleu Méthylène 2 B nouveau. (Les quantités indiquées se rapportent au poids du coton). Faire faire d’abord à la marchandise environ quatre tours dans le bain de diazotage seul, ajouter le bleu Méthylène, manœuvrer encore 1/2 heure et développer au p naphtol comme d'habitude.
- M. O CAR SCHEURER
- (Suite. — Voir nos numéros des 20 mars et 5 avril 1903.)
- En 1862 (1), il eut l’idée d’adapter aux chaudières de blanchiment, de l’usine de Thann, des pompes destinées à faire circuler les lessives d’une façon constante et régulière.
- Ce perfectionnement se traduisit immédiatement par une gro se économie de combustible, résultant d’une diminution n table dans la durée de l’ébullition' Ces pompes, à pision plongeur, étaient renfermées dans l’intérieur des chaudières, dans lesquelles la pression était portée a 2 kil. 1/2
- A la sunte d’un rapport de M Burnat, en date du 27 mars 1868, « sur les differents système» d’appareils a haute pression, employés au blanchiment des tissus de cotons, Oscar St heurer écrivit au comité de chimie pour lui faire part de son invention.
- M. Burnat s'empressa de mettre à profit les renseignements que donnait cette lettre, en montant un de
- (1) C’est par erreur que dans la Revue générale des matière colorantes, du 1er juillet 1902, l’article nécrologique, que M. Prud homme consacre à O-car Scheurer, indique pour cette inveuion la date de 1863. C’est 1862 qu’il faut lire.
- DE LA TEINTURE
- ces appareils à circulation dans la maison Dollfus-Mieg et Cie, et il en exprima toute sa satisfaction dans une note ajoutée à son travail au moment de l’impression. La seule modification qu’il apporta consistait à remplacer la pompe extérieure à piston plongeur par une pompe centrifuge extérieure.
- Cette invention a été brevetée, et le brevet en a été cédé à MM. Ducommun et Cie, qui se chargèrent de la construction et de la vente de ces appareils.
- Tout le monde sait le chemin qu’a fait depuis 1862 l’idée d’Oscar Scheurer.
- De tout temps, dans la maison Scheurer—Rott, et surtout à l’époque où les articles garancés faits par teinture représentaient la presque totalité de la fabrication des indiennes, on attachait, à juste titre, une grande importance à la nature des savons employés aux bains de nettoyage et d’avivage de ce genre de couleurs; et, l’on ne se servait que d’une marque tout à fait supérieure, toujours la même. Cependant, poussé par la nécessité de réduire autant que possible les prix de revient, Oscar Scheurer avait dû songer à remplacer ces savons d’huile d’olive, très coûteux, par des produits moins chers. — Ses analyses lui démontrèrent que le savon d’oléine, bien qu'ayant tous les inconvénients d’un savon trop alcalin, pouvait ne pas contenir, en réalité, plus d’alcali que telle autre marque qui ne dégradait pas les couleurs garancées.
- Ladiffrence ne pouvait donc provenir que du mode de fabrication. Supposant que la combinaison de l’acide oleïque avec la soude n'était pas complète, il fut amené à surélever la température, pendant la saponification, et il obtint e 1 2 heures, à la pression de 1 kil. 12, un savon mieux fait que ne l’était celui qui avait bouilli pendant douze heures à l’air libre.
- On pouvait même, par ce procelé, augmenter sensiblement la quantité d'alcali, sans nuire a la qualité du produit.
- Oscar Scheurer, avec son esprit pratique, avait résolu une question dont les données théoriques n'ont été établies que plus tard, quand on eut constaté dans l’oléine du commerce la présence d’acides gras poly-merisés, qui opposent une grande résistance a la saponification. et ne sont dissociés que par une température plus élevée.
- Nous devons citer aussi le rongeant sur bleu indigo dont il est l'inventeur. Il avait observé qu’un échan tillon teint en bleu indigo, qui avaitete eu contact avec du minium en poudre, se décolorait quand on le pion-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 117
- geait dans l’acide chlorhydrique, sur tous les points touchés par l’oxyde de plomb. Cette réaction élégante et très sensible n’a pourtant été que peu utilisée, en raison de la difficulté que l’on éprouve à débarrasser le blanc du chlorure de plomb qui y reste obstinément attaché.
- Ajoutons enfin, pour ne rien omettre, plusieurs rapports présentés à la Société industrielle, tant sur les épaississants électrolytiques de Siemens et Halske que sur quelques plis cachetés, déposés par Ch. Thierry-Mieg, de 1853 à 1884.
- (A suivre )
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE
- DU NORD DE LA FRANCE
- Déclarée d’utilité publique par décret du 12 août 1874.
- CONCOURS DE 1903
- Prix et médailles
- Dans sa séance publique de janvier 1904, la Société industrielle du Nord de la France décernera des récompenses aux auteurs qui auront répondu d’une manière satisfaisante au programme des diverses questions énoncées ci-après.
- Ces récompenses consisteront en médailles d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze.
- La Société se réserve d’attribuer des sommes d’argent aux travaux qui lui auront paru dignes de cette faveur, et de récompenser tout progrès industriel réalisé dans la région du Nord et non compris dans son programme.
- « A mérite égal, la préférence cependant sera toujours donnée aux travaux répondant aux questions mises au concours par la Société. »
- Les mémoires présentés devront êire remis au secrétariat de la Société, avant le 15 octobre 1903.
- Les mémoires couronnés pourront être publiés par la Société.
- Les mémoires présentés restent à la Société et ne peuvent être retirés sans l’autorisation du Conseil d’administration.
- Tous les membres de la Société sont libres de prendre part au concours, à l’exception seulement de ceux qui i font partie cette année du Conseil d’administration.
- Les mémoires relatifs aux questions comprises dans | le programme et « ne comportant pas d’appareils à 1
- expérimenter ne devront pas être signés ; » ils seront revêtus d’une épigraphe reproduite sur un pli cacheté, annexé à chaque mémoire, et dans lequel se trouveront, avec une troisième reproduction de l’épigraphe, les noms, prénoms, qualité et adresse de l’auteur, qui attestera, en outre, que « ses travaux n’ont pas encore été récompensés ni publiés. »
- Quand des expériences seront jugées nécessaires, les frais auxquels elles pourront donner lieu seront à la charge de l’auteur de l’appareil à expérimenter; les Commissions en évalueront le montant et auront la faculté de faire verser les fonds à l’avance entre les mains du Trésorier. — Le Conseil pourra, dans certains cas, accorder une subvention.
- Blanchiment
- 280 — Etude comparative de l’action blanchissante des divers agents décolorants sur les diverses fibres industrielles. — Prix de revient.
- 29» — Influence de la nature de l’eau sur le blanchiment.
- Expliquer le fait qu’un fil se charge de sels calcaires lorsqu’il séjourne longtemps dans l’eau calcaire. Donner les moyens d’y remédier tout en lavant suffisamment les fibres; donner un tableau des diverses eaux de la région du Nord et les classer suivant leur valeur au point de vue blanchiment.
- 30o — Etude des meilleurs procédés pour blanchir les fils et tissus de jute, et les amener à un blanc aussi avancé que sur les tissus de lin, produire les types et indiquer le prix de revient.
- 31o — Etudier les divers procédés de blanchiment par l’électricité.
- 320 _ Blanchiment de la soie,de la laine et du tussah. — Etude comparative et prix de revient des divers procédés.
- 330 — Appareils perfectionnés continus par le blanchiment des filés en échevaux.
- Matières colorantes et teintures
- 340 — Etude d’une ou plusieurs matières colorantes utilisées ou utilisables dans les teintureries du Nord de la France.
- 35° — Etude de la teinture mécanique des matières en vrac, en fils sur échevaux ou bobines.
- 36 — Tableaux comparatifs avec échantillons des teintures : 1° sur coton ; 2 sur laine ; 3 sur soie, avec leurs solidités respectives à la lumière, au savon, à l’eau chaude. Indiquer les procédés employés pour la
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- REVUE ÉTRANGÈRE
- —
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- teinture et ramener toutes les appréciations à un type.
- 370 — Étude particulière des matières colorantes pouvant remplacer l’indigo sur toile et sur coton pour la teinture en bleu. Donner échantillon et faire la comparaison des prix de revient et de la solidité au savon à l’eau chaude et à la lumière.
- 38° — Déterminer le rôle que jouent dans les différents modes de teinture les matières qui existent dans l’indigo naturel à côté de l’indigotine.
- 390 — Déterminer quelles sont les matières qu’il faut éliminer avant le dosage de l’indigo pour arriver à une appréciation de la valeur réelle du produit Etude comparative de l'inuigo naturel et de l’indigo synthétique.
- 400 — Etude d’une matière colorante noire directe sur coton ou lin, aussi solide que le noir d’aniline et se teignant comme les couleurs directes coton.
- 41° — Indiquer les récupérations que l’on peut faire en teinture (fond de bain, indigos perdus, savon, etc.).
- 42° — Étudier les genres de tissus imprimés que l’on pourrait faire dans le Nord et les produits de ce genre les plus usités aux colonies.
- 43° — Indiquer un procédé de teinture sur fil de lin donnant un rouge aussi solide, aussi beau que le rouge d’Andrinople sur coton. Indiquer le prix de revient et présenter des échantillons neufs et d’autres exposés à la lumière comparativement avec du rouge d’Andrinople, _ Même comparaison pour la solidité au savon et à l’eau.
- 440 — Procédé pour rendre les matières colorantes plus solides à la lumière, sans en ternir l’éclat.
- Apprêts
- 450 Étude sur les transformations des fibres textiles au point de vue du toucher, du craquant, du brillant, de la solidité et de l’aptitude à fixer les colorants en visant spécialement le mercerisage et la similisation.
- 460 — Machine permettant de donner aux étoffes des effets d’apprêts nouveaux.
- 470 — Traité pratique de la fabrication des apprêts et de leurs emplois industriels. Cet ouvrage devra comprendre : 1° une partie traitant de la fabrication des principaux apprêts du commerce et 2 l’application de ces apprêts aux diverses fibres.
- 480 — Procédé pour donner à la laine l’éclat de la soie.
- 490 — Trouver pour le tulle un apprêt aussi parfait que la oolle de poisson et sensiblement meilleur marché.
- 50 — Étude comparative des divers procédés d’imperméabilisation :
- 1° du tissu de laine ;
- 2• du tissu de coton ;
- 3o des toiles ;
- 40 du tissu mixte.
- Échantillons comparatifs.
- 4° Hygiène industrielle —• Étude sur les maladies habituelles aux ouvriers du département du Nord suivant leurs professions diverses, et sur les mesures d’hygiène à employer pour chaque catégorie d’ouvriers.
- Cette étude pourra ne porter que sur une catégorie d’ouvriers (tissage, teinture, mécanique, agriculture filature, houillères, etc.).
- Prix spéciaux fondés par des Donations ou autres Libéralités
- V. — Teinture (Prix Roussel)
- Un prix de 500 fr., auquel la Société joindra une médaille, sera décerné à l’auteur du meilleur mémoire sur la détermination de la nature chimique des différents noirs d’aniline.
- ALLEMAGNE
- De Leipziger Fœrber Zeitung
- La teinture des gants en peau glacée
- La teinture des gants est une chose assez difficile, car il arrive souvent qu’il faut remettre à neuf des gants très abîmés par la graisse ou la sueur.
- Il est bien entendu que de tels gants ne sauraient être teints qu’en couleurs foncées, tel que noir ou brun. >
- Les gants doivent être tout d’abord nettoyés soigneusement au moyen de benzine ou de tétrachlorure de carbone, mais lorsqu’ils sont trop abîmés par la sueur, il faut employer un moyen plus énergique, tel qu’un mélange de 2 parties de benzine,
- . 1 partie d’éther,
- 1 partie de chloroforme.
- Si l’on préfère les laver, on peut se servir d’une décoction d’écorce de quillaya, additionnée d’un peu d’ammoniaque. Après le nettoyage on place les gants préalablement séchés sur une forme en bois et on y applique au moyen d’un pinceau aussi régulièrement que possible les couleurs pour gants fabriquées par la maison Georg Singer, à Aix-le-Chapelle, soit du noir
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S
- foncé ou en nuance brou de noix. Il faut avoir soin de ne pas sécher les gants teints à une température trop élevée, car les gants trop secs sont difficiles à façonner.
- Impression du brun sur mousseline de laine
- On imprime sur mousseline de laine chloratée, avec la composition suivante :
- 30 gr. tartrazin.
- 7, 5 orange II B,
- 1 gr. azo-Juchsin G,
- 1,1 vert bleuâtre naturel,
- 250 gr. gomme britannique,
- 20 » glycérine de 20 Bé,
- 590,4 eau,
- 100 gr. acide acétique de 6 Bé,
- 1000 gr.
- Etuver pendant une heure à la vapeur humide, laver et sécher ensuite.
- ANGLETERRE De Textile coloriât
- La teinture de l’indigo en solution acide
- Ilest reconnu que les solutions employées ordinairement pour la teinture à l’indigo de toutes sortes de tissus ont habituellement une réaction alcaline, la raison étent que l’indigo blanc grâce à ses fonctions phénoliques est facilement soluble dans les alcalis. On sait aussi que l’addition d’acides précipite l’indigo. Les solutions acides d’indigo qui ont été faites jusqu’ici ne sont pas de vraies solutions, car l’indigo reste en suspension en cristaux fins.
- La « Badische Anilin und Soda Fabrik » a trouvé que l’acide borique se distingue des autres acides en ceci : que lorsqu’il est ajouté à la solution d’indigo, celui-ci n’est pas précipité, mais reste en solution qui possède une forte fluorescence. On s'est de plus assuré que l’indigo prend mieux avec ces solutions acides qu’avec les solutions alcalines telles qu’elles ont été employées jusqu’ici pour la teinture de l’indigo. Il est reconnu qu’une solution d’indigo légèrement acide donne de plus belles nuances aussi bien sur la laine que sur le coton, qu’un bain alcalin de force égale, mais la coloration est souvent inégale, parce que la teinture n’est pas en solution mais simplement en suspension et aussi est-elle susceptible de ne pas se répartir en couches égales dans la cuve. Une solution à l'acide borique donne des teintes égales, qui sont plus
- | nettes et tiennent davantage que celles obtenue avec les autres bains.
- Avec une solution acide, Pindigo pénètre mieux la fibre et une plus grande solidité est ainsi obtenue»
- Une cuve à laine est préparée de la manière suivante: on forme une solution première composée de :
- 10 livres de pâte d’indigo 20 %.
- 5 livres de soude caustique 5* Tw.
- 30 livres d’une solution sulfite de soude cristallisé.
- On ajoute de l’eau pour compléter à 7 gallons. En laissant reposer, l’indigo se dissout graduellement. Pour faire une cuve, on prend 2 gallons de cette solution mélangés avec 3 demi livres d'acide borique et on ajoute de l’eau jusqu’à concurrence de 120 gallons.
- L’acide borique est ajouté sous forme de pâte mélangée avec de l’eau. La cuve a une forte fluorescence et son acidité est sensible au papier de tournesol. La teinture est faite de la manière habituelle, en immergeant la laine, en la travaillant quelque temps ; on la tord ensuite et on la remue à l’air.
- Une cuve pour le coton est composée de la façon suivante :
- Une solution première est faite de :
- 6 livres de pâtes d’indigo 20%.
- 1 1/4 livre de poudre de zinc.
- 2 1/2 livres de chaux vive.
- 2 gallons d’eau. 4
- Le liquide clair de cette solution est mélangé avec 100 gallons d’eau et 3 livres d’acide borique. Cecÿ donne aussi une réaction acide. Le coton est trempé, retiré, tordu et accroché à l’air pour permettre au bleu de se développer.
- Vert grisâtre sur laine
- On prépare le bain suivant pour 100 livres de laine :
- 20 livres de sulfate de soude
- 5 » d’acétate d’ammoniaque.
- On travaille la laine dans ce bain à l’ébullition pendant 15 minutes, puis on ajoute :
- 6 onces de vert acide
- 2 » d’Orange IV
- 6 » d’Orange G.
- On maintient à l’ébullition jusqu’à ce que la nuance se développe.
- Orange sur laine
- ( Pour 100 livres de laine, préparer le bain suivant 3
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- 20 livres de sulfate de soude
- 5 » d’acétate d’ammoniaque.
- On travaille la laine dans ce bain pendant 15 minutes à l’ébullition, puis on ajoute :
- 2 livres d’Orange G.
- Et on maintient l’ébullition jusqu’à ce que la teinte se développe.
- Ceci est une teinture très utile, non seulement seule, mais combinée avec d’autres teintures, et elle donne un brillant orange rougeâtre. Si l’on a besoin d’une teinte jaune, on peut employer l’Orange IV, mais il serait préférable de teindre cette nuance avec une combinaison d’Orange G et de Tartrazine.
- RÉORGANISATION du conseil supérieur du travail
- (Suite. — Voir notre précédent numéro.)
- Art. 9. — Le ministre fait connaître, un mois au moins à l’avance, à chaque président de Chambre de commerce ou de Chambre consultative, les dates extrêmes entre lesquelles doit avoir lieu l’élection. Il lui fait parvenir en même temps les bulletins de vote destinés aux membres de la chambre.
- Au jour fixé par le président pour l’élection, chaque membre de la Chambre lui remet son bulletin de vote dans une enveloppe fermée. Le nom de chaque candidat. est inscrit sur ce bulletin en regard du groupe auquel il appartient. Au cas où plusieurs noms seraient portés en regard du même groupe, le premier seul entrerait en ligne de compte.
- Les membres empêchés d’assister à la séance où a lieu le vote peuvent faire parvenir au président l'enve-loppe fermée contenant leur bulletin de vote sous une deuxième enveloppe signée qui sera ouverte au cours de la séance.
- Les enveloppes contenant les bulletins de vote sont adressées, avec le procès-verbal de la séance, au ministère du commerce, sous un pli portant la mention : « Election au conseil supérieur du travail ». Le procès-verbal mentionne la date de l’élection, les noms des membres présents à la séance, le nombre des membres de la chambre, le nombre des votants, les protestations qui se seraient produites et les observations auxquelles elles donnent lieu.
- Il est procédé à un nouveau tour de scrutin pour les groupes professionnels dont aucun candidat n’a obtenu
- au premier tour la majorité des suffrages exprimés. Cette fois l’élection a lieu à la majorité relative, et, en cas de partage, le bénéfice en est acquis au plus âgé.
- Art. 10. — Pour procéder à l’élection de leurs 18 représentants, les syndicats d’ouvriers et employés sont répartis dans les 18 groupes industriels et commerciaux ci-après ;
- 1. Mines, carrières, salines ;
- 2. Alimentation : grandes industries et commerces de gros ;
- 3. Alimentation : petites industries et commerces de détail ;
- 4. Industries chimiques, allumettes et tabacs, céramique et verrerie, fabrication du papier ;
- 5. Industrie des cuirs et peaux;
- 6. Industries de la laine, du lin, du jute et leurs mélanges, y compris les industries similaires et succédanées ;
- 7. Industrie du coton et ses mélanges, y compris les industries similaires et succédanées ;
- 9 et 19. Travail des étoffes, vêtement, toilette;
- 11. Industries du bois et du bâtiment (bois), commerce et manutention non compris ;
- 12. a) Métallurgie et construction mécanique ;
- 12. b) Chauffeurs, conducteurs, mécaniciens ;
- 13. Travail des métaux communs et bâtiment (métaux) ;
- 14. Bâtiment;
- 15. Transport par voies ferrées ;
- 16. Transport par terre et par eau, manutention, garçons de magasin ;
- 17. Industries relatives aux lettres, sciences et arts (industrie du livre, instruments de précision, bijoute-rie, orfèvrerie, ingénieurs, artistes, etc.);
- 18. Commerce et administrations (les commerces d’alimentation exceptés).
- Les deux représentants des groupes 2 et 3 (industries et commerces de l’alimentation) sont élus au scrutin de liste par l’ensemble des syndicats inscrits à ces deux groupes.
- Il en est de même : 1o pour les deux représentants, des groupes 6 et 7 (industrie de laine et industrie du coton) ; 2 pour les deux représentants des groupes 9 et 10 (travail des étoffes, vêtement, toilette)'; 30 pour les deux représentants des groupes 12 et 13 (métallurgie et travail des métaux).
- Pour être éligible, il faut être Français, êgé de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE .121
- vingt-cinq ans au moins et non déchu de ses droits civils et civiques.
- La candidature des femmes est admise suivant les mêmes conditions d’âge et de nationalité.
- L’un des deux représentants des groupes 9 et 10 doit être du sexe féminin.
- Nul ne peut représenter un autre groupe professionnel que celui auquel il appartient ou a appartenu.
- Art. 11. — Sont électeurs les syndicats ouvriers régulièrement constitués au 1er janvier de l’année où ont lieu les élections
- Chaque syndicat dispose d’un nombre de voix proportionnel au nombre de ses membres, à raison d’une voix par 25 membres et par fraction supplémentaire de 1 a 25.
- Le syndicat ayant moins de 25 membres dispose d’une voix.
- Le nombre des membres de chaque syndicat et l’étendue de ses droits électoraux sont évalués par le ministre du commerce d’après les renseignements fournis par les syndicats. Les syndicats qui n’ont pas fourni de renseignements suffisants pour cette évaluation voient, quel que soit le nombre de leurs membres, leur droit de suffrage réduit à une voix.
- Il n’est pas tenu compte, dans l’évaluation, du nombre des membres en retard de plus de six mois pour le payement de leurs cotisations;
- Art. 12. — Il est procédé dans le courant de mai, et dans les formes suivantes, à la vérification du nombre des membres déclarés par les syndicats.
- La liste électorale, dressée au ministère du commerce, contient, pour chaque groupe professionnel, le nom de chaque syndicat électeur et le nombre déclaré de ses membres ;
- Le préfet fait déposer un exemplaire de la liste électorale à la mairie de chacun des chefs-lieu de canton où il existe des syndicats électeurs. En même temps, il porte ce dépôt à la connaissance du public par voie d’affiches
- Un exemplairede laliste estcommuniqué aux bourses du travail et aux conseils de prud’hommes du département.
- Les protestations relatives aux diverses énonciations contenues dans la liste électorale, ainsi qu’au classe-Ment des syndicats dans les groupes professionnels, sont reçues jusqu’au 15juin.
- (A suivre).
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite. — Voir nos précédents numéros.)
- M. A. Mars avait présenté des soies (bourrer et schappe), ayant subi après teinture les opérations du gazage, du raclage et du brillantage, qui paraissaient fort bien traitées. Il exposait aussi des suites très complètes et très réussies de soie Chardonnet dont il a blanchi et teint, presque exclusivement à Paris, de grandes quantités en toutes nuances.
- L’exposition de M. A. LYONNET, installée avec beaucoup de goût, comprenait de firt intéressants assortiments de nuances, desti nés aux articles d’ameublements, de tapisseries, de décorations, de passementeries militaires et d'ornements d’église.Elle renfermait en particulier une suite de soies grand teint, teintes à la cochenille, la gaude, etc.
- VII
- Apprêts
- Les apprêts ou pour mieux dire les opérations du finissage ont pour but de faire ressortir et de mettre en relief les caractères et les qualités propres aux tissus et de leur donner l’aspect et la tenue les mieux adaptés à chaque usage particulier.
- Du toucher chiffon a la rigidité de la barre de fer, il existe une infinité d’apprêts intermédiaires. Ces termes techniques, dans leur outrance voulue, témoignent des limites étendues dans lesquelles peuvent se mouvoir le toucher et la tenue, que les étoffes doivent à l’apprêt. Toute la gamme des épithètes propres à qualifier la. perfection de l’aspect et du toucher peuvent s’appliquer à la variété des traitements, dont dispose l'apprêteur.
- Depuis 1889, de sérieux progrès ont été accomplis dans cette industrie, surtout en ce qui concerne la-partie mécanique du traitement.
- Les opérations du finissage comprennent le gommage ou l’apprêt proprement dit, par lequel on incor-pore des corps étrangers aux tissus et une série d'ac-tions mécaniques et physiques, telles que le tondage, le flambage, le séchage sur rames, le foulage, le lainage, l'humectage, le vaporisage, le décatissage, la calandrage, le moirage, le gaufrage, etc. A certains i égards, le mercerisage des tissus mixtes et le merce-
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- risage sous tension des fils et des tissus de coton, qui en modifient profondément l’aspect, peuvent être considérés comme une forme de l’apprêt.
- (A suivre )
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’inventioi récemment délivrés.
- N* 3025. — Procédé de fabrication*des éthers, de l’anthrachrysone Dialcoyléset ses acides nitro-et-ami-do sulfoniques, par la Compagnie Parisienne de couleurs d'aniline.
- N* 2835. — Machine servant au vaporisage de tissus suspendus libres, par M. Schittke.
- N* 2837. — Produit nouveau constitué par des tissus contrecollés et imprimés, par M. Barboutrau.
- N- 2917. — Procédé pour la production de nouveaux colorants monoazoïques, par la Société anonyme des Produits Fred. Bayer et Cie.
- N* 2918. — Procédé pour la fabrication de matières colorantes noires e foncées à base de fumée, par M< Ogilvy.
- N* 2919. — Production de dérivés halogénés de l’indigo, par la Société « Badische Anilin et Soda-Fabrik. »
- N 2920. — Procédé pour la préparation de solutions diazoïques stables, par la Manufacture Lyonnaise de Matières colorantes.
- M Auguste Mazure, qui s’est acquis de solides ami tiés comme chef de service à l’exploitation de l’Exposition dé 1900.
- A la Compagnie de l’Ouest. — L’Assemblée générale des actionnaires de l’Ouest vient de nommer M. Alfred Foulon aux fonctions d’administrateur de cette Compagnie, à laquelle il appartient depuis 1867 et dont il était encore, hier, le secrétaire général.
- M. Alfred Foulon est un ancien polytechnicien. Sorti de l’Ecole dans l’artillerie, il ne tarda pas à donner sa démission pour embrasser une carrière civile* A la Compagnie de l’Ouest, M. Foulon remplit tout d’abord les fonctions très modestes de piqueur aux travaux de la voie.
- TARIFS ET_TRANSPORTS
- Une décision ministérielle vient de prescrire le rétablissement des prix des anciens tarifs communs P. V. 100 en ce qui concerne le transport des marchandises suivantes de Corbeil au Havre ou réciproquement par expédition minimum de 50 kil.
- Couverture de laine ou de coton, 29 fr.
- Rubannerie de coton, de fil ou de soie, 31 fr.
- Soie manufactée, 31 fr.
- Soieries, 31 fr.
- Ces prix s’entendent par tonne (frais, accessoire compris).
- INFORMATIONS
- Des trois nouveaux administrateurs élus par la dernière assemblée générale de la Compagnie P.-L.-M. i’un, M. Loreau, est régent de la Banque de France ; le second, M. Mallet, remplace son père, décédé ; enfin M. de Pellerin de Latouche, qui remplace|M. Edward Blount, vice-président démissionnaire en raison de son grand âge, était secrétaire du conseil d’administration. Le choix de l’assemblée, en ce qui concerne particulièrement M. de Pellerin de Latouche, réjouira les très nombreux amis que l’aimable secrétaire du conseil d’administration compte dans les milieux mondain, de la politique, de la presse, de la finance, de l’industrie et du commerce. Ajoutons que M. de Pelle-rin de Latouche est remplacé au secrétariat du conseil d’administration de la Compagnie P.-L.-M. par 1
- JURISPRUDENCE
- Notre service de contentieux répond aux demandes de renseignements juridiques par la voie du journal lorsque la question à traiter est d’intérêt général , par lettre lorsqu'il s’agit d’intérêts particuliers.
- Il étudie avec le plus grand soin toutes les affaires qui lui sont soumises, rédige des avis sérieusement motivés, des consultations documentées avec juris-prudence à l’appui, prépare les mémoires de réclamations, les actes de constitution des différentes formes de société, et avant de commencer un procès, offre son intervention en vue d’un arbitrage ou d’une transaction amiables.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- D. — Quelle est l’étendue de la garantie qu’un cons-
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- tructeur s’impose lorsqu’il stipule simplement qu’il sera tenu au remplacement de pièces défectueuses pendant un an, par exemple?
- R. — La vente par laquelle le constructeur d’une machine stipule qu’il garantit son matériel pendan une année contre tout vice de construction ou de ma tière, sans autre obligation que le remplacement des pièces reconnues défectueuses pendant ce temps, doit être entendue de bonne foi, d’après la commune intention des parties. Cette stipulation ne peut avoir pour effet d’exonérer le constructeur de ses fautes lourdes et rendre inapplicables les dispositions de l’article 1641 C. civ.
- Ainsi, il a été jugé en pareil cas, par arrêt de la cour de Rouen du 27 décembre 1902, que lorsque le constructeur d’une dynamo électrique a fait emploi imprudemment, sans aucune vérification possible, pour un organe essentiel, le croisillon, d’un métal ne remplissant pas la condition indispensable d'antima-gnétisme, la dynamo par lui livrée est atteinte d’un vice caché la rendant impropre à l’usage auquel elle est destinée. Le constructeur doit en conséquence la reprendre et en restituer le prix.
- LES « MÊMES LOCAUX »
- Arrêt de la Cour d’Appel de Rouen
- L’expression de « mêmes locaux » dont se sert la loi du 30 mars 1900 a donné lieu à tant de controverses qu’il nous semble utile de reproduire toutes les interprétations juridiques que nous voulons en découvrir dans nos lectures de jugements et d’arrêts rendus par les tribunaux et les cours dans les procès que soulève chaque jour l’inspection du travail. En voici donc encore une, résultant d’un arrêt de la Cour d'appel de Dijon, en date du 12 février dernier.
- Il s’agissait de l’appel introduit contre un jugement du Tribunal correctionnel de Wassy, qui avait con-damné un industriel employant des adultes et des personnes visées par la loi du 2 novembre 1892, parce qu’il avait fait travailler pendant plus de onze heures Par jour quarante-quatre ouvriers adultes.
- L’arrêt s’exprime ainsi :
- « Attendu que pour apprécier cette décision il faut rechercher, en droit, quel sens il convient d’attribuer à ces expressions « dans les mêmes locaux »... employés dans le paragraphe 1er des dispositions ajoutées à l’article 1er du décret-loi du 9-14 septembre 1848
- par l’article 2 de la loi du 30 mars 1900 portant modification de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels, paragraphe 1er ainsi conçu : « Toutefois, dans les établissements énumérés dans l’article 1er de la loi du 2 novembre 1892 qui emploient dans les mêmes locaux des hommes adultes et des personnes visées par ladite loi, la journée de ces ouvriers ne pourra excéder onze heures de travail effectif » ;
- Attendu que, conformément à l’interprétation consacrée par l’arrêt de la Chambre criminelle de la Cour de Cassation (Terry), du 30 novembre 1901, la Cour ne peut entendre par ces expressions que l’atelier où le travail se fait simultanément et en commun, et qu’elle ne saurait y comprendre les ateliers séparés les uns des autres ou les bâtiments voisins dans lesquels peuvent être effectués les travaux des divers ouvriers d’une usine ou manufacture ;
- Attendu, en effet, que, suivant les indications soit du plan joint par l’inspecteur départemental du travail à son procès-verbal, du 27 novembre 1900, soit dudit procès-verbal, il ne travaillait dans l’atelier, dit atelier de tréfilerie, de l’usine de tréfilerie que des ouvriers adultes ; que, sans doute, des indications dudit plan, il ressort : 1o que, dans l’usine, à l’atelier de la galvanisation, travaillaient des enfants, des filles mineures et des femmes, personnes protégées par ladite loi du 2 novembre 1892 ; 2 que dans l’usine, à l’atelier du bottelage, travaillaient des femmes et des ouvriers adultes ; 3° que l’atelier de tréfilerie ne communiquait qu’avec un seul atelier, celui du bottelage, au moyen d’une porte non ouverte d’une façon permanente, mais ne l’étant qu’accidentellement d’une façon intermittente et irrégulière ;
- « Attendu que, d’après la définition donnée ci-dessus des « mêmes locaux », l’on décidera que les ouvriers adultes de l’atelier de tréfilerie doivent être réputés n’avoir pas travaillé dans les mêmes locaux que les personnes protégées par la loi du 2 novembre 1892 ;
- « D’où il suit que la limitation du travail des adultes à la durée de onze heures, prescrite par l’article 2 de la loi du 30 mars 1900, dans la disposition ajoutée audit décret-loi de 1848, ne s’applique pas au travail des adultes dans l’atelier de tréfilerie. »
- Par ces motifs, la Cour a infirmé le jugement qui avait condamné le patron et acquitté celui-ci.
- De cet arrêt, il résulte que ne sont pas considérés
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- comme « mêmes locaux » un atelier où sont employés des femmes et des enfants et un autre atelier où ne travaillent que des adultes et communiquant avec le premier par une porte qui ne s’ouvre que d’une façon intermittente et irrégulière.
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE
- La Loi du 9 Avril 1898
- Sur les Accidents du travail
- et
- ses Règlements d’administration publique Commentaire pratique et Revue de jurisprudence
- Par MM. A. MOURRAL, Conseiller à la Cour de Limo-
- ges,
- Et A. Berthiot, (O. A.), inspecteur du travail dans l’industrie, licencié ès-sciences.
- La loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail a déjà donné lieu à de nombreux et remarquables commentaires. Mais à côté de ces œuvres trop volumineuses et d’un prix relativement élevé, destinées surtout aux magistrats et aux jurisconsultes, il devait y avoir place pour une publication moins étendue à l’usage de tous ceux qui, soit comme as-.sujettis, soit comme bénéficiaires, tombent sous l’application du droit nouveau.
- Cette lacune vient d’être comblée par le nouveau commentaire de MM. Mourrai et Berthiot.
- , La conception pratique de cet ouvrage est remarquable. C’est ainsi que deux tables, l’une alphabétique, l’autre analytique, facilitant les recherches et permettant aisément, à qui en a besoin, de se reporter rapidement à la partie spéciale qui l’intéresse. Un tel livre livre ne s’analyse pas, il faut le lire ; puis, après l’avoir lu, le conserver devant soi pour le consulter
- On y trouvera notamment, sous forme de tableaux d’une consultation facile, des renseignements très précieux sur l’évaluation des incapacités permanentes, telle qu’elle résulte des travaux les plus récents des autorités médicales et des décisions judiciaires. Le chapitre consacré à l’assurance est un exposé complet des diverses organisations, avec leurs avantages et leurs inconvénients, auxquelles les chefs d’entreprise peuvent avoir recours pour se couvrir. Dans la question si délicate du choix de l’assurance, sa consultation sera indispensable pour l’industriel soucieux de trouver la combinaison la plus économique en même temps que lui opposant le moins de clauses restrictives.
- L’ouvrage est complété par des annexes où l’on trouve les modèles de tous les actes qui peuvent être rédigés à propos d’accidents du travail : déclaration d’accidents, récépissés de déclaration, procès-verbal de déclaration, etc , etc., et le texte de toutes les lois et décrets sur la matière depuis 1898.
- A une époque où la question des accidents préoccupe à un si haut degré nos industriels, la publication d’un re-cuel de renseignements clair et précis sur une matière aussi discutée, mérite d’être signalée avec éloges, et nous le faisons avec plaisir.
- L’ouvrage de MM. Mourrai et Berthiot, sous forme de volume broché de 350 pages, grand in-8- est en vente au prix de 5 fr. 25 franco.
- Nous adresser mandat de pareille somme pour le rece- J voir. ;
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Paris. — Société en nom collectif Dagommer, Baroche, Allix et Mouchet, drogueries, 5, rue Ste-Croix-de-la-Bre-tonnerie. - Durée : 10 ans. — Cap. : 500.000 fr. — Acte du 1er avril.
- Lyon. — Société Laroche et Juillard, produits chimiques pour teinture et impression, 80, cours d’Herbouville, à Caluire. — Durée, 10 ans. — Capit., 150.000 fr.
- Dissolutions de sociétés
- Lyon. — 1er mars. — Société Boiron frères, teinturerie de soie, laine, coton, 1, pl. de la Liberté, à Givors. — L. les associés et M. Perrachon.
- Modifications de Sociétés
- Roubaix. — Société anonyme dite « Union professionnelle des Teinturiers et Apprêteurs de Roubaix. — Acte du 18 mars. ____________
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — 79, rue Chardon-Lagache, par M. Delisle à Mlle Helion.
- Paris. — 1 bis, rue Friant, teinturerie, par Mme Vve Charlet, à X.
- Paris. — 57, rue Oberkampf, teinturerie, par M. Jean à Mme Mazandier.
- Paris. — 24, rue de Parme, teinturerie, par Mme Simon à M. Brodier.
- Paris. — 146, boulevard Haussmann, teinturerie, par Mme Bazin, à X.
- Paris. — 37, rue Brunei, teinturerie, par M. Chanel àX.
- Paris. — 40 bis, avenue Bosquet, teinturerie, par M. Dupuis à X.
- Paris. —139, rue d’Alésia, teinturerie, par Mme Lasserre, à Mlle Dauzet.
- Paris. — 3, rue de Phalsbourg, par M. Dalléré à M. Guelphy.
- Maisons qui se créent
- St-Nazaire. — Bersihaud, droguerie.
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix : reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- Le Gerant : A. FAYOLLE, .
- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielle* et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, x. Directeur, 20, rue Turgot (IX')
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- LE MONITEUR DETLA TEINTURE 125
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommér, professeur à l'Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous ia forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous -les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ;ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Derives de la rosalinine ; (c) Dérivés de l'acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4® Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (&) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) \zines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-•ne, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. —Matieres colorantes non classées.
- ILIVRES ET PROCÉBÉS DE TEINTURE .
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l'Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un- volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons, teints et imprimés. — Prix : 10 fr; 60.
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- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boim de teinture.
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- Campêche du Brésil, coups - Ire qualité ... — 2e qualité ... 3e qualité.... — Sisal, Yucatan... — Honduras , - — Haïti Cap - Fort-Liberté..,,. — * .... — — Gonaïves — P.-de-Paix — — Saint-Domingo... - Martin, et Guadel. — Jamaïque Jaune Cuba et St-Yago .. • Manzanillo. ...... • Tuspan a Vera-Cruz » Campèche • Carmen • Tampico • Porto-Plata » Haïti * Jamaïque • Barcel et P. Cab... * Rio Hacha • Carth. et Savan... * Maracaïbo ....... • Fuetet 100 k. • Tatajuba(Pern. )50 k * Bahia . ...... « Corini , • Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia...... >.......................Calliatour. ..100 k. *.......................Lima........ 50kil. .......................Ste-Marthe............. • ............................................ ».......................Sandal................. 100.............k. *.......................Sapan..................50................k. ».......................Quebracio..1009........k. «.......................Pernamb..,.. 50........k
- Cnehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb » pressé ... Coehenille
- On cote :
- d Espagne, 12 .. à 14 ..
- 11 .. 12 ..
- 7.. 9 ..
- 8 .. 10 25
- 8 35 9 ..
- 6 50 780
- 5 20 5 30
- 5 35 5 50
- 5 40 5 60
- 6 .. 7 ..
- 5 50 6 ..
- 7 .. 7 10
- 5 15 5 30
- 5 .. 6 ..
- 4 50 5
- 5 70 6 80
- 5 75 6 ..
- 5 75 6 ..
- 6 .. 6 25
- 5 50 6 25
- 5 25 5.50
- 5 .. . ..
- 5 75 6 25
- 5 .. 5 50
- 5 .. 5 50
- 4 80 6 ,.
- 6 .. 6 50
- 4 50 ...
- 4 50
- 5 .. 5 50
- 12............
- 4 50 ...
- 4 50 5 ,.
- 5 50 5 25
- 5 50 6 25
- 8 .. 10 ..
- 14 .. 15 ..
- 9 . 12 50
- 11 .. 12 ..
- 4 .. 6 ..
- 5 .. 7 ..
- 5 .. 7 50
- 82 .. 90 .,
- 16 .. 18 ..
- ..... 37 50 45 ..
- N 30 .. 35 ..
- 1/2 kil.
- Ténériffe zacatille........
- Téneriffe grise..............
- Cureuna
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 M
- Java, Mad . Pond.. ... M », 1
- Dividivi
- On cote les sojkil.... 12 . 14 . <
- Indigos
- On cote actuellement : Bgn sur v. et bl. 12k.. 6 75 ? .. fin viol et pourpre 6... 0 25
- Beng. eau viol, etdito.... 5 50 5 75 » bon violet 4 75 5 .. » moyen violet 3 75 4 .. » bon violet rouge 4 75 5 .. » bon moy. v. roug.... 3 75 4 .. « fin rouge 4 50 4 75 » bon dito 4 25 4 50 • bon à fn cuiv 3 75 4 .. » "uiv 3 50 3 75 Java ; M ... Kurpah.. N,M. 1 50 3 . Madras . NM. 1 50 3 ,. Manille N.M. 1 .. 3 .. Caraque N M 1 50 3 50 Guatemala flor 4 50 5 » bon à fin sobré.. 2 50 4 «. » — cor.... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50
- N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. 5 5G » bon à beau.. N.M. 3 50 4 50 » ord. et moyen N.M. 2 .. 2 50
- Orsellle
- On cote les 100 kil.: ....
- Mers du Sud...........M .. .. • »•
- Madagascar.............M .... • • ••
- Quereitron :
- On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé..... 7 50 à 8 50 » gros effilé.......................6 . • 7 . •
- Rocou.
- Antilles.............1/2 kil. .0 40 à .0 42
- Cayenne..................... N. M --*
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DK teinture;
- Bois de Campêche (Laguna). 12 . à.15 « (Guadeloupe) .10 .. .12 Bois jaune (Maracaïbo) ... » de Fustet Albanie. . . 10 50 12 Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 » marques ord.. 70 .. .. Cochenille argentée.. 100 k » grise 250 , 285 » zacatille naturelle 250 .. 300 » noire Palmas le k. 230 .. 260 » Lanzarotte .. Curcuma Bengale 35 .. » Chinois . • ...... 40 .. » Madras 35 .. : Gal es de Chine 135 .. | Prussiate jaune de potasse. 170 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre. 3 25 » moyen et bon moyen » colore................... 2.75
- j » moyen ord. et ord. terne et serré... , 2.25 t Kurpah bon et beau vio'et
- 1 et violet rouge.. M..
- 3.50
- 3.20
- 2 70
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré.. . » moyen ord. et ord. mél. et terreux
- Bengale beau et fin violet » bon moyen à bon violet et violet rouge .. .. ... » moyen violet-rouge et rouge..., ..
- Java fin et surfin violet et pourpré................... » bon et beau violet.
- M..
- 2 50 M..
- 4.75
- 4.25
- M.. M .
- 2.75
- 5.25
- 4.75
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique................ 320 ..... Alun raffiné(entrepôt)......... 15.......,..............................17............................. » (acq.)....................... 17 .....19... Couperose emballée...............................................5 50...6..50
- Essence de térébenthine (d. fûts)......................... 123.......... Id (s fûts)................... 120....................
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 40 .. . Id. 2e bl. (entrepôt).......................... Galles vertes et noires..... 130 .. 150 . » noires Alep.................... » blancnes.................... 125 .. ... .. Gomme arabique, en sorte , 70 ...................................80 .. » Ghésirée, en sorte............. » Sénégal, s. bas du fleuve 100 ,. 1’0 •• »..........................» Galam.................... 80 .. 85 .. » Aden, sorte cour, bonne 70 . 80 ..
- » Mogador, blonde............... »...............................» blanche...................... » Laque en f, qté orange. 360 .
- » » mi-orange 340 .. ... ,. » » cerise AC » Sandaraque lavée...... 150 » Damar (Batavia). 160 .. 170 . • » » Singapore 90 .. 100 .. » » Penang 110 .. ... ., Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .. » » Anatolie. 250 . 600 .. Quereitron M Garance, racine 60 » poudre... 65 ,. ... .. Rocou Guadeloupe 110 .. ... •• » Cayenne Safran d’Espagne , Valence pur 85 Sulfate de cuivre(+ntrepôt) 60 .. ... » (acq.). .. 63 Sumac en feuilles.... . .. 22 .. ... » poudre 24 .. Styrax liquide.. 130 Tamarin Madras M Verdet, eu pains, extra sec, sous toile 180
- » en pains, extra sec, sous pap . ... 180....................... » bon marchand en pains 115.......... • »....................................» en boules 115 .................... » raffiné en poudre sec 145..........
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d. 9 50 à » nitrique 36 d. 33 .. » » ...... 40 d, 41 • » sulfurique.... 66 d. 9 50 » sulfureux.... 50 d. 7 50
- » tartrique....................... 250 ..
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ci
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- Blanc de zinc en poudre ., ....
- » » broyé....................... Borax raffiné.......... 40.........
- Blanc de zinc de la Méditer. poudre 53 .. broyé., 63 ..
- Crème de tartre.....................
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........ 8 50
- Chlorure de potassium, en gare de Salins 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 ..
- Nitrate de soude.......... 22 75 » de potasse.............. 40 .. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. enbq. de 700 kil.,m. 18 25 Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 ».........................30/35, disp... 11 50 Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.............. 28 75 Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes .. .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation........ 60 .. — Entrepôt................................................ 63 ..
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos 5 ..
- . O
- *=4
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb........................... 78 ..à 74 • Acide acétique des arts 40% 26 .. 27 . » chlorhydrique ...........................7.. 8 . »..................nitrique 36........ • 34.•. 35 . »..................sulfurique 66 •...... 8..50 9 . »..................tartrique......... 280..... 285 . »..................citrique.......... 325..... 330 . Alun épuré..................................20 .. 21 . » ordinaire........ 16......................., 17 . Ammoniaque incolore, 22.'...................34 . 36 . Bichlorure d’étain, 55"....................107 .. 112 . »..................».................60. 130 .. 135 . Bois Campêche-Laguna ... 16 50 17 . »..................» Guadeloupe. 13 50...14 .
- v ...... — . -.............—
- Bois Jaune Centre Amériq. 19 .. 21 .. Cachou jaune. Vapeurs.... 75 .. 77 .. « brun 85 .. 95 .. Chlorate de potasse 100 .. 110 .. » de soude,........ 105 .. 115 .. Chlorure de chaux 100 à 110* 13 50 15 .. Chromate rouge de potasse 80 .. 83 .. » » de soude.. 61 .. 63 .. Crème de tartre ... Cristaux de tartre .. » de soude......... 7 .. 8 .. CurcumaBengale en racines 44 ., 46 .. » de Madras .... .... » de Chine M Essence de térébenthine.. 116 . 118 ,. Extrait de châtaignier 20‘. 16 ,. 17 .. Galles de Chine et Japon,. 155 .. 160 .. » vertes et noires .... 145 .. 165 .. Gomme Sénégal, en sortes 80 .. 95 .. » arabique 83 .. 95 .. » adragante rousse .. 300 .. 350 .. Jus de citron 21 23 . Méthylène à 95' 90 .. 100 .. » régie 90' 110 .. 115 .. Prussiate jaune de potasse 145 ., 150 .. » » de soude..... Pyrolignite de fer 10 .. 11 .. Résine.. 20 .. 22 .. Rouille 9 .. 10 .. Sel de soude 801 17 75 19 .. * ammoniaque.. 12 50 13 ,. Sel d’étain 238 . 248 .. Soufre en canons......... 17 60 18 50 sublimé 18 25 19 25 Sumac Sicile en feuilles... 22 50 23 50 Sulfate d’alumine 13 .. 16 .. » de cuivre......... 6 2 64.. » de fer 6 .. 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)...la tonne 11 10 » Arséniate de soude 60 % » . .. »
- Bi-arséniatedesoude(A»2O5) 65 %. . .. —
- Blanchiment liq. 28', 6 à 7 % 0 — » » en poudre 35 % 6 ,7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre................... » 18 . ./.
- Produits tirés du goudron
- Aniline (huile) pure.. » » » 4 ,/. » (sel) pure.... » » • 3 7/8 Anthracène 22 cgA par unité au comptant légation » G 1 5/8 Benzol 50 9 % le gallon » 8 1/2
- Acide carbonique (cristallisé)
- Magenta pure..........la livre » 3 9
- Acide picrique........ » » .10 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood » 4 10 » Camwood » 10-55 » »
- Bois jaune........ » 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima........... » 0 180 » Bois de camphre de la Jamaïque....... » » 87 6 Bois de camphre de St-Domingue....... • » 110 • Bois de camphre du Honduras.......... » » 143 »
- Grains de Perse... le quintal » 22 6 Bois de Santal rouge, la tonne » 90 »
- Bois de sapan..... » *2-40 »
- Extraits
- Liqueur d'écorce., le quintal Extrait » .. » Myrabolam 142.. »
- Bois de pêcher . » Grains de Perse.. »
- Bois de campêche. »
- » N » » 18-24 » » 10 6 » 11 n » 49 « »> 17-.. »
- Potasses
- Bichromate.........la livre » Binoscalate.......... » » Carbonate 90 92 %. la tonne 17 Caustique 75/80 %..» 19
- Chlorate.............. la livre »
- Ferricianide (prus-siqte rouge) » 1 Ferrocyanide (prussiate jaune). ... » 5
- » 3
- » » n » » »
- » 2 518
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- ( 99.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ts
- RÉPERTOIRE GENERAL
- .\ OU DICTIONNAIRE. MÉTHODIQUÉ ..
- DE . .
- B BHOGRAPH1E DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896 . TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- ‘V Par J. Garçon,-Ingénieur-Chimiste., Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
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- SOMMAIRE
- Appareil de teinture. — Procédé pour ronger en bleu les tissus mordancés au tannin.— Procédé de teinture et d’apprêt. — Revue étrangère. — Réorganisation du Conseil supérieur du travail (suite et fin). — Exposition universelle de 1900 (suite). — M. Oscar Scheurer (suite et fin). — Tarifs et transports. —Informations. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- APPAREIL DE TEINTURE par M. Wolf
- Avec les appareils dont on se sert jusqu’à présent pour la teinture des matières fibreuses, il se produit un gaspillage du bain de teinture dans les cas où l’ap-pareil n’est pas entièrement garni de la matière à teindre ou à blanchir, car la cuve contenant la matière est toujours remplie de la même quantité du bain de teinture quelle que soit la quantité de matière à teindre.
- L’invention de M. Wolf, remédie à cet inconvé-nient en disposant dans la cuve contenant la matière plusieurs supports pour celles-ci, amovibles et superposés et en faisant déboucher au-dessus de chacun de ces supports un tuyau spécial d’entrée pour le bain de teinture que l’on peut intercepter de la conduite Principale sur laquelle il est branché.
- Grâce à cette disposition on peut opérer à volonté avec un ou plusieurs des supports de la matière, tout en conservant une proportion constante entre le bain de teinture et la quantité de matière à traiter. Si la cuve est munie de trois supports pour la matière et si l’on opère avec un seul, c’est-à-dire celui qui est le plus bas, on intercepte les deux tuyeaux d’entrée du dessus et le niveau du bain de teinture est réglé au tiers de la hauteur de la cuve. Si l’on opère avec deux supports, on intercepte le tuyau supérieur et le tuyau inférieur et l’on établit le niveau du bain de teinture aux deux tiers de la hauteur de la cuve. Le bain de teinture traverse alors les deux supports de la matière. Lorsque l’on emploie tous les trois supports, il suffit de laisser ouvert le tuyau d’entrée supérieur et toute la cuve se trouve remplie de bain de teinture.
- Le dessin ci-joint représente, à titre d’exemple, en coupe longitudinale, un appareil destiné à la teinture des bobines de fil, dans lequel les trois supports de la matière sont superposés sur la figure 1. L’appareil fonctionne avec les trois supports, sur la figure, il n’y a que le support inférieur qui soit employé.
- Une des parois latérales a. de la cuve b est disposée de façon à pouvoir être relevée ou retirée. On introduit du côté de cette paroi (fig. 1) les trois plaques ajourées c, d, e servant de support aux bobines et après avoir fermé la paroi latérale a on obtient un cloisonnement étanche en les relevant au moyen d’excentriques f ou d’autres organes analogues pour les appliquer contre les longerons g formant joint étanche. Dans chacun des compartiments h,i,k, débouche un tuyau d’entrée l, m, ou n, qui peut être fermé par • un robinet ou valve o. Les trois tuyaux d’entrée abou-
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- tissent à un tuyau commun p, dans lequel une pompe q refoule ou aspire le bain de teinture. Dans le fond de la cuve b au-dessous de la cloison e débouche le tuyau r de sortie pour le bain de teinture, qui conduit ledit bain à la pompe q. Le sens de la circulation dudit bain peut être aussi renversé. Dans la disposition représentée figure 1, où l’appareil fonctionne avec les trois plaques servant de support, seul le robinet o du
- a
- (
- — co .........
- tuyau 1 est ouvert et la cuve entière est remplie.
- Dans la disposition représentée figure 2, où l’on n’opère qu’avec la plaque de support inférieure, le robinet du tuyau n est seul ouvert et le niveau du bain de teinture est au tiers de la hauteur de la cuve.
- Dans le cas où les supports de matière ne sont pas horizontaux mais verticaux, le but poursuivi peut être atteint, en substituant à l’un des supports de la matière une plaque non ajourée et en constituant upe
- cuve réduite dans les proportians correspondant au nombre restreint des supports.
- Dans ce cas on n’ouvrirait qu’un tuyau d’entrée pour le bain de teinture débouchant dans cette cuve réduite, tandis qu’au contraire les autres tuyaux situés au delà de la cloison introduite seraient fermés.
- Cet appareil peut servir de la même manière que pour la teinture des bobines, à la teinture des matières fibreuses à l’état de mèches ou aux autres trai -tements des matières fibreuses par un liquide quelconque.
- PROCÉDÉ POUR RONGER EN BLEU les tissus mordancs au tannin Par M. A. Tioerstedt
- Pli cacheté No 1297, du 2 novembre 1901 Séance du 30 décembre 1902
- Les tissus mordancés au tannin et passés à l’émétique sont imprimés avec la couleur suivante : Bleu P. W
- 25 gr. Indanthrène S (B.A.S.F)
- 115 » Epaisissant J. A
- 100 » Soude caustique 48° Bé
- 10 » Glace
- Epaississant J. A
- 250 » British gum 50 %
- 250 » Lustrine 33 %
- 400 » Soude caustique 48° Bé
- 100 » Eau.
- On donne un passage de 2 1/2 à 4' au Mather-Platt on lave et on teint dans un mélange de safranine, aura-mine et vert méthylène.
- Le bleu P. W est composé et traité de la même façon que le bleu de M. P. Wilhelm (impression de l'indigo, pli cacheté No 1172, ouvert le 15 mai 1900).
- Il va sans dire qu’à côté du bleu P. W l’on peut imprimer simultanément le blanc — au moyen de la soude — ainsi que le noir d’aniline.
- Ci-joint : 1 échantillon de bleu P. W avec blanc (chloré après teinture); 1 échantillon de bleu P. W seul (1).
- (Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse)-
- (1) Ces échantillons sont déposés aux Archives de la Société industrielle.
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- PROCÉDÉS DE TEINTURE ET D’APPRÊT
- Aperçu sur le dégraissage et le foulage des draps (1)
- Le dégraissage du drap est une opération qui a pour but de débarrasser le tissu des huiles ou graissages d’ensimage.
- Les procédés usuels sont basés, soit sur des actions mécaniques (traitement à l’argile), soit sur des actions chimiques (traitement aux alcalis : potasse, soude, ammoniaque, carbonate de sodium, savon, etc ), soit encore sur des actions purement physiques, par l’intermédiaire de dissolvants neutres, tels que la benzine, le sulfure de carbone, les pétroles légers, etc. Ce der-nier procédé n’est guère employé, car il est trop coûteux.
- Le dégraissage à l’argile est le plus ancien. Son action consiste simplement dans l’absorption des graisses, par la terre à foulon, et ce ne peut être qu’à force de contact et de frottement avec l’étoffe, que cette terre s’empare du corps gras, en formant une boue pâteuse qui s’enlève assez facilement par le lavage.
- Ce produit naturel, qui est neutre, à l’avantage d'agir indifféremment sur les huiles non saponifiables, huiles minérales, et sur les acides gras. Il est bon d’ajouter que son emploi n'est efficace qu’autant que les huiles n'ont subi aucune altération à l'air.
- On mélange aussi quelquefois la terre à foulon avec un peu de sel de soude, ou mieux avec du carbonate cristallisé, ce dernier ayant une action moins énergique sur la laine.
- Le dégraissage aux composés alcalins est basé sur la saponification des huiles, sur leur transformation en savons solubles dans l’eau.
- Il importe que la saponification des matières grasses soit aussi complète que possible, sans nuire toutefois en rien à la souplesse et à la douceur de la laine. Elle s’opère en faisant manœuvrer les étoffes dans les bains faibles de savon blanc et de carbonate de sodium seul, pendant un temps variable. La base alcaline se com-bine aux matières grasses et les dissout. On peut remarquer que plus ce bain est chargé de matière grasses saponifiées, plus il est apte à en saponifier d’autres. — Ceci bien entendu, aussi longtemps que la solution n’est pas saturée de savon. — C’tst pourquo1 il est bon d’ajouter du savon, et c’est pour la même eo... __________________________________ _
- (1) Bulletin, des Laines.
- raison que le dégraissage de la fibre se fait parfaitement au carbonate de sodium seul, "lorsque le suint n’a pas été enlevé dans une précédente manipulation.
- Si le carbonate alcalin est en excès dans le bain de dégraissage, après avoir saponifié les graisses, il saponifie plus ou moins la fibre, en se combinant à la moelle qui remplit l’intérieur du tube, cette moelle est la substance qui donne à la laine sa douceur et sa souplesse. Le principal souci du’ fabricant doit donc être de n’enlever à la fibre que l’enduit superficiel qu’il a dû y ajouter antérieurement à seule fin de la rendre colorable, tout en conservant sa douceur et sa souplesse. Toute la science du dégraissage des laines est dans cette opération.
- Lorsqu'une étoffe est attaquée par un excès d'alcali si elle se fait en un mot, indépendamment de la quantité de savon déjà formée et tenue en dissolution dans ce bain (chose probable, puisque le savon existant prévient la saponification au lieu de la retarder), il est facile de calculer le poids de sel de soude nécessaire par poids de tissu à traiter, connaissant la quantité d'huile dont ce tissu a été enduit et la nature de ce lubrifiant.
- (A suivre.} Henri Spéterbroot.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- ANGLETERRE De Dyer and Calico Printer
- La caséine dans les apprêts
- Lorsque dans les apprêts, l’on emploie la dextrine ou l’amidon, il arrive que les matières lourdes ne sont pas suffisamment fixées. Un brevet a été pris récemment, ayant pour but l’emploi de la caséine additionné au bain d’ensimage, ainsi que dans l’apprêt, et cela pour mieux fixer la charge sur la fibre.
- La caséine, par son état colloïdal, est capable de fixer les amidons, et, en outre, elle forme avec les huiles des solutions savonneuses qui maintiennent bien les matières lourdes en suspension.
- Noir de Chrome Domingue FF
- Ce noir semble vouloir prendre une place prépondérante dans la teinture de la laine. On peut l’appliquer soit au moyen d’un bain, soit au moyen de deux bains.
- Dans la première méthode, on prépare un bain de
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- teinture avec la matière tinctoriale, du sulfate de soude et de l’acide acétique ; on teint la laine dans ce bain jusqu’à épuisement de couleur ; s’il est nécessaire, on ajoute un peu d’acide sulfurique. Ensutie on ajoute un peu de bichromate de potasse dans le bain, puis on fait bouillir pendant une 1/2 heure.
- Une façon plus économique d’opérer est de faire des bains séparés pour la teinture et le chrome de telle sorte qu'ils puissent resservir plusieurs fois.
- Dans la méthode de deux bains, la laine est d’abord mordancéeà la manière habituelle avec du bichromate de soude, puis teinte dans un bain de Noir de Chrome Domingue. Toutefois, le procédé par bain unique donne les meilleurs résultats.Le Noir de Chrome Domingue FF peut être employé pour teindre toutes sortes de lainages : matières premières, fils ou tissus. La couleur ressort bien et donne des teintes uniformes ; elle a des propriétés pénétrantes, ce qui permet de l’employer pour les chapeaux et autres feutres.
- Pour obtenir des noirs francs très solides, il faut 7 à 8 % de teinture ; 4 à 5 % donne un noir bleu ; 1/2 à 1 % donne des teintes gris bleues.
- Quand ces noirs sont bien teints, ils résistent au savonnage et au lavage, aux acides et aux alcalis. Ils ne changent pas sous l’action de la lumière.
- Le Noir de Chrome Domingue FF est une poudre brun-noir soluble dans l’eau; sa solution possède une teinte rouge foncée ; cette couleur est très soluble dans’l’alcool; elle est soluble dans l‘acide[suliurique où elle prend une teinte vert foncé, qui se change en un précipité rouge noir en délayant la solution dans l’eau.
- L’acide chlorhydrique donne un précipité rouge foncé dans une solution de cette couleur dans l’eau, tondis que la soude caustique donne une coloration bleue-noire.
- De Textil Colorist
- La teinture des fibres végétales au moyen des couleurs d’alizarine et des mordants sulfurés
- On est parvenu à teindre les fibres végétales au moyen de couleurs laquées d’alizarine sans mordançage ni fixage.
- La fibre ensimée à la manière habituelle est teinte dans un bain, constitué par la matière colorante additionnée d’un formiate double de fer et d’un autre métal (aluminium, chrome) et de sels de chaux.
- Des expériences ont démontré que des résultats encore plus satisfaisants ont été obtenus en employant
- des sulfites ou bisulfites de ces mêmes métaux, au lieu de formiates.
- Dans ces conditions, il y a formation d’oxydes métalliques sur la fibre ensimée, en même temps que fixation de la matière colorante.
- Des résultats très remarquables ont été obtenus dans la formation des laques d’alizarine, pour la production de rouge turc.
- Le brillant obtenu est si beau que le décatissage et le savonnage qui sont ordinairement nécessaires, deviennent inutiles.
- Nettoyage de la laine artificielle
- On a souvent cherché le meilleur moyen de nettoyer la laine artificielle; mais comme les propriétés de cette laine sont très diverses selon la variété des matières dont elle est composée, on ne peut indiquer un pro-cds général.
- Pour la teinture en couleurs sombres, telles que noir, bleu. brun, gris, etc..., le nettoyage n’est pas nécessaire, mais pour les nuances claires, il faut enlever autant de vieille couleur que l’on peut, celle qui reste devant* servir de base à la nouvelle teinture ; de ce fait on économisera du mordant et de la matière tinctoriale. Un bon battage est très utile pour débarrasser la laine artificielle de sa poussière, mais dans tous les cas il faut la dégraisser avant de commencer à teindre, si l’on veut obtenir une teinte claire uniforme, sans aucune tache.
- Voici plusieurs recettes :
- 1o Travailler la laine artificielle à teindre pendant 1/2 heure dans un bain bouillant contenant :
- 4 % de bichromate de sodium ou de potassium
- 5 » d’acide sulfurique 66° B.
- La laine ainsi traitée est lavée soigneusement, et son acidité est neutralisée avec une petite quantité de carbonate d’ammoniaque.
- 2° Procéder exactement comme ci-dessus, mais faire le bain avec :
- 3 % de bichromate de sodium ou de potassium
- 4 » d’acide sulfurique 66 B et
- 3 » d’acide oxalique.
- Ce procédé donne de bons résultats sur la laine artificielle qui a été teinte directement avec des matières tinctoriales.
- 3° Procédé avec l’hyposulfite.
- On prépare un bain pour 45,302 kil. de laine artifi-1 ci elle avec :
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- 27026 kil. d’une solution d'hyposulfite de sodium
- 2026 kil. d’acide acétique.
- On porte à l’ébullition pendant une durée de un quart d’heure à 1/2 heure, on lave bien avec de l’eau contenant un peu d’acide sulfurique; on lave à nou-veau avec de l’eau pure et on teint immédiatement sans sécher.
- La solution hyposulfite se prépare en mélangeant et en agitant bien :
- 2026 kil. poudre de zinc
- 27026 kil. d’eau et
- 27026 kil. d’une solution de bisulfite de sodium.
- Quand la réaction est complète, on laisse la solution se reposer, on décante le liquide clair et on l’emploie comme il a été indiqué.
- Cette solution n’est bonne que nouvellement faite.
- RÉORGANISATION
- DU CONSEIL SUPÉRIEUR DU TRAVAIL (Suite et fin).— Voir nos précédents numéros.
- Elles sont instruites par le préfet et jugées par le ministre du commerce.
- Les modifications qui seraient apportées à la liste électorale, à la suite de réclamations reconnues fondées, sont inscrites sur un état joint à la liste par les soins du préfet.
- Art. 13. — Lorsque la liste électorale est définitive, le ministère du commerce fait parvenir à chaque syndicat un bulletin de vote indiquant le groupe auquel il appartient et le nombre de voix dont il dispose.
- Il doit s’écouler au moins dix jours entre la date d’envoi de ces bulletins aux syndicats et celle à laquelle ils doivent être renvoyés au ministère du commerce. Ces deux dates sont annoncées par le Journal officiel.
- Chaque syndicat adresse, dans le délai ci-dessus indiqué, sous le couvert du ministère du commerce,son bulletin de vote renfermé dans une enveloppe portant la mention : « Election au conseil supérieur du travail. »
- L’élection des représentants des syndicats a lieu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Dans le cas où dans l’un quelconque des groupes énumérés à l’article 10 aucun candicat n’obtient la majorité absolue, il est procédé dans un * élai d’un mois et dans les
- mêmes formes à un deuxième tour de scrutin. Cette fois, l’élection a lieu à la majorité relative. En cas de partage, le bénéfice du vote est acquis au candidat le plus âgé.
- Art. 14. — La commission permanente du conseil supérieur du travail dépouille les bulletins et recense les votes des chambres de commerce, des chambres consultatives et des syndicats ouvriers. Elles procède à la vérification de toutes les opérations électorales.
- Les résultats des élections sont publiés au Journal officiel.
- Les réclamations relatives aux élections doivent être faites dans le délai de quinze jours qui suit leur insertion au Journal officiel. Elles sont jugées par le ministre.
- Art. 15. — Les 52 délégués des patrons et des ouvriers désignés aux 5 et 6 conservent leur mandat, même s’ils viennent à perdre la qualité en raison de laquelle ils ont été appelés à siéger au conseil supérieur du travail.
- Au cas où des membres du conseil supérieur du travail décéderaient, seraient démissionnaires ou perdraient leurs droits civils ou civiques, il serait procédé à leur remplacement dans les conditions ci-après :
- 1' Pour les élus des chambres de commerce et des chambres consultatives, dans le cas seulement où il se produirait parmi eux trois vacances;
- 2' pour les représentants des syndicats ouvriers, au cas où il se produirait parmi eux trois vacances;
- 3- Pour les représentants patrons ou ouvriers des conseils de prud’hommes, au cas où deux vacances se produiraient, soit chez les prud’hommes patrons, soit chez les prud’hommes ouvriers;
- 4* Pour les autres membres du conseil supérieur du travail, à chaque vacance.
- Le mandat des membres ainsi élus prend fin à la date à laquelle aurait expiré le mandat du membre remplacé. ,
- Art. 16. — Le conseil se réunit chaque année, le deuxième lundi de novembre. La session dure quinze jours. Le conseil fixe lui-même, dans ces limites, les jours et heures des séances.
- L’ordre du jour de la session, arrêté par le ministre, est communiqué aux membres quinze jours avant l’ouverture de cette session. /
- Le ministre peut convoquer le conseil en session extraordinaire à toute époque de l’année; il fixe lui-
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- même la date, la durée et l'objet de chaque session extraordinaire.
- Art. 17. — La commission permanente du conseil supérieur du travail, aux travaux de laquelle prennent part, dans les conditions fixées par l'article 1er, les chefs de service mentionnés audit article, comprend : 7 patrons, 7 ouvriers, 1 sénateur, 1 député, tous élus par le conseil supérieur et 3 membres de droit, savoir :
- Le représentant de la chambre de commerce de Paris;
- Le représentant de la chambre consultative des associations ouvrières de production;
- Le représentant des bourses de travail.
- La commission permanente élit un président. Elle a à sa disposition les secrétaires et secrétaires-adjoints du conseil supérieur du travail.
- Elle se réunit, sur convocation de son président, jusqu’à la clôture des travaux entrepris.
- Art. 18. — La commission permanente étudie, à la demande du ministre, les conditions du travail, la condition des travailleurs, les rapports entre patrons et ouvriers. Elle prend connaissance des documents et des statistiques qui doivent servir de base à ses travaux, demande des compléments d’enquête, provoque les témoignages écrits ou oraux des personnes compétentes et fait ressortir, dans un rapport d’ensemble au Conseil supérieur, les faits qu’elle a observés, les abus qu’elle a constatés, les réformes que l’enquête indique comme efficaces. Elle peut aussi, à la demande du ministre, déposer entre ses mains un rapport sur les causes et circonstances d’une grève ou d’ure coalition patronale.
- En cas d’urgence, la commission permanente peut sans les soumettre au conseil supérieur, émettre les avis qui lui sont demandés p ir le ministre. Il en est rendu compte au conseil supérieur lors de sa prochaine session.
- Art. 19. — Les comptes rendus des enquêtes de la commission permanente sont envoyés à chaque membre du conseil supérieur du travail. Ils doivent leur parvenir quinze jours au moins avant l’ouverture de la session où ils seront discutés.
- Le conseil peut, au besoin, provoquer de nouveaux témoignages, recevoir des dépositions.
- La discussion est close par une résolution énumérant les inconvénients et les abus démontrés par l’enquête et les réformes appropriées à chacun d'eux.
- Arts 20. — Les élus des syndicats ouvriers et des
- conseils de prud’hommes ont droit aux allocations suivantes :
- Ceux qui résident hors du département de la Seine : 1* à une indemnité de 12 fr. par jour pendant la durée des sessions du conseil supérieur auxquelles ils assistent; 2* à des frais de déplacement s’élevant à 15 centimes par kilomètre de la distance par voie ferrée entre Paris et la gare la plus voisine de leur résidence.
- Ceux qui habitent le département de la Seine, à une indemnité de 10 fr. pour chaque journée où ils assistent aux séances du conseil supérieur.
- Quelle que soit leur résidence, à des jetons de présence de 5 fr. pour chacune des séances de la commission permanente tenues en dehors des sessions du conseil supérieur.
- Art. 21. — Les décrets des 22 janvier 1891, 9 juin 1892, 1er septembre 1899, 20 octobre 1900 et 23 mars 1902 sont et demeurent abrogés.
- Art. 22. — Les membres du conseil supérieur du travail actuellement en exercice conserveront leurs fonctions jusqu’à l’époque où expire le mandat qui leur a été confié en vertu du decret du 1er septembre 1899.
- Les représentants des chambres de commerce et des chambres consultatives des arts et manufactures et ceux des conseils de prud’hommes qui seront élus en 1903, pour porter la représentation patronale et la représentation prud’homale aux nombres fixés par les articles 5 à 8 du présent décret, cesseront leurs fonctions en même temps que les autres membres de leur catégorie.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L‘ APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite. — Voir nos précédents numéros.)
- Les substances employées pour le gommage peuvent se diviser :
- lo En épaississants, destinés à rendre le tissu plus ou moins rigide, tels que les empois d’amidon et de fécule, les solutions de dextrine, de léiogmme, les extraits de lichens, etc. ;
- 2° En matières propres à charger les tissus, carbonate et sulfate de baryte, craie, kaolin, talc, etc. ;
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- 3° En corps gras, dont le but est de donner de la souplesse à l’épaississant, huiles, suif, glycérine, huiles pour rouge, etc.
- Ce sont surtout les tissus de coton qui ont recours, et de manière presque obligatoire, à l’emploi de ces substances. Nous donnerons deux exemples assez typiques d'apprêts d'étoffes de coton, celui des percalines pour reliure et celui des toiles à calquer, d après les renseignements qui nous ont été fournis à la BLAN CHISSERIE et Teinturerie de Thaon.
- Le tissu employé pour les percalines de reliure est du calicot 16/16, en 110cntimètres de largeur qui, fini, doit donner 100centimètres. Les pièces blanchies sont teintes suivant les procédés habituels, séchées, puis élargies et mises à droit sur rames. On les apprête en plein bain avec un apprêt coloré à base de farine, d’amidon et de fécule, et on les sèche sur rames, en les maintenant avec soin à fil droit et à une largeur suffi -santé, pour qu’à la suite des opérations ultérieures elles conservent 100 centimètres.
- Après ce premier traitement on enduit les pièces d’apprêt, de quatre à six fois, à la machine à garnir ; chacune de ces opérations est suivie d un séchage aux tambours. On arrive ainsi à faire prendre à une pièce de 100 mètres 50 à 60 litres d’apprêt, ce qui représente une. augmentation de poids d’au moins 10 kilogrammes aux 100 mètres carrés.
- ; Les pièces apprêtées séjournent pendant quelques jours dans un local frais et humide. Puis on les humecte, les frictionne et les gaufre.
- Pour être bien réussi, cet article exige que le relief dû au gaufrage soit irréprochable. La colle du relieur ne doit pas le faire disparaître, l’encre d’imprimerie doit sécher rapidement à la surface de la percaline, les dorures au cuivre ne doivent pas s oxyder. Cet ensemble de conditions à réaliser montre assez de combien de difficultés cette fabrication est hérissée.
- Elle a été introduite en Russie par un des rares exposants russes de la Classe 1878, M. J. ChischiN, de Moscou, apprêteur sur étoffes de coton, de laine et de soie, qui pratique en outre le gaufrage et le mercerisage sous tension.
- A parler de l’article percaline pour reliures, ce nous est une occasion toute naturelle de citer M. H. Adam, de Paris, qui exposait des fers à dorer et caractères en cuivre, pour la reliure et la dorure des étoffes et du papier.
- - La Me à calquer est destinée à remplacer le papier
- huilé pour les dessins industriels. Elle doit être assez transparente pour qu’on puisse calquer sans difficulté et bien prendre le trait de la plume et du tire—ligne. La toile employée est de la percale et du nanzouk. L’apprêt renfermant de l’amidon et des matières grasses se donne au foulard et à plusieurs reprises, trois généralement, suivant l’épaisseur exigée. On sèche aux tambours après chaque foulardage. On humecte assez fortement et frictionne énergiquement. L’humectage et la friction sont répétés, jusqu’à ce que le tissu soit parfaitement clos et ait acquis 1 aspect luisant par transparence qui est demandé.
- Rames. — Le séchage sur rames a pour but de maintenir le fil droit et à une laize voulue.
- Ces appareils sont généralement d’un rendement assez faible. Un grand perfectionnement, qui date de l’année 1892 environ, consiste à les avoir établies à étages, renfermées dans une caisse en tôle, disposition qui économise la place dans les ateliers et prévient la déperdition du calorique.
- Il s’en fait aujour’dhui à quatre étages et huit parcours ou même davantage. Ces rames sont à pinces ou à picots. Elles n’ont pas de tambours-sécheurs à la sortie ; on n’a donc plus à craindre le rétrécissement qui, dans les anciennes rames, se produisait par suite du passage de la pièce encore humide sur le tambour.
- Le séchage se fait par insufflation d’air chaud, qu’un système de conduites distribue entre les divers étages de la rame. L’air est puisé hors de l’atelier par un ventilateur, qui le refoule dans une chaudière tubulaire chauffée à la vapeur.
- On place généralement devant ces rames un foulard d’apprêt. A la sortie qui est d’ordinaire située du même côté que l’entrée, les pièces s’abattent ou s’enroulent à volonté.
- La production varie suivant les types de machine, les tissus et les apprêts et oscille pour les tissus de coton entre 60 et 100 pièces de 100 mètres par dix heures de travail.
- Ce mode de séchage à la rame est toujours assez coûteux, mais il est indispensable dans le traitement des tissus de laine, pour les genres où l’on doit conserver l’endroit intact et maintenir la largeur, tels que les tissus à endroit drapé, à envers moutonné, les articles en relief, etc. Ces rames sont employées également avec succès pour les articles que l’on doit
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- sécher en blanc, tels que les genres Sedan, Elbeuf, Bohême, qui doivent être tondus ensuite.
- Machines à fouler. — Le foulage a pour but de donner de l’épaisseur et de la résistance aux tissus de laine, par suite de la propriété que possède cette fibre de se feutrer par le frottement et sous l’influence de la chaleur.
- Plusieurs constructeurs avaient présenté des fou-leuses dans la Classe 78.
- La maison L. Ph. Hemmer, d’Aix-la-Chapelle, fondée en 1858, a pour unique spéciacialité les fou-leuses et les laveuses, qu’elle construit avec tous les perfectionnements que comportent ces machines. Dans la fouleuse exposée par cette maison le rouleau supérieur est commandé par le rouleau inférieur au moyen de deux courroies sans fin, qui sont placés symétriquement à gauche et à droite de la machine et la font travailler sans aucun bruit. La tension de ces courroies se fait automatiquement, dispositif qui permet d’augmenter considérablement la vitesse de la fouleuse, c’est-à-dire son rendement.
- Un appareil d'antifriction appliqué à la machine constitue un débrayage automatique, qui fonctionne dès que l’entraînement des pièces par les rouleaux ne se fait plus dans les conditions normales; il permet aussi d’user de plus fortes pressions, sans avoir à craindre de tares. Dans le cas où il se présente un nœud, la lunette de la machine avec grille à barreaux interchangeables débraye automatiquement. Une petite roue à manivelle sert à régler la pression que doit exercer sur la pièce le cylindre supérieur et à relever entièrement ce dernier.
- Enfin, les rouleaux de la fouleuse sont de forme sphérique, d’où le nom de fouleuse « à globe ». Le but de ce dispositif est de mieux maintenir l’étoffe dans la partie médiane de périphérie des rouleaux. Le plus grand diamètre du rouleau supérieur correspond au plus petit diamètre du rouleau inférieur. Il s’établit donc de l’un à l’autre une différence de vitesse circon-férencielle ; les plis du tissu doivent changer de place, et le frottement qui s’opère entre eux détermine un feutrage plus parfait que dans les fouleuses à cylindre, t ; / . (A suivre.)
- M. OSCAR SCHEURER
- (Suite et fin. — Voir nos numéros des 20 mars, 5 avril et 20 avril 1903.)
- On a pu juger par ce qui précède de l’importance du bagage scientifique et industriel d’Oscar Scheurer. Mais, outre ces résultats, connus de tous, il a dépensé, pendant toute sa carrière de chimiste-manufacturier, une somme considérable de travail qui, pour être restée en quelque sorte latente, n’en a pas moins exigé le déploiement des plus puissantes facultés. Les hommes du métier savent que dans les établissements d’impression on se trouve journellement en présence de phénomènes imprévus, dont il faut se rendre compte sur l’heure, soit pour les combattre, soit pour en tirer parti, et cet esprit si fin et si observateur a dû s’appliquer sans relâche à l’examen de ces problèmes, de la bonne solution desquels dépendent la marche régulière et la prospérité d’une usine.
- Heureux sont les établissements qui possèdent des collaborateurs comme Oscar Scheurer, doués de cette intuition et de ce sens industriel que l’on n’entretient que par des études constantes.
- La philosophie d’Oscar Scheurer était celle d’un libre-penseur, et ce philanthrope faisait le bien pour le bien, par pur esprit de justice et de solidarité humaine. — En politique, il partageait les opinions républicaines de son frère Aug. Scheurer-Kestner ; tous deux cherchaient avec une égale ardeur la solution de la question sociale, mais ils répugnaient au socialisme d’Etat, et prétendaient réaliser le progrès par le développement des associations ouvrières et de l’instruction populaire, favorisé par l’initiave privée.
- Ils étaient, l’un et l’autre, des hommes de devoir avant tout ; aussi Oscar Scheurer n’a-t-il pas hésité à encourager et à soutenir son frère dans une circonstance grave, où celui-ci a malheureusement payé de sa vie son amour de la justice.
- M. A. Scheurer-Rott, ami et chaud partisan de Fourier, avait été un des premiers, en Alsace, à prélever chaque année sur ses bénéfices une part destinée à secourir ses ouvriers malades et à leur assurer une retraite dans leur vieillesse. Cet usage s’était perpétué dans la maison à titre purement bénévole jusqu’en 1874. A ce moment, la nouvelle société Scheurer, Lauth et Cie consacra, par un article de ses statuts, les principes qui jusque-là avaient été librement suivis par ses prédécesseurs, en créant un Compte d’institu-
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- tions ouvrières, au crédit auquel est portée annuellement une part de 10 % sur les bénéfices. Ce compte constitue un fonds de retraite pour les ouvriers ayant au moins 65 ans d'âge et 30 ans de service dans l’établissement ; il sert, en outre, à augmenter à leur profit, et à étendre à leur famille les allocations fixées par la loi. Oscar Scheurer avait pris part avec ses cogérants à la fondation de ces œuvres de prévoyance, et quand survint la loi d’Empire relative aux caisses de malades et aux rentes d’invalidité et de vieillesse, il déplora que l'Etat ne se fût pas borné à prescrire l’inscription obligatoire de chaque ouvrier dans une caisse de malades et de retraite, où celui- ci eût gardé son initiative personnelle et sa voix délibérative, et où il eût continué à participer à l’administration du fonds commun ; car il estimait que la libre discussion de ses intérêts ne pouvait que favoriser le développement intellectuel du travail.
- Indépendamment des institutions créées par la maison Scheurer-Rott, Oscar Scheurer a été, pendant une trentaine d’années, président de la caisse de retraite Union et Concorde, de Thann Cette société, qui compte aujourd'hui plus de 150 membres, se trouvait dans une situation très précaire quand il en prit la direction. Les statuts avaient été établis en dépit des statistiques, et elle marchait à une ruine certaine. Il la reconstitua sur de nouvelles bases, chercha à lui recruter de nouveaux adhérents et à lui trouver des ressources. Il réussit à lui donner une prospérité qui la met à l’abri de toute éventualité, car elle possède un fonds qui s’est accru progressivement et qui dépasse actuellement cent mille Marks.
- La lourde responsabilité qu’Oscar Scheurer avait assumée comme chef d’industrie, l’empêcha de quitter "Alsace en 1872, mais son pays natal lui sut gré de ne l’avoir pas abandonné dans ces douloureuses cir-constances.
- Depuis 1893, nous l’avons dit. Oscar Scheurer n’é-tait plus que membre et, dans les dernières années, Président du Conseil de surveillance de la Société Scheurer, Lauth et Cie, et il usait de sa liberté pour se livrer à son goût pour la peinture. On a de lui de nombreuses toiles, sur lesquelles il savait rendre avec un sens artistique délicat les charmes de cette belle 'allée de Wesserling.
- H continuait aussi à faire des recherches de labora-toire destinées à enrichir la fabrication dirigée par son fils Ferdinand ; de plus, il avait accepté de collaborer
- à l'Histoire de VIndienne de 1830 à 1870, travail qui fait partie de V Histoire documentaire de l'industrie de Mulhouse, publiée par les soins de la Société industrielle.
- Mais au moment où sonnait pour lui l’heure d'un repos bien mérité, succédant à une existence utilement remplie, au moment où il venait d’établir ses deux fils et où il semblait qu’il n’eût plus qu’à jouir paisiblement de ses dernières années, il fut frappé successivement de plusieurs coups terribles. D’abord par la mort de son frère Aug. Scheurer-Kestner, puis par celle de son fils aîné, et, comme si le sort s’acharnait sur lui» au commencement de la présente année, il perdait la fidèle compagne de sa vie.
- Ces malheurs répétés l’avaient accablé. Il lui restait, il est vrai, des enfants et une petite fille, il s’était remis au travail, comme le lui avait conseillé sa vaillante épouse, et on eût pu croire, par moments, qu’il s’était ressaisi, mais il y avait quelque chose de brisé en lui, et une hémorragie interne l’emportait subitement le 7 juin dans les circonstances que l’on sait.
- Sa vie fut celle d’un homme de bien et d’un industriel éminent.—Il laisse une famille et des amis qui garderont pieusement sa mémoire. ;
- TRANSPORTS ET TARIFS
- La Compagnie du Nord avait soumis à l’homologation ministérielle une proposition ayant pour objet d’introduire diverses additions et modifications dans son tarif spécial P. V. 18 (produits chimiques).
- Ces additions et modifications consistent dans l’extension,à un certain nombre de produits,de la tarification par wagon de 10.000 kilog. et dans l’insertion dans le tarif de quelques corps dont la fabrication se développe et qui jusqu’ici étaient transportés aux taxes des produits non dénommés. Les matières ayant servi à épurer le gaz d’éclairage notamment, qu’on en.ploie dans la préparation des couleurs et vernis bénéficient, d’après les nouvelles dispositions, d’une réduction d’environ 50 %.
- Le ministre des travaux publics vient d’homologuer cette proposition qui a été mise en vigueur dès le 5 avril courant. Il est entendu que le barême V sera appliqué,non seulement à la soude caus tique mais aussi à tous les composés de soude et ceux de potasse.
- R. J.
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- ii La Compagnie de l’Ouest propose d’apporter diverses modifications au tarif spécial P. V. 30 (marchandises destinées à l’exportation par les ports maritimes du réseau de l’Ouest).
- Parmi ces modifications nous remarquons notamment le traitement appliqué aux marchandises sui
- vantes qui font partie du § 17 dudit tarif :
- rj . ( 1 .0 Séries et barêmes
- applicables aux expéditions
- . , Par wagon t* .06 - ‘ - • d’au moins d’au moins d’au moins
- .. — 50 kil. 1000 kil. 5000 kil.
- - Couleurs: .n \
- Bleu d’azur, de Prusse, ou ...................... 4 » »
- Autres en bidons ou en " -.1 touries J .. .... 6' I II»
- Autres en caisses ou en,, papiers ........ 2 » »
- Autres en fûts. ..... 6 ! II »
- Extraits tinctoriaux végé-
- : taux non dénommés . . 6 II »
- ( Les matières colorantes dérivées de la houille sont exclues du bénéfice du présent tarif.
- _ Lorsque les expéditions de produits liquides seront faites en bonbonnes ou en touries, elles ne seront acceptées que par chargement complet de wagon d’au moins 5000 kil. ou payant pour ce poids. Ce minimum est abaissé à 4000 kil. pour les produits liquides en bonbonnes ou en touries pour lesquels un minimum
- de 4000 kil. seulement est prévue pour la taxation au
- wagon.
- Ces nouvelles dispositions ont dû être mises en vigueur à partir du 10 avril courant. R. J.
- Les sept grands Réseaux et les Ceintures de Paris, ont proposé à l’homologation ministérielle d’insérer à partir du 16 avril 1903 dans le tarif spécial commun d’exportation P. V. 317.
- Est...............§4
- État..............§ 3
- Midi..............§ 1-3
- Nord..............§ 2
- Orléans...........§ 4 Ouest.......................................§ 1 P.-L.-M. et Ceint. § 1 les nouvelles dispositions suivantes destinées à favo-riser l’exportation des ocres.
- D’une gare quelconque à tous les points frontières et gares desservant les ports, sous condition de l’emprunt d’au moins deux desdits réseaux et d’un parcours d'au moins 300 kilomètres ou payant pour cette distance.
- Prix par 1.000 kilogrammes, à augmenter des frais de gare, de chargement et de déchargement. Il n’est rien perçu pour frais de transmission aux points de jonction reliant entre eux les réseaux participants.
- a) par wagon chargé d’au moins 5.000 kilogr. ou payant pour ce poids :
- Jusqu’à 300 kilomètres, 9 fr. 50.
- Pour chaque kilomètre en excédent au delà de : 300 à 800 kilom., Ofr. 025.
- . 800 kilom., 0 fr. 02.
- b) par wagon chargé d’au moins 10.000 kilogr. ou payant pour ce poids :
- Jusqu’à 300 kilomètres, 8 fr. 60.
- i Pour chaque kilomètre en excédent au delà de : 300 jusqu’à 400 kilomètres, 2 centimes.
- 400 kilomètres, 1 centime.
- Ces barèmes sont jalonnés par les prix suivants :
- a b
- A 300 kilomètres 9 50 8 60
- A 400 kilomètres 12 » 10 60
- A 500 kilomètres. . .. 14 50 11 60
- A 6CO kilomètres 17 » 12 60
- A 700 kilomètres...... 19 50 13 60
- A 800 kilomètres 22 » 14 60
- A 900 kilomètres 24 » 15 60
- A 1 000 kilomètres.. . 26 » 16 60
- Les prix du présent tarif ne pourront être relevés
- ni supprimés avant le 16 juillet 1903; passé ce terme, leur relèvement ou leur suppression par les administrations sera subordonné à l’homologation ministé-relie dans les formes réglementaires
- L’emploi d’un commissionnaire est interdit pour l’accomplissement des formalités en douane en cours de route, sauf à la frontière franco espagnole.
- Les dispositions qui précèdent annulent et remplacent celles faisant l’objet du tarif spécial commun d’exportation P. V. n‘ 317, paragraphe 1er Paris-Lyon-Méditerranée, paragraphe 2 Nord, paragraphe 4 Est, paragraphe 1er Ouest, Ceintures.
- INFORMATIONS
- Exposition de Reims. — L’Exposition de Reims, qui est officiellement patronnée par M. Mougeot, ministre de l’agriculture et par la municipalité, sera inaugurée le 17 mai; elle comprendra tous les produits de l’industrie, de l’agriculture, des sciences et des arts et couvrira une superficie de 90.000 mètres carrés.
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- §
- Amérique.— La grève des teinturiers de soieries de Paterson s’est étendue jusqu’à Williamsport et Allen-town en Pennsylvanie.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, quifonctionne depuis 10 ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien rous adresser nos abonnés.
- En outre, et moyennant une rémunération modeste par rapport au travail consciencieusement fourni, il étudie les affaires d’intérêt particulier, procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultation, motivées et documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnés devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire. ;*
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Question. — A quoi peut-on reconnaître la contrefaçon d’un produit breveté lorsque malgré de nombreuses ressemblances, il existe quelques différences, mais pour arriver à un résultat identique?
- R. — Pour reconnaître s’il y a ou non contrefaçon, il faut rechercher quel est l’élément nouveau et caractéristique de l’invention prétenduement contrefaite. Ce n’est pas le phénomène même que l’inventeur a entendu et pu s’approprier, mais le mode spécial qu’il a intenté pour le produire et le faire entrer dans sa combinaison.
- On ne saurait considérer ni comme une imitation, ni comme un perfectionnement, ni comme un simple changement de détail, la substitution faite dans une combinaison à un organe essentiel et caractéristique, nouveau et brevetable, d’un organe entièrement diffé-rent appartenant au domaine public, bien que donnant des résultats analogues.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Bordeaux. — Société anonyme dite Teinturerie de Lyon, ‘1, rue Fondaudège. — Durée : 50 ans. — Cap.: 30,000 fr. 2 Acte du 30 mars.
- Dissolutions de sociétés
- Chambéry. — 30 mars. — Société Vve A. Gonay cadet et Cie, teinture, dégraissage, 54, Faubourg Montmélian avec succ. à Aix-les-Bains. — Acte du 30 mars.
- Modifications de Sociétés |
- Paris. — Société Nivette et Cie, teinturerie, 169, rue de Crimée. — Cession par M. Nivette père à M. M. Nivette fils et Krœpflé de tous ses droits sociaux. — Acte du 11 avril.
- Homologations de concordats
- Pantin. — Breton (Henri), produits chimiques, 17, rue Hoche. — Jug. du 6 avril. — 30 % du montant des créances en 6 ans par 1/6 d’année en année, 1er paiement 1 après l’homologation. . —
- Répartition de dividende | =
- ; Rouen. — Tardy (Louis), produits chimiques, 31, rue Benoist. — 16 fr. 95 % unique répartition. ' g
- '-----------. - i L.|
- Ventes de fonds de commerce = |
- Paris. — Dégraisseur, 10, rue Bourgon, par M. Bondis, Paris. — Teinturerie, 122, boul. Pereire,par Mme Mau point. : .K | . [ | Paris. — Teinturerie, rue Ede Coulmiers,par Mlle Potel. ' . - / 2. ' 8
- Paris. — Teinturerie, 43, rue Ede Chabrol, parMcDas voine. - - =- 1 5 §* | F. 5" |
- Paris. — Teinturerie, 30, rued’Edimbourg, par Mile Le-Carpentier. *- ses, — ; - ;
- Paris. — Teinturerie, 40, rué Demeurs, par M. Lasalle
- Paris. — Teinturerie, 84, rue de Passy, par Mlle Man, ceau. 1 " i 57 :
- Paris. — Teinturerie, 1, rue Lemercier, par M. Malard.
- Paris. — Teinturerie, 74, boul. Malesherbes,par Mme Zacharie.
- Paris. — Teinturerie, 70, boul. Saint-Germain, par Mme veuve Froissier.
- Paris. — Teinturerie,21, rue de Turin, par M. Pernollet.
- Paris. — Teinturerie, 4, rue Pierre-Charon,par MlleCa-ment.
- Paris. — Teinturerie, 19, rue Littré, par M. Lureau.
- Paris. — Teinturerie, 101, rue Jouffroy, par Mme Rollin.
- Paris. — Teinturerie, 43, rue Madame, par Mme veuve Morlier à Mme veuve Chopin.
- Paris. — Teinturerie, 5, rue de la Folie-Méricourt, par Mme veuve Potin.
- Paris. — 19, rue Mozart, par M. Tissier, à X.
- Bry-surMarne. — 60, Grande-Rue, teinturerie, par M. Pleye à X. |
- Maisons qui se créent
- Paris. — Teinturerie, 40, rue des Ecoles, par Mlle Vidal.
- Le Gerant : A. FAYOLLE, .
- Paria. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielle» et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, y, Directeur, 20, rue Turgot (IX:)
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- r ' TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les trois premiers mois des années 1S01, 1902 et 1903
- Quantités », Marchandises françaises ou francisées exportées
- IMPORTATIONS livrées à la consommation • EXPORTATIONS
- 1903 1902 1901 1903 1902 1907
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 7.800 27. .95 7.813 Bois de teinture en bûches. kil. 5 624 2 322 1 136 *
- — — Brésil . • — moulus 754 508 1.022
- — — Haïti 93.020 107.195 63,856 Garance en racine, moulue ou en paille 71 80 65
- — — Guatemala 21.430 15.660 11 210 Curcuma en racine 246 117 253
- — — Auties pays 90.000 46 627 10.888 — en poudre 20 20 4
- Quercitron 16 44 80
- Totaux .... 212 250 196.677 93.767 Lichens tinctoriaux 10 54 3
- Ecorces à tan, moulues ou non 29.130 28.956 30.708 1
- Bois de teinture moulus 26 68 Sumac, fustet et épine-vinette :
- Garance en racine, moulue ou en paille 744 711 1.195 Ecorces, feuilles et brindilles 168 597 261
- Curcuma en racine 801 93 938 Moulus 28# • • 533
- — en poudre 9 2 Noix de galle et avelanèdes entières concassées 384
- Quercitron 2.347 2.18S 2.271 ou moulues 78 80
- Lichens tinctoriaux 349 941 935 Libidibi et autres gousses tinctoriales 1 293 117 « .
- Ecorces à tan, moulues ou non 7.848 6.858 8.614 Safran 102 158 101
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins 226 321 271
- Ecorces, feuilles et brindilles 16.761 17.855 11.491 Cochenille 577 574 595
- Moulus 8.755 6.621 9.698 Kermès animal 771 1.113 5
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées Indigo 652
- ou moulues 11.289 16.154 10.475 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 12 238
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 90 30 361 bleu ; 161 372
- Safran 97 174 152 Cachou en masse 46 311 51
- Autres teintures et tanins 549 9 13 556 Rocou préparé 247 15$ 168
- Cochenille 952 1.138 1.157 Orsei le préparée, humide en pâte 74 107 61
- Kermès animal 4 — sèche (cudbéard ou extrait).. 31 39 42
- Indigo 2.111 2.100 2 368 Extraits de bois de teinture et d autres espèces . 641 86
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de Garancine 104
- bleu 10 • Autres : Allemagne 13.676 13.234 9.811
- Cachou en masse 7.556 8.468 20.881
- Rocou préparé 539 131 526 — Belgique 6.493 5.458 4.414
- Orseille préparée, humide en pâte . . 3 — Angleterre 6.878 2.698 1.612
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 29 20 34 — Etats-Unis 824 1.117 21
- — Autres pays 12.862 11.770 5.702
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : 40.733 —
- Garancine 64 1 Totaux 34.277 21.660
- Autres 589 529 409
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique • Alizarine artificielle 3 18 2 I
- Alizarine artificielle 274 314 598 Acide picrique 1.005 5 74 2
- Autres 2.642 2.812 2.048 Autres 1.080
- Outremer 301 260 419 Outremer : 3.854 2.593 2.365
- Bleu de Prusse.. 145 158 156 Bleu de Prusse 115 76 79
- Carmins communs 3 4 7 Carmins communs 3 17 18
- — fins 1 . a — fins 21 15 17
- Vernis à l’alcool 56 62 20 Vernis à l’alcool 359 259 219
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à
- l’huile mélangées 2.819 2.585 2.386 l’huile mélangées 2.864 2.767 2.368
- Ocres broyés ou autrement préparés 1.050 912 1.208 Ocres broyés ou autrement préparés 45.862 49.282 49.533
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 44 21 28 bleues ou vertes 202 58 70
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 255 177 133 Verts de montagne, de Brunswick et similaires 171 75 47
- Talc pulvérisé 4.410 12.255 10.232 Talc pulvérisé 10.572 12.982 15.549
- Couleurs non dénommées 7.801 8.448 2.833 Couleurs non dénommées 1.418 1.156 488
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ’ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales.— Madères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di
- et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-marie ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4° Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la guinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16............5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de issus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes pu-bliés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans len industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
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- Adresser mandat de 20 fr. s ’j bureau du curna pour recevoir franc».
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- c? tavt
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Egie de teinture.
- On eot :
- Çampêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité ....
- — 2e qualité .. .
- • 3e qualité... .
- -- Sisal, Yucatan...
- — Honduras................
- — -Tabasco..............
- — Haïti Cap.............
- - Fort-Liberé. .. ..
- — A quim. ....... — ..................
- — Gonaïves .............
- — P.-de-Paix.............
- — Miragoane............
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque. .............
- Jaune Cuba et St-Yago .. ♦ Manzanillo...........
- • Tuspan.................
- - Vera-Cruz.........
- » Çampêche...............
- • Carmen.................
- » Tampico................
- • Porto-Plata..........
- • Haïti..................
- • Jamaïque...............
- » Barcel et P. Cab ..
- > RioHacha..............
- • Carth. et Savan...
- • Maracaïbo.............
- • Fustet..... 100 k.
- • Tatajuba(Pern. )50 k
- • Bahia. .........
- » Corini o...............
- * Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia...... » Calliatour.. .100 k.
- Lima......
- Ste-Marthe. Brési’llet. .. Sandal.... Sapan.....
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho.. 1009 k.
- ............50 k
- 12
- 11
- 7
- 8
- 8
- 6
- 5
- 5
- 5
- 6
- 5
- 7
- 5
- 5
- 4
- 5
- 5
- 5
- 6
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 4
- 6
- 4
- 4
- 5
- 12
- 4
- 4
- 5
- 5
- 8
- 14
- 9
- 11
- 4
- 5
- 5
- 35
- 50
- 20
- 35
- 40
- O»
- 15
- 50
- 70
- 75
- 75
- 50
- 25
- 75
- 80
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- à
- 14
- 12
- 9
- 10
- 9
- 7
- 5
- 5
- 25
- 80
- 30
- 50
- 60
- 16
- 6
- 7
- 6
- 5
- 6
- 6
- 6
- 6
- 6
- 5
- 10
- 30
- 80
- 25
- 25
- 50
- 6
- 5
- 5
- 6
- 6
- 5
- 5
- 6
- 6
- 10
- 12
- 6
- 7
- 7
- 90
- 18
- 25
- 50
- 50
- 50
- 50
- 25
- 25
- 50
- 50
- Beng. eau viol, etdito, • bon violet............. • moyen violet........... • bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug.
- « fin rouge............ • bon dito..........
- • bon à fa cuiv....
- » “uiv c .3. et bas...
- Java. ........
- Kurpah..
- Madras . ....
- Manille.... ....
- Caraque .....
- Guatemala flor
- ... N.M. ...N.M. ... N.M. ..NM
- N
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- • cor. ord. à bas..
- -Gren Un, surf. 1/2 k N.M. » bon à beau.. N.M. » ord. et moyen N.M.
- 6 * h 0
- On cote les 100 kil.: ...
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud.............M
- Madagascar........... M
- Quercitron :
- On cote les 50 kil
- Baltimore fin effilé... » gros effilé.
- Rocou.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
- 5
- 4
- 3
- 4
- 3
- 4
- 4
- 3
- 3
- 1
- 1
- 1
- 2
- 2
- 1
- 5
- 50
- 75
- 75
- 75
- 75 aû
- 2b
- 75
- 50 M
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 8 50
- 2 ..
- 7 50
- 6 ..
- à
- 5
- 5
- 4
- 5
- 4
- 4
- 4
- 4
- 3
- 3
- 3
- 3
- 3
- 5
- 4
- 4
- 2
- 5
- 4
- 2
- 8
- 7
- .0 40 à .0 N. M ..
- 75
- 75
- 50
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 42
- PLACE DE MARSEILLE
- drogueries DE teinture
- Kurpah
- S G 95 o
- Java
- moyen et bon moy. assez coloré..-.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux
- beau et fin violet . bon moyen à bon violet et violet rouge ..............
- moyen violet-rouge et rouge............
- fin et surfin violet et pourpré, .. .
- bon et beau violet.
- 3
- 2 50 M..
- 4.75
- 4.25
- M..
- M .
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique..............
- Alun .......................
- » (acq.).....................
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d. fûts)......................
- Id (s . fûts)...............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl............... . ...
- Id. ’2ebI. (entrepôt).......
- Galles vertes et noires.....
- » noires Alep........
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte .
- 320 ..
- 15 ..
- 17 ..
- 5 50
- 123 .
- 120 .
- 40
- 130
- 125
- 70
- »
- »
- 2.75
- 5.25
- con-
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 150
- Ghésirée, en sorte.,...........
- Sénégal,s. bas du fleuve 100 .
- Galam
- 80
- Aden, sorte cour, bonne 70 Mogador, blonde ...... ... » blanche................
- Laque en f. qté orange. » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée ..... Damar (Batavia).......
- » Singapore........ » Penang ..........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron.................
- Garance, racine.............
- S
- 110 ..
- 85 ..
- 80 ..
- 360 .
- 3 40 .
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb.........
- » pressé ...
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérife grise.........
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos.
- Java, Mad , Pond..
- Dividivi
- On cote les 50[kil .. .
- 22
- O af
- e
- s
- Bois de Çampêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) . . . » de Fustet Albanie. . . Cachou noir, Ire marque...
- 12 .10
- à .15
- .12
- Rocou
- marques ord
- 30
- 35
- N
- Cochenille argentée.. 100 k » grise....................
- 10
- 95
- 70
- 50
- 12
- 85
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre...........
- Guadeloupe.........
- Cayenne............
- d’Espagne., Valence
- de cuivre(+ntrepôt)
- » (acq.). .
- 1/2
- kil.
- Curcuma
- 250
- zacatille naturelle 250 noire Palmas le k. 230
- Lanzarotte Bengale.... Chinois... Madras....
- 22
- M
- 50
- 25
- M
- Gales de Chine..........
- Prussiate jaune de potasse.
- 35
- 40
- 35
- 135
- 170
- 12
- '4
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo Madras bon et beau tendre.
- ?o 3: to c: o co T O en
- Sumac en feuilles..........
- » poudre.,..... .
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- 2
- sous toile .......... en pains, extra sec, sous pap ............ bon marchand en pains
- » en boules raffiné en poudre sec
- Indigom
- On cote actuellement :
- Bgn. sur . et bl. 1[2 k fin viol et pourpre.....
- 6 75
- 6...
- 6
- 25
- vom
- «
- moyen et bon moyen colorà............... moyen ord. et ord.
- terne et serré... .
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- 3
- 25
- 3.50
- 2.75
- 3.20
- 2,25
- 2 70
- =
- 150 .
- 160 .
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 110 .
- 85 .
- 60 .
- 63 .
- 22 .
- 24 . ,
- 130 .
- M ..
- 180 ..
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- &
- muriatique ... nitrique.....
- sulfurique sulfureux . tartrique..
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d.
- d. d.
- 9 33 41
- 9
- 7 250
- 170
- 100
- 750
- 600
- 50 à
- 50
- 50
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-
-
-
- LÊ MONITEUR DE LA. TEINTURE
- cs
- Ammoniaque liquide 22 d.. Blanc de zinc en poudre ., » » broyé...........
- Borax, raffiné............
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre ................... broyé.....................
- Crème de tartre........... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude...... » de potasse...........
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.............. Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre 98 p. 100 en sacs, consommation........ — Entrepôt................ Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos..............
- CO
- 40
- 53 ..
- 63 . .
- 170
- 8 50
- 20 ..
- 7 ..
- 22 75
- 40 ..
- 18
- 17
- 28
- 4
- 60
- 63
- 25
- 25
- 50
- 75
- 25
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Bois Jaune Centre Amériq. Cachou jaune. Vapeurs.... » brun..................
- Chlorate de potasse.......
- » de soude................ Chlorure de chaux 100 à 110* Chromate rouge de potasse
- » » de soude..
- Crème de tartre...........
- Cristaux de tartre .......
- » de soude................
- CurcumaBengale enracines » de Madras.........
- » de Chine..........
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 20’. Galles de Chine et Japon. .
- » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes
- » arabique.................
- » adragante rousse ..
- J us de citron.........
- Méthylène à 95 •..........
- » régie 90-............... Prussiate jaune de potasse
- » » de soude..
- Pyrolignite de fer..... Résine.......... Rouille...............
- Sel de soude .............
- * ammoniaque..
- Sel d’étain...............
- Soufre en canons..........
- » sublimé..................
- Sumac. Sicile en feuilles..
- Sulfate d’alumine........
- » de cuivre.........
- » d3 fer.............
- 19
- 75
- 85
- 100
- 105
- 13
- 80
- 61
- 50
- 7 ..
- 41 ..
- M ..
- 116 .
- 16 ..
- 155 ..
- 145 ..
- 80 ..
- 83 ..
- 300 ..
- 21
- 90 ..
- 110 ..
- 145 ..
- 10
- 20
- 9
- 17
- 12
- 238
- 17
- 18
- 22
- 13
- 62
- 6
- CP <7
- ‘D CP
- 50
- 25 b0
- 21
- 77
- 95
- 110
- 115
- 15
- 83
- 63
- °° •
- 118 .
- 17 .
- 160 .
- 165 .
- 95 .
- 95 .
- 350 .
- 23
- 100 .
- 115 .
- 150 .
- 11
- 22
- 10
- 19
- 13
- 248
- 18
- 19
- 23
- 16
- 64
- 7
- 50
- 25
- 50
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre................... » 18
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %..........la livre Aniline (huile) pure ...»
- » (sel) pure.... »
- Anthracène 22 A par unité au comptant.........le gallon
- Benzol 50 9 %.......le gallon Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %................la livre
- Magenta pure..........la livre
- Acide picrique......... »
- 0
- 3
- —
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne
- Barwood...........
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8 10
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan....... »
- Extraits
- 0 180
- A
- 110
- » 14 3
- » 22
- » 90
- »2-40
- 7
- 4
- 3
- 1
- 8
- 7/8
- 5/8
- 1/2
- 5 1|4
- 9
- 10 .
- »
- a
- 6
- 6
- Acétate de plomb.........
- Acide acétique des arts 40% » chlorhydrique.......... » nitrique 36............ » sulfurique 66:......... » tartrique.............. » citrique...............
- Alun épuré...............
- » ordinaire............
- Ammoniaque incolore, 22. •
- Bichlorure d’étain, 55:... .
- 72
- 26
- à
- Liqueur d'écorce., le
- Extrait »
- Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher .
- Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- quintal
- S
- 60
- Bois Campêche-Laguna ...
- a
- Guadeloupe
- 34
- 8 280 325
- 20
- 16
- 34 107 130
- 16 , 13
- 50
- 50
- 50
- 74 ,
- 27 .
- 8 .
- 35 .
- 9 .
- 285 .
- 330 .
- 21 .
- 17 .
- 36 .
- 112 .
- 135 .
- 17 .
- 14 .
- »
- 18-24 »
- 10 6
- 11 »
- 49 «
- 17-.. »
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- Arsenic (blanc)
- la tonne 11
- Arséniate de soude 60 % »
- Bi-arséniatedesoude(As2O5)
- Blanchiment liq. 28*, 6 à 7 % 0
- » en poudre 35 % 6
- Bichromate.
- Binoscalate.
- Potasses
- ....la livre
- 3
- sh. 10
- d.
- Carbonate 90 92 %.
- Caustique 75/80 %.
- Chlorate..........
- Ferricianide (prus-siqte rouge).......
- Ferrocyanide (prus-siate jaune).....
- la tonne
- la livre
- 17
- 19
- )•
- 5
- 2
- .7
- 6
- 2 5[8
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool où chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et N etc haven
- Par la gare Saint - Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement ,
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’aprèr midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; 1re classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 0 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et
- Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- -
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie- . ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égalà 10 % du prix du billet.
- p.143 - vue 150/396
-
-
-
- 144
- LE MONITEUR DE. LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- BiBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste. Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l’ouvrage complet, 100 fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à la fin.
- Alfred TULPIN,lngr 91, r. Dammartin, Roubaiz
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel Industriel
- D’OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
- Estimation de Matériel
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix....................... 13.50
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
- Prix du premier cahier : 5 francs
- Les demandes doivent être adressées à la Société anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX") Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
- MAFUFACTURE LYONNAISE
- DE
- MATIÈRES COLORANTES
- Correspondance : 19, place Morand. — Télégrammes : Indul LYON
- COULEURS D’ANILINE
- Concessionnaire des brevets de LÉOPOLD CASSELLA et C, Francfort-sur-le-Mein.
- SPÉCIALITÉS POUR LAINE
- Ponceau brillant — Ponceau cristallisé — Cochenille brillante — Orseille brillante — Lanafuchsines — Amarante — Rouge azoï-que — Rouge rubis — Roccelline — Noir Naphtol — Noir bleu Naphtyl — Noir Naphylamine — Vert Naphtol — Cyanol — Vert cyanol — Thiocarmin — Bleu solide — Violet Formyl (violet acide) — Jaune solide — Jaune acide — Orangé — Chry-soïne— Jaune Foulon — Rouge Foulon — Vert Foulon brillant - Vert acide — Tous les Bleus solubles — Bleus alcalins . Bleu Lanacyl — Violet Lanacyl — Bleu Péri pour laine, etc.
- SPÉCIALITÉS POUR COTON
- Indazine — Méthylindone — Naphtindone — Bleu Métaphénylène — Bleu Méthylène nouveau — Couleurs neutres — Thioflavine — Phosphine nouvelle — Orangé au tannin — Héliotrope au tannin — Bleus nouveaux — Crocéines brillantes — Safranines — Eosines — Irisamine — Bruns Bismarck — Chrysoïdine — Brun pour coton — Paranitraniline — Nitrazoî, «tc., etc
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- p.144 - vue 151/396
-
-
-
- 47e Année. No 10.
- 20 Mai 1903.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- FRANCE : Un an. ... . 15 fr.
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- SOMMAIRE
- Disposition nouvelle dans les machines à teindre, laver, mordancer, etc. — Les nouveaux colorants. — Procédé de teinture et d’apprêt (suite et fin). — Perfectionnements de la fabrication de l’indigo synthétique. — Revue étrangère.— Correspondance. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Traitement des voyageurs de commerce en Allemagne.— Service du contentieux.—Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- DISPOSITION NOUVELLE
- DANS LES MACH NES A TEINDRE, LAVER, MORDANCER
- SAVONNER, etc.
- d'un mouvement alternatif de lise et de gaçage Par M. Corron
- Dans les machines en usage actuellement pour teindre, laver, mordancer, savonner, etc., l’opération du lise et du va-et-vient se fait d’une façon continue Par rotation.
- Or, il a été constaté qu’il était avantageux de produire dans des conditions nouvelles ces opérations d’une façon alternative.
- Pour cela on décompose ce mouvement de la façon suivante :
- 1° En un nombre de rotations, mais seulement par-tielles, pour prendre le lise;
- 2° En un nombre semblable ou approchant de mouvements de va-et-vient, sans rotation, pour produire le gaçage.
- Ce double mouvement est obtenu à l’aide d’une roue portant une gorge ou cannelure ondulée formant came, qui imprime à la commande des porte-matteaux alter-1 nativement et automatiquement les mouvements leur faisant produire successivement dans les conditions plus haut indiquées la double opération ci-dessus.
- Le dessin ci-joint représente à titre d’exemple l’application d’une telle roue sur une machine à teindre, laver, etc,fonctionnant d’après cette invention,laquelle machine est montrée :
- Figure 1 en élévation de côté, et
- Figure 2 en plan.
- Cette roue A à chemin ondulé B qui est montée en tête de la machine, commande, par un guide V s’engageant dans la cannelure ou le chemin ondulé qui y a été rapporté, le levier L articulé en E et à l’avant duquel il est monté, levier qui portant à son extrémité arrière, de chaque côté, une griffe d’embrayage F, F’, est, par suite des mouvements qui lui sont imprimés, alternativement mis en prise par une de ses griffes d’extrémités, avec l’un ou l’autre des engrenages d’angle J ou J’faisant conséquemment tourner la roue H dans un sens ou dans l’autre. Or, comme c’est cette roue qui transmet la commande à l’ensemble des autres parties de la machine, y compris les porte-matteaux C, il s’en suit que ces derniers, qui tournent dans le même sens ensemble, sont actionnés dans des sens alterna tivement différents à droite ou à gauche, suivant l’engrenage J ou J’ en prise à ce moment avec la griffe correspondante du levier L.
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- Dans cette machine, la rotation des porte-matteaux n’est toutefois pas complète. Afin de produire un meilleur lise, l’amplitude du mouvement des porte-matteaux n'est pour le gaçage, par exemple, que de 8/10° comme l’indique la figure 4, qui montre les positions extrêmes dans chaque sens qu’il sera le plus avantageux de leur imprimer.
- Comme on le comprend par le simple examen du
- matteaux et à l’amplitude de leurmouvement, et d’autre part au mouvement du gaçage.
- La figure 5 représente, à titre d’exemple, le développement d’une roue ondulée pouvant être employée pour produire successivement deux mouvements composés de 4 lises et 4 mouvements de gaçage, chacun de ces mouvements alternant entre eux.
- Les phases de rotation de cette roue imprimant aux
- ()=
- 7.., e mqltlm
- T Bil
- inl
- ss
- II lits
- dessin, la poulie de commande Z de la machine possède un mouvement de rotation continu dans le même sens, lequel mouvement est transmis de même par l’intermédiaire des roues, telles que R, S, T, U, à la roue ondulée A.
- Pour imprimer donc cet ensemble de mouvements aux porte-matteaux, la roue de commande A comporte un chemin ondulé correspondant : d’une part, au nombre de lises que l’on veut donner auxdits porte-
- porte-matteaux un déplacement à droite sont indiquées par la lettre D, et celles du déplacement à gauche par la lettre G.
- Néanmoins toutes autres combinaisons d’ondulations pourraient être employées suivant le nombre de tours et les interversions alternatives que l’on voudrait donner aux porte matteaux.
- Enfin aux deux mouvements distincts ci-dessus, il pourra en être combiné un troisième consistant à pro-
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- #,
- duire la rotation partielle du lise d’une façon irrégulière, afin de produire le « coup de fouet », en intercalant pour cela entre la commande alternative de tête
- D) g s
- "i
- de la machine (engrenage H) et les roues de la ma-chine proprement dites, une paire de roues elliptiques ou excentrées, telles que X, Y, ou toute disposition équivalente de roues à mouvement différentiel.
- Ajoutons que la disposition générale de tête pourra être disposée pour commander la machine, soit dans Son milieu, comme c’est le cas dans les figures 1, 2 et 3 du dessin annexé, soit sur une partie quelconque de sa largeur.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Vert Cyanol solide G
- Sous le dénomination de Vert Gyanol solide G, la Manufacture lyonnaise vient de faire breveter un nouveau colorant très précieux pour la teinture de la laine.
- Le Vert Cyanol solide G se teint d’après le procédé généralement en usage pour les colorants unissant facilement, c’est-à-dire avec addition de sulfate de soude et d’acide sulfurique. Le traitement des teintes au bichromate de potasse n’a aucune influence notable sur la nuance, mais il augmente la solidité au lavage.
- Le Vert Cyanol solide G donne des nuances vives analogues à celles du Vert acide. Il se distingue principalement de ce produit par sa grande résistance aux alcalis, par une meilleure solidité au lavage et à la lumière ainsi que par sa solidité au soufre considérablement supérieure. Sous le rapport de l’unisson le Vert Cyanol solide G est également supérieur au Vert acide ; il égale à ce point de vue le Vert Cyanol.
- Les teintes du nouveau produit sont absolument solides au frottement et résistent bien à un décatissage normal ainsi qu’au carbonisage.
- Le Vert Cyanol solide G ne colore pas les fils d’effet en coton, soie artificielle ou ramie, contenus dans les tissus de laine ; par contre dans les tissus laine et soie, il couvre très bien la soie, ce qui le rend précieux pour la production de nuances unies sur ces genres d’articles.
- Le Vert Cyanol solide G présente un intérêt considérable pour la teinture en pièces et en flottes ; il est intéressant surtout pour la production de verts vifs ainsi que pour les teintes olives et rendra aussi de grands services, en combinaison avec le Violet Azo pour laine, le Violet acide ou le Cyanol, pour la production de bleus-marine bon marché, solides aux alcalis, à la lumière et au frottement.
- Noir Anthracène acide ST
- Depuis assez longtemps déjà le Noir Anthracène acide ST s’emploie beaucoup pour tissus de laine et de mi-laine, avec effets de coton réservé en blanc ; ce produit devient particulièrement intéressant par suite des exigences qu’on montre depuis quelque temps au point de vue de la solidité aux alcalis et à la transpiration.
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- Voici le mode d’emploi :
- On garni le bain avec
- 10 % de sulfate de soude crigt.
- 5 % d’acide acétique
- et la quantité voulue de colorant ; on entre dans le bain très chaud et, après avoir fait bouillir pendant 3/4 d’heure, on ajoute petit à petit 5—6 % de sulfate de soude et 3—4 % d’acide sulfurique, puis, lorsque le bain ne présente plus qu’une faible coloration noir-rougeâtre, on traite au bichromate pendant 30—40 minutes au faible bouillon, avec les quantités indiquées ci-dessus.
- Pour le satin de chine, on ajoute au dernier bain de rinçage 5 gr. d’acétate de soude par litre et on sèche sans plus rincer.
- PROCÉDÉS DE TEINTURE ET D’APPRÊT
- Aperçu sur le dégraissage et le foulage des draps (1)
- (Suite et fin. — Voir notre numéro du 5 mai.)
- Dans la pratique, on n’obtient peut-être pas aisément une exactitude rigoureuse, mais on peut certainement arriver à une approximation suffisante pour débarrasser la laine de l’huile d’ensimage, tout en ne lui enlevant aucune de ses qualités.
- Et pour cela, il suffit de connaître la teneur en acide oléique de l’oléine employée, ainsi que l’alcali tota1 obtenu dans le carbonate dont on veut se servir.
- Donc, deux dosages faits, une fois pour toutes, et un simple calcul, apporteront les connaissances suffisantes pour faire un bon dégraissage, si la réaction se fait comme on vient de l’expliquer. Or, il suffit de songer à la manière dont se comporte le savon en solution aqueuse pour admettre qu'il en est bien ainsi. Le savon, sel neutre, se décompose partiellement dans l’eau en acide et sel basique. C'est une dissociation poussée assez loin, à cause des faibles affinités chimiques des acides gras. La portion d’acide gras mise ainsi en liberté, se trouve en contact avec les graisses d’ensimage, facilitant ainsi leur combinaison avec la partie alcaline.
- Ceci nous explique pourquoi il est avantageux d ajouter un peu de savon au carbonate alcalin pour commencer le dégraissage. Nous trouvons également,
- (1) Bulletin des Laines.
- dans cette explication théorique, la cause de la causticité du savon. Le savon exerce, en effet, une action légèrement destructive sur la laine.
- La réaction de saponification doit donc bien être intégrale, et on est même porté à croire que l’on peut saponifier tout l’acide gras avec un poids de carbonate de sodium un peu inférieur à celui indiqué par les calculs.
- Ce mode de dégraissage (par saponification) entraîne même, paraît-il, les huiles minérales si elles ne sont pas en excès dans le lubrifiant. C’est du moins ce que semble prouver l’emploi de l’oléate Maury pour l’ensimage des laines.
- Cet oléate est un mélange de naphtes ou huiles minérales avec des huiles végétales saponifiées par des carbonates alcalins. C’est donc un corps neutre qui ne contient pas trace d’acides gras et pour en débarrasser l’étoffe, il suffit de la plonger dans l’eau tiède pour en éliminer et l’oléate et les matières en suspension.
- Enfin ce raisonnement nous démontre d’une manière bien évidente qu'il est avantageux, au point de vue du dégraissage, de rechercher pour l’ensimage des huiles contenant des acides gras, qui n’exigent pour leur neutralisation que peu d’alcali. Une condition indis-pensable est que la saponification se fasse facilement et que le sel formé soit très soluble.
- On a généralement grand soin d'enlever par le lavage le savon restant sur le tissu, on ne peut, en effet, trop le conseiller, car, si l’on vient à plonger des pièces dans un bain acide en vue du blanchiment, de l’épaillage ou de la teinture, la base alcaline se trouve neutralisée par l’acide minéral et l’acide gras se précipite sur la fibre, on se trouve par conséquent dans le cas d’un tissu ayant subi un dégraissage incomplet.
- Il est logique de croire que, en raison de la dissociation du savon dans l’eau, il est inutile d'effectuer le premier rinçage dans une eau faiblement alcaline; il n’en est rien, cependant, si l’oléate Maury se comporte tel qu’on le dit. Ce bain alcalin aurait donc pour effet unique d’adoucir l’eau et d’empêcher la formation de savon calcaire.
- Cet important travail terminé, les pièces sont mises au foulage, opération qui a pour but de feutrer la laine sous l’action de la chaleur, de l’humidité et d’une pression qui varie avec le degré de feutrage qu’on veut donner au drap. Il est possible que la chaleur et l’humidité tendent à ouvrir les écailles de la fibre»
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- tandis que la pression fait pénétrer ces dernières entre les écailles des fibres voisines.
- Afin de ne pas détériorer la laine par des frotte+ ments trop brusques qui pourraient la dépouiller de ses propriétés feutrantes en lui arrachant ses écailles, on est obligé d’avoir recours à un agent intermédiaire qui permette un glissement doux, tout en étant très soluble dans l’eau. Les savons alcalins sont des lubrifiants tout indiqués pour la circonstance.
- Les solutions de savon sont ici forcément assez con-centrées, et, la température aidant, elles doivent faire ardre à la laine un peu de sa valeur. Aussi est-il prudent de se servir de savons renfermant un poids relativement élevé d’acides gras combinés.
- Le savon d’Elbeuf renfermant 65,7 pour 100 d’acides gras, ainsi que le savon d’acide oléique qui en contient 64 pour 100, peuvent être préconisés pour cet emploi (on pourraii ajouter le savon à l’huile d'arachide, l’acide érucique ayant un poids moléculaire élevé), pourvu qu’ils ne contiennent pas d’acides gras libres qui seraient ici très certainement nuisibles, les frictions énergiques les faisant pénétrer dans le tissu.
- Les savons cités ont, en outre, la propriété d’être très solubles et par suite de bien se rincer.
- On peut donc conclure :
- Que le dégraissage des draps ensimés aux huiles végétales peut se faire sans crainte de détériorer les ] aines, d’après la connaissance et des acides gras saponifiables contenus dans les huiles, et de la valeur de l’alcali employé pour dégraisser;
- Qu'il est même plutôt avantageux, pour la solidité de l’étoffe, de faire des bains alcalins avec des quantités un peu plus faibles d’alcali que celles indiquées par les calculs. (La différence ne peut être déterminée que par la pratique) ;
- Et, enfin, que la présence d’un peu d’huile minérale n’est pas nuisible, puisque cette dernière est entraînée pendant la saponification.
- Ajoutons, pour compléter ce résumé, qu’il faut rechercher, pour le foulage, des savons contenant des proportions relativement élevées d'acides gras combinés, et se montrer méfiant pour ceux qui contiennent des graisses libres, c’est-à-dire des huiles végétales ou minérales, et, à plus forte raison, rejeter ceux qui renferment de l’alcal non combiné.
- Henri SPÉTERBROOT,
- Licencié ès-sciences physiques et ès-sciences naturelles, Professeur de chimie.
- DERNIERS PERFECTIONNEMENTS
- DE LA FABRICATION DE L’INDIGO SYNTHÉTIQUE
- Par M. P. Lemoult,
- Maître de Conférences à la Société des Sciences de Lille (I)
- L’indigo est une matière colorante connue depuis la haute antiquité et employée déjà par les Egyptiens ; elle est produite principalement par des arbustes qui croissent dans les régions tropicales connus sous le nom d’Indigofera dont les principales variétés sont I. tinctoria et I. anil. Les pays qui pratiquent le plus la culture des Indigofera et l’extraction de l’indigo sont les Indes (Bengale, Madras), l’île de Java, Manille, la Chine, le Tonkin, le Japon et l’Amérique centrale. Le principe colorant localisé presque exclusivement dans les feuilles de l’arbuste qui en contiennent de 1 k. 500 à 2 k. 500 par tonne de feuilles fraîches, est extrait au moyen d’une macération dans l’eau, d’une décantation, puis d’une précipitation obtenue en insufflant un courant d’air dans les liqueurs ainsi préparées ; l’indigo obtenu d’abord en pâte est séché puis découpé en morceaux cubiques et séché de nouveau avant d’être expédié dans les pays européens consommateurs de cette substance. La préparation faite ainsi par des procédés souvent rudimentaires donne naturellement des produits de qualités très variables; c’est ainsi, par exemple, que la teneur en matière colorante pure des indigos du commerce varie depuis 30 % jusqu’à 60 % pour les produits indiens, de 70 à 80 % pour les produits très renommés de Java et peut exceptionnellement, dans des exploitations très soignées atteindre 85 à 90 %. La quantité d’indigo produite annuellement en moyenne depuis une vingtaine d’années, oscille entre 6 et 8 millions de kilos avec une tendance à décroître dans ces dernières années puisque le maximum atteint en 1895-1896 a été de 9.250.000 kilos tandis que la campagne 1899-1900 n’a produit que 6.100 000 environ. Cette dernière production re -présente une valeur de 50 millions de francs environ et elle exige la mise en rapport d’une superficie de 65.500 hectares environ.
- La France consomme relativement peu d’indigo puisque sa consommation représente 6 à 7 millions, soit 12 à 14% du total.
- (1) Bulletin de la Société industrielle du Nord de la France.
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- Actuellement et depuis quatre ou cinq ans il existe une autre source productrice d’indigo, c’est la fabrication industrielle de cette substance à l’aide des produits dérivés du goudron de houille et ce nouveau producteur s’est installé en concurrent redoutable vis-à-vis de la culture de l’indigo, renouvelant ainsi à 30 ans d’intervalle la mémorable lutte entre la fabrication de l'alizarine artificielle de Graebe et Liebermann et la culture de la garance, lutte qui a abouti, on le sait, à la disparition presque totale de la production naturelle de l’alizarine et au développement sans cesse
- en progrès de la fabrication synthétique de ce rant.
- Nous assistons en ce moment au plus fort lutte entre l’indigo artificiel et l’indigo naturel
- colo-
- de la et si
- nous sommes naturellement portés à en suivre les phases avec le plus vif intérêt, nous devons pour mieux les comprendre reprendre rapidement la question à ses origines.
- L’étude de la matière colarante de l’indigo, de l'in-digotine comme on l’appelle, ne pouvait manquer de passionner les chimistes et sans songer, au moins dès le début des recherches, à fabriquer industriellement cette substance, il était intéressant pour eux de savoir de quels éléments elle est composée et comment ces éléments sont groupés ; il était intéressant d’établir, comme on dit en chimie, la formule de constitution de l’indigotine. Ce point capital a été atteint par les mémorables recherches d’un chimiste allemand, von Baeyer, qui a pu après quinze années de travail annoncer « que la place de chaque atome de la molécule avait été déterminée par l’expériencs. »
- La formule de constitution de l’indigotine est la suivante :
- qui rend compte de toutes les particularités de l’histoire chimique de ce corps, en particulier de la production d’aniline C6 H5 Az H2 par distillation sèche ; d’acide anthranilique
- C6 H5
- ~CO2 H (?)
- par distillation avec de la potasse et d’indol par distillation en présence de poudre de zinc.
- 2 — en
- N
- % ,
- Q
- EC
- Si important et remarquable que soit ce travail, il était incomplet parce qu’il reposait uniquement sur des analyses immédiates ou élémentaires. Suivant une tradition introduite dans la science chimique par les magnifiques découvertes de Berthelot relativement aux synthèses organiques, il fallait pour compléter la démonstration, refaire de l’indigotine en partant de substances moins complexes, dérivées elles mêmes artificiellement des éléments C, H, Az et O, il fallait en un mot faire la synthèse de l’indigotine.
- (A suivre).
- REVUE ÉTRANGÈRE
- De textile Colorist
- Noir aniline sur coton
- Le noir aniline se distingue de l’indigo et des autres teintures en ce qu’il est produit directement sur la fibre. C’est sans contredit, le plus solide de tous les noirs connus et celui sur lequel le lavage et là lumière ont le moins de prise. Il est solide et ne devient pas vert quand on le traite avec l’acide sulfureux.
- De nouvelles teintures au sulfure telles que les noirs Immédiat, Cross, Dye, Katigen, Eclipse, Sulfure et Pyrol peuvent rivaliser avec le noir aniline. Ceux-ci sont tout aussi résistants au lavage et à la lumière et ils ont un avantage sur le noir aniline ; avec eux on ne risque pas d’affaiblir la fibre, ce qui est toujours à craindre avec l’aniline si l’on ne prend pas de grandes précautions. Le coton teint avec du noir au sulfure n’a pas le même toucher que le coton teint au noir aniline parce qu’il n'est pas si lourd..
- On distingue trois sortes de noirs anilines :
- I Noir aniline teinture.
- 2 Noir aniline par oxydation.
- 3 Noir aniline vapeur.
- I Noir aniline teinture
- On teint facilement avec ce noir, en un seul bain ; on ne l’emploie que pour les fils de coton. Dans ce procédé le noir, est formé dans le bain de teinture et se dépose plus ou moins bien sur le coton, en conséquence le coton teint ne résiste pas au frottement et a une tendance à tourner au vert quand il est exposé à l’air. Le procédé a suivre est le suivant :
- Pour 100 livres de fils de coton on prépare le bain de teinture ci-après :
- 200 gallons d’eau.
- 13 livres de sel aniline.
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- d’acide chlorhydrique, de bichromate de potasse.
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- On plonge le fil de coton dans ce bain froid, on le travaille pendant une heure puis on élève et on maintient la température à 180 F. pendant 1/2 heure.
- Le coton est ensuite bien lavé, savonné pendant 1/2 heure avec une livre de savon à la température de 250® F., on le rince et on le sèche. Quelquefois le coton est teint avec un noir direct tel que le noir diamine ou un noir au sulfure comme le noir immédiat, puis on le finit avec un noir aniline moitié moins fort que ci-dessus.
- Noir aniline par oxydation
- Dans ce cas,le fil ou tissu est préparé avec une mixture d’aniline, au sein de laquelle on met une matière oxydante, généralement du chlorate de potasse ou de soude et du sel ammoniac.
- Les fils sont ensuite séchés, puis oxydés dans une atmosphère chaude à 100° F dans une chambre spécialement aménagée à cet effet ; on les garde dans cette chambre jusqu’à ce qu’ils aient acquis une teinte d’un vert noirâtre, après quoi ils sont passés à travers un bain oxydant pour développer un noir franc.
- Le noir oxydé exige beaucoup d’expérience et d’attention pour remplir toutes les conditions et, à la moindre négligence, le coton peut être affaibli et posséder un vilain noir verdâtre. Pour produire ce noir il faut préparer la liqueur suivante :
- 60 livres de sel aniline dissous dans 32 gallons d’eau;
- 2 3/4 livres de sulfate de cuivre dissous dans 6 gallons d’eau ;
- 19 livres de chlorate de sodium dans 4 gallons d’eau; 2 livres de sel ammoniac dans 1 gallon d’eau.
- On mélange le tout ensemble et on ajoute à cette solution 25 livres d’acétate d’alumine, .16° Tw.
- On ajoute à l’ensemble assez d’eau pour délayer jus-qu'à 120 Tw.Le fil de cotonou tissu est alors travaillé dans ce bain pendant 15 à 20 minutes, pour qu’il soit entièrement saturé de liqueur, ensuite on l’essore en ayant soin que cette opération soit faite d’une façon uniforme. On met sécher dans une chambre bien ventilée, puis on porte les matières teintes dans une chambre oxydante dont la température est maintenue de 100o à 1000 F et on les y laisse de 6 à 8 h. jusqu’à ce qu’elles aient une couleur vert foncé.
- La production d’un noir d’aniline oxydé sur coton se fait en deux phases, le séchage et l’oxydation.
- Pour réussir l’oxydation d’un noir il faut une chaleur humide, que l’on obtient en faisant passer de la vapeur dans la chambre. Un thermomètre hygroscopique de-
- ! vrait être pendu dans la chambre, la boule sèche de-1 vrait marquer 95® Fet la boule d’humidité 870 Tw.jàce ‘ soint l’acide chlorydrique et les autres gaz se séparent.
- Puis on compose le bain de chrome de la façon suivante :
- 100 gallons d’eau
- 3 livres de bichromate de potasse
- 1 1/2 d’acide sulfurique.
- On se sert de ce bain à la température de 180 à 190® F et on y laisse les tissus de 10 à 15 minutes, après quoi ils sont bien lavés à l’eau et savonnés avec la composition suivante :
- 100 gallons d’eau
- 3 livres de savon
- 1 » de soude.
- On emploie ce bain pendant 15 minutes à 190® F, puis les tissus sont enfin bien rincés et séchés.
- Ce procédé peut être appliqué aux fils de coton, tissus, tricots.
- Le coton mercerisé peut être aussi bien teint que celui qui ne l’est pas, le premier use moins de matières tinctoriales pour produire un beau noir que le second.
- Noir vapeur
- L’étoffe est travaillée avec une mixture de sel aniline, de prussiate jaune et de chlorate de sodium. Après le séchage à une température n’excédant pas 122® F, le noir est développé par la vapeur en faisant passer l’étoffe une fois ou deux à travers la Mather--Platt.
- Ce procédé n’est employé qu’exceptionnellement | pour uni, mais presque toujours pour l’impression. Les dessins blancs sur un fond noir sont produits en empêchant la formation du noir à certaines places, en employant des sels alcalins tels que l’acétate, de l’hy-posulfite, du sulfite, du bisulfite, de la sulfocyanure de soude.
- On peut produire des dessins de couleur sur fond noir aniline en se servant d'agents fixateurs pour fixer les couleurs sur les places blanches.
- On emploie les couleurs suivantes pour faire des décharges :
- (a) Des couleurs fixées avec de l’albumine, tels que jaune chrome, vermillon, outremer, vert de chrome, des laques basiques au tannate d’antimoine tels que safranine et bleu méthylène; laques de barium, aluminium et laques de plomb. L’acétate de sodium est le plus fréquemment employé pour les décharges. Il i faut employer une brosse rotative pour empêcher la 7 gravure du rouleau de s’empâter.
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- (b) On peut aussi employer quelques-unes des matières tinctoriales directes sur coton, telles que l’orange G toluylène avec de la soude et du phosphate de soude. Après l’action de la vapeur, on passe les matières dans une solution chaude de bichromate (1 dans 100); puis il ne reste plus qu’à laver, savonner, rincer et sécher.
- Les couleurs de décharges qui sont peu solides — comme les laques au tannate — sont seulement savonnées.
- Solution de placage. — 40 livres de sel aniline dissous dans 6 gallons d’eau ; 26 livres de prussiate jaune dissous dans 15 gallons d’eau; 15 livres de chlorate de sodium dans 3 gallons d’eau. Ces trois sels doivent être dissous séparément dans la quantité d’eau donnée; pour le prussiate l’eau doit être chaude.
- ‘ Pour les tissus minces il est nécessaire de rendre le liquide de placage légèrement alcalin en y ajoutant un peu d’ammoniaque.
- Décharge blanche. — 2 livres 5 onces d’amidon de blé, 1 gallon 2 gills 3/4 d’eau; 4 livres 6 onces de gomme adragante (6 : 1,000) ; 1 livre 4 onces d’acide acétique (11 Tw); 6 livres 4 onces d’acétate de sodium. On fait bouillir cette solution, puis on la laisse refroidir; ensuite on ajoute 1 livre 8 onces d’acétate de calcium (23 Tw); 2 livres 4 onces de bisulfite de sodium (64o Tw).
- Décharge jaune, — 7 livres 15 onces 1/2 de jaune chrome en pâte, 4 livres 2 onces d’une solution d’albumine, 2 livres 14 onces 1/2 d’acétate de sodium dissous dans 3 gallons d’eau.
- Solution d'albumine. — 2 onces d’arséniate de sodium dissous dans 1/2 pinte d’eau chaude, puis on verse dessus 7 pintes d’eau froide et 6 livres 14 onces d’albumine de sang que l’on ajoute sans remuer; après un repos de 24 heures, il faut remuer la solution en mettant 1 pinte d’huile de ricin et filtrer.
- On produit de la manière suivante le noir aniline avec décharge blanche sur la soie :
- Les pièces sont plaquées avec la liqueur de placage que nous avons décrite plus haut, séchées soigneusement et imprimées avec la décharge blanche suivante: 3 livres 2 onces d’une solution de dextrine (1 : 1); 2 liv. 8 onces d’acétate de sodium et 10 onces d'nyposulfite de sodium préparé chaud et auquel on a ajouté 3 liv. 2 onces d’amidon de blé pulvérisé; on passe la pâte de décharge à travers un tamis fin.
- Après i’impression, on sèche bien les tissus en les
- passant deux fois au Mather-Platt, puis on les rince bien dans l’eau et on emploie le rouleau-brosse] en imprimant pour éviter l’empâtement des parties en relief sur le rouleau d’impression.
- CORRESPONDANCE
- La Manufacture lyonnaise nous communique la circulaire suivante, adressée à sa clientèle :
- « Pour se rendre au désir de plusieurs de leurs « amis, MM. Léopold Casseila et Co ont donné au « Noir anthracène au Chrome, le nom additionnel de : « Crown Black ».
- « Camme vous le savez, notre Société, en sa qua-« lité de concessionnaires des brevets de MM. Léopold « Cassella et Co, fabrique en France les différentes « marques de Noir anthracène au Chrome.
- « L’emploi de ces produits se généralisant de plus « en plus à l’étranger, nous nous empressons dpor-« ter à votre connaissance cette désignation addition-« nelle pour que vous en connaissiez le sens et nous « ajoutons que vous pouvez nous adresser vos com -« mandes indistinctement, soit sous le nom de Noir « anthracène au Chrome, soit sous le nom de Crown x Black en ajoutant, dans les deux cas, la marque « F, FE, ou 5 B. »
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L'IMPRESSION ET DE L'APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite. — Voir nos précédents numéros )
- M. L. Ph. Hemmer exposait aussi une fouleuse à cylindres destinée à fouler les feutres sans fin pour la papeterie. Jusqu’à présent ces feutres se faisaient dans une fouleuse à maillets. La nouvelle machine peut travailler des feutres d’un poids de 500 kilo* grammes, de 40 mètres de longeur 3 m. 20 de large.
- La maison Crosset et Debatisse, de Verviers (Belgique), exposait une machine à laver et à fouler, dont les principaux avantages sont les suivants : un régulateur mis en mouvement par le tissu en marche arrête instantanément la machine, lorsque celui-ci n’est plus entraîné par les cylindres. Les brûlures occasionnées par le glissement ou le patinage des
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- cylindres sur l’étoffe ne sont plus à craindre, et l’on peut utiliser de très fortes pressions pour le traitement de certains tissus La pression du cylindre supérieur est souple et constante, grâce à l'emplot de ressorts à lames en acier trempé. Un mesureur automatique permet de contrôler la longueur des pièces pendant le foulage.
- La maison GROSSELIN père et fils, de Sedan, pré-sentait trois types de fouleuses. Le premier est une fouleuse à deux cylindres, petit modèle, pour flanelles et articles légers.
- La seconde machine plus puissante convient surtout pour le foulage des draps. Elle est munie d’un système de cylindres en drap comprimé qui présente des avantages sérieux La surface de ces cylindres est tout à fait homogène et adhère fortement au drap à fouler, ce qui supprime les glissements. En outre, ces cylindres se déforment moins que les cylindres en bois, sont moins sujets à produire des tares et résistent plus longtemps à l’usage.
- La troisième fouleuse Grosselin est une fouleuse à trois maillets. Les machines à maillets sont généralement construites à deux maillets, qui agissent alternativement sur le tissu. Il en résulte que celui-ci étant pressé tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, les plis s’enchevêtrent par suite de ce mouvement irrégulier, et le foulage est inégal. La disposition nouvelle a pour but de remédier à ces inconvénients.
- M. V. Lecamus, de Castres, apprêteur de drap, exposait tout un assortiment de tissus de laine foulés et apprêtés.
- Machines à lainer. — Nous continuerons l’examen des machines d’apprêts présentés dans la Classe 78 par celui des laineuses. Le lainage ou garnissage consiste à tirer à poils la surface du tissu et à la recouvrir ainsi d’une couche duveteuse qui masque les entrelacs du tissage.
- Ce traitement se donne surtout aux draps pour redresser et ranger parallèlement les poils mêlés en tous sens par le foulage : mais on l’applique aussi aux étoffes de coton, molletons, pilous, etc Les laineuses se composent en principe de cylindres munis de chardons végétaux ou métalliques et animés d’un mouve-ment de rotation.
- La maison Grosselin père et fils qui s’est acquis Pour ces machines une grande et légitime réputation, Présentait plusieurs types de laineuses.
- La laineuse à 24 travailleurs pour draps et nouveautés, est construite d’après le principe dû à M. Grosselin, qui consiste à grouper sur un tambour deux séries de rouleaux travailleurs, garnis de cardes, dont les crochets sont inclinés en sens opposé. Les rouleaux tournent dans le même sens, inverse de celui du tambour, mais sont animés dans chaqué série de vitesse différentes, de sorte que la vitesse absolue de leurs pointes par rapport au tissu est de sens opposé d’un travailleur à l’autre.
- Le tambour laineur tourne dans la direction de la marche du tissu. La vitesse des travailleurs peut être réglée à volonté, de manière qu’il est loisible de lainer avec les mêmes cardes les tissus les plus forts comme les plus légers. On peut également lainer avec plus d’énergie dans un sens que dans l’autre, ce qui est très utile dans le traitement de la draperie, où l’on cherche généralement à obtenir un lainage couché. Le système de débourrage appliqué à cette machine est également nouveau.
- MM. Grosselin père et fils exposaient en outre une' laineuse à 48 travailleurs pour tissus de coton, se composant de deux tambours de 24, système poil et contre-poil décrit plus haut ; une laineuse pour draps à 15 travailleurs, dont 10 garnis de cardes à crochets, lainant dans la direction du poil, et 5 garnis de cardes droites, agissant à contre-poil et produisant une sorte de brossage énergique ; enfin une laineuse, système Martinot, simple, moins puissante que les précédentes et d’un prix abordable pour les petits industriels. Le modèle exposé comportait 4 travailleurs, mais il peut n’en recevoir que 2, dont un poil et un contre-poil. Le tambour laineur est supprimé, le tissu étant lui-même l’organe moteur des travailleurs. C’est la laineuse réduite à sa plus simple expression.
- (A suivre ) ,
- LE
- TRAITEMENT DES VOYAGEURS DE COMMERCE en Allemagne
- Nous avons annoncé qu’un décret portant approbation et publication de la convention conclue à Berlin, le 2 juillet 1903, entre la France et l’Allemagne, en vue de régler le traitement des voyageurs de commerce, venait d’être publier à V Officiel.
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- Sur la demande de lusieurs de nos lecteurs, nous donnons ci-après le texte de cette convention.
- CONVENTION
- Le gouvernement de la République française et le gouvernement impérial d’Allemagne étant tombés d’accord pour régler plus spécialement le traitement des voyageurs de commerce français en Allemagne et des voyageurs de commerce allemands en France, les soussignés, l’ambassadeur extraordinaire et plénipo-entiaire de la République française et le secrétaire d’Etat du département des affaires étrangères de l’empire allemand, sont convenus de ce qui suit :
- Article premier. — Les négociants, fabricants et autres industriels de l’un des deux pays qui prouvent par l’exhibition d’une carte de légitimation industrielle délivrée par les autorités de leur pays qu’ils y sont autorisés à exercer leur commerce ou industrie et qu'ils y acquittent les taxes et impôts établis par la loi, auront le droit personnellement ou par des voyageurs à leur service de faire des achats dans l’autre pays chez des négociants ou dans les locaux de vente publique ou chez les personnes qui produisent ces marchandises. Ils pourront aussi prendre des commandes, même sur échantillons ou modèles, chez les négociants dans leur bureaux commerciaux ou chez les personnes dans l’exploitation industrielle desquelles marchandises du genre offert trouvent leur emploi. Dans les deux cas, ils ne seront pas astreints à acquitter pour cela une taxe spéciale.
- Les voyageurs munis d’une carte de légitimation industrielle ont le droit d’avoir avec eux des échantillons ou des modèles, mais non des marchandises.
- Ils doivent se conformer aux dispositions en vigueur dans chaque pays.
- Art. 2. — Les cartes de légitimation industrielle devront être établies conformément au modèle annexé à la présente convention.
- Les deux gouvernements se communiqueront réciproquement les noms des autorités compétentes, de part et d’autre, pour délivrer les cartes qui régissent la profession des titulaires de ces cartes.
- Art. 3. — Les articles soumis à des droits et servant d’échantillons ou de modèle qui seront introduits dans l’un des deux pays par les voyageurs de commerce de l’autre pays, seront admis en franchise à condition de satisfaire aux formalités suivantes qui seront requises
- pour assurer leur réexportation ou leur mise en entre-pôt.
- lo Le bureau de douane par lequel les échantillons ou modèles seront importés, constatera le montant du droit applicable auxdits articles. Le voyageur de commerce devra déposer, en espèces, le montant dudit droit au bureau de douane ou fournir une caution valable.
- 2® Pour assurer son idèntité, chaque échantillon ou modèle séparé sera, si faire se peut, marqué par l’apposition d’une estampille, d’un cachet ou d’un plomb. Cette apposition pourra exceptionnellement être faite sur les récipients en contact direct avec les objets qu’ils contiennent, si la douane d’entrée juge que ce mode de procéder offre toute garantie.
- Il sera réciproquement ajouté foi aux marques de reconnaissance officiellement apposées pour garantir l’identité des échantillons ou modèles exportés de l’un, des deux pays et destinés à y être réimportés, c’est-à-dire que les marques apposées par l’autorité douanière du pays d’exportation serviront aussi sur l’autre territoire à constater l’identité des objets. Les douanes de l’un et de l’autre pays pourront toutefois apposer une marque supplétive si cette précaution est recon nue indispensable.
- 3° Il sera remis à l’importateur un permis ou certificat qui devra contenir :
- a) Une liste des échantillons ou modèles importés, spécifiant la nature des articles, ainsique les marques particulières qui peuvent servir à la constatation de l’identité ;
- b) L’indication du montant du droit dont les échantillons ou modèles sont passibles et si ce montant a été versé en espèces ou garanti par caution ;
- c) La description du signe de reconnaissance (estampille, cachet ou plomb) apposé sur les échantillons modèles ou s’il y a lieu sur les récipients ;
- d) Le délai à l’expiration duquel le montant du droit, selon qu’il aura été consigné ou garanti, sera acquis au Trésor ou recouvré à «on profit, à moins qu’il ne soit établi que dans ce délai les échantillons ou modèles ont été réexportés ou mis en entrepôt, le délai en question ne devra pas dépasser douze mois.
- 4» Il ne sera exigé de l’importateur aucun frais à l’exception toutefois des droits de timbre pour la déli-
- • vrance du certificat ou permis, non plus que pour
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- pl
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- l’apposition des marques destinées à assurer l’identité des échantillons ou modèles.
- 50 Les échantillons ou modèles pourront être ré x-portés par le bureau de douane autorisé au dédouanement d’échantillons ou de modèles.
- 6 Si avant l’expiration du délai fixé (3 d) les échantillons ou modèles sont présentés à un bureau de douane ouvert à cet effet pour être réexportés ou mis en entrepôt, ce bureau devra s’assurer par une vérification si les articles qui lui sont présentés sont bien ceux pour lesquels a été délivré un permis d’entrée. S’il n’y a aucun doute à cet égard, le bureau consta tera la réexportation ou la mise en entrepôt et resti-tuera le montant du droit déposé à l’importation ou prendra les mesures nécessaires pour la décharge de la caution.
- Art. 4. — Les dispositions de la présente conven-tion ne sont pas applicables aux industries ambulantes non plus qu’au colportage et à la recherche des commandes chez des personnes n’exerçant ni commerce ni industrie.
- An. 6. — La présente convention sera ratifiée par les deux Gouvernements et les ratifications en seront échangées à Berlin aussitôt que faire se pourra.
- Elle entrera en vigueur le vingtième jour après l’échange des ratifications et continuera à produire ses effets jusqu’à l’expiration de six mois à partir du jour auquel elle aura été dénoncée de part ou d’autre. Fait à Berlin, en double exemplaire, le 2 juillet 1902.
- (Signé) Marquis de NOAILLES. Baron Richthofen.
- ANNEXE (Modèle) Carte de légitimation
- POUR
- VOYAGEURS DE COMMERCE
- Pour l’année 19 . N° de la carte
- (Armoiries.)
- Valable en France, en Algérie et dans la principauté de Monaco, dans l’Empire allemand et dans le Grand Duché de L uxembourgo
- Porteur :
- (Noms et prénoms)
- Fait à , le (jour, mois, année).
- , , (Sceau de l’autorité compétente.)
- (Titre et signature de l’autorité compétente.)
- Il est certifié que le porteur de cette carte possède une (indication de la fabrique ou commerce) à
- sous la raison de commerce est commis-voyageur au service de la maison à
- qui possède une (indication de la fa, brique ou du commerce) à
- Le porteur de cette carte se proposant de recueillir des commandes ou de faire des achats pour le compte de ladite maison et de la maison ci-après désignée ou des maisons ci-après désignées (indication de l’établissement commercial ou industriel), il est certifié que ladite maison est tenue (ou lesdites maisons sont tenues) de payer dans ce pays-ci les contributions légales pour l’exercice de son (ou leur) commerce (ou industrie).
- Signalement du Porteur :
- Age
- Taille
- Cheveux
- Signes particuliers
- (Signature,
- AVIS
- Le porteur de la présente carte ne pourra recueillir des commandes ou faire des achats qu’en voyageant et seulement pour le compte de la maison susmentionnée (ou des maisons susmentionnées). Il pourra avoir avec lui des échantillons ou modèles, mais non des marchandises. Il se conformera, pour le reste, aux dispositions en vigueur dans chacun des pays où il fera des affaires.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux , qui fonctionne depuis 10 ans, répond dans le journal aux questions juridiques d'intérêt général, que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport au travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnés devant tous les tribunaux, aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux.
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- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Ancien administrateur d’une Société anonyme, aujourd'hui en liquidation, je suis actuellement l’objet de poursuites judiciaires de la part de créanciers de la Société sous prétexte que des fautes de gestion ont été commises et qu’un préjudice leur a été causé. Cependant, un vote de l’assemblée des actionnaires a donné quitus de la gestion aux administrateurs: Ce vote peut-il leur être opposable et quelle est l’ét ndue du droit d’action de ces créanciers ?
- R. — Les administrateurs d’une Société anonyme par actions sont responsables des fautes par eux commises et en cas de liquidation judiciaire ou de faillite de la Société, les créanciers sociaux qui n’ont reçu qu’un dividende sur le montant de leurs créances, sont en droit de leur demander la réparation du préjudice qui leur est ainsi causé.
- Ils peuvent agir contre les administrateurs suivant les cas, soit par action directe, (art. 1382 C civ. et art. 64, loi du 24 juillet 1867), notamment si les administrateurs ont commis des actes contraires à la loi ou aux statuts ; soit par action indirecte et comme substitués aux droits et actions des actionnaires leurs débiteurs (art. 1166 C. civ.), si les administrateu-s ont commis des fautes de gestion pures et simples.
- Mais dans ce dernier cas, les créanciers sociaux peuvent se voir opposer par les administrateurs, toutes les exceptions et fins de non recevoir, que ces derniers étaient en droit d’opposer aux actionnaires et notamment la ratification des faits incriminés par le vote de l’assemblée générale.
- En outre, des créanciers sociaux ne peuvent prétendre contre les administrateurs, au remboursement intégral de leurs créances qu’autant que les fautes commises par ceux-ci auraient causé seules la ruine de la Société.
- Dans le cas contraire, ils n’ont droit au rembousre-ment de leurs créances que dans la limite du préjudice causé a la Société par les actes des administrateurs et proportionnellement au montant de leurs créances
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Paris. — Société en commandite Taine, Ricaux, Guillot et Cie, étoffes de laine pour teinture et impression, 16, rue Saint-Fiacre, avec fabrique à Saint-Quentin (Aisne). — Durée : 12 ans. — Cap. : 1.200.000 fr., dont 500.000 fr. par la commandite. — Acte du 29 avril.
- Dissolutions de Sociétés
- Lyon. — Société L. Maret et Cie, apprêts sur étoffes, 104, rue de Sèze — L. : Vve Glotin et M. Marshall.
- Lyon. —Société WisseletCie, teinture, impression sur étoffes, à Neuville-sur-Saône. — M. Wissel continu seul.
- Modifications de Sociétés
- Lille. — Modifications et prorogation au 15 mars 1920 de la Société Sonneville frères, teinturerie et apprêt des
- étoffes, 112, rue Esquermoise. — Transfert du siège, 44, rue Pasteur, à la Madeleine-lez-Lille.— Acte du 28 mars,
- Déclarations de faillites
- Paris. — Mme Pinay, teinturerie, 29, rue Victor-Massé. — S. : M. Maury.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. - 70, rue Michel-Bizot, teinturerie, par M. Laisné à Mlle Guilbot. — Entrée en jouissance le 20 mai.
- Paris. — 45-47, rue de la Plaine, teinturie pour chapellerie, par M. Fourny à Mme Brosse. — Entrée en jouissance, le 4 mai,
- Paris. — 87, rue Marceau, teinturerie, par MmeHeulot à X. -- Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — 109, rue Lamarck, teinturerie, par M. Brand à X. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — 62, rue de Maubeuge, teinturerie, par Mme Veuve Dumonteil et Cie à X. — Jouissance de suite.
- Paris. — 92. rue Saint-Maur, teinturerie, par Mme Vve Hombourger àX. — Jouissance de suite.
- Paris. — 17, rue Cavalotti, teinturerie, par M. Giraud à X. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — 259, rue de Belleville, teinturerie, par M. Ber-thault à X. — Jouissance de suite.
- Paris. — 45, avenue Ledru-Rollin, teinturerie, par M. Cribier à X. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — 123, boul. Richard-Lenoir, teinturerie, par M. Bonnier,à X. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — 115, boul. Voltaire, teinturerie, par Mme Vve Boulanger à X. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — 19, rue Manuel, teinturie, par Mme Vve Co-chin à X. — Jouissance de suite.
- Paris. — 7, rue de Lancry, teinturerie, par Mme Crai-gnon àX. — Jouissance de suite. .
- Paris. — 12, passage Pecquay, teinturerie, par Mme Seguin àM. Pasquet. — Entrée en jouissance le 14 mai.
- Paris. —26, rue Greuze, teintererie, par M. Potin à M. Desvergier. — Entrée en jouissance le 29 avril
- Paris. — 2, rue Chapu, teinturerie, par M. Blanchard à X. — Jouissance de suite.
- Paris. — 49, rue Sainte-Anne, teinturerie, par Mme Vve Leclerc à X. — Entrée en jouissance de suite.
- Maisons-Laffite. — 3, rue du Clemin-Vert, teinturerie, par M. Bonne à Mme Delanoe-Desportes. — Entrée en jouissance le 11 mai.
- Nogent-sur-Marne.— 135, Grande-Rue, teinturerie,par Mme Veuve Habbitte àX.— Entréeenjouissance de suite.
- Maisons qui se créent
- Limours. — Coiscaud (Veuve), teinturerie.
- POE IICINE à Vitry-sur-Seine, boul. Lamouroux,50 et U UOIIIL 59.Sun. 16.300m. env. BATIMENTS d’hab. et d’explon. M. à p. 200 000 fr. Adj. s. 1 ench. Ch. Not. Paris, 9 juin 1903. Me DECLOUX, not. 10 bis, Bd B.-Nouv.
- Le Gerant : A. FAYOLLE, -
- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publications industrielle» et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, xx. Directeur, 20, "ue Turgot (IX’)
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat- poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l'Ecole, de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume m-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
- ____________._________________________________________ 1
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IM PRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’École de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. I (Dérivées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l'acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta- ; leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ! quinone moide : (a) Indamines et indophénols; (b) ' Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées. 1
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beayvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de issus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin,, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines^ huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FEKDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lau-éat de la Sociét des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. ? n bureau du jeurna pour recevoir franco.
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- I. or C
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Bois de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe o— Ire qualité...
- — 2e qualité .. .
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan... — Honduras.... .> — Tabasco........... — Haïti Cap......... ~ Fort-Liberté......
- — Aqaim............. — ..................
- — Gonaïves ............
- — P.-de-Paix............
- — Miragoane.............
- — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel. — Jamaïque..........
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- • Manzanillo.............
- « Tuspan.................
- » ....................
- » Campêche...............
- • Carmen.................
- » Tampico........... » Porto-Plata. ..... • Haïti.............
- • Jamaïque...............
- » Barcel et P. Cab...
- • Rio-Hacha..............
- » Carth. et Savan...
- Maracaïbo..............
- • Fustet......... 100 k.
- • Tatajuba(Pern. )50 k Bahia . ............ » Corint ..............
- • Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- d Espagne,
- Calliatour.
- Lima.......
- Ste-Marthe. Brési’let. .. Sandal..... Sapan ....
- 100 k
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- 100 k.
- 50 k.
- Quebracho.. 1000 k.
- Pernamb.....50 k
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb..........
- » pressé ...
- Coehenille
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérife grise.........
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos.
- Java, Mad . Pond..
- Dividivi
- On cote les 50 kil ...
- Indigos
- On cote actuellemert ;
- Bgn. sur v. et bl. 12k. fin viol et pourpre......
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- Beng. eau viol, etdito. » bon violet............. • moyen violet........... » bon violet rouge..
- » bon moy. v. roug,
- » fin rouge.......... » bon dito.........
- » bon à fin cuiv....
- » ~uiv ord. et bas...
- Java....... . Kurpah.. «... Madras ..... Manille... Caraque .. Guatemala flor
- .. N.M. ..N.M.
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- 50
- 50
- x
- N
- kil.
- 2
- 1
- 80
- 25
- co
- M
- %9 et
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- * cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- *1 * • MI lnt RS •
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- Quereitron:
- On cote les 50 kil
- Baltimore fin effilé...
- » gros effilé.
- Roeou.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil
- fie:
- 1 1
- 1 1
- 4
- 2
- 2
- 1
- 5 3
- 2
- 75
- 50 M
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- S
- 7 50
- 6 ..
- à
- 4
- 4
- 4
- 3
- 3 3
- 3
- 3
- 5 4
- 4
- 2
- 5
- 4
- 2
- 7 5
- 25
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 8
- 7
- 50
- .0 40 à .0 N. M ..
- Es
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. ... Cachou noir, Ire marque...
- 12 .11
- à .15
- .12
- »
- marques ord
- Cochenille argentée.. 100 k
- Curcuma
- grise............ zacatille naturelle noire Palmas lek.
- Lanzarotte.......
- Bengale...........
- Chinois... .......
- Madras............
- Gal'es de Chine............
- Prussiate jaune de potasse.
- 10
- 95
- 70
- 50
- 12
- 85
- 275
- 250
- 245
- 300
- 300
- 250
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré,... » moyen ord. et ord. mél. et terreux..
- Bengale beau et fin violet
- Java
- bon moyen à bon violet et violet
- rouge..............
- moyen violet-rouge et rouge........
- fin et surfin violet et pourpré........ bon et beau violet.
- S
- 2 50 M..
- 4.75
- 4.25
- M..
- M .
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
- Acide citrique........ Alun raffiné (entrepôt).
- sauf variation
- » (acq.)................... Couperose emballée........ Essence de térébenthine (d. fûts) .................... Id. (s. fûts)............. Fécule de pommes de terre, 1er bl.................... Id. 2e bl. (entrepôt)..... Galles vertes et noires...
- » noires Alep.............. » blancnes ................ Gomme arabique, en sorte .
- » Ghésirée, en sorte........
- » Sénégal,s. bas du fleuve » » Galam ...........
- » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde......... » » blanche..........
- » Laque en f. qté orange.
- »
- mi-orange cerise AC
- » Sandaraque lavée ........
- » Damar (Batavia)..........
- » » Singapore.......
- » » Penang...........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie,
- Quereitron.....
- Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- Sulfate
- 2.75
- 5.25
- 0> -
- con-
- 330
- 15
- 17
- 5
- 110
- 108
- 40
- 35
- 130
- AO O
- Gc 2> T
- 100
- 80
- 80
- 350
- 335
- 50
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 150
- 90
- 110
- 85
- poudre............
- Guadeloupe........
- Cayenne .......
- d’Espagne, Valence
- Sumac
- de » en
- cuivre(entrepôt) (acq.). . feuilles...... poudre........
- 35
- 40
- 30
- 135
- 170
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile » en pains, extra sec, sous pap . .....
- » bon marchand en pains » » en boules
- » raffiné en poudre sec
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo Madras bon et beau tendre.
- »
- moyen et bon moyen coloré.............. moyen ord. et ord. terne et serré......
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- 3.25
- 2.75
- 2.25
- M
- Ca3 en
- O
- 3.20
- 2.70
- 150 150
- 90 110 250 250
- M 60 65
- 110
- 160
- 100
- 750
- 600
- 85
- 60
- 60
- 22
- 24
- 130
- M
- 63
- 180 ..
- 180
- 115
- 115
- 145
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- » » »
- muriatique ... nitrique.....
- sulfurique sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33 41
- 9
- 7 270
- 50 à
- 50
- 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en
- CD
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 ..
- Blanc de zinc en poudre ., ....
- » » broyé..................... Borax raffiné...................... 40.....................
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre....................... 53 ..
- broyé...................... 63 . .
- Crème de tartre............. 180 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........ 8 50
- Chlorure de potassium, en gare de Salins............... 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 ..
- Nitrate de soude............. 23 75 » de potasse................. 40 .. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. enbq. de 700 kilt,m. 18 25 Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 »..........30/35, disp... 11 50 Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................. 28 75
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes .. .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation 63 .. — Entrepôt 60 ..
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................. 5 ..
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb............. 72 .. à 74 Acide acétique des arts 40% 26 .. 27 .. »............................chlorhydrique............... 7 . . 8 .. »............................nitrique 36................. 34 .. 35 .. »............................sulfurique 66 .............. 8 50 9 .. »............................tartrique................... 296 .. 302 .. »............................citrique.................... 325 .. 330 .. Alun épuré................... 20 .. 21 .. » ordinaire.................. 16 .. 17 .. Ammoniaque incolore, 22."....34 . . 36 . Bichlorure d’étain, 55 •.....107 .. 112 .. »............................»...........................60 ........................ 130 .. 135 .. Bois Campéche-Laguna ........16 50 17 .. #............................» Guadeloupe. 13 50 14 .
- Bois Jaune Centre Amériq. 19 .. 20 .. Cachou jaune. Vapeurs.... 75 .. 76 .. » brun 85 .. 95 .. Chlorate de potasse 100 .. 110 .. » de soude 105 . 115 .. Chlorure de chaux 100 à 110- 13 50 15 .. Chromate rouge de potasse 80 .. 83 .. » » de soude.. 62 .. 64 ..
- Crème de tartre............. ....................
- Cristaux de tartre ............. ................ » de soude........... 7..........................8................ Curcuma Bengale en racines......44...............46......... ».................... de Madras......... .......- .. » de Chine...................... M..................... Essence de térébenthine ........109..............111......... Extrait de châtaignier 20'......16...............17.......... Galles de Chine et Japon........155..............160........ » vertes et noires .............150..............170..... Gomme Sénégal, en sortes........95...............100...... » arabique........... 90.........................100.............. » adragante rousse .............290..............340... Jus de citron........ 21.........................23............... Méthylène à 95'...... 90.........................100.............. » régie 90’.......... 110........................115.............. Prussiate jaune de potasse......140..............145........
- » » de soude.................... Pyrolignite de fer......................... 10............................................11.................... Résine.... ............................................................ 20....................................................22........................ Rouille ........................ 9............................................10.................... Sel de soude 80-........................... 17........................75......................19...................... » ammoniaque...............................12...........................50.........................13......................... Sel d’étain 238....................................................248....................... Soufre en canons........................... 17........................50......................18....................50 » sublimé.................................. 18..............................................................19............................. Sumac Sicile en feuilles... 22.............50...........23.........50 Sulfate d’alumine.................................................... 13..............................................16..................... » de cuivre................................................................57............................................................59............................ » de fer......................................................................................................... 6.................................7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1.
- Arsenic (blanc).la tonne 11
- Arséniate de soude 60 % » . * Bi-arséniate de soude (Âs2O5) 65%.........................
- Blanchiment liq. 28:, 6 à 7 % 0 » en poudre 35 % 6
- sh. d.
- 10 »
- • • »
- — » .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre...................... » 18
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %......la livre » » 7 ./. Aniline (huile) pure.. » » » 4 ./. » (sel) pure.... » » »3 7/8
- Anthracène 22 cgA par unité au comptant..........le gallon » G 1 5/8
- Acide carbonique (cristallisé)
- Magenta pure........... la livre » 3 9 Acide picrique....... » » . 10 •
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 » Barwood » 4 10 »
- Camwood.............. » 10-55 » »
- Bois jaune........... » 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima.............. » 0 180 » Bois de» camphre de la Jamaïque......................» » 87 6 Bois de camphre de St-Domingue......................» » 110 » Bois de camphre du Honduras............................» » 143 » Grains de Perse... le quintal » 22 6 Bois de Santal rouge, la tonne » 90 » Bois de sapan..................» »2-40 »
- Extraits
- Liqueur d’écorce..
- Extrait »
- Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher .
- Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- le quintal » » » » » 18-24» » » 10 6 » >11» » » 49 « » »17-..»
- Potasses
- Bichromate..........la livre »
- Bioxalate........... » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 17
- Caustique 75/80 %. • 19
- Chlorate.............. la livre »
- Ferricianrue (prussiate rouge)........ » 1
- Ferrocyanure (prussiate jaune)........ » 5
- » 3
- » » » » » »
- » 2 518
- 2 ».
- » »
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (imanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’apré? midi. H
- . Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Itclasse, 43 fr. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire casse 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à ondres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, eh. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en ervice dans les trains de marée de jour entre Paris et
- Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demanda affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
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- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars,Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d'un supplément égalà 10 % du prix du billet.
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-
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-
- 160
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8.Prix de l’ouvrage complet, 100 fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à la fin.
- AitedTULPIN,ingr 91, r. Dammartin, Roubaiz
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel Industriel
- D’OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
- Estimation de Matériel
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix...................... 13 fr. 51
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
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-
-
-
- 47e Année. No 11.
- 5 Juin 1903.
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus 97
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES EsibuomhLg
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Procédé de décoration des tissus légers de soie. — Teinture du coton. —Perfectionnements de la fabrication de l’indigo synthétique (suite). — Production du bois de teinture en Haïti. — Revue des brevets d’inventfon. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Revue étrangère. — Tarifs et transports. — Service du contentieux. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Cours. — Annonces.
- PROCÉDÉ DE DÉCORATION DES TISSUS légers de soie pure ou mélangée, et de coton pur et mélangé Par M. Cadgène.
- La mercérisation depuis ses développements ra pides et récents, a donné lieu à une foule d’applications sur fils et sur étoffes qui ont toujours eu pour but d’obtenir un brillant artificiel soit par immersion, soit par impression.
- Sur étoffe, le brillaut n’a été obtenu jusqu’à présent qu'à la place même imprimés, et ce brillant n’a jamais été qu’un demi-brillant par suite de l'amalgame d‘é-paississant que l’on est obligé d’allier à la matière mercerisante ou décreusante.
- Or, par le procédé qui fait l’objet de cette présente demande de brevet, on obtient sur les tissus écrus, le maximum de brillant par un moyen inverse, c’est-à-dire qu’on conserve sous la partie imprimée l’aspect
- mat du tissu écru, tandis qu’on fait briller les parties non imprimées, en immergeant l’étoffe dans un bain ayant une action décreusante ou mercerisante.
- Pour cela, M. Cadgène imprime les dessins à obtenir avec le mastic spécial connu employé comme réserve dans les imprimeries sur étoffes, lequel est absolument insensible à l’action mercerisante ou décreusante.
- Après avoir laissé sécher ce mastic pendant douze ou vingt-quatre heures selon la quantité appliquée on passe les pièces dans un bain de soude caustique dosé à des degrés différents suivant que les étoffes sont de soie pure ou mélangée ou de coton pur ou mélangé.
- Le temps que restent les étoffes dans ce bain est réglé également suivant leur nature, et dès que celles-ci ont séjourné le temps voulu, elles sont plongées immédiatement dans une eau froide sans cesse renouvelée jusqu’à ce qu’elles soient débarrassées de la matière alcaline.
- Après cette opération, l’étoffe est mise à sécher et après séchsge complet, elle est passée dans un bain de benzine pour faire tomber le mastic et quand toute trace de celui-ci a disparu, apparaissent les parties brillantes qui ressortent avec d’autant plus d’éclat qu’elles se détachent des parties imprimées qui sont restées mates, ce qui donne à l’étoffe un réel caractère de nouveauté.
- Ce procédé a une double portée, en cela qu’il laisse décreuser les parties non imprimées des étoffes de soie écrues, de même qu’il laisse merceriser les parties non imprimées des tissus de coton.
- Les tissus de soie écrus de contextures claires, tels
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-
-
-
- 162 LE MONITEUR LA DE TEINTURE •
- que : crêpe de chine, gaze, mousseline, plongées, etc., sont plus particulièrement aptes à profiter du procédé, de même que les tissus léger de coton, parceque les parties décreusées ou mercerisées en devenant compactes et brillantes se détachent d’une manière très caractéristique des parties écrues restées claires.
- Pour opérer, voici la méthode employée.
- On imprime sur l’étoffe écrue par les moyens connus le mastic spécial indiqué, représentant les dessins demandés, lequel mastic est séché ensuite à la manière ordinaire ;
- 2° Les pièces une fois séchées on les place en E (voir le dessin ci-contre) devant un bâche A en tôle de fer, de la largeur de l'étoffe à traiter et d’une faible
- Cette disposition a son importance, parce qu’en vertu d’un phénomène connu, ce mélange d'eau à faible dose, a un pouvoir agissant qui achève le décreusage ou le mercerisage.
- Le tissu, en sortant des rouleaux d’appel G, D, tombe immédiatement dans une bâche G contenant de l’eau froide légèrement acidulée, et renouvelée jusqu’à ce que le tissu soit complètement débarrassé de la matière alcaline.
- Les rouleaux d’appel C, D sont réglés mathématiquement, selon le tissu à traiter, par un système mécanique quelconque, de manière à ce que les pièces, d’un bout à l’autre, restent un temps égal dans la solution de soude caustique.
- profondeur. Cette bâche A est remplie d’un bain de soude caustique, et on fait passer les pièces au large dans le liquide pendant une durée de quelques minutes suivant les tissus, entre des petits rouleaux de fer, tels que par exemple ceux B, B indiqués ;
- 3° Le tissu est ensuite appelé par deux rouleaux C, D en fer creux garnis de caoutchouc, mais avant d’arriver à ces rouleaux d’appel, le tissu, au sortir de la bâche A, est élevé en plan incliné par le moyen d’un petit rouleau H précédant ces derniers, de manière à ce que le liquide qu’il entraîne inutilement, retombe dans le bain.
- Un jeu de rouleaux presseurs pourraient également être employés dans ce but.
- D’autre part, immédiatement après ce petit rouleau Il se trouve placé un tuyau F. perforé de petits trous piojetant de l’eau en pluie fine contre le tissu avant d’arriver aux rouleaux d'appel C, D.
- 40 Au sortir de l’eau froide, les pièces sont essorées et séchées aux perches à une température modérée.
- 3° Lorsque les pièces sont complètement sèches, on les passe comme à l’ordinaire, dans deux benzines pour en faire tomber le mastic indiqué, on les fait sécher de nouveau, après quoi, elles sont propres à recèvoir l’apprêt telles qu'elles sont, ou à être teintes dans des nuances quelconques, en observant toutefois de teindre plutôt à froid sur bain acide ou non, mais dans aucun cas, sur un bain avec savon chaud.
- TEINTURE DU COTON
- Les jaunes sur coton s’obtiennent avec des produits minéraux, des substances végétales et des matières colorantes artificielles.
- 1. Les jaunes de chrôme sont les seuls de nature
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 163
- minérale ayant conservé quelque emploi. Ils ont encore une certaine importance surtout pour les écheveaux (particulièrement pour la passementerie). Le jaune est chimiquement un chromate de plomb. C’est une couleur très solide à la lumière aux acides et au savon. Les alcalis caustiques la font virer au rouge. Le soufre noircit la nuance, elle ne peut donc pas être utilisée pour les articles laine-coton devant être soufrés. Il faut se souvenir que les sels de plomb peuvent donner aux ouvriers manipulant fréquemment ce jaune, des coliques saturnines très douloureuses. C’est une intoxication,un empoisonnement que l’on évitera en exigeant des grands soins de propreté des ouvriers qui ne doivent pas manger pendant le travail. On se trouvera bien de leur donner du lait si le travail est continu.
- Pour la teinture en écheveaux, on passe en bacs à Roubaix, à Troyes. A Saint-Dié on prépare en terrines surtout dans les régions rouennaise et roannaise. Cette dernière façon d’opérer est plus économique mais plus dangereuse.
- Jaune moyen. — Pour 50 kilos de coton, bac de 1.000 litres d’eau.
- Premier bain : acétate de plomb, 6 kilos, donner six tours, lever, passer en deuxième bac avec chaux ; six kilos, six tours, vider, bien rincer en battant le coton.
- On a un coton moins poudreux en lavant à la machine, mais c’est une manipulation plus compliquée (débatonnage, embatonnage) que l’on évite plutôt.
- Troisième bain : bichromate de soude, six kilos, eau froide. On donne six tours, on lève et on ajoute un litre d’acide sulfurique. On donne de nouveau six tours et cn lave.
- — Jaune moyen. — En terrines. — Prendre 2 k. 500 acétate de plomb pour 55 litres d’eau. Passer le coton, tordre fortement et entrer en secondes terrines avec 1 kilo 500 de bichromate de potasse pour 55 litres d’eau et 50 kilos de coton. On laisse remonter une nuit et le lendemain on lave à grande eau Pour diminuer le poussiérage on passe avec deux litres d’huile tour-nante émulsionnée par 50 grammes de soude Solway. On remplace souvent l’huile tournante par le sulforici-natede soude ou d’ammoniaque. Les cotons bis, coca-nadah ou jumel donnent un ton plus terne que l’on évite en ajoutant du rocou au bain d'huile. Le coton blanchi exige presque le double de drogues que le coton écru, l’on fait rougir un peu la nuance par une
- augmentation de soude dans le bain d’huile, ou par un séchage à plus haute température.
- — Paille sur calicot blanc. — On foularde deux fois avec acétate de plomb 150 grammes pour 50 à 60 litres de bain. . ,
- Sans rincer, on foularde sur une autre machine avec bichromate de potasse, 10 grammes, pour 50 à 60 litres. Sécher sans rincer.
- — Jaune canari sur coton brut non filé. — On prend pour 100 kilos 15 kilos de pyrolignite de plomb, moins cher que l’acétate mais donnant des nuances moins vives. On enfonce le coton au crochet ou aux pieds dans le bain. On lève après une heure de trempage, le laisser égoutter, puis passer en second bac avec quinze kilos de bichromate de potasse. Après développement de la nuance, on essore et on donne un second passage dans les mêmes bains, sans les renfoncer. On lève, lave et essore. L’addition d’un peu d’acide dans le bain de bichromate est facultative, elle donne un ton plus corsé rougeâtre. En passant en huile on a moins de poussière et aussi moins de déchet ensuite en filature.
- Le jaune de chrome ne s’emploie pas sur laine et sur soie, la composition de la laine, sa teaeur en soufre donnerait un sulfure de plomb brun noirâtre.
- Pour reconnaître le jaune de chrome sur coton, il suffit de brûler quelques fils, après l’extension de la flamme, les fils se consument complètement comme les mèches à briquets. Aucun autre jaune ne donne cette sorte de combustion.
- M Ude.
- DERNIERS PERFECTIONNEMENTS
- DE
- LA FABRICATION DE L'INDIGO SYNTHÉTIQUE
- Par M. P. LEMOULT,
- Maître de Conférences à la Société des Sciences de Lille (1)
- (Suite). — Voir notre numéro du 20 mai.)
- Dès 1879, le problème était résolu au moins au laboratoire ; les travaux de von Baeyèr conduisirent ce savant à la première synthèse de l’indigotine par le procédé suivant :
- (1) Bulletin de la Société industrielle du Nord de la France.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ,_C H2 -CO2 H
- 1 l_
- YV/ Az O2
- /C H2 .CO2 H
- ! I_
- / AzH2
- /C= Az (O H)
- | I >co VAzH
- C H-Az H2
- yo /AzH
- O
- P
- O O
- \/\Az H en indigotine.
- L’acide orthonitro-phényla-cétique est réduit, ce qui Je transforme en
- acide ortho.amido-phénylacé-tique qui, traité par l’acide nitreux, donne
- l’isatoxime qu’une nouvelle réduction transforme en
- N
- K
- amido oxindol ; celui-ci oxydé avec précaution donne
- l'isatine ; cette substance, traitée par le trichlorure de phosphore, donne
- chlorure d’isatine que le zinc en poudre transforme finalement
- Comme on le voit, le procédé est long, laborieux et compliqué; mais il conduit au but et permet de construire de toutes pièces la molécule colorante ; il apporte l’argument le plus puissant en faveur de la formule de constitution donné plus haut. Cette synthèse fut suivie bientôt de plusieurs autres ;
- 2° Une, due également à von Baeyer et qui consiste à chauffer de l’acide CH Cl2 CO2 H avec les amines
- aromatiques simples ou substituées ;
- 3° Une autre, toujours de von Baeyer, qui a pour point de départ l’acide cinnamique C6 H5 CH — CH — CO2 H que l’on nitre et purifie de manière à avoir le dérivé ortho ; celui-ci est traité par le brome, puis par les alcalis, ce qui donne l’acide orthonitro-phénylpropiolique
- ,C = CO2 H
- Ce 14 A202
- d’où dérive par ébullition avec les alcalis l’isatine et d’où enfin par réduction alcaline l'indigotine . On pour rait même encore ajouter à ces synthèses quelques autres très importantes au point de vue chimique, très curieuses au point de vue de l’ingéniosité des réactions et de la simplification croissante des procédés. Toutes ces synthèses, suivies avec le plus vif intérêt par le monde savant, ne manquaient pas d’attirer, et au plus haut point, l’attention des industriels parce qu’elle acheminaient lentement, mais sans arrêt la question vers sa troisième phase, la réalisation industrielle de la synthèse de l’indigo et la possibilité
- de concurrencer avec un pioduit d’usine, l’indigo naturel.
- C’est qu’en effet cet indigo est une substance de grande consommation : nous avons vu que sa valeur annuelle se chiffre par 50 millions environ ; c’est un gros chiffre et il suffisait — en dehors de toute autre raison — à donner aux industriels le très vif désir de produire dans leurs usines le colorant que les savants venaient de mettre presque à leur portée en leur laissant entrevoir, avec une légitime convoitise, une nouvelle et fructueuse conquête de la synthèse sur la nature.
- Ces industriels, presque exclusivement allemands, enhardis par des succès antérieurs, se mirent résolument à la besogne, toujours secondés parles savants et conduits par leur découvertes ; le résultat maintes fois annoncé depuis une dizaine d'années paraît définitivement atteint maintenant : l’indigo artificiel est parvenu à lutter sous tous les rapports avec l’indigo naturel, à le battre presque irrémédiablement sur quelques points, et nombreuses sont aujourd’hui, au-delà du Rhin où se pratique presque exclusivement la fabrication de l’indigo artificiel, les personnes qui annoncent l’extinction fatale, sinon encore imminente, de la culture de l’indigo.
- Voici parmi les nombreuses synthèses, celles qui ont reçu des applications industrielles et qui se montrent capables de produire de l’indigo artificiel concurrençant effectivement le produit naturel.
- 1° Le but a été tout d’abord atteint par la «Badische anilin und Soda Fabrik » de Ludwigshafen qui utilise les procédés découverts par M. Heumann, professeur au Polytechnicum de Zurich, aujourd’hui décédé. Le premier procédé D. R. P. 54626 du 5 mai 1900consistait à traiter l’aniline par l’acide monochloracétique,ce qui donne : C6 H5 Az H CH2 CO2 H acide phénylamido acide ou phénylglycocolle puis à traiter ce corps par de la potasse à 270-280® ; le produit obtenu est, après refroidissement, dissous dans l’eau et soumis à un courant d’air qui précipite l’indigotine. Ce procédé qui est des plus simples ne permit cependant pas de fabriquer économiquement l’indigotine.
- Le second procédé découvert en 1891 est calqué sur celui-ci; mais la matière première est non plus l’aniline, mais l’acide anthranilique (aniline orthocar-boxylée) qui, traité par l’acide chloracétique, donne le 1 phénylglycocolle orthocarboxylé
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 4 i
- /\ AzH-CH2C02H
- X/1 “coa H
- celui-ci est fondu avec de la potasse comme plus haut et la solution aqueuse obtenue avec le produit brut de cette réaction donne par insufflation d’air une précipitation d'indigotine. Les rendements sont satisfaisants; mais néanmoins la question est loin d’être résolue ; on n’a fait que changer de difficultés cir la préparation industrielle et économique de l’acide an thranilique constitue un nouveau problème et des plus difficiles ; il a été résolu après sept années d’efforts par la « Ba-dische » et la solution qui en a été donnée est des plus remarquables.
- (A suivre.)
- PRODUCTION DES BOIS DE TEINTURE en Haïti
- Le sol si fécond d’Haïti produit une grande quantité de bois de teinture.
- Au premier rang, il faut citer le camyê:he dont les premiers plants furent introduits dans l’î’e en 1730, près du môle Saint-Nicolas.
- Le campêche croît en abondance dans la région du nord-ouest et de l’Artibonite dont Port-de-Paix, les Gonaïves et Saint-Marc sont les principaux débouchés.
- Le campêche provenant des rives mêmes de l'Arti-bonite a une plus -value sur tous les marchés du monde; en effet, le bois expédié par radeaux sur l’Artibonite et dit « bois de salines », a séjourné dans l’eau pendant une période de trois semaines a deux mois. P us l’immersion est prolongée, meilleure est la qualité du bois au point de vue de vue de ses qualités tinctoriales ; ce bois donne une teinture exira fine. On ne l’emploie ni aux Etats-Unis, ni en Allemagne ; c’est presque entièrement en France qu’il est exporté. Sa valeur est de 20 fr. supérieure à celle des bois exportés à dos de bêtes ou par cabrouets, appelés « bois rouges » ou « bois de ville ».
- Le bois de « salines » va seulement au Havre.
- Le « bois de ville », et les racines sont expédiés surtout en Allemagne et en Angleterre, pour les teintures de second ordre.
- Cette essence est, malgré son abondance, destinée à disparaître, les indigènes ne se préoccupant pas de
- semer à nouveau et le gouvernement haïtien n’ayant encore aucune organisition sérieuse pour la surveillance et l’entretien des forêts. Le campêche demande de la très bonne terre, bien arrosée. Il en résu'te que des collines autrefois boisées sont aujourd’hui complètement dénudées. On pourrait se procurer de la graine de campêche, en s’y prenant à temps, pour faire des essais dans les colonies françaises telles’ que la Mar-tinique, la Guadeloupe, le Sénégal et Madagascar.
- Pour créer un champ, le cultivateur procède à l’abatage de tous les arbres quels qu’ils soient, et les brûle sur place. Des plaines fertiles à l’époque de la colonisation française, sont aujourd’hui inondées pendant la saison des grosses pluies par suite du déboisement des crêtes environnantes.
- (A suivre.)
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N 3173. — Procédé de fabrication de laque d’aniline, par la Société Hanappier et Maillard.
- N' 3352. — Procédé pour la production d’un colorant bleu contenant du soufre, par la Société : Actien Gesells-ehajt Jür Amlin fabrication.
- N* 3439.— Procédé de préparation de quelques produits de la série indophenols, par la Société : Actien Gesellschaft Jür Anilin fabrication.
- N 3440. — Procédé de fabrication de colorants au moyen d hypourates des méta-diamines, par la Société Chemische Fabriken.
- N 3441. - Procédé pour la production de nouveaux dérivés contenant de l’azote de la série de l’anthra-cène, par la Société anonyme des produits Frédéric Bayer.
- N: 3454. — Perfectionnements aux appareils en usage dans la teinturerie, par la Société Bernh Siegel et Schaltze.
- N: 3485. — Procédé par ia préparation des indigos dérivés de la benzine et de la naphtaline et produits intermédiaires, par MM Dreyfus ^Camille) e < Dreyfus (Henri)
- N' 3486. — Procédé pour la production de matières colorantes dérivés de l’anthraquinone, par la Société anonyme des produits Frédéric Bayer.
- N’ 3487. — Procédé pour préparer le xanthène, par la Société C. F. Boehringer et Sohne.
- N’ 3488 — Procédé pour préparer des dérivés chlorés des méthil-xanthines,par la Société C.F. Boehrin-ger et Sohne.
- N- 3495. — Dispositif pour tondeuse permettant
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- LE MONITEUR DIS LA TEINTURE
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- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- REVUE ÉTRANGÈRE
- stn
- d’obtenir sur les tissus des effets variés, par la Société Erno ult-Bayard.
- N’ 3498. — Machine à teindre les fils ou écheveaux, à chariot mobile et à garnissage en marche, par M. Aubry.
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 7 8 Matériel et procédés du blanchiment de la
- TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite. - Voir nos précédents numéros )
- ANGLETERRE
- De Textile World Record
- Les savons de potasse et le désuintage des laines
- Nous signalerons, comme complément de ces laineuses, une machine à aiguiser les cardes en pointes d’aiguilles, brevetée par MM. Grosselin et où l’aiguisage contrairement à l'usage se fait par voie humide.
- M. Guibourg, de Balan, exposait des rubans et plaques de cardes et des chardons métalliques pour le lainage, et MM. Mistral frères, de Saint- Rémy-de-Provence, des chardons à tiges et roulants, ainsi qu’une machine destinée à dimensionner et calibrer ces derniers.
- L’action des cardes des laineuses peut être amoindrie par places et donner lieu à des réserves sous lainage. Ce procédé, dû à MM. LAVEISSIÈRE et Chamont, de Déville-lès Rouen, consiste à imprimer certaines places du tissu à lainer avec un épaississant renfermant des sels métalliques. Les cardes ne mordent plus sur la fibre ainsi durcie.
- L’opération du lainage est améliorée et complétée par l’action de la machine àvelouter, qui sert à relever et à dresser verticalement lesflaments tirés par la laineuse et donne ainsi de l’épaisseur et du moelleux au tissu. La velouteuse s’emploie pour tous les articles grattés, laine ou coton indifféremment. MM. Grosse-lin exposaient une machine de ce genre et une ton-deuse à deux cylindres, à tables et à coulisses pour draps.
- Sans nous étendre sur les détails de cette dernière machine, très intéressante au point de vue mécanique, nous signalerons encore une tondeuse, système Marchand et Grosselin, pour échantillons et articles divers.
- La disposition spéciale de l’appareil tondeur, placé en porle-à faux en dehors de la machine et le mécanisme particulier d’entraînement de l’objet à tondre permettent d’utiliser cette tondeuse pour les usages
- les plus variés. Toute pièce détachée, tout morceau d'étoffe, tout objet tel que chausson, béret, peau, etc. peut se tondre sur cette machine avec la plus grande, facilité et sans risque d’accident.
- Une presse continue à cylindre, pour l’apprêt des draps et étoffes, de MM. CROSSET et Debatisse, mérite une mention spéciale. Ce genre de machines se compose généralement d’un cylindre chauffé à la vapeur, reposant dans une cuvetteconcave également chauffée; la pression s’opère en descendant le cylindre sur la cuvette. Dans la machine dont nous parlons, le cylindre est assis dans des paliers fixes et la cuvette donne la pression sur le cylindre de bas en haut, par un mouvement glissant simultanément sur les deux côtés de la machine. Ce mouvement se compose d’un arbre en acier traversant l’appareil et sur lequel sont calés deux excentriques agissant par compression de chaque côté de la cuvette. La régularité de la pression est ainsi parfaitement assurée.
- M. F. Dehaitre exposait une presse à chaud continue, à pression hydraulique, avec cuvette dépleçable et élargisseur à l’avant. La pression, qui peut atteindre 10,000 kilogrammes, est rendue, grâce à des dispositions spéciales jointes à une construction des plus robustes, bien uniforme sur toute la largeur du tissu.
- (A suivre}
- Le traitement chimique des laines exige de grands soins pour conserver à la fibre toutes ses qualités.
- Deux méthodes de désuintage sont employées actuellement ; l’une est basée sur l’emploi des dissolvants volatils, et elle est malheureusement trop rarement employée; l’autre consiste en un lavage au savon, et c’est cette dernière méthode qui est la plus employée.
- Il existe de très grandes différences dans l’action des savons, non seulement au point de vue de la puissance détergente, mais encore relativement à l’action exercée par ceux-ci sur la laine.
- Toute laine contient de la graisse et en outre une certaine quantité de savon, lequel est soluble dans
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- l’eau tiède, et si celui-ci pouvait être isolé de la graisse avec laquelle il se trouve, il constituerait un agent de désuintage très actif. Ce savon est un savon de potasse et l’on sait que ceux-ci sont les meilleurs et les plus employés pour le désuintage.
- Dans cette opération il faut employer des savons neutres, car tout excès d’alcali est nuisible ; la soude, en particulier, a pour effet de rendre les fibres jaunes et de fixer sur celles-ci les impuretés, enlevant ainsi auxdites fibres leur souplesse.
- La puissance détergente des savons de potasse est bien plus considérable que celle des savons de soude, et ont la propriété de dissoudre les impuretés naturelles qui se trouvent ainsi retenues dans la solution. La laine désuintée de cette façon est très douce et foisonne beaucoup, ce qui réduit énormément les pertes dans le cardage et le peignage. Les laites ainsi désuintées et soumises à la teinture, prennent des colorations plus brillantes.
- Au contraire les laines désuintées au savon de soude occasionnent très souvent des mécomptes lors de la teinture.
- La température à laquelle s’effectue le désuintage joue aussi un rôle important; pour les laines de belle qualité il est bon de ne pas dépasser 130° F.
- Une grande erreur est de croire que les hautes températures facilitent le désuintage, car dans ces conditions la laine perd de ses qualités.
- En général il vaut mieux s’en tenir aux températures modérées, et prolonger la durée de contact des laines avec le bain de désuintage.
- Noir sur fils de laine anglaise
- Noir chromate 4 B sur 100 livres de fil.
- On prépare à chaud un bain avec :
- 6 livres de noir chromate 4 B
- 10 » de sulfate de soude
- 5 » d’acide acétique.
- On dissout les colorants dans l’eau bouillante que l’on ajoute au bain sans la laisser refroidir pour que la couleur ne se précipite pas.
- On a baissé la température du bain à 150» , 1600 F., en ajoutant de l'eau froide et on y plonge le fil, on porte à l'ébullition pendant une demi-heure.
- On ajoute ensuite par petites parties la solution suivante très étendue d’eau :
- 4 livres de bisulfate de soude
- 1 1/2 » d’acide sulfurique.
- On lait bouillir pendant encore une heure jusqu’à ce que le bain soit pour ainsi dire épuisé. Le fil est traité ensuite dans un bain séparé contenant :
- 2 livres de bichromate de potasse
- 1 1/2 » de bleu turquoise
- 3 » d’acide acétique.
- On y plonge le fil à 160° F,on porte à l’ébullition que l’on maintient pendant 3/4 d’heures et l’on rince.
- Dans certains cas, surtout avec de la laine peu serrée, il vaut mieux opérer le traitement final dans le bain de teinture même.
- Le noir chromate 4 B possède une très grande solidité à la lumière, au foulage, aux alcalis, aux acides, en donnant une nuance riche, unie et profonde.
- Vert sur fils de laine anglaise
- On prépare le bain avec :
- 3 livres de vert ketone N. N.
- 10 » de sulfate de soude
- 3 » d’acide sulfurique
- On plonge les fils à 140 F, on élève la température jusqu’à l’ébullition que l’on maintient pendant 1 heure.
- Le vert ketone N. N. produit un joli vert uni et possède les propriétés habituelles des colorants acides.
- Orange sur tissus de laine
- Teinture orange en cristaux sur 100 livres de tissu de laine.
- On prépare le bain avec :
- 2 livres d’orange en cristaux
- 4 » d’acide sulfurique
- 10 » de sulfate de soude.
- On plonge l’étoffe à 1600 F, on porte à l’ébullition pendant 1 heure.
- Les cristaux d’orange produisent une nuance bril lante, bien uniforme, qui possède une grande solidité.
- De The Textile Mercury
- Puissance tinctoriale des matières colorantes
- Les méthodes actuelle pour déterminer la force des matières colorantes ne sont guère satisfaisantes vu que les résultats ne peuvent s’obtenir qu’avec une approximation de 5 0/0 de leur force réelle. Or le Dr Knecht a trouvé un procédé volumétrique qui s’applique aux colorants azotiques pour déterminer la force dans les limites de 0,1 % de la valeur réelle. Le procédé est simple et paraît donner de bons résultats. Il consiste à titrer une solution acide du colorant avec une solution titrée de chlorure de titane.
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- 168 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- La teinture des tissus mixtes
- La fabrication actuelle des tissus fantaisie résultant souvent du tissage combiné de coton, de laine et de soie implique quelquefois, pour la production d’effets décoratifs, la teinture du coton en nuances variant du jaune à la couleur orange.
- Les colorants employés à cet effet doivent posséder deux qualités importantes ils ne doivent, pas tacher la laine ou la soie et doivent être d’action rapide. Il y a trois colorants qui possèdent ces propriétés.
- Le chorazol jaune 3G donnant un joli jaune verdâtre; le jaune afghan, produisant des jannes dorés et l’orange titane donnant une jolie couleur orange.
- Tous ces colorants s’emploient dans un bain de soude et de sulfate de soude.
- ALLEMAGNE
- De Deutsche Fœrberzeitung
- Le vert sur vêtements de laine et coton
- La teinture des vêtements mi-laine, bien nettoyés préalablement se fait de deux façons.
- 10 Par la teinture préliminaire de la laine au moyen de matières colorantes acides et ensuite, pour le coton par des colorants basiques, sur mordant au tannate d’antimoine.
- 2 Par la teinture dans un bain de sulfate de soude avec des colorants diamines d’après le procédé usuel de la teinture en un seul bain. Si l'un choisit judicieu -sement les colorants basiques, on peut teindre indifféremment la laine et le coton en les soumettant d’abord à un mordant à froid au tanin et ensuite à chaud jusqu’à l’ébullition. Quant à la préférence adonner à l’un ou à l’autre de ces deux procédés, c’est au teinturier de juger en prenant en considération la qualité d’é:offe et la nuance que l’on veut obtenir. Pour teind e en vert on se sert de 3/1 % de vert acide M ou B, ou bien de 2 % de jaune naturel S en mettant le tout dans un bain contenant 10 % de sulfate de soude et 3/5 % d’acide sulfurique, que l’on chauffe à 30 C. Après avoir obtenu la nuance voulue de la laine, il faut enlever les acides, et l’on teint ensuite le coton dans un bain froid ou tiède de sulfate de soude avec la quantité nécessaire de colorant bleu diamine FF et jaune naturel diamine A, lesquels donnent au coton une nuance plus intense qu’à la laine.
- Dans l’autre cas, on choisit pour la teinture des mi-laines des colorants qui teignent bien la laine dans un
- bain neutre de sulfate de soude et qui peuvent s’appliquer à la teinture dans le même bain au moyen des colorants diamines.
- Ensuite on teint, suivant la nuance à obtenir, avec la quantité nécessaire de vert brillant B, bleu lanacyl BB, jaune orange de la série thionique S, bleu indigo G ou R ou trapoléine 00 ; et pour donner au coton la même nuance en la faisant pénétrer assez profondément on ajoute la quantité nécessaire des colorants diamines suivants : vert diamine B ou G, bleu acier diamine, jaune naturel diamine A, et pour nuances plus foncées, i.oir diamine HW. Si l’on met les objets dans un bain chaud, le coton obtient la nuance de suite, tandis que la laine exige une température élevée en restant dans le bain aussi longtemps que la nuance à obtenir le nécessite. Si l’on n’obtient pas le résultat désiré ce qui peut arriver en traitant le coton mercerisé, on ajoute encore des colorants. Si finalement, la laine étant prête, on désire reteindre le coton avec des colorants basiques, on mordanca avec du tannin et de l’acide tartrique, et pour le vert foncé, par exemple, on emploiera du sumac, de l'azotate de fer ou de l’acétate de fer à froid et l’on terminera avec la quantité nécessaire de vert brillant, vert malachite dans un bain tiède en ajoutant un peu d’acide acétique.
- De Leipziger Feerber und Zeugdrucker Zeitung
- La solubilisation du précipité du soufre dans les bains de teinture aux colorants à base de soufre
- Certaines substances colorantes à base de soufre possèdent l’inconvénient de former un précipité de soufre dans les bains de teinture, lequel s’attache à l’étoffe mise en travail et s’enlève difficilement. On est parvenu à faire disparaître ce précipité en ajoutant au bain de teinture une faible dose de sulfite de soude proportionnée à la quantité de matières colorantes et de précipité qui s’est formé.
- Pour chaque kilo de noir immédiat NG il faut 750 grammes de sulfite de soude cristallisé dont on fait une solution de 380 à 40° Bé
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- TARIFS ET TRANSPORTS
- La Compagnie de l’Ouest propose à l’homologation ministérielle de modifier son tarif spécial P. V. 18
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 169
- produits chimiques), par l’admission de l'huile d’ani-- J line en fûts au bénéfice des prix de la deuxième sé- | rie du tarif général fixée pour le transport de l’ani- 1 line en fûts par expédition d’au moins 100 kilogr. ou payant pour ce poids.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis 10 ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général, que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport au travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge delà défense des abonnés devant tous les tribunaux, aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à ja Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présen -tation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux.
- JURISPRUDENCE
- —
- TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE DE LYON 18 février 1933
- Établissements industriels. — loi du 12 juin 1893 et DÉCRET DU 10 MARS 1894. — MESURES PROTECTRICES DE l’ouvrier CONTRE LES ACCIDENTS SIGNALÉS PAR L’iN -SPECTEUR DU TRAVAIL — POURSUITES POSTÉRIEURES. — nécessité d’une mise en mesure. — caractère de la Mise en demeure. — rejet.
- Un inspecteur du travail ne peut dresser procès-verbal contre un chef d'industrie qui a négligé de prendre les dispositions propres à protéger ses ouvriers contre les accidents, qu’après avoir mis ce patron en demeure d’avoir à prendre ces dispositions.
- Aux termes de l’article 6 de la loi du 12 juin 1893, cette mise en demeure doit être faite par écrit sur les registres de l’usine, indiquer les contraventions relevées et fixer un délai à l’expiration duquel ces contraventions devront avoir disparu, ce délai ne devant jamais être inférieur à un mois.
- Un ne saurait reconnaître le caractère d’une mise en demeure à une simple note insérée par l’inspecteur J du travail sur le registre d’un atelier, signalant une ;
- disposition à prendre pour l’avenir, mais sans relever une contravention ni impartir un délai.
- En conséquence, le chef d’entreprise qui est l’objet d’un procès-verbal et poursuivi sans une mise en demeure autre que cette note doit être relaxé des fins de la poursuite.
- Ministère public c/ Société J.-B. Martin
- Faits. — A la suite d’un accident survenu à l’un de ses ouvriers, blessé par la projection d’une navette, M. J.~B. Martin, fabricant de velours, a été poursuivi devant le tribunal de simple police, sur contravention de M. Charassin, pour infractions aux articles 2 et 9 de la loi du 12 juin 1893 et à l’article 12 du décret du 10 mars 1894 sur la protection du travail des ouvriers dans les ateliers. La prévention a reproché à M. J.-B. Martin de n'avoir pas pris les dispositions propres à éviter les projections des navettes, et à lui prescrites par une note antérieure de l’inspecteur du travail sur le registre de son atelier.
- M. J.-B Martin a répondu qu’il ne pouvait être l’objet d’un procès -verbal, pour infractions aux loi et décret précités, qu’après une mise en demeure, qui doit, pour avoir ce caractère, constater une contravention dans le passé et impartir un délai pour la faire disparaître à l’avenir qu'on ne saurait reconnaître ce caractère à la simple note de l’inspecteur, ainsi conçue : « Munir les métiers d'appareils protecteurs de nature à préserver les ouvriers des accidents pouvant se produire par suite de projection de navette » ; que cette note, en effet, ne relève aucune contravention et n’impartit pas de délai pour la faire disparaître,
- Le tribunal a statué par le jugement suivant que rapporte la Gazette judiciaire de Lyon :
- Le Tribunal,
- Attendu que, suivant procès-verbal en date du 18 août 1902, J.-B. Martin, fabricant de velours à Lyon, est inculpé d’avoir contrevenu aux dispositions des articles 2 et 9 de la loi du 12 juin 1893 et à celles de l’article 12 du décret du 10 mars 1894, en négligeant de prendre les dispositions propres à protéger les ouvriers contre les accidents pouvant provenir de la projection de la navette; que, par suite, à la date du 1er août 1902, le nommé Martel Joseph, âgé de dix-neuf ans, employé dans les ateliers du prévenu, a été victime d’un accident dû à la projection d’une navette, accident qui a eu pour conséquence la perte d’un œil de cet ouvrier;
- Attendu que les intérêts civils de la victime ont été
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- 170 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- réglés conformément aux dispositions de la loi du 9 avril 1898; que l’unique question dont le tribunal est saisi est celle relative aux mesures de répression édictées par la loi du 12 juin 1893 ;
- Attendu qu’aux termes des articles 3 et suivants de ladite loi, des prescriptions particulières relatives à certaines industries devaient être prises au fur et à mesures des nécessités constatées; que les inspecteurs du travail ont été chargés d’assurer l’exécution de la loi et des règlements qui y sont prévus et de constater les contraventions par des procès verbaux; que, toutefois, en ce qui concerne l’application des règlements d’administration publique prévus par l’article 3, les inspecteurs, avant de dresser procès-verbal, devront mettre les chefs d’industrie en demeure de se conformer aux prescriptions dudit règlement;
- Attendu que le prévenu soutient qu’aucune mise en demeure ne lui a été faite avant le 17 août 1902, soit 17 jours après l’accident; mais qu’il résulte des explications fournies par la prévention que, dès le 26 novembre 1900, l’inspecteur du travail avait mis l’inculpé en demeure de munir les métiers à tisser d’appareils protecteurs de nature à prévenir les accidents qui pourraient se produire par suite de la projection de la navette; que l’on trouve en effet sur le registre de l’usine, à la date indiquée, une note ainsi conçue : « Garantir la meule émeri dans l’atelier de lissage, et munir les métiers d’appareils protecteurs de nature à préserver les ouvriers des accidents pouvant se produire par suite de projection de navette, signé : Cha -rassin » ;
- Attendu que le prévenu prétend que cette note ne constitue pas une mise en demeure; que l’article 6 de la loi du 12 juin a pris soin de préciser les conditions qui doivent être observées pour la validité d’un acte de cette nature : « Cette mise en demeure, est-il dit, sera faite par écrit sur le registre de l’usina ; elle indiquera les contraventions relevées et fixera un délai à l’expiration duquel ces contraventions devront avoir disparu; ce délai ne sera jamais inférieur à un mois »;
- Attendu que, si l’on rapproche le texte de la note du 26 novembre des termes des prescriptions ci-dessus rappelées, on constate qu’elles ne contiennent aucun des éléments qui doivent constituer la mise en de-meure voulue par la loi; que l’on n’y trouve ni l’indication d’une contravention déjà commise, ni celle d'un délai quelconque imparti au chef d’industrie pour faire disparaître le danger; que la fixation de ce délai était
- d’autant plus nécessaire que, d’une part, il s’agit de prescriptions particulières à l’industrie dont s’agit, pour laquelle les règlements d’administration publique n’ont déterminé aucune mesure spéciale; que les chefs d’industrie, à l’intelligence et aux lumières desquels la loi paraît s’en être rapporté pour rechercher les mesures les plus propres à atteindre le but proposé, ont, aux termes mêmes de l’article 2, le droit, s’ils le jugent convenable, d’adresser au ministre une réclamation à laquelle la loi lui reconnaît le droit de concéder de nou veaux délais;
- Attendu que, dans ces conditions, la note du 26 novembre ne saurait avoir d’autres caractères que celui d’un avertissement officieux, mais nullement d’une mise en demeure; que, pour s’en convaincre, il suffit de comparer les termes de la mise en demeure inscrite sur le registre de l’usine, par le même inspecteur, le 18 août 1902, mise en demeure à laquelle le prévenu a cherché les moyens de se conformer et à laquelle il espère avoir réussi à donner satisfaction dans la mesure du possible.
- Par ces motifs,
- Le tribunal vidant son délibéré,
- Ouï le ministère public en ses réquisitoires;
- Ouï le prévenu en ses moyens de défense;
- Dit et prononce que le sieur J.-B. Martin est purement et simplement renvoyé des fins de la poursuite sans dépens.
- (M. Louis Martin, avocat, pour M. J.-B. Martin.)
- Observations.— Le champ d’application de l’article 6 de la loi du 12 juin 1893, d’après lequel, « en ce qui concerne l’application des règlements d’administration publique prévus par l’article 3 », les inspecteurs avant de dresser procès-verbal, mettront les chefs d’industrie en demeure de se conformer aux prescriptions dudit règlement, a donné lieu à des controverses et à des solutions divergentes en jurisprudence. La mise en demeure prescrite par cet article est-elle nécessaire dans tous les cas, s’applique-t-elle à toutes les contraventions, tant aux dispositions de la loi elle .même qu’aux prescriptions des règlements d’administration publique?
- D’après un premier système, l’article 6 de la loi du 12 juin 1893 ne subordonne la mise en œuvre des sanctions pénales de cette loi à une mise en demeure qu’à titre exceptionnel, et seulement pour celles de leurs règles dont elle confie la détermination ultérieure au pouvoir réglementaire, mais il laisse soumises aus
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- poursuites directes et immédiates les infractions aux prescriptions de sécurité et d’hygiène que la loi détermine elle-même. Voir : Cass., 28 mars 1896 (S. 96, I, 383).
- Dans une seconde opinion, la mise en demeure est nécessaire dans tous les cas. Voir : Tr. Lille, 14 juin 1895 (Monit. des juges de paix, 1895, p. 502).
- Un troisième système distingue entre les mesures de sécurité et les mesures iïhggiêne prescrites par la loi du 12 juin 1893 : la mise en demeure préalable s’imposerait en cas d’inobservation des mesures d’hygiène mais non en cas d’inobservation des mesures de sécurité. Voir : Tr. simple police Lille, 8 décembre 1894 [Monit. des Juges de paix, 1895, p. 509).
- Dans l’espèce rapportée, les parties étaient d’accord sur la nécessité de la mise en demeure préalable et ne discutaient que sur le caractère que doit présenter cette mise en demeure. Le prévenu invoquait l'appli-cation stricte du texte de la loi, qui exige l’existence de certaines prescriptions de l’inspecteur pour donner à sa note sur le registre de l’atelier le caractère de mise en demeure, prescriptions faisant défaut en l’espèce. Le tribunal a accueilli son exception, avec raison, à notre avis, car, en matière pénale, les textes sont d’une application rigoureusement stricte.
- [La Loi.}
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Nice. — Société en nom collectif Gianoli et Chanel, teinturerie, I dégraissage, 17, rue Adélaïde. — Durée: 10 ans. — Cap.; 6,000 fr. — Acte du 15 avril.
- Liquidations judiciaires
- Petit-Ivry. — L'Huillier (Théodore-Ernest), teinturerie, 36, rue Barbès. — Jug. du 22 mai. — L.: M. Laforge.
- Déclarations de faillites
- Paris;.— Ferrière, tailleur, teinturier, 141, rue de Cour-celles. — S. M. Hécaen.
- Paris. — Guedon (A.), teinturier apprêteur, 25, rue Stéphenson. — S.: M. Hécaen.
- Répartitions de faillites
- Alfortville. — Paître (Charles), produits pour teinture, 4 rue du Parc. — S.: M. Ponchelet, 1.14.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Lacroix à Mme Vve Javernier, 52, avenue de la République. — Entrée en jouissance le 1er juin. :
- Paris. — Apprêt sur étoffes, par M. Aubert à.M. Cos-tadau, 226, rue de Charenton. — Entrée en jouissance le 1er juillet.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Rougemont, 93, rue Ordener. — Entrée en jouissance 2 juin.
- Paris. — Teinturerie, par M. Térachi, 112, rue Caulain-court. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Alexandre, 11, rue Sauf-froi. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Petitjean, 3, rue Racine. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Georgeon, 113, rue du Temple. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Laurent, 19, rue Gérando, — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Tein urerie, par M. Laya, 99, rue Provence. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Michel, 44, rue des Petits-Champs. — Entrée de jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Hansonnet, 9, rue de l’Arc de Triomphe. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. —Teinturerie, par M. Pons, 4, rue Las Cases. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par MM. Thuillier et Marie, 113, boul. Haussmann. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Girard, 25, rue des Dames. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Meignan à M. Lecomte, 2, rue Claude-Bernard. —• Entrée en jourssance de suite,
- Chatou. — Teinturerie, par M. Blavier, 10, rue St-Ger-main. — Entrée en jouissance de suite.
- Montrouge. — Teinturerie, par M. Philipot, 81, route d’Orléans. — Entrée en jouissance de suite.
- Maisons-Laffitte. — Teinturerie, par Mlle Ganne, 30, rue Longuieil. — Entrée en jouissance de suite.
- Maisons qui se créent
- Paris. — Gautier, teinturerie, 16, Marché Popincourt.
- Paris. — Maibaums, teinturerie, 72, rue de Montreuil.
- Paris. — Mme Eon, teinturerie, 70, b. St-Michel.
- Alençon. — Racine, teinturerie.
- Orléans. — Bert, teinturerie, 12 et 14, quai Barentin.
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- 1 .
- I
- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les quatre premiers mots des années 1SO1, 1902 et 1903
- IMPORTATIONS Qu antités livrées à la consommation
- 1903 1902 1901
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. 8.240 34.946 9.635
- — — Brésil
- — — Haïti 109.730 130.504 72.367
- — — Guatemala 21.430 19.170 11 210
- — — Aunes pays 165.220 144 998 19.995
- Totaux .... 304 620 329.618 113.207
- Bois de teinture moulus 27 125
- Garance en racine, moulue ou en paille 1.011 994 1.306
- Curcuma en racine 923 96 973
- — en poudre 9 3
- Quercitron 2 778 3 694 3.713
- Lichens tinctoriaux 978 1.622 1.115
- Ecorces à tan, moulues ou non 11.609 10.094 11.363
- . Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles 19.029 24.732 18.160
- Moulus 12.843 10.683 13.973
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues 14.516 25.063 15.606
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 146 30 896
- Safran 179 220 174
- Autres teintures et tanins 1.554 1.086 589
- Cochenille 1.073 1.371 1.588
- Kermès animal - . 4
- Indigo 2.560 4.055 2 856
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu 10
- Cachou en masse 8.981 12.285 20.986
- Rocou préparé ... 544 177 581
- Orseille préparée, humide en pâte 3 3
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 36 35 45
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : 64 1
- Autres 712 837 528
- Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique Alizarine artificielle
- 480 429 790
- Autres - 3.497 8.638 2.706
- Outremer 380 381 683
- Bleu de Prusse... - 234 199 214
- Carmins communs 6 5 10
- — fins 1
- Vernis à l’alcool 68 80 30
- — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées 3.659 3.655 3.195
- Ocres broyés ou autrement préparés... 1.519 1.145 1.961
- Verts de Sehweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes 90 43 39
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 355 302 231
- Talc pulvérisé 6.116 13.705 12.880
- Couleurs non dénommées 10.499 11.081 4.474
- Marchandises
- françaises ou francisées exportées
- EXPORTATIONS —
- 4 903 4902 1904 |
- Bois de teinture en bûches kil. 5.927 4 202 1.533
- — moulus 883 654 1.231
- Garance en racine, moulue ou en paille 89 107 72
- Curcuma en racine 267 290 285
- —- en poudre 36 35 5
- Quercitron 25 57 81
- Lichens tinctoriaux 40 68 28
- Ecorces à tan, moulues ou non 42.568 40.757 45.908
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles 197 648 388
- Moulus 349 26 569
- Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- ou moulues 400 255 102
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 1.438 487 134
- Safran 119 200
- Autres teintures et tanins 226 328 347
- Cochenille 732 729 82 7
- Kermès animal • • . • 8
- Indigo 990 1.349 950
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 168
- bleu 296 413
- Cachou en masse. 247 348 88
- Rocou préparé 255 224 230
- Orsei le préparée, humide en pâte 89 116 72
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 34 43 51
- Extraits de bois de teinture et d autres espèces ; 773
- Garancine 125 147
- Autres : Allemagne 18.206 20.421 15.771
- — Belgique .... 8.214 7.550 7.790
- — Angleterre 7.591 4.024 3.052
- — Etats-Unis 967 x 1 559 815
- — Autres pays Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : 17.428 52.406 15.898 49.452 11.337 38.765
- Alizarine artificielle 3 18 4
- Acide picrique 1.314 869 3
- Autres 1.310
- Outremer 4.239 3.858 3.451
- Bleu de Prusse 126 111 133
- Carmins communs 30 22 /
- — fins 24 28 22
- Vernis à l’alcool 455 405 324
- — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à
- l’huile mélangées 4.198 3.688 3.489
- Ocres broyés ou autrement préparés 71.962 60.120 60.929
- Verts de Sehweinfurt et vert métis, cendres
- bleues ou vertes 203 74 96
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 178 76 78 ,
- Talc pulvérisé 12.255 16.500 16.840 |
- Couleurs non dénommées 1.910 1.652 839 (
- CAT
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 173
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Im pression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat - poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. £0.
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- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Madères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di | et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) : Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo- tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine • et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou | thiobenzényliques,—Matines colorantes non classées. 1
- LIVRES ET PROCÉSÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- —? ».
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Beng.
- Bois de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- » s
- Jaune
- Ire qualité ... - . 2c qualité .. . - 3e qualité.... - Sisal, Yucatan... - Honduras....... - Tabasco........ - Haïti Cap........ - Fort-Liberté..,.. - ............... - &s-Marc ..... . - Gonaïves .......
- P.-de-Paix ...... - Miragoane... .. .. - Saint-Domingo... - Martin, et Guadel. Jamaïque, .... Cuba et St-Yago .. Manzanillo. ...... Tuspan.......... ................ Campêche........ Carmen.......... Tampico...........
- Porto-Plata...... Haïti............ .
- Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio-Hacha.. Carth. et Savan... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Tatajuba(Pern. )50 k Bahia. .........
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- 50 kil.
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- Pernamb.....50 k
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- eau viol, et dito.... bon violet............ moyen violet.......... bon violet rouge...... bon moy. v. roug.... fin rouge............. bon dito.............. bon àf cuiv........... ouiv ç.3, et bas......
- Java.. .... .. Kurpah.. . .. Madras . .... Manille.... .... Caraque ....... Guatemala flor
- N.M.
- N.M.
- N.M.
- N M
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N M.
- Orseille
- On cote les 100 kil. : . ..
- Cap-Vert ............. M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- S ”s 6 B
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé.....
- • gros effilé...
- S O V 9 S
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
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- 25
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- &
- 42
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Ku-pah
- B.nga’e
- Java
- Le
- moyen et bon moy.
- assez coloré.. .
- moyen ord. et ord.
- mél. et terreux. . beau et fin violet bon moyen à bon
- violet et violet
- rouge ............
- moyen violet-rouge
- et rouge.......
- fin et surfin violet et pourpré,,,.., bon et beau violet.
- M. .
- M
- 4.75
- 4.25
- M..
- M ,
- DROGUERIES tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût-Acide citrique.............. Alun .......................
- » (acq.)... ......
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d. fûts).......................
- Id (s fûts).................
- Fécule de pommes de terre.
- 1er bl......................
- Id. 2e bl. (entrepôt).......
- Galles vertes et noires.....
- » noires Alep...............
- » blancnes..................
- 330 . .
- 15 ..
- 17 ..
- 5 50
- 108
- 106
- 38 .
- 35 .
- 130 .
- 125
- Gomme arabique, en sorte . 80 » Ghésirée, en sorte..... ... » Sénégal, s. bas du fleuve 100
- Galam
- 80
- Aden, sorte cour, bonne 80
- Mogador, blonde..............
- » blanche....................
- «
- »
- »
- Laque en f. qté orange. » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée..... Damar (Batavia).......
- » Singapore........
- » Penang ..........
- Gomme adragante Syrie.
- » »
- Quercitron.....
- Garance, racine
- Anatolie,
- con-
- 17 ..
- 19 ..
- 6 60
- 150
- &
- 110 ..
- 85 ..
- Caehou
- Brun luisant, en sac 5 0 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb.........
- » pressé ...
- Coebenille
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérife grise.........
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos.
- Java, Mad , Pond..
- DIvidivi
- On cote les 50(kil .. .
- Indigos
- On cote actuellement :
- , Bgn. sur v. et bl. 12k., fin viol et pourpre.....
- 37
- 30
- 1
- 1
- 22 M
- 12
- 50
- e
- .. N
- 35 ..
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- 80
- 50
- 25
- M
- 6 75
- 6...
- 6
- 25
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. ... Cachou noir, Ire marque...
- 12
- .11
- à .15
- .12
- Rocou
- B
- marques ord
- Cochenille argentée. .100 k
- 10
- 95
- 70
- 50
- 12
- 85
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre............. Guadeloupe ........ Cayenne..... d’Espagne, Valence
- de cuivre(entrepôt)
- » (acq.). ..
- a
- Curcuma
- grise........... zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- GaL es de Chine ............ Prussiate jaune de potasse.
- 275
- 250
- 245
- 35
- 40
- 30
- 135
- 170
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo
- Madias.bon et beau tendre. » moyen et bon moyen » coloré............... » moyen ord. et ord. terne et serré.....
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- 3
- 10
- 2.70
- 2.10
- F
- 300
- 300
- 250
- . 3.30
- 3 10
- 2 65
- Sumac en feuilles..... . ..
- » poudre...................
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- »
- e
- sous toile .. ... en pains, extra sec, sous pap............. bon marchand en pains
- » en boules raffiné en poudre sec
- 350 335
- 320
- 150
- 150
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 110 .
- 90 ., 56 ..
- 59 . .
- 22 . .
- 24 ..
- 130 .. M ..
- 130 .
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos ;
- Acide muriatique ...
- » nitrique........
- a
- sulfurique . sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33 41
- 9
- 300
- 160
- 100
- 750
- 600
- 28
- 50 à .
- 50
- 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- h* ~? ut
- Ammoniaque liquide 22 d., 34 ..
- Blanc de zinc en poudre ., ....
- » » broyé.....................
- Borax raffiné................. 40 ..
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre........................ 56 ..
- broyé......................... 66 ..
- Crème de tartre.............. 180 ..
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8 50
- Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 20 ..
- Lessive caustique 33 degrés 7 ..
- Nitrate de soude............. 24 .. » de potasse.................. 40 ..
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25 Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 » 30/35, disp... 11 50 Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300 28 75 Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes .. ..
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 Sulfate de cuivre 98 p.100 en sacs, consommation 63 .. — Entrepôt 60 .. Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos 5 ..
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb.... 72 .. à 74
- Acide acétique des arts 40% 26 .. 27 .. » chlorhydrique 7 , . 8 .. » nitrique 36 34 .. 35 .. » sulfurique 66 • 8 50 9 .. » 294 .. 298 .. » citrique 325 .. 330 .. Alun épuré 20 .. 21 .. » ordinaire 16 .. 17 .. Ammoniaque incolore, 22. • 34 36 . Bichlorure d’étain, 55'.... 104 50 110 .. » » 60 127 50 132 .. Bois Campêche-Laguna . .. 17 . . 17 50 ’ » Guadeloupe. 13 tO 14 .,
- Bois Jaune Centre Amériq. 19 .. 21 .. Cachou jaune. Vapeurs.... 75 .. 76 .. » brun 80 .. 90 .. Chlorate de potasse 100 .. 110 .. » de soude 105 . 115 .. Chlorure de chaux 100 àllO- 13 50 15 .. Chromate rouge de potasse 80 .. 82 .. » » de soude.. 59 .. 60 ..
- Crème de tartre......... ... .. ... ..
- Cristaux de tartre................................................. < » de soude............................................................ 7.....................................................................................................................8 .. CurcumaBengale en racines.............................................35......................................................................................37 ,. » de Madras.......................................................... . - .. » de Chine............................................................ M..................................................................................................................... Essence de térébenthine .. 108 . 110 .. Extrait de châtaignier 20• ...........................................16................................................................................17 .. Galles de Chine et Japon.............................................155.................................................................................160 .. » vertes et noires ..................................................145.......................................................................................165 .. Gomme Sénégal, en sortes..............................................95.......................................................................................100 .. » arabique.......................................................... 105.............................................................................................................115 .. » adragante rousse ..................................................280...........................................................................................320 .. Jus de citron....................................................... ........................................................21.......................................................................................................23 . Méthylène à 95-...................................................... 90.......................................................................................................100 .. » négie 90'......................................................... 110.............................................................................................................115 .. Prussiate jaune de potasse...........................................140.................................................................................145 .. »......................................................» de soude.. ... ..................................................... Pyrolignite de fer................................................... 10..................................................................................................11 .. Résine.............................................................. 20........................................................................................................................22 ..
- Rouille.................... 8 50 9 50 Sel de soude 80-.......... 17 75 1 9 .. » ammoniaque...............12 50 13 .. Sel d’étain.............. 233 . 240 .. Soufre en canons.......... 17........25 18 .. » sublimé................. 18 . . 19 .. Sumac Sicile en feuilles...22 50 23 50 Sulfate d’alumine......................13 .. 16 .. » de cuivre....................................................55 50 58 .. » d fer.................... 6 .. 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)..la tonne 11 10 »
- Arséniate de soude 60 % » . » .. »
- Bi-arséniatedesoude(Às2O5) 65% —
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0 — » » en poudre 35 % 6 .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre...................... » 18
- Produits tirés du goudron Alizarine 22 %.,.... la livre » » 7 Aniline (huile) pure.. » » » 4 » (sel) pure.... » » » 3 Anthracène 22 cgA par unité au comptant le gallon » 6 1 Benzol 50 90 %.,..le gallon » 8
- Acide carbonique (cristallisé) 34 35 % la livre » » 5 Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique » » .10 Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne 5 15 »
- •/.
- •/.
- 7/8
- 5/8 1/2
- 1,4
- Barwood............ » 4 10 »
- Camwood........ » 10-55 » » Bois jaune... » 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima...... » 0 180 » Bois de camphre de la Jamaïque.. » » 87 6 Bois de camphre de St-Domingue.. » « 110 » Bois de camphre du Honduras..... » » 14 3 »
- Grains de Perse... le quintal » 22 6 Bois de Santal rouge, la tonne » 90 » Bois de sapan » »2-40 »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le Extrait » ... Myrabolam 142.
- Bois de pêcher . Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- quintal » » »
- » » 18-24 »
- » » 10 6
- » >11»
- » » 49 «
- » »17-..»
- Potasses
- Bichromate..........la livre »
- Bioxalate............. » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
- Caustique 75/80 %, • 18
- Chlorate.............. la livre »
- Ferricianure (prussiate rouge)........ » 1
- Ferrocyanure (prussiate jaune)........ » »
- » 3
- » »
- 10 »
- 10 »
- » 2 518
- 2
- » 4 3[4
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-| pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de 5 fabrication.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
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- Pendant la saison d’été, un troisième départ, coin Portant des lre, 2e et 3e classes, ara lieu dans l'aprèe midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant? jours ; 1re classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; lre classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. .75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 20 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h- 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et
- Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’État font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : lre classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égalà 10 % du prix du billet.
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- LE MONITEUR DE.LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l’ouvrage complet, 100fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à la fin.
- Alfred TU LPIN, Ingr
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- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel
- D'OCCASION
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- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
- Estimation de Matériel
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans- le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix...................... 13 fr. 5(
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
- Prix du premier cahier : 5 francs Les demandes doivent être adressées à la Société anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX') Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
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- 20 Juin 1903.
- 47e Année. No 12.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Nouveauté dans le domaine de la soie artificielle. — Perfectionnements de la fabrication de l’indigo synthétique (suite).—Revue des brevets d’invention.— Revue étrangère. — Production du bois de teinture en Haïti (suite et fin). — Exposition universelle de 1900 (suite). — Les nouveaux contrats d’assurance-incendie. — Tarifs et transports. — Les usages en matière de délai-congé. — • Boîte aux lettres.— Service du contentieux.— Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. —• Cours. — Annonces.
- NOUVEAUTÉS DANS LE DOMAINE DE LA SOIE ARTIFICIELLE®)
- Par M Ed. Thiele
- (Zeitschrijt für Farben Textil Industrie. I, 72.)
- L’industrie de la soie artificielle date de 1855; Au-demars, de Lausanne, fit breveter à cette époque un procédé de préparation artificielle au moyen de nitro-cellulose. Mais les progrès ont été rapides dans ce domaine depuis quelques années.
- Il y a 3 ou 4 ans, la soie artificielle fut employée en Assez grande quantité dans la confection de la passe-menterie, ce qui amena un développement considérable dans la fabrication de cette fibre. Cependant, comme on commençait à remplacer la soie naturelle par le Produit artificiel dans presque toutes les fabrications,
- (1) Moniteur scientifique Quesneville.
- sans prendre garde à ‘a différence de solidité respective, il s’ensuivit une avalanche de plaintes de toutes parts. Mais dès qu’on apprit à connaître un peu mieux les propriétés de la soie artificielle, pour que celle-ci pût n’être plus employée au hasard, les demandes allèrent croissant. On cite des fabriques produisant 300-400 kilogrammes de soie, et n’arrivant pas malgré cela à faire face à toutes les commandes. Il ne faut donc pas s’étonner de voir de nombreuses usines se monter.
- Le procédé le plus ancien, celui qui consiste à par-tir de la nitrocellulose, n’est appliqué en Allemagne que depuis fort peu de temps, probablement par suite des risques qu’il présente. Dans le courant de l’année passée, les brevets Chardonnet ont été cédés aux « Vereinigten Kunstseidefabriken », de Francfort, qui sont également concessionnaires des brevets Lehner, Bronnert et Pauly. Cette Compagnie a entrepris la fabrication d’après le procédé Chardonnet, probablement en y introduisant la modification de Bronnert et Schlumberger, et s’efforce de supplanter les produits d’importation étrangère.
- Le procédé actuellement le plus exploité est celui de Pauly, à l’oxyde de cuivre ammoniacal ; le procédé à la viscose de Cross et Bevan est également mis en œuvre mais le produit ne se trouve pas encore sur le marché. Il en est de même pour le brevet Cross-Bevan Donnersmarck ayant trait à la préparation du tétra-cétate de cellulose qui, quoique datant déjà de 1898, n’a pas encore eu d’application industrielle. En Angleterre, la soie artificielle ne remporte pas autant de succès qu'ailleurs, la soie Vandura, à base de gélatine, rendue insoluble par l'aldéhyde formique, a com-
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- LE MONITEUR LA DE TEINTURE
- plètement disparu du marché. Dans les autres pays, on a fondé également des usines plus ou moins importantes.
- En Espagne, à Oviedo, il y a la Société espagnole pour la fabrication de soie parisienne, en Belgique il existe trois usines : l’une à Soignies, l'autre à Tubize, celle-ci notamment montée en vue d’une fabrication de 500 kilogrammes par jour (1) ; enfin la Société anonyme des produits chimiques de Droogenbosch à Ruysbrœck, près Bruxelles, est également propriétaire d’un brevet pour la fabrication de cet article.
- Au début de cette industrie, le prix de la soie artificielle était de 60-80 francs, donc supérieur à celui de la meilleure soie naturelle. Ainsi d’après Süvern, le prix était de 50 -55 francs en 1899-1900 et de 78 francs en 1900, mais il diminua rapidement et est tombé aujourd’hui à 20-25 francs, de sorte que le prix de revient de la fabrication est devenu une question de première importance. Il est difficile de dire quel est le procédé le plus avantageux à ce point de vue, car il faut faire entrer dans l’évaluation, non seu ement le le prix de la matière première, mais également le prix des dissolvants et des autres substances qui sont nécessaires. On donne comme proportion entre le prix de revient des procédés Chardonnet, Lehner, Pauly, Steam, les nombres 30 : 18 : 16 : 4, mais ces chiffres semblent exagérés et ne correspondent pas à ceux donnés par Wyss-Naef, d après lequel la soie Chardonnet reviendrait à 15 francs, ni à ceux de Bardy qui compte pour la soie à la viscose le prix de 5 à 6 francs.
- La matière première employée presque exclusivement est la cellulose, les autres tentatives en vue de se servir de gélatine, de fils d’araignée, de résidus de soie, etc., n’ont pas été continuées.
- L’auteur se range à la proposition de désigner la soie artificielle sous le nom de lustra cellulose.
- 1. Lustrà-cellulose préparée avec la nitrocellulose
- Lunge et Bebié (Zeitschrift f. angeto. Chem. 1901, p. 507) ont étudié les conditions de la préparation industrielle de la nitrocellulose ainsi que l’influence des divers réactifs sur les propriétés du produit. Ces résultats ont une égale importance au point de vue de la fabrication des explosifs, de la soie artificielle et du celluloïd.
- (1) D'après le « Textile Manufacturer », la fabrique de i Besançon travaillant d’après le brevet Chardonnet produit 900 kilogrammes par jour.
- On a augmenté la stabilité de la nitrocellulose en y ajoutant des sels des métaux lourds (acétate de plomb) en présence d’acétone.
- Ceci doit avoir pour but, d’après Luck et Cross (1), de transformer en corps neutres certains composés exerçant une action décomposante.
- La dénitrification de la fibre lui enlevant de sa solidité, on a essayé de supprimer la dénitrification : A. Petit (2) dissout un mélange de nitrocellulose, de caoutchouc et de chlorure de zinc dans la benzine et ne dénitre pas les fibres obtenues avec le mélange, Plaissetty (3) traite la nitrocellulose par une solution concentrée d’un sel d’alumine, ce qui rend la fibre inexplosible, mais le produit conserve néanmoins sa solubilité dans l’éther acétique. Les fils ainsi préparés sont simplement lavées à l’ammoniaque. On a aussi proposé de remplacer les sels réducteurs que l’on employait jusqu’ici par des sels de métaux lourds en solution acide (4).
- Afin de diminuer la fragilité des fils, qui est un inconvénient dans la manipulation, C. Dow (5) ne dénitrifie la nitrocellulose qa’après la confection des tissus ou des fils suffisamment résistants. Cette opération n’est naturellement pas exempte de tout danger, si l’on n’a pas soin au préalable de diminuer par un traitement quelconque l’inflammabilité de la matière. Va-rimo (6) a montré qu’on diminue et même qu’on fait disparaître complètement l’inflammabilité et l’explosi-bilité de la nitrocellulose en la traitant par l’aldéhyde formique, mais qu’il suffit d’un lavage à l’eau pour que l’action de la formaldéhyde soit annulée Duques-noys (7) obtient une fibre plus transparente et réalise une économie sur la quantité de dissolvant en employant le mélange d’acétone, d’alcool amylique et d’acide acétique. La solidité de la soie à la nitrocellulose a été déterminée par Chardonnet (8) qui a trouvé comme résistance à la rupture 21 kilogrammes par millimètre carré et pour la soie naturelle 44,8. Ces nombres ne concordent pas entièrement avec ceux trouvés par Strehleuert et Westergren (9); ces au-
- (1) D. R. P. 120.562, 18 avril 1899.
- (2) Br. anglais 15.343, 29 octobre 1900.
- (3) Br. anglais 9.087, 16 mai 1900.
- (4) H. R chter. — D. R. P. 125.392, 1er février 1901.
- (5) D. R. Gebraudismuster, n- 153.671.
- (6) Berichte, 1901 (L. Varimo).
- (7) Br. anglais 8.799
- (8) Zeitsch. f. Textilindustrie, 1900;
- (9) Chem. Zeitg., 1901, p. 1.100.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- » t
- teurs ont étudié la résistance d’un grand nombre de variétés de soie à l’état sec et humide ; ils ont trouvé :
- Résistance absolue en kilogrammes par millimètre carré
- à l’état sec à l’état humide
- Soie artificielle : de Chine 53,2 46,7
- française grège.... 50,4 40,9
- » débouillie 25,5 13,6
- » teinte en rouge et 20,0
- chargée » teinte en bleu noir 15,6
- charge 110 % .. » teinte en noir 12,1 8,0
- charge 140 %. .. » teinte en noir 7,9 6,3
- charge 500 %. .. Soie artificielle : 2,2 —
- Chardonnet,à la nitrocellulose 14,7 1,7
- Lehner, » 17,1 4,3
- Strehleuert, » Pauly, à l’oxyde de cuivre 15,9 3,6
- ammoniacal 19,1 3,2
- Cross et Stearn, à la viscose 11,4 3,5
- » » nouvelle 21,5 —
- Coton pur 11,5 18,6
- (A suivre).
- DERNIERS PERFECTIONNEMENTS
- DE
- LA FABRICATION DE L'INDIGO SYNTHÉTIQUE
- Par M. P. LEMOULT,
- Maître de Conférences à la Société des Sciences de Lille (I) (Suite). — Voir notre numéro du‘5 juin.)
- La matière première est la naphtaline, premier point important, car cette substance est à bas prix; elle est oxydée par l’anhydride sulfurique, que cette même société fabrique actuellement en énormes quantités au moyen d’SO2 et d’oxygène de l’air (procédé de contact), cette oxydation, second point important, donne de lanhydride sulfureux qui rentre dans le cycle de fabrication de l’anhydride sulfurique, ce qui fait qu’en somme la naphtaline a été oxydée par l’oxygène atmosphérique ; le produit obtenu est l’acide phtalique (benzine orthodicarbonique).
- Celui-ci traité par l’ammoniaque donne la phtali -mide avec la plus grande facilité et ce dernier corps
- (1) Bulletin de la Société industrielle du Nord de
- ^oFrajice.
- traité (suivant une méthode due à Hoffmann et connue depuis longtemps, mais mise au point dans la circonstance actuelle jusqu’à devenir industriellement applicable), par les hypobromites ou hypochlorites alcalins donne de lCO2 et l’acide an thranilique cherché. Quant à l’acide monochloracétique, il est obtenu par l’action du chlore sur l’acide acétique et ce chlore lui-même est préparé électrolytiquement : il faut d’ailleurs remarquer que le chlore est finalement éliminé du produit fini et que la nécessité d’employer ce corps est le seul point faible de ce remarquable procédé , celui qui demande le plus de recherches et comporterait, paraît, il, le plus d’aléas. Quoi qu’il en soit, voici résumées les différentes étapes de cette remarquable industrie, la première, avons-nous dit, qui ait permis de faire l’indigo artificiel et celle qui paraît faire au produit naturel la plus dangereuse concurrence.
- Naphtaline.
- y CO» H
- Acide phtalique
- V/Co2 H (Anhydride phtalique).
- CH--CO2H Acide acétique.
- V œ
- | AzH Phtalimide
- V
- CH2CI-CO2H Acide monochloracétique.
- CO2 H
- Acide anthranilique.
- CO2 H
- Phénylglycocolle
- LAzH CH2-CO2H ortho carboxylé.
- V . J
- Indigotine (par fusion alcaline et oxydation par J’oxygène atmosphérique).
- 2° Un second procédé permettant de fabriquer l’indigo industriellement et dans des conditions assez | avantageuses pour lutter contre le produit naturel • est le procédé dit à l’orthonitrobenzaldéhyde. Parmi les nombreuses synthèses de von Baeyer, l’une des
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- 180
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- plus simples et des plus élégantes est celle qui con-siste à faire réagir en milieu alcalin l'acétone CH3 -CO-CH3 sur l’o-nitrobenzaldéhyde
- . „cO H (1)
- CH
- AzO2 (2)
- Cette réaction donne de l’acide o-nitrophénylpropio-lique avec un rendement de 80 % environ et cette substance en présence d’alcali donne de l’indigotine et de l’acide acétique (procédé von Bayer et Drewson) Toute la difficulté industrielle de ce procédé si remarquablement simple se concentre sur la préparation de l’o-nitrobenzaldehyde, car l’acétone est un produit industriel et tomberait même tout à fait à bas prix le jour où ou voudrait se servir pour sa préparation de belles recherches de M. Buisine sur l’utilisation des eaux de suint en vue de l’obtention des huiles d’acétone. Le problème de la préparation de l’o-nitroben-zaldehyde, malgré de nombreuses recherches, n’a été résolu que dans ces toutes dernières années par la « Société chimique des Usines du Rhône » de Saint-Fons près Lyon, le procédé consiste à oxyder par le bioxyde de manganèse et l’acide sulfurique l’orthoni-trotoluène que l’on obtient lui-même par action de l’acide nitrique sur le toluène (on obtient simultanément le paranitrotoluène qui trouve de nombreux débouchés dans l’industrie des matières colorantes), La série des réactions qui caractérisent ce procédé est la suivante :
- (-cHa
- V
- /v/CH3
- I I Ortho-nitro-Toluène.
- Yo3
- "con
- | | Ortho-nitro benzaldéhyde.
- X/AzO2
- /CH (O H) C-COH3
- Acide ortho nitro-phénylpropiolique. \/\Az03
- V
- Indigotine (qui se forme en même temps que H2 O et acide acétique).
- ' j (A suivre.)
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N1 3500. — Machine à teindre, par la Société T. Robatel et J. Buffaud et Cie.
- N- 3571. — Dispositif pour introduire en marche les couleurs et les mordants dans les appareils à teindre sous pression, par M. Detré.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- AMÉRIQUE de Textile World Record
- Les bains permanents pour la teintures de coton
- On a déjà beaucoup versé d’encre en ce qui concerne l’utilité des bains permanents pour la teinture du coton. Cette utilité est devenue contestable à l’heure actuelle.
- Autrefois lorsque l’on connaissait peu les couleurs directes, les teinturiers se servaient avec avantage des bains permanents, tels que ceux de benzopurpurines, de noirs directs, de chrysamines ; mais depuis que le nombre des couleurs de ce type et de nuances spéciales s’est accru, le teinturier n’a plus le même intérêt à teindre pièce sur pièce dans la même cuve sans écouler la liqueur après 2 ou 3 services.
- Sauf pour le cas de noirs directs, le teinturier a avantage à préparer ses liqueurs pour 2 ou 3 semaines à l’avance,sans craindre l’amoindrissement des nuances.
- Au point de vue économique la majorité des teinturiers ne tient pas à ces bains permanents parce que la plupart des colorants directs actuels s’épuisent complètement. C’est le cas de la benxopurpurine, du rouge de Congo, des chrysamines en présence du phosphate de sodium.
- Ce qu’il faut surveiller surtout dans un bain permanent c’est la quantité exacte de sel commun ou de sulfate de soude dont on s’est servi. Quelques teinturiers commencent avec 25 livres pour le premier bain et ajoute ensuite 10 livres, en affirmant que c’est à peu près la quantité nécessaire pour maintenir la proportion primitive. Cette quantité est trop élevée étant de 40% de la quantité primitive; car il n’est pas admissible que 100 livres de fils exigent une telle quantité de sels. En effet la teinture de 100 li vres de fils de coton
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 6 î
- enlève dans Je bain 100 livres de liqueur environ, ou 12 1/2 gallons, et comme un bain de teinture contient en moyenne 2.000 livres d’eau il s’ensuit que la quantité de sel déplacée de cette façon n'est que de 1.1/4 livre. Donc,si on considère que le sel ne se décompose, ni ne s’évapore on est amené à conclure que la majeure partie doit rester dans la cuve et que les 10 livres ajoutées ultérieurement sont de trop et peuvent élever la densité du bain de teinture à tel point que la couleur dissoute soit précipitée, ce qui arrive souvent. Pour les couleurs sulfuriques, les conditions sont à peu près les mêmes. Dans ce cas, la quantité de sel employée est très élevée, approchant quelquefois de la saturation, parce que ces couleurs particulières ne donne leur ton franc que dans un bain de grande densité. Les additions de sel à ces bains sont aussi réglées d’une manière plus ou moins exacte mais on prend rarement en considération la perte de sel occasionné par le déplacement des fils mouillés.
- Les bains permanents contenant des noirs sulfuriques sont faciles à maintenir, lorsque l’on connaît exactement les quantités de matières nécessaire à l’obtention de la nuance désirée.
- Mais lorsqu’il s’agit de teindre en différentes nuances de noir, le teinturier doit chercher à se rendre compte, aussi exactement que possible, de la composition que doit avoir son bain. Dans tout les cas on doit se garder de mettre un excès de sel.
- Les moyens d’augmenter la résistance de l’indigo
- On a proposé plusieurs moyens pour arriver à rendre la teinture d’indigo sur fibres végétales plus résistante à l’action du chlore et du blanchissage,mais le moyen dont nous allons donner la description paraît être le plus efficace de tous. Les colorants sont traités par de l’huile pour rouge turc, seuls ou conjointement avec des sels d’aluminium, delà façon même dont on procède avec les colorants rouge turc. Ce traitement peut avoir lieu une ou plusieurs fois, l’étoffe étant séchée après chaque traitement.
- Ce procédé s’applique aussi bien à l’indigo naturel qu’à l’indigo artificiel. Voici un exemple. Le fil teint avec un bain contenant 10 parties d’huile pour rouge turc (huile de ricin sulfonatee), et de 90 parties d’eau. On laisse le fil se saturer d’eau d’une manière égale, puis on essore bien le fil et on le laisse sécher pendant 12 heures à une température variant de 50 % à 70 %,
- puis on le fait passer dans une solution d'acétate d’alumine à 7 0/0 jusqu’à ce que l’étoffe soit saturée parfaitement ; enfin on essore à nouveau et on laisse bien sécher.
- Recettes de teinture
- Noir-bleu sur fils de trame
- Noir-bleu 5C sur 100 livres de fils de trame
- Préparer le bain avec :
- 2 1/2 livres de noir-bleu 5 GG
- 20 » de sulfate de soude
- 5 » d’acide acétique.
- Plonger les matières dans ce bain à froid et chauffer doucement jusqu’à l’ébullition, puis teindre pendant une heure en maintenant l’ébullition. Le noir-bleu 5 G est remarquable par sa puissance de coloration et très utile dans la teinture de fils de trame et de tissus.
- Bleu sur fils de trame
- Bleu moyen 2 B sur 100 livres de fils de trame Préparer le bain de teinture avec :
- 2 livres de bleu moyen
- 25 » de sulfate de soude
- 3 » d’acide sulfurique.
- Y plonger à froid les fils, chauffer jusqu’à l’ébullition et teindre à cette température pendant une heure.
- Le bleu moyen 2 B donne une nuance excellente de bleu résistant à la lumière.
- Ecarlate: sur fils de coton
- Ecarlate de titane 3B sur 100 livres de fils de coton blanchis.
- Préparez le bain avec 1 livre d’écarlate de titane 3B 20 liv. de sulfate de soude. Teindre à l’ébullition pendant 30 minutes. Enlever et laver.
- L’écarlate de titane produit un écarlate clair sur coton, résistant à la lumière et au lavage.
- Noir sur coton et laine
- Noir foncé de Bengale 2B sur 100 livres d’étoffe.
- Préparer le bain de teinture avec :
- 5 livres de noir foncé de Bengale 2B
- 25 » de sel ordinaire.
- Y plonger les matières à 170 F, chauffer jusqu’à l’ébullition, teindre pendant 1/2 heure à l’ébullition et ensuite pendant 1/2 heure dans un bain se refroidissant graduellement.
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- G 00 ri
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le noir foncé de Bengale produira une excellente nuance avec une dose relativement petite de matière colorante,
- ALLEMAGNE
- De Leipziger Furbor und Zeugdrucker Zeitung
- Obtention sur laine de mordants blanc et colorés sur fond de différentes couleur
- On peut obtenir sur la laine des mordants blancs et colorés sur fonds noir, bleu marine ou couleur Bordeaux en procédant comme suit :
- Mordants sur fond noir
- 500 gr. (ferricyanure de potassium).
- 504 » chlorate de potasse.
- 10 lit, d’eau.
- 2 1/2 kil, aniline chlorhydrique (9 kil. d’H cl, 7,18 d’aniline).
- 1/6 de litre d’une solution de vanadiate d’ammoniaque (320 grammes de glycérine, 160 ccm. d’acide chlorhydrique, 40 grammes vanadiate d’ammoniaque, 1/2 litre d’eau pour 4 litres).
- On fait bien sécher et on applique les mordants blancs suivants :
- 10 litres d’albumine,
- 3,2 kil. d’acétate de soude,
- 3,2 kil. d’hyposufite de soude.
- 10 kil. de blanc de zinc.
- On met à l’étuve pendant 5-10 minutes, on fait passer à travers de l’eau chaude et l’on fait sécher.
- Au mordant blanc on ajoute : pour jaune, sulfure de cadmium ; pour rose et rouge, un vernis rouge ; pour vert, vert de Guignet. On ajoute au mordant blanc le blanc de zinc pour marquer le ton jaune qui paraît sur la laine lors de son passage à l’étude.
- Mordant sur bleu
- 500 grammes de chromotrope 8 B*
- 9 1/2 litres d’eau.
- 3 1/2 de gomme adraganthe.
- 165 grammes chromate de potasse,
- 150 grammes cristaux de soude,
- 150 grammes de chlorate de soude,
- 1 litre de glycérine.
- Couleur A
- 60 gram. Bordeaux S.
- 6/10 et 1/20 litre d’eau,
- 3/10 de litre d'épaississant, 1/2 litre de glycérine.
- Couleur B
- 500 gram. chromotrope 2 R.
- 9 1/2 litres d’eau,
- 3 1/2 litres d’épaississant,
- 175 gr. de chromate de potasse,
- 160 gr. cristaux de soude,
- 1 litre de glycérine.
- On peut couper cette couleur en ajoutant 6 gram. de bleu d’outremer à un litre de couleur.
- Sur la base ci-dessus on applique : 1/6 de litre d’eau gommée,
- 300 gr. de blanc de zinc,
- 250 gr. d’oxyde d’étain en pâte, et 1/4 à 1/16 de litre d’albumine, à raison de 1300 grammes par litres.
- 150 gr. de blanc de zinc,
- 20 c.cm de glycérine.
- On met à l’étuve et on lave à l’eau froide.
- Mordant sur grenat
- 5 gram couleur A,
- 1 gram. couleur B.
- Application et traitement comme sur bleu.
- PRODUCTION DES BOIS DE TEINTURE en Haïti
- (Suite et fin. — Voir notre précédent numéro.)
- Port-de-Paix. — Port-de-Paix, situé 120 kilomètres du Cap-Haïtien, est un des principaux ports d’exportation pour le campêche destiné aux Etats-Unis. De 1800 à 1894, on achetait à Port-de-Paix, chaque semaine, 800 mille livres à un million de bois, venant des mornes, et autant de la côte, par voiliers : un tiers était acquis par la maison française de MM. Charlemagne frères ; les 9/10 étaient dirigés sur les marchés américains; le reste était expédié en Europe! il y avait alors cinq ou six exportateurs qui n’utilisaient que le bois droit.
- En 1894, M. C. F. Carvalho, Haïtien, obtint le privilège exclusif d’un réseau en câble de fer suspendu, pour le transport des denrées de l’intérieur de la région jusqu’à Port de-Paix, avec faculté de céder ses droits à une société anonyme sous la dénomination de Compagnie Haïtienne, compagnie qui devint la « New-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 183
- York and Boston Dye Wood company », établie à New-York et Boston.
- Cette concession a été votée par le conseil municipal de Port-de-Paix, avec autorisation du conseil des secrétaires d’Etat, pour une durée de sept, ans ; bail renouvelable au gré des parties
- C’est- au cœur même des forêts de campêche du département, à Bassin Bleu, que cette société a établi sa ligne qui fait une grande concurrence aux acheteurs de Port-de-Paix. La compagnie expédie à elle seule plus de bois que toutes les antres maisons de la place réunies. MM. Charlemagne frères occupent le second rang, grâce à leur forte clientèle de la côte.
- La distance couverte par le réseau aérien en question, est de 23 kilomètres; c’est un câble, tendu sur des piliers ou tours en fer, sur lequel roulent des wagonnets; ils sont lancés à une minute d’intervalle; le trajet s’accomplit en trois heures. Cette ligne peut transporter par jour de 100 à 110 tonnes de bois.
- Depuis 1895, on exploite les racines de campêche qui, jusque-là, étaient enfouies; de grandes quantités de ces racines sont aujourd’hui dans le commerce, le bois droit diminuant sensiblement faute de moyens de communications.
- Il faut de vingt à vingt-cinq ans pour qu’un arbre de campêche planté dans des terrains ordinaires soit bon à être coupé; une dizaine d’années suffisent dans la région de Port-de-Paix, quinze dans l’Artibonite.
- Le bois de campêche d’Haïti (bois droit ou racine), est taxé à sa sortie d’un droit de 3 dollars la tonne; il est généralement bien coté sur les differents marchés étrangers; les vapeurs français,allemands, américains, ne chargent ce fret que pendant la saison morte du café, c’est-à-dire de juin en octobre. Les voiliers français prennent le campêche à bon compte, surtout s’ils ont du fret assuré pour Haïti.
- Il est à noter que les envois par vapeur contribuent beaucoup à la dépréciation du bois, car cela permet aux acheteurs, la majorité des bois arrivant générale-nient invendus, d’exercer une pression, les bois débarqués sur le quai des ports devant être enlevés dans un bref délai ; tandis que pour les voiliers, on a toujours le temps de vendre le chargement à livrer, puisque entre le moment de l’affrètement et l’arrivée du bois en Europe, il s’écoule un délai moyen de trois mois.
- Une usine pour l’extrait de campêche et autres produits colorants, pourrait être installée aux Gonaïves
- ou à Saint-Marc par une société française et pourrait donner des bénéfices.
- Saint Marc. — Le campêche de Saint-Marc est très apprécié, principalement sur le marché français, cù il sert à la fabrication des teintures fines, et où il obtint de 10 à 30 fr. de plus que les autres qualités d’Haïti.
- Le fret moyen pour le bois droit, à destination d’un port de l’Atlantique ou de la Manche, est de 40 fr. la tonne de 1,000 kilg.; de 3 à 4 fr de plus, pour les racines.
- La maison française Boutin, représentée par M Antoine Boutin, fait un grand commerce de campêche par voiliers avec la place du Havre; elle est en relations d’affaires avec MM. Honoré Auger, aîné et Cie.
- La maison allemande F. Hermann et Cie, s’occupe du même commerce.
- Le prix du campêche a varié dans ces dernières années.
- Ainsi, pour Saint-Marc, en 1901, le campêche dit de «salines », a passé de 150 fr. la tonne à 130 francs; les racines, de 115-116 francs, à 102 et 105 francs.
- Les demandes diminuaient aussi ; les chiffres de la douane ont accusé en 1901, une diminution sur 1900, soit 3,000 tonnes de bois, et 9,000 tonnes de racines.
- Dans la catégorie des bois dits de teinture, rentrent le bois jaune (fustic), payant 2 dollars la tonne à l’exportation, et le Brésilette ou bois du Brésil.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L'APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite. — Voir nos précédents numéros.)
- M. F. Marmonier fils, de Lyon, présentait une presse pour apprêts, dont la manœuvre s’opère par le mouvement alternatif d’un levier. Celui-ci déplace une bielle portant des clavettes, qui tombent successivement dans les trous du plateau-écrou et entraînent celui-ci dans un sens ou dans l’autre,suivant la position des clavettes, qu’il suffit de changer de place pour renverser le mouvement.
- MM. Benninger et Cie, d’Uzwil (Suisse), M. P.
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- 184
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Blache, à Baris et M. L. MITRÉcÉ, de Thouars, exposaient diverses machines à apprêter, laveuse-ben-zineuse, dépoussiéreuse et repasseuse pour tissus brodés.
- La maison F. DEHAÎTRE avait, de son côté, groupé tout un ensemble d’appareils et de machines destinés aux teiniuriers-dégraisseurs.
- Un appareil fort intéressant du même constructeur est la machine à encarter pneumatique. Elle comprend un mouvement de pliage pour le tissu, portant de chaque côté une série de suceurs pneumatiques. Par le mouvement de va-et-vient du chariot plieur ceux ci viennent prendre un à un les cartons d’apprêt, empilés sur deux plateaux latéraux, pour les intercaler dans chaque pli du tissu à en:arter. Une disposition spéciale de soupapes introduit de l’air dans les suceurs qui abandonnent le carton, quand il arrive dans les plis du tissu.
- Nous aurons terminé l’examen des machines d’apprêt exposées dans la Classe 78, si nous mentionnons encore : de M. L. KIENTZY, à Paris, une machine à cylindrer et à frictionner les tissus en divers genres, servant également à calandrer et mangler le linge de table et les toiles de jute ; de l’importante maison Fr. Gebauer, une calandre hydraulique d’une pression de 60,000 kilogrammes, une calandre à six rouleaux avec ou sans friction et une machine à plier et à métrer, véritable instrument de précision; enfin, de MM. J. KLEINEWEFERS fils, de Crefeld, une calandre universelle à cinq rouleaux, très perfectionnée, et une gau-freuse à trois rouleaux, dont deux en papier d’un diamètre de 0 m. 420 et un en acier portant la gravure, d’un diamètre de 0 m. 140.
- (A suivre}
- LES NOUVEAUX
- CONTRATS D'ASSURANCE-INCENDIE
- Notre confrère La Réforme économique publiait récemment sous ce titre les considérations suivantes :
- « On nous avise, dit-il, qu’en prévision du remaniement possible de la légis’ation sur les assurances, on commence à voir réapparaître, dans les nouveaux contrais des Compagnies, la clause dite de mise en harmonie.
- « Cette clause,nous ne l’avions vu proposer jusqu’ici que dans le contrat-accidents : mais il est évident que,
- toutes les branches de l’assurance étant visées, elle va être proposée partout.
- « Il importe donc plus que jamais, en ce moment,que les industriels lisent, avant de les signer, les clauses imprimées du contrat qui leur est proposé et n’acceptent pas, les yeux fermés, tout ce qu’il plaira aux Com-gnies d’y insérer.
- « La clause par laquelle les Compagnies stipuleraient que, en cas de remaniement législatif, le contrat ne serait pas rompu, mais « mis en harmonie avec la législation nouvelle » et les primes établies en conséquence, aurait pour effet de mettre,au lendemain d’une innovation, les assurés à la merci de leur assureur, libres, en substituant une police nouvelle à l’ancienne, de majorer arbitrairement le tarif.
- « Sans doute, la validité d’une pareille clause pourra être contestée, et il n’est pas impossible qu’on ne puisse, au prix d’un procès, s’en affranchir.
- « Mais n’est-il pas plus prudent d’éviter de l’accepter et de s’adresser aux Compagnies qui ne l’imposeraient pas de préférence à celles qui consentiraient soit à la résiliation annuelle facultative, soit un contrat quinquennal ?
- « Si simple, si limpide que l’on suppose la loi remaniant les principes de l’assurance, il faut s’attendre, dans les premiers temps d’application, à beaucoup d’incertitude dans l’interprétation. C'est une imprudence que de se lier d’avance.
- « P. Vergne. a
- TARIFS ET_TRANSPORTS
- La nouvelle tarification des ocres broyées, ocres brutes et couleurs communes destinées à l’exportation (tarif commun P. V. d'exportation 317) qui a été mise en vigueur provisoirement le 25 juin dernier, vient d’être définitivement homologuée par l’Administration supérieure, sous la réserve ci après acceptée par les sept grands réseaux.
- La clause relative aux frais accessoires sera modifiée comme suit : « à augmenter des frais de chargement, de déchargement et de gare»;
- Il est entendu d’ailleurs que l’homologation du tarif dont il s’agit ne doit pas être considérée comme sanctionnant l’inscription dans le tarif 317 de la clause relative aux commissionnaires en douane qui fait actuellement l’objet d’une étude d’ensemble.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LES USAGES EN MATIÈRE DE DÉLAI-CONGÉ
- i
- Le Ministre du Commerce a été saisi par plusieurs Conseils de prud'hommes des inconvénients que présenteraient certaines pratiques qui auraient pour but de porter atteinte aux usages en matière de délai-congé.
- On sait qu’il est d’usage dans beaucoup de professions que le patron et l’ouvrier se préviennent mutuellement un certain temps d’avance de leur intention de rompre le contrat de travail qui les lie. Cette période de temps qui doit s’écouler entre la dénonciation du contrat et la cessation effective du travail est connue sous le nom de dèlai-eongé. Le patron ou l’ouvrier qui n’observe pas le délai-congé peut être condamné à des dommages-intérêts.
- Le délai-congé ne doit être observé que lorsque le contrat qui lie le patron et l’ouvrier a une durée indéterminée. Si le patron et l'ouvrier se sont engagés pour une période déterminée (un an, une journée, etc.), leur contrat prend fin à la fin de cette période sans qu’ils aient à s’avertir mutuellement à l’avance, sauf stipulation contraire.
- Il est d’usage, en outre, dans la plupart des professions, que pendant la période qui suit l’embauchage de l’ouvrier et qui est connue cous le nom de « période d’essai », le patron et l’ouvrier peuvent mutuellement se quitter sans observer le délai-congé.
- Enfin la jurisprudence admet qu’en cas de faute grave de l’une des parties, l’autre partie peut, sans être passible de dommages-intérêts, rompre le contrat sans observer le délai-congé. Il a été jugé notamment que que le patron peut renvoyer immédiatement un ouvrier quand celui-ci est inculpé de vol ou de meurtre. Par contre il a été jugé que l’absence de'courte durée d’un ouvrier, qui avait d’ailleurs avisé ses chefs par écrit de son absence si elle autorisait le patron à résilier le contrat de travail, ne l’autorisait pas à ne pas observer le délai de prévenance.
- Quand l’usage du délai-congé n’existe pas dans une profession, l'obligation de dénoncer le contrat de tra-vail quelque temps à l’avance ne peut résulter que d’une stipulation expresse de ce contrat.
- En fait, en matière de contrat, de louage l’obligation du délai-congé résulte presque toujours de l’usage, ou Pour employer l’expression consacrée, des « us et coutumes » du métier. C’est également l’usage qui fixe la durée du délai-congé. Cette indemnité est généralement fixée au montant du salaire afférent à la pé-riode du délai- congé.
- L’existence de ces usages peut être prouvée par té-moins. Généralement cette preuve est inutile parce que, dans la plupart des cas, les contestations sont Portées devant les Conseils de prud’hommes, qui sont constitués par des gens du métier. Il est assez rare que ces usages soient consignés dans un document authentique. Cependant,il arrive quelquefois que, pour eviter les contestations, des conventions interviennent | entre les représentants de patrons et d’ouvriers d’une
- même profession pour fixer et préciser les usages existant dans la corporation en matière de délai-congé. Nous citerons, comme exemple, la convention intervenue en 1891, entre les Chambres syndicales patronale et ouvrière de la blanchisserie de Seine et Seine-et-Oise, celle intervenue entre les Chambres syndicales patronale et ouvrière de la passementerie, celle intervenue, our la sellerie bourrellerie, le 17 mars 1897 entre les Conseils de prud’hommes, patrons et ouvriers, de cette profession à Paris.
- Il
- Quelle est la va'eur des usages, en matière de délai-congé, au point de vue juridique? Les usages en matière de délai-congé, comme tous les usages, n’ont d’autre valeur que de compléter ou d’éclairer le sens des conventions C’est ainsi que, d’après l’article 1160 du Code civil « on doit suppléer dans le contrat les clauses qui y sont d'usage, quoiqu’elles n’y soient pas exprimées », et que, d’après l’article 1159 du Code civil, « ce qui est ambigu s’interprète par ce qui est d’usage dans le pays où le contrat a été passé ». Il s’ensuit que l’obligation du délai-congé se présume dans les professions où il est en usage. Mais, s’ils complètent ou précisent le sens des conventions, les usages ne peuvent prévaloir contre les dispositions formelles et expresses des conventions. Celles-ci, en effet, d’après l’article 1134 du Code civil, lorsqu’elles sont légalement formées, « tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites ».
- Aussi, la Cour de cassation a admis, à plusieurs reprises, que des conventions conclues entre des patrons et des ouvriers pouvaient supprimer ou modifier à leur égard le délai-congé en usage dans leur métier (février 1898, janvier 1899).
- On a soutenu cependant que de semblables conventions tombaient sous le coup de l’article 1780, paragraphe 4, du Code civil, qui porte que « les parties ne peuvent renoncer à l’avance au droit éventuel de demander des dommages intérêts ». La Cour de cassation a jugé que si cette disposition interdit aux parties de renoncer à l’avance au droit éventuel de demander des dommages-intérêts dans le cas où le contrat de louage de services viendrait à être résilié par la faute de l’une d’elles, il ne leur défend ni de fixer le délai qui devra exister entre la déclaration de congé et la cessation effectué du travail ni même de supprimer tout délai de ce genre (C. de cassation, 20 juin 1900).
- Ainsi, ce n’est qu’en l’absence de conventions contraires que l’observation du délai-congé en usage dans la profession est obligatoire. C’est donc à la partie à laquelle il est réclamé des dommages-intérêts pour inobservation du délai-congé, dans une profession où ce dernier est en usage, à prouver qu’une convention formelle la dispensait de l’obligation de l’observer.
- Comment peut se faire la preuve de cette convention ? Quand il y a un contrat écrit, signé des deux parties, la preuve est facile. Mais le cas est rare. La plupart des contrats de travail, dans les métiers où existe l’u -sage du délai-congé, sont conclus verbalement. Dans ces conditions la preuve testimoniale, quand elle est légalement possible,c’es à- dire quand il s'agit de litiges
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- d’un chiffre inférieur à 150 francs, est pratiquement extrêmement difficile, sinon impossible.
- Deux cas méritent particulièrement l’attention, c’est d’abord celui où la question du délai-congé est fixée par un règlement d'atelier, et celui où elle est réglee par une convention intervenue entre les patrons et ouvriers d’une même profession ou leurs représentants.
- Dans le premier cas, on peut se demander si le fait que des stipulations spéciales en matières de délai-congé figurent dans un règlement d’atelier, peut être considéré comme la preuve de l’acceptation de ces stipulations par l’ouvrier au moment de son embauchage. Beaucoup de Conseils de prud’hommes se sont refusés à accorder au règlement d’atelier une semblable force probante.
- Au contraire, la Cour de Cassation a jugé que l’ouvrier travaillant dans un atelier où un règlement est affiché dans les endroits les plus apparents et qui a eu connaissance de ce règlement est censé en avoir accepté les clauses (11 mai 1886 — 7 août 1877). En particulier, les dérogations apportées aux usages en matière de délai-congé par un règlement d’atelier sont considérées comme ayant été consenties par l’ouvrier et pouvant, par suite, lui être opposables. (C. de Cassation : 12 nov. 1900 — 16 mars 1903)
- Enfin on peut se demander si un pitron peut valablement introduire dans un règlement d’atelier des stie pulations qui sont contraires non pas seulement à des usages, mais encore à des conventions passées au nom de tous les ressortissants d’une profession dans une région déterminée par des délégués des patrons et des ouvriers de la corporation. Les tribunaux n’ont jamais été appelés à trancher cette question spéciale, qui se rattache d’ailleurs à la question plus générale de la validité et de la portée des contrats collectifs et des conventions syndicales. Dans l’état de la législation actuelle et en l’absence de tout texte de loi régissant les contrats collectifs, la question ne comporte pas de solution unique, mais il y a lieu de tenir compte, dans chaque cas, des circonstances dans lesquelles sont intervenues ces sortes de conventions pour déterminer la mesure dans laquelle elles engagent ceux qui y ont pris part ou au nom desquels elles ont été conclues.
- m
- Quoi qu’il en soit, la jurisprudence de la Cour de Cassation en matière de règlement d’atelier a eu pour effet d’inciter à introduire dans les règlements d’atelier des stipulations dérogeant aux usages en matière de délai-congé. Cette pratique paraît être en faveur auprès de plusieurs Chambres syndicales. C’est ainsi qu’à la Chambre syndicale des fabricants de fleurs, feuil lages, etc., de Paris, un Conseiller prulhomme s’appuyant sur la jurisprudence de la Cour de Cassation, a fait la proposition d'imprimer un règlement-type qui serait tenu à la disposition des patrons adhérents et dans lequel serait insérée une clause ainsi conçue : « les ouvriers et ouvrières à l’heure, à la journée et aux pièces, sont prévenus que les engagements sont faits et consentis sans prévenance réciproque et que par conséquent les parties sont libres de se séparer à tout moment de la journée et de la semaine qui leur
- convient, sans avoir a donner de motifs, raisons ou indemnité de part et d'autre ».
- Plusieurs Conseils de prud’hommes et Syndicats pro -fessionnels ont exprimé la crainte que la généralisa tion de cette pratique n’aboutisse a l’abolition du délai-congé, et ils ont appelé l’attention de M. le Ministre du Commerce sur les graves inconvénients que présenterait, aussi bien pour les patrons que pour les ouvriers la suppression de tout délai de prévenance. M le Ministre a soumis la question à la Commission permanente du Conseil supérieur du travail qui a ouvert une enquête auprès de tous les Conseils de prud’hommes. Un questionnaire leur a été adressé pour leur demander : lo Quels sont les « us et coutumes » en vigueur, en matière de délai-congé, dans les diverses professions de leur ressort ; 2 si la pratique qui consiste à déroger à ces usages par les règlements d’atelier a pris de l’extension dans leur ressort, et 3° enfin. s’il n’y aurait pas lieu, à leur avis, de rendre ces usages obligatoires ou tout au moins de ne permettre d’y déroger que sous certaines conditions
- BOITE AUX LETTRES
- A. P., Saône et Loire.
- Un de nos abonnés nous écrit :
- D. — J’ai teint de la laine de mégisserie en noir, en un seul bain; le bain de teinture, pour 25 kil de laine était composé de 1,5 kil. de couperose, 1 kil. de vitriol bleu, 800 gr. de tartre brut, 5 kil. d’extrait de cam-pêche liquide, 300 gr. de jaune cuba; le résulat a été que la teinture n’a pas uni et il est resté des parties jaune-marron ou grises. Veuillez me donner le moyen de remédier à cet inconvénient.
- R. — Il est probable et même certain que la laine était mal purifiée, les laines sortant de mégisserie retenant toujours les substances ayant servi à l'épilage, en plus de la graisse naturelle. En outre la dissolution des extraits aura peut-être été faite sans assez de soin.
- Donc il faut bien nettoyer la laine, la dégraisser dans un bain de soude et bien rincer ; avec les proportions indiquées, la teinture peut se faire en un seul bain, mais il est bon de faire bouillir d’abord la laine pendant quelques minutes avec les mordants; ensuite on lave la laine, on ajoule le campêche et le jaune dissous préalablement dans 12 a 15 litres d eau bouil-ante, on agite le bain, on y replonge la laine et on fait bouillir doucement jusqu’à l’obtention de la nuance désirée.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis 10 ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général, que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport au travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnés devant tous les tribunaux, aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux
- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous écrit:
- «J’avais un débiteur qui m’a payé en espèces quelque temps avant sa mise en faillite, mais le tribunal de commerce a fait remonter à une date bien antérieure au paiement, l’époque de la cessation réelle des paiements.
- Aujourd’hui le syndic me demande de rendre les fonds que j’ai reçus. Dois-je m’exécuter?
- R. — L’art. 447 C. Com. n’oblige pas les tribunaux à ordonner le rapport de toutes les sommes touchées ‘ apres la cessation des paiements par un créancier pour dettes échues. Ce rapport a été laissé à l'appréciation des juges, le législateur s’étant proposé de faire annuler les paiements effectués à la suite de manœuvres répréhensibles du créancier et à l’aide de procédés dolosifs ayant pour but de faire à celui qui les reçoit une situation privilégiée au détriment de la masse
- Dès lors peut être repoussée la demande en rapport formée par un syndic contre un créancier de bonné foi qui pouvait connaître la situation difficile et gênée du débiteur, mais qui ignorait son état absolu de cessation de paiements et qui n’a fait qu’user de son droit en touchant les sommes qui lui étaient dues. Peu importe d’ailleurs que le paiement ait eu lieu à la suite de Poursuites ou de bon gré de la part du débiteur.
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE TOURS
- Audience du 2 avril 1903
- CHEMINS DE FER. — TARIF SPÉCIAL. — AVARIES. — NATURE DE LA MARCHANDISE. — PRÉSOMPTION QUE L’AVARIE LUI EST INHÉRENTE. — PREUVE CONTRAIRE A FOURNIR par l’expéditeur. lorsqu’une marchandise, transportée par une Compagnie de chemins de fer, aux conditions d’un tarif spécial, subit des avaries en cours de route, la Compagnie n’est pas déchargée de toute responsabilité ; mais c’est à l’expéditeur à fournir la preuve d’une
- faute commise par elle. Ilen est ainsi, spécialement, si le tarif spécial demandé par l’expéditeur porte que la Compagnie n’est pas responsable des avaries inhérentes a la nature de la marchandise, et que, lorsqu’une avarie peut être imputée à cette cause, elle doit être présumée ne pas en avoir d’autre, à moins que l’expéditeur ne prouve le contraire.
- Cette solution résulte du jugement suivant, rendu sur les plaidoieries de Mes Brottier et Marchais, agréés :
- « Le Tribunal :
- « Attendu que S... a fait dans les derniers mois de l’année 1902, différentes expéditions à divers clients, et que plusieurs des objets expédiés sont arrivés avariés à leur destination ;
- « Attendu que S... ayant demandé à la Compagnie réparation du préjudice qui lui est causé, celle-ci lui a refusé cette réparation, sous prétexte que les marchandises voyageant sous le régime d’un tarif spécial, elle se trouvait, de ce fait, exonérée, sinon de toute rssponsabilité pour avarie survenue en cours de route, du moins du fardeau de la preuve ;
- « Attendu que S.,., en demandant pour l’expédition de ses marchandises l’application d’un tarif spécial, afin de bénéficier d’un prix réduit, ne devait pas ignorer les conditions dudit tarif :
- « Attendu que ce tarif dispose, dans son article 2, § 4, que les transporteurs ne sont pas responsables des avaries inhérentes à la nature de la marchandise ; que l’article 2 susvisé, dispose, en outre, in fine, que, si, « eu égard aux circonstances de fait, l’avarie a pu « résulter de l’une des causes mentionnées, il y a pré-« sompiion que cette avarie résulte de l’une de ces « causes, à moins que l’ayant droit n’établisse le contraire » ;
- e Attendu qu'il s’agit, en l’espèce, d’articles en fonte relativement fragiles et susceptibles de se briser par suite de la trépidation des wagons et des cahots auxquels ceux-ci sont normalement exposés ; qu’il y a lieu de déclarer, qu'en raison de cette fragilité bien connue de la fonte, les avaries dont se plaint S..., sont dues à la nature des objets transportés et rentrent par suite, dans la catégorie de celles dont la Compa-gnie n’est responsable, aux termes des conditions générales de son tarif spécial, article 2, § 4, qu’au-tant que la preuve d’une faute est faite contre elle ;*
- « Attendu que S... n’apporte aucune preuve de cette faute de la Compagnie , qu’il y a donc lieu, dans ces conditions, de le débouter de sa demande et d’ordonner l’enlèvement des marchandises, objet du litige, contre paiement à la Compagnie des droits de magasinage ;
- « Par ces motifs ;
- « Déclare S. . non recevable, en tout cas mal fondé en ses demandes, fins et conclusions ; l’en déboute ;
- « Reçoit la Compagnie reconventionnellement demanderesse ;
- « Dit que S... sera tenu dans la huitaine de la signification du jugement, de retirer toutes les mar-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- chandises dont s’agit, contre paiement des frais de magasinage, courus et à courir ;
- « Dit que, faute par lui de ce faire, dans ledit délai, la Compagnie sera autorisée à aire procéder à la vente des marchandises objet du litige, pour le prix en être remis à S..., sous déduction des frais ;
- « Condamne S... en tous les dépens ».
- Observation. — Les principes consacrés par le jugement rapporté sont constants en jurisprudence. Voir : Rép. gèn. du dr. franç. (v* Chemins de fer, num. 3764 et suiv.), et, parmi les décisions de la Cour de cassation les plus récentes : C de cassation, 1er décembre 1897 (Sirey, 1898.1.143) ; idem, 11 juin 1898 (Sir, 1899.1.94); idem, 14 avril 1899 (Sir., 1899.1.365).
- (Gazette des Tribunaux}.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Montrouge. — Société en commandite E. Tête et Cie, teinturerie, 81, route d'Orléans. — Durée : 18 ans. — Cap.: 40.000 fr. dont 20.000 fr. par la commandite. — Acte du 15 mai.
- Modifications de Sociétés
- Le Havre. — Modification aux statuts. — Société Dubosc frères, bois tinctoriaux et tannants, 16, rue Jules Lecesne. — Capital réduit à 2.000.000 de fr. — Acte du 30 mai.
- Déclarations de faillites
- Paris. — Voirand, teinturerie, 46, rue de Laroche fou-cauld. — Jug. du 4 juin. — S.: M. Vacher.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris.—Teinturerie, par M. Debailleux, 54, rue Cau-martin. — Entrée en jouissance 15 juin.
- Paris. — Teinturerie, par M. Rousier, 75, rue de la Victoire. — Entrée en jouissance de suite.
- Maisons-Laffitte. — Teinturerie, parM. Grégoire,30, av. de Lorgueil. — Entrée en jouissance le 8 juin.
- Paris. — Teinturerie, par M. Weber, 251, avenue Dau-mesnil. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Rensonnet à M. Levasseur, 9, rue de l’Arc de Triomphe.— Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Veuve Vivien à M. Crus-serey, 8, rue de Picardie. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. —Teinturerie, par M. Catlasor, 14, rue Albouy. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris —Teinturerie, par M. Gonnaud, 116, faubourg Poissonnière. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris.—Teinturerie,par Mme Vve Thuillier et M. Marie (Charles), 51, rue du Four. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Cochin, 13, rue Manuit. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Peltier, 87, rue de Seine. — Entrée en jouissance de suite.
- Asnières. — Teinturerie, par M. Thouverey, 6, boni. Voltaire. — Entrée en jouissance de suite.
- Levallois. — Teinturerie, par M. Lagrue, 30,rue Chaptal.
- — Entrée en jouissance de suite.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Bofs de teinture.
- On cote :
- Campéche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité...
- — 2e qualité ...
- 3e qualité....
- — Sisal, Yucatan...
- — Honduras..............
- — Tabasco...............
- — Haïti Cap.............
- - Fort-Liberté.. »..
- — ......................
- — sr-Marc ...... .
- — Gonaïves ............
- - .......................
- — Miragoane.. .....
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque...............
- Jaune Cuba et St-Yago ..
- • Manzanillo........
- • Tuspan.............
- • Vera-Cruz......
- » Campéche..............
- • Carmen.............
- » Tampico................
- • Porto-Plata......
- • Haïti.......... .
- » Jamaïque..............
- » Barcel et P. Cab ..
- » ......................
- • Carth. et Savan...
- » Maracaïbo.............
- • Fustet..... 100 k.
- • Tatajuba(Pern. )50 k
- • Bahia . ...........
- • ...................
- • Amapala. ... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- • Calliatour... 100 k.
- * Lima. ...... 50 kil.
- » Ste-Marthe............
- * ......................
- » Sandal..... 100 k.
- » Sapan.......50 k.
- • Quebracho. . 1000 k.
- « Pernamb..... 50 k
- 12 .. à 14
- 11 .. 12
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- 8 35
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- 50
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- 50
- 50
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- 25
- 25
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- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. ..........
- — en caisse — 37 50 45
- Jaune ou gamb.......... .............
- » pressé... 30 . 35
- Coehenille
- On cote : 1/2 kil.
- Ténériffe zacatille... 1 60 2 .
- Ténerife grise......... 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 M
- Java, Mad., Pond...... M .. ...
- Dividivi
- On cote les 50[kil ... 12 . 14
- Indigos
- On cote actuellement :
- Bgn. sur v. et bl. 1|2 k.. 6 50 6 75
- fin viol et pourpre...... 5.75 6 ..
- Beng. eau viol, etdito ... 5 25
- » bon violet........... 4 50
- » moyen violet......... 4 . .
- » bon violet rouge...... 4 50
- » bon moy. v. roug.... 350
- » fin rouge............ 4 25
- » bon dito............. 3 75
- » bon à fin cuiv. ...... 350
- » "uiv ................ 3 25
- Java....... .....................M
- Kurpah.. ............N.M. 1 50
- Madras .............N.M. , ..
- Manille.............N.M. 1 ..
- Caraque..............NM 1 50
- Guatemala flor............. 4 50
- » bon à fin sobré. . 2 50
- » — cor.... 2 50
- » cor. ord. à bas.. 1 50
- N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M, 5 ..
- • bon à beau.. N.M. 3 50
- » ord. et moyen N.M. 2 ..
- 6 « h
- On cote les 100 kil.
- Cap-Vert ............. M
- Mers du Sud.......... .M .. ..
- Madagascar...............M . • ..
- 5 50
- 4 75
- 4 25
- 4 75
- 3 75
- 4 50
- 4 ..
- 3 75
- 3 50
- 3 '
- 3 ..
- 3 50
- 5 .
- 4 ..
- 4 ..
- 2 50
- 5 50
- 4 50
- 2 50
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré.... M. . ....
- « moyen ord. et ord.
- mél. et terreux., .... ....
- Bengale beau et fin violet M.. ....
- » bon moyen à bon
- violet et violet rouge........... 4.75 5.25
- » moyen violet-rouge
- et rouge........ 4.25 4.75
- Java fin et surfin violet
- et pourpré,...., M.. ....
- » bon et beau violet. M . ....
- DEOGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
- Quercitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé....... 7 50 à 8 50
- • gros effilé..............« 6.. 7..
- traire 1er coût.
- Acide citrique............... 330 ..........
- Alun raffiné (entrepôt)..., , 15 .. 17 ..
- » (acq.)... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts)..................... 108............
- Id (s. fûts)................. 106 . ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 38 .. .......
- Id. 2e bl. (entrepôt) ...... 35..
- Galles vertes et noires...... 130 .. 150 <
- » noires Alep............... ... ,. ... ..
- » blancnes................... 125...........
- Gomme arabique, en sorte . 80 .. 90
- » Ghésirée, en sorte.........................
- » Sénégal,s. bas du fleuve 100 .. 110..
- » » .............. 80 .. 85 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 80.
- Rocou.
- Antilles............1/2 kil. .0 40 à .0 42
- Cayenne....,................ N. M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- 0 0 9 85 fl B 89 M B X 0 B H B e fl fl
- S B
- Bois de Campéche (Laguna). 12 . à. 15 .
- » (Guadeloupe) .11 .. .12 ..
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. ...........
- » de Fustet Albanie. ... 10 50 12 . .
- Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 ..
- » marques ord,. 70 .......................
- Cochenille argentée.. 100 k. ............
- » grise............ 275 . 300 ..
- » zacatille naturelle 250 .. 300 ..
- » noire Palmas lek. 250 .. 260 . •
- » Lanzarotte ............. .................
- Cureuma Bengale............ 35...........
- » Chinois........... 40 .. ... ..
- » Madras........... 30...........
- Gal es de Chine........... 135...........
- Prussiate jaune de potasse. 170..........
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre, 3 10 3.30
- » moyen et bon moyen
- » coloré........... .. 2.70 3.10
- » moyen ord. et ord.
- terne et serré... . 2,10 2 60
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge.. M..
- » Mogador, blonde....... ... ,
- » » blanche................ ... ..
- » Laque en f. qté orange. 350 .. ... -
- » » mi-orange 335 .. ... <•
- » » cerise AC 320 ...............
- » Sandaraque lavée....,, 150 .. ... ..
- » Damar (Batavia) 150 .. 160 . •
- » » Singapore....... 90 .. 100 ••
- » » Penang...........110............
- Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 • 600 . •
- Quercitron................. M .. ... ..
- Garance, racine.............. 60.........
- » poudre.................... 65..........
- Rocou Guadeloupe ........ 110 .. ...
- » Cayenne........... . .... ....
- Safran d’Espagne, Valence
- pur......................... 90 .. ... •
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 56 .. ... ..
- » (acq.). ,. 59.. ...
- Sumac en feuilles.......... 22 .. ........
- » poudre......... 24 .. ..
- Styrax liquide............. 130.........•
- Tamarin Madras............. M ,, 28 ••
- Verdet, eu pains, extra sec,
- sous toile ., ... 130 ,. ... •• » en pains, extra sec,
- sous pap . .... 180 .. ... .
- » bon marchand en pains 115 .. ... "
- » » en boules 115 . ... •
- » raffiné en poudre sec 145.............
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d.
- » nitrique 36 d.
- » » ...... 40 d.
- » sulfurique,,.. 66 d.
- » sulfureux.... 50 d.
- » tartrique .................
- 9 33 41
- 9
- 7 310
- 50 à
- 50
- 50
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 191
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34...............
- Borax raffiné................. 40..........
- Blanc de zinc de la Méditer, oudre......................... 56 .. ...
- royé....................... 66 ,. .. .
- Crème de tartre.............. 180..........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 20.........
- Lessive caustique 33 degrés 7..............
- Nitrate de soude............. 24 50 .. ..
- » de potasse................ 40.
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25 .. .
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. .. » 30/35, disp... 11 50 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.................. 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes ............... Soude douce 33 deg. en vrac 4 25..........
- Sulfate de cuivre ............ A 59 E 56
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 10Û kilos................... 5..........
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière : Acétate de plomb 72 .. à 74 ,. Acide acétique des arts 40% 26 .. 27 .. » chlorhydrique 7 . . 8 .. » nitrique 36 34 .. 35 .. » sulfurique 66* 8 50 9 .. » tartrique 310 .. 315 .. » citrique 325 .. 330 .. Alun épuré 20 .. 21 .. » ordinaire....; 16 .. 17 .. Ammoniaque incolore, 22. • 34 36 . Bichlorure d’étain, 55'.... 104 50 110 .. » » 60 127 50 132 .. Bois Campêche-Laguna ... 17 .. 17 50 » Guadeloupe. 13 50 14 . Bois Jaune Centre Amériq. 19 .. 21 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 74 .. 75 .. » brun 80 .. 90 .. Chlorate de potasse 100 .. 110 .. » de soude 105 . 115 .. Chlorure de chaux 100 à 110' 13 50 15 .. Chromate rouge de potasse 80 .. 82 .. » » de soude.. 59 .. 60 ..
- Crème de tartre................. .. ..
- Cristaux de tartre ....................... » de soude.......... 7........................................8 ..
- CurcumaBengale en racines 35 .. 37 ..
- » de Madras......................................................... .... » de Chine............................ M..................................................... Essence de térébenthine .. 108 ..110 ,. Extrait de châtaignier 20*........... 16..............17.... Galles de Chine et Japon.............150.................160..... » vertes et noires ..................145.......................165 .. Gomme Sénégal, en sortes..............95.......................100......•. » arabique.......................... 100...............................................110 .. » adragante rousse ..................275...........................325 .. Jus de citron ........................................................................... 21...........................................23...................
- Méthylène à 95'............ 90 .. 100 .. » régie 90-............... 110 .. 115 ..
- Prussiate jaune de potasse 140 145 ..
- » » de soude.. ................ Pyrolignite de fer....................................10......II...
- Résine..................... 20 .. 22 ..
- Rouille..................... 8 50 9 50 Sel de soude 80’........... 17 75 19 .. * ammoniaque.. 12 59 13 .. Sel d’étain............... 233 . 240 .. Soufre en canons........... 17.........25 18 .. » sublimé.................. 18 . . 19 .. Sumac Sicile en feuilles.. 22 &0 23 50 Sulfate d’alumine........................13 .. 16 .. » de cuivre....................................55 50 58 ,.
- » de fer.................... 6 .. 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc)..la tonne 11 10 »
- Arséniate de soude 60 % » . » .. »
- Bi-arséniatedesoude(Âs2O5) 65%..................... -
- Blanchiment liq. 28', 6 à . % 0 — »
- » en poudre 35 % 6 .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre........................ » 18
- Produits tirés du goudron
- Ali.arine 22 %.........la livre » » 7 ./. Aniline (huile) pure...» » » 4 ./. » (sel) pure...........» » » 3 7/8 Anthracène 22 A par unité au comptant.. ...le gallon » 6 1 5/8 Benzol 50 ?0 % ...le gallon » 8 1/2
- Acide carbonique (cristallisé) 34 35 % la livre » » 5 1[4 Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique » » . 10 ,
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15 » ....................... » 4 10 » Camwood................. » 10-55 » »
- Bois jaune......... » 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima......... » 0 180 » Bois de camphre de la Jamaïque..... » » 87 6 Bois de camphre de St-Domingue........» • 110 » Bois de camphre du Honduras........ » » 14 3 » , Grains de Perse... le quintal » 22 6
- Bois de Santal rouge, la tonne » 90 » Bois de sapan » »2-40 »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal Extrait » .. » Myrabolam 142. . » Bois de pécher . » Grains de Perse.. » Bois de campêche. » Potasses
- » « »
- » 18-24» » 10 6 > 11 » » 49 «
- » 17-..»
- Bichromate..........
- Bioxalate...........
- Carbonate 90 92 %.
- Caustique 75/80 %.
- Chlorate...........
- Ferricianure (prussiate rouge).......
- Ferrocyanure (prussiate jaune).......
- . la livre » » 3 , » » » » la tonne 16 10 » » 18 10 » la livre » » 2 518 » 1 2 » » » 4 314
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Via Rouen, Dieppe et New haven
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- Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres. .
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- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars,Loudun,Chinon,Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.» 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
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- ë
- 29
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- B BLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste. Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l’ouvrage complet, 100fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.....
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à la fin.
- Alfred TULPIN, ingr 91, r. Dammartin,Roubaiz
- ACHAT ET VENTE
- DR
- Matériel Industriel
- M'OCCASION
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- Estimation de Matériel
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édi-tion. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
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- 47e Année. No 13.
- LE
- 5 Juillet 1903/
- — ---==---
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Procédé de teinture en couleur du genre dit « khaki ». — Nouveauté dans le domaine de la soie artificielle (suite). — Perfectionnements de la fabrication de l’indigo synthétique (suite). — Revue des brevets d’invention. — Revue étrangère. — Exposition universelle de 1900 (suite). — Service du contentieux. — Jurisprudence. — informations. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Commerce de la France. — Cours. — Annonces.
- PROCÉDÉ DE TEINTURE EN COULEURS
- du genre dit « Ktaki » Par M. Dupont
- Ce procédé est relatif à une méthode de teinture en couleurs du genre connu sous le nom de « Khaki », 8ur coton ou fils ou tissus de coto-. Ces couleurs qui varient dans une gamme de vert olive clair au jaune brun foncé sont obtenues en fixant sur des cotons, ou fils ou tissus de coton, des oxydes de chrome et de panganèse en proportions diverses selon la nuance demandée.
- On prépare à cet effet une solution composée de bichromate de potasse ou de soude, de chlorure de manganèse et d’acétate ou du formiate de soude, on
- dissout successivement et par quantités égales , le bichromate de potasse ou de soude, le chlorure de manganèse et une solution à 150 B. d’acétate de soude ou de formiate de soude.
- La solution ainsi composée de ces trois sels est ensuite diluée à volonté selon la couleur désirée qui constitue une gamme depuis le brun foncé jusqu’à la nuance vert olive clair. Les proportions de ces trois sels peuvent d’ailleurs être augmentées ou diminuées afin d’avoir des teintes plus ou moins accentuées, ou en vue d’obtenir des tons plus ou moins bistres.
- Le coton débarrassé de ses impuretés par les moyens usuels, puis foulardé comme à l’ordinaire est immergé dans le bain précité, après une durée d’immersion qui varie selon les résultats cherchés, le coton ou les fils ou étoffes de coton sont lavés parfaitement, puis plongés, encore humides dans une solution alcaline dont la concentration ne doit jamais être au-dessous de 14° B. pour les fonds unis. Ce degré de concentration est nécessaire pour saisir la fibre quand le coton vient au contact du bain alcalin, et par la contraction qui a lieu, les oxydes de chrome et de manganèse restent engagés dans les fibres.
- Cette seconde opération est suivie d’un lavage à rès grande eau, puis le coton est séché à l’air libre. Si on juge que la couleur est trop pâle, on immerge de nouveau les fils ou tissus dans le bain initial, on les y laisse le temps nécessaire pour obtenir la nuance désirée, puis on lave mais sans passer au bain alcalin.
- Ce procédé fournit toute une gamme de tons : Khaki solides à la lumière, au foulon et au chlore (eau de Javel).
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- LE MONITEUR LA DE TEINTURE
- NOUVEAUTÉS DANS LE DOMAINE DE LA SOIE ARTIFICIELLE®)
- Par M. Ed. Thiele
- (Zeitschrift für Farben Textil Industrie, I, 72.) (Suite. — Voir notre numéro du 20 juin.)
- 2. Lustracellulose préparée par les celluloses-acétates Les premiers brevets de Cross et Bevan sur ce sujet datent des années 1890-92, et ont été cédés au comte Henckel-Donnersmark. Il reste à savoir si les produits obtenus au moyen des acétates de cellulose pourront concourir quant aux prix, avec les autres soies artificielles. Les matières premières nécessaires, l’anhydride acétique, ou le chlorure d’acétyle sont des produits d’un prix relativement assez élevé. A ce sujet, il est bon de citer un nouveau procédé d’obtention de l’anhydride acétique des Farbenfabriken Bayer (2), consistant à faire réagir un mélange de chlore et d’acide sulfureux sur l’acétate de soude anhydre.
- Comme on l’a déjà dit, on ne trouve pas encore dans le commerce la soie à l’acétate de cellulose, ceci indiquerait que l’ancien procédé de Cross et Bevan n’est pas susceptible d’un usage pratique. Il semble que lors de la transformation de la cellulose en acétate, la molécule même de la cellulose soit en partie décomposée ; et c’est précisément l’acétate de la portion restée intacte, qui seul est intéressant, car il forme des produits amorphes brillants, possédant un aspect vitreux et d’une résistance suffisante pour former des fils ou des pellicules. Tandis que, au contraire, les produits résultant de la molécule cellulose, sont de plus en plus cristallins et de plus en plus solubles. Lederer (3) a breveté l’acétylation de l'hydrocellulose qui s’obtient par le chauffage de la cellulose avec de l’acide sulfurique à 3 0/0, vers 70 0/0 (Procédé Girard) : on aeétyle en traitant cette hydrocellulose par 4 fois son poids d’anhydride acétique. Ce brevet a été cédée au comte Donnersmarck. L’acétylation de l’hydrocellulose a été également pratiquée par la fabrique Stamer de Hambourg ; on commence par traiter la cellulose par l’acide chlorhydrique et un peu de chlorate de potassium (4) ou bien par l’acide acétique renfermant du chlore en
- (1) Moniteur scientifique Quesneville. (2) D. R. P. 127350, 26 juin 1900.
- (3) D. R. P. 118538, 19 août 1899.
- (4) D. R. P. 123122, 2 mars 1900.
- dissolution. Le produit ainsi obtenu qui diffère de celui préparé par le procédé Girard est transformé en acétate au moyen de chlorure d’acétyle (1). Cet acétate se distingue du tétracétate en ce qu’il est soluble dans l’alcool, tandis que ce dernier ne se dissout que dans le chloroforme, l’épichlorhydrine, le nitrobenzène. La solution alcoolique ainsi obtenue ne précipite pas par l’eau, mais le résidu laissé après l’évaporation de la solution alcoolique est lui-même insoluble dans l eau.
- 3. Lustracellulosepréparéepar les solutions métalliques (oxyde de cuivre ammoniacal)
- C’est le procédé à l’oxyde de cuivre ammoniacal qui offre actuellement le plus d’intérêt. On comprend aisément qu’il en soit ainsi, car on évite dans ce procédé l’emploi dangereux de solutions éthérées de nitrocel-lulose; on emploie comme solvant l’eau simplement, et les produits résiduels permettent une facile récupération de l’oxyde métallique et de l’ammoniaque qui rentrent de nouveau dans la fabrication. Le seul inconvénient réside dans ce fait que les solutions de cellulose dans les oxydes métalliques ammoniacaux ne se conservent pas indéfiniment, ce qui donne quelquefois lieu à des pertes que l’on n’a pas dans le procédé à la nitrocellulose.
- Ce procédé est appliqué sur une assez grande échelle par les Vereinigten Glanzstofffabriken d'Aix-la-Cha-pelle qui exploitent le brevet Pauly (2).
- Ce brevet revendique la dissolution de la cellulose dans l’oxyde de cuivre ammoniacal à basse température et l’emploi de cette solution pour la fabrication des fibres. L’abaissement de température favorise la dissolution, mais l’emploi de ces solutions n’a rien de nouveau; on en trouve l’indication dans le brevet Des-paies de 1890. Aussi Cross et Bevan (3) disent-ils dans leur traité « Researches on cellulose » que la valeur du brevet Pauly est encore problématique. Un brevet relatif à la préparation de solutions concentrées d’oxyde de cuivre appartient également à cette société (4), il consiste à faire agir l’ammoniaque et l'air sur le cuivre à basse température : on arrive ainsi» des solutions renfermant 40-50 grammes de cuivre pa^ litre, tandis que les dissolutions préparées jusqu’*01 n’en contenaient que 20 à 25 grammes. L'inconvénient
- (1) Br. français 308506, 26 février 1901.
- (2) D. R. P. 98642, 1er décembre 1897.
- (3) Researches on cellulose 1895-1900, p. 58 et 62.
- (4) D. R. P. 115989, 11 janvier 1900.
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- de ces solutions est qu’elles ne sont stables qu'au-dessous de 5°.
- Un autre procédé a été breveté par Bronnert (1). La cellulose est d’abord mercerisée avec la quantité de soude correspondant à CI2H200102NaOH, puis mélan-gée à la quantité de sulfate de cuivre correspondant à la soude employée. Il se forme dans ces conditions une combinaison cuivrique de la cellulose qui se dissout aisément dans l’ammoniaque.
- D’après le procédé Thiele (3), la cellulose, également | mercerisée au préalable, est lavée à l’eau ammoniacale j et le produit versé dans une solution de sulfate de cuivre, la dissolution est immédiate. Langhans (3) a | remarqué que l'ammoniaque, à la température ordi- 1 naire, dissout beaucoup plus d’oxyde de cuivre quand on met en présence soit de la cellulose, soit l’hydrate de cellulose. On arrive ainsi à obtenir des solutions bien plus concentrées en cellulose, renfermant jusqu’à 65 grammes de cellulose par litre. C’est sur ce même principe que repose le brevet Chaubet, de la Société générale pour la fabrication des matières plastiques à Paris (4) qui consiste à faire réagir de l'air chargé d’ammoniaque sur un mélange de cellulose et de cuivre de cémentation. Par ce procédé on arrive dans 24 heures à des solutions renfermant 65 kilogr. de cellulose par litre, c’est-à-dire la même teneur que par le procédé de Langhans; au contraire, le brevet Pauly ne donne après 8 jours de traitement qu’une solution à 45 grammes de cellulose par litre.
- La cellulose est précipitée de la solution ammonia-cale,au sortir des presses produisant les filaments,par l’action d’un acide. On a trouvé que l’acide le meilleur marché est l’acide sulfurique étendu. Les Vereinigten Glanzstofffabriken emploient l’acide de concentration allant de 30 à 65 0/0 H2S04, les filaments se solidifient Plus vite et par suite se laissent manier plus aisément ; 'I8 sont, paraît il, aussi plus brillants quand ils ont été Précipités par l’acide concentré.
- La cellulose se dissout aussi dans les solutions de chlorure de zinc, cette propriété a été utilisé par Bron-nert (5) pour la fabrication des filaments.
- (A suivre).
- 0) D. R. p. 109996, 2 mai 1899.
- (2) Br. français 300870, 1er juin 1900.
- (3) Br. américain 672946, 30 avril 1901.
- (4) D. R. P. 113208, 15 juillet 1829.
- ^) Researches on cellulose, p. 27.
- DERNIERS PERFECTIONNEMENTS
- DE
- LA FABRICATION DE L’INDIGO SYNTHÉTIQUE
- Par M. P. Lemoult,
- Maître de Conférences à la Société des Sciences de Lille (1) (Suite). — Voir notre numéro du 20 juin J
- Ces réactions effectuées à partir du toluène, réussis* sent également bien avec les xylènes et donnent des homologues de l’indigotine en particulier les corps suivant :
- /\/CO\ /CON\
- I I C=C | I X/AzH/ XAzH,// CH3 CH3 Méthylindigotine B. CH3 CH3 A/ CO / / CO \/\ I I C=C | 1 X/AzH XAzH// Méthylindigotine R. qui figuraient à côté de l’indigotine ordinaire dans le pavillon de la Société chimique des usines du Rhône à l’Exposition Universelle de Paris en 1900; ces substances très semblables à l’indigotine ne se différencient d’elle que parleur nuance un peu plus bleue ou un peu plus rougeâtre. Ce procédé est exploité actuel -lement à Saint Fous (Rhône) par la Société citée plus haut qui a cédé ses brevets aux « Farbwerke, autrefois Meister, Lucius et Brüning de Hœchst-sur-Mein ».
- En 1900 figurait aussi à l’Exposition un magnifique échantillon d’indigotine de la « Badische » et on a I beaucoup discuté sur les mérites respectifs des deux ! procédés : on prétendait entre autres que le procédé | à l’orthonitrobenzaldéhyde n’était pas viable parce | qu’il n’y avait pas sur le marché assez de toluène pour assurer une production d’aldéhyde capable de donner assez d’indigotine pour satisfaire à la consommation annuelle de ce colorant; sans vouloir discuter cet argument, pourtant facile à réfuter, il nous semble que ce procédé à l'aldéhyde n'avait sans doute pas la prétention de faire disparaître radicalement ni la culture de l’indigo ni la fabrication par tous les autres procédés , il faut féliciter les auteurs de ce procédé d’avoir su tenir vis-à-vis de l’industrie allemande tant célébrée, un rang honorable.
- (1) Bulletin de la Société. industrielle du Nord de ‘ la France.
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- Ces deux réalisations de l’indigo artificiel n’ont pas arrêté les recherches : loin de là, elles les auraient plutôt encouragées si besoin en avait été. Dans ces toutes dernières années, deux nouveaux procédés ont été imaginés qui ont fait quelque bruit dans le monde industriel ; quoique l’on ne puisse prédire leur avenir industriel — la prédiction dans ces matière étant plus difficile encore que partout ailleurs, nous pensons néanmoins qu'il est bon d’en dire quelques mots. Ce sont :
- 3° Le procédé au sodium amide.
- 4° Les procédé Sandmeyer.
- Le procédé à l’amidure de sodium découvert par la Gold und Silber Scherdeanstalt de Francfort et cédé aux Farbwerke de Hochst utilise corne matière première, le phénylglycocolle CGH5,AzH CH2 CO2H auquel auquel l’amidure de sodium agissant comme déshydratant, fait perdre les éléments d’une molécule d’eau en soudant une seconde fois la chaîne au noyau d’après l’équation suivante :
- H
- A/AzH-CH2
- H | >c=0+AzH?Na==NaON+AzI+
- H OH
- H
- //AzH\
- | [ CH2 (Indoxyle)
- \/\ CO /
- ce qui donne de l’indoxyde qu’on dissout dans l’eau, où on l’oxyde, pour le transformer en indigotine par un courant d’air. Pratiquement,on ne se sert pas de l’ami-dure pur, mais d’une dissolution de ce corps dans la la potasse et la soude fondues et exemptes d’eau; la même réaction a lieu déjà avec la potasse ou la soude seule, mais elle exige une température très élevée et ne donne qu’un rendement suffisant ; la présence d’a-midure facilite la réaction et cette heureuse circonstance, jointe au bas prix de la matière première (qui n'exige que de l’aniline et de l’acide chloracétique) et à la simplicité des réactions assure, au dire des con-aisseurs, un grand avenir à ce procédé qui est déjà entré dans le domaine de la pratique.
- (A suivre.)
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N' 2617. — Teinture des tissus de laine dans l’auge à foulon, par M. Eloseguè.
- N’ 2621. — Perfectionnement à l’impression grasse sur tissus quelconques, par M. Boyeux.
- N* 3702. — Procédé pour gaufrer et imprimer simultanément les étoffes afin d’imiter des effets de tissus de soie, par la Société cotonnière H. Geliot.
- N' 3707. — Procédé de teinture et d’impression en noir d’aniline, par M. Cleff.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- AMÉRIQUE de Textile world record La teinture de la soie artificielle
- L’importance de la soie artificielle pour la fabrication des tissus divers s’accroît de plus en plus, et sans remplacer la soie véritable, elle s’est conquis un terrain propre. Certes on a eu beaucoup de difficultés chimiques et mécaniques à vaincre avant que son application industrielle ait pu être assise sur une base solide, et il reste encore de nombreux points à élucider; le plus important est celui de savoir la meilleure méthode pour en effectuer la teinture. A présent on se sert de la soie artificielle pour un grand nombre de tissus tels que : rubans, franges, sans parler de différents tissus de coton et laine mélangés qui sont mêlés ça et là avec des fils en soie, ou qui ont des raies entremêlées dans le dessin. Pour teindre ce tissu il y a plusieurs procédés dont le meilleur est celui des cou*’ leurs directes, appliqué de la manière suivante.
- Pour nuances légères le bain est préparé avec :
- Savon............... 2 %
- Phosphate de soude... 4 %
- Pour nuances moyennes :
- Carbonate de soude... 2 1/2 %
- Sulfate de soude.. 8 %
- Pour nuances foncées :
- Carbonate de soude ... 3 % Sulfate de soude ..... 12 % à 15 %
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- La température du bain joue un certain rôle. Pour nuances légères, elle ne doit pas dépasser 100° F. tandis que pour nuances foncées elle peut être augmentée à 140° F. Comme pour l’application ordinaire de ces sortes de couleurs elles peuvent être plongées dans un bain de teinture séparé pourvu que le bain soit légèrement acidifié avec de l’acide acétique. De cette manière on peut obtenir beaucoup de combinaisons de nuances.Pour teindre sur mordant de couleurs basiques, la soie est mordancée d’abord avec de l’extrait de sumac irréprochable ou avec de l’acide tanni-que. Ou peut mordancer avec 2 4 0/0 d’acide lannique ou son équivalent de sumac en présence de 1 0/0 d’acide chlorhydrique pondant 3 heures à 125° F., ensuite on la fait passer dans un bain froid contenant 1 à 2 1/2 0/0 d’émétique, ensuite elle est lavée et séchée et préparée pour la teinture. La teinture commence par la mise de la soie mordancée dans un bain contenant 2 3 0/0 d’acide acétique pendant plusieurs minutes après quoi la matière colorante préalablement dissoute y est ajoutée graduellement, tandis que la température du bain est augmentée doucement à 100° F ; au bout de ce temps la couleur est presque complètement prise. Grâce à la nature chimique de la soie artificielle on a trouvé qu’on pouvait la teindre avec de l’aniline par le procédé suivant :
- Préparer un mélange de solution de chlorate de so-dium, de ferrocyanure de potassium, d'hydrochlorite d’aniline, travaillez les écheveaux pendant quelque temps et enlever l’excès de liquide. Passer à la vapeur pendant quelques instants dans un appareil à vapeur comme pour le coton et mettre la matière dans une solution contenant 1 1/2 0/0 de bichromate de potassium, chauffé à 140° F. Ensuite enlever, laver et sécher.
- Après la teinture par n’importe quel procédé, la soie artificielle a une rudesse qu’il faut faire disparaître avant de procéder aux opérations ultérieures de fabrication et ceci peut être obtenu par le traitement de la soie dans un bain froid légèrement savonneux suivi d'un rinçage à fond ou d’un passage à travers une liqueur acidifiée à l’ébullition. Il faut noter que la température des bains pour la soie artificielle ne doit pas dépasser 140° F, autrement la fibre est endommagée, et perd de son élasticité en devenant plus fragile En somme,tous les procédés examinés ci-dessus sont très satisfaisants pour les couleurs basiques parce que le résultat s’obtient à une température normale.
- Bleu sur fils de trame
- Bleu de St-Domingue N sur 100 livres de fils de trame.
- Préparer le bain avec :
- 4 livres de bleu de St-Domingue N.
- 15 livres de sulfate de soude.
- Plonger à 170° F,chauffer jusqu’à l'ébullition et teindre pendant une demi-heure.
- Ajouter encore 3 à 5 livres d’acide acétique et continuer l’ébullition pendant une demi-heure.
- Ajouter encore :
- 1 livre d’acide sulfurique qui doit épuiser le bain de teinture en quelques instants.
- Le bleu de St-Domingue supporte bien le blanchissage et résiste à la lumière; traité avec 2 0/0 de bichromate de potassium il devient résistant'au foulage.
- Ecarlate sur fils de trame
- Azo rouge B. B. sur 100 livres de fils de trame.
- Préparer le bain avec :
- 2 onces d’azo rouge B. B.
- 15 livres de sulfate de soude.
- 4 livres d’acide sulfurique.
- Plonger à 170° F, chauffer jusqu’à l'ebu'lition et teindre pendant une heure.
- Si la dose d’azo rouge B. B. est légère, elle produit une excellente nuance d’écarlate, qui possède les caractéristiques des couleurs acides.
- Violet sur fils de trame
- Violet azo 7 R sur 100 livres de fil.
- Préparer le bain avec :
- 2 livres d’azo violet 7 R
- 10 » de sulfate de soude
- 3 » d'acide sulfurique.
- Plonger à 100°-120° F, chauffer doucement jusqu’à l’ébullition et teindre pendant 1 1/2; heure l’azo-violet 7 R possède une force colorante excellente, une pureté de nuance et les caractéristiques des couleurs acides.
- Violet sur fils de trame
- Violet acide B. W. sur 100 livres de fil.
- Préparer le bain avec :
- 2 livres acide violet B. W.
- 20 » sulfate de soude
- 4 » acide sulfurique.
- Plonger le fil à 1800 F, chauffer jusqu’à l’ébullition, et teindre pendant une heure.
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- La violet acide B. W. a une grande force colorante, il est facilement soluble.
- ALLEMAGNE
- de LeipsigerFarber und Zeugdrucker Zeitung
- Les taches de moisissure et d’humidité sur la laine
- Les tissus peuvent être souillés par des moisissures ou champignons qui s’introduisent dans les fibres.
- Ces champignons peuvent non seulement abîmer la couleur, mais l’étoffe elle-même. Pour en préserver les étoffes, il ne faut pas les entasser à l’état humide pendant longtemps. Ensuite le tissu ne doit pas rester plus longtemps que cela n’est nécessaire pour le traitement, à l’état brut, ou foulé; si l’on nettoie l’étoffe aussitôt que possible, la formation des champignons se trouve déjà entravée, le tissu de laine sec et propre étant moins favorable au développement des champignons.
- Un restant de suint, d’huile ou de savon restant dans le tissu favorise la formation des champignons.
- Le tissu humide contenant un pareil résidu fermente vite.
- Le cas est le même pour les tissus fabriqués avec de la laine mal lavée Si de tels tissus restent entassés dans l’eau après lecardage, les taches d’humidité sont inévitables.
- De tels tissus ne supportent pas bien l’opération du foulage, du lavage, etc., ils se forme des trous et des défectuosités.
- La plupart des taches d’humidité se développent d’ailleurs, dans la matière première sur le métier à tisser parce que l’encollage en combinaison avec la trame humide favorisent la formation des champignons; le tissu peut se couvrir de taches de moisi dans les 24 heures, sur le métier, s’il se trouve par un temps chaud dans un endroit mal aéré. Si le tissu doit rester quelque temps à l’état humide, il est utile qu’il soit légèrement humecté par son passage dans un bain d’acide sulfurique faible, c’est encore un moyen d’empêcher la formation des champignons.
- Moyen de mordancer la laine
- Lorsque la laine est bouillie dans une solution de bichromate de potasse, elle absorbe une portion d’acide chromique et se combine avec lui fortement tandis que Je chromate neutre de potasse reste dans le bain, La
- quantité d’acide chromique absorbée par la laine est compensé par l’addition au bain d’un acide minéral, l’acide sulfurique, par exemple, ou bien par l’addition du sulfate de soude, ces derniers entraînant la formation d’acide chromique par la décomposition du chromate de potasse.
- Les saletés et peut-être la qualité de laine elle-même réduisent, par la cuisson, une portion d’acide chro-mique en oxyde de chrome. Celui-ci se combine avec la partie non réduite d’acide chromique et c'est dans cette forme, que le chrome agit comme mordant sur la fibre avec le bichromate de potasse et l’acide sulfurique ou le bisulfate de soude ; comme l’alizarine avec les oxydes de chrome forment des vernis, il arrive qu’à la teinture de la laine mordancée d’après le procédé ci-dessus l’acide chromique précipité sur la fibre se réduit en oxyde de chrome aux dépens de la matière colorante.
- En réalité, dans ce cas, lorsqu’on se sert d'alizarines comme matières colorantes, lesquelles ne supportent guère l’oxydation, les résultats sont mauvais.
- Pour fixer le chrome sur la fibre, on ajoute au bain de mordant une combinaison organique pure quelconque qui s’oxyde peu à peu pendant la cuisson dans l’acide chromique, tandis que ce dernier est réduit à l’état d’oxyde de chrome Cette réduction est caractérisée par l’aspect gris bleu delà fibre.Les substances dont on se sert principalement comme moyens de réduction sont : le tartre, l'acide oxalique, l’acide lactique et le bisulfate de soude.
- On trouve encore dans le commerce beaucoup de combinaisons offertes comme moyen de réduction, mais il en est peu qui aient de la valeur.
- Fils blancs de coton sur cheviotte noire ou bleue
- Les cheviottes noires ou bleues avec des fils blancs de coton sont teintes à présent en pièce. On possède actuellement une série de colorants pour laine qui ne teignent pas le coton, par exemple les bleus de naphtol et d’azomérinos. L’application de ce dernier produit est bien simple. On teint dans un bain à l’ébullition conte-nant25 % d’une solution de tartre pendant 3/4 d’heure ou une heure. Les fils de coton en sortent tout à fait propres et blancs.
- On obtient également un noir plus beau par la tein+
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- ture en pièce, que par la teinture en laine, car le noir est toujours affecté un peu par le savon et les alcalis pendant le lavage et le foulage.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78 Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’IMPRESSION ET DE L'APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- (Suite. — Voir nos précédents numéros.}
- La maison EUg. Aubert est une des plus connues et des plus justement renommées parmi celles qui exécutent à Paris les apprêts à façon.
- Roubaix et Reims sont les grands centres pour l’apprêt des lainages unis et mélangés ; Lyon joue le même rôle pour les soieries.
- Le groupement d’articles similaires subissant les mêmes traitements rend dans ces villes la production facile et rapide; à Paris, au contraire, la variété des articles et la diversité des traitements pour les apprêts d’étoffe haute nouveauté aggravent les difficultés de la fabrication.
- Les articles traités dans les ateliers de M. E. Aubert sont fabriqués pour la plus grande partie dans le Cam-braisis et la Picardie ; mélangés, peignés ou cardés, fantaisies en tous genres pour robes, velours, gazes, grenadines, rideaux, etc. Nous signalerons tout parti-culièrement des fantaisies, laine et soies brochées et pochonnées soie, où celle-ci avait conservé son brillant et son relief, grâce aux opérations de gommage à l’envers, soit à l’éponge, soit à la racle, soit par cylindre gravé, selon la nature des articles, et des boursouflés, laine et soie noires, obtenus par deux méthodes différentes.
- La première s’applique aux étoffes tissées avec des .fils de laine à forte torsion et consiste en un passage à l'eau chaude ; les fils de laine se contractent, tandis .que les fils de soie, qui ne subissent pas de rétrécissement se boursouflent.
- La seconde repose sur l’emploi d’un fil détricoté. Lapprêteur commence par donner au tissu tricot un apprêt spécial et le rend au fabricant pour le détricoter. Le fil ainsi obtenu est ondulé et entre comme fil de
- trame dans un tissu, dont la chaîne est de soie. Ce nouveau tissu revient chez l’apprêteur, qui le fixe à une largeur régulière, opération délicate, car la moindre humidité enlevant l’ondulage de la trame détruirait l’effet boursouflé.
- On pouvait remarquer aussi dans la vitrine de M. E. Aubert une collection de dessins variés obtenus par le gauffrage sur tissus divers de laine, soie et coton, et des effets curieux sur gazes de soie, réalisés avec un matériel spécial par des opérations combinées de plissage, fronçage et bouillonnage.
- En 1899, M. E. Aubert avait appelé l’attention du Jury sur un article dit gaufré inaltérable, obtenu sur un tissu de laine et soie, en le gaufrant à chaud après l’avoir imprégné d’une solution d’acétate d’alumine. Par ce traitement la fibre est rendue hydrofuge et n’est plus exposée à perdre, sous l’influence de l’air humide, le gaufrage qu’on lui avait donné.
- Pour démontrer la solidité de ce gaufrage, M. E. Aubert avait exposé dans sa vitrine de 1900 les échantillons mêmes qui avaient figuré en 1889 et n’avaient nullement changé.
- La production de la maison E. Aubert représente environ le quart de la production totale des apprêteurs de Paris, qui sont au nombre de douze.
- La maison P. Charnellet, quoique de moindre importance, mérite aussi une mention spéciale pour la qualité de ses apprêts, dont la réputation est de longue date bien établie.
- L’exposition de MM. C. Garnier et Cie, de Lyon, comprenait une variété infinie de tissus de soie, de laine et coton, purs ou mélangés. Mousselines de toutes qualités, tissus légers en gazes, grenadines, crêpes de Chine, tissus plus forts et teints en pièce comme le surah, le pungee de Lyon, du Japon ou de la Chine, le satin dans ses multiples emplois pour modes, robes, chapellerie, ombrelles, gainerie, chaussures, corset, etc., etc., les doublures telles que le sergé et la polonaise, la marcelline et le china, etc., les articles laine et soie fabriqués dans le Nord, les articles tout coton de Roanne, Thizy et Villefranche, tous ces tissus reçoivent dans cette importante maison le toucher spécial exigé dans chacun des pays où ils sont exportés. ... _J.u J.
- A côté.de tous ces apprêts, variés à l’infini, car ils comprennent depuis le tissu très léger en soie, pesant de 3 à 4 grammes au mètre en 120 centimètres de
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- large, jusqu’à la popeline laine et soie de Picardie, ! dont le poids dépasse souvent 300 grammes au mètre I en 120 centimètres de large, la maison C. Garnier et ’ Cie applique le mercerisage aux tissus mélangés de soie et de coton, ou de laine et de coton, pour obtenir les effets bouclés toujours très en faveur.
- Un procédé spécial lui permet d’imperméabiliser les pungees et les surahs et satins liberty. Elle a même traité, ces dernières années, des milliers de pièces de punges Japon, noir uni, dont l’Amérique fait une énorme consommation pour cache-poussière, water-proof, costumes de cyclistes, etc.
- MM. C. Garnier et Cie exposaient ainsi quelques spécimens de moires différentes. On pouvait remarquer dans leur vitrine la classique « moire française », noire et couleurs, des « moires réserve », avec rayures de satin ou de gaze intercalées,enfin des « moires velours » sur soie ou laine et soie, popelines et tringlines de Roubaix et de Picardie.
- Le gaufrage est toujours très goûté pour le caractère riche, sérieux et varié, qu’il donne aux tissus. De magnifiques exemplaires de cette fabrication se trouvaient dans les expositions de MM. C. Garnier et Cie, F. Voland et Cie, et de la Société lyonnaise de teinture, impression, apprêt etgauffrage.
- Pour beaucoup de dessin, le gaufrage est combiné avec l’impression à la main Des rentrures colorées sont rapportées dans la partie du dessin réservée par le gaufrage, qui joue en quelque sorte, dans ce cas, le rôle de couleur de fond.
- Le grand dessin « Iris », que présentaient MM. F. Voland et Cie, est certainement le spécimen le plus parfait de ce qu’on obtenir en combinant le gaufrage et l’impression. Ce dessin, établi en 120 centimètres de large, a demandé un an de gravure au burin, sur un rouleau de laiton de 300 kilogrammes ; le nombre des planches gravées pour les rentrures atteint le chiffre de 161.
- La même maison exploite aussi un procédé nouveau de son invention, où le gaufrage et l’impression se font simultanément et au rapport, par des moyens mécaniques.
- Le gaufrage permet, grâce à des gravures spéciales, de changer complètement l’aspect d’un tissu et de transformer, par exemple, le satin en surah, le pungee en gaze, et la mousseline en crêpe de Chine.
- Un procédé de MM. F. Voland et Cie, qui constitue
- une originale nouveauté, a pour objet l’obtention d'ef-[ fets changeants irisés, dits « Loïe Fuller », provenant de la combinaison de rayures imprimées multicolores et de cannelures gaufrées parallèles. Il présente du moins quant aux résultats, quelque analogie avec le procédé de M. Dosne pour le coton.
- Nous mentionnerons encore de la même maison le ruban découpé gaufré. Sur une étoffe quelconque unie, satin généralement, des bandes sont découpées à la machine, puis gaufrées sur des machines spéciales qui en replient les bords. On arrive ainsi à imiter les engrelures, qui caractérisent les lisières tissées.
- Dans d’autres cas, le tissu est gaufré d’un seul coup, en pleine largeur, puis soumis à une découpeuse, qui en sépare autant de bandes qu’il en comporte, en laissant sur la coupe des [picots de formes diverses, qui empêchent l’effilochage et imitent la lisière tissée. Les rubans sont ensuite pliés mécaniquement sur tambours avec papier sans fin et livrés à la clientèle comme les articles classiques de Saint-Etienne et de Bâle. La production journalière est de 8.000 pièces de rubans.
- La moire lyonnaise, article spécial de MM. F. Voland et Cie, s’obtient par le dérangement du grain après tissage et moirage consécutif par les procédés connus. C’est une amélioration considérable sur les anciens systèmes par lesquels on devait tracer le motif, par dérangement du grain, pendant le tissage. Il s'ensui. vait que la pièce ainsi préparée ne pouvait servir qu'à reproduire un dessin déterminé, alors qu'avec le nouveau procédé sur un tissu à grain on a la faculté d’obtenir un dessin, quel qu’il soit, au gré de la de-mande.
- Nous terminerons cette revue des principaux pro-cédés originaux de MM. F. Volland et Cie, en signalant un brevet tout récent de cette maison. On imprime en une ou plusieurs couleurs des motifs ou dessins variés, sur panne ou tout autre tissu à poil couché, puis on relève les seules parties imprimées en réservant le fond, qui reste uni et brillant.
- Nous ne quitterons .pas le sujet du gaufrage sans indiquer diverses applications du procédé de MM. Legrand frères, dont il a déjà parlé à l'occasion des im-pressions en poudres métalliques.
- Des couleurs rongeants sont imprimés sur des velours d’ameublement, teints en uni, au moyen des planches de cuivre gravées et ciselées, et produise»1
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- de fort beaux effets de gaufrage à plusieurs tons. En se servant d’une couleur à l’acide nitrique, on réalise des dessins jaunes d’un aspect très riche : c’est une heureuse application de la réaction bien connue sous le nom de mandarinage, de l’acide nitrique sur la fibre de la laine. Enfin, le même procédé de gaufrage coloré permet de tracer en noir et en jaune sur des draps de couleur bleue ou verte les compartiments des jeux de jaquet et de trente et-quarante.
- Les procédés d’imperméabilisation des tissus rentrent dans la catégorie des apprêts.
- Elle s’obtient soit à l’aide de solutions de caoutchouc, de paraffine, etc., dans les hydrocarbures, soit au moyen de l’acétate d’alumine, qu’une température supérieure à 80 degrés transforme en acétate basique. C’est ce dernier qui communique l’imperméabilité aux tissus. On a aussi préconisé dans ces derniers temps un mélange d’acétate d’alumine et de tanin. Enfin, on peut avoir recours à la su'ntine, à la lanoline ou à des corps analogues.
- Les conditions que doit présenter un drap imperméable sont les suivantes : imperméabilité absolue à l’eau, perméabilité complète à l’air et durable jusqu’à usure, absence d’odeur et de toucher gras.
- Les produits qu’exposaient MM. Hennequ'n et Du- ; grais, de Paris, semblent bien remplir ces différentes conditions.
- (A suivre).
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis 10 ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général, que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport au travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnés devant tous les tribunaux, aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à
- la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit ;
- Les dispositions légales qui régissent les propriétés contiguës s’appliquent-elles au domaine communal ou à la voie publique ?
- R. — Les articles 678 et suivants du code civil n’ont pour objet que de régler les rapports de voisinage entre propriétés privées et ne régissent point les vues sur la voie publique ; le droit de tout propriétaire riverain de la voie publique d’y avoir des jours, d’y établir des balcons, des saillies, n’est pas limité par ces articles et ne comporte d’autres restrictions que celles qu’il appartient à l’autorité administrative de déterminer.
- M. A. R., à Nancy. — En matière de transport de marchandises le laissé pour compte, en cas de retard, n’est pas admis s’il n’est pas justifié que la marchandise mise à la disposition du destinataire était inutilisable.
- En ce qui concerne les avaries, l’art. 109, C. Com. autorise la preuve par témoins dans toutes les affaires commerciales quelle que soit leur importance. Dès lors le destinataire de marchandises livrées à domicile, doit être admis à établir par la déclaration de témoins appelés à sa requête et qui ont assisté au déballage auquel il a été procédé immédiatement, que ces marchandises transportées aux conditions du tarif général ont subi des avaries en cours de route. La Compagnie ne peut objecter que ce déballage n’a pas été contradictoire puisqu’elle n’y était pas représentée par un de ses agents. L’avarie, constatée par ce mode de preuve, lui est [imputable en vertu de la présomption de responsabilité quezfait peser sur elle le tarif général appliqué à cette expédition, présomption à laquelle elle ne peut se soustraire qu’en justifiant que l’avarie provient du vice propre de la marchandise ou d’un cas de force majeure.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- INFORMATIONS
- On sait que que l’Ecole de chimie de Mulhouse a pour objectif spécial l’étude des matières colorantes et de leurs applications; elle est fréquentée par un certain nombre de jeunes Français. Par une mesure gracieuse, ces jeunes gens ont été autorisés à passer à l’avenir leurs examens de langue française.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Paris. — Société en nom collectif J. Coureaud et Cie, teinturerie, 141, rue de Courcelles. —Durée, 18 ans.— Çap., 6.000 fr. — Acte du 27 mai.
- Dissolutions de sociétés
- Paris. — Dissolution de la Société anonyme dite Compagnie d’extraits tanniques et de produits chimiques, 3, boul. du Palais. — L. M. Jean, 1, rue Gay-Lussac. — Jug. du 3 juin.
- Modifications de Sociétés
- Lyon. — Modification aux statuts de la Société anonyme de teinture, impression et apprêts de Thizy, à Thizy. — Capital fixé à 1.000.000 de fr. — Acte du 23 mai.
- Le Havre. — Modification et prorogation .de 2 ans, 10 mois et 5 jours, de la Société Coëz, Langlois et Cie, 123, rue Demidoff. — Capital porté de 700.000 fr. à 820.000 fr.— Acte du 26 mai.
- Déclarations de faillites
- Paris. — Royer G. et Cie, teinture et apprêts, 61, rue de l'Ourcq, — S. M. Raymond.
- Roanne. —Dugnac (Auguste), teinturerie, 39, rue Mul-sant. —Jug. du 10 juin. — S. M. Coste.
- Marseille.— Chardon (Camille), teinturerie, boul. de l'Huveaune, à Ste-Marguerite. — Jug. du 12 juin. — S. M. Audibert.
- Répartitions de faillites
- Paris. — Cambieret Cie, tannin, 132, faub. St-Denis.
- — S. M. Rochette. 43,05.
- Homologations de concordat
- Soissons. —• Escarant (Jules), teinturerie. — Jug, du 15 mai.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. —Teinturerie, par M. Roussan àM. X.... 30, rue d’Edimbourg. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Gesnoin à M. Levaux, 33, rue Guyot. — Entrée en jouissance, le 1er juillet.
- Paris. — Teinturerie, par M. Marot à Mlle Denogent, 16, rue de Rocroy. — Entrée en jouissance le 1er juillet.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Fessard à Mme Vve Claveru, 2, rue Manuel. — Entrée en jouissance le 1er juillet.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Virolleau à X..., 39, rue Lamartine. — Entrée en jouissance de suite.
- Neuilly-sur-Seine. — Teinturerie, par Mme Bouju à Mlle Drubert, 36, rue de Sablonville. — Entrée en jouissance le 1er juillet.
- Sens. — Teinturerie, par M. Marret à M. Laurent, 15 Grande-Rue. — Entrée en jouissance le 25 juillet.
- Maisons qui se créent
- Fougères. — Barbet, teinturerie.
- Saint-Germain-en-Laye. — Chabanne, teinturerie.
- Lyon. — Perrot, teinturerie, 9, imp. Tavernier.
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d’invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1103. Prix......................3 fr. 60
- M. Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, membre du comité de la société de sociologie de Paris, faisait paraître, il y a quelques mois, un. manuel des Sociétés et Associations, où il étudiait succinctement, au point de vue juridique et pratique, les divers types de sociétés ou associations et en marquait les traits essentiels. Dans le présent ouvrage, il expose tout ce qui concerne la propriété industrielle et commerciale.
- Les lois des 9 juillet 1901 et 7 avril 1902, l’arrêté du ministre du commerce du 5 septembre 1901, l’acte additionnel à la Convention du 20 mars 1883, daté .du 14 décembre 1900 et promulgué en France le 15 avril 1902, ont sur plusieurs points importants corrigé ou modifié le régime légal, national ou international, delà propriété industrielle et commerciale.
- Il a donc paru utile de présenter au public, tel qu’il résulte de ces réformes, l'ensemble de cette législation de la propriété industrielle et commerciale, qui retentit d’une façon si manifeste sur la vie économique tout entière du pays. Elle se lie à des intérêts si multiples et si respectables, elle importe à un tel point à la foule compacte de ceux qui se livrent à l’activité commerciale ou industrielle ou en vivent à un titre quelconque, qu’il a semblé que, dans la littérature juridique, il y avait place encore pour le présent manuel.
- L’auteur n’entend point méconnaître l’importance considérable des savants traités parus déjà sur la même matière. Mais, d’une part, ils sont antérieurs aux réformes indiquées plus haut; et, par ailleurs, ils se présentent sous un format tel et avec une abondance si luxuriante de détails et de dissertations qu’ils ne peuvent être abordés par tous.
- Et puis, si l’auteur est fort éloigné de dédaigner, pour son travail,l’accueil des professionnels du droit, il a tenu aussi à ce qu’il fût entre les mains des industriels et des commerçants un instrument facile et commode, leur fournissant sur tous les points, avec la théorie succincte du droit, les minutieuses indications de la pratique. Il a voulu également qu’il leur permit de déjouer les calculs de la fraude, d’assurer envers et contre tous la loyauté des transactions, et d’apercevoir clairement dans la sphère où s’exerce leur labeur La place du vrai et du juste.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les cinq premiers mois des années 1901, 1902 et 1903
- IMPORTATIONS Quantités i livr cs à „ cJ.sou mation
- 1903 4002 4004
- Bois de teinture en bûches : Mexique kil. — — Brésil'. ....... 12.200 43.469 19.993
- — —- Haïti 136.690 149.132 87.380
- — — Guatemala....... 21.930 29.670 • 24 710
- — — Autres pays 195.210 178 680 73.890
- Totaux .... 366 030 400.951 205.973
- Bois de teinture moulus 12 27 192
- Garance en racine, moulue ou en paille........ 1.020 1.055 1.494
- Curcuma en racine 1.196 198 993
- — en poudre 43 13 1
- Quercitron 3. 274 3.819 3.734
- Lichens tinctoriaux 978 2.017 1.349
- Ecorces à tan, moulues ou non 16.110 14.611 14.716
- Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles 21.527 28.730 23.493
- Moulus . 17.697 13.785 17.376
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues 16.448 31.439 21.564
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 188 30 1.374
- Safran 202 250 201
- Autres teintures et tanins 1.698 1.301 954
- Cochenille 1.073 " 1.371 1.588
- Kermès animal 4
- Indigo 2.851 4.744 3 841
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu 10
- Cachou en masse 10.368 13.003 23.568
- Rocou préparé 938 244 936 3
- Orseille préparée, humide en pâte 3
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 50 43 48
- Extraits de bois de teinture et d’autres espèces : Garancine 64 1
- Autres 987 1.096 635
- Teintures dérivées du goudron de houille : Acide .' 10
- Alizarine artificielle 626 607 891
- Autres 4.203 4.577 3.538
- Outremer 494 525 786
- Bleu de Prusse... - 295 248 276
- Carmins communs 7 8 12
- — fins 1
- Vernis à l’alcool — à l’essence, à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées 85 4.743 64 4.653 1.503 49 3.974
- Ocres broyés ou autrement préparés 2.048 2.427
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres bleues ou vertes 95 ; 139 54
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires Talc pulvérisé . 398 7.867 ' 302 17.071 13.799 288 13.761
- Couleurs non dénommées s .. 13.012 6.762
- Marchandises- •
- françaises- ou francisées- exportées
- EXPORTATIONS mssaxersr-n—.
- 1903 «902 1901 |
- Bois de teinture en bûches... ...kil. 6 053 5 034 3.407
- — moulus ..... 1.132 890' 1.555
- Garance en racine, moulue ou en paille...... — 115 129 80
- Curcuma en racine 273 366 392
- en poudre 36 44 6
- Quercitron 30 66 119
- Lichens tinctoriaux 280 120 30
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 5-9.579 60.837 65.627
- Ecorces, feuilles et brindilles 205 842 481
- Moulus 350' 176 605
- Noix de galle et avelanèdes entières concassées
- ou moulues 715 370 122
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 1.534 745 62
- Safran 143 219 164
- Autres teintures et tanins 234 1 171 386
- Cochenille 859 958 1.093
- Kermès animal 10
- Indigo 1.126 1.515 1.250
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de 184
- bleu 318 494
- Cachou en masse 367 359 149
- Rocou préparé. ; 282 269 331
- Orseile préparée, humide en pâte. 122 148 117
- — sèche (cudbéard ou extrait).. 34 43 59
- Extraits de bois de teinture et d autres espèces . 827
- Garancine 153 220
- Autres: Allemagne 25.151 29.442 23.865
- — Belgique 9.904 9.214 10.990
- — Angleterre 10.554 4.679 , 4.089
- — Etats-Unis 1.627 1.927 1 476
- — Autres pays Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : 21.991 69.227 20.115 65.377 17.985 58.40b
- Alizarine artificielle 6 19 6
- Acide picrique 3
- Autres 1.649 1.253 1.926
- Outremer 6.462 4.822 4.57 7
- Bleu de Prusse 216 139 252
- Carmins communs 9 32 34
- — fins 28 32 24
- Vernis à l’alcool .. .... 631 546 446
- — à l’essence, à l’huile ou à l essence et à
- l’huile mélangées.. 5.614 5.282 4.689
- Ocres broyés ou autrement préparés 90.996 88.977 81.430
- Verts de Schweinfurt et vert métis, cendres 101
- bleues ou vertes 244 99
- Verts de montagne, de Brunswick et similaires 203 78 112 J
- Talc pulvérisé 14.197 16.845 18.670 |
- Couleurs non dénommées 2.498 1.854 854 1
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
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- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Iravail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même :
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- ser à la Société de Publications industrielles 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, t:tre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste. Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-MÉDITERRANÉE
- Voyages circulaires à itinéraires fixes
- La Compagnie délivre, toute l’année, dans les principales gares situées sur les itinéraires, des billets de voyages circulaires à itinéraires fixes extrêmement variés, permettant de visiter à des prix très réduits, en Ire, en 2e ou en 3e classe, les parties les plus intéressantes de la France (notamment l’Auvergne, la Savoie, le Dauphiné, la Tarentaise, la Maurienne, la Provence, les Pyrénées) ainsi que l’Italie, la Suisse et l’Espagne.
- Arrêts facultatifs à toutes les gares de l'itinéraire.
- La nomenclature de tous ces voyages, avec les prix et conditions, figure dans le livret-guide honoraire P.-L.-M., vendu au prix de 0 fr. 50 dans toutes les gares du réseau.
- CHEMIN DE FER D’ORLÉANS
- Excursions aux stations thermales et hivernales des Pyrénée-et du golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Saliess de-Béarn, etc.
- Des billets d’aller et retour, avec réduction de 25 0/0 en 1‘ classe et de 20 0/0 en 2* et 3* classes, sur les prix calculés au tarif général d’après l’itinéraire effectivement suivi, sont délivrés toute l’année, à toutes les stations du réseau de la compagnie d’Orléans, pour les stations hivernales et thermales du réseau du Midi, et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dàx, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité ; 25 jours, non compris les jours de départ et d’arrivée,
- TEINTURERIE
- Magasin de teinturerie à reprendre de suite à Provins (Seine-et-Mar ne).
- S’adresser à M. Denis, 43. rue de Trévise, à Paris, de 2 à 5 heures.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières/ sont priés de bien vouloir adres-
- Le Gérant : A. FAYOLLE, .
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 29 o en
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de. Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherehes commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des p.urnes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane; (F) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (dj Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-fine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- * par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages • avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- | C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- i Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes pu-, bliés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un 1 aperçu complet des principales découvertes et inventions | faites dans ces dernières années, et introduites dans ler ' industries de la teinture, de l’impression et du blanchi; ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison i Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, | plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix j 100 francs.
- 1 CHTMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
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- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét | des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
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- Adresser mandat de 20 fr. rq bureau ducurna pour recevoir franco.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- il T
- Ë'
- REVUE DU MARCHE
- PLAGE DU HAVRE
- Bcis de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupa d Espagne,
- I
- Beng
- «
- Jaune
- . Ire qualité...
- 2e qualité ...
- • 3e qualité....
- . Sisal, Yucatan... Honduras.., Tabasco....... .
- - Haïti Cap.......
- Fort-Liberté..,., • Aquim........ - ............
- Gonaïves ........
- P.-de-Paix ......
- - Miragoane.......
- • Saint-Domingo..
- Martin, et Guade Jamaïque, .... Cuba et St-Yago . Manzanillo.......
- Tuspan......
- Vera-Cruz .....
- Campêche.........
- Carmen...........
- Tampico..........
- Porto-Plata......
- Haïti........
- Jamaïque.........
- Barcel et P. Cab..
- Rio-Hacha........
- Carth. et Savan., Maracaïbo........
- Fustet.... 100 k
- • Tatajuba(Pern. )50 k » Bahia. ......... n Corinto........ ,,
- » Amapala.,.. 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia...,,,
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- Lima....... Ste-Marthe. Brésillet. .. Sandal..... Sapan .. ..
- 100 k
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- 100 k
- 50 k
- Quebracho.. 1009 k
- Pernamb.....50 k
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- 80
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- 50
- 50
- 50
- 50
- 5
- 50
- P
- E
- E
- 5
- 6
- 6
- 10
- 25
- 25
- Cochon
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb ........
- 37
- 50
- »
- pressé ...
- 30
- 12
- 6
- 8
- 7
- 98
- 78
- 50
- 45
- 35
- P
- N
- eau viol, et dito... bon violet.......... moyen violet........ bon violet rouge.... bon moy. v. roug... fin rouge........... bon dito............ bon à Ên cuiv....... ~uiv ...............
- Java., .. .. , . Kurpah.. c.. Madras ...... Manille....... . Caraque ....... Guatemala flor
- N.M N.M N.M N M
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- « cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- b ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ..,.
- Cap-Vert ............
- Mers du Sud............M
- Madagascar.............M
- Querecitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- • gros effilé..
- Rocou.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
- 5
- 4
- 4
- 4
- 3
- 4
- 3
- 3
- 1
- 1
- 1
- 4
- 2
- 2
- 1
- 25
- 50
- 50
- 50
- 25
- 75
- 50
- M
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 5
- 3 50
- 2 ..
- 7 50
- 6 ..
- 5
- 4
- 4
- 4
- 3
- 4
- 4
- 3
- 3
- 3
- 3
- 3
- 5
- 4
- 4
- 2
- 5
- 4
- 2
- à 8
- 7
- .0 40 à .0
- N. M ..
- 50
- 75
- 25
- 75
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- &
- 42
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo) .. .. » de Fustet Albanie. .. . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
- 12
- .11
- 10
- 95
- 70
- 50
- »
- Kurpah
- B.nga'e
- Java
- Le
- à .15
- .12
- oo ——
- CH ?O
- moyen et bon moy. assez coloré.. •.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
- beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet rouge .............
- moyen violet-rouge et rouge........
- fin et surfin violet et pourpré. ....
- bon et beau violet.
- M. .
- M.
- or
- 5.25
- 4.25
- 4.75
- M..
- M .
- DROGUERIES tout aux 100 kil ,'sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique.............
- Alun raffiné (entrepôt)....
- » (acq.).................... Couperose emballée........ Essence de térébenthine (d fûts) ..... Id , (s. fûts)............ Fécule de pommes de terre 1er bl. ....... Id. 2e bl. (entrepôt) .... Galles vertes et noires.. . .
- » noires Alep.............. » blancnes ................. Gomme arabique, en sorte
- 325 . .
- 15 ..
- 17 ..
- 5 50
- 95 .
- 95 .
- 38 .
- 35 .
- 130 .
- an
- G
- S
- v
- »
- con-
- 19 ..
- . 6 50
- 150
- Ghésirée, en sorte. ... Sénégal,s. bas du fleuv » Galara..............
- • O
- 2 g
- Aden, sorte cour, bonne 80 : Mogador, blonde............
- » blanche.....
- Laque en f. qté orange
- »
- mi-orange cerise AC
- » Sandaraque lavée.........
- » Damar (Batavia)..........
- » » Singapore......
- » » Penang.... ...
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie,
- ............... Garance, racine
- Rocou
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre..........
- Guadeloupe ........
- Cayenne. .........
- d’Espagne, Valence
- de cuiyre(entrepôt) .
- » (acq. ). ..
- S
- 110
- 85
- 350 .
- 335 .
- 320 .
- 140 .
- 150 .
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65’ .
- 110 .
- 160
- 100
- 750
- 600
- Coehemille
- On cote :
- Ténériffe zacatille.......
- Ténériffe grise........
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos.
- Java, Mad > Pond......
- Dividivi
- On cote les 50[kil ,
- Indigos
- On cote actuellement :
- Bgn. sur v. et bl. 12k., fin viol et pourpre.....
- 1
- 1
- 22 M
- 12
- 1/2
- 60
- 50
- kil.
- 2
- 1
- 80
- 50
- 25
- 14
- M
- Curcuma
- grise........... zacatille naturelle noire Palmas le k. Lanzarotte .....
- Bengale..........
- Chinois..........
- Madras...........
- Gal'es de Chine ............. Prussiate jaune de potasse.
- 6 50
- 5.75
- 6 75
- 6 ..
- I
- 275
- 250
- 250
- 300
- 300
- 260
- Sumac en feuilles...........
- » poudre............
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- 98 .
- 53 .
- 56 .
- 24 .
- 130 .
- M .
- 28
- 35
- 40
- 30
- 135
- 170
- sous toile... en pains, extra sec, sous pap............. bon marchand en pains
- » en boules raffiné en poudre sec
- 180 .
- 180 , 115 . 115 145 .
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo Madras bon et beau tendre.
- - s
- moyen et bon moyen coloré.............
- moyen ord. et ord.
- terne et serré.....
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- 3 10
- 2.70
- 2.10
- =
- 3.30
- 3.10
- 2.60
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ...
- » nitrique........
- sulfurique sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33
- 41
- 9
- 7 310
- 50 à
- 50
- 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S ce
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. ...
- Borax raffiné.................. 40............
- Blanc de zinc de la Méditer. poudre 56 .. . ..
- broyé........................ 66 ,. .. .
- Crème de tartre............... 180.........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins 20
- Lessive caustique 33 degrés 7..............
- Nitrate de soude........... 24 50 .. ..
- » de potasse................. 40............
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25 Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/35, disp... 11 50 ,, ,.
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.... 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes .. .. .. .. Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 , . .,
- Sulfate de cuivre .............. A 56 E 53
- Sulfate de fer 95 % en sacs
- de 100 kilos.................. 5 .........
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb.............. 72 .. à 74 Acide acétique des arts 40% 26 .. 27 .. » chlorhydrique ............. 7. 8 .. ».....................nitrique 36.................. 34.................. 35 .. »..................sulfurique 66'................ 8..............50 9 .. ».......................tartrique................... 310................... 315 .. » citrique........................................ 325.................. 330 .. Alun épuré.................... 20.................... 21 .. » ordinaire................... 16.................. 17 .. Ammoniaque incolore, 22. •.....34 36 . Bichlorured‘étain,55‘.........103 . 108 .. »...............................».............................60......................... 128......................... 133 .. Bois Campêche-Laguna ..........17 .. 17 50 » Guadeloupe...................13................50 14 . Bois Jaune Centre Amériq.......19 .. 21 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 73 .. .. .. » brun 80 .. 90 .. Chlorate de potasse, ..... . 100 .. 110 .. » de soude 105 . 115 ,, Chlorure de chaux 100 à 110* 13 .. 14 .. Chromate rouge de potasse 80 .. 82 .. » » de soude.. 59 .• 60 .,
- Crème de tartre.................................................. Cristaux de tartre ................ » de soude....................................7 .................8 .. Curcuma Bengale en racines 33 ...................................36 .. » de Madras................ .....................................- •> » de Chine................. M............................................................................ Essence de térébenthine ......................100................................102.............. Extrait de châtaignier 20'....................16..................................17.............., Galles de Chine et Japon,,....................155................................160............. » vertes et noires ...,.......................145................................165............. Gomme Sénégal, en sortes......................95..................................100.............. »..........................arabique...,..,,,..100................................110............. » adragante rousse ...........................275................................325............. Jus de citron.............. 21..................................-.................................23................................ Méthylène à 95 •........... 90......................................................................100................................ » régie ...................................... 110..............................115............ Prussiate jaune de potasse....................140................................145............. »..........................» de soude................ Pyrolignite de fer......... 10......................................................................11................................. Résine..................... 20....................................................................22................................ Rouille.................... 8....................................50..................................9.................................50 Sel de soude 8 ........................ 17.......................75.....................19..................... » ammoniaque.,................................12.................50...............13............... Sel d’étain................................................ 233....238 .. Soufre en canons........... 17...................................50.................................18...............................50 » sublimé.................. 18.................................... .................................19................................ Sumac Sicile en feuilles...22....................................50..................................23................................50 Sulfate d’alumine.............................13..................................16............... » de cuivre................................55........................................57.................. » de fer................... 6......................................................................7..................................
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES 1.
- Arsenic (blanc).la tonne 11 Arséniate de soude 60 % » . o Bi-arséniatede soude(As205) 65%.. ..........
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0
- » en poudre 35 % 6
- sh. d.
- 10 »
- . • »
- — »
- .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre,..,. .................... » 18 . ./.
- Produits tirés du goudron Alizarine 22 %.......la livre » » 7 Aniline (huile) pure.. » » » 4 » (sel) pure.... » » » 3 Anthracène 22 cgA par unité au comptant.. ...le gallon » G 1 Benzol 50 90 % ...le gallon » 8
- Acide carbonique (cristallisé) 3 4 35 % la livre » » 5 Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique ....... » » .10
- 7/8
- 5/8
- 1/2
- 1(4
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. 1 .................. Camwood........... Bois jaune........ Bois de pêcher, bois de Lima........... Bois de camphre de la Jamaïque....... Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le Bois de Santal rouge. 1 Bois de sapan.......
- tonne 5 15 ».
- » 4 10 »
- » 10-55» »
- » 8 10»
- » 0 180 »
- » » 87 6
- » » 110 »
- » » 143 »
- quintal » 22 6 a tonne » 90 »
- ». »2-40 »
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le quintal Extrait » .. » Myrabolam 142. »
- Bois de pêcher . » Grains de Perse.. »
- Bois de campêche. »
- Potasses
- » » ».
- » 18-24 » » 10 6 > 11 » » 49 «
- » 17-..»
- Bichromate,,........la livre »
- Bioxalate........... » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
- Caustique 75/80 %. « 18
- Chlorate.............. la livre »
- Ferricianure (prussiate rouge)......... » 1
- Ferrocyanure (prussiate jaune).,.... » »
- » 3
- » »
- 10 »
- 10 »
- » 2 518
- 2
- » 4 3[4
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Via Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement .
- Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des lre, 2e et 3e classes, aura lieu dans l'aprèe midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; lre classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; lre classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir ( W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et
- Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuvent être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateursdu service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l'itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars,Loudun,Chinon,Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, " Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : lre classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
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-
-
- es
- s -atm
- Il
- 208
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- Bibliographie des industries tinctoriales
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l’ouvrage complet, 100 fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de einture à la fin.
- Alfred TULPIN, ingr 91, r. Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel
- D'OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
- Estimation de Matériel
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix...................... 13 fr. 50
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
- Prix du premier cahier : 5 francs Les demandes doivent être adressées à la Société anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX1) Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
- MANUFACTURE LYONNAISE
- DE MATIÈRES COLORANTES
- Correspondance : 19, place Morand. — Télégrammes : Indul LYON
- COULEURS D’ANILINE Concessionnaire des brevets de LÉOPOLD CASSELLA et Co, Francfort-sur-le-Mein.
- SPÉCIALITÉS POUR LAINE
- Ponceau brillant — Ponceau cristallisé — Cochenille brillante — Orseille brillante — Lanafuchsines — Amarante — Rouge azoï-que — Rouge rubis — Roccelline — Noir Naphtol — Noir bleu Naphtyl — Noir Naphvylamine — Vert Naphtol — Cyanol - Vert cyanol — Thiocarmin — Bleu solide — Violet Formyl (violet acide) — Jaune solide — Jaune acide — Orangé — Chry-soïne— Jaune Foulon — Rouge Foulon — Vert Foulon brillant - Vert acide — Tous les Bleus solubles — Bleus alcalins Bleu Lanacyl — Violet Lanacyl — Bleu Péri pour laine, etc.
- SPÉCIALITÉS POUR COTON
- Indazine — Méthylindone — Naphtindone — Bleu Métaphénylène — Bleu Méthylène nouveau — Couleurs neutres — Thioflavine — Phosphine nouvelle — Orangé au tannin — Héliotrope au tannin — Bleus nouveaux — Crocéines brillantes — Safranines — Eosines — Irisamine — Bruns Bismarck — Chrysoïdine — Brun pour coton — Paranitraniline — Nitrazo?, etc., etc
- COULEURS DIAMINE
- Teignant le coton directement sans mordançage préalable
- Ecarlate Diamine — Rose Diamine — Rouge Diamine — Rouge solide Diamine — Rouge Oxy-Diamine — Bordeaux Diamine — Jaune Diamine — Jaune d’Or Diamine — Jaune solide Diamine — Jaune Oxy-Diamine — Orangé Diamine — Orangé brillant direct — Brun Diamine — Catéchine Diamine — Brun Oxy-Diamine — Brun Nitrazol- Diamine — Cachou Diamine— — Bleu Diamine — Bleu azo Diamine — Bleu foncé Diamine — bieu Diaminéral — Noirs Diamine — Noir beu Diamine — Noirs oxy - Diamine —Noir jais-Diamine - Noir azo-Diamine — Noir Nitrazol-Diamine — Noir Béta-Diamine — Noir Foulon Diamine Noir Diamétral - Diaminogène — Bleu Diami-nogène —Violet Diamine. — Violet Oxy-Diamine -- Noir bleu Diamine — Bronze Diamine — Vert Diamine -- Vert noir Diamine — Gris Diamine, etc.
- NOUVEAUX COLORANTS SOLIDES AU FOULON
- Rouge solide Diamin — Jaune Anthracène — Bleu Anthracène - Noir Anthracène acide-- Noir Anthracène an chreme — Brun Anthracène acids.
- COULEURS IMMÉDIATES
- Noir immédiat -- Bleu immédiat — Brun immédiat — Bronze immédiat.
- Noirs mi-laine ainsi que d’autres colorants pour mi laine permettant d’obtenir toutes les nuances pour teinture en un seul bain.
- COULEURS POUR IMPRESSION, POUR PEAUSSERIES & PAPETERIES
- Agences et Dépôts dans tous les Centres industriels -----------------------------------------------
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-
-
-
- 47e Année. No 14.
- 20 Juillet 1903.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE.
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus 4 .
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES (EmisuorwEQVSE
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- ‘Y e
- PRIX D ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 15 fr.
- — Six mois. ...... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an....... 20 fr.
- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES :
- ( La ligne (anglaise). | Faits divers . . .
- 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Procédé pour obtenir sur laine des nuances noires solides. — Nouveauté dans le domaine de la soie artificielle (suite et fin).—Perfectionnements de la fabrication de l’indigo synthétique (suite). — Revue étrangère. — La pollution des cours d’eau par les eaux résiduelles des teintureries. — La teinture et l’impression de la soie à Zurich. — Exposition universelle de 1900 (suite et fin).— Revue des brevets d’invention. — Tarifs et transports. — Service du contentieux. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- PROCÉDÉ pour obtenir sur laine des nuances noires solides
- PAR la Société anonyme des produits Fréd.Bayer ETCie
- On sait que les colorants azoïques dérivant de l'o-amidophénol ou de ses dérivés sont des couleurs qui fournissent des nuances solides par un traitement subséquent aux sels métalliques.Mais on n’a pas réussi jusqu’à présent à produire au moyen de ces colorants des nuances noires tout à fait solides, surtout à l’action de l’eau chaude (potting process).
- Il a été trouvé qu’on peut obtenir des nuances noi-res d’une solidité répondant aux exigences les plus grandes en employant certains colorants monoazoïques dérivant de l’o-amidophénol et traitant la laine teinte au moyen de ces colorants par des composés chromi-ques servant d’oxydant. Par l’action de ces composés '
- les nuances variant du rouge au bleu virent au noir et l’on obtient des noirs corsés, grand teint, ayant alors une grande solidité à l’eau chaude (potting pro-cess), au foulon, au décatissage, à la lumière et à la surteinte.
- Ces colorants sont préparés par la combinaison des composés diazoïques des acides o-amidophénol sulfo-niques, des acides amidooxybenzoïques ou des acides amidœxybenzylsulfoniques ( contenant les groupes amido et oxy en position ortho) ou de leurs dérivés, comme par exemple l’acide amidocrésol sulfonique, le dérivé sulfonique de l’acide o-amidosalicylique ou les composés halogéné ou nitré qui dérivent de ces produits, etc., avec les dioxynaphtalines 1 : 5, 1 : 7, 2 : 6, l’amidonaphtol — 1 : 7 — ou les acides monosulfoni-ques qui dérivent de ces composants.
- Pour illustrer la teinture au moyen de ces colorants et le traitement ultérieur aux composés chroniques servant d’oxydant, nous donnons l’exemple suivant : on entre la laine vers 80° dans un bain garni de 3 à 6 % d’acide sulfurique, de 10 % de sulfate de soude et de 6 % du colorant monoazoïque préparé par l’action de l’acide o-amidophénol -p-sulfonique diazoté sur la dioxynaphtaline 1 : 5.
- On fait bouillir ensuite pendant trois quarts d’heure.
- Le grenat qui en résulte vire au noir vif grand teint par ébullition de la laine pendant une demi-heure dans un nouveau bain contenant 3 à 4% bichromate de potasse et 3 à 6 % d’acide sulfurique. On peut aussi employer le même bain où la teinture s’est faite. Dans ce cas, il n’est plus nécessaire d’ajouter de l’acide sulfurique.
- La teinture se fait de même en employant les autres
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-
-
-
- 210
- LE MONITEUR LA DE TEINTURE
- colorants ci-dessus cités ou d'autres composés chro-miques servant d’oxydant.
- Il va sans dire qu’on peut remplacer l’acide sulfurique par un autre acide, comme par exemple l’acide acétique, etc.
- NOUVEAUTÉS DANS LE DOMAINE DE LA SOIE ARTIFICIELLE®)
- Par M. Ed. Thiele
- {Zeitschrift für Farben Textil Industrie, I, 72.) (Suite et fin. — Voir notre numéro du 5 juillet.)
- 4. Lustracellulose à la viscose
- Il ne semble pas que les espérances que l'on avait fondées sur la viscose se soient complètement réalisées. Les causes en sont sans doute l’instabilité des solutions de viscose d’une part et l’utilisation difficile des produits sulfurés résiduels. De tous les procédés de dissolution de la cellulose, c'est celui qui consiste à la transformer en xanthogénate qui est certainement le moins coûteux. Les fibres ainsi préparés possèdent, paraît-il, une solidité supérieure aux autres fibres artificielles tout en étant plus brillantes. Cependant, d’après les chiffres donnés plus haut par Strehleuerts, il ne semble pas que la solidité de la fibre humide soit plus grande que celle des autres ; ces chiffres indiquent en général une perte de solidité de 70 %. On trouve des détails sur la préparation de la viscose dans les publications de Cross et Bevan, Bardy (2), Mar-gosches (3).
- Le crin artificiel se prépare d'après le brevet de la Kunstseidefabrik de Franckfort (4) en amenant au contact plusieurs filaments alors qu’ils sont encore à l’état suffisamment pâteux, pour qu’ils puissent se coller l’un à l’autre. Un tel assemblage de fibres est naturellement plus élastique qu’un fil unique de même section.
- La teinture de la soie artificielle a été traitée par Süvern (5); les méthodes de teinture sont celles qu’on applique au coton; il faut prendre certaines précautions par suite de la faible résistance de la
- (1) Moniteur Scientifique Quesneville.
- (2) Bull. de la Soc. d'encouragement à l’industrie nationale, 1900, mars.
- (3) Zeitschrift f. d. Textilindustrie, 1900-01, n* 14-24.
- (4) D R P. 125309, 7 août 1899.
- (5) l^ærber Zeitung, 1900, p. 6.
- fibre à l’état humide. La différence fonctionnelle entre la soie naturelle et la soie artificielle a été mise à profit pour l’obtention d’effets de nuance, par la mai-son Cassella (1). En effet, la soie artificielle et la soie naturelle se comportent différemment vis-à-vis des matières colorantes qui teignent de préférence l’une ou l’autre fibre; il suffit donc de fabriquer un tissu mixte soie naturelle ou laine et soie artificielle et de teindre avec un colorant approprié pour avoir des effets variables.
- MODE DE TEINTURE
- DES COULEURS IMMEDIATES ç8)
- Pour les teintes moyennes et foncées on doit veiller à ce que le volume du bain ne représente pas plus de 20 fois le poids du coton.
- Jaune immédiat D, Orangé immédiate, brevetés s. g. d. g et Olive immédiat B.
- Pour 50 kilos de coton suivant l’intensité de la nuance :
- Premier bain :
- 1,5 — 3 kilos de carbonate de soude cale.
- 2—6 » » colorant
- 3 — 6 » » sulfure de sodium crist.
- 2—20 » » sel marin.
- Bains suivants :
- 9,5— 1 kilo de carbonate de soude cale.
- 1 —4 » » colorant
- 2 — 4 » » sulfure de sodium crist.
- 3 > » sel marin.
- Pour la teinture de nuances claires en bain permanent on peut supprimer toute nouvelle addition de sel.
- Les teintes peuvent être traitées avec bichromate de potasse et sulfate de cuivre (1 à 1 1/2 % de chacun) ; par ce traitement les nuances deviennent un peu plus corsées et la solidité à la lumière est sensiblement augmentée.
- Bran immédiat G, Brun immédiat B, Brun foncé immédiat A,
- Brun immédiat RR et Bronze immédiat A, brevetés s. g. d. g.
- Pour 50 kilos de coton suivant l’intensité de la nuance :
- Premier bain :
- 3—5 kilos de carbonate de soude cale
- (1) Br. français 305261, 10 janvier 1900.
- (2) Ces couleurs ont été mises sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
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- 29 s
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2—8 » » colorant
- 2—4 » » sulfure de sodium crist.
- 10—40 » » sel marin.
- Bains suivants :
- 1—1,5 kilo de carbonate de soude cale.
- 1—6 » » colorant
- 1—3 » » sulfure de sodium crist.
- 2—4 » » sel marin.
- Généralement ces teintes ne sont pas traitées aux Sels métalliques.
- Cependant, en les traitant pendant une demi-heure à 80° C. avec :
- 1 0/0 de sulfate de cuivre
- 2 0/0 de bichromate de potasse
- 3 0/0 d’acide acétique
- elles deviennent plus corsées et plus solides à la lumière.
- (A suivre.)
- DERNIERS PERFECTIONNEMENTS
- DE
- LA FABRICATION DE L’INDIGO SYNTHÉTIQUE
- Par M. P. Lemoult,
- Maître de Conférences à la Société des Sciences de Lille (1;
- (Suite). —/Voir notre numéro du 5 juillets
- Les procédés Sandmeyer, découverts en 1899, sont remarquables par l’élégance des réactions mises en œuvre et par la simplicité des matières premières nécessaires, qui sont ici l’aniline, le sulfure de carbone, les cyanures, le sulfhydrate d’ammonium et l’acide sulfurique, tous corps industriels dont la préparation ne réclame pas, comme l’acide anthranilique et l’or-thonitrobenzaldéhyde, de longues et patientes recherches ni d’installations particulièrement coûteuses ; en revanche, ces procédés nécessitent une assez longue série de réactions. Ils reposent sur la réaction que subissent en présence de l’acide sulfurique l’un ou 1 autre des deux corps suivants :
- /V/AZ=CLAzHCSHS
- A) | | Isomtroso-éthényldiphenylamidine
- \/ H-C-Az(OH)
- (1) Bulletin de la Société industrielle du Nord de ‘a France.
- /Az=C— Az C6H5
- ou B) | | I Thioamide du corps :
- /Az H2- C=S
- /X/Az=C-AzHCSH5 k CEAz
- Hydrocyancarbodiphénilimide (C) ou bien leurs homologues, ou bien encore l’amide correspond au corps C considéré comme nitrile. Les corps A et B se dissolvent facilement dans l’acide sulfurique concentré et chaud en donnant une liqueur rouge jaunâtre ou rouge qui garde sa nuance quand on l’étend d’eau, mais qui traitée par un alcali après dilution, vire au bleu, puis se décolore en abandonnant un corps basique cristallisé qui n’est autre chose que l’a anilido-isatine
- / CO \
- C6H4 C-AzHC6H5 \Az |]
- substance qui donne par ébullition en liqueur acide, de l’aniline et de l’isatine et par conséquent, par réduction de l’indigotine; dans les deux cas, la moléule A ou B a perdu une molécule d’ammoniac.
- Ces deux réactions, calquées sur le même type chimique se présentent sous des aspects extrêmement différents quand on les envisage au point de vue industriel. La préparation de A qui exige l’intervention de l’hydroxylamine est très onéreuse et ne saurait entrer en ligne de compte pour l’établissement d’un prix de revient comparable au prix de l’indigo artificiel ou naturel ; il ne faut pas perdre de vue toutefois que c’est ce corps A et ses réactions qui ont mis M. Sandmeyer sur la voie et qui lui a permis, avec une sagacité au-dessus de tout éloge, de passera la réaction B qui, aile, se présente beaucoup plus avantageusement au point de vue industriel en raison de la vulgarité, on pourrait dire, et du bas prix des réactifs qu’elle exige.
- (A suivre).
- REVUE ÉTRANGÈRE
- De « Deutsche Fœrber Zeitung »
- L’apprêt du feutre pour chapeaux
- L’apprêt se fait de deux façons, avant ou après la teinture.
- , Nous verrons tout à l’heure à quel procédé il faut j donner la préférence. Mais, tout d’abord, il faut remarquer que pour juger si l’apprêt a été bien opéré, on n’a
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- qu’à donner un coup de ciseaux au feutre et continuer à le déchirer à la main. L’endroit déchiré doit ressembler absolument à celui qui a été coupé sans qu’une trace de fibre reparaisse. Certes, le foulage peut aussi exercer son influence, car un feutre mal foulé est très fibreux à la déchirure, mais même dans un feutre mal foulé, la déchirure fait ressortir les conséquences d’un bon ou mauvais apprêt.
- Lorsqu'on teint les chapeaux après l’apprêt, on n’a guère besoin de saturer le feutre de substance colorante. Si les deux faces sont teintes assez pour que la nuance définitive du feutre ne paraisse pas par transparence pendant sa manipulation ultérieure, celà est tout à fait suffisant ; il faut seulement prendre soin que l’apprêt pénètre bien le feutre, le reste sera fait par le procédé de teinture bien dirigé, et par le choix judicieux des substances colorantes.
- Il est certainement préférable d’apprêter le feutre avant de le teindre, car les matières employées pour l’apprêt ne se dissolvent pas ou très peu dans les substances colorantes; outre cela, la teinture se fait en moins de temps et le feutre sera plus résistant. I
- Il y a encore un autre avantage à faire l’apprêt | avant la teinture, c’est que la couleur ne peut pénétrer jusqu’au fond de l’étoffe Cela empêche la diminution de sa solidité; même la pluie, la poussière, etc., attaquent moins le feutre teint après l’apprêt.
- Pour le feutre mou, il est très avantageux de l’apprêter avec de la gomme laque dissoute dans l’eau, de le fouler ensuite, le dresser et le teindre seulement après j ces opérations.
- Lorsqu’on teint le feutre, l’apprêt étant fait on se sert généralement de certaines sortes de gommes solubles dans l’eau qui ont l’inconvénient d’être hygroscopi-ques, ce qui est particulièrement nuisible lorsque le feutre est lustré par la presse hydraulique ; l’apprêt s’abime alors complètement, et les premières gouttes de pluie laissent des traces, tandis que le chapeau tout entier à cause de son état hygroscopique perd toute sa forme.
- Pour teindre les feutres rigides et mous, il faut choisir soigneusement les substances colorantes ; 8 % de noir BB avec 5 % de jaune indien G conviennent bien au feutre mou en laine. Pour obtenir un beau noir, il faut prendre de 10 à 12 %. Pour feutre rigide en laine 6 % et pour celui en poil 12 à 15 %, éventuellement on y ajoute un peu de jaune indien G.
- Les feutres doivent être bien mouillés. On prépare le
- bain de teinture pour feutre mou avec 5 à 10 % de sulfate de soude. On cuit les feutres lentement pendant une demi heure et pendant une 1/2 à 3/4 d’heure on épuise le bain avec 2-5 % d’acide sulfurique que l’on ajoute au bain d’un seul coup, en même temps que l’on tourne les feutres, où bien peu à peu,etdansce dernier cas en délayant convenablement l’acide.
- Pour les feutres rigides, on prépare le bain avec 2 % d’acide sulfurique et les substances colorantes; on l’épuise après une demi heure de manipulation à l’ébullition avec 2-4 % d’acide sulfurique, après quoi on manipule encore pendant 1/2 à 3/4 d’heure.
- Il n’est pas sans utilité d’y ajouter 1/2 % de bichromate de potasse ou de fluorure de chrome, mais dans ce cas il faut réduire la quantité de jaune indien, mentionné ci-dessus.
- de Leipziger-Farber und Zeugdrücker Zeitung La charge de la soie
- La charge de la soie était jadis inconnue; ce n’est que depuis peu de temps que l’usage s’est répandu de remplacer par la charge le poids de la colle éliminée. Peu à peu, on a dépassé ce poids et l’art de charger la soie est devenue coutume dans les teintureries pour soies.
- Trois séries de matières sont employées à cet effet :
- D’abord le sucre et ses dérivés ; cette série est moins en usage que les deux autres.
- Actuellement ce sont certains sels d’étain qui sont le plus en usage en raison de leur poids, et, parmi ces derniers c’est le bichlorure d’étain que l’on préfère. Cette solution peut être fabriquée par le teinturier lui-même. On la trouve également chez le fabricant de produits chimiques. La solution d’étain doit marquer de 25 à 29° B. On plonge la soie, préalablement cuite et séchée, dans une cuve en pierre contenant cette solution d’étain, pendant une heure. Ensuite on la retire et après l’avoir laissée égoutter on l’essore à fond ; puis on la lave à grande eau, on l’erssoe de nouveau et finalement on la fait passer par un bain de phosphate de soude, qui marque 30 B environ à froid, pendant 15 à 20 minutes. Après ce bain on lave de nouveau la soie et on la fait passer pendant 15 à 20 minutes par une solution de sulfate d’alumine de 5° B. On termine l’opération en plongeant la soie dans un bain chaud de silicate de soude qui doit marquer 5° B.
- i Après ces opérations préparatoires, on lave de nou-
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- veau la soie à l’eau douce et on la remet dans la solution d’étain; et toute cette série de traitements se répète jusqu’à ce que le degré de chargement voulu soit atteint il ne faut pas oublier non plus le passage par un ou plusieurs bains de savon afin de rendre au fil sa solidité. Le bi-chlorure d’étain offre encore cet avantage qu’il n’influe pas du tout ou très peu sur le lustre de la soie, et c’est à cause de cela qu’il est recherché pour la teinture des couleurs rouges, claires et autres couleurs et nuances tendres.
- On sait pourtant que la charge de la soie par l’étain modifie sa clarté et affaiblit ses fibres.
- La charge de la soie se fait encore à l’aide des substances tanniques.On appelle ce procédé engallage, parce qu’auparavant on se servait de noix de galle pour la charge. Tout le procédé n’est qu’un procédé de teinture, bien que la charge s'applique avant, pendant ou après la teinture de la soie cuite ou souple. Lorsque la soie est traitée après la cuisson, on acidifie le bain de tannin, mais pour la soie souple c’est un bain neutre qu’il faut employer, car la quantité de gomme restant dansla soie diminuesensiblement en présence de ce sel. Actuellement on se sert d’extraits de sumac; le bain est fait à 4° B environ et maintenu à cete force pendant que l’on ajoute graduellement l’extrait de sumac ; qui doit être aussi irréprochable que possible pour les marchandises de première qualité.
- Notons encore que la soie souple épuise une quantité plus grande de substances de tannin que la soie dégommée On trouve aussi dans le commerce l’acide tannique clair pour la charge des soies claires ou pâles. Il faut le préférer à l’extrait de sumac, bien qu’il coûte plus cher.
- Si la teinture suit la charge, il faut ajouter au bain une petite dose de sumac pour remplacer le tannin que la soie a perdu. Mais si la teinture précède la charge, il faut mettre au bain un peu de substance colorante pour rétablir la proportion ; comme le tannin, l’albumine est aussi appréciée pour la charge vu qu’elle augmente le poids de la soie de 50 %.
- L’albumine permet encore de continuer la charge à l’aide de l’étain en neutralisant l’effet nuisible de ce dernier, tout en laissant la soie complètement blanche.
- La charge avec de l’albumine se fait comme suit :
- La soie préalablement dégommée, est plongée plu-sieurs fois (de 6 à 10) dans une solution de 250 à 310 gr.
- d’albumine avec 4 1/2 litres d’eau.On ajoute du formaldéhyde (40 % dans 3 litres 1/2 d’eau).
- On essore ensuite la soie et on laisse en repos pendant une heure, après quoi on répète le même traitement. On l’essore de nouveau et on la laisse sécher à l’air.
- L’augmentation du poids s’élèvera à 300 %. La gélatine et la caséine donnent aussi de bons résultats.
- Taches sur flanelles et autres tissus de laine
- Les flanelles et autres tissus de laine sortent quelquefois de la fabrication avec des taches claires ou foncées qui s’enlèvent difficilement. Ces taches sont souvent occasionnées par les métiers dont le graissage a été fait sans les précautions voulues. Voici quelques moyens pour les faire disparaître. Si la soude et le savon n’ont pas d’effet, il faut conclure que ce sont des taches de sels provenant de l’huile de graissage qui a été en contact avec le fer cuivre et laiton ou bien ces taches sont des couches fines de métal, détachées par le frottement de la machinerie et collées à l’étoffe. Il faut essayer alors une faible solution d’acide oxalique. Si ces taches sont des éclaboussures d’huile pure produites par les fuseaux des métiers, il faut les dissoudre d’abord en versant dessus quelques gouttes d’huile et en frottant fortement les endroits entachér. Ensuite on fait sortir l’huile avec de la lessive de savon chaude et on dégorge le résidu du savon à l’aide de l’eau tiède. On pourrait encore sortir ces taches en les frottant préalablement avec du coton saturé de benzire ayant soin de poser sous l’endroit taché un bout de chiffon et en les lavant ensuite avec de l’acide oxalique • on ferait encore mieux de frotter l’endroit taché avec l’oléïne de saponification avant le foulage du tissu ou , du moins, avant le dernier lavage d’une façon ou d’une d’une autie ; après le lavage les taches disparaîtront complètement.
- (De Deutsche Fœrber Zeitung) Le moirage des tissus
- Pour obtenir le moiré sur tissus il faut tenir comp'e de la matière première,de l’épaisseur des fils de trame et de chaîne et ensuite de la combinaison du fond du tissu. On obtient le moiré par le dessin, la mise en carte ou par des procédés spéciaux, tels que le gaufrage et la pression hydraulique. Le dessin et la mise en carte s’appliquent à tous les tissus indépendamment
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- de l’épaisseur de leurs fils de trame et de chaîne. La tâche du dessinateur se borne à dessiner les figures de moire et à en exécuter leur combinaison, en sorte que le moiré soit bien en relief sur le fond du tissu.
- Les étoffes qui s’y prêtent facilement sont le satin et le sergé qui reflètent plusieurs nuances. Ces tissus n’exigent pas de procédés spéciaux, à moins que l’on ne désire obtenir un lustre de soie tout particulier pour figures de moiré de satin comme c’est le cas avec l’étoffe du coton pur qui,sur un fond de toile, porte des figures de moiré de satin. à ces étoffes il faut donner du lustre par une forte compression si le fond le supporte.
- Si le fond montre des nervures pleines et rondes et une combinaison de figures de moire, comme c’est le cas avec les étoffes de coton, une légère compression suffit. Le deuxième procédé de noirage, c’est le gaufrage parle cylindre. Le dessin de moire est gravé en relief sur un cylindre en cuivre, ce cylindre est chauffé et l'étoffe passe entre ce dernier et un cylindre opposé; le dessin s’imprime aussi sur l’étoffe, ce procédé s’emploie pour la soie, demi-soie et cotonnades unies, surtout sur le velours et peluches à condition que ces étoffes soient assez résistantes pour supporter l’im-pression du dessin. Les velours et les peluches sont assez solides pour supporter la compression. Pour que l’impression parle gaufrage soit assez durable lorsque l’étoffe sera exposée à l’air, il faut l’imbiber préalablement d’eau de colle, de solution de gomme, de gélatine ou de silicate de potasse. Cette préparation est surtout nécessaire pour le coton dont la fibre est assez mince et peu consistante.
- LA POLLUTION DES COURS D'EAU par les eaux résiduelles des teintureries
- Une commission a été instituée par le gouvernement belge pour l’étude des questions relatives à la pollution des cours d’eau du fait du déversement dans ceux-ci des eaux résiduelles des fabriques diverses et notamment des papeteries.
- Le rapport élaboré par cette commission aurait pour conséquence d’apporter une série de modifications aux lois et règlements régissant actuellement en Belgique l’écoulement aux cours d’eau de ces eaux résiduelles.
- Si l’on met en demeure les industries d’avoir à soumettre leurs eaux résiduelles à l’épuration avant
- leur déversement, la question se pose de savoir si les dépenses que cette opération occasionnerait seraient en rapport avec les intérêts de l’industrie.
- N’est-il pas à craindre que l’obligation d’épurer les eaux usées, traduite en fait et sanctionnée par des peines sérieuses, ne soit, dans l’application, tellement onéreuse qu’on ne pourrait l’imposer à certaines industries, à certaines communes, sans courir le risque de les ruiner ? Le coût de premier établissement, des frais d’exploitation des divers systèmes d’épuration connus ne sont-ils pas à ce point élevés que, ainsi que le prétendent quelques-uns, ces systèmes sont encore du domaine de la science pure et des laboratoires? Doit-on, au contraire, considérer la question de la purification des eaux salies comme d’ores et déjà résolue pratiquement et économiquement, de telle sorte que l’on puisse, sans être accusé de demander l’impossible, exiger des industriels et des communes l’érection et le fonctionnement régulier d’installations épuratoires ?
- Voici les renseignements fort intéressants rapportés par les Annales des Travaux publics de Belgique, sur les essais qui ont été faits relativement à l’épuration des eaux des teintureries et établissements de cette catégorie.
- Etablissement de teinturerie et d’apprêts a Leeds. — Ici les eaux résiduaires (1.200 mètres cubes par jour ne subissent qu’une décantation avant de s’écouler a l’égout.
- Les tanks de dépôts sont au nombre de trois : chacun d’eux a 6 mètres de longueur, 3 m. 60 de largeur, et 2 m. 10 de profondeur ; leur contenance totale est donc de 135 mètres cubes. Les boues qui se déposent au fond de ces réservoirs, surélevés par rapport au sol, sont enlevées périodiquement, mises en dépôt dans des cuves, puis transportées à la campagne par les cultivateurs ; après avoir été exposées longtemps à l’air, elles peuvent être utilisées comme engrais.
- Les dépenses affectées à l’installation des tanks, de la pompe et des accessoires, se chiffrent par 22.000 francs. Le coût annuel de l’exploitation peut être fixé à 3.000 francs environ, d’après le renseignement donné par la direction de l’établissement.
- Etablissement de teinturerie et d’impression sur tissus Steiner and C°. — L'usine Steiner and C° traite ses eaux résiduaires par précipitation chimique.
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- L’installation destinée à assurer l’épuration de ses eaux est établie à une certaine distance de la f ri-que; elle se compose de deux grands bassins maçonnés en surélévation sur le sol ; ayant chacun 1.500 mètres carrés environ, et cubant ensemble 8.000 mètres cubes. Les eaux vannes y sont amenées par une canalisation souterraine, à raison de 6.000 mètres cubes par jour ; avant d’être déversées dans les bassins, elles sont additionnées d'ua réactif: le sulfate basique d’alumine.
- L’effluent obtenu par décantation est encore fortement teinté, mais il est débarrassé de la majeure partie des matières solides que les eaux contenaient à jeur sortie de l'usine.
- Les boues des bassins sont enlevées chaque semaine au moyen de vannes de fond ; elles n’ont pas d'utili-sation industrielle ou agricole et sont mises en tas aux abords des tanks.
- L’installation épuratoire a coûté avec la canalisation d’amenée 125.000 francs.
- (A suivre).
- LA TEINTURE ET L'IMPRESSION DELA SOIE à Zurich
- Pendant l’année 1902
- Le Bulletin des Soies et des Soieries^ de Lyon, reproduit le compte rendu suivant de la Société de l’industrie de la soie de Zurich :
- Teinture de la Soie
- La marche des opérations peut, somme toute, être qualifiée de bonne et régulière. Grâce au travail abondant assuré par notre fabrication nationale et à l'accroissement du trafic de perfectionnement avec l’étranger, nos teintureries ont été le plus souvent pleinement occupées, quoique la puissance de produc-tiou de plusieurs de nos établissements ait été accrue par voie d’agrandissement, d’amélioration de l’organisation et d’augmentation du nombre d’ouvriers.
- En connexité avec la demande en tissus, le travail dans la teinturerie en noir a été extrêmement actif : Pour le taffetas, on a exigé parfois, dans le but d’aug-menter la durée du tissu, des charges plus légères.
- Pour les couleurs, la charge connue au phosphate-silicate d’étain continue à être employée dans les limites autorisées par la convention de teinture. En
- dépit des recherches poursuivies avec une ardeur persistante par tous les techniciens de la teinture dans le monde entier, on n’a pas réussi à corriger les défauts inhérents à cette méthode de charge ; sensibilité à l’action de la lumière et, par surcroît, prompte friabilité des étoffes. Les avantages de cette charge au point de vue de la beauté, de l’éclat et du toucher sont cependant tels que, pour cette raison, on ne croit pas pouvoir y renoncer. Il demeure donc réservé à l’avenir d’inventer une méthode qui permettra de mettre en valeur les mérites de la charge actuelle sans avoir ses inconvénients. Alors la méfiance croissante pour des étoffes de soie de couleur chargées disparaîtra et l’industrie de la soie pourra envisager l’avenir avec plus de confiance.
- Les prix toujours élevés des matières premières les plus importantes, tels que le savon, les bois de teinture, les tannins et les produits minéraux sont difficiles à mettre en harmonie avec les façons de teinture qui persistent à baisser, ce qui fait obstacle à une exploitation quelque peu rémunératrice de la teinture des soies.
- Teinture en pièce
- L’année 1902 doit être considérée comme la plus mauvaise des six dernières années. Non seulement il y a lieu d’enregistrer un déficit en poids d’environ 10 % dans les entrées, comparativement à l’année précédente, mais la grosse part de la production s’est composée plus que jamais de petits lots et de métrages vraiment infimes pour chaque nuance. Dans de pareilles conditions, les opérations de la teinturerie en pièce laissent plus de pertes que de gain.
- L’orientation marquée de la mode en faveur des articles chiffon avec abandon das tissus écrus a contribué de son côté à empirer la situation de la teinturerie en pièce. Certainement, plus d’un tiers des métiers qui, jusque-là, produisaient des tissus écrus, ont passé à la production de la gaze et de la mousseline pour les articles de Saint-Gall et aux tissus Louisine. Zurich n’a pas souffert seul de ce fâcheux état de choses : les rapports de tous les grands centres de teinture en pièce sont unanimes à proclamer que l’année 1902 a compté pour cette industrie parmi les plus défavorables.
- La reprise du crêpe de Chine, article qui est tissé en écru et pour lequel on se promet une bonne saison, se produit fort à propos pour maintenir le travail dans
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- une certaine mesure en suppléant aux autres articles délaissés. Les pièces de crêpe de Chine tissées et manipulées à Zurich sont parfaitement réussies et il faut espérer que notre place prendra également une part considérable à ce genre d’affaires.
- Dans ces derniers temps, l’étranger a importé des articles tramés laine destinés à subir des manipulations. Les affaires ont été suivies en tissus asiatiques, pongées et twill japonais ; ce sont en somme les seuls articles qui n’aient pas perdu du terrain pendant l’année 1902. Les taffetas tramés coton pour parapluies, les gros de Londres et les satins liberty tramés schappe ont fourni des lots importants ; par contre, les entrées en sergés, satins, armures, polonaises et autres articles tramés coton pour doublures ont été beaucoup plus faibles que les autres années.
- Impression sur étoffes
- Les affaires ont un peu mieux tourné pour l’impression des soieries que pour la teinture en pièce, sauf du fait des articles foulard qui sont restés dans un état de prostration complète, grâce à la faveur persistante dont bénéficient les impressions sur chaîne. L’allure relativement favorable des affaires a permis d’occuper un nombre considérable d’imprimeurs, ce qui a rendu possible en retour la prompte exécution des ordres et l’observation de courts délais de livraisons. Les dessins couverts et Ls dessins avec effets de fond ont eu la préférence et il est à prévoir que cette orientation de la mode se maintiendra : c’est du moins ce qu’on peut conclure des nouveaux échantil-nages pour la saison d’hiver. Si les dessins avec effets de fond assurent aux ouvriers un travail suivi, ils sont peu rémunérateurs pour le patron, la production présentant beaucoup de difficultés et, par suite, de gros risques.
- La campagne de moire, depuis longtemps espérée, a échoué. On a fait sans doute quelque peu de moire soleil et de moire ondulée sur louisine, mais non à beaucoup près en quantité aussi considérable qu’on le souhaitait.
- Il est caractéristique, nous pourrions même mieux dira incommodant, que des articles tels que la mousseline, le crêpe lisse, etc., ne soient pas du tout fabriqués ici et que Lyon en possède pour ainsi dire le monopole et semble même le garder. Avec un appui suffisant de la part de la fabrique, il ne devrait pas
- être impossible de donner entrée chez nous également à ce grand article. Toutefois, cela ne serait possible que si des quantités importantes peuvent être journellement mises à la disposition pour la teinture et l’apprêt, comme c’est le cas à Lyon. Sur une petite échelle, cet article ne peut être produit avec bénéfice.
- Apprêts et moirage des étoffes
- On ne saurait dire ni beaucoup de bien ni beaucoup de mal de l’année 1902 ; ça été une année moyenne sous tous les rapports. En ce qui concerne le travail, un mois a ressemblé à l’autre ; ce n’est qu’en février qu’il s’est produit des ordres en plus grand nombre à enregistrer ensuite des envois de Côme, motivés par la grève des ouvriers apprêteurs de cette ville.
- Les articles présentés pour subir les opérations de finissage ont été les mêmes que ceux des dernières années. Malheureusement pour nous, une lente mais constante diminution s’observe dans la consommation des étoffes de soie mélangée au profit de tissus en soie pure. Nous trouvons toutefois une compensation partielle dans ce fait qu’on apprête aujourd’hui beaucoup plus d’articles tout soie qu'autrefois. Lyon, où on apprête non seulement des quantités légères et moyennes, mais fréquemment aussi des qualités supérieures, nous en a donné l’exemple.
- EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1900
- Rapport de M. Maurice PRUD’HOMME
- Membre du Jury de la Classe 78
- Matériel et procédés du blanchiment de la TEINTURE, DE L’iMPRESSION ET DE L’APPRÊT DES DIVERSES MATIÈRES TEXTILES.
- {Suite et fin. — Voir nos précédents numéros.)
- VIII
- Gravure
- La gravure se rattache à la fois à l’impression et aux apprêts. Les cylindres pour le moirage et le {gaufrage, aussi bien que ceux qui servent à l’impression au rouleau, sortent des mêmes ateliers.
- Dans son fonctionnement cette industrie relève de la mécanique de précision. Son importance considérable n’est peut-être pas estimée à sa juste valeur, parce que ses produits n’interviennent que comme intermédiaires dans l'impression et les apprêts, et
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- parce qu’on admire les couleurs ou l’aspect du tissu, sans trop songer aux moyens qui ont permis d'appliquer les unes ou de modifier l'autre avantageusement.
- L’industrie de la gravure était représentée dans la Classe 78 par un des graveurs le plus justement re nommés, M. A. Keller-Dorian. Ses établissements à Mulhouse, Lyon et Novare (Italie) occupent ensemble 365 ouvriers. Le matériel comprend 40 machines à moletter et 24 pantographes.
- M. A. Keller-Dorian est, de plus, l’inventeur de machines spéciales, pantographe à molettes et panto-graphe à rouleaux, machine à fraiser les molettes, etc.
- Tous les genres de gravure destinée à l’impression se font dans ses ateliers : chemise, foulard, meubles, etc., etc., pour toutes les espèces d’étoffes, coton, laine, soie, aussi bien que pour les papiers et les toiles cirées.
- Les cylindres de gaufrage y sont gravés pour tous tissus, pour les cuirs, les papiers, les toiles cirées et même pour le fer-blanc.
- Enfin la maison A. Keller-Dorian ne se limite pas à l’exercice de la gravure sur rouleaux, mais construit aussi toutes les machines qui y sont destinées.
- Les Ateliers de constructions mécaniques (ci-devant Ducommun) exposaient un assortiment de machines pour la gravure des rouleaux, tour à graver, machine à diviser et relever les molettes, machines à couper les hachures dans les fonds, etc.
- M. L. Piednoël, de Rouen, présentait des spécimens de molettes en acier, destinées à la gravure des rouleaux de cuivre.
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- Dessins
- Paris reste toujours le centre incontesté du goût pour les dessins industriels. Les fabricants de tissus et les imprimeurs sur étoffes de tous les pays du monde y viennent périodiquement faire une ample moisson de dessins, destinés à servir de types et de guides à leurs propres dessinateurs. Certaines maisons étrangères entretiennent même à demeure des représentants, chargés de suivre à Paris les variations de la mode.
- Les dessinateurs parisiens sont à la tête d’ateliers, dont le personnel est généralement très nombreux. Ce sont le plus souvent de véritables artistes, et il nous serait facile de citer des noms de]peintres connus, dont la carrière a eu pour point de départ un de ces ateliers.
- MM. George, Gattiker, Mey, Mauses, Schinz et
- | Steinbrunner représentaient brillamment dans la i Classe 78 cette intéressante branche d’art industriel. !
- X
- Teinture en chiffons
- Les teinturiers-dégraisseurs étaient représentés à la Classe 78, par les maisons les plus importantes de ce genre.
- Depuis l’Exposition de 1889 cette industrie a été fort éprouvée. Elle est en quelque sorte victime de la mauvaise qualité des tissus qu’elle est appelée journellement à nettoyer ou à teindre. La grande fabrication, poussée par la nécessité de produire à très bon marché, livre de plus en plus des articles ayant l’aspect d’étoffes riches, mais de constitution forcément défectueuse.
- De là des difficultés nombreuses et souvent insur-, montables. Pour exercer avec succès la profession de teinturier- dégraisseur, il faut joindre à la prudence la plus avisée le savoir et une profonde expérience.
- De grands efforts ont été faits pour modifier les procédés anciens et travailler de la manière la plus inoffensive, soit en teignant presque toujours sur bain neutre, soit en nettoyant à sec, c’est-à-dire au moyen de la benzine. Les tissus ainsi traités avec ménagement se trouvent rajeunis sans altération.
- Comme en 1889, on pouvait constater des essais très intéressants et bien réussis de teintures dans la benzine. Cependant aucun progrès ne semble avoir été réalisé au point de vue de l’étoffe usagée et retentie. Des coupes neuves sont, il est vrai, transformées en couleur, même en noir ; mais il n’a été soumis à l’examen du Jury aucun vêtement de soie, jupe ou corsage, ayant été porté et qui, taché ou passé à l’air, ait été remis à neuf par les procédés de teinture à sec.
- Le problème sera-t il résolu? Nous en doutons encore, étant donnés les obstacles qui restent à vaincre. Néanmoins il serait injuste de ne pas louer sans réserve les industriels qui, à force de persévérance de travail et d’ingéniosité, ont sauvé leur profession gravement compromise par les évènements et les goûts de luxe à bon marché, qui sont une des caractéristiques de la société contemporaine.
- Le chiffre d'affaires a sensiblement augmenté dans cette industrie spéciale, malgré l’obligation où elle s’est trouvée de baisser les prix de façon, en présence de la valeur sans cesse décroissante des étoffes défaites ou confectionnées.
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- Nous avons dans cette branche à citer comme exposants : MM. Jolly fils et Sauvage. E. Hallu, Mon-tenot et fils, à Paris, A. Fleury, à Villeneuve-la-Ga-renne,Mme Veuve Hart,à Ivry,et la maison Vve Thuillier et Marie, à Darnétal.
- UNE CURIEUSE BROCHURE
- 354 millions d’économies ! — Los industriels, les commerçants, et d’une façon plus générale, les contribuables se plaignent avec juste raison du poids écrasant des impôts.
- Rien ne paralyse davantage l'essor do notre commerce que la charge d’impôts qu’il supporte.
- Le pays entier réclame un arrêt dans les augmentations de dépenses, et surtout des économies. Mais si chacun demande des économies bien peu réussissent à en indiquer. C’est la tâche que s’est proposée pourtant un de nos confrères de la presse quotidienne, M. Léon Sentupéry, dans une très curieuse brochure intitulé : Economies, Réformes.
- Après avoir montré la progression vertigineuse des dépenses publiques, et en avoir exposé les causes économiques, l’auteur se plaçant au point de vue pratique, demande une réforme profonde de toute notre organisation administrative qui date de 100 ans. Il établit la différence qu’il y a, à tous égards, entre l’époque où fut créée cette organisation, qui cependant dure encore, et l’époque actuelle.
- Puis il réclame une première réforme qui est celle des Régions administratives, soit la substitution de 20 Régions à nos 87 départements, ce qui ramènera de suite le nombre des Préfets, des Trésoriers généraux, des directeurs de ceci ou de celà, à 20 au lieu de 87, puis celui des sous-préfets, des Tribunaux, etc., à 67, et ainsi de suite. D’où une économie d’un nombre considérable de millions et des simplifications importantes.
- En second lieu, épluchant le budget, chapitre par chapitre, M. Léon Sentupéry démontré qu’on peut sans rien bouleverser, y réaliser sans crainte pour 354 millions d'économies. « De plus hardis, ajoute-t-il, en feraient aisé-« ment pour 400 millions, sinon plus ! »
- Mais il ne suffit pas d’indiquer les économies réalisables. Il faut veiller à ce qu’on ne les anéantisse pas d’autre part, à l’aide de fantaisies politiques et de prétendues réformes ruineuses. Et avec une grande énergie et de lourdes raisons à l’appui, l’auteur proclame cette nécessité en face de ses propres amis politique comme de ses adversaires : Pas de rachat des chemins de fer! Pas de projet Rerteaux! Pas d'impôt progressif et global sur les revenus! Pas de Canal des Deux Mers! Plus d’initiative des dépenses aux députés ! Plus d’irresponsabilité des fonctionnaires ! et surtout -.plus de surenchères politiques'. comme il s’en étale à toutes les périodes électorales.
- M. Léon Sentupéry, que ses précédents travaux ont admirablement préparé à ce travail spécial, conclut en donnant un modèle de vœu qu’il demande instamment à ceux qui pensent comme lui, de signer et d’approuver. Car c’est ainsi que sera créé un courant d’opinion suffisant pour imposer au Parlement et au Gouvernement l’étude de ces Réformes et de ces Economies.
- Tous nos lecteurs prendront plaisir à lire cette curieuse et substantielle brochure, (qui est en vente, aux prix de 0 fr. 75 par la poste, contre envoi en timbre ou en mandat-poste, à la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot, à Paris.)
- A. F.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N° 3710. — Procédé de chinage multicolore des lainages par impression, par M. Haase.
- No 3778.— Nouveau procédé d’impression en indigo, par M. Ribbert.
- No 3780. — Procédé et appareil pour la reproduction en couleur de dessins ou motifs quelconques sur une matière quelconque, par M. Courtot.
- TRANSPORTS_ET TARIFS
- Le chemin de fer de grande ceinture propose d’appliquer à ses tarifs spéciaux P. V. n°s 17 et 18, le barème B aux couleurs en fûts, blanc de zinc etcéruse par wagon complet chargé d’au moins 5.000 kilog. ou payant pour ce poids.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, au moyennant une rémunération modeste par rapport et, travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrt :
- Quelle est l’étsndue de la garantie qu’un construc-j teur s’impose lorsqu’il stipule simplement qu’il sera
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- tenu au remplacement des pièces défectueuses pendant un an,par exemple ?
- R. — La vente par laquelle le constructeur d'une machine simple stipule qu'il garantit son matériel pendant une année contre tout vice de construction ou de matière, sans autre obligation que le remplacement des pièces reconnues défectueuses pendant ce temps, doit être entendue de bonne foi, d’après la commune intention des parties. Cette stipulation ne peut avoir pour effet d’exonérer le constructeur de ses fautes lourdes et rendre inapplicables les dispositions de l’art. 1641 C. civ.
- Ainsi, il a été jugé en pareil cas, par arrêt de la cour de Rouen du 27 décembre 1902, que lorsque le constructeur d’une dynamo électrique a fait emploi imprudemment, sans aucune vérificatio. possible, pour un organe essentiel, le croisillon, d’un métal ne remplissant pas la condition indispensable d’antimagnétisme, la dynamo par lui livrée est atteinte d’un vice caché la rendant impropre à l’usage auquel elle est destinée. Le constructeur doit en conséquence le reprendre et en restituer le prix.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Saint-Etienne. — Société en nom collectif Richard et Morand, teinture des soies et cotons, 26, rue Rives. — Durée : 6 ans. — Capit. : 40.000 fr. — Acte du 18 juin.
- Refus d'homologations
- Roanne. — Epinat (Jérôme), teinturerie, au Coteau. — Acte du 24 juin. — Abandon d’actif.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Richomme à M. Moreau, 8, rue Gassendi. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Thuillier à M. Hallu, 15, rue de Rivoli.— Entrée en jouissance le 1er uillet,
- Paris. — Teinturerie, par M. Fauvet à M. Dursapt, 16, rue Elzévir. — Entrée en jouissance le 15 juillet.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Ruzi à Mme Dupré, 79, boulevard de Courcelles. — Entrée en jouissance le 25 juillet.
- Paris. — Teinturerie, par M. Feran-Aimé à Mlle Costa, 6, rue Botzaris. — Entrée en jouissance de suite.
- Maisons qui se créent
- Paris. — Mme Montagne, teinturerie, 19, rue Biot. Sèvres (Seine-et-Oise). — M. Laurent, teinturerie.
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d'invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1903. Prix.....................3 fr. 60
- M. Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, membre du comité de la société de sociologie de Paris, faisait paraître, il y a quelques mois, un manuel des Sociétés et Associations, où il étudiait succinctement, au point de vue juridique et pratique, les divers types de sociétés ou associations et en marquait les traits essentiels. Dans le présent ouvrage, il expose tout ce qui concerne la propriété industrielle et commerciale.
- Les lois des 9 juillet 1901 et 7 avril 1902, l’arrêté du ministre du commerce du 5 septembre 1901, l’acte additionnel à la Convention du 20 mars 1883, daté du 14 décembre 1900 et promulgué en France le 15 avril 1902, ont sur plusieurs points importants corrigé ou modifié le régime légal, national ou international, delà propriété industrielle et commerciale.
- Il a donc paru utile de présenter au public, tel qu’il résulte de ces réformes, l'ensemble de cette législation de la propriété industrielle et commerciale, qui retentit d'une façon si manifeste sur la vie économique tout entière du pays. Elle se lie à des intérêts si multiples et si respectables, elle importe à un tel point à la foule compacte de ceux qui se livrent à l’activité commerciale ou industrielle ou en vivent à un titre quelconque, qu’il a semblé que, dans la littérature juridique, il y avait place encore pour le présent manuel.
- L’auteur n’entend point méconnaître l’importance considérable des savants traités parus déjà sur la même matière. Mais, d’une part, ils sont antérieurs aux réformes indiquées plus haut; et, par ailleurs, ils se présentent sous un format tel et avec une abondance si luxuriante de détails et de dissertations qu’ils ne peuvent être abordés par tous.
- Et puis, si l’auteur est fort éloigné de dédaigner, pour son travail, l’accueil des professionnels du droit, il a tenu aussi à ce qu’il fût entre les mains des industriels et des commerçants un instrument facile et commode, leur fournissant sur tous les points, avec la théorie succincte du droit, les minutieuses indications de la pratique. Il a voulu également qu’il leur permit de déjouer les calculs de la fraude, d’assurer envers et contre tous la loyauté des transactions, et d’apercevoir clairement dans la sphère où s’exerce leur labeur la place du vrai et du juste.
- AGENDA OPPERMANN POUR 1903
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix: reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
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- O Q G?
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, l’Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, revisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER ! 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-MÉDITERRANÉE
- Voyages circulaires à itinéraires fixes
- La Compagnie délivre, toute l’année, dans les principales gares situées sur les itinéraires, des billets de voyages circulaires à itinéraires fixes extrêmement variés, permettant de visiter à des prix très réduits, en Ire, en 2e ou en 3e classe, les parties les plus intéressantes de la France (notamment l’Auvergne, la Savoie, le Dauphiné, la Tarentaise, la Maurienne, la Provence, les Pyrénées) ainsi que l’Italie, la Suisse et l’Espagne.
- Arrêts facultatifs à toutes les gares de l’itinéraire.
- La nomenclature de tous ces voyages, avec les prix et conditions, figure dans le livret-guide honoraire P.-L.-M., vendu au prix de 0 fr. 50 dans toutes les gares du réseau.
- CHEMINS DE FER DE L’EST
- VOYAGES CIRCULAIRES EN ITALIE
- La Compagnie des chemins de fer de l’Est rappelle aux voyageurs qu’elle met à leur disposition, pendant toute l’année, de nombreuses combinaisons qui permettent d’effectuer des excursions variées à des prix très réduits au nord des Alpes (parcours en dehors de l’Italie) et au sud des Alpes (parcours italiens).
- Les billets circulaires qui sont valables pendant 60 jours permettent, soit au départ de Paris (via Troyes-Belfort), soit au départ des principales gares situées sur l’itinéraire, de faire des excursions en Italie dans des conditions très économiques.
- Les billets de 2e classe sont valables par les trains rapides au nombre de deux par jour dans chaque sens qui mettent Bâle à environ 9 heures de Paris.
- Entre Paris et Bâle, ces trains sont composés de voitures de lre et de 2e classes à intercirculation et à water-closet. Les voyageurs sont admis dans ces voitures sans avoir à payer de supplément.
- Tous les renseignements qui peuvent intéresser les voyageurs sont réunis dans le livret des voyages circulaires et excursions que la Compagnie de l’Est envoie gratuitement aux personnes qui en font la demande.
- FQS ,..,,24504.6];
- à adj. Et. PLICQUE, not., 25, r. Croix-d. -Petits-Champs, le 27 juil. 1903, 3 h. M. à pr. 20.000 fr. Loy. à remb. 2.500 fr. Cons. 1.000 fr. S’ad. à M. RAYNAUD, syndic, 6, quai de Gesvres et au not. (280)
- JEUNE HOMME
- 28 ans, parlant allemand et un peu français, muni d'excel-lents certificats, cherche place comme teinturier pour soie, laine ou fabrique de teinture sur laine. S’ad. à l’Agence David, à Genève. (17)
- Le Gérant : A. FAYOLLE, sx.
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, Directeur, 20,' rue Turgot, Paris;
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherehes commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et imp' ession des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des p.urnes pour modes, des chapeaux de paille.—Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4* Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones etxanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉBS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchi : ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, i plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 1 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8®de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. 8 ‘ bureau du jcurna pour recevoir franco.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Boim de teinture.
- On cote :
- Campeche du Brésil, coupe
- Jaune
- Ire qualité... 2e qualité .. . 3e qualité....
- - Sisal, Yucatan...
- - Honduras.........
- - Tabasco..........
- - Haïti Cap........
- - Fort-Liberté..».
- Aquim.............
- ................ Gonaïves..........
- P.-de-Paix ......
- - Miragoane.......
- - Saint-Domingo.. Martin, et Guade
- - Jamaïque........ Cuba et St-Yago . Manzanillo........ Tuspan............
- Vera-Cruz .....
- Campêche... Carmen... Tampico.......... Porto-Plata......
- Haïti...........
- Jamaïque.........
- Barcel et P. Cab.. Rio-Hacha... .... Carth. et Savan.. Maracaïbo........
- Fustet..... 100 k
- » Tatajuba(Pern. )50 k Bahia . —......
- * Corinto................
- • Amapala.... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia.......
- » Calliatour... 100 k.
- Lima.......
- Ste-Marthe.
- Brésillet. ..
- Sandal.....
- Sapan ....
- 50 kil
- 100 k
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- Quebrach.. 1000 k
- Pernamb....50 k
- Caehou
- Brun luisant, en sac 5 0 k.
- — en caisse — Jaune ou gamb.........
- » pressé...
- Coehonille
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérife grise.........
- Curcuma
- Bengale.......50 kilos. Java, Mad ,. Pond.....
- Dividivi
- On cote les 50'kil,...
- Indigos
- On cote actuellemers :
- B gn. sur v. et bl. 1(2 k fin viol et pourpre......
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- Java..........
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- 3
- 5°
- 75
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- Kurpah
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- S m
- . M
- 1 50
- 3
- Java
- 6 7
- 5
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- 6
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- 6
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- 5
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- 80
- 50
- 50
- 50
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- 50
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- 50
- M
- .. N
- 35 ..
- kil.
- 2
- 25
- 6
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- 80
- M
- 75
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord. à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil. : . ..
- Cap-Vert ............. M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- s 0 t. e fa s B ©
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé.....
- • gros effilé...
- Roeou.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
- 1
- 1 4
- 2 2
- 1
- 50
- 50
- 50
- 50
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- 3
- 5 ..
- 3 50
- 2 ..
- 7 50
- 6 ..
- à
- 5
- 4
- 4 2
- 5
- 4
- 2
- 8
- 7
- .0 40 à .0
- N. M ..
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 42
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. . . Cachou noir, Ire marque...
- Cochenille
- a
- Curcuma
- marques ord.. argentée.. 100 k. grise..... ...... zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte ......
- Bengale.. Chinois... Madras...
- Gales de Chine
- Le
- 12
- 11
- 10
- 95
- 70
- 50
- à .15 .12
- 12
- 85
- 275
- 250
- 250
- 300
- 300
- 260
- 35
- 40
- 30
- 135
- Prussiate jaune de potasse. 170 .
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre.
- » moyen et bon moyen
- » coloré.... ...........
- » moyen ord. et ord. terne et serré..... Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- 3 10
- 2.70
- 2.10
- M,.
- en
- 3.10
- 2.60
- moyen et bon moy.
- assez coloré.. •• moyen ord. et ord.
- mél. et terreux. . beau et fin violet bon moyen à bon
- violet et violet
- rouge .............
- moyen violet-rouge
- et rouge............
- fin et surfin violet et pourpré..........
- bon et beau violet.
- M .
- M .
- 4.7 5
- 4.25
- M. .
- M .
- DROGUERIES tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique.......... .
- Alun .......................
- » (acq.)....................
- Couperose emballée..........
- Essence de térébenthine (d. fûts) ......................
- Id (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre, 1er bl......................
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... Galles vertes et noires.....
- » noires Alep...............
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte .
- 325 . .
- 15 . .
- 17 ..
- 5 50
- 95
- 95
- 38
- 35
- 130
- ci
- L0
- con-
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 150
- »
- »
- Ghésirée, en sorte.............
- Senégal,s. bas du fleuve 100 ..
- Galam
- 80
- Aden, sorte cour, bonne 80 , Mogador, blonde............. » blanche...................
- Laque en f. qté orange.
- a
- mi-orange cerise AC
- » Sandaraquè lavée ...
- » Damar (Batavia). ...
- » » Singapore...
- » » Penang ....
- Gomme adragante Syrie.
- s
- Anatolie.
- .........................
- Garance, racine...........
- » poudre..................
- Rocou Guadeloupe...... » Cayenne .............
- Safran d’Espagne, Valence
- pur. ... Sulfate de
- D
- Sumac en
- cuivre(+ntrepôt) .
- (acq.). ..
- feuilles.........
- poudre...... ..
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras............ Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................. » en pains, extra sec, sous pap.. .....
- » bon marchand en pains » » en boules
- n raffiné en poudre sec
- 8
- 110 ..
- 85 ..
- 350 .
- 335 .
- 320 .
- 140 .
- 150 .
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 110 .
- 98 .
- 53 .
- 56 .
- 24 .
- 130 ..
- M ..
- 180- ..
- 180 .
- 115 .
- 145 .
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ...
- » nitrique........
- sulfurique sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d. d.
- 9 33
- 41
- 9
- 160
- 100
- 750
- 600
- 50 à
- 50
- 50
- oô
- 310
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 223
- Ammoniaque liquide 22 d.. 34 .. ....
- Borax raffiné................. 40...........
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre........................ 56 .. . ..
- broyé....................... 66 .. .. .
- Crème de tartre............• 180...........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........... 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 20...........
- Lessive caustique 33 degrés 7...............
- Nitrate de soude.............. 24...........
- » de potasse................... 40...........
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/35, disp... 11 50 ., ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.................. 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes ...............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 ....
- Sulfate de cuivre.............. A 56 E 53
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................... 5...........
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb............ 72 .. à 74 .. Acide acétique des arts 40%.26 .. 27 .. »......................chlorhydrique..............................7 . . 8 .. ».......................nitrique 36................ 34 .. 35 .. »..................sulfurique 66 ..............8 50 9 .. »........................tartrique.................................... 315 .. 320 .. »........................citrique.................. 325 .. 330 .. Alun épuré.................. 20 .. 21 .. » ordinaire................................... 16 .. 17 .. Ammoniaque incolore, 22. •..34 36 . Bichlorure d’étain, 55......100 . 105 .. »............................»..........................60....................... 125 .. 128 .. Bois Campêche-Laguna .......17 .. 17 50 » Guadeloupe................13 50 14 . Bois Jaune Centre Amériq....19 .. 21 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 70 .. 72 .. » brun 80 .. 90 .. Chlorate de potasse 100 .. 110 .. » de soude 105 . 115 .. Chlorure de chaux 100 à 110' 13 .. 14 .. Chromate rouge de potasse ,80 .. 82 .. » » de soude.. 59 .. 60 ..
- Crème de tartre........................... Cristaux de tartre......................... » de soude............................... 8...........................................................9........................... Curcuma Bengale en racines...............31..........................33..........
- » de Madras..................................................................................... . - . • » de Chine............................ M...................................................... . • Essence de térébenthine .............102..................104...... Extrait de châtaignier 20 ...........16................17..... Galles de Chine et Japon.. 155...............160.... » vertes et noires .... 145.....................165 .. Gomme Sénégal, en sortes 95.....................100....... » arabique.......................... 100...............................................110 .. » adragante rousse .. 275.........................325 .. Jus de citron........................ 21...................... •..................23 Méthylène à 95'..................... 90.....................................100............... » régie 90’......................... 110.............................................115................... Prussiate jaune de potasse 140...............145....
- » » de soude...................... Pyrolignite de fer.................... 10..................................11... Résine 20............................................22..................
- Rouille....................... 8 50 9 50 Sel de soude 80-............. 17 75 19 .. » ammoniaque.. 12 50 13 .. Sel d’étain................. 227 . 233 .. Soufre en canons....... . 17 . . 18 .. » sublimé.................... 18 . . 19 .. Sumac Sicile en feuilles.. 22.50 23 50 Sulfate d’alumine...........................................13 .. 16 .. » de cuivre........................................55 .. 57 .. » de fer............................................ 6 .. 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 11 10 » Arséniate de soude 60 % » . • »
- Bi-arséniate de soude ( As? 05 ) 65% n —
- Blanchiment liq. 28•, 6 à 2 % 0 — » » en poudre 35 % 6 .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre....................... » 18
- Produits tirés du goudron Alizarine 22 %. la livre » » 7 Aniline (huile) pure.. » » » 4 » (sel) pure.... » » » 3 Anthracène 22 cgA par unité au comptant.. ...le gallon » G 1 Benzol 50 90 % ,..le gallon » 8
- Acide carbonique (cristallisé) 34 35 % ...la livre » » 5 Magenta pure la livre » 3 9 Acide picrique » » .10 Bois de teinture
- /. •/. 7/8
- 5/8 1/2
- 14
- Ecorce de Baltimore, laponne 5 15 » Barwood » 4 10 »
- Camwood............. » 10-55 » » Bois jaune...... » 8 10 » Bois de pêcher, bois de Lima......... » 0 180 » Bois de camphre de la Jamaïque........» » 87 6 Bois de camphre de St-Domingue........» » 110 » Bois de camphre du Honduras...........» » 143 »
- Grains de Perse... le quintal » 22 6 Bois de Santal rouge, la tonne » 90 » Bois de sapan » »2-40 »
- Extraits
- Liqueur d'écorce.. le Extrait » .. Myrabolam 142. .
- Bois de pêcher . Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- quintal » » »
- » » 18-24 »
- » » 10 6
- » >11»
- »> » 49 «
- » » 17-..»
- Potasses
- Bichromate..........la livre »
- Bioxalate........... » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16
- Caustique 75/80 %. » 18
- Chlorate............‘ la livre »
- Ferricianure (prussiate rouge)...... » 1
- Ferrocyanure (prussiate jaune)...... » »
- » 3
- » »
- 10 »
- 10 »
- » 2 5[8
- co e.
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
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- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; 1re classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en s®rvice dans les trains de marée de jour entre Paris et
- Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuven être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’État font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, “ Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr. 3e classe, 25 fr. 5
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
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- 224
- LE MONITEUR DE.LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste. Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8.Prix de l’ouvrage complet, 100 fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de einture à la fin.
- AiredTULPIN,Ing
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- ACHAT ET VENTE
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- Matériel industriel
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- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
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- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix....................... 13 fr. 50
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
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-
-
- 47e Année. No 15.
- 5 Août 1903.
- = ..—-=
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus /Y w SBlBUamipuee’
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et 8e 20 de chaque mois Nfo,--97
- PRIX D ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 13 fr.
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- Aunouore • ( La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d . journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être prist sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Sur les opérations de teinture. — Perfectionnements de la fabrication de l’indigo synthétique (suite et fin). — Les nouveaux colorants. — Revue étrangère. — Hygiène et sécurité des travailleurs. — Revue des brevets d’invention. — Service du contentieux. — Jurisprudence. —' Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. —Annonces.
- SUR LES OPÉRATIONS DE TEINTURE par M. Ed. JUSTIN-MUELLER
- Communication faite à la section IV du 5e Congrès international de Chimie appliquée qui s'est tenu à Berlin du 2 au 8 juin 1903.
- L’action qui se déroule pendant les diverses opra-tions de teinture a déjà souvent été l’objet d’études théoriques et différentes vues ont été émises a ce sujet. Mon intention n’est pas de traiter la question d une façon purement théorique, mais d’essayer d’ex-Pliquer les phénomènes de la teinture d’après des observations faites en teignant industriellement.
- Les différents genres de teinture selon la façon dont ils se présentent, sont à partager en différents groupes. En outre, ces groupes ne doivent pas être consi-dérés comme absolus, parce que, chaque colorant, Pour ainsi dire, doit être soumis à une étude spéciale
- et cela en tenant compte de la façon dont il se com- porte avec une ou avec les différentes fibres. En somme, chaque colorant a des qualités spéciales qui sont à étudier séparément. La définition « teinture » est avant tout à préciser. Nous pouvons le faire par la phrase suivante : a Sous la définition teinture est à comprendre chaque opération par laquelle un corps solide (une fibre) absorbe, soit attire un colorant d’une solution relativement étendue. »
- Dans ce qui suit nous ne pouvons pas étudier la façon de laquelle se comporte chaque colorant, nous ne pouvons nous occuper que des différents groupes en général. Les opérations de teinture sont à partager en deux groupes principaux:
- 1. En opérations directes.
- 2. En opérations indirectes.
- Opérations directes.
- Dans cette catégorie, nous avons à classer la teinture directe des fibres animales et végétales, c’est-à-dire la teinture sans mordançage préalable ou fixage, soit développement subséquent. Certains phénomènes de la teinture directe des fibres animales portent à croire qu’il y a combinaison chimique entre la matière colorante et la fibre. J’étais personnellement jusqu’à ces derniers temps de cet avis, mais je suis, après observations et réflexions minutieuses obligé d’abandonner cette manière de voir. Le nuançage de la laine avec une trace de matière colorante sur bain bouillant et l’unisson qu’on obtient en faisant bouillir les bains sont des opérations contraires à des réactions chimiques. En outre la fibre reste après teinture toujours fibre et le colorant reste colorant. Si pendant la teinture il y eût eu réaction chimique, nous aurions un
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-
- to G c
- LE MONITEUR LA DE TEINTURE
- ensemble avec des caractères nouveaux, ce qui n'est pas le cas. Il y a encore beaucoup de points qui sont contraires à des réactions chimiques, mais nous ne pouvons pas tous les énumérer ici.
- D’après le caractère des teintes sur les fibres et les observations faites, la teinture directe repose :
- A. Sur le pouvoir absorbant des fibres dans un milieu propice pour certains colorants, soit pour leurs solutions.
- B. Sur l’adhérence de certains colorants, soit sur l’absorption et l’adhérence.
- Dans ces différents cas, la capillarité, la porosité, jouent un certain rôle, de même que la fibre elle-même, premièrement comme véhicule, deuxièmement comme substance de contact.
- A. Teinture par absorption. (I)
- La teinture de la laine avec des colorants sulfonés repose sur le pouvoir absorbant de cette fibre en milieu propice pour les matières colorantes sulfonées, soit pour leurs acides libres. En teignant avec ces con lorants en bain acide l’addition de l’acide a pour but de mettre l’acide colorique en liberté et de favoriser l’absorption de cet acide. L’acide libre de certains colorants n’est que peu absorbé en bain neutre. C’est ainsi que l’acide libre du Ponceau cristallisé, en le teignant pendant une heure au bouillon en bain neutre (eau distillée) n’est que relativement peu absorbé par de la laine techniquement pure (laine en bourre qui a été dégraissée par du sulfure de carbone et ensuite lavée à fond avec de l’eau distillée chaude), la laine n’est,au lieu d’être rouge, que fortement teintée en rose. Si l’on ajoute à ce bain, en opérant dans les mêmes conditions de l’acide acétique ou sulfurique, l’acide libre du Ponceau cristallisé est complè-tement absorbé. L’absorption dans le dernier cas, avec acide sulfurique, est plus rapide que dans le premier avec addition d’acide acétique.
- En teignant dans les mêmes conditions avec le sel de soude du Ponceau cristallisé, la laine n’absorbe en bain neutre, pour ainsi dire, pas de colorant, par contre en bain acide elle absorbe exactement de la même façon qu’en teignant avec l’acide libre. De la laine qui a été préalablement traitée avec 10 % d acide sulfurique en bain bouillant, qui fut ensuite lavé plusieurs fois par jour et cela pendant six jours, avec
- (1) Le professeur Georgievics a déjà en 1894 considéré la teinture directe comme s’effectuant par absorption, ensuite Walker et Appleyard, puis, jusqu’à un certain point Gnehm et Rotheli ont émis la même opinion.
- de l’eau distillée bouillante et qui entre temps fut laissée dans de l’eau distillée, avait, après le sixième jour encore toujours une réaction acide et absorbait le sel du Ponceau cristallisé très rapidement en bain neutre.
- Ces essais, qui ont tous été faits pendant une heure au bouillon, nous démontrent quel est le rôle éventuel de l’acide en teignant sur bain acide et nous permettent de supposer qu’il est possible que la laine com-mence par absorber l’acide ou une partie de ce dernier, qui lui provoquerait le pouvoir d’absorber les colorants. Ceci ne peut pourtant pas être admis comme une règle générale.
- Certains colorants, tels que les bleus alcalins sont absorbés par la laine en bain alcalin, d’autres comme le noir naphtol 12 B, le jaune indien, le violet for-myl, les colorants directs pour coton, sont absorbés en bain neutre et même légèrement alcalin. L’absorption dans ces cas n’est pas complète, mais le devient si l’on teint en bain acide soit légèrement acide. Le pouvoir absorbant de la laine pour les colorants acides soit pour les sels des colorants acides est, par conséquent, plus prononcé dans un milieu acide que dans un milieu neutre ou légèrement alcalin.
- En teignant pratiquement de la laine en bain acide on ajoute dans les bains outre de l’acide du sulfate de soude. Le sulfate de soude a pour but d’atténuer l’action de l’acide par formation de bisulfate de soude. En outre nous pouvons admettre que les solutions de sulfate de soude, soit de bisulfate de soude diffusent plus ou moins rapidement avec celles des matières colorantes et que par ce fait les colorants montent, soit d’une façon plus régulière (sont absorbés plus régulièrement.)
- Lorsqu’on emploie de grandes quantités de sulfate de soude, 20 à 30 % du poids de la laine, il agit comme conducteur de la chaleur, la chaleur se partage plus uniformément dans le bain et la grande quantité de ce sel permet d’obtenir l’ébullition à une température plus élevée. Ceci entre surtout en considération lorsqu’on teint des tissus de laine avec de la vapeur directe on arrive alors par une addition relativement modérée de sulfate de soude à faire bouillir le bain à 100° C. L’action de l’acide sulfurique n’a lieu, en général, qu’à une certaine température, c’est-à-dire l’acide n’agit réellement que lorsque le bain est arrivé à une certaine température On peut, en teignant, très bien observé ce phénomène, lorsqu’on entre à froid, la
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- laine ne se teint pour ainsi dire pas, en chauffant, on observe selon le colorant, la plupart du temps seulement vers 50, 60° C et plus haut que la laine com-mence à se teindre.
- Nous pouvons en bain d’acide sulfurique admettre, qu’à cette température, qui diffère pour ainsi dire pour chaque colorant (l’acide colorique) est mis en liberté et qu’il est comme tel plus facilement absorbé par la laine. Je me suis décidé à admettre cette manière de voir après avoir observé qu’en teignant avec l’acide libre des colorants (obtenu en traitant leurs sels en bain bouillant concentré avec la quantité correspondante d’acide sulfurique) en entrant en bain normal à froid que la laine se teint dès le début plus rapidement qu’avec le sel correspondant. Pour ce qui concerne la température, on peut en outre admettre que le pouvoir absorbant de la laine pour les colorants, est plus prononcé à haute température qu’à température basse, que les fibres de la laine s’ouvrent à la chaleur, qu’ils se gonflent en favorisant l’absorption.
- En teignant en bain d’acide acétique l’action est analogue, seulement l’acide du colorant n’est mis en liberté, si toutefois il l’est, qu’à la chaleur. En outre le pouvoir absorbant de la laine en milieu d'acide acétique doit être considéré comme plus faible qu’en milieu d’acide sulfurique. Pour cette raison tous les colorants ne se teignent pas en bain d’acide acétique et ceux qui s’y teignent se comportent dans ce bain différemment qu’en bain d’acide sulfurique.
- L’épuisement des colorants des bains d’acide acétique par l’addition d’acide sulfurique peut avoir deux raisons, d’abord d’augmenter le pouvoir absorbant de la laine, ensuite de mettre l’acide du colorant, qui 8e trouve encore sous forme de sel dans le bain, en liberté, qui est alors plus facilement absorbé. Il est Probable que les deux motifs agissent en commun accord. Le pouvoir d’absorption varie pour les diffé-rents colorants et va jusqu’à saturation après quoi les bains ne s’épuisent pas davantage, où il ne se fixe Plus que peu de colorant, mais alors superficielle-ment par adhérence. Ce colorant fixé superficielle-ment salit ensuite au frottement à sec. Comme exem-Ple, nous citons comme teintes saturée :
- Noir naphtylamine D à 7 %, Noir naphtol B à 16 %.
- Rouge solide diamine F à 5,5 %.
- Ponceau cristallisé à 4 %. 1
- La propriété d’un colorant d’unir facilement repose sur sa solubilité dans le milieu dans lequel on le teint plus qu’il est soluble, plus qu’il diffuse facilement. Un colorant absorbé par la laine, lorsqu’il est suffisamment soluble, est à nouveau dissout par le bain de teinture, pour être à nouveau absorbé à une autre place et ainsi de suite. Sur ce même principe repose l’unisson par bouillon prolongé de certains colorants. Nous pouvons par conséquent émettre la phrase suivante :
- « L’unisson d’un colorant est proportionnel à sa solubilité dans le bain de teinture. »
- Il est nécessaire d’accentuer « solubilité dans le bain de teinture » parce que certains colorants sont plus solubles dans de l’eau acidulée que dans de l’eau ordinaire ou distillée et vice versa.
- La solidité au lavage des teintes directes repose sur le pouvoir-d’absorption plus ou moins grand par lequel le colorant est retenu, en outre la solubilité du colorant dans le milieu dans lequel on le traite, joue là un rôle très important.
- Que certains colorants pour laine sont absorbés dans une autre nuance que dans celle qu’ils ont en solution acide, tel que la tropéoline (orangé IV, jaune métanile), bleu carmin, cyanol etc., doit être attribué à ce que ces colorants, soit leurs acides libres, additionnent de l’acide en changeant leurs nuances d’une façon analogue que cela a lieu que pour le rouge congo. L’acide additionnel est ensuite, à l’absorption, éliminé par la fibre, qui dans ce cas agirait comme substance de contact, et ce n’est que le colorant, soit l’acide normal du colorant qui est absorbé par la fibre. Je me suis rendu compte delà façon suivante, qu’il n’y a pas là d’action chimique entre le colorant et la fibre ; lorsqu’on teint du coton en bain acide avec de l’orage IV la fibre paraît absorber la teinte violette du bain, le coton apparaît teint en jaune, cette teinte, de même que celle sur laine ressort encore mieux après l’avoir rincée dans de l’eau distillée .Que ces colorants, soit leurs acides, additionnent et abandonnent facilement de l’acide est à conclure de ce fait, qu’en diluant ces solutions avec de l’eau distillée la teinte normale reparaît dans les solutions suffisamment étendues.
- La teinture directe du coton les colorants azoïques substantifs fait partie de ce groupe, parce que ces teintes de même que celles des colorants acides sur laine ne salissent pas au frottement à sec. La
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- teinture directe avec les colorants soufrés est à classer dans la même catégorie, quoiqu’avec ces colorants l’adhérence joue un certain rôle, leurs teintes sont effectivement un peu moins solides au frottement que celles des colorants zzoïques directs.
- (A suivre).
- DERNIERS PERFECTIONNEMENTS
- DE
- LA FABRICATION DE L'INDIGO SYNTHÉTIQUE
- Par M. P. Lemoult,
- Maître de Conférences à la Société des Sciences de Lille (L) (Suite et fin). — Voir notre numéro du 20 juillet.)
- Voici en effet la série des réactions qui, par ce procédé B, conduisent à l’indigotine •
- //AzH2 j | Aniline
- j action du sulfure de carbone V
- //Az H-C S-Az H C6H5
- | | Thiodiphénylurée symétrique
- j action du cyanure de potassium en présence ÿ d’un sel de plomb
- / Az = C — Az H C6H5 | | ] Hydrocyancarbodiphénylimide (C) \/ CAz action du sulfhydrate d’ammonium
- V
- /\/Az=C— AzC6H5 | | j Thioamide de C (B) \/ AzH2-C = S action de l’acide sulfurique concentré V /X/Azos ... . C — AzHC3H5 a Anilidoisatine \/\ C/ 0 | action d’un acide étendu bouillant V /Az%s //Az H\ C — OH ou) I | CO Isatine
- x/\ C / X CO / |
- 11 .
- O V
- Indigotine
- (ï) Bulletin de la Société industrielle du Nord de la France.
- j Si au lieu d’employer l’aniline, on emploie les tolui-dines ou les xylidines on obtient des indigotines analogues au produit habituel, mais avec de légères va-riations de nuances. Ce procédé dont, l’apparition a provoqué un légitime intérêt, est encore trop récent pour qu’on puisse avoir une opinion arrêtée sur sa valeur industrielle; les procédés Sandmeyer sont la propriété de la maison Geigy et Cie de Bâle qui fait les plus grands efforts pour leur donner une sanction pratique sans que l’on puisse savoir encore si ce résultat sera atteint ou si ces nouvelles synthèses sont condamnées, du moins momentanément, à ne compter que parmi les plus curieuses parmi celles qui ont permis de reproduire au laboratoire le magnifique colorant des Indigofera.
- Mais quoiqu’il en soit ces divers « Indigofera » ont d’ores et déjà de redoutables concurrents et l’apparition de l’indigo synthétique n’a pas manqué de jeter l’alarme au camp des planteurs et des importateurs d’indigo naturel. Nul doute que si les premiers s’étaient tenus aux pratiques séculaires et routinières de cul-, ture et d’extraction, ils n’eussent rapidement perdu la clientèle européenne, alimentée dindigo absolument | pur, toujours comparable à lui-même et dédaigneuse par conséquent des indigos bruts à titre variable d’une provenance à l’autre et d’un travail capricieux et iné-i gal. Mais si l'alarme a été chaude, si l’attaque a été puissante, la riposte ne s’est pas fait attendre et au-| jourd’hui deux adversaires également dignes de triom-, pher sont aux prises : « L’industrie fécondée et ins-' pirée par la Science » et « l’agriculture longtemps immobilisée dans des pratiques séculaires, mais décidée, elle aussi, sous la poussée de la concurrence, à s'ins I pirer des données scientifiques », sans qu’on puisse dire avec certitude qui l’emportera.
- Chaque adversaire a naturellement ses défenseurs. On a prétendu, par exemple, que la disparition de la culture de l’indigo serait un bien pour l’humanité et qu’aux Indes entre autres elle serait avantageusement remplacée par la culture du blé qui permettrait d'éviter les terribles famines qui ravagent ce pays ; c’est là une considération de haute philanthropie dont l'industrie n’a pas coutume de s’embarrasser et on peut faci-lement répondre qu’il n’est pas nécessaire aujourd’hu) de récolter du blé pour avoir du pain à sa faim, l’es-sentiel étant seulement d’avoir de quoi acheter ce ble• | On a prétendu également que la lutte de l’indigo arti-* ficiel et de l’indigo naturel se terminerait comme 18
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- lutte de l’alizarine contre la garance ; c’est aller un peu vite en prévisions et rien n’est moins comparable que ces deux questions en apparence si identiques pour qui les envisage superficiellement en s’en tenant à une apparence trompeuse de parallélisme. La garance exigeait des terrains de premier ordre et une culture des plus soignées ; elle ne donnait qu’une réco'te tous les deux ans et l’extraction du colorant était assez dif-îcile. L’Indigofera se cultive dans des pays où le sol n’a qu’une valeur infime et où les conditions climatériques sont extrêmement avantageuses ; il donne deux, et parfois trois, récoltes de feuilles par an — d’inégale valeur il est vrai — et enfin l’extraction du colorant est des plus simples et des moins onéreuses.
- La garance qui n’était pas défendable n’a guère été défendue; sa ruine a été consommée en que'ques années.
- L’Indigofera, en raison justement des conditions plus favorables sous lesquelles la lutte s’annonce à priori, est énergiquement défendu; la culture est améliorée par les assolements (av.c la canne à sucre), l’extraction est considérablement perfectionnée, entre autres par le procédé du Dr Calmette qui permet d’obtenir de 6 à 8 kil., parfois même 10 kil. d’indigotine à 80% par 1.000 kil. de plantes, et l’on ne se trouve encore qu’au début de la défense organisée par la coalition des intérêts que met en jeu la production naturelle de l’indigo, tandis que l’industrie en est peut-être déjà à une phase avancée de son attaque C’est dire tout l’intérêt qui s’attache à cette question passionnante qui met aux prises non plus l'homme, contre la nature, mais diverses parties de la Science, Agriculture et Bactériologie, d’une part, contre Synthèse chi-mique d’autre part, au service d’intérêts également respectables et importants.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- La séria des couleurs métachrome vient de s’enri-ch r de trois nouvelles marques en poudre de jaune, mises dans le commerce sous les désignations de Jaunes métachrome D, RD et 2RD, par Actien-Gesells-chaft für Anilin fabrikation.
- Ces nouvelles marques D présentent sur l'ancien jaune métachome R l’avantage d’égaliser beaucoup mieux lorsqu’on les emploie en combinaison avec
- d’autres couleurs métachrome comme colorants de nuançage. Leur meilleure solidité au foulon, à la lumière, au potting les rend encore supérieures à l’ancienne marque.
- Nous donnons ci-après leur mode d’emploi.
- Pour la teinture de la laine en bourre, introduire d’abord dans le bain le mordant métachrome, puis la quantité voulue de colorant dissous dans de l’eau de condensation bouillante; si l’on n’a à sa disposition que de l'eau ordinaire, avoir soin de passer la disso-sur un tamis avant de l’ajouter au bain.
- Jusqu’à la proportion de 1 1/2 % de colorant, em -ployer 3 % de mordant; au-dessus de 1 1/2 %, il faut toujours une quantité de mordant double de celle du colorant. L’addition au bain de teinture d’une petite quantité de sulfate de soude facilitera l’unisson de la teinture.
- Entrer la laine dans le bain déjà chaud (la température ne doit jamais être inférieure à 60 C.) et teindre au bouillon jusqu’à ce que le bain n’ait plus qu’une légère teinte jaune; laisser bouillir encore une heure afin de bien fixer la couleur.
- Dans la teinture des filés et des étoffes, il est bon, pour obtenir des teintures bien unies, de faire d’abord bouillir la marchandise pendant 1/2 heure à 1 heure dans le bain contenant les 2/3 de la quantité de mordant à employer; puis si le bain présente une réaction acide, le neutraliser avec un peu d’ammoniaque avant d’y ajouter le reste du mordant. L’opération de la teinture s’effectue comme il est dit plus haut.
- Il faut autant que possible monter les bains avec de l’eau douce; l’eau calcaire doit être corrigée avec de l’oxalate de soude.
- On obtient aussi d’excellents résultats en teignant sur bain neutre avec mordançage. préalable. C’est même cette méthode qui, avec un mordant composé de :
- 11/2 % bichromate de potasse
- 11/2 % acide lactique à 50 % 3 % bichromate de
- ou • potasse
- 1 % acide sulfurique 2,5% bisulfatedesoude fournit les nuances les plus foncées et les plus solides.
- Les jaunes métachrome teints en présence de 5 % de sulfate d’ammoniaque et fixées au bichromate de potasse et à l’acide acétique, ou au fluorure de chrome donnent des nuances très solides.
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- Sous le nom de violet acide 4B extra, la même firme présente un nouveau colorant qui, teint en bain bouillant acide,donne des nuances bien unies.
- Le violet acide 4B extra est facilement soluble et ne se prend pas en grumeaux lorsqu’on le fait dissoudre; il possède un très grand rendement; les nuances qu’il fournit résistent bien aux alcalis et au foulon.
- Le mode d’emploi est le suivant :
- Dissolution. — Humecter le colorant avec très peu d’eau froide et faire dissoudre la pâte a nsi formée en versant de l’eau bouillante dessus. Il faut éviter de pour cette dissolution de l’eau acidulée du bam de teinture, et éviter aussi d’ajouter directement le colorant sec au bain acide.
- Teinture. — Teindre, comme pour les colorants acides en général, avec sulfate de soude et acide sulfurique ou avec bisulfate de soude.
- Ce colorant tire aussi en bain neutre bouillant.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- ALLEMAGNE De Leip^iger Farber Zeitung Le mouillage de coton
- Autrefois, avant de blanchir ou de teindre les fils de coton, on les soumettait à une cuisson plus ou moins longue, dans l’eau pure ou avec delà soude, de la potasse, du savon, etc., avec ou sans pression. Ce n’était qu'exceptionnellement que l’on se contentait, au lieu de cuisson, de traiter les fils par une solution de savon et d’eau tiède. Dans ce dernier cas on plaçait les fils de coton, par petits paquets de 5 kil. dans les récipients où on les manipulait jusqu’à ce qu’ils fussent complètement saturés. Ensuite, on les laissait en tas pendant 10-12 heures et finalement on les rinçait à fond. Mais c’est la cuisson que l’on employait la plupart du temps avant le blanchiment ou la teinture pour rendre les fils de coton ressemblant à la laine au toucher. A l’heure actuelle, grâce à l’introduction dans la teinture d’une foule de colorants aux propriétés particulières, les teinturiers sont en état de se passer de la cuisson, en la remplaçant par des liqueurs spéciales appelées mordants, ces derniers sont ajoutés directement au bain de teinture dans lequel on plonge des fils de coton à l’état brut c’est-à-dire sans les avoir décreusés préalablement, ou bien on les met en pré
- sence du coton dans un bain préparatoire d’eau chaude, pendant 10 minutes, en proportion de 1 ou 2 %. Les teinturiers s’en trouvent fort bien et la cuisson est complètement abandonnée. Seulement, il importe beaucoup de savoir dans quel cas il est préférable d’ajouter l'huile pour rouge turc directement au bain de teinture, et combien il faut en ajouter.
- Voici quelques remarques à ce sujet :
- Pour les nuances claires qui s’obtiennent à l’aide de colorants basiques, il est particulièrement désirable, surtout sur coton brut non blanchi, d’éviter le décreusage préalable dans un bain bouillant, car il se produit des taches que l’on ne peut enlever entièrement même en dégorgeant très soigneusement les tissus.
- Pour traiter des fils à tricoter, il faut les plonger quatre fois dans un bain d’eau chaude, les retirer, dégorger, mordancer et teindre ensuite.
- Pour les fils de chaîne fins et ordinaires il faut ajouter au bain d’eau chaude 1 0/0 d’huile pour rouge turc à 6 0/0, y plonger les fils six fois, retirer, dégorger et teindre ensuite.
- Lorsqu’il s’agit des colorants aux propriétés particulières le procédé est le même, mais on peut omettre le bain de lavage et procéder directement dans le bain de teinture.
- S’il s’agit de fils de coton que l’on doit blanchir d’abord, il faut les faire passer par un bain bouillant pendant 1/2 heure, le premier tas avec 10 0/0 de soude, les tas suivants dans le même bain avec 5 0/0 de soude de plus. Les tas sont laissés en repos pendant quelques heures (ou mieux pendant toute une nuit) et blanchis comme d’ordinaire.
- Si l’on travaille avec les colorants aux propriétés particulières, il faut plonger les fils une fois dans un bain d’eau pure, chaque tas séparément ; ensuite on essore les tas mécaniquement et l’on teint.
- On peut teindre le coton en rouge de Congo sans le tremper préalablement et on n’a guère à craindre de raies.
- Seulement après le sixième tas, le bain de teinture devient si gale qu’il faut le vider, de sorte que même avec le rouge de Congo, il vaut mieux tremper le coton.
- Pour les couleurs immédiates et noirs anilines, il est avantageux de passer le coton par un bain contenant 2 % d’huile pour rouge turc, laissr bouillir pendant une demi heure, dégorger et teindre.
- Pour les tas suivants 1 % d’huile pour rouge turc suffit. De cette façon on n’obtient jamais de raies»
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- tandis que, auparavant, avec la cuisson de quelques heures à haute pression le noir aniline produisait souvent des raies, et même des taches blanches, si les fils étaient fins.
- On peut également teindre en rouge alizarine sans tremper le coton, si l’on se sert d’huile pour rouge turc à la température de 60 .
- L'application du formaldéhyde à la teinture, à l’impression, à l’apprêt, etc.
- La préparation du formaldéhyde a été tellement simplifiée dernièrement que son prix de revient actuel permet de s’en servir avantageusement pour une foule d’objets. Il est débité sous forme de solution contenant de 30-40 % de formaldéhyde. Il possède, d’ailleurs, les mêmes propriétés que les autres corps de même classe et se combine avec un grand nombre de substances.
- Parmi ses différentes applications notons d’abord la préservation de l’encollage et de l’apprêt des tissus. On sait que ces dernières opérations se font avec de la farine, de l’amidon, de la gomme, de la tourbe d’Islande, etc. Or, ces matières, sujettes à la décomposition, à la fermentation et au développement du moisi, communiquent aux tissus apprêtés avec celles-ci les mêmes propriétés préjudiciables.
- Pour amortir ces effets, on ajoute souvent à la pâte destinée à l’encollage et à l’apprêt des tissus, certaines substances telles que : bichlorure d’étain, sublimé corrosif, acide salicylique.
- Mais ces substances ne produisent pas toujours l’effet désirable ou bien elles ne peuvent pas être ajoutées, pour différentes raisons, en quantités suffisantes. C’est ici qu’intervient efficacement le formaldéhyde ; 60 gram. de formaldéhyde, tel qu’on le trouve dans le commerce, ajouté à l’encollage empêche la décomposition de se produire, sans porter préjudice aux autres propriétés de l’encollage.
- Le formalhyde s’emploie encore avantageusement Pour fixer les colorants directs sur le tissu de coton en passant, après la teinture dans un bain faible de for-^aldéhyde en proportion de 1/20G.
- On peut traiter de la même façon quelques-uns des colorants basiques, comme par exemple, fuchsine, 8afranine chrysadine ; de même chrysamine, henzo-Purpurine, orange diamine, orange titane, noir isophé-nyle, rouge dianile, et orange dianile. On peut encore Combiner le formaldéhyde avec la résorcine, comme pur exemple, en teignant avec du rouge dianile et en
- passant par un bain de 3/4 0/4 de résorcine et 3/4 0/0 de formaldéhyde. Il paraît que la résistance de ces colorants au lavage augmente considérablement par le traitement précité.
- Le formaldéhyde possède une autre propriété qui est appelée à rendre de grands services à l’industrie textile; il rend la colle et la gélatine insolubles ou presqu'insolubles dans l’eau.
- Pour imprimer du pigment, de la poussière de métal, du bronze et des vernis sur la cotonnade et la soie, on peut exploiter cette propriété en appliquant la gélatine et l’albumine et en passant les tissus imprimés par un bain de formaldéhyde. Le formaldéhyde peut être également appliqué sous forme de vapeur.
- Le formaldéhyde est très utile au teinturier en soie. On sait que la soie perd de son poids pendant le dégommage et la teinture à cause de la solubilité de la gomme naturelle de la soie dans les substances employées à cei effet. Si l’on passe la soie par un bain contenant 1 ou 2 0/0 de formaldéhyde avant le dégommage et la teinture, la perte de poids sera en grande partie évitée.
- Pour l’apprêt de la soie avec de la gélatine le formaldéhyde est encore avantageux sous ce rapport qu’il rend l’apprêt plus résistant à l’eau, et par conséquent, plus tenace. Nous terminerons en faisant remarquer que la formaldéhyde n’exerce aucune influence nuisible sur les couleurs, de sorte que l’on peut l’appliquer même aux tissus teints.
- ANGLETERRE
- De « Textile Colorist »
- . . Cf Teinture des chapeaux
- On sait qu'actuellement, on trouve plus avantageux de teindre les feutres pour chapeaux après l’apprêt en récipient ouvert et à l’ébullition. Mais cette méthode présente encore l’inconvénient de défaire, tant soit peu l’apprêt ensuite, le feutre n’est pas teint d’outre en outre. Il paraît que l’appareil breveté de MM. Mehlers, Lyons et Rey, permet d’obvier à cet inconvénient. On place le feutre entre deux formes métalliques perforées et l’on fait pénétrer la liqueur colorante par l’intérieur. Grâce à la compression le feutre est teint dans toute son épaisseur, tout en conservant son apprêt.
- L'impression en indigo, sur soie et laine
- Jusqu’à présent l’impression en indigo sur laine et soie se heurtait à de nombreuses difficultés. Les alca-
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- lis forts que l’on était obligé d’employer pour dissoudre l’indigo, endommageait la fibre animale; grâce au progrès réalisé dans le domaine des hydrosulfites, on peut se servir de ces derniers très facilement, avec des corps alcalins faibles, comme le borax, pour l’impression sur laine et sur soie, ainsi que pour celle sur coton et autres fibres végétales.
- La pâte pour l’impression est faite avec de l’indigo, naturel ou artificiel, avec de l'hydrosulfite et un alcali. En passant par la vapeur, l’indigo se réduit et se fixe à la fibre. Après un certain moment, le bleu se développe tout seul sur les tissus traités. De cette façon, toutes les nuances d’indigo, de bleu pâle ou de bleu foncé peuvent être imprimées.
- Voici le procédé à employer :
- 1) Le tissu est imprégné d’une solution de 5 0/6 de borax, ensuite séché et imprimé avec une pâte préparée de 5 à 50 onces (1 once = 28 gr. 33 centigr) d'in-digo, de 25 à 150 onces d’hydrosulfite, et de 170 à 200 onces d’eau et de colle, ces quantités différentes étant prises suivant l’intensité de la nuance que l’on désire obtenir.
- Les tissus imprimés passent par la vapeur pendant trois minutes et sont ensuite essorés pour permettre au bleu de se développer.
- 2) On peut préparer la pâte directement avec :
- 5 à 50 onces d’indigo
- 25 à 150 » hydrosulfite
- 50 à 200 » magnésie
- 220 à 100 » eau
- 500 à 700 » colle.
- On imprime cette pâte sur le tissu que l’on fai, passer à la vapeur comme précédemment, puis on l’essore.
- La soie peut être imprimée de la même façon.
- Procédé pour mordancer rapidement la laine
- On sait que la méthode ordinaire pour mordancer à l’aide d’un bichromate et d’un agent réducteur ramollit plus ou moins la fibre. On a essayé,sans grand succès d’ailleurs,de remplacer ce procédé par l'emploi d’une solution d’acide chromique en proportion de 1 ou 2 0/0 du poids de la laine,à la température d’environ 65 0/0 C°, et de traiter la laine, ensuite avec une solution de bisulfite de soude.
- Suivant un brevet récent on obtient,de meilleurs résultats avec du sulfocyanate de chrome neutre ou légèrement basique. St ce sel est neutre ou même seulement basique, mais légèrement, il mordancera la
- laine à 65° C. On peut se servir également d’une solution double de sulfocyanate de chrome et d’ammonium que l’on obtient en dissolvant l'acide chromique dans le sy focyanate d’ammonium. Mais pour faire précipiter sur la fibre le sulfocyanate de chrome, il est utile d’y joindre un chromate soluble, un azotite ainsi qu’un sel de cuivre soluble et un acide libre.
- Voici le procédé :
- Faire le bain avec,
- 2 à 3 0/0 de sylfoyanate de chrome et d’ammonium;
- 1/2 0/0 de bichromate de soude ;
- 1/3 0/0 d’azotite de sodium ;
- 1/3 0/0 de sulfate de cuivre ;
- 1 1/2 0/0 d’acide sulfurique.
- Le tout par rapport au poids de la laine.
- Plonger à froid et chauffer lentement jusqu’à 60 ou 65° C environ. Manipuler pendant une demi-heure, retirer et essorer. Le bain ne s’épuise pas, et l’on peut s’en servir de nouveau en le renforçant.
- De Dyer and Calico Printer
- Couleurs résistant à la lumière pour fils de laine
- Certains tissus destinés à un usage qui les expose toujours à la lumière, tels que rideaux en damas fantaisie, tentures, etc , doivent être fabriqués avec des fi’s de laine teints en couleurs résistant à la lumière. Pour y arriver, le teinturier est presque forcé d’avoir recours à l’usage des alizarines ou des colorants mordants. Par contre, le groupe d’acides et d’azo-colorants ne peut pas être employé avec la même sécurité, bien que quelques-unes d’entre eux possèdent un degré de résistance à la lumière satisfaisant,
- Dans la série des alizarines, on trouve certains colorants que l’on peut employer seuls, ou en combinaison avec d’autres, et qui donneront une succession de nuances très utiles, tels sont :
- Alizarine cyanine brillant GG.
- Alizarine bleu de ciel B.
- Alizarine saphirole BC et SE.
- Alizarine cyanine vert E et G extra.
- Alizarine rouge W.
- Chrome jaune R extra et quelques autres.
- On obtient un meilleur résultat quant à la résistance et à l’éclat de la teinte par le système du bain-double, c’est-à-dire en mordançant d’abord dans un bain à l’ébullition pendant 1 h. 1/2 avec du bichrumate de potasse et du tartre.
- Ces derniers sont employés en proportion voulue
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- suivant l’intensité de la nuance que l’on désire obtenir ; ensuite, on teint dans un bain froid contenant la substance colorante et un peu d’acide acétique.
- En procédant de cette façon, 1/2 0/0 d’alizarine cyanine vert E donne des nuances de vert pâle assez brillantes et 3 0/0 donne un beau vert. La marque G extra donne des verts plus brillants. Les alizarines saphiroles donnent, toutes, un vert brillant et sont connues pour leur résistance à la lumière. La plus ancienne marque SE teint en vert d’une manière très prononcée, la marque B donne le bleu le plus brillant, tandis que C permet d’obtenir des nuances intermédiaires; pour ces derniers colorants 1/2 0/0 de substance fournit des teintes bleu ciel, et 3 0/0 donnent de belles couleurs vertes. L’alizarine bleu ciel B donne une couleur plus brillante mais des nuances un peu plus rouges que celles obtenues par les saphiroles. L’alizarine cyanine brillante 3 G teint en bleu foncé.
- Comme nous le disions tout à l’heure, ces substances colorantes peuvent être combinées les unes avec les autres pour produire une série de nuances. Voici quelques formules pour ces combinaisons, la méthode de teinture étant pareille à celle que nous avons indiquée plus haut ; les quantités de matières colorantes sont calculées pour 100 livres de fils.
- Vert de feuille d’arbre. — Mordancer avec 3 livres de bichromate de potasse et 2 1/2 livres de tartre. Teindre avec 2 livres d’alizarine cyanine vert E, 1 livre d’alizarine saphirole C, 1/2 livre jaune de chrome R extra et 4 livres d’acide acétique.
- Brun de noix. — Mordancer comme ci-dessus et teindre avec 13 onces (1 once = 28 gram. 33 centigr.) d’alizarine bleu ciel B,3/4de livre d’alizarine rouge W, 1 livre de jaune de chrome R extra et 4 livres d’acide acétique.
- Vert bronze. — Mordancer avec 2 livres de bichro -mate de potasse et 2 livres de tartre. Teindre avec 1 livre d’alizarine cyanine brillant 3G, 6 onces d’alizarine rouge W, 3/4 de livre de jaune de chrome R extra et 4 livres d’acide acétique.
- Vert clair. — Mordancer avec 3 livres de bichromate de potasse et 2 1/2 livres de tartre. Teindre avec 3 livres d’alizarine cyanine vert G extra, 1 livre de jaune de chrome R extra et 4 livres d’acide acétique.
- Bleu foncé. — Mordancer comme dans la recette précédente. Teindre avec 3 livres d’alizarine cyanine vert E, 2 1/2 livres alizarine saphirole SE, 4 1/2 onces d’alizarine rouge W, et 4 livres d’acide acétique.
- Vert d’olive. — Mordancer comme ci-dessus, teindre avec 2 livres d’alizarine cyanine vert E., 2 livres de jaune de chrome jaune R extra 1/4 de livre d’alizarine rouge W et 4 livres d’acide acétique.
- Vert bleu. — Mordancer comme ci-dessus et teindre avec 3 livres d’alizarine cyanine vert E, 2 livres de jaune de chrome R extra, 1/4 de livre d’alizarine saphirole bleu, et 3 livres d’acide acétique.
- Bleu marin foncé. — Mordancer comme dans la formule précédente, teindre avec 3 livres d’alizarine cyanine NS, 1/2 livre d’alizarine saphirole B, et 4 liv. d’acide acétique.
- Brun de sauge — Mordancer comme ci-dessus et teindre avec 2 livres d’alizarine cyanine vert G extra, 1/2 livre de jaune de chrome jaune R extra, 1/2 livre d’alizarine rouge W, et 5 livres d’acide acétique.
- Bleu clair. — Mordancer avec 3 livres de bichromate de potasse et 2 1/2 livre de tartre. Teindre avec 2 livres d’alizarine cyanine NS, 1/4 de livre d’alizarine bleu de ciel B, et 3 livres d'acide acétique.
- Bleu turquoise. — Mordancer avec 3 livres de bichromate de potasse e; 2 1/2 livres de tartre. Teindre avec 1 1/2 livre d’alizarine cyanine vert E, et 3 livres d’acide d acétique.
- Bleu marin foncé. — Mordancer comme dans la formule précédente et teindre avec 2 1/2 livres d’alizarine cyanine brillant 3 G, 2 livres alizarine rouge W et 4 livres d’acide acétique.
- Vert clair. — Mordancer comme ci-dessus, teindre avec 2 livres d’alizarine cyanine vert G extra, 1 livre jaune de chrome R, extra et 3 livres d’acide acétique.
- HYGIÈNE ET SÉCURITÉ des travailleurs
- Modification à la loi du 12'juin 1893
- L’Officiel du 22 juillet promulgue la loi portant modification de la loi du 12 juin 1833 sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs dans les établissements industriels.
- Voici le texte de cette loi :
- Article premier. — Les articles 1er, paragraphe 1er; 2. paragraphe 3 ; 3, 4, paragraphe 2, et 12 paragraphe 3 de la loi du 12 juin 1893, concernant l’hygiène et la sécurité des travailleurs dans les établissements indus-1 triels, sont modifiés ou complétés ainsi qu’il suit :
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- 234 • LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Art. 1er|§ 1er. — Sont soumis aux dispositions de la présente loi les manufactures, fabriques, usines, chantiers, ateliers, laboratoires, cuisines, caves et chais, magasins, boutiques, bureaux, entreprises de chargement et de déchargement et leurs dépendances, de quelque nature que ce soit, publics ou privés, laïques ou religieux, même lorsque ces établissements ont un caractère d’enseignement professionnel ou de bienfaisance.
- Art. 2, § 3. — Les dispositions qui précèdent sont applicables aux théâtres, cirques et autre établissements similaires où il est fait emploi d’appareils mécaniques
- Art. 3. — Des règlements d’administration publique rendus après avis du comité consultatif des arts et manufactures détermineront :
- « 1o Les mesures générales de protection et de salubrité applicables à tous les établissements assujettis, notamment en ce qui concerne l’éclairage, l’aération ou la ventilation, les eaux potables, les fosses d’aisances, l’évacuation des poussières, vapeurs, les précautions à prendre contre les incendies, le couchage du personnel, etc. ;
- « 2® Au fur et à mesure des nécessités constatées, les prescriptions particulières relatives soit à certaines professions, soit à certains modes de travail.
- « Le comité consultatif d’hygiène publique de France sera appelé à donner son avis en ce qui concerne les règlements généraux prévus sous le no 1er du présent article. »
- Art. 4, § 2. — Toutefois, pour les établissements de l’Etat dans lesquels l’intérêt de la défense nationale s’oppose à l’introduction d’agents étrangers au service, la sanction de la loi est exclusivement confiée aux agents désignés, à cet effet, par les ministres de la guerre et de la marine ; la nomenclature de ces établissements sera fixée par règlement d’administration publique.
- Art. 12, § 3. — Les articles 5, 6, 7, 8, 9, 12, paragraphes 1 et 2 et 14 de la présente loi ne sont pas applicables aux établissements de l’Etat. Un règlement d’administration publique fixera les conditions dans lesquelles seront communiquées, par le ministre du commerce, aux administrations intéressées, les constatations des inspecteurs du travail dans ces établisse-ments-
- Art. 2. — La présente loi sera applicable trois mois après la date de sa promulgation.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N • 35. — Procédé pour la fabrication de colorants azoïques dérivés des chloronitroamydophénols, par la Fabrique de produits chimiques.
- N- 36. — Procédé pour la préparation de colorants dérivés du triphenylméthane au moyen de dimethyl et de diethyl-p-to. liütine, par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N* 47. — Procédé pour imprimer des rubans peignés, en vue de fabriquer les fils genre Vigoureux, par M. Giesler ÇH.).
- N’ 49. — Machine à dérompre les tissus, par M. Dussud ÇJ.).
- N* 51. — Procédé de dégommage des fibres delà ramie, china grass ; des différentes espèces d’agave (aloès, sisal, etc.), et de toutes autres fibres textiles susceptibles d’être traitées par le même procédé, par M. Brumaire (C.) et Dess (S.).
- N‘ 117. — Broyeur de couleurs, par M. Bom ÇA.).
- N' 118. — Production d’un colorant noir-bleu et son procédé de fabrication, par la Société Badisch Anilin.
- N’ 119. — Couleur et son procédé de fabrication, par M. Armbruster ÇW.-J.) et Morton (J.).
- N' 120. — Procédé pour la préparation de nouveaux colorants dérivés de diphenylnaphtyl méthane, par la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- N' 297. — Production de nouvelles matières colorantes disazoïques primaires teignant directement la laine en noir, par la Société Oesinger et Cæ .
- L’intéressante et curieuse brochure, dont nous avons signalé récemment à nos lecteurs la publication :
- ECONOMIES, RÉFORMES
- LES RÉGIONS ADMINISTRATIVES
- parM. Léon Sentupéry, est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Prix : 75 centimes par la poste.
- Envoi contre mandat ou timbre poste.
- Rappelons que l’auteur examine ce sujet d’actualité avec une grande compétence, et qu’il démontre la possibilité d’alléger nos impôts, par une série de réformes pratiques et par des économies dont le total s’é'èverait à 354 millions.
- La brochure se termine par un vœu que chacun peut signer.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 00) Co Gt
- SERVICE DU_CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, au moyennant une rémunération modeste par rapport et, travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d'appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- J’avais, il y a quelque temps, un principal employé qui m’a quitté pour s’établir et exercer un commerce dentiqae au mien. Comme il connnaît ma clientèle, il cherche à se l’attirer le plus possible. N’ai-je pas le droit de l’en empêcher ?
- R. — L’ancien employé d’une maison de commerce qui fonde lui-même une maison du même genre n’excède pas son droit, même s’il fait connaître par une circulaire ou autrement la situation qu’il occupait chez le patron qu’il vient de quitter ; mais il faut que la façon dont cette indication est présentée ne soit pas
- susceptible de faire naître une confusion dans le public ou ne constitue pas une concurrence déloyale.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Paris. — Société en nom collectif Poliakow et Pouyanne, teinture et nettoyage, 16, av. d’Alma. — Durée : 2 ans. — Cap. : 110.000 fr. — Acte du 23 juin.
- Lyon. — Société en nom collectif J -M. Bouchard et fils, produits chimiques droguerie pour la teinture, 3, rue Pizay. — Durée : 15 ans. — Cap. : 120.000 fr.
- Dissolutions de sociétés
- Paris. — Société Leverd et Tourasse, teinturerie, 4, rue de l’Echelle. — L. : MM. les associés. — Acte du 23 juin.
- Déclarations de faillites
- Bernay. — Bougrier (Benoît), bazar, rue Thiers. — Jug. du 12 juin.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mme Saur à M. Fauquem-bergue, 12, rue Sophie-Germain. — Entrée en jouissance le 11 juillet
- Maisons qui se créent
- Paris. — Caugrand, teinturerie, 34, rue du Colysée:
- Paris. — Mme veuve Jeanson, teinturerie, 151, boul. du Montparnasse.
- Versailles. — Hubert, teinturerie, 24, rue des Chantiers.
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d'invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1903. Prix..............3 fr. 60
- COËZ, LANGLOIS & C
- LE IAVRE (seine-Inférieure)
- EXTRAITS secs et liquides de Bois de Teinture, Noirs Directs, Tannins, etc.
- HÉMATINE CRISTALLISÉE SPÉCIALE POUR LA TEINTURE DES PEAUX
- Représentant pour Paris: M. Emile COËZ, 13, rue du Port, St-Denis (Seine)
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- 236 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Iravail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 10 Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER 1 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d'éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- CHEMINS DE FER DE L’EST
- VOYAGES CIRCULAIRES EN ITALIE
- La Compagnie des chemins de fer de l’Est rappelle aux voyageurs qu’elle met à leur disposition, pendant toute l’année, de nombreuses combinaisons qui permettent d'effectuer des excursions variées à des prix très réduits au nord des Alpes (parcours en dehors de l’Italie) et au sud des Alpes (parcours italiens).
- Les billets circulaires qui sont valables pendant 60 jours permettent, soit au départ de Paris (vià Troyes-Belfort), soit au départ des principales gares situées sur l’itinéraire, de faire des excursions en Italie dans des conditions très économiques.
- Les billets de 2e classe sont valables par les trains rapides au nombre de deux par jour dans chaque sens qui mettent Bâle à environ 9 heures de Paris.
- Entre Paris et Bâle, ces trains sont composés de voitures de lre et de 2e classes à intercirculation et à water-closet. Les voyageurs sont admis dans ces voitures sans avoir à payer de supplément.
- Tous les renseignements qui peuvent intéresser les voyageurs sont réunis dans le livret des voyages circulaires et excursions que la Compagnie de l’Est envoie gratuitement aux personnes qui en font la demande.
- TEINTURIER pour pièces de coton et écheveau, ayant terminé les cours de deux écoles de teinture, cherche place. Certificats de premier ordre.
- Offres sous chiffres Z R 6267, à Rudolf Mosse, Zurich.
- .._____________________________________________________(30)
- Le Gérant : A; FAYOLLE, xz.
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, x. Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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- F..................... LE MONITEUR DE LA TEINTURE 237
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’lmpression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 . gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des p.urnes pour modes, des chapeaux de paille.—Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqnes.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b} Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-fine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. —• Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- 1 ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- * par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans len industries de la teinture, de l’impression et du blanchi ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauéat de la Sociét des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé Chef du Laboratoire de la Société française d'hygiène.
- 1 fort volume in-8®de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du curnal pour recevoir franco.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- I
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE Bcie de teinture On cote : Campeche du Brésil, coupe d Espagne, o- ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité .. . 11 .. 12 .. 3e qualité.... 6 50 9 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 10 .. — Honduras.... .. 8 50 9 .. — . 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 60 6 25 - Fort-Liberté..,.. 5 30 5 50 — Aquim 5 30 5 50 — »i-Marc ....... 6 .. 725 — Gonaïves 5 50 6 .. — P.-de-Paix 7.. 7 50 — 5 15 5 30 — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 .. — Jamaïque. 5 70 6 80 Jaune Cuba et St-Yago .. 5 50 6 .. • 5 75 6 .. - Tuspan 5 50 6 • 5 50 5 75 » Campêche 5 .. 5 50 » Carmen . 5 .. 5 50 » Tampico 5 .. 6 .. • Porto-Plata 5 .. 5 50 » Haïti 5 .. 5 70 » Jamaïque 4 80 6 .. 3 BarceletP. Cab .. 6 .. 6 50 a Rio-Hacha 4 50 ... • Carth. et Savan... 4 50 ... » Maracaïbo 4 90 5 50 • Fustet 100 k. 12 o Tatajuba(Pern. )50 k 4 50 ... • Bahia. ......... 4 50 5 .. Beng. eau viol, et dito .... 5 .. 5 25 » bon violet 4 25 4 50 • moyen violet 3 75 4 . . • bon violet rouge 3 75 4 .. » bon moy. v. roug.... 3 25 3 50 » fin rouge 4 .. 4 25 » bon dito 4 .. 4 25 » bon à fin cuiv 3 25 3 50 » "uiv 3 .. 3 25 Java. M ... Kurpah N.M. 1 50 3 . Madras... N.M. ... ... Manille.... N.M. 1 .. 3 .. Caraque NM 1 50 3 50 Guatemala flor 4 50 5 » bon à fin sobré.. 2 50 4 .. » — cor.... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50 N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. 5 50 » bon à beau.. N.M. 3 50 4 50 » ord. et moyen N.M. 2 .. 2 50 Orsellle On cote les 100 kil. : .... Cap-Vert M Mers du Sud M .. Madagascar. M Quereitron : On cote les 50 kil.. Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 » gros effilé 6 • • 7 • Rocou. Antilles .'....1/2 kil. .0 40 à .0 42 Cayenne.. N. M .... Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. .... » moyen ord.. et ord. mél. et terreux ... .... Bengale beau et fin violet M . .... » bon moyen à bon violet et violet rouge 4.75 5.25 » moyen violet-rouge et rouge 4.25 4.75 Java fin et surfin violet et pourpré. .... M.. .... » bon et beau violet. M . .... DROGUERIES Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût. Acide citrique . 310 Alun 15 .. 17 .. » (acq.)......... 17 .. 19 .. Couperose emballée 5 50 6 50 Essence de térébenthine (d. fûts) 104 .. Id (s. fûts)...... 101 . ... .. Fécule de pommes de terre, 1er bl 38 id. 2e bl. (entrepôt). 35 Galles vertes et noires 13ù .. 150 ., » noires Alep » blancnes 125 .. ... .. Gomme arabique, en sorte . 80 .. 90 .. » Ghésirée, en sorte » Sénégal,s. bas du fleuve 100 .. 110 .. » » Galam 80 .. 85 .. » Aden, sorte cour, bonne 80 . .... » Mogador, blonde ... .. » » blanche » Laque en f. qté orange. 380 » » mi-orange 365 » » cerise AC 320 » Sandaraque lavée 140 » Damar (Batavia) 150 .. 160 ..
- • 5 50 6 .. • Amapala.... 50 kil. 5 50 6 .. Rouge Brésil Bahia 8 .. 10 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. • Lima 50 kil. 7 50 12 50 » Ste-Marthe 11 .. 12 .. » 4 .. 6 .. s Sandal 100 k. 6 .. 8 .. » Sapan 50 k. 5 .. 7 50 » Quebracha.. 1009 k. 88 .. 98 .. « Pernamb 50 k 16 .. 78 .. Cnehou Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — 37 50 45 .. Jaune ou gamb ... N » pressé... 30 . 35 .. Coehenille On cote : 1/2 kil. Ténériffe zacatille 1 60 2 .. Ténérife grise 1 50 1 80 Cnreuma Bengale 50 kilos. 22 50 25 M Java, Mad., Pond.. ... M Divdivi On cote les 50[kil ... 12 . *4 . indigos On cote actuellement : B gn. sur v. et bl. 1 [2 k. « 6 25. 6 50 fin viol et pourpre 5.50 5 75 PLACE DE MARSEILLE DROGUERIES DE TEINTURE Bois de Campêche (Laguna). 12 . à. 15 » (Guadeloupe) .11 .. .12 .. Bois jaune (Maracaïbo).. .. .. .... » de Fustet Albanie. ... 10 50 12 . . Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 .. » marques ord.. 70 Cochenille argentée. .100 k » grise 275 .. 300 .. » zacatille naturelle » noire Palmas le k. 280 .. 300 . • » Lanzarotte .. Curcuma Bengale 35 » Chinois 40 » Madras 30 Gal.es de Chine 135 Prussiate jaune de potasse. 170 INDIGOS. — Au 1/2 kilo. Madrées bon et beau tendre. 3 10 3.30 » moyen et bon moyen » coloré 2.70 3.10 » moyen ord. et ord. terne et serré 2.10 2 60 ! Kurpah bon et beau violet et violet rouge.. M,. .. . » » Singapore....... 90 .. 100 .. » » Penang 110 Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 .. » » Anatolie. 250 . 600 .. Quereitron M Garance, racine 60 » poudre 65 Rocou Guadeloupe 110 .. ... .. » Cayenne Safran d’Espagne, Valence pur 98 Sulfate de cuivre(entrepôt). 48 » (acq.). .. 51 Sumac en feuilles 22 » poudre......... 24 .. ... .. Styrax liquide 130 Tamarin Madras M .. 28 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile 180 » en pains, extra sec, sous pap.. 180 » bon marchand en pains 115 » » en boules 115 . ..... n raffiné en poudre sec 145 PRODUITS CHIMIQUES On cote les 100 kilos : Acide muriatique ... 20 d. 9 50 à . . .. » nitrique 36 d. 33 » » 40 d. 41 » sulfurique.... 66 d. 9 50 .... » sulfureux.... 50 d. 7 50 .... » tartrique 310 .. Ammoniaque liquide 22 d.. 42 .. ...
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 239
- Borax raffiné................ 40.. ....
- Blanc de zinc de la Méditer. poudre 54 .. . ..
- broyé......................... 64 .. .. .
- Crème de tartre................ 180...........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp 8 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins 20
- Lessive caustique 33 degrés 7.................
- Nitrate de soude................ 24...........
- » de potasse.................... 40...........
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. 18 25 .. .
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/35, disp... 11 50 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.................... 28 75 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes .... ....
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. ..
- Sulfate de cuivre............ A 51 E 48
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos 5
- PLACE DEBORDEAUX
- Bois de Teinture
- Brésillet...........
- Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . . — Haïti ....
- — Martinique,Guade loupe , . . Calliatour ......... Pernambouc.......... Jaune Cuba ......... — Guayra-Tabasco. . — Tuspan............ Lima........ . Tampico..... Sapan............... Sainte-Marthe.... » Nicaragua........... Sandal rouge . . . . .
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k .. Curcuma de la côte. . 100 k — du Bengale Indigo Bengale poupré . . — — fin violet . — — beau violet — — bon violet . — — moyen violet — — petit violet. —• — ordinaire e cuivré . — Java ordin. et cuivré —.Madras fin. . ...................................... — —• beau . ...... — — bon . ... — — moyen ... — —• ordinaire. Kurpah kuddapah beau viole — — bon violet — — moy. viole — — pet. ordin — Pondichéry bon viole —.— moy.viole — — ord.et cuivre
- — Manille .... — Guatemala flor . . •— —• sobre . — — cortès . — Mexique flor. . . — — sobre . . — — ordin. cortè — Caraque flor. . . — — sobre . . = — cortès. .
- 28 — à 29 —
- 28 — 28 25
- 18 — 19 —
- 10 - 14 —
- 9 — 10 50
- I CH
- I
- 11 — 13, -
- 11 - 13 -
- 11 — 12 -
- 10 — 11 —
- 9 — 10 —
- 8 50 9 —
- 6 — 6 50
- 5 50 6 —
- 5 — 5 50
- 8 — 9 —
- 7 50 8 —
- 6 — 7f—
- 5 — 5 50
- 6 — 6 50
- 5 — 6 —
- 4 — 5 —
- 8 — 10 —
- 6 — 7 —
- 5 — 6 —
- 7 — 8 -
- 6 — 7 —
- 4 - 5 —
- Gomme laque ordin. et orange D. C . le k. — — blonde,ire quai. — — — 2e quai. — — cerise. . . . —• — blonde ordin. . Garance d’Avignon. . 100 k. Lac-Dye, marque DT. le k.
- Orseille Mers du Sud. 100 k — Madagascar . .
- 3 40 -------
- 3 30 -------
- 3 20 -------
- 3 25 -------
- 3 15--------
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb........... 71 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 •• » chlorhydrique......... ?.. ».......................nitrique 36............ 34 .. ».......................sulfurique 66 •........ 8 50 ».......................tartrique............................ 305 .. ».......................citrique............... 315 .. Alun épuré.............. 20 .. » ordinaire............. 16 .. Ammoniaque incolore, 22. • 36 Bichlorure d’étain, 55-.... 100 . ».......................»......................60.................... 125 .. Bois Campêche-Laguna ... 17 .. » Guadeloupe. 13 50 Bois Jaune Centre Amériq. 19 .. Cachou jaune. Vapeurs.... 72 .. » brun.................. 80 .. Chlorate de potasse..... 100 .. » de soude 105 Chlorure de chaux 100 à 110' 13 ..
- Chromate rouge de potasse 80 .. » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre...............
- Cristaux de tartre ........... .. » de soude.........' 8 ..
- CurcumaBengale enracines 31 .. » de Madras.................. » de Chine.................. M ..
- Essence de térébenthine.. 102 Extrait de châtaignier 20: . 16 .. Galles de Chine et Japon. . 155 .. » vertes et noires .... 145 .. Gomme Sénégal, en sortes 95 .. » arabique 100 .. » adragante rousse .. 270 .. Jus de citron 21 . Méthylène à 95‘ 90 .. » régie 90- 110 .. Prussiate jaune de potasse 140 ., » » de soude Pyrolignite de fer 9 .. Résine 20 .. Rouille 8 50 Sel de soude 80- 17 50 » ammoniaque.. 12 50 Sel d’étain. 227 .. Soufre en canons . 17 . . » sublimé 18 . . Sumac Sicile en feuilles.. 22 50 Sulfate d’alumine 10 50 » de cuivre 54 .. » de fer 6 ..
- à 73 ..
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 9 ..
- 310 ..
- 320 ..
- 21 ..
- 17 ..
- 38 ..
- 105 ..
- 128 ..
- 17 50
- 14 .
- 21 ..
- 74 ..
- 90 ..
- 110 ..
- 115 ..
- 14 ..
- 82 ..
- 60 ..
- 9
- 33 ..
- 104 ..
- 17 ..
- 160 ..
- 165 ..
- 100 ..
- 110 ..
- 320 ..
- 23 .
- 100 ..
- 115 ..
- 145 ..
- 10 /
- 22 ..
- 9 50
- 18 50
- 13 ..
- 232 ..
- 18 ..
- 19 ..
- 23 50
- 15 50
- 56 ..
- 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- I. sh. d.
- Arsenic (blanc).... ..la tonne 11 10 » Arséniate de soude 60 % » a. .. »
- Bi-arséniate de soude (As205) 65%............................ ~
- Blanchiment liq. 28', 6 à 7% 0 — » » en poudre 35 % 6 .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre....................... » 18 .
- Produits tirés du goudron Alizarine 22 %........la livre » » 7 ./. Aniline (huile) pure.. » » » 4 ./. » (sel) pure .... » » »3 7/8 Anthracène 22 A par unité au comptant.. ...le gallon » G 1 5/8 Benzol 50 90 %....le gallon » 8 1/2
- Acide carbonique (cristallisé) 34 35 % la livre » » 5 1[4 Magenta pure la livre » 3 9
- Acide picrique........ » » . 10 ..
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore. 1 Barwood ........... Camwood.... Bois jaune. Bois de pêcher, bois de Lima.... Bois de camphre de la Jamaïque........ Bois de camphre de St-Domingue........
- Bois de camphre du Honduras ...........
- Grains de Perse... le
- Bois de Santal rouge. 1 Bois de sapan......
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait » Myrabolam 142.
- Bois de pêcher . Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- tonne 5 15 »
- » 4 10 »
- » 10-55 » »
- » 8 10 »
- » 0 180 »
- » » 87 6
- • » 110 »
- » » 14 3 »
- quintal » 22 6 a tonne » 90 »
- » »2-40 »
- quintal » » »
- » » 18-24 »
- » » 10 6
- » > 11 »
- » » 49 «
- » »17-..»
- Potasses Bichromate..........la livre » »
- ..................... » » »
- Carbonate 90 92 %. la tonne 16 10
- Caustique 75/80 %,...» 18 10
- Chlorate............ la livre » »
- Ferricianure (prussiate rouge) » 1
- Ferrocyanure (prussiate jaune) » » »
- 0o, 0
- ©o
- * co *.
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- AGENDA OPPERMANN
- (Pour 1903)
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers, conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels,entrepreneurs, etc.
- Contenant, en outre, les feuillets de l’agenda proprement dit, unrecueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix ; Reliure en percaline, 3 francs, reliure en cuir, tranches dorées 5fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE DE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896 TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8.Prix de l’ouvrage complet, 100fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III, Dictionnaire de : Laboratoire de e inture à la fin.
- AiredTULPIN, Hf
- 91, r. Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
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- Matériel industriel
- D’OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
- Estimation de Matériel
- : MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER
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- employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition.. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix..................... 13 fr. 5
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
- Prix du premier cahier : 5 francs
- Les demandes doivent être adressées à la Soeiété anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX‘) Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
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- LYONNAISE
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- Correspondance : 1 9, place Morand.— Télégrammes : Indul LYON
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- Concessionnaire des brevets de LÉOPOLD CASSELLA et Co, Francfort-sur-le-Mein.
- SPÉCIALITÉS POUR LAINE
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- SPÉCIALITÉS POUR COTON
- Indazine — Méthylindone — Naphtindone — Bleu Métaphénylène — Bleu Méthylène nouveau — Couleurs neutres — Thioflavine — Phosphine nouvelle — Orangé au tannin — Héliotrope au tannin — Bleus nouveaux — Crocéines brillantes — Safranines — Eosines — Irisamine — Bruns Bismarck —• Chrysoïdine — Brun pour coton — Paranitraniline — Nitrazo?, etc., etc
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- Ecarlate Diamine — Rose Diamine — Rouge Diamine — Rouge solide Diamine — Rouge Oxy-Diamine — Bordeaux Diamine
- — Jaune Diamine — Jaune d’Or Diamine — Jaune solide Diamine — Jaune Oxy-Diamine — Orangé Diamine — Orangé brillant direct -—Brun Diamine — Catéchine Diamine — Brun Oxy-Diamine — Brun Nitrazol-Diamine — Cachou Diamine—
- — Bleu Diamine — Bleu azo Diamine — Bleu foncé Diamine
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- 47e Année. No 16.
- 8/ . (h, (BIBUOTHENUEE,
- 20 Août 1903,
- LE an .Sy NO9 „ ‘ MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et Be 20 de chaque mois
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- FRANCE : Un an. . 13 fr.
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal
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- . I La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis, au bureau d journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Sur les opérations de teinture (suite). — Les nouveaux colorants. — Comparaison entre la cuve à indigo synthétique B. A. S. F. et la cuve à indigo réduit. — Mode de teinture des couleurs immédiates (suite). — Revue étrangère. — La pollution des cours d’eau (suite). — Revue des brevets d’invention. — Tarifs et transports, — Service du contentieux. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- SUR LES OPÉRATIONS DE TEINTURE parM.Ed. JUSTIN-MUELLER
- Communication faite à la section IV du 5e Congrès international de Chimie appliquée qui s'est tenu à Berlin du 2 au 8 juin 1903.
- (Suite — Voir notre numéro du 5 août)
- On considère généralement la teinture sur coton avec les colorants azoïques directs comme une précipitation, un salage, du colorant sur la fibre. Cette manière de voir n’est cependant pas juste, car si l’on sale, qu’on précipite, un colorant sur la fibre en ajoutant suffisamment de sel dans le bain de teinture on obtient une teinte qui salit énormément au frottement, le colorant est dans ce cas déposé sur la fibre, il y adhère. Les teintes normales sont, par conséquent, le fait d’un autre phénomène, que nous pouvons considérer, comme déjà indiqué, comme un phénomène d'absorption du colorant pour la fibre.
- Dans ce genre de teinture les alcalis agissent comme solvant da la matière colorante ; les sels, chlorure de sodium ou sulfate de soude, saturent le bain, en ce sens que la solution de matière colorante diffuse mal avec celle des sels et que par cet état latent de séparation de la matière colorante elle est plus rapidement absorbée par la fibre. En chauffant le bain de teinture, la chaleur agit d’abord sur le colorant en le rendant plus soluble, puis sur la fibre en la. gonflant et en 1» rendant, par ce fait apte à absorber d’une façon plus uniforme et de permettre au colorant d’y pénétrer plus facilement.
- Lorsqu’on teint des fils ou tissus laine et coton ^mi-laine), avec des colorants azoïques substantifs, sur bain neutre, les colorants se comportent en général d’une façon différente vis à-vis des deux fibres ; ceci est avant tout à attribuer aux différent degré d’ab -sorption des deux fibres puis à l’action catalitique différente des fibres, c'est-à-dire à leur action différente comme substance de contact. Que ces colorants montent en général d’avantage au bouillon sur la laine que sur le coton est à attribuer à ce que le coton lâche du colorant au bouillon et que le pouvoir absorbant de la laine à cette température est plus prononcé que celui du coton. Pour les colorants qui, sous les sous les mêmes conditions, montent d’avantage sur le coton que sur la laine, le pouvoir absorbant de cette dernière doit être considéré comme inférieur à celui du coton.
- La chose se complique, par contre, pour les colorants qui du même bain montent en nuances différentes sur les deux fibres. L’explication de ce phénomène est
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- LE MONITEUR LA DE TEINTURE
- aee ...
- beaucoup plus difficile. De prime abord il semble que c’est là le fait d’une action chimique entre la laine et le colorant. Si une action chimique avait lieu, il faudrait que les corps protéïques tel que l’albumine etc , se comportent d’une façon analogue vis-à-vis de ces colorants, mais cela n’est pas le cas Du coton préparé avec de l’albumine se teint dans la même nuance que du coton non préparé et non dans celui de la laine.
- Comme colorant type, pour ce genre d'essais, on peut se servir du bleu diamine 3 R, qui teint le coton et la laine ainsi que la soie en violet rougeâtre (co-rinthe). L’action réductrice de la laine pourrait aussi avoir une influence sur la nuance de la teinte ; mais de la laine préalablement oxydée se teint dans la même nuance que celle qui ne l’a pas été et en ajoutant des réducteurs faibles dans le bain de teinture, telle que de la glycérine, le coton se teint dans le même ton que sans additions en faisant ces divers essais, j’ai remarqué que la solution de ces colorants, ce qui est surtout très caractéristique pour le bleu diamine 3 R, est de la même nuance que la teinte &ur coton n’est pas la même que celle de la solution. Une chose intéressante esi qu’en entrant le coton dans le bain de teinture que celui-ci prend d’abord la teinte de la solution du bain et que la teinte définitive n’apparaît que peu à peu. Ensuite, que la teinte sur coton du bleu diamine 3 R, noir diamine B H et autres, a, après l’avoir fortement chauffée (fer chaud), à peu près la même nuance que sur laine à température ordinaire. Il semble, par conséquent, a priori, qu’il y ait une certaine analogie entre le colorant sur coton à l’état très sec et sur laine à l’état ordinaire. Le changement de nuance d’une teinte sur coton au fer chaud est généralement attribué à une déshydration du colorant, soit on admet que le colorant change de nuance à l’état déshydraté. Pour contrôler cette manière de voir, j’ai laissé du coton teint avec du bleu diamine 3 R pendant une nuit dans un exsiccateur hermétiquement fermé et le lendemain matin la teinte était violet-rougeâtre (corinthe), de la même nuance que celle qu’on obtient en faisant agir un 1er chaud sur la teinte. Dès que la teinte fut sortie de l’exsiccateur, elle reprit sa teinte normale, aussi rapidement qu’après avoir fait agir le fer chaud. « Par ces essais, il est définitivement établi « que le changement de nuance d’une teinte de coton « au fer chaud est le fait d’une déshydratation du co-« lorant. » Que certaines teintes ne changent pas de nuance au fer haud provient de ce que les colorants
- employés ont la même nuance, à l’état hydraté qu’a l'état déshydraté.
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- LES NOUVEAUX COLORANTS
- La manufacture Lyonnaise de matières colorantes vient de compléter la série de ses couleurs immédiates par un nouveau colorant bleu qu’elle appelle Indone, immédiat R conc ,brev. s. g. d. g. — La nuance vive et les excellentes qualités de solidité de ce nouveau produit lui assureront une grande importance dans toutes les branches de la teinture de coton.
- L’Indone Immédiat R conc. possède une excellente résistance au lavage, à la lumière et aux acides,égale à celle de l’Indigo et aux Bleus immédiats. Si l’on exige une solidité particulièrement grande à la lumière et au débouillissage, il est recommandé de traiter après teinture avec bichromate de potasse et sulfate de cuivre.
- L’Indone Immédiat R conc. peut être employé en mélange avec le Bleu Immédiat direct B : on obtient ainsi, en dehors des nuances bleues vives, des teintes Indigo plus foncées.
- L’Indone Immédiat R. conc. convient très bien pour la teinture de nuances bleues solides au lavage et aux acides sur tous les genres de coton filé, particulière ment pour ceux destinés au tissage, comme aussi pour la teinture du coton en bourre et en pièces. L’Indigo Immédiat R conc. peut aussi servir pour la teinture sur appareils mécaniques.
- Impressions et réserves avec Indone Immédiat R conc , brev. s. g. d. g. — Ce colorant est particulièrement intéressant pour l’impression, car non seulement il convient très bien pour l’impression directe, mais aussi pour la production d’articles réservés.
- A. — Impression directe
- On se sert de rouleaux en cuivre ou en laiton et on imprime d’après les formules suivantes :
- Echantillon n: 1
- On délaie 25 gr.
- 180 cc.
- 10 »
- 10 gr.
- n. 2
- 70 gr. d’Indone ImmédiatR conc. brev. s. g. d. g. avec
- 210 cc. d’eau ; on ajoute
- 30 » de bisulfite à 38° Bé et on chauffe à 60-70° C. avec
- 30 gr. de glucose (sucre de raisin et
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 79-H. Q2
- 10 ec. 30 ce. desoude caustique a40oBé, jusqu’à ce que le colorant soit complètement dissous et réduit.
- Après refroidissement on ajoute encore
- 65 cc. 180 cc. de soude caustique et on épaissit avec
- 460 gr. 300 gr. de Britishgum 1 : 1 et
- 240 » 150 » d’eau dégommé 1 : 1
- 1000 1000
- Après l’impression on sèche fortement et on vapo- , rise ensuite pendant 30-45 minutes à 1/2 atmosphère, avec de la vapeur aussi sèche que possible. On passe ensuite dans un bain froid contenant :
- 2 gr. de bichromate de potasse
- 30 cc. d'aside acétique à 6° Bé et
- 3 cc. d'acide chlorhydrique à 22° Bé
- Par litre.
- On lave et on savonne.
- 1 On peut nuancer suivant les besoins avec d’autres couleurs immédiates.
- B. — Articles réservés
- En appliquant le procédé breveté pour la réserve des couleurs Sulfine, on peut déjà obtenir de bons résultats avec l’Indone Immédiat R conc., au moyen des réserves au plomb employées pour l’indigo. Au cas cependant où on ne disposerait pas de ces réserves il est recommandé de se servir de la réserve, plus simple, au zinc.
- La réserve au zinc se prépare de la façon suivante :
- On chauffe ensemble :
- 450 gr. d’eau de gomme 1 : : et
- 250 » de pâte de blanc de zinc 1:1 ou de kaolin 1: 1 et on ajoute
- 300 » de sulfate de zinc.
- Après impression on sèche bien et on teint avec Indone Immédiat R conc.
- Pour la teinture on peut se servir d’un foulard muni d'un bac de dimensions suffisantes ou d’une petite cuve à roulettes munie de rouleaux presseurs, pourvu que ces appareils ne contiennent pas de parties en cuivre ou en laiton.
- Pour les nuances claires le bain de teinture n’a pas besoin d’être chauffé, tandis que pour les nuances moyennes et foncées la température peut aller jusqu’à 70-80» C.
- Le bain de teinture se prépare de la façon suivant.
- Echantillon n1 3 n‘4 )
- 25 gr. 30
- 25 » 30
- 30 « j» 30
- 2 » 2
- 100 » 100
- r. Indone immédiat R con., brev. s. g. d. g. .
- » Sulfure de sodium _ - -» Carbonate de soude cale. » Huile pour rouge turc
- » Solution d’adragante 65 : 1.000
- Etendre à 1000 cc. 1000
- On donne un passage au tissu imprimé et après avoir bien exprimé et prolongé le passage à l’air pour activer l’oxydation, on lave finalement dans un bain froid ou tiède contenant 5 cc. d’acide sulfurique à 660 Bé par litre et on savonne.
- Impression de filés de coton avec indone immédiatR conc. et noir immédiat NN conc
- Ces deux colorants conviennent très bien pour l’impression du coton filé. On peut à cet effet employer indifféremment soit des rouleaux en cuivre ou en lai-on, soit des rouleaux en caoutchouc durci. Ils donnent des impressions remarquablement solides au lavege, aux acides et à la lumière.
- Voici quelques formules : ‘
- A. — Indone immédiat R conc.
- Délayer : 70 gr. Indone immédiat R conc. avec
- 30 cc. de bisulfite à 38 Bé, dans
- 230 » d’eau à 60 —70° C. Ajouter :
- 30 gr. de sucre de raisin et
- 30 cc. de soude caustique à 40° Bé et chauffer à 60—70° C. jusqu’à ce que la dissolution et la réduction soient parfaites.
- Après refroidissement ajouter encore :
- 115 cc. de soude caustique à 400 Bé et
- 495 gr. d’épaississant A
- 1000 gr. Epaississant A. « . Faire bouillir ensemble ! '
- 1000 gr. de britishgum
- 1000 » de solution de gomme 1:1
- 900 cc. d’eau et
- 100 » d’huile pour rouge turc
- 3000 gr.
- Après impression le fil doit être bien séché, puis vaporisé pendant environ une demi-heure à 1/2 atm. ou pendant trois quarts d’heure sans pression .
- pre
- ; il
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- On passe ensuite le coton dans un bain froid contenant :
- 2—3 gr. de bichromate de potassium ou de sodium 15—30 cc. d’acide acétique à 6° Bé
- 3 » d’acide chlorhydrique à 22° Bé par litre, on rince, on lave et on savonne.
- B. — Indone immédiat R conc. nuancé avec bleu immédiat direct B.
- Délayer : 40 gr. Indone immédiat R conc. et
- 15 » Bleu immédiat direct B avec
- 25 cc. de bisulfite à 380 Bé, dans
- 280 » d’eau à 60 —700 C. Ajouter
- 25 gr. de sucre de raisin et
- 30 cc. de soude caustique à 40° Bé. Chauffer à 60—70° C jusqu’à complète dissolution et réduction du colorant. Après refroidissement ajouter
- 110 cc. de soude caustique à 40 Bé et 475 gr. d’épaississant A 1000 gr.
- On procède ensuite de la façon indiquée pour l’échantillon no 1.
- C. — Noir immédiat Nl^ conc. Chauffer ensemble à 60—700 C.
- 100 gr. de noir immédiat NN conc.
- 50 cc. de bisulfite à 38 Bé
- 209 » d’eau à 60 —70° C et
- 200 gr. de potasse caustique jusqu’à complète dissolution. Laisser refroidir et ajouter
- 450 » d’épaississant TZ 1000 gr.
- Epaississant TZ
- Délayer : 500 gr. d’amidon de blé
- 525 » de britisbgum avec
- 800 » de sucre de raisin dissous dans
- 1100 cc. d’eau chaude. Ajouter
- 75 » d’huile d’olive, faire bouillir et laisser refroidir
- 3000 gr.
- Après séchage on vaporise pendant environ une demi-heure à 1/2 atm. ou pendant trois quarts d’heure sans pression, puis on manœuvre pendant 3 — 4 minutes en bain froid contenant par litre :
- 3 gr. de bichromate de potassium ou de sodium 15—30 cc. d’acide acétique à 6° Bé
- 3 » d’acide chlorhydrique à 22° Bé.
- On rince à fond, puis on savonne et on sèche.
- N.-B. — Le bombage des rouleaux fournisseurs de la machine à imprimer ne doit pas être en laine mais en coton. Toutefois les rouleaux en caoutchouc, qui, comme on le sait, ne demandent pas de bombage, sont encore préférables.
- Pendant le vaporisage on doit avoir soin que la vapeur soit aussi sèche que possible et à cet effet il est recommandable de chauffer au préalable la chambre à vaporiser.
- COMPARAISON
- Entre la cuve à indigo synthétique B. A. S. F.
- (Pâte à 20 %)
- et la cuve à indigo réduit
- Essais préliminaires
- Avant de faire la comparaison proprement dite entre la cuve à indigo synthétique B. A. S. F. et la cuve à indigo réduit, nous avons, tout d’abord, procédé au montage d’une cuve de l’une et de l’autre formule, pour mus rendre compte des particularité de leur préparation et de leur fonctionnement. Nous avons suivi, dans cette étude :
- Pour la cuve à indigo synthétique B. A. S. F., les indications fournies par la Badische Anilin und Soda Fabrik dans sa brochure : « Indigo pur B. A. S. F. »
- Pour la cuve à indigo réduit, les indications fournies par la circulaire des fabricants : « Cuve chaude pour laine à l’indigo blanc et à l'hydrosulfite de soude. Essai de laboratoire. »
- De plus nous avons soumis les échantillons obtenus dans les deux cas à l’épreuve que le gouvernement français fait subir aux draps militaires teints en indigo. Ayant préparé un mélange de :
- Acide sulfurique à 66° Bé . . . 50 gr.
- Eau distillée.......................... 500 cc.
- Nous en avons, après refroidissement, versé une certaine quantité dans un tube à essai contenant les mor* ceaux d’étoffe, et fait cuire pendant trois minutes. Nous avons toujours observé une égale résistance à cette épreuve poar les teintures faites par les deux procédés. Les échantillons obtenus montrent en particulier, la fixité de la teinture faite avec l’indigo
- { réduit.
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- Comparaison entre les deux produits
- L’essai comparatif entre les deux cuves a été fait, prix pour prix, de la manière suivante. Nous basant sur les prix actuels de l’indigo synthétique B. A. S. F., (pâte à 20%) soit 3 fr. 25 le kil. net franco usine et de l’indigo blanc, soit 4 fr. le kil , nous avons pesé des quantités équivalentes de ces deux produits, soit :
- Indigo B. A. S. F. (pâte à 20 %). . 25 gr. 6
- Indigo blanc......................20 gr. 8
- Nous avons, avec ces poids respectifs de colorants, monté deux cuves, une de chaque système et nous y avons teint deux échantillons de laine. Nous nous sommes, autant que possible,pour ces deux opérations parallèles, placés dans les mêmes conditions : même nombre de passes, même durée de ces passes, même durée des périodes de déverdissage, etc. : Entrons, à présent, dans le détail des opérations et commençons par décrire le montage de la cuve à l’indigo blanc.
- Cuve chaude pour laine a l’indigo blanc ET A L'HYDROSULFITE DE SOUDE
- 1° Préparation de Vhydrosulfite de soude. — Nous avons, tout d’abord, en partant de bisulfite de soude à 360 Bé (d = 1,33) préparé 100 grammes de bisulfite à 22° Bé (d = 1,81). Il suffit pour cela de prendre :
- Bisulfite de soude 36° Bé . . . 46 cc. 2
- Eau...........................38 cc. 5
- Ces 100 grammes de bisulfite à 22 introduits dans un flacon de un litre environ ont été additionnés de :
- Poudre de zinc...................2 gr.
- Et le tout a été remué doucement avec une baguette. Lorsque le thermomètre plongé dans le liquide a indiqué 35-36°C., nous avons ajouté un demi-litre d’eau froide et continué à remuer. Puis nous avons laissé reposer une heure de manière à séparer le précipité de sulfite double de sodium et de zinc de la liqueur grise surnageante.
- 2° Montage de la cuve. — Nous avons employé une cuve en grès de 5 litres de capacité, profonde et ayant pour section un rectangle allongé. Elle était chauffée par le barbotage de la vapeur produite dans un ballon disposé sur le côté.
- La cuve étant à moitié remplie d’eau a 40, 45° C. Nous y avons introduit.
- Soude Solvay..................41 gr. 6
- Indigo blanc..................20 gr. 8
- bien pallié et siphonné la solution claire hydrosulfite jusqu’à ce qu’une goutte du liquide, prélevée à l’aide
- d’un tube de verre, ait une coloration jaune d’ambre intermédiaire entre le jaune verdâtre et le jaune d’or qui indiquerait un excès de réducteur. Nous avons complété à 5 litres et chauffé, à la vapeur, à 50-55°C. Après un quart d’heure de repos, nous avons entré la bande de tissu de laine, préalablement abreuvée et maintenue tendue dans le bain : celui-ci était d’ailleurs parfaitement limpide. Nous avons fait trois passes d’un quart d’heure chscune, séparées par des périodes de déverdissage d’un quart d’heure également. Le tissu a été enfin lavé et séché. Nous nous réservons de donner tout à l’heure, notre opinion au sujet de l’échantillon obtenu et de l’application de son procédé d’ob • tention.
- Cuve a l'indigo B. A. S. F. (pate a 20%)
- 1° Préparation du réducteur. — Nous avons suivi pour cette opération les indications données par la Ba-dische Anilin und Soda Fabrik. L’hydrosulfite que nous avons employé est l’hydrosulfite sans glace à 13° Bé. Nous avons pris :
- Bisulfite de soude à 390 Bé . . 200 cc.
- Eau................................... 475 cc. et ajouté en un quart d’heure, en brassant doucement avec un agitateur,
- Poudre de zinc.........................17 gr. 5 délayée dans
- Eau.................................. . 25 cc. nous avons laissé reposer une heure et siphonné dans un second flacon contenant
- Chaux éteinte...........................30 gr.
- Eau.....................................43 gr. et laissé reposer, de manière à rassembler le précipité abondant d’oxyde de zinc. Nous avons employé la partie claire.
- 2° Montage de la cuve. — Dans la cuve de 5 litres nous introduit
- Indigo B. A.S.F.(pâteà20 %). 25 gr. 6
- Eau chaude........................... 400 cc. puis
- 10 cc. d’une solution de soude à 25° Bé (18,6 % N a OH)
- et nous avons chauffé à 45° C, au moyen d’un barbo-teur disposé comme pour la cuve précédente. Après une demi-heure de repos nous avons siphonné dans la cuve environ 1750 cc. de réducteur clair jusqu’à coloration jaune d’ambre, en maintenant le bain à 450 C»
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- 29: o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Nous avons enfin complété à 5 litres et commencé la teinture.
- L’échantillon a été obtenu par ce procédé : 3 passes de 1/4 d'heure chacune séparées par des périodes de déverdissage de 1/4 d’heure également.
- F. DELAROZIERE,
- Licencié ès-sciences,
- Elève de la Société Industrielle d’Amiens.
- [Bulletin de lu Société Industrielle d'Amiens.}
- (A suivre}.
- MODE DE TEINTURE
- DES COULEURS IMMÉDIATES ()
- (Suite. — Voir notre numéro du 20 juillet.)
- Bleu immédiat en poudre et en pâte, brevetés s. g. d. g.
- Pour 50 kilos de coton filé :
- Premier bain : Pour nuances claires moyennes
- Colorant...............
- Sulfure de sodium crist.. Carbonate de soude cale. Huile pour rouge turc... Sel marin .............
- Bains suivants :
- Colorant............ Sulfuredesodium crist.
- 0 5-5 kil. 5 —10 kil 0.5-2.5 » 2 5-5 » 2 5 » 2.5 » 1 » 1 » 1-10 » 10-20 » 3
- Pour nuances claires moyennes . 2.25-2.5 kil. 2.5 -4.5 ki . 0.25-1.25 » 1.25-2.5 »
- 0.75 » 0.75 »
- 0.25 » 0.25 »
- 0.25-2.5 » 2.5 -5 »
- Carbonate de soude cale, Huile pour rouge turc.. Sel marin.
- La température du bain de teinture ne doit pas dépasser 30 à 35° C., car en bain chaud on obtient une nuance moins vive.
- Traitement aux sels métalliques.
- On augmente la solidité à la lumière et au lavage en traitant les teintes à 80 C. environ, avec :
- 0.5 kil. de bichromate de potasse.
- 0.5 » de sulfate de cuivre.
- 0.5 » d’acide acétique.
- (1) Ces couleurs ont été mises sur le marché par la o Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
- Lorsque l’eau est calcaire, on doit augmenter encore un peu la quantité d’acide acétique.
- --* -
- Indone Immédiat R conc., et Indone Immédiat R, brevetés s. g. d g.
- Pour 50 kil. de coton, suivant l’intensité de la nuance :
- Premier bain :
- 3,5— 7 kil. de colorant.
- 6—10 » de sulfure de sodium crist.
- 2—2.5 » de carbonate de soude cale, 5—10 » de sel marin.
- Bains suivants :
- 1.75— 3.75 kil. de colorant
- 3—5 » de sulfure de sodium crist.
- 0.3—0.5 » de carbonate de soude cale.
- Une nouvelle addition de sel n’est pas nécessaire.
- On teint pendant une heure environ, à 40 — 50°C., on exprime rapidement, on rince de nouveau et on sèche.
- Lorsqu’après les avoir exprimées ou tordues, on laisse les flottes suspendues pendant 1—2 heures, les teintes deviennent plus foncées et prennent un ton bronzé. Dans ce cas le rinçage n’a lieu qu’après avoir suspendu le coton à l’air.
- Par un traitement avec 1/2 -1 kilo de sulfate de cuivre et 1 1/2—2 1/2 kilos d’acide acétique la nuance devient plus vive et sa solidité au débouillissage, aux acides, à l’eau et à la lumière est encore un peu augmentée.
- Bleu immédiat C, Bleu Immédiat CB et Bleu Immédiat CR, brevetés s. g. d. g.
- Pour 50 kilos de coton, suivant l’intensité de la nuance :
- Premier bain ;
- 0.5—2 kil. de soude caustique à 48® Bé.
- 5—10 » sulfure de sodium crist.
- 5—10 » colorant.
- 5—10 » sel murin.
- Bains suivant :
- 0.5 —1 kil. de soude caustique à 40o Bé.
- 2—5 » de sulfure de sodium crist.
- 3—6 » de colorant.
- Une nouvelle addition de sel n est pas nécessaire.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 247
- Après la teinture on tord le coton bien régulièrement puis on vaporise.
- Des indications détaillées au sujet du vaporisage sont données dans notre brochure no 2218 « les couleurs immédiates ».
- (A suivre').
- REVUE ÉTRANGÈRE
- ALLEMAGNE
- De Leipziger Farter und Zeugdrucker-Zeitung Coloration artificielle des plumes de parure On teint des plumes, et surtout des plumes d’autruche dans les chaudrons en cuivre munis d’un double fond perforé, mais il faut prendre garde que les plumes ne touchent aux parois du chaudron.
- Si l’on en teint des grandes, on les place, pour empêcher leur contact avec le cuivre, dans un panier et l’on plonge ce dernier dans le bain.
- Les plumes d’autruche doivent conserver leur lustr après la teinture et pour cette raison on emploie le moins possible de matière colorants.
- Actuellement on se sert rarement de fer et de bois 'de campêche pour obtenir la couleur noire ; on emploie plutôt des colorants acides. On nettoie d’abord les plumes avec du savon et ensuite on leur donne un fond vert d'olive que l’on obtient par le mélange de vert acide, de jaune véritable S et d’orange II On prépare le bain avec 15-20 gr. de noir alizarine 4 B ou de bleu noir de naphthyle N, sur 6 litres d’eau ensuite, on fonce la couleur avec un peu de jaune indien B ou d’orange II et un peu d’acide acétique. Les plumes sont soumises à une forte cuisson pendant vingt minutes ; on arrête la cuisson et on les laisse dans le bain pendant vingt minutes. Le bain ne s’épuise pas et, étant renforcé, il peut servir encore une fois. Les tuyaux des plumes sont teints d’outre en outre. Si la marchandise a été teinte de trop, il faut la travailler avec du savon, rincer à fond, passer dans un bain acide et rincer encore une fois.
- Traitement du coton teint en indigo par l’huile pour rouge et l’acétate d’alumine
- On sait que la solidité de l’indigo sur coton et toile laisse beaucoup à désirer, surtout en ce qui concerne
- l'effet produit par le chlore, le polissage et le lavage. On a cherché à rendre les couleurs d’indigo plus solides. Une de ces méthodes consiste à faire passer les tissus teints en indigo dans une solution d’albumine, à vaporiser, savonner et à faire passer de nouveau dans une solution d’acétate d’alumine ; après quoi on plonge dans le tannin et l’on fixe les couleurs à l’aide de l’émétique.
- Les résultats obtenus n’ont pas donné pleine satisfaction. La dernière méthode proposée pour fixer la couleur d’indigo au coton est celle du traitement par l’huile pour rouge turc et l’acétate d’alumine.
- Voici le procédé.
- Préparer le bain avec 40 litres d’eau et 4 litres 1/2 d’huile pour rouge turc, plonger les tissus et manipuler jusqu’à saturation complète, retirer, essorer et sus • pendre pendant 12 heures dans une pièce chauffée à 50-55° C. Finalement on passe les tissus dans l’acétate d’alumine à 6° B et l’on fait sécher à fond.
- De Deutsche Faerber-Zeitung
- La teinture des vêtements
- La tâche du teinturier moderne devient de plus en plus compliquée. Pour satisfaire à tous les besoins courants, il doit faire son choix parmi de nombreuses matières colorantes que la chimie moderne a mis à sa disposition sans toutefois négliger les anciennes dont en ne saurait guère se passer. Ainsi, pour la teinture des vêtements, par exemple, les colorants directs ne suffisent pas, et il faut souvent avoir recours au bois de campêche, au sumac, au fer, à la potasse et aux colorants basiques, tels que : auramine, vésuvine, vert méthyle, etc
- Voici, d’ailleurs, quelques recettes pour la teinture de vêtements dont l’efficacité a été démontrée par une longue pratique.
- Tout d’abord, le nettoyage qui précède la teinture joue un rôle énorme. A cet effet, il faut tremper les vêtements dans un bain de soude tiède, retirer et brosser séparément dans une lessive de savon chaude et écumante (sauf les tissus fins), plonger de nouveau dans un bain de soude et rincer ensuite à l’eau chaude et froide.
- Si les vêtements ont déteint un peu, il est avantageux de les soumettre à la cuisson avec du son de froment pendant une demi-heure, car la cuisson à plusieurs reprises avec du sulfate de soude attaque la fibre et lui donne une pauvre apparence, ce qui est
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- surtout le cas avec des couleurs noires. Ensuite, il faut coucher les effets avec une brosse à sec, plonger de nouveau dans un bain de soude pendant une demi-heure, retirer et rincer. C’est alors que l'on procède à la teinture en séparant les vêtements en laine de ceux de demi-laine.
- Vêtements en laine. — Remplir le bain au 3/4 de sa capacité, chauffer et ajouter : 1 kil. de sulfate de soude pour 30 kil. d’étoffe?, une livre et demie d’acide acétique (ou 3/4 de tasse d’acide sulfurique), 5 % de noir naphtylamine 4 B ; faire bien cuire le tout, remplir le bain jusqu’au bout, l’écumer et plonger les effets dedans (blancs et clairs d’abord), faire bouillir lentement, manipuler pendant 50-60 minutes tout en continuant la cuisson ; retirer les effets, rincer deux fois et dégorger, pour voir ce qu’il reste à teindre aux coutures.
- Vêtements en demi-laine. — Préparer le bain et ajouter : 1 kil. de sulfate de soude pour 20 kil. d’étoffes, et 7 % de noir pour mi laine S ; faire cuire pendant une demi-heure, arrêter la vapeur et laisser refroidir pendant 1/2 ou 3/4 d’heure, rincer, plonger dans un bain de soude chaud, rincer deux fois, passer dans un bain d’acide acétique, coller ou empeser et dégorger.
- Pour effets en demi-coton et rubans de soie on emploie plus de matières colorantes ; pour la soie, un bain de savon après la teinture est très avantageux pour faire revenir la fermeté et le lustre.
- Remarques. — Pour obtenir un beau noir sur soie et tissus mélangés on tient avec 2 1/2 % de noir naphtylamine 4 B et 21/2% de noir pour laine G R S, ce dernier étant très effectif pour la soie surtout quand il s’agit de teindre des bordures d’entre-deux et des boutonnières; rincer deux fois, passer dans un bain faible de sel ammoniac ou de soude et teindre sans rincer la demi-laine, a une température élevée, avec 5 % de noir oxydaminc T avec du sulfate de soude en laissant les 'effets dans le bain pendant 1-2 heures.
- Ensuite on les retire, on rince et on procède comme ci-dessus. Ce noir est encore plus beau si on teint en deux bains; on peut conserver les bains pour s’en servir ensuite.
- Les effets en coton, comme les bas, etc., sont teints avec du noir de soufre T et de la soude caustique ; au bout d’un quart-d’heure on obtient un beau noir véritable solide et éclatant.
- Comme nous le disions tout à l’heure, on peut teindre la soie noire directement, mais s’il s’agit des effets, et autres choses précieuses, il vaut mieux teindre à l’aide d’acidification et notamment mettre le bain en cuisson. ajouter du sulfate de soude, et de l’acide acétique, avec 7 % de noir de naphtylamine ou noir pour laine GRS, manipuler pendant une heure sans faire cuire, passer dans un bain faible de chlore, rincer et aviver avec de l’acide acétique.
- Mais pour obtenir le plus beau noir sur soie, ainsi que sur plumes de parures, c’est toujours le bois de campêche qui occupe le premier rang d’après l’ancienne méthode.
- La soie est nettoyée, rincée, acidifiée, rincée de nouveau et plongée dans un bain de 8-9° B d’azotate de fer pendant 2 heures ou une nuit entière.
- L’azotate de fer doit être clarifié toutes les 6, 8 semaines en rejettant le dépôt ; ensuite il faut retirer la soie, rincer plusieurs fois, faire passer dans jun bain de sel ammoniac, rincer de nouveau et procéder à la teinture en ajoutant au bain 4 parties de bois de cam-pêche et 1 partie de bois jaune ou jaune de quercitron, ajouter encore autant de savon de Marseille pour que le bois de campêche dégorge bien, plonger les effets à une température inférieure, chauffer lentement jusqu’à 75 80°, laisser les effets restés dans le bain pendant quelque temps, retirer, rincer à fond et les faire passer dans un bain faible d’acide chlorydrique, rincer de nouveau et dégorger; certes, ce noir occasionne plus de travail, mais, en revanche, il est de qualité supérieure et très utile pour le traitement de la bonne étoffe.
- Pour les demi-soies on teint avec du noir d’oxydia-mine.
- ANGLETERRE
- De Textile Colorist
- Taches reluisantes sur tissus de laine
- Ces taches sont produites généralement par le décatissage et peuvent être parfaitement évitées, mais une fois produites, il est presque impossible de les enle-vèr. Très souvent les tuyaux d’écoulement sont défec-} tueux, de sorte que l’eau est amenée par la vapeur en
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- éclaboussures sur les tissus. Ceci est le plus souvent le cas avec les anciens appareils de décatissage ayant des cylindres creux verticaux à l’intérieur auxquels passe la vapeur. De pareils cylindres doivent être vidés à fond.
- Si l’on aperçoit ces taches immédiatement après le décatissage, on peut les enlever en les lavant avec de la terre à foulon (glaise à dégraisser) et dans les cas difficiles en les savonnant légèrement, mais alors il faut refaire le procédé final. Si les tissus sont teints avant que lesdéfauts aient été remarqués, il sera presque impossible de les enlever, les taches ayant maintenant non seulement leur apparence reluisante, mais étant chargées de plus de couleur que le reste des tissus, elles deviennent de ce chef plus foncées.
- Quelquefois,on peut essayer de laver ces tissus avec du savon et les reteindre en nuance plus foncée. De cette façon, la différence entre les taches et le reste de tissu se fait moins remarquer, mais c’est rare que l’on puisse s’en débarrasser complètement.
- LA POLLUTION DES COURS b EAU par les eaux résiduelles des teintureries (Suite. — Voir notre numéro du 20 juillet.)
- Manufacture de laine et teinturerie de MM. KEL-SaLL AND KeMP, A NORDERN, PRÈS DE ROCHDALE. — L‘é -tablissenent de MM Kelsall reçoit les pièces de laine au sortir du tissage et leur fait subir toutes les ope • rations ultérieures jusqu’à ce qu’elles soient en état d’être livrées au commerce. Ces opérations sont,successivement, le lavage, la teinture et le finissage.
- Les eaux provenant du lavage et du fininage,d’une part, de la teintureriey d’autre part, sont traitées séparément.
- Les premières, après avoir passé au travers d’un treillis métallique à l’effet de se débarrasser des flocons de laine qu’elles entraînent avec elles, sont refoulées par des pompes vers une première batterie de tanks de dépôt (n°b 1, 2 et 3) ; avant d’y être déversées, elles sont additionnées d’un lait de chaux et d’une Solution de chlorure de fer; les tanks sont au nombre de trois, mesurant chacun, en superficie, 80 mètres carrés, et en profondeur, 2m.5O ; deux d’entre eux sont en service, pendant que l’on cure le troisième. Au sortir de ces premiers réservoirs, les eaux traversent encore deux bassins (nos 4 et 5) où elles continuent à
- se clarifier, puis elles sont décantées vers deux filtres (nos 1 et 2), qui sont mis alternativement en sèrvice. Ces filtres sont formés de fines cendrées; chacun d’eux présente une surface filtrante de 50 mètres carrés ; des drains établis sur le radier recueillent les eaux filtrées et les évacuent vers la rivière.
- L’effluent est clair et limpide; si on le compare aux eaux-vannes à leur sortie de l’usine, le degré d’épu ration est remarquable et l’on peut dire que, à la vue, le résultat obtenu est aussi complet que possible ; des échantillons, conservés en flacon depuis des mois, ne donnent aucune trace d’altération.
- Les trois tanks de la première série sont nécessairement ceux qui se remplissent le plus rapidement ; en règle générale, ils sont vidés et curés à tour de rôle tous les quinze jours. Pour procéder à cette opération, on commence par envoyer le contenu liquide du tank hors de service vers les installations destinées à épurer les eaux de teinture. Les boues qui se sont déposées sur le radier sont additionnées d’acide sulfurique afin de neutraliser la chaux qu’elles contiennent et sont déversées sur des nattes en fibres de coco ; l’eau chargée d’acide qui s’en écoule est mise en réserve et utilisée lors de la vidange du tank suivant. Ainsi desséchées, les boues sont soumises à l’action de presses mécaniques, à l’effet d’en extraire les matières grasses ; celles-ci sont recueillies, raffinées par distillation, et vendues ensuite. Les tourteaux solides, sous-produits du pressage, sont brûlés.
- Les eaux provenant de la teinturerie sont traitées par décantation suivie de filtration; elles traversent successivement cinq barsins de dépôt (n®s 6 à 10) et subissent ensuite deux filtrations : une première sur des filtres grossiers soumis à une surcharge d’eau (nos 4 et 5) ; une seconde sur l’un des quatre lits filtrants (ncs 5 à 9) en mâchefer et cendrées fines aménagés à cet effet, Au sortir de ces filtres, l’eau est encore légèrement colorée ; mais elle ne contient plus de matières solides en suspension.Les boues déposées dans les tanks sont sans valeurs : on les enlève et on les transporte à un dépôt.
- L’installation qui vient d’être succinctement décrite et qui traite journellement 800 mètres cubes d’eaux usées, donne des résultats dont les autorités se déclarent, avec raison, complètement satisfaites. On ne peut cependant la citer comme un type à suivre, au point de vue de la disposition générale des constructions Celles-ci ont été érigées successivement, au fur
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- et à mesure des nécessités, sans plan général et sur un espace de terrain extrêmement restreint; il est bien certain que les industriels eussent réalisé un ensemble mieux agencé, plus rationnel et moins compli que s’ils avaient été amenés, dès le début, à étudier la question d’après un programme général bien défini.
- L’ensemble des bassins, filtres et bâtiments affectéJ au traitement des eaux-vannes de l’usine occupe environ 50 ares. I’ y a été consacré un capital de 50.000 francs, outillage compris.
- . Les dépenses brutes atteignent annuellement près de 15.000 francs; les salaires des ouvriers entrent dans cette somme pour 8.500 francs ; l’achat des précipitants (chaux, chlorure de fer, acide sulfurique), pour 2.800 frênes; le charbon pour 1.250 francs.
- La vente des matières grasses extraites des boues donne, par contre, un revenu annuel d’à peu près 10.000 francs.
- Le traitement de toutes les eaux résiduaires de l’usine coûte donc, en fin de compte, 5.000 francs par an, non compris l’amortissement du capital de premier établissement.
- (A suivre.)
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N' 236. — Procédé de teinture à l’aide de colorants soufrés, par la Société Anonyme des produits Fred. Bayer.
- N- 239. — Procédé pour la production de colorants soufrés jaune, par la Société Actien Gesellschaft für Anilin fabrication.
- N 283. — Couleur et son procédé de fabrication, par MM. Armbruster (W.-J.) et Morton
- N 284. — Perfectionnements aux procédés de fabrication des couleurs, par MM. Armbruster (W.-J ) et Morton (J).
- ' N- 285. — Procédé pour la production d’un colorant monoazoïque sur mordant, par la Société Actien Gesellschaft für Anilin fabrication.
- TARIFS ET TRANSPORTS
- La Compagnie P.-L.-M. soumet à l’homologation ministérielle la proposition d’inscrire dans le paragraphe IX du tarif spécial P. V. n° 17, un 2° ainsi conçu :
- Ocres brutes en mottes ou en pierres
- Par wagon chargé de 10.000 kil., au minimum, ou payant pour ce poids, d’Apt aux gares de Toucy-Ville à Auxerre-Saint-Gervais inclusivement et vice versa, taxe du barème F (b).
- Cette proposition donne satisfactio. à la demande formée par la Société des ocres de France, afin de lui permettre d’amener dans ses usines de l’Yonne les ocres de Vaucluse qui sont sablonneuses et de cou-leur foncée pour mélanger aux ocres argileuses et calcaires d’Auxerre.
- x
- D’autre part la Compagnie du Midi propose d’inscrire à la nomenclature des marchandises placées en tête du tarif spécial P. V. no 17, les dispositions suivantes ;
- Expéditions par wagon chargé d’au moins 5.000 k., ou payant pour ce poids.
- Prix du barème ci-après, à augmenter des frais de gare. Le chargement et le déchargement doivent être effectués par les expéditeurs et les destinataires.
- Ocres. — Barème I, augmenté de 10 p. 100.
- Il faut remarquer que le barème n’est autre chose que celui actuellement appliqué aux ocres expédiées par wagon chargé d’au moins 8.000 kilogr. Lanouvelle disposition aura donc l’avantage d’en faire bénéficier, avec une légère majoration, les expéditions destinées à de nombreux industriels dont les commandes ne peuvent atteindre le tonnage minimum de 8.000 kilogr.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, au moyennant une rémunération modeste par rapport et, travail consciencieusement fourni, il procède à l’exa-men minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gra-tuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux.
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- Dissolutions de sociétés
- St-Etienne. — Société Favrat Marcellier-Bathias et Cic, teinturerie soie et coton, 37, rue des Mouliniers. — L. M. Fluehaire. — Acte du 28 juillet.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Une commune, par suite de l’exécution de travaux publics, a causé à ma propriété un dommage considérable. Elle a créé ainsi une sorte de servitude sur mon immeuble ; c’est, à mon avis, une dépossession partielle que je ne puis accepter. On me dit que ce sont les tribunaux administratifs qui sont compétents pour statuer sur une réclamation de ma part. Cependant, en cas de d’expropriation totale ou partielle., n’est-ce pas au jury qu'il a put s’adresser?
- . R. — Les conseils de préfecture sont compétents pour statuer sur les demandes concernant les indemnités dues aux particuliers à raison des torts et dommages causés par l'exécution de travaux publics, sans qu’il y ait à distinguer entre les dommages temporaires et les dommages permanents.
- Cette règle ne reçoit, exception que dans le cas où les particuliers sont dépossédés au profit d’une administration publique de leurs propriétés immobilières, dans ce cas, il appartient à l’autorité judiciaire, au jury d’expropriation si la dépossession a été régulière, aux tribunaux civils, si elle ne l’a pas été, de régler l’indemnité.
- Pour qu’il y ait dépossession et expropriation, il faut qu’il y ait non seulement altération du droit de propriété, mais perte de la propriété et transmission à l’administration.
- La création d'une servitude n’entraînant pas la cession du fonds asservi et son incorporation au domaine public, ne constitue pas une expropriation au tens légal du mot et rentre dans la catégorie des dommages.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- St-Etienne. — Société en nom collectif Barlet, Vivier et Bouchet, teinturerie, 37, rue des Mouliniers. — Durée : 10 ans. — Cap. : 90,000 fr. — Acte du 23 juillet.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Driault à Mlle North, 73, rue Louis-Blanc. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Vargues à X., 7, rue Darcet. — Entrée en jouiss. de suite.
- Courbevoie. — Teinturerie, par M. Dillon à M. Marais, 24, rue de Paris. — Entrée en jouiss. de suite.
- Maisons qui se créent
- Paris. — Teinturerie, M. Weill David, 82, rue Ordener.
- BIBLIOGRAPHIE
- L’intéressante et curieuse brochure, dont nous avons signalé récemment à nos lecteurs la publica-lion :
- ECONOMIES, RÉFORMES
- LES RÉGIONS ADMINISTRATIVES
- par M. Léon Sentupéry, est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Prix : 75 centimes par la poste.
- Envoi contre mandat ou timbre poste. ,
- Rappelons que l’auteur examine ce sujet d’actualité avec une grande compétence, et qu’il démontre la pos-sibilité d’alléger nos impôts, par une série de réformes pratiques et par des économies dont le total s’élèverait à 354 millions.
- La brochure se termine par un vœu que chacun peut signer.
- VIENT DE PARAITRE ;
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d’invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale ete.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1903, Prix......3 fr. 60
- COEZ, LANGLOIS & C
- LE HAVRE (Seine-Inférieu re)
- EXTRAITS secs et liquides de Bois de Teinture, Noirs Directs, Tannins, etc,
- HEMATINE CRISTALLISÉE SPÉCIALE POUR LA TEINTURE DES PEAUX
- Représentant pour Paris: M. Emile COËZ, 13, rue du Port, St-Denis (Seine)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation, ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, V Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres ; Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même :
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timorés ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’État font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, " Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- CHEMINS DE FER DE L’EST
- VOYAGES CIRCULAIRES EN ITALIE
- La Compagnie des chemins de fer de l’Est rappelle aux voyageurs qu’elle met à leur disposition, pendant toute l’année, de nombreuses combinaisons qui permettent d'effectuer des excursions variées à des prix très réduits au nord des Alpes (parcours en dehors de l’Italie) et au sud des Alpes (parcours italiens).
- Les billets circulaires qui sont valables pendant 60 jours permettent, soit au départ de Paris (via Troyes-Belfort), soit au départ des principales gares situées sur l’itinéraire, de faire des excursions en Italie dans des conditions très économiques.
- Les billets de 2e classe sont valables par les trains rapides au nombre de deux par jour dans chaque sens qui mettent Bâle à environ 9 heures de Paris.
- Entre Paris et Bâle, ces trains sont composés de toitures de lre et de 2e classes à intercirculation et à water-closet. Les voyageurs sont admis dans ces voitures sans avoir à payer de supplément.
- Tous les renseignements qui peuvent intéresser les voyageurs sont réunis dans le livret des voyages circulaires et excursions que la Compagnie de l’Est envoie gratuitement aux personnes qui en font la demande.
- TEINTURIER
- demande place. 14 ans de pratique,* à hauteur des perfections dans la teinture des filés laine et coton.
- Ecrire poste restante H. F. J., à Balagny-sur-Thérain (Oise).
- Le Gérant : A. FAYOLLE, .
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, x. Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements prati-ques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des p. urnes pour modes, des chapeaux de paille.—Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. -- Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane;(b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-fine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . . . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- 1 LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- | ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- » par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de i machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons | teints et imprimés.
- | Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes pu-| bliés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un | aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans ler industries de la teinture, de l’impression et du blanchi: 1 ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison I Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét aes Agriculteur» de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8® de 600 pages avec figures
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau dujcurnal pour recevoir franco.
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- 29 Ct
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Beng.
- Boie de teinture.
- On cote :.
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — ire qualité. u- 12 ..a-14-
- a
- eau viol, etdito.. bon violet..... moyen violet... bon violet rouge... bon moy. v. roug.. fin rouge...... bon dito........
- bon à fin cuiv..... "uiv czd.et bas....
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- — Sisal, Yucatan...
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- — Miragoane... ...
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque.............
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- Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
- Acide citrique........ Alun raffine(entrepôt) .
- sauf variation
- con-
- 5 75
- 5 50
- 5 50
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 6
- 75
- 6
- 6
- 6
- 6
- 5
- 5
- 5 6
- 80
- 75
- 50
- 50
- 5 50
- '5 50
- 4 50
- 4 50
- 4 70
- 5
- 6
- 70
- 50
- On cote les 100 kil. : . ...
- Cap-Vert .............. M
- Mers du Sud...........M
- Madagascar. ............M
- « S s 1 0 B
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé....
- » gros effilé..
- Roeou.
- 7 50 .6..
- à 8
- 7
- 50
- » (acq.)... .....
- Couperosé emballée.. ;. . Essence de térébenthine (d fûts) : .... .. . .. Id (s fûts)...........
- . 310
- . 15
- . 17
- . » 5
- 104
- 101
- Fécule de pommes de terre, 1er bl................ .... 40
- Id. 2e bl. (entrepôt) . ... 37
- Galles Vertes et noires.... 130
- » noires Alep ....
- » blancnes.............
- Gomme arabique, en sorte
- 75 &r
- a
- »
- ' 19 ..
- 0 50
- 150 .
- 90
- Ghésirée, en sorte...'.. ... . Sénégal,s. bas du fleuve 100 .
- » Galam ....... 80 .
- Aden, sorte cour, bonne 80 . Mogador, blonde.......... . » blanche....................
- 1:0 ..
- 85 ..
- • Calliatour. s" Lima. ..... : » Ste-Marthe. » Brésillet....
- s Sandal.....
- * Sapan .. ..
- 100 k
- . 50kil. •
- 100 k.
- ; 50 k.'
- 12
- 4 4
- 5
- 5
- 8
- 14
- 7
- 11
- 4
- 6
- 50
- 50
- 50
- 50
- 4
- 90
- Antilles. ...
- Cayenne....
- 1/2 kil
- 0 40 à N. M
- 0 -12.5
- a A a
- • « iao a c 33
- <2 « © 0 g *=
- 5 .
- 88 .
- 16 .
- 5 ..
- 6 .4
- 6 ..
- 10 ..
- 15 ..
- 12 50
- 12 ..
- 6
- 8 ..
- 7 50
- 98 ..
- PLACE DE MARSEILLE
- O S © c e # © « e k M 2 2 më e a B
- Bois de Campêche (Laguna).
- «
- (Guadeloupe)
- .a a
- Laque en f. qté orange. » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée .... ; s Damai1 (Batavia).......
- » Singapore, ..... » Penang ...........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie
- Quercitron. ....
- Garance, racine
- " ' J Cnehon 4 r
- Brun luisant, en sac 50 k. ....—- encaisse —
- Jaune ou gamb ... ....
- » pressé ...
- Coehenille
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérife grise........
- Cureumn
- Bengale.......5 0 kilos.
- Java, Mad .Pond.,
- U Divdivi
- 'On côte les 50[kil ..,
- Indigom
- On cote actuellement ;
- à gn. sur v. et bl. 1[2 k fin viol et pourpre.....
- 30
- 50
- en
- 35
- 3
- N
- 1/2
- 1 60
- 1 50
- 22 50 M ..
- ta
- 6 25
- 5.50
- kil.
- 2
- 80
- 25
- 14
- e o.
- M
- O 19
- Bois jaune (Maracaïbo).. •
- » de Fustet Albanie. . Cachuu noir, Ire marque..
- » marques ord.
- Cochenille argentée.. 100 k
- 12
- .11
- à .15
- .12
- »
- s
- Curcuma
- grise.........
- zacatille naturelle noire Palmas lek. Lanzarotte .....
- Bengale...........
- Chinois... i.... . Madras .....
- Ga) es de Chine........ Prussiate jaune de pétasse.
- 10 50
- 70
- 12
- 85
- Rocou »
- Safran pur.
- Sulfate
- poudre.............
- Guadeloupe.........
- Cayenne ...
- d’Espagne , Valence
- 400 .
- 385 .
- 340 .
- 140 .
- 150 .
- ' 90 .
- 110 .
- 250 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 110 .
- 160
- 100
- 750
- 600
- de
- Sumac en
- 275
- 300
- cuivre(+ntrepôt) (acq.). .
- feuilles.'..... 4 poudre........ .
- 280 .
- c
- 35
- 40
- 30
- 170
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras.............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile ; . ...» » en pains, extra sec, sous pap ..................
- » bon marchand en pains » » en boules
- n raffiné en poudre sec
- 90
- 50
- 53
- 22
- 24
- 130 M
- 130
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- 105
- oo
- 22
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo
- Madras l5on et beau- tendre.
- » moyen et bon moyen » coloré................
- » moyen ord- et ord.
- terne et’serré....!
- 3 10
- CO CO
- 2.70 3.10
- Kurpah bon et beau vio et :
- .et violet rouge .. .M ... .
- 2.20 2 60
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- muriatique nitrique...
- sulfurique. . sulfureux .. tartrique ...
- 20 d.
- 36 d.
- 40 d.
- 66 d.
- 50 d.
- 9 33
- 41
- 9
- 50 à
- Ammoniaque liquide 22 d..
- 310
- 42
- 50
- 50
- p.254 - vue 261/396
-
-
-
- »
- Brésille t. Campèche
- Borax raffiné...............
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre........ broyé.......................
- Crème de tartre.............
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp..........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins..............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude............
- » de potasse...............» Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- 30/35, disp.
- Soude caustique, 110/116, en tamb. .de 300................
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes
- Sonde douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos...........
- 40
- 54
- 64
- 180
- 9
- 50
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, ire quai.
- — — — 2e quai.
- 3
- 3
- ts Ot ot
- 20
- 7
- 24
- 41
- 18
- 28
- 25
- 50
- 75
- 4 25
- A 53
- E
- PLACE DE BORDEAUX
- Bois de Teinture
- coupe d’Espagne . 28 - 28 25
- Tabasco .... 18 — 19 -
- Haïti 10 - 14 —
- Martinique, Guade-
- loupe .... 9 — 10 50
- .....................
- Pernambouc . . . .
- Jaune Cuba . . . .
- — Guayra Tabasco.
- -— Tuspan.
- Lima.................
- Tampico..............
- Sapan................
- Sainte-Marthe. . . .
- Nicaragua............
- Sandal rouge . . . .
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier................... Curcuma de la côte. . 100 k.
- — du Bengale , Indigo Bengale poupré . . . fin violet . beau violet . bon violet. . moyen violet. petit violet. . ordinaire et cuivré .
- — Java ordin. et cuivré . — Madras fin............
- — — beau ....
- — — bon ....
- — — moyen . . .
- — — • ordinaire.
- Kurpah kuddapah beau violet bon violet, moy violet pet. ordin.
- Pondichéry bon Violet — . moy.violet
- — ord et cuivré Manille............ Guatemala flor . .
- — sobre •. .
- — cortès .
- Mexique flor. . . . - sobre . . . — , ordin. cortis.
- Caraque flor. . . . sobre . . .
- - cortès . . .
- 14
- 15
- 11
- 13
- 11
- 11
- 10
- I
- 13
- 12
- 11
- 8
- 6
- 5
- 5
- 50
- 8
- 7
- 6
- 5
- 6
- 5
- 4
- 50
- C-IUrcco I I I I I I
- !
- 6
- 5 50
- 9
- 5 ti
- 6
- 5
- 50
- 50
- — — cerise. . .
- — — blondcordin.
- Garance d’Avignon. . 100 Lac-Bye, marque DT. le Orseille Mers du Sud. 100 — Madagascar . .
- k
- 3
- 3
- 40
- 30
- 20
- 25
- 15
- Bi-arséniatede soude(As205)
- Blanchiment liq. 28-, 6 à : %
- » en poudre 35 0 Bleu de Prusse (en pâte), la livre..... ..........
- 0 — »
- 6 .7 6
- » 18
- h
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %. .. . ‘
- Aniline (huile) pure
- la livre
- a
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- » (sel) pure .... »
- Anthracène 22 A par unité au comptant.. ... le gallon Benzol 50 0 % . .le gallon Acide carbonique (cristallisé) 34 35 %............... . .la livre
- Magenta pure..............la livre Acide picrique ....... »
- Bois de teinture
- 3
- 7
- 4
- 3
- 1
- 8
- oo
- 5/8 1/2
- 5
- 9
- 10 .
- 10
- 7
- 6
- 8
- 7
- 5
- Acétate de plomb........ Acide acétique des arts 40 % » chlorhydrique ...... » nitrique 36........... » sulfurique 664 ....... » tartrique..............
- » citrique...............
- Alun épuré...............
- » ordinaire...........
- Ammoniaque incolore, 22. • Bichlorure d’étain, 55-....
- » » 60....
- Bois Campêche-Laguna . .. » Guadeloupe.
- Bois Jaune Centre Amériq. Cachou jaune. Vapeurs....
- » brun...............
- Chlorate de potasse.......
- » de soude............... Chlorure de chaux 100 à 110-Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre..........
- Cristaux de tartre ......
- » de soude............... CurcumaBengale en racines » de Madras.......
- » de Chine.........
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 20-. Galles de Chine et Japon. .
- » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes
- [- o2
- 34
- 8
- 50
- 300 .
- 310 ..
- 20 ..
- 16 ..
- 38
- 100 .
- 125 ..
- •17 ..
- 13 50
- 17 5.
- 73
- 27
- 8
- 35
- 9
- 315
- 315
- Ecorce de Baltimore. ], Barwood. .........
- Camwood...........
- Bois jaune.........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de
- = © B
- CD
- A c
- 15
- 10
- a
- arabique........
- adragante rousse
- Jus de citron............. Méthylène à 95 •..........
- » régie 90’...............»
- Prussiate jaune de potasse
- » » de soude..
- Pyrolignite de fer. Résine........ Rouille.......:.... Sel de soude 80*. ........
- » ammoniaque.. Sel d’étain............
- Soufre en canons..........
- • sublimé..................
- Sumac Sicile en feuilles.. Sulfate d’alumine.......1
- » de cuivre ........
- » d a fer...................
- »
- 10-55 »
- 8 10
- 0 180
- 80 100
- 105
- 13
- 59
- 8
- M 102
- 16 155
- 145
- 95
- 85 270
- 21
- 90
- 110 140
- 9
- 20
- 8
- 12
- 227
- 17
- 19
- 22
- 10
- 54
- 6
- 50
- 50
- 50
- a0
- 50
- 17
- 40
- 105
- 1:8
- 11
- 14
- 19
- 76
- 90
- 110
- 115
- 14
- 50
- eo
- 9
- 32
- 104
- 17
- 160
- 165
- 100
- 100
- 320
- 100
- 115
- 145
- 10
- 22
- 9
- 18
- 13
- 232
- 18
- 20
- 23
- 50
- 50
- 50
- 50
- 56 ..
- 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- ** i , . < 1. sh. d
- S Arsenic (blanc)..... .la tonne 11 10 » Arséniate de soude 60 % » . .. *
- la Jamaïque.....
- Bois de camphre de St-Domingue. ....
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse.. . le Bois de Santal rouge. I Bois de sapan......
- Liqueur d'écorce..
- Extrait »
- Myrabolam 142.
- Bois de pêcher . Grains de Perse.. Bois de campèche.
- Bichromate.
- Bioxalate...
- a
- 6
- 110
- : quintal la tonne
- Extraits
- le
- quintal
- Potasses ..... la livre
- Carbonate 90 92 %. la tonne Caustique 75/80 %.
- Chlorate.. .........
- Ferricianure (prus-siate rouge).......
- Ferrocyanure (prus-siate jaune)... ..
- la
- livre
- Ces prix sont comptés pris
- cotol © 009
- »
- ‘°
- o to
- 10
- 11
- 49
- 17-.
- 6
- 6
- 3
- CO oo
- 10
- 10
- 2 518
- .4 3[4
- a quai àLiver-
- pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de
- fabrication.
- AGENDA OPPE
- (Pour 1903)
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers, conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels,entrepreneurs, etc.
- Contenant, en outre, les feuillets de l’agenda proprementdit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- • Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix : Reliure en percaline, 3 francs, reliure en cuir, tranches dorées 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- p.255 - vue 262/396
-
-
-
- 256
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l’ouvrage complet, lOOfr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de einture à la fin.
- Alfred TULPIN,Ingr
- 91, r. Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel
- D'OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE g
- Estimation de Matériel |
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d'Emu-lation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix........................ 13.50
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
- Prix du premier cahier : 5 francs Les demandes doivent être adressées à la Société anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX*) Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
- MANUFACTURE LYONNAISE
- DE MATIÈRES COLORANTES
- Correspondance : 1», place Morand. — Télégrammes : Indul LYON
- COULEURS D'ANILINE
- Concessionnaire des brevets de LÉOPOLD CASSELLA et C°, Francfort-sur-le-Mein.
- SPÉCIALITÉS POUR LAINE
- Ponceau brillant — Ponceau cristallisé — Cochenille brillante — Orseille brillante — Lanafuchsines — Amarante — Rouge azoï-que — Rouge rubis — Roccelline — Noir Naphtol — Noir bleu Naphtyl — Noir Naphiylamine — Vert Naphtol — Cyanol — Vert cyanol — Thiocarmin — Bleu solide — Violet Formyl (violet acide) — Jaune solide — Jaune acide — Orangé — Chry-soïne—'.Jaune Foulon — Rouge Foulon — Vert Foulon brillant — Vert acide — Tous les Bleus solubles — Bleus alcalins t Bleu Lanacyl — Violet Lanacyl — Bleu Péri pour laine, etc.
- SPÉCIALITÉS POUR COTON
- Indazine — Méthylindone — Naphtindone — Bleu Métaphénylène — Bleu Méthylène nouveau — Couleurs neutres — Thioflavine — Phosphirie nouvelle — Orangé au tannin — Héliotrope au tannin — Bleus nouveaux — Crocéines brillantes — Safranines — Eosines — Irisamine — Bruns Bismarck — Chrysoïdine — Brun pour coton — Paranitraniline — Nitrazoî, etc
- NOUVEAUX COLORANTS SOUDES AU FOULON
- Rouge solide Diamin — Jaune Anthracène — Bleu Anthracène - Noir Anthracène acide-- Noir Anthracène an chreme — Brun Anthracène acide.
- COULEURS POUR IMPRESSi6nTpÔÜR~PEAUSSER1ES & PAPETERIES
- Agences et Dépôts dans tous les Centres industriels
- COULEURS DIAMINE
- Teignant le coton directement sans mordançage préalable
- Ecarlate Diamine — Rose Diamine — Rouge Diamine — Rouge solide Diamine — Bouge Oxy-Diamine — Bordeaux Diamine
- — Jaune Diamine — Jaune d'Or Diamine — Jaune solide Diamine — Jaune Oxy-Diamine — Orangé Diamine — Orangé brillant direct — Brun Diamine — Catéchine Diamine - Brun Oxy-Diamine — Brun Nitrazol-Diamine — Cachou Diamine—
- — Bleu Diamine — Bleu azo Diamine — Bleu foncé Diamine
- — bieu Diaminral — Noirs Diamine — Noir beu Diamine — Noirs oxy - Diamine —Noir jais-Diamine - Noir azo-Diamine
- — Noir Nitrazol-Diamine — Noir Béta-Diamine — Noir Foulon Diamine Noir Diamétral - Diaminogène — Bleu Diami-nogène —Violet Diamine — Violet Oxy-Diamine -- Noir bleu Diamine — BronzeDiamine — Vert Diamine -- Vert noir Diamine — Gris Diamine, etc.
- COULEURS IMMÉDIATES
- Noir immédiat -- Bleu immédiat — Brun immédiat — Bronze immédiat.
- Noirs mi-laine ainsi que d’autres colorants pour mi laine permettant d’obtenir toutes les nuances pour teinture en un seul bain.
- p.256 - vue 263/396
-
-
-
- 47e Année. No 17.
- 5 Septembre 1903.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus A
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois x
- PRIX D'ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . . . . , , . 15 fr.
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- ANNONAEC • 1 La ligne (anglaise). . . 1 fr.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuoent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Sur les opérations de teinture, par M. Ed. Justin-Mueller. — Les nouveaux colorants. — Comparaison entre la cuve à indigo synthétique B. A. S. F. et la cuve à indigo réduit (suite). — Mode de teinture des couleurs immédiates, (suite). — Rôle de l’acide oxalique dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé. — Revue étrangère. — La pollution des cours d’eau (suite). — Revue des brevets d’invention. —Service du contentieux. —Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- SUR LES OPÉRATIONS DE TEINTURE parM.Ed. JUSTIN-MUELLER
- Communication faite à la section IV du 5e Congrès international de Chimie appliquée qui s'est tenu à Berlin du 2 au 8 juin 1903.
- (Suite — Voir nos numéros du 5 et du 20 août)
- D’après ceci, il semble résulter que, pour ce qui concerne les teintes sur laine en question, le colorant se trouve sur la laine à l’état déshydraté ; ce qui n’est pourtant pas le cas, car en humectant légèrement ou fortement ces teintes, elles ne changent pas de nuance et au fer chaud elles rougissent d’avantage, en se déshydratant par conséquent. Pour me rendre compte comment ces colorants se comportent en substance à l’état de poudre, j’ai délayé, étendu, du bleu diamine 3 R avec un véhicule neutre et sec, de la fé-cule de pommes de terre. La nuance était bleue, deve-hait en chauffant fortement violet-rouge et la. teinte
- bleue primitive reparaissait aussitôt au refroidissement, d’après quoi on peut conclure que le colorant, lui-même, est hydraté à température ordinaire.
- J’en conclus, par conséquent, comme suit, sans cependant considérer la chose comme définitive et je laisse la question ouverte à d’autres recherches :
- « Certains colorants azoïques substantifs sont à considérer comme des hydrates, d’après la formule générale suivante, M représentant la matière colorante :
- M + n H2 0
- Les solutions de ces colorants sont comme telles polyhydratées, d’après la formule générale :
- M+xnH20
- le coton absorbe en teinture le colorant comme :
- M + n H2 0
- la fibre agit pendant la teinture comme substance de contact en éliminant x Ha 0. La laine et la soie, par contre, absorbent le colorant comme
- M + x n H2 0
- ces fibres n’agiraient pas sur la combinaison :
- M + x n H2 0. »
- Que les colorants en question peuvent former avec de l’eau différentes combinaisons hydratées est à déduire comme nous venons de le voir, de la différence de la nuance du colorant, selon l’état dans lequel il se trouve, puis parce qu’on admet que certains corps dissous dans l’eau s’y trouvent comme combinaisons hydratées ; par exemple, les sels cristallisant avec de l’eau de cristallisation.
- Si tous les colorants azoïques substantifs se comportent de la même façon est à élucider, on peut l’admettre, car la nuance, dans les différentes phases d’hy-i dratation, peut, pour certains colorants, être la même.
- p.257 - vue 264/396
-
-
-
- 258
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- D’après des observations faites pendant la, teinture, les colorants azoïques substantifs se comportent, en ce qui concerne l’unisson, d’après la phrase émise dans le précédent chapitre concernant les colorants acides. Les colorants en teinture directe se comportent tous d’après cette phrase, qui peut, de ce fait, être appliquée d’une façon générale pour les opérations de teinture directe.
- La solidité au lavage des teintes directes sur coton repose sur les données déjà émises pour les teintes directes sur laine.
- (A suivre).
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Violet-Azo pour laine 4B
- Les excellentes qualités qui ont assuré un succès si rapide au Violet-Azo pour laine 7 R, se retrouvent dans le Violet-Azo pour laine 4 B, que vient de lancer dans le commerce la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes. Il présente de grands avantages sur tous les produits de nuance analogue qu’on rencontre sur le marché. Il possède une solidité à la lumière bien meilleure, il unit d’une façon irréprochable, et résiste excessivement bien à l’action des alcalis et des acides.
- En outre, la nuance du Violet-Azo pour laine 4 B ne se modifie pour ainsi dire pas à la lumière artificielle, tandis que des produits analogues du commerce virent fortement au rouge.
- Les teintes de ce colorant sont très solides au fer chaud, au frottement et au soufre et résistent au décatissage ainsi qu’au carbonisage.
- Le Violet-Azo pour laine 4 B réserve parfaitement les effets de coton, de soie artificielle et de ramie contenus dans les tissus de laine.
- Pour la teinture de ce colorant, on procède comme habituellement pour les colorants unissant facilement, c’est-à-dire on tient avec addition de 10 % de sulfate de soude et 4 a 5% d’acide sulfurique. Par suite de ses excellentes qualités, ce produit est particulièrement précieux pour la teinture en pièces et en flottes.
- Non seulement ce colorant convient très bien pour la production de nuances violettes et prunes, mais aussi en combinaison avec le Bleu Azo pour laine SE ou le Vert Cyanol solide G, pour des bleus marine
- bon marché, solides aux alcalis, à la lumière, au frottement et aux acides.
- Signalons encore la création de deux produits de la même série émanant de la même firme.
- Bleu Azo pour laine SE
- Ce nouveau produit possède une nuance analogue à celle de l’ancienne marque B sur laquelle elle a l’avan tage d’une excellente solidité aux acides ainsi que d’une solidité à la lumière et aux alcalis encore supérieure. De même, sous le rapport de la résistance au fer chaud, au décatissage et à la presse, notre nouveau produit est un peu meilleur que la marque B.
- Les autres propriétés ainsi que le mode d’emploi des deux colorants sont identiques (addition de 15 % de sulfate de soude et 5 % d’acide sulfurique). Le Bleu-Azo pour laine S E possède donc un excellent unisson ainsi qu’une très bonne solidité au frottement, au soufre et au carbonisage. En outre, il réserve en blanc pur les effets de coton, de soie artificielle ou de ramie contenus dans les tissus de laine.
- Le Bleu-Azo pour laine S E est très précieux pour la teinture en pièces et en flottes et sera généralement adopté comme bleu de bon unisson pour les nuances bleu-marine et bleu foncé.
- Bleu-Azo pour laine G, brev. s. g. d. g. qui convient particulièrement bien pour la teinture des tissus de laine avec effets de soie blanche.
- Alors que les marques de Bleus-Azo pour laine B et S E ont la propriété de bien réserver le coton, la soie artificielle et la ramie dans les tissus de laine, le Bleu-Azo pour laine C possède en outre à un degré remarquable, celle de ne pas colorer les effets de soie, dans les teintes claires et moyennes et de ne les colorer que très peu dans les teintes foncées.
- Pour cette application spéciale, on teint le Bleu-Azo pour laine C, de préférence avec addition de 10 % de sulfate de soude et 10 % d’acide acétique. Afin d’obtenir des effets bien nets, il est nécessaire de faire bouillir le bain le plus fortement possible, au besoin au moyen d'un second serpentin. On entre le tissu directement dans le bain bouillant, on fait bouillir fortement pendant environ une heure, on rince et on avive dans un bain contenant un peu d’acide acétique.
- Lorsque, dans des teintes foncées, la soie s’est colorée trop fortement, on passe le tissu dans un bain frais, chauffé à 60-80° C., auquel on a ajouté, suivant
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- la durée de l’eau, 30-60 gr. d'oxalate d’ammoniaque par 100 litres d’eau, on manœuvre jusqu’il ce que la soie ait suffisamment perdu sa coloration, c’est-à-dire pendant 10-20 minutes, puis on rince et on avive.
- Le Bleu-Azo pour laine C peut être rongé en blanc aussi bien avec la poudre de zinc qu’avec le sel d’étain ; ce colorant présente par conséquent un grand intérêt également pour les articles rongés sur laine en pièces et en flottes, peluche de laine, etc., tant pour nuances bleues que pour nuances combinées de toutes sortes, en combinaison avec les colorants jaunes, orangés et rouges appropriés.
- Le Bleu-Azo pour laine unit très bien et se teint de la manière usuelle pour ces colorants, c’est-à-dire avec addition de sulfate de soude et acide sulfurique, quand il ne s’agit pas d’articles contenant de la soie à réserver en blanc. Après teinture, ainsi qu'après enlevage, on doit avoir soin de rincer soigneusement.
- COMPARAISON
- Entre la cuve à indigo synthétique B. A S. F.
- (Pâte à 20 %) et la cuve à indigo réduit
- (Suite ct fin. — Voir notre numéro du 20 août)
- Comparaison entre les ceux cuves
- II nous reste à établir une comparaison entre ces deux modes de teinture en indigo. Les essais que nous avons exécutés ne permettent pas de faire ce parallèle d’une façon complète. Nous nous sommes basés pour ces essais, uniquement sur les prix actuels de l’indigo B. A. S. F. et de l’indigo réduit, mais il y aurait lieu de tenir compte de ce fait que l’indigo réduit nécessite, pour sa mise en cuve, une quantité de réactifs (Poudre de zinc, alcali, bisulfite) bien inférieure à celle qu’exige l’indigotine. Il n’est guère pos-8ible, dans une expérience de laboratoire, de tenir compte de tous ces facteurs et seule la pratique de l’atelier peut faire connaître, d’une manière définitive 'es avantages et les inconvénients, pécuniaires ou I autres, d’un procédé de teinture.
- La cuve à l’indigo blanc est d’un montage très rapide. Elle ne comporte pas, en effet, la réduction de l’indigotine, réduction qui demande un certain temps, étant donné que l’indigotine est un produit insoluble et | que ce n’est pas en solution qu’elle doit être réduite,
- mais en suspension dans l’eau, à l’état de poudre qui, si ténue soit elle, résiste toujours à l’attaque d’un réactif. Cette propriété de l’indigo réduit qui fait son intérêt industriel, est d’ailleurs la cause de la différence de prix qu’il présente avec l’indigo B. A. S. F.; cette différence de prix doit être d’ailleurs, compensée à peu près,d’autre part, par la moindre quantité de réducteur et d’alcali que nécessite son emp'oi.
- Si les nuances fournies par l’indigo réduit, en tons clairs, sont un peu ternes, nous avons par contre obtenu avec lui des teintures foncées à reflet cuivré aussi belles que celles que fournit l’indigotine.
- Nous avons dit, d’autre part, que la résistance des deux teintures était aussi grande de part et d’autre.
- L’inconvénient sérieux de l’indigo réduit est son extrême oxydabilité qui empêche sa conservation dans des flacons ou des tonneaux en vidange; mais nous avons fait la remarque suivante. L’indigo blanc, bleui par un contact peu prolongé avec l’air, celui qui se forme à la surface du produit dans un flacon en vidange, se laisse ensuite réduire très facilement; il semble que la première réduction, subie chez le fabricant, l’ait préparé aux réductions suivantes, ce qui est facile à concevoir, puisqu’elle l’a fait passer de l’état insoluble à l’état de division infinie qui caractérise la dissolution et que c’est, dans cet état, qu’il a subi l’oxydation par l’air.
- Nous croyons néanmoins que son emploi est surtou indiqué quand un industriel a, lors d’une adjudication par exemple, à teindre en indigo un lot important de marchandises et qu’il peut alors se faire expédier la quantité exacte d’indigo réduit qu’il doit mettre en œuvre.
- F. DELAROZIÈRE,
- Licencié ès-sciences,
- Elève de la Société Industrielle d’Amiens.
- (Bulletin de la Société Industrielle d’Amiens.)
- MODE DE TEINTURE DES COULEURS IMMÉDIATES (1)
- (Suite et fin.— Voir notre numéro du 20 août)
- Bleu Immédiat direct B brev. s. g. d. g.
- Pour 50 kilos de coton, suivant l’intensité de la nuance :
- (1) Ces couleurs ont été mises sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
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- LE MONITEUR LA DE TEINTURE
- Premier bain :
- 1 kil. de carbonate de soude cale.
- 3-7 » de bleu immédiat direct B, brev. s. g. d. g.
- 4—8 » de sulfure de sodium crist.
- 1 » d’huile pour rouge turc.
- 3—7 » de sel marin.
- Bains suivants :
- 0.25 kil. de carbonate de soude cale.
- 2.5— 5 » de bleu immédiat direct B, brev. s.g.d.g.
- 2.5— 5 » de sulfure de sodium crist.
- 0.25 » d’huile pour rouge turc.
- Une nouvelle addition de sel n’est pas nécessaire.
- Un traitement en sels métalliques, dans le but d’augmenter la solidité du Bleu immédiat direct B, brev. s. g. d. g., n’est pas nécessaire, il suffit après avoir rincé à fond, de savonner à chaud avec addition d’un peu de carbonate de soude (environ 3 % de carbonate de soude et 3 % de savon). Ce traitement augmente en même temps la vivacité des teintes. Le traitement en bain chaud avec chrome-cuivre (1 1/2 % de bichromate de potasse, 1 1/2 % de sulfate de cuivre et 3 % d’acide acétique) augmente également la vivacité de la nuance, ce qui permet d’y avoir recours dans certains cas où l’on veut éviter le savonnnage.
- Noirs immédiats V extra, FF extra, G extra, NB, brevetés s. g. d. g.
- NG, NR, NRT et NF.
- Pour 50 kilos de coton, suivant l’intensité de la
- nuance :
- Premier bain :
- 3—5 kil. de carbonate de soude cale.
- 2—12
- 2—8
- 2-35
- » colorant.
- » sulfure de sodium crist. » sel marin.
- Bains suivants :
- 0.5—1 kil. de carbonate de soude cale.
- 1-6
- 1—4
- 0.5—3
- » colorant.
- » sulfure de sodium crist.
- » sel marin.
- Noirs immédiats NN conc. et NL conc.
- Pour 50 kilos de coton, suivant l’intensité de la nuance :
- Premier bain :
- 3—5 kil. de carbonate de soude cale.
- 1—6 » colorant.
- 2—8 » sulfure de sodium crist.
- 2—35 » . sel marin.
- Bains suivants :
- 0.5—1 kil. de carbonate de soude cale. 0.5—3 » colorant.
- 1—4 » sulfure de sodium crist. 0.5—3 » sel marin.
- Traitement aux sels métalliques.
- Le traitement aux sels de chrome se pratique surtout pour les marques V extra, FF extra et G extra, tandis qu’on ne l’emploie que rarement pour les autres marques.
- On emploie :
- Pour noir bleuâtre :
- 3 % de bichromate de potasse.
- 3 % d’acide acétique.
- Pour noir charbon :
- 1.5 % d’alun de chrome.
- 1.5 % de bichromate de potasse.
- 2 % d’acide acétique.
- on traite le coton pendant 25 à 30 minutes à 60—80° C. ot on rince.
- Le bain de traitement doit rester complètement limpide ; si un précipité se formait, il pourrait être facilement dissous par l’addition d’un peu plus d’acide acétique.
- En tout cas, qu’ils soient teint directement ou traités aux sels métalliques après teinture, les filés de coton teints en noir doivent être rincés très soigneusement. Si on ne les savonne pas, il est bon, pour terminer, de les faire passer dans un bain de rinçage contenant 2 à 3 gr. d’acétate de soude par litre d’eau. On donne quelques lisses dans ce bain et on sèche sans plus rincer.
- Pour de plus amples détails concernant le mode de teinture, l’avivage etc., nous nous référons à notre brochure « les couleurs immédiates » n° 2218.
- Couleurs immédiates pour nuances grise et mode
- En teignant en nuance claires ou en mélangeant entre elles les différentes couleurs immédiates, on obtient un grand nombre de nuances grises et mode très 80: lides et qui se sont très bien introduites dans la teinture du coton en flottes.
- Les nuances claires peuvent se teindre sans rouleaux presseurs, comme avec les couleurs diaminei mais pour les nuances moyennes et foncées l'emplol de rouleaux presseurs est nécessaire.
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- Premier bain :
- On le garnit comme d’habitude avec :
- 3-5 % de carbonate de soude cale.
- 1—10 » colorants immédiats.
- 2—10 » sulfure de sodium crist.
- 20 » sel marin.
- Pour la teinture en nuances claires on peut supprimer l’addition de sel marin.
- Bains suivants :
- 0.5 —1 % de carbonate de soude cale.
- 0.75—7 » de colorants immédiats.
- 0.75-7 » de sulfure de sodium crist.
- L’addition de sel n’est pas nécessaire.
- On teint en bain chaud pendant environ 1/2—3/4 d'heure; puis on rince.
- Pour la teinture de nuances moyennes et foncées les proportions indiquées dans la carte comme étant effectivement consommées, doivent être majorées d’environ 1/4 pour le premier bain.
- En général les teintes combinées ne sont pas soumises à un traitement aux sels métalliques. Les teintes combinées de Brun Immédiat, Jaune Immédiat et Orangé Immédiat sont rendues plus solides à la lumière par un traitement avec :
- 1 % de bichromate de potasse.
- 1 » de sulfate de cuivre.
- 2 » d’acide acétique.
- Ce traitement se fait à 60—80° C pendant environ un quart d’heure ; puis on rince.
- ROLE DE L'ACIDE OXALIQUE dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (1)
- Par M. Maurice Prud’homme
- Dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé de Camille Kœchlin, l’indigo se trouve à la fois en présence d’acide chronique et d’acides oxalique et sulfurique Quel est le rôle joué par par ces derniers dans la destruction de l’indigo ? La vitesse et l'intensité d’action de l’acide chromique sont-elles accrues toutes les deux par leur Présence, et dans quelle mesure?
- Pour simplifier le problème, j’ai étudié d’abord, au point de vue de la vitesse d’oxydation, l’action d’un mélange d'acide chromique et d’acide oxalique sur l'indigo.
- (1) Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse,
- Acide chromique et acide oxalique. — On a préparé 6 solutions aqueuses, renfermant chacune, sous un volume de 100 cc., 2 gr. d’acide chromique cristallisé (Cr03 = 100) et respectivement :
- 0,315 — 0,63 — 1,26 — 2,52 - 3,78 — 5,04 grammes d’acide oxalique (C204H2 + 2 aq. = 126).
- Une deuxième série renfermait,sous le même volume, la moitié de ces quantités d’acide chromique et d'acide oxalique, une troisième le quart. Dans les trois séries, 1 molécule d’acide chromique se trouvait en présence de : .. 010
- 1/8 - 1/4 - 1/2 - 1 - 1/2 - 2 molécules d’acide oxalique.
- Le bleu cuvé employé renfermait, en uni, à peu près 0,5 gr. d’indigo au mètre carré. Le tissu était découpé en bandes de 1 centimètre de large et 5 de long, qui étaient plongées dans 20 cc. de la liqueur oxydante, versée dans une soucoupe en porcelaine (1). Chaque solution était préparée isolément, au moment de s’en servir : cette précaution est nécessaire, car les liqueurs sont facilement altérables et d’autant plus qu’elles renferment plus d’acide oxalique. Les temps nécessaires à la décoloration seraient majorés de ce fait.
- Les passages ont été faits à la température ordinaire, vers 15», et l’on notait pour chacun le temps nécessaire à la décoloration. Une solution de 1 gr. d’acide chromique dans 100 gr. d'eau, sans acide oxalique, met 1 1/4 heure environ à se décolorer, soit 4,500 secondes. Ce temps se trouve réduit à 20 ou 30 secondes avec une liqueur renfermant 1 molécule d’acide oxalique pour 1 molécule d’acide chromique, c’est-à-dire environ dans le rapport 1 : 200.
- Les données numériques que j’ai obtenues m’ont permis d’établir, avec une exactitude très suffisante, les relations suivantes :
- lo L’acide chromique restant constant, la vitesse d’oxydation de l’indigo varie proportionnellement au poids de l’acide oxalique ;
- 2° Quand les poids de l’acide chromique et de l’acide oxalique varient, mais en conservant un rapport constant, la vitesse varie proportionnellement au carré du poids de l’acide oxalique ;
- 30 La vitesse d’oxydation est proportionnelle au produit des masses des acides chromique et oxalique en présence.
- (2) Dans ces conditions, la masse de l’indigo est une quantité négligeable vis-à-vis de celles des acides chromique et oxalique.
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- Ces relations ne sont vraies qu’autant que le rapport de l’acide oxalique à l’acide chromique ne dépasse pas celui de 1 molécule pour 1 molécule.
- J’ai observé un fait que je considère comme très important, au point de vue de l’explication à donner du rôle de l’acide oxalique.
- Dans des tubes à essai, on verse un volume égal des 6 solutions d'une même série, renfermant chacune la même quantité d’acide chromique et des quantités croissantes d’acide oxalique. On y ajoute un même volume d’éther et une même quantité d’eau oxygénée. Par l’agitation, l’éther se colore en bleu, mais avec une intensité qui diminue graduellement jusqu’à devenir nulle. L’acide chromique se trouve donc de moins en moins à l’état libre, au fur et à mesure que l’acide oxalique augmente : il se trouve donc engagé dans une combinaison avec l’acide oxalique. Provisoirement, nous admettrons qu’elle se forme d’après l’équation :
- 0, HO -OC O. O-OC . | Cr-0- | — H20 + ) Cr. 1
- 0/ HO-OC Oz O—OC (A suivre).
- REVUE ÉTRANGÈRE
- ALLEMAGNE de Chemiker Zeilung L'huile pour rouge turc
- Ce produit occupe dans la teinture une place intéressante en raison de sa belle couleur et du procédé compliqué auquel sa préparation donne lieu. Son application à la teinture a été suffisamment décrite, mais scientifiquement il y a encore quelques points à éclaircir. On n’a pas encore expliqué les deux corps qui, avec l'alizarine et la chaux, forment l’huile pour rouge turc, on n’a pas encore établi avec précision les réactions des corps gras acides et les modifications qu’ils subissent en combinaison avec l’alumine, la chaux et l’alizarine à la température de 115 à 1200 C., en un mot, ni le développement proprement dit de l’huile pour rouge turc, ni le procédé de vaporisation ou d’avivage n’ont été précisés
- De même, on n’à guère étudié le deuxième des deux corps précités, l’alumine hydratée. La chimie a laissé aux teinturiers le soin de rechercher la forme d’alumine hydratée qui, avec les corps gras acides et l’alizarine donne la meilleure sorte d’huile pour rouge
- DE LA TEINTURE
- turc. Le rôle joué par la chaux est aussi intéressant au point de vue chimique, car bien qu’employée en minime quantité, sa présence est indispensable dans la combinaison.
- L'application pratique de l’huile pour rouge turc est un problème résolu depuis longtemps et le procédé compliqué de teinture à l’aide de ce proluit, a été simplifié dans une petite mesure par les efforts des grands spécialistes comme Kœchlin et Storck et quelques autres. Mais jusqu’à présent on n’est pas parvenu à pouvoir s’en servir dans les nouveaux appareils de teinture, car les premières conditions de la teinture en appareils, ce sont des solutions claires, or, jusqu’à présent on ne peut employer l’alizarine nécessaire à l’huile pour rouge turc, à l’état soluble, si l’on veut obtenir une huile possédant toutes ses qualités.
- Cet inconvénient est écarté par un nouveau procédé dont l’inventeur est M. Friedrich Kornfeld. Ce dernier a découvert une substance qui peut contenir l'aliza-rine en solution claire, tout en remplissant les conditions requises pour la production de la véritable huile pour rouge turc. Cette substance c’est le saccharate de calcium. Ce prodédé de teinture d’alizarine avec le saccharate de calcium est breveté dans presque tous les pays. Pour acquérir le droit de brevet en Allemagne et pays étrangers, s’adresser au bureau du journal Chemiker Zeitung Anhalt Côthen.
- Le saccharate de calcium est suffisamment alcalin pour tenir l’alizarine en solution, en même temps qu’il contient la quantité de chaux nécessaire à la production de l’huile pour rouge turc.La quantitédechaux présentée danslesaccharate de calcium ne peut pas faire précipite" l’alizarine lorsqu’un troisième corps intervient qui possède une affinité avec l’alizarine, c‘est--dire la fibre avec l’alumine contenue dans ses corps gras acides précipités. Sans le saccharate de calcium, la précipitation de l’alizarine avec de la chaux dans la solution d’alizarine est impossible.
- Pour mener à bien la solution du problème relatif à l’utilisation de l’huile pour rouge turc dans la teinture en appareils il a fallu, entre la substance nouvelle décrite, exécuter une série de travaux ultérieurs de manière à introduire dans la fibre les corps gras acides ainsi que l’alumine sans causer une précipitation anticipée dans le bain de teinture.
- Ce travail est accompli et le procédé tout entier présente un grand progrès pour la teinture en appareils.
- Ce procédé offre encore un avantage en ce sens
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- qu’il épargne aux tissages le travail d’espoleur qu1 absorbe 1/3 du coût de la teinture en même temps qu’il diminue le déchet qus le dégorgeage occasionne aux fils.
- De Leipziger Fârber und Zeugdrucker Zeitv.ng
- Essai de l’huile d’ensimage
- Pour déterminer la qualité de l’huile d’ensimage il faut observer les 6 points suivants :
- 1° L’huile doit être claire et sans odeur;
- 2 Des couches fines versées sur un carreau et exposées à l’air ne doivent pas devenir visqueuses et surtout consistantes en peu de temps, plus il faut de temps pour ce changement, meilleure est sa qualité;
- 3° Si elle est exposée à la lumière et à l’air en bou-teilles légèrement bouchées, elle ne doit pas devenir épaisse;
- 4» Si on verse deux sortes d’huile sur des feuilles de fer posées en angle, la meilleure sorte coulera plus loin et plus longtemps que la sorte inférieure, elle sera aussi moins épaisse;
- 5o Si l’on passe dans un filtre les huiles dissoutes dans la benzine, les matières solides restent sur le filtre ;
- 6® Si l’on verse de l’orange diamenthyle dans une huile d’ensimage et qu'elle devienne rouge, elle renferme des acides.
- Nouvelle préparation pour blanchiment avec dù chlorure de chaux et de l’acide acétique
- L’effet de la lessive de chlorure de chaux qui produit un beau blanc sur tissus, est très varié et dépend des diverses manières de décomposition du chlorure de chaux. Cette décomposition peut être produite par la chaleur, ou par des acides, ou par les deux à la fois. L’acide sulfurique très délayé développe des acides hypochloreux, mais ne peut guère produire des vapeurs de chlore. Avec de l’acide chlorydrique on peut aussi obtenir des acides hypochloreux.
- Mais ces derniers en présence de l’acide chlorydrique libre se décomposent et donnent du chlore.
- Sous l’influence de la chaleur et de la vapeur, le chlorure de chaux se décompose en sels d’acide chlo-fique en même temps que se dégâgent le chlore libre et l’oxygène.
- Lorsqu’on chauffe, l’acide carbonique provenant de l’atmosphère ou d’une source artificielle on obtient des
- acides hypochloreux qui blanchissent la cellulose sans l’attaquer, comme c’est le cas avec du chlore. On sait, en outre, que l’effet des acides hypochloreux sur les tissus est moins préjudiciable que celui du chlore, car en prenant une solution de même concentration de ces deux corps, celle de l’acide hypochloreux contient moins de chlore.
- . On obtient un meilleur procédé de blanchiment — abstraction faite de la fibre et de la production de l’oxycellulose — par l’emploi de la solution du chlorure de chaux et de l’acide acétique en surplus.
- AMÉRIQUE de « Textile Colorist » Couleur khaki
- On sait que cette couleur a un grand avenir. Les tissus teints en khaki se prêtent tout particulièrement à l’usage des armées combattantes et, de ce fait, ils ne tarderont pas à remplacer les étoffes voyantes des uniformes actuels qui font des soldats une cible vivante.
- La teinture en khaki est à peu près connue ; on teint les tissus au khaki minéral en les faisant passer successivement par une composition de chrome et de sels de fer et par l’alcali, (en les faisant sécher à l’intervalle ou non) Mais le khaki a un point faible, c’est sa sensibilité aux acides organiques comme ceux contenus dans la transpiration. Le seul moyen d’obvier à ce défaut, c’est le traitementultérieur des tissus teints, en les faisant passer par le silicate bouillant ou par l’acide borique bouillant ou par le borate d’ammoniaque, ou en leur faisant subir un graissage par vaporisation. Avec le silicate de soude on obtient déjà un résultat satisfaisant, mais pour obtenir ce résultat, il faut que l’opération de fixage coopère convenablement avec le procédé de vaporisation.
- Voici, d’ailleurs, les meilleurs moyens'de produire un khaki solide, par ordre d’opérations à faire subir au tissu.
- . 1. — Imprégnation de sels métalliques.
- 2. — Fixage dans le carbonate de soude bouillant.
- 3. — Lavage et séchage.
- 4. — Vaporisage pendant une heure.
- 5. —' Traitement intérieur avec un silicate bouillant.
- 6. — Lavage et séchage.
- L’opération de vaporisation ne doit d’aucune façon précéder la précipitation avec l’alcali, comme c’est
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- souvent le cas, car le tissu subira un ramollissement même en travaillant avec les acétates.
- D’autre part, le vaporisage doit toujours avoir lieu antérieurement au passage par le silicate bouillant. Si l’ordre d’opération indiqué n’est pas suivi, la couleur n’atteindra jamais le maximum de résistance aux acides.
- La meilleure méthode à employer pour sécher le tissu après le trempage dans les acides métalliques, c’est l’évent chaud.
- Autrement, il peut se produire des endroits marqués.
- Les substances à meilleur marché dont on peut se servir, sont : l’alun de chrome, le nitrate de fer commercial et le pyrolignite de fer ; les acétates purs n’offrent pas plus d’avantages par rapport à la nuance ou à la conservation de la force extensible.
- Quant à la rudesse communiquée au tissu par la tein -ture en khaki, on n’est pas encore arrivé à la faire disparaître, même en traitant le tissu chargé d’oxyde par des substances adoucissantes, telles que la glycérine ou l’huile.
- Pour cette raison, il est préférable de se servir de khaki minéral pour les tissus destinés à l’usage de tentes.
- Pour vêtements, il vaut mieux employer les substances artificielles telles que les colorants sulfuriques, i bien que ces derniers soient inférieurs en ce qui concerne la résistance à l’action atmosphérique.
- De The Dyers Bulletin
- Taches dans le nettoyage A sec
- Souvent, des taches reparaissent après le nettoyage à sec dont on ne se débarrasse pas facilement.
- Pour trouver un moyen propre à l'enlèvement complet de ces taches, il faut avoir recours à un agent suivant la nature de la tache et la couleur du tissu. Si on n’est pas sûr du choix de l’agent, il faut essayer son effica-cacité sur un endroit du vêtement invisible quand il est porté ou,en tous cas, là où le changement de couleur ne sauterait pas aux yeux. Il ne faut pas oublier que chaque essai d’enlever une tache non réussi, augmente la difficulté de traitement, que le teinturier se heurte souvent à des difficultés provenant de ce qu: les propriétaires des vêtements à nettoyer ont essayé eux-mêmes d’enlever ces taches avec des substances différentes.
- Il faut aussi considérer si, dans tel ou tel cas, il faut
- se servir de préférence de la brosse ou de l’éponge pour appliquer le liquide sur le tissu, en tous cas il faut opérer le nettoyage suivant la direction de la trame.
- On étend le vêtement sur une plaque de verre ou de marbre, qui sont préférables à la planche de bois ; mais si les taches se laissent facilement traiter, on peut suspendre le vêtement comme d’ordinaire.
- C’est un mauvais procédé que celui de répandre sur les taches de la benzine ou d’autres dissolvants. De cette façon, elles deviennent souvent intraitables. Il n’est pas mauvais de détremper le liquide par un buvard.
- Voici les substances à employer pour le nettoyage :
- 1) Esprit de vin. — Il ne doit pas contenir plus de 2 % d’eau et on peut s’en servir à nettoyer les taches d’huile, de graisse et de résine.
- 2) L'éther, c’est le meilleur moyen contre les taches de graisse et d’huile ; on le mélange souvent avec d’autres dissolvants moins coûteux pour le traitement des taches visqueuses et résineuses. Une composition de trois parties d’éther, de irois parties d’alcool et d’une partie d'ammoniaque est excellente contre les taches formées par la transpiration.
- 3) Benzine de pétrole. — On l’emploie seule ou en mélange avec d’autres dissolvants; toutes ces compositions ne valent plus rien, si elles deviennent troubles.
- Les taches de cambouis sont frottées à chaud avec du savon à la base de benzine et ensuite bien rincées dans la benzine. Le même procédé est valable pour taches de café, de chocolat, de sang et de gélatine.
- 4) La benzole. — Ce produit ressemble à la benzine, mais son effet est supérieur pour taches de couleurs à l’huile et de goudron.
- 5) Chloroforme. — Il a l’avantage de ne causer aucun risque d’incendie et il est bon pour taches de peinture et de graisse.
- 6) Ether acétique. — Il renforce l'efficacité d’esprit de vin, de benzine, d’éther en beaucoup de cas.
- 7) Acide acétique. — On s’en sert pour enlever les taches occasionnées par des alcalis et pour raviver la couleur ternie par la poussière de rue, surtout pour jupes.
- Les vêtements sont rincés ensuite dans l’eau douce. Lorsqu’on se sert d’acide acétique sur tissus teints, il faut être très prudent.
- 8) Glycérine. — Elle est très avantageuse pour en-lever les taches de café et de chocolat. Appliquer $
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- plusieurs reprises la meilleure sorte de glycérine à la tache et rincer finalement avec de l’eau ou de l’esprit, de vin. Les couleurs les plus tendres sont rarement affétées par la glycérine.
- La glycérine chaude enlèvera quelquefois des taches que rien n’enlève comme par exemple, les éclaboussures d’aniline sur des tissus teints. La glycérine n’est pas inflammable.
- 9) Ether de pétrole. — Il se rapproche beaucoup de la benzine et présente un excellent dissolvant.
- 10) Ammoniaque. — Cette substance sert à enlever les taches de graisse ou d’acide.
- Dans le dernier cas, en l’applique avec de la ouate imbibée d’acide, et ensuite on rince dans l’eau. L’ammoniaque est encore utile pour les taches de moisi, surtout sur la soie. Les taches sur velours, telles que celles de pluie, sont mouillées avec de l’eau distillée et ensuite nettoyées avec de la ouate imbibée d’ammoniaque. Le velours est repassé ensuite en avant et en arrière avec un fer à repasser chaud, de sorte que la vapeur pénètre l’étoffe et la peluche se relève.
- 11) L'alcool méthylique. — Autrefois des taches de graisse, de stéarine, de suie, de chocolat, d’urine et de sang étaient traitées avec de l'alcool méthy-lique mais ce procédé exigeait un lavage subséquent avec du savon et de la soude.
- On peut remplacer l’alcool méthylique par une solution de savon de benzine (un petit morceau) dans l’alcool de bonne qualité et alors le lavage n’est pas nécessaire. Cette méthode a un effet préservatif pour les nuances tendres. Il faut rincer seulement avec de l’eau douce.
- 12) L'esence de térébenthine. — Celle-ci blanchit et nettoie à la fois et est employée seule ou combinée avec de la beuzine, de l’alcool etc., pour l’enlèvement des taches de vernis, de résine et d’huile. S’il restait des traces de taches, elles disparaissent après un la-vage avec de l’eau et du savon.
- 13) Tétrachlorure de carbone.— Cette substance est proposée en remplacement de la benzine en raison de sa non-inflammabilité, mais elle coûte encore trop cher. (1)
- Le tétrachlorure se rapproche le plus du chloroforme et peut servir au même usage. Pour terminer, nous ferons remarquer qu’après tout l’eau est encore le
- (1) Il convient de mentionner que la France est arrivée aujourd’hui à fabriquer ce produit à des prix défiant toute concurrence étrangère. (N. d. I. R.)
- moyen le meilleur et le plus simple pour le nettoyage des taches. Bien entendu, il s’agit d’eau distillée. Surtout pour taches occasionnées par la bière, le lait, le sucre la limonade, la graisse, la poussière de rue, etc.
- Pour rehausser son action on ajoute un peu d’esprit de vin et pour les couleurs claires un peu d’éther acétique. Les taches de fruits de gelée, de punch etc., sont traitées ensuite par l’acide oxalique ; après quoi, elles doivent être rincées à fond et tout de suite.
- LA POLLUTION DES COURS D'EAU par les eaux résiduelles des teintureries (Suite. — Voir notre numéro du 20 août.)
- Impression sur calicot et teinturerie Grafton and C°, a Accrington. — Les eaux usées de cet établissement sont traitées dans trois séries de tanks, dont l’une reçoit les eaux savonneuses, une autre les eaux de teinture, et la troisième les eaux de blanchisserie.
- Les eaux savonneuses sont additionnées de sulfate d’alumine ; des canalisations de vapeur débouchent au fond des réservoirs dans lesquels elles sont déversées et permettent d’y produire un brassage énergique. Les eaux de la teinturerie et de la blanchisserie subissent une décantation simple.
- Tous les tanks sont à circulation continue ; ils sont construits en maçonnerie, partie en contre-bas, partie en surélévation du sol naturel. Leur capacité totale est égale au volume d’eaux sales que l’usine rejette en un jour, soit 2.250 mètres cubes ; leur profondeur moyenne est de 2m50. Ils sont vidés et curés une fois par mois ; les boues qui s’y accumulent sont inutilisables ; elles doivent être mises en dépôt ; elles représentent au moins 500 tonnes par an.
- L’effluent des réservoirs est encore fortement coloré et de nature à teinter et à polluer les eaux de la rivière qui le reçoit. L’installation ne donne donc pas des résultats suffisants : elle devra être complétée par des filtres, qui, dans la pensée de M, le Dr Maclean Wilson, seraient appelés à fonctionner comme lits bactériens.
- Dans son état actuel, l’ensemble des réservoirs utilisés pour le traitement des eaux industrielles de l’usine a coûté 75 000 francs. On estime que les filtres, dont la construction s’imposera nécessairement dans un avenir rapproché, coûteront au moins autant
- Blanchisserie, teinturerie et apprit de tissus de
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- COTON DE MM. R. Clay AND SQNS, A CHEADLE, PRÈS Manchester. — Cet établissement produit journellement un volume de 1 800 à 2,500 mètres cubes d’eaux résiduaires.
- Réunies dans une chambre, elles sont énergiquement mélangées avec un lait de chaux; puis elles sont conduites par un chenal ouvert dans lequel sont placés des blocs d’alumino-ferric, vers une première batterie de trois tanks en maçonnerie (nos 1, 2 et 3) q Celles traversent successivement par déversement superficiel et dans lesquels se produit une précipitation importante.
- Du tankn0 3 elles sont reprises par des pompes cen-’ trifuges qui les refoulent vers une seconde série de trois bassins de dépôt (nos 5, 6 et 7) où elles reçoivent une nouvelle addition d’alumino-ferric ; ces bassins mesurent chacun 400 mètres cubes de capacité ; àla différence des premiers tanks, ils fonction-nent alternativement; on y laisse l’eau au repos durant cinq à six heures, puis on décante, par prise d’eau superficielle, le liquide clarifié, vers des lits filtrants ; ceux-ci, au nombre de trois (no» 1,2 et 3), sont constitués par une couche de cendrées de O1”.60 d’épaisseur; ils sont drainés à leur partie inférieure.
- L’effluent, au moment où il est rejeté en rivière, est très clair, mais légèrement teinté en jaune, mélangé aux eaux carbonatées du cours d’eau, il se trouble et donne naissance à un léger sédiment qui se dépose au fond du lit ; la production de ce précipité, qui se loca -lise d’ailleurs aux abords de la décharge des filtres, ne présente aucun inconvénient : 200 mètres à l’aval, l’eau a repris sa limpidité.
- La production des boues est très importante ; les premiers tanks sont curés chaque semaine ; les vases déposées dans les bassins de la seconde série sont, après chaque remplissage, évacuées par écoulement naturel vers un réservoir spécial à ce destiné.
- Toutes ces boues sont finalement réunies et élevées par une pompe centrifuge dans un tank situé à proximité de l’usine; elles sont très liquides; leur teneur moyenne en matières solides n’atteint pas 4.5 p. c. Au début, on les pompait du tank vers un champ de dépôt voisin de l’usine, où, selon les prévisions, elles devaient perdre par infiltration dans le sol l’eau qu’elles contenaient. Mais leur volume est si considérable (plus de 100 tonnes par semaine) que force a été de les presser mécaniquement; le filtre-presse à air comprimé dont il est fait usage est ana
- logue à ceux qui sont employés dans les usines d’épuration du sewage; les boues desséchées qu’il fournit contiennent environ 70 p. c. d’eau ; elles se présentent sous forme d’une masse noire, humide, n’ont aucune valeur et doivent être chariées sur un dépôt.
- L’installation qui vient d’être décrite est largement conçue et remarquablement ordonnée ; tous les détails en sont soignés, et on peut la citer comme un modèle.
- Aussi ne sera t on point étonné d’apprendre qu’elle a coûté 150.000 francs, se répartissant comme suit : Tanks, filtres et canalisations 118.5GO Filtre-presse, compresseur et malaxeur du lait de chaux , .... 14.000 Machines et pompes 5.000
- Bâtiment des machines .. ................. 12.500
- Total......fr. 150.000
- Les frais d’exploitation sont également très élevés ; ils dépassent 15.000 francs par an et ne sont compensés par aucune recette. En voici le détail :
- francs
- Précipitants : lait de chaux, alumino-ferric . 5.000
- Salaires : deux hommes en permanence, dé -
- doublés en cas de travail de nuit.......... 6.000
- Transport des boues pressées................ 1.250
- Renouvellement des filtres.................... 500
- Production de la vapeur..................... 2.5CO
- Total...... 15.250
- Nous ajouterons, pour fixer le degré d’importance de l’usine de R. Clay and sons, qu’on y travaille 5.5CO pièces de 100 yards par semaine, et qu’il y est employé 210 ouvriers.
- (A suivre}.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport a travail consciencieusement fourni, il procède à l'examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous demande si les enveloppes qui recouvrent un produit peuvent constituer une marque de fabrique et en général quelles sont les conditions que doit remplir une marque pour être valable.
- R. — L’enveloppe d’un produit peut en principe constituer une marque de fabrique, mais à la condition que cette enveloppe, soit par sa forme, soit par sa couleur, soit par un signe ou un ensemble de signes, constitue un indice nouveau, distinctif, caractéristique et non un mode de paquetage appartenant au domaine public et pouvant être appliqué sans que l’esprit inventif y ait de part.
- La loi du 23 juin 1857 n’exige pas que les signes adoptés comme marque de fabrique, présentent en eux-mêmes un caractère de nouveauté; il suffit que leur application soit nouvelle, c’est-à-dire, que dans un genre d’industrie déterminé ils soient utilisés pour la première fois par un fabricant dans le but de dis tinguer ses produits de ceux de ses concurrents.
- CORRESPONDANCE
- M. A. G à Lyon. — La loi du 1er mars 1898, dans le but de rendre possible la dation en nantissement de fonds de commerce, a affranchi cette formalité delà nécessité de mettre en possession le créancier gagiste et a substitué à cette condition une simple inscription au greffe du Tribunal de commerce. Aucune possession n’est donc requise, ni de la part du créancier, ni de la part du débiteur pour le compte du créancier et il importe peu que le fonds soit encore en la possession du débiteur pour que le gage conserve ses effets.
- M. L. M., à Lille. —La reconnaissance d’une dette d’intérêts est interruptive de la prescription de 5 ans.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de Sociétés
- Boulogne. — Société en nom collectif Bressand fils et Cie, teinturerie, 48, rue de Sèvres. — Durée 10 ans. — Cap. 30.000 fr. — Acte du 24 juil.
- Lyon. — Société en nom collectif Roux, Noiry, Gagneux et Cie, impressions sur étoffes, à Neuville-sur-Saône. — Durée 11 ans. — Cap. 40.000 fr. — Acte du 9 août.
- Lyon. — Société en nom collectif Perret et Laurent, apprêt de tissus, imp. du Poirier-sans-Pareil et 78, cours Witton. — Durée 8 ans. — Cap. 53.000 fr. — Acte du 17 août.
- Déclarations de faillites
- Paris. — Debout (Victor-François), teinturerie, 25, quai de Passy. — S. M. Châle. — Jug. du 25 août.
- Plaine-St-Denis. — Maréchal (Alfred) et Cie, fab. de dextrine. — 12 av. de Paris. — Jug. du 14 août. — S. M. Bonman.
- Résolutions de concordat
- Paris. — Mathiot (Paul-Michel), commissions, 30, rue des Petites-Ecuries, sous le nom de Mathiaux. — Jug. du 20 août. — J. C. M. Brunet. — S. M. Baudry.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. —Teinturerie, 17, rue Carvalotti,par Mlle Doumy à M. Giraud. — Entrée en jouissance le 17 août.
- Paris. —Teinturerie, 32, avenue Félix-Faure, par M. Gaullar à M. Berthon. — Entrée en jouissance le 15 septembre.
- Paris. — Teinturerie, 15, rue de Beaurepaire, par M. Coudre à M. Caby. — Entrée en jouissance le 23 août.
- Paris.— Teinturerie, 225, rue St-Jacques. par M. Bour. neuf à Mme Berthault.
- Maisons qui se créent
- Paris. — Favrot, teinturerie, 20, avenue de Wagram.
- Fougères. —Bartet et Pinault, teinturerie.
- BIBLIOGRAPHIE
- L’intéressante et curieuse brochure, dont nous avons signalé récemment à nos lecteurs la publication :
- ÉCONOMIES, RÉFORMES
- LES RÉGIONS ADMINISTRATIVES
- par M. Léon SENTUPÉRY, est en vente aux bureaux de la Société des Publications Industrielles, 20, rue Turgot. Paris (IXe).
- E Prix : 75 centimes par la poste.
- Envoi contre mandat ou timbre poste.
- Rappelons que l’auteur examine ce sujet d’actualité avec une grande compétence, et qu’il démontre la possibilité d’alléger nos impôts, par une série de réformes pratiques et par des économies dont le total s’élèverait à 354 millions.
- La brochure se termine par un vœu que chacun peut signer.
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d’invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1903. Prix. . *...........3 fr. 60
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, revisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d'Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER ! 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’État font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- CHEMINS DE FER DE L’EST
- VOYAGES CIRCULAIRES EN ITALIE
- La Compagnie des chemins de fer de l’Est rappelle aux voyageurs qu’elle met à leur disposition, pendant toute l’année, de nombreuses combinaisons qui permettent d'effectuer des excursions variées à des prix très réduits au nord des Alpes (parcours en dehors de l’Italie) et au sud des Alpes (parcours italiens).
- Les billets circulaires qui sont valables pendant 60 jours permettent, soit au départ de Paris (via Troyes-Belfort), soit au départ des principales gares situées sur l’itinéraire, de faire des excursions en Italie dans des conditions très économiques.
- Les billets de 2e classe sont valables par les trains rapides au nombre de deux par jour dans chaque sens qui mettent Bâle à environ 9 heures de Paris.
- Entre Paris et Bâle, ces trains sont composés de voitures de 1re et de 2e classes à intercirculation et à water-closet. Les voyageurs sont admis dans ces voitures sans avoir à payer de supplément.
- Tous les renseignements qui peuvent intéresser les voyageurs sont réunis dans le livret des voyages circulaires et excursions que la Compagnie de l’Est envoie gratuitement aux personnes qui en font la demande.
- TEINTURIER demande place. 14 ans de pratique; à hauteur des perfections dans la teinture des filés laine et coton.
- Ecrire poste restante H. F. J., à Balagny-sur-Thérain
- Le Gérant : A. FAYOLLE, .
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A, FAYOLLE, %%, Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- . MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IM PRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Im- j pression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — ! Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — ' Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des , p.urnes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : 1 — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60 •
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES I par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-fine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques,— Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSU S
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans lex industries de la teinture, de l’impression et du blanchi-ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, lats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 00 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
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- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
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- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures
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- Le moniteur de la TEINTURE
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE Boim de teinture. On cote : Campêche du Brésil, coupe d Espagne, = Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité .. . 11 .. 12 .. 3e qualité.... 6 50 9 .. — Sisal, Yucatan... 8 .. 10 .. — Honduras...., 8 40 8 75 — Tabasco . 6 50 7 80 — Haïti Cap 5 10 6 25 - Fort-Liberté..».. 5 30 5 50 — 5 15 5 25 — sx-Marc 6 .. 7 25 — Gonaïves 5 50 6 .. — P.-de-Paix 7 .. 7 50 — Miragoane 5 15 5 30 — Saint-Domingo... 5 .. 6 .. — Martin, et Guadel. 4 50 5 .. — Jamaïque. 5 70 6 80 aune Cuba et St-Yago .. 5 50 6 .. • Manzanillo 5 75 6 .. * Tuspan 5 50 6 • Vera-Cruz 5 50 5 75 » Campêche 5 .. 5 50 » Carmen 5 .. 550 » Tampico 5 75 6 .. : • Porto-Plata 5 .. 5 50 • Haïti 5 .. 5 50 • Jamaïque 5 . 5 70 » Barcel et P. Cab... 6 .. 6 50 » Rio-Hacha 4 50 ... » Carth. et Savan... 4 50 . .. » Maracaïbo 4 70 4 90 • Fustet 100 k. 12 » Tatajuba(Pern.)50k 4 50 ... » Bahia. ........ 4 50 5 .. Beng. eau viol, etdito.... 5 .. 5 25 » bon violet 4 25 4 50 » moyen violet 3 75 4 .. » bon violet rouge 3 75 4 .. » bon moy. v. roug.... 3 25 3 50 » fin rouge 4 .. 4 25 » bon dito 3 50 3 75 » bon à fin cuiv 3 25 3 50 » "uiv 3 .. 3 25 Java . ... Kurpah.. J..., N.M. 1 50 3 . Madras N.M. ... ... Manille.... N.M. 1 ., 3 .. Caraque N.M. 1 50 3 50 Guatemala flor 4 50 5 » bon à fin sobré.. 2 50 4 .. » — cor.... 2 50 4 .. » cor. ord. à bas.. 1 50 2 50 N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. 5 50 » bon à beau.. N.M. 3 50 4 50 • ord. et moyen N.M. 2 .. 2 50 Orseille On cote les 100 kil. : .... Cap-Vert M Mers du Sud M .. .. . • Madagascar M Querc Itron : On cote les 50 kil. . Baltimore fin effilé 7 50 à 8 50 » gros effilé 6 .. 7 .. Rocou. Antilles 1/2 kil. 0 40 à 0 42,5 Cayenne N. M .. .. Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M. . .... » moyen ord. et ord. mél. et terreux.. ... .... Bengale beau et fin violet - M. . .... » bon moyen à bon violet et violet rouge 4.75 5.25 » moyen violet-rouge et rouge .. M.. 4.75 Java fin et surfin violet et pourpré M.. .... » bon et beau violet. M . .... DROGUERIES Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût. Acide citrique 325 Alun raffiné (entrepôt) 15 .. 17 .. » (acq.)...' 17 .. 19 .. Couperose emballée 5 50 6 60 Essence de térébenthine (d. fûts) 104 Id. (s. fûts) 101 Fécule de pommes de terre, 1er bl 40 . . .... Id. 2e bl. (entrepôt) 37 Galles vertes et noires..... 130 .. 150 . » noires Alep . .. ... .. » blancnes 125 . . ... » Gomme arabique, en sorte . 80 . . 90 .. » Ghésirée, en sorte » Sénégal,s. bas du fleuve 100 .. 110 .. » » 80 . . 85 .. » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde » » blanche » Laque en f. qté orange. 400 » » mi-orange 385 » » cerise AC M .. ..... » Sandaraque lavée 140 » Damar (Batavia) 150 .. 160 .. » » Singapore 90 .. 100 .. » » Penang 110 Gomme adragante Syrie.... 250 . . 750 .. » » Anatolie. 250 . 600 .. Quercitron .. M .. ... •• Garance, racine 60 » poudre 65 Rocou Guadeloupe 110 » Cayenne Safran d’Espagne, Valence pur 90 .. 105 . Sulfate de cuivre(entrepôt) 50 » (acq.). .. 53 Sumac en feuilles..,.. .... 22 . » poudre .. 24 . . ... .. Styrax liquide .... 130 Tamarin Madras M .. 28 .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile 180 . ... • • » en pains, extra sec, sous pap 180 .. .... . » bon marchand en pains 115 • » » en boules 115 n raffiné en poudre sec 145 PRODUITS CHIMIQUES On cote les 100 kilos.: Acide muriatique ... 20 d. 9 50 à ... • » nitrique 36 d. 33 » » 40 d. 41 » sulfurique.... 66 d. 9 50 .... » sulfureux .... 50 d. 7 50 .... » tartrique 310 .. .... Ammoniaque liquide 22 d.. 42
- » 5 50 6 .. * Amapala. ... 50 kil. 5 50 6 .. Rouge Brésil Bahia 8 .. 10 .. • Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. • Lima........ 50 kil. 7 50 12 50 » Ste-Marthe 11 .. 12 .. » 4 .. 6 .. » Sandal 100 k. 6 .. 8 .. Sapan 50 k. 5 .. 7 50 . » Quebracho.. 1000 k. 88 .. 98 .. • Pernamb..... 50 k 16 .. 78 .. Cachou Brun luisant, en sac 50 k. M — en caisse — 37 50 45 .. Jaune ou gamb . . .. N » pressé... 30 .. 35 .. Coehenille On cote : 1/2 kil. Ténériffezacatille 1 60 2 .. Ténérifte grise 1 50 1 80 Cureuma Bengale.. .. .50 kilos. 22 50 25 M Java, Mad.» Pond M .. ... Dividivi On cote les 50[kil .. ». 10 13 . Indigos On cote actuellement : B gn. sur v. et bl. l|2k., 6 25 6 50 fin viol et pourpre 5.50 5 75 ze= — 5—= PLACE DE MARSEILLE DROGUERIES DE TEINTURE Bois de Campêche (Laguna). 12 .. à. 15 » (Guadeloupe) .11 .. .12 .. Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. ... 10 50 12 .. Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 .. » marques ord.. 70 Cochenille argentée.. 100 k » grise 275 .. 300 .. » zacatille naturelle » noire Palmas le k. 280 .. .300 . » Lanzarotte Curcuma Bengale.. 35 » Chinois 40 » Madras 30 Gal es de Chine 135 Prussiate jaune de potasse. 170 INDIGOS. - Au 1/2 kilo. Madras bon et beau tendre. 3 10 3.30 » moyen et bon moyen » coloré 2.70 3.10 » moyen ord. et ord. terne et serré... . 2,20 2 60 Kurpah bon et beau violet I et violet rouge.. M. . ...
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 29
- Borax raffiné...........
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre...................... broyé....................... Crème de tartre............. Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp..........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins..............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude............
- » de potasse ............... Sel de soude, 80/85, cons. et entr. enbq. de 700kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- » 30/35, disp...
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................ Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 ldi. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre........... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................
- 40
- ~t© ©cOOO
- 9
- 50
- 20
- 7
- 24
- 41
- 18
- 17
- 28
- 25
- 25
- 50
- 75
- 25
- 53 E
- 5
- 50
- PLACE DE BORDEAUX
- Bois de Teinture
- Brésillet....................
- Campêche coupe d’Espagne . — Tabasco ... — Haïti...................... — Martinique,Guadeloupe . . . .
- 28
- 28
- 18
- 10
- 9
- I I I 1
- P-
- — — zo to A-S I I : 1
- 10 50
- Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — —• blonde, ire quai.
- — — — 2e quai.
- — — cerise. . . — — blonde ordin.
- Garance d’Avignon. . 100 Lac-Dye, marque DT. le Orseille Mers du Sud. 100 — Madagascar . .
- k
- k
- 3
- 3
- 3
- 3
- 3
- 40
- 30
- 20
- 25
- 15
- Bi-arséniate desoude(As205)
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 %
- » en poudre 35 % Bleu de Prusse (en pâte), la livre......................
- 0
- 6
- .7
- 18
- 6
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %. ... ' "
- Aniline (huile) pure
- la livre
- S
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- » (sel) pure.... »
- Anthracène 22 A par unité au comptant.. ...le gallon Benzol 50 90 %. .. .le gallon Acide carbonique (cristallisé)
- »
- G
- 7
- 4
- 3
- 1
- 8
- 7/8
- 5/8
- 1/2
- Calliatour . Pernambou Jaune Cuba
- — Guayra-
- — Tuspan Lima. . Tampico. . Sapan. . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
- Tabasco
- 14
- 15
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. .. Curcuma de la côte. . 100.k.
- — du Bengale .
- Indigo Bengale poupré . . .
- — fin violet .
- — — beau violet .
- — — bon violet . .
- -- — moyen violet .
- — — petit violet. .
- — — ordinaire et
- cuivré . .
- — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. . .1 . . — — beau ....
- — — bon . . . .
- — — moyen . . .
- — — ordinaire.
- Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
- — — moy. violet
- — — pet. ordin.
- — Pondichéry bon violet —. — moy.violet
- — 4 — ord.et cuivré
- — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . .
- — — cortès . .
- — Mexique flor. . . .
- — — sobre . .
- — — ordin. cortès
- — Caraque flor. . . .
- — — sobre . . .
- — — cortès. . .
- 11
- 11
- 11
- 10
- 8
- 6
- 5
- 5
- 13
- 13
- 5 •
- 1 1
- 50
- 50
- 8 — 7 50
- 6 —
- 5 —
- 6 —
- 5 —
- 4 —
- 8 —
- 6 —
- 5 —
- 7 —
- 6 —
- 4 -
- 1
- 6 50 C —
- 5 50
- 9 —
- 8 —
- 7 —
- 5 50
- 6 50
- 6 -
- 5 —
- 10 —
- 7 —
- 6 —
- 8 -
- 7 —
- 5 —
- Acétate de plomb......... Acide acétique des arts 40% » chlorhydrique.......... » nitrique 36............ » sulfurique 66-......... » tartrique.............. » citrique...............
- Alun épuré...............
- » ordinaire.............. Ammoniaque incolore, 22.* Bichlorure d’étain, 55 • ....
- » » 60.....
- Bois Campêche-Laguna ...
- » Guadeloupe. Bois Jaune Centré Amériq. Cachou jaune. Vapeurs....
- » brun .................. Chlorate de potasse......
- » de soude............... Chlorure de chaux 100 à 110-Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre..........
- Cristaux de tartre .......
- » de soude................
- CurcumaBengale en racines » de Madras.........
- » de Chine .........
- Essence de térébenthine .. Extrait de châtaignier 20-. Galles de Chine et Japon..
- » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes » arabique............... » adragante rousse .. Jus de citron.......... Méthylène à 95-..........
- » régie 90-.......
- Prussiate jaune de potasse
- » » de soude..
- Pyrolignite de fer. Résine............. Rouille...... Sel de soude 80-. .......
- » ammoniaque.. Sel d’étain.......... Soufre en canons....... .
- » sublimé.................
- Sumac Sicile en feuilles.. Sulfate d’alumine.......
- 70
- 26
- 34
- 8 290 300
- 20
- 16
- 38
- 100
- 17 13
- 17
- 73
- 80
- 100
- 105
- 13
- 80
- 59
- 8
- 30
- M
- 107
- 16
- 155
- 145
- 90
- 80
- 270
- 21
- 90
- 110
- 145
- 50
- 50
- 50
- »
- de cuivre .. de fer......
- 9
- 20
- 8
- 17
- 12
- 227
- 17
- 19
- 22
- 10
- 54
- 6
- SES
- 50
- 50
- 72
- 27 .
- 8 .
- 35 .
- 9 .
- 295
- 310
- 21
- 17
- 40
- 105
- 128
- 17
- 14
- 19
- 75
- 90
- 110
- 115
- 14
- CO
- 9
- 32
- 110
- 17
- 160
- 165
- 95
- 90
- 320
- 23
- 100
- 115
- 145
- 10
- 22
- 9
- 18
- 13
- 232
- 18
- 20
- 23
- 15
- 56
- 7
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).....la tonne 11 10 »
- Arséniate de soude 60 % » . • .. ’
- Magenta pure........ Acide picrique......
- Bois de
- Ecorce de Baltimore. ] Barwood .... i....
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras ..........
- Grains de Perse... le
- .la livre la livre
- s teinture
- la tonne 5
- » 4
- « S
- 3
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8 10
- 0 180
- S
- 110
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan........ »
- Liqueur- d'écorce..
- Extrait »
- Myrabolam 142.
- Bois de pêcher . Grains de Perse.. Bois de campêche.
- Extraits
- le
- quintal
- a
- Potasses
- Bichromate.........la livre
- Bioxalate.......... »
- Carbonate 90 92 %. la tonne Caustique 75/80 %. Chlorate
- Ferricianure (prus-siate rouge)........ Ferrocyanure (prus-siate jaune)........
- la livre
- 5
- 9
- 10
- i
- a
- 6
- » 143
- » 22
- » 90 »2-40
- 6
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- 10
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- 49
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- 6
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- a
- 3
- CO 00
- 10
- 10
- 2
- CR co
- 1
- co
- . Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de
- fabrication.
- AGENDA OPPE
- (Pour 1903)
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers, conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels,en-trepreneurs, etc.
- Contenant, en outre, les feuillets de l’agendaproprementdit, unrecueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix : Reliure en percaline, 3 francs, reliure en cuir, tranches dorées 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse.
- (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8. Prix de l’ouvrage complet, 100 fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d'impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de einture à la fin.
- Alfred TULPINjng'
- 91, r. Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel
- D’OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
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- Estimation de Matériel
- ! MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
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- SPÉCIALITÉS POUR COTON
- Indazine — Méthylindone — Naphtindone — Bleu Métaphénylène — Bleu Méthylène nouveau — Couleurs neutres — Thioflavine — Phosphine nouvelle — Orangé au tannin — Héliotrope au tannin — Bleus nouveaux — Crocéines brillantes — Safranines — Eosines — Irisamine — Bruns Bismarck — Chrysoïdine — Brun pour coton — Paranitraniline — Nitrazo?, etc., etc
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- Ecarlate Diamine — Rose Diamine — Rouge Diamine — Rouge solide Diamine — Bouge Oxy-Diamine — Bordeaux Diamine
- — Jaune Diamine — Jaune d’Or Diamine — Jaune solide Diamine — Jaune Oxy-Diamine — Orangé Diamine — Orangé brillant direct — Brun Diamine — Catéchine Diamine — Brun Oxy-Diamine — Brun Nitrazol-Diamine — Cachou Diamine—
- — Bleu Diamine — Bleu azo Diamine — Bleu foncé Diamine
- — mieu MIaminéral — Noirs Diamine — - Noir beu Diamine — Noirs oxy - Diamine —Noir jais-Diamine — Noir azo-Diamine
- — Noir Nitrazol-Diamine — Noir Béta-Diamine — Noir Foulon Diamine Noir Diamétral — Diaminogène — Bleu Diami-nogène —Violet Diamine — Violet Oxy-Diamine -- Noir bleu Diamine — Bronze Diamine — Vert Diamine -- Vert noir Diamine — Gris Diamine, etc.
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-
- 47e ANNÉ.. No 18.
- 20 Septembre 1903.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- 4
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILESESBIELQrEçU
- Paraissant le 5 et 8e 20 de chaque mois
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Sur les opérations de teinture, par M. Ed. Justin-Mueller (suite et fin).—Les nouveaux colorants. — Rôle de l’acide oxalique dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (suite).
- — Les matières colorantes. — Revue étrangère. — La pollution des cours d’eau (suite et fin). —Revue des brevets d’invention. — Récolte d’indigo dans les provinces d’Agra et d’Oudh. — Une brochure intéressante. — —Service du contentieux. —Jurisprudence. —Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- SUR LES OPÉRATIONS DE TEINTURE parM.Ed. JUSTIN-MUELLER
- Communication faite à la section IV du 5e Congrès international de Chimie appliquée qui s’est tenu à Berlin du 2 au 8 juin 1903.
- (Suite et fin. — Voir nos numéros des 5, 20 août et 5 septembre)
- B. Teinture par adhérence
- En examinant les teintes qu’on obtient sur la laine avec les colorants dits basiques, qui sont les colorants de bi et triphénylméthane, certains colorants azoïques non sulfonés, auxquels sont à ajouter certains colorants azine, oxazineet thiazine, nous trouvons qu’elles salissent beaucoup au frottement à sec. Ces colorants ne se trouvent, de ce fait, pas dans les memes conditions sur la fibre que les colorants dits acides, desquels nous avons parlé dans le précédent groupe. Le colorant n’est pas, dans ce cas, intimement absorbé par la
- fibre ; au contraire, il reste déposé, il adhère, sur et dans les pores de la fibre.
- La fibre peut bien avoir un certain pouvoir absorbant pour ce genre de colorant ; néanmoins, le pouvoir adhérant est, de beaucoup, le plus prononcé.
- Dans le bain de teinture, par la manipulation de la matière à teindre, le colorant adhère à la fibre. En élevant la température du bain, la fibre s’ouvre, la solution y pénètre alors mieux et le colorant adhè e plus facilement, aussi bien à l’intérieur qu’à la surface ; puis, par adhérence et dissolution successive, la teinte s’unie.
- Le pouvoir adhérant et surtout absorbant de la soie, pour lesdits colorants, est beaucoup plus prononcé que celui de la laine. La soie les absorbe et les adhère déjà à froid ; en outre, teinte avec ces colorants, elle salit moins au frottement à sec que la laine et avec certains d’entre eux, elle ne salit pour ainsi dire pas du tout ; elle a, par conséquent, pour eux, un pouvoir absorbant relativement très grand.
- La « coloration du verre » par des bains de teinture ainsi que de la porcelaine émaillée, etc., n’est qu’un phénomène d’adhérence.
- Dans la « teinture par adhérence, le « caractère colloïdale » des colorants joue probablement aussi un certain rôle.
- La teinture du jute et, jusqu’à un certain point, celle du lin s'effectue, dans son ensemble, d’avantage ou autant par adhérence que par absorption. Du jute teint avec des colorants sulfonés en bain acide ou en bain d’alun, salit beaucoup au frottement, pour ainsi dire, autant que teint avec des colorants basiques. Le 1 jute salit, en général, aussi un peu, lorsqu’on le teint
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en bain neutre, avec des colorants azoïques substantifs ; mais. il y en a parmi eux, et ce sont principalement les bleus, qui donnent des teintes ne salissant pas au frottement ; ces colorants peuvent être considérés comme complètement absorbés, ce qui, pour les colorants de cette catégorie qui salissent au frottement, n’est pas le cas ; ces derniers sont à considérer comme partiellement adhérents. Le lin, se comporte vis-à-vis de ces colorants, d’une façon analogue.Dans ce « groupe d'opération de teinture », nous pouvons comprendre la teinture avec l’indigo réduit et cela aussi bien sur coton que sur laine. La fibre est imprégnée par lasolution d’indigo réduit ; celle-ci, en s’oxydant, dépose de l’indigo sur la fibre qui s’y fixe par adhérence. Le pouvoir d’adhérence pour l’indigo est plus prononcé de la part de la laine que de celle du coton. Dans les deux cas, la fibre devient blanche par un frottement constant ; il est, de ce fait, établi que le colorant n’est pas asorbé, mais est déposé, qu’il adhère superficiellement.
- Comme intermédiaire, entre les deux genres d’opérations, on peut considérer la teinture du noir d’aniline en plein bain sur coton. Les ingrédients du bain sont absorbés par la fibre et le colorant se forme, non pas dans le bain, mais sur la fibre même qui sert de véhicule. Ce colorant formé, déposé dans les pores de la fibre, y est fixé par adhérence.
- Pour le noir d’aniline, dit d’oxydation, on peut admettre que le colorant, dans une certaine phase de sa formation, est effectivement absorbé par la fibre ; cette hypothèse se justifie parla solidité au frottement du colorant formé.
- « Comme conclusion, les teintes directes sont, lors-« qu’elles ne salissent pas au frottement à sec, à con-« sidérer comme étant le fait d’une absorption du co-« lorant par la fibre. Lorsqu’elles salissent légèrement « le colorant, tout en étant absorbé, adhère partielle-« ment. Lorsqu’elles salissent beaucoup au frottement « à sec, tels que les colorants basiques sur laine, elles « sont avant tout, à considérer comme le fait d’un dé-« pôt, d’une adhérence du colorant sur, soit dans les « pores de la fibre. »
- Opérations indirectes.
- Dans ce groupe entre, avant tout, les opérations qui nécessitent un mordançage préalable. Le colorant n'est pas, dans ce genre de teinture, directement absorbé, soit adhéré par la fibre ; il l’est, par contre, par
- le mordant se trouvant sur la fibre, soit, il est chimiquement combiné par ce mordant.
- Dans ce groupe entrent, en outre, les teintes directes qui nécessitent un fixage ou développement ultérieur. En suite, les opérations, en temps qu’on peut les désigner comme teinture, par lesquelles on produit sur la fibre même, des colorants minéraux, azoïques et oxaziques, qui, comme poudres insolubles, sont retenus par adhérence.
- Ce travail n’est pas à considérer comme complet, car, j’ai dû, vu le peu de temps prévu pour les communications, me restreindre autant que possible.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Noir au chrome TB.
- Sous cette dénomination, la succursale française de « l’Actien-Gesellschaft fûr Anilin Fabrikation » vient de mettre dans le commerce un nouveau colorant pour laine qui, teint en bain acide et, fixé au bichromate de potasse et au sulfate de cuivre, fournit des teintures très solides à la lumière et d’une résistance au foulon tout à fait supérieure.
- Recette de teinture
- Dissolution. — Le noir au chrome TB se dissout facilement : il suffît de verser dessus de l’eau bouillante.
- Teinture. — Le bain est garni avec 10 % (du poids de la laine) de sulfate de soude, 3 à 5 % d’acide acétique (à 6• Bé) et la quantité voulue (4 à 6 %) de colorant.On entre la laine vers 65 ou 70« C., on monte lentement en 1/2 heure à l’ébullition et on laisse bouillir 1/2 heure; puis on ajoute peu à peu avec précaution 3 à 5 % de bisulfate de soude ou 1 à 2 % d’acide sulfurique en solution très diluée. Après avoir bouilli encore 3/4 d’heure ou 1 heure, le bain est d’habitude à peu près épuisé.
- Après la teinture, on traite la laine sur un bain neuf de sulfate de cuivre, de bichromate de potasse et d’acide acétique ou sulfurique. L’acide acétique donne un noir plus fleuri; l’acide sulfurique une nuance un peu plus rougeâtre mais particulièrement solide au foulon.
- Pour 4 à 6 % de colorant on peut recommander
- 1,5 à 2 % de bichromate de potasse
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- 1,5 à 2 % de sulfate de cuivre
- 3 % d’acide acétique, ou 1/2 à 1 % d’acide sulfurique.
- On entre à 70° C., monte à l’ébullition qu’on main-tient environ 3/4 d’heure, puis on sort la laine et la rince. Dans beaucoup de cas, surtout pour la laine en bourre, on peut faire ce traitement dans le bain même de teinture. Les teintures ne sont plus tout à fait aussi solides au frottement, mais ce désavantage est compensé par la simplification de la main-d’œuvre.
- Pour cela on ramène le bain à 80° G. (excepté pour la laine en bourre), on n’ajoute que du sulfate de cuivre et du bichromate sans acide, et fait bouillir 3/4 d'heure.
- Remarques
- En diminuant la proportion de bichromate, on diminue la solidité au foulon. Trop de bichromate ou trop de sulfate de cuivre, fait rougir la nuance.
- Si l’on n’est pas sûr de la parfaite propreté des étoffes à teindre, on peut les faire bouillir d'abord 1/2 heure dans un bain a 1 % de bichromate de potasse et 1 % d’acide sulfurique, puis bien laver.
- Les lisières de coton ne sont que peu teintées, mais celles en soie le sont fortement.
- Les teintures faites sur des cuves ou appareils en cuivre sont un peu plus rougeâtres que celles faites sur cuves en bois. Les récipients en fer, nu ou galvanisé, ne peuvent pas être employés pour la teinture.
- Cachous au soufre R. et G.
- Corinthe au soufre B.
- Ces produits, émanant de la même firme, viennent enrichir la série des colorants au soufre.
- Leur emploi permet d’obtenir toute l’échelle des tons j depuis le brun cachou jusqu’au brun foncé, et cela avec un procédé très simple donnant des teintures dont la solidité au lavage ne le cède en rien à celles faites au cachou naturel. Ces colorants ont sur le cachou l’avantage de conserver au coton toute la douceur de son toucher.
- Les nouveaux colorants teignent le coton, le lin, le | jute, etc., et conviennent aussi bien à la teinture de la \ bourre, du fil en écheveaux ou en cops etc., qu’à celle | des étoffes. Ils présentent principalement de l’intérêt pour la teinture du coton en bourre et des articles de bonneterie.
- Mode d'emploi. — La teinture se fait comme avec les autres colorants au soufre, bruns au soufre G et 2G Par exemple, en bain bouillant contenant ;
- Soude Solvay : 5 %
- Sulfure de sodium crist. : même quantité que de colorant,
- Sel marin ou sulfate de soude crist. : 10 à 30 gr. par litre de bain (suivant le ton de la nuance).
- Ajouter d’abord la soude Solvay seule et faire bouillir; dissoudre à part le colorant avec son poids de sulfure de sodium dans un peu de bain bouillant, verser cette solution dans le bain et donner enfin le sel.
- La teinture doit se faire dans des barques en bois ou en fer, car le cuivre et les autres métaux sont attaqués par le sulfure de sodium que contient le bain.
- Pour économiser le sulfure de sodium et obtenir des teintures bien égales, il est bon de se servir de lissoirs recourbés enL"afn que le fil reste toujours complètement immergé. Lisser trois fois de suite, puis une fois tous les quarts d'heure, essorer et finalement laver à fond.
- Cette recette s’applique également à la teinture de la pièce sur jigger. Pour teindre en appareil, il est préférable de préparer le bain un peu plus concentré et de metire moins de sel.
- Le noir Oxydiamine US, le noir Oxydiamine SA et le noir Immédiat NN concentré, tels sont les trois nouveaux produits que vient de lancer sur le marché la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes.
- Examinons leurs modes d’emploi :
- Mode d'emploi du Noir Oxydiamine
- On emploie sur vieux bain :
- 5.5 - 6 % de Noir Oxydiamine US ou SA, brev. s.g.d.g.
- 0.5 % de carbonate de soude calciné
- 6 % de sulfate de soude calciné,
- Pour un volume d’eau correspondant à environ 20 fois le poids du coton, on ajoute au premier bain un tiers de colorant en plus, 2 % de carbonate de soude et 30 0/0 de sulfate de soude.
- On teint pendant une heure en bain bouillant.
- Mode d’emploi du Noir Immédiat
- On emploi sur vieux bain :
- 6—61/2 0/0 de Noir Immédiat NN conc., brev. s.g.d.g 6—6 1/2 0/0 de sulfure de sodium
- 2 0/0 de carbonate de soude calciné
- 6 0/0 de sel marin.
- Le premier bain, d’un volume correspondant à 20 — 25 fois le poids du coton, est garni comme suit’: 10—12 0/0 de Npir Immédiat NN conc., brev. s.g.d.g.
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- 12—14 0/0 de sulfure de sodium
- 5gr. de carbonate de soude par litre de bain.
- 30 gr. de sel marin »
- On teint au bouillon pendant une heure, puis on exprime et on rince.
- ROLE DE L’ACIDE OXALIQUE dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (1)
- Par M. Maurice Prud’homme
- (Suite. — Voir notre numéro du 5 septembre)
- Acide chromique et acide sulfurique. — L’acide sul furique conduit à des résultats analogues. Le fait est des plus remarquables, puisque l’acide sulfurique n’est pas un réducteur, comme l’acide oxalique, auquel on attribue, en vertu de ses propriétés réductrices une sorte de faculté de mise en train dans l’oxydation par l’acide chromique.
- On a préparé une première série de 10 solutions, renfermant, sous un volume de 100 cc., chacune 2 gr. d’acide carbonique, et respectivement :
- 4— 8 —12 - 16 — 20 - 30 — 40 — 60 - 60 - 80 gr. d’acide sulfurique à 66 . Une deuxième et une troisième série furent préparées, renfermant la moitié et le quart des quantités des deux acides contenues dans la première.
- Je représenterai par A le poids de l’acide chromique en grammes par a, celui de l’acide sulfurique, par t le temps en secondes nécessaire à la décoloration de l’indigo, qu’on a effectuée comme pour la série à l’acide oxalique. Jusqu'au No 6 environ, les relations sont les mêmes que dans le cas de l’acide oxalique :
- at — C quand A est cor stant.
- a^t — C’ quand A et a varient et que leur rapport est constant.
- Aat — C” relation générale, renfermant les deux variables.
- C, C’, C” sont des constantes.
- Au delà du No 6, c’est-à-dire pour une teneur en acide sulfurique supérieure à 10 % environ, les valeurs de t décroissent rapidement et les trois relations deviennent :
- aU = K.
- aM = K’.
- Aa2t = K”.
- K, K’, K” étant des constantes.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse»
- Si l’on traite, dans un tube à essai, une petite quantité de chacune des solutions par l’eau oxygénée, en présence d'éther, on constate que la coloration bleue foncée de l’éther décroît du N° 1 au N° 10, jusqu’à devenir presque nulle. J’en conclus que l’acide chromique ne se trouve plus à l’état libre, pour une certaine concentration en acide sulfurique, et qu’il y a formation d’une combinaison, d’après l’équation :
- °\ O0-0,
- I >Cr— O-SO+H2= | S 20
- O 0‘ 0-04
- Cette manière de voir est solidement appuyée par l’existence d’une combinaison provenant de la dissolution à froid de l’acide chromique dans l’acide sulfurique concentré, combinaison à laquelle Gay-Lussac, et après lui Bolley, assignèrent la formule :
- CrO3, SO3, H20
- indépendamment de l’accroissement de vitesse que provoque la présence de l’acide oxalique ou de l’acide sulfurique concentré dans l’oxydation par l’acide chromique, il se produit un accroissement d’énergie, dû à à ce que l’oxygène se manifeste dans ces conditions à l’état d’ozone.
- Le mélange d’une molécule d’acide chromique et d’une molécule d’acide oxalique dans un litte d’eau, à la température ordinaire, brunit rapidement et dégage un gaz à odeur spéciale, qui met en liberté l’iode du papier à l’iodure d’amidon et bleuit le papier imprégné de teinture de gaïac : c’est de l’acide carbonique mélangé à de l'ozone qu’il entraîne. La réaction est plus vive et le dégagement de gaz plus abondant si la proportion d’acide oxalique dépasse une molécule. Une goutte du liquide oxydant déposée sur le papier trempé dans la teinture de gaïac le bleuit aussi. L’acide chromique seul est sans action.
- Le mélange d’acide chromique et d’acide sulfurique concentré (1 gr. Cr03, 60 gr. S04H2, 40 gr. eau) est beaucoup plus stable. T’el quel, ou étendu, à froid ou à chaud, il ne colore pas le papier au gaïac. Mais vient*-on à le mettre en contact avec un corps réducteur (tissu de coton teint en indigo ou même non teint), il se produit un commencement de décomposition, et la liqueur, qui a subi l’action du corps réducteur, étendue d’eau, colore en bleu le papier imprégné de teinture de gaïac.
- Bien plus, en ajoutant de la soude à 38° au mélange précité, on constate avec ce papier le dégagement d’ozone, qui le bleuit, et la liqueur, tant qu’elle est
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- acide, produit la môme coloration, si l’on a soin de l'étendre d’eau. En la saturant par un excès de soude et filtrant, on constate la formation d’oxyde vert de chrome et de chromate neutre de soude.Cette curieuse réaction se formulera ainsi :
- oe -L
- O-O. /O— O. O—O.
- S. Cr SCr. S
- O-0/ O-02 NO-0/
- 12 NaOH =03+2 Cr(OH)3 + 2 CrO4Na? + 4 SO4Na? + 3 H20
- Comme l’acide chromique fonctionne toujours par couple, il est préférable de représenter sa combinaison avec l’acide sulfurique, comme elle est figurée dans cette formule, plutôt que par celle que j’ai donnée
- plus haut | SCr” S cù les 20 sont liés entre 0/ O-0/
- eux, et à Cr, comme dans l’acide chromique : °\
- >Gr= O. vadopterai de même, pour la combinaison
- de l’acide oxalique et de l’acide chromique la formule :
- q— a o O I I O O
- a
- O o
- O o &
- O o 8_g
- On conçoit, avec ces formules, que si un réducteur vient à s'emparer d’un des 4 atomes d’oxygène du noyau central, les 3 autres puissent se condenser en ozone.
- On verra, du reste, plus loin que, dans toutes les oxydations faites par l’acide chromique, le corps ré ducteur (acide arsénieux, indigotine, acide oxalique) fixe, par molécule, O3 ou deux fois 03.
- De cet ensemble de faits il est permis de conclure que : L’hyperoxydation , produite par l'adjonc ion d'acide oxalique ou d acide sulfurique concentré à l'acide chromique, tient à une accélération de vitesse due à l’instabilité des composés formés par ces acides, et à un accroissement d’énergie dû à ce que l’oxygène s'en sépare sous forme d'ozone.
- On peut facilement calculer ïénergie relative de l’acide sulfurique et de l’acide oxalique au moyen de la relation at — C. Pour l’acide oxalique (série 1),at-19; pour l’acide sulfurique (série 1), at = 1680 Le rapport 1680 : 19 représente, pour une même valeur de t, celui des poids équivalents d’acide sulfurique et d’acide oxalique. Il faudra du premier 88 parties contre 1 par -tie du second en poids, ou 110 molécules contre 1 molécule.
- (A suivre).
- LES MATIÈRES COLORANTES
- Il y a quelques mois, une très savante étude de M. P. Banet-Rivet permettait de suivre dans ses grandes lignes l’évolution de l’industrie chimique du xixe siècle. La France, qui l’a créée, a longtemps conservé le premier rang dans cette branche d’industrie; mais nous avons vu qu’elle s’est laissé devancer. Aujourd’hui, la prépondérance est acquise à l’Allemagne, qui, en vingt ans, a vu l’exportation de ses produits chimiques passer de 305 à 510 millions de francs ; l’Angleterre la suit d’assez loin ; et nous, les créateurs et les initiateurs, nous n’occupons plus que la troisième place : encore nous est-elle vivement disputée par les Américains, peuple jeune, à qui sourit la fortune, peut-être parce qu’ils ont l’art de la violenter.
- Une des branches les plus importantes de l’industrie chimique est celle des matières colorantes artificielles, qui ont supplanté les couleurs naturelles et révolutionné complètement l’art de la teinture. Dans ce domaine encore, ce sont des noms français que l'on cite quand on parle des découvertes et des méthodes initiales ; et c’est l’Allemagne qui a profité des unes en appliquant pratiquement les autres ; c’est elle, en un mot, qui a porté toute l’industrie chimique à son dernier degré de perfection et de puissance productive.
- Quand on parle des matières colorantes artificielles, il s’agit, dit le Phare de la Loire, de toute cette riche gamme de couleurs que la chimie sait extraire aujourd'hui du goudron de houille. En quelques années on a obtenu par synthèse des centaines de colorants dont on chercherait vainement les analogues dans la nature. Devant la concurrence de l’alizarine, la culture de la garance, dans laquelle la France était arrivée à n’avoir plus de rivaux dans le monde entier, a complètement disparu. De toutes les anciennes couleurs naturelles autrefois employées, l’indigo seul résiste encore ; sa production annuelle atteint 5 millions de kilogrammes, d’une valeur moyenne de 70 millions de francs. Mais combien d’années pourra-t-il lutter contre l’indigo artificiel extrait du toluène? Bien peu, sans doute. Et ce sera, pour certaines colonies, un coup aussi rude que le fut pour la France la disparition de la garance ; l’Inde anglaise en sait quelque chose, et l’apparition de l’indigo artificiel sur les marchés du monde menace d’une ruine prochaine ses planteurs d’indigo, malgré
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- 278 les améliorations scientifiques qu’ils apportent à sa culture.
- Dans la Revue scientifique, du 1er août 1903, M. J. Forest nous donne quelques chiffres relatifs au prix des colorants, qui vont nous permettre d’apprécier les progrès de l’industrie dont ils sont l’objet. En 1859-1860, la fuschine se vendait couramment 1.560 fr. le kilogr., et, en 1874, l’éosine atteignait le prix de 1 fr. le gramme. Actuellement, la fuschine et l’éosine valent respectivement 17 fr. et 10 fr. le kilogr. En 1860, l’aniline valait 30 francs ; en 1898, son prix était tombé à 3 fr.; depuis quelques années, il a encore baissé ôt se maintient actuellement entre les limites extrêmes de 0 fr. 90 et de 1 fr. 30.
- En 1885, l’Allemagne exportait 4,646 tonnes de couleurs de goudron ; en 1899, le chiffre de ses exportations était monté à 17.639 tonnes, représentant une valeur de près de 100 millions de francs.
- L'industrie allemande des couleurs est concentrée dans six grandes maisons occupant 500 chimistes, 350 ingénieurs, 1.S60 employés et 18.000 ouvriers. Le capital dont disposent ces maisons est de plus de 60 millions.
- Vous avez bien lu : six maisons, occupant 500 chimistes. Tout le secret du succès est là, et M. J: Forest a raison de nous le rappeler en insistant sur l’organisation scientifique vraiment merveilleuse de cette branche de l’industrie allemande.
- « Entrez, nous dit-il, dans une de ces colossales fabriques qui enserrent et embrument la vallée du Rhin. Visitez les ateliers ; on vous présentera des contremaîtres qui ont le titre de Herr Doktor. Ce sont des docteurs ès-sciences, des savants distingués. On vous conduira dans des laboratoires où vous verrez 100 à 150 chimistes qui sont appointés en apparence pour ne rien faire. Ils sont chargés d'une seule tâche — impondérable sans doute — et qui ne se paie guère à la journée : la découverte. Mais tel fabricant allemand sait les prodigieux bénéfices que lui ont valu des années de patientes recherches, il semble, impro ductives. Le professeur et l’industriel voisinent et collaborent. La fabrique et l’Université marchent de pair. L’une s’appuie sur l’autre. Elles vivent pour la même fin. »
- Une revue anglaise a pu dire justement que la fortune était venue à l’Allemagne industrielle par son armée permanente d’hommes de science. Eties peuples vraiment pratiques comprennent si bien la nécessité
- de cette collaboration intime de cette association permanente de la science et de l’industrie, que nous voyons la plus grande compagnie de pétrole américaine offrir un prix de un million de dollars à l’inventeur qui résoudra ce petit problème de chimie industrielle : la saponification du pétrole 1
- Dans son introduction à ses Rapports du jury international de l'Exposition de 1900, industries chimique et pharmaceutique, M. A. Haller, membre de l’Institut, a bien mis en lumière les causes qui nous ont fait perdre notre prépondérance dans une industrie dont nous sommes les créateurs. Elles sont de deux ordres principaux, tenant à nos industriels et à notre enseignement officiel.
- Les industriels allemands sont armés pour la lutte par de fortes études non seulement classiques, mais professionnelles ; les directeurs d’usine possèdent des connaissances chimiques que bien peu des nôtres ont acquises. L’Usine allemande est un organisme complet où chacun est spécialisé dans sa partie, où l’ingénieur, le chimiste, le technologiste, le commerçant se prêtent un mutuel appui pour obtenir le résultat final, la prospérité de l’usine. Chez nous au contraire, c’est généralement au seul directeur que l’on demande ces aptitudes multiples. C’est au-dessus des forces humaines.
- Le souci de se débarrasser de leurs produits n’est pas l’unique préoccupation des industriels allemands; ils tiennent à s’assurer que l’acheteur en saura tirer parti. Aussi veillent-ils avec grand soin à ne prendre comme placiers et commis-voyageurs que des chimistes capables de renseigner l’acheteur sur l’usage qu’il faut faire du produit qu’ils procurent et de rectifier au besoin des applications erronées. Combien comptons-nous, en France, de commis-voyageurs capables d’une pareille tâche ?
- D’autre part, l’Allemagne produit, bon an, mal an, deux ou trois mille chimistes, de valeur inégale sans doute, mais qui, en raison de leur nombre même ont imprimé à certaines industries, celles des matières colorantes et des produits pharmaceutiques entre autres, un essor prodigieux. Que pouvons nous apposer à une telle production ? dit M. Haller : Les quelques élèves que forment chaque année l’Ecole municipale de physique et chimie, l’Institut chimique de Nancy, l’Ecole de la rue Michelet. La disproportion est énorme.
- ' Nous avons eu les grands hommes de la chimie,
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- remarque M. J. Forest; les Allemands lui ont donné ses hommes. Ne cherchons pas plus loin le secret de leur incontestable triomphe.
- . REVUE ÉTRANGÈRE
- ALLEMAGNE
- De Deutsche Farber Zeitunçi
- Quèlques mots sur la soie chargée
- Le procédé de la charge de la soie est relativement de date récente. Depuis que la soie est entré en usage même dans les classes peu fortunées, la fabrication de cet article a subi une grande modification. Pour mettre la soie à la portée de toutes les bourses, l’industrie a eu forcément recours à divers substituants. Mais là ne s’est pas arrêtée l’ingéniosité des industriels. Une soie fine n’alléchait pas assez les bonnes filles d’Eve, au goût développé, mais aux moyens limités.
- Il a fallu leur donner une soie pesante, épaisse, qui soit agréable à l’œil et avantageuse au toucher. D’où les procédés de charger la soie à différents degrés. Au commencement on est allé un peu trop loin dans cette, voie mais actuellement on a retrouvé le juste milieu et la charge n’est plus poussée à l’excès.
- D’une façon ou d’une autre lorsqu’il s’agit de nettoyer ou de reteindre des vêtements faits avec de la soie chargée à un degré assez fort, le teinturier se trouve en présence d’un problème difficile. Tandis que la soie peu chargée supporte facilement une ou deux fois le nettoyage et se laisse même reteindre, il faut prendre garde à la soie trop chargée, et comme le teinturier n’est pas à même de déterminer le degré de charge, il est souvent exposé à des réclamations ennuyeuses de la part des clients. Très souvent, il est traîné devant le tribunal, s’il ne veut pas consentir à payer des dommages et intérêts.
- Nous citerons un cas qui s’est présenté devant la justice et qui a donné lieu à une expertise très intéressante pour les teinturiers. Il s’agissait d’une robe en soie qui devait être teinte en couleur vieil or et au premier nettoyage lorsqu’elle fut exposée à l'air et à la lumière certains endroits devinrent verdâtres. Pour donner satisfaction à la cliente on recommença le nettoyage. Alors parurent des endroits mats dont les
- fibre cédèrent. Le cas vint devant la justice et la robe fut soumise à l’expertise d’un spécialiste pour déterminer la responsabilité du teinturier.
- Voici le résumé de l’expertise :
- En examinant la robe à la loupe on a remarqué que les fils de trame ont disparu, tandis que ceux de chaîne faits d’organsin ont subsisté.
- On a reconnu de suite que les fils de trame ont été chargés et que là chaîne se composait de soie non chargée.
- La suite des recherches a confirmé cette conclusion.
- En brûlant une petite bande de cette étoffe dont les fils de trame et de chaîne ont été séparés, on a remarqué que les cendres des premiers se sont frisées, tandis que celles de la chaîne se sont à peine pliées en rond, comme il arrive presque toujours avec de la soie non chargée.
- En introduisant un bout de cette étoffe dans un creuset de platine que l’on a fait rougir, la combustion a laissé un résidu des sels minéraux. Et comme cette soie a été auparavant blanche, on a attribué ce résidu à l’emploi de l’acide silicique de l’étain et de l’acide phosphorique.
- L’application des rayons X à cette étoffe a démontré clairement la présence des sels minéraux dans les fils de trame. Mais la preuve indéniable que les fils de trame ont été chargés et à un très fort degré, c’est l’analyse qui l'a fournie.
- Rien ne nuit plus à la soie, surtout à celle chargée à l’étain, que les composés de chlore auxquels la soie est exposée dès le commencement de la manipulation. Le sel de cuisine, le chlorure de sodium même en infime quantité comme il s'en trouve dans la transpiration, dans les larmes, suffit pour endommager la soie surtout si elle a été chargée. Cela a été démontré par des recherches des spécialistes faisant autorité en la matière, seulement les endroits endommagés peuvent devenir visibles après quelques années.
- On a observé également que la lumière peut exercer une influence préjudiciable sur la soie chargée.
- Même les substances inoffensives telles que les parfums (même l'eau) peuvent endommager la soie chargée par l’étain oxydé et l’acide silicique. Lorsqu’on nettoie un vêtement avec de la benzine il en absorbe en général de 20-30 % de son propre poids, or les fibres affaiblies ne peuvent pas résister à ce poids et c’est pourquoi la soie endommagée par la charge s’a-
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- bîme au nettoyage. Il convient encore de remarquer que la substance qui détruit la soie agit en même temps sur la couleur. En conséquence, non seulement les endroits endommagés cèdent, mais aussi tout la tour se décolore.
- Il arrive encore souvent après le nettoyage de la soie chargée qu’il se forme des taches variant de jaune ou brun semblables aux taches produites par un liquide. Ces endroits marqués sont pourris et se déchirent.
- De Leipziger Faber und Zeugdrucker Zeitung
- Moyen de reconnaître le coton mercerisé
- Une solution froide de chlorure de zinc est bien mélangée avec du rose en poudre fine. Cette solution jaune teint le coton en bleu. Si le coton n’est pas mercerisé il perdra sa couleur au lavage, s’il est mercerisé la couleur ne bouge pas. On peut se servir encore à cet effet de la réaction chimique.
- Si l’on désire établir qu’un échantillon d’étoffe teinte en bleu est mercerisé, alors on teint deux bouts de tissu de coton mercerisé et non mercerisé en la même couleur que l’échantillon et l’on traite les trois morceaux avec la solution de chlorure de zinc précitée, après le lavage on reconnaît l’échantillon mercerisé à sa couleur foncée. On peut se servir de cette même méthode pour le coton teint en noir .
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- Coloration artificielle des plumes
- (Voir le numéro du 20 août)
- Les plumes apprêtées doivent être séchées immédiatement. A cet effet, après les avoir rincées, on les place dans les étoffes sèches et on les exprime. Ensuite il faut les étendre,saupoudrer d’albâtre ou de talc et les sécher à la chaleur. Lorsqu’elles sont sèches on enlève la poudre à la brosse.
- Un séchage prolongé leur fait perdre leur souplesse. Les meilleurs colorants sont les acides qui ont l’avantage de teindre le tuyau, ce qui n’est pas le cas avec des colorants neutres.
- Pour les couleurs claires l’acide tartrique est plus recommandable que l’acide sulfurique, mais il faut en prendre une quantité suffisante pour pouvoir ensuite faire subir au bain une réaction acide faible qui puisse être reconnue facilement. La température à laquelle la teinture est opérée varie suivant les circonstances de 64» à 950 C.
- Voici les substances colorantes à employer de préférence :
- Vert cyanol B.
- Vert acide.
- Vert brillant.
- Jaune véritable S.
- Jaune indigo*
- Jaune indigo GG II ou ENZ.
- Tropeoline C.
- Cyanol extra FF.
- Bleu Alizarine-Lanacyle BB et R.
- Jaune véritable R et 3 R.
- Violet formol S 4 B, 6 B et 10 B.
- Violet alizarine-lanacyle 2 R et 4 R.
- Lanafuxine SG et 6 B.
- Azorubine A*
- Rouge naphtol C.
- AMÉRIQUE De Textile colorist
- Couleurs Diamines dans la teinture de la soie
- Ces couleurs offrent beaucoup d’avantages pour la production de nuances résistant à la lumière et au lavage. Autrefois, on ne pouvait obtenir de pareilles nuances que par la fixation des alizarines sur un mordant de chrome ou d’alumine, ce qui était compliqué et dangereux pour la solidité et le lustre de la fibre. Grâce aux couleurs diamines employées seules ou en mélange,on peut obtenir directement toutes les nuances désirables. Des nuances claires sont produites à une température modérée à l’aide de phosphate de soude ou de savon blanc ; les nuances foncées avec de la soude sulfatée et de l'acide acétique,en élevant la température graduellement.
- Dans certains cas où un haut degré de solidité est de rigueur on peut avoir recours à un traitement ulté
- rieur avec du fluorure de chrome.
- La primuline est aussi naphtol B elle produit
- chrome ou avec de l’alun de
- très appréciable et avec du des écarlates très solides,
- avec du phénolate de soude ou par un traitement de soude tiède on obtient des jaunes d’un éclat superbe.
- La combinaison de primuline avec les couleurs dia-mines donne des nuances d’olives que l’on peut à peine obtenir par d’autres colorants. Ainsi, par exemple, le vert diamine et la primuline s’emploient ensemble et ensuite ils sont mélangés avec de l’acide carbonique.
- Noir sur vêtement en tissu de coton
- Lorsqu’on a besoin de reteindra en noir un vêtement de tout autre couleur, surtout de rouge, on éprouve
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- souvent une grande difficulté d’obtenir un beau noir.Le procédé suivant offre beaucoup d’avantages sous ce rapport.
- Après un nettoyage avec de la soude et un rinçage convenable, on passe le vêtement dans un récipient en bois contenant 10 % de bichromate, 8 % de sel aniline (tous les deux préalablement dissous dans l’eau bouillante) et 5 % d’acide sulfurique. Après une demi-heure de manipulation on ajoute 10 % d’acide sulfurique et les vêtements sont travaillés de nouveau jusqu’à l'épuisement-du bain. Ceci se reconnaît d’après la couleur jaune du liquide et la durée est d’une heure.
- Ensuite il faut rincer à fond et teindre dans un bain contenant 20 0/0 de sulfate de soude, 3 0/0 de carbonate de soude, 5 0/0 de savon, 4 0/0 de noir pluto et de noir Colombie FB ou de noir oxydamine D.
- Faire bouillir le bain pendant une heure et rincer. Le bain peut servir encore une fois. Fortifier avec de la colle d’amidon à laquelle une petite dose de sel ordinaire est ajoutée.
- Teinture avec du bleu de Berlin
- A ut e assemblée récente de la Société de chimie industrielle, M. Watson Smith a rapporté que le bleu de Berlin n’est pas dépourvu de valeur pour la teinture des tissus. Une colle est préparée avec du bleu de Berlin et de l’acide chlorhydrique, ceux-ci, étant mélangés, se dissolvent et forment une solution incolore ; versée dans l’eau le bleu se dépose. Un bout de toile plongé dans cette solution et plongé ensuite dans l’eau est teint en bleu.
- LA POLLUTION DES COURS D'EAU par les eaux résiduelles des teintureries
- (Suite et fin. — Voir notre numéro du 5 septembre.)
- Lavage de laine de MM. Smith and Sons, Field Head Mills, a Bradford. — MM. Smith and sons appliquent , dans leur usine, un procédé spécial au traitement des eaux de lavage de laines brutes et que, de concert avec M. Walther Les ch, ils ont fait breveter à leur profit.
- Le principe de la méthode consiste dans la distillation des eaux de désuintage et dans la récupération des matières utilisables que contient le résidu boueux laissé par cette première opération.
- Les eaux de lavage sont déversées dans des tanks, où elles laissent déposer les matières lourdes, sableuses et terreuses qu’elles charrient. Il y a trois tanks de l’espèce, mais l’un d’entre eux est généralement en curage ; leur contenance totale est égale à une fois et demie la venue d’eau journalière.
- Ainsi sommairement clarifiées, les eaux sont pompées vers un évaporateur à quadruple effet1 Cet appareil est analogue à ceux qui sont employés dans les sucreries ; il n’entre point dans notre programme d’en donner ici une description. Le produit de la distillation est condensé, puis utilisé pour de nouvelles opérations de lavage ; l’eau ainsi obtenue n’est pas parfaitement pure, mais ce n’en est que mieux pour l’usage auquel elle est destiné : il en résulte une économie de savon Le résidu, réduit au 1/10 ou au 1/15 du volume primitif des eaux brutes, s’écoule de l’appareil à une température de 1150 à 120° F. Il passe alors dans un séparateur centrifuge où, par l’action d’une rotation rapide, la masse se divise en trois couches concentriques : les matières solides et inertes sont projetées vers l’extérieur; l’eau, contenant en solution la potasse du lavage, forme la couche intermédiaire; les matières grasses enlevées à la laine res-tent au centre. Les matières solides sont enlevées de temps à autre et brûlées ; par une ingénieuse combi-naison, l’eau chargée de potasse et la graisse peuvent être enlevées séparément ; la première est concentrée par évaporation et réduite à l’état de masse boueuse d’où l’on retire, par incinération, le carbonate de potasse ; la graisse est épurée et vendue.
- On voit que, des résidus de l’opération, le sédiment terreux que contenait la laine brute est le seul qui n’ait point de valeur et ne trouve point d’emploi ; les autres, l’eau distillée, la potasse et la graisse, sont utilisées.
- Il est bien évident que, au point de vue de la préservation des cours d’eau, la méthode de MM. Smith et Leach doit donner toute satisfaction, puisqu’il n’y a plus d’affluent d’aucune sorte.
- Les inventeurs assurent que le traitement en est très rémunérateur et qu’il leur procure de sérieux bé-nèfices. On en jugera par les renseignements ci-après :
- Le volume des eaux de désuintage à épurer journellement est de 55 mètres cubes. Les installations (trois tanks, un évaporateur, deux séparateurs centrifuges, un incinérateur, une chaudière), sont capables
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- d’en traiter le double; elles occupent, non compris les tanks et la chaudière, un bâtiment mesurant 15 mètres sur 7m.50. Elles ont coûté, dans leur ensemble, 122.500 francs*
- Les frais d’exploitation comportent d’abord le salaire de trois hommes, dont deux pour le service de l’évaporateur et un pour celui de la chaudière; celle-ci, avec l’incinérateur, consomme à peu près 200 tonnes de charbon par semaine. D’autre part, on travaille journellement dans l’usine 15.000 kilogrammes de laine brute, contenant 12 à 15 p. c. de matières grasses et 6 à 7 p. c. de carbonate de potasse. Le prix de la graisse et celui du carbonate de potasse sont d’à peu près 500 francs la tonne. Sur ces bases, le bénéfice calculé résultant du traitement des eaux de désuintage se chiffre par 400 à 500 francs par semaine, non compris l’économie d’eau de lavage qui en résulte.
- Voici, au surplus, le bilan de cette opération pour une semaine du mois de juillet 1900, d’après un tableau inséré dans un rapport officiel :
- Quantité de laine lavée........... 32.623 kilogram. Quantité d'eau traitée............... 247 m. cubes. Durée du travail de l’évaporateur. 46 heures.
- Dépenses.
- Charbon : 19 tonnes à fr. 13 85........ fr. 265
- Salaires de trois hommes........................ 85
- Intérêt et amortissement....................... 160 Total...fr. ' 510
- Recettes.
- 1 tonne 1/2 graisse à 500 francs..........fr. 750
- 1 t. 250 kil. carbonate de potasse à 375 fr. 480
- 200 mètre cubes d’eau distillée à fr. 0 165 le mètre cube..................................... 33
- Savon économisé............................... 52
- Total... fr. "1315
- Bénéfice net : 805 francs.
- Le résultat est assurément brillant, et tendrait à prouver que le traitement des eaux de désuintage des laines brutes peut devenir une industrie rémunératrice.
- MM. Smith and sons s’étaient offerts à épurer dans leur usine et d’après leur procédé, les eaux résiduaires de plusieurs lavoirs établis à proximité; ils n'ont pu se mettre d’accord avec les industriels voisins, ceux ci ne consentant à céder leurs eaux-vannes que moyennant une certaine rémunération, alors que MM Smith leur réclamait, au contraire, le payement d’une redevance.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N’ 505. — Procédé de fabrication d’un sulfite de zinc hydraté, solide et peu soluble dans l’eau, par la Sté Chemische Fabrik Grümau Landshoff.
- N- 506. — Procédé pour la fabrication de matières colorantes monoazoïques sur mordants, par la Sté Ac-tien Gesselsehaft für Anilin.
- N- 537. — Procédé de préparation de matières colorantes disazoïques primaires, par la -Raison commerciale Kalle et Cie.
- N1 538. —Matière colorante jaune et ton procédé de fabrication, par la Sté Real Halliday and Sons.
- APPARENCES DE LA RÉCOLTE D’INDIGO dans les provinces unies d’Agra et d’Oudh.
- (Inde britannique)
- Le Bulletin Commercial de Bruxelles donne les renseignements ci-après au sujet des apparences de la récolte de l’indigo dans les provinces unies d’Agra et Oudh pour l’année 1903.
- Dans leS divisions de Meerut et d’Agra et à Cawn-pore, il a été ensemencé55.738 acres contre 38.215 acres en 1901-02; dans les divisions d’Oudh, de Benares et de Gorakhpur, il y a diminution de 25 p. c. sur le chiffre de l’année dernière.
- La germination s’est faite dans des conditions très favorables et l’eau a pu être distribuée suffisante pour les irrigations; quoique la moisson ne fut pas encore commencée, la récolte était estimée, vers le 10 août, comme devant varier de 80 à 95 p. c. d'une récolte normale, chiffres qui diminueront considérablement si les pluies tardent à se produire.
- UNE BROCHURE INTERESSANTE
- Quel est le contribuable, et surtout le commerçant, qui ne trouve pas ses impôts trop lourds ? Il n’y en a certainement aucun. Et cela s’explique, puisque les dépenses publiques s’élèvent, chaque année, au total fantastique de 3 milliards et demi passés !
- Pour réduire ces charges écrasantes, pour les réduire d’une façon sérieuse, durable et sensible à tous les contribuables, il faudrait des économies étudiées rationnellement.
- Or, c’est précisément cette étude qu’a réussi à réaliser une brochure fort intéressante, que nous ne saurions assez recommander à nos lecteurs, à tous nos lecteurs.
- Elle a pour titre : Economies ; Réformes; les grandes régions administratives, et pour auteur M. Léon Sentu-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- péry, ancien chef de cabinet au Ministère de la Justice et rédacteur au Lyon-Républicain.
- Par un examen minutieux de tous les chapitres du budget, et par certains projets de réforme qu’il indique, l’auteur, qui est particulièrement compétent pour traiter ce sujet, arrive à trouver 354 millions d’économies réalisables.
- Il donne, au passage,son appréciation sur maints sujets qui sont d’actualité
- Puis il conclut que les économies ne seront faites dans le budget, c’est-à-dire nos impôts allégés, que si l’opinion publique met en demeure le Parlement de prendre cette voie des économies.
- Il fait appel aux Conseils généraux, aux Conseils d’arrondissement, aux Conseils municipaux ; puis aussi aux Chambres de commerce; aux Syndicats communaux, industriels ou agricoles ; aux Sociétés diverses, et même aux électeurs et aux contribuables.
- Il les invite à adopter et signer le vœu qui résume la brochure, et qui la termine, — vœu qui demande la nomination immédiate d’une Commission extra-parlementaire et extra-fonctionnariste d’études des Réformes et Economies.
- Quatre Conseils généraux ont déjà adopté un vœu analogue ; plusieurs Chambres de commerce l’examinèrent aussi ; et, cette semaine, l’important Syndicat des Négociants de l'Ain, dont le siège est à Bourg, adoptait le vœu qui termine la brochure de M. Sentupéry.
- timeste brochure est envoyée parla poste, contre0,75 cen-Cet adressés en mandat ou timbres poste à la Société de Publications industrielles,20, rueTurgot, à Paris (IX').
- SERVICE DU_CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapporta" travail consciencieusement fourni, il procède à l'examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux
- JURISPRUDENCE
- Un de nos abonnés nous écrit :
- Une commune, par suite de l’exécution de travaux publics, a causé à ma propriété un dommage considérable. Elle a créé ainsi une sorte de servitude sur mon immeuble ; c’est, à mon avis, une dépossession partielle que je ne puis accepter. On me dit que ce sont les tribunaux administratifs qui sont compétents pour statuer sur une réclamation de ma part. Cependant,
- en cas de d’expropriation totale ou partielle, n’est-ce pas au jury qu’il a pu s’adresser?
- R. — Les conseils de préfecture sont compétents pour statuer sur les demandes concernant les indemnités dues aux particuliers à raison des torts et dom-mages causés par l’exécution de travaux publics, sans qu’il y ait à distinguer entre les dommages temporaires et les dommages permanents.
- Cette règle ne reçoit, exception que dans le cas où les particuliers sont dépossédés au profit d’une administration publique de leurs propriétés immobilières, dans ce cas, il appartient à l’autorité judiciaire, au jury d’expropriation si la dépossession a été régulière, aux tribunaux civils, si elle ne l’a pas été, de régler l’indemnité.
- Pour qu’il y ait dépossession et expropriation, il faut qu’il y ait non seulement altération du droit de propriété, mais perte de la propriété et transmission à l’administration.
- La création d’une servitude n’entraînant pas la cession du fonds asservi et son incorporation au domaine public, ne constitue pas une expropriation au sens légal du motet rentre dans la catégorie des dommages.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolutions de sociétés
- Rouen.— Société J.-B. et E. Poirot, teinture, dégraissage, nettoyage, 94, rue Beauvoisine. — L. les associés. — Acte du 13 août.
- Déclarations de faillites
- Roubaix.—• Desobry (Adolphe), appréteur,à Wasquehal. — Jug. du 26 août. — S.: M. Lefebvre.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Balot à M. Hubert, 106, rue Caulaincourt. — Entrée en jouissance 15 septembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Pilot à M. Geslin, 24, rue Antoinette. — Entrée en jouissance 17 septembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Gueudet, 3, rue Meyna* dier. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Poirson et Mlle Thauvin, 137, rue du Ranelagh. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Gaymay, 11, rue Sauffroy. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Blanc, 1, rue Lemercier. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris.—Teinturerie, par Mme Vve Geoffroy, 8, rue Godot-de-Mauroi. —• Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Mamelin, rue Godot-de-Mauroi. — Entrée en jouissance de suite.
- Arpajon. — Teinturerie, par M. Têtu à Mmes Rallier et Dupuis, 7, place du Marché. — Entrée en jouissance 15 septembre.
- Maisons qui se créent
- Chinon. — M. Crosnier-Million, teinturerie.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Iravail, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant,par d’autres « Cahiers» ui, selon les besoins, compléteront les précé-ents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- l<> Une Table des Matières par Chapitres ; Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même :
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement. Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’at.née. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement , Pendant la saison d’été, un troisième départ, coin portant des lre, 2e et 3e classes, aira lieu dans l'aprèp midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; lre classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuven être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’EST
- VOYAGES CIRCULAIRES EN ITALIE
- La Compagnie des chemins de fer de l’Est rappelle aux voyageurs qu’elle met à leur disposition, pendant toute l’année, de nombreuses combinaisons qui permettent d’effectuer des excursions variées à des prix très réduits au nord des Alpes (parcours en dehors de l’Italie) et au sud des Alpes (parcours italiens).
- Les billets circulaires qui sont valables pendant 60 jours permettent, soit au départ de Paris (via Troyes-Belfort), soit au départ des principales gares situées sur l’itinéraire, de faire des excursions en Italie dans des conditions très économiques.
- Les billets de 2e classe sont valables par les trains rapides au nombre de deux par jour dans chaque sens qui mettent Bâle à environ 9 heures de Paris.
- Entre Paris et Bâle, ces trains sont composés de voitures de lre et de 2e classes à intercirculation et à water-closet. Les voyageurs sont admis dans ces voitures sans avoir à payer de supplément.
- Tous les renseignements qui peuvent intéresser les voyageurs sont réunis dans le livret des voyages circulaires et excursions qu la Compagnie de l’Est envoie gratuitement aux personnes qui en font la demande.
- Le Gérant : A. FAYOLLE, sx. ~~
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, x. Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus | et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — | Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des | p.urnes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : 1 — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60 '
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES | par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite),
- Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. | (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en compren dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans len industries de la teinture, de l’impression et du blanchi-ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. Ferdinand JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8sde 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco
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- REVUE DU MARCHÉ
- PUCE DU HAVRE
- Bois de teinture.
- On cote :
- ampêche du Brésil, coupe d Espagne, o- Ire qualité... 12 .. à — 2e qualité... 11 .. 3e qualité.... 6 50 — Sisal, Yucatan... 8 .. — Honduras...... 8 40 — Tabasco. ...... .. 6 50 — Haïti Cap 5 10 - Fort-Liberté 5 30 — 5 15 — 6 .. — Gonaïves 5 50 — P.-de-Paix ...... 7 .. — Miragoane....... 5 15 — Saint-Domingo... 5 .. — Martin, et Guadel. 4 50 — Jamaïque, 5 70 aune Cuba et St-Yago .. 5 50 » Manzanillo 5 75 • Tuspan 5 50 » Vera-Cruz 5 50 » 5 .. • Carmen 5 .. » Tampico 5 75 » Porto-Plata 5 .. * Haïti 5 .. • Jamaïque 5 ., » Barcel et P. Cab... 6 .. » Rio-Hacha 4 50 » Carth. et Savan... 4 50 » Maracaïbo 4 70 • 100 k. 12 .. » Tatajuba(Pern.)50k 4 50 . Bahia 4 50 9 Corinto , 5 50 • Amapala.... 50 kil. 5 50 Rouge Brésil Bahia 8 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. » Lima 50 kil. 7 50 » Ste-Marthe 11 .. » 4 .. « Sandal 100 k. 6 .. » Sapan......50k. 5 .. » Quebracho.. 1000 k, 88 .
- « Pernamb......50 k 1S ..
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- 18
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — 37 50 45
- Jaune ou gamb ...... .. . .. » pressé ... 30 .. 35
- 75
- 80
- 25
- 50
- 25
- 25
- 50
- 30
- • oo
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- 70
- 50
- 90
- 50
- 50
- N
- N
- Coehemille
- On cote : 1/2 kil.
- Ténérifezacatille.... 1 60 2 ..
- Ténériffe grise...... 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale.....50 kilos. 22 50 25 M
- Java, Mad,. Pond.. ... M ...............
- Dividivi On cote les 50[kil.... 10 . 13 ..
- Indigos
- On cote actuellemert : B gn. sur v. et bl. 12k.. 6 25 6 50 fin viol et pourpre 5.50 5 75
- Beng. eau viol, etdito.... 5 .. • bon violet 4 25 « moyen violet 3 75 » bon violet rouge 3 75 » bon moy. v- roug.... 3 25 » fin rouge 4 .. » bon dito 3 50 » bon à fa cuiv 3 25 » ouiv 3 .. Java.. M Kurpah.. . N.M. 1 50 Madras N.M. . ,. Manille... N.M. 1 ,, Caraque NM 1 50 Guatemala flor 4 50 » bon à fin sobré.. 2 50 » — cor.... 2 50 » cor. ord. à bas.. 1 50
- N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 5 .. » bon à beau.. N.M. 3 50 » ord. et moyen N.M. 2 ..
- 5 25
- 4 50
- 4
- 4 ..
- 3 50
- 4 25
- 3 75
- 3 10
- 3 25
- 3 .
- 3 ’’
- 3 50
- 5 .
- 4 ..
- 4 ..
- 2 50 à 50 4 50
- 2 50
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ...............M Mers du Sud..............M .. ..
- Madagascar...............M . ..
- S 6 k e & e 13 »
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé......' 7 50 à 8 50 » gros effilé............ 6 .. 7 ..
- Rocom.
- Antilles............1/2 kil. 0 40 à 0 42,5
- Cayenne..,,.,................ N. M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 12 . à. 15 .. » (Guadeloupe) .11 .. .12 ,. Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. 10 50 12 .. Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 .. » marques ord.. 70 .. ... ..
- Cochenille argentée.. 100 k. . ..................................... » grise......................... 315...................... 320 .. » zacatille naturelle........... » noire Palmas le k. 310 .. 325 . • » Lanzarotte ................... ...................................................................... Cureuma Bengale................................................. 35. » Chinois....................... 40................................. » Madras........................ 30................................... ... .. Gal.es de Chine................. 135................................ Prussiate jaune de potasse. 170.
- INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre. 3 10 3.30 » moyen et bon moyen » coloré 2.70 3.10 » moyen ord. et ord. terne et serré..... 2.20 2.60
- Kurpah bon et beau vio'et et violet rouge.. M. . ....
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M. . . . • » moyen ord. et ord, mél. et terreux 5 25 2.75
- B:nga‘e beau et fin violet • M . » bon moyen à bon violet et violet rouge 4.75 5.25 » moyen violet-rouge et rouge M.. M..
- Java fin et surfin violet et pourpré. ... M.. .... » bon et beau violet. M . ....
- DROGUERIES Le tout aux 100 kil , sauf variation con
- traire 1er coût. Acide citrique . 2 90 Alun raffiné(entrepôt) .... . 15.. 17 .. » (acq.) 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 111
- Id (s • fûts)................. 108 .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl............................. 38 . . ... Id. 2e bl. (entrepôt)... 37 . . . . • Galles vertes et noires. 130 .. 150 . » noires Alep......................... ... • • » blancnes........................ 125 - , ,• Gomme arabique, en sorte . 80 .. 90 • • » Ghésirée, en sorte......... ... • • » Sénégal, s. bas du fleuve 100 .. 110.. »..............................» Galam........................ 80 .. 85 .. » Aden, sorte cour, bonne 80 .. ....
- » Mogador, blonde .............. »....................» blanche...........
- » Laque en f. qté orange. 450 .. ... > » » mi-orange 435 ............... » » cerise AC 100 ., ............ » Sandaraque lavée....................... 140 ..................•• » Damar (Batavia)........................ 150 .. 160 . » » Singapore...... 90 .. 100 .. » » Penang................110............. Gomme adragante Syrie.... 250 ...........750 .. » » Anatolie. 250 ...............600 .. Quereitron............................................................................................. M.............................• • Garance, racine.......................... 60....................... » poudre,. . . .................................................... 65....................... Rocou Guadeloupe.........................110...................... » Cayenne....
- Safran d’Espagne, Valence pur.......................... 90 .. 105 . Sulfate de cuivre(entrepôt) 50 »..................(acq.). .. 53 Sumac en feuilles................................. 22 .. .., • »..........poudre....... .. 24 .. .. Styrax liquide................130 Tamarin Madras................. M ., 28 •• Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................................................................ 180 » en pains, extra sec, sous pap. 180 » bon marchand en pains 115 .. ... * ».....» en boules 115 . .. • 1 >' raffiné en poudre sec 145 . »
- PRODUITS CHIMIQUES On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... » nitrique » » . » sulfurique.... » sulfureux.... » tartrique
- Ammoniaque liquide
- 20 d. 9 50 à .
- 36 d, 33 ..
- 40 d. 40 .
- 66 d. 9 50 .
- 50 d. 7 50 .
- ...... 310 ..
- 22 d.. 42 .. .
- p.286 - vue 293/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 287
- Borax raffiné............... 40 .. .. ..
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre ..................... 54 .. . ..
- broyé....................... 64.. .. .
- Crème de tartre.............. 180............
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 9 50 .. ..
- Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 10............
- Lessive caustique 33 degrés 7................
- Nitrate de soude............ 24 50 ....
- » de potasse.................... 42.. ....
- Sel de soude, S0/85,cons. et entr. enbq. de 700 kil.,m. 18 25 .. .
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. ..
- » 30/35, disp... 11 50 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.................. 28 75 .. ..
- Soude caustique, 11C/115, en bq. de 300 kil. plaquettes ..................
- Soude douce 33 deg, en vrac 4 25 ....
- Sulfate de cuivre . ........... A 53 E 50
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................... 5............
- Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, Irequal.
- — — — 2e quai.
- — — cerise. . . .
- •— — blonde ordin. .
- Garance d’Avignon. . 100 k. Lac-Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du Sud. 100 k
- •— Madagascar , ,
- 3 40 -------
- 3 30 -------
- 3 20 -------
- 3 25 -------
- 3 15--------
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- PLACE DE BORDEAUX
- Bois de Teinture
- Brésillet. . 28 à 29
- Campêche coupe d’Espagne . 28 28 25
- — Tabasco .... 18 --- 19 —
- — Haïti 10 =... 14 —
- — Martinique,Guade-
- loupe .... 9 — 10 50
- — — — —
- Pernambouc — — — —
- Jaune Cuba -- — — —
- — Guayra, Tabasco. . . — -— — -
- — Tuspan — - —
- Lima 14 — 15 —
- Tampico. -r — —
- Sapan * ""
- Sainte-Marthe — —. —
- Nicaragua — — -— —
- Sandal rouge — — — —
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. — — — —
- — --
- Curcuma de la côte. . 100 k. — - — —
- — du Bengale . . — “e —
- Indigo Bengale poupré . . . 11 — 13 —
- - — fin violet . —— •
- — — beau violet . 11 — 13 -ruse
- — — bon violet. . 11 — 12
- — — moyen violet . 10 — 11 —
- — — petit violet. . 9 — 10 —
- — — ordinaire et
- cuivré . 8 50 9 e
- — Java ordin. et cuivré . — - — *-
- — Madras fin 6 —. 6 50
- — — beau .... 5 50 6 -sn
- — — bon .... • "yawm ",
- — — moyen . . . 5 — 5 50
- — •— ordinaire. . . v ——‘
- Kurpah kuddapah beau violet 8 — 9
- — — bon violet. 7 50 8
- — — moy violet 6 * 7 —
- — — pet. ordin. 5 — 5 50
- — Pondichéry bon violet 6 — 6 50
- — — moy.violet 5 — 6 —
- — — ora. et cuivré 4 — 5 —
- — Manille — — — —
- — Guatemala flor . • 8 — 10 —
- — — sobre . . 6 — 7 —
- — — cortès . . 5 — 6 —
- •— Mexique flor. . . . 7 — 8 —
- — — sobre . . . 6 — 7 —
- — — ordin. cortès 4 — 5 —
- — Caraque flor. . . — — —
- — — sobre . . . —L —— —
- — — cortès... . — — —
- Acétate de plomb........... 70 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique...... 7 . .
- » nitrique 36......... 34 ..
- » sulfurique .......... 8 50
- » ........................ 290 . .
- » citrique........... 300 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire................. 16 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 38 Bichlorure d’étain, 55-.... 100
- » » 60...... 125 ..
- Bois Campéche-Laguna ... 17 ..
- » Guadeloupe. 13 50 Bois Jaune Centre Amériq. 17 50 Cachou jaune. Vapeurs.... 73 .. » brun..................... 80 ..
- Chlorate de potasse....... 100 ..
- » de soude............... 105
- Chlorure de chaux 100 à 110' 12 . . Chromate rouge de potasse 80 ..
- » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre.......... ........
- Cristaux de tartre........... » de soude.................. 8.....
- CurcumaBengale en racines 30 .. » de Madras.................. » de Chine.................. M ..
- Essence de térébenthine.. 110 Extrait de châtaignier 20 •. 16 .. Galles de Chine et Japon. . 160 ..
- » vertes et noires .... 145 .. Gomme Sénégal, en sortes 90 ..
- » arabique.................. 80 ..
- » adragante rousse .. 270 ..
- Jus de citron ............. 21 .
- Méthylène à 95’............ 90 ..
- » régie 90 -....... 110 .. Prussiate jaune de potasse 140 . , » » de soude..........
- Pyrolignite de fer........ 9 ..
- Résine.,................... 20 ..
- Rouille.................... 8 50
- Solde soude 80-............ 17 50
- » ammoniaque.. 12 50
- Sel d’étain............... 227 .
- Soufre en canons........... 17 . .
- » sublimé................. 19
- Sumac Sicile en feuilles.. 22 50
- Sulfate d’alumine........ 10 50
- » de cuivre............ 54
- » de fer.................... 6 ..
- à 72
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 9 ..
- 295 ..
- 310 ..
- 21 ..
- 17 ..
- 40 .
- 105 ..
- 128 ..
- 1? 50 14 .
- 19 ..
- 75 ..
- 90 ..
- 110 ..
- 115 ..
- 13 ..
- 82 . .
- 60 ..
- 9 '
- 32 .
- 112 ..
- 17 ..
- 165
- 165 ..
- 95 ..
- 90 ..
- 310 ..
- 23 .
- 100 ..
- 1:5 ..
- 145 ..
- 10 /
- 22 ..
- 9 50
- 18 50
- 13 ,.
- 232 ..
- 18 ..
- 20 ..
- 23 50
- 15 50
- 56 ..
- 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- I. sh. d.
- Arsenic (blanc).....la tonne 11 10 »
- Arséniate de soude 60 % » ,• .. ,
- Bi-arséniate desoude(As2O5)
- , 65 %.......................
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0
- » en poudre 35 % 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre..................... »
- — » .7 6
- 18 .
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %......la livre
- Aniline (huile) pure
- » (sel) pure .... »
- Anthracène 22 A par unité au comptant.. ... le gallon Benzol 50 90 % ..le gallon Acide carbonique (cristallisé)
- Magenta pure.
- Acide picrique
- .la livre la livre
- Ecorce de Baltimore. 1 Barwood ..........
- Camwood.........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le
- »
- Û
- 3
- Bois de teinture
- la tonne
- »
- 5
- 4
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8 10
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan....... »
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait »
- Myrabolam 142.
- Bois de pêcher .
- Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- Extraits
- quintal
- a 55
- Potasses
- Bichromate..........la livre
- Bioxalate........... »
- Carbonate 90 92 %. la tonne
- Caustique 75/80 %. »
- Chlorate............
- Ferricianure (prussiate rouge).......
- Ferrocyanure (prussiate jaune).......
- la
- livre
- 0 180
- co
- »
- 110
- &
- zo
- 143
- 22
- 90
- a
- 16
- 18
- 1
- Ces prix sont comptés pris à
- »
- 7
- 4
- 3
- 1
- 8
- 5
- 9
- 10
- S
- 6
- 6
- 18-24 »
- 10 6
- 11 »
- 49 «
- 17-.. »
- 10
- 10
- 3
- 2
- <30
- X
- 5/8
- 1/2
- SL
- 00, (0
- co
- quai à Liver-
- pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- AGENDA OPPERMANN
- (Pour 1903)
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers, conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels,en-trepreneurs, etc.
- Contenant, en outre, les feuillets de l’agenda proprementdit, unrecueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix : Reliure en percaline, 3 francs reliure en cuir, tranches dorées 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
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-
-
-
- 288
- LE MONITEUR DE LA TEIN PURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- DE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET DES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8.Prix de l’ouvrage complet, 100 fr.
- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de inture à la fin.
- z Alfred TULPIN, lngr
- 91, r. Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel
- D'OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Impressions de fils et tissus de tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE
- Estimation de Matériel
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Pr<x...................... 13 fr. 50
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
- Prix du premier cahier : 5 francs Les demandes doivent être adressées à la Société anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX’) Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
- “ünaamaesanarrnoaaaaenamananannairnnaninaonannansannananiananancsininenenocsonnannasaaanaanrcznaueaa71m/m/00//02227e02amn/0/m//1sarec1117m//117777777077777/17/1/7/7/02/24 MANUFACTURE LYONNAISE
- DE MATIÈRES COLORANTES
- Correspondance : 1», place Morand. — Télégrammes : Indul LYON
- COULEURS D'ANILINE
- Concessionnaire des brevets de LÉOPOLD CASSELLA et C, Francfort-su r-le-Mein.
- SPÉCIALITÉS POUR LAINE
- Ponceau brillant — Ponceau cristallisé — Cochenille brillante — Orseille brillante — Lanafuchsines — Amarante — Rouge azoï-que — Rouge rubis — Roccelline — Noir Naphtol — Noir bleu Naphtyl — Noir Naphtylamine — Vert Naphtol — Cyanol — Vert cyanol — Thiocarmin — Bleu solide — Violet Formyl (violet acide) — Jaune solide — Jaune acide — Orangé — Chry-soïne—• Jaune Foulon — Rouge Foulon — Vert Foulon brillant — Vert acide — Tous les Bleus solubles — Bleus alcalins Bleu Lanacyl — Violet Lanacyl — Bleu Péri pour laine, etc.
- SPÉCIALITÉS POUR COTON
- Indazine — Méthylindone — Naphtindone — Bleu Métaphénylène — Bleu Méthylène nouveau — Couleurs neutres — Thioflavine — Phosphine nouvelle — Orangé au tannin — Héliotrope au tannin — Bleus nouveaux — Crocéines brillantes — Safranines — Eosines — Irisamine — Bruns Bismarck — Chrysoïdine — Brun pour coton — Paranitraniline — Nitrazo, «te., etc
- NOUVEAUX COLORANTS SOUDES AU FOULON
- Rouge solide Diamin — Jaune Anthracène — Bleu Anthracène - Noir Anthracène acide— Noir Anthracène an chreme — Brun Anthracène acide.
- COULEURS DIAMINE
- Teignant le coton directement sans mordançage préalable
- Ecarlate Diamine — Rose Diamine — Rouge Diamine — Rouge solide Diamine — Rouge Oxy-Diamine — Bordeaux Diamine
- — Jaune Diamine — Jaune d’Or Diamine — Jaune solide Diamine — Jaune Oxy-Diamine — Orangé Diamine — Orangé brillant direct — Brun Diamine — Catéchine Diamine — Brun Oxy-Diamine — Brun Nitrazol-Diamine — Cachou Diamine—
- — Bleu Diamine — Bleu azo Diamine — Bleu foncé Diamine
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- — Noir Nitrazol-Diamine — Noir Béta-Diamine — Noir Foulon Diamine Noir Diamétral - Diaminogène — Bleu Diami-nogène —Violet Diamine — Violet Oxy-Diamine -- Noir bleu Diamine — BronzeDiamine — Vert Diamine -- Vert noir Diamine — Gris Diamine, etc.
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- Agences et Dépôts dans tous les Centres industriels
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-
-
-
- 47e Année1. No 19.
- 5 Octobre 1903.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et 8e 20 de chaque mois
- PRIX D ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. .
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- Pour tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s'adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES: { Falsasverselaise):
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau du . journal.
- -------- ” - ---xx..
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- passant dans un bain d’acides oxalique et sulfurique. Des échantillons imprimés avec ces quatre couleurs (Nos 1, 2, 3, 4) ont été passés à froid et à 50° dans les bains acides suivants :
- SOMMAIRE
- Rôle de l’acide oxalique dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (suite). — Les nouveaux colorants. — Machine servant au vaporisage des tissus suspendus libres,—Essais pour augmenter la solidité à la lumière des colorànts pour teinture. — Revue étrangère. — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse. — Une brochure intéressante. — Informations. — Service du contentieux. —Jurisprudence. —Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- Eau ...
- Acide oxalique
- Ac. sulfurique .
- N- 1
- 1000
- N- 2
- 1000
- N- 3
- 1000
- T 8
- Z 9
- N’ 5
- 1000
- N' 6
- 1000
- N- 7
- 1000
- Les blancs passés à chaud ceux passés à froid.
- Tous les blancs sont bons bains Nos 1 et 2.
- 200 sont
- 450
- 666
- 1000
- tous meilleurs que
- par le passage dans les
- ROLE DE L'ACIDE OXALIQUE dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (1) Par M. Maurice Prud’homme
- (Suite. — Voir nos numéros des 5 et 20 septembre)
- Essais par impression à l’oxalate de potasse. — J’ai complété ces recherches sur le rôle des acides oxalique et sulfurique au moyen d’essais par impression, destinés à montrer directement l’influence de l’acide oxalique et à en fixer les proportions les plus convenables.
- On a imprimé un blanc rongeant au chromate neutre et trois couleurs équivalentes en chromate, mais ren fermant en plus, pour 1 molécule d’acide chromique, 1/2, 1 et 2 molécules d'oxalats neutre de potasse. La Coupure du blanc avait été choisie de manière à ronger convenablement le bleu cuvé moyen employé, en le
- (1) Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse.
- Il n’existe pas de différence sensible entre les résultats donnés par ces deux bains, ce qui n’a rien d'éton-nant, d’après le calcul de l’énergie relative des deux acides, donnée plus haut. Néanmoins, l’adjonction de l’acide sulfurique a le grand avantage d’opérer la dé -composition du bichromate et de former le sel de chrome, produit ultime de la réduction de l’acide chromique, à bien meilleur compte que ne le ferait l’acide oxalique.
- Le blanc No 2, à 2 molécules d’acide chromique pour 1 molécule d’oxalate, est de beaucoup inférieur aux blancs Nos 3 et 4. Ce dernier est un peu plus rongé et plus pur que le No 3. Les deux couleurs No 3 et N» 4 sont bonnes quel que soit le bain de passage.
- Les bains Nos 3 et 4 ne donnent pas de blanc avec la couleur No 1 sans oxalate. Cette couleur ne commence à bien ronger qu’avec le bain No 5 ; avec les bains Nos 6 et 7, à froid ou à 50» , le blanc est tout à fait bon.
- Ces essais montrent clairement l’impuissance de
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-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- l’acide sulfurique à ronger convenablement l’indigo avec un blanc au chromate seul, si l’acide n’est pas d’une concentration assez élevée, 31 % au minimum, et l’influence de l’acide oxalique, dont il faut mettre 1 à 2 molécules en présence d’une molécule d’acide chromique. Ils enseignent aussi qu’on pourrait, dans la pratique, supprimer l’acide oxalique du bain de passage, en introduisant de l’oxalate de potasse dans la couleur rongeant et en adoptant un bain de passage, qui renfermerait 100 gr. d’acide sulfurique pour 1000 gr. d’eau et se trouverait dans de bonnes conditions pratiques et économiques.
- La propriété de l’acide chromique de se combiner aux acides, que j’ai constatée pour les acides oxalique et sulfurique, semble générale et indépendante de leur degré de basicité.!
- Les acides arsénique et phosphorique ont une action, mais pas très énergique : l’acide borique ne produit pas d'effet bien sensible. Les acides oxalique, tartri-que et citrique, employés avec l’acide chromique, molécule pour molécule, donnent, pour -les temps nécessaires à la décoloration de l’indigo, des nombres proportionnels à 1 30 et 35.
- Les acides nitrique, chlorique et iodique, molécule pour molécule avec l’acide chromique (1 molécule dans 10 litres d’eau) réduisent le temps nécessaire à la décoloration dans le rapport de 5 : 1 environ.
- Le cas de Vacide iodique est particulièrement intéressant, car on connaît à l’état cristallisé l’acide chro-moiodique, qui s’obtient en dissolvant dans l’eau un mélange d’acide chromique et d'acide iodique, et en con •
- „0.102
- centrant la liqueur. Sa formule CrO2 < + 2H20
- est de tous points comparable, en tenant compte de la basicité de IO3H, à celles que j’ai assignées aux combinaisons de l'acide chromique avec les acides oxalique et sulfurique.
- (A suivre).
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Cachous Immédiats O et G brev. s. g. d. g.
- Tels sont les nouveaux colorants lancés par la Manufacture Lyonnaise de Matières Colorantes.
- Propriétés
- Solidité au lavage : Excellente et supérieure même à celle des meilleures marques de Bruns immédiats.
- Solidité à la lumière : Teintes directes II -III ; teintes traitées au bichromate de potasse et sulfate de
- cuivre IV.
- Solidité au
- Solidité au
- Solidité au
- soufre : Bonne.
- fer chaud : Très bonne.
- chlore : La nuance devient un peu plus
- jaune.
- Solidité aux acides : Très bonne.
- Par suite de leur nuance vive et pleine ainsi que de leur excellente solidité, les deux marques de Cachou Immédiat peuvent avantageusement remplacer le Cachou naturel dans toutes les branches de la teinture du coton. En les mélangeant avec d’autres Couleurs Immédiates on peut produire un grand nombre de nuances brunes, mode et olive.
- Les Cachous Immédiats O et G possèdent une excellente solubilité et conviennent par conséquent très bien pour la teinture en appareils mécaniques.
- Dissolution des colorants
- On dissout les Cachous Immédiats O et G dans de l’eau bouillante, le plus possible exempte de chaux, avec les quantité de carbonate de soude et de sulfure de sodium nécessaires pour la teinture.
- Mode d’emploi
- La teinture s’effectue en général suivant les indications données dans l’ouvrage « La Teinture du Coton » relatives à l’application des Bruns Immédiats.
- a) Coton en flottes
- On garnit le premier bain avec une quantité d’eau correspondant à 20—25 fois le poids du coton et les proportions de colorants et de sels ci-après :
- Pour nuances
- Foncées
- claires
- Moyennes
- Cachou Immédiat O ou G, brev. s. g. d. g. .....
- Sulfure de sodium crist... Carbonate de soude calc.. Sulfate de soude calc. par litre.................
- 6 »
- 5 »
- 10 »
- 15 »
- 5 »
- 5
- »
- 10 gr.
- 20 gr.
- ot 09
- On teint au bouillon pendant une heure, on exprime et on rince. Lorsqu’on teint sur bâtons droits, on doit avoir soin de donner quelques lisses avant de lever chaque bâton.
- Pour la teinture sur vieux bains on rajoute :
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- g
- , . Pour nuances
- claires Moyennes
- Cachou immédiat O ou G, brev. ..................... 4.25 % 7 %
- Sulfure de sodium crist. .. 4 » 6 »
- Carbonate de soude calc.. 1 » 1 »
- Sulfate de soude cale..... — 2 »
- b) Coton en bourre
- Foncées
- 10 %
- 8 »
- 1 »
- 5 »
- On opère en général avec les mêmes quantités que pour le coton en flottes :
- c) Coton en pièces
- On se sert de préférence d’un Jigger muni de rouleaux presseurs, qu’on garnit avec :
- 3—8 gr. de Cachou Immédiat O ou G, brev. s.
- g- d. g.
- 4 1/2—12 » de sulfure de sodium crist.
- 3 » de carbonate de soude calc.
- 10 » de sulfate de soude calc. par litre de bain.
- On y ajoute, comme quantités de consommation effective :
- 4—10 % de Cachou Immédiat O ou G, brev. s. g. d. g. 5—12 » de sulfure de sodium crist.
- du poids du coton.
- Pour vieux bains ou ajoute, suivant la nuance : 4—10 % de Cachou Immédiat O ou G, brev. s. g. d. g. 5—12 » de sulfure de sodium crist. 1—2 » de carbonate de soude cale.
- 2-5 » de sulfate de soude calc.
- du poids du coton.
- On teint au bouillon pendant 3/4—1 heure, on passe entre les rouleaux presseurs et on rince immédiatement avec de l’eau froide dans un Jigger qu’on tient prêt à cet effet.
- Pour des tissus difficiles à pénétrer, on emploie un peu moins de sulfate de soude et on ajoute 1/2—1 0/0 d’huile pour rouge turc, du poids du coton.
- d) Chaînes
- On opère comme pour le Brun immédiat et on suit les indications données dans l’ouvrage « La Tein, ture du Coton » (p. 295—303).
- e) Teinture dans des appareils mécaniques
- On garnit le premier bain avec les quantités approximatives suivantes :
- 1—3 gr. de carbonate de soude calc.
- 6—18 » de sulfure de sodium crist.
- 5—10 » de sulfate de soude crist.
- par litre, et :
- 4—12 % de Cachou immédiat Q ou G, brev. 8, g. d.g. du poids du coton.
- Pour la teinture sur vieux bains on ajoute environ : 1—2 0/0 de carbonate de soude calc.
- 3—9 » de sulfure de sodium crist.
- 2—5 » de sulfate de soude crist.
- 3—9 » de Cachou Immédiat O ou G, brev. s. g. d. g. du poids du coton.
- On teint comme d’ordinaire, Lorsque la teinture est terminée, on laisse. écouler le bain le plus rapidement possible ou bien on l’aspire par le vide. On peut aussi débarrasser le coton de l’excès de bain, par pression, au moyen de la vapeur sèche.
- Traitement en sels métalliques
- Le traitement avec bicarbonate de potasse et sulfate de cuivre augmente considérablement la solidité à la lumière des deux produits et rend en même temps les nuances plus foncées. Cette opération se fait en bain bouillant avec :
- 1—2 0/0 de sulfate de cuivre
- 1—2 » de bichromate de potasse
- On traite pendant 15—20 minutes et l’on rince.
- MACHINE
- SERVANT AU VAPORISAGE DE TISSUS suspendus libres
- Par M. Schittke
- Dans le dessin ci-joint, la fig. l représente en coupe longitudinale à environ l/60e de grandeur naturelle les organes principaux de l’invention, savoir :
- 1: La coulisse à rouleaux a a a.
- 2: Les rouleaux b.
- 3* Le système d’appel et et le mécanisme pousse-rouleaux c2.
- 4* Le système de réglage g pour la sortie du tissu.
- 5- L’entrée et la sortie du tissu d.
- La fig. 2 représente l’appareil en coupe verticale par A-B de la fig. 3 et sert à illustrer la disposition latéralement écartée de la circulation du tissu d.
- La figure 4 représente un rouleau de support b.
- La figure 5 représente en coupe transversale la disposition du rouleau b dans l’une des coulisses aS ’
- La figure 6 représente les principaux détails du mécanisme pousse-rouleaux.
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- La nouvelle machine fonctionne de la manière suivante :
- Les deux coulisses symétriques a, disposées aux parois longitudinales de l’appareil, voir figures 1,2 et 5, contiennent les rouleaux de support b et assurent la circulation régulière voulue de ces rouleaux, notamment leur retour à l’avant de l’appareil de vaporisage.
- Les deux tiroirs ou pousse-rouleaux c2, actionnés par une manivelle avec bielle, poussent vers l’arrière
- saccades n’admettent pas l’entrée du tissu par le haut, il faut que ce dernier entre et sorte latéralement ce qui peut être assuré très bien et avec facilité par l’ap -plication du principe des courroies de transmission croisées.
- Ce système de guidage particulier du tissu ainsi que le mécanisme tout entier fonctionnent irréprochablement, comme il est démontré par un modèle déjà écrit.
- Le sens de circulation du tissu est indiqué par des
- I I y
- /
- I !
- I
- s
- le rouleau qui se trouve placé devant eux jusqu’à ce I que ce rouleau rencontre les autres rouleaux dans les I coulisses et pousse ces rouleaux devant lui sous l'ac-tion des tirois c2.
- Les coulisses a étant entièrement remplies de rouleaux b à part d’un espace libre étant au moins égal au diamètre d'un rouleau, le mouvement progressif des tiroirs c2 se transmet aussi aux rouleaux b supérieurs 1 dont celui qui est arrivé le plus près de la partie en quart de cercle des coulisses y glisse et tend à tomber devant les pousse-rouleaux.
- Les tiroirs c2 retournent ensuite en arrière assez loin pour que le rouleau qu’ils viennent de supporter tombe devant eux ; les manivelles, continuant à tourner le jeu précédent, recommencent.
- Puisque les rouleaux b avançant lentement et par
- flèches et on voit aux figures 1 et 3 comment les cylindres ci font avancer le tissu.
- Ces cylindres aussi bien que les manivelles sont directement actionnés par une force mécanique quelconque. Quand les cylindres cl ont laissé entrer une longueur suffisante de tissu, le rouleau suivant b avance pour supporter le tissu, des arrêts/"empêchant le tissu descendant de quitter le rouleau en glissant sur lui.
- La sortie du tissu est simplement effectuée par des cylindres à frottement de construction usuelle sauf la modification que selon la quantité de tissu entré dans l’appareil la vitesse de rotation de ces cylindres est réglée par un levier g disposé près de l’extrémité postérieure de l’appareil de vaporisage.
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- C Ce Ge
- ESSAIS
- pour augmenter la solidité à la lumière des colorants pour coton
- Par M. P. Krais
- {Zeitschrift f. Farbenund Textilchemie') Traduit par le Moniteur scientifique Quesneoille
- Dans l’emploi de coton mercerisé comme substitut de la soie et de la laine mohaire, dans la confection des tissus pour ameublement, tentures, etc., on s’est heurté à une grande difficulté : c’est que les nuances claires et brillantes qui sont nécessaires pour cet article sort en général très peu solides à la lumière. L’auteur a pensé que la destruction du colorant sous l’influence de la lumière solaire est due soit à des actions oxydantes, soit à des phénomènes de réduction. Partant de ce principe, il a imprégné les tissus teints avec des solutions salines les plus variées et a examiné la solidité des échantillons ainsi préparés. Les conclusions assez intéressantes auxquelles il arrive sont les suivantes :
- 1' La résistance à la lumière d’un colorant teint sur coton non mercerisé et sur coton mercerisé est la même. Il n’y a aucune différence à ce point de vue entre deux échantillons teints à nuance égale, l’un sur le coton ordinaire, et l’autre sur coton mercerisé. Cette conclusion est en opposition formelle avec tout ce qui a été avancé jusqu’ici.
- 2' L’imprégnation n’a absolument aucun effet sur les colorants basiques qui sont peu solides à la lumière.
- 3 Pour les colorants directs, l’imprégnation avec des solutions d’hyposulfite de soude, de sulfates de cuivre,. de nickel et de cobalt, augmente la solidité à la lumière dans de notables proportions. Tandis que es sulfates de cuivre, de nickel ou de cobalt modifient légèrement la nuance surtout quand les teintures sont très peu intenses, l’hyposulfite, ou bien le mélange en p oportions moléculaires de nickel et de cobalt, qui est incolore, n’influence pas les nuances mêmes les 1 lus tendres.
- 4 Les teintures sur laine imprégnées avec les solutions dont il vient d’être question ne sont nullement améliorées.
- 5' Les colorants directs les plus favorables et les plus sensibles à l’action de ces solutions solines sont : les bleus diamine, les bleus benzo, les verts diamine, les violets diamine, la benzoazurine, la rosazurine, le
- noir direct et l’orangé direct. Il est à remarquer que le traitement aux sels de cuivre a déjà été préconisé par les Farbenfabrik," Bayer, mais il y a dans les deux procédés une différence assez notable. Ici le traitement a lieu à froid et avec des solutions à 10 %, tandis que dans le procédé Bayer, le traitement aux sels de cuivre se fait à l’ébullition et est suivi d’un lavage.
- L’action de l’hyposulfite pourrait facilement s’expliquer en admettant, comme cela est probable, que l’action destructive de la lumière repose sur un processus d’oxydation, mais l’action protectrice des sulfates métalliques est plus difficile à comprendre.
- L’on peut aussi, par un artifice habile, augmenter la solidité des colorants basiques éminemment sensibles tels que ceuxdérivées du vert malachite,violet méthyle, bleu victoria,en imprégnant les tissus teints en ces produits, avec une solution de ferricyanure de potassium. Sous l’influence de la lumière, le violet méthyle vire au rouge sale, et le vert malachite au jaune, mais en même temps le ferricyanure donne du bleu de Prusse qui corrige en quelque sorte le virage de la matière colorante.
- Le grand inconvénient de cette méthode d’imprégnation c’est que les tissus ainsi traités ne peuvent pas être soumis au lavage. Elle ne convieut qu’aux tissus destinés à la décoration des tentures et des ameublements.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- ANGLETERRE
- de The Oil and Colourman's Journal
- Savon pour impression sur calicot
- Les imprimeurs sur calicot font usage d’une quantité considérable de savon dans les opérations finales du lavage et du nettoyage des étoffes imprimées. Le savon est dilué dans la proportion de 1 1/2 1b de savon pour 50 gallons d’eau.
- La nature du colorant avec lequel l’étoffe a été imprimée, a de l’importance pour la for se de la solution.
- Ainsi l’alizarine et toutes les couleurs à base d’aliza-rine en général exigent une solution plus forte que les couleurs basiques, telles que le violet de méthyle ou le bleu de méthylène.
- Les nuances mordantes, telles que le jaune d’aliza-
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- rine ou le rouge de chrome ne demandent qu’une solution de savon de force moyenne.
- La fonction du savon n’est pas très bien comprise; sans doute il agit de diverses façons qui varient selon la ou les couleurs imprimées sur le coton. Dans tous les cas, il a une action clarifiante sur les corps à base de gomme ou d’amidon employés pour rendre épaisse la composition des pâtes à impression, et il facilite la solution de ceux-ci et leur enlèvement de l’étoffe. Dans le cas de colorants à l’alizarine ou de colorants mordants en général, il a une action certainement éclaircissante et fixante. Ceci se produit probablement parce que le colorant en excès qui n’est pas entré en combinaison avec le mordant se trouve déplacé, ce qui est cause de l’éclaircissement de la couleur. La matière grasse du savon doit aussi entrer en combinaison avec le mordant et tendre ainsi à le fixer sur l’étoffe tout en produisant en même temps une combinaison plus complète du mordant et de la couleur ; il se forme donc un triple composé de graisses démordant et de colorant qui est une sorte de couleur laquée qui est fixe.
- Dans le cas de couleurs basiques, le savon doit pro-bablement enlever toutes les traces de couleur qui n’ont pas véritablement pénétré dans la combinaison, avec le mordant à base d’antimoine employé et il tend à rendre l’impression plus solide au lavage. Il est possible aussi qu’une partie des matières grasses du savon entrent en combinaison avec l’antimoine..., etc., ce qui aide à rendre le tout insoluble; de cette manière on obtient des étoffes qui sont plus résistantes au lavage.
- Les savons les mieux adaptés pour le traitement des calicots imprimés en autres tissus doivent être facile ment solubles dans l’eau et les savons à l’huile sont donc les meilleurs. Ils doivent être tout à fait neutres; des traces d’alcali libre pourrait changer les nuances de certaines couleurs et même les faire passer.
- Ils doivent également ne laisser aucune odeur désagréable. Les savons à l’huile d’olive, ou savons de Marseille, sont les meilleurs dans ce but. Ils ont généralement une couleur verte provenant de l’huile d’olive. On les fabrique de manière à ce qu’ils contiennent de-62 à 64 % d’huile ave s une proportion correspondante d’alcali et d'eau. Uu échantillon examiné “contenait:- -.......... •- 3 3 0
- 8 8o Eau- ; ... Y. ... ... . .. . ;. . .#. ... . - 27 52 Alcali libre . ..... 0.76
- » combiné................... 5 52
- Produits graisseux libres. ............ 1.01
- » » combinés....... 63.81
- Sels ......... " 1.38
- Les savons à l’huile d’olive sont ceux se dissolvant le plus facilement et ils ne laissent aucune mauvaise odeur.
- Les savons à l’huile de palme sont également recommandables. Ils ne sont pas aussi solubles que les savons à l'huile d’olive, leur odeur est agréable et même caractéristique et ils ne rancissent pas. Les savons au suif ont été et sont encore souvent utilisés, mais ils manquent de solubilité et deviennent rances facilement, de sorte qu’ils ne sont pas recommandables. . . -
- La question de la solubilité pour les savons utilisés avec des calicots imprimés n’est pas sans importance car plus le savon est soluble, plus est fluide la liqueur obtenue et plus facilement celle- ci peut pénétrer le tissu lorsque celui-ci passe dans la liqueur. Les meilleurs savons et les plus solubles sont donc des savons de potasse mous et neutres et ceux-ci sont utilisés par certains imprimeurs sur tissus, même pour leurs impressions les meilleures et les plus chères.
- Les savons des imprimeurs sur calicots doivent être tout à fait exempts de charge. Quelques-uns peuvent contenir 1 à 2 % de sel commun ou de sulfate de soude, dont la présence n’a aucune importance au point de vue pratique, présence qu’on ne peut pas d’ailleurs toujours éviter.
- Tandis que les savons durs peuvent s’employer pour le nettoyage du coton, de la soie et des tissus demi-soie, il est cependant préférable de faire usage pour la laine ou les tissus en demi-laine de savons mous de potasse, car ceux-ci préservent mieux le lustre et la flexibilité des fibres de la laine. . ..
- Ces savons sont tout-à-fait neutres et ne contien- \
- nent aucun alcali libre ou graisse libre. ......
- ...............AMÉRIQUE ...... de Textit Colorist
- La chaux dans la teinturerie
- La chaux vive obtenue par le dégagement de l’acide carbonique du carbonate de chaux calciné dans le® fours à chaux, est du protoxyde de calcium.
- L’application de celui-ci au blanchiment et à la tein" ture dépend entièrement de ses propriétés alcalines: Tandis qu’il ressemble sous certains points à la soude
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- et à la potasse caustique, il diffère de ces alcalis en cela qu’il est moins soluble dans l’eau, en conséquence, dans beaucoup de cas son action est moins énergique, cependant, dans certaines conditions la chaux vive peut produire un effet plus fort que les alcalis les plus solubles.
- La chaux éteinte est une combinaison d’eau avec de la chaux vive dégageant une grande chaleur. Si l’on y ajoute une quantité d’eau supplémentaire, on obtient une composition blanche que Pon appelle lait de chaux et qui consiste en parcelles fines de chaux hydratée en suspension dans l’eau. Si on laisse ces dernières se déposer on obtient un liquide clair, c’est l’eau de chaux. L’eau de chaux possède une propriété alcaline, mais très faible en raison de la petite quantité de chaux qu’elle contient.
- En effet, un. gallon (4 litres 54) ne contient que le quart d’une once (28 gr. 33 centigr.) de chaux et l’on ne peut l’augmenter par la concentration.
- L’eau chaude est moins efficace pour la dissolution de la chaux que l’eau froide, les expériences les plus sérieuses ayant démontré qu’il faut un gallon et demi d'eau bouillante pour dissoudre une quantité de chaux qu’un gallon d’eau froide peut dissoudre, ce qui est contraire à la loi ordinaire de solution.
- La première eau de chaux obtenue est ordinairement plus forte en alcali que les suivantes. Cela provient de ce que la petite dose d’alcalis, potasse et soude, en présence dans la chaux, sa dissolvent dans la première eau, tandis que la deuxième et troisième eaux sont des eaux de chaux pures et par conséquent plus faibles.
- Néanmoins si l’eau dont on se sert pour la dissolu -tion est pure, elle dissout plus de chaux et peut donner une bonne eau de chaux plusieurs fois consécutives. Par contre, si l’eau contient du bicarbonate de chaux, son action dissolvante est beaucoup plus faible.
- Pour le blanchiment et la teinture on se sert de chaux dans son état laiteux contenant de la chaux non dissoute.
- Et, bien qu’en théorie on ne reconnaisse pas à la chaux non dissoute une action chimique, il est hors de de doute que les parcelles fines de chaux exercent une. action purement chimique. .........
- . Dans le temps, on se servait de chaux dans le procédé de blanchiment pour dégraisser le coton, mais le procédé moderne remplace la chaux par la soude caustique.
- On sait que la chaux peut désorganiser le tissu végétal, et dans certains cas on attribue le ramollissement du tissu dans le blanchiment à l’action de la chaux, mais on ne saurait démontrer que l’eau de chaux claire produit des effets semblables.
- La chaux se combine avec tous les acides,les neutralisant et formant des sels de chaux ou mieux de calcium. La pellicule ou la croûte qui se forme sur l’eau de chaux exposée à l’air est le carbonate de chaux, résultant de l’action dé l’acide carbonique provenant de l’air. La chaux est une base puissante et peut déplacer les oxydes de beaucoup de métaux de leurs combinaisons en se combinant avec leurs acides. C’est cette propriété qui fait de la chaux un moyen de rehausser les couleurs dans la teinture enindigo et dans d’autres cas.
- En relevant ou en fixant la couleur rouille des sels de fer, par exemple, le tissu contenant dans ses pores l'acétate ou le sulfate de fer est passé dans le lait de chaux ; la chaux se combine avec l’acide formant l’acétate ou le sulfate de chaux, tandis que l’oxyde de fer débarrassé des acides qui le rendaient soluble dans l’eau, se dépose sur la fibre. L’action de la chaux dans le blanchiment dépend aussi de ses propriétés basiques puissantes qui engendrent la décomposition sur la fibre des matières résineuses, visqueuses et graisseuses.
- Carbonate de chaux. — La seule forme de carbonate de chaux bien connue du teinturier et de l’imprimeur c’est la craie, laquelle étant broyée est employée dans quelques cas comme anti -acide lorsqu’on fixe les couleurs basiques avec de l’émétique dans la teinture d’ali-zarine, etc. La craie se prête bien à cet usage surtout lorsqu’un excès d’alcali serait nuisible.Lacraie ne neu-tralisepas complètement des acides liqueurs délayées. Une liqueur colorante peut avoir une acidité qui, même en minime proportion, soit de trop pour certaines nuances. Dans des cas semblables, le carbonate ou bicarbonate de soude est ajouté et même l’eau de chaux, employée avec précaution. L’orsqu’on imprime des couleurs alizarines, les tissus sont souventfpassés dans un bain de chaux.
- La craie moulue bien que peu coûteuse, est encore souvent falsifiée avec du sable. La qualité de la craie est très variable et toutes les sortes n’ont pas la même valeur pour l’imprimeur ; certaines variétés contiennent des sels de magnésie, d’autres beaucoup de silicates et ces derniers ne sont pas souvent avantageux.
- La craie est souvent employée dans la teinture de
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- garance et il faut prendre soin qu’elle soit suffisamment pure. La variété légère paraît s’adapter mieux à l’usage général que celle qui est dense et lourde. Les bonnes qualités ne contiennent pas plus de 5 % d’humidité.
- Le carbonate de chaux est insoluble dans l’eau, mais il forme une combinaison soluble avec un autre équivalent d’acide carbonique qui se tient si librement qu’il s’échappe par la simple agitation du liquide ou par l’exposition à l’air et encore davantage par le chauffage en laissant le carbonate de chaux ordinaire dans sa forme insoluble.
- Le meilleur essai pour la chaux, c’est l’oxalate de fer ammoniacal qui donne un précipité blanc pourvu que la solution soit neutre ou légèrement alcaline.
- Le sulfate de chaux, produit naturel abondant, est connu généralement comme gypse. Etant privé de son eau par la cuisson, il forme le plâtre fin. Il se trouve dans la plupart des eaux de sources et de rivières et affecte la teinture de certaines couleurs comme l'aliza-rine, par exemple. Il n’est soluble dans l’eau que très légèrement. On obtient le sulfate de chaux en mélangeant l’acide sulfurique avec un sel soluble de chaux et il se présente aussi comme précipité lorsque le sulfate d’alumine est mélangé avec l’acétate de chaux.
- On s'en sert quelquefois dans l’opération finale pour donner du corps aux qualités inférieures de calicot.
- ALLEMAGNE
- De Leipziger Farber und Zeugdrucker Zeitung Procédé pour rendre le tissu imperméable
- 1) Prendre 5 litres d’eau chaude
- 300 gr. de vaseline
- 170 gr. verre soluble à base de potasse 200 gr. d’alun pulvérisé
- bien remuer et déposer la masse sur l’endroit du tissu.
- 2) Pour rendre imperméable des tissus en coton et toile, il faut broyer 5 kil. de caséïne dans 30 litres d’eau en produisant un liquide laiteux fluide.
- Ensuite, on y ajoute 100 gr. de chaux tamisée.
- Là dessus, ajouter encore 2 kil. d’une solution de savon neutre dans 24 litres d’eau ; bien remuer, faire tremper les tissus dans cette composition, tordre, plonger dans une solution d’acétate d’alumine à la température de 50 à 60°. Passer ensuite dans l’eau bouillante et sécher.
- PROGRAMME DES PRIX PROPOSÉS PAR LA
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- Dans sa séance du 24 juin 1903, la Société industrielle de Mulhouse a arrêté le programme des prix à décerner en 1904, et dont on verra plus loin le détail, pour ceux relatifs à nos industries.
- Rappelons tout d’abord les conditions générales à remplir par MM. les concurrents :
- Art. 1er. — Les étrangers sont admis à concourir comme les nationaux. Les membres du Conseil d’administration et des comités de la Société industrielle sont seuls exclus.
- Art. 2. — Les mémoires, dessins, pièces justificatives et échantillons doivent être marqués d’une courte devise ou épigraphe choisie par l’auteur et adressés, franco de port, avant le 15 février 1904, au président de la Société industrielle de Mulhouse, en même temps qu’un pli cacheté, renfermant le nom exact et l’adresse du concurrent.
- Art. 3. — La Société ne prend connaissance que des noms des concurrents dont les travaux auront été récompensés ; elle se réserve toutefois le droit d’ouvrir le bulletin cacheté, dans le cas où un supplément indispensable d’informations serait à fournir par le candidat.
- Exception est faite aux auteurs de machines ou de procédés, dont l’application pratique est exigée par l’énoncé du prix. Dans ces cas, l’auteur n’est pas tenu d’observer l’anonymat en présentant son travail.
- Lorsque le cas l’exige. la Société envoie des commissaires sur les lieux mêmes pour examiner les machines ou procédés se rapportant à un concours.
- Art. 4. —Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société.
- Art. 5. — Si une question n’est pas complètement résolue, il peut être accordé à titre d’encouragement, une partie plus ou moins élevée du prix offert.
- Art. 6 — Si plusieurs concurrents ont satisfait à la fois aux conditions du programme relatives à une même question, le prix est partagé entre eux par parties égales ou inégales, suivant la valeur respective des solutions présentées.
- Art. 7. — Tout concurrent conserve la faculté de prendre un brevet d’invention, mais la Société se ré-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- serve le droit de publier, en totalité ou en partie, les travaux qui lui auront été adressés.
- Art. 8. — D’après la législation en vigueur dans la plupart des pays, n’est pas réputée nouvelle toute découverte, invention ou application qui, dans le pays, et antérieurement à la date du dépôt de lia demande de brevet, a reçu une publicité suffisante pour pouvoir être exécutée. En conséquence, les auteurs qui désirent s’assurer le privilège de leurs travaux, devront les faire breveter avant de les adresser à la Société industrielle, qui entend décliner toute responsabilité à ce sujet. Dans le cas où une invention serait récompensée par la Société avant d’être brevetée, l’auteur pourra demander que la publication de son mémoire soit ajournée.
- Art. 9. — La Société ne restitue pas, en principe, les mémoires qui seront envoyés au concours ; cependant il pourra être dérogé à cette règle sur l’avis du comité compétent ou du conseil d’administration. En tout cas, les auteurs pourront prendre copie de leur travail. Quant à la restitution des dessins ou modèles qui accompagnent les mémoires, la Société se réserve d’en apprécier l’opportunité.
- Art. 10. — Les médailles que distribue la Société industrielle se distinguent, suivant leur module, en : Médailles d’honneur; Médaille d’argent ; Médailles de bronze.
- Art. 11. — En remettant leurs travaux, MM. les concurrents peuvent indiquer une adresse poste-restante où le résultat de l’examen leur est envoyé, dans le cas où la récompense n’est pas décernée.
- Art. 12. — La Société industrielle se réserve la faculté de décerner des récompenses à des travaux qui en seraient jugés dignes, alors même que ces travaux ne rentreraient dans aucune des questions men'ionnées au programme.
- Travaux théoriques
- 3
- Théorie delà fabrication des rouges à l’alisarine. — Médaille d’argent pour un mémoire sur la théorie et la fabrication des rouges à l’alizarine par le procédé rapide basé sur l'emploi des corps gras modifiés et rendus solubles.
- 4
- Synthèse de la cochenille. — Médaille d’honneur pour ta production par synthèse des matières colorantes de la cochenille*
- 5
- Carmin de la cochenille. — Médaille d’honneur pour un travail théorique et pratique sur le carmin de cochenille .
- On devra indiquer d’où provient l’infériorité des pro -duits obtenus par les procédés décrits dans les traités de chimie, relativement à ceux que livre le commerce, et dire pour quelle cause la totalité de la matière colorante n’est pas transformée ou ne serait pas transformable en carmin.
- Il s’agit donc de donner un procédé de préparation dont les produits puissent rivaliser, quant au prix et à la vivacité de la nuance, avec les meilleures marques du commerce; puis d’expliquer théoriquement l’ex-traction partielle du colorant, ainsi que l’action réciproque des agents employés.
- 6
- Matière colorante du coton. —Médaille d’honneur pour une étude sur la matière colorante du coton, son isolement et son identité ou sa non-identité avec la matière qui fonctionne comme mordant dans les tissus de coton écrus ou insuffisamment blanchis.
- 7
- Composition des noirs d'aniline. — Médaille d’honneur pour un mémoire sur la différence décomposition entre les noirs d’aniline verdissables et inverdissables.
- 8
- 1 ransformation du coton en oxycellulose. — Médaille d’honneur pour un travail sur les modifications physiques et chimiques que subit la fibre du coton par sa transformation en oxycellulose. — Expliquer la détérioration produite par un passage alcalin ou par l’eau bouillante sur la fibre oxydée. Cette étude aurait pour but de jeter un jour nouveau sur une question ayant pour point de départ les observations de M. Jeanmaire (Bulletin de la Soc. Ind. tome XLIII, page 350).
- 9
- Action du chlore sur la lame. — Médaille d’honneur pour un travail sur les modifications chimiques qu'éprouve la laine sous l’influence des hypochlorites et en général, du chlore et de ses composés oxygénés.
- 10
- Constitution des matières colorantes. — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze, suivant le mérite des travaux envoyés, pour des mémoires traitant de la constitution d’une des matières colorantes employées
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- i. CO 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dans l'industrie des toiles peintes et non encore complètement étudiées.
- 11
- Synthèse d'un colorant naturel. — Médaille d’honneur pour la synthèse de l’une des matières colorantes naturelles employées dans l’industrie.
- 12
- Théorie de la formation naturelle d’un produit orga nique. — Médaille d’honneur pour la théorie de la formation naturelle d’une substance quelconque du règne organique et sa reproduction par synthèse.
- 13
- Graisse du rouge turc. — Médaille, suivant le mérite, pour l’étude chimique de la graisse du rouge turc extraite par M. Dreissen des tissus huilés et dégraissés destinés à la teinture. (Le travail de M. Driessen a été présenté au comité de chimie le 9 avril 1902 ; voir Bulletin de la Soc. Ind. de juin 1902.)
- Mordants
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- Nouveau mordant ou colorant. — Médaille d’argent pour l’application comme mordant ou comme colorant de quelque métal non usuellement employé ou d’une modification nouvelle d’un des composés connus et employés dans l’industrie. Le composé devra être solide et l’application pratique.
- (A suivre).
- UNE BROCHURE INTERESSANTE
- Quel est le contribuable, et surtout le commerçant, qui ne trouve pas ses impôts trop lourds? Il n’y en a certainement aucun. Et cela s’explique, puisque les dépenses publiques s’élèvent, chaque année, au total fantastique de 3 milliards et demi passés !
- Pour réduire ces charges écrasantes, pour les réduire d’une façon sérieuse, durable et sensible à tous les contribuables, il faudrait des économies étudiées rationnellement.
- Or, c’est précisément cette étude qu’a réussi à réaliser une brochure fort intéressante, que nous ne saurions assez recommander à nos lecteurs, à tous nos lecteurs.
- Elle a pour titre : Economies ; Réformes; les grandes régions administratives, et pour auteur M. Léon Sentu-péry, ancien chef de cabinet au Ministère de la Justice et rédacteur au Lyon-Républicain.
- Par un examen minutieux de tous les chapitres du budget, et par.certains projets de réforme qu’il indique, l’auteur, qui est particulièrement compétent pour traiter ce sujet, arrive à trouver 354 millions d’économies réalisables.
- Il donne, au passage,son appréciation sur maints sujets qui sont d’actualité.
- Puis il conclut que les économies ne seront faites dans le budget, c’est-à-dire nos impôts allégés, que si l’opinion publique met en demeure le Parlement de prendre cette voie des économies.
- Il fait appel aux Conseils généraux, aux Conseils d’arrondissement, aux Conseils municipaux ; puis aussi aux Chambres de commerce; aux Syndicats communaux, industriels ou agricoles ; aux Sociétés diverses, et même aux électeurs et aux contribuables.
- Il les invite à adopter et signer le vœu qui résume la brochure, et qui la termine, — vœu qui demande la nomination immédiate d’une Commission extra-parlementaire et extra-fonctionnariste d’études des Réformes et Economies.
- Quatre Conseils généraux ont déjà adopté un vœu analogue ; plusieurs Chambres de commerce l’examinèrent aussi ; et, cette semaine, l’important Syndicat des Négociants de l'Ain, dont le siège est à Bourg, adoptait le vœu qui termine la brochure de M. Sentupéry.
- Cette brochure est envoyée par la poste, contre 0,75 centimes adressés en mandat ou timbres poste à la Society de Publications industrielles, 20, rue Turgot, à Paris (1X*).
- INFORMATIONS
- Par décret du 19 septembre :
- L’article 1er, paragraphe 1er du décret du 19 ma 1873 est modifié de la façon suivante :
- Article premier. — Le pétrole et ses dérivés, les huiles de schiste et de goudron, les essences et autres carbures liquides pour l’éclairage, le chauffage, la fabrication des couleurs et vernis, le dégraissage des étoffes ou tout autre usage, qui émettent à des températures inférieures à 1350 de thermomètre centigrade des vapeurs susceptibles de prendre feu au contact d’une allumette enflammée, sont soumis aux dispositions du présent décret. Ces hydrocarbures sont distingués en deux catégories, suivant leur degré d’inflammabilité.
- On sait que depuis quelques temps Roanne était troublée par des grèves de teinturiers :
- Il y a lieu de penser que l’entente entre les parties adverses va bientôt se faire, car le projet de conciliation suivant, a été dressé et adopté par les deux parties :
- Article premier. — La journée est de 10 heures, avec 1/2 heure à déjeuner et 2 heures à dîner. La rentrée s’effectuera à 6 heures du matin et la sortie à 6 heures 1/2 du soir.
- Art. 2. — Les heures supplémentaires sont facultatives ; elles seront payées 0 fr. 50. Le travail du dimanche est supprimé.
- Art. 3. — Une augmentation de 0 fr. 25 est accor-
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- LE MONITEUR DE
- LA TEINTURE 299
- dée aux apprentis, aux ouvriers et aux plieurs. (Les ouvriers demandaient 0 fr. 50).
- Art. 4. — L’apprenti débutera à 2 fr. 50; il sera augmenté graduellement tous les deux mois jusqu’à 3 fr. 75.
- Art. 5. — Pour une essoreuse il sera payé 4francs; pour deux 4 fr. 25 ; pour trois 4 fr. 50.
- Art. 6. — Les plieurs en couleurs ne plieront en moyenne que quatre paquets représentant cinquante kilos.
- Art. — En cas de chômage partiel, les ouvriers non postés seront mis en repos à tour de rôle.
- Art. 8. — Aucun renvoi ne peut avoir lieu sans motif.
- Art. 9. — Dans le cas d'arrangement, aucun renvoi pour faits de grève n’aura lieu.
- Ce projet de conciliation sera soumis à tous les intéressés et la solution intervenue sera portée devant le juge de paix par le comité dans les vingt-quatre heures.
- Tout fait supposer qu’avec ces concessions patronales, la grève est sur le point de prendre fin.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport au travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux
- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous demande si un locataire à le droit d’installer chez lui le gaz acétylène sans demander l’autorisation des propriétaires et si celui-ci a le droit de provoquer la résiliation du bail en se basant sur les dangers d’une semblable installation.
- R. —L’éclairage au moyen du gaz acétylène, quand l’installation est bien faite, présente incomparable • ment moins de danger que l’éclairage au gaz de houille tel qu’il est pratiqué d’ordinaire et plus de sécurité que l'éclairage au pétrole.
- Conséquemment, à moins d’une clause prohibitive
- expresse insérée dans le bail, un locataire a le droit de recourir à ce mode d’éclairage en prenant, à cet égard, toutes les précautions commandées par la prudence.
- Autre question. — Les énonciations portées aux factures et relatives à la compétence des tribunaux en cas de contestation doivent elles être observées toujours et dans tous les cas, même lorsqu’il y a diverses livraisons pour exécuter un seul marché?
- R. — Les clauses insérées dans les factures qui ont pour but de modifier les conventions ordinaires, et de changer le lieu de paiement, par suite, l’attribution de compétence, ne peuvent produire effet que si elles ont été acceptées soit expressément, soit tacitement, par l'acheteur.
- En ce qui concerne les livraisons successives, il a été jugé, par jugement du tribunal de commerce du Havre du 11 février dernier, qu’on ne peut induire du silence gardé par l’acheteur ou de son défaut de protestation contre des énonciations de la facture de la première livraison, son acceptation ou son consentement à déroger, pour les livraisons à faire ultérieurement, aux conditions du marché, quant au lieu de paiement.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Lyon. — Société coopérative anonyme à capital et personnel variables des graveurs pour impressions sur étoffes et papiers peints dite L’Union, 61, rue Garibaldi. — Durée: 99 ans. — Cap.: 7.700 fr. — Acte du 31 août.
- Déclarations de faillites
- Angoulême. •— Lefèvre (Louis), teinturerie, rue de Genève. — Jug. du 10 sept. — S.: M. Peschard.
- Roubaix. — Pruvost (Auguste), teinturerie. —- Jug. du 9 sept. — S.: M. Robyn.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds :
- Paris. — Teinturerie, par Mme Bouchon à M. Lavigne, 2, rue du Mail. — Entrée en jouissance le 17 sept.
- Paris. — Matériel de teinturerie, par Mme veuve Corbel, 3, rue Racine. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Chollet à Mme Chambert, 53, rue des Saints-Pères. — Entrée en jouissance le 1er oct.
- Paris. — Teinturerie, parM. Arensberg à M. Medal, 21, rue Rochechouart. — Entrée en jouissance le 1er oct.
- Paris. — Teinturerie, par M. Bonnot à Mme Lalouettë, avenue de Breteuil. — Entrée en jouissance de suite.
- Vincennes. —Teinturerie, par M. Poirier, à M. Gaullien, rue du Midi. — Entrée en jouissance, de. suite.
- Maisons qui se créent
- Argenteuil. — Teinturerie, par M. Moquet.
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- 300 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici, il comprend tout ce qui concerne le Travail, V Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, revisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même :
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d'invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1103. Prix. . ..............3 fr. 60
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement , Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l'aprs midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; De classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois; ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuven être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’État font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, “ Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- Le Gérant : A. FAYOLLE, xx.
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, *, Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPECIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l'Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherehes commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IM PRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des p. urnes pour modes, des chapeaux de paille.—Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- .CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4° Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16. .
- . 5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), direc
- • teur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de .
- tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprend dra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, ..et introduites dans leu industries de la teinture, de l’impression et du blanchi: ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc. Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Sociét des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8®de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du jcurna pour recevoir franco
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- 302, LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Beng. eau viol. etdito.
- Boie de teinture.
- On cote : ampêche du Brésil, coupe d Espagne,
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- Ire qualité . . .2e, qualité .. 3e qualité...
- • Sisal, Yucatan..
- - Honduras.......
- - Tabasco........
- - Haïti Cap......
- Fort-Liberté....
- - Aquim..........
- • > s-Marc......
- Gonaïves ........
- P.-de-Paix........
- Miragoane........
- • Saint-Domingo..
- Martin, et Guade' • Jamaïque, ...... Cuba et St-Yago . Manzanillo........ Tuspan............
- Vera-Cruz .....
- Campêche........ Carmen..... Tampico.... ............ Haïti......
- Jamaïque.........
- Barcel et P. Cab..
- Rio Hacha........
- Carth. et Savan.. Maracaïbo........
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- bon violet....... moyen violet..... bon violet rouge., bon moy. v. roug. fin rouge........ bon dito......... bon à fin cuiv.... ~uiv o20. et bas...
- Java....... . . Kurpah.. co... Madras ......
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Kurpah
- Bengale
- Java
- Le
- Cmehow
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb .......
- » pressé ...
- Coehenille
- On cote :
- Ténérife zacatille....
- Ténériffe grise.......
- Cureuma
- Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. ... Cachou noir, Ire marque...
- 12 .11
- à .15
- .12
- 37
- 50
- 45
- Ni
- Cochenille
- 30
- 35
- N
- «
- Bengale
- Java,
- Mad
- .. .50 kilos.
- Pond..
- On
- On
- Dividivi cote les 50[kil., ..
- Indigo*
- cote actuellemers :
- B gn. sur v. et bl. 1[2 k. fin viol et pourpre.......
- 1
- 1
- 1./2
- 60
- . 50
- kil.
- 2
- 80
- Curcuma
- marques ord.. argentée..100 k. grise........... zacatille naturelle noire Palmas le k. Lanzarotte .....
- Bengale Chinois. Madras.
- GaL es de Chine...........
- Prussiate jaune de potasse
- 22 M
- 50
- 25
- M
- 10
- es
- 6 50
- 5.75
- 6
- 6
- 75
- remu
- 10
- 95
- 70
- 50
- 12
- 85
- 325
- 350
- CO
- 35
- 40
- 30
- 135
- 170
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre.
- » moyen et bon moyen
- » coloré...............
- » moyen ord. et ord. terne et serré............ Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- M
- 2.70
- 2,20
- M,,
- 356
- 3.10
- 2.60
- moyen et bon moy. assez coloré..-.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
- beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet
- rouge .............
- moyen violet-rouge et rouge........
- fin et surfin violet i et pourpré...... bon et beau violet.
- M. .
- 5 25
- M..
- 4.75
- M..
- M..
- M .
- DROGUERIES tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique...............
- Alun raffiné (entrepôt).... .
- » (acq.).....................
- Couperose emballée..... .. Essence de térébenthine (d. fûts).......................
- Id. (s. fûts)................
- Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................
- Id. 2e bl. (entrepôt)........
- Galles vertes et noires......
- » noires Alep................
- » blancnes..................
- Gomme arabique, en sorte .
- 290 . .
- 15 ..
- 17 ..
- 5 50
- 111 ..
- 108 .
- 38 .
- 37 .
- 13ù .
- i0 S Ge 22 v-
- a
- a
- 2.60
- CH to O’
- M..
- con-
- 17 ..
- 19 ..
- 6 50
- 150
- 90
- Ghésirée, en sorte.............
- Sénégal,s. bas du fleuve 100 .
- O
- P e
- B
- 80.
- Aden, sorte cour, bonne 80 . Mogador, blonde...... •
- » blanche...............
- Laque en f. qté orange. 450 .
- a
- mi-orange 435 .
- » cerise AC Sandaraque lavée . Damar (Batavia). .....
- » Singapore......
- • » Penang .........
- Gomme adragante Syrie....
- » » Anatolie.
- Quercitron................
- Garance, racine............
- » poudre...............
- Rocou Guadeloupe ..........
- » Cayenne.................;
- Safran d’Espagne , Valence pur........................
- Sulfate de cuivre(entrepôt)
- Sumac en
- (acq.) feuilles.... poudre.... ..
- Styrax liquide..............
- Tamarin Madras...............
- Verdet, eu pains, extra sec,
- »
- 140
- 85
- 100 .
- 140 .
- 150 .
- 90 .
- 110 .
- 250 .
- M .
- 60 .
- 65 .
- 110 .
- 90 ..
- 48 50
- 53 . .
- 22 ..
- 24 ..
- 130 ..
- M ..
- sous toile........ en pains, extra sec, sous pap.. ..... bon marchand en pains » en boules raffiné en poudre sec
- 130 .
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide
- muriatique nitrique...
- sulfurique sulfureux . tartrique .
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d.
- d.
- d.
- d.
- 9 33 40
- 9
- Ammoniaque liquide 22 d..
- 310
- 42
- 160
- 100
- 750
- 600
- 105
- 28
- 50 à .
- 50
- 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- C o C3
- Borax raffiné............ 40 .. ....
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre...................... 54.. ...
- broyé......................... 64 ,. .. .
- Crème de tartre.............. 180...........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 8 50 ....
- Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 20.........
- Lessive caustique 33 degrés 7...............
- Nitrate de soude........... 24 50 ....
- » de potasse................. 42............
- Sel de soude,80/85, Cons. et entr. enbq. de 700 kil.,m. 18 25 ...
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 ....
- » 30/35, disp... 11 50 .. ..
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.................. 28 75 ....
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes ...............
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 ....
- Sulfate de cuivre............. A 52 E 48 50
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................... 5............
- Gomme laque ordin. et orange D C . le k.
- — — blonde, ire quai.
- — — — 2e quai.
- — — cerise. . . .
- — — blonde ordin. .
- Garance d’Avignon. . 100 k.
- Lac-Dye, marque DT. le k.
- Orseille Mers du Sud. 100 k — Madagascar . .
- 3 40 -------
- 3 30 -------
- 3 20 — —
- 3 25 --------
- 3 15---------
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb........... 7 0 .. à 72 .
- Acide acétique des arts 40% 26 .. 27 .
- » chlorhydrique...... 7 , . 8 .
- » nitrique 36.......... 34 .. 35 .
- » sulfurique 66 •....... 8 50 9 .
- Bi-arséniate de soude (As205) 65 %............................ —
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0 — »
- » en poudre 35 % 6 .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livré....................... » 18 . ./.
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 %.... Aniline (huile) pure » (sel) pure ..
- la livre
- A
- Anthracène 22 A par unité au comptant.. ...le gallon Benzol 50 90 %. .. .le gallon Acide carbonique (cristallisé)
- Magenta pure. Acide picrique
- .la livre la livre
- 3
- Bois de teinture
- Ecorce de Baltimore, la tonne
- 7
- 4
- 3
- 1
- 8
- 7/8
- 5/8
- 1/2
- 5
- 9
- 10
- PLAGE DEBORDEAUX
- Bois de Teintt
- Brésillet................. Campeche coupe d’Espagne .
- — Tabasco .... — Haïti............... — Martinique,Guade-
- loupe ....
- Calliatour ..... . .
- Pernambouc..................
- Jaune Cuba ................. — Guayra-Tabasco. . . — Tuspan.................... Lima........................ Tampico..................... Sapan....................... Sainte-Marthe............... Nicaragua .................. Sandal rouge ...............
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier................... Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale .
- Indigo Bengale poupré . . . — fin violet . . — — beau violet .
- — — bon violet.
- — — moyen violet .
- — — petit violet.
- — — ordinaire et
- cuivré . — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. .. . .
- — — beau ....
- — — bon ....
- — — moyen . . .
- — — ordinaire. . .
- Kurpah kuddapah beau violet
- — — bon violet.
- — — moy. violet
- — — pet. ordin.
- — Pondichéry bon violet — — moy.violet
- — — ora.et cuivré
- — Manille ..... — Guatemala flor . . — — sobre . .
- — — cortès . .
- — Mexique flor. . . .
- — — sobre .
- — — ordin. cortès
- — Caraque flor. . . .
- — — sobre . . .
- — — cortès. . .
- 28 — à 29 — 28 — 28 25
- 18 — 19 —
- 10 - 14 —
- 9 — 10 50
- 14 — 15 —
- 11 — 13
- 11 - 13 —
- 11 - 12 -
- 10 — 11 —
- 9 — 10 —
- 8 50 9 —
- 6 — 6 50
- 5 50 6 —
- 5 — 5 50
- 8 — 9 —
- 7 50 8 —
- 6 — 7 —
- 5 — 5 50
- 6 — ti 50
- 5 — 6 —
- 4 — 5 —
- 8 — 10 —
- 6 — 7 —
- 5 — 6 —
- 7 — 8 -
- 6 — 7 —
- 4 — 5 —
- » ........................ 290 .. 295 ..
- » citrique................ 295 .. 305 ..
- Alun épuré................. 20 .. 21 ..
- » ordinaire................ 16 .. 17 ..
- Ammoniaque incolore, 22. 38 40
- Bichlorure d’étain, 55'.... 98 . 103 ..
- » » 60..... 122 .. 125 ..
- Bois Campêche-Laguna . .. 17 .. 17 50
- » Guadeloupe. 13 50 14 .
- Bois Jaune Centre Amériq. 17 50 19 ..
- Cachou jaune. Vapeurs.... 73 .. 75 ..
- » brun..................... 80 .. 90 ..
- Chlorate de potasse...... 100 .. 110 ..
- » de soude................. 105 . 115 ..
- Chlorure de chaux 100 à 110- 12 .. 13 ..
- Chromate rouge de potasse 80 .. 82 . .
- » » de soude.. 59 .. 60 ..
- Crème de tartre.............................
- Cristaux de tartre .........................
- » de soude.................. 8 .. 9 ..
- CurcumaBengale en racines 30 .. 32 ..
- » de Madras............................ ...
- » de Chine.................. M .. .. ..
- Essence de térébenthine .. 112 . 114 ..
- Extrait de châtaignier 20 •. 16 .. 17 ..
- Galles de Chine et Japon.. 160 .. 165 ..
- » vertes et noires ______ 145 .. 165 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 90 .. 95 ..
- » arabique................. 80 .. 90 ..
- » adragante rousse .. 270 .. 310 ..
- Jus de. citron............. 21 . 23 . .
- Méthylène à 95'............ 90 .. 100 ..
- » régie 90’............... 110 .. 115 ..
- Prussiate jaune de potasse 140 . , 145 ..
- » » de soude.....................
- Pyrolignite de fer.......... 9 .. 10 ..
- Résine.................... 20 .. 22 ..
- Rouille..................... 8 50 9 50
- Sel de soude ............. 17 50 1 8 5 0
- » ammoniaque.. 12 59 13 ..
- Sel d’étain............... 222 .. 235 ..
- Soufre en canons........... 17 . . 18 ..
- » sublimé.................. 19 20 ..
- Sumac Sicile en feuilles.. 22 50 23 50
- Sulfate d’alumine....... 10 50 15 50
- » de cuivre............. 54 .. 56 ..
- » da fer.................... 6 .. 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- I. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 11 10 »
- Arséniate de soude 60 % » . • .. '
- ..................
- Camwood...........
- Bois jaune........
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque......
- Bois de camphre de St-Domingue.......
- Bois de camphre du Honduras .........
- Grains de Perse... le
- 5
- 4
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8 10
- quintal
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan....... »
- Liqueur d’écorce.. le Extrait » ..
- Myrabolam 142..
- Bois de pêcher .
- Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- Extraits
- quintal
- s
- Potasses
- Bichromate.........la livre
- Bioxalate.......... »
- Carbonate 90 92 %. Caustique 75/80 %, Chlorate........... Ferricianure (prussiate rouge).......
- Ferrocyanure (prussiate jaune).......
- la tonne
- la
- livre
- 0 1.80
- » 87
- » 110
- » 143
- » 22
- » 90 »2-40
- S
- 16
- 18
- 1
- 6
- 6
- 18-24 »
- 10 6
- 11 »
- 49 «
- 17-.. »
- 10
- 10
- 3
- 2
- 5[8
- CO
- Ces prix sont comptés pris à quai à Liver-pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- AGENDA
- (Pour 1903)
- À l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers, conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels,entrepreneurs, etc.
- Contenant, en outre, les feuillets de l’agenda proprementdit, unrecueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
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- Prix : Reliure en percaline, 3 francs reliure en cuir, tranches dorées 5 fr.
- 25 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- p.303 - vue 310/396
-
-
-
- 304
- LE MONITEUR DE LA TEIN TURE
- RÉPERTOIRE GÉNÉRAL
- OU DICTIONNAIRE MÉTHODIQUE
- BIBLIOGRAPHIE DES INDUSTRIES TINCTORIALES
- ET OES INDUSTRIES ANNEXES
- Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896 TECHNOLOGIE ET CHIMIE
- Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
- Ouvrage honoré du grand prix décennal Daniel Dollfus, de la Société industrielle de Mulhouse. (Séance du 27 octobre 1897)
- 3 vol. grand in-8.Prix de l’ouvrage complet, 100 fr. Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à la fin.
- AmrodTULPIN,Ing
- -91, r. Dammartin, Roubaix
- ACHAT ET VENTE
- DE
- Matériel industriel
- D’OCCASION
- Spécialité de Machines et Appareils pour Blanchiment, Teinture, Apprêts et Im- | pressions de fils et tissus de I tous genres.
- EXPERTISES APRÈS INCENDIE g Estimation de Matériel b
- MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
- Prix.................... 13 fr. 51
- Adresser les demandes au bureat du journal.
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES DE 1848 A 1900
- Prix du premier cahier : 5 francs Les demandes doivent être adressées à la Société anonyme de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IX') Joindre à la commande le montant en timbre ou mandat-poste.
- MANUFACTURE LYONNAISE
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- Correspondance : 19, place Morand. — Télégrammes : Indul LYON
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- SPÉCIALITÉS POUR LAINE
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- SPÉCIALITÉS POUR COTON
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-
-
-
- 47e ANNEr. No 20.
- 20 Octobre 1903.
- LE Ntoxe•
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. . 13 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau, de journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Résumé technique sur les travaux du Ve congrès international de chimie appliquée. — Emploi de l'oxycellulose dans l’impression. — Teinture de la soie artificiell. — Rôle de l’acide oxalique dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (suite). — Teinture des tissus de coton. — Revue étrangère. — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse. — Revue des brevets d’invention. — Informations. — Service du contentieux. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- RÉSUMÉ TECHNIQUE
- SUR LES TRAVAUX DU
- Ve Congrès International de chimie appliquée qüi s'est tenu à Berlin du 2 au 8 juin dernier
- Par M. Ed. Justin-Mueller
- (Extrait du B aile tin de la Société Industrielle de Rouen, année 1903)
- Matières colorantes et leurs applications
- M. Lange (Krefeld) parle des essais de solidité des colorants, soit de leurs teintes, il examine la question de savoir s’il y avait moyen d'introduire des méthodes générales d’essais de solidité et conclut, vu les exigences nombreuses et très diverses que les essais de solidités des colorants ne peuvent être basés sur un schéma général, qu’ils doivent être faits, dans chaque cas, selon l’usage à laquelle la teinte est destinée et selon les opérations subséquentes qu’elle a à subir.»
- M. R. Mohlau (Dresde) parle des analyses de l’indigo au point de vue de savoir laquelle est pour le
- moment la meilleure. D’après lui et M. Binz, qui parla ensuite sur le même sujet, la méthode à l’acide acétique sulfurique serait à considérer comme étant la meilleure. Dans la discussion très vive, on admet l’opinion que la méthode au permanganate est préférable à celle à l’acide acétique sulfurique. Que, dans la pratique, une analyse d’indigo ne peut servir que comme essais préliminaires et, qu’à ce point de vue, une méthode volumétrique, comme celle au permanganate, sera toujours plus expéditive et plus à la portée de l’opérateur qu’une méthode gravimétrique, comme celle à l’acide acétique sulfurique; que pour se rendre compte de la valeur réelle comme colorant, il faut ensuite toujours faire un essai de teinture.
- M. J. Formanek (Prague) parle de l’analyse spectrale des matières colorant en substance et sur fibres. De la discussion qui a suivi cette communication, il résulte que l’analyse spectrale doit toujours être accompagnée de l’analyse chimique , elle peut, en outre, être considérée comme un complément très utile de cette dernière.
- M. G. de Georgievics (Bielitz) donne un aperçu, un peu général, de la théorie de la teinture; d’après ses essais, datant de 1894, la teinture directe est à consi dérer comme un phénomène d'absorption.
- M. Ed. Justin Mueller (Rouen) parle des opérations de teinture; il décrit le rôle de l’acide et du sulfate de soude dans la teinture de la laine; celle des sels dans la teinture du coton et cherche à expliquer certains phénomènes qui se produisent dans la teinture des mi-laines. Les opérations de teinture sont à partager en deux groupes principaux, en opérations directes et in-
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-
-
-
- 306 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- directes. Pour les teintes directes, il conclut que lorsqu’elles ne salissent pas au frottement à sec, elles sont à considérer comme étant le fait d’une absorption du colorant par la fibre. Lorsqu’elles salissent légèrement, le colorant, tout en étant absorbé, adhère partiellement. Lorsqu’elles salissent beaucoup au frottement à sec, tels que les colorants basiques sur laine, elles sont, avant tout, à considérer comme le fait d’un dépôt, d’une adhérence du colorant sur, soit dans les pores de la fibre.
- M. Liebermann (Berlin) parle ensuite de la teinture à mordant en ce qui concerne la théorie émise par lui et M. Kostanecki et des vues plus récentes sur cette question. Dans la discussion très animée, qui suivit cette communication, les parties en présence ne purent tomber complètement d’accord.
- M. Rudolf (Géra) parle de la lampe Dufton-Gardner, avec laquelle on peut échantillonner les nuances la nuit pour ainsi dire aussi bien qu’en plein jour. M. Nœlting (Mulhouse) parle de l’analyse des tannins pour la teinture et l’impression Comme essai final, il faut toujours faire un essai de teinture ou d'impres-.sion, mais comme essai préliminaire, pour se rendre rapidement compte de la valeur approximative de différentes sortes de tannins, il recommande la méthode Wilhelm qui consiste à titrer le tannin avec une solution de bleu de méthylène.
- Ensuite, M. Lange (Krafeld), puis-M. Hübner (Manchester) parlent du mercerisage, sans effleurer des questions techniques qui ne soient pas connues. M. Herzog, puis M. Süverne parlent de la soie artificielle.
- M. Lepetit (Garessio) parle du pulvérisateur Cad-jène pour la teinture de soie. D’après ce procédé qui a déjà été proposé par d’autres, tel que par M. Persoz, pour le noir d’aniline, on pulvérise des solutions de colorants X. X. au moyen d’un appareil spécial sur les tissus en mouvement.
- M. Rolffs Siegfeld parle de l’impression à trois couleurs par superposition ; cette méthode a, il y a un peu plus d’un an, fait l’objet d’une étude du Comité de Chimie de notre Société. Dans cette section, notre collègue, M. O. Piequet, parla d’un projet d’une union internationale de chimistes coloristes. Un comité , composé de MM. O. Piequet, Gœhring et Lehne, fut nommé dans le but de la fondation de l’union projetée.
- -eyn, • -o-o=-y--
- EMPLOI DE l'OXYCELLULOSE • dans limpression par M. Camille Knoz {Zeitschrift für Farben und Textilchemie, I, p. 46.) Traduit par le Moniteur Scientifique Quesneville.
- On a obtenu des effets damassés en imprimant sur des tissus des mélanges de viscose plus ou moins colorés. Ce procédé n’a pas été d’un emploi très répandu par suite d’une certaine difficulté dans la préparation de la viscose elle-même.
- L’auteur a remplacé cette viscose par une pâte d'oxy. cellulose que l’on prépare de la façon suivante :
- On dissout 12 grammes de permanganate de potasse dans 1.750 grammes d’eau, on ajoute 65 centimètres cubes de soude caustique à 7 Bé, puis 85 grammes de coton blanc. On fait bouillir jusqu’à disparition de la coloration rose du permanganate, filtre, lave à l’eau bouillante, puis reprend par la soude à 25® Bé. On obtient ainsi une pâte homogène que l’on chauffe à 50° et qu’on abandonne 24 heures. Après quoi on étend de 3 fois son volume d’eau et filtre. Le liquide filtré acidulé par HCL précipite l'oxycellulose sous forme très blanche, on essore et lave. Le rendement est très satisfaisant ; 85 grammes de coton donnent 1 litre de pâte convenant à l’impression. On imprime avec le mélange suivant :
- 1 litre de gomme adragante
- 125 centimètres cubes d’albumine
- 125 à 150 centimètres cubes d’oxycellulose en pâte.
- TEINTURE DE LA SOIE ARTIFICIELLE au moyen de la dioxynaphtaline 2, 7 par M. SETLIK
- {Zeitschrift. Textil und Farbenchemie, I, p, 121.) Traduit par le Moniteur Scientifique Quesneville.
- La soie artificielle en général ne supporte pas très bien les traitements à chaud ; on ne doit pas dépasser 6° sans quoi la solidité pourrait s’en ressentir. Il es* donc avantageux d’opérer la teinture à basse température, on peut dans ces conditions se servir de la dioxynaphtaline 2, 7, qui produit des nuances gris d’acier et des nuances mode par addition de divers sels métalliques.
- Ainsi :
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- 307
- La soie artificielle non mordancée donne avec 0,5 à 1 % de dioxynaph-taline................................Un gris
- La même après passage en peroxyde d’hydrogène...........................Gris foncé
- Soie artificielle mordancée en sulfate de fer, avec 1/2 à 1 % de dioxynaph-taline................................Beige
- Après passage en peroxyde d’hydrogène........................« Beige
- Soie artificielle mordancée avec parties égales de sulfates de cuivre de fer...................................Brun clair
- La même avec au lieu de 1 2 à 1 % de dioxynaphtaline, 2 à 4 % . . . Brun foncé
- Soie artificielle mordancée comme précédemment, teinte avec 1 % de dioxynaphtaline de1%depyrogallol Brun carmelle Après la teinture on savonne légèrement, lave et tord, on donne à la soie artificielle la teinte de la soie naturelle par un passage en bain acétique.
- Acide chromique. ........
- Prussiate jaune..........
- Acide sulfurique.........
- Eau......................
- La décoloration se fait en
- N- 1 N- 2
- 1 gr. 1 gr
- 2.1 » 4.2 »
- 1 » 2 »
- 100 v 100 »
- 120 et 60 secondes.
- ROLE DE L’ACIDE OXALIQUE
- dans le procédé d'enlevage sur bleu cuvé (1) Par M. Maurice Prud’homme
- (Suite. — Voir nos numéros des 5 et 20 septembre et 5 octobre).
- Acide chromique et acides ferri et ferro-cyanhydrique. — J’ai choisi à dessein ces acides, non oxygénés et de constitution complexe. Leur présence accélère très notablement la vitesse d’oxydation de l’acide chromique. Un mélange de celui-ci et de prussiates rouge ou jaune jouit déjà de la même propriété, quoique à un moindre degré.
- On a préparé = 6,58) :
- les solutions
- suivantes
- G
- S
- G
- O E Ê
- Essais par impression au prussiate rouge.-Ces résultats m’ont engagé à faire des essais par impression, en ajoutant du prussiate rouge à la couleur rongeant au chromate. Celle-ci est imprimée telle quelle, additionnée de 3 proportions de prussiate rouge, telles qu’on ait en présence, pour 1 molécule d’acide chromique, 1/3, 2/3 et 1 molécule de prussiate (Nos 1, 2, 3, 4).
- Les bains de passage étaient les suivants :
- N- 1 N- 2 N- 3
- Eau................. 1000 gr. 1000 gr. 1000 gr
- Acide sulfurique... 50 » 100 » 300 »
- Acide oxalique 50 » » »
- Passage à froid et à 50°.
- Avec le bain No 1, les 4 blancs sont bien rongés. Le blanc N® 1 est mauvais à froid et passable à chaud dans les bains Nos 2 et 3. Les blancs Nos 2, 3 et 4 au prussiate sont bien rongés, à froid ou à chaud, mais ont tous un ton crème, qui n’est pas dû à la présence d’oxyde de fer, et résiste au savon, à l’acide sulfureux, etc.
- Le No 4 est, de tous, le mieux rongé.
- La vitesse de l’oxydation par l’acide chromique est notablement accrue par la présence d’autres acides, surtout par celle de l’acide oxalique, de l’acide sulfurique concentré et des acides ferro et ferricyanhydrique. Il faut attribuer cet accroissement de vitesse a l’instabilité des composés que forment ces acides avec l’acide chromique.
- O.
- En comparant celui-ci : | Cr— O avec la combi-O/
- N- 1
- N- 2
- N- 3
- Acide chromique Prussiate rouge. Acide sulfurique Eau..............
- 1
- 2.2
- 1
- 100
- 09
- »
- »
- 1
- 3.3
- 2
- 100
- .AA8 b
- 1
- 6.6
- 3
- 100
- PARR oD
- Elles décolorent le bleu cuvé moyen employé pour
- tous ces essais en 180, 120 et 40 secondes.
- De même, avec le prussiate jaune (K4FeCy6=422) :
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- naison qu’il forme avec l’acide oxalique :
- CO — O. 0-0, .0—OC
- | Cr. >Cr. 1
- CO— 0 O—04 NO — OC, par exemple, on voit, par l'examen de cette dernière formule, que le sel de chrome, terme ultime de la réaction, y est déjà contenu en puissance. Dès lors, on conçoit que le groupement central des 4 O soit lié d’une façon moins intime et moins stable aux deux
- O— OC O
- Cr. | que | à Cr = O, et que les atomes O — OC Q
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-
- no
- O co
- LE MONITEUR LA DE TEINTURE
- d’oxygène possédant une mobilité plus grande dans le premier cas que dans le second. On peut, enfin, remarquer que le plus mobile des 3 atomes d’oxygène de l’acide chromique est celui que deux valences unissent à Cr, car il est le premier à entrer en réaction.
- L’intensité de la réaction s’accroît-elle aussi ? Autrement dit, une quantité donnée d’acide chromique pourra-t-elle, dans le même temps, en se réduisant totalement, ronger plus ou moins de bleu cuvé, oxyder plus ou moins d’un corps réducteur, c’est-à-dire livrer une quantité plus ou moins grande de son oxygène suivant que l’action se passe en liqueur faiblement acide ou en présence d’un acide capable de contracter avec l’acide chromique une combinaison instable, l’acide sulfurique concentré, par exemple ?
- Comme il est difficile de saisir la fin de l’oxydation des dérivés sulfonés de l’indigo par l’acide chromique, j’ai eu recours à l'acide arsénieux, dont une molécule fixe 2 O, comme une molécule d’indigotine.
- On a préparé une solution d’acide arsénieux à 1,98 grammes, sous un volume de 100 cc. (HCl à 10 %), et 2 solutions de 1 gr. d’acide chromique sous un volume de 100 cc., renfermant l’une 4 % et l’autre 57 % d’acide sulfurique. La première met 3 à 4 minutes, la ‘ deuxième quelques secondes à décolorer le bleu d’indigo moyen. On verse goutte à goutte, dans un volume déterminé de la solution arsénieuse, la solution chro -mique. La liqueur incolore devient verte et la fin de la réaction est nettement indiquée par le passage du vert bleu au vert jaune, que donnent quelques gouttes en excès de la solution chromique. Comme contrôle, on fait un deuxième essai, en opérant en sens inverse, c’est-à-dire en versant goutte à goutte la solution arsénieuse dans une quantité donnée de solution chromique, laquelle de jaune devient graduellement vert- | jaune et, finalement, vert-bleu. |
- Les nombres obtenus avec les deux solutions chro-miques montrent qu’elles sont absolument équivalentes, que 2 Cr03 cèdent 3 O à As‘02 c’est-à-dire qu’il faudrait 4/3 Cr03 pour transformer As203 en As205. La réaction s’écrira :
- 3.As203 + 4CrO3 -h 6S04H2 = 3.As205 + 2Cr2 (SO4)3 + 6H20
- L’oxydation de l’indigo, en présence d’acide sulfurique, se représentera de même :
- 3.C16H1002N2 + 4Cr03 + 6SO-H2 — 6.C8H502N
- 4- 2Cr2 (SO4)3 4- 6H20
- Celle de l’acide oxalique aussi :
- 3.C204H2 4- 2Cr03 -f- 3S04H2 — 6.CO2 +Cr2(S04)3 4- 6 H20
- S’il n’y a pas d’acide sulfurique en présence, mais une quantité suffisante d’acide oxalique, on aura : 6.C204H2 4- 2CrO3 = 6.CO2 4- Cr2(C204)3 + 6H20
- La moitié de l’acide oxalique est oxydée et détruite, l’autre moitié sert à former le sel de chrome.
- Il est facile de vérifier expérimentalement l’exactitude de ces deux dernières formules, grâce à la coloration bleue que prend le papier imprégné de teinture de gaïac, avec une goutte d’une liqueur qui renferme encore de l’acide chromique non réduit. Il suffît que l’acide oxalique s’y trouve en très léger excès, car l’acide chromique seul ne bleuissant pas le papier de gaïac, on pourrait croire la réaction terminée alors qu’il n’en est rien.
- (A suivre).
- LA TEINTURE DES TISSUS DE COTON
- MERCERISÉS ET NON MERCERISÉS
- D’après des renseignements fournis par la Manufacture Lyonnaise des Matières colorantes.
- 1 . La Teinture avec les Couleurs Diamine
- On teint au jigger ou au foulard. Ce dernier sert principalement pour teindre en nuances claires. Pour la teinture au jigger des tissus non mercerisés on emploie :
- Pour nuances claires :
- 2 gr. de carbonate de soude cale.
- 3-5 » de sulfate de soude crist. par litre de bain.
- Pour nuances moyennes :
- 2 gr. de carbonate de soude cale.
- 5—10 » de sulfate de soude crist. par litre de bain.
- Pour nuances foncées :
- 2 gr. de carbonate de soude cale.
- 15—20 » de sulfate de soude crist. par litre de bain.
- Pour les nuances claires le bain de teinture doit être la plus étendu possible. On n’ajoute d’abord que le carbonate de soude et le colorant, et on donne quatre passages à env. 50 C., puis on ajoute lentement le sulfate de soude et on donne encore de deux à quatre passages à 80 C. environ.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pour des nuances très tendres on n’ajoute pas de sulfate de soude au bain, mais seulement du carbonate de soude et 1 —2 gr. d’huile pour rouge turc par litre de bain. On remplace parfois aussi le carbonate par du phosphate de soude (3 gr. par litre de bain).
- Pour des nuances moyennes et foncées le bain de teinture peut être moins étendu. Après avoir ajouté la quantité de carbonate de soude nécessaire, on chauffe au bouillon, on ajoute la moitié du colorant préalablement dissous et on entre le tissu. Après le premier passage on ajoute le restant de la solution de colorant et on donne ensuite trois passages. Pour finir on ajoute petit à petit le sulfate de soude et on donne encore quatre à six passages au faible bouillon.
- Si l’intensité de la nuance n’est pas suffisante, on rajoute au bain un peu de solution colorante diluée.
- Les tissus difficiles à pénétrer exigent l’emploi d’une quantité de carbonate de soude plus forte et parfois même, pour des nuances foncées, l’addition de 1—2 gr, d’huile pour rouge turc par litre de bain.
- L’emploi répété du même bain n’est recommandable que pour les nuances foncées, et seulement aussi longtemps qu’il n’est pas devenu trouble par le parement et d’autres impuretés qui se détachent du coton.
- Au vieux bain on ajoute :
- env. le 1/4 de carbonate de soude cale.
- » les 2/3—3/4 de colorant
- » le 1/4 de sulfate de soude
- des quantités employées pour garnir le premier bain.
- On contrôle la teneur en sel du bain de teinture au moyen de l’aréomètre. Pour des nuances foncées le bain doit peser 4—5° B. à la température de 150 G.
- Pour la teinture des tissus mercerisés, le procédé de teinture est le même, sauf que la température du bain est tenue un peu plus basse et qu’on emploie beaucoup moins de sulfate de soude.
- Pour des nuances claires on garnit le jigger avec :
- 3 % de carbonate de soude cale.
- 1 % d’huile pour rouge turc ou de savon
- du poids du coton et la quantité de colorant nécessaire.
- On commence à teindre à env. 400 C., on donne deux passages et on porte ensuite la température à env. 60° C.
- Les nuances moyennes et foncées se teignent avec addition de :
- 2 gr. de carbonate de soude cale.
- 309
- = ..----- --- II. =v
- 1 » d’huile pour rouge turc 10—15 » de sulfate de soude crist. par litre de bain.
- On commence à 50o C. environ, on donne d’abord quatre passages, on ajoute en deux fois le sulfate de soude, on chauffe à 80 C. environ et pour finir on donne encore deux passages au bouillon.
- Lorsqu’on teint au foulard on peut indifféremment employer un foulard à deux ou à trois rouleaux ; ce dernier permet de réduire le nombre de passages.
- Le bac du foulard doit être de préférence en bois. Il a une capacité d’env. 60 litres dans le foulard à deux rouleaux et d’env. 100 litres dans le foulard à trois rouleaux. On chauffe soit à la vapeur directe soit à la vapeur indirecte et on garnit le bain, pour les nuances claires, avec la quantité de colorant nécessaire et :
- 2 gr. de carbonate de soude cale.
- 3 —5 » de sulfate de soude crist.
- par litre de bain.
- Pour des nuances moyennes on réduit à 1 gr. la quantité de carbonate de soude et on porte à 8—10 gr. par litre celle de sulfate de soude.
- On chauffe le bain à env, 450 C., on ajoute le carbonate de soude et la moitié delà solution de colorant. Après avoir donné un passage on ajoute le restant de la solution de colorant et, s’il y a lieu, on ramène le bain à son niveau primitif, puis on donne un second passage. On porte la température à 60 C. env., on ajoute le sulfate de soude en deux fois, on donne encore deux passages et on échantillonne.
- Pour des nuances moyennes on porte la température jusqu’à 80 C.
- On n’utilise que rarement les bains de teinture ayant déjà servi.
- Pour la teinture de nuances obtenues avec un seul colorant on peut employer au foulard toutes les Couleurs Diamine. Mais lorsqu’il s’agit de teintes combinées il est bon de restreindre le choix aux colorants suivants qui se combinent très bien entre eux :
- Thioflavine S
- Jaune Oxydiamine GG
- Jaunes solides Diamine B et FF
- ' Jaune solide Diamine A
- Jaune Diamine CT
- ) Orangé Diamine DN
- Orangé Diamine G
- Orangé brillant direct J
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Roses Diamine BD et GD
- Rouge Diamine 4B
- Rouge Diamine 10B
- Ecarlate brillante Diamine S
- Bordeaux Diamine B
- Héliotropes Diamine G, B et O
- Catéchines Diamine B, G et 3G
- Brun Diamine S, M et R
- Verts Diamine G et B
- Vert Noir Diamine N
- Bleu pur Diamine FF
- Bleu pur Diamine
- Bleu Diamine RW
- Bleus Diamine 2B et 3B
- Bleu Azo-Diamine RR
- Bleu Diaminéral R
- Bleus solides Diamine C et CG
- Di&minogène B
- Noir Diamine BH
- Bleu Noir Diamine B
- Noirs Jais Diamine : toutes les marques en nuances claires et moyennes.
- Noirs Oxydiamine : toutes les marques en nuances claires et moyennes.
- (A suivre).
- REVUE ÉTRANGÈRE
- AMÉRIQUE
- De Textile colorist
- Perfectionnements dans la teinture avec de l’huile pour rouge turc
- Au lieu de plonger la fibre ou le tissu huilé dans le sulfate ou acétate d’alumine basique et de compléter la fixation du mordant par le séchage, la teinturerie Hœchst travaille simplement le tissu huilé, pendant quelque temps, dans les solutions diluées de certains sels d’alumine possédant un caractère facilement soluble,tels que : formiate,lactate, acétate ou sulfocyanate, en élevant graduellement la température.
- On dit que de cette façon il se forme un dépôt égal et complet d’hydrate d’alumine de sorte que l’on peut mettre immédiatement le tissu, après rinçage, dans le bain de teinture.
- Les observations de M. Driessen au sujet des huiles
- sulfonées présentent aussi certain intérêt. Ces huiles neutralisées avec de l’ammoniaque ou des alcalis, se fixent complètement par le simple séchage, même à température ordinaire, aucune intervention atmosphérique n’étant requise à cet effet.
- D’autre part, les tissus huilés humides peuvent être vaporisés sans obtenir le résultat désiré. Le procédé en question paraît être basé sur le caractère facilement soluble des acides sulfonés qui forment un constituant essentiel des huiles pour rouge turc et cette décomposition s’opère d’autant plus facilement que ces huiles sont moins alcalines. En conséquence, il importe de s’abstenir de rendre l’article commercial complètement soluble par l’addition ultérieure de l’ammoniaque, et il est préférable d’employer une solution laiteuse trouble.
- Driessen trouve également que la fibre préparée par le simple ensimage et séchage, est tout à fait susceptible d’absorber la quantité nécessaire d’alumine d’une solution d’alun ordinaire non neutralisée, mais d'après les expériences avec les tissus contenant plusieurs fois la quantité nécessaire d’huile et en conséquence d’alcali, la valeur de ces opérations paraît douteuse.
- La manipulation de vaporisation après l’ensimage et avant la teinture peut être superflue, et en général on s’en passe. Cependant, il est fort douteux que les spécialistes se décident à simplifier encore le procédé davantage, en omettant l’opération finale d’ensimage en même temps que de séchage des tissus teints, car ils en reconnaissent l’effet pratique.
- D'après Stork, comme le manuel deLauber l’indique, pour obtenir un rouge écarlate, il est absolument nécessaire que la laque de couleur portée par la fibre soit fondue par l’action de la vapeur ou de l’eau surchauffée, et c’est précisément pour la raison de fournir une laque ayant un point de fusion suffisamment bas, que les huiles sulfonées sont supérieures .aux autres acides gras.
- On attache une grande importance à l’observation de M. Bornfels, que le saccharate de calcium possède une alcalinité pour dissoudre librement l’alizarine » une telle solution lorsqu’elle est mise en contact avec une fibre convenablement préparée avec de l’huile et de l’alumine, forme la laque composée désirable d’une perfection presque idéale. On dit que cette découverte ouvre à l’huile pour rouge turc, un nouveau champ d’action et notamment son application au filage en gros des bobines croisées.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- e
- Blanchiment de la paille
- Laisser tremper la paille dans l’eau modérément chaude, pendant 3 heures ; chauffer ensuite la paille jusqu’à 480 G. dans une solution de carbonate de soude et la mettre finalement dans un bain de blanchiment contenant une livre de chlorure de chaux pour chaque 25 livres de paille, pendant une heure. A l’expiration de ce temps on ajoute au bain un peu d’acide chlory-drique et l’on manipule la paille encore pendant une demi-heure. On rince alors la paille, d’abord dans une solution à un pour cent de soude ordinaire et après dans l’eau.
- Pour faire disparaître le lustre caractéristique que la paille montre souvent, on la passe dans un bain à un pour cent d’acide picrique.
- ANGLETERRE
- De « Dyer's Bulletin »
- Noir aniline sur laine
- La procédé pour teindre la laine en noir aniline comme il a été suggéré dans le principe par M. Lauth, est basé sur le double fait qu’un traitement préparatoire avec une solution acide de permanganate de potassium donne à la fibre le degré nécessaire d'oxy-dation tout en la laissant chargée de peroxyde de manganèse, un corps capable de convertir de 8 1% à 9 % d’aniline par rapport au poids de la fibre (proportion requise pour obtenir un beau noir) il faut une quantité d’oxyde qui ^correspondrait a un traitement préalable avec 14-15 % de permanganate, ce que l’on ne peut faire'sans danger.
- En partant de ce point de vue, Beiss propose que l’action oxydante du peroxyde de manganèse ne soit qu’accessoire à celle du chlorate ou de tout autre substance génératrice de noir aniline et.que la quantité de pigment noir soit formée par deux procédés séparés.
- Ainsi, la laine traitée d’abord avec 6-7 1/2% de permanganate acide (quantités qui produisent peu de ramollissement) est capable d’absorber 3-4 % d’aniline d’une solution acide chaude ou froide en se couvrant d’un noir gris. Le reste d’aniline nécessaire peut être appliqué sous forme de liqueur noire ordinaire la couleur se développant comme de coutume.
- Ces deux phases de teinture en noir peuvent être combinées en pratique de la manière suivante :
- La fibre couverte de manganèse est imprégnée d’une liqueur noire contenant un excès d aniline en rapport
- tel que 11-14 onces de chlorhydrate d'aniline, 4-5 onces de chlorate de soude, 1 1/2 once d’acide tartrique, 3-4 onces de sel ammoniaque, 4-5 onces de cuivre en proportion et 2-3 onces de glycérine, le tout pour un gallon (4, litres 543). En séchant, la première phase du procédé a lieu ; ensuite la réaction est complétée d’une manière convenable, comme par la suspension dans un endroit humide pendant 14-16 heures et par la vapeur.
- Il importe beaucoup que la laine avant d’être traitée avec du permanganate, soit débarrassée de son élément alcalin et à cet effet on la plonge dans un bain froid contenant 3-4 % d’acide sulfurique en proportion du poids de la fibre. La quantité nécessaire de permanganate est additionnée ensuite au même bain.
- PROGRAMME DES PRIX
- PROPOSÉS PAR LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- (Suite — Voir notre précédent numéro) j
- 15
- Teinture ou mordançage par les sels métalliques. — Médaille d'argent pour un travail sur la question suivante :
- « Quelles sont les dissolutions métalliques qui abandonnent par immersion leur base aux fibres textiles et quelles sont les conditions dans lesquelles ces teintures ou mordançages s’effectuent le mieux ? »
- 16
- Etude sur les mordants de fer. — Médaille d’honneur pour une étude sur les mordants de fer et le rôle qu’ils jouent dans la teinture suivant l’état d’oxydation et d’hydratation dans lequel ils se trouvent.
- On sait que l’alizarine teint en violet roussâtre l’oxyde ferrique et l’on suppose que le mordant qui se prête le mieux à la teinture en violet est un oxyde ferroso-ferrique. D’autre part, Persoz a obtenu un très beau violet au moyen d’un mordant ferrique. Il s’agirait de déterminer :
- 1® Si le mordant généralement employé (pyrolignite de fer) donne lieu, effectivement, à un dépôt d’oxyde ferroso-ferrique sur la fibre ;
- 2° Dans quelles conditions l’oxyde ferrique est sus-‘ ceptible de donner un violet normal.
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- 17
- Mordants multiples. — Médaille, suivant le mérite, pour un travail sur les mordants doubles ou multiples donnant une extension nouvelle aux faits actuellement connus dans cet ordre de phénomènes. L’auteur devra passer méthodiquement enrevue les mélanges entre eux des corps susceptibles de fonctionner comme mordants, leurs mélanges avec les oxydes qui ne sont pas reconnus comme tels, et indiquer les résultats des teintures obtenues sur ces mélanges avec plusieurs classes de colorants.
- Les études d’Horace Kœchlin (procès-verbaux du comité, tomes 52, p. 52, et 69, p. 90), et de M. Prud’homme (tomes 60, p. 110, et 61, p. 32), pourront servir de point de départ à ces travaux.
- 18
- Suppression de la préparation des tissus en corps gras. — Médaille d’honneur pour un procédé permettant de supprimer la préparation en matière grasse pour l’impression des couleurs vapeur en général.
- 19
- Fixation des colorants basiques sur le mordant tannin et émétique. — Médaille, suivant le mérite, pour une étude sur la manière dont les colorants basiques se fixent sur le mordant tannin et émétique.
- Le tannin précipite les sels de fer, mais cette propriété ne se retrouve plus dans le dérivé tétracétylé, qu’on obtient en le traitant par l’anhydride acétique.
- Si le tannin est identique à l’acide digallique :
- COH COHI
- Com - OH — O - OH -ceH2,
- On OH'
- on peut en conclure qu’il réagit sur les sels de fer par ses OH et non pas seulement par ses COH. Ce se-raientceux-ciquiprécipiteraient les colorants basiques. D’autre part, d’après M. P. Walden (1899), le tannin et l’acijie digallique seraient des corps tout à fait différents.
- Ce sont ces divers points de vue qu’il s’agit d’élucider et de concilier.’
- Couleurs
- 20
- Noir d'aniline solide. — Médaille d’argent pour un noir d’aniline, ou un autre de même solidité, n’affaiblissant pas le tissu et supportant le contact de toutes
- les autres couleurs, notamment celles à l’albumine, sans nuire aux nuances, auxquelles on l’associera.
- Le noir d’aniline a l’inconvénient d’être détruit par le contact de bien des couleurs, notamment par les couleurs à l’albumine, ou bien, s’il n’est pas détruit, le contact manque de netteté, ce qui nuit à l’apparence de la marchandise. Le noir d’aniline a aussi quelquefois une influence désastreuse sur certaines couleurs pendant le vaporisage. Ce sont tous ces inconvénients qu’il s’agit de surmonter. Le nouveau noir pourra avoir n’importe quelle composition, pourvu qu’il présente les qualités de solidité et d’intensité nécessaires, et qu’il puisse s’associer aux couleurs-vapeur.
- 21
- Noir soluble et solide. — Médaille d’honneur pour un noir soluble dans un véhicule quelconque, pouvant servir en teinture, et résistant à l’action de la lumière et du savon autant que le noir d'aniline.
- 22
- Bleu pour l’azurage des laines. — Médaille d’argent pour un bleu revenant à un prix qui en permette l’emploi, qui puisse servir à l’azurage des laines et résister à l’action du vaporisage et de la lumière.
- Les bleus dérivés de l’indigo et additionnés d’une certaine quantité d’extrait de cochenille ammoniacale sont ceux généralement employés, mais ils donnent un bleu qui manque de fraîcheur.
- Le bleu d’aniline conviendrait beaucoup sans sa grande fugacité à la lumière.
- L’outremer a l’inconvénient d’être en partie détruit par l’acide sulfureux qui accompagne généralement la laine. Cette altération a surtout lieu pendant le vaporisage.
- Enfin, le bleu de cobalt pourrait être employé avantageusement dans certains cas, si on parvenait à le livrer plus divisé et surtout moins dense que celui qu’on trouve dans le commerce.
- 23
- Bleu analogue au bleu d'outremer. — Médaille d’honneur pour un bleu analogue au bleu d’outremer comme nuance et solidité, fixé sur tissus de coton par un procédé chimique, sans l’aide de l’albumine ou d’un autre épaississant produisant l’adhérence par coagulation.
- Le procédé de fabrication de ce bleu sur tissus devra être assez pratique et bon marché pour permettre son emploi en industrie.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 24
- Jaune franc solide. — Médaille d’argent pour un jaune franc, se fixant à la manière de l'alizarine et possédant une solidité équivalente à celle de cette matière colorante.
- 25
- Rouge au tannin. — Médaille d’honneur pour un rouge au tannin aussi vif que le rouge d’alizarine, composé d’une matière unique et susceptible d’acquérir, par un passage en émétique, une solidité suffisante au savon. — La laque ainsi formée devra offrir à même hauteur de ton une résistance à la lumière au moins égale à celle du bleu indigo cuvé.
- 26
- Pourpre bon teint. — Médaille d’honneur pour un pourpre bon teint donnant sur coton, soit au tannin, soit au mordant, la nuance de la fuchsine appliquée sur laine.
- 27
- Succédané du campêche. — Médaille d’argent pour l’introduction dans le commerce d’une matière colorante pouvant remplacer le campêche dans ses différentes applications, et offrant sur celui-ci un avantage sérieux comme stabilité et solidité.
- Le campêche à l’état d’extrait est souvent ajouté à des couleurs-vapeur pour en modifier les teintes. Son peu de stabilité donne lieu à de graves inconvénients lors de l’emploi de couleurs de cette nature.
- 28
- Réserve sous couleurs vaporisées. — Médaille d’honneur pour une réserve sous couleurs vapeurs, spécialement applicable à la laine, se détachant par simple lavage, et composée d’éléments autres que le sel d’étain, l'hydrosulfite, les sulfites et les bisulfites.
- Fixation des couleurs
- 29
- Fixation des couleurs d’aniline. — Médaille d’argent pour une nouvelle méthode de fixation des couleurs d’aniline et qui permettraitEde les obtenir à la fois aussi solides que par le procédé au tannin-émé-tique,et aussi résistantes à la lumière qu’elles le sont après le passage en sulfate de cuivre.
- 30
- Rouge alizarine vapeur. — Médaille d’honneur pour l’obtention d’un rouge alizarine vapeur sur tissu non préparé, aussi vif et aussi solide que le rouge habituellement employé en impression.
- 31
- Fixation des colorants immédiats. — Médaille de bronze pour un moyen de faire résister les colorants immédiats au savon bouillant, ainsi qu’à l’action prolongée de l’eau.
- 32
- Impression de poudres métalliques. —Médaille d'ar-gent pour l’impression au rouleau de poudres métal-liques susceptibles de donner, avec ou sans cylindrage, l’éclat de l’or ou de l’argent, et de résister aux opérations de nettoyage nécessitées par les couleurs-vapeur imprimées en même temps que ces poudres, telles que vaporisage et savonnage.
- 33
- Fabrication du tétrachlorure de carbone. — Médaille d’honneur pour un procédé de fabrication du tétrachlorure de carbone permettant à celui-ci de concourir, comme prix, avec le sulfure de carbone et la benzine. Le tétrachlorure de carbone étant ininflammable, et dissolvant facilement les matières grasses, pourrait, établi à un prix abordable, être employé pour le dégraissage des laines, la préparation de laques et de vernis, les dissolutions de caoutchouc, la destruction d’insectes nuisibles, et aurait son application dans la toile peinte pour divers genres, entres autres la dissolution des réserves grasses.
- Aréométrie
- 34
- Densité des solutions salines minérales et organiques. — Médaille d’honneur et une somme de 500 à 1.000 fr., suivant le mérite, pour un manuel composé d’une série de tableaux indiquant la densité du plus grand nombre possible de composés minéraux et organiques, à l’état cristallisé et à l’état de solution saturée à froid.
- La solubilité à d’autres températures trouvera une place accessoire dans le même travail.
- Pour préciser cet énoncé, le tableau suivant indiquera le but à atteindre :
- | Formule
- | Poids moléculaire
- SOLUTION SATUREE A FROID
- | Température 100 gr. eau I dissolvant . Densité 1 de la solution Poids de la solution renfermant une molécule Volume de la solution I renfermant une molécule
- Solubilité
- à
- d’autres températures
- L’approximation demandée ne dépasse pas celle qui répond à des expériences techniques bien faites.
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- 314 LE MONITEUR
- DE LA TEINTURE
- Les corps rares ou précieux pourront être exclus de ce travail, destiné spécialement aux branches suivantes : blanchiment, teinture et impression.
- Drogues
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- Synthèse d'une gomme. — Médaille d’argent pour la synthèse d’un produit joùissant des propriétés essentielles de la gomme du Sénégal et son introduction dans le commerce à un prix qui en permette l’usage.
- (A suivre.)
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons U liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- . N’ 573. — Nouveau procédé de dégraissage des vêtements, effets, linge, gants, etc., par M. Nortz (J.).
- N' 574. — Appareil de lavage, par M. Thessin^C.).
- N’ 590. — Procédé pour la production de nouveaux dérivés de l’anthraquinone, par la Sté Anonyme des produtis Fred Bayer et Ce.
- N’ 655. —Production de colorants substantifs bleus, par la Sté Badisch Anilin.
- N- 736 bis. -- Procédé d’obtention de peintures de tous genres en tons mats, par MM. Barden (L.) et Boyeux (A.).
- N- 835. — Production de couleurs laine, par la Sté Badisch Anilin et Soda Fabrik.
- UNE BROCHURE INTÉRESSANTE
- Quel est le contribuable, et surtout le commerçant qui ne trouve pas ses impôts trop lourds ? Il n’y en a certainement aucun. Et cela s’explique puisque les dépenses publiques s’élèvent chaque année au total fantastique de 3 milliards et demi passés !
- Pour réduire ces charges écrasantes, pour les réduire d’une façon sérieuse, durable et sensible à tous les contribuables, il faudrait des économies étudiées rationnellement.
- Or, c’est précisément cette étude qu’a réussi à réaliser une brochure fort intéressante, que nous ne saurions assez recommander à nos lecteurs, à tous nos lecteurs.
- Elle a pour titre : Economies; Réformes ; les grandes régions administratives, et pour auteur M. Léon Sentu-péry, ancien chef de cabinet au Ministère delà Justice, et rédacteur au Lyon-Républicain.
- Par un examen minutieux de tous les chapitres du budget, et par certains projets de réforme qu’il indique, l’auteur qui est particulièrement compétent pour traiter ce sujet, arrive à trouver 354 millions d’économies réalisables.
- Il donne, au passage, son appréciation sur maints sujets qui sont d’actualité.
- Puis il conclut que les économies ne seront faites dans le budget, c’est-à-dire nos impôts allégés, que si l’opinion publique met en demeure le Parlement de prendre cette voie des économies.
- Il fait appel aux Conseils généraux, aux Conseils d’arrondissement, aux Conseils municipaux ; puis aussi aux Chambres de commerce ; aux Syndicats commerciaux, industriels ou agricoles ; aux Sociétés diverses, et même aux électeurs et aux contribuables.
- Il les invite à adopter et signer le vœu qui résume la brochure, et qui la termine, — vœu qui demande la nomination immédiate d’une Commission extra-parlementaire et extra-fonctionnariste d’études des Réformes et Economies.
- Quatre Conseils généraux ont déjà adopté un vœu analogue ; plusieurs Chambres de commerce l’examinèrent aussi ; et, cette semaine, l’important Syndicat des Négociants de l'Ain dont le siège est à Bourg, adoptait le vœu qui termine la brochure de M. Sentupéry.
- Cette brochure est envoyée par la poste, contre 0,75 centimes adressés en mandat ou timbres-poste à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, à Paris (IX').
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport At travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Un acte contient la clause suivante : « Il est convenu que X... pourra prendre sur le chemin de fer toutes vues droites ou obliques, sous la condition expresse que ces jours seront à 2 mètres au-dessus du niveau du chemin de fer et que X... ne pourra prati-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- quer aucune saillie fixe ou mobile sur la propriété du chemin de fer. »
- Quelle est la valeur de cette clause, entrains t-elle une servitude susceptible de prescription et à quel moment peut commencer a courir le délai de prescription s’il y a lieu.
- R. — Cette clause concède un droit qui présente tous les caractères légaux d’une servitude de vue créée pour l’usage et l’utilité de la propriété de X... sur celle du chemin de fer.
- Cette servitude, étant continue, peut être éteinte par le non usage pendant trente ans.
- Mais ce délai commence à courir, non pas du jour où l’on a cessé de jouir de la servitude, mais seulement du jour où il a été fait par le propriétaire du fonds servant un acte contraire à la servitude, c’est-à-dire un acte matériel, un ouvrage apparent et permanent comportant contradiction du droit du propriétaire du fonds dominant.
- duquel le paiement doit être fait, en l’absence de désignation, au lieu où se trouvait la chose si la convention porte sur un objet déterminé, si non au domicile du débiteur.
- Ainsi jugé par le Tribunal de Commerce de St-Etienne le 8 juillet 1903.
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- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- Paris (Ministère des finances) (Manufacture d’allumettes de Pantin-Aubervilliers), 28 octobre. — Sexquisul-fure de phosphore, phosphore amorphe, chlorate de potasse, gomme du Sénégal et produits divers nécessaires en 1904, au service des manufactures nationales d’allumettes.
- Renseignements à la direction, 44, route de Flandre, à Pantin.
- Sous cette rubrique, outre les compte rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 1 fr. 50 en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
- (1) Accidents du travail. — Salaire de base. — Chômage. Grève générale.
- On doit faire entrer dans le salaire devant servir au calcul*de la rente les sommes que l'ouvrier aurait dû gagner pendant les périodes d’interruption forcée du travail, notamment lorsque le chômage dû à une grève générale a été déterminé par des circonstances indépendantes de la volonté de l’ouvrier.
- Ainsi jugé par la Cour de Nancy le 15 juillet 1903 :
- (2) Marchés à livrer. — Résolution. — Défaut de retirement. — Résolution de plein droit
- L’article 1657 du Code Civil s’applique en matière commerciale comme en matière civile.
- Mais le vendeur ne peut se prévaloir de cet article dans le cas ou les marchandises étaient livrables dans les magasins de l’acheteur.
- Ainsi jugé par le Tribunal civil de Bar-sur-Seine le 1er juillet 1903 :
- (3) Compétence. — Art. 420 C. Pr. — Contrat imparfait. — Lieu de paiement
- I. — L’article 420 C. Pr. ne peut recevoir son application s’il n’existe pas de contrat sur lequel il soit possible de se fonder pour déterminer le lieu de la promesse et celui de la livraison. En l’absence de contrat, l’article 59 C. Pr. reprend son empire.
- II. — Lorsque le contrat ne renferme pas l’indication du lieu de paiement, il convient de se reporter aux règles posées par l’article 1247 C. C., aux termes
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Déclarations de faillites
- Paris. — Genesty (Jean-Marie-François), teinturier-ap-prêteur, 101, rue de Lourmel. — Jug. — 12 octobre. — S. M. Raynaud.
- Clôtures de faillites pour insuffisance d’actif
- Paris. — Voirana (Louis-Albert), teinturerie, 46, rue La Rochefoucauld.
- Répartition de dividende
- Roanne. — Dougnac, teinturerie. — 5 fr. 33 %.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds :
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Babey à M. Otto-Hermann, 43, av. Bosquet Entrée en jouissance le 5 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Biebuyck à Mme Joly, 107, rue de Courcelles. Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Moutarde à M. Pétrus, 19, rue du Bourg-Tibourg. Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Delange à M. Baudry, 53, rue de Seine. Entrée en jouissance le 14 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Benoît à Mme Bersey 47, rue des Acacias. Entrée en jouissance le 15 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Jayez à M. X., 18, rue Jouffroy. Entrée en jouissance le 11 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Champion à M. X. 108, avenue d’Orléans. Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Moy à X., 56, rue de Babylone. Entrée en jouissance le 25 octobre.
- Maisons qui se créent
- Angoulême* — Leymarie, teinturerie.
- Clermont (Oise). — Davoust, teinturerie.
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- 316 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Iravaïl, Y Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Téxtes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l’application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement. Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d’invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1903. Prix............. . 3 fr. 60
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et Neio haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(lre et 2e classe seulement , Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’après midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25. Billets d'aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h.' matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuven être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars,Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : Ire classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie-ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- Le Gérant : A. FAYOLLE, xx.
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 317
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- ar J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de eeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- ...... ......... =----------------------------------
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Im-pression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, delà pelleterie, des | plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques ! produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : i — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60 1
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS •
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l'Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillôns teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d'appareils, et accompagnés d'échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années,,et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison. Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix : 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8® de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du curnal pour recevoir franco.
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- 318 LE"MONITEUR DE LA TEINTURE
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- Boîm de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- — Ire qualité...
- — 2e qualité .. .
- — 3e qualité....
- — Sisâl, Yucatan..
- — Honduras.... . .
- — Tabasco................
- — Haïti Cap..............
- - Fort-Liberté.....
- — Aquim............. — ..................
- — Gonaïves .............
- — P.-de-Paix ......
- — Miragoane.............
- — Saint-Domingo...
- — Martin, et Guadel.
- — Jamaïque...............
- Jaune Cuba et St-Yago .. a Manzanillo............
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- » Campêche.......
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- » Tampico...............
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- » moyen violet.......
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- » fin rouge........
- » bon dito.............
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- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténériffe grise.......
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- kil.
- 2
- 80
- 25
- M
- co
- 6
- 6
- 75
- » bon à fin sobré..
- » — cor....
- » cor. ord.à bas..
- N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
- » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ..............M
- Mers du Sud............M
- Madagascar..............M
- fl 3 ta *9 9 • S B G
- On cote les 50 kil
- Baltimore fin effilé... » groa effilé.
- Rocou.
- Antilles. Cayenne
- 1/2 kil.
- 2
- 1
- 5
- 3
- 2
- o
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 7 50
- 6 ..
- 40 à
- N. M
- à
- 3
- 3
- 5
- 4
- 4
- 2
- 2 a
- oC
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- t
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna).
- a
- (Guadeloupe)
- 12
- 11
- à .15
- .12
- Bois jaune (Maracaïbo).. .
- » de Fustet Albanie. .. Cachou noir, ire marque..
- » marques ord.
- Cochenille argentée.. 100 k
- 10
- 95
- 70
- 50
- 12
- 85
- a a
- Curcuma
- Gal.es de Chine
- grise............ zacatille naturelle noire Palmas lek.
- Lanzarotte ......
- Bengale...........
- Chinois..........
- Madras............
- 325
- 350
- 340
- 356
- 35 .
- 40 .
- 30 .
- 135 .
- Prussiate jaune de potasse. 170 .
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo
- Madras bon et beau tendre.
- ..M
- »
- moyen et bon moyen coloré............... moyen ord. et ord.
- terne et serré.....
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge..
- 2.70
- 3.10
- 2.20
- 2.60
- =
- Kurpah moyen et bon moy.
- assez coloré..-. M.. ....
- » moyen ord. et ord.
- mél. et terreux. 5 25 2.60
- Bengale beau et fin violet M.. ....
- » bon moyen à bon
- violet et violet rouge.............. 4.75 5.25
- » moyen violet-rouge
- et rouge................... M .. M ..
- Java fin et surfin violet
- et pourpré.-.. . M.. ....
- » bon et beau violet. M . ....
- DRDGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique............. 290 ..........
- Alun raffiné (entrepôt).... . 15 . . 17 ..
- » (acq.).......... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts)...................... 111..........
- Id (s. fûts)'.............. 108............
- Fécule de pommes de terre, 1er bl............ .. . ... 40 . .....
- Id. 2e bl. (entrepôt)...... 37 . .
- Galles vertes et noires..... 130 .. 150 .
- » noires Alep.........................
- » blancnes ........... 125 ..........
- Gomme arabique, en sorte . 73 . . 90 . •
- » Ghésirée, en sorte........ ....... •
- » Sénégal,s. bas du fleuve 100 .. 1:0 ••
- » » Galam........ 80 . . 85 .
- » Aden, sorte cour, bonne 80........ » Mogador, blonde.................... • •
- » » . blanche...................—
- » Laque en f. qté orange. 550 .. ... -
- » » mi-orange 525 ...............
- » » cerise AC 490 ...............
- » Sandaraque lavée ...... 140 .. ..... » Damar (Batavia)....... 150 .. 160 ..
- » » Singapore ...... 90 .. 100 .
- » » Penang..........110............
- Gomme adragante Syrie.... 250 . 750 ..
- » » Anatolie. 250 . 600 . •
- Quercitron................. M.........
- Garance, racine............. 60 .. ...
- » poudre.... ......... 65 .. ... . •
- Rocou Guadeloupe ...... 110................
- » Cayenne....... .................'
- Safran d’Espagne, Valence pur........ ................. 90 .. 105 .
- Sulfate de cuivre(entrepôt) 53............. » (acq.). .. 52 ............
- Sumac en feuilles......... .............
- » poudre............. 24 .. •• ••
- Styrax liquide............. 120..........•
- Tamarin Madras............... M .. 30 •
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................. 186 .. • • • •
- » en pains, extra sec, sous pap.. ..... 180.................
- » bon marchand en pains 115...........
- » » en boules 115 . . •• ••
- n raffiné en poudre sec 145...........
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... 20 d. 9 50 à .
- » nitrique...... 36 d. 33 ..
- » » ...... 40 d. 40
- » sulfurique.... 66 d. 9 50
- » sulfureux.... 50 d. 7 50
- » ..................... 310 ..
- Ammoniaque liquide 22 d.. 42 ..
- p.318 - vue 325/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 319
- Borax raffiné...............
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre..... broyé.......................
- Crème de tartre............. Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp..........
- Chlorure de potassium, en gare de Salins..............
- Lessive caustique 33 degrés Nitrate de soude............
- » de potasse ..........
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...
- 40
- 54
- 64
- 180
- 9
- 25
- »
- 30/35, disp.
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300................
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes
- Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre........... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................
- 20
- 7
- 24
- 42
- 18
- 17
- 11
- 28
- 4
- A
- 50
- 25
- 25
- 50
- 75
- 25 .. .
- 52 E 53 .
- 5
- PLACE DE BORDEAUX
- Bois de Teinture
- 28 - à 29 —
- Brésillet.............
- Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
- — Haïti ....
- — Martinique,Guadeloupe- . . .
- ......................
- Pernambouc............
- Jaune Cuba ...........
- — Guayra-Tabasco. •
- — Tuspan..............
- Lima .....
- Tampico..............
- Sapan................
- Sainte-Marthe........
- Nicaragua............
- Sandal rouge .........
- 28 -
- 18 —
- 10 -
- 1
- 14
- 28
- 19
- 14
- 10
- 15
- 25
- 50
- Gomme laque ordin. et orange D. C . le k. — — blonde, ire quai.
- — — — 2e quai.
- — — cerise. . .
- — — blonde or din.
- Garance d’Avignon. . 100 Lac-Dye, marque DT. le Orseille Mers du Sud. 100
- — Madagascar . .
- k.
- k. k
- 3
- 3
- 3
- 3
- 3
- 40
- 30
- 20
- 25
- 15
- Bi-arséniate de soude (As205)
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0
- » en poudre 35 0 6 Bleu de Prusse (en pâte), la livre...................... »
- »
- 6
- 18
- Produits tirés du goudron Alizarine 22 %....
- Aniline (huile) pure
- la livre
- » (sel) pure.... »
- Anthracène 22 A par unité
- r
- 7 4
- 3
- od
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- au comptant.. Benzol 50 90 %
- le gallon le gallon
- Acide carbonique (cristallisé)
- Magenta pure. Acide picrique
- .la livre la livre
- 3
- »
- 1
- 8
- 5
- 9
- 10
- 5/8 1/2
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier.' Curcuma de la côte. • 100...k.
- — du Bengale .
- Indigo Bengale poupré . . .
- — — fin violet . .
- — — beau violet .
- — — bon violet. .
- — — moyen violet .
- — — petit violet. .
- — — ordinaire et
- cuivré .
- — Java ordin. et cuivré . — Madras fin.............
- — — beau ....
- — — bon . . . .
- — — moyen . . .
- — — ordinaire.
- Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
- — — moy. violet
- — — pet. ordin.
- — Pondichéry bon violet — — moy.violet
- — — ora.et cuivré
- — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . .
- _ — cortès . .
- — Mexique flor. . . .
- — — sobre . . .
- — — ordin. cortès
- — Caraque flor. . . .
- — — sobre . . .
- — — cortès. . .
- 11
- 13
- I I I I
- 13
- 12
- 11
- 10
- 8 50
- 6 —
- 5 50
- 5
- ctOUSN0o I I I I I g I
- —o-0o0o I I I I I I
- 9
- 6
- 6
- 5
- 9 8
- 7 5
- 6 6
- 5
- 10
- 7
- 6
- 8
- 7
- 5
- en
- 50
- 50
- 50
- Acétate de plomb......... Acide acétique des arts 40% » chlorhydrique.......... » nitrique 36............ » sulfurique 66•......... » tartrique.............. » citrique...............
- Alun épuré...............
- » ordinaire..............
- Ammoniaque incolore, 22.' Bichlorure d’étain, 55’ ... . » » 60.....
- Bois Campêche-Laguna ... » Guadeloupe.
- Bois Jaune Centre Amériq. Cachou jaune. Vapeurs.... » brun .................. Chlorate de potasse...... » de soude...............
- Chlorure de chaux 100 à 110" Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre..........
- Cristaux de tartre....... » de soude...............
- Curcuma Bengale en racines » de Madras.........
- » de Chine..........
- Essence de térébenthine.. Extrait de châtaignier 20 •. Galles de Chine et Japon..
- » vertes et noires ....
- Gomme Sénégal, en sortes » arabique........ » adragante rousse .. Jus de citron............ Méthylène à 95*... » régie 90'..............
- Prussiate jaune de potasse
- 70
- 26
- a
- «
- » de soude
- Pyrolignite de fer........
- Résine..................
- Rouille...................
- Sel de soude .............
- » ammoniaque..
- Sel d’étain...............
- Soufre en canons........ .
- » sublimé..................
- Sumac Sicile en feuilles... Sulfate d’alumine........ » de cuivre..........
- » de fer..............
- 34
- 8 277 280
- 20
- 16
- 37
- 97 120
- 17
- 13
- 17
- 72
- 80 100 105
- 12
- 79
- 59
- 50
- 50
- 50
- 72
- 27
- 8
- 35
- 9 285 285
- 21
- 17
- 39 102 125
- 17
- 14
- 19
- 73
- 90 110 115
- 13
- 81
- 60
- 50
- S oo
- 9
- 32
- Ecorce de Baltimore. ..................
- Camwood...........
- Bois jaune.....
- Bois de pêcher, bois de Lima...........
- Bois de camphre de la Jamaïque.......
- Bois de camphre de
- St-Domingue.....
- Bois de camphre du
- Honduras .........
- Bois de teinture
- la Sonne
- S a
- »
- Grains de Perse... le
- 5
- 4
- 15
- 10
- 10-55 »
- 8 10
- quintal
- Bois de Santal rouge. la tonne
- Bois de sapan........ »
- Liqueur d’écorce.. le
- Extrait »
- Myrabolam 142.
- Bois de pêcher .
- Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- Extraits
- quintal
- Potasses
- Bichromate........ la livre
- Bioxalate.......... »
- S
- 0 180
- » 87
- 110
- » 143
- » 22
- » 90 »2-40
- 6
- 6
- 18-24»
- 10 6
- 11 »
- 49 «
- 17-..»
- a
- cs
- M . 112
- 16 .
- 160 .
- 145 .
- 85 .
- 80 .
- 270 .
- 21 .
- 90 .
- 110 .
- 140 .
- 9 ..
- 21 ..
- 8 50
- 17 50
- 12 215
- 17
- 19
- 22
- 10
- 54
- 50
- 50
- 6 ..
- 114
- 17
- 165
- 165
- 90
- 85
- 310
- 100
- 115
- 145
- 10
- 23
- 9
- 18
- 13
- 220
- 18
- 20
- 23
- 15
- 56
- 7
- 50
- 50
- 50
- 50
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d
- Arsenic (blanc).la tonne 11 10 »
- Arséniatedesoude » •• .. ’
- Carbonate 90 92 %. la tonne Caustique 75/80 %, Chlorate
- la livre
- Ferricianure (prus-siate rouge)....... »
- Ferrocyanure (prus-siate jaune)....... »
- Ces prix sont comptés pris à
- 16
- 18
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- 10
- 10
- 2
- 5[8
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- p.319 - vue 326/396
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- 320
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 1' Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2° Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLE : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, af
- franchit, et adresse à.l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité, en cas de défaut de réponse.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Sur la théorie de la teinture. — Rôle de l’acide oxalique dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (suite et fin). Par le Simplon. — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse. — L’industrie de la cochenille aux iles Canaries. — Revue des brevets d’invention. — Revue étrangère. — Nécrologie. — Transports et tarifs. Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- SUR LA THÉORIE DE LA TEINTURE Par M. Ed. Knkcht
- (Berichte, t. XXXV, p. 1022.) (1)
- Les expériences que l’auteur a publiées il y a quelques années, l’ont conduit à admettre que, tout au moins en ce qui concerne la teinture des fibres animales, le phénomène n’est ‘pas de nature purement mécanique, mais que, bien au contraire, il est d’ordre chimique.
- Quelque temps après, O. N. Witt publia sa théorie de la dissolution solide du colorant dans l’intérieur de la fibre. L’expérience fondamentale sur laquelle il basait sa théorie c’est le fait que la soie feinte en fuchsine abandonne son colorant à l’alcool absolu bouillant et que par addition d’eau à cette solution
- (1) Moniteur scientifique de Quesneville.
- alcoolique la matière colorante se précipite sur la fibre. En un mot, il s’établit un partage de la matière colorante entre le dissolvant liquide et le dissolvant solide qu’est la fibre. Cependant, il restait à déterminer dans quel état se trouve la matière colorante extraite de la soie par l’alcool.
- Les expériences précédentes de l’auteur ont également montré que lors de la teinture avec le chlorhydrate de rosaniline ou de violet méthyle, l’acide chlorhydrique reste dans le bain et que ce n’est que la base colorante seule qui se fixe sur la fibre à l’état probablement de combinaison chimique. Il s’ensuit que la coloration de l’alcool provenant de l’extraction de la soie teinte ne peut pas être due à du chlorhy-drate de rosaniline. On sait que la soie et la laine renferment des acides amidés appelés respectivement acides séricique et lanuginique, possédant la propriété caractéristique, de former avec les colorants basiques des laques colorées insolubles dans l’eau
- L’auteur ayant observé que ces laques se dissolvent aisément dans l’alcool, il a pensé que la matière colorante extraite de la fibre teinte par l’alcool bouillant pourrait bien en effet être une laque de ce genre. En effet, un écheveau de soie teint avec du bleu de nuit a été séché et extrait à l’alcool jusqu’à décoloration. La solution alcoolique est concentrée à un petit volume et versée dans une solution d’hydrate de baryte ; la base du bleu de nuit est filtrée, la solution filtrée, traitée par le gaz carbonique filtrée et concentrée. La dissolution ainsi obtenue précipite avec le bleu de nuit, ou la fuchsine des laques colorées, insolubles dans l’eau, mais solubles dans l’alcool, propriété de • l’acide séricique.
- p.321 - vue 328/396
-
-
-
- 322
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- II s’ensuit donc que ceci est un argument sérieux en faveur de la théorie chimique de la teinture qui admet la combinaison de la base colorante avec la substance de la fibre, en même temps que cette expérience réduit à néant le principal fait sur lequel repose la théorie de la dissolution solide.
- ROLE DE L’ACIDE OXALIQUE dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé (1) Par M. Maurice Prud’homme
- (Suite et fin). — Voir nos numéros des 5 et 20 sept., 5 et 20 octobre).
- J’ai pu, par ce même procédé, étudier l’action réduc trice d’un excès d’acide oxalique sur l’acide chromi-que, et établir les relations suivantes :
- Vitesse de réduction de l’acide chronique par un excès d’acide oxalique. — 1° Les quantité d’acide chromique et d’acide oxalique restant les mêmes, mais le volume de la solution variant, la vitesse de réduction de l’acide chromique est en raison inverse du volume ou de la dilution (à une constante près) ;
- 2e La quantité d’acide chromique restant constante et celles de l’acide oxalique variant, la vitesse de réduction de l’acide chromique est proportionnelle au poids de l’acide oxalique, qui excède celui des trois molécules nécessaires pour la réduction. (Le volume de la solution est supposé rester constant);
- 3° Les quantités d’acide chromique variant et celle de l’acide oxalique restant constante, la vitesse de réduction de l’acide chromique est proportionnelle au poids de l’acide chromique et au nombre de molécules d’acide oxalique, qui excède celui des trois molécules nécessaires pour la réduction. (Le volume de la solution est supposé rester constant) ;
- On en déduit la relation générale :
- La vitesse de réduction de l’acide chromique par un excès d’acide oxalique, qui excède celui des trois molécules nécessaires pour la réduction, ou bien au poids de l’acide chromique et au nombre de molécules d'a-cide oxalique, qui excède celui des trois molécules nécessaires pour la réduction, et inversement proportionnelle à la dilution (à une constante près).
- Résumé et conclusions. — La vitesse d'oxydation
- (1) Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse.
- de l’indigo par l’acide chromique est accrue par la présence d’autres acides, en particulier des acides oxalique, sulfurique concentré, ferro et ferricyanhydrique Cet accroissement de vitesse a une grande importance pratique, car, pour diverses raisons, les pièces de bleu cuvé ne doivent séjourner dans le bain de passage acide qu’un laps de temps très court. Il tient à la formation de composés instables, provenant de l’union, qui se fait avec élimination d’eau, entre 1 molécule d’acide bibasique ou monobasique. On connaît les composés formés par l’acide sulfurique et l’acide iodique.
- De plus, quand on fait agir l’eau oxygénée sur des dissolutions d’acide chromique renfermant des proportions convenables d'acide oxalique ou sulfurique, l’éther ne se colore plus en bleu au contact du mélange. L’acide chromiquene se trouve donc plus à l’état libre dans ces dissolutions.
- En même temps que la vitesse, V énergie d’oxydation est accrue par l’état d’ozone sous lequel l’oxygène se manifeste dans ces réactions.
- L’acide sulfurique, non réducteur, agit de la même manière que l’acide oxalique. Le rôle de celui-ci n’est donc pas d’aider à l’oxydation ou à la destruction du bleu, en se détruisant lui-mème. Cette destruction, quand elle a lieu, n’est qu’un phénomène accessoire, préjudiciable au rongeage du bleu, ou, du moins, à l’économie du procédé. On ns saurait donc admettre l’interprétation donnée par M. Schaposchnikoff de l’action de l’acide oxalique sur l’acide chromique : 2CrO3 + 2H2O + C204H2 = 2Cr(OH)3 + 2C02 + 02.
- Outre ce que présente d’étrange cette production d’oxygène par un corps réducteur, cette interprétation ne s’accorde pas avec les résultats que j'ai obtenus par des essais d’impression à l’oxalate de potasse, non plus qu’avec l’analyse que j’ai.faite de l’oxydation de l’acide oxalique par l’acide chromique.
- Une autre hypothèse a été émise, celle de la forma-tion du corps Cr02 :
- CrO3 4- C204H2 = CrO2 + 2CO2 + H20.
- Elle doit provenir d’une sorte de parallèle, que divers auteurs ont tenté d’établir entre l’action oxydante de l’acide chlorique et de l’acide chromique. On sait que le premier ne décolore que très lentement le carmin d’indigo, à la température ordinaire, mais que la décoloration se fait rapidement si l’on ajoute une petite quantité de limaille de fer ou quelques gouttes
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- de sulfate ferreux, c’est-à dire d’un réducteur. De là à conclure que l’acide chromique, pour produire tout son effet, devait être accompagné d’un réducteur, comme l'acide oxalique, il n’y avait qu’un pas.
- Malheureusement pour cette hypothèse, les deux cas ne sont pas comparables. Un métal comme le fer, ou l’oxyde ferreux, agissant sur l’acide chlorique donne un chlorate instable, qui se décompose avec formation de composés oxygénés inférieurs du chlore (acides hypochloreux, chloreux, etc.), qui sont des oxydants ou des décolorants énergiques. La théorie de la formation du noir d’aniline est basée sur ce fait, et M. Rosenstiehl en a prouvé l’exactitude jusqu’à l’évidence.
- Avec l’acide chromique, rien de semblable. Tout d’abord, ce ne sont pas de petites quantités d’acide oxalique qu’il convient de mettre en œuvre, mais bien 1 à 2 molécules pour 1 molécule d’acide chromique. Comme composé oxygéné du chrome, inférieur à l'a-cide chromique et capable de fournir une oxydation, on ne connaît que CrO2 . Les travaux les plus récents ont montré que CrO2 se comporte comme un simple chromate de chrome.
- De plus,l’eau oxygénée, mise en présence de ce corps et d’un acide étendu, communique à l’éther la coloration bleu de l’acide perchromique, qui ne se produit plus, comme je l’ai montré, avec des proportions convenables d’acide chromique et d’acide oxalique. Ce n’est donc pas Cr02 qui se trouve dans les solutions les plus actives, au point de vue de l’oxydation.
- PAR LESIMPLON
- A notre époque, où tout va vite et se transforme rapidement, les gouvernements sont obligés de montrer une grande vigilance, et de ne perdre de vue aucun des progrès, aucune des entreprises, réalisés par leurs voisins.
- Aussi ne pouvons-nous point nous désintéresser en France, de l’ouverture prochaine du Simplon, grâce à laquelle une porte de plus sera ménagée de l’Italie sur la Suisse, et ensuite sur la France, puisque la ligne nouvelle aboutira finalement sur notre réseau P.-L. M.
- Notre commerce et beaucoup de nos industriels, notamment celles dont notre journal défend les intérêts professionnels, y trouveront sans doute un débouché
- important. Le trafic franco-italien doit avoir là un moyen de se développer.
- Mais encore faut-il que là question des voies d’accès au Simplon soit réglée suffisamment à temps, pour que nous puissions profiter du courant commercial qui,du jour au lendemain s’établira par là. Nos voisins d’Italie et ceux de Suisse, plus adroits et plus clairvoyants que nous, sur ce point, y ont pourvu depuis longtemps ; ils savent à quoi s'en tenir sur leurs voies d’acheminement du trafic futur ; ils seront prêts à temps. Nous, au contraire, nous attendons encore.
- Il y a un projet étudié, rédigé, en état, que le ministre des Travaux publics se déclarait prêt à déposer, il y a bientôt deux ans, pour rectifier la grande ligne Paris-Lausanne, entre un point voisin de Mouchard, et Vallorbe. Et malgré cette déclaration, la proposition n’est pas déposée ; on se demande quand elle le sera ; et si elle le sera assez à temps pour que le P.-L.-M. puisse écouler tout ce qui lui arrivera par le Simplon, et tout ce qui s’y rendra, quand les travaux seront finis, — ce qui ne tardera plus guère.
- Les centres commerciaux et industriels feront sagement de stimuler le zèle insuffisamment actif de leurs représentants. On aimerait les voir consacrer moins de temps aux vains débats de la politique, et beaucoup plus aux questions comme celle-ci qui intéresse au plus haut point l’avenir du pays et sa prospérité commerciale et industrielle,
- Marcel Bouchard.
- PROGRAMME DES PRIX PROPOSÉS PAR LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- (Suite — Voir notre précédent numéro)
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- Succédané de l'albumine des œufs. — Médaille d’honneur et une somme de 1000 francs pour une substance pouvant remplacer, dans l’industrie des toiles peintes, l’albumine sèche des œufs, et présentant une économie notable sur le prix de l’albumine.
- Les matières colorées en poudres fines ou en pâte, telles que l’outremer ou les laques fixées au moyen de l’albumine sur les différents tissus, ont plus ou moins d'adhérence sur ces tissus, suivant le plus ou moins d'albumine sèche employée. Il faut donc que la substance devant remplacer l’albumine produise des
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- LA DE TEINTURE
- couleurs au moins aussi solides que je fait l’albumine dans les meilleures circonstances. Les couleurs fixées avec le nouvel épaississant devront supporter les différents passages, tels que savons, etc., et résister aussi bien au frottement que les mêmes couleurs fixées à l’albumine, sans leur donner plus de raideur.
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- Albumine du sang. — Médaille d’honneur et une somme de 1.000 francs pour une albumine du sang décolorée, et ne se colorant pas par le vaporisage.
- L’albumine du sang est restée jusqu’ici le meilleur, le seul substitut réel de l’albumine des œufs, et si son emploi est limité à l’impression de certaines couleurs, cela est dû uniquement à sa coloration.
- Une albumine du sang, suffisamment décolorée, pourrait donc remplacer le blanc d’œufs desséché dans toutes ses applications industrielles, mais il faudrait que cette albumine pût se vendre à un prix inférieur à celui de l’albumine d’œufs, qu’elle n’eût pas perdu la propriété de se dissoudre complètement dans l’eau froide et d’être coagulée par la chaleur, et qu’en dissolution elle présentât la même viscosité que l’albumine d'œufs.
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- Essai des drogues. — Médaille d’argent pour un manuel traitant de l’essai des drogues employées dans l’industrie de l’impression et de la teinture.
- Blanchiment
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- Encre indélébile pour tissus. — Médaille* d’argent pour une encre devant servir à marquer les tissus de coton destinés à être teints en fonds unis rouge puce et autres couleurs foncées. Cette encre doit encore rester apparente après avoir subi toutes les opérations que ces teintures exigent.
- Les tissus introduits en Alsace, à charge de réexportation, sont marqués par les douanes avec une encre composée de goudron, de noir de fumée et de plombagine. L’estampille ne peut être rendue visible après la teinture en uni des couleurs susmentionnées qu’en décolorant la partie du tissu sur laquelle la marque a été apposée (et qui, nécessairement, a dû être entourée d’un fil avant la teinture). Bien souvent il ne reste plus trace de l’estampille, et il résulte de ce fait de graves inconvénients pour le fabricant. Il s’agirait donc de trouver une encre qui non seulement résistât aux op-rations du blanchiment, mais encore fit réserve sous les couleurs indiquées.
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- Enlèvement des taches de graisse minérale. — Médaille d’argent pour un procédé pratique permettant d’enlever dans les tissus les taches de graisses minérales provenant du tissage.
- Ce procédé devra être d’une application générale et ne pas renchérir sensiblement le prix du blanchiment des tissus.
- Les taches de graisses minérales ne sont qu’impar-faitement enlevées par les procédés habituels de blanchiment et reparaissent dans les opérations de teinture et d’impression. Le nettoyage à la main n’est pas considéré comme une solution à la question.
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- Emploi des résines dans le blanchiment du coton. — Médaille d’argent pour un mémoire sur l’emploi des résines dans le blanchiment des tissus de coton.
- Le mémoire devra indiquer le rôle que joue la résine dans le lessivage des tissus, les proportions dans lesquelles elle doit être employée, le meilleur mode de préparation du savon de résine, ainsi que les qualités de résine qui conviennent le mieux.
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- Blanchiment et coloration des diverses espèces de coton. — Médaille d'honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de coton dans le blanchiment et la coloration des tissus.
- Les tissus pour impression étaient autrefois formés uniquement des filés en Louisiane, en Jumel et en Géorgie longue soie. Aujourd’hui, une grande partie des tissus se fait en coton d’Amérique de nature bien différente, et en cotons des Indes purs ou mélangés de cotons d’Amérique. Outre cela, soit par suite de la cherté des belles qualités, soit par suite du perfectionnement de l’outillage de nos filatures, on est arrivé à employer des classements inférieurs que l’on ne connaissait pas autrefois, et parmi lesquels, dans les années humides ou de gelées précoces, se trouvent des parties tachées ou décolorées, dont la fibre a déjà subi une altération préjudiciable. En un mot, la nature des filés destinés à la fabrication des tissus a subi des modifications qui, pour l’impression, présentent de graves inconvénients.
- Le mémoire devra indiquer la solidité relative des divers cotons, l’action qu’a sur eux le blanchiment, leurs affinités pour les mordants organiques et inorga-niques, ainsi que celles qu’ils ont pour les matières colorantes.
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- Blanchiment des tissus de coton. — Médaille d’hon-neur pour un système de blanchiment continu, au large, et donnant un blanc aussi parfait que celui qu’on obtient par l’ancien procédé à la chaux et à la lessive de soude. Le prix de revient du blanc ainsi obtenu devra être assez bas pour en permettre l’application à la marchandise courante. Les systèmes existants ne sont pas exclus du concours.
- Pour mettre le comité de chimie à même de se prononcer sur la valeur d’un pareil système, et de faire les essais qu’il jugera nécessaires, un appareil monté en Alsace devra être mis à sa disposition au moment où la demande de prix sera faite.
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- Blanchiment et coloration des diverses espèces de laine. — Médaille d’honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de laine dans le blanchiment et la coloration des tissus. — Indiquer quelles sont les sortes qui opposent au blanchiment le plus de résistance tant au point de vue du dégraissage qu’à celui du blanchiment proprement dit, et examiner si, dans certains cas, la décoloration par l’acide sulfureux n'est pas supérieure à celle par l’eau oxygénée ou vice versa. — Déterminer, pour chaque espèce de laine, la rétrogradation provoquée par le vaporisage. — Enfin, examiner les capacités tinctoriales de chacune de ces laines et les comparer entre elles.
- Le prix pourrait être accordé pour un travail complet sur l’une de ces questions prise isolément.
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- Blanchiment et colorations des diverses espèces de soie. — Médaille d’honneur pour un mémoire indiquant le rôle que jouent les différentes espèces de soie cultivées et sauvages dans le blanchiment, la teinture, l’impression et la charge.
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- Blanchiment de la lame et de la soie. — Médaille d’honneur pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie.
- Le blanchiment des laines et de la soie est encore très incomplet : les opérations réitérées par lesquelles on passe les laines et la soie suffisent à peine à les dégraisser et à réduire leur matière colorante, sans toutefois la détruire. Les laines et les soies d’apparence blanche tiennent cette qualité bien plus de celle de la matière première que de l’effet du blanchiment.
- Le procédé que nous exigeons devra réussir sur toutes les qualités de laines ou soies, sans adjonction de l'azurage complémentaire, avec lequel on imite un faux blanc. Il devra supporter un vaporisage d’une heure, ne pas nuire aux couleurs d’impression et ne pas affaiblir le tissu.
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- Manuels pratiques sur le blanchiment. — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze (selon le mérite respectif des ouvrages) pour les meilleurs manuels pratiques sur le blanchiment des tissus de coton, laine, laine et coton, soie, chanvre, lin et autres textiles.
- L’auteur devra décrire les meilleurs procédés pour le blanchiment de ces différents tissus, et donner une explication raisonnée des diverses opérations que le blanchiment nécessite. Il faudra surtout avoir égard aux tissus destinés à l’impression et aux conditions essentielles que l’imprimeur exige d’un bon blanchiment. Ce traité devra, en outre, renfermer la description des appareils et machines dont on fait usage dans le blanchiment.
- Impression
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- Métal pour racles de rouleaux. — Médaille d’honneur pour un alliage métallique ou une autre substance propre à servir pour racles de rouleaux, et qui réunisse à l’élasticité et à la dureté de l’acier la propriété de ne donner lieu à aucune action chimique en présence des couleurs acides ou chargées de certains sels métalliques.
- Les couleurs chargées de sels de cuivre ou de sels de fer au maximum attaquent énergiquement les racles en acier, et les mettent promptement hors d’état de bien essuyer ; en même temps la couleur se charge de fer, ce qui est souvent un grave inconvénient. D’autres fois l’attaque est beaucoup moins vive ; par exemple quand elle n’est due qu’à la présence dansla couleur d’un excès plus ou moins grand d’acide acétique, ou d’une autre substance douée de propriétés acides faibles. Dans ce cas, le fonctionnement de la racle n’est plus sensiblement entravé ; mais, lorsqu’il s’agit de certaines couleurs absolument incompatibles avec la plus légère trace de fer, le travail n’en est pas moins rendu impossible ; c’est ce qui a lieu spécialement pour les « rouges alizarine ».
- Les racles en composition, qu’on a tenté jusqu’à présent de substituer dans ces différents cas aux râ-
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- des en acier, résistent suffisamment à ces actions 4 dissolvantes, mais elles sont trop molles et manquent d’élasticité; aussi s’usent-elles promptement parie frottement contre le rouleau gravé et contre les particules solides qui peuvent se trouver en suspension dans la couleur, d’où résultent des inconvénients encore plus graves que ceux que présentent les racles en acier.
- Ce que nous demandons, ce sont des racles qui possèdent à la fois la résistance au travail mécanique des racles d'acier et la résistance aux actions chimiques des racles en composition.
- (A suivre).
- L’intéressante et curieuse brochure, dont nous avons signalé récemment à nos lecteurs la publication :
- ÉCONOMIES, RÉFORMES
- LES RÉGIONS ADMINISTRATIVES
- par M. Léon SENTUPÉRY, est en vente aux bureaux de la Société des Publications Industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Prix : 75 centimes par la poste.
- Envoi contre mandat ou timbre poste.
- Rappelons que l’auteur examine ce sujet d’actualité avec une grande compétence, et qu’il démontre la possibilité d’alléger nos impôts, par une série de réformes pratiques et par des économies dont le total s’élèverait à 354 millions.
- La brochure se termine par un vœu que chacun peut signer.
- Toutefois, à la suite de certains inconvénients résultant de l’usage d’effets d’habillement teints à l’aniline, la demande de la cochenille a augmenté, et il s’en est suivi une hausse dans la valeur de ce produit. Des négociants du pays en augurent que ce commerce est à la veille d’une nouvelle ère de prospérité.
- Le nopal à cochenille (nopalea coccinellifera), va-| riété de cactus, se développe pour ainsi dire à l’état sauvage, presque sans soins, dans les endroits les plus arides des îles de l’archipel canarien, depuis le niveau de la mer jusqu’à une altitude de 1.000 mètres.
- L’importance économique de ces plantations est considérable, grâce à la cochenille qui se récolte sur les feuilles de nopal.
- L’Amérique latine, principalement les états de Gua-témala, du Mexique et du Honduras, furent les pays dans lesquels débuta, au commencement du siècle dernier, l’élevage de la cochenille. En 1826, on introduisit cet insecte dans les îles Fortunées, et l’on a constaté qu’aucun climat ne lui convient mieux. La production annuelle de la cochenille, aux îles Canaries, atteignit les deux tiers de ce que fournissait le monde entier.
- Il fut un temps où la livre de cochenille se vendait 10 pesetas. Pendant la période de grande prospérité de l’industrie de la cochenille, les terres dans l’archipel avaient atteint des prix fantastiques, et l’on fit des dépenses inouïes pour convertir des territoires jusque là incultes, en plantations de cactus. Ces plants sont disposés en rangées de 1 m. 80 c. de large ; une profondeur d’un mètre de terre arable suffit aux besoins de cette culture.
- Un champ de cactus exige de deux ans à deux ans et demi avant que les feuilles aient atteint le développement nécessaire pour pouvoir recevoir les insectes. On attache les œufs à la plante au moyen d’une pièce de toile fine, qui a séjourné préalablement dans une caisse, au milieu des femelles, qui y ont déposé leurs œufs, Les œufs éclos, les larves prennent leur déve-loppement sur le cactus. A cette période de leur évolution, on tue les vers, en les soumettant à des vapeurs sulfureuses ou en les agitant dans des sacs clos. La couleur blanche ou noire de la cochenille varie suivant la méthode mise en œuvre pour faire mourir les insectes.
- En 1850, on exporta des îles Canaries 782.670 livres de cochenille. (1 livre = 453 grammes). En 1860, ce 5 chiffre s’éleva à 2.500.000 livres. L’exportation attei-
- L'INDUSTRIE DE LA COCHENILLE
- aux îles Canaries
- Les prix de la cochenille qui, il y a six mois, étaient côtés à 2.50 pesetas(le pesetas valant au cours du jour 72 centimes), se sont élevés durant le mois d’août dernier à 4.50 pesetas la livre. Le vice-consul gérant le consulat général de Belgique à Sainte-Croix de Téné-riffa, fournit à ce propos au Bulletin commercial, les détails qui suivent :
- L’industrie de la cochenille subit, depuis plusieurs années, une crise due à la concurrence des produits chimiques dérivés de la houille et d’autres corps.
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- gnit son maximum, en 1869, avec 6 millions 76.869 livres représentant 19.749.825 francs.
- A partir de l’année 1870, la crise commença à se faire sentir dans cette industrie qui était devenue l’unique source de richesse du pays. Quatre ans plus tard la situation empirait encore et les prix descendaient à 2 francs la livre. En 1879, l’application des teintures à base d’aniline à un plus grand nombre d’industries les fit tomber à 1 franc.
- La valeur de l’exportation, en 1895, a été de 2 millions 500.000 francs.
- Les marchés principaux vers lesquels on exporte aujourd’hui la cochenille sont Liverpool, Londres, Marseille et Hambourg.
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- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- No 695. — Procédé de,fabrication de couleurs, par M. Arm.braster W.J.
- No 696. — Nouvelle couleur et son procédé de fabrication, par M. Armbruster ( W. J.)
- No 697. — Procédé de fabrication d’un colorant vert contenant du soufre,par la Société Actien Gesellschaft für Anilin Fabrication.
- No 698. — Procédé pour la production de colorants nouveaux dérivés de l’Anthraquinone, par la Société Anonyme des prodaits Fred. Bayer et Cie.
- No 705. — Procédés de fabrication des colorants monazoïques destinés spécialement à la préparation de laques rouges, par la Société Actien Gesellschaft für Anilin Fabrication.
- No 733. — Procédé pour la production de nouvelles matières colorantes de la série de l'Anthracène et de produits intermédiaires pour cette production, par la Société Anonyme des produits Fred, Bayer et Cie.
- No 781. — Procédé de production d’un colorant de le p-oxy p’ amido m‘ méthyldiphenylamine, par la Fabrique de produits chimiques ci-devant Sandoz.
- No 782. — Perfectionnements dans la fabrication des acides sulfoniques organiques, par la Société R. Wedekind et Cie.
- No 783. — Procédé de préparation de matières colorantes disazoïques primaires, par la Raison commerciale Kalle et Cie,
- revue étrangère
- ANGLETERRE
- De The Dyer and Calico Printer
- Essai pour coton mercerisé
- Faire une solution froide de chlorure de zinc et une autre de biodure de potassium et saturer ensuite d’iode.
- Les proportions convenables sont : Chlorure de zinc, 30 onces, biodure de potassium, 5 onces, iode, 1 once, eau, 24 onces.
- Il faut immerger le coton à essayer dans cette solution brune qui le teint en bleu, et le rincer ensuite. Si le coton est mercerisé il retient la couleur bleue, si non la couleur s’en va.Cette réaction peut être essayée avec du coton blanc ou teint en couleurs claires sans autres préliminaires, mais si le coton est teint en couleur foncée il faut le blanchir avant l’opération.
- Couleurs naphtol sous bleu indigo
- Il y a quelques années, Bloch et Schwarz ont publié un procédé pour produire des dessins en couleur sur un fond de bleu indigo qui se réduit à ceci : On traite d’abord le tissu avec du glucose, ensuite on imprime sur une réserve faite avec du soufre précipité, on imbibe le tissu d’indigo et on vaporise.
- Colli a essayé d’appliquer cette idée à la production des combinaisons de couleurs naphtol telles que : rouge paranitraniline, rouge métanitraniline, brun toluidine avec bleu indigo et il a obtenu des résultats satisfaisants.
- Voici l’aperçu de la méthode en question :
- On imprègne le tissu d’une solution faite avec du glucose, du p-naphtol, de la soude caustique, de l’eau et de l’huile pour rouge turc. On imprime ensuite sur une réserve qui, pour couleur blanche, consiste en soufre précipité, sulfate d’alumine et gomme ; pour dessins de couleur on ajoute à cette réserve une solu-tion épaisse de diazo qui est faite avec des bases comme la métanidraniline, xylidine, orthotoluidine, eumidine, p-naphthylamine, orthoanisidine, toluidine, benzidine et a-naphthylamine.
- Toutes ces substances donnent de bons résultats. Finalement on imprime sur cette réserve avec une pâte d’indigo qui est préparée avec de l’eau d’indigo, de la soude caustique et de la gomme en variant les proportions suivant la nuance que l’on veut obtenir en allant du pâle jusqu’au foncé. , • s
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- Le tissu est vaporisé pendant un moment, lavé, savonné et terminé.
- Lorsque la réserve n’a pas été imprimée, le glucose et la soude caustique réagissent sur l’indigo en le réduisant et en le rendant soluble, ce qui facilite ensuite sa fixation sur le tissu lorsqu’il sort de la vaporisation et se trouve oxydé par l’air. Le soufre empêche cette action et sur le coton, l’indigo ne se fixe pas et s’en va pendant les opérations qui suivent! Ce procédé, mérite bien l’attention des imprimeurs sur calicot.
- ALLEMAGNE
- De Deutsche Farher Zeitung
- Les procédés pour rendre les tissus imperméables
- L’usage varié que l’on fait de nos jours de tissus imperméables impose à la fabrication des soins particuliers. Le point important, c’est que ces tissus restent autant que possible tendres et élastiques , qu’ils ne soient pas cassables, qu’ils ne se ramollissent pas sous l’effet delà chaleur et qu’étant pliés ou roulés, ils ne se collent pas.
- En outre ces tissus ne doivent pas être lourds, en même temps que l’imperméabilité et la solidité ne se détériorent pas en peu de temps.
- Les procédés dont on se sert généralement en pratique sont nombreux. En voici quelques-uns :
- 1) On couche avec une brosse sur le tissu des mélanges d’huile avec des matières colorantes, des résines et une substance dissolvante volatile telle que : benzine, benzol ou essence de térébenthine. On se sert aussi fréquemment de siccatif.
- 2) Traitement avec des corps gras, du goudron et de la paraffine.
- 3) Traitement avec de la gélatine, de la colle et du tan qui en dérive.
- 4) Traitement avec des solutions de savon d’oxydes de métal ; dans ce cas il se forme dans le tissu des savons métalliques qui ne laissent pas passer 'eau en rendant ainsi le tissu mperméable.
- Examinons ces procédés relativement à l’usage qu’on veut faire des tissus ainsi traités.
- Le premier procédé donne des tissus absolument imperméables mais lourds, qui en outre ne laissent pas passer l’air et qui, après quelque temps, se cassent. Cependant leur bon marché les rend avantageux pour usages techniques.
- Les tissus traités avec du goudron et de la paraffine possèdent les mêmes propriétés, mais ils sont trop ourds et ne se prêtent qu’à certains services ; leur résistance à l’usage est aussi légère.
- Les tissus traités avec de la colle sont trop lourds, et,en raison de la couche qui les recouvrent,ne laissent pas passer l’air et perdent leur imperméabilité en peu de temps.
- Les tissus traités d’après le quatrième procédé ont toutes les qualités requises non seulement pour manteaux, etc., mais aussi pour tentes, grosses toiles, couvertures, outres, etc.,et durent beaucoup plus longtemps que les précédents. Ils sont aussi tendres, ne se cassent pas et répondent à toutes les exigences.
- Procédé pour caoutchouter les tissus
- 1) La masse de couleurs bien pulvérisée à la râpe est mélangée avec de l’huile de lin dont la moitié cuite et moitié crue ; on ajoute des terres colorantes et l’on couche le mélange sur le tissu, le plus souvent avec une brosse. Comme couleurs on se sert d’ocre jaune, de noir d’os, de suie, etc., etc., comme siccatif on emploie la benzine ou l’essence de térébenthine. Une seule couche ne suffît pas, il faut répéter le procédé 2-3 fois et sécher chaque fois avec du siccatif. De cette façon, on peut obtenir toutes les nuances désirables et combiner avec du blanc de céruse ou du blanc de zinc suivant la nuance à obtenir.
- 2) On prépare une solution de paraffine avec de la benzine ou du naphte, et l’on passe les tissus dedans. La solution ne doit pas contenir plus de 18 à 20 % de paraffine, à laquelle on ajoute 20 % de graisse de cheval pour rendre le tissu plus souple. Voici comme on procède :
- On fond la paraffine avec de la graisse de cheval dans une chaudière de fer ou de cuivre, à double fond, munie d’un robinet de vidange. On ajoute la benzine ou le naphte, et l’on commence tout de suite à traiter le tissu préparé. La chaudière doit être munie d’une poulie de renvoi au fond de la chaudière, et de deux rouleaux à exprimer recouverts de gomme.
- En passant à travers les rouleaux, le tissu doit se dérouler. Ensuite on le suspend et la benzine ou le naphte se volatilise, après quoi on le calandre entre le cylindre d’acier et celui de papier comme d’ordinaire pour lui donner l’apprêt nécessaire. On peut employer ce procédé avec du goudron, seulement le tissu doit être imprégné à froid de goudron de hêtre.
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- ensuite bien exprimé et séché. Il faut faire attention que de pareils tissus soient parfaitement secs, car ils peuvent s’échauffer et prendre feu.
- NÉCROLOGIE
- Charles Blech
- Le dernier Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, consacre à Charles Blech, mort tout récemment, la notice suivante :
- « Charles Blech a porté dignement un nom qui mar-« que dans la grande industrie de notre pays. Il na-a quit à Sainte-Marie-a/M. en 1826 et, après avoir « achevé ses études à Strasbourg, il fit son appren-« tissage commercial dans la maison de son oncle. « Charles Mieg, à Mulhouse.
- « Il suivit ensuite les cours de l’école de tissage « d’Elberfeld et s’initia, dans cette ville, à la fabrica-« tion des tissus de laine et de soie. Rentré dans la « maison paternelle « Blech frères », il s’y occupa « surtout de la fabrication et en devint l'associé en « 1856.
- « En 1860, il y installa le tissage mécanique, dont « le développement resta sa constante préoccupation. « Son goût très fin et très sûr firent de lui un indus-« triel habile dans cette branche si délicate de la face brication des tissus nouveautés qui est restée la spé-« cialité de Sainte-Marie.
- « Les évènements de 1870 le lancèrent dans la vie « publique. Idéaliste convaincu et patriote ardent, il « ne tarda pas à exercer un grand ascendant sur ses « concitoyens, qui l’envoyèrent siéger au Conseil gé-« néral en 1879. Il y défendit ses principes avec cette « hauteur de vues et cette générosité de sentiments « qui lui étaient propres.
- « Impliqué dans l’affaire dite de la Ligue des Pa-« triotes, il fut condamné à deux ans de forteresse « qu’il subit dans la citadelle de Magdebourg, pour « être expulsé, après sa libération, du territoire d'Al-« sace-Lorraine.
- « Il supporta stoïquement ces épreuves qui le frap-« pèrent successivement dans ses affections, vers la « fin de sa vie,
- « La Société industrielle, dont il était membre de-« puis le 30 mai 1860, conservera le souvenir de l'in-« dustriel éminent et de sa nature enthousiaste et gé-« néreuse, et elle adresse à sa famille l’expression de « ses regrets. »
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- TRANSPORTS ET TARIFS
- La Compagnie de l’Ouest propose à l’homologation ministérielle d’ajouter les mots : « ou en sacs » à la suite de la désignation : « Extrait sec de Québracho en caisses », figurant actuellement dans la nomenclature des marchandises du tarif spécial P. V. no 17 (matières tinctoriales).
- Cette proposition donnera satisfaction aux demandes formées par divers industriels situés sur le réseau Ouest. L’extrait sec de Québracho en caisses est en effet taxé à la 5e série du tarif général pour 100 kilomètres, sauf les prix exceptionnels prévus aux § 4 et 8, tandis que le même produit transporté en sacs acquitte actuellement les prix de la 2e série. Cette tarification empêchait les industriels intéressés de donner suite aux commandes spécifiant expressément ce dernier emballage. Une telle situation ne pouvait durer et la Compagnie, en proposant d’admettre les deux modes d'expédition à la même tarification mettra fin à une inexplicable anomalie.
- La Compagnie P.-L.-M. a proposé le 2 août 1902 i d’inscrire le bleu d’outremer dan» lé § 6 du tarif spécial P. V. no 17 (matières tinctoriales) pour l’application à cette marchandise des prix exceptionnels ci-après qui font l’objet de ce § :
- Parcours Lyon à Paris et vice versa : par expédition ; de 500kilogr. au minimum, 56 fr. ; de 6.000 kilogr. au minimum, 45 fr. ..... t anei
- Le Ministre des Travaux publics vient d’homologuerI cette proposition sous la réserve, acceptée par là d Compagnie, que les prix fermes de 56 fr. et de 45 fr, 1 du § IV (nouveau) seront ramenés à 54 fr. 50 et 44 fr. avec suppression de la clause « frais de chargement, -de déchargement et de gare compris ».
- Il est d'ailleurs entendu que la modification qui fait l’objet de la proposition sera réalisée par la suppression des mots « bleus d’outre-mer » dans l’exception qui figure audit paragraphe.
- JURISPRUDENCE
- -__________ i .333
- Sous cette rubrique, outre les comptes-rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte-rendu détaillé de tel cas juri. ’ dique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser
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- C.5 o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la somme de 1 fr. 50 en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
- (4) Responsabilité. — Journal. — Envoi. — Opinion politique du destinataire. — Froissement. — Propagande. — Absence de faute.
- L’envoi d’un journal, plié et disposé de façon à rendre très apparente une partie, encadrée d’un large trait au crayon rouge, du titre et du texte d’un article de nature à froisser les opinions du destinataire, ne constitue pas une faute pouvant entraîner pour son auteur une condamnation à des dommages-intérêts, du moment qu’il n’était pas dans l’intention de ce dernier que le journal fût remis à un autre qu’au destinataire, notamment à ses enfants, et que son acte peut être considéré comme un fait de propagande politique. Ainsi jugé par le Tribunal civil de Compiègne le 24 juin 1903.
- (5) Négociant. — Chèques. — Compte courant dans une agence de quartier du Crédit Lyonnais. —Employé infidèle. — Fausse signature. — Encaissement au siège central. — Demande en responsabilité. — Rejet.
- En matière de paiement de chèque sur fausse signature, les banquiers ne peuvent voir leur responsabilité engagée qu’autant qu’ils ont commis une faute lourde, et notamment s’ils ont payé, alors que des faits anormaux ou des circonstances louches, dont ils pouvaient évidemment seerendre compte, leur faisaient un devoir de s’abstenir ou tout au moins de s’enquérir avant de se libérer.
- Mais en dehors de ces circonstances exceptionnelles, la nature même du chèque et l’obligation où se trouve le banquier d’en payer le montant à vue, lorsqu’il y a provision, comme aussi le nombre considérable de chèques payés journellement par les établissements de banque et de crédit ne permettent pas à ces établissements d’exiger, pour chaque paiement, des justifications sur l’identité de la personne qui encaisse elle-même le chèque passé ou à son ordre ou sur l'authenticité de la signature, dans le cas où le donneur d’acquit fait encaisser par un préposé.
- Ces sortes d’enquêtes seraient une entrave à la célérité du paiement que comporte la nature du chèque.
- La responsabilité civile d’un banquier ne saurait être engagée, en raison du paiement de chèques, alors que la signature du tireur, qui seule, donnait au titre sa valeur, apparaissait comme authentique, et qu’il y avait provision pour le montant de la disposition.
- Et l’on ne saurait non plus retenir, a l’encontre du banquier, comme constituant une faute, le fait de n’avoir pas exigé la production de la procuration énoncée en l’acquit, car une telle exigence nuirait à la facilité avec laquelle le chèque doit pouvoir être touché, et dans la pratique, le chèque est, souvent acquitté par le bénéficiaire ou son fondé de pouvoirs, qui en font encaisser le montant par un tiers ou un employé quelconqué, dont la signature ne figure même pas au titre.
- Ainsi jugé par le Tribunal de Commerce de la Seine, le 20 juin 1903.
- (6) Etablissement industriel. — Atelier. — Définition.
- — Apprenti unique
- Le mot atelier employé par l'article 1er de la loi du 2 novembre 1892 désigne tout lieu où travaillent un certain nombre d’ouvriers et où le travail se fait en commun ; on ne saurait considérer comme tel le local où un imprimeur emploie un seul apprenti et, par conséquent, il n’est pas nécessaire d’y apposer les affiches règlementaires.
- Ainsi jugé par le Tribunal de simple police d’Agen le 27 avril 1903.
- (7) Accident du travail.— Meurtre d’un ouvrier par un autre sur le chantier. — Provocation. — Interruption du travail. — Relation de cause à effet — Article 1er de la loi du 9 avril 1898. — Non applicabilité.
- Pour que la maladresse, l’imprudence ou les violences des ouvriers, dont le travail en commun est imposé à chacun d’eux, soient susceptibles, le cas échéant, de rentrer dans le risque professionnel mis par la loi du 9 avril 1898 à la charge du chef d’entreprise, il faut qu’il existe une relation de cause à effet entre le travail et l’accident provenant du risque en question, et la preuve de cette relation ne résulte pas nécessairement de la circonstance que l’accident s’est produit dans les locaux effectés au travail et à l’heure de celui-ci.
- Spécialement, il est impossible de reconnaître le caractère d’accident survenu par le fait où à l’occasion du travail, au sens de l’article 1er de ladite loi, au coup de couteau porté par un ouvrier à un autre, à la suite d'une querelle née à l’occasion d’un outil, alors que ce dernier avait abandonné son travail pour aller le provoquer et s’était exposé à une riposte de sa libre volonté, en dehors de tout acte dérivant directement ou indirectement du travail.
- Ainsi jugé par la Cour d’appel de Paris, le 24 juillet 1903.
- (8) Vente commerciale. — Ordre. — Acceptation. — Confirmation. — Preuves. — Refus de retirement. — Réalisation de la marchandise. — Résiliation aux droits de l'acheteur.
- En matière commerciale la preuve de la commande résulte tant de son inscription sur les livres d’ordre que de la lettre de confirmation qui, portée aux copies de lettre, constitue une présomption suffisante de l’expédition delà marchandise et de son arrivée à destination, et à laquelle l’acheteur n’a pas, d’après l’usage, à répondre, son silence valant ratification de la commande, quand bien même elle eût été faite par son fondé de pouvoir.
- Le seul refus du retirement de la marchandise entraîne la résiliation du marché aux torts de l’acheteur, avec dommages intérêts, et autorise le vendeur à réaliser la marchandise pour en éviter le dépérissement.
- Ainsi jugé par la Cour d’appel de Paris, le 6 avril 1903.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 331
- COUR DE CASSATION (Ch. des req.)
- !.. Audience du 6 mai 1903
- Accident da travail. — Loi du 9 avril 1898. — Prescription. — Soins médicaux donnés aux frais du patron. — Paiement du demi-salaire. — \Ignorance par l’ouvrier du caractère permanent ou non de son infirmité. Non-interruption de la prescription.
- Sauf des circonstances particulières dont l’appréciation appartient au juge du fait, le paiement de l'indemnité journalière et le remboursement des frais médicaux et pharmaceutiques ne peuvent être considérés comme constituant une cause d’interruption de la prescription d’un an, édictée par la loi du 9 avril 1898. En faisant courir du jour de l’accident la prescription de l’action en indemnité, qu’il s’agisse d’incapacité temporaire ou d’incapacité permanente, et en fixant la durée à un an seulement, le législateur a entendu limiter la responsabilité nouvelle mise à la charge des chefs de certaines industries aux seuls accidents dont les suites se révéleraient dans un délai assez court pour assurer le contrôle facile de la déclaration qui en serait faite et de la réalité de leur relation avec le travail. Cette disposition qui est une des manifestations du caractère forfaitaire de la loi ne per-« met pas de considérer la prescription comme suspendue jusqu’au jour où la victime de l’accident se trouve atteinte d’une incapacité permanente de travail.
- (Kof — c. — du Clauzel et Blanc.)
- Ainsi jugé, par rejet d’un pourvoi formé par l'ouvrier Kof contre un arrêt de la Cour d’appei de Lyon, du 22 novembre 1901 :
- La Cour,
- Sur les deux moyens réunis pris de la violation des art. 18 et 19 de la loi du 9 avril 1898, 2221, 2224,2244, 2246, 2248, 2257 C. civ. et 7 de la loi du 20 avril 1810;
- Attendu que Koff, ouvrier de du Cauzel et Blanc, imprimeurs sur tissus, a été, le 4 juillet 1899, victime d’un accident du travail ; que le demi-salaire lui a été payé jusqu’à la fin de l’année ; qu’en janvier 1900, il a introduit une demande d’indemnité temporaire, laquelle a été repoussée par jugement du juge de paix du 16 mars 1900, la guérison de la blessure paraissant complète à cette époque; qu’il a fait, le 9 octobre 1900, une déclaration d’accident ; que le 17 janvier 1901, il a assigné ses patrons en paiement d’une rente en alléguant une infirmité permanente ;
- Attendu que du Clauzel et Blanc lut ont opposé la prescription annale ; que cette exception a été accueillie par le Tribunal, puis par la Cour de Lyon ;
- Attendu que le pourvoi soutient que la prescription a été interrompue par les soins médicaux donnés aux frais du patron, par le paiement du demi-salaire, et que, d’ailleurs, la prescription demeure en suspens aussi longtemps que l’ouvrier blessé est dans l’igno -rance du caractère permanent de son infirmité ;
- Attendu, d’une part, qu’aux termes de l'article 3 de la loi du 9 avril 1898, tout accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à un ouvrier peut donner droit, au profit de la victime, outre le remboursement des frais médicaux et pharmaceutiques, à une double indemnité, l'une égale à la moitié du salaire et servie
- aussi longtemps que dure l’incapacité temporaire ; l'autre, consistant en une rente viagère et succédant à la première, au cas d’infirmité permanente; qua ces deux actions bien que dérivant d’un fait unique, sont indépendantes l’une de l'autre, régies par des règles différentes et jugées en principe par des tribunaux différents; qu’il suit de là que, sauf des circonstances particulières dont l’appréciation appartient au juge du fait, le paiement de l'indemnité journalière et le remboursement des frais médicaux et pharmaceutiques ne peuvent être considérés comme constituant une cause d’interruption de la prescription ;
- Attendu, d’autre part, qu’en faisant courir du jour de l’accident, la prescription de l’action en indemnité, qu’il s’agisse d’incapacité temporaire ou d’incapacité permanente et en fixant la durée à un an seulement, le législateur a entendu limiter la responsabilité nouvelle mise à la charge des chefs de certaines industries aux seuls accidents dont les suites se révéleraient dans un délai assez court pour assurer le contrôle facile de la déclaration qui en serait faite et de la réalité de leur relation avec le travail ; que cette disposition, qui est une des manifestations du caractère forfaitaire de la loi, ne permet pas de considérer la prescription comme suspendue jusqu’au jour où la victime de l’accident se trouve atteinte d’une incapacité permanente de travail.
- Attendu que par un moyen additionnel, le pourvoi soutient que Koff se trouve dans le délai et dans les conditions nécessaires pour exercer une action en révision de l’indemnité prévue par l’art. 19 de la loi de 1898 ;
- Mais attendu que ce moyen, mélangé de fait et de droit, est nouveau ; qu'il est par suite irrecevable ;
- Par ces motifs,
- Rejette, etc.
- MM. Zeys, rapp ; Mérillon, avocat général.
- M- Aubert, avocat. . .
- . (Moniteur Judiciaire).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Déclarations de faillites
- Nice. — Perrier (Eugène-Adolphe), directeur de la Grande Teinturerie Nationale, 8, pass. Martin. — Jug. du 15 oct. — S. M. Muaux.
- St-Etienne. — Arsac (Vve), teinturerie, cours Fauriel. — Jug. du 20 oct. — S. M. Durand.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds : •
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Jean à M. Dalleré, 6, rue Roy. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Bavue à Mlle Axaire, 28, rue Baudin. — Entrée en jouissance 10 nov.
- Montreuil-sous-Bois. — Usine de teinture, par M. lola à M. Durand, 79, rue de St-Mandé. — Entrée en jouissance 1er novembre.
- ; Maisons qui se créent
- Clermont. — Davoust, teinturier.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tantde réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne ie Travail, FHygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, revisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume. — le premierde ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- r. Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications: industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement. Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE r
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d'invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, l£03. Prix..................3 fr. 60
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et Neic haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement', Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’aprèr midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 1r. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d’aller et retour, valables pendant un mois; lre classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuven être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMINS DE FER DE L’ETAT
- Excursion en Touraine
- Les chemins de fer de l’Etat font délivrer tous les jours, au départ de Paris-Montparnasse, des billets spéciaux à prix réduits pour une excursion en Touraine comportant l’itinéraire suivant :
- Paris-Montparnasse, Chartres, Saumur, Montreuil-Bellay, Thouars, Loudun, Chinon, Azay-le Rideau, Tours, Châteaurenault, Montoire-sur-Loir, Vendôme, Blois, Pont-de-Braye, Paris-Montrarnasse.
- Prix des billets : lre classe, 50 fr.; 2e classe, 38 fr.; 3e classe, 25 fr.
- Ces billets ont une validité de 15 jours pouvant, à deux reprises, être prolongée de 15 jours, moyennant le paie ment, pour chaque prolongation, d’un supplément égal à 10 % du prix du billet.
- __________Le Gérant : A. FAYOLLE, sz.
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles. et d’Imprimerie administrative.
- A, FAYOLLE, *8, Directeur, 20, rue Turgot, Paris,
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’lmpression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherehes commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.) 1
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphény/mé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-léines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d'échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchi- ment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE
- en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison. Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix :
- 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d'analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8® de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal peur recevoir franco
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- 334 LE’MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE Dü MARCHE
- PLACE DU HAVRE
- Boin de teinture.
- On cote :
- Campeche du Brésil, coupe d Espagne,
- -- Ire qualité... 12 .. à 14 .. — 2e qualité.. . 11 .. 12 .. 3e qualité.... 6 .. 9 .. — Sisal, Yucatan.. 8 .. 10 .. — Honduras 8 30 8 60 - 6 50 7 50 — Haïti Cap 5 .. 5 25 ' - Fort-Liberté..... 5 20 5 40 — Aquim 5 .. 5 25 — >r-Marc ....... 6 .. 7 .. — Gonaïves 5 .. 5 75 - P.-de-Paix 7 .. 7 20 — Miragoane 5 .. 5 20 — Saint-Domingo... 5 .. 5 15 — Martin, et Guadel. 4 50 4 80 — Jamaïque. 5 40 6 25 Jaune Cuba et St-Yago .. 5 50 6 .. 1 • Manzanillo 5 75 6 .. * Tuspan 5 50 6 . - • Vera-Cruz ...... 5 50 5 75 1: Campêche 5 .. 5 50 s Cormen 5 .. 5 50 0 Tampico 5 75 6 .. o 5 .. 5 50 « » Haïti 5 .. 5 50 • Jamaïque 5 50 5 70 » Barcel et P. Cab... 6 .. 6 50 » Rio-Hacha 4 50 ... " • Carth. et Savan... 4 .. 4 50 • Maracaïbo 4.. 425 • Fustet..... 100 k. 12 • Tatajuba(Pern.)50k 4 50 . .. a Bahia. ......... 4 50 5 .. * Corinio 5 25 6 .. • Amapala.... 50 kil. 5 25 6 .. Bouge Brésil Bahia 8 .. 10 .. » Calliatour... 100 k. 14 .. 15 .. Lima 50 kil. 7.. 12.. » Ste-Marthe II .. 12 .. » Brésillet. 4 ., 6 .. » Sandal 100 k. 6 .. 8 ..
- • Quebracho.. 1009 k. 90 .. 100 .. ? « Pernamb 50 k 16 .. 18 .. ( Cnehou
- Brun luisant, en sac 50 k. ..........M — en caisse —.....................37 50...............45 .. Jaune ou gamb...................... N » pressé..........................30 ...................35 .. Coehenille On cote :.....................1/2 kil.
- Ténériffe zacatille.... 160 2..
- Ténérife grise......... 1 50 1 80
- Cureuma
- Bengale.....50 kilos. 22 50 25 M
- Java, Mad., Pond.. ... M ». ...
- Dividivi On cote les 50 kil.... 10 . 13 ..
- indigos
- On cote actuellement : B gn. sur v. et bl. 12k.. 6 50 6 25 fin viol et pourpre 5.25 6 50
- Beng. beau viol, étdito... 4 75 » bon violet..........'............................... 4 .. •.....................moyen violet.....................3 20 ».....................bon violet rouge...................................4 .. ».....................bon moy. v. roug.................3 50 ».....................fin rouge............ 3 75 ».....................bon dito. .......... ............3 25 ».....................bon à fa cuiv....................3 .. ».....................~uiv ................................ 2 75 Java......................................................M Kurpah.. ..........................N.M.................1 50 Madras.. ..........................N.M.................. .. Manille../....................... N.M..................1 .. Caraque ............ N M...............................1 .. Guatemala fior.......................................................................4 .. • bon à fin sobre..................................2 .. ».....................—....................Cor.....2 .. » cor. ord. à bas..................................1 .. N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 4 .. ».....................bon à beau.. N.M.............3 .. ».....................ord. et moyen N.M............1 50
- 5 ..
- 4 25 3 75 4 25 3 75
- 4 .
- 3 50 3 25
- 3 .
- 3 .
- 3 . .
- 3 ..
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- 3 50
- 3 50 2 . .
- 5 ..
- 4 ..
- 2 ..
- 0 » 8 a
- On cote les 100 kil.
- Cap-Vert .......... M Mers du Sud........... M .. ..
- Madagascar. .............M . ..
- S 0 b «a e h « B »
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé . ...... 7 50 à 8 50 » gros effilé....................................6 .. 7 ..
- Rocou.
- Antilles..........1/2 kil. 0 40 à 0 42 1/2
- Cayenne................... N. M .. ..
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DE TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 12 ., » (Guadeloupe) .11 .. Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. . . 10 50 Cachou noir, Ire marque... 95 .. » marques ord.. 70 .. Cochenille argentée.. 100 k » grise 325 .. » zacatille naturelle » noirePalmas lek. 340 .. » Lanzarotte .. Cureuma Bengale 35 .. » Chinois 40- .. » Madras 30 .. Gal es de Chine 135 .. Prussiate jaune de potasse. 170 ..
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre. .. M » moyen et bon moyen » coloré .. 2.70 » moyen ord. et ord. terne et serré..... 2.20
- Kurpah bon et beau violet et violet rouge.. M..
- à . 15 .12
- 12
- 85
- 350
- 356
- 3.10
- 2.60
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. .... » moyen ord. et ord. mél. et terreux. . 5 25 2.60
- Bengale beau et fin violet • M.. .... » bon moyen à bon violet et violet rouge 4.75 5.2b » moyen violet-rouge et rouge M.. M ..
- Java fin et surfin violet et pourpré...... M.. .... » bon et beau violet. M . ....
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
- Acide citrique............... 290 ........
- Alun raffiné(entrepôt)........ 15 .. 17 .. » (acq.)...................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée............ 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d. fûts) 113 Id (s. fûts) 100 •. ... ..
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ....................... 40.......... Id. 2e bl. (entrepôt).......... 37..........
- Galles vertes et noires.......130 .. 150 . » noires Alep.................................. .. » blancnes ............................................................................ 125 Gomme arabique, en sorte . 78 .. 90 .. » Ghésirée, en sorte..... .. » Sénégal,s. bas du fleuve 90 .. 100 .. ».............................» Galam...................... 80 .. 85 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 80 ,. » Mogador, blonde » » blanche .. » Laque en f. qté orange. 700 .. . » » mi-orange 525 .. » » cerise AC 490 ..
- » Sandaraque lavée............. 140........ » Damar (Batavia).............. 150 .. 160 »..............................».............................Singapore.................... 90 .. 100 »..............................».............................Penang ....... 110......... Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 »..............................» Anatolie. 250 .........................................600 .............................................................. M........................ Garance,.......................racine ................................ 60............... »..............................poudre............................................... 65. Rocou Guadeloupe .............. 110..................................................... » Cayenne...................... Safran d’Espagne, Valence pur............................ 90...................................................... 105 Sulfate de cuivre(entrepôt). 53......................................................... »..............................(acq.). .. 52 ........................................... Sumac en feuilles.............. 22...................................................... » poudre....................... . . 24.................................................. Styrax liquide................. 120..................................................... Tamarin Madras................. M.......................................................,,.....................................................30
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.... .... 180 .. .. » en pains, extra sec, sous pap... ..... 180........................ » bon marchand en pains 115 .. ... »............................................» en boules 115 . ... n raffiné en poudre sec 145 ... ...
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ... » nitrique » » .. » sulfurique,... » sulfureux.... » tartrique
- Ammoniaque liquide
- 20 d. 9 .. à ..
- 36 d. 33 ..
- 40 d. 40 :.
- 66 d. 9 50
- 50 d. 7 50 ..
- ...... 300 ..
- 22 d.. 43 ..
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 22 c>
- Borax raffiné............... 40.. ...
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre....................... 54 .. ..
- broyé......................... 64.....
- Crème de tartre.............. 180....
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 20........
- Lessive caustique 33 degrés 7........
- Nitrate de soude........... 24 50 .. .
- » de potasse.................. 42 50 .. .
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. .
- » 30/35, disp... 11 50 .. .
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300.................. 20 .........
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes..................
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. .
- Sulfate de cuivre .......... E 55 A 58 .
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................... 5...........
- Gomme laque ordin. et orange D. C . le k.
- — — blonde, Irequal.
- — — — 2e quai.
- — — cerise. . . .
- — — blonde ordin. .
- Garance d’Avignon. . 100 k. Lac-Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du Sud. 100 k
- — Madagascar . .
- cococococ — to to c v CT CH O O O I I I I I I I i I I
- Bi-arséniatedesoude(As2O5) 65%........................... -
- Blanchiment liq. 28-, 6 à 7 % 0 — »
- » en poudre 35 % 6 .7 6
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre.......... » 18 , ./.
- Produits tirés du goudron
- PLACE DE BORDEAUX
- Bois de Teinture
- Br é sillet 28 — à 29 —
- Campêche coupe d’Espagne . 28 - 28 25
- — Tabasco .... 18 — 19 —
- — Haïti — Martinique ,Guade- 10 — 14 —
- loupe .... 9 — 10 50
- Calliatour — — — —
- Pernambouc — — — —
- Jaune Cuba — —- — —
- — Guayra Tabasco. . . — ----- — —
- — Tuspan — — — ——
- Lima 14 — 15 —
- Tampico '— — —
- Sapan — — — —
- Sainte-Marthe ... — — •—
- Nicaragua —‘ — — -=
- Sandal rouge — — — —
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. — — — —
- Gambier — -- — —
- Curcuma de la côte. . 100 k. — — -----
- — du Bengale. . — — —
- Indigo Bengale poupré . . . 11 — 13
- — — fin violet . — . — -- —
- — — beau violet . 11 — 13 —.
- — —- bon violet. 11 — 12 —
- — —• moyen violet. 10 — 11 —
- — — petit violet. . — — ordinaire et 9 — 10 —
- cuivré . 8 50 9 —
- — Java ordin. et cuivré . —. . -— -—
- — Madras fin 6 —— 6 50
- — — . beau .... 5 50 6 —
- — — bon .... - — — —-
- — — moyen . . . 5 — 5 50
- •— — ordinaire. — — — —
- Kurpah kuddapah beau violet 8 — 9 —
- ,— — bon violet. 7 50 8 •
- — — moy. violet 6 — 7 —
- — pet. ordin. 5 - 5 50
- — Pondichéry bon violet 6 — 6 50
- — — moy.violet 5 — 6 —
- — — ora.et cuivré 4 — 5 —
- — Manille — — — —
- •— Guatemala flor . . 8 — 10 —
- — — sobre . . 6 — 7 —
- — — cortès 5 —* 6 —
- — Mexique flor. . . . 7 — 8 —
- — — sobre . . . 6 7
- . — ordin. cortès .4 — 5 —
- Caraque flor. . . . — — — —
- — — sobre . . . — — — —
- — — cortès. . . — MO
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb;-.......... 70 ..
- Acide acétique des arts 40% 26 ..
- » chlorhydrique....... 7 . .
- » nitrique 36.......... 34 ..
- » sulfurique 66 •....... 8 50
- » tartrique........... 277 ..
- » citrique............ 280 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire.............. 16 ..
- Ammoniaque incolore, 22.‘ 37 .
- Bichlorure d’étain, 55• — . 97 .
- » » 60...... 120 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 17 ..
- » Guadeloupe. 13 50 Bois Jaune Centre Amériq. 17 50 Cachou jaune. Vapeurs.... 72 .. » brun..................... 80 ..
- Chlorate de potasse....... 100 ..
- » de soude............... 105
- Chlorure de chaux 100 à 110- 12 . Chromate rouge de potasse 79 ..
- » » de soude.. 59 ..
- Crème de tartre..................
- Cristaux de tartre...............
- Alizarine 22 %.......la livre » » 7 ./.
- Aniline (huile) pure.. » » » 4 ./.
- » (sel) pure.... » » » 3 7/8
- Anthracène 22 -g A par unité
- au comptant.. , ..le gallon » v 1 5/8
- Benzol 50 90 %....le gallon » 8 1/2
- Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %...............la livre » » 5 1[4
- Magenta pure..........la livre » 3 9
- Acide picrique......... » » . 10 .
- Bois de teinture
- à 72 ..
- 27 ..
- 8 ..
- 35 ..
- 9 ..
- 285 ..
- 285 ..
- 21 ..
- 17 ..
- 39 .
- 102 ..
- 125 ..
- 17 50
- 14 .
- 19 ..
- 73 ..
- 90 ..
- 110 ..
- 115 ..
- 13 ..
- 81 ..
- 60 ..
- » de soude.............. 8 ..
- Curcuma Bengale en racines 30 .. » de Madras.................. » de Chine.. ;.............. M ..
- Essence de térébenthine .. 112
- Extrait de châtaignier 20 • • 16 ..
- Galles de Chine et Japon.. 160 ..
- » vertes et noires .... 145 ..
- Gomme Sénégal, en sortes 85 .. » arabique.................. 80 ..
- » adragante rousse .. 270 ..
- Jus de citron ............ 21 .
- Méthylène à 95'............. 90 ..
- » régie 90'................ 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 140 . . » » de soude...........
- Pyrolignite de fer........... 9 ..
- Résine...................... 21 ..
- Rouille...................... 8 50
- Sel de soude 80'........... 17 50
- » ammoniaque.. 12 50
- Sel d’étain............... 215 .
- Soufre en canons.......... 17 . •
- » sublimé................... 19 ..
- Sumac Sicile en feuilles.. 22 50
- Sulfate d’alumine........ 10 50
- » de cuivre............... 54
- » de fer..................... 6 ..
- § '
- 32 .
- 114 ..
- 17 ..
- 165 ..
- 165 ..
- 90 .. 85 .. 310 ..
- 23 .
- 100 .. 115 .. 145 ..
- 10 / 23 ..
- S 50 18 50 13 .. 220 ..
- 18 ..
- 20 .. 23 50 15 50 56 .. .
- 7 ..
- MARCHE ANGLAIS
- LONDRES
- 1. sh. d.
- Arsenic (blanc).la tonne 11 10 »
- Arséniate de soude 60 % » • s .. •
- Ecorce de Baltimore. la tonne 5 15
- » 4 10
- » 10-55 »
- Bois jaune......... » 8 10
- Bois de pêcher, bois de Lima............ » 0 180
- Bois de camphre de la Jamaïque....... » » 87
- Bois de camphre de St-Domingue........ » e 110
- Bois de camphre du Honduras........... » » 143
- Grains de Perse... le quintal » 22
- Bois de Santal rouge. la tonne » 90
- Bois de sapan....... » »2-40
- Extraits
- Liqueur d’écorce.. le Extrait » Myrabolam 142..
- Bois de pécher . Grains de Perse.. Bois de campêche.
- » » »
- »
- »
- 6
- » 6
- »
- »
- quintal » » »
- » » 18-24»
- » » 10 6
- » > 11 »
- » » 49 «
- » » 17-.,»
- Potasses
- Bichromate... .......la livre
- Bioxalate............ »
- Carbonate 90 92 %. la tonne
- Caustique 75/80 %. »
- Chlorate........... la livre
- Ferricianure (prussiate rouge)....... «
- Ferrocyanure (prussiate jaune)....... »
- Ces prix sont comptés pris
- » » 3
- » » »
- 16 10 »
- 18 10 »
- » » 2 5[8
- 1
- » » 4 314
- à quai à Liver-
- pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- AGENDA OPPERMANN
- (Pour 1903)
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers, conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels,entrepreneurs, etc.
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-
-
-
- 333
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2' Placer Ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLE : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, af
- franchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris(IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité, en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera pas transmise.
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- connaissant à fond d’une façon pratique et théorique le blanchiment, la teinture, le mercerisage du coton et lin en écheveaux, demande place. Très bonnes références. 10 ans de place. Ecrire au bureau du journal, aux initiales F. G. (177).
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- — Bleu Diamine — Bleu azo Diamine — Bleu foncé Diamine
- — bieu Diaminéral — Noirs Diamine — Noir beu Diamine — Noirs oxy - Diamine —Noir jais-Diamine — Noir azo-Diamine
- — Noir Nitrazol-Diamine — Noir Béta-Diamine — Noir Foulon Diamine Noir Diamétral - Diaminogène — Bleu Diami-nogène —Violet Diamine — Violet Oxy-Diamine -- Noir bleu Diamine -- BronzeDiamine — Vert Diamine -- Vert noir Diamine — Gris Diamine, etc.
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-
- 47e ANNÉr. N° 22. (S(BIBLOTHEQUEE) 20 Novembre 1903.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et 8e 20 de chaque mois
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d<S journal.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Modification des extraits tanniques.—Procédé de réserves blanc et couleur sous bleu d’indigo. — L’industrie chimique allemande. — Revue étrangère. — La prochaine récolte des noix de galles. — Le retour à l’expéditeur en cas de refus par le destinataire. — Transports et tarifs. Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Cours. — Annonces.
- PROCÉDÉ
- DE MODIFICATION DES EXTRAITS TANNIQUES par l’action réductrice de certains métaux Par MM. Dufour frères
- L’objet de cette nouvelle invention est un procédé basé sur la découverte que par l’action réductrice de certains métaux, tels que l’étain, le zinc, l’aluminium, etc., sur les extraits tanniques chauffés avec ces derniers à un degré quelconque de densité, la décoloration desdits extraits, ainsi que leur solubilité dans l’eau froide, sont sensiblement améliorées. La réaction est d’autant plus rapide que la division du métal est plus fine, et la température convenable pour obtenir l’effet voulu varie selon les différentes qualités d’extraits.
- Pour mieux faire saisir le mode de mise en pratique de ce procédé, nous allons en décrire trois exemples d’exécution*
- 1er exemple. — 1.000 kilogr. d’extrait pur de que-bracho à 250 Bé, intimement mélangés, au moyen d’agitateur avec 4 kilogr. de zinc finement pulvérisé, sont chauffés et maintenus à la température de 100° C. pour dix heures à peu près jusqu’à la réduction du métal.
- 2e exemple. — 1,000 kilogr. d’extrait pur de que-bracho comme ci-dessus, intimement mélangés avec 4 kilogr. d’étain en poudre très fine et 0,200 gr. d’alu-minium également en poudre impalpable sont chauffés et maintenus à la température de 100° G. le temps nécessaire. L’extrait obtenu sera d’une couleur très belle, clair et soluble dans l’eau froide.
- Je exemple. —1,000 kilogr. d’extrait de sumac sont chauffés avec 5 kilogr. de zinc en poudre en agitant pour dix heures et en maintenant la température à 50° C. jusqu’à 60. C. — L’extrait ainsi traité sera beaucoup plus clair qu’avant le traitement.
- Tous les autres extraits pour tannage peuvent être traités d’une manière analogue en ayant soin de varier la température et la durée de la réaction, suivant la nature de l’extrait traité.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Noir Anthracène acide SR
- Brev. s. g. d. g.
- Ce nouveau colorant chromatable, tout en possédant une solidité excellente, se distingue par la qualité précieuse d’unir parfaitement. Même sur des sortes t de laine très difficiles à teindre on obtient avec ce co-
- p.337 - vue 344/396
-
-
-
- 338 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- lorant, sans aucune difficulté, des teintes bien unies, | non piquées. '
- Le Noir Anthracène acide SR. brev. s. g. d. g. par la Manufacture Lyonnaise de Matières colorantes, s’emploie avec addition de sulfate de soude et d’acide sulfurique, d’après les indications ci-dessous et on traite ensuite dans le bain de teinture même, avec du bichromate de potasse.
- La solidité au foulon est excellente : la nuance ne change pas au foulon et la laine blanche n’est pas colorée. Ce n’est que lorsqu’on foulonne avec du coton blanc que le Noir Anthracène au chrome F, brev. s. g. d. g. est préférable.
- La solidité du Noir Anthracène acide SR à la lumière, au décatissage, au fer chaud, au frottement et au carbonisage est excellente.
- En outre le noir Anthracène acide SR, brev. s. g. d. g. convient très bien pour teindre la laine peignée et les cannettes dans les appareils mécaniques.
- Mode d’emploi
- On teint avec addition de :
- 10 % de sulfate de soude .crist. et 4—5 % d’acide sulfurique.
- On entre à chaud, on porte au bouillon et on maintient cette température pendant une heure ; puis on refroidit, on ajoute les quantités de bichromate de potasse indiquées et on travaille au bouillon encore pendant 3/4—1 heure. En travaillant sur des appareils en cuivre on ajoute au bain de teinture 0,5 0/0 de sul-focyanure d’ammonium du poids de la marchandise.
- Bleu Diaminogène NA
- Les qualités de ce nouveau colorant que vient de mettre en vente la Manufacture Lyonnaise de Matières Colorantes sont les suivantes :
- Solidité à la lumière. — Les teintes sont, au point de vue de la solidité à la lumière, supérieures à l’indigo.
- Solidité au lavage. — Très bonne. Le Bleu Diaminogène NA compte parmi les colorants bleus diazo-tables les plus solides au lavage.
- Solidité au fer chaud. — Sous l’influence d’une forte chaleur la nuance ne devient qu’un peu plus terne.
- Rongeant. — Les teintes se laissent facilement ronger avec le sel d’étain ou la poudre de zinc.
- Solidité aux acides (Pour la teinture des tissus mi-laine en bain acide ) — Traité en bain acide bouillant il conserve absolument la même nuance et la laine
- n’est qu’à peine colorée. Par conséquent le Bleu Da-minogène NA peut être employé pour la teinture des chaînes solides aux acides.
- Les qualités supérieures de ce produit, l’excellente solidité au lavage et à la lumière etla grande facilité d’enlevage lui donnent une valeur particulière. Le Bleu Diaminogène NA peut être combiné avec le Bleu Diaminogène AB et les autres colorants diazotables.
- Procédé de teinture pour les nuances claires on teint pendant une heure au bouillon avec addition de :
- 1 % de carbonate de soude cale.
- 5—10 % de sulfate de soude.
- du poids du coton.
- pour les nuances foncées, avec addition de :
- 1 % de carbonate de soude cale.
- 20 % de sulfate de soude cale, du poids du coton.
- Pour les bains suivants il suffit d’ajouter 1/3 environ de ces additions.
- Après teinture on rince à fond, puis on diazote et développe en Béta-naphtol comme d’habitude.
- PROCÉDÉ DE RÉSERVES blanc et couleur sous bleu d’indigo
- Pli cacheté n° 470 du 12 octobre 1891, par M. Ad. Feer.
- Séance du 28 janvier 1903
- J’ai essayé de préparer des savons insolubles en vaporisant des acétates en présence de l’huile ou d’une graisse, pour m’en servir après comme réserve dans la cuve d’indigo.
- A cette occasion, j’ai remarqué que tout les acétates, en particulier ceux de Ba,Ca, Mg, Zn, Sn, Pb, épais-| sis à l’adraganthe et vaporisés, donnent eux seuls une bonne réserve pour la cuve,
- Une autre réserve, qui empêche également les parties qu’elle couvre de se teindre en indigo, se pré-| pare à la cire.
- Emulsion de cire
- 1 kil. cire blanche,
- 3 lit. eau,
- 80 gr. borax,
- chauffé 1 heure à 100° en remuant et laissé refroidir.
- 1 lit. adraganthe 75/1000, 1/4 lit. émulsion de cire. Cette réserve devient surtout efficace si l’on ajoute
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- de l’acétate de Pb ou d’étain, ou, encore mieux, du sel d’étain.
- l lit. adraganthe 75/1000 1 lit. adraganthe 75/1000 1/3 lit. émulsion de cire 1/4 lit. émulsion de cire
- 50 gr. Sn Ch + 2 aq 200 gr. acétate de Pb
- En combinant ces réserves aux couleurs vapeur à l'alizarine, l’extrait de graines de Perse, etc., on arrive à des réserves colorées.
- Les acétates alcalino-terreux ne s’y prêtent pas bien, parce que l’oxyde qui se forme au vaporisage empêche en partie le développement de la laque. La réserve à la cire est plus apte à cet usage.
- Les échantillons ci-joints sont fabriqués avec son aide (1).
- Les couleurs sont imprimées au rouleau, vaporisées une heure. Après, les échantillons sont plongés dans une cuve à la chaux et zinc. Laisser déverdir, laver et savonner.
- On peut, de cette façon, rentrer toute couleur vapeur dans un fond bleu indigo. Si l’on mercerise le tissu, le fond bleu clair est remplacé par un fond bleu foncé.
- {Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse}.
- L'INDUSTRIE CHIMIQUE ALLEMANDE
- Une étude de M. Haller
- De tous les rapports qui ont été publiés à l’occasion de l’Exposition universelle de 1900, l’un des plus remarquable est sans contredit celui de M. Albin Haller, le savant professeur de chimie organique à la Faculté des sciences de Paris, ancien directeur de l’Institut chimique de Nancy, concernant la classe 87 (arts chimiques et pharmacie). C’est un travail considérable et il n’est pas surprenant qu’il ait fallu plus de deux ans à son auteur pour le rédiger.
- Dans son introduction magistrale, l’éminent savant expose le développement de l’industrie chimique chez les principales nations qui ont participé à l’Exposition; il examine les causes de la prospérité chez certaines, du moindre progrès chez d’autres. C’est à l’examen des causes de la prospérité de l’industrie chimique allemande que nous voulons nous arrêter, car l’essor formidable qu’a pris cette industrie chez nos voisins montre ce que fait un peuple qui a su met-
- (1) Ces échantillons sont déposés aux archives de la Société.
- tre au service d’une volonté tenace cet outil merveilleux : la science alliée à la technique.
- M. Haller pense avec raison que le succès de ses armes en 1870 a eu pour conséquence de donner ait peuple allemand plus d’assurance et de développer ses facultés entreprenantes.
- « L’essor vigoureux qu’a pris son industrie, en gé-néral, dit-il, date en effet de cette époque. Plein de foi dans ses destinées, s’en rapportant avec une entière confiance à ses gouvernants, le monde des affaires vit dans une sécurité complète et n’a pas les inquiétudes qui assaillent les peuples qui sont exposés aux fluctuations d’une politique qui devient ruineuse à force d’être changeante. Sûrs du lendemain, les industriels allemands n’hésitent pas à entreprendre des affaires à longue échéance, certains qu’ils sont d’être encouragés et soutenus par ceux qui les administrent.
- « L’empereur d’Allemagne, malgré ses allures parfois déconcertantes, a un sens trop net des avantages et de la gloire qu’il pourra tirer éventuellement de l’industrie, si elle est florissante, pour ne pas lui accorder toute sa sollicitude. Ne trouvera-t-il pas en elle les ressources et l’appui nécessaires pour mettre à exécution, quand il trouvera le moment opportun, ses desseins les plus secrets et ses projets les plus chers 1 Sans doute, son gouvernement est obligé de composer de temps à autre avec les agrariens, mais, malgré la dissimulation qu’il y met, on voit bien clairement que toutes ses préférences sont pour l’industrie et le commerce. Il ne saurait d’ailleurs en être autrement dans ce pays dont une grande étendue est peu propre à la culture, qui possède des richesses houillères et minières considérables et dont la population ne cesse de s’accroître.
- « Cet intérêt constant que les pouvoirs publics témoignent à l’industrie allemande, a puissament contribué à fortifier chez ses représentants cette con-fiance qu’ils ont en eux-mêmes depuis 30 ans. Nous pourrions même ajouter qu’il a peut-être trop excité ses convoitises, car la crise qu’elle traverse actuellement n’est qu’une conséquence inéluctable d’une sorte de griserie, a laquelle il faut ajouter un manque de prévoyance. Pour avoir eu trop d’assurance, les industriels allemands ont cru qu’il était en leur pouvoir de subjuguer tous leurs concurrents et de s’emparer de tous les marchés. De là, des témérités, des audaces qui devaient, fatalement, aboutir à des mécomptes. La pléthore même de forces intellectuelles nouvelles et
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- pleines d’initiative, que mettent périodiquement en circulation ses écoles supérieures, n’est pas sans avoir exercé, de son côté, une influence sur la crise actuelle. Désireux de faire fructifier le capital-savoir dont ils disposent, et aussi éblouis pas les succès qu’ont remportés leurs aînés, les jeunes techniciens suscitent la création de nouvelles affaires, sans se préoccuper des débouchés, et amènent ainsi la surproduction. C’est surtout de ce fléau dont souffre l’industrie en général et celle de l’Allemagne en particulier. »
- Déjà, à l’occasion de l'exposition de Chicago, M. Haller avait signalé dans son rapport les progrès énormes réalisés par l’industrie allemande dans ces trois dernières décades. Parmi les diverses causes d’ordre moral qui ont contribué à cette prospérité, il faisait ressortir en première ligne les qualités mêmes du peuple allemand, son esprit pratique et non pas idéaliste, comme on l’a cru longtemps en France (ce sont plutôt nos savants qui en ont été trop imbus 1), son talent d’organisation, la notion très juste qu’il possède de l’utilité d’une division rationnelle du travail, son esprit de suite, ses habitudes de discipline. A ces qualités, il faut ajouter son immense désir d’acquérir la suprématie en toutes choses, une assurance non dissimulée de la supériorité intellectuelle qu’il croit avoir, un discernement judicieux dans l’art de la réclame, une persévérance dans la lutte qui touche parfois à l’âpreté. Tous ces qualités, comme les travers qui les accompagnent, l’Allemand les met au service de son industrie. C’est surtout dans l’organisation de ses grands établissements de produits chimiques et de matières colorantes qu’il est vraiment passé maître : l’étude qu’y consacre M. Haller dans son rapport est intéressante et instructive au premier chef.
- {L'Est Républicain).
- A. Demonget.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- ALLEMAGNE De Leipsiger Farber Zeitung Couleurs bleues produites par des colorants basiques en remplacement de l’indigo
- Pour nuances claires sur fils non blanchis, on peut se servir avec avantage de différentes marques de bleu méthyle en procédant comme suit :
- Mouiller 50 kil. de fils de coton dans un bain d’eau bouillante et ajouter 500 gr. de bicarbonate de soude; s’il s’agit des qualités fines de fils, additionner encore d’un litre d’huile pour rouge turc, plonger à peu près cinq fois, rincer et exprimer. Préparer ensuite un bain chaud à 40° C avec un kil. de tannin, plonger le coton quatre fois et laisser dans le bain pendant trois heures exprimer g à fond et plonger dans un bain froid contenant 1{2 kil. d’émétique; laisser tremper pendant 20 à 30 minutes et rincer. (Le tannin et l'émétique peuvent servir pour d’autres opérations).
- Le bain de teinture pour nuances claires doit être froid. Ajouter d’abord 1 litre d’acide acétique, remuer à fond et plonger le coton rincé trois fois, retirer et ajouter 1|5 d’une solution de 250 gr. de bleu méthyle N (bien dissout dans 20 litres d’eau bouillante), plonger lentement cinq fois (le trempage rapide ne donne jamais de bons résultats), retirer de nouveau, ajouter encore 1|5 de la solution précitée et continuer ainsi l’opération jusqu’à ce que toute la solution soit employée.
- Pour fils de chaîne qui s’égalisent avec difficulté il faut bien exprimer et secouer le coton après les deux premières additions.
- Après la dernière addition on plonge quatre fois et on laisse le coton pendant une demi-heure. Ensuite exprimer et sécher.
- Si,contre l’attente,les fils sortent de l’opération rayés, il faut ajouter encore au bain de teinture 1 kil. de sulfate d’alumine, tremper de nouveau le coton, chauffer lentement jusqu a 60 C et laisser le coton dans le bain jusqu’à ce que ce dernier descende à 350 C.
- La couleur devient à la suite de cette rectification un peu plus claire et plus faible, mais en ajoutant des colorants convenables on refait le ton.
- Pour nuances plus claires et plus vives on blanchit préalablement le coton. En outre, après le bain d’émétique il est bon de rincer le coton et de le traiter pendant 1[4 d'heure dans un bain chaud à 40° C de savon neutre, après quoi les autres opérations se poursuivent de la façon indiquée- Suivant les marques différentes de bleu méthyle dont on se sert on obtient des nuances allant du bleu verdâtre au bleu rougeâtre.
- Le setocyanine et setoglauxine de la série des couleurs anilines produisent des teintes tendres, vives et solides en même temps. Pour nuances moins vives on emploie les marques différentes de méthylindon, inda-zine, naphtindon, bleu métaphenyle etc. On mordance
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- et on teint exactement de la même façon qu’avec le bleu méthyle. La plupart de ces couleurs valent, relativement à la solidité, celles qui sont faites à l’indigo, et si elles sont moins résistantes à la lumière elles dépassent celles d’indigo en résistance au frottement et, en tous cas, leur résistance au lavage est très bonne. Pour fils à coudre glacés les colorants basiques sont supérieurs à l’indigo.
- Pour obtenir des nuances moyennes et plus foncées on mordance plus fortement, c’est-à-dire on prend de 4 à 6 % de tannin et pour la fixation 2 à 3 % d’emé-tique.
- On peut remplacer le tannin par le sumac pour bleu foncé, mais on obtient alors un fond jaunâtre et, par conséquent, un bleu plus verdâtre qu’avec le tannin. Au lieu d’un kil. de tannin on prend 4 1|2 kil. du su mac en feuilles.
- L’extrait de sumac est aussi avantageux; malheureusement ce produit est souvent falsifié et dans cet état il est dangereux de s’en servir.
- Pour obtenir des nuances très foncées on procède comme suit :
- On prépare un b in bouillant avec 25 à 30 % d’une décoction de feuilles de sumac par rapport au poids du coton, mais de manière à ce que 15 litres de liquide correspondent à un kilo de coton. On fait passer la décoction par un tamis très fin ou par une toile d’emballage pour enlever la poussière qui s’en détache fortement.
- Lorsque le coton a été mouillé ou cuit dans l’eau, et bien rincé après, on le passe dans le bain de sumac en l’y laissant jusqu’au refroidissement du bain et en le remuant chaque 10-15 minutes. Après 4-5 heures, on essore à la machine et l’on traite avec 2-3 % d’émétique à froid pendant une demi-heure.
- Là-dessus on rince bien et l’on prépare un nouveau bain froid avec 10 % d’acétate de fer de 15 Bé con-tenant 1(2 % de soude Solvay. On plonge le coton pendant 1[2- 34, puis il est suspendu et séché.
- La teinture se fait comme pouf les couleurs claires. On prend 3-5 % de substance colorante, indazine, naphtindon. bleu mesaphenyle ; le bleu de Bâle donne un bleu très résistant au lavage. La matière colorante doit être dissoute dans la plus grande quantité d’eau bouillante possible (l’eau de condensation s’y prête bien), sans omettre de passer la solution par un tamis fin. On ajoute au bain froid 1-2 % d'acide
- acétique et la matière colorante est additionnée en 4-5 fois. Après chaque addition, on trempe le coton 4-5 fois et finalement après la dernière addition on chauffe lentement jusqu’à la température de 70 C. Si l’on se sert des marques Naphtindon il faut continuer à chauffer jusqu’à l’ébullition; on trempe 4 fois encore dans le bain bouillant, on laisse écouler le bain et l’on rince. Au besoin, on peut nuancer le coton dans un bain frais avec du vert, du bleu méthyle, violet, etc.
- Pour bleu moins foncé et plus vif, le bain à l’acétate de fer est supprimé.
- Il va de soi que le bain de sumac ainsi que celui d’émétique peuvent être conservés pour un usage ultérieur pourvu qu’on y ajoute à la suite 3|5 des quantités indiquées ci dessus.
- Pour travailler avec moins de frais on peut encore se passer dans le cas que nous venons de citer, de bain d’émétique et ne traiter qu’au fer après le bain de sumac, mais alors les couleurs sont considérable • ment plus sombres.
- Ces procédés se prêtent très bien aux fils à coudre en raison de la résistance au frottement qu’ils obtien -nent.
- De Deustche Feerber Zeitung
- Nouveaux dessins pour chapeaux
- Après la filature, c’est la teinture qui cherche à créer de nouveaux modèles et ce que la filature ne découvre pas la teinture le complète.
- La grande collection de couleurs produites par de nombreux groupes de substances colorantes que nous possédons actuellement ne suffit plus. Il a fallu inven. ter d’autres combinaisons telles que mélanges divers, tissus à pois en relief, tissus rayés, traversés de fils multicolores, etc. Il n’y a rien d’étonnant que la fabrication et la teinture de tissus deviennent de plus en plus compliquées, et les articles de fantaisie formen, de ce fait une branche à part.
- En ce moment, les tissus a pois en relief sont en vogue pour vêtements et spécialement pour chapeaux. Pour ces derniers, ce sont les pois mélangés que l’on préfère, tandis que pour vêtements ou fabrique les fils tordus avec de petits pois. La préparation de ces pois avec de la laine blanche est une spécialité à part et pour les tisseurs il est préférable de les acquérir tout faits.
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- Pour mélanger des pois en laine blanche avec de la laine noire, on procède comme suit :
- En prenant, par exemple, une partie de laine noire de 50 kil. avec 2-3 kil. de pois, on mélange d’abord à fond 6 à 8 kil. de laine avec toute la quantité de pois ; ensuite on ouvre la laine avec la machine à carder de manière à ce que les petits tas de laine et les pois forment un mélange proportionné.
- Ceci fait, on dispose le reste de la laine en 4 ou 5 couches en mettant sur chaque couche une partie de laine déjà mélangée avec les pois On ouvre de nouveau la laine deux ou trois fois et on la remue à la main de manière à ce que la main passée par dessous touche l’autre par dessus. De cette façon, les pois sont bien répartis et la marchandise acquiert une belle apparence. Si les pois ne sont pas bien mélangés, il arrive qu’une partie de la laine en contient très peu tandis qu’une autre en est trop chargée.
- Pour que ce travail atteigne le degré de perfection voulu, il importe avant tout que le fond noir ne colore pas les pois ou que la laine ne saigne pas.
- La laine mordancée avec du chromo et teinte avec du bois de campêche s’y prête fort bien, mais il va de soi que la laine doit être foulée au savon. La laine teinte avec du noir de chrome peut aussi servir, mais alors il faut la fouler dans les acides, neutraliser et bien laver après. Autrement, les pois acquièrent une teinte brunâtre, se salissent et perdent tout leur effet. Il en est de même des pois blancs sur un fond de couleur tabac, bleue, verte, couleur de Bordeaux et aussi lorsque les pois sont bigarrés. Dans tous les cas, il importe d’empêcher les couleurs de saigner et de rendre les pois ternes.
- D'ailleurs, il n’y a pas que la teinture pour endommager le dessin des pois en relief. Ce dernier peut s’abîmer aussi pendant l’opération de cardage de manière à ressembler plutôt à un mauvais mélange qu’à un dessin de pois. Ceci peut arriver lorsque les cylindres de la machine à carder sont placés sur le tambour trop étroitement et égratignent les pois. Pour éviter la déchirure, on place les cylindres aussi loin l'un de l’autre que possible.
- Il est encore plus pratique de mettre sous la broche des cylindres un gros carton. De cette façon les cylindres sont encore plus écartés du tambour.
- Certes, il n'est guère facile d’empêcher la dégringo lade des fils des pois qui traînent, mais si l’on arrange la machine avec précaution, cette perte est très légère
- et plus les pois sont petits et fermes, mieux ressort le dessins.
- AMÉRIQUE
- De Textile Colorist
- La laine artificielle
- On fabrique la laine artificielle au moyen de vieux tissus de laine triés suivant leurs couleurs.Le teinturier est souvent appelé à les manipuler et, pour obtenir les meilleurs résultats possibles, il est nécessaire de faire subir à ces vieux tissus un certain traitement. Si l’on désire teindre la laine artificielle, en couleurs sombres, tout traitement préalable est superflu si les vieilles loques sont noires ; au contraire la couleur qu’elles possèdent facilitera la besogne au teinturier et lui épargnera ses substances colorantes ; mais s’il s’agit des nuances pâles variées, il faut les traiter pour leur enlever autant de couleur noire que possible.
- A cet effet deux procédés sont courants :
- 1) La laine artificielle est traitée pendant une demi-heure dans un bain bouillant contenant 4 livres de bichromate de potasse et 5 livres d’acide sulfurique pour chaque 100 livres de tissus. Après cette opération, la laine est rincée et elle est prête alors pour la teinture.
- On peut alors la teindre avec des colorants tels que alizarine, anthracène jaune, ou jaune diamant sans traitement ultérieur. Si l’on veut teindre la laine artificielle, ce qui est souvent le cas, avec des colorants directs tels que écarlate diamine, il faut neutraliser en ajoutant à l'eau pendant le rinçage une petite quantité d’ammoniaque.
- On obtient quelquefois de meilleurs résultats, si on enlève la couleur en traitant la laine artificielle avec 3 livres de bichromate de potasse, 4 livres d’acide sulfurique et 3 livres d’acide oxalique.
- 2) Le deuxième procédé consiste dans le traitement avec une solution d’hydrosulfite de soude. Ce corps exerce une action réductrice très forte sur les couleurs et peu d’entre elles peuvent lui résister. Pour traiter
- 7 livres de laine artificielle on fait une solution de 27 livres d’hydrosulfite et de 2 1/2 livres d’acide a:é-tique. La laine est mise dans le bain traitée pendant 1/2 heure à l’ébullition.
- En la retirant, on la rince d’abord dans l’eau ordinaire, ensuite dans l’eau contenant un peu d’acide sulfurique et en dernier lieu encore dans l’eau ordir aire, après quoi elle est prête pour la teinture..
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- Pour obtenir l’hydrosulfite on mélange deux livres et quart de poussière de zinc, 2 3/4 de gallon (1 gallon égale 57 centil.) d’eau et 27 livres et quart de bisulfite de soude en remuant constamment. Après que la réaction a commencé, on laisse le mélange se reposer pendant 3-4 heures. Il se forme alors des cristaux quel’on met de côté en ne se servant de l‘eau]qued‘après les indications mentionnées ci-dessus.
- Ce procédé est meilleur pour la laine qui peut contenir du coton que le bichromate de potasse parce que son action sur les fibres est plus faible. Il ne dépose pas d’oxyde de chrome comme le fait le bichromate et en conséquence la laine artificielle ne convient pas aux colorants mordançants.Le mieux encore pour laine artificielle contenant du coton c’est la teinture avec des colorants directs.
- LA PROCHAINE
- RÉCOLTE DES NOIX DE GALLES
- Les noix de Galles de la région de Smyrne, dont le pourcentage en tannin atteint et souvent dépasse le 60 0/0, sont très appréciées par les marchés consommateurs où elles sont expédiées sous les trois espèces : noires, vertes et blanches; souvent, cependant, des expéditions sont faites en marchandises vertes et blanches mélangées.
- Le commerce des noix de Galles a beaucoup perdu de son importance à Smyrne depuis que Mossoul et Alep se sont mis en relations directes avec les anciens clients de Smyrne. Trébizonde et la Grèce produisent aussi cet article dont l’ordre de valeur est le suivant : Alep, Mossoul, Trébizonde, Smyrne, Grèce.
- C’est aux deux premières provenances que la France s’adresse de préférénce pour ses achats; les galles vertes et blanches de Smyrne s’écoulent principalement en Allemagne et en Angleterre.
- La prochaine récolte des noix de Galles de Smyrne se présente cette année sous un aspect peu favorable, et les arbres n’ont pas donné le résultat auquel on s’attendait, malgré les temps favorables qu’il y a eu pour toutes les récoltes en général. On attribue cette mauvaise réussite à la surproduction qu’il y a eu, il y a trois ans, particularité qui a fatigué les arbres.
- Ce qui confirme encore cette opinion, c’est que les arrivages qui, d’ordinaire, à cette époque-ci, étaient en pleine activité, sont nuis jusqu’à ce jour et les pré-mices font également défaut.
- Voici le chiffre approximatif des trois dernières récoltes :
- 1900-1901 : 1,500 tonnes.
- 1901-1902 : 400 tonnes.
- 1902-1903 : 120 tonnes.
- Pour ce qui est de la nouvelle récolte, 1903-1904,on peut, sans trop s’écarter de la vérité,l’évaluer approximativement au chiffre de celle de l’année passée. Le stock en vieilles marchandises comporte environ
- 0 tonnes en toutes sortes, contre 100 tonnes l’année passée et 200 tonnes l’année 1901-1902 à pareil jour.
- La moyenne de l’exportation annuelle est de 500 à 600 tonnes et il est facile de croire que, dans ces conditions, les prix, durant cette campagne, se maintiendront au niveau de ceux de l’année passée, soit :
- Les noires, 130/135 fr.
- Les vertes et blanches, 115/120 fr., et si la demande est bonne pour l’exportation st surtout pour la consommation locale, des prix plus élevés sont à prévoir.
- D’après les renseignements reçus de la Syrie, la récolte de ce pays sera également petite.
- {Bulletin de la Chambre de commerce française de Smyrne).
- LE RETOUR A L’EXPÉDITEUR
- en cas de refus par le destinataire
- Les 7 grands réseaux viennent de soumettre à l’homologation ministérielle la proposition d’insérer dans les conditions d’application des tarifs généraux de grande et de petite vitesse, à titre d’essai et pour un an, le nouvel article ci apres concernant le retour des marchandises à l’expéditeur en cas de refus par le destinataires :
- L’expéditeur d’une marchandise en destination de l'un des sept grands réseaux français et des chemins de fer de Ceinture de Paris peut demander, sur sa dé-claration d’expédition, qu’en cas de refus par le destinataire motivé par des considérations étrangères au
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- transport, cette marchandise lui soit retournée immédiatement et à ses frais.
- Le destinataire doit formuler son refus par écrit : il doit également spécifier par écrit que ce refus est motivé par une cause étrangère au transport. A défaut, la marchandise est traitée comme si la déclaration d’expédition ne comportait pas la mention de retour en cas de refus.
- Le transport en retour est effectué dans les mêmes conditions de tarification qu’à l’aller, comme si la marchandise était remise à la gare d’arrivée pour être expédiée sur la gare de départ. Pour les marchandises adressées en gare, les délais de réexpédition sur la gare de départ sont comptés de l’heure de la réception du refus écrit du destinataire, c’est-à-dire comme si les marchandises étaient présentées à l'enregistrement à cette heure. Pour les marchandises adressées à domicile, les délais sont augmentés d’un délai égal à celui du factage entre le domicile du destinataire et la gare. Dans les deux cas, ils sont, en outre, augmentés, lorsqu’il y a lieu, du temps nécessaire à l’accomplissement des formalités spéciales à remplir avant la réexpédition pour les marchandises soumises aux contributions indirectes.
- La mention de retour en cas de refus portée par l’expéditeur sur la déclaration d’expédition constitue engagement de sa part de payer au retour de la marchandise tous les frais dont elle pourra se trouver grevée (transport à l’aller et au retour, factage entre la gare et le domicile du destinataire et réciproquement, droits d’octroi, etc.).
- Les marchandises sujettes à détérioration ou sans valeur ne sont acceptées avec la mention de retour en cas de refus que moyennant consignation d’une somme suffisante pour couvrir éventuellement les frais dont elles pourraient se trouver grevées au retour.
- Les marchandises soumises aux contributions indirectes ne sont acceptées avec la même mention qu’accompagnées d’une soumission de l’expéditeur permettant de prendre les acquits nécessaires pour la réexpédition.
- Ces dispositions sont applicables, à titre temporaire et d’essai pour un an, à partir de la date de leur mise en vigueur. Elles cesseront d’être appliquées à l’expiration de cette année à moins d’une prorogation qui sera annoncée au public.
- TRANSPORTS ET TARIFS
- La Compagnie de l’Ouest vient d’être autorisée, suivant proposition du 20 mai dernier, à admettre VhuHe d’aniline en fûts au bénéfice des prix de la 2e série du tarif général fixée pour le transport de l’aniline en fûts par expédition d’au moins 100 kil. ou payant pour ce poids.
- Cette nouvelle tarification a été mise aussitôt en vigueur.
- La Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée propose à l’homologation ministérielle de modifier ainsi qu’il suit son tarif spécial P. V. no 24.
- 1° Addition de l’article « Apprêts pour étoffes non dénommés avec l’indication du barême B par expédition de 5.000 kil. au minimum ou payant pour ce poids. »
- 2° Suppression de l’indication du renvoi (b) à la suite du barême 2, en regard de l’article : Galoches en caisses.
- (b) Lorsque cette marchandise pèse moins de 200 kl. sous le volume d’un mètre cube, elle est taxée moitié en sus conformément à l’article 10 des conditions d’application des tarifs généraux sans que, en aucun cas, la taxe à percevoir puisse être supérieure à celle qui résulterait de l’application du tarif simple au poids fictif calculé à raison de 200 kil. par mètre cube. Cette augmentation n’est point applicable aux frais de chargement, de déchargement et de gare
- Cette proposition donne satisfaction à des vœux souvent exprimés par diverses Chambres de commerce situées sur le réseau de la Compagnie.
- Nombre de nos lecteurs ont déjà goûté l’excellent Champagne que nous avons offert à nos lecteurs, il y a quelque temps.
- Nous avons pu décider notre ami à mettre à notre disposition une fois encore, un stock de cette excellente marchandise, du même prix exceptionnel de 2 francs la bouteille en entrepôt ou gare Epernay, 2 fr. 30 dans Paris, à domicile.
- Nous pensons que nos abonnés voudront profiter à nouveau de cette excellente occasion, et nous sommes à leur disposition pour la bonne exécution de leurs ordres.
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- TP
- PO
- JURISPRUDENCE
- Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera, à la fin de chaque année, une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal, n’auront qu’à nous adresser la somme de 1 fr. 50 en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
- (9) . Établissement industriel. — Organe dangereux.
- — Navette — Absence d’appareils protecteurs — Loi des 2 novembre 1892 et 14 juin 1893. — Contraventions. — Expertise.
- La loi du 2 novembre 1892 n’a pas été abrogée par celle du 2 juin 1893, qui a étendu à toute l’industrie les mesures protectrices édictées tout d'abord en faveur d’un certain nombre de travailleurs.
- Les organes des appareils non expressément visés dans la loi ne restent pas nécessairement en dehors de ses prévisions ; mais leur caractère plus ou moins dangereux rentre seulement dans le pouvoir d’appréciation des Tribunaux.
- La navette ne paraît pas constituer en elle-même un organe dangereux; mais devrait-elle être considérée comme rentrant dans cette catégorie, il y a lieu de faire rechercher par une expertise s’il existe actuellement des appareils suffisamment efficaces pour protéger les ouvriers qui s’en servent sans entraver le travail dans une trop large mesure.
- Ainsi jugé par le Tribunal correctionnel de Bour-goin, le 28 mai 1903.
- (10) . Marque de Fabrique. — Propriété. — Etendue
- — Dépôt. — Fabrication du déposant. — Droit de revendication.
- La propriété d’une marque de fabrique régulièrement déposée est déterminée, dans son étendue, par l’acte seul du dépôt ; et, pour tout ce qui est compris dans la déclaration y afférente, le droit de revendication de la marque est absolue, quelle qu’ait été, soit au moment du dépôt, soit ultérieurement, la fabrication du déposant.
- Spécialement, lorsqu’un fabricant de fil à coudre a déclaré déposer une certaine marque sans que rien, dans les expressions dont il s’est servi pour la désigner, ne limite aux fils de lin l’usage de ladite marque, on ne saurait plus tard faire résulter cette limitation de ce qu’au moment du dépôt, le déposant ne fabriquait que ce genre de fils, non plus que des différences qui les distinguent des fils de soie, ni, par suite, écarter, pour de pareils motifs, l’action en usurpation
- de marque intentée par le titulaire de celle dont s’agit contre un fabricant et un débitant de fils de soie.
- Ainsi jugé par la Cour de cassation, le 11 mai 1903.
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE LYON
- 12 mai 1903
- Responsabilité. — Agence de renseignements commer -ciauæ. — Renseignements erronés. — Faute commune. — Préjudice. — Demande en dommages-intérêts. — Admission. — Quotité.
- Une agence de renseignements commerciaux est responsable, en principe, du préjudice résultant de l'inexactitude des indications fournies par elle sur la prétendue solvabilité d’un commerçant II en est ainsi notamment lorsque le client lui a signalé une divergence de renseignements sur ledit commerçant et lui a demandé de contrôler ceux par elle déjà fournis.
- L’agence ne saurait se retrancher derrière les sti pulations inscrites sur les imprimés distribués à ses clients pour se soustraire à la responsabilité de ses fautes.
- Elle ne saurait davantage invoquer sa bonne foi (solution implicite).
- Toutefois, il appartient aux Tribunaux, pour atténuer cette responsabilité, de s’inspirer des considérations suivantes : 1° réserves faites par l’agence, sur chaque fiche, relativement aux renseignements donnés, 2o modicité du prix touché par elle en échange desdits renseignements; 3 imprudence du client qui, sur l’unique garantie d’une fiche, a livré des marchandises d’une valeur importante, alors surtout que les imprimés distribués aux clients contenaient cette stipulation : « La plus grande précaution est nécessaire avant d’accorder un crédit à qui que ce soit, et il est dans l’intérêt de l’abonné de prendre tous autres renseigne ments et de ne pas s’en tenir exclusivement à une seule source. »
- Breton aîné et fils e. « le Contentieux lyonnais ».
- Faits. — MM. Breton aîné et fils ont assigné « le Contentieux lyonnais », agence de renseignements, en paiement de la somme de 6 203 fr.; montant de la perte qu’ils ont faite en livrant des marchandises à un sieur Velin, de Rambervilliers, tombé depuis en liquidation judiciaire, sur la foi de renseignements favorables fournis par ledit « Contentieux lyonnais » Les demandeurs ont relevé, comme circonstance aggravante, le fait par eux d’avoir signalé à l’agence des divergences de renseignements reçus sur la maison Velin et de lui avoir demandé de contrôler sérieusement ses renseignements qui furent confirmés.
- « Le Contentieux lyonnais n’a conclu au rejet de la demande tant à raison des stipulations du contrat et de la bonne foi de l’agence qu’à raison de l’imprudence des demandeurs. Parmi les stipulations relevées par l’agence figurait la suivante, qui était inscrite sur des imprimés distribués aux clients : « La plus grande précaution est nécessaire avant d’accorder un crédit à qui que ce soit ; il est dans l’intérêt de l’abonné de prendre tous autres renseignements et de ne pas s'en tenir à une seule source « »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le Tribunal a statué par le jugement suivant que rapporte la Gazette judiciaire et commerciale
- « Le Tribunal,
- « Attendu que, par exploit du 20 janvier 1903, Breton aîné et fils ont fait assigner le Contentieux lyonnais en paiement, outre intérêts et dépens, de la somme de 6.203 fr. 05 en réparation du préjudice causé par suite de renseignements inexacts ;
- « Attendu que les requérants exposent qu’en 1901, sur leur demande, le Contentieux lyonnais leur fournissait d’excellents renseignements sur le compte de la maison A. Velin de Rambervillers ; qu'ensuite de ces renseignements, ils traitaient- quelques affaires qui furent parfaitement réglées; qu'en juin dernier, et sur le point de traiter une nouvelle affaire avec Velin, ils apprirent fortuitement que cette maison était douteuse; qu’ils différèrent la livraison de la marchandise alors en gare, et demandèrent d’urgence de nouveaux renseignements sur leur client au Contentieux lyonnais ; que ces renseignements leur parvinrent quelques jours après, en tous points conformes à ceux précédemment fournis ; que, dès réception du bulletin, ils firent part au Contentieux lyonnais des divergences de renseignements et demandèrent à ce qu’ils fussent sérieusement contrôlés ; que, quelques jours après, ils recevaient la confirmation pure et simple des premiers renseignements fournis par le Contentieux lyonnais ; que, cette fois, complètement rassurés, les requérants firent deux livraisons à la maison Velin, se montant au total de 6.203 fr. 05 ; mais qu’au lieu du règlement, ils recevaient ensuite une proposition de liquidation amiable de la maison Velin et enfin l’avis de son dépôt de bilan et de sa mise en liquidation judiciaire ;
- « Attendu que c’est dans ces circonstances de fait entièrement corroborées par les pièces versées aux débats, que Breton aîné et fils soutiennent que le préjudice souffert par eux est incontestable et qu’ils sont bien fondés à demander le paiement intégral de leur créance sur Velin, offrant de tenir compte à l’assigné de ou des dividendes à provenir de ladite liquidation ,
- « Attendu que le Contentieux lyonnais oppose à la demande un arrêt de la Cour d’appel de Lyon réformant un jugement de notre Tribunal rendu dans une espèce analogue, et soutient qu’elle doit être rejetée tant à raison de la stipulation du contrat et de la bonne foi de l'agence de renseignements qu’à raison de l’im-prudence des demandeurs ;
- « Attendu que, si l’espèce jugée par l’arrêt de la Cour et invoquée par le défendeur est, en effet, analogue à l’instance actuelle, la situation n'est pas identique ; qu’elle en diffère, notamment, en ce que Breton aîné et fils ont insisté pour provoquer un contrôle des premiers renseignements fournis ;
- « Attendu que l’agence ne saurait à bon droit se retrancher derrière les stipulations inscrites sur les imprimés distribués à ses clients pour se soustraire à la responsabilité de ses fautes ; mais qu’il convient, toutefois, de retenir parmi ces stipulations celle qui prescrit « que la plus grande précaution est nécessaire avant d'accorder un crédit à qui que ce soit et qu’il est dans l’intérêt de l’abonné de prendre tous autres ren
- seignements et de ne pas s’en tenir exclusivement à une seule source » ;
- « Attendu qu’en présence des renseignements contraires, précédemment recueillis d’autre part, cette prescription dictait aux demandeurs le devoir de con-: trôler,a une troisième source,ceux fournis par l’agence; que, ne l’ayant pas fait, ils ont encouru une part de 1 responsabilité ;
- | « Attendu, enfin, que l’arrêt de la Cour de Lyon,
- | invoqué par le Contentieux lyonnais, ne saurait faire | échec à la jurisprudence constante aux termes de laquelle agence est responsable, en principe, du préjudice résultant de l’incertitude des indications fournies par elle sur la prétendue solvabilité d’un commerçant, et qu’il appartient aux tribunaux pour atténuer cette res-ponsabilité de s’inspirer des considérations suivantes : 1' réserves faites par l’agence sur chaque fiche relativement aux renseignements donnés; 2- modicité du prix touché par elle en échange desdits renseignements; 3 • imprudence du client qui, sur l’unique garantie d’une fiche, a livré des marchandises d’une valeur importante ;
- « Attendu qu’il y a lieu de décider que le Contentieux lyonnais devra supporter à concurrence d’un dixième la perte subie par Breton aîné et fils à la suite des renseignements erronnés fournis sur la maison Velin;
- « Attendu que les dépens sont à la charge de la partie qui succombe.
- « Par ces motifs,
- « Le tribunal, statuant après en avoir délibéré conformément à la loi, contradictoirement et en premier ressort;
- « Dit et prononce que le Contentieux lyonnais sera tenu d’indemniser contre pièces justificatives Breton aîné et fils, dans la proportion de 10 % de la perte que ces derniers'auront subie du fait de la livraison des 6.203 fr. 05 à la maison A. Vélin, de Rambervillers ;
- « Le Contentieux lyonnais condamné en tous les dépens. »
- (MM. Chaîne et Boiron, avoués.)
- Observations. — La responsabilité des agences de renseignements est consacrée par une jurisprudence bien établie. Leur responsabilité reste entière, alors même que leurs renseignements seraient donnés à titre confidentiel et sans garantie. Nul ne peut stipuler l'irresponsabilité de sa faute. Voir : Cass., 5 décembre 1881 (S., 83, I, 457); Cass., 19 août 1878 (S., 70, I, 422); Bordeaux, 19 août 1879 (S-., 80, II, 252); Bordeaux. 31 janvier 1882 (S. 82, II, 116); Paris, 14 mars 1901 {Gaz. Jud., 1901, p. 817) ; Lyon, 16 janvier 1902 {Gaz. Jud., 1902, p. 577); Tr.com. Lyon, 15 janvier 1900 {Gaz. Jud., 1900, p. 562); Tr. com. Seine, 9 novembre 1901 {Gaz. Jud., 1902, p. 19).
- La responsabilité de l’agence est engagée, non seulement lorsque le directeur de l’agence commet un délit civil, c’est-à-dire quand il est de mauvaise foi, mais encore quand il ne commet qu’un quasi-délit, c’est-à-dire quand il est de bonne foi et qu’il a commis seulement la faute de transmettre les renseignements à la légère, et sans les avoir suffisamment vérifiés.
- Voir : Laurent (t. XX, n. 480).
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- LE MONITEUR DF LA TEINTURE
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- L’agence de renseignements étant un mandataire la question de plus ou moins d’importance du salaire doit, aux termes du droit commun, entrer en ligne de compte pour fixer l’étendue de la responsabilité, et c’est avec raison que le tribunal a relevé cette circonstance du prix minime des fiches.
- Lorsque celui qui se plaint d’un préjudice et en demande la réparation a contribué à le faire naître par sa faute ou son imprudence, il ne saurait avoir droit à sa réparation intégrale. Dans ce cas, les tribunaux ont un pouvoir souverain d’appréciation pour établir la part de responsabilité incombant à chacun. Dans l’espèce, il est incontestable que les demandeurs qui avaient été mis en éveil et avaient reçu d’autre part de mauvais renseignements n’auraient pas dû se fier aveuglément à ceux qui étaient fournis par l’agence, d’autant plus que celle-ci recommandait à ses clients de ne pas s’en tenir à une seule source.
- BIBLIOGRAPHIE
- L’intéressante et curieuse brochure, dont nous avons signalé récemment à nos lecteurs la publication :
- ÉCONOMIES, RÉFORMES
- LES RÉGIONS ADMINISTRATIVES
- par M. Léon SENTUPÉRY, est en vente aux bureaux de la Société des Publications Industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Prix : 75 centimes par la poste.
- Envoi contre mandat ou timbre poste.
- Rappelons que l’auteur examine ce sujet d’actualité avec une grande compétence, et qu’il démontre la possibilité d’alléger nos impôts, par une série de réformes pratiques et par des économies dont le total s’élèverait à 354 millions.
- La brochure se termine par un vœu que chacun peut signer.
- LA GRANDE INDUSTRIE CHIMIQUE MINÉRALE
- Soude. — Potasse. — Chlore. — Iode. — Brome
- Par E. SOREL, ancien ingénieur des manufactures de l’État
- Extrait de la table des matières
- Chapitre premier. Industrie saunière, sel marin et sel gemme. — Chapitre II. Eaux-mères des marais salants, sels de déblais de Stassfurt. — Chapitre III. Potasse des matières végétales, potasse du suint. — Chapitre IV. Les cendres de varech, industrie de l’iode et du brome. — Chapitre V. Sulfate de sodium, état naturel..—Chapitre Vi. Sulfate de sodium, fabrication par l’acide sulfurique et les sulfures. — Chapitre VII. Fabrication du sulfate de sodium par le procédé Hargreaves et Robinson. — Chapitre VIII. Propriétés de l’acide chlorhydrique, inconvénient des fumées industrielles, — Chapitre IX. Condensation des
- vapeurs. — Chapitre X. Appareils pour la condensation de l’acide chlorhydrique. — Chapitre XI. Généralités sur la soude et les sels alcalins de sodium. — Chapitre XII. Soude par la méthode Leblanc, production de la soude brute. — Chapitre XIII Soude par la méthode (suite), lessivage de la soude brute, traitement des lessives. — Chapitre XIV. Carbonate de sodium cristallisé, bicarbonate de sodium, soude caustique par la méthode Leblanc. — Chapitre XV. La soude à l’ammoniaque. — Chapitre XVI. Pratique de la fabrication de la soude à l’ammoniaque. — Chapitre XVII. Production du chlore. — Chapitre XVIII, Utilisation du chlorure de manganèse, — Chapitre XIX. Fabrication du chlore sans bioxyde de manganèse. — Chapitre XX. Chlorure de chaux et hypo-chlorites. — Chapitre XXL Les chlorates.
- Envoi franco contre mandat-poste de 15.60, adressé au bureau du journal, 20, rue Turgot, Paris (IX ).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modifications de Sociétés
- Suresnes. — Société Alph. Huillard et Cie, extraits de bois de teinture, rue du Chalet. — Adjonction de M. Gui-ral à titre d’associé en nom collectif. — Acte du 12 oct.
- Déclarations de faillites
- Levallois-Perret. — Cagani (Dme), née Lecarnée, teinturerie, 70, rue de Courcelles. — Jug. du 10 novembre. — S. M. Pruvost.
- Marseille.— Crémieux (Raoul), teinturerie, 16, boulevard Vauban. — Jug. du 6 nov. -- S. M. Coste.
- Homologations de concordat
- Petit-Ivry. — L'Huillier (Théodore-Ernest), teinturerie, 36, rue Barbès. — Jug. du 20 oet. — 40 % sans intérêt en 8 ans, par 118 d'année en année, 1er paiement un an après l’homologation.
- Ventes de fonds de commerce
- Il a été vendu un fonds :
- Paris. — Teinturerie, par Mme Poupey à Mme Rou vière, 32, rue d'Orsel. Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie,par Mme Vve Raymond à X., 13, faub. du Temple. Entrée en jouissance le 15 novembre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Maillet à M. Collet, 36, rue Vivienne. — Entrée en jouissance le 15 novembre,
- Paris — Teinturerie en peaux, par succession Krau à Mme Vve Krau. 6, rue des Rasselins. Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Maillet à M. Arnould, 13, rue Rochechouart. Entrée en jouissance le 16 novembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Bardiau à X, 10, rue de Sévigné. Entrée en jouissance de suite.
- Asnières. — Teinturerie, par Mme Vve Thouverez à Mlle Costa, 6, boul. Voltaire. Entrée en jouissance le 10 novembre.
- Maisons qui se créent
- Paris. — Mme Meyreau, teinturerie, 23, boulevard de Strasbourg.
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES
- (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1 900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, l’Hygiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l’énumération correspond à la pagination même ;
- 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement,
- PRIX DU PREMIER CAHIER Z 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement. Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d'invention, marques de fabrique et de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.-), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1903. Prix..................3 fr. 60
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement', Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l’aprèp midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 Ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr. 25. Billets d'aller et retour, valables pendant un mois ; Ire classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuven être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMIN DE FER D'ORLÉANS
- Billets d’aller et retour de famille
- Pour les stations thermales et hivernales des Pyrénées et du Golfe de Gascogne, ARCACHON, Biarritz, Dax, Pau, Salies-de-Béarn, etc.
- Tarif spécial G. V. N’ 106 (Orléans)
- Des billets de famille de i", 2* et 3° classes, comportant un: réduction de 20 à 40 0/0, suivant le nombre des personnes, sont délivrés toute l’année, à toutes les gares du réseau d'Or-léans, pour les stations thermales et hivernales du Midi, sous condition d’effectuer un parcours minimum de 300 kilomètres (aller et retour compris), et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité : 33 jours non compris les jours de départ et d’arrivée.
- Pour plus amples renseignements, consulter le livret-guide de la Compagnie, dont l’envoi gratuit est fait sur demande adressée à l'Administration centrale, 1, place Valhuber', ris.
- Le Gérant : A. FAYOLLE, .
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d'Imprimerie administrative,
- A. FAYOLLE, 50 Directsur, 20, rue Targot; Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Env: des ouvrages par retour du courrier, coitre mandat -poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous ta forme d’un, dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage :ournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4° Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- - TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison. Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix : 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles «uifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimisre exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
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- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
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- 350 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVRE
- ® M S B 5 • e e K
- On cote :
- Campéche du Brésil, coupe d Espagne,
- Jaune
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- Ire qualité... 2e qualité .. .
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- Fort-Liberté..',..
- - Aqàim........
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- Gonaïves .........
- P.-de-Paix .
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- - Saint-Domingo...
- - Martin, et Guadel.
- - Jamaïque...... Cuba et St-Yago .. Manzanillo . U . H . Tuspan.... ........
- Vera-Cruz .....
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- Carmen... .......
- Tampico..........
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- Rio-Hacha.........
- Carth. et Savan...
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- Corint o.... . < . >
- Amapala.... 50 kil.
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- 20
- 15
- 80
- 25
- 20
- 75
- 50
- 50
- 50
- 50
- 70
- 10
- Caehou
- Brun luisant, en sac 50 k. ...............
- — en caisse — 37 50 45 ..
- Jaune ou gamb ........................ N
- » pressé < a » 30 a 35 ..
- Coehemille
- On cote : 1/2 kil.
- Ténériffe zacatille..... 1 60 2 ..
- Ténériffe grise........ . 150 1 80
- Cureuma
- Bengale.......50 kilos. 22 50 25 M
- Java, Mad > Pond.. ... M ». ....
- Dividivi
- On cote les 50 kil,... 10 . 13 ..
- Indigos
- On cote actuellemers ;
- B gn. sur v. et bl. 12k., 6 50 6 25
- fin viol et pourpre...... 5.25 6 50
- Beng. beau viol, etdito... 4 75
- » bon violet.............. 4 ..
- • moyen violet......... 3 ..
- » bon violet rouge..... 3 50
- » bon moy. v. roug.... 3 ..
- » fin rouge............... 3 75
- » bon dito............... 3 25
- » bon à fin cuiv....... 3 ..
- » "uiv ................... 2 75
- , Java............................. M
- | Kurpah.. J....,.....N.M. 1 59
- | Madras .............N.M. . ..
- 1 Manille......... N.M. 1 ..
- | Caraque............N - M 1 ..
- Guatemala flor............... 4 ..
- » bon à fin sobré.. 2 ..
- » — cor.... 2 ..
- » cor. ord. à bas.. 1 ..
- N -Gren Dn, surf. 1/2 k N.M. 4 ..
- » bon à beau.. N.M. 3 ..
- » ord. et moyen N.M. 1 50
- 5 ..
- 4 25
- 3 25
- 3 75
- 3 25
- 4 .
- 3 50
- 3 25
- 3 .
- 3 .
- 3 ..
- 4 50
- 3 50
- 3 50
- 2 . .
- 5 ..
- 4 . .
- 2 ..
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. » moyen ord. et ord.
- mél. et terreux. 2 25 Bengale beau et fin violet • M..
- » bon moyen à bon violet et violet
- rouge......................... 4.75
- » moyen violet-rouge
- et rouge.................... M ..
- Java fin et surfin violet et pourpré.............. M..
- » bon et beau violet. M .
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation traire 1er coût.
- 2.60
- 5.25
- M..
- con-
- 0
- >1
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert ...............M
- Mers du Sud.»*...........M .. ..
- Madagascar.............M . ..
- Quereitron :
- On cote les 50 kil..
- Baltimore fin effilé...........
- » gros effilé.................«
- 7 50 8 50
- 6.: 7 ..
- Acide citrique........... . 275 ...........
- Alun raffiné(entrepôt).... . 15 .. 17 ..
- » (acq.).................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée.......... 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d.
- fûts).................. .... 113.............
- Id. (s. fûts)............... 110 . ......
- Fécule de pommes de terre, 1er bl. ..................... 40 .. ... ..
- Id. 2e bl. (entrepôt)....... 37 .. ....
- Galles vertes et noires..... 13v .. 150 . , » noires Alep ................. » blancnes.......... 125 .. .....
- Gomme arabique, en sorte . 78 .. 90 ..
- » Ghésirée, en sorte..........................
- » Sénégal,s. bas du fleuve 90 .. 160 ..
- » » Galam............. 80 .. 85 ..
- B 0
- • 0 s
- » Aden, sorte cour, bonne 80 » Mogador, blonde.......... » » blanche............
- Antilles.........1/2 kil. 0 40 à 0 42 1/2
- Cayenne.................... N. M
- PLACE DE MARSEILLE
- » Laque en f. qté orange. 750 .. ... ..
- » » mi-orangé 700 .. ... ..
- » » cerise AC 500 .. ... ..
- » Sandaraque lavée ..... . 140 ............
- » Damar (Batavia).......... 150 .. 160 ..
- » » Singapore. ..... 90 t. 100 ..
- » » Penang..........110.............
- Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 . 600 ..
- Quereitron................... M ..
- O R e B S B B M B » B = B e = e s g
- Garance, racine............................
- » poudre...............................
- Bois de Campéche (Laguna). 12. à .15 .
- » (Guadeloupe) .11 .. .12 ..
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. .. ...
- » de Fustet Albanie. . 10 50 12 ..
- Cachou hoir, Ire marque... 95 .. 85 ..
- » marques ord.. 70 .. ... ..
- Cochenille argentée.. 100 k. ... .. ... ..
- » grise........... 400 .. . ; . ..
- » zacatille naturelle .. .. ... ..
- » noire Palmas le k. 385 .. 400 . •
- » Lanzarotte ..............................
- Cureuma Bengale......... 35 .. ... ..
- » Chinois...’......... 40 .. ... ..
- » Madras.............. 30 .. ... ..
- | Gal es de Chine.......... 135............
- | Prussiate jaune de potasse. 170 .........
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Rocou Guadeloupe ...... 110.. ... . . » Cayenne.......................... ... .
- Safran d’Espagne, Valence pur. .... ................. 90 .. 105 ..
- Sulfate de cuivre(entrepôt). 59............
- » (acq. ). .. 54 . , ... . .
- Sumac en feuilles.......... 22 . . ... ..
- » poudre....... 24 . . ... ..
- Styrax liquide............. 120............
- Tamarin Madras......... M .. 30 ..
- Verdet, eu pains, extrà sec, sous toile................. 180 . ..
- » en pains, extra sec, sous pap................180 ...........
- » bon marchand en pains 115 .. ... » » en boules 115 . ....
- b raffiné en poudre sec 145................
- PRODUITS CHIMIQUES
- Madras bon et beau tendre. ..M » moyen et bon moyen
- i » Coloré......... .. 2.70
- : » moyen ord. et ord.
- ! terne et serré... . 2,20
- Kurpah bon et beau violet
- | ét violet rouge.. M. .
- On cote les 100 kilos :
- 3.10
- 2.60
- Acide muriatique ... 20 d.
- » nitrique...... 36 d.
- » » ...... 40 d.
- » sulfurique.... 66 d.
- » sulfureux.... 50 d.
- » tartrique ...............
- Ammoniaque liquide 22 d..
- 9
- 33
- 40
- 9
- 300
- 43
- 50
- 50
- p.350 - vue 357/396
-
-
-
- 50
- PLACE DE LYON
- 30
- Bois de teinture
- 4
- 25
- à
- Ecorce de Baltimore, la tonne
- E 50 A 54 .
- 50
- 5 ..
- 50
- »
- PLACE DE BORDEAUX
- 0 180
- fi
- » 110
- 25
- 60
- fi
- 50
- quintal
- 9
- 50
- 10
- Extraits
- quintal
- Tabasco
- e
- 1
- 15
- fi
- la tonne
- la livre
- 11
- 13
- Ces prix sont comptés pris
- 10
- 8 50
- 9
- 10
- 50
- 50
- 5
- 5
- MARCHE ANGLAIS.
- LONDRES
- d.
- 5/8
- 1/2
- 6
- 6
- 70
- 26
- 50
- 50
- 50
- 50
- 28
- 19
- 14
- 6
- 5
- 8
- 7
- 5
- 16
- 18
- 18
- 17
- 11
- 50
- 50
- 5
- 4
- 6 —
- 5 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 7
- 30
- 8
- 32
- 1
- 8
- 50
- 50
- 50
- Bois de Santal rouge, la tonne
- Bois de sapan........ »
- 1. sh.
- 11 10
- pool ou chargés sur voie ferrée aux lieux de fabrication.
- 1 i 1 oo co o G2nr
- 13
- 12
- 25
- 25
- 50
- 58
- 7
- 10-55 »
- 8 10
- 11 -
- 11 -
- 10 —
- 9 —
- Arsenic (blanc).....la tonne Arséniate de soude 60 % »
- » 143 » 22
- » 90 »2-40
- UtOUtO~0
- I I I I I 2 1
- Potasses
- la livre
- Bois de Teinture
- 28 - à 29 —
- 1 Acétate de plomb........... i Acide acétique des arts 40 %
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ae 0
- 180
- 50
- 20
- 518
- Blanchiment hq. 28:, 6 à 7 % en poudre 35 %
- Bleu de Prusse (en pâte), la livre
- 314 quai à Liver-
- 40
- 30
- 20
- 25
- 15
- Borax raffine
- Blanc de zinc de la Méditer.
- poudre
- Crème de tartre
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kilos, disp
- gare de Salins
- Lessive caustique 33 degrés
- D C . le k
- blonde, ire quai 2e quai
- cerise
- blonde ordin.
- le
- Orseille Mers du Sud. 100
- Madagascar
- la livre
- 40
- oo
- 3
- 2
- 3
- 3
- 3
- 0
- 6
- 9
- 10
- k k k
- fi to
- broyé
- Chlorure de potassium, en
- Nitrate de soude.
- » de potasse ................ Sel de.soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp... »............................30/35, disp... Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300 kilos........... Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos.................................
- Brésillet. . . . . . . Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . . — Haïti .... — Martinique,Guadeloupe .
- • Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba — Guayra — Tuspan Lima. Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe
- Nicaragua . Sandal rouge
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. ..... . . Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale . Indigo Bengale poupré . . . — — fin violet . . — — beau violet . — — bon violet . . — moyen violet . — — petit violet. — — ordinaire et cuivré . — Java ordin. et cuivré . —- Madras fin — — beau . . . — — bon . . . . — — moyen . . — — ordinaire. . • . Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet. — — moy. violet — — pet. ordin. — Pondichéry bon violet — — moy.violet --- — ora. et cuivré — Manille . . . . . — Guatemala flot . . — — sobre . . — cortès — Mexique flor. . . . — — sobre . — — ordin. Cortès Caraque flor. . . . — _ sobre . . . — .— cortès. . .
- 10
- 7
- 6
- 8
- 7
- 5
- Gomme laque ordin. et orange
- Garance d’Avignon. . 100
- Lac-Dye, Înarque DT.
- 25
- 42
- » chlorhydrique ...., » nitrique 36.......... » sulfurique 66 •...... » tartrique........................ » citrique............. Alun épuré............. » ordinaire............ Ammoniaque incolore, 22. Bichlorure d’étain, 55*...
- 72 .
- 27 50
- 8 ..
- 35 ..
- 9 ..
- 280 ..
- 285 ..
- Bois Campéche-Laguna ...
- » Guadeloupe. Bois Jaune Centre Amériq. Cachou jaune. Vapeurs.... » brun ................. Chlorate de potasse.....
- » de soude.............. Chlorure de chaux 100 à 110-
- Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre...........
- Cristaux de tartre...... » de soude.............. CurcumaBengale en racines » de Madras ».......................de Chine............... Essence de térébenthine.. Extrait de châtaignier 20-. Galles de Chine et Japon,. » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes » arabique .......................... » adragante rousse .. Jus de citron........... ... Méthylène à 95 *.. . ».......................régie 90-.......
- Prussiate jaune de potasse » » de soude..
- Pyrolignite de fer. Résine..................
- Rouille....... Sel de soude ........... » ammoniaque.. Sel d’étain... Soufre en canons....... . » sublimé............... Sumac Sicile en feuilles.. Sulfate d’alumine........... ».............de cuivre. ».............da fer....
- 8 —
- 6 —
- 5 —
- 7 —
- 6 —
- 4 -
- 40 104 127
- 17
- 14
- 19
- 73
- 90
- 110 115
- 13 81
- 60
- 113
- 17
- 165
- 160
- 88
- 85
- 310
- 23
- 100
- 115
- 145
- Bi-arséniate de soude (As205)
- Produits tirés du goudron
- Alizarine 22 % Aniline (huile) pure
- » (sel) pure ________ Anthracène 22 A par unité âu comptant.. ...le gallon Benzol 50 9 0 %..le gallon Acide carbonique (cristallisé)
- 34 35 %- ..............la livre Magenta pure............la livre
- Acide picrique....... »
- c
- 34 .
- 8 1 275 280 .
- 20 .
- 16
- 38
- 98 122
- 17
- 13 1
- 17 1
- 72
- 80 100 105
- 12 79 59
- Barwood ........ Camwood..........
- Bois jaune.........
- Bois de pêcher, bois de Lima............
- Bois de camphre de la Jamaïque........
- Bois de camphre de St-Domingue.....
- Bois de camphre du Honduras ........
- Grains de Perse... le
- 15
- 10
- Liqueur d'écorce. . le Extrait » .. Myrabolam 142.
- Bois de pécher . Grains de Perse..
- Bois de campêche.
- 18-24»
- 10 6
- 11 »
- 49
- 17-
- M
- 111
- 16
- 160
- 140
- 85
- 80
- 275
- 21
- 90
- 110
- 140
- Bichromate........... Bioxalate............
- Carbonate 90 92 %.
- Caustique 75/80 %.
- Chlorate.. ........ Ferricianure (prus-siate rouge)........
- Ferrocyanure (prus-siate jaune).....
- 10
- 10
- 9
- 23
- 8
- 17
- 12
- 220
- 17
- 19
- 22
- 10
- 56
- 6
- 18
- 13
- 225
- 18
- 20
- 23
- CHEMINS DE FER DE PARIS
- A LYON ET A LA MEDITERRANEE
- Trains extra rapides entre Paris et Menton
- Comportant des places de wagons-lits (Sleeping cars), des lits-salons et de Ire classe.
- Départs quotidiens de Paris à 7 h. 25 du soir; Menton à 7 h. 05 du soir.
- Durée du trajet de Paris à Cannes, 14 h. 112 ; Nice. 15 h. ; Menton, 16 h.
- Les places, dont le nombre est limité peuvent être retenues à l’avance, soit à la gare de Paris Lyon, soit dans les bureaux de ville situés rue Saint-Lazare, 88, et rue Sainte-Anne, 4.
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-
- 352
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLE : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris(IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne
- peut intervenir. N’étant qu’un agent 1 de transmission entre nos lecteurs, ï nous déclinons toute responsabilité, en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera pas transmise.
- CONTREMAITRE
- connaissant à fond d’une façon pratique et théorique le blanchiment, la teinture, le mercerisage du coton et lin en écheveaux, demande place. Très bonnes références. 10 ans de place. Ecrire au bureau du journal, aux initiales F. G. (177).
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- ET DES INDUSTRIES ANNEXES Depuis les origines jusqu’à la fin de l'année 1896
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- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Laboratoire de teinture à fa fin.
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-
- 47e Année. No=23.(2.. soed 5 Décembre 1903. . se ==== = == — ====== - ..9 == = --a-
- • * LE ,
- MONITEUR DE LÀ TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans FRAIS, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et .Tunisie.
- AVIS A NOS ABONNES
- Afin d’éviter de surcharger le service, l’Administration des Postes nous invite à faire présenter nos quittances pour renouvellements d’abonnements sans attendre la fin du courant mois.
- Pour nous conformer à ce désir, nous avons l’honneur d’aviser nos abonnés que nous ferons présenter nos quittances pour renouvellements d’abonnements à partir du 15 de ce mois.
- SOMMAIRE
- Procédé de teinture apprêt avec ou sans charge. — Nouveaux colorants. — Revue étrangère. — Teinture des soies à Vienne (Autriche) en 1902. — Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse (suite). — Revue des brevets d’invention. — Transports et tarifs.— Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Cours. — Annonces.
- PROCÉÜÉ DE TEINTURE APPRÊT avec ou sans charge
- Par MM. CARMICHAEL (Robert-Stewart), Carmichael (James-Henri) et Carmichael (Frédéric Robert)
- Cette invention a pour objet un procédé de teinture apprêt, avec ou sans charge, permettant soit d'obtenir en une seule opération l’apprêt, la charge et la teinture des textiles bruts, filés ou tissés, soit de réaliser
- la teinture par voie d’apprêt sans charge, en faisant usage de l’une quelconque des matières colorantes employées en teinture (couleurs solubles, colorants en poudre, bois et extraits tinctoriaux).
- Le procédé repose sur l'emploi de solutions neutres, ou acides de caséine, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir des actions physiques ou chimiques (vaporisation formaldéhyde) ultérieures pour assurer la fixation de la charge ou des matières tinctoriales. Cette fixation étant assurée en une seule opération par la réaction des composants du bain charge ou de teinture.
- On peut réaliser l’invention, par l’application des solutions de caséine, par voie d’ensimage, avant filature pour les textiles bruts qui s'ensiment, ou par leur application en cours du travail industriel, on peut la réaliser par trempage pour les filés ou tissés, on peut encore la réaliser par voie d’encollage, pour les apprêts.
- (1) Le bain est préparé de la manière suivante :
- On fait tremper à froid 10 kilogrammes de caséine sèche dans 50 litres d’eau ; puis on ajoute 2 kil. de savon neutre (sans alcalis libres) et 100 litres d’eau.
- On fait chauffer à 50 degrés en malaxant, puis on introduit la charge (silicate d’alumine, kaolin, china clay, pâte, etc.) que l’on délaie intimement dans le bain, étant entendu que la proportion de matières chargeantes variera suivant le résultat à obtenir et que la proportion de caséine sera de 6 % au moins de la charge, puis on délaie le bain intimement et finalement on ajoute la matière colorante, soit soluble, soit en poudre, et on complète le bain avec 300 litres d’eau.
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-
-
-
- 354 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- (2) Pour les couleurs et apprêts soies, par exemple, pour les couleurs développables en bains acides, on opère de la manière suivante :
- La caséine en poudre (mêmes proportions que ci-dessus) est mise à gonfler dans l’eau renfermant 2 % de glycérine (la glycérine ayant pour but d’assurer le gonflement), puis on ajoute 2 à 5 % d’acide lactique, puis la charge, dans la proportion des résultats à obtenir, puis les matières colorantes variant suivant le degré de teinture à obtenir.
- (3) Pour opérer en bain aqueux, sans addition de savon ou d’acide, il est nécessaire d’opérer sur la caséine fraîche, le poids d’eau représentant 4 fois le poids de la matière en macération, cette matière en macération renfermant 30 à 40 % de caséine pure, non séchée, ou bien encore d’extraire directement la caséine des légumineuses ou des céréales en contenant.
- A cet effet, la caséine fraîche, ou les légumineuses, Céréales, etc .., contenant de la caséine, sont |mises à macérer dans de l’eau tiède renfermant 3 à 4 % de glycérine, puis la solution est filtrée ou tamisée, pour séparer les caséines dissoutes des résidus insolubles.
- Cette solution de caséine est alors additionnée des charges et matières tinctoriales en proportions variables suivant le but que l’on veut obtenir.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Couleurs diamine sur coton en flottes
- La dissolution des Couleurs Diamine
- Les Couleurs Diamine se dissolvent dans l’eau bouil lante. Il faut employer de préférence, pour faire les dissolutions, de l’eau de condensation. Si on n’en a pas à sa disposition on peut aussi prendre de l’eau ordinaire (calcaire) en ayant soin de la faire bouillir d’abord avec 2 à 4 gr. de carbonate de soude calc. par litre. Lorsque la chaux contenue dans l’eau est précipitée, on ajoute le colorant et on fait encore bouillir pendant quelques minutes en agitant jusqu’à complète dissolution.
- La production des teintes directes
- En général on teint en barque, mais depuis quelque temps on se sert aussi beaucoup d’appareils mécaniques.
- En teignant en barque il faut avoir soin de chauffer
- le bain avec des serpentins fermés (vapeur indirecte), le volume du bain augmentant trop lorsqu’on chauffe à la vapeur directe. Or, on sait que l’emploi de bains longs n’est pas pratique pour les Couleurs Diamine ; il est préférable au contraire que le volume du bain se réduise pendant la teinture.
- Si l’on craint qu’avec l’emploi de la vapeur indirecte il ne faille trop de temps pour chauffer les bains on peut adapter à la barque une double conduite de vapeur permettant d’employer la vapeur directe pour chauffer le bain.
- Préparation du coton. — Il est utile dans la plupart des cas, mais non indispensable, de faire débouillir le coton avant teinture. Pour des nuances très claires et vives il faut le blanchir avant teinture.
- Température et durée de la teinture. — On teint généralement les Couleurs Diamine pendant 1 heure au bouillon ou à une température voisine du bouillon.
- On ne fait une exception que pour les nuances tout à fait claires ; dans ces cas ont teint à 40» jusqu’à 60° C pendant 1/2 heure environ.
- Pour les nuances foncées il est avantageux de laisser refroidir le coton dans le bain. On teint alors pendant 3/4 d'heure environ au bouillon, puis on ferme la vapeur et on laisse refroidir pendant 1/2 heure sur le bain.
- Additions. — On ajoute au bain de teinture : pour les nuances claires
- 1 à 2 % savon et
- 3 à 5 % phosphate de soude ou sulfate de soude ; pour les nuances moyennes
- 2 % carbonate de soude
- 10 % sulfate de soude; pour les nuances foncées
- 2 % carbonate de soude
- 20 % sulfate de soude.
- Ces proportions de sulfate et de carbonate de soude s’entendent toujours pour les sels calcinés; en employant les sels cristallisés, il faut doubler ces quantités.
- Pour les nuances claires on peut remplacer le savon par le sulforicinate de soude ou d’ammoniaque; au lieu du sulfate de soude, on peut employer dans la plupart des cas du sel marin ou sel gemme, mais il en faut 50 % de plus que de sulfate, de sorte que pour les nuances foncées il faudrait au lieu de 2 % carbonate de soude et 20 % sulfate de soude
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- LE MONITEUR DE LA’TEINTURE 355
- 2 % carbonate de soude et 30 % sel marin.
- Les seuls produits qui fassent exception à cette règle générale sont le jaune Diamine N,brev. s. g. d.g., qui se teint avec une addition de savon et de phosphate de soude, et les verts diamine B et G, brev. s. g. d g., qu’il est préférable de teindre avec sulfate de soude seul sans addition de carbonate. Mais lorsqu’il s’agit de teintes composées en nuances foncées une légère addition de carbonate de soude est également admissible pour le vert diamine.
- ' Nous recommandons de faire les additions au bain de teinture dans l'ordre suivant : d’abord l’alcali (carbonate de soude), puis la solution de colorant et ensuite seulement le sulfate de soude ou le sel marin, Pour des nuances délicates et offrant quelques difficultés on peut ajouter aussi le sel pendant la teinture en 2 à 3 portions successives.
- Volume du bain et additions à faire en teignant sur vieux bain. — Pour les nuances claires la question du volume des bains n’a qu’une importance secondaire. Mais comme les teintes unissent toujours plus facilement dans des bains longs il est avantageux de teindre les nuances claires en bain très étendu.
- Pour les nuances moyennes et foncées, par contre il est préférable de tenir les bains aussi courts que possible, car plus le bain est court, mieux le colorant s’épuise.
- En général on peut admettre qu’en teignant des nuances foncées dans
- 15 à 17 fois l’eau du poids du coton il reste environ 1/4 18 à 20 » » » 1/3
- 20 à 25 » » » 1/2 du colorant dans le bain.
- Les proportions de colorants doivent donc être majorées en conséquence pour la première mise, tandis que pour la deuxième et les suivantes faites sur le même bain l’addition de colorant, correspondant à la quantité fixée sur la fibre, reste constamment la même.
- En fait de carbonate et de sulfate de soude, il faut rajouter pour la deuxième mise et les suivantes à peu près le quart resp. le tiers des quantités primitivement employées ; lorsqu’on teint en bain assez court le quart suffit, tandis qu’en teignant dans des bains plus longs il faut rajouter le tiers des quantités employées pour la première mise.
- Détermination de la densité des bains à Vaide de l’aéromètre. — Un excellent moyen pour reconnaître la quantité de sels contenue dans les bains consiste dans l’emploi de l’aéromètre.
- On prend un peu de bain dans un verre gradué, on le laisse refroidir, puis on détermine sa densité au moyen de l’aéromètre.
- Pour les nuances claires, la quantité de sel contenue dans les bains est tellement minime qu’il n’est guère utile de la déterminer au moyen de l’aéromètre, d’autant plus que ces nuances ne se teignent que rarement sur vieux bain. Pour les nuances moyennes on peut admettre que les bains doivent titrer normalement de 1 à 1 1/2° Bé, pour les nuances foncées ils devront avoir une densité de 3 à 40 Bé. La densité doit toujours être mesurée à la même température après refroidissement du bain. Dès qu’elle dépasse 40 Bé on peut supprimer provisoirement toute nouvelle addition de sel.
- Couleurs Diamine convenant particulièrement bien pour l'emploi en nuances composées — Tant qu’il ne s’agit que de faire des nuances simples et foncées, on peut dire que toutes les Couleurs Diamine unissent d’une façon irréprochable. Mais lorsqu’il s’agit de faire des teintes composées en nuances claires et moyennes, nous recommandons de ne mélanger entre elles que celles des Couleurs Diamine qui, au point de vue de l’unisson, se comportent d’une façon exactement semblable. Les marques suivantes remplissent ces conditions (1) :
- Thioflavine S, breveté s. g. d. g.
- Jaune Oxy Diamine GG
- Jaune solide Diamine B Jaune solide Diamine A, »
- Orangé Diamine DN, »
- Orangé Diamine G, »
- Orangé Diamine F
- Orangé brillant direct J
- Rose Diamine BD, »
- Rose Diamine GD, »
- Ecarlate Diamine B, »
- Bordeaux Diamine B, »
- Catéchine Diamine B, »
- Brun Diamine S, »
- Vert Diamine G, »
- Bleu pur Diamine FF, »
- (1) Toutes ces marques sont mises sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes
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- 356 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Bleu pur Diamine, »
- Bleu Diamine RW, »
- Bleu Diamine 2B, »
- Bleu Diamine 3B, »
- Bleu Azo-Diamine 2R, »
- Bleu Di minéral R,] »
- Diaminogène B, »
- Noir Diamine BH, e
- Bleu noir Diamine B, »
- Couleurs Diamine contenant spécialement pour le nuançage. — La plupart des colorants précités conviennent également pour nuancer pendant la teinture ; il est cependant utile de faire encore un triage et de choisir pour cet emploi des colorants qui peuvent se conserver en solutions.il est très pratique d’avoir sous la main ces solutions toutes prêtes. Elles doivent contenir environ 20 gr. de colorant par litre. Pour les préparer il faut employer de l’eau de condensation.
- Pour cet usage on peut employer par exemple les Colorants suivants :
- Jaune solide Diamine B comme élément jaune,
- Roses Diamine ou Ecarlate Diamine comme éléments rouges,
- Orangé Diamine B ou Catéchine Diamine B comme éléments bruns,
- Diaminogène B et Bleu noir Diamine B pour foncer.
- Lorsqu’on a besoin de nuancer vers la fin de l’opération, on ajoute la quantité nécessaire de ces solutions, sans se préoccuper des colorants employés pour faire la nuance qu'il s’agit de corriger.
- REVUE ETRANGERE
- ALLEMAGNE
- « De Liepziger Fœrber und Zeugdrueker Zeitung »
- Moyen de reconnaître la nature de la soie
- Pour déterminer la nature de la soie, le moyen le plus efficace, c’est la combustion. La fibre animale brûle sans flamme ni étincelle, en laissant des cendres de couleur brune ou noire qui ont l’apparence d’une masse liquéfiée- Ces cendres contiennent du carbone qui échappe à la combustion.
- Ensuite, la fibre animale dégage pendant la combustion une odeur particulière et désagréable qui res semble à celle du poil ou de la corne brûlée La fibre végétale au contraire donne une flamme vive sans dégager l'odeur particulière à la fibre animale et laisse
- une cendre blanche ou grise friable contenant des substances minérales.
- On peut utiliser aussi la réaction chimique. L’eau forte teint la fibre animale en jaune, tandisque la fibre végétale, à l’exception du jute ou du chanvre ne se colore pas.
- Si un tissu de fibres animales et végétales mélan-gées est imbibé d’acide sulfurique à 40® B et séché ensuite à la température de 80à 100° les fibres végétales se transforment en une masse friable de couleur brune ou noire, tandis que la fibre animale ne subit aucun changement et tout au plus elle devient légèrement plus raide au toucher et acquiert une coloration à peine jaunâtre.
- Si un tissu mélangé est cuit pendant un quart d’heure dans une lessive de soude carbonatée ou de potasse de 0 à 8° B, la fibre animale se dissout en donnant une solution trouble, tandisque la fibre végétale reste intacte.
- Si l’on ne dispose que d’une petite quantité de tissu, l’analyse chimique ne donne pas de résultats suffisant • ment convaincants. Il faut avoir recours alors au microscope.
- Dans ce cas il ne faut pas perdre de vue qu’au microscope la soie dégommée offre une toute autre apparence que la soie brute. Les fils de la première pse raissent simples, tandisque les fils de la soie brute sont plus épais et présentent des tubes parfaits avec des gouttières s’étendant en longueur des deux côtés. Cela provient de ce que le procédé de dégommage et de cuisson, enlève la gomme qui les tient ensemble, et les fils se disloquent alors d’eux-mêmes. Dans le cas de soie chargée, la soie apparaît avec une enveloppe qui est souvent plus épaisse que la fibre elle-même.
- Les rayons de Rœntgen sont aussi de grande utilité pour la soie chargée.
- Lorsqu’il s’agit des sels de fer ou l’analyse chimique est insuffisante, on peut se servir de la photographie à l’aide des rayons X..., pour déterminer le degré plus ou moins grand de la charge. Plus la charge est grande plus grande, est la résistance aux rayons X... Sur les négatifs la soie non chargée donne une figure extrêmement foncée, tandisque la soie chargée donne une figure dont la vigueur est en proportion inverse de la force de la charge.
- La soie véritable est soluble dans le chlorure de zinc, dans un mélange de protoxyde de cuivre et d’ammoniaque, dans l’oxyde de nickel dissous dans l’ammo-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 3
- niague et aussi dans les solutions concentrées de potasse et de soude carbonatée. . ]
- L’addition d’eau fait de nouveau sortir la soie.
- La soie artificielle paraît au microscope en forme de cylindre mince;comme le coton, elle brûle sans laisser beaucoup de cendres.
- Tandis que la soie brute se présente en forme de fil double, la soie grège (soie de Tussah) montre une ligne fine en longueur et le point d’intersection n’est pas rond mais carré. La soie véritable se dissout instan tanément dans les solutions concentrées alcalines en cuisson, la soie grège par contre, exige un certain temps pour sa dissolution. Dans l’acide chlorydrique la soie véritable se dissout entièrement et à l’instant, la soie grège se dissout seulement en partie.
- Il est vrai que la soie grège se dissout aussi dans les substances chimiques précitées, mais toujours avec plus de difficulté.
- De Deutsche Fârber Zeitung
- Procédé pour caoutchouter les tissus. — {Suite).
- 2° Traitement avec de la gélatine ou de la colle et avec le tannage final.
- On procède de la manière suivante : on mélange 10 kil. de gélatine ou de colle avec 200 kil. d’eau et on laisse reposer pendant 24 heures ; la gélatine gonfle et se dissout complètement par la cuisson.
- Les tissus sont passés par la solution bouillante et exprimés, après quoi on les passe de nouveau par une solution d’eau et de tannin dans la proportion de 20 gr. de tannin par 1 litre d’eau et on les sèche.Il faut éviter le séchage mécanique,car le tannin attaque le métal du cylindre et les tissus se couvrent de taches. L'esso-rage a encore cet avantage que la combinaison chimique du tannin et delà colle se fait plus lentement, ce qui donne une imperméabilité plus solide, Ensuite, on lave bien les tissus dans l’eau et on les soumet à un essai, car il est rare qu’ils deviennent imperméables après le premier traitement; la plupart, lu temps, ils doivent passer encore une fois par les solutions indi-quées, mais en général, pour obtenir le résultat voulu îl faut leur faire subir le même traitement 2-3 fois. Il existe encore un autre procédé à cet effet :
- Traiter les tissus par une solution d’alun à 3 Bé, ensuite par une solution de 10 kil. de colle et de 200 litres d’eau, et finalement par une solution de 2 kil. de silicate de soude et de 100 litres d’eau. On peut se passer a'ors de tannin 'que l’on remplacerait par un
- i levain de chlorate de potasse (1 kil. sur 50 lit. d’eau).
- Un autre procédé est celui qui consiste à dissoudre | 7 kil. de gélatine et 5 kil. de savon de suif dans 70 litres d’eau, passer les tissus dedans, sécher, passer de nouveau dans une solution de 15 kil. d’alun et de 100 litres d’eau, rincer et sécher. Avec ce procédé, on obtient le double avantage que les tissus deviennent imperméables à l’aide de savon d'alumine et de colle.
- 4o Procédé pour rendre les tissus imperméables au moyen de sels métalliques.
- Ce procédé fournit des tissus dont ni l’apparence, ni l’imperméabilité ne subissent aucune altération. En conséquence, ce procédé se prête de préférence aux tissus pour vêtements, tout en étant aussi avantageux pour tissus destinés à un autre usage tel que : couvertures, tentes, grosses toiles de feutre, autres, etc. Une chose est certaine, que seul un traitement soigneux peut produire de bons tissus imperméables.La moindre omission peut occasionner des défauts qu’il serait impossible de réparer. En même temps, les tissus que l’on rend imperméables d’après ce procédé doivent être tissés de la manière la plus dense possible pour que les pores soient bien remplis.
- Les tissus à traiter doivent passer d’abord par l’acétate d’alumine sur la machine à amidonnage, séchés et introduits ensuite dans le bain de savon. Le mordant d’acétate d'alumine perd au séchage sa solubilité, bien qu’il reste encore une bonne partie de sulfate d’alumine. Le dégagement complet de l’acide sulfurique par les sels de plomb ne signifie rien, vu que l’acide sulfurique produit aussi bien la précipitation du savon que l’acide acétique.
- Le séchage se fait mieux par la chaleur qu’à l’air. Lorsqu’on prépare le bain, il importe beaucoup que la solution de savon soit en état d’absorber les corps gras, les résines et même la solution du caoutchouc fondu avec de la cire, de manière à former une vraie solution au lieu d’une émulsion. Comme cire on emploie celle du Japon et de la cire d’abeilles ; pour la charge on se sert de caséine. Pour chaque mètre carré de tissu on compte 60 gr. d’un bon savon neutre de suif, 35 gr. de cire du Japon, 25 gr. de cire d’abeilles et 20 gr. de caséine. On compose le savon de la ma. nière suivante :
- On fond la cire du Japon et d’abeilles et l’on introduit le tout dans la solution de savon bouillante.
- On tient la caséine dans un seau d’eau froide en 1 état de bouillie, que l’on ajoute à la solution de savon
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en remuant et on laisse bien bouillir le tout. Ensuite on essore les tissus et on leur donne du lustre en les calandrant. Par ce procédé on peut obtenir une imperméabilité de 30; cm. Pour faire l’essai, on étend le tissu sur un tréteau, on verse dessus 30 cm. d’eau et on le laisse dans cet état pendant 5 semaines en remplaçant de temps en temps la quantité d’eau évaporée.
- Si l’autre côté n’est pas mouillé, on est sûr de son fait.
- AMÉRIQUE De Textile Colorist
- Nuances résistantes sur fils de laine
- Pour produire des raies, taches ou dessins sur tissus de laine pour robes, costumes, etc., on est obligé d’employer des fils teints, et comme ces tissus doivent passer après le tissage par certaines opérations impliquant l’usage d’eau, de savon,d’alcalis,etc., il importe beaucoup que les fils soient teints préalablement avec des colorants qui supporteront les opérations. Certes, le teinturier n’est guère embarrassé de nos jours pour trouver des colorants pour fils de laine qui répondraient à cet usage, et les séries d'ali-zarine que l’on possède produisent les couleurs de la plus grande résistance connue.
- Mais les alizarines, dans leur application à la laine, exigent la double procédé de mordançage et de teinture, ce qui entraîne à des frais supplémentaires.
- Il a fallu trouver les moyens d’obtenir des nuances courantes sur fils de laine qui soient très résistantes à la lumière et aux opérations subséquentes au tissage, tout en coûtant moins que si l’on se servait d’alizarine.
- Voici plusieurs recettes qui répondent à ce double but :
- (1) . — Gris pâle
- Pour 100 livres de fils.
- Préparer le bain avec :
- 1/4 d’once (31,09 gr.) de diamine rouge soluble F
- 1 1/2 once bleu d’anthracène C.
- 10 livres de sulfate de soude.
- 3 livres d’acétate d’ammoniaque.
- Plonger les fils à 1400 F, élever la température jusqu’à l’ébullition, manipuler pendant une 1/2 heure et ajouter
- 3 livres d’acide acétique, continuer à manipuler pendant une 1/2 heure, laisser refroidir le bain jusqu’à 160° F et ajouter encore 1 1/2 once de bichromate de potasse, élever de nouveau la température jusqu’à
- l’ébullition,manipuler pendant 20 minutes, sortir, laver et sécher.
- (2) . — Gris pâle
- Pour 100 livres de fils ;
- Préparer un bain de teinture avec :
- 3/4 d’once d’anthracène brun acide R,
- 1/2 once d’anthracène bleue C,
- 10 livres de sulfate de soude
- 3 livres d’acétate d’ammoniaque
- 2 livres d’acide acétique
- 2 onces de bichromate de potasse.
- Cramoisi intense
- Pour 100 livres de fils :
- Préparer le bain avec :
- 2 livres de rouge pour laines B.
- 3 onces bleu anthracène
- 10 livres de sulfate de soude
- 3 livres d’acide acétique et ajouter après teinture,
- 11/4 livre de bichromate de potasse.
- Brun couleur noisette foncé
- Pour 10 livres de fils :
- Préparer un bain avec :
- 2 livres d’anthracène brun acide R,
- 1/2 livre d’anthracène jaune B et blanc C, 1/2 livre d’anthracène
- 10 livres de sulfate de soude
- 5 livres d’acide acétique
- 2 livres de bichromate de potasse.
- Vert couleur mousse foncé
- Pour 10 livres de fils :
- Préparer le bain avec :
- 6 onces d’anthracène brun acide R.
- 1/4 de livre d’anthracène jaune B N.
- 1 1/4 livre d’anthracène bleue C.
- 10 livres de sulfate de soude
- 5 livres de bichromate de potasse.
- Vert clair
- Pour 100 livres de fils :
- Préparer le bain :
- 1 1/4 livre de vert brillant B.
- 1 livre d’anthracène jaune B.
- 9 livres d’anthracène bleu C.
- 10 livres de sulfate de soude
- 3 livres d’acide acétique
- 1 livre de bichromate de potasse.
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- LE MONITEUR DKILA TEINTURE
- 35,9
- Bleu foncé
- Pour 100 livres de fils :
- . Préparer le bain avec :
- 1 1/2 livres d’anthracite noir B
- 9 onces violet Formyle 10 B
- 10 livres de sulfate de soude
- 5 livres d’acide acétique.
- Travailler à l’ébullition pendant 3/4 d’heure, ensuite additionner 3/4 de livre de bisulfate de soude pour épuiser le bain et ajouter 2 livres de fluorure de chrome.
- Couleur d’or
- Pour 100 livres de fils :
- Préparer le bain avec :
- 2 livres anthracène jaune R.
- 10 livres de sulfate de soude
- 5 livres d’acide acétique
- 1 livre de bichromate de potasse
- LA TEINTURE DES SOIES A VIENNE (AUTRICHE) en 1902
- Quelques teinturiers en soie ont été un peu mieux occupés pendant l’année 1902, mais d’autres se plaignent d’un déficit important dans leurs opérations, la concurrence étrangère ayant singulièrement déprimé les prix.
- La supériorité notamment, de Y industrie rhénane est en partie fondée sur ce fait que celle ci se procure les matières auxiliaires, telles que le phosphate de soude, le bichlorure d’étain, l’acide sulfurique et le nitrate de fer, presque moitié meilleur marché que cela n’est possible ici. Les teintureries étrangères, princi-paiement les teintureries créfeldoises, livrent, en ou -tre, en Autriche, à peu près au prix coûtant, bien qu’elles puissent obtenir de meilleurs prix dans leur propre pays, et cela afin de réduire leurs frais par l’accroissement de la production.
- Les teinturie s en soie attribuent également une influence néfaste au développement de la teinture des soies indigènes, à cette circonstance, que les négociants en soie viennois sont, pour partie, représentants de teintureries étrangères; en nombre de cas, la soie écrue ne touche donc pas du tout Vienne, elle va du lieu d’origine directement chez le teinturier à
- l’étranger, lequel reçoit les instructions de l’acheteur viennois.
- Sous le rapport des progrès techniques, la place de Vienne s’est efforcée de ne pas rester en arrière sur l’étranger. Malheureusement la charge, elle aussi, fait des progrès considérables, et actuellement on charge, en général, fortement. Pour l’organsin, on est même allé jusqu’à 50 % et pour la trame jusqu’à 80%, traitement qui a pour résultat d’affecter énormément le fil de soie. Les plaintes au sujet de la facilité des 1 étoffes de soie à se déchirer deviennent, en consé-quence, toujours plus vives.
- [Compte rendu de la Chambre de Commerce de Vienne').
- PROGRAMME DES PRIX • "
- PROPOSÉS PAR LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- (Suite — Voir notre précédent numéro)J
- Il y aurait lieu peut-être d’étudier l’influence que peuvent avoir sur les propriétés de l’acier les différentes substances que l’on peuty"combiner en petites quantités, le tungstène par exemple.
- Des essais ont déjà été faits avec le platine allié à une petite quantité d’iridium ; peut-être qu’en variant les proportions, on pourrait arriver à un meilleur résultat.
- Rappelons aussi que,d’après Berzélius (1), une petite quantité de phosphore combiné au cuivre le rend S; dur qu’on peut l’aiguiser et en faire des instruments tranchants ; Berzélius cite même un canif que Hedwig et Hjelm avaient fait faire avec cette combinaison.
- 49
- Nouvelle brosse fournisseur pour rouleaux. — Mé -daille d'argent pour une brosse fournisseur pouvant avantageusement remplacer celles en crin, en soie de porc ou en tampico, actuellement employées. —Les inconvénients de ces brosses consistent dans le fait qu’elles abandonnent dans la couleur, pendant le travail, des soies qui se logent sous la racle et produisent des accidents d’impression connus sous le nom de traits de racles. — La brosse nouvelle devra ne pas rayer les rouleaux, ne pas s’attaquer au contact de couleurs acides ou alcalines, pénétrer dans la gravure pour la décrasser, se nettoyer facilement à l’eau tiède
- (1) Berzélius, Ire édition française, tome III, page 36.
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- ce 05 o
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- et son prix ne pas dépasser 1OÜ francs. — L’emploi que l’on fait aujourd’hui du caoutchouc comme brossés de lavage permet d'espérer une solution dans cette voie.
- 50
- Suppression des doubliers. — Médaille d’honneur pour un système permettant la suppression des dou-bliers dans l’impression avec une économie notable. Ce système devra avoir fonctionné pendant six mois dans un établissement d’Alsace.
- L'inconvénient des divers systèmes qui reposentsur l’emploi d'un drap caoutchouté que l’on soumet à un lavage, puis à un séchage soit à l’air chaud, soit sur tambours de vapeur, consiste dans l’impossibilité d’éliminer l’eau interposée dans les fissures du caoutchouc. Sous la pression des rouleaux, cette eau d’interposition s’extravase dans le tissu que l’on imprime et y détermine la coulage des couleurs. Il s’agirait de trouver un enduit au caoutchouc qui fût à l’abri du fissurage, ou un coursier d’une autre nature, n’offrant pas cet inconvénient. — La solution de cette question permettrait à son auteur de concourir pour le prix Emile Dollfus.
- 51
- Mandrin pour rouleaux de diamètres différents. — Médaille d’argent pour un mandrin s’adaptant facilement à des rouleaux de diamètres différents.
- 52
- Nouvelle machine à imprimer au rouleau. — Médaille d’honneur pour une nouvelle machine à rouleaux permettant d’imprimer au moins huit couleurs à la fuis et offrant des avantages sur celles employées jusqu’à ce jour.
- L’impression avec un grand nombre de rouleaux prend tous les jours plus d’extension ; mais, à côté d’une netteté d’impression, d’une exactitude de cadrage et d’un débit de travail que ne possédait encore aucune machine à imprimer, les machines à rouleaux actuelles, employant exclusivement la gravure en creux, présentent de graves inconvénients.
- Les couleurs déposées sur l’étoffe par les premiers jouleaux, avec lesquels elle est en contact, s’écrasent en passant avec une forte pression sur les rouleaux suivants, et se réimpriment successivement sur les parties non gravées de ces rouleaux.
- Non seulement ce laminage ternit les nuances et affaiblit beaucoup leur intensité, au point que, pour y
- parer, il faut recourir à des concentrations dispendieuses ; mais les couleurs ainsi réappliquées sur les rouleaux, étant incomplètement reprises par les con-treracles, vont se mélanger avec les couleurs qui suivent et les souillent à mesure que le travail avance.
- La suppression de ces inconvénients, dont la gravité augmente avec la cherté des couleurs-vapeur actuelles, serait un des plus beaux et des plus fructueux succès que la fabrication des toiles peintes pût attendre de la mécanique.
- Dans ce but, on avait imaginé des machines à sur-’ face, dans lesquelles; soit tous les rouleaux, soit un certain nombre d’entre eux seulement, étaient gravés en relief.
- Ordinairement ces rouleaux étaient en bois, et des clichés en métal y étaient fixés. Il est évident que de pareils rouleaux devaient facilement se déranger, et que cette gravure ne pouvait s’appliquer qu’à des impressions très grossières.
- Il s’agit donc, pour résoudre la question, de combiner une machine à rouleaux de telle sorte qu’elle soit exempte des inconvénients précités, et qu’elle donne une impression aussi parfaite que celle obtenue avec les machines actuelles à rouleaux gravés en creux.
- Cette machine devra pouvoir imprimer au moins huit couleurs et avoir fonctionné dans la Haute-Alsace d’une manière régulière et continue pendant un an au moins.
- Vaporisage
- 53
- Mémoire sur le vaporisage. — Médaille d’honneur ou d’argent pour un mémoire traitant du vaporisage des impressions sur coton, laine et soie.
- Gravure
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- Perfectionnements dans la gravure des rouleaux. — Médaille d'honneur ou d’argent pour une amélioration noiable faite dans la gravure des rouleaux.
- Les concurrents devront indiquer un moyen nouveau d’exécution, produisant sur les méthodes actuelles un avantage notable sous le rapport de l’écono-mie ou de la promptitude d’exécution.
- Le choix d’une matière première d’un prix sensible -ment moins élevé que le cuivre jaune au rouge employé aujourd’hui, serait regardé comme satisfaisant à la question. . .
- Les nouveaux procédés indiqués, quelle que soit
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 361
- leur nature, devront avoir reçu la sanction de la pratique.
- (A suivre).
- Par expédition d’au moirs d’au moins
- 50 kilogr. 5.000 kil. (I)
- ou payant ou payant
- pour ce poids pour ce poids
- - REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N1 822. — Production de quinonphénolimides (Indo phénols les plus simples), par la Société pour l’indus • trie chimique à Bâle.
- N- 823. — Production de nouveaux colorants monoa-zoïques pour laine, par la Société pour l'industrie chimique à Bâle.
- N' 824. — Procédé de préparation de colorants nouveaux de la série du triphenylméthane, par la Société des produits Fred, Bayer et Cie.
- N. 825. — Procédé de fabrication de couleur, par M. Armbruster ( W.) et Morton (J.).
- N- 868. — Procédé pour la fabrication de nouveaux dérivés du phénol et de matières colorantes insolubles dans l’eau qui en dérivent, par la Compagnie Parisienne de couleurs d'aniline
- N' 1075. — Procédé pour la fabrication d’une nouvelle matière colorante soufrée, par la Compagnie Pa^ risienne de couleurs d’aniline.
- N1 1112. — Procédé de fabrication d’une couleur blanche, par M. Kollinger (J.-B.).
- N 1113. — Procédé de fabrication de matières colorantes bleues soufrées, par la Compagnie Parisienne de couleurs d'aniline.
- TRANSPORTS ET TARIFS
- Les chemins de fer de l’Est, Etat, Midi, Nord, Ouest, Paris à Lyon et à la Méditerranée, Paris à Orléans et Ceintures soumettent à l’homologation ministérielle la proposition d’insérer des dispositions suivantes dans le tarif spécial commun P. V. 1o 124 :
- Apprêts pour étoffes non dénommés.
- D’une gare quelconque de l’un des réseaux de l’Est, de l’Etat, du Midi, du Nord, d’Orléans, de l’Ouest, de Paris-Lyon-Méditerranée et des Ceintures à une gare quelconque de ces mêmes réseaux, en empruntant au moins deux desdits réseaux.
- Prix par 1,000 kilog des barèmes dont les bases sont indiqués ci-après à augmenter des frais de chargement, de déchargement et de gare :
- Jusqu’à 100 kilom., parkilom... Pour chaque kilom. en excédent de 100 jusqu’à 300 kilom-....
- Au delà de 300 kilom...........
- 0 11
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- 0 04
- En ce qui concerne la Compagnie de l’Est, ces dis positions feront l’objet d’un nouveau tarif commun P. V. no 124.
- Les chemins de fer de l’Etat soumettent à l’homo-logation ministérielle la proposition d’inscrire dans le tarif spécial P. V. n- 24 des apprêts pour étoffes, avec indication des prix du barème n 4 pour les expéditions de 50 kil. au minimum et du barème n’ 5 pour les ex-péditions par wagon complet de 4.000 kil. au minimum.
- La Compagnie de l’Ouest a soumis le 4 avril dernier à l’homologation ministérielle la proposition de supprimer dans les § § 15, 16, 17 et 18 du tarif P. V. 30 exportation toutes les différence de taxation correspondant à des modes d'emballages différents des matières tinctoriales.
- Cette proposition vient d’être approuvée par décision ministérielle. Elle était d’ailleurs provisoirement mise en vigueur dès le mois d’avril, comme il est de règle en matière de tarif d’exportation lorsque l’admi. nistracion n’a pas notifié son veto en temps utile.
- Cette mesure est avantageuse pour le commerce et pour la Compagnie même car elle ramènera probablement sur ses rails des expéditions que l’application du tarif avait fait passer par la voie d’eau.
- En ce qui concerne les couleurs, pour lesquelles le mode d’emballage correspond à une différence de va • eur, la Compagnie a conservé la division. Elle a prévu les expéditions en bidons ou touries par 5.C00 kilogrammes en appliquant dans ce cas le barême II au lieu du barême I. C’est un avan tage nouveau pour notre industrie.
- Le réseau des chemins de fer de l’Etat présente à l’homologation ministérielle la proposition d’inscrire la dextrine dans le tarif spécial P. V. n- 5, avec application des prix du barême n- 5 par expédition de
- (1) Pour les transports empruntant les rails de la Com-pagnie-du Nord, ce barême est applicable par wagon chargé d’au moins 5,000 kilogr. ou payant pour ce poids.
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- 50 kilogr. au minimum et par wagon complet de .4 000 kil. au minimum.
- La dextrine est la désignation de la classification générale dans laquelle rentre la colle de gluten. Le tarif proposé a pour but d’assimiler le traitement qui lui est appliqué sur le réseau d’Etat à celui de la colle
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d’intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et, moyennant une rémunération modeste par rapport at travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que judiciaire.
- En outre, des consultations orales sont données gratuitement à son cabinet par notre conseil, avocat à la Cour d’appel de Paris, aux abonnés, sur la présentation d’une carte qui leur est remise à nos bureaux.
- JURISPRUDENCE
- Sous cette rubrique nous donnons les résumés des cas juridiques relatifs aux questions les plus diverses d’intérêt général, et l’ensemble de ces résumés constituera à la fin de chaque année un précieux formulaire de jurisprudence pratique.
- Ceux de nos lecteurs qui désireraient recevoir franco le jugement complet se rapportant à un cas juridique, n’ont qu’à nous adresser 1 fr. 50 en timbres-poste en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé correspondant.
- (11). Vente. — Résiliation. — Soies. — Détérioration chez l’aeheteur. — Mode de teinture cause première de ces détériorations. — Choix de ce mode par le vendeur. — Recours contre le teinturier. — Rejet.
- Lorsque des pièces dè soies ont subi des altérations chez l’acheteur, le vendeur doit en être déclaré responsable et la résiliation de la vente doit être pro-noncée à sa charge avec dommages et intérêts, si ces altérations ont pour cause le mode de teinture choisi par lui, en vue de compenser la perte de poids subie par la soie au décreusage par l’absorption de certaines matières.
- En pareil cas, le vendeur ne saurait exercer de recours contre le teinturier, si d'ailleurs celui-ci, dans
- l’emploi du procédé convenu, n’a pas.manqué aux règles de son art.
- Ainsi jugé par la Cour d’appel de Lyon, le 29 avril 1903.
- (12)Demande formée par le chef d'un groupe d'ouvriers contre un patron pour lui faire interdire l'emploi d'un autre ouvrier non choisi par le groupe. — Demande reconventionnelle du patron. — Non recevabilité.
- Par application de la maxime. « Nul en France ne plaide par procureur », un ouvrier n’a pas qualité pour introduire une action en justice au nom d’un groupe dont il se prétend le chef.
- La demande introduite par des ouvriers contre leur patron pour faire interdire à ce dernier de leur adjoindre, dans l’exécution de leurs travaux, un ouvrier non choisi par eux porte sur l’exécution d’un contrat de louage de services, étant donné que ces ouvriers ne fournissaient que leur main-d’œuvre et que le paiement de leur salaire était fait isolément à chacun d’eux.
- Dès lors, et la profession du patron étant nommément désignée dans la classification des industries soumises à la juridiction du Conseil des prud’hommes, une telle demande est de la compétence exclusive des Conseils de prud’hommes, et le Tribunal de Commerce ne saurait en connaitre au premier degré.
- Et il y a lieu, en conséquence, pour le Tribunal, de déclarer non recevable tant cette demande que la demande reconventionnelle formée par le patron.
- Ainsi jugé par le Tribunal de commerce de la Seine, le 9 juin 1903.
- CORRESPONDANCE
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Lorsqu'ensuite d’une séparation de corps prononcée par jugement, le mari, pour paralyser les opérations de liquidation de la communauté, se refuse à produire ses livres de commerce, dissimule les valeurs financières retirées par lui de maisons de banque et met obstacle, par tous moyens, à l’établissement de l’inventaire, n'existe-t-il aucun moyen de sauvegarder les droits de la femme ainsi compromis ?
- R. — Le juge délégué par le tribunal, en vue d’assurer l’exécution du jugement qui ordonne, comme conséquence de la séparation de corps, la liquidation delà communauté peut obliger le mari à produire ses livres et à verser à la caisse des dépôts et consignations une certaine somme d’argent nécessaire pour assurer le paiement de ce qui doit revenir à la femme. Il peut aussi décider qu’à défaut par le mari de faire ce versement un administrateur séquestre sera mis en possession des biens et valeurs de la communauté dissoute, avec mission de déposer à la caisse des fonds recouvrés.
- Un de nos abonnés nous demande si les lois relatives à l’hygiène et à la sécurité des travailleurs doivent être interprétées strictement, à la lettre, et notamment si les industriels ne sont tenus de prendre des mesures de protection que pour les appareils prévus et expressément visés.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- R. — Tout d’abord, la loi du 2 novembre 1892, spéciale aux enfants et aux femmes n’a pas été abrogée par la loi du 12 juin 1893 qui a étendu à toute l'in-dustrie les mesures protectrices édictées tout d’abord en faveur d’un certain nombre de travailleurs.
- Les appareils qui ne sont pas expressément visés par la loi de 1892 ne restent pas nécessairement en dehors des prévisions de cette loi, puisque l’article 14 rend obligatoires des mesures de protection pour certains appareils qu’il désigne et en outre pour tout autre organe qui pourrait être une cause de danger. Dès lors, à défaut de désignation spéciale dans la loi ou dans les décrets réglementaires, les tribunaux ont le pouvoir d’apprécier si tel organe, à raison de son caractère plus ou moins dangereux, ne doit pas être munis de dispositif protecteur, quelle que soit même, en fait, son inocuité. Mais le législateur, dans sa préoccupation légitime de protéger la santé et la vie des travailleurs, a eu surtout en vue les appareils constituant en eux-mêmes un danger permanent et n’a pas pu vouloir réglementer le matériel industrie autrement que dans des limites compatibles avec le bon fonctionnement de l’industrie auquel les ouvriers eux-mêmes sont intéressés.
- C’est ainsi qu’il a été jugé que la navette du métier à tisser, par exemple, ne constitue pas, a priori, en elle-même un organe dangereux; elle ne peut, en effet, le devenir que lorsqu’elle sort fortuitement de sa trajectoire à la suite d’un réglage mal fait ou d’un enchevêtrement du fil, accident infiniment rare dans la pratique eu égard au nombre de métiers employés, ét si, à raison de la possibilité d’un accident, on avait décidé que la navette doit être classée parmi les organes dangereux, il y aurait lieu de se préoccuper de la question de savoir s’il existe actuellement des appa-reils suffisamment efficaces pour atteindre ce but de protection, objet de la loi, sans entraver le travail même.
- En résumé et ce qui concerne les organes non spécialement visés, il appartient aux tribunaux d'appré-cier d’abord le caractère plus ou moins dangereux de ces organes et en outre de rechercher si les résultats industriels des dispositifs protecteurs actuellement connus sont d’une réelle efficacité.
- été portée au moyen d’un instrument de travail et avec des matières provenant du travail.
- « Qu’il résulte de ces circonstances un rapport étroit entre le travail et les violences, et que ces violences doivent être considérées comme un des risques inhérents à l’obligation du travail en commun ;
- « Attendu d’ailleurs :
- « Qu’on ne peut reprocher à Dréan d’avoir provoqué sans raison la dispute qui a eu lieu, et même d’avoir quitté un instant son poste;
- « Qu’il paraît bien que ses observations à Bourely, son agresseur, étaient justifiées et imposées par les nécessités de sa fonction ;
- « Qu’il était bien obligé, pour les faire, de quitter sa place devant le four pour aller à Bourely, qui se trouvait derrière le four;
- « Attendu qu’il y a donc lieu de faire droit à la demande du sieur Dréan ;
- « Par ces motifs, le tribnal juge que Dréan a été victime d’un accident de travail, dont les défendeurs sont responsables dans les termes de la loi du 9 avril 1898 ;
- « Condamne, en conséquence, Pilon, Buffet et Durand-Gasselin, à lui servir une pension viagère de... etc. »
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modifications de Sociétés
- Paris. — Société anonyme des tannins français, 96, boul. Malesherbes.—Transport du siège, 1, rue Nouvelle. Acte du 2 nov.
- Déclarations de faillites
- Orthez.— Lassauguette fils (Paul), teinturerie, à Salies-de-Béarn. — Jug. du 5 nov.
- Un jugement intéressant
- Les conséquences d’une rixe peuvent-elles être Considérées comme un accident du travail ? Telle est la question à laquelle avait à répondre le tribunal civil de Nantes.
- Il s’agissait d'une rixe survenue dans les chantiers de MM. Pilon., Buffet et Durand Gasselin, à Chan-tenay, rixe pour laquelle l’agresseur a d’ailleurs été condamné à la prison par le tribunal correctionnel.
- Voici les derniers attendus du jugement du tribunal de Nantes :
- « ... Attendu que la blessure de Dréan a été reçue dans l’usine, au lieu du travail; qu’elle s’est produite au cours du travail ; à la suite d’une querelle motivée par un fait relatif au travail ; qu’elle a même
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, 26, rue Croix-Nivert, par M.Baux à Dlle Leveaux. — Entrée en jouissance le 25 nov.
- Paris. — Teinturerie, 10 bis, rue des Batignolles, par Mme veuve Beroux. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, 81, rue de Dunkerque, pa" M. Coypel. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, 21, rue de Maubeuge, par Dlle Derycksen. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, 15, rue Choron, par Mme veuve Raynaud. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris.— Teinturerie, 46, rue Notre-Dame-des-Champs, par Mme veuve Dumay. — Entrée en jouissance le 1er décembre.
- Paris. — Teinturerie, 8, rue Voltaire, par M. Belin à Dlle Morsch. — Entrée en jouissance le 25 nov.
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- RECUEIL DES LOIS OUVRIÈRES (de 1848 à 1900)
- En ces dernières années, la Législation ouvrière a pris une telle importance, elle a donné lieu à tant de textes successifs, provoquant eux-mêmes tant de réclamations et de modifications, — qu’il est devenu extrêmement difficile pour les intéressés de s’y reconnaître au milieu de ces lois, décrets et règlements d’administration publique, disséminés en maints volumes officiels.
- Aussi avons-nous jugé le moment opportun pour condenser en une publication unique, en un volume clair et complet, ces textes si nombreux qui, allant de 1848 à 1900, forment actuellement la Législation ouvrière en France.
- C’est ce recueil que nous présentons ici. Il comprend tout ce qui concerne le Travail, YHggiène et les Accidents.
- Les textes, coordonnés logiquement, révisés avec soin, forment un « Premier Cahier ». Ce qui veut indiquer que cette publication si utile, sera tenue au courant, par d’autres « Cahiers » qui, selon les besoins, compléteront les précédents, et feront rapidement connaître les modifications qui seront introduites ultérieurement dans la Législation ouvrière.
- Deux tables, conçues chacune à un point de vue différent, facilitent les recherches :
- 1 ° Une Table des Matières par Chapitres : Travail, Hygiène, Accidents, dont l'énuméra-tion correspond à la pagination même ;
- . 2° Une classification des Textes (Lois, Décrets, Règlements d’Administration publique) selon l’ordre chronologique, par année et par mois.
- Nous avons l’espoir que ce volume, — le premier de ce genre qui contienne l’ensemble de notre Législation ouvrière depuis qu’elle a été si profondément transformée et réglementée, — rendra de réels services à tous ceux qui, chaque jour, ont à en assurer l'application, à se garer contre ses surprises, à en signaler les imperfections, à en étudier le fonctionnement
- . PRIX DU PREMIER CAHIER : 5 FRANCS
- Les demandes doivent être adressées à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe). Joindre à la commande le montant en timbres ou mandat poste.
- AVIS IMPORTANT
- Afin d’éviter les frais de recouvrement, Messieurs les souscripteurs, au premier cahier des Lois ouvrières, sont priés de bien vouloir adresser à la Société de Publications industrielles
- 20, rue Turgot, le montant de leur souscription, en timbres ou mandat poste.. Ils recevront le ou les exemplaires par retour du courrier.
- VIENT DE PARAITRE :
- Manuel de la propriété industrielle et commerciale (Brevets d’invention, marques de fabrique e: de commerce, dessins et modèles de fabrique, secrets de fabrique, nom commercial, concurrence déloyale etc.), par Alfred Lambert, avocat à la cour d’appel de Paris, 1103. Prix...................3 fr, 60
- CHEMINS DE FER DE L’OUEST
- PARIS A LONDRES
- Viâ Rouen, Dieppe et New haven
- Par la gare Saint-Lazare
- Services rapides de jour et de nuit tous les jours (Dimanches et Fêtes compris) et toute l’année. — Trajet de jour en 9 heures(ire et 2e classe seulement , Pendant la saison d’été, un troisième départ, com portant des Ire, 2e et 3e classes, aura lieu dans l'aprèr midi.
- Grande économie
- Prix des billets. Billets simples, valables pendant 7 jours ; Ire classe, 43 ir. 25 ; 2e classe, 32 francs ; 3e classe, 23 fr.25.
- Billets d’aller et retour, valables pendant un mois ; lre classe 72 fr. 75 ; 2e classe, 52 fr. 75, 3e classe, 41 fr. 50.
- Départs de Paris St-Lazare, 10 h. matin. Arrivées à Londres, London Bridge, 7 h. soir, 7 h. 40 matin. Victoria, 10 h. matin, 8 h. 50 soir. Arrivées à Paris St-Lazare 6 h. 55 soir, 7 h. 15 matin.
- Les voitures à couloir (W. C. toilette, etc.) sont mises en service dans les trains de marée de jour entre Paris et Dieppe. Des cabines particulières sur les bateaux peuven être réservées sur demande préalable.
- La Compagnie de l’Ouest envoie franco, sur demande affranchie, des petits guides-indicateurs du service de Paris à Londres.
- CHEMIN DE FER D'ORI ÉANS
- Billets d’aller et retour de famille
- Pour les stations thermales et hivernales des Pyrénées et du Golfe de Gascogne, Arcachon, Biarritz, Dax, Pau, Salies-de-Béarn, etc.
- Tarif spécial G. V. N‘ 106 (Orléans)
- Des billets de famille de 1", 2* et 3° classes, comportant une réduction de 20 à 40 0/0, suivant le nombre des personnes, sont délivrés toute l’année, à toutes les gares du réseau d’Orléans, pour les stations thermales et hivernales du Midi, sous condition d’effectuer un parcours minimum de 300 kilomètres (aller et retour compris), et notamment pour :
- Arcachon, Biarritz, Dax, Guéthary (halte), Hendaye, Pau, Saint-Jean-de-Luz, Salies-de-Béarn, etc.
- Durée de validité : 33 jours non compris les jours de départ et d’arrivée.
- Pour plus amples renseignements, consulter le livret-guide de la Compagnie, dont l’envoi gratuit est fait sur demande adressée à l’Administration centrale, 1, place Valhubert, nris.
- Le Gérant : A. FAYOLLE, xx.
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrative.
- A. FAYOLLE, *z, Directeur, 20, rue Turgot, Pari».
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 365
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Im pression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à FEcole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume m-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous la forme d’un dictionnaire, ce qui rend les recherehes commodes. Aux noms génériques Sont groupés tous , les renseignements se rapportant àla matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- • Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. Ma- ' tières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy- ! ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite), — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines etoxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la, quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées. 1
- LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse,
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés. • "
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés en anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison. Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix : 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lau-éat de la Société aes Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8e de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du journal pour recevoir franco.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DU HAVEL
- Boie de teinture.
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- — Sisal, Yucatan., — Honduras...........
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- » bon à fn cuiv....... 3 ..
- » -uiv ................. 2 75
- Java............................M
- Kurpah.. ...........N.M. 1 50
- Madras ...............N.M. . ..
- Manille......... N.M. 1 ,,
- Caraque............. N.M 1 ..
- Guatemala fl or............. 4 -.
- » bon à fin sobre.. 2 ..
- » — cor.... 2 ..
- » cor, ord. à bas.. 1 ..
- N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. 4 ., » bon à beau.. N.M. 3 ..
- • ord. et moyen N.M. 1 50
- Orseille
- On cote les 100 kil. : ....
- Cap-Vert .. ,... M
- Mers du Sud............M
- Madagascar...........,M . •
- Qmercitron :
- On cote les 50 kil..
- 4 75 4 . .
- 3 ., 3 50 3 ..
- 3 75
- 3 50
- 3 26 3 , 3 '
- 3 ..
- 4 50 3 50 3 50
- 2 ..
- 5 ,,
- 4
- 2 .,
- Kurpah moyen et bon moy. assez coloré.. . M..
- » moyen ord. et ord. mél. et terreux. 2 25
- Bengale beau et fin violet M .
- » bon moyen à bon violet et violet rouge....................... 4.75
- » moyen violet-rouge et rouge............. M..
- Java fin et surfin violet et pourpré, M..
- » bon et beau violet. M .
- DROGUERIES
- Le tout aux 100 kil , sauf variation traire 1er coût.
- 2.60
- 5.25 M..
- » • •,
- con-
- Baltimore fin effilé............. 7 50:850
- » gros effilé............. 6 , 7 .,
- Rocou.
- Antilles. -......1/2 kil. 0 40 à 0 42 1/2
- Cayenne..................... N. M ....
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES DK TEINTURE
- Bois de Campêche (Laguna). 12 .. à .15 » (Guadeloupe) .11 .. .12
- Bois jaune (Maracaïbo).. .. .........
- » de Fustet Albanie. ... 10 50 12
- Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85
- » marques ord,. 70 ,, ...
- Cochenille argentée.. 100 k, ... ,.
- » grise............ 400 . ..
- » zacatille naturelle .. ., ...
- » noire Palmas le k. 385 .. 400
- » Lanzarotte .. ,.. ... ,. .,,
- Cureuma Bengale............ 35 ,.
- » Chinois................. 40 .. ...
- p Madras,.................. 30 .. ...
- Galles de Chine............ 135........
- Prussiate jaune de potasse. 170........
- INDIGOS. — Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre.
- » moyen et bon moyen
- » coloré...............
- » moyen ord. et ord. terne et serré.... Kurpah bon et beau violet et violet rouge.,
- f .M 2.70 2.20 M..
- * » • •
- 3.10
- 2.60
- Acide citrique......,,.. . 275 Alun raffine(entrepôt).... 15 .. 17....
- » (acq.)................... 17 .. 19 ..
- Couperose emballée........ 5 50 6 50
- Essence de térébenthine (d.
- fûts). ............... . • 113...........
- Id (s. fûts). 110 .
- Fécule de pommes de terre, 1er bl,.................... 40 .. ......
- Id. 2e bl. (entrepôt)..... 37 . . .. ..
- Galles vertes et noires..... 130 .. 150 .1
- » noires Alep ............................
- » blancnes................. 125 .........
- Gomme arabique, en sorte . 73 .. 90 .
- • » Ghésirée, en sorte...................
- » Snégal,s. bas du fleuve 90 ., 160 ..
- » » Galam........... 80 .. 85 ..
- » Aden, sorte cour, bonne 80 , .. ..
- » Mogador, blonde ................. » » blanche........................ . •
- » Laque en f. qté orange. 700 ., •>. •• » » mi-orange 550 ..........
- » » cerise AC 450 .. ... ..
- » Sandaraque lavée.; — . 140............ » Damar (Batavia)....... 150 .. 160 .. » » Singapore...... 90 .. 100 ..
- » » Penang.........110..............
- Gomme adragante Syrie.... 250 .. 750 ..
- » » Anatolie. 250 , . 600 ..
- Quercitron.................. M...........
- Garance, racine ........ .. •............
- » poudre..................................
- Rocou Guadeloupe .........>110...........
- n Cayenne.............................. 7
- Safran d’Espagne, Valence pur,...................... 90 105 ,
- Sulfate de cuivre(entrepôt). 52 ..
- » (acq.)... 56 .. ....
- Sumac en feuilles 22..............
- » poudre.,....... 24..........
- Styrax liquide.. ......... 120...........
- Tamarin Madras.............. M .. 30 ..
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................ 180 ......... » en pains, extra sec, souspap...................180 ,. ... .-
- » bon marchand en pains 115 .. ,.. ••
- v » en boules 115 . ....
- » raffiné en poudre sec 145............
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique ,.. » nitrique......... » » .....
- » sulfurique.... » sulfureux.... » tartrique .....
- Ammoniaque liquide
- 20 d. 9 .. à ..
- 36 d. 33 ..
- 40 d. 40 .
- 66 d. 9 50 ..
- 50 d. 7 50 ..
- ...... 300 .,
- 22 d” 43 ••
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 387
- Borax raffiné............... 40.. .. .
- Blanc de zinc de la Méditer, poudre...................... ,. .. . .
- broyé............................ .. .. .
- Crème de tartre........... 180...........
- Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 20........
- Lessive caustique 33 degrés 7...............
- Nitrate de soude.......... 25 . .. .
- » de potasse ................. 42...........
- Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp.., 17 25 .. .
- » 30/35, disp... 11 50 .. .
- Soude caustique, 110/115, en tamb. de 300 kilos.......... 30.............
- Soude caustique, 110/115, en bq. de 300 kil. plaquettes..................
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 .. .
- Sulfate de cuivre............. E 52 A 56 .
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................... 5...........
- PLACE DE_BORDEAUX
- Bois de Teinture
- Brésillet....................28 — à 29 —
- Campêche coupe d’Espagne . 28 — 28 25
- — Tabasco .... 18 — 19 —
- — Haïti ..... 10 14 —
- — Martinique, Guade-
- loupe .... 9 — 10 50
- Calliatour........... . — —--------
- Pernambouc.................— — -----
- Jaune Cuba.................— — — —
- — Guayra-Tabasco. . .-----------------
- Tuspan.....................— — — —
- Lima......................14 — 15 —
- Tampico....................— —------
- Sapan. ........ — — — —
- Sainte-Marthe..............— — —-
- Nicaragua........................— —
- Sandal rouge...............— — — —
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. — — — — 1
- Gambier. .................
- Curcuma de la côte. . 100 k. — — — — j
- — du Bengale. . . — — — — 1
- Indigo Bengale poupré . . . 11 — 13 —
- — fin violet . . 4 wayain
- — — beau violet , 11 - 13 —
- — — bon violet. . 11 - 12 -
- — — moyen violet. 10 - 11 -
- — — petit violet. , 9 — 10 —
- — — ordinaire et cuivré . . 8 50 9 —
- — Java ordin. et cuivré . — — —. —
- — Madras fin. .... 6 — 6 50
- — — beau . . . 5 50 6 —
- — — bon .... —-
- - — moyen , . . 5 — 5 50
- — — ordinaire, . , =
- Kurpah kuddapah beau violet 8 — 9 —
- — — bon violet. 7 50 8 —
- — — moy. violet 6 — 7 —
- — — pet, ordin. 5 — 5 50
- . — Pondichéry bon violet 6 — 6 50
- — — moy.violet 5 — 6 —
- — — ora. et cuivré 4 — 5 —
- — Manille ..... —. — — —
- — Guatemala flor . . 8 — 10 —
- — — sobre . . 6 — 7 —
- — — cortès , , 5 — 6 —
- — Mexique flor. . . . 7 — 8 -
- — — sobre . . . 6 — 7 —
- — — ordin. cortès 4 - 5 —
- Caraque flor. . . . — -- - -
- — — sobre . . . me-— souane
- — — cortès. . . — 6 o.aaso.
- Gomme laque ordin. et orange D C . le k. 3 40
- — — blonde, ire quai. 3 30 — —
- — — — 2e quai. 3 20 , * ne '
- — — cerise. . . . 3 25 ---• —
- — — blonde ordin. , 3 15 —- —
- Garance d’Avignon. . 100 k. — — — —
- Lac-Dye, marque DT. le k. — — - m
- Orseille Mers du Sud. 100 k - *07 -m
- -— Madagascar . , mmte - m =
- =
- chlorhydrique . nitrique 36.... sulfurique 66‘. tartrique.....
- » citrique,...............
- Alun épuré...............
- » ordinaire...............
- Ammoniaque incolore, 22.’ Bichlorure d’étain, 55 •,,,.
- » » 60,...,
- Bois Campêche-Laguna ...
- » Guadeloupe. Bois Jaune Centre Amériq. Cachou jaune. Vapeurs....
- » brun ...................
- Chlorate de potasse.......
- » de soude.
- Chlorure de chaux 100 à 110. Chromate rouge de potasse » » de soude..
- Crème de tartre-
- Cristaux de tartre .......
- » de soude.
- CurcumaBengale en racines » de Madras........
- » de Chine....... ..
- Essence de térébenthine ..
- Extrait de châtaignier 20'. Galles de Chine et Japon,,
- » vertes et noires .... Gomme Sénégal, en sortes » arabique .............. » adragante rousse .. Jus de citron... Méthylène à 95 ..
- » régie 90'...............
- Prussiate jaune de potasse
- a
- de soude..
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière ;
- Acétate de plomb..... 70 .. à 72 , Acide acétique des arts 40% 26 ,. 27 ..
- Pyrolignite de fer......
- Résine............
- Rouille.................
- Sel de soude ........... » ammoniaque..
- Sel d’étain.............
- Soufre en canons....... .
- » sublimé................
- Sumac Sicile en feuilles..
- Sulfate d’alumine......
- » de cuivre ............
- » da fer..,,.............
- 7 8 ..
- 34 .. 35 ..
- 8 50 9 ..
- 275 .. 280 ..
- 280 ., 285 ..
- 20 .. 21 ..
- 16 .. 17 ..
- 38 . . 40 .
- 100 . 105 ..
- 122 50 127 50
- 17 .. 17 50
- 13 50 14 .
- 17 50 19 ..
- 71 .. 73 ..
- 80 .. 90 ..
- 100 ., 110 ..
- 105 . 115 ..
- 12 .. 13 .,
- 79 .. 81 ..
- 59 . 60 ..
- • • t « • re • •
- 7 ,. 7 75
- 30 .. 32
- M .. • "
- 111 . 113 ..
- 16 .. 17
- 160 .. 165 .,
- 140 .. 160 ..
- 85 .. 88
- 80 .. 85 ..
- 275 .. 310 ..
- 21 . 23 .
- 90 ,. 100 ..
- 110 .. 115 ..
- 140 ., 145 ..
- 9 .. 10 ..
- 23 ..
- 8 50 9 50
- 17 50 18 50
- 12 59 13 ..
- 220 . 225 ..
- 17 .. 18 ..
- 19 . 20 ..
- 22 50 23 50
- 10 50 15 50
- 56 . 58 ..
- 6 .. 7 ..
- BIBLIOGRAPHIE
- L’intéressante et curieuse brochure, dont nous avons signalé récemment à nos lecteurs la publication :
- ÉCONOMIES, RÉFORMES
- LES RÉGIONS ADMINISTRATIVES
- par M. Léon Sentupéry, est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
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- Envoi contre mandat ou timbres-poste.
- Rappelons que l’auteur examine ce sujet d’actualité avec une grande compétence, et qu’il démontre la possibilité d’alléger nos impôts, par une série de réformes pratiques et par des économies dont le total s’élèverait à 354 millions.
- La brochure se termine par un vœu que chacun peut signer.
- AGENDA OPPERMANN
- POUR 1904
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
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- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1° Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLE : M. X... veut entrer en relaions avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur . laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris(IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a.fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne
- peut intervenir, N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité, en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera pas transmise.
- CONTREMAITRE
- connaissant à fond d’une façon pratique et théorique le blanchiment, la teinture, le mercerisage du coton et lin en écheveaux, demande place. Très bonnes références. 10 ans de place. Ecrire au bureau du journal, aux initiales F. G. (177).
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- ET DES INDUSTRIES ANNEXES Depuis les origines jusqu’à la fin de l’année 1896
- TECHNOLOGIE ET CHIMIE Par J. Garçon, Ingénieur-Chimiste.
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- Tome 1. Introduction et avertissement général. Notice sur les Sources bibliographiques du Dictionnaire. Tables.
- Tome II. Dictionnaire de : Accidents de fabrication à Laboratoires de teinture et d’impression : matériel (exclusivement).
- Tome III. Dictionnaire de : Labo -ratoire de teinture à la fin.
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- Par V. THOMAS
- Docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris -
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- . Teinturier, Apprêteur et Dégraisseur, ou Art de teindre a Laine, la Soie, le Coton, le Lin, le Chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsique les tissus simples et mélangés, au moyen des Couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de FONTENELLE, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes
- accompagnés de planches.
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- d’Aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M Villon, chimiste,
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-
-
- 1 t
- d
- Z 2 ». ?
- 2 O
- S 11 0O —
- EBIBLOTHEpugE) 20 Décembre 1903.
- LE g‘• MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
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- 20, raie Turgot, 20 — PARIS
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris, sans frais, dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- avis A nos Abonnés
- Afin d’éviter de surcharger le service, l’Administration des Postes nous invite à faire présenter nos quittances pour renouvellements d’abonnements sans attendre la fin du mois courant.
- Pour nous conformer à ce désir, nous avons l’honneur d’aviser nos abonnés que nous ferons présenter nos quittances pour renouvellements d’abonnements à partir du 20 de ce mois.
- ... $
- SOMMAIRE
- Avis à nos abonnés. — Teinture en rouge turc.— Tissus Renaissance mi-laine. — Nouveaux colorants. — De la teinture et de l’apprêt à Lyon. — Revue des brevets d’invention. — Revue étrangère.— Société industrielle d’Amiens.— Programme des prix de la Société industrielle de Mulhouse (suite). — Manutention des marchandises dans les gares. — Office du commerce extérieur.— Service du contentieux. -- Jurisprudence. .— Renseignements commerciaux. —Cours. — Annonces.
- 3 [— Table des matières de l’année 1903.
- PERFECTIONNEMENT DANS LA TEINTURE EN ROUGE TURC Par M. H. RITTER
- Chemiker Ztg.,par le Moniteur scientifique Quesneville
- La teinture en rouge turc occupe, dans la technique tinctoriale, un rang particulier sans doute à cause de la solidité et de la beauté des nuances mais aussi, d'autre part, en raison de la complication relative des
- opérations. Le procédé de teinture en rouge turc a été si souvent décrit que nous pouvons nous dispenser d'y revenir, Il présente, chimiquement, beaucoup d'intérêt. Le mécanisme de l’opération est élucidé, en gros mais il reste encore quelque incertitude sur les composés qui forment, avec l’alumine, la chaux et l’aliza-rine, la laque quaternaire caractéristique de cette coloration. La nature exacte des acides gras à poids moléculaires élevés, les modifications qu’ils subissent aux températures de 115-120°, pendant l'avivage, c’est-à-dire durant la formation effective de la laque de rouge turc, sont encore mal précisés.
- L’alumine de son côté se présente sous de multiples formes, aux états moléculaires les plus variés. Quelle est celle qui convient le mieux à notre fabrication? C’est encore là une question que la chimie n’a pas examinée à fond et dont la solution est abandonnée à l’empirisme du praticien.
- On sait, d’autre part, combien est important le rôle de la chaux, malgré la faible proportion de cet oxyde dans la laque finale. La présence de chaux, ne fut-ce qu’à l’état de dilution extrême, telle que la fournissent les eaux calcaires, est une condition indispensable, sine qua non pour le développement du rouge turc.
- Bien que, durant ces derniers 10 ans, d’éminents techniciens, Kœchlin, Storck, entre autres, aient montré comment on pouvait réduire au strict nécesaire les opérations et le temps employé à cette fabrication, le rouge turc n’a pu cependant être obtenu par les procédés et avec les appareils modernes de teinture d la continue.
- La première condition pour qu’une teinture s’y prête, . $ est de la réaliser avec des solutions limpides : or,
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-
-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- l’alizarine n’a pu, jusqu’ici, être dissoute sous une forme convenable pour la fabrication d’un véritable et solide rouge turc.
- Le problème vient d’être résolu de façon complète par F. Kornfeld qui a trouvé, dans le saccharate de calcium, le solvant approprié pour l’alizarine.
- Ce sel est assez alcalin pour maintenir le colorant en dissolution limpide ; il contient d’ailleurs la chaux nécessaire à la formation de la laque et sous une forme telle que l’alizarine n’est déplacée que s’il intervient un troisième corps, un mordant comme l’alumine fixée sur la fibre textile. Il fallait de plus, pour produire ie rouge à la machine, que les mordançages préalables, la préparation du tissu, soient obtenus avec des formes d’alumine et d’acides gras qui ne puissent provoquer une précipitation prématurée des mordants ou du colorant dans les bains. Ces difficultés ont été écartées et le procédé de l’auteur, la teinture en rouge turc à la machine, a déjà fait ses preuves en grand.Nous reviendrons plus tard sur les détails du procédé ; mais nous avons tenu à signaler, dès à présent, à nos lecteurs, cette invention qui constitue un progrès tout à fait marquant dans la teinture d’un article classique.
- TISSUS RENAISSANCE MI-LAINE Teints en bain acide
- Coton couvert ensuite avec Noir Oxydiamine EVN (I)
- On teint la laine de la façon habituelle, en un bain bouillant avec addition de 10 % de sulfate de soude et 4 % d’acide sulfurique ou avec 10—15 % de bisulfate de soude; on rince ensuite à fond et on couvre le coton en teignant pendant 3/4 — 1 heure dans un bain froid ou tiède contenant par litre 20 — 40 gr. de sulfate de soude cristallisé et 1/2 gr. de carbonate de soude. Pour les teintes noires il suffit de S gr., et pour les autres nuances, de 2 gr. de Noir Oxydiamine EVN par litre de bain.
- Après avoir couvert le coton, on rince soigneusement.
- Pour couvrir le coton, on se sert de préférence de la laveuse et on conserve les vieux bains encore chargés de colorant, pour s’en resservir en les renforçant comme il convient.
- (1) Brev. s. g. d. g. par la Manufacture lyonnaise de ma-ières colorantes.
- Ce nouveau produit teint le coton rapidement en noir, en bain froid faiblement alcalin, sans colorer sensiblement la laine. Les nopes végétales contenues dans les tissus sont également très bien couvertes, de sorte que le fastidieux travail de l’épincetage et de l’épontillage est complètement évité.
- LES NOUVEAUX_COLORANTS
- Combinaison de couleurs diamine avec le noir d’aniline
- Ce procédé a sur le noir d’aniline pur le double avantage de donner des résultats plus réguliers et plus sûrs avec une meilleure conservation de la fibre, et de four nir des teintes verdissant moins vite à l’air et possédant une bien meilleure solidité au frottement.
- Pour le piétage du noir d'aniline par oxydation.
- On peut procéder de deux façons :
- 1) donner un léger piétage avec des couleurs diamine et remonter avec un mordant d’aniline relativement fort, ou
- 2) donner un piétage plus fort en noir diamine et remonter avec un mordant d’aniline plus faible Exemple pour 1).
- On teint avec 11/2 à 2 % noir jais diamine SS, brev. ou noir oxy-diamine A, brev.s. g. d.g. combiné avec
- bleu diaminéral R, brev. s. g. d. g. avec addition de 15 % sulfate de soude, on rince, on essore, puis on traite avec un mordant d’aniline de la composition suivante :
- On fait dissoudre d’une part
- 900 gr. clhorate de soude dans
- 9 litres eau bouillante, et d’autre part
- 2400 gr. sel d’aniline dans
- 5 litres eau bouillante.
- Après refroidissement, on mélange ces deux solutions et on y ajoute
- 80 gr. sulfate de cuivre dissous dans
- 1 litre eau ainsi que
- 3 litres acétate d’alumine 10 Bé (I)
- (1) Recette pour la préparation de l'acétate d'alumine 10o Bé.
- 10 kil. alun sont dissous dans 14 lit. eau bouillante
- 11 » acétate de plomb sont dissous dans 12 lit. eau bouillante.
- i On mélange ces deux solutions, on les laisse déposer et on emploie ensuite la solution claire.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- On obtient ainsi environ 20 litres de mordant d’aniline à 80 Bé que l’on ramène à 6° Bé en y ajoutant 4 litres d’eau.
- On traite le coton avec ce mordant, puis, après l’avoir bien exprimé, tordu ou essoré, on le met dans la chambre d’oxydation chauffée à 30° C. Après l’oxydation on passe le coton dans un bain froid contenant sur 100 litres d’eau
- 250 gr. bichromate de potasse et
- 250 gr. acide sulfurique 66° Bé.
- Ensuite il ne reste plus qu’à laver et savonner ou mieux passer dans un bain léger d’huile.
- Pour obtenir des nuances plus bleues on supprime le traitement avec bichromate de potasse et acide sulfurique.
- Exemple pour 2)
- On teint avec
- 3 1/2 à 4 % noir jais diamine SS, brev. s. g. d. g.
- ou noir oxy-diamine A, brev. s. g. d. g. etc., puis on remonte avec un mordant d’aniline de 3® Bé ; on obtient ce dernier en ajoutant
- environ 28 litres eau froide à
- 20 litres mordant d’aniline de 8° Bé.
- Pour le reste on opère comme il est indiqué ci-dessus.
- Le remontage en noir d’aniline fixe en même temps le fond de noir diamine et le rend solide au lavage.
- Pour le piétage du noir d'aniline plein bain.
- On fait le piétage de la façon habituelle pour noir noir avec environ 3 1/2 % noir oxy-diamine ou noir diaminéral B, pour noir bleuté avec environ 4 % bleu diaminéral R (sur premier bain)
- 4,5 %) avec addition de
- 0,1 gr. carbonate de soude et
- 20 » sulfate de soude par litre de bain.
- Après avoir teint ainsi pendant 1 heure au bouillon on tord à fond ou on essore, puis on passe sur un bain froid auquel on aura ajouté pour 100 kilos de coton en flottes d’abord
- 4 kil. sel d’aniline
- 6 à 7 » acide chlorhydrique 19 Bé (étendus d’eau)
- . 3 » acide sulfurique 66® Bé (étendus d’eau) et ensuite
- 3 kil. sulfate de cuivre (dissous dans de l’eau) 4 » bichromate de potasse (dissous dans de l’eau).
- On manœuvre le coton dans ce bain pendant 1 heure à froid, puis on chauffe lentement pendant 1/2 heure environ jusqu’à 50-60° C. ; ensuite on sort, lave et sa-vonne (avec environ 2 gr. de savon par litre).
- Pour le remontage du coton en bourre il faut prendre 5 kil. de sel d'aniline par 100 kil. de coton ; quant aux autres ingrédients, les quantités a employer sont les mêmes que pour le coton en flottes.
- Observations
- Tant qu’on manœuvre à froid, le volume du bain d’aniline ne devrait pas dépasser la proportion de 10 à 14 litres d’eau pour 1 kilo de coton. Ce n’est qu’au mo-ment où l’on commence à chauffer qu’il faut ajouter de l'eau de façon à arriver à la proportion de 18 à 20 litres pour 1 kil. de coton.
- Si le noir obtenu est trop verdâtre, on donne un savon un peu plus énergique ou on ajoute une trace de carbonate de soude au bain de savon ; si, par contre, le ton du noir obtenu est trop rougeâtre, on passe le coton dans un bain acidulé avec 1 à 2 % d’acide acétique, après l’avoir savonné et rincé. Il n’est pas bon de passer le coton dans un bain d’huile, comme certaines usines ont l’habitude de le faire, car ce passage à l’huile diminue la solidité au frottement.
- Le noir augmente encore d’intensité par un traitement au sulfate de fer après le bain de remontage. On traite pendant un quart d’heure à 40—50° C. avec 10 % de sulfate de fer, puis on rince et on savonne.
- -===-- = ==-== === =— =—=------------- = —
- LES INDUSTRIES DE LA TEINTURE ET DE L’APPRÊT
- A Lyon
- La malheureuse grève qui sévit en ce moment à Lyon, des ouvriers teinturiers et apprêteurs montre, par la répercussion prolongée qu’elle exerce en fabrique, le rôle capital que jouent ces industries auxiliaires dans la production des soieries lyonnaises. De temps immémorial nos ateliers de teinture et d’apprêt étaient renommés pour mettre en valeur d’une façon unique les tissus de soie.
- « Les procédés lyonnais de teinture, écrivait en 1859 Louis Reybaud dans son étude sur le Régime des manufactures, jouissent d’un tel crédit qu’ils ont rendu les autres villes tributaires Quand on veut des nuances fines et sûres, c’est à Lyon qu’on les envoie teindre. Même vogue pour les apprêts. Donnez-moi les
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- ateliers de préparations de Lyon, me déclarait un Allemand, et je transporterai Lyon à Elberfeld »
- Si l’on compare cependant les modestes installations dont la teinture et l’apprêt lyonnais disposaient à cette époque, dans la rue de la Vieille Monnaie, avec les admirables organisations qui étaient actuellement leurs dents de scie sur la rive gauche du Rhône, on est stupéfait des transformations prodigieuses réalisées par ces industries pour se tenir au niveau du progrès. Avec l’audace et le sang-froid qui les caractérisent, les lyonnais n’ont pas hésité à immobiliser en outillage, en bâtiments de vastes capitaux, afin de conserver leur vieille réputation.
- Ils ont pleinement atteint leur but. A l'exposition universelle de 1900, tous les jurés étrangers de la classe des soieries ont rendu un hommage unanime à la teinture et l’apprêt de Lyon. Le témoignage d’une des plus hautes personnalités de la fabrique de Vienne, M. Charles Koppel, que nous empruntons au Bulletin des Soies et Soieries, est à cet égard particulièrement caractéristique :
- « C’est à ces ateliers de teinture et d’apprêt, déclarait M. Koppel, qu’il faut faire remonter l’avantage considérable pris dans ces derniers temps par la fabrique de soieries françaises, car, bien que des efforts, que l’on ne saurait méconnaître, aient été faits ailleurs et en particulier en Suisse et en Allemagne, pour perfectionner leurs industries auxiliaires, leur infériorité sur ce point ne peut échapper. Elles ne soutiennent la comparaison avec les bonnes productions françaises ni sous le rapport de la pureté, ni sous celui de la délicatesse des dégradations de nuances ».
- On retrouve la même note plus ou moins atténuée dans la plupart des comptes rendus des chambres de commerce de Zurich, Crefeld, Elberfeld, Vienne et Côme. La supériorité des ateliers de finissage lyonnais est jusqu’à présent un fait acquis.
- Au cours de ces dernières années, la démocratisation de la soierie a considérablement augmenté l'im-portance du rôle des teinturiers et des apprêteurs. Cette vulgarisation des tissus de soie dans les classes populaires est en grande partie leur œuvre, car ils ont énormément contribué à l’abaissement du prix des tissus, au moyen des procédés savants qui permettent d’augmenter les fils soyeux en poids et en volume.
- Le public recherche exclusivement les tissus très bon marché qui ont une certaine apparence. La plupart du temps c’est au teinturier à résoudre ce diffi- 3
- cile pi oblème en prêtant aux tissus mélangés l’éclat de leurs belles couleurs.
- L’abandon presque général des tissus classiques, la vogue des étoffes légères à l’aspect nouveau ont mis largement à contribution l’habileté des apprêteurs. Ce sont ces ateliers spéciaux qui créent la souplesse, l'aspzet tombant dont la mode est fervente pour toutes les étoffes, qui donnent de la consistance à ces tissus aériens n’ayant que le souffle au sortir du métier. Les apprêteurs sont arrivés enfin, par des procédés de gaufrage, de moirage, de perlage, jusqu’à changer la physionomie des tissus.
- Nos industries de la teinture et de l’apprêt sont la digne réplique de la fabrique lyonnaise. L'Allemagne cite avec orgueil ses usines de produits colorants, mais ce sont des maisons lyonnaises de teinture qui ont découvert et lancé la fuchsine, le bleu Guimet, indiqué l’acide picrique comme un jaune pour la soie, popularisé le vert de Chine, etc. Les noirs de Lyon sont fameux.
- La grève actuelle atteint donc Lyon dans ses forces vives. Les industries de la teinture et de l’apprèt occupent, dans notre ville, 12.000 ouvriers , elles distribuent, tous les jours, de 35 à 50.000 francs de salaires. Par ces deux chiffres, on peut mesurer la répercussion étendue qu’exerce la grève dans le monde du travail. C’est une véritable calamité pour beaucoup de familles ouvrières, pour la plupart des petits commerçants, moralement obligés de vendre à crédit.
- Il y a donc un intérêt majeur, aussi bien pour les ouvriers que pour les patrons, à ce que le conflit pendant se termine le plus rapidement possible. Lundi matin, malgré la déclaration de la, grève, plus de six mille teinturiers s’étaient rendus spontanément au tra -vail. N’est-ce pas la meilleure preuve qu’une bonne partie de la corporation subit, plus ou moins contre son gré, le fait accompli ?
- La grève a pris d’ailleurs une tournure relativement pacifique qui est d’un excellent augure et que ne faisaient pas présager les manifestations violentes de ces jours derniers. Si le différend arrivait à s’aplanir au bout de la semaine, nos belles industries de la teinture et de l’apprêt ne seraient pas trop affectées. Leurs ateliers qui présentent le triste spectacle de l’abandon et de l’occupation militaire renaîtraient vigoureusement à la vie, pour la grande joie des ménagères qui contemplent avec tristesse la diminution de la feuille de paye.
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- *
- CO
- Si, ce qu’à Dieu ne plaise, les évènements s’aggravaient, Lyon risquerait de voir la teinture et l’apprêt émigrer dans les départements voisins comme cela s’est produit pour, le tissage urbain à la suite des violences de 1885. Nous voulons espérer que, dans l’intérêt de tous, un arrangement honorable interviendra.
- (Le Salut Public). André Vinci.
- REVUE DES BREVETS D’INVENTION
- Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
- N1 1163. — Procédé de préparation de laques rouge, bleue et solides à l’air, par la Compagnie Parisienne de couleurs d7aniline.
- N 1164. — Procédé pour la fabrication de nouveaux dérivés de la série de la benzine et pour leur 'transformation en une matière colorante rouge, par la Corn pagnie Parisienne des couleurs d’aniline.
- N* 1165. — Procédé pour la préparation d’une matière colorante azoïque rouge, par la Compagnie Parisienne des couleurs d’aniline.
- N - 1204. — Procédé pour la fabrication d’un colorant azoïque violet, par la Compagnie Parisienne de couleurs d, aniline.
- N- 1205. — Procédé pour la fabrication de Rhoda-mines de nuance jaunâtre et dérivant des Rhodamines tétra alcoylées, par la Compagnie Parisienne de cou leurs d'aniline.
- REVUE ÉTRANGÈRE
- ALLEMAGNE
- De Leipziger Farber und Zeugdrucker Zeitung Teinture des fourrures
- On a fait dernièrement un grand nombre d’expé-riences afin de perfectionner ou, pour mieux dire, de | simplifier les anciens procédés de teinture pour four- ! rures, lesquels tout en étant compliqués ne donnaient pas toujours de résultats satisfaisants. Et depuis que l’on a découvert des couleurs tirées du goudron de
- houille qui produisent de si belles nuances sur tissus de laine, on a été tenté de les essayer aussi pour four, rures. Seulement on s’est heurté à une difficulté qui paraissait de prime abord insurmontable. On sait que les nouvelles couleurs exigent des mordants intenses, des températures élevées voire même la cuisson.
- Or, les fourrures et les peaux ne peuvent guère supporter ce traitement sans perdre de leur valeur.
- Cependant, on n’a pas perdu courage et à force d’expériences on est parvenu à trouver un procédé de teinture des fourrures avec des coiorants artificiels aussi facilement qu’avec des couleurs naturelles sans les exposer à la moindre détérioration.
- Ce procédé se compose de deux opérations, l' du tannage du côté de la peau avec du chrome, et 2 du traitement du côté des poils avec du chlore.
- Jusqu’à présentées deux opérations ont été exécutées séparément, mais l’expérience a démontré que les deux réactions ne produisent sur la fourrure l’effet voulu que lorsqu'elles se succèdent sans interruption.
- Et les peaux ainsi préparées permettent de fixer facilement, sur la fourrure, des couleurs d’aniline. Le tannage avec du chrome peut se faire en pratique de différentes manières, mais le traitement avec du chromate offre le plus d’avantages.
- Préparation. — Voici, sur un exemple, la manière de procéder ; humecter d’eau tiède des peaux de mouton pesant à peu près 8 kil. et tannées avec de l’alun et du sel, laver pendant une demi -heure dans un bain contenant 150 gr- de savon et 100 litres d’eau, retirer et rincer. Préparer ensuite un bain avec 100 litres d’eau, 50 gr. d’oxychlorure de chrome, 100 gr. de sulfure basique d’alumine, 100 gr. de sel de cuisine et 150 gr. d’acétate de soude cristallisé; tremper les peaux dans ce bain jusqu’à ce qu’elles en soient imbibées à fond.
- Là-dessus, ajouter encore 100 gr. d’oxychlorure de chrome et laisser les peaux dans le bain pendant 24-36 heures, après quoi elles sont rincées et essorées. Plonger ensuite les peaux pendant un quart d’heure dans un bain froid contenant 100 litres d’eau et 1 litre d’acide chlorydrique, essorer et plonger de nouveau dans un bain froid de 100 litres d’eau et 800 gr. de chlorure de'chaux et manipuler pendant 25 minutes; ajouter encore 200 ccm. d’acide chlorydrique, manipuler encore pendant 10 minutes et remettre après dans le bain acide auquel on ajoute encore 1/2 litre d’acide chlorydrique. Après une manipulation d’un quart
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- d'heure, les peaux sont rincées d’abord dans l’eau froide ; ensuite, pour faire disparaître les dernières traces du chlorure elles sont rincées encore dans un bain contenant 300 gr. d'hydrosulfite de soude à la température de 30 C et finalement on les rince encore 3-4 fois dans l’eau froide pure et l’on essore à la machine ; ces opérations terminées, les peaux sont prêtes à la teinture.
- Teinture. — Préparer le bain chauffé à 50° C avec 320 gr. de noir aniline 4 B (4 0/0 du poids des matériaux) 20 gr. (1/4 %) d’orange ENL, 800 gr. de sulfate de soude calciné et 400 gr. d’acide acétique; introduire les peaux et élever rapidement la température à 750 C. Après 1/4 d’heure, ajouter 80 gr. de bisulfite de soude, continuer la teinture à la mémo température pendant 3/4 d’heure à 1 heure, t laisser les peaux dans le bain jusqu’au refroidissement ; rincer, essorer à la machine et sécher. Humecter ensuite les peaux avec de la sciure. De la concentration et de la composition de la solution de chrome, ainsi que de l’intensité du traitement avec du chlore, dépend toujours la qualité de la peau et la bonne exécution du tannage antérieur de celle ci.
- Après cette préparation de la fourrure, on peut se servir de couleur d’aniline ou bien à la brosse, ou par immersion.
- Le chrome contenu dans la peau sert de mordant à la plupart de ces couleurs et n’a pas besoin d’autres mordants. La teinture est simple et n’exige pas d’indications particulières. La température de 75 % ne doit pas généralement être dépassée, mais dans certains cas on peut l’élever jusqu’à 90° C.
- Le choix des colorants artificiels pour fourrures n’offre pas de difficultés, bien que toutes les peaux ne prennent pas les couleurs de la même façon, et c’est au teinturier d’apprendre par l’expérience et l’observation quelles couleurs conviennent le mieux à telle ou telle fourrure. Certaines fourrures se teignent toujours plus fort à la partie supérieure du poil qu’à la racine, d'autres se teignent d’une manière égale de la pointe jusqu’à la racine, d’autres encore ne prennent de la couleur qu’à la racine. Plus le poil est long et tendre, plus se teint la partie supérieure du poil ; plus le poil est dur, moins se teint la partie supérieure et plus la racine devient foncée.
- La chrysoïdine est supérieure à tous les autres colorants par rapport à l’adhérence de la fourrure, ne très petite quantité de celui-ci donne un beau
- jaune se rapprochant de la martre du Canada. Une plus grande quantité donne une brillante couleur orange.
- Tous les autres colorants basiques ne teignent que jusqu’à une certaine nuance de sorte que l’on ne peut guère obtenir des couleurs foncées.
- AMÉRIQUE
- De Textile Colorist
- Remarques sur la teinture des tissus laine et coton
- L’opération est conduite au point d’ébullition ou à peu près. Pour couleurs foncées, on ajoute 2 livres de sulfate de soude anhydre ou 4 livres de sulfate de soude cristallisé pour chaque dizaine de gallons (1 gallon égale 4,54 litres) et pour couleurs claires le 1/2 de la quantité de sulfate de soude suffit. Si l’on veut se servir du même bain pour d’autres lots, il suffit d’ajouter 1/5 de cette quantité de sulfate de soude.
- Le seul moyen d’obtenir de bons résultats, c’est de régler judicieusement la température. Au-dessous du point d’ébullition les couleurs ne teignent que le coton, tandis que la laine n’est couverte proprement qu’au point d'ébullition.
- Voici la méthode de teinture la plus rationnelle. Tremper les tissus à fond, plonger dans un bain tiède contenant les substances colorantes et le sulfate de soude, injecter la vapeur et élever lentement la température à l’ébullition et continuer l’ébullition jusqu’à ce que la laine ait obtenu la nuance voulue. Ceci c’est pour couleurs pâles.
- Pour couleurs foncées on fait bouillir le bain contenant la quantité nécessaire de couleurs et de sulfate de soude pendant quelques minutes ; laisser échapper la vapeur et plonger les tissus dans le bain à l’état humide ou sec. Après une manipulation d’une demi-heure, on prend des échantillons.
- Voici les cas qui peuvent surgir :
- 1° La laine est encore trop claire. Il faut continuer l’ébullition jusqu’à ce que la laine acquiert la nuance voulue;
- 2° La couleur du coton est encore assez pâle. Laisser les tissus dans le bain pendant qu’il se refroidit en ajoutant en même temps des couleurs qui teignent principalement le coton ;
- 3o Ni la couleur du coton ni celle de la laine ne sont complètes.
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- Ajouter alors les colorants nécessaires, élever la température à l’ébullition et laisser les tissus dans le bain pendant un quart d’heure sans vapeur.
- Mais il ne faut pas oublier qu’en élevant trop souvent la température, la laine peut devenir trop foncée. Donc il faut éviter aussi bien une ébullition rapide que longue.
- e== - = == = ' -------------- :—--- 5 -=-
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- Programmes des questions mises au concours pour l’année 1903-1904
- La Société industrielle d’Amiens a, dans son assemblée générale du 26 novembre 1903, mis au concours, pour l’année 1903’1904, les questions qui suivent.
- Les prix seront décernés dans une assemblée générale extraordinaire.
- Ces prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médailles d’argent. Les médailles pourront être converties en espèces.
- Si une question n’est pas complètement résolue, il pourra être accordé, à titre d’encouragement, une récompense moindre que le prix offert.
- Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours.
- Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français.
- Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera reproduite sur un pli cacheté contenant les nom, prénoms et adresse de l’auteur et l’attestation que le mémoire est inédit.
- Quant aux auteurs des appareils qu’on ne pourra juger qu’en les soumettant à des expériences suivies, ils devront se faire connaître en en faisant l’envoi.
- Ces appareils devront fonctionner à Amiens, de préférence, ou sur un point de la région à proximité d’Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilomètres.
- Tous les manuscrits, brochures et mémoires avec plans adressés pour le concours resteront acquis à la Société qui se réserve le droit de les publier en totalité
- ou en partie ; mais les auteurs pourront en prendre copie.
- Les appareils que l’on rendra aux inventeurs, après le concours, devront être accompagnés de plans qui deviendront la propriété de la Société.
- Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines jraneo, au Président de la Société industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au 1er juillet 1904, terme de rigueur.
- Question spéciale
- Des prix sont accordés aux ouvriers et contremaîtres qui, dans leur spécialité, auront apporté un notable perfectionnement à l’industrie.
- 16^ Question. — Une médaille d'or
- A un perfectionnement sérieux dans les machines à parer et à encoller les chaînes pour le tissage.
- 26e Question. — Une médaille d'or
- Au meilleur produit pour donner du brillant aux fils de laine.
- 34* Question. — Une médaille d'or
- Pour une amélioration importante dans le blanchi-ment de la laine ou de la soie. Traitement à l’eau oxygénée ou par l’électricité.
- Question 35e — Une médaille d'or
- Au meilleur mémoire sur le blanchiment du chanvre et des jutes, comprenant une étude théorique et l’examen des diverses méthodes employées dans la pratique industrielle.
- 36^ Question. — Une médaille d’argent
- Pour un procédé simple faisant disparaître les taches d’huile minérale dans le blanchiment des tissus de coton et constituant une amélioration sur les procédés employés actuellement.
- 37e Question. — Une médaille d'or
- Pour un moyen d’augmenter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
- 38* Question. — Une médaille d'or
- À la personne qui trouvera un mode de teinture ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le 30 juin 1904, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des
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- moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
- 39e Question, — Une médaille d'or
- Pour une composition chimique qui s’appliquerait, au moyen de caractères d’imprimerie, sur les chefs des pièces de tissus de laine ou de coton, et qui serait encore apparente après les opérations de dégraiseage et de teinture (1).
- 40e Question. — Une médaille d’or
- Pour un procédé d’épuration des eaux résiduaires provenant des différentes industries locales.
- 41^ Question. — Une médaille d'or
- Pour un procédé de gaufrage du velours d’Utrecht et de coton ou tissus similaires inaltérable au frottement et à l’eau.
- 42e Question. — Une médaille d’or
- Emploi des eaux de condensation en teinture. — Suppression totale des graisses.
- On admettra que le moteur est graissé par ungrais seur automatique.
- 43* Question — Une médaille d'argent
- Pour un bon désinfectant des colles de peau et d’os. Ce produit ou procédé doit arrêter la fermentation des gélatines.
- 44e Question — Une médaille d'or
- A tout perfectionnement sérieux apporté dans les machines employées pour la teinture et les apprêts du velours de coton, jusque et y compris les machines spéciales pour la confection du velours en vêtements.
- 45e Question. — Une médaille d'or
- Pour un produit teignant directement sur velours de coton en noir solide à reflet bleuté et ne déchargeant pas au frottement.
- 46^ Question. — Une médaille d’argent
- Pour un produit entrant dans la composition de l’apprêt de velours de coton, étoffes de laine et de soie réalisant les conditions suivantes :
- Souplesse, brillant et pouvant servir a la surcharge des tissus.
- 47e Question. — Une médaille d'or
- Pour un procédé pratique de mercerisage sur fils tissus de coton ou mélangés, plus spécialement pour velours de coton.
- PROGRAMME DES PRIX PROPOSÉS PAR LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
- (Suite — Voir notre précédent numéro)
- 55
- Morsure des rouleaux. — Médaille d'honneur pour un traité ou pour une étude sur la morsure des rouleaux au moyen des acides ou des sels métalliques jouissant de propriétés acides, tels que certains sels de fer, par exemple.
- L’auteur devra examiner l’action de ces corps sur la profondeur, la netteté et la rapidité de la morsure, principalement sur le cuivre et l'acier.
- Une étude limitée à l’attaque du cuivre serait suffisante pour répondre au programme.
- 56
- Manuels pratiques sur la gravure. — Médaille d’honneur, d'argent ou de bronze (selon le mérite respectif des ouvrages) pour les meilleurs manuels pratiques sur l’un des sujets suivants :
- 1° Gravure des rouleaux servant à l’impression.
- Gravure en creux pour planche plate et rouleau.
- Métaux employés, avec leur appréciation, cuivre, laiton, etc., etc.
- Différents système de gravure, avec la description raisonnée des machines employées pour chacun.
- Décalquage des dessins.
- Gravure au burin.
- Gravure à l’eau forte.
- Machine à guillocher.
- Machine pantographique.
- Manière de graver les picotages, les fonds, les fondus, etc., pour chacun de ces systèmes.
- 2° Gravure des planches servant à l’impression.
- Gravure en relief pour impression à la perrotine.
- Principes de ce genre de gravure.
- Mise sur bois, différents procédés.
- Différentes espèces de bois employées; qualités et défauts de chacune.
- Outils employés ; leur appréciation.
- Gravure en laiton pour picotages et contours.
- Gravure à l’alliage fusible ; clichés ; machines à brûler; différents systèmes; leur appréciation.
- Feutrage des planches.
- Dans toutes ces opérations, indiquer, autant que possible, des recettes sûres et pratiques, des procédés éprouvés et consacrés par l’expérience, en justifiant l’utilité des méthodes suivies.
- (A suivre),
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 377
- LA
- MANUTENTION DES MARCHANDISES dans les Gares
- L’article 6 des conditions générales d’application des tarifs spéciaux est ainsi libellé :
- « Manutention. — Lorsque, aux termes du tarif spécial, les marchandises doivent être manutentionnées par l’expéditeur et par le destinataire, le chargement et le déchargement en sont opérés par leurs soins et à leurs frais, risques et périls.
- « Toutefois, si, dans ce cas, les Administrations, sur la demande de l’expéditeur ou du destinataire, consentent à faire ces deux opérations ou seulement l’une d’elles, elles auront droit, en dehors des frais de gare, aux taxes prévues pour ces opérations par l’arrêté ministériel concernant les frais accessoires. »
- Ce texte renvoie, en principe, les intéressés aux stipulations que contiennent au sujet de la manutention les tarifs spéciaux à leur appliquer. Si le tarif met la manutention à la charge du commerce et si l’expéditeur ne fait pas le chargement, la taxe ne sera pas, comme il pourrait le croire, celle du tarif réduit, augmentée des frais de manutention. La Compagnie lui appliquera, soit un autre paragraphe ou un barème du même tarif, soit d’autres tarifs (intérieurs au lieu de communs), soit même le tarif général, comportant la manutention par la Compagnie.
- Nous pouvons citer à cet égard un exemple que nous avons sous les yeux où 7 caisses de pièces de machines pesant 9.120 kilos ont été réexpédiées de Delle à Dives-Cabourg :
- D’après le tarif commun 114, barème 3, qui impose la manutention au public, le prix de la tonne doit être taxé à 30 fr. 85, soit un prix total de 281 fr. 35.
- Le chargement n’ayant pas été fait à Delle par le commerce, le chemin de fer a trouvé bon d’appliquer le barème I du tarif commun 114 a raison de 54 fr. 85 la tonne, soit un total de 500 fr. 25 et l’intéressé a perdu ainsi 218 fr. 90.
- S’il avait fait opérer le chargement à Delle, en y
- invitant au besoin son transitaire, il aurait évité, moyennant une dépense de quelques francs, de voir augmenter son prix de transport de 43.80/0.
- Pour les même motifs, le destinataire, à l’arrivée, doit également envisager les conditions de manutention du tarif régissant son envoi pour savoir s’il est dans l’obligation ou non d’effectuer son déchargement.
- D’autre part, si les tarifs à appliquer n’imposent pas la manutention au public, dans ce cas seul, les expéditeurs et destinataires peuvent s’en dispenser. Ils doivent même s’en dispenser si elle est prévue comme devant être faite par la Compagnie, car, dans ce cas, ils sont tenus de la payer quand bien même elle est effectuée par eux.
- Quant à la « demande » à adresser aux gares de départ ou d’arrivée pour savoir si elles « consentent » à faire les opérations de chargement ou de déchargement, demande prévue par l’alinéa 2 de l’article 6, le caractère tout facultatif de la réponse de la Compagnie rend cette disposition à peu près illusoire. Les Compagnies, en effet, préféreront souvent répondre par un refus et abandonner la taxe modérée de manutention pour utiliser autrement leur personnel d’hommes d’équipe.
- Eu résumé, il est d’une très grande importance pour nos adhérents de se renseigner exactement avant toute expédition sur leurs obligations concernant la manutention de leurs marchandises, et nous sommes tout à leur disposttion à cet égard.
- (Bulletin de la Mutuelle Transport).
- L’OFFICE NATIONAL du Commerce extérieur
- Le Comité de direction de l’Office national du commerce extérieur est composé pour une période de cinq années de :
- MM. Derode, président de la Chambre de commerce de Paris, président ; Henry Boucher, de Montgolfier, Le Mée de la Salle, Martell, Trystram, présidents des Chambres de commerce d’Epinal, Saint-Etienne, Marseille, Cognac et Dunkerque; Lesieur, Hugot, vice-présidents de la Chambre de commerce de Paris ; Du*
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- brujeaud, membre de la Chambre de commerce de Paris; Sartiaux, président du Syndicat professionnel des industries électriques ; le directeur de l’Office national de Commerce extérieur; le secrétaire de la di-rection de l’Office, secrétaire avec voix consultative.
- Le Conseil d’administration de cet Office comprend outre les personnes dont on vient de lire les noms :
- MM, Waddington, président de la Chambre de Commerce de Rouen, vice président; Isaac, président de l a Chambre de commerce de Lyon ; Bortoli, Lacarrière, et Laguionie, membres de la Chambre de commerce de Paris; Expert-Bezançon, président du Comité central des Chambres syndicales ; Teste, président de 'union des Chambres syndicales lyonnaises ; Hénon, président de la Chambre syndicale des fabricants de tulle de Calais; Dumont, conseiller du Commerce extérieur à Dijon ; Mascuraud, conseiller du commerce extérieur à Paris ; le directeur du Commerce au ministère du commerce, le directeur des Douanes au ministère des finances, le directeur des Consulats au ministère des affaires étrangères, le secrétaire général du Ministère des colonies, le directeur de l’Agriculture au ministère de l'agriculture, le directeur des Chemins de fer au ministère des travaux publics.
- SERVICE DU CONTENTIEUX
- Nous rappelons que notre service du contentieux, qui fonctionne depuis dix ans, répond dans le journal aux questions juridiques d'intérêt général que veulent bien nous adresser nos abonnés.
- Il étudie aussi les affaires d’intérêt particulier, et moyennant une rémunération modeste par rapport-au travail consciencieusement fourni, il procède à l’examen minutieux des dossiers, donne des consultations écrites, documentées par des décisions de jurisprudence et se charge de la défense des abonnées devant tous les tribunaux aussi bien de l’ordre administratif que j udiciaire.
- JURISPRUDENCE
- Un de nos lecteurs nous écrit :
- Les sections organisées des Syndicats professionnels doivent-elles aussi, sous peine d’infraction, déclarer les noms de leurs directeurs et administrateurs ?
- R. — Si la section d’un syndicat professionnel qui a son siège dans une autre commune que le syndicat lui-même, est pourvu des organes nécessaires à son
- fonctionnement et notamment d’un président, d’un trésorier et d’un secrétaire, et si elle perçoit des cotisations, cette section doit être considérée comme ayant une existence propre et non comme une simple fraction du syndicat lui-même. Par conséquent, les fondateurs de cette section commettraient l’infraction prévue par les art.. 4 et 9 de la loi du 21 mars 1884 en ne déclarant pas les noms des personnes qui, à un titre quelconque, sont chargées de l’administration et de la direction,et même comme’il s’agit d’une formalité matérielle, la bonne foi ne pourrait être invoquée pour faire obstacle à l’application de la loi.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- « ___
- Déclarations de faillites
- Paris. — Mage (Adrien), teinturerie, 45, rue de la-Plaine, •— Jug. du 11 décembre. — S. M. Armand.
- Lille. — Sonneville frères, teinturerie, rue Pasteur à La Madeleine-lez-Lille. — Jug. du 24 nov. — S. M. Cus-sac,
- St-Maur. — Foulon, teinturerie, avenue Marinville. — Jug. du 11 décembre. — S. M. Hécaen.
- Versailles.— Ledanois, teinturerie, rue de Conflans, à Poissy. — Jug. du 5 déc. — S. M. Maisons.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Moreux, 2, rue du Grand-Prieuré. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Èon, 70, boulevard St-Michel. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Caudron, 73, av, du Maine. — Entrée en jouissance 15 déc.
- Paris. — Teinturerie, par M. Lecomte, 82, rue Lemer-cier. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Louard, 19, rue Gérando. — Entrée en jouissance de suite.
- paris> _ Teinturerie, par M. Deshayes, 150, boul. Voltaire. — Entrée en jouissance de suite.
- Charenton. — Teinturerie, par M. Picon (success.) à Mme Vve Gouraud, 8, rue des Ecoles. — Entrée en jouissance de suite.
- La Varenne-St-Hilaire. — Teinturerie, par M. Vallet à M. Rabourdin, 2, av. Daumesnil. — Entrée en jouissance 15 décembre.
- Courbevoie. — Teinturerie, par MM. Pinon et Cie à M. Creste, 53, rue Victor-Hugo. — Entrée en jouissance de suite.
- CHEMINS DE FER DE PARIS, A LYON ET A LA MEDITERRANEE
- Fêtes de Noël et du Jour de l’An
- A l’occasion des Fêtes de Noël et du Jour de 1 An, les coupons de retour des billets d’aller et retour délivrés a partir du. 23 décembre 1903, seront tous valables jusqu aux derniers trains de la journée du 6 janvier 190 •
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ce eo
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour di^ courrier, coidre mandat poste adressé aux bureaux du Journal.
- VIENT DE PARAITRE
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume n-couronne de 514 pages, cartonné à l'anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- Ce petit ouvrage, d’une belle impression, est établi sous ia formé d’un dictionnaire, ce qui rend les recherches commodes. Aux noms génériques sont groupés tous les renseignements se rapportant à la matière ou aux procédés qu’ils désignent. On y trouve des renseignements pratiques concernant les substances et les objets d’un usage iournalier.
- TRAITÉ PRATIQUE DE TEINTURE ET IMPRESSION
- Par de Vinant, chimiste et directeur de fabrique. Impression et Teinture. — Teinture et impression des tissus et des écheveaux de coton, de fil, de soie, de laine, etc. — Blanchiment des toiles de fil, coton, soie, laine, etc. — Des apprêts. — Teinture des housses, de la pelleterie, des plumes pour modes, des chapeaux de paille. — Quelques produits chimiques utilisés à la teinture et à l’impression : — Un volume de 714 pages avec planches. Prix. 20 fr. 60
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite). — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide ; (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d} Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
- LIVRES ET PROCÉBÉS DE TEINTURE
- Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........5 fr. 50
- BLANCHIMENT ET APPRÊTS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobefins et de Beauvais.
- F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- .E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- C’est le premier fascicule d’un ouvrage qui en comprendra quatre ou cinq, .illustrés de planches, de figures, de machines et d’appareils, et accompagnés d’échantillons teints et imprimés.
- Cet ouvrage, traduction des trois derniers volumes publiés er anglais par l’auteur, a pour but de donner un aperçu complet des principales découvertes et inventions faites dans ces dernières années, et introduites dans les industries de la teinture, de l’impression et du blanchiment.
- LA TEINTURE AU XIXe SIÈCLE en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison. Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin, plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix : 100 francs.
- CHIMIE ANALYTIQUE
- DES MATIERES GRASSES
- Méthode d'essai et d’analyse des huiles suifs, graisses, glycérines, huiles tournantes, beurres cires, résines, etc.
- Analyses. — Rapports.
- Par M. FERDINAND JEAN
- Chimiste exper . — Officier d’Académie. — Lauréat de la Société des Agriculteurs de France. — Essayeur de commerce diplômé. — Chef du Laboratoire de la Société française d’hygiène.
- 1 fort volume in-8* de 600 pages avec figures.
- Adresser mandat de 20 fr. au bureau du curnal pour recevoir franeo.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLAGE DU HAVRE
- Bore de teinture.
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
- Jaune
- D
- • 8
- - Ire qualité...
- 2ê qualité .. .
- . 3e qualité....
- - Sisal, Yucatan.. - Honduras.........
- • Tabasco..........
- - Haïti Cap........
- - Fort-Liberté.....
- • .................
- • .................
- Gonaïves .........
- P.-de-Paix ......
- - Miragoane........
- - Saint-Domingo...
- • Martin, et Guadel.
- - Jamaïque.........
- Cuba et St-Yago ..
- Manzanillo........
- Tuspan............
- Vera-Cruz ..... ...............
- Carmen.............
- Tampico.......... ................. Haïti............
- Jamaïque..........
- Barcel et P. Cab ..
- Rio-Hacha.........
- Carth. et Savan...
- Maracaïbo.........
- Fustet..... 100 k.
- Tatajuba(Pern. )50 k Bahia . ........
- Corint o..........
- Amapala. ... 50 kil.
- 12
- 11
- 6
- 8
- 8
- 6
- 5
- 5
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- 7
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- 4
- 30
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- 20
- 50
- 40
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- 25
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- a
- 14
- 12
- 9
- 10
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- 60
- 50
- 25
- 40
- 25
- Bouge Brésil Bahia.........
- » Calliatour. .. 100 k
- Lima....... Ste-Marthe, Brésillet, ..
- Sandal.....
- Sapan ....
- &
- E
- 100 k
- 50 k
- Quebracho.. 1009 k
- Pernamb.
- o
- Cachou
- Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
- Jaune ou gamb.........
- » pressé ...
- Coeheniile
- On cote :
- Ténériffe zacatille....
- Ténérifte grise........
- Cureuma
- Bengale
- 50 kilos.
- Beng. beau viol, etdito.. » bon violet.............. • moyen violet............ » bon violet rouge....
- » bon moy. v. roug...
- » fin rouge..........
- » bon dito...........
- » bon à fin cuiv........ » ~uiv .................
- Java..........
- Kurpah.. ....
- Madras ....
- Manille.......
- Caraque .....
- Guatemala flor
- N.M
- N.M
- N.M
- N.M
- »
- bon à fin sobré.
- — cor... cor. ord. à bas.
- 4
- 3
- 2
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 1
- 50
- 75
- 75
- 25
- 75
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- 25
- 75 M
- 50
- 1 .
- 1 .
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- 4
- ©occcceco
- 3
- 3
- 75
- 50
- 75
- 50
- 25
- Kurpah
- Bengale
- R
- Java
- moyen et bon moy. assez coloré..-.
- moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
- beau et fin violet -bon moyen à bon violet et violet rouge ..............
- moyen violet-rouge et rouge............
- fin et surfin violet et pourpré..........
- bon et beau violet.
- S
- 2 25 M. .
- 4.75
- =
- M,. M ,
- 2.60
- 5
- 3
- 12
- 4
- 4
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- 8
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- 7
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- 4
- 6
- 5
- 100
- 16
- 3 50
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- 25
- 25
- 37
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- 1
- 50
- 1/2
- 60
- 50
- Java, Mad.. Pond.......
- Dividivi
- On cote les 50 kil....
- indigos
- On cote actuellement ;
- B gn. sur v. et bl. 11% k. > fin viol et ourpre.....
- 22 M
- 10
- 50
- 5 75
- 5 ..
- 8
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- 5
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- N
- kil.
- 2
- 25
- co
- 6
- 5
- 80
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- N -Gren Cn, surf. 1/2 k N.M » bon à beau.. N.M.
- » ord. et moyen N.M.
- Orseille
- On cote les 100 kil
- Cap-Vert ..........
- Mers du Sud........
- Madagascar..........
- Quercitron :
- On cote les 50 kil.
- Baltimore fin effilé.... » gros effilé..
- JS © o e P
- Antilles.
- Cayenne.
- M M .M
- .1/2 kil. 0
- 2 . .
- 1 ..
- 4 ..
- 3 ..
- 1 50
- 7 50
- 6 ..
- 40 à 0
- N. M
- à
- 4
- 3
- 3
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- 7
- 50
- 50
- 50
- en ©
- 42 1/2
- PLACE DE MARSEILLE
- a ee a en E s F a a a fi • » e fi a
- Bois de Campêche (Laguna) . » (Guadeloupe) Bois jaune (Maracaïbo).. .. » de Fustet Albanie. .. . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
- 12
- 11
- 10
- 95
- 70
- 50
- Le
- DROGUERIES tout aux 100 kil , sauf variation
- traire 1er coût.
- Acide citrique...............
- Alun raffiné (entrepôt)......
- » (acq.)..............
- Couperose emballée....... .. Essence de térébenthine (d. fûts).......................
- Id (s. fûts)....... Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................
- Id. 2e bl. (entrepôt)........ Galles vertes et noires......
- » noires Alep................
- » blancnes...................
- Gomme arabique, en sorte . » Ghésirée, en sorte.........
- » Sénégal,s. bas du fleuve » » Galar .......
- 275 . .
- 15 . .
- 17 ...
- 5 50
- 115 .
- 112 .
- 0 -xH.Ca
- —I 75 C Ct
- oo to o o
- Aden, sorte cour, bonne 80 . Mogador, blonde....... ... . » blanche............
- «
- Laque en f. qté orange. » mi-orange
- » cerise AC
- Sandaraque lavée...... Damar (Batavia)....... » .................... » Penang .............
- Gomme adragante Syrie.
- R
- Anatolie.
- con-
- 19 ..
- 6 50
- 150 .
- co ©
- GO O
- Ct O
- R R
- grise
- 400
- zacatille naturelle ..
- noire Palmas lek. 400
- Curcuma
- Lanzarotte Bengale.... Chinois... Madras....
- Ga) es de Chine........
- Prussiate jaune de potasse.
- 35 .
- 40 .
- 30 .
- 135 .
- 170 .
- INDIGDS. - Au 1/2 kilo.
- Madras bon et beau tendre.
- » moyen et bon moyen
- » colora...............
- » moyen ord. et ord. terne et serré.... Kurpah bon et beau vio'et et violet rouge..
- .. M
- i-
- C'A
- 2,20
- S
- à .15
- .12
- 12
- 85
- 410
- 3.10
- 2 60
- Quercitron................
- Garance, racine...........
- » poudre....,.........
- Rocou Guadeloupe ... ..., » Cayenne.................
- Safran d’Espagne , Valence
- pur.. Sulfate
- Sumac
- de
- en
- cuivre(+ntrepôt) .
- (acq.). .. feuilles........... poudre.............
- Styrax liquide.............
- Tamarin Madras..............
- Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.................
- » en pains, extra sec, sous pap................
- » bon marchand en pains
- » » en boules
- » raffiné en poudre sec
- On • Acide
- 700
- 650
- 450
- 140
- 150
- 90
- 110
- 250
- 250
- M
- 110
- 100 .
- 49 .
- 53 .
- 22 .
- 24 .
- 120 .
- M .
- ©
- CO
- 180 .
- 115 .
- 115
- 145 .
- PRODUITS CHIMIQUES cote les 100 kilos :
- muriatique . nitrique....
- sulfurique. sulfureux . tartrique ..
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- d. d. d. d.
- d.
- 9 33
- 40
- 9
- Ammoniaque liquide 22 d..
- 300
- 43
- 50
- 50
- 160 .
- 100 .
- 750 .
- 600 .
- 110 .
- 30 .
- à
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 381
- Borax raffiné................. 40 . .. .
- Blanc de zinc de la Méditer. •
- poudre.............................. . .
- broyé.......................................
- Crème de tartre.............. 180..........
- Cristaux de soude en sacs
- de 100 kilos, disp....... 8 50 .. .
- Chlorure de potassium, en
- gare de Salins................ 20...........
- Lessive caustique 33 degrés 7..............
- Nitrate de soude............ 25 . .. .
- » de potasse................. 42...........
- Sel de soude, 80/85, cons. et
- entr. en bq. de 700 kil. ,m. 18 25
- Sel de soude, 70/75, disp... 17 25 .. .
- » 30/35, disp... 11 50 ...
- Soude caustique, 110/115, en
- tamb. de 300 kilos.......... 30.............
- Soude caustique, 110/115, en
- bq. de 300 kil. plaquettes..................
- Soude douce 33 deg. en vrac 4 25 ...
- Sulfate de cuivre . .......... E 49 A 53 :
- Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos................... 5...........
- PLACE DE_BORDEAUX
- Bois de Teinture
- Brésillet.....................28 — à 29 —
- Campêche coupe d’Espagne . 28 — 28 25
- — Tabasco . . . . 18 — 19 —
- — Haïti....................10—14 —
- — Martinique,Guade-
- loupe .... 9 — 10 50
- Calliatour.................— — ------
- Pernambouc ...... — -— — —
- Jaune Cuba.................— — — —
- — Guayra-Tabasco. . . — —-------------
- .— Tuspan..............— — — —
- Lima.................. 14 — 15 -
- Tampico. . . . . . . . — — — —
- Sapan. ........ — — — —
- Sainte-Marthe...........— —-------
- Nicaragua......................— —
- Sandal rouge...........— — — —
- Cachou brun coulé, s.f. 100 k. — — -- Gambier.................— — —-—
- Curcuma de la côte. . 100 k. — — — —
- — du Bengale. . . — — — —
- ‘ndigo Bengale poupré . . . 11 — 13 -
- --- — fin violet . . — — ------
- — — beau violet . 11 - 13 -
- — — bon violet . 11 - 12 -
- — moyen violet . 10 — 11 -
- — — petit violet. . 9 — 10 -
- ordinaire et
- cuivré . 8 50 9 —
- «— Java ordin. et cuivré . — — — —
- Madras fin 6 — 6 50
- — — beau . . . 5 50 6 -
- — bon .... --
- — — moyen . . 5 — 5 50
- — — ordinaire. -— ------
- Kurpah kuddapah beau violet 8 — 9 —
- — — bon violet. 7 50 8 —
- — — moy. violet 6 — 7 —
- — — pet. ordin. 5 — 5 50
- — Pondichéry bon violet 6 — 6 50
- — — moy.violet 5 — 6 -
- —• — ora.et cuivré 4 — 5 —
- — Manille — — — —
- — Guatemala flor . . 8 — 10 —
- — — sobre . . 6 — 7 —
- — — cortès . . 5 — 6 —
- — Mexique flor. . . . 7 — 8 -
- ------- - sobre . . . 6 — 7 —
- — — ordin. cortès 4 - 5 —
- Caraque flor. . . . — — — —
- — sobre . . . ------ —
- —- — cortès. . . — — —.
- Gomme laque ordin. et orange
- D C . le k. 3 40 — .
- —• — blonde, Ire quai. 3 30 — —
- — — — 2e quai. 3 20
- -- — cerise. . . . 3 25 ...... —
- — — blonde ordin. . 3 15 ...... —
- Garance d’Avignon. . 100 k. — — — —
- Lac-Dye, marque DT. le k. —. — -—
- Orseille Mers du Sud. 100 k — — — —
- — Madagascar . . — — — —-
- PLACE DE LYON
- Droguerie pour teinture et impression
- Prix aux 100 kilos hors barrière :
- Acétate de plomb.......... 71 .. à 73
- Acide acétique des arts 40 % 26 .. 27 ..
- » chlorhydrique........... ?..
- » nitrique 36.......... 34 ..
- » sulfurique 66-........ 8 50
- » ......................... 280 . .
- » citrique............ 280 ..
- Alun épuré................. 20 ..
- » ordinaire.............. 16 ..
- Ammoniaque incolore, 22. • 38 .. Bichlorure d’étain, 55.... 100 .
- » » 60...... 123 ..
- Bois Campêche-Laguna ... 17 ..
- » Guadeloupe. 13 50 Bois Jaune Centre Amériq. 17 50 Cachou jaune. Vapeurs.... 71 .. » brun..................... 80 ..
- Chlorate dépotasse........ 100 ..
- » de soude................ 105
- Chlorure de chauxlOO à 110. 12 . . Chromate rouge de potasse 79 ..
- » » de soude.. 59 .
- Crème de tartre...................
- Cristaux de tartre................
- » de soude................... 7 • •
- CurcumaBengale en racines 30 ..
- » de Madras.......................
- » de Chine................... M ..
- Essence de térébenthine.. 113 Extrait de châtaignier 20’. 16 ..
- Galles de Chine et Japon.. 160 ..
- » vertes et noires .... 140 .. Gomme Sénégal, en sortes 85 ..
- » arabique.................. 80 ..
- » adragante rousse .. 2 75 ..
- Jus de citron.......... 21 •
- Méthylène à 95 •.......... 90 ..
- » régie 90'................ 110 ..
- Prussiate jaune de potasse 140 ., » •» de soude...........
- Pyrolignite de fer.......... 0 ..
- Résine..................... 23 5 0
- Rouille.................... 8 50
- Sel de soude .............. 17 50
- » ammoniaque.. 12 50
- Sel d’étain............... 222 .
- Soufre en canons........... 17 . .
- » sublimé.................. 19
- Sumac Sicile en feuilles.. 22 50
- Sulfate d’alumine........ 10 50
- >> de cuivre............. 56
- » de fer..................... 6 • •
- 8 ..
- 35 ..
- 9 ..
- 285 ..
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- 105 ..
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- 18 50
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- 29
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- 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- ’ 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLE : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe). . Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne
- peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité, en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera pas transmise.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 383
- TABLE DES MATIERES
- Année 1903
- Pages
- A
- Acide formique (Note su? 1’) 33
- Appareil de teinture........................ 127
- Apparence de la récolte d'Indigo..............285
- Avertisseur d’Incendie........................158
- B
- Blanchir (pour) le jute-. . . . ... 91
- Brevets d’invention (Revue des) 23,37, 51, 67, 83 122, 165, 180, 196, 218, 234, 250, 242, 327, 361 373
- Brochure intéressante (Une). . . 218, 282, 298 314
- G
- Colorants nouveaux (Les) 67, 115, 147, 229, 242 258, 274, 290, 327 370
- Colorants nouveaux (Les) de la manufacture lyonnaise ............................................ 7
- Commerce des couleurs et des matières colorantes en Turquie ......................................49
- Comparaison entre la cuve à Indigo synthétique et la cuve à indigo réduit. . . . . . 244 259
- Culture et fabrication de l’Indigo à Java ... 2
- D
- Dissolution du précipité du soufre..............115
- E
- Elimination des vapeurs nitreuses................36
- Emploi de l’oxycellulose dans l’impression. . . 300
- Essais pour augmenter la solidité à la lumière . 293 Exposition de Reims. ........ 90
- Exposition universelle de 1900, 26, 53, 89, 104, 166, 183,199, 216
- H
- Harmonie (L’) des couleurs et l’œuvre de Chevreul 17 Hygiène et sécurité des Travailleurs. . . . 233
- 1
- Importations de benzine..........................41
- Industrie (L’) chimique allemande...............339
- Industrie (L’) de la Cochenille aux îles Canaries 326
- Industries (Les) de la teinture et .de l’apprêt a Lyon 371
- Informations * . ... . . . 90, 122, 130
- , Pages
- Jurisprudence
- Accidents du travail..........................330
- Agence de renseignements........................345
- Atelier . 330
- Chemins de fer. — Avaries.......................187
- Compte courant..................................330
- Concurrence. ..............................91, 235
- Contrat imparfait. ........................... 315
- Contrefaçon................................74, 139
- Enonciations portées ^ur les factures. . . 299
- Etablissements industriels............... 169 345
- Faillite........................................187
- Garantie d’un constructeur............... 122 218
- Gaz acétylène...................................299
- Journalisme.....................................330
- Jugement intéréssant (Un).......................363
- Laissé pour compte............................ 201
- Locaux (Les mêmes)..............................123
- Loi sur l’hygiène et la sécurité des ouvriers. . 362
- Marchés à livrer.............................. 315
- Marques de fabrique...................... 267, 345
- Ouvriers contre patron..........................362
- Propriétés contiguës............................201
- Recours .contre syndicat ouvrier.................10
- Responsabilité d’un administrateur .... 156
- Sections organisées des syndicats professionnels. 378
- Séparation de corps. ........ 362
- Servitude.................................251, 314
- Traite non acceptée..............................42
- Travaux publics.................................283
- Vente commerciale...............................330
- Vente résiliation ............................. 362
- L
- Législation commerciale étrangère................70
- Loi sur les brevets d’invention en Angleterre. 91
- M
- Machine servant au vaporisage des tissus . . 291
- Manutention (La) des marchandises dans les gares.' ............ 377
- Matières (Lès) colorantes.......................277
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-
-
- 384 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pages
- N
- Nécrologie..................................... 85
- Note sur un nouveau noir d’oxydation ... 19
- Nouveauté dans le domaine de la soie artificielle 177 Nouvelle méthode pour teindre les laines en bleu 67
- O
- Office (LO national du Commerce extérieur . . 377 Opérations (Sur les) de teinture 225, 241, 257 273
- P
- Pétrole (Le) et la teinturerie..................115
- Pollution (La) des cours d’eau. . 214, 229, 263 281
- Prochaine (La) récolte des noix de Galles . • 342 Production des bois de teinture en Haïti. . 165 182
- Programme des concours de la Société industrielle d’Amiens 374
- Programme des prix proposés par la Société in’ dustrielle de Mulhouse ..... 296, 311 376
- Perfectionnements et Procédés nouveaux
- Elimination des vapeurs nitreuses................36
- Machine à rayer les tissus......................113
- Machines à teindre, laver,mordancer, etc. . . 145
- Mordant (Nouveau) d’alumine......................19
- Perfectionnements (Derniers) de la fabrication de l’indigo synthétique. 149, 163, 179, 195, 211 228
- Perfectionnement dans la teinture en rouge turc. 359 Pro cédé pour rayer en bleu.....................130
- Procédé de teinture et d'apprêt .... 131 148
- Procédé de teinture et apprêt avec ou sans charge 353
- Procédé de teinture en couleurs du genre dit : kakhi.........................................193
- Procédé de modification d’extraits tanniques. . 337
- Procédé de réserves blanc et couleurs sous bleu d’indigo...................................... 338
- Procédé d’obtention d’une composition plastique 35 Procédé et appareil pour la teinture ou la teinture et le gaufrage. ............................65
- Procédé de décoration des tissus................161
- Teinture de la soie artificielle au moyen de la
- R
- Récolte de l’indigo...........................41
- Régime (Le) des cartes à demi tarif...........42
- Réorganisation du Conseil supérieur du travail.
- 102, 120,133 314
- Résumé des travaux du Congrès international de chimie appliquée............................305
- Retour (Le) à l’expéditeur.......................343
- Pages
- Ravue étrangère. . 6, 38. 52, 68, 83, 101, 113
- 131, 150, 165, 180, 196, 211, 230, 247, 262, 279 293, 310, 327, 340, 356 373
- Rôle de l’acide oxalique dans le procédé d’enlevage sur bleu cuvé................... 261, 276 289
- Recettes diverses de la teinture Bleu naphtogène 2 R 115
- Mode de teinture des couleurs immédiates. 210 246 259
- Nuances haki et gris grand teint sur tissus de coton. .....................................100
- Procédé pour obtenir sur laine des rongeants blancs et coloris sur fonds divers..............100
- Procédé pour obtenir sur laine des nuances noires solides.........................................209
- Réserves de couleurs azoïques sous bleu indigo vapeur. ........................................97
- S
- Scheurer (Oscar)................. 85, 105,116 136
- Science et teinture...........................21
- Société industrielle d’Amiens.................49
- Société industrielle de Mulhouse............8 24
- Société industrielle du nord de la France. . . 117
- T
- Tableau comparatif du mouvement des matières premières................. 12, 44, 76, 107, 172 203
- Tarifs et transports. 90, 106, 122, 137, 168,218
- 329, 344 361
- Teinte noire sur les tissus de coton .... 4
- Teinture (La) des tissus de coton mercerisés ou non mercerisés..................................308
- Teinture du coton...............................162
- Teinture (La) et impression de la soie à Zirich. 215
- Teinture et impression...........................21
- Teinture (La) dans l’antiquité...................58
- Teinture (La) des soies à Vienne (Autriche) en 1902........................................... 359
- Teinture (La) au chromate de plomb...............81
- Tétrachlorure (Le) de carbone................... 73
- Théorie (Sur la) de la teinture.................323
- Tissu Renaisssance mi-laine ...3. 370
- U
- Usages (Les) en matières de délai-congé. . . 185
- Le Gérant : A. FAYOLLE, .
- Imprimerie de la Société anonyme de Publications industrielles et d’Imprimerie administrâtive.
- A. FAYOLLE, , Directeur, 20, rue Turgot, Paris.
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