Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus

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  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Fabrication de préparations de titane et leur application en teinture (suite et fin). — Nouveaux colorants. - L’annato. — Empois soluble. — La benzine commerciale. — Le budget de 1909. — — Les t ansports par chemins de fer. La lettre-télégramme. — informations. — Bibliographie. — Jurisprudence.— Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Annonces.
  - FABRICATION DE PRÉPARATIONS DE TITANE et leur application en teinture (l).
  - par M. Franz Erban
  - (Suite et fin — Voir nos numéros des 5 et 20 décembre 1908.)
  - Les essais sur la solidité à la lumière ont eu le résultat suivant. Des rouges basiques analogues, mordancés en tanin et titane, sont plus solides, à la lumière, que les mêmes nuances au tanin et antimoine, ce qui a son intérêt dans certains cas. Julien Haas a attiré de nouveau l’attention sur ce fait, il y a peu de temps, mais la rhodamine 4 G (Hœchst) ou le rouge d’acridine (Mülheim) seraient préférables comme solidité au bouillon, à la rhodamine 6 G qu’il préconise. On peut également obtenir avec
  - (1) Traduit de la Chetniker Zeitung, par Moniteur Ques-neville.
  - la solidité voulue des nuances bordeaux avec des violets et des rouge violet basiques, par exemple, le violet de méthylène, l’héliotrope, etc., par mélange avec le jaune ou en employant un fond jaune tanin et titane.
  - Une autre couleur qui cause parfois bien des désagréments est le vert, à cause de ses reflets vert jaunâtre. Tandis qu’on a un grand choix pour la nuance et la solidité lorsqu’il s’agit de couleurs bleues et vert bleuâtre, on ne possède que très peu de vert basique. Les verts brillants, le malachite sont vifs, mais peu solides à la lumière ; le vert méthyle est, en outre, sensible à la chaleur ; le vert capri est bien solide à la lumière et au lavage, mais sensible à l’alcali et, dans beaucoup de cas, il n’est pas assez vif. En outre, on doit le plus souvent le nuancer avec du jaune pour obtenir la teinte désirée, et alors on court encore le risque de voir les blancs se teindre en jaune au bouillon. On peut, par l’emploi d’un fond titané au tanin, produire facilement des nuances vertes avec une pointe de jaune, d’une excellente solidité au lavage, au bouillon et à la lumière, en teignant avec de bons bleus teintés de vert, par exemple, le bleu capri, le bleu de thionine, le bleu de Nil, la sétoglaucine, etc. Pour la couleur olive et le vert sombre solides à la lumière, on peut aussi employer le vert de méthylène, si la faible solidité à la lessive de soude n’a pas d’effet nuisible.
  - Le mordant tanin titane ne se laisse pas seule-
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - ment teindre à cause du tanin fixé par les couleurs basiques, comme le veut le brevet anglais, mais on peut le considérer en tant qu’hydroxyde de titane fixé et teindre avec lui des couleurs pour mordants, comme l’a essayé plus tard le Dr Dreher pour la teinture de cuir. Je n’ai pas obtenu avec les couleurs d’alizarine proprement dite des résultats bien nets, de sorte qu'aujourd'hui où l’on dispose d’une si grande série de bonnes couleurs au soufre pour le coton, le mordant au titane, ainsi que les mordants au chrome, employés beaucoup plus autrefois, ne trouvent leur emploi que dans des cas particuliers.
  - Par contre, les essais qu’on a faits pour teindre le fond titane-tanin avec des colorants du groupe de la gallocyanine ont donné des résultats très favorables, car il semble que dans ces corps, qui ont plus ou moins un double caractère (ils tirent sur tanin comme couleurs basiques et sur chrome comme couleurs pour mordants), les deux parties constitutives du fond, le tanin, aussi bien que le titane, entrent en réaction avec le colorant. Sans doute, la gamme de nuances qu’on peut produire avec les colorants du groupe de la gallocyanine est très restreinte, car elle se réduit aux couleurs depuis le violet et le bleu jusqu’au gris, mais certains de ces produits,qui ont une nuance bleu pur ou tirant sur le vert, par exemple le bleu dauphin, le bleu majolique, etc., donnent sur fond jaune des tons verts qui ont de bonnes qualités de solidité.
  - Depuis peu de temps, on introduit dans le commerce, à un prix relativement peu élevé, le chlorure de titane comme moyen de démonter et d’enlever la couleur des étoffes teintes. Il donne presque les mêmes résultats que les oxalates doubles pour fixer le mordant tannique, puisqu’il s’oxyde très rapidement à l’air ; le prix ne saurait donc plus être aujourd’hui un obstacle à l’emploi de mordants au titane, tout au moins spécialement pour le rouge et le vert basiques.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Rose Diamine FFB.
  - Le rose Diamine FFB, émis sur le marché par la Manufacture lyonnaise,se rapproche comme nuance la marque bien connue, de la même firme, le Rose Diamine B D, mais donne une nuance un peu plus pure. Il convient très bien pour toutes les branches de la teinture du coton et de la soie artificielle, ainsi que pour la teinture en appareils mécaniques. En raison de la facilité avec laquelle il se laisse ronger, ce colorant présente également un grand intérêt pour l’impression et convient, en outre, pour la teinture de la mi-laine et de la mi-soie.
  - Modes de Teinture :
  - Coton : On teint de la manière habituelle pour les colorants Diamine, env. 1 heure au bouillon avec addition de 1/2—I o/o carbonate de soude et, suivant l’intensité de la nuance, 5—10 o/o de, sulfate de soude ou de sel marin.
  - Mi'laine : on teint au bouillon en bain neutre de sulfate de soude. (20 gr. par litre.)
  - Mi-soie : on teint au bouillon avec addition de 5—10 gr. de sulfate de soude et 2—3 gr. de savon par litre de bain.
  - Bleus Diaminéral CVB et 3RC
  - Ces deux colorants constituent un nouveau complément précieux de nos marques de Bleu Diaminéral si recherchées et ils se distinguent par leur excellente affinité pour la fibre. Ils conviennent pour toutes les branches de la teinture du coton et sont particulièrement intéressants pour la teinture dans les appareils mécaniques. En outre, ils peuvent aussi très bien être employés pour la teinture de la soie artificielle.
  - En « teinture directe » les deux produits donnent des teintes de nuances vives allant du bleu au bleu violacé d’une bonne solidité au lavage.
  - « Le traitement avec sulfate de cuivre ou avec bichromate de potasse et sulfate de cuivre » augmente considérablement la solidité au lavage et à la
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- - LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
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  - lumière, et les teintes ainsi traitées peuvent servir pour beaucoup d’applications exigeant ces solidités.
  - « Le développement en Béta-Naphtol » donne des teintes bleues, solides au lavage et aux acides, La solidité aux acides est si bonne que ces teintes peuvent aussi être employées pour des chaînes solides aux acides.
  - « La copulation avec Nitrazol C » fournit des teintes sensiblement plus foncées et un peu plus ternes et augmente la solidité au lavage.
  - Les deux colorants peuvent également être employés pour la teinture des « articles mi-laine et mi-soie », étant donné qu’ils teignent plus fortement le coton que la laine et la soie.
  - ENLEVAGES
  - Mode de teinture
  - Coton
  - On teint au bouillon de la manière habituelle pour les Couleurs Diamine, avec addition de de I-2 o/o de carbonate de soude et suivant l'intensité de la nuance, 10-20 0/0 de sulfate de soude cale, ou de sel marin.
  - Mi-laine
  - On teint à une température voisine du bouillon avec addition de sulfate de soude calciné (20 gr. par litre).
  - Mi-soie
  - On teint à une température voisine du bouillon avec addition de 5-10 gr. de sulfate de soude et 2-3 gr. de savon par litre de bain.
  - Brun Alphanol B
  - Le Brun Alphanol B donne sur laine, en teinture directe, sans aucun traitement supplémentaire, des teintes très solides au lavage et au foulon et qui se distinguent également par une très bonne solidité à la lumière. Grâce à ces propriétés, le nouveau colorant est particulièrement intéressant pour la tein-ture des filés solides au layage et au foulon, notam-nient des filés pour bonneterie, de plus pour la teinture de la laine en bourre, des rubans de laine peignée et surtout pour la laine Renaissance..
  - Le Brun Alphanol B convient également bien pour la teinture en pièces, surtout pour tissus avec des époutils végétaux, ainsi que pour la production de bruns solides au lavage sur soie.
  - Comme colorants pour nuancer, il faut employer en premier lieu le Jaune Diamine CT, les Ecarlates Diamine B et 3 B, le Rouge foulon G, le Rouge pour laine BS et le Noir Alphanol BG.
  - Mode de teinture
  - Laine
  - On garnit le bain avec :
  - 10—20 0/0 de sulfate de soude cristallisé,
  - 2— 30/0 d’acide acétique, et le colorant.
  - on entre vers 60° G., on chauffe en 1/2 heure au bouillon et on épuise le bain après 1 heure de bouillon, en ajoutant, s’il y a lieu, de nouveau petit à petit, 2—4 0/0 d’acide acétique.
  - Pour des mélanges avec Jaune Diamine, Ecarlate Diamine et Noir Alphanol, il est préférable de commencer à teindre avec addition de 10—20 0/0 de sulfate de soude cristallisé et 5 0/0 d’acétate d’ammoniaque et d’épuiser les bains petit à petit en ajoutant un peu d’acide acétique.
  - Laine Renaissance non carbonisée
  - On teint, de la manière habituelle pour les articles mi-laine, dans un bain de volume réduit, ayec addition de 20—30 0/0 de sulfate de soude cristallisé, on chauffe lentement au bouillon et on continue à teindre pendant 1/2 heure aune température voisine du bouillon.
  - Soie
  - On teint de la façon habituelle sur bain de savon légèrement coupé à l’acide acétique.
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  - L’ANNATO
  - La recherche de teintes de plus en plus fines et délicates pour les tissus de soie, de laine et de coton, pousse les chimistes à des travaux compliqués à l'envi. D’autre part, les intéressés, principalement ceux des colonies, reviennent à la culture des plantes tinctoriales employées primitivement et
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - abandonnées depuis une cinquantaine d’années au moins.
  - C’est le cas d’une plante tinctoriale, l’annato, connue et employée il y a plusieurs siècles et qui est aujourd’hui tirée de l’oubli et cultivée par les indigènes des Antilles.
  - L’annato est un colorant fixe fournissant des nuances fines, rouges et jaunes pour la teinture de la soie, de la laine et du coton. Cette plante est originaire des Indes occidentales et des régions tropicales de l’Amérique. C’est un arbuste atteignant une hauteur de huit à douze pieds; la feuille a la forme d’un cœur, à l’extrémité de chaque branche se trouvent de petits bouquets de fleurs de couleur rose, le fruit est une capsule en forme de mitre recouverte d’une pulpe mince rougeâtre et cireuse. C’est cette dernière substance extraite de la graine qui fournit le colorant nommé Annato.
  - Le consul des Etats-Unis, à Kingston (Jamaïque), dit que cette matière colorante était connue des habitants autochtones et principalement des belliqueux Caraïbes qui peuplaient les petites Antilles, lors de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Ces peuplades s’en servaient comme d’un pigment pour se teindre le visage et le corps. La plante provient entièrement de la graine qu’on sème avant qu’elle ne soit tout à fait sèche dans des plates-bandes préparées en un endroit ombragé. C’est une plante robuste, et semée sous un climat approprié, elle pousse pour ainsi dire dans n’importe quel terrain, à part les marécages. Toutefois le rendement est bien supérieur si on cultive l’arbuste en un sol riche au bord des rivières dans des terres d’alluvion.
  - Le climat le plus approprié est celui où par une température moyenne de 75° à 80° Fahrenheit, il pleut très abondamment. Lorsque les semis ont quatre mois environ on les transplante en les plaçant dans des trous profonds creusés de six à douze pieds d’intervalle selon la nature du sol. Les mauvaises herbes sont soigneusement arrachées. On ne peut espérer de pleine récolte avant trois ou quatre ans, mais dès que l’arbuste a environ un an et demi, on peut commencer à recueillir la graine.
  - On a pu constater que la première récolte fournit environ 5 qtx de graine par acre et ce poids est susceptible d’augmentation pendant plusieurs années. Lorsque la capsule s’ouvre et que la graine apparaît, la cueillette en est faite par des femmes et des enfants ; la graine est ensuite séchée au soleil ; elle n’a de valeur que par son enveloppe cireuse. Puis elle est jetée dans un baquet d’eau bouillante ensuite on agite le mélange afin de détacher la pulpe cireuse.
  - Après deux ou trois jours de macération dans l’eau, on passe le tout au tamis; le liquide versé dans un autre vase est abandonné pendant une semaine afin qu’il puisse fermenter et déposer la matière colorante. L’eau est ensuite retirée et le sédiment séché dans des récipients plats jusqu’à la consistance du mastic; puis on en fait de petits rouleaux qui, enveloppés de feuilles de bananier, sont l’annato de commerce. Ces petits rouleaux sont emballés dans des barils quand ils doivent servir à l’exportation.
  - (Traduit spécialement de Textile Mercury par le Moniteur de la Teinture.)
  - EMPOIS SOLUBLE
  - Les produits portant le nom d’empois solubles se préparent fréquemment en faisant bouillir de l’amidon ordinaire avec de la soude caustique ; l’alcali qui en résulte est ensuite neutralisé avec de l’acide muriatique. Le sel qui se forme au cours du processus de neutralisation n’est pas toujours un agent favorable à l’encollage; par conséquent, il vaut mieux provoquer la neutralisation en ajoutant à la pâte en ébullition une quantité de graisse animale ou végétale en proportion rationnelle avec la pâte. Le savon et la glycérine qui se forment par l’adjonction d’un corps gras à l’alcali contribuent beaucoup à rendre la fibre plus douce et plus souple et par suite plus accessible à l’empois.
  - L’inflammation d’éther ou de sulfure de carbone est bien souvent restée inexpliquée. Des 1 recherches faites à ce sujet démontrèrent que ces
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - explosions sont provoquées par la décharge spontanée d’électricité statique. M. le professeur Richter, de Carlsruhe, dit à ce sujet dans son compte-rendu : « Le meilleur moyen d’éviter ces accidents est de n’employer, pour transvaser les liquides inflammables, que des entonnoirs en métal doux (laiton, plomb, etc), mis en contact avec le sol. Il faut éviter surtout d’employer des entonnoirs en fer, de crainte qu’en les plaçant sur la bonbonne une parcelle de fer ne se détache et ne devienne rouge par suite du choc. Le soutirage à l’aide d’un tube de verre et d’un tuyau en caoutchouc est à r ejeter comme éminemment dangereux, car, dans ce cas, l’emmagasinement d’électricité statique est très fréquent. Le transvasement à l’aide d’un entonnoir en métal ne doit jamais avoir lieu si ledit entonnoir n’est pas mis préalablement en contact avec le sol. »
  - (Traduit spécialement de Leipziqer Fœrber Zeitung par le Moniteur de la Teinture.}
  - LA BENZINE COMMERCIALE Par M. Rakousine (j)
  - I. — Introduction
  - L’industrie de la benzine est une des plus importantes branches de l’industrie du naphte. J’ai supposé connues les méthodes de travail et d’analyses employées dans cette industrie et je n’ai décrit ici que les nouveautés. Je veux définir d’abord l'apel-lation de benzine. Sous le nom de benzine, on désigne, dans l’industrie du naphte, les produits provenant de la distillation du pétrole qui distillent avant la kérosine (pétrole lampant) et qui se rencontrent dans le commerce bruts et raffinés. On doit ranger dans ce groupe : 1° Les trois principaux produits commerciaux, éther de pétrole, benzine et ligroïne (résidus de benzine) ; 20 les produits désignés sous différents termes comme Rigolène (2), gazoline, essence à détacher, etc.
  - (1) Traduit ùeChemiker Zeitung, par Moniteur Quesne-CUrlt.
  - (2) Suivant Charitschkoff, le rigolène possède les caractéristiques suivantes : P. S — 0,640 à 15° C. Point d'ebul-lit. jusqu à 40» C.
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  - II. — Fabrication
  - La fabrication de la benzine est, en général, très simple ; elle consiste en une séparation et récupération des produits de distillation et en un raffinage subséquent, qui n’a pas seulement pour but de blanchir ou de décolorer ces liquides, mais aussi d’enlever la mauvaise odeur provenant des combinaisons organiques soufrées. Comme combinaisons soufrées, on a trouvé des mercaptans, thioéthers, thiophène et homologues du thiophène (Méthyl et diméthylthiophène).L’odeur des benzines brutes de Grosny et de Bibi-Eybat est surtout repoussante; et ce sont les deux principales benzines du marché mondial. La fabrication de la benzine se fait presque exclusivement dans les usines des districts pétroliers; car le produit brut, fraîchement sorti du sol, donne un tout autre rendement en benzine que celui conservé en magasin. Pendant le transport du pétrole, la teneur en benzine peut être réduite au minimum (surtout par les transvasements par pompe et les déchargements répétés), et le traitement de cette huile brute ne peut plus être rémunérateur. Dans les usines de la Russie centrale, il ne peut donc pas être question d’une fabrication de benzine faite rationnellement. Suivant Ragosine (1), les rendements en benzine des deux plus importants pétroles russes sont les suivants :
  - 1. Pétrole de Bakar; 0,2 0/0 de benzine distillée ;
  - 2* Pétrole de Grosny ; 4.6 0/0 de benzine distillée, et l’on a trouvé un rendement en benzine de 4,88 0/0 en poids dans le pétrole de Bibi-Eybat (profondeur du sondage environ 733 mètres). En remarquant que Toumsky, de son côté, a donné 17 0/0 comme rendement en benzine du pétrole de Grosny, Ragosine croit que ce résultat peut être considéré comme faux, puisque ce chiffre de 4,6 0/0 pour le pétrole de Grosny s’accorde très bien avec les données des comptes rendus officiels de l’industrie du pétrole de Grosny. Par exemple, on a traité à Grosny 21.350.000 pouds (16 kilogrammes) de pétrole et on a obtenu 841.000 pouds de benzine, ce qui fait environ 3,9 0/0. Quoique les pétroles de Bakar et
  - (1) Niéphtanviv dielo, 1904, p. 321.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - de Grosny satisfassent,en commun avec les pétroles, les besoins du marché mondial, il serait intéressant de connaître aussi les rendements en benzine des autres pétroles bruts. A l’occasion de l’examen optique des pétroles, on a procédé préalablement à la détermination de la teneur en benzine des pétroles des provenances cl-après :
  - Point Poids Rende-N‘ Provenance d’ébullition spécifique ment en endegrés C. à 15-0. ben/.
  - I Anapa (Caucase). . 45-125 0,7361 27,79 2 Berekey (Caucase) . 85-120 o‘7275 2,88
  - , 3 Bibi-Eybat(Caucase) 40-120 0,7469 4,88
  - 4 Câmpina (Roumanie) 45-120 0,7162 3,41
  - 5 Pensylvanie . . . 80-110 0,7225 11,46
  - 6 Tschimion. . . . 65-120 0,7019 6,20
  - Sur le marché russe, il vient surtout des benzines raffinées et peu de benzines brutes. Celles-ci sont en grande partie transportées dans l’ouest de l’Europe et on pourrait peut-être croire qu’on y applique des méthodes de raffînation perfectionnées, puisque l’on paye en Russie plus cher la benzine dite « allemande ». Mais ce n’est pas prouvé.
  - . Les méthodes de distillation, comme on l’a dit, sont très simples et sont décrites daus la plupart des livres classiques.
  - Il faut seulement veiller à une bonne réfrigération des vapeurs de distillation, comme à une séparation bien faite des produits de distillation d’avec l’eau. On emploie pour cela, dans la plupart des résines, des récipients florentins de divers systèmes, et même une combinaison très ingénieuse de ces récipients, dans le genre de ceux employés dans l’extraction des corps gras.
  - A cette occasion, il faut remarquer qu’un extracteur à réfrigérant avec un système de récipients florentins constitue une usine à benzine bien montée. Il paraît que beaucoup d’usines à extraction de corps gras s’occupent de faire des benzines extraraffinées, comme de l’éther de pétrole, benzine à dégraisser, etc., et ce travail doit être assez rémunérateur sous beaucoup de rapports ; les benzines préparées sur les lieux mêmes de consommation répondent mieux en effet aux exigences du commer
  - çant que celles importées de loin, car pendant le transport, comme on sait, il se produit des modifications dans les propriétés du produit, De plus, on se représente comme bien appropriée aux exigences de l’industrie des corps gras, une « benzine d’extraction ». Les produits principaux des raffineries de benzine sont :
  - Poids spécifique à 15° C.
  - I. Ether de pétrole. . . . 0,635-0,685
  - 2. Benzine légère .... 0,700-0,715
  - 3. Benzine d’extraction. , . 0,420-0,735
  - 4. Ligréine...................0,735-0,750
  - La benzine de Grosny, suivant Charitschkoff contient surtout, malgré sa faible densité (0,635-0,700) environ 30 0/0 de produits passant au-dessus de 100% On devra donc la rectifier et non pas en séparant seulement la benzine légère, mais par une distillation répétée de toute infraction jusqu’à 150° G dans un appareil construit spécialement avec une colonne de rectification très ingénieusement installée. La deuxième distillation fournit une bonne benzine et facilite la récupération des produits intermédiaires. On a appliqué en premier lieu ces méthodes de travail à l’usine de benzine du chemin de fer de Vladikaucase.
  - La question du raffinage de la benzine n’a été résolue que récemment.
  - Ragosine, par exemple, considère comme superflu le raffinage et la benzine; Charitschkoff, lui, propose ces procédés de raffinage assez compliqués : a l’acide sulfurique, il ajoute 0,1-0,2 0/0 (en poids de benzine) d’acide chromique sous la forme de bichromate de potassium. Il reste encore dans la benzine des combinaisons du soufre à mauvaise odeur. On ajoute alors à la lessive environ 0,01 0/0 de PhO sous forme de litharge.
  - L’acide sulfurique fumant donne aussi de bons résultats et il rend de grands services dans les raffinages difficiles. Le noir animal ou l’hydrosilicate d’aluminium, qui autrefois étaient beaucoup employés pour enlever la couleur et l’odeur, ne peuvent s’appliquer au raffinage de la benzine, parce qu’ils supposent de violentes injections d’air
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - que l'on ne peut utiliser pour le raffinage de la ben-zine. Les appareils mécaniques à agitation doivent être aussi éliminés.
  - Enfin, je voudrais faire remarquer que les benzines que j’ai préparées dans mon laboratoire, prises au sortir du réfrigérant de Liebig, étaient privées de Dichroïsme et se sont conservées intactes pendant un an; ces résultats ne sont pas à comparer avec ceux des fabriques, car il y a d’autres facteurs à considérer dans ce cas, comme le contact des produits distillés avec des surfaces métalliques, l’influence de la vapeur d’eau pendant la distillation, l’accès inévitable de l’air, la variation de la rapidité de la distillation. Une méthode de raffinage bon marché peut, enfin, seule être employée dans les usines.
  - (A suivre.)
  - LE BUDGET DE 1909
  - La loi de finances pour 1909 vient d’être approuvée par les deux Chambres et promulguée à V Officiel.
  - Nous en extrayons ce qui suit :
  - — A partir du 1er janvier 1909, le dépôt des demandes de brevets d’invention et de certificats d’addition, ainsi que l’enregistrement des actes comportant cession ou mutation en matière de brevets, aura lieu, en ce qui concerne le département de la Seine, dans les bureaux de l’Office national de la Propriété industrielle.
  - En conséquence, les articles 5, 7 (§ 2) et 20 (§ 3) de la loi du 5 juillet 1844, sont modifiés ou complétés de la manière suivante :
  - «Art. 5. — Quiconque voudra prendre un brevet d’invention devra déposer sous cachet, au secrétariat de la préfecture dans le département où il est domicilié, ou dans tout autre département, en y élisant domicile :
  - « (Paragraphe nouveau). — Dans le département de la Seine le dépôt des demandes de brevets aura
  - | lieu aux’bureaux de l’Office national de laPropriété 1 industrielle.
  - | « Art. 7, § 2. — Un procès-verbal dressé sans frais par le secrétaire général de la préfecture dans les départements et à Paris par le directeur de l’Office national de la Propriété industrielle constatera chaque dépôt, en énonçant le jour et l’heure de la remise des pièces.
  - « Art. 20, § 3. — Aucune cession ne sera valable à l’égard des tiers qu’après avoir été enregistrée au secrétariat de la préfecture du département dans lequel l’acte aura été passé.
  - « L’enregistrement des actes passés dans le département de la Seine aura toutefois lieu dans les bureaux de l’Office national de la Propriété industrielle ».
  - LES TRANSPORTS
  - PAR CHEMINS DE FER .
  - Leurs conditions ; les difficultés qu’ils soulèvent; conseils pratiques; réformes à opérer,
  - Par M. Léon Sentupéry
  - ancen chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain
  - Cette brochure de 64 pages a pour but de renseigner cl ti rement les commerçants sur leurs droits et sur les moyens de les faire valoir.
  - En effet, il n’y a certainement pas un commerçant ou industriel qui n’ait eu quelques difficultés avec les Compagnies de chemins de fer. Et sur chaque réseau, le Contentieux s’y entend si bien, il arrive si aisément à embrouiller les questions et à lasser les réclamants que, presque toujours, ceux-; ci finissent par céder, malgré leur bon droit évi-| dent.
  - Or, ils ne céderaient pas si facilement s’ils savaient comment s’y prendre, selon les cas variés qui se présentent. Et c’est à les renseigner d’une façon claire, simple et précise que vise la brochure, que nous signalons et qui vient de paraître.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies et les moyens d’y résister, en ce qui concerne les Voyageurs et les Bagages^ la Grande et la Petite Vitesse et les Colis postaux.
  - i Pour les Voyageurs, il examine : tout ce qui i concerne les billets et leur emploi ; les enfants, les
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  - LEMONITEUR DE LA TEINTURE
  - malades, les armes à feu, les chiens et les animaux ; les places retenues, les compartiments loués ou réservés, les colis à la main, les cartes à tarif réduit ; les retards des trains ; la juridiction compétente en cas de litige; les registres de réclamations.
  - Pour les Bagages : leur manipulation et les conditions défectueuses où elle s’effectue ; l’enregistrement ; ce qu’il y a à faire en cas d’avarie ou de manquant, de retard, de perte, ou de perte de bulletin ; les bagages non enlevés, ceux qui contiennent des objets de prix ; ceux des Voyageurs de commerce; les indemnités à réclamer et la juridiction compétente.
  - Pour la Grande et la Petite Vitesse, il expose les diverses sortes de tarifs et, en particulier, ce qui distingue les tarifs spéciaux des tarifs généraux ; ce qu’est le contrat de transport ; la déclaration d’expédition, le récépissé; les formalités de comptage, de demande de wagons ; la manutention, le bâchage, les chargements par wagon complet effectués par le public ; la réception des expéditions ; l'emballage ; la livraison ; la lettre d’avis ; le bon état extérieur des colis : les déchets de route, les délais de transport et de livraison ; — puis les points si délicats concernant les retards^ et spécialement ceux éprouvés par les commerçants en détail ; les pertes et les avaries; les réclamations pour avaries (avec les importantes modifications apportées par la loi de 1905) ; les expertises ; les délais de prescription ; lajJuridiction compétente; la vente des marchandises (et les criants abus auxquels elle donne lieu) ; les envois à l’étranger.
  - Pour le nouveau Tarif G. V. 14 provisoire, concernant les primeurs, fruits, volailles, etc., toutes les critiques auxquelles il donne lieu.
  - Pour les colis postaux, un premier chapitre est consacré à la création et à l’organisation du service ; les diverses sortes de colis postaux ; le récé pissé ; le départ, l’acheminement, les délais ; les emballages, l’avis d’arrivée ; les droits de douanes et d’octroi ; les réexpéditions, la livraison (et les chicanes qu’elle soulève) ; les précautions à prendre à la livraison; le piège souvent tendu à l’aide de l’acceptation par représentant ; les colis non livrés ; la vente des marchandises ; les colis livrés par correspondants ou courriers.
  - Un second chapitre sur les colis postaux est consacré spécialement à étudier avec tout le soin qu’elles comportent les multiples et délicates questions des retards^ des réclamations et des indemnités. L’auteur y signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier, à propos des retards, pertes, avaries ou spoliations ; des réclamations (y compris le point encore obscur de la juridiction compétente), des indemnités (que les
  - Compagnies cherchent constamment à ne pas payer). Enfin, il expose et compare les 2 projets actuellement soumis aux Chambres sur les colis postaux.
  - En résumé, cette brochure, constitue pour les commerçants un véritable guide pratique de transports qui leur sera d’une utilité quotidienne.
  - Prix d’un exemplaire 0.30 centimes, franco
  - Afin de permettre aux commerçants et industriels d’en remettre des exemplaires à leur clientèle, en cas de litige, nous leur consentirons les prix suivants, qui s’entendent nets et franco;
  - pour 25 exemplaires. 7 fr. 13
  - pour 50 — 13 fr. 80 pour 100 — 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - LA LETTRE-TÉLÉGRAMME
  - L‘ Officiel du 8 décembre a publié l’intéressant décret qui suit :
  - « Article premier. — Il est créé à titre d’essai à partir du Ier décembre 1908, dans les relations entre localités de la France continentale et de la Corse pourvues normalement d’un service télégraphique permanent ou prolongé jusqu’à minuit et désignées par le ministre des Travaux publics, des Postes et des Télégraphes, une catégorie de télégrammes à tarif réduit qui porteront l’appellation de lettres-télégrammes.
  - « Art. 2. — Ces objets de correspondance pourront être déposés dans les bureaux admis à prendre part à ce service à tout moment compris entre sept heures du soir et onze heures du soir ou minuit, suivant la catégorie des bureaux; mais la transmis-sin n’en sera effectuée le même jour qu’à partir de neuf heures du soir et après l’écoulement de la correspondance taxée à tarif plein.
  - « Les lettres-télégrammes seront remises à domicile exclusivement, dans les mêmes conditions et par les mêmes moyens que les lettres ordinaires, à la première distribution postale qui suivra leur arrivée au bureau de destination.
  - « Art. 3. — La taxe appliquée aux lettres-télé-
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  - grammes est fixée à 1 centime par mot avec minimum de 50 centimes.
  - « Si la somme totale à percevoir pour une lettre-télégramme contient une fraction de demi-décime, cette somme totale sera augmentée de la quantité nécessaire pour compléter le demi-décime. »
  - INFORMATIONS
  - Le Comité central des Chambres syndicales (Union des Syndicats professionnels) a procédé au renouvellement annuel de son bureau ; par suite de la démission de M. Expert-Bezançon, il est ainsi constitué pour l’année 1909 :
  - Président : M Jouanny, membre de la Chambre de Commerce, délégué de la Chambre syndicale du Papier et des Industries qui le tranforment. Vice-présidents : M. Fournier, président de la Chambre syndicale du Commerce d’exportation. M. Pascalis, président de la Chambre syndicale des Produits chimiques. Secrétaire général : M. Alph. Sriber, président d’honneur et délégué de la Chambre syndicale des Caoutchouc, Toiles cirées, etc. Secrétaires : M. L. Harant, président d’honneur et délégué de la Chambre syndicale de la Céramique et Verrerie. M. Le Perdriel, délégué de la Chambre syndicale des Produits pharmaceutiques. Trésorier: M. P. Prot, délégué de la Chambre syndicale de la Parfumerie.
  - *
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  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - BIBLIOGRAPHIE
  - EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
  - Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de pru-, d’hommes, à ia propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
  - Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr. 50.
  - Nouveau Règlement sur les Générateurs et Récipients à vapeur d’eau fonctionnant à terre et indications d’ordre général sur l’exécution du règlement. Prix : 0 75; franco par poste, 0.85.
  - (Voir l’extrait de la table des matières dans notre numéro du 5 octobre 1908.)
  - La réglementation du travail dans l’industrie, par Louis Bouquet, conseiller d’Etat, directeur au Ministère du Commerce et de l’Industrie. 5e édition, entièrement refondue et mise à jour, par Paul Razous, licencié ès sciences mathématiques et ès sciences physiques, membre agrégé de l’Institut des actuaires, ancien inspecteur du travail dans l’industrie.
  - Un volume in-8 de 406 pages. — Prix : broché, 6 fr. 60
  - Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures : 3 fr.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique nous donnons les résumés des cas juridiques relatifs aux questions les plus diverses d’intérêt général, et l’ensemble de ces résumés constituera à la fin de chaque année un précieux formulaire de jurisprudence pratique.
  - Ceux de nos lecteurs qui désireraient recevoir franco le jugement complet se rapportant à un cas juridique n’ontqu’à nous adresser 3 francs en timbres-poste en nou 9 indiquant le numéro placé en tête du résumé correspoi dant.
  - 252) Accident faute de la victime. — Inattention inexcuable. — Responsabilité
  - Si l’on est responsable du dommage causé par le fait des choses que l’on a sous sa garde, cette présomption cède devant la preuve de la faute exclusive de la victime. Il en est ainsi lorsque, à la suite d’un accident arrivé à un commis de magasin qui s’est blessé à l’œil en se heurtant contre une tringle, le juge constate que, eu égard' à la disposition des lieux, la tringle dont il s’agit ne constituait pas un
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - danger contre lequel le patron fût tenu de mettre en garde le public et ses employés et que, pour se blesser, le commis avait dû faire preuve nécessairement d’une inattention inexcusable ou commettre une imprudence qui apparaissait comme la cause unique de l’accident.
  - (Cour de cassation, 22 janvier 1908).
  - 253) Compétence territoriale. — Art. 420 C. Pr. — Men tion de la facture. — Marché contesté. — Contestation non sérieuse. — Art. 420 applicable. — Paiement dans la ville du vendeur sans dérogation, même au cas d’émission de traites sur l’acheteur. — Tribunal du domicile du vendeur compétent.
  - Les mentions de la facture indiquant que le paiement sera effectué au domicile du vendeur, même au cas où des traites auraient été tirées sur l’acheteur, est opposable à ce dernier quand l’existence du marché n’est pas sérieusement contestée.
  - La constestation ne peut pas être tenue pour sérieuse lorsque le marché a été passé entre le voyageur du vendeur et l’employé de l’acheteur qui doit être considéré comme ayant le pouvoir de traiter en son nom ; que, de plus, une partie de la commande a été livrée et payée sans protestation par l'acheteur qui a ainsi ratifié l’opération tout entière.
  - En conséquence, le Tribunal dans l’arrondisse
  - ment duquel la marchandise devrait être payée aux termes de la facture est compétent par application de l’article 420 C. Pr.
  - (Tribunal de commerce de Lyon) (19 janvier 1908.)
  - AVIS
  - Notre service du contentieux, dont l’origine remonte-à 1890, répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsque, s’agissant d’un simple avis à donner ou d’une opinion à émettre, il est possible de le faire sur la seule lecture de l’exposé des faits, sans étude spéciale et sans recherches.
  - Si l’abonné désire être documenté ou avoir un vis motivé, notre service étudie avec le plus grand in l’affaire ou la question posée ; il procède, s’il y a liu, à l’examen minutieux des dossiers et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il donne des consultations écrites basées sur les documents de la jurisprudence française ou étrangère.
  - Sur ce point, nos jurisconsultes spéciaux ont à leur disposition les moyens de donner satisfaction à nos abonnés en toute matière, même dans les cas les plus difficiles et les moins connus des praticiens.
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  - T Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on repond ;
  - 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
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  - Départ de Paris, le samedi de chaque semaine, de janvier à fin mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 10 jours.
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  - Départ de Paris, les 17 janvier, 21 février et 28 mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 28 jours.
  - Prix (tous frais compris): Ire classe: 1.050 francs; 2e classe, 940 francs.
  - 3° Egypte et Haute-Egypte
  - Départ de Paris les 27 janvier, 17 février et 3 mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 37 jours.
  - Prix (tous frais compris) : Ire classe : 2.300 francs.
  - S’adresser, pour renseignements et billets, aux bureaux de l’Agence des Voyages modernes, 1, rue de l’Echelle, à Paris.
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- - TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES Pendant le* onze premiers mois des années 1906. 1907 et 1908
  - 1 il PORTATIONS Quantités 1 livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises
  - françaises 1908 ou francisée» exportées
  - 1908 1907 1906 «907 « 906
  - Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 3.931 5 343 3.417 Bois de teinture en bûches 1.000 k. 413 566 359
  - — — Brésil » — — — — moulus » 114 95 175
  - — — Haïti » 28.71b 28.113 29.188 Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. 71 232 71
  - z- — Républ de l’Amér. » 4.208 2.8 1 1 636 Curcuma en racine. » 876 704 4°C
  - — — Autres pays. » 10 920 15.727 17.7o5 en poudre » — —
  - Quercitron » 917 661 409
  - Totaux .... » 47 774 51 994 52.006 Lichens tinctoriaux » 2 091 2.572 1.178
  - Ecorces à tan, moulues ou non » 250.931 325.400 301.479
  - Bois de teinture moulus » — — — Sumac, fustet et épine-vinette :
  - Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 820 818 3.119 Ecorces, feuilles et brindilles » 339 416 616
  - Curcuma en racine » 4.192 2.352 2 212 Moulus » 702 265 453
  - — en poudre » —- — — Noix de galle et avelanèdes entières con-
  - Quercitron » 5.290 6 214 22 609 cassées ou moulues » 791 6 41 1.249
  - Lichens tinctoriaux » 363 3 155 1.792 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — 1 20
  - Ecorces à tan, moulues ou non » 31.837 46.288 49.853 Safran » 346 414 316.
  - Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins. » 1.990 2.579 1 119
  - Ecorces, feuilles et brindilles » 44 030 25.629 47.503 Cochenille » 1.831 2.133 2 020
  - Moulus » 41.803 35.321 40.619 Kermès animal » — —
  - Noix de galle et avelandes entières, con- Indigo » 524 622 1.179
  - cassées ou moulues » 28.768 22.123 18.605 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules
  - Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » 1.214 1 935 1.385 de bleu » 1 033 703 581
  - Safran » 582 8 8 594 Cachou en masse » 227 226 36S
  - Autres teintures et tanins » 18.697 13.942 27.153 Rocou préparé » 871 507 85S
  - Cochenille )) 2 621 2.729 3.053 Orsei le préparée, humide en pâte........ » 433 246 271
  - Kermès animal » — ------ — — sèche (cudbéard ou extrait). » 25 70 78
  - » 990 636 1.233 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
  - Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » 461 102 140
  - de bleu » — —
  - Cachou en masse » 18.595 29.429 38.850 Autres : Allemagne » 18.351 22.764 46.033
  - Rocou préparé » 1.150 1.063 1.418 — Belgique » 20.636 22.117 27.353
  - Orseille préparée, humide en pâte » — — — Angleterre » 19.421 10.799 16 403
  - — sèche (cudbéard ou extrait). » 75 71 83 — Etats-Unis » 3 093 3.187 2.913
  - — Autres pays » 32.602 33.865 43.890
  - Extraits debois de teint, et d’autres espèces : — —
  - » — — — Totaux » 94.103 92.(32 136.592
  - Autres » 1.706 1.809 1 578
  - Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
  - Acide » — — 994 Acide picrique » 561 981 ISO
  - Alizarine artificielle » 1.941 1 914 2.116 Alizarine artificielle » 13 1
  - Autres . » 11.367 13.09 7 11.044 Autres » 5.376 12.467 5.916
  - Outremer » 1.164 958 1.022 Outremer » 17.411 16.721 16.899
  - Bleu de Prusse... - » 955 881 729 Bleu de Prusse. .. » 1.086 444 669
  - Carmins communs » — — — Carmins communs » 41 51 41
  - fins » - — fins » 56 02 50
  - Vernis à l’alcool » 101 111 230 Vernis à l’alcool » 1.256 1.286 1 3:4
  - à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
  - » 12.024 11.932 10.611 et à l’huile mélangées )) 15.638 15 013 14 284
  - Ocres broyées ou autremert prépares... » 6.446 5.905 6.012 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 258.187 262.117 242.585
  - Verts oe Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
  - dres bleues ou vertes » 117 98 135 dres bleues ou vertes ... » 330 383 322
  - Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 1.244 822 775 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 112 387 288
  - Talc pulvérisé » 32 312 28.345 23 622 Talc pulvérisé )) 48.995 45 44 3 34 105
  - Couleurs non dénommées » 42.231 48.295 39.975 1 Couleurs non dénommées ... » 4.478 6.551 3 199
  - re)
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- p.12 - vue 19/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 13
  - REVUE
  - DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Potasse caustique 70175 plaques
  - »
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %- ..
  - azotique ( voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - »
  - a
  - nitrique
  - 20/22par 15 tourie 36* b anc......
  - » jaune..........
  - 36
  - 40-
  - blanc .. .....
  - jaune ........
  - chimiquem. pur
  - » »
  - oxalique . . ....
  - picique cristallisé
  - sulfurique
  - » tartrique
  - Alcali volatil du
  - 53-.............
  - 60' environ ..
  - 66- »
  - 66' chimiq. pur
  - aa soufre.......
  - 1er blanc .. gaz 22’.....
  - 2829. . .
  - 32 6
  - 32
  - 31
  - 38
  - 37
  - 52
  - 58
  - 75
  - 130
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 230
  - 30
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - S
  - Soude
  - Perlasse ire qualité ... . » ordinaire................. rose factice....... ; 4245 en tourie ... ...... supérieure1 ........
  - soude 90192 ...............
  - « Solvay 65)70 ...........
  - » » 7 518 0.......
  - » » 80[85..........
  - caustique 6062 . ...........
  - 70t72.................... » 60[62 plaquettes . .
  - » 70172 »
  - Sulfate de euivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur.
  - » » extra pains et poudre
  - »
  - filor pâle et foncé ...
  - de Chine en grains
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p’ la peinture
  - Alcool dénaturé type Régie 90'... un épuré........................
  - L’hecto
  - de
  - Prusse
  - »
  - »
  - ordinaire, de chrome
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur........ extra..............
  - n- 1 ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - Benzine cristallisable..
  - «
  - lourde, industrielle type Régie.........
  - Bichromate de potasse
  - L’hecto . 43 »
  - , • 40 »
  - 65 » Les 100 k.
  - »
  - soude
  - Bi-oxyde de baryum 85/86*.. Borax raffiné en cristaux......... Carbonate de soude cristallisé Srème de tai ire entière..........
  - »
  - » en poudre .........
  - » soluble, paillettes.
  - Cyanure rouge de potassium pur..
  - Dextrine blonde citron...........
  - » blanche.......................
  - 80 70
  - 87 50
  - 6 175 120 325 335
  - 46 46
  - »
  - 50
  - 50
  - »
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - a
  - «
  - extra.............
  - pharmaceutique... chimiquement pure.
  - xtrait
  - d’orseille liquide n‘ 1... » » extra. .
  - » supérieur...............
  - de
  - Javelle »
  - 40‘ Baumé
  - 35:
  - 25"
  - 20-
  - a
  - Le litre 0 23
  - 0 35
  - Les 100 k,
  - Glycérine blanche industrielle 28*. Lessive caustique de potasse 36'..
  - » » » 40 •..
  - » » de soude 36'.
  - Noix de Galles de Chine...........
  - Orseille double..................
  - » triple .. ............
  - Oxymuriate d’étain 32 %.......... Panama (Quillay)........ ........ Permanganate de potasse. .......
  - 'Masse d’Amérique...............
  - » imitation d’Amérique 66/70
  - » » 52/55
  - » » 45’..
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 90
  - 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - 50
  - 50
  - a
  - 60
  - 106
  - 50
  - 25
  - 15
  - 16
  - 15
  - 22
  - 23
  - 2t
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 50
  - 50
  - 50
  - Le kil.
  - 4 4
  - 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - ICO kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 77 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - 0
  - • 2e qualité....
  - 3e bonne ....
  - . 3e inférieure.
  - - Sisal, Yucatan..
  - - Honduras.......
  - Tabasco........
  - - Haiti Cap.......
  - - Fort-Liberté....
  - Aquim.............
  - St-Marc...........
  - Gonaives....... P.-de-Paix.....
  - - Miragoane........
  - Saint-Domingo...
  - Martin, et Guadel.
  - Jamaïque........
  - Cuba et St-Yago ..
  - ..................
  - Tuspan......... ...............
  - Campêche........ .
  - Carme»............
  - Tampico........
  - Porto-Plata......
  - Haïti......... . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab... ..................
  - Carth. et Savan...
  - Maracaïbo ........
  - Fustet..... 100 k.
  - Tatajuba(Pern. )50 k.
  - Bahia. .........
  - Corini o........ ».
  - Amapala. ..50 kil.
  - 8
  - 7
  - 4
  - 5
  - 6
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 5
  - 6
  - 5
  - 5
  - 5
  - à
  - 30
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 20
  - 90
  - 50
  - 50
  - 50
  - 50
  - Rouge Brésil Bania » Calliatour.. » Lima.. . » Ste-Marthe
  - 100 k.
  - . 50 k.
  - » Brésillet .. » Sandal. .. » Sapan
  - 100 k.
  - ..50 k.
  - 7 ..
  - 14 ..
  - 6 ..
  - 8 ..
  - 3 .
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuc.,50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé....
  - Cochenille
  - On cote :
  - Tenériffe zacatille Ténerife grise.. .
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - .. .50 kilos.
  - Pond......
  - On
  - cote
  - On Beng
  - cote
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellement
  - sur v. et bl. 1[2 k.
  - 6 .
  - 90 .
  - 20
  - 45 ..
  - 43 ..
  - 48 ..
  - 1/2 kil.
  - 1 50
  - M
  - 11
  - 9 ..
  - 16 ..
  - 9 50
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 95 .
  - 24 ..
  - 70 . .
  - 70 ..
  - 59 . .
  - 1 625
  - 15
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 3
  - 3
  - 3
  - 18
  - 50
  - 25
  - 25
  - 50
  - 75
  - 4
  - 75
  - 4 75
  - 11
  - 9
  - 7
  - 6
  - 7
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 75
  - 25
  - 10
  - 25
  - 50
  - 50
  - fin violet et pourpre.... Beng. beau viol, etdito.. « bon violet...........
  - « bon moyen violet..
  - « moyen violet.......... « beau violet rouge...
  - « bon violet rouge....
  - « bon moy. v. rouge..
  - « fin rouge............ « beau dito...........
  - « bon dito..............
  - • bon à fin cuiv.......
  - « cuiv. ord. et bas....
  - 4
  - 5 4
  - 2
  - 3 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 25
  - 50
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 22
  - 5
  - 5
  - 25
  - 50
  - 25
  - 75
  - 75
  - 75
  - 25
  - 25
  - 25
  - 25
  - I
  - Java..........
  - Kurpah . ...
  - Madras .....
  - Manille... .....
  - Caraque ......
  - Guatemala flor
  - N.M
  - N.M
  - * bon à fin sobré.. » — cor....
  - > cor. ord. à bas. .
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M, » bon à beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-V ert ..............M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar............. M
  - Qu er citron
  - On cote les 5C kil .
  - Baltimore fu effilé............
  - » gros effilé.............
  - AntiLcs.
  - Cayenae
  - Rocou 1/2 ah. .
  - 2
  - 3
  - 2
  - 1
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 25
  - 75
  - à
  - 0 40 à
  - N. M
  - 6 5
  - 6
  - 3
  - 4
  - 3 4
  - 4
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  - 4 3
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  - 75
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- - 14
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). ... .. à. 16 » (Guadeloupe)....................... » de Fustet Albanie. .. . 12 .,......15..... Sachou noir, Ire marque... 85 .,.....95 . » marques ord.. 70 ., .. • Sochenille argentée. .100 k. ........420 . » grise............................................................ 400..........................., 410 . » zacatille naturelle 425 .............. » noire Palmas lek. 275..............325 • Surcuma Bengale. ...... . 55......... »....................................Chinois............................. 56..........................., ... . »....................................Madras.............................. 62............................. .. . Salies de Chine....................... 130 .. 135 . Prussiate jaune de potasse. 150......
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M.. M. » moyen et bon moyen » coloré.... ..... .. .... » moyen ord. et ord. terne et serré ...
  - Kurpah tom et beau violet
  - et violet rouge.. M..
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré,.-. M.. ... » moyen ord. et ord. mél. et terreux. .... ...
  - Bengale beau et fin violet M.. » bon moyen à bon violet et violet rouge M.. M. » moyen violet-rouge et rouge M.. M .
  - Java bon moyen........... ... ... » beau et bon violet. M.. M.
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con
  - traire 1er coût. Acide citrique. 400 . . ...
  - Alun raffiné(entrepôt).,,. . .... 19 » (acq,).,....... .. .. 18 Couperose emballée ... ... , Essence de térébenthine (d. fûts). 60,, Id . (s. fûts) 75 .. ...
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl. ................. ... 35,....... Id. 2e bl. (entrepôt).. 32 .. Galles vertes et noires..... 170 .. 190 » noires Alep ............................... » blancnes pays,...., 130 .................. Gomme arabique, en sorte . 85 ..............90
  - » Ghésirée, en sorte........ ..... ... . » Sénégal,s. bas du fleuve 80 *..........................» Galam ...................................................... » Aden, sorte cour, bonne . » Mogador, blonde....... ... .. ... , » » blanche » Laque en f. qté orange. 550 les % kil » mi-orange 320 » » cerise AC 310............
  - « Sandaraque lavée.............. 170 .. 190 .. • Damar (Batavia)............... 185 «...............................»..............................Singapore.....................11.0 .. 140 .. «...............................»..............................Penang........................ .. Gomme adragante Syrie.... .200 .. 850 .. »...............................» Anatolie. 150 .. 600 .. Quercitron..................................................................M .. Garance, racine................................................... . »...............................poudre......................... 70 .. ... ,. ocou Guadeloupe ................................ 110 .. ... .. »...............................Cayenne........................M Safran d’Espagne, Valence pur............................. 90 .. .. . Sulfate de cuivre (entrepôt). 58,, . w (acq,}., , 60 ,, ... ..
  - C umac en feuilles..,.............. 40............. » poudre......................... .. 40 .. ,..... Styrax liquide................... 140 .....180 .. Tamarin Madras................... ,, .. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile. .... ................................ » en pains, extra sec, sous pap.. ........................................................................... .,................................ •. » bon marchand en pains . .. .................... ».................................» en boules . . ................................ » raffiné en poudre sec ..... . .
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos ;
  - Acide muriatique ... 20 d. » nitrique. 36 d. » » 40 d. » sulfurique.... 66 d. » sulfureux.... 50 d.
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 8 250
  - 40
  - 47
  - » tartrique............... Ammoniaque liquide 22 d,. Borax raffiné.................................................................
  - Blanc de zinc de la Méditer.
  - 50 à
  - 50
  - 50
  - poudre............................... broyé................................ . . .. Crème de tartre...................... <80....................
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........... 8 ..
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 22 .. Lessive caustique 38/39 d. 9 .. Nitrate de soude brut...... 25 .. » dépotasse brut.... 45 .. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 14 75 »......................30/35, disp... 12 75 Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ....... E 54
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible... 5 50
  - SAVONS
  - Cuits unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive......... 80 » extra pur (72 0/0 d'huiles) .. 54 » augmenté (60 0/0 » )... 48 » résineux (72 0/0 » ).•• 52 Jaune » (72 0/0 » )... 47
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. 60 » tunisien 50 Jaune » à manteau blanc .... 44
  - (Jaune résineux à manteau blanc). Brun extra (72 0/0 d’huiles) 48 » (60 0/0 d'huiles) 45
  - Rosé............................. . 50
  - Noir....,.............................. 45
  - Blanc spécial ........................ 60
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - ' Bleu pur pâle ou vit............. 50 » mixte »...................................................................................... 48 » talqué Ire qualité............... 45 »................................» 2e *............................ 44 Marbré bleu ou rose Dijon.......................................52 ».............................» Nantais......................... 52
  - Non-Cuits
  - j Selon qualités .............................. .. « 18 Savons (à la batteuse)....... 32 Marbré bleu....................ou...............rosé...........................................26 Résineux............... ........ 30 ....Vert exportation........ 28 |...Brun.................. 36 '...Noir. O...............................................................34
  - 82
  - 56
  - 50
  - 54
  - 49
  - 62
  - 52
  - 45
  - i
  - 50
  - 47
  - 52
  - 46 i
  - 62
  - ee.WCt CO es CH G CC CO
  - 34
  - 42
  - 30
  - 32
  - 32
  - 40
  - 36
  - Mous en Barils
  - Qualité extra...................... 35 37
  - Qualités ordinaires................ 26 28
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS PE TEINTURE
  - ............................
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasee . , , — Haïti . . , . - Martinique, Guade loupe . .
  - Caliiatour . Pernamboue Jaune Cuba — Guayra-— Tuspan Lima. . . Tampico. Sapan. . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . . Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale . Indigo Bengale poupré . . . — -- fin violet . — — beau violet , — — bon violet. . — — moyen violet . — petit violet. . — — ord inaire et cuivré . . — Java ordin, et cuivré . — Madras fin — — .beau . . . — — bon .... — — moyen . . . — — ordinaire. . Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet. — — moy. violet — — pet. ordin. — Pondichéry bon violet — — moy.violet — — crû.et cuivré — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . . — — cortès . . — Mexique flor. . . . — — sobre , . . — — ordin. cortès — Caraque flor. , . . — — sobre . . . — — cçrtès. . . Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, irequal. — — — 2e quai. — — cerise. . . . — — blonde ordin. . Garance d’Avignon. . 100 k Lac-Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du Sud. 100 k
  - — Madagascar
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 15
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
  - en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 écnantillons sur cartons. Prix 100 francs
  - L’INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
  - Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
  - BLANCHIMENT ET APPRETS
  - TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
  - PAR
  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
  - Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........5 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
  - 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoido : (a) Indamines et indophénols; (b} Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
  - 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr.
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et- des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
  - Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le e xte.........................................20 francs
  - Teinturier, Appréteur et Dégraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
  - Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume......................• 3 fr. 70
  - Aniline (Couleurs d'), d’Acide phénique et de Naphtaline, comprenant : l'étude des houilles, la distillation des goudrons, la préparation des benzines, nitrobenzines, anilines, de l’acide phénique, de la naphtaline et de leurs dérivés, ainsi que leur emploi en teinture, par M. Th Chateau, 1868, 2 forts volumes ornés de figures. 7 fr. 50
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- - 16
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Les Patrons devant les prud’hommes. — Manuel des ois et réglements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementarion et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII- arrondissement. In-8, 317 p. Prix : 4 fr. 50.
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  - Société Nouvelle
  - /
  - des Etablissements
  - Aîné
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- - 53' Année. — No 2.
  - 20 JANVIER 1909.
  - LE
  - MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - mu ! - ' = 1 =*
  - aunouore ( La ligne (anglaise). . . 1 fr.
  - ANNUNLEo . ) Faits divers..... 3 fr.
  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau do journal.
  - ------------ -as
  - PRIX D ABONNEMENT :
  - FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
  - — Six mois....... 8 fr.
  - ÉTRANGER : Un an..........20 fr.
  - Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
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  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Les nouveaux colorants.— La benzine commerciale (suite et fin).— La teinture du cuir. — Revue des brevets d’invention. — Les générateurs et récipients à vapeur d’eau. — Les t'ansports par chemins de fer. — Informations. — Tarifs et transports.— Juris-prudence. — Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché. — Annonces.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Bleu Diaminogène 6 R N.
  - Le Bleu Diaminogène 6 R N, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, appartient à la série des Bleus Diaminogène solides à la lumière et se distingue des marques connues jusqu’ici par sa nuance plus rougeâtre, plus violacée.
  - Le nouveau produit peut être employé soit seul, soit en combinaison avec les autres Bleus Diaminogène et convient très bien pour la teinture du coton en bourre, en flottes et en pièces. Il se laisse ronger facilement avec Hyraldite, de sorte qu’il présente un intérêt spécial pour l’impression.
  - Mode de teinture : •
  - On teint au bouillon d’après le procédé usité pour les couleurs Diamine, avec addition de 0,5 o/o carbonate de soude calcaire et, suivant l’in-tensité de la nuance, 10—200/0 sulfate de soude calcaire; on rince, diazote et développe avec Béta-Naphtol.
  - —--------. . . -...- — —.............
  - /3— LA BENZINE COMMERCIALE eiBuon.
  - Par M. Rakousine (1) ,
  - I
  - (Suite et fin — Voir notre numéro du 5 janvier). . • wW*.
  - III. — Emplois et propriétés de la benzine et de la ligroïne
  - Les emplois de la benzine se règlent naturellement sur ses propriétés. Il faut remarquer d’abord que la teneur de la benzine de Baken en portions facilement volatiles est bien plus forte que celle de la benzine de Grosny et que la première se vend bien plus cher. Cela est démontré par les analyses suivantes :
  - 1. Analyse du laboratoire de la société technique impériale à Ivanovo- Vosnéisensk
  - Benzine de Baken , . D,,°= 0,6982
  - Benzine de Grosny . . D,,°° — 0,7167
  - (1) Traduit de Chemiker Zeitung, par Moniteur Quesne^ ville.
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- - •oo v
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Benzine de Baken Benzine de Grosny
  - Fractions en o/ Zo Fractions en 0Z Z0
  - Nos degrés C, en poids N©3' degrés C. en poids
  - exe —- xe — - 1
  - 1 34- 95 80,34 1 70- 94 25,14
  - 2 95-ho 17,50 2 94-110 27,23
  - 3 110-125 0,21 3 110-125 26,12
  - 4 125-150 1,51 4 125-150 12,17
  - 5 Au-dessus 5 Au-dessus
  - de 150 — de 150 9,33
  - Perte o,44 Perte 0,01
  - 100,00 100,00
  - 2. Résultats de Vessai de deux qualités de benzine fait au bureau royal pour Vessai des
  - ' matériaux
  - On a conduit la distillation d’une façon continue pour distiller deux gouttes par seconde en utilisant un tube à trois boules de Lebel-Henninger. Pression barométrique : 760 millimètres.
  - • Benzine de Baken Benzine de Grosny PS' = 0,5986 (H'O à 40 C = 1) PS' = 0,7280
  - - Commence à bouillir à 37°,5 C Commence à bouillir à 43°,5 C % en
  - % en
  - Degrés C volume Moyenne Degrés G volume Moyenne
  - — —• — — — —
  - Bis 50 $:3 5,0 Bis 50 0,6 0,6
  - 50- 75 45,2 47,9 5°- 75 13;8 13,7
  - 75-100 38,0 .o - 38,0 38,0 75-100 30,9 29,7
  - Résidu 5,° - - 6,0 5*5 100-125 25,5 26,0
  - Perte 316 3,6 3,7 3 125-150 15,8 14,9
  - . : 3 150-175 28 7,8
  - Résidu 6,9 6,3
  - Perte 10 1,0
  - On reconnaîtra l’influence exercée sur le distillât de benzine par le raffinage, en examinant les analyses ci-dessous faites dans le laboratoire d’une usine de Grosny,
  - Benzine brute PS à 15° C == 0,7225 Commence à bouillir Benzine raffinée PS à 15° C = 0,7225 Commence à bouillir à 330 C
  - Nos ' à 34° C
  - Degrés C % en poids Nos Degrés C % en poids
  - 1 Jusqu’à 95 41,83 1 Jusqu’à 95 48,50
  - 2 95-no 20,50 2 95-no 15,00
  - 3 IIO-125 16,33 3 IIO-125 16,30
  - 4 125-150 H,53 4 I25T5O 10,50
  - Résidu 9,16 Résidu 8,00
  - Perte 0,65 Perte 1,70
  - Total. 100,00 Total. 100,00
  - On a distillé 300 grammes avec le tube à distillation fractionnée de Glinsky.
  - L’éther de pétrole et la benzine légère trouvent des emplois plus étendus que ceux d’une benzine à détacher et sert comme dissolvant dans différentes industries, par exemple, celle du caoutchouc. Les sortes les plus lourdes trouvent à s’écouler dans les usines à traitement des os, depuis que F. Seltsam a introduit ce procédé. Le traitement des os, suivant la méthode de Seltsam, qui fut plus tard perfectionnée de divers côtés, a exercé une heureuse influence sur l’industrie de la benzine. Dans beaucoup de pays, par exemple en Autriche-Hongrie, où l’on avait mis un impôt sur la benzine, on les supprima pour la benzine employée à des traitements industriels. En Russie, jusqu’en avril 1906, les produits de distillation du pétrole depuis la kérosine jusqu’à la vaseline étaient seuls frappés d’impôt. La nouvelle loi a établi un impôt de 60 kop. parpoud,non seulement pour les huiles d’éclairage et les huiles de graissage, mais aussi pour les benzines. D’après ce qui précède, on peut voir combien cette loi peut être préjudiciable à toute l’industrie russe et surtout à l’industrie des corps gras. On a vu dans les douanes russes que cet impôt avait diminué l’exportation des marchandises même en Finlande. Depuis la découverte du moteur a essence qui soutient la lutte avec les moteurs à alcool et à pétrole lampant, la benzine avait trouvé en lui un bon débouché.
  - La ligroïne a été pendant longtemps un produit
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 0.
  - une éprouvette bouchée à l’émeri, on verse 10 cen-mètres cubes de benzine et 5 centimètres cubes d’acide sulfurique de densité 1.53 et on agite pendant 3 minutes. Le liquide ne doit pas avoir de coloration brun jaune.
  - 3. Essai de la benzine au tournesol. — Cet essai ressemble à celui de la kérosine et se fait de la façon suivante : 300 centimètres cubes de la benzine à étudier sont versés dans un ballon, on ajoute alors 10 centimètres cubes d’une solution de tournesol violet et on agite le mélange pendant 3 minutes : la solution de tournesol qui se sépare ne doit pas avoir viré au rouge.
  - V. — Conservation de la benzine
  - Pour conserver la benzine dans de bonnes conditions il faut : 1° Eviter le plus possible les pertes produites par les fuites des récipients ou l’évaporation ; 2° Se garder avec soin du danger d’explosion. La première condition s’obtient par une bonne rivure des tôles des récipients, en plaçant ces derniers à l’ombre ou encore en les entourant de terre humide. Dans les pays chauds, on place fréquemment l’enveloppe isolante à quelques pouces au-dessus du sol en laissant un espace vide entre elle et le récipient. Il se produit une circulation d’air froid. Les petits récipients horizontaux, d’une contenance inférieure à 5.000 kilogrammes, peuvent très bien se placer dans une cave basse. Ces locaux sont disposés de façon à pouvoir être ventilés s’il est nécessaire de les visiter, Cette visite ne doit se faire qu’avec une lanterne électrique à accumulateur. Les soubassements peuvent se faire en bois recouverts de tôle ou en briques. Ges derniers reviennent plus cher à établir, malgré le nombre plus petit des piliers. On fait le remplissage des tonneaux dans un local également souterrain. A tout cela, on adjoint en cas d’explosion une paire de tampons de Hentze facilement fusibles avec toile réfrigérante de Davy à l’intérieur (cette combinaison a été brevetée par Hentze).
  - VI. — Transport de la benzine
  - Dans une exploitation rationnelle de la benzine, il faut s’occuper, en outre, pour la transporter,
  - encombrant pour les usines de Grosny. Depuis 1902, l’emploi de la ligroïne comme combustible est autorisé, bien entendu sous la surveillance de l’administration de l’impôt. Charitschkoff, en 1903, a analysé la ligroïne de Grosny et a trouvé 0/0 :
  - G — 84,87 H = 14,72 O+S = 0,41
  - De là on déduit le pouvoir calorifique de la ligroïne par la formule de Mendeleieff :
  - Q = 81 G + 300 H —26 (O — S) = 11.279 cal.
  - Dans les usines du chemin de fer Vladicaucase, on brûle très facilement la ligroïne dans des « For-sounka ». (Appareil à tuyères avec injection de vapeur ) et il ne s’est encore jamais produit d’explosion ni aucun autre accident.
  - IV. — Constantes normales de la benzine
  - Les règles ci-dessous ont été données par la Société des frères Nobel et sont suivies par la plupart des consommateurs. Je ne parlerai pas des petites modifications proposées par les Commissions de Baken et de Saint-Pétersbourg.
  - a) Propriétés de la benzine. — 1. Poids spécifique :
  - Pour la benzine légère pas plus de 0,717 à 15° C., pour la benzine lourde de 0,725 à 0,729 à 150 C.
  - 2. La benzine doit être neutre.
  - 3. Versée sur un papier à filtre, la benzine doit se vaporiser rapidement, sans laisser de résidu et sans répandre d’odeur désagréable.
  - 4. A la distillation fractionnée (au tube de Gluns-ky) la benzine ne doit pas donner moins de 90 0/0 d’huile légère bouillant au-dessous de 950 et pas plus de 5 0/0 de produits passant au-dessus de 100°.
  - La benzine lourde ne doit pas commencer à bouillir avant 400 C.
  - 5. Les résidus de la distillation poussée jusqu’à 1000 ne doivent pas, versés sur du papier à filtre, laisser aucune tache grasse après une heure.
  - b) Méthodes pour déterminer les propriétés de la benzine. — Poids spécifique. — Il sera déterminé par la balance de Westphall ou au moyen d’un aréomètre étalon et on fera la correction pour ramener au poids spécifique à la température normale de 15° en ajoutant 0.0008 pour 10 G.
  - 2. Essai de va/finage de la benzine. — Dans :
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- - 20 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - ---..n..S — I! ....-.------- .....--------- ............ ........ ..........----------------
  - d’avoir une tare légère. Ce poids minimum pourrait s’obtenir par l’emploi de wagons-citernes. Jusqu’à ces derniers temps, le transport de la benzine en citernes, du moins en Russie, n’était pas autorisé ; mais depuis quelques mois, l’Administration des chemins de fer a cédé devant les démarches de plusieurs grandes maisons d’exportation de benzine et a permis le transport de la benzine dans des citernes aux conditions suivantes : La vidange ne se fera pas comme d’habitude par une vanne, mais par un siphon attaché à la citerne, formé d’un tube de 50 millimètres. De plus ces citernes seront munies du dispositif de Hentze déjà décrit ou de celui des frères Nobel dans lequel des soupapes protégées par des toiles métalliques laissent dégager les gaz accumulés.
  - Avant l'introduction de ce mode de transport par citernes, la benzine était transportée presque exclusivement dans des tonneaux en chêne, ou autre bois. Leur contenu était d’environ 200 litres et la tare en était de 30-32 kilogrammes. On avait des pertes importantes de benzine qui provenaient sans doute de ce mode de transport, il fallait ajouter les frais de transport d’une tare lourde et les frais de réparation de ces tonneaux. Les tonneaux de fer avaient réduit au minimum les pertes provenant des fuites, mais leur poids était loin d’être négligeable. On avait proposé il y a quelques années de transporter la benzine dans des tonneaux en bois recouverts de placages en bois épais. Ces placages étaient placés de façon à ce que les fibres de l’un soient croisées avec les fibres de l’autre. L’aspect de ces tonneaux était très agréable, leur poids faible, l’épaisseur assez forte et je ne vois pas pourquoi on ne les a pas employés.
  - LA TEINTURE DU CUIR
  - Beaucoup d’objets de fantaisie sont fabriqués en peau teinte et préparée de façon à imiter les différentes stries de l’agate. Le cuir obtenu ainsi est appelé cuir agate ou cuir marbré. Pour ce faire, on
  - emploie généralement les peaux de mouton ordinaires ou encore des peaux de chèvre des Indes, tannées au bois de sumac, quelquefois même des peaux de veau. Ces dernières cependant sont presque toujours trop épaisses ou trop fortes pour donner un cuir bien marbré. Cette marbrure fournit l’occasion d’utiliser les peaux très minces ou faibles, ou celles qui ne sont pas propres à recevoir une teinture uniforme, soit en raison de leur couleur primitive, soit par suite d’imperfections sur la face extérieure.
  - Si ces peaux ne sont pas déjà tannées, on les travaille préalablement au bois de sumac, puis on applique la marbrure sur la couleur naturelle ou sur la teinture.
  - En général, on teint les peaux en rouge, en jaune ou en vert, les autres couleurs sont peu usitées.
  - Pour teindre les peaux on les fixe deux par deux, les faces intérieures l’une contre l’autre et on les trempe dans le bain. Une fois teintes, les peaux sont rincées, puis on les laisse égoutter, mais non sécher complètement ; elles sont prêtes pour la marbrure.
  - Si les peaux ne doivent pas être teintes, on fait bien de choisir une couleur naturelle aussi claire que possible, qu’on rendra plus claire encore en la passant au sulfure de plomb. Dans ce but, on établit deux solutions, l’une d’acétate de plomb et l’autre d’acide sulfurique, chacune à 3 0/0 environ. Les peaux sont trempées alternativement dans chacun de ces bains ; l’opération est répétée jusqu’à ce que la teinte claire désirée soit atteinte. On rince, on laisse égoutter et là encore les peaux sont prêtes pour la marbrure.
  - Le secret ou plutôt le procédé pour marbrer est très simple. Le teinturier se procure de petites planchettes carrées ; il en choisit une, plus petite que la peau naturellement, et place dessus la peau qu’il plisse plus ou moins, selon l’effet à obtenir, de façon que la planchette soit couverte. Les plis sont maintenus à l’aide d’un grillage en fil de cuivre et le tout placé dans le bain, la planchette en dessus. Les parties du cuir à l’intérieur des plis sont toujours moins exposées à l’action de la teinture et tout l’art du marbreur consiste dans, l'arrangement
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- - LE MONITEUR JDELA TEINTURE
  - 21
  - convenable des plis. Il est évident que la marbrure dépend encore de la force, de la température et de la durée du bain. Tous ces facteurs doivent être pris en considération et seule l’expérience permettra au teinturier d’arriver à un résultat tout à fait satisfaisant ; remarquons toutefois que la durée du bain dépasse rarement 3 minutes. Pendant le bain, on imprime à la planchette un mouvement vertical de va-et-vient ; le bain doit être assez fort, afin que les bords des plis se teignent rapidement et que la teinture ne pénètre pas trop avant dans l'intérieur des plis.
  - Nous ne saurions présenter ici des données fixes pour le bain. La proportion est en général d’une partie de teinture sur 10 parties d’eau. Avant le bain, on peut l’essayer en y plongeant un bout de cuir, afin d’en contrôler la teinte. L’opération terminée, on rince bien, on égoutte, puis on étend la peau sur un banc et 011 la frotte légèrement sur la face extérieure avec un chiffon imbibé d’huile de lin. La peau est ensuite séchée et fixée sur un cadre. Au cours du séchage, la peau ne doit pas entrer en contact avec la chaleur artificielle, ni avec la lumière solaire. Après avoir séché la peau, on la rend brillante en la frottant d’abord avec un tampon imbibé d’une solution d’acide citrique à 3 0/0, puis une heure après avec un autre tampon imbibé de lait additionné de 9 fois son volume d’eau ; puis on calandre à froid et on sèche au séchoir cette fois-ci. Si c’est nécessaire, la peau sèche peut être à nouveau calandrée à froid.
  - Pour ce qui est des teintes à produire, nous donnons ci-dessous quelques indications, mais il est certain que l’on peut en obtenir une grande variété. Toutes les couleurs peuvent d’ailleurs être employées pour teindre le cuir telles que : brun Bismark sur teinte naturelle ; vert naphtol sur vert clair, nigrosine sur fond jaune, auramine sur fond jaune clair, bleu coton sur jaune clair. On peut aussi employer deux ou 3 teintes ensemble.
  - (Traduit spécialement de Appretur Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
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  - REVUE DES BREVETS D'INVENTION \
  - Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
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  - No 7203. — Appareil servant à projeter un jet de liquide pulvérisé sur la surface des papiers, des tissus ou autres articles à décorer, par M.Hanitzsch (C.-A.).
  - N° 7266. — Cuves en forme de cône pour lé traitement par des liquides de fils en bobines ou canettes, par la Firme Vve Gaydet et fils. , ;
  - N° 7312. — Procédé de productions de filés prenant facilement les liquides, par la Soc. Baumwoll-Spinnerer Brodetz Kuffler et Reichel.
  - LES GÉNÉRATEURS ET RÉCIPIENTS à vapeur d’eau
  - A la demande de nombre de nos lecteurs vivement intéressés lors de la parution, dans notre organe, du nouveau règlement sur les générateurs et récipients à vapeur d’eau fonctionnant à terre, nous publions aujourd’hui les mesures d’ordre général sur l’exécution du règlement prises par le ministre des travaux publics et transmises au préfet de chaque département.
  - Ministère des travaux publics, des postes ET DES TÉLÉGRAPHES
  - Direction des Routes, de la Navigation et des Mines Division des Mines (2e bureau)
  - Envoi du décret du 9 octobre 1907 portant règlement pour les appareils à vapeurà terre
  - Circulaire : Série A. n° 8.
  - Paris, le 29 octobre 1907.
  - Le Ministre des Travaux publics, des Postes et des Télégraphes, à M. le Préfet du département d . . . .
  - J’ai l’honneur de vous adresser ampliation d’un décret, en date du 9 octobre 1907, portant règlement d’administration publique sur les générateurs et les récipients à vapeur d’eau fonctionnant à terre.
  - Ce décret abroge et remplace ceux du 30 avril 1880 et du 29 juin 1886.
  - Sanction légale du règlement. — Le règlement nouveau, comme ceux qu‘ il remplace, trouve dans la loi du 21 juillet l8$6y modifiée et complétée par celle du 18 avril igoo} la sanction de toutes les
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - dispositions qu' il édicte. Il est à remarquer que la loi de 1856, avant celle de igoa^ n'aurait pas eu line portée aussi générale. Elle frappait de peines spéciales un certain nombre de contraventions qu'elle spécifiait, mais elle ri était pas applicable à celles des prescriptions réglementaires qui sortaient du cadre de ses prévisions formelles. La loi du 18 avril igoo, tout en conservant à l'égard de -certaines contraventions le système des pénalités spéciales, sanctionne d'une manière complète l'ensemble de la réglementation par son article 2, ainsi conçu :
  - Art. 2. — Les contraventions aux règlements sur la police des appareils et bateaux à vapeur, autres que celles qui sont frappées de peines spéciales par la loi du 2i juillet 1856, sont punies d’une amende de 16 à 100 francs.
  - Les peines édictées par l’article 20 de la loi du 21 juillet 1856 sont applicables si les contraventions prévues au paragraphe précédent ont occasionné des blessures ou la mort d’une ou de plusieurs personnes.
  - Il est une extension d'une autre nature, apportée par la loi du i8 avril igoo à celle du 21 juillet 1856, qui n'a point à être envisagée ici. C'est celle résultant de l'article 4^ dont l'objet est de sanctionner les règlements relatifs aux appareils à pression de gaz. Le décret qui fait l'objet de la présente circulaire, comme ceux du yo avril 4880 et du 2g juin 1886, est exclusivement relatif aux appareils à vapeur d'eau.
  - Objet de la circulaire. — La présente circulaire a pour objet :
  - 1° De faire ressortir les principaux changements apportés à la précédente règlementation et de donner, au sujet de chacun des articles modi fiés, les explications nécessaires pour servir de guide dans leur application ;
  - 2° De signaler diverses conditions de sécurité qui n'ont pas pris place au nombre des prescriptions du texte réglementaire, mais sur lesquelles le service des Mines devra, dans l'exercice de sa mission de surveillance, attirer l'attention des constructeurs et des usagers d'appareils avapeur ;
  - y0 De fournir quelques indications d'ordre général sur l'exécution du règlement.
  - I
  - Changements apportés a la réglementation
  - On passera successivement en revue les articles modifiés, en suivant l’ordre commun à l’ancienne et à la nouvelle réglementation.
  - Article premier
  - Appareils soumis au règlement
  - Les générateurs de vapeur tombaient tous, en principe, sous , l’application du décret du 30 avril
  - 1880, si réduite que fût leur capacité, si minime que fût leur pression de fonctionnement. Le nouveau règlement laisse de côté :
  - 1° Les générateurs dont la capacité est inférieure à 25 litres;
  - 2° Ceux où des dispositions matérielles efficaces empêchent la pression effective de la vapeur de dépasser 300 grammes par centimètre carré. Toutefois, pour bénéficier de cette deuxième exception, les générateurs devront être munis d’une plaque précisant leurs conditions de fonctionnement. Les constructeurs auront à tenir le service des Mines au courant des livraisons qu’ils feront des appareils de l’espèce.
  - Au nombre des générateurs qui seront ainsi exceptés de l’application du décret, rentreront les chaudières de chauffage à très basse pression remplissant les conditions visées par la circulaire du 8 juillet 1903, ainsi que les petits appareils stérilisateurs qui ont fait l’objet de la circulaire du 29 mars 1905.
  - Il est essentiel de remarquer que le Gouvernement, en exceptant du règlement certaines catégories d’appareils, n’entend nullement indiquer que les constructeurs et les usagers de ces appareils soient dispensés d’observer dans l’établissement et dans l’emploi de ceux-ci, toutes les règles de l’art et toutes les précautions que commande la prudence. La seule signification à attacher aux exceptions dont il s’agit, c’est que la nature de ces appareils et les conditions de leur fonctionnement se prêteraient mal à l’application d’un régime réglementaire et administratif identique à celui qui doit régir les chaudières à vapeur ordinairement employées dans l’industrie ; plutôt que de les astreindre à des règles mal faites pour eux, dont quelques-unes ne donneraient que des garanties illusoires, on a jugé préférable de laisser entière la liberté et la responsabilité des intéressés, sous la sanction du droit commun.
  - TITRE PREMIER
  - Mesures de sûreté relatives aux chaudières placées à demeure
  - Art. 2
  - Epreuve réglementaire
  - De même que par le passé, tout générateur neuf doit subir l’épreuve réglementaire avant de pouvoir être mis en service.
  - Lorsqu’il s’agit d’un appareil construit en France, il est interdit au fabricant d’effectuer la livraison avant que l’épreuve ait été faite : c’est un principe que sanctionne d’une manière spéciale l’article 1er de la loi du 21 juillet 1856, modifié par l’article 2 de celle du 18 avril 1900.
  - Mais la livraison d’un appareil à vapeur peut être
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  - faite avant ou après sa sortie de l’atelier de construction. Le décret de 1880 spécifiait que l’épreuve devait avoir lieu chez le constructeur. D’une manière générale, le nouveau règlement conserve cette règle, comme la plus favorable à la bonne exécution des épreuves et la plus avantageuse pour la surveillance administrative ; toutefois, il ajoute que l’épreuve pourra être faite sur le lieu d’emploi dans les circonstances et sous les conditions qui seront déterminées par le Ministre.
  - Il convient donc d’indiquer ici quelles devront être ces circonstances et ces conditions.
  - Le service des Mines pourra autoriser le report de l’épreuve sur le lieu de destination dans les cas où il reconnaîtra que, par suite des nécessités matérielles du transport de l’appareil, le constructeur ne peut se dispenser de terminer dans l’établissement destinataire la construction proprement dite, c’est-à-dire d’y effectuer des rivures ou des sertissages qui n’auraient pu être faits dans l’atelier de construction sans avoir à être défaits pour le transport. L’importance des rivures ou des sertissages à exécuter sur le lieu de destination doit d’ailleurs être réduite au minimum; la construction à l'ate-lier, qui offre plus facilement toutes les garanties désirables, doit toujours être poussée aussi loin que possible.
  - De plus, lorsque tout ou partie des pièces destinées à entrer dans la composition de l’appareil constituent, par elles-mêmes, des ouvrages de chaudronnerie d’une assez grande importance, il convient d’exiger que ces pièces subissent une première épreuve à l’atelier.
  - Enfin, dans tous les cas, l’autorisation du report de l’épreuve sur le lieu de destination doit être subordonnée à cette condition que cette épreuve soit faite sur la demande et sous la responsabilité des constructeurs et dans des conditions matérielles qui procurent, notamment pour l’examen de l’appareil, les mêmes facilités et les mêmes garanties qu’une épreuve à l’atelier.
  - Sous le bénéfice de ces diverses circonstances et conditions, l’autorisation dont il s’agit sera donnée par l'ingénieur chargé du sous-arrondissement minéralogique dans lequel se trouve l’atelier de construction. Si le lieu d’emploi est situé dans un autre sous-arrondissement, l’ingénieur devra, avant d’accorder l’autorisation, s’assurer auprès de son collègue que l’épreuve pourra être effectuée dans les conditions ci-dessus définies.
  - Art. 3.
  - Renouvellement de l’épreuve
  - Aux termes de la loi de 1856-1900, le fabricant qui a. effectué dans son atelier des changements ou des réparations notables à une chaudière ne doit
  - pas la rendre au propriétaire sans qu’elle ait ét rééprouvée,
  - Ce principe ne ressortait pas du décret du 30 avril 1880. Le nouveau règlement le remet en lumière. Pour définir les cas où cette réépreuve à l'atelier est obligatoire, il reproduit les expressions mêmes de la loi. Ces expressions permettent d'ailleurs de n’astreindre à la réépreuve dont il s’agit que les chaudières ayant subi dans l’atelier du fabricant des changements ou des réparations de nature à la rendre réellement opportune. Il convient de se montrer libéral à l’égard des réparations de faible importance, afin de ne pas compliquer sans nécessité les opérations d'entretien, qu’il importe au contraire de favoriser.
  - Les cas où le renouvellement de l’épreuve peut être exigé de celui qui fait usage d’une chaudière restent les mêmes que par le passé ; on a seulement substitué, à la notion vague de chômage prolongé, l’indication précise d’un chômage de plus d’un an.
  - Il ne doit pas être perdu de vue que, lorsqu’une chaudière ayant déjà servi est l’objet d’une réparation notable, lorsqu’elle est l'objet d’une nouvelle installation, ou lorsqu’elle est remise en service après un chômage de plus d’un an, l’obligation que le règlement impose à celui qui veut faire usage de l’appareil n’est pas a priori de faire faire une nouvelle épreuve, mais simplement d’informer l’igénieur des Mines de ces circonstances. Il appartient alors à l’ingénieur d’apprécier si un renouvellement d’épreuve est nécessaire. L’intervention du préfet servirait, en cas de besoin, à trancher le désaccord qui viendrait à se produire entre l’ingénieur et l’exploitant.
  - Réépreuve décennale.
  - La règle de la réépreuve décennale est maintenue en principe ; mais une innovation importante en atténuera la rigueur sans porter préjudice à la sécurité. Il pourra être sursis à la réépreuve décennale, sur l’autorisation de l’ingénieur des Mines, lorsqu’une Association de propriétaires d’appareils à vapèur, agréée, à cet effet, par l’Administration supérieure, certifiera le bon état de l’àppareil dans toutes ses parties.
  - La certification devra être donnée par écrit, sous la signature du directeur de l’Association, et appuyée par la production d’un rapport rendant compte des opérations faites pour s’assurer du bon état de l’appareil.
  - Art. 4.
  - Manière de procéder a l’épreuve
  - Le nouveau décret permet de régler la question de la mise à nu des appareils présentés à l’épreuve, de manière à satisfaire, sans rigueur inutile, à toutes les exigences de la sécurité. Le principe.
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  - d’où il faut partir, est qu’une épreuve n’a toute la valeur nécessaire que si elle est accompagnée d’un examen complet des tôles et des assemblages; c’est pourquoi, lorsqu’il s’agit d’un renouvellement d’épreuve sur le lieu d’emploi, le service des Mines exigel'enlèvement des enveloppes calorifuges et, s’il s’agit de chaudières environnées de maçonneries, la démolition de celles-ci. Toutefois, il est des cas où l’examen pendant l’épreuve peut être rendu pratiquement complet sans que la démolition soit intégrale, à la condition que le visiteur chargé de cet examen s’introduise dans des espaces étroits, se glisse dans des passages difficiles. Si la visite doit être ainsi faite, l’ingénieur ou le contrôleur des Mines ne peut l’effectuer à lui seul. C’est dans ces circonstances que sera mise à profit la faculté conférée à l’ingénieur en chef des Mines par le nouveau texte de l’article 4. Moyennant l’autorisation de ce chef de service, la visite des tôles et des assemblages pendant l’épreuve, dans les parties difficilement accessibles, pourra être faite par un visiteur étranger à l’Administration, pourvu qu’il soit compétent et digne de foi. Il appartiendra à l’ingénieur en chef des Mines de n’accorder l’autorisation dont il s’agit que si la visite ainsi organisée peut être pratiquement complète et réellement démonstrative. Le visiteur qui collaborera à l’épreuve devra remettre à l’ingénieur ou au contrôleur des Mines un rapport rendant compte des vérifications qu’il aura faites. En outre, ce visiteur procédera, après l’épreuve, a une visite intérieure de l’appareil, dont il établira un compte rendu qui sera remis au service des Mines.
  - (A suivre.)
  - LES TRANSPORTS
  - PAR CHEMINS DE FER
  - Leurs conditions ; les difficultés qu’ils soulèvent; conseils pratiques; réformes à opérer,
  - Par M. Léon Sentupéry
  - ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain
  - Cette brochure de 64 pages a pour but de renseigner cl. i rement les commerçants sur leurs droits et sur les moyens de les faire valoir.
  - En effet, il n’y a certainement pas un commerçant ou industriel qui n’ait eu quelques difficultés avec les Compagnies de chemins de fer. Et sur chaque réseau, le Contentieux s’y entend si bien, il arrive si aisément à embrouiller les questions et à lasser les réclamants que, presque toujours, ceux-ci finissent par céder, malgré leur bon droit évident.
  - ; Or, ils ne céderaient pas si facilement s’ils savaient comment s’y prendre, selon les cas variés
  - qui se présentent. Et c’est à les renseigner d’une façon claire, simple et précise que vise la brochure que nous signalons et qui vient de paraître.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies et les moyens d’y résister, en ce qui concerne les Voyageurs et les Bagages^ la Grande et la Petite Vitesse et les Colis postaux.
  - Pour les Voyageurs, il examine : tout ce qui concerne les billets et leur emploi ; les enfants, les malades, les armes à feu, les chiens et les animaux ; les places retenues, les compartiments loués ou réservés, les colis à la main, les cartes à tarif réduit ; les retards des trains ; juridiction compétente en cas de litige; les registres de réclamations.
  - Pour les Bagages : leur manipulation et les conditions défectueuses où elle s’effectue ; l’enregistrement ; ce qu’il y a à faire en cas d'avarie ou de manquant, de retard, de perte, ou de perte de bulletin ; les bagages non enlevés, ceux qui contiennent des objets de prix ; ceux des Voyageurs de commerce ; les indemnités à réclamer et la juridiction compétente.
  - Pour la Grande et la Petite Vitesse, il expose les diverses sortes de tarifs et, en particulier, ce qui distingue les tarifs spéciaux des tarifs généraux ; ce qu’est le contrat de transport ; la déclaration d’expédition, le récépissé; les formalités de comptage, de demande de wagons ; la manutention, le bâchage, les chargements par wagon complet effectués par le public ; la réception des expéditions ; l’emballage ; la livraison; la lettre d’avis ; le bon état extérieur des colis ; les déchets de route, les délais de transport et de livraison ; — puis les points si délicats concernant les retards^ et spécialement ceux éprouvés par les commerçants en détail ; les pertes et les avaries; les réclamations pour avaries (avec les importantes modifications apportées par la loi de 1905) ; les expertises; les délais de prescription ; la juridiction compétente; la vente des marchandises (et les criants abus auxquels elle donne lieu) ; les envois à l’étranger.
  - Pour le nouveau Tarif G. V. 14 provisoire, concernant les primeurs, fruits, volailles, etc., toutes les critiques auxquelles il donne lieu.
  - Pour les colis postaux, un premier chapitre est consacré à la création et à l’organisation du service ; les diverses sortes de colis postaux ; le récépissé; le départ, l’acheminement, les délais; les emballages, l’avis d’arrivée; les droits dédouanés et d’octroi ; les réexpéditions, la livraison (et les chicanes qu’elle soulève) ; les précautions à prendre à la livraison; le piège souvent tendu à l’aide de l’acceptation par représentant ; les colis non livrés ; la vente des marchandises ; les colis livrés par correspondants ou courriers.
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  - Un second chapitre sur les colis postaux est consacré spécialement à étudier avec tout le soin qu’elles comportent les multiples et délicates questions des retards, des réclamations et des indemnités. L’auteur y signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier, à propos des retards, pertes, avaries ou spoliations ; des réclamations (y compris le point encore obscur de la juridiction compétente), des indemnités (que les Compagnies cherchent constamment à ne pas payer). Enfin, il expose et compare les 2 projets actuellement soumis aux Chambres sur les colis postaux.
  - En résumé, cette brochure, constitue pour les commerçants un véritable guide pratique de transports qui leur sera d’une utilité quotidienne.
  - Prix d'un exemplaire 0.30 centimes, franco
  - Afin de permettre aux commerçants et industriels d’en remettre des exemplaires à leur clientèle, en cas de litige, nous leur consentirons les prix suivants, qui s’entendent nets et franco;
  - pour 25 exemplaires. 7 fr. 13 pour 50 — 13 fr. 80
  - pour 100 — 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - INFORMATIONS
  - Sur la proposition du ministre du Commerce, le président de la République a signé un projet de loi portant modification des articles 32 et 37 de la loi du 5 juillet 1844 sur les brevets d’invention.
  - Cette loi renferme une clause qui prévoit la déchéance pour défaut d’exploitation; mais cette clause n’est pas suffisamment précise, et l’autorité judiciaire l’a interprétée avec une modération parfois excessive.
  - Le nouveau projet vise l’obligation d’exploiter les brevets et les dessins ou modèles. Il est bien entendu que des conventions internationales, à conclure sur les bases d’une stricte réciprocité, pourront apporter des dérogations au nouveau régime légal proposé par le ministre du Commerce.
  - Voici le texte du projet de loi qui modifie comme suit l’article 32 de la loi du 5 juillet 1844 sur les brevets d’invention ;
  - « Art. 32. — Sera déchu de tous ses droits :
  - « 1° Le breveté qui n’aura pas mis en exploitation sa découverte ou invention en France, ou dans les colonies françaises, dans le délai de trois ans à dater du jour du dépôt de sa demande, ou qui aura cessé de l’exploiter pendant trois années consécutives, à moins que dans l’un ou l’autre cas il ne justifie des causes de son inaction ;
  - « 2° Le breveté qui aura exploité presque exclusivement ou principalement son invention hors du territoire de la République, ou qui, après un délai imparti par le tribunal saisi de l’action en déchéance n’aura pas justifié que le produit ou le procédé est fabriqué ou exploité en France ou dans les colonies françaises dans une mesure suffisante.
  - « Ces dispositions sont applicables aux brevets en cours. »
  - Ces dispositions sont également appliquées par le projet aux dessins ou aux modèles.
  - M. Louis Barthou, ministre des Travaux publics, en prenant le 17 avril 1908 l’arrêté prescrivant, par analogie avec la loi du 13 juillet 1906, la fermeture des gares le dimanche, avait prévu que certaines dérogations pourraient être accordées au régime général dans l’intérêt public. Le ministre vient de décider qu’à partir du Ier janvier les gares demeureront ouvertes les dimanches et jours fériés à la réception de toutes les denrées périssables, dont le dépôt et l’expédition ne peuvent se faire qu’au dernier moment.
  - PRIME A NiS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
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- - CO G.
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - TARIFS ET TRANSPORTS
  - La Compagnie P.-L.-M. propose de modifier comme suit la tarification prévue à son tarif P. V. 30 pour le transport des couleurs destinées à l’exportation.
  - Actuellement les couleurs pour l’exportation sont taxées ainsi :
  - Bleu d’outremer en caisses ou en barils :
  - Série 4 par expédition de 50 kgr.
  - Barème A par wagon de 5.000 kgr.
  - Couleurs autres :
  - Série 4 par expédition de 1.000 kgr.
  - La Compagnie propose la tarification suivante, sans distinction :
  - Couleurs :
  - Par expédition de 50 kgr, barème A.
  - Par expédition de 5.000 kgr. série 5.
  - BIBLIOGRAPHIE
  - En vente au bureau du journal :
  - Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. — Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l’apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
  - Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr.
  - Nouveau Règlement sur les Générateurs et Récipients à vapeur d’eau fonctionnant à terre et indications d’ordre général sur l’exécution du règlement. Prix : 0.75; franco par poste. 0.85.
  - (Voir l’extrait de la table des matières dans notre numéro du 5 octobre 1908.)
  - Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures ; 3 fr.
  - Les 7 grands réseaux, sauf le Midi et les Ceintures de Paris, proposent de modifier le tarif commun P. V. N° 117 (matières tinctoriales) de la manière suivante :
  - 1° En étendant aux extraits liquides de myrobo-lans et de sumac en fûts les dispositions prévues au chapitre 28 pour le transport des extraits liquides de châtaignier, de chêne, de hemloch ou de québra-cho en fûts.
  - 2° En remplaçant le barème à paliers prévu au § 11 du chapitre 10 (Ceinture-Ouest P.-L.M.), par le barème kilométrique ci-après ayant les mêmes bases que le barème actuel ;
  - jusqu'à 500 km, 16 fr.
  - Pour chaque km. en excédent audelà de 500 km. 0 fr. 02.
  - Frais de chargement, de déchargement et de gare en plus.
  - . Comme conséquence de l’extension relaté ci-dessus, les Compagnies intéressées proposent la modification des dispositions qui figurent au chapitre 14 du tarif P.V. 126 (emballages vides au retour).
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique nous donnons les résumés des cas juridiques relatifs aux questions les plus diverses d’intérêt général, et l’ensemble de ces résumés constituera à la fin de chaque année un précieux formulaire de jurisprudence pratique.
  - Ceux de nos lecteurs qui désireraient recevoir franco le jugement complet se rapportant à un cas juridique n’ontqu’à nous adresser 3 francs en timbres-poste en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé correspoi dant.
  - 254) Louage d’industrie. — Durée indéterminée. — Accident du travail obligeant un ouvrier à quitter l’usine — Fin du contrat de louage pour une cause indépendante de la volonté des parties. — Assimilation au cas de maladie. — Refus du patron de reprendre l’ouvrier redevenu valide. — Demande en dommages-intérêts pour brusque rupture de contrat de louage. — Demande rejetée.
  - Il est de jurisprudence constante qu’une maladie qui oblige l’employé ou l’ouvrier à quitter l’atelier met fin au contrat de louage à durée indéterminée en vertu d’une cause indépendante de la volonté des parties.
  - En conséquence, si le patron refuse de reprendre l’employé ou l’ouvrier après leur retour à la santé ces derniers ne sont pas fondés à se plaindre d’une brusque rupture du contrat et à réclamer des dommages-intérêts.
  - Il faut assimiler à l’interruption pour cause de maladie celle qui serait imposée par un accident
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  - du travail. Le patron qui refuse d’embaucher à nouveau la personne qui a été blessée à son service ne manque donc pas à ses engagements et n’encourt aucune responsabilité.
  - (Tribunal civil de la Seine) (23 octobre 1907).
  - CORRESPONDANCE
  - M . D. B., à Gien — La loi du 21 mars 1884 sur les syndicats professionne's a exclusivement envisagé les intérêts collectifs de l’être moral qu’elle créait et non point les intérêts personnels des membres composant cette individualité civile.
  - Il en résulte qu'on ne saurait concéder à une col-Iectivité un droit de propriété industrielle que la loi de 1857, sur les marques de fabrique, n’a attribué qu’aux particuliers.
  - Un syndicat professionnel ne peut donc poursuivre, comme propriétaire d'une marque de fabrique, une contrefaçon de cette marque. Au surp’us, pour con server la propriété d’une marque, il est nécessaire de l’exploiter commercialement ; par suite, un syndicat ne pouvant faire aucun acte de commerce, ne peut valablement posséder une marque de fabrique, ni s’en assurer la propriété en la déposant.
  - M. P. F., à Vienne. — L’annonce mensongère et de nature à détourner la clientèle présente tous les caractères d’un acte de concurrence déloyale.
  - AVIS
  - Notre service du contentieux, dont l’origine remonte à 1890, répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les quest’ons de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsque, s’agissant d’un simple avis à donner ou d’une opinion à emettre, il est possible de le faire sur la seule lecture de l’exposé des faits, sans étude spèciale et sans recherches.
  - Si l’abonne desire être documenté pu avoir un vis motivé, notre service étudie avec le plus grand vin l’affaire ou la question posée ; il procède, s’il y a li u, a l’examen minutieux des dossiers et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il donne des consultations écrites basées sur les documents de la jurisprudence française ou étrangère.
  - Sur ce point, nos jurisconsultes spéciaux ont à leur disposition les moyens de donner satisfaction à nos abonnes en toute matière, même dans les cas les plus difficiles et les moins connus des praticiens.
  - Ils se chargent aussi de la préparation et de la direction des procès devant toutes les juridictions.
  - Nous prions nos abonnés de ne nous demander qu’un renseignement a la fois. Si l’on désire plusieurs renseignements, écrire chaque demande sur feuille a part.
  - Ne pas nous fixer un délai pour répondre, comme par exemple par retour du courrier ou dans le prochain numéro, cela nous est le plus souvent
  - Pour PANO W/AV Aomg IP0 s’adresser à la Société de Protection mutuelle des
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  - Nos Petites Annonces
  - Marche à suivre pour répondre aux
  - « OFFRES & DEMANDES »
  - 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le. numéro de la petite annonce à laquelle on | répond; j
  - 2’ Placer ce pli sous une seconde 1 enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci | dessus ne sera nas transmise.
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- p.27 - vue 34/396
- - 20
  - Q0
  - LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
  - impossible ; nous agissons au mieux des intérêts de j LOs lecteurs.
  - Joindre toujours timbres nécessaires à l’affranchis- i sement des réponses e à la transmission des pièces communiquées.
  - ADJUDICATIONS_ADMINISTRATIVES
  - AVIS D'ADJUDICATIONS
  - 3 février. — Manche. — Marine à Cherbourg. — De 8.000 à 10.150 fr. matières colorantes et produits pour la peinture (2 ans). Caut. 400.
  - RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
  - Modifications de Sociétés
  - Paris. — Société Gustave Letourneur et fils, teinturerie, 8, boul. de Courcelles. — Par suite de la cession par Mme Letourneur à MM. Barberot et Letourneur de tous les droits lui appartenant dans ladite Société, la raison sociale devient Letourneur et Barberot. — Capital fixé à 178.500 fr.
  - Paris.— Société dite : Compagnie française des extraits tinctoriaux et tannants, siège 83, boul. de Strasbourg, au Havre.
  - CHEMINS DE FER P A RIS-LYON-M É DITE R RANÉE
  - La Compagnie organise, avec le concours de l’Agence des Voyages modernes, les excursions suivantes :
  - 1° Excursions en traîneau dans le Dauphiné et à Chamonix
  - Départ de Paris, le samedi de chaque semaine, de janvier à fin mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 10 jours.
  - Prix (tous frais compris) : Ire classe : 430 francs ; 2e classe ; 390 francs,
  - 20 Tunisie-Algérie
  - Départ de Paris, les 17 janvier, 21 février et 28 mars 1909,
  - Durée de l’excursion : 28 jours.
  - Prix (tous frais compris): Ire classe: 1.050 francs; 2e classe, 940 francs.
  - 3° Egypte et Haute-Egypte
  - Départ de Paris les 27 janvier, 17 février et 3 mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 37 jours.
  - Prix (tous frais compris) : Ire classe : 2.300 francs. S’adresser, pour renseignements et billets, aux bureaux de l’Agence des Voyages modernes, 1, rue de l’Echelle, à Paris.
  - T Le Gerant : A. FAYOLLE, *}
  - Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicatic is ind istrielles et d’Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE, *, Directeur, 20, rue Turgct (IXo
  - Société Anonyme des Produits Fréd. Bayer & C
  - FLERS-par-GROIX (Nord) TOUTES COULEURS D’ANILINE, D’ALIZARINE, AU SOUFRE & AUTRES pour la Teinture de toutes les dires
  - SAVON MONOPOLE - TÉTRAPOL
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  - COULEURS D’ANILINE
  - pour coton, laine, soie, paille, jute, plumes
  - Leipziger Anilinfabrik
  - §
  - I :
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 29
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Potasse caustique 70775 plaques
  - Les
  - Acide acétique industriel 47 %. ...
  - azotique (voir acide nitrique) muriatique 22’ chimiq. pur.
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - nitrique
  - 20/22par 15 touries 36* b anc......
  - » jaune...........
  - 40’ blanc..........
  - » jaune ..........
  - 36 chimiquem. pur.
  - 40' » »
  - 32
  - 6
  - 32
  - 31
  - 38
  - 37
  - 52
  - 58
  - 25
  - a
  - Soude
  - Perlasse ire qualité ... » ordinaire............ rose factice........... : 4245 en tourie....... ... supérieure'............ soude 90192 ...........
  - « Solvay 6570 .............
  - » » 7 518 0......
  - » » 80(85........
  - caustique 60[62...........
  - 70]72...........
  - » 60[62 plaquettes
  - Sulfate de euivre
  - C2 ?
  - S
  - 60 106
  - 50
  - 25
  - 15
  - 16
  - 15
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 50
  - 50
  - 50
  - Rouge Brésil Bahia..........
  - » Calliatour. .,100 k.
  - Lima.......
  - Ste-Marthe
  - Brésillet ..
  - Sandal. . . ..
  - Sapan......
  - 50 k.
  - 100 k.
  - .. 50k.
  - 7 ..
  - 12 ..
  - 6 ..
  - 8 ..
  - 3 .
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco, 50 k.
  - 6 .
  - 95 .
  - 20 .
  - 9 ..
  - 14 ..
  - 9 50
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 97 ..
  - 30 ..
  - oxalique............. picrique cristallisé sulfurique 53-... .
  - »
  - tartrique
  - Alcali volatil du gaz 22’
  - 60" environ ...
  - 66' »
  - 66" chimiq. pur aa soufre......
  - 1er blanc.......
  - »
  - 28129
  - 130
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 230
  - 30
  - 58
  - 25
  - 50
  - 25
  - »
  - 50
  - Alcool dénaturé type Régie 90‘.. un épuré......................... » ordinaire...................... » de chrome........................
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - »
  - Benzine cristallisable. .....
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie.... .
  - Bichromate de potasse
  - »
  - soude
  - L’hecto . 43 »
  - ,. 40 »
  - 65 » Les 100 k. 80 »
  - Bi-oxyde de baryum 85/86"..........
  - Borax raffiné en cristaux.......... Carbonate de soude cristallisé.... Crème de tai Ve entière ........... » » en poudre .........
  - » » soluble, paillettes.
  - Cyanure rouge de potassium pur.. Dexirine blonde citron.............
  - » blanche.........................
  - 70
  - 87 50
  - 6 175 170 325 335
  - 46
  - 46
  - 50
  - 50
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - « » extra.............
  - « » pharmaceutique.,..
  - « » chimiquement pure.
  - Le litre 0 23
  - 0 35
  - a trait
  - d’orseille liquide n' I.
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - 40-
  - 35-25* 20'
  - Baumé
  - Les 100 k.
  - Glycérine blanche industrielle 28'. Lessive caustique de potasse 36-..
  - Noix de Orseille
  - 9
  - » 4C
  - de soude 36
  - Galles de Chine .. double..............
  - » triple ................ .
  - Oxymuriate d’étain 32 %.......... Panama .......................... ermanganate de potasse..... . . Otasse d’Amérique................
  - » imitation d’Amérique 66/70
  - • » 52/55
  - » * 45'..
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 90
  - 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - »
  - »
  - 50
  - 50
  - »
  - » de fer moyens cristaux ... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » » ni....................
  - » » filor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains...............
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p' lapeinture.
  - de
  - Prusse
  - «
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. n- 1 ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - » *
  - Le kil.
  - 4 4
  - 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 78 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campeche du Brésil, coupe d Espagne,
  - - 2e qualité...,
  - — 3e bonne ....
  - 3e inférieure.
  - — Sisal, Yucatan..
  - — Honduras.... . > — Tabasco.......... . — Haïti Cap........ - Fort-Liberté....
  - — Aquim..............
  - — St-Marc ..... . — Gonaïves .........
  - — P.-de-Paix......... — Miragoane..........
  - — Saint-Domingo...
  - — Martin, et Guadel.
  - — Jamaïque. ....... Jaune Cuba et St-Yago ..
  - »
  - »
  - S
  - ..................
  - Tuspan..........
  - Vera-Cruz......
  - Campèche.......... ..................
  - Tampico........
  - Porto-Plata......
  - Haïti.......... . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab ..
  - Rio Hacha.........
  - Carth. et Savan...
  - Maracaïbo.........
  - Fustet.... 109 k.
  - Tatajuba(Pern.)50 k.
  - Bahia. .........
  - Corinto.... ....
  - Amapala. $0 kil.
  - 8 6
  - 4 5
  - 5
  - 5 4
  - 4 4
  - 4 4
  - 3 4
  - 3 3
  - 4 6
  - 5 5
  - 5
  - à
  - 25
  - 50
  - 50
  - 25
  - 75
  - 20
  - 90
  - 50
  - 10 8
  - 6
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4
  - 4 4
  - 4
  - 75
  - 25
  - 25
  - 25
  - 25
  - 50
  - 50
  - 50
  - 50
  - 4 4
  - 4
  - 4 4
  - 5
  - 5
  - 5
  - 25
  - 50
  - 25
  - 75
  - 7b
  - 75
  - 50
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb...........
  - » pressé....
  - Cochenille
  - On cote ;
  - Ténériffe ...............
  - Ténériffe grise..........
  - Bengale
  - ava,
  - On
  - On
  - Mad., Pond..
  - Curcuma
  - 50 kilos.
  - Dividivi
  - cote les 50 kil....
  - Indigos
  - cote actuellement :
  - Beng. sur v. et b). 12k. fin violet et pourpre.. .
  - B«ng. beau viol, et dite..
  - « bon violet................
  - « bon moyen violet..
  - « moyen violet..............
  - « beau violet rouge...
  - • bon violet rouge....
  - « bon moy. v. rouge..
  - « fin rouge.............
  - « beau dito...........
  - « bon dito.................
  - • bon à fin cuiv............
  - « cuiv. ord. et bas.........
  - Java..........
  - Kurpah. .....
  - Madras ......
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - .. N.M
  - .. N.M
  - • bon à fin sobré..
  - » — cor....
  - * cor. ord.à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
  - • bon À beau.. N.M, » ord. et moyen N.M
  - 45 ..
  - 43 ..
  - 63 .
  - 48 ..
  - 1,2 kil.
  - 1 50
  - M
  - 4
  - 5 4
  - 2
  - 3 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 1
  - 3
  - 1
  - 2
  - 1
  - 25
  - 50
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 25
  - 75
  - 70
  - 70
  - 59
  - 1 625
  - 15
  - 6
  - 5
  - 6
  - 3
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 3
  - 5C
  - 7E
  - 50
  - 50
  - 5C
  - 25
  - 75
  - 50
  - 5C
  - 5C
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 3
  - 3
  - 3
  - 18
  - en O
  - 75
  - 25
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  - the
  - 25
  - 25
  - 5
  - 25
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 22
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  - 75
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ................M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar...............M
  - Qu er citron
  - On cote les 5C kil .
  - Baltimore fu effilé. a gros effilé..............
  - à
  - €x e
  - 50
  - 50
  - Q>
  - § ?
  - Rocou 1/2 ait. .
  - 0 40 k N. M
- p.29 - vue 36/396
- - 30
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna)
  - s
  - (Guadeloupe)
  - » de Fustet Albanie. .. achou noir, Ire marque..
  - » marques ord.
  - ochenille- argentée.. 100 k
  - vurcuma
  - »
  - grise..........;.
  - zacatille naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale........
  - Chinois... ......
  - Madras............
  - 12 .
  - 85 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 300 .
  - à .16
  - 15
  - 95
  - Gai.es de Chine.............
  - Prussiate jaune de «potasse.
  - 275 .
  - 55 .
  - 56 .
  - 62 .
  - 130 .
  - 160 .
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre.
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - Java
  - moyen et bon moyen coloré.... .......... moyen ord. et ord.
  - terne et serré...... lon tet beau vio'et et violet rouge. • moyen et bon moy.
  - assez coloré.. •. moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
  - ! beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet rouge ...............
  - moyen violet-rouge et rouge............
  - M.
  - s
  - 5
  - M.
  - M.
  - M
  - Le
  - 350
  - 400
  - 310
  - 135
  - =
  - M..
  - M
  - bon moyen . .. .
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - M
  - tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique...............
  - Alun raffiné(entrepôt).......
  - » (acq.).....................
  - Couperose emballée...........
  - Essence de térébenthine (d. fûts). .....................
  - Id. (s. fûts)................
  - Fécule de pommes de terre, '1er bl......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt).......
  - Galles vertes et noires......
  - » noires Alep................
  - » “ blancnes pays............
  - Gomme arabique, en sorte .
  - con-
  - 19
  - 18
  - »
  - 80
  - 75
  - 35 .
  - 32 .
  - 170 .
  - 130 .
  - 85 .
  - Ghésirée, en sorte.......... .
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 .
  - > » Galam............
  - '» Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde........ » » blanche.........
  - » Laque en f. qté orange.
  - » mi-orange
  - » cerise AC
  - « Sandaraque lavée........
  - « Damar (Batavia)..........
  - « » Singapore.......
  - « » Penang .........
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - 550
  - 320
  - 310
  - 170
  - 185
  - 110
  - les
  - 190
  - S
  - 140
  - 1 Sumac en feuilles.. c........
  - » poudre...............
  - ; Styrax liquide...........
  - Tamarin Madras...............
  - Verdet, eu pains, extra sec,
  - 40 ..
  - 40 ..
  - 140 ..
  - 180
  - Mous en Barils
  - Qualne extra......................
  - Qualités ordinaires...............
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 35
  - 26
  - 60
  - sous toile ...... en pains, extra sec, sous pap............. bon marchand en pains
  - » en boules raffiné en poudre sec
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique » nitrique...
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d. d. d.
  - d. d.
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné............ Blanc de zinc de la Méditer, poudre......................
  - broyé... ..................
  - Crème de tartre ...........
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
  - Lessive caustique 38/39 d.
  - Nitrate de soude brut......
  - » de potasse brut....
  - Sel de scude, 80/85, cons. et entr. eabq. de 700 kil.,m.
  - Sel de soude, 70/75, disp... » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible...
  - SAVONS
  - Blanc
  - Jaune
  - minimum mis en barres. Franco gare
  - 37
  - 28 kil
  - ou
  - quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 8 250
  - 40
  - 47
  - 180
  - 8
  - 22
  - 9
  - 25
  - 45
  - 19
  - 14
  - 12
  - 50 à
  - 50
  - 50
  - 25
  - 75
  - 75
  - E
  - 54
  - 5 50
  - Cuits unicolores) pur à l’huile d’olive .... extra pur (72 0/0 d’huiles) augmenté (60 0/0 »..).
  - résineux (72 0/0 » ).
  - 80
  - 56
  - 50
  - 57
  - «
  - (72 0/0
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. » tunisien.........................
  - Jaune » à manteau blanc . . ..
  - 49
  - 38
  - 51
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles) » (60 0/0 d’huiles).......
  - Rosé.........................
  - Noir.........................
  - Blanc spécial ...............
  - Bleu
  - 49
  - 45
  - 50
  - 4, 60
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » talqué Ire qualité
  - Marbré
  - » 2e b'eu ou
  - 55
  - 10
  - 40
  - 52
  - 47
  - 51
  - 47
  - 52
  - 46
  - Quercitron................
  - Garance, racine............
  - » poudre...................
  - ocou Guadeloupe.........
  - » Cayenne.................
  - Safran d’Espagne, Valence pur...........,.......
  - Suffate de cuivre(entrepôt), w: (acq,)., .
  - 200
  - 150
  - M
  - 70 .
  - 110 .
  - M .
  - 90 .
  - VT
  - O
  - 850
  - 600
  - Selon Mi-cuits
  - rose Dijon..
  - Nantais
  - Non-Cuits
  - qualités
  - Savons (à la batteuse) ; Marbré bleu ou rosé. ? Résineux......... Vert exportation.... .. , ) Brun...................
  - . ( Noir, o . H C..........
  - O 00 c. —# Q2 CM
  - **010
  - 53
  - 49
  - 46
  - 45
  - 53
  - 52
  - 19
  - 34
  - 32
  - 30
  - 30
  - 36
  - 35
  - 34
  - 42
  - 34
  - 32
  - 36
  - 40
  - 38
  - Pu
  - Brésillet................
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti . . . .
  - — Martinique, Guade
  - loupe , .
  - Calliatour...............
  - Pernambouc...............
  - Jaune Cuba ... .
  - — Guayra-Tabasco. .
  - — Tuspan. . . .
  - Lima.....................
  - Tampico. .....
  - Sapan..............
  - Sainte-Marthe. .....
  - Nicaragua...............
  - Sandal rouge,............
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k Gambier. . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k — du Bengale, .
  - Indigo Bengale poupré . .
  - — -- fin violet .
  - — — beau violet
  - — — bon violet .
  - — — moyen violet
  - — — petit violet.
  - — -- ord inaire e
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré — Madras fin. ..
  - — — beau .
  - — — bon . .
  - — — moyen . .
  - — — ordinaire.
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet, ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — orc. et cuivré
  - — Manille — Guatemala flor . . — — • sobre.....
  - — — cortès .
  - — Mexique flor. . . .
  - — - sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k.
  - — — blonde, 1requal.
  - — — — 2equal
  - — — cerise. . .
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- - LE MONITEUR DR LA TEINTURE 31
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  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethane ; (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) pfita-leines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide: (o) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorani.es dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous Les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - La charge de la soie brute — Apprêt industriel pour tissus. — La teinture de. la paille en deux couleurs différentes.— Société indus trielle d’Amiens. — Revue des brevets d’invention. Les générateurs et récipients à vapeur d’eau (suite). — Les trans-ports par chemins de fer. — Informations. — Tarifs et transports. — Jurisprudence. — Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché. — Annonces.
  - LA CHARGE DE LA SOIE BRUTE par le Dr H. Walder
  - M. le professeur Gnchm, de Zurich, a fait connaître dans un numéro de la Farberzeitung de 1903, que la soie brute est souvent falsifiée au moyen de graisses et d’autres substances analogues et que ces matières sont difficiles à enlever par le décreusage au savon.
  - D’après ma propre expérience , cette observation est parfaitement exacte, mais je me contenterai de faire remarquer que l’usage de charger la soie brute par ces moyens ne date pas de quelques années seulement, mais qu’elle se pratique depuis fort longtemps. Ainsi, dans ma situation antérieure de chimiste d’une grande teinturerie de soie depuis 1880, j’ai eu souvent occasion d’exa
  - miner des soies brutes qui avaient été chargées à l’aide de graisses, de cires, etc.
  - Une pareille soie était en général plus difficile à dégommer et prenait plus mal la teinture quand on n’avait pas réussi au décreusage à éliminer complètement ces matières étrangères, ou bien il. arrivait que ces soies, quand la cuite les avait entièrement débarrassées de la charge, avaient notablement perdu en solidité.
  - Le décreusage de la soie chargée à la cire, à la paraffine, etc., est plus facile à effectuer quand la soie a été, avant le traitement au savon, lavée au benzol chaud ou à l’éther, mais ceci ne peut se faire aisément que pour de petites parties de soie, tandis que le lavage au benzol et à l’éther, de quantités plus considérables exige des appareils spéciaux.
  - A part les matières citées plus haut, d’autres moyens paraissent encore être en usage pour la charge de la soie brute. Il y a quelques années, un ami a soumis à mon examen un procédé de charge employé en Italie.
  - Cette matière avait l’aspect d’un onguent blanc, on y trouvait du sel marin, des graisses saponifiées et non saponifiées, de l’huile de paraffine épaisse et une substance colloïde. En ne tenant pas compte de la matière inorganique qui s’y trouvait, ce produit possédait la même composition qualitative que la soie.
  - Si l’on charge la soie brute par ce procédé, on
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  - augmente son poids et jusqu’à un certain point son volume et elle prend en même temps un bel aspect, en ce sens qu'elle gagne en éclat et que le fil est mieux uni. En revanche, la résistance de la soie est à peine accrue par cette manipulation et le décreusage en devient plus difficile. Il en résulte que la soie cuite, de cette provenance, a perdu plus en solidité que la soie noil chargée, car pour la décreuser à fond il a fallu soit employer des moyens très actifs, soit répéter un plus grand nombre de fois les opérations ordinaires du dégommage.
  - La soie ainsi chargée est aussi, à mon avis, plus difficile à analyser quantitativement, car, comme on a plus de peine à la débarrasser de sa charge, il peut rester sur la soie un peu de cette substance azotée et par conséquent la détermination de la teneur en azote de la matière pourra donner un résultat trop élevé, ce qui entraînera une estimation trop forte de la soie réelle.
  - On rencontre aussi parfois de la soie écrue chargée au moyen de combinaisons des métaux lourds, comme par exemple, de l’étain, du zinc, du fer, etc. Mais cette surcharge ne se monte ordinairement qu’à un faible pourcentage.
  - J’ai déjà eu entre les mains, il y a une vingtaine d’années, des soies chargées de cettefaçon, et alors déjà on considérait cette soie brute comme de moindre valeur, et cela à juste titre, ainsi que j’ai pu conclure d’une observation que je vais exposer ci-après.
  - (A suivre). P. R.
  - (Traduit spécialement de Farberzeitung de Lehne par le Moniteur de la Teinture.)
  - APPRÊT INDUSTRIEL POUR TISSUS par M. Henry Wood-Wadsworth
  - Cet apprêt industriel est destiné à donner en même temps de la force et de la souplesse au fil dans la fabrication des tissus de coton.
  - La découverte de ce produit repose sur la combinaison des matières ci-après :
  - D’une part :
  - 25 kg. de cire blanche de Java ;
  - 20 kg. d’huile de coton ;
  - 15 kg. de suif d’Australie ;
  - Saponifier ces ingrédients et obtenir ioo kg. de savon.
  - D'autre part :
  - 30 kg. de glucose de Wilson ;
  - 15 kg. de soude ;
  - 10 kg. de farine de manioc ;
  - 5 kg. de chlorure de zinc ;
  - 40 litres d’eau.
  - et mélanger à froid.
  - Prendre 50 parties du premier mélange et 50 parties du second, les mettre dans un récipient chauffé au bain-marie, avec agitateur, porter la température à 80 degrés et continuer à agiter pendant deux heures envirou, puis laisser refroidir entre 45 et 50 degrés, toujours en agitant. L’homogénéité étant obtenue, on mettra en fûts.
  - LA TEINTURE DE LA PAILLE en deux couleurs différentes
  - Une nouveauté en pailles teintes vient d’être lancée à Luton (Angleterre), centre du commerce des pailles pour les pays d’outre-Manche.
  - Cette invention consiste dans une préparation spéciale de la paille fendue en deux dans le sens de la longueur et teinte de deux couleurs différentes, l’une mate sur la partie intérieure et poreuse du brin de paille, l’autre différente sur la partie dure et brillante. Au cours du tressage le brin de paille présente tantôt l’envers et tantôt l’endroit. Des effets de couleur très harmonieux résultent de l’opposition des surfaces mates et brillantes, de tonalités ou de couleurs différentes. On peut obtenir ainsi des dessins très variés pour chapeaux de dames.
  - La matière première utilisée pour ces tressages est obtenue d’un froment spécial qu’on sème en rang très serrés et qu’on arrache avant que l’épi ne soit mûr. On obtient ainsi une paille extraordinairement résistante dont la surface est très brillante. Cet extérieur brillant provient d’une légère couche
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  - minérale qu’on peut enlever du brin de paille en prenant les précautions nécessaires ; en effet, l’enveloppe se compose principalement d’acide silici-que, lequel prend sous la forme cristalline une part active dans la construction de toutes les plantes dont il aide à former le squelette et l’épiderme.
  - Le brin de paille est fendu, comme nous avons dit, en deux dans le sens de la longueur et présente deux faces aussi différentes, quant à leur composition ou leur réaction chimique, qu’elles diffèrent d’aspect et de couleur. La partie interne est douce au toucher, poreuse, d’un blanc argenté qui, sous l’influence de la lumière, brunit rapidement ; l’autre, la partie extérieure, durcie par sa cuirasse cristalline, est brillante, peu ou point poreuse et se distingue surtout en ce qui concerne la teinture par la grande solidité de la couleur absorbée vis-à-vis de la lumière du soleil.
  - Au cours d’un premier traitement dans une solution de tanin, seule la partie interne est sensible au mordant, qu’il suffit de fixer au sel d’antimoine. (Autrefois on se servait à cet effet du tartre émétique.) On teint ensuite la partie interne à l’aide d’une matière colorante basique et la partie externe à l’aide d’une couleur acide ou substantive; la coloration double est alors achevée en principe.
  - Voici les détails du procédé : la paille tressée est trempée pendant une demi heure ou une heure environ dans un bain tiède contenant 1 1/2 à 3 onces de tanin par litre d’eau. Un second bain contient un sel d’antimoine dans la proportion d'une once et demie pour quatre litres d’eau, dans lequel on transporte la paille lorsque le mordant a bien pris. La teinture a lieu ensuite à la température ordinaire d’une chambre.
  - Malheureusement la plupart des substances colorantes basiques ne sont pas solides ; de toutes celles qui ont été essayées pour les pailles, seules les nouvelles marques de bleu méthylène résistent au bain acide que nécessite la teinture de la partie bombée et dure. Les nuances safran ou vert changent encore trop sous l’action de l’acide pour qu’elles puissent s’employer avec succès. Il est à souhaiter que l’on fasse des essais avec des rouges dont les nuan
  - ces chaudes s’harmonisent bien avec les teintes qu’il est possible de communiquer au côté brillant. Celui- ci absorbe mieux les couleurs acides que les couleurs substantives dont les teintes restent toujours un peu pâles.
  - Un praticien émet l’idée de renverser l’ordre des bains au cours de la teinture et de commencer par le bain acide, il est en effet possible qu’on puisse obtenir un meilleur résultat en intervertissantl’ordre des bains mais jusqu’à présent nous n’avons pas eu connaissance d’essais pratiques entrepris dans ce sens par des teinturiers.
  - (Traduit spécialement de Deutsche Farber Zeitung {Wittenberg) par le Moniteur de la Teinture.)
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
  - Programme des questions mises au concours Pour l'année 1908 1909
  - La Société Industrielle d’Amiens a, dans son Assemblée générale du 29 octobre 1908, mis au concours, pocr l’année 1908-1909, les questions qui suivent.
  - Les prix seront décernés dans une Assemblée géné-ra’e extraordinaire.
  - Ces prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médaillés d’argent. Les médailles pourront être converties en espèces.
  - Si une question n’est pas complètement réslue, il pourra être accordé, à titre d'encouragement, une récompense moindre que le prix offert.
  - Tout concurrent, par le fai même qu’il se pr uer te au concours, s’en remet a l’appréciat on souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours.
  - Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français.
  - Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera repro mite sur un pli cacheté conienant les nom, prenems et adresse de l’autur ou inventeur de procédés et l’attestation que le mémoire est inédit.
  - Quant aux auteurs des Appareils qu’on ne pourra
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- - 36 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - juger qu’en les soumettant à des expériences suivies, ils devront se faire connaître en en faisant l’envoi.
  - Ces appareils devroal fonctionnera Amiens, de préférence, ou sur un point de la région à proximité d’Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilomètres. Il en sera de même pour les essais de procédés divers.
  - Tous les manuscrits, brochures et mémoires avec plans adressés pour le concours resteront acquis à la Société qui se réserve le droit de les publier en totalité ou en partie ; mais les auteurs pourront en prendre copie.
  - Les appareils que l’on rendra aux inventeurs, après le concours, devront être accompagnés de plans qui deviendront la propriété de la Société.
  - Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines, franco, au président de la Société Industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens, d’ici au 1er juillet 1909, terme de rigueur.
  - — Une médaille d’or pour un moyen d’augmenter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
  - — Une médaille d’or à la personne qui trouvera un mode de teinture ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
  - Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le 30 juin 1909, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
  - — Une médaille d’or à un mémoire contenant les procédés élémentaires de chimie analytique des divers produits utilisés en teinture et impression.
  - —Unemédaillc d’or. — Emploi des eaux de condensation en teinture. — Suppression totale des graisses.
  - On admettra que le moteur est graissé par un graisseur automatique.
  - — Une médaille d’or à tout perfectionnement sérieux apporté dans les machines employées pour la teinture et les apprêts des articles d’Amiens,
  - jusques et y compris les machines spéciales pour la confection des vêtements.
  - — Une médaille d’argent pour un produit teignant directement sur le velours de coton en noir solide à reflet bleuté et ne déchargeant pas au frottement.
  - — Une médaille d’or pour un produit entrant dans la composition de l’apprêt de velours de coton, étoffes de laine et de soie réalisant les conditions suivantes :
  - Souplesse, brillant et pouvant servir à la surcharge des tissus.
  - — Une médaille d’or pour un procédé pratique de mercerisage surfils tissus de coton ou mélangés, plus spécialement pour velours de coton.
  - L’inventeur devra joindre, autant que possible, des types.
  - — Une médaille d’argent pour un procédé économique pour faire évacuer totalement les poussières lourdes et les buées des ateliers de teintures et apprêts.
  - Questions laissées au choix des concurrents
  - La Société accordera une médaille d’or pouvant atiindre la valeur Ge deux cents francs à tout mémoire qui lui paraîtra mériter ce prix.
  - Les candidats auront toute liberté de choisir leurs sujets pourvu qu’ils rentrent dans les études des divers comités : l' Arts, mécanique et construction; 2-Fils, tissus et confec- tion; 3 Histire naturelle, physique, chimie et agriculture; 4. Commerce et économie politique et sociale.
  - REVUE DES BREVETS D’INVENTION
  - Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
  - No 7313. — Dispositif pour régler automatiquement l’entrée des étoffes larges dans les machines à apprêter et à laver, par M. Müller (W.).
  - N° 7479. — Machine à laver, par M. Campmann junior (C.).
  - N° 7483. — Procédé de teinture des tissus, par M. Spatz (E.).
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  - LES GÉNÉRATEURS ET RÉCIPIENTS à vapeur d’eau
  - (Suite — Voir notre numéro du 20 janvier.)
  - Il va sans dire que, dans tous les cas, le fonctionnaire du service des Mines n’a pas seulement à constater la réussite de l’épreuve hydraulique, mais doit faire lui-même, dans la mesure du possible, l’examen de l’appareil, en apportant un soin tout particulier à l’inspection des parties les plus susceptibles de présenter des défectuosités.
  - L’attention de l’exploitant devra être appelée, toutes les fois qu’il y aura lieu, sur les résultats de l’examen.
  - Comme par le passé, lorsqu’il s’agit d’une épreuve motivée par une réparation notable faite sur place, l’appareil peut être présenté dans des conditions permettant seulement l’examen de la partie réparée; mais, en ce cas l’épreuve ne compte pas dans le calcul de la période réglementaire de renouvellement et ne donne pas lieu à poinçonnage.
  - Surcharge d’épreuve
  - Les règles relatives à la surcharge d’épreuve ont été revisées dans le double but :
  - 1° De rendre cette surcharge suffisante dans le cas des appareils à très haute pression ;
  - 2° De ne pas fatiguer inutilement les appareils. Fonctionnaires du service des Mines chargés DES ÉPREUVES
  - Le décret de 1880 posait en règle la présence de l’ingénieur des mines aux épreuves des appareils à vapeur ; c’est seulement en cas d’empêchement de ce fonctionnaire qu’il prévoyait l’intervention du garde-mines (contrôleur des Mines) à titre de délégué de l’ingénieur. Dans la pratique actuelle du service, le contrôleur subdivisionnaire est habituellement chargé d’opérer les épreuves dans sa subdivision, l’ingénieur réservant son intervention personnelle pour les cas où quelque circonstance particulière la motive. La rédaction du règlement à été mise d’accord avec cette organisation administrative.
  - Art. 5
  - Timbres d’épreuves. — PLAQUES d’identité
  - Le texte de 1880 ne prévoyait qu’un timbre par pièce éprouvée. Souvent les appareils soumis à l’épreuve se composent de plusieurs parties faciles à séparer les unes des autres et sur chacune desquelles il est avantageux qu un timbre distinct soit apposé. La rédaction nouvelle prévoit cette solution, au sujet de laquelle l’accord s’établira facilement entre les intéressés et le service des Mines.
  - L'innovation relative à la plaque d’identité est destinée à rendre plus facile la détermination de
  - l’origine des appareils, dans les diverses circonstances où cette détermination peut être utile.
  - Art. 6
  - Épreuve des réchauffeurs d’eau et des sécheurs
  - ET SURCHAUFFEURS DE VAPEUR
  - Le nouveau décret, par son article 6, règle la question de l’épreuve des réchauffeurs d’eau, ainsi que des sécheurs et surchauffeurs de vapeur, d’une manière qui ne prête à aucune ambiguïté.
  - Comme le texte a soin de le spécifier, les réchauffeurs dont il est question sont ceux qui fonctionnent sous pression, et non les bâches ouvertes dans lesquelles l’eau d’alimentation est parfois réchauffée jusqu’à une température ne pouvant excéder 100 degrés.
  - Art. 7
  - Soupapes de sûreté des chaudières a vapeur
  - Le rôle des soupapes de sûreté n’est pas défini dans les mêmes termes qu’en 1880. A cette époque, on regardait les soupapes comme incapables d’empêcher les excès de pression par leur seul jeu automatique ; il convenait, pensait-on, de prévoir que le conducteur de l’appareil aurait à les décharger ou à les soulever. Cette intervention de l’ouvrier ne rentre pas dans les habitudes industrielles et serait même une cause de danger grave si la soupape n’était pas pourvue de dispositions spéciales en vue de cette manœuvre. En réalité, les'soupapes peuvent et doivent jouer automatiquement le rôle protecteur auquel elles sont destinées ; il convient seulement d’admettre un léger écart entre la pression pour laquelle la soupape commence à se lever et la plus grande pression qui pourrait être atteinte si la vapeur n’avait d’autre voie d’écoulement que la soupape et si l’activité du feu était portée à son maximum. Déjà l’article 18 du décret du Ier février 1893 a réglé, pour les chaudières des bateaux naviguant à la mer, la question des soupapes de sûreté d’après ce principe.
  - L’article 7 prévoit, en outre, que les mesures nécessaires doivent être prises pour que l’échappement de la vapeur ou de l’eau chaude ne puisse occasionner d’accident. C’est une condition à laquelle il est toujours possible de satisfaire en munissant, s’il en est besoin, chaque soupape d’un tuyau de dégagement convenablement disposé. Dans les chaufferies où aucune précaution n’avait été prise à cet égard, les échappements violents, auxquels les soupapes de sûreté donnent lieu quelquefois,' ont causé de regrettables accidents.
  - Art. 8
  - Soupapes de sûreté des réchauffeurs ET DES SURCHAUFFEURS
  - | Les prescriptions de l’article 8 sont au nombre 1 des clauses nouvelles destinées à placer les réchauf-
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- - C.S
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - feurs d’eau et les surchauffeurs de vapeur sous un régime rationnel et bien défini.
  - L’expérience montre que les réchauffeurs sont exposés à des ruptures par excès de pression lorsque leur communication avec les générateurs se trouve interceptée ; il convenait donc de prémunir les installations contre les accidents de cette espèce.
  - En ce qui touche les surchauffeurs, la soupape de sûreté est indispensable pour certains d’entre eux il en est d’autres que la communication avec les chaudières suffit à garantir contre tout excès de pression, cette communication ne pouvant être interrompue sans que le surchauffeur se vide ou cesse d’être chauffé. Telle est la raison de la réserve par laquelle se termine le texte de l’article.'
  - Art. 12
  - Hauteur minimum du niveau de l’eau
  - En ce qui touche la hauteur d’eau à maintenir dans les générateurs, la règle générale reste la même que par le passé. Le décret de 1880 disait : « Toute paroi en contact par une de ses faces avec la flamme doit être baignée par l’eau sur sa face opposée ». Le nouveau texte porte : « avec la flamme ou les gaz de la combustion ». Ce n’est qu’une précision de plus, conforme à l’interprétation constante du texte de 1880.
  - Dans l’indication des exceptions qui peuvent être faites à cette règle générale, la mention explicite des sécheurs de vapeur, concurremment avec les surchauffeurs, ne constitue également qu’une nouvelle précision. Il est à remarquer que la faculté de chauffer à sec les sécheurs et surchauffeurs distincts de la chaudière n’est accordée qu’en les supposant à petits éléments. Il n’est pas besoin d’insister sur la raison de sécurité qui motive cette condition, conforme d’ailleurs aux règles actuelles de l’art.
  - Art. 13
  - Indicateurs bu niveau de l’eau
  - Comme par le passé, toute chaudière doit posséder deux appareils indicateurs du niveau de l’eau, dont un au moins soit un tube de verre. Les mots « au moins » ne figuraient pas dans le décret de 1880, mais c’était tout comme, puisque rien n’empêchait de choisir un second tube de verre comme deuxième appareil indicateur. Ces mots ont été ajoutés dans le texte nouveau afin de prévenir, sur ce point, toute erreur d’interprétation.
  - On doit considérer comme constituant un tube de verre au sens du règlement, tout appareil à paroi transparente laissant voir le niveau de l’eau. Les appareils indicateurs à glace plane sont donc admissibles au même titre que les tubes de cristal à section circulaire.
  - La projection des éclats de verre, en cas de bris
  - d’un tube indicateur, constitue, pour les ouvriers, un risque qui a pris plus d’importance à mesure que les pressions en usage se sont élevées. On peut recourir à diverses dispositions pour prévenir ce genre d’accident. Toutefois, certaines d’entre elles ont l’inconvénient de faire obstacle à la visibilité du niveau de l’eau. Le dernier paragraphe de l’article 13 précise le programme auquel il faut satisfaire et dont la réalisation n’a rien qui excède les ressources actuelles de l’industrie.
  - Il existait autrefois, dans les établissements métallurgiques, de nombreuses chaudières verticales de grande hauteur, en faveur desquelles le décret de 1880 avait stipulé une exception à la règle générale : il autorisait, sur ces chaudières, le remplacement du tube de verre par un autre appareil indicateur. Par suite d’une évolution à laquelle les catastrophes de Marnaval et d’Eurville n’ont pas été étrangères, ce type de générateur a perdu son importance et le règlement nouveau n’en parle plus.
  - Art. 14.
  - Clapets ou soupapes de retenue de vapeur
  - L’article 14 remplace l’article Ier du décret du 29 juin 1886.
  - On sait que pour satisfaire, dans toutes les hypothèses, au programme tracé par cet article, l’industrie avait été conduite à employer deux sortes de clapets ou soupapes automatiques d’arrêt de vapeur, les uns disposés de manière à se fermer en cas de renversement du sens de l’écoulement du fluide ; les autres, ayant pour mission d’obturer ou d’étrangler le passage dans le cas où l’écoulement, conservant son sens normal, prendrait une vitesse désordonnée. Les clapets de la deuxième espèce ont, en réalité, pour but de parer aux conséquences d’une rupture éventuelle de la tuyauterie de vapeur. Or celle-ci constitue, dans les usines à vapeur, une partie des installations à laquelle ne s’applique pas le règlement qui nous occupe. Il a paru dès lors préférable de ne pas mentionner ces clapets dans ledit règlement, en laissant aux industriels. relativement à la tuyauterie, toute liberté avec la responsabilité correspondante.
  - Par contre, les clapets de la première espèce, ou clapets de retenue, sont aptes à restreindre, en beaucoup de cas, les conséquences d’une avarie de chaudière, en limitant le déversement de vapeur et d’eau au contenu de cette chaudière seule. Ce sont des organes simples, dont il est facile d’assurer le bon fonctionnement. Le nouveau règlement conduira à en utiliser largement les services.
  - Art. 15.
  - Chaudières chauffées PAR les flammes perdues des fours métallurgiques
  - L’article 15 du nouveau réglement reproduit l’article 2 du décret du 29 juin 1886. Toutefois, celui-
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  - ci ne visait que les générateurs de Ire catégorie. La prescription est maintenant étendue à toute chaudière chauffée par les flammes perdues d’un ou plusieurs fours.
  - Art. 16.
  - Fermetures des fourneaux
  - Les dispositions nouvelles édictées par l’article 16 rendent obligatoires un certain nombre de mesures de sûreté, dont la circulaire du 7 juillet 1900 a déjà prescrit au service des Mines de signaler l’utilité aux usagers d’appareils à vapeur. Depuis longtemps, chaque fois que l’Administration supérieure a accordé, par application de l’article 35 du décret de 1880, une dérogation d’emplacement pour l’installation d’un générateur à petits éléments, elle a eu soin d’insérer parmi les conditions de la dispense l’exécution de ces mesures, dont l’étude des accidents démontre nettement l’importance.
  - L’article se compose de deux paragraphes : le premier s’applique à tous les types de chaudières ; le deuxième vise seulement les chaudières à tubes d’eau. Ce n’est pas à dire que les dispositions mentionnées dans la deuxième partie de l’article soient sans utilité pour les autres types de générateurs, mais c’est seulement pour les chaudières à tubes d’eau qu’il a paru indispensable de faire de ces dispositions l'objet d’une prescription formelle du règlement.
  - Art. 17.
  - Dispositions des chaufferies.
  - Le décret du 30 avril 1880 ne contenait aucune prescription relative aux dispositions des chaufferies. L’expérience montre que ces dispositions, notamment en ce qui touche les issues et l’aération, ont une influence souvent décisive sur les conséquences des accidents. Dorénavant, toute chaufferie devra être établie conformément aux conditions posées par l’article 17. Ce sont les conditions dont l'utilité est générale et dont l’énoncé pouvait être donné en termes précis. Il y aura lieu d’ailleurs de recommander aux industriels de ne pas s’en tenir à ce programme minimum ; on reviendra plus loin sur ce côté de la question.
  - Parmi les articles du programme obligatoire, on remarquera, en particulier, que l’on devra dis-poser les chambres de chauffe de manière qu’elles offrent des moyens de retraite faciles dans deux directions au moins. Cette règle est importante pour que, si un jet accidentel de vapeur ou un refoulement de gaz chauds vient à se produire dans la chambre de chauffe, un ouvrier placé dans une partie quelconque de celle-ci puisse s’éloigner sans avoir à traverser les fluides dangereux. D’autre part, la ventilation du local devra être assurée, et cela de telle manière que la température n’y soit
  - jamais exagérée : profitable en tout temps à l’hygiène des chauffeurs et à l’exécution d’un bon service, cette condition est nécessaire, en cas d’accident, pour que le flux des gaz ou de la vapeur soit rapidement dissipé.
  - Art. 18.
  - Chaudières sans débit de vapeur
  - Les vases clos chauffés à feu nu dans lesquels l’eau est portée à une température de plus de 100 degrés, sans que le chauffage ait pour effet de produire un débit de vapeur, n’avaient fait l’objet d’aucune mention dans le texte réglementaire de 1880.
  - L’Administration avait dû les assimiler aux générateurs de vapeur, sauf à accorder dispense d’une partie des appareils de sûreté par voie de dérogation. Le nouveau décret traite spécialement de cette classe de chaudières par son article 18. Les prescriptions de cet article sont conformes aux stipulations habituelles des décisions portant dérogation en ce qui touche les marmites de Papin employées, sous le nom d’autoclaves, dans l’industrie des conserves alimentaires.
  - TITRE II
  - Etablissement des chaudières à vapeur placées à demeure
  - Art, 19 et 20
  - Déclaration de mise en service
  - Les formalités de déclaration des chaudières à vapeur restent les mêmes que par le passé. L’usage est que la déclaration soit adressée au préfet en deux expéditions, dont une sur papier timbré. L’expédition sur timbre, après avoir été revêtue du visa du préfet, est rendue au déclarant pour servir de titre : c’est sous cette forme qu’il est donné acte de la déclaration.
  - Le décret de 1880 ne spécifiait pas qu’une chaudière, déclarée avant sa mise en service par celui qui se proposait d’en faire usage, dût être déclarée à nouveau si l’usager venait à changer. C’est la circulaire du 21 juillet 1880 qui avait dit que le changement d’usager devait être porté à la connaissance du préfet. Le nouveau décret règle nettement cette question : la déclaration doit comprendre, sous forme explicite, la désignation de l’usager, et il est spécifié que tout changement dans l’un des éléments déclarés entraîne l’obligation d’une déclaration nouvelle.
  - Art. 21
  - Classification des chaudières
  - Les règles relatives à l’emplacement des chaudières, telles qu’elles avaient été fixées en 1880,
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  - LEMONITEUR DE LA TEINTURK
  - visaient les générateurs à grands corps. Depuis lors, les types à petits éléments se sont introduits dans la pratique industrielle et leur emploi a fourni une formule nouvelle de solution, pour les cas où l’industrie est obligée de placer les installations productrices de vapeur à proximité des maisons habitées ou à l’intérieur des immeubles à étages. A la vérité, la rupture ou le désassemblage d’un petit élément peut avoir des conséquences malheureuses pour les personnes occupées à proximité du générateur, mais, si l’ensemble de l’appareil est convenablement constitué, c’est un accident qui ne saurait produire d'eftets dynamiques redoutables à distance. C’est de ce double fait que s’est inspirée l’Administration chaque fois qu’elle a eu, durant ces années dernières, à statuer par application de l’article 35 du décret de 1880, sur une demande en dérogation d’emplacement. Relativement au danger couru par les maisons avoisinantes, elle a considéré que l’on pouvait faire abstraction, dans le calcul du produit caractéristique d’un générateur, de la partie de sa capacité composée de petits éléments ; par contre, elle a constamment subordonné l’octroi de la dispense à des conditions sévères visant la fermeture des portes de foyers, de boîte à tubes, etc., les issues et l’aération de la chaufferie, en un mot les précautions nécessaires pour garantir le personnel occupé à proximité de l’appareil contre l’éventualité d’un retour de flamme ou d’un déversement de vapeur.
  - Aujourd’hui, ces dernières précautions, du moins dans ce qu’elles ont de plus essentiel, sont rendues obligatoires par les articles 16 et 17 du nouveau règlement ; de plus, l’Administration est en droit d’attendre des industriels qu’ils ne s’en tiennent pas à la stricte observation de ces prescriptions impératives, mais qu’ils se conforment, en outre, pour tout ce qui intéresse la sécurité de leurs ouvriers, aux recommandations qui seront indiquées dans la deuxième partie de la présente circulaire. Cela posé, il devenait possible d’introduire dans le règlement le principe admis en matière de dérogations et de décider que dorénavant la capacité des petits éléments n’entrerait pas dans le calcul du produit caractéristique. C’est ce que fait l’article 21.
  - Il était spécifié, dans le décret de 1880, que la capacité des surchauffeurs n’entrait pas dans le calcul du produit caractéristique. Dans le nouveau système, cette indication a été supprimée : les surchauffeurs ne se trouveront laissés en dehors de ce calcul qu’à la condition d’être formés de petits tubes.
  - Dans le cas où une même batterie comprend des chaudières timbrées pour des pressions différentes, le texte de 1880 prescrivait de considérer, pour le calcul servant de base à la classification, la tempé
  - rature correspondant au timbre le plus élevé. Cette formule peut aboutir à des conséquences excessives lorsqu’une même conduite de vapeur est alimentée, comme c’est maintenant le cas dans certaines usines, par des chaudières à haute pression pourvues de détendeurs en même temps que par d’autres à pression moindre. Dorénavant, le produit V (t-100) sera formé pour chaque chaudière, eu égard à son timbre propre.
  - (A suivre.)
  - LES TRANSPORTS
  - PAR CHEMINS DE FER
  - Leurs conditions ; les difficultés qu’ils soulèvent; conseils pratiques; réformes à opérer,
  - Par M. Léon Sentupéry
  - ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain
  - Cette brochure de 64 pages a pour but de renseigner cl ii rement les commerçants sur leurs droits et sur les moyens de les faire valoir.
  - En effet, il n’y a certainement pas un commerçant ou industriel qui n’ait eu quelques difficultés avec les Compagnies de chemins de fer. Et sur chaque réseau, le Contentieux s’y entend si bien, il arrive si aisément à embrouiller les questions et à lasser les réclamants que, presque toujours, ceux-ci finissent par céder, malgré leur bon droit évident.
  - Or, ils ne céderaient pas si facilement s’ils savaient comment s’y prendre, selon les cas variés qui se présentent. Et c’est à les renseigner d’une façon claire, simple et précise que vise la brochure que nous signalons et qui vient de paraître.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies et les moyens d’y résister, en ce qui concerne les Voyageurs et les Bagages^ la Grande et la Petite Vitesse et les Colis postaux.
  - Pour les' Voyageurs, il examine : tout ce qui concerne les billets et leur emploi ; les enfants, les malades, les armes à feu, les chiens et les animaux ; les places retenues, les compartiments loués ou réservés, les colis à la main, les cartes à tarif réduit ; les retards des trains ; la juridiction compétente en cas de litige; les registres de réclamations.
  - Pour les Bagages : leur manipulation et les conditions défectueuses où elle s’effectue ; l’enregistrement ; ce qu’il y a à faire en cas d’avarie ou de manquant, de retard, de perte, ou de perte de bulletin ; les bagages non enlevés, ceux qui con-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 41
  - n.nemen... I ...........= -se - ,1, , ....... ........... == --- . ----- -- -
  - tiennent des objets de prix ; ceux des Voyageurs de commerce ; les indemnités à réclamer et la 'juridiction compétente.
  - Pour la Grande et la Petite Vitesse, il expose les diverses sortes de tarifs et, en particulier, ce qui distingue les tarifs spéciaux des tarifs généraux ; ce qu’est le contrat de transport ; la déclaration d’expédition, le récépissé ; les formalités de comptage, de demande de wagons ; la manutention, le bâchage, les chargements par wagon complet effectués par le public ; la réception des expéditions ; l’emballage ; la livraison ; la lettre d’avis ; le bon état extérieur des colis; les déchets déroute, les délais de transport et de livraison ; — puis les points si délicats concernant les retards^ et spécialement ceux éprouvés par les commerçants en détail ; les pertes et les avaries; les réclamations pour avaries (avec les importantes modifications apportées par la loi de 1905) ; les expertises ; les délais de prescription ; la juridiction compétente; la vente des marchandises (et les criants abus auxquels elle donne lieu) ; les envois à l’étranger.
  - Pour le nouveau Tarif G. V. 14 provisoire, concernant les primeurs, fruits, volailles, etc., toutes les critiques auxquelles il donne lieu.
  - Pour les colis postaux, un premier chapitre est consacré à la création et à l’organisation du service ; les diverses sortes de colis postaux ; le récépissé ; le départ, l’acheminement, les délais ; les emballages, l’avis d’arrivée ; les droits de douanes et d’octroi ; les réexpéditions, la livraison (et les chicanes qu’elle soulève) ; les précautions à prendre à la livraison; le piège souvent tendu à l’aide de l’acceptation par représentant ; les colis non livrés ; la vente des marchandises ; les colis livrés par correspondants ou courriers.
  - Un second chapitre sur les colis postaux est consacré spécialement à étudier avec tout le soin qu’elles comportent les multiples et délicates questions des retards, des réclamations et des indemnités. L’auteur y signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier, à propos des retards, pertes, avaries ou spoliations ; des réclamations (y compris le point encore obscur de la juridiction compétente), des indemnités (que les Compagnies cherchent constamment à ne pas payer). Enfin, il expose et compare les 2 projets actuellement soumis aux Chambres sur les colis postaux.
  - En résumé, cette brochure, constitue pour les commerçants un véritable guide pratique de transports qui leur sera d’une utilité quotidienne.
  - Prix d'un exemplaire 0.30 centimes, franco
  - Afin de permettre aux commerçants et industriels
  - d’en remettre des exemplaires à leur clientèle, en cas de litige, nous leur consentirons les prix suivants, qui s’entendent nets et franco;
  - pour 25 exemplaires. 7 fr. 13 pour 50 — 13 fr. 80 pour 100 — 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - INFORMATIONS
  - La Chambre syndicale lyonnaise des Maîtres teinturiers-dégraisseurs de l’Est et du Sud-Est donnait tout récemment son banquet annuel dans les salons du Pré-aux-Clercs, établissement Du-plessy, 79, cours Vitton.
  - Cette fête avait été précédée d’une assemblée générale au siège de la Chambre syndicale ; deux bureaux furent nommés à l’unanimité des membre présents, celui du « Liseron », Société sœur de la Chambre syndicale pour la retraite de vieillesse de ses membres et qui comprend MM. Laissu, président ; Reverchon, vice-président ; Faverau, trésorier; Vuille, secrétaire; Chambard, président du contrôle ; celui de la Chambre syndicale qui eut au cours de sa séance à tracer les grandes bases de l’organisation du Congrès international des teintu-riers-dégraisscurs et de son exposition professionnelle, qui auront lieu à Lyon courant février 1910; le bureau sortant fut réélu à l’unanimité pour deux ans. Il comprend : MM. Monnet, président d'hon-neur; Capillery, président honoraire ; Denis, président actif ; Lerat, de Grenoble, et Pierre, vice-présidents ; Greppo, secrétaire général ; Delormas, aîné, trésorier ; Vuille, Girerd, Delormas jeune, Gorréard, membres du conseil de surveillance.
  - Le banquet, qui a suivi ces élections, a réuni plus de cent convives et n’a cessé d’être égayé par la plus franche cordialité.
  - * * *
  - L’Alliance syndicale du Commerce et de l'In-; dustrie dont le siège est 10, rue de Lancry, à Paris,
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  - vient de procéder au renouvellement de son bureau.
  - Parmi les nouveaux élus, nous avons relevé avec plaisir :
  - Président, M. A. Pinard, président du Syndicat des Fondeurs en fer de France et de la Chambre syndicale du Chauffage ; vice-président, M. G. de la Barre, président de la Chambre syndicale des Osiéristes français ; trésorier, M. Emile Grodet, président de la Chambre syndicale de la Chaudronnerie.
  - *
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  - La corrosion des mains par la soude et le chlore telle qu’elle se présente fréquemment dans les teintureries, peut être évitée si les ouvriers trempent préalablement leurs mains dans une solution de diastafore.
  - Les ouvriers de plusieurs usines se sont, par hasard, rendu compte de l’effet produit par la diastafore et l’emploient aujourd’hui généralement comme préservatif contre l’action corrosive de ces acides.
  - *
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  - Le procédé le plus facile et le plus rapide pour teindre en noir les cuirs fins et les peaux consiste en un traitement au sel d’ammonium de l’acide va-nadique. Le tanin végétal contenu dans le cuir lui donne en se combinant avec le sel une coloration d’un noir de jais. Le procédé est trop onéreux pour servir à la teinture du cuir ordinaire attendu qu’une livre de ce produit chimique revient à 26 fr. 25, mais il se recommande spécialement pour des cuirs de qualité supérieure car son innocuité est parfaite il suffit d’étaler la peau tannée et chamoisée sur un banc et de la brosser avec une solution de ce sel dissous dans l'eau à raison de 3 onces (l’once = 28 gr. environ) pour 4 litres.
  - *
  - * *
  - PRIME A N S LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un
  - de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bou teille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - TARIFS ET TRANSPORTS
  - Les chemins de fer P.-L.-M., suisses et allemands proposent de supprimer les prix prévus entre les ports de la Méditerranée d’une part et Bâle et certaines gares allemandes d’autre part dans le tarif ci-après désigné :
  - Tarif P. V. n° 417, chapitre 4. — Quebracho moulu (bois de), Sumac.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique nous donnons les résumés des cas juridiques relatifs aux questions les plus diverses d’intérêt général, et l’ensemble de ces résumés constituera à la fin de chaque année un précieux formulaire de jurisprudence pratique.
  - Ceux de nos lecteurs qui désireraient recevoir franco le jugement complet se rapportant à un cas juridique n’ontqu’à nous adresser 3 francs en timbres-poste en nou q indiquant le numéro placé en tête du résumé correspoi dant.
  - (255) Animaux. — Art. 1385 C.C. — Voyageur de commerce. — Cheval et voitures confiés. — Accident. — Responsabilité civile.
  - Quand un cheval et une voiture ont été confiés par un patron à son voyageur pour des tournées lointaines et qui devaient se prolonger, au cours desquelles le voyageur dirigeait ses voyages comme il l’entendait, sans que le patron même fût, le plus souvent, instruit du lieu où il se trouvait, et qu ‘enfin, d’un commun accord, le patron s’est exonéré des soins à donner chaque jour à son cheval pour assurer sa nourriture et son entretien, moyennant
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  - le versement d’une somme fixée par voie d’abonnement, il peut être déduit de ces conventions que le patron a entendu se dégager de tout souci à l’égard de son cheval et qu’en en confiant l’usage à son voyageur, il lui en a remis la garde, reportant sur ce dernier qui l’avait acceptée en acceptant ces conditions, la responsabilité qui lui aurait incombé aux termes de l’article 1385 C C., aucune disposition de loi ne s’opposant à une pareille convention.
  - En conséquence, le patron n’est pas tenu d’indemniser le voyageur du dommage qui est résulté pour lui d’un accident survenu au cours d’un voyage effectué avec son cheval et sa voiture.
  - (Cour de Cassation) (30 décembre 1907.
  - 256) — Modèles. — Copie servile. — Confusion. — Si-millitude de catalogue — Suppression de la mention inexacte. — « Modèle déposé ». — Concurrence déloyale. — Dommages-intérêts. — Condamnation.
  - Commet une concurrence déloyale, le constructeur qui, chargé de construire des appareils, abuse des documents et modèles qu’il avait eus en sa possession pour les copier ensuite servilement et créer ainsi une contusion entre lesdits appareils et ceux de son ancien client.
  - La confusion est aggravée par la publication de catalogues dont le dispositif, copié sur ceux de ce. dernier, offrait avec ceux-ci une telle similitude que les clients du demandeur ont pu croire qu’ils pouvaient s’adresser indifféremment au demandeur ou au défendeur pour les commandes des appareils dont s’agit, alors surtout que les pièces composant ces appareils étaient interchangeables, qu’elles fussent fabriquées par l’une ou par l’autre des parties. Il y a encore une concurrence illicite dans le fait d’apposer sur des catalogues des mentions inexactes concernant le dépôt de modèles, alors que ce dépôt n’a pas été effectué ou est nul.
  - Le constructeur, qui s’est rendu coupable de tels agissements doit être condamné à des dommages-intérêts et à la suppression sur ses catalogues des mentions « Modèle déposé », comme aussi à voir rayé ledit dépôt des livres du Conseil des prud’hommes.
  - (Tribunal de Commerce de la Seine) (4 mars 1908).
  - AVIS
  - Notre service du contentieux, dont l'origine remonte a 1890, répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes
  - Pour PAnQ VAVAPFI IDQ s'adresser à la Société de Protection mutuelle des avoir de bIu • w I Fivilw IEG* Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg, PARIS.
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  - Marche à suivre pour répondre aux
  - « OFFRES & DEMANDES »
  - f Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on I repond ;
  - 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - l oute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera Das transmise.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - RÉSULTATS D’ADJUDICATIONS
  - 16 janvier. — Algérie. — Guerre à Oran. — Fournitures diverses pour l’artillerie.
  - 11e lot.— Couleurs et vernis.— Boué, Pascal, Lecointre, 2.700 à 2.900.
  - Carlet, à Oran, adj. à 2.640 30.
  - CHEMINS DE FER PARIS-LYON-MEDITERRANEE
  - La Compagnie organise, avec le concours de l’Agence des Voyages modernes, les excursions suivantes :
  - 1° Excursions en traîneau dans le Dauphiné et à Chatnonix
  - Départ de Paris, le samedi de chaque semaine, de janvier à fin mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 10 jours.
  - Prix (tous frais compris) : Ire classe : 430 francs ; 2e classe ; 390 francs.
  - 2O Tunisie-Algérie
  - Départ de Paris, les 17 janvier, 21 février et 28 mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 28 jours.
  - Prix (tous frais compris): Ire classe: 1.050 francs; 2e classe, 940 francs.
  - 3° Egypte et Haute-Egypte
  - Départ de Paris les 27 janvier, 17 février et 3 mars 1909.
  - Durée de l’excursion : 37 jours.
  - Prix (tous frais compris) : Ire classe : 2.300 francs.
  - S’adresser, pour renseignements et billets, aux bureaux de l’Agence des Voyages modernes, 1, rue de l'Echelle, à Paris.
  - r Le Gerant : A. FAYOLLE, *
  - Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicatic s indistriele, et d'Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE, {x, Directeur, 20, rue Turgot (IX-)
  - COULEURS D’ANILINE
  - pour coton, laine, soie, paille, jute, plumes
  - Leipziger Anilinfabrik
  - à -E-rA-u-L-NDENAU
  - Exportation dans tous pays
- p.44 - vue 51/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - A Cr
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Potasse caustique 70775 plaques..
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. ..
  - azotique (voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur
  - » 20/22par 15 tourie
  - nitrique
  - ex 0>
  - b anc . jaune . blanc . jaune
  - • 36- chimiquem. pur
  - » 40 • » »
  - oxaliqu: .. . ..............
  - picrique cristallisé ....
  - sulfurique
  - » tart-ique
  - Alcali volatil du
  - 53-...............
  - 60- environ....... 66' » . . .
  - 66* chirniq. pur.. aa soufi e........
  - 1er blanc gaz 22'.. 28129
  - Alcool dénaturé type Régie 90-. . un épuré........................ » ordinaire......................
  - » de chrome.......................
  - Benzine ....................
  - » lourde, industrielle
  - » type. Régie........
  - Bichromate de potasse............... » soude.............................
  - Bi-oxyde de baryum 85/86*........... Borax raffiné en cristaux........... Carbonate de soude cristallisé.... Jrème de tat re entière............. » » en poudre .........
  - » » soluble, paillettes.
  - Cyanure rouge de potassium pur..
  - Dextrine blonde citron............ » blanche.........................
  - 100
  - 33
  - 31
  - 32
  - 6
  - 32
  - 31
  - 38
  - 37
  - 52
  - 58
  - 130
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 230
  - 30
  - 58
  - L’he
  - k.
  - 25
  - a
  - 25
  - 50
  - 25
  - a
  - 50 cto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - L’hecto . 43 »
  - 40 »
  - 65 » Les 100 k. .. 80 »
  - 70 »
  - 50
  - 6 175 170 325 335
  - 45
  - 46
  - 50
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Soude
  - Perlasse Ire qualité.. » ordinaire................ rose factice......... 42145 en tourie ... ...... supérieure-................
  - soude 9092 ........... .
  - « Solvay 65170 ...........
  - » » 75| 80.......
  - » » 80^85..........
  - caustique ..................
  - 70i7 2............
  - » 60(62 plaquettes ..
  - » 70[~2 »
  - Sulfate de euivre
  - Bleu
  - de fer moyens cristaux .... en gare Paris deBerlin, surfincuivré,gar.pur.
  - » extra pains et poudre
  - » fllor pâle et foncé ... de Chine en grains...........
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p* lapeinture.
  - de
  - Prusse
  - »
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. n- 1 ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes , . « » extra.............
  - « » pharmaceutique . ..
  - « » chimiquement pure.
  - Le litre 0 23
  - 0 35
  - c
  - d’orseille liquide n: 1
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - 40:
  - 35-25*
  - 20-
  - Baume
  - »
  - Les 100 k.
  - .. 115 »
  - .. 155 »
  - . 185 »
  - 1? »
  - 11 »
  - Glycérine blanche industrielle 28'
  - Lessive
  - » Noix de Orseille
  - caustique de potasse 36’.
  - » » 40•.
  - » de soude 36 •.
  - Galles de Chine.......... double...... ............
  - » triple ........................
  - Oxymuriate d’étain 32 %.........
  - Panama (Quillay)................
  - permanganate de potasse.... e . . btasse d’Amérique................
  - » imitation d’Amérique 66/71
  - £
  - »
  - 8 110
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 90 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - S
  - 50
  - »
  - 60 106
  - 50
  - 25
  - 15
  - 16
  - 15
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 50
  - 50
  - 50
  - Le kil.
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 78 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - »
  - 2
  - 2e qualité.... 3e bonne ....
  - 3e inférieure.
  - • Sisal, Yucatan.. Honduras. ..... Tabasco............ Haïti Cap........
  - - Fort-Liberté..,. Aquim............. St-Marc ..... . Gonaïves .........
  - P.-de-Paix.........
  - - Miragoane........
  - Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Jamaïque. .......
  - Cuba et St-Yago .. .................. ..................
  - Vera-Cruz...... Campèche....... .
  - Carme»............
  - Tampico.......... Porto-Plata..... Haïti. ......... Jamaïque .......
  - Barcel et P. Cab .. Rio Hacha.........
  - Carth. et Savan. ..
  - Maracaïbo.........
  - Fustet..... 100 k.
  - Tatajuba(Pern. )50 k.
  - Bahia. . . .... .
  - ............... , Amapala. O kil.
  - 8
  - 6 4
  - 5
  - 5
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 6
  - à
  - 5
  - 5
  - 4
  - 1
  - 4
  - 5
  - 3
  - 3
  - 3
  - 18
  - 4
  - 4
  - Rouge Brésil Bahia......
  - » Calliatour... 100 k.
  - Lima......
  - Ste-Marthe Brésillet . . Sandal. . ..
  - Sapan
  - 50 k.
  - 100 k.
  - ..50 k.
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco,50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb. :........
  - » pressé....
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille .. . .
  - Teneriffe grise.........
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - ...50 kilos.
  - Pond......
  - On
  - On
  - cote
  - cote
  - Dividivi les 50 kil... .
  - Indigos actuellement •
  - Beng sur v. et bl. 112 k fin violet et pourpre..
  - Beng. beau viol, et dite.
  - «
  - «
  - 7 ..
  - co oo o
  - co .6 O
  - —> G
  - 45 ..
  - 43 ..
  - 48 ..
  - 1/2 kil.
  - 1 50
  - M
  - 11
  - 4
  - 5
  - 4
  - 25
  - 25
  - 50
  - 50
  - 10
  - 8
  - 6
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4
  - 75
  - 25
  - 25
  - 25
  - bon violet...........
  - bon moyen violet.. . moyen violet.......... beau violet rouge...
  - bon violet rouge...... bon moy. v. rouge...
  - fin rouge............
  - beau dito..........
  - bon dite............. bon à fin cuiv. cuiv. ord. et bas....
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 50
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 20
  - 90
  - 50
  - 50
  - 50
  - 50
  - 75
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4 .4
  - 50
  - 50
  - 25
  - 50
  - 25
  - Java.........
  - Kurpah . ....
  - Madras ......
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala fl or
  - N.M.
  - N.M.
  - 2
  - 1
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 22
  - 5
  - 5
  - 75
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 50
  - 50
  - » bon à fin sobre. .
  - » — cor....
  - » cor. ord. à bas . .
  - N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M,
  - » bon à beau.. N.M, » ord. et moyen N. M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ...............M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar.............. M
  - Quercitron
  - On cote les 50 kil .
  - Baltimore f;î effilé....... ..
  - • gros ................
  - Ja 5 . dt - ?
  - e 2
  - G
  - Rocou 1/2 kit. .
  - 3
  - 2
  - 1
  - 75
  - 9 ..
  - 14 ..
  - 9 50
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 97 ..
  - 30 ..
  - 0 40 à N. M
  - 70
  - 70
  - 59
  - 1
  - CH
  - 6
  - 5
  - 6
  - 3
  - 4
  - 50
  - 5C
  - 75
  - 2 50
  - 4
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  - 3
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  - 3
  - 3
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  - 3
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  - 75
  - 5C
  - C
- p.45 - vue 52/396
- - 46
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). ...à.16 » (Guadeloupe) ....................... » de Fustet Albanie.. ................12..........................15.......... . Jachou noir, Ire marque...............85....................95........ » marques ord.........................70............................................................... Cochenille argentée.. 100 k. 400 ..... » grise............................... 300............................. 350 .. ».....................................zacatille naturelle.................. 400 ».....................................noire Palmas le k. 275 .. 310 . • Zurcuma...............................Bengale........................................................................55............................................... ».....................................Chinois..........................................................................................56............................ ».....................................Madras. .......................................................... 62........................................................ 3al.es................................de..............................Chine......................... 130..........................................135 .. Prussiate jaune de potasse. 150 ....... . ..
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M.. M.. » moyen et bon moyen » colore .... . •.
  - » moyen ord. et ord. terne et serré... . Kurpah lon et beau vio'et
  - et violet rouge.. M.. .. .
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré.. ., M. . ... » moyen ord. et ord. mél. et terreux .... ...
  - Bengale beau et fin violet M., .... » bon moyen à bon violet et violet rouge .. M.. M. . » moyen violet-rouge et rouge....... M.. M.. Java bon moyen . ... .... » beau et bon violet. M.. M..
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con
  - traire 1er coût. Acide citrique . 400
  - Alun raffiné (entrepôt)................ 19 » (acq.)............................... 18 Couperose emballée........................ Essence de térébenthine (d. fûts).................................... .................................. ................................80............................. Id. (s fûts)........................................................... 75.................................................... .
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl............................ 3 5.... Id. 2e bl. (entrepôt)....... 32 . . Galles vertes et noires. 170 .. 190 » noires Alep...................... » blancnes pays................. 130 Gomme arabique, en sorte . 85 ............90
  - » Ghésirée, en sorte..... ..... ... .
  - » Sénégal,s. bas du fleuve 80........... D » Galam...........................
  - » Aden, sorte cour, bonne .............. » Mogador, blonde............... » » blanche.................
  - » Laque en f. qté orange. 550 les % kil
  - » mi-orange 320 » » cerise AC 310 « Sandaraque lavée 170 .. 190 . « Damar (Batavia) 185 « » Singapore 110 .. HO . « » Penang .. .. ... . Gomme adragante Syrie.... 200 .. 850 . » » Anatolie. 150 .. 600 .
  - Quercitron................. M .. . . Garance, racine............ » pondre 70 ocôu.......................Guadeloupe.............. ...........110 »..........................Cayenne...................M
  - Safran d’Espagne, Valence pur........................ 90 .. .. • Sulfate de cui vre (entrepôt)..... . «.........(scq.}. . 58.. .. . ..
  - Sumac en feuilles..<....... 40................. » poudre......... 40 . ............................................... Styrax liquide........ 140........................................180 . Tamarin Madras........ Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.... .......................... ....•
  - » en pains, extra sec, sous pap....................... ... • » bon marchand en pains ........... »....................» en boules . ........................................
  - » raffiné en poudre sec.....................
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique... 20 d. 10 » nitrique 36 d. 39 » » ...... 40 d. 43 » sulfurique.... 66 d. 11 » sulfureux.... 50 d. 8
  - » tartrique........ 250 Ammoniaque liquide 22 d.. 40 Brax raffiné.................................47
  - 50 à
  - 50
  - 50
  - Blanc de zinc de la Méditer.
  - poudre............................. .. broyé........................... Crème de tartre................. 180...
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 8 ..
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins................. 22 .. Lessive caustique 38/39 d. 9 .. Nitrate de soude brut...... 25 .. » de potasse brut.... 45 ..
  - Sel de soude,80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 14 75 » 30/35, disp... 12 75
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre E 54
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible.. . 5 50
  - SAVONS
  - Cuits unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive......... 81 83 » extra pur (72 0/0 d’huiles) .. 57 58 » augmenté (60 0/0 » ) ,. 51 52 » résineux (72 0/0 » )... 55 56
  - Jaune » (72 0/0 » )... 49 51 Vert à l’huile de pulpes industriel. 38 40 » tunisien 51 52 Jaune » à manteau blanc .... 45 47
  - (Jaune résineux à manteau blanc). Brun extra (72 0/0 d’huiles) 49 51 » (60 0/0 d’huiles) 4 5 47
  - Rosé..................... .......... 50 52
  - Noir.............................. 45 46
  - Blanc spécial .................. 60 62
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vif.............. 50 53 » mixte »....................... 48 49 » talqué Ire qualité.............. 44 45 »..............................» 2e •................................................................................ .. 42 44
  - Marbré bleu ou rose Dijon........ 52 53
  - » » Nantais............ 52 53
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits........................ 19 34
  - Savons (à la batteuse)................ 34 42
  - 3 Marbré bleu ou rosé................ 32 34
  - / Résineux. .......................... 30 32
  - IVert exportation..................... 30 36
  - Brun................................ 36 40
  - Noir. » .. ......................... 35 38
  - Mous en Barils
  - Qualité extra....................... 32 35
  - Qualités ordinaires.............. 27 28
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésilien ....... Campêche coupe d’Espagne . — Tabasco . . . . — Haïti — Martinique,Guadeloupe . Calliatoui’ ....... Pernambouc Jaune Cuba ... . . — Guayra-Tabasco . . . — Tuspan. . . . . Lima Tampico. Sapan. ........ Sainte-Marthe...... Nicaragua Sandal rouge Cachou biun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . . Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale. . Indigo Bengale poupré . . . — — fin violet . . — — beau violet . — — bon violet. . — — moyen violet . — — petit violet. . — — ord inaire et cuivré . — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — .beau . . . — — bon .... — — moyen . . — — ordinaire. Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet. — — moy. violet — — pet. ordin. — Pondichéry bon violet — — moy.violet — — om et cuivré — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . — — cortès . . — Mexique flor. . . . — — sobre . . . — — ordin. cortès — Caraque flor. . . . — — sobre . — — cortès. Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, ire quai. — — — 2e quai. — — cerise. . . . — — blondeordin .
  - Garance d’Avignon, . 100 k Lac-Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du Sud. 100 k — Madagascar1 .
  - 28 —à 29 —
  - 28 - 28 25
  - 18 - 19 -
  - 10 - 14 -
  - 11 - 12 —
  - 14 - 15 -
  - 11 — 13 -
  - 11 - 13 -
  - 11 - 12 •
  - 10 — H -
  - ‘9 — 10 -
  - 8 50 9 —
  - 6 — 5 50
  - 5 50 6 -
  - 2 75 3 —
  - 2 IC 2 70
  - 8 — 9 -
  - 7 50 8 —
  - 6 — 7 —
  - 5 — 5 5C
  - 6 — 6 50
  - 5 — 6 -
  - 4 — 5 -
  - 8 — 10 -
  - 6 — 7 —
  - 5 — 6 —
  - 7 — 8 -
  - 6 — 7 -
  - 4 — 5 -
  - 5 50 — —
  - 5 25
  - 5 90 — —
  - 5 50 — -
  - 4 95
- p.46 - vue 53/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 47
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
  - en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
  - L’INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM
  - SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
  - Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
  - BLANCHIMENT ET APPRETS
  - TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
  - PAR
  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dominer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
  - Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillcas de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........5 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - 2e Fascicule. — Matieres colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethane : (a) Dérives du diphénylmé. thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de lacide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la duinone inoide : (o) Indamines et indophénols; (b) | hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
  - 50 Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine otd e l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou tniobenzényliques.—Matières colorantes non classées
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  - 20 Février (909.
  - LE
  - MONITEUR DE LA TEINTURE.
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus Sl 13 B/BLiOTurm.
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois > .
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  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d® journal.
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  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - La charge de la soie brute suite) — Les nouveaux colorants. — Tissus Renaissance teints avec Carbone Immédiat — Revue des brevets d'invention. Les générateurs et récipients à vapeur d’eau (suite). — Les transports par chemins de fer. — Tarifs et transports. — Notre Service du Contenti, ux. Jurisprudence. — Bibliographie. — Adjudications administratives. — Mouvement des matières premières — Revue du marché. — Annonces.
  - LA CHARGE DE >A SOIE BRUTE par le Dr H. Walder
  - (Suite (Voir notre numéro du 5 février)
  - L’établissement dont j’étais jadis le collaborateur avait dans les précédentes années, acheté la soie qu’elle destinait à la teinture, à l’état de soie cuite et non chargée, principalement en organsins 42/44. Les livraisons avaient toujours été satisfaisantes. Le fournisseur n’était pas un moulinier et n’avait sans doute qu’une notion très vague de la charge de la soie brute. Il y a une douzaine d’années environ, nous avions de nouveau eu recours à la même source pour l’achat d’organsins 42/44 et nous les avions teints en 250 à 300 nuances différentes, sans les charger.
  - La teinture eut lieu principalement sur bain acide, pour lequel on se servit d’acide Sulfurique toutes les fois que les matières colorantes emplo
  - yées en permettaient l’usage. Dans le cas contraire, on employa l’acide acétique ; ce dernier acide servit dans les deux cas à l’avivage. Les nuances qui se teignent sur bain alcalin furent produites à l’acide de savon gras, bien lavées après teinture et avivées à l’acide sulfurique. Après la teinture, on ne découvrait aucun défaut apparent au point de vue de l’égalité, du toucher et de la résistance à la rupture.
  - La soie teinte fut déposée dans un endroit où ni la lumière, ni les émanations dangereuses, ni l’humidité, ni enfin une température excessive, ne pouvaient exercer sur elle une influence nuisible. On la plaça d’abord dans une armoire vitrée où ne pénétrait qu’un jour atténué et, plus tard, dans un placard complètement obscur.
  - Après un délai d’environ 4 ans, ces différents écheveaux de soie teinte avaient déjà considérablement perdu au toucher et étaient légèrement attendris, tandis que la nuance n’avait pas changé et que l’on n’y constatait la formation d’aucune tache.
  - Par la suite, le toucher devint de plus en plus mauvais et la soie s’affaiblit de plus en plus, en sorte qu’au bout de six ans les écheveaux ne supportaient plus l’étirage à la cheville et ne pouvaient plus être étirés qu’à la main, car les fils se déchiraient comme des fils de coton brûlés.
  - Cette soie affaiblie .et ayant perdu son toucher fut examinée, chimiquement et l’on reconnut qu'elle
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- - 50 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - contenait un peu d’étain, mais point de soie artificielle, ni d’autre substance étrangère.
  - L’étain ne pouvait provenir que du fait que l’on avait traité la soie brute au chlorure d’étain et qu'elle n'avait sans doute pas subi de traitement alcalin subséquent, afin de lui conserver ses propriétés. Peut-être n’avait-elle même pas été lavée après l’application du chlorure d'étain, mais simplement exprimée ou essorée et séchée.
  - Le produit acide servant à la charge s’était concentré par le séchage et avait pu amener une modification chimique de la soie. Cette modification en progressant encore après le décreusage a fini par entraîner la destruction de la soie.
  - Je crois trouver une preuve de la justesse de ma manière de voir dans ce fait que de la soie du même titre et de la même provenance, qui avaitété livrée plusieurs années auparavant à l’état cuit par le même fournisseur, se trouve encore aujourd’hui dans de bonnes conditions, bien qué cette soie ait été soumise aux mêmes influences que celle qui a été détruite.
  - Parmi ces soies encore bien conservées, se trouvent même des écheveaux teintés noir, qui ont été teints par le procédé lyonnais à l’état cuit et qui ont été chargés à 40 0/0. Cette soie non altérée ne contient, à part celle teinte en noir qui a été chargée à l’étain à la teinture, aucune trace d’étain, et par conséquent elle n’a pas été chargée à l’étain à l’état cru.
  - A mon avis, on ne peut donc attribuer la destruction de ces écheveaux qu’à la charge de la soie brute au moyen de combinaison d’étain, et les observations précédentes démontrent que la charge de la soie brute est plus dangereuse qu’on ne le croit généralement.
  - Cet ai ticle a provoqué, dans le numéro du 15 novembre, du même journal (Farberzeitung de Lehne), une réponse du docteur E. Ristenpart, que nous donnerons dans un prochain numéro afin de permettre aux lecteurs de ce journal d’apprécier les arguments des deux auteurs cités.
  - (A suivre). P. R.
  - (Traduit spécialement de Farberzeitung de Lehne par le Moniteur de la Teinture.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Noir bleu Anthracène B E et Bleus Anthracène acides E B et ER (brev. s. g. d. g.)
  - Le Noir bleu Anthracène B E possède les excellentes qualités de solidité des anciennes marques de Noir bleu Anthracène et il se caractérise surtout par une résistance à la lumière tout à fait remarquable. Ce produit est facilement soluble, il unit très bien et peut être employé seul ou en combinaison, pour rabattre, soit d’après le procédé de bichromatage après teinture, soit sur montant de chrome. Le Noir bleu Anthracène BE convient également bien pour la teinture en barques ouvertes et en appareils, et pour l’impression Vigoureux.
  - Les Bleus Anthracène acide E B et ERbichro-matés après teinture donnent des bleus vifs très solides et sont équivalents, à ce dernier point de vue, aux anciennes marques de Bleu Anthracène au chrome. On peut également les employer sur engallage ; ce procédé est surtout préféré pour la teinture en pièces. Ces deux nouveaux produits sont facilement solubles, ils unissent très bien et conviennent parfaitement pour la teinture en appareils.
  - Faisons remarquer tout particulièrement la propriété que possèdent ces deux colorants de donner une tache jaune analogue à celle de l’indigo, à l’épreuve avec de l’acide nitrique concentré.
  - Ces produits peuvent également très bien servir pour l’impression Vigoureux.
  - Modes de teinture
  - a) Teinture en un seul bain
  - On commence à teindre avec addition de 10 0/0 de sulfate de soude et 2—3 0/0 d’acide acétique ; on entre à 45—50 C°, on chauffe au bouillon qu’on maintient pendant env. 20 minutes, et on épuise le bain en y ajoutant petit à petit 1—3 0/0 d’acide sulfurique, on refroidit ensuite le bain et on traite la teinte au bouillon pendant 1/2—3/4 d’heure, avec une quantité de bichromate de potasse correspondant à la moitié de la quantité de colorant em-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 51
  - ployée. Pour épuiser le bain, on peut aussi se servir d’acide acétique ou d’acide formique.
  - b) Teinture sur mordant de chrome
  - On commence par mordancer la marchandise pendant 1 1/4—1 1/2 heure au bouillon avec :
  - 2 —4 0/0 de bichromate de potasse et
  - 1 1 /2—3 0/0 de tartre, suivant l’intensité de la teinte à obtenir, puis on teint en bain nouveau avec addition de 1—2 0/0 d’acide acétique.
  - On commence à la température de 40° C. environ, on chauffe on bouillon, qu’on maintient pendant 1—-1/4— 2 heures et on épuise le bain pendant ce temps en y ajoutant 4—6 0/0 d’acide acétique,
  - Remarque. — Lorsqu’on se sert de récipients en cuivre, il faut d’abord ajouter au bain de teinture 1/2 0/0 de sulfocyanure du poids delà marchandise. On laisse reposer 10—20 minutes, puis on ajoute le colorant, le sulfate de soude et l’acide.
  - c) Recette pour Vimpression Vigoureux 50—400 gr. de colorants sont dissous dans 6350—6000 cc. d’eau, puis on fait bouillir avec 450 gr. de gomme Sennarou une quantité correspondante d’un autre épaississant; après refroidissement, on ajoute : 80—400 gr. de fluorure de chrome, 150—300 gr. d’acide oxalique et
  - 50 gr. de chlorate de soude dissous dans 2840—2370 cc. d’eau. env. 10 kilos.
  - Après l'impression, on vaporise deux fois pendant I 1/2 avec de la vapeur humide et avec une faible pression (env. 0,25 atm.), puis comme d’habitude, on lave, on savonne, on sèche et on peigne.
  - On peut aussi remplacer le fluorure de chromo par une quantité correspondante de formiate ou d’acétate de chrome, ou de chromaline.
  - TISSUS RENAISSANCE teints avec Carbone Immédiat
  - L’époutillage des tissus renaissance par teinture préalable du coton, se fait en bain froid ou tiède, soit au jigger, soit à la continue ou au foulard (1).
  - Pour dissoudre le colorant, on le mélange, dans un récipient en bois, à la quantité du sulfure de sodium nécessaire pour la teinture et on y verse de l’eau bouillante en agitant bien. Cette solution est ensuite ajoutée au bain de teinture, avec le borax et le sulfate de soude.
  - a) Teinture du JIGGER
  - On se sert, pour cette application, du jigger à rouleaux presseurs, habituellement employé pour la teinture avec les Couleurs Immédiates. Le bain contient environ :
  - 8—10 gr. de Carbone Immédiat B
  - 15—20 x » sulfure de sodium crist.
  - 25—30 » » borax
  - 30 » » sulfate de soude crist» par litre.
  - On donne quelques passages, on exprime et on rince soigneusement.
  - b) Teinture a la continue
  - La concentration du bain dépend de l’intensité de teinte qu’on désire obtenir, de la rapidité de la marche et du nombre de passages à donner. En moyenne le bain est garni avec environ :
  - 15 gr. de Carbone Immédiat B
  - 25—30 » » sulfure de sodium crist.
  - 40—50 » » borax 30 » » sulfate de soude crist. par litre.
  - Par un passage d’une durée de 3 minutes dans un bain de cette concentration, le coton est suffisamment couvert. Si cependant on désire une teinte plus intense, on peut soit renforcer le bain, soit donner un second passage.
  - (1) Tout contact du bain Carbone immédiat avec du cuivre ou des alliages de cuivre doit être soigneusement évité. C’est pourquoi les rouleaux des machines destinées à la teinture avec Carbone Immédiat doivent être en bois avec coussinets en fer, ou entièrement en fer, et les serpentins, en fer ou en plomb durci.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - L’alimentation du bain se fait au moyen d’un récipient en bois placé au-dessus de la machine.
  - Selon la proportion de coton contenue dans le tissu, les vieux bains sont renforcés avec environ :
  - 2,5— 3,5 o/o de Carbone Immédiat B
  - 5 — 7 o/o » sulfure de sodium
  - To —14 0/0 » borax
  - 1 — x 0/0 » sulfate de soude crist.
  - c) Teinture au foulard
  - Le bac du foulard doit être d’une capacité aussi grande que possible et les rouleaux doivent y être placés de façon à maintenir le tissu pendant quelque temps au-dessous du niveau du bain.
  - Ce dernier contient environ :
  - 30— 35 gr. de Carbone Immédiat B
  - 60— 70 » » sulfure de sodium crist.
  - 120—140 » » borax
  - 20 » » sulfate de soude crist. par litre.
  - On ramène ensuite le bain à son volume primitif par l’addition d’une solution composée exactement comme le premier bain.
  - Si, après un ou plusieurs passages, le coton est suffisamment couvert, on commence par bien laver le tissu à la laveuse. On teint ensuite la laine de la manière usitée pour les colorants acides, avec addition de :
  - 10 0/0 de sulfate de soude crist. et
  - 2— 4 0/0 d’acide sulfurique ou de
  - 5—10 0/0 de bisulfate de soude.
  - Après la teinture en bain acide, on rince soigneusement le tissu ; afin d’éliminer le plus complètement possible l’acide sulfurique, on ajoute au bain de rinçage froid un peu d'acétate ou de formiate de soude (3 à 5 gr. par litre) puis on rince de nouveau à l’eau pure et on sèche.
  - La neutralisation avec acétate ou formiate de soude peut se faire dans la laveuse ou au foulard. Dans ce dernier cas, on remplit le bac, d’une solution de 5 gr. d’acétate ou de formiate de soude par litre d’eau, qu’on renforce en y ajoutant petit à petit 20/0 (du poids du tissu) du sel employé. Au sortir de ce bain le tissu est séché sans être rincé de nouveau.
  - REVUE DES BREVETS D’INVENTION
  - Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
  - No 7484. —• Procédé pour la production sur coton de teintes bordeaux, par la Société Léopold Cassella (G. m. b. H.).
  - N° 7515. — Perfectionnements à la teinture par émulsion des tous fils en bobines, par la Société Dular-Delespaul.
  - N 7516. — Procédé pour améliorer la coloration des pâtes à papiers, par la Société Jarbwerke Vorm Meister Lucius et Bruning.
  - N 7517- —Machines ou appareils pour sécher des chaînes ou des écheveaux de fils ou d’autres produits tissés ou feutrés, ou d’autres matières fibreuses, par M. Marr (A.-N.).
  - LES GÉNÉRATEURS ET RÉCIPIENTS à vapeur d’eau
  - (Suite — Voir nos numéros des 20 janvier et 5 février )
  - Art. 22 a 24.
  - Emplacement des chaudières ou groupes générateurs suivant leur catégorie
  - C’est principalement par les modifications apportées, ainsi qu’il vient d’être dit, au calcul du produit caractéristique, que la nouvelle réglementation diffère de l’ancienne en ce qui touche l’emplacement des générateurs. Quant aux règles mêmes afférentes à chacune des catégories, elles ont été modifiées sur les quelques points ci-après :
  - Les bâtiments fréquentés par le public sont maintenant assimilés aux maisons habitées. Il est inutile d’insister sur les motifs qui justifient cette assimilation. On remarquera qu’elle ne s’étend pas à tous les bâtiments contenant des locaux ouverts au public, mais seulement à ceux qui sont le lieu d’une véritable fréquentation.
  - Le décret de 1880 n’empêchait en rien d’affecter à l’usage d’atelier le local d’un générateur, quelle que fût la catégorie de celui-ci. Dorénavant, les générateurs ou groupes de première catégorie devront être en dehors de tout atelier occupant, à poste fixe, un personnel autre que celui des chauffeurs, des conducteurs de machines et de leurs aides. Exception est faite, toutefois, pour les cas où la nature de l’industrie s’y oppose : par exemple, dans une usine métallurgique,on n’aura pas à exiger
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- - LE MONITEURDE.LA TEINTURE
  - 53
  - que les chaudières chauffées par les flammes perdues des fours soient établies dans des locaux distincts des ateliers où ces fours eux-mêmes sont nécessairement établis. Mais la raison d’exception devra toujours être, comme dans cet exemple, tirée de la nature de l’industrie.
  - L’expression d’atelier surmonté d’étages, employé par le décret du 30 avril 1880 dans son article 15, avait prêté à quelques incertitudes ; le nouveau texte y coupe court.
  - Pour la 2e catégorie, à laquelle a trait l’article 24, la règle générale reste, comme par le passé, que les générateurs doivent être en dehors de toute maison habitée. Toutefois, une exception est faite lorsqu’il s’agit d’une construction contenant des locaux habités par l’industriel, ses employés, ouvriers et serviteurs et par leurs familles, à la condition que ces locaux soient séparés des appareils, dans toute la section du bâtiment, par un mur en solide maçonnerie de 45 centimètres au moins d’épaisseur,, ou que leur distance horizontale soit de 10 mètres au moins de la chaudière ou du groupe.
  - La prescription d’un intervalle libre de 1 mètre au moins entre les foyers des chaudières et les murs des maisons voisines a disparu du règlement. Cet intervalle ne pouvait constituer une. garantie sérieuse contre les dangers d’explosion. Il n’avait d’intérêt que comme protection contre les risques d’incendie ou contre la propagation de la chaleur au travers des maçonneries. Or il doit être entendu, d’une manière générale, que le règlement qui nous occupe ne vise pas ces dommages de droit commun.
  - L’observation précédente, touchant l’intervalle libre de 1 mètre, s’applique également à l’intervalle libre de 50 centimètres que l’article 18 du décret de 1880 ordonnait de réserver entre les foyers des chaudières de 3e catégorie et les murs des maisons voisines.
  - Comme c’était la seule condition imposée à ces appareils, le nouveau texte ne contient aucun article traitant de l’emplacement des générateurs de 3ecatégorie.
  - Non-rétroactivité des conditions d’emplacement
  - Les articles 19 et 20 du décret du 30 avril 1880 stipulaient que les conditions d’emplacement prescrites par ce décret ne seraient pas applicables aux chaudières pour l’établissement desquelles il aurait été précédemment satisfait au décret du 25 janvier 1 865, et que, par contre, si un terrain voisin d’une chaudière venait à être affecté à la construction d’une maison d’habitation, l’usager de la chaudière devrait se conformer aux prescriptions réglementaires touchant l'emplacement.
  - Les mêmes principes seront applicables à
  - l’avenir; mais la généralité des termes employés dans les articles 22, 23 et 24 du nouveau règlement pour définir les conditions d’emplacement, a permis de supprimer l’ancien article 20. Quant à la clause de non-rétroactivité, comme elle doit s’étendre à des prescriptions du nouveau décret, autres que celles relatives à l’emplacement des chaudières, c’est sous le titre des dispositions générales, à l’article 43, que cette clause se trouve reportée.
  - Établissement des chaudières dans les mines
  - Le décret du 30 avril 1880 contenait un article 21, relatif à l’emploi des chaudières dans l’intérieur des mines. Il va de soi qu’un appareil à vapeur ne peut fonctionner à l’intérieur d’une mine, d’une minière ou d’une carrière souterraine que dans les conditions prévues par les règlements spéciaux à ces exploitations : on a jugé inutile de consacrer un article du règlement à l’énoncé de ce principe, qui est de droit.
  - TITRE III
  - Chaudières locomobiles
  - Art 25 à 27
  - Prescriptions spéciales a ces chaudières
  - Sous le régime du décret de 1880, les prescriptions relatives aux épreuves étaient les mêmes pour les locomobiles et pour les locomotives que pour les générateurs fixes. Dorénavant, elles en diffèrent sur les deux points ci-après :
  - 1° Le renouvellement de l’épreuve pourra être exigé lorsque la locomobile ou la locomotive changera de propriétaire. Le cas d’installation nouvelle, prévu pour les chaudières fixes, n’existe pas pour les appareils mobiles ; par contre, il importe que ceux-ci ne puissent passer de main en main sans vérification de leur état ;
  - 2° La période décennale de réépreuve des appareils fixes est remplacée par une période de cinq ans pour les locomobiles et les locomotives, à moins que leurs conditions d’emploi n’en facilitent spécialement la surveillance. En dehors de ce cas, en effet, la mobilité de ces appareils peut leur permettre d’échapper, plus aisément que les chaudières fixes, aux tournées d’inspection du service des Mines; on a donc trouvé nécessaire de raccourcir, à leur égard, le temps au bout duquel une vérification particulièrement attentive est obligatoirement imposée. Cette vérification ne consiste d’ailleurs pas nécessairement dans le renouvellement de l’épreuve officielle ; il pourra être sursis à la réépreuve quinquennale des locomobiles et des locomotives, comme à la réépreuve décennaledes chaudières fixes, si une association de propriétaires d’appareils à vapeur certifie, de la manière indiquée plus haut, le bon état du générateur.
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- - 54 LE MONITEUR
  - DE LA TEINTURE
  - Art. 28
  - Déclaration de mise en service des locomobiles
  - La rédaction de 1880 a été retouchée de manière à dire, en termes tout à fait explicites, de qui doit émaner la déclaration et quelles indications elle doit contenir.
  - TITRE IV
  - Chaudières des machines locomotives
  - Art. 29 à 32 •
  - Aux termes de l’article 27 du décret du 30 avril 1880, les articles 9et iode ce décret, relatifs à l’organe d’arrêt de vapeur et au niveau minimum de l’eau, n’étaient pas applicables aux chaudières des machines locomotives. Le nouveau décret assujettit, d’une manière complète, ces chaudières à la même réglementation que les chaudières locomobiles, à ce détail près que l’ouvrier chargé de la conduite d’une locomotive n’est pas tenu de représenter à toute réquisition le récépissé de la déclaration de mise en service.
  - TITRE V
  - Récipients Art. 33
  - Définition des RÉCIPIENTS soumis au règlement
  - Parmi les récipients à vapeur, le règlement nouveau, comme l’ancien, ne vise que ceux dont la capacité dépasse cent litres. De plus, il laisse de côté tous ceux dans lesquels des dispositions matérielles efficaces empêchent la pression effective de la vapeur de dépasser 300 grammes par centimètre carré, tandis que la clause d’exception correspondante, dans le texte de 1880, exigeait une commu-nication avec l’atmosphère excluant toute pression effective nettement appréciable.
  - Par contre, sous réserve de ce qui a trait à la capacité et à la pression, et abstraction faite des cylindres de machines avec ou sans enveloppes, des enveloppes de turbines et des tuyauteries, le nouveau titre V saisit tous les récipients qui reçoivent de la vapeur d’eau empruntée à un générateur distinct, quelle que soit l’affectation de ces récipients, tandis que le décret de 1880 n’était applicable qu’à ceux servant à élaborer des matières ou à emmagasiner de l’eau à haute température pour fournir ensuite un dégagement de chaleur ou de vapeur. Il y a là une généralisation qui mettra fin à des anomalies et que l’on trouve déjà, d’ailleurs, dans le décret du 1er février 1883 sur les appareils à vapeur placés à bord des bateaux naviguant à la mer.
  - Art. 34
  - Épreuve des récipients
  - La statistique des accidents montre qu’il importe
  - de mettre soigneusement les récipients à l’abri d’une insuffisance de résistance ou d’un excès de pression.
  - C’est pourquoi le nouveau décret ne maintient pas l’atténuation de la surcharge d’épreuve que l’article 31 du règlement de 1880 stipulait en faveur des récipients. Les conditions d’épreuve de ces appareils, aussi bien pour le taux de la pression hydraulique que pour les circonstances motivant l’épreuve, seront les mêmes que pour les générateurs de vapeur.
  - Il est à noter toutefois que, d’après la loi de 1856-1900, le fabricant qui livre un récipient sans qu’il ait été soumis aux épreuves prescrites n’encourt pas les mêmes peines que s’il s’agissait d’une chaudière. Dans le cas d’un récipient neuf, la peine applicable est celle fixée par l’article 2, tel qu’il se trouve libellé en vertu de l’article Ier delà loi du 18 juillet 1900. Quant au cas d’un récipient ayant subi, dans les ateliers d’un fabricant, des changements ou des réparations notables, il n’est pas explicitement prévu par la loi de 1856, dont l’article Ier ne s’applique qu’aux chaudières et autres pièces destinées à produire de la vapeur et dont l’article 2 modifié ne vise que la première livraison des récipients. Par conséquent, si un constructeur ou réparateur, après avoir fait subir, dans son atelier, à un récipient tombant sous l’application du titre V du décret, des changements ou des réparations notables, ne demandait pas le renouvellement de l’épreuve, il commettrait une contravention à l’article 3 du décret rendu applicable aux récipients par l’article 34 du même décret, mais cette contravention tomberait seulement sous l’application de l’article 2 de la loi du 18 juillet 1900.
  - Art. 35 et 36
  - Appareils de sûreté
  - Les récipients à vapeur ayant besoin d’être garantis d’une manière particulière contre les excès de pression, les prescriptions relatives aux soupapes dont ces appareils doivent être pourvus ont été rendues plus complètes que par le passé. Ils doivent être pourvus de deux soupapes si leur capacité atteint ou dépasse un mètre cube. Pour la même raison, il devient obligatoire d’adjoindre un manomètre à la soupape ou aux soupapes de sûreté, conformément d’ailleurs à un usage déjà répandu dans beaucoup d’industries.
  - Afin de prévenir tout malentendu, il convient de noter :
  - 1° Que les détendeurs de vapeur ne sauraient en en aucun cas tenir lieu des soupapes de sûreté réglementaires ;
  - 2° Qu’un purgeur automatique ne saurait constituer, entre un récipient et l’atmosphère, un moyen de communication capable de limiter la pression.
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  - Art. 37
  - Emplacement des récipients
  - Le décret de 1880 n’assujettissait à aucune condition d’emplacement les récipients à vapeur. Le nouveau décret fait de même pour ceux qui, ne pouvant accumuler d’eau à haute température, ne sauraient constituer de puissants réservoirs d’énergie. Mais ceux qui renferment de l’eau et dont le produit caractéristique excède 200, ne pourront plus être installés à demeure dans une maison habitée ni dans un bâtiment fréquenté par le public.
  - TITRE VI
  - Dispositions générales
  - Art. 39, 40 et 41 E
  - Mesures d’entretien 4
  - Sous le titre des dispositions générales,' les’inno-vaticns les plus importantes sont contenues dans les articles 39, 40 et 41, qui remplacent l’article 36 du précédent règlement.
  - L’article 39 du nouveau décret pose tout d’abord cette règle essentielle que les chaudières et récipients à vapeur en activité, ainsi que leurs appareils et dispositifs de sûreté, doivent être constamment en bon état d’entretien et de service Indépendamment des mesures particulières que prescrit la suite du texte en vue d’en mieux assurer l’exécu-tion, on notera la portée et la généralité de cette règle. Elle oblige tous ceux qui ont charge d’un appareil à vapeur, chacun dans la mesure et suivant la spécialité de sa fonction.
  - Les deux paragraphes suivants de l’article 39 ont pour objet de préciser les conditions générales dans lesquelles on doit assurer la conduite des chaudières à vapeur et l’entretien de tous les appareils assujettis au décret. La conduite des chaudières ne doit être confiée qu’à des agents sobres et expérimentés ; cette prescription, simple traduction d’une nécessité évidente, ne doit ni porter atteinte à la liberté du travail, ni limiter les initiatives et les responsabilités des particuliers ; le service des Mines devra donc en surveiller l’exécution sans s’immiscer à aucun degré dans le mode de recrutement du personnel. D’autre part, l’exploitant, c’est-à-dire celui qui fait, par lui-même ou par ses préposés, usage de l’appareil, est tenu d’assurer en temps utile les nettoyages, les réparations et les remplacements nécessaires : ce sont là des-obligations dont l’étude des accidents n’a cessé de montrer l’importance et sur lesquelles le service des Mines devra, d’une manière particulière, s’attacher à appeler l’attention des exploitants.
  - La suite de l’article 39 a trait aux circonstances dans lesquelles il est obligatoire défaire procéder à
  - l’examen défini par l’article 40. C’est la vérification que le décret de 1880 appelait visite complète, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur^ et qu’il prescrivait d’effectuer à des intervalles rapprochés pour constater l’état des appareils et assurer l’exécution, en temps utile, des réparations ou remplacements nécessaires. On s’est attaché à rendre la nouvelle rédaction aussi précise que possible au sujet de l’intervalle admissible entre les examens. Il doit y être procédé au minimum une fois chaque année ; chacun des cas mentionnés à l’article 3, dans lesquels une réépreuve hydraulique peut être exigée de l’usager, doit être l’occasion d’un examen de ce genre, que l’épreuve ait lieu ou non; il doit également être procédé à cet examen chaque fois que l’appareil arrive à l’expiration de la période décennale ou quinquennale visée aux articles 3 et 26, qu’il y ait ou non octroi d’un sursis pour le renouvellement de l’épreuve.
  - On remarquera que la visite complète, à l’intérieur comme à l’extérieur, devient le complément obligatoire de toute réépreuve hydraulique, conformément au vœux émis par le Congrès international de surveillance et de sécurité en matière d’appareils à vapeur, réuni à Paris en 1900, La faculté donnée à l’Administration d’exiger ou de ne pas exiger la réépreuve ne doit donc pas être comprise comme laissant une sorte d’alternative entre un examen effectué par un visiteur compétent ou un essai hydraulique opéré en présence d’un fonctionnaire du service des Mines. Ce service peut, suivant les circonstances, juger ou non l’essai hydraulique nécessaire; mais l’intervention du visiteur est obligatoire dans tous les cas.
  - Si un appareil est en état de chômage prolongé, il va sans dire qu’il peut être sursis à l’examen tant que le chômage dure, mais la remise en service placera ensuite l’appareil dans l’un des cas prévus par l’article 3.
  - L’article 40 indique en quoi consiste l’examen. Comme l’a déjà signalé la circulaire du 3 avril 1900, il importe d’en faire bien comprendre aux intéressés le caractère : il ne doit pas être confondu avec de simples opérations de nettoyage; il doit avoir expressément pour objet la reconnaissance de l’état des tôles, des rivures, etc...; il nécessite, par conséquent, le choix d’un visiteur compétent et •consciencieux.
  - Ce visiteur dressera, de chaque examen, un compte rendu daté et signé, qui sera tenu àdadis-position du service des Mines. Dans le cas d’un appareil mobile assujetti à l’épreuve quinquennale, ce compte rendu devra même être envoyé en communication à l’ingénieur.
  - Enfin, la tenue d’un registre d’entretien, où les visites intérieures ou extérieures seront notées à
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  - LEMONITEUR DE LA TEINTURE
  - leur date, conformément à l’article 41, facilitera le contrôle du service des Mines. Ce sera l’analogue du livre de machine qui est obligatoire sur les bateaux à vapeur et dont la présentation aide beaucoup les Commissions de surveillance dans l’accomplissement de leur tâche.
  - (A suivre.)
  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bou teille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - LES TRANSPORTS
  - PAR CHEMINS DE FER
  - Leurs conditions ; les difficultés qu’ils soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer,
  - Par M. Léon Sentupéry
  - ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain
  - Cette brochure de 64 pages a pour but de renseigner cl li rement les commerçants sur leurs droits et sur les moyens de les faire valoir.
  - En effet, il n’y a certainement pas un commerçant ou industriel qui n’ait eu quelques difficultés avec les Compagnies de chemins de fer. Et sur chaque réseau, le Contentieux s’y entend si bien, il arrive si aisément à embrouiller les questions et à lasser les réclamants que, presque toujours, ceux-ci finissent par céder, malgré leur bon droit évident.
  - Or, ils ne céderaient pas si facilement s’ils savaient comment s’y prendre, selon les cas variés qui se présentent. Et c’est à les renseigner d’une façon claire, simple et précise que vise la brochure que nous signalons et qui vient de paraître.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des
  - Compagnies et les moyens d’y résister, en ce qui concerne les Voyageurs et les Bagages^ la Grande et la Petite Vitesse et les Colis postaux.
  - Pour les Voyageurs, il examine : tout ce qui concerne les billets et leur emploi ; les enfants, les malades, les armes à feu, les chiens et les animaux ; les places retenues, les compartiments loués ou réservés, les colis à la main, les cartes à tarif réduit ; les retards des trains ; ^juridiction compétente en cas de litige; les registres de réclamations.
  - Pour les Bagages : leur manipulation et les conditions défectueuses où elle s’effectue ; l’enregistrement ; ce qu’il y a à faire en cas d’avarie ou de manquant, de retard, de perte, ou de perte de bulletin ; les bagages non enlevés, ceux qui contiennent des objets de prix ; ceux des Voyageurs de commerce; les indemnités à réclamer et la 'juridiction compétente.
  - Pour la Grande et la Petite Vitesse, il expose les diverses sortes de tarifs et, en particulier, ce qui distingue les tarifs spéciaux des tarifs généraux ; ce qu’est le contrat de transport ; la déclaration d’expédition, le récépissé ; les formalités de comptage, de demande de wagons ; la manutention, le bâchage, les chargements par wagon complet effectués par le public ; la réception des expéditions ; l’emballage ; la livraison; la lettre d’avis ; le bon état extérieur des colis ; les déchets de route, les délais de transport et de livraison ; — puis les points si délicats concernant les retards^ et spécialement ceux éprouvés par les commerçants en détail ; les pertes et les avaries; les réclamations pour avaries (avec les importantes modifications apportées par la loi de 1905) ; les expertises ; les délais de prescription ; juridiction compétente; la vente des marchandises (et les criants abus auxquels elle donne lieu) ; les envois à l’étranger.
  - Pour le nouveau Tarif G. V. 14 provisoire, concernant les primeurs, fruits, volailles, etc., toutes les critiques auxquelles il donne lieu.
  - Pour les colis postaux, un premier chapitre est consacré à la création et à l’organisation du service ; les diverses sortes de colis postaux ; le récépissé ; le départ, l’acheminement, les délais ; les emballages, l’avis d’arrivée; les droits dédouanés et d’octroi ; les réexpéditions, la livraison (et les chicanes qu’elle soulève) ; les précautions à prendre à la livraison; le piège souvent tendu à l’aide de l’acceptation par représentant ; les colis non livrés ; la vente des marchandises ; les colis livrés par correspondants ou courriers.
  - Un second chapitre sur les colis postaux est consacré spécialement à étudier avec tout le soin qu’elles comportent les multiples et délicates questions
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - des retards, des réclamations et des indemnités. L’auteur y signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier, à propos des retards, pertes, avaries ou spoliations; des réclamations (y compris le point encore obscur de la juridiction compétente), des indemnités (que les Compagnies cherchent constamment à ne pas payer). Enfin, il expose et compare les 2 projets actuellement soumis aux Chambres sur les colis postaux.
  - En résumé, cette brochure, constitue pour les commerçants un véritable guide pratique de transports qui leur sera d’une utilité quotidienne.
  - Prix d'un exemplaire 0.30 centimes, franco
  - Afin de permettre aux commerçants et industriels d’en remettre des exemplaires à leur clientèle, en cas de litige, nous leur consentirons les prix suivants, qui s’entendent nets et f ranco;
  - pour 25 exemplaires. 7 fr. 13
  - pour 50 — 13 fr. 80
  - pour 100 — 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société de Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - TRANSPORTS ET TARIFS
  - Les 7 grands réseaux ont proposé, d’accord avec les Ceintures de Paris, d’appliquer au sulfate de strontiane le bénéfice du barème suivant inscrit au § 11 (c) du chapitre Ier dont bénéficient les envois de sulfate de baryte par wagon complet de 10.000 kg. minimum :
  - De toute gare des grands réseaux et des Ceintures desservant des carrières ou des usines de sulfate de baryte à une gare quelconque de ces mêmes réseaux sous condition d’un parcours d’au moins 300 km. ou payant pour cette distance, en empruntant au moins 2 desdits réseaux :
  - jusqu’à 300 km. . . . 7 fr. 50 par tonne
  - Pour chaque km. en excédent de :
  - 300 à 600 km. . 0 fr. 015
  - 600 km . . . . 0 fr. 01
  - Frais de gare en plus, chargement et déchargement par les expéditeurs et destinataires.
  - Le ministre des Travaux publics vient d’homolo-guer cette proposition qui est extraordinairement
  - avantageuse pour le sulfate de strontiane qui, comme on le sait, est utilisé :
  - Comme matière de charge dans la fabrication du papier;
  - Comme matière de charge dans la préparation des couleurs et vernis.
  - L’assimilation ainsi faite entre le sulfate de baryte et le sulfate de strontiane est d’ailleurs toute naturelle, les deux produits ayant sensiblement la même valeur et étant employés aux mêmes usages.
  - Jusqu’à présent, le sulfate de strontiane était taxé en tarif commun aux prix de la première série du tarif général. Sur certains réseaux, en trafic intérieur, les tarifs spéciaux P. V. 12 ou 18 lui appliquent des barèmes réduits,mais il ne profitait d’aucune diminution sur le tarif général pour les échanges entre les réseaux.
  - . Le tableau suivant fait ressortir l’immense avan-
  - tage de la nouvelle tarification.
  - Expédition par wagon de 10-000 kg. Barème proposé Tarif actuel (Ire série du
  - de toute gare à toute gare et homologué tarifgénéral.)
  - Fr. Fr.
  - IOO km 7-50 16
  - 2OO km. . . . . 7 » 31
  - 300 » .... 7-50 46
  - 400 » .... 9 » 60
  - 500 » .... io-5o 74
  - 600 » .... 12 » 87
  - 800 » .... T4 » 110
  - 1000 » .... 16 » 129
  - Ce qui fait une diminution d’environ 85 0/0.
  - Il n’y a plus maintenant qu’à demander l’inscription du sulfate de strontiane à la classification générale des marchandises,car autrement,il y a gros à parier que les agents des Compagnies commettront des erreurs en taxant une marchandise qui n’est pas inscrite à la table générale et qui en même temps figure aux tarifs spéciaux. Le sulfate de baryte est déjà d’ailleurs inscrit à cette classification avec indication des prix de la 5e série. Il n’y a qu’à compléter l’assimilation des deux produits en étendant cette mesure au sulfate de strontiane.
  - Date d’application : 5 décembre 1908.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de contentieux (20e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherché les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
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  - dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnemen à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, constructeurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique nous donnons les résumés des cas juridiques relatifs aux questions les plus diverses d’intérêt général, et l’ensemble de ces résumés constituera à la fin de chaque année un précieux formulaire de jurisprudence pratique.
  - Ceux de nos lecteurs qui désireraient recevoir franco le jugement complet se rapportant à un cas juridique n’ontqu’à nous adresser 3 francs en timbres-poste en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé correspoi dant.
  - 266 bis. — De la résolution de vente pour cause de vice caché. — Soieries
  - Le Tribunal de Commerce de Lyon vient de rendre un fort intéressant jugement sur la résolution de vente pour vice rédhibitoire. D’après les termes
  - Pour DANC I/AVAOrI DC s’adresser à la Société de Protection mutuelle des
  - avoir de mlwt Ww Rws•lto Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg, paris.
  - Nos Petites Annonces
  - Marche à suivre pour répondre aux
  - « OFFRES & DEMANDES »
  - 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2‘ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les condition!» indiquées ci dessus ne sera vas transmise.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - de cette décision récente qui se réfèrent également à ceux de décisions antérieures, l’acheteur a toujours le droit de demander la résolution de la vente pour vices rédhibitoires lorsque le défaut dont l’existence est reconnue rend la marchandise ni loyale, ni marchande. Le bref délai dans lequel, aux termes de l’art. 1648 C. C. l’acheteur d’une chose affectée d’un des défauts cachés prévus à l’art. 1641 C. C. est tenu d’intenter l’action en garantie ne court pas, tant qu’à raison de sa nature, ce vice n’a pu être découvert.
  - En l’espèce, il s’agissait de soieries teintes et le vice qui leur était reproché était vraisemblablement le fait des produits tinctoriaux employés. Le Tribunal appréciant que les altérations de ce genre sont susceptibles de se révéler dans un délai plus ou moins long, jugea la demande de l’acheteur recevable bien qu’elle eût été intentée un peu plus d’un an après la livraison.
  - BIBLIOGRAPHIE
  - En vente au bureau du journal :
  - Nouveau Règlement sur les Générateurs et Récipients à vapeur d’eau fonctionnant à terre et indications d’ordre général sur l’exécution du règlement. Prix : 0.75; franco pir poste. 0.85.
  - (Voir l’extrait de la table des matières dans notre numéro du 5 octobre 1908.)
  - Hygiène du Travail dans les Etablissements inlus-triels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures ; 3 fr.
  - La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit m-8 de 172 pages : 3 fr.
  - L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, 'auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail
  - de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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  - A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc
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  - TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES Pendant les a inée? 1906, 1907 et 1908
  - IN roRTATIONS Quantités 1 livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
  - 1908 1907 1906 1908 1907 1906
  - Rois de teinture en bûches : Mexique 1.000 K. — — Brésil..... » — — Haïti » - —Républ de l’Amér. » — — Autres pays. » Totaux .... » Bois de teinture moulus ... » Garance en racine, moulue ou en pail... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre. » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu ... » Cachou en masse. » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte » -— sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois de teint. etd’autresespèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille: Acide » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse. » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » a l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées » Ocres broyées ou autremer t préparées... » Verts cie Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou. vertes » | Verts de montagne,de Brunswick et simil. » : Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 3 952 32.430 4.518 11.004 51.964 983 3.443 6.906 382 36 56? 49 651 46.471 31.600 1 212 709 18.992 3 027 1 079 21.154 1.417 79 1.789 2.182 12.302 1.199 1.053 106 12.906 6.868 124 1.302 36 86 45.569 5 343 29.500 2.811 17.359 55.013 973 2.563 7.945 4 568 48.862 32 76<. 42.150 23.73S 2 106 926 15.983 3.042 658 31.009 1.352 72 1 895 2.207 13.415 1 056 990 120 13.745 G. 133 110 90^ 33.106 52.517 3.758 32.212 1 635 17.354 54 960 3.319 2.459 23 289 1.903 52.287 54.038 44.48* 19 937 (.385 604 27.221 3.261 1.233 41.338 1.469 85 1 678 994 2.248 12.420 1 125 798 244 11.263 6.737 135 S54 26.053 42.122 Bois de teinture en bûches. 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine » en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles.... » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » indigo-pastel,indigue, inde plate et boules de bleu ... » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres éspèces: » Autres : Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux » Teintures dérivées du goudron de houille : Acide » Alizarine artificielle » Autres » Outremer...- » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool .. » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées.. » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes ... » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 428 121 953 917 2.181 258.530 334 723 799 375 2.037 1.946 563 1 073 229 917 459 27 711 20.850 21.9 5 2i. 061 3 647 33.9 2 1 1 445 564 5.633 18.619 1.228 46 59 1.368 17.013 262.433 346 158 55.087 1.670 60’’ 107 252 795 661 2.627 337.647 416 274 702 1 448 2.688 2 236 687 723 228 728 290 84 107 23:706 23.826 17.194 3.371 39.057 107.«54 1.108 13 14.236 18.710 516 55 07 1.431 15 958 280.279 401 405 46 988 7.295 363 200 90 463 409 1.231 316.111 787 463 1.284 20 455 2 28 1 2 212 1.211 718 330 975 277 79 140 52 431 28.943 18.304 3-314 ' 47.831 150.823 236 1 7.507 18.927 743 59 52 1 54; 15 372 247.850 378 3 1 v 38 904 3 447 _ :
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- p.60 - vue 67/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - qn
  - CO
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Potasse caustique 70175 plaques .
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. ..
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Rouille
  - Sel de
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire. . rose factice.......
  - 42(45 en tourie .... supérieure' ........
  - soude
  - a
  - azotique ( voir acide nitrique), muriatique 22' chimiq pur .
  - » 20/22par 15 touries
  - nitrique
  - 36
  - 40-
  - b anc....... jaune . . . blanc .. ..... jaune ......
  - chimiquem. pur
  - oxaliqus . . .........
  - picrique cristallisé.
  - sulfurique
  - » tartrique
  - Alcali volatil du
  - 53-............
  - 60- environ ..
  - 66' » .
  - 66' chimiq. pur aa soufre.......
  - 1er blanc gaz 22•..
  - 2829
  - Alcool dénaturé type Régie 90'... un épuré........................
  - »
  - ordinaire, de chrome
  - Benzine cristallisable
  - a
  - lourde, industrielle.... type Régie.............
  - Bichromate de potasse............. » soude............................
  - Bi-oxyde de baryum 85/86'.......... Borax raffiné en cristaux.......... Carbonate de soude cristallisé.... Crème de tai re entière ...........
  - » » en poudre ........
  - » » soluble, paillettes.
  - Cyanure rouge de potassium pur..
  - Dextrine blonde citron.............
  - » blanche.........................
  - F
  - Eau oxygénée
  - 10 à 12 volumes .. extra............. pharmaceutique... chimiquement pure.
  - s
  - d’orseille liquide n' I
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - »
  - 40-
  - 35-25* 20-
  - Baume
  - 32
  - 6
  - 32
  - 31
  - 38
  - 37
  - 5 2
  - 58
  - 130
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 230
  - 30
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 50
  - L’hecio
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - L’hecto
  - 43 »
  - 40 »
  - 65 »
  - es 100 k.
  - 80 »
  - 70 »
  - 50
  - 6 175 1:0 325 335
  - 46
  - 46
  - Le
  - 50
  - 50
  - litre 0 23
  - 0 35
  - Les 100 k.
  - Glycérine blanche industrielle 28‘.
  - t
  - C
  - C '
  - U
  - d
  - »
  - Noix de Orseille
  - caustique de potasse 36
  - » » 40
  - » de soude 36
  - Galles de Chine .. .. double.............
  - » triple .. ...........
  - Oxymuriate d’étain ...........’
  - Panama (Quillay)..... . .. .. . ‘ermanganate de potasse... . . . Masse d’Amérique.....
  - » imitation d’Amérique 66/70
  - » » 52/55
  - • 45’..
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 90
  - 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - S ®
  - 50
  - »
  - Soude
  - 90(92 . . ..
  - Sol.av 65(70 » 75,80. » 8085.
  - caustique 60(62..........
  - 70(72.. ..................
  - » 60(62 plaquettes
  - » 70j"2 »
  - Sulfate de enivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfincuivré,gar.pur.
  - » » extra pains et poudre
  - » flior pâle et foncé de Chine en grains.......
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p' la peinture.
  - de
  - Prusse
  - s
  - pour azurage, p. pap. peints
  - supérieur... .
  - extra........
  - ni ..........
  - Essence de térébenthine HP
  - 60
  - 106
  - 50
  - 25
  - 15
  - 16
  - 15
  - 22 :
  - 23 :
  - 24 !
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 50
  - 50
  - 50
  - Le kil.
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 78 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campèche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - »
  - a R a
  - a a
  - 2e qualité....
  - 3c bonne .... • 3e inférieure. • Sisal, Yucatan.. - Honduras........ • Tabasco........ . - Haïti Cap...... - Fort-Liberté....
  - Aquim.............
  - • St-Marc.........
  - Gonaïves ........
  - P.-de-Paix.........
  - Miragoane.........
  - • Saint-Domingo...
  - Martin, et Guadel. • Jamaïque..... Cuba et St-Yago .. ............... Tuspan......... V ............. Campèche........ . Car ne»........
  - Tampico.........
  - Porto-Plata... Haïti......... . .
  - Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha . Carth. et Savan... ........... Fustet..... 109 k.
  - Tatajuba(Pern )50k
  - Bahia. . , .... .
  - Corint o.... .
  - Amapala. $0 kil.
  - 8
  - 6
  - 4
  - 5
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 6
  - à
  - Rouge Brésil Bahia.........
  - » Calliatour.. 100 k.
  - Lima.. . Ste-Marthe Brésillet .. Sandal.
  - Sapan ....
  - . 50 k.
  - 100 k.
  - ..50 k.
  - 7 ..
  - 12 ..
  - 6 ..
  - 8 ..
  - 3 . .
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernam’uco, 50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé.. ..
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille Téneriffe grise...
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - .. .50 kilos.
  - Pond......
  - 6
  - 20 .
  - 45 ..
  - 43 ..
  - 3
  - On
  - On
  - cote
  - o O o
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellement :
  - Beng sur v. et bi. 1(2 k.. fin violet et pourpre .... Beng. beau viol, etdito...
  - s
  - 25
  - 50
  - 50
  - 10
  - 8
  - 6
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 75
  - 25
  - 25
  - 25
  - «
  - Java.
  - bon violet........... bon moyen violet.. . moyen violet........... beau violet rouge... bon violet rouge..... bon moy. v. rouge... fin rouge............ beau dito............
  - bon dito............... bon à fin cuiv.. cuiv. ord. et bas......
  - 25
  - 75
  - 20
  - 90
  - 50
  - 5
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 3
  - 3
  - 3
  - 18
  - 4
  - 4
  - 50
  - 50
  - 75
  - 25
  - 75
  - c2 c:
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5 5
  - 6
  - 4 4
  - 4
  - 5
  - 5
  - 50
  - 50
  - 25
  - 50
  - 25
  - 75
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 50
  - 50
  - Kurpah . ...
  - Madras .....
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M.
  - N-M.
  - > bon à fin sobre.. » — cor....
  - • cor. ord. à bas.. N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M » bon à beau.. N.M, • ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil. : ....
  - Cap-Vert ...............M
  - Mers du Sud............M
  - Madagascar............ M
  - Quercitren
  - On cote les 51 kil .
  - Baltimore fu effilé..,,... ,.
  - * gros offle............
  - Antil.ss , Cayenae
  - Rocou
  - 9 ..
  - 14 ..
  - 9 50
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 97 . .
  - 30 . .
  - 1/2 kil.
  - 1 50
  - M
  - 11
  - 4
  - 5
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4 3
  - 3
  - 4 3
  - 3 3
  - 3
  - 2
  - 1
  - 3
  - 1
  - 2
  - 1
  - 25
  - S
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 25
  - 75
  - 0 40 à N. M
  - 70
  - 70
  - 59
  - 1
  - 15
  - 6
  - 5
  - 6
  - 3
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 3
  - 50
  - &
  - #
  - 50
  - 50
  - 25
  - 75
  - 5C
  - 75
  - 5C
  - c
- p.61 - vue 68/396
- - 62
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie..... Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
  - urcuma
  - grise........... zacatilie naturelle noire Palmas lek. Bengale.............. Chinois......... Madras..........
  - 12 .
  - 85 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 300 .
  - à .16
  - 15
  - 95
  - Salles de Chine..........
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 55 .
  - 56 .
  - 62 .
  - 130 .
  - 150 .
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo
  - Madras bon t beau tendre. » moyen et bon moyen » coloré.............. » moyen ord. et ord.
  - M..
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - terne et serré..... lon et beau vio'et
  - et violet rouge..
  - moyen et bon moy.
  - assez coloré,.-.
  - moyen ord. et ord.
  - mél. et terreux. . beau et fin violet bon moyen à bon
  - violet et violet
  - rouge .............
  - moyen violet-rouge
  - et rouge...........
  - s
  - 5
  - M.
  - 5
  - M
  - 350
  - 400
  - 310
  - 135
  - =
  - 5
  - M
  - Java bon moyen...."...
  - » beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - M
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique.............
  - Alun raffiné (entrepôt).... » (acq.)...................
  - Couperose emballée.........
  - Essence de térébenthine (d fûts).......................
  - Id. (s. fûts)..............
  - Fécule de pommes de terre 1er bl......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt)......
  - Galles vertes et noires....
  - » noires Alep..............
  - » blancnes pays............
  - Gomme arabique, en sorte
  - I g
  - JS
  - 400
  - à oe
  - C o
  - 35 .
  - 32 .
  - 170 .
  - 19
  - 18
  - 190
  - Ghésirée, en sorte.....
  - Sénégal,s. bas du fleuve » Galam...............
  - Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde........ » blanche..............
  - Laque en f. qté orange. » mi-orange
  - » cerise AC
  - 130
  - 85
  - 90
  - 80
  - « Sandaraque lavée........
  - • Damar (Batavia).........
  - a » Singapore.......
  - a » Penang.......
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - 550
  - 320
  - 310
  - 170
  - 185
  - 110
  - les
  - »
  - 190
  - 140
  - Quercitron................
  - Garance, racine............
  - c poudre...................
  - ocou Guadeloupe . .....
  - » Cayenne..................
  - Safran d’Espagne, Valence pur..................
  - Sulfate de cuivre(entrepôt), « (Wg.). .
  - 200
  - 150
  - M
  - 70 .
  - 110 .
  - M .
  - 90 .
  - CH
  - O
  - 850
  - 600
  - Sumac en feuilles. . » poudre................. ..
  - Styrax liquide..............
  - Tamarin Madras..............
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.,...... » en pains, extra sec, sous pap....................
  - » bon marchand en pains
  - » » en boules
  - • raffiné en poudre sec
  - 40
  - 40
  - 140
  - (80
  - Mous en Barils
  - Qualité extra..................
  - Qualités ordinaires.............
  - 32 35
  - 27 28
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide
  - muriatique nitrique...
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d. d. d.
  - d.
  - d.
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné............
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre..................... broyé.....
  - Crème de tartre...........
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
  - Lessive caustique 38/39 d. Nitrate de soude brut......
  - » de potassé brut.... Sel de soude, 80/85, cons. et entr. enbq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible...
  - SAVONS
  - BOIS DE TEINTURE
  - Blanc
  - Jaune
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 8
  - 250
  - 40
  - 50 à
  - 50
  - 50
  - 47 ..
  - s
  - 8
  - 22
  - 9
  - 25
  - 45
  - 19
  - 14
  - 12
  - 25
  - 75
  - 75
  - i
  - M
  - e e o
  - Oults unicolores)
  - pur à l’huile d’olive .... extra pur (72 0/0 d’huiles) augmenté (60 0/0 »...).
  - résineux (72 0/0 » ).
  - » (72 0/0 » ).
  - Vert à l’huile de pulpes industriel.
  - » tunisien...........................
  - Jaune
  - à manteau blanc ...
  - 81
  - 57
  - 51
  - 55
  - 49
  - 38
  - 51
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)
  - » (60 0/0 d’huiles)..........
  - Rosé..........................
  - Noir......... ............
  - Blanc spécial ................
  - Bleu
  - CWOr.. ©O
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » talqué Ire qualité
  - » » 2e
  - Marbré b!eu ou
  - rose Dijon..
  - Nantais
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé.. Résineux Vert exportation...... Brun Noir. 0 . , ........
  - oterw.en totot..O0C
  - 19
  - 34
  - 32
  - 30
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  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti ....
  - — Martinique, Guade loupe . .
  - Calliatour............... Pernambouc .....
  - Jaune Cuba ...
  - — Guayra-Tabasco. .
  - — Tuspan. . . .
  - Lima. ...................
  - Tampico. . . . . . Sapan. ....... Sainte-Marthe. .... Nicaragua ...... Sandal rouge .....
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  - — — beau violet .
  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet.
  - — — petit violet. .
  - — — ord inaire et
  - cuivré . .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. .... — — beau . . .
  - — — bon ....
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire.
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ord.et cuivré
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- - LE MONITEUR DR LA TEINTURE 63
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  - 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l'anthracene.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (o) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Teintes solides au foulon sur fil de laine peignée. — La charge de la soie brute suite) — Le» nouveaux colorants. — L’acide formique et son rôle dans la chimie textile. — Société industrielle de Rouen. Les générateurs et récipiets à vapeur d’eau (suite et fin).— Revue des brevets d’invention.— L’impôt sur le revenu et les commerçants. — Informations — Notre Service ne Conten-lieux. Jurisprudence. Renseignements commerciaux — Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - TEINTES SOLIDES AU FOULON sur fil de laine peignée
  - PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - A. — Teinture en un seul bain avec des colorants chromatables
  - i. — Teintes BICHROMATES après teinture Nuances mode, bruns, olives, bleus, etc. et noirs Teinture avec addition d'acide acétique. — On garnit le bain avec 10 o/o de sulfate de soude et 2-3 o/o d’acide acétique et la quantité nécessaire de colorant; après avoir préalablement bien nettoyé les filés, on entre vers 45-500 C, on chauffe en 20-30 minutes au bouillon qu’on maintient pendant environ 1/2 heure, et on épuise le bain en y ajoutant petit à petit 1-4 0/0 d’acide sulfurique ; on refroidit ensuite et on traite la marchandise au bouillon pendant 1/2—3/4 heure après avoir ajouté au bain une
  - quantité de bichromate de potasse variant de la moitié au deux tiers de la quantité de colorant employée.
  - Pour toutes les teintes noires on peut commencer la teinture à la température de 70° C. environ et chauffer immédiatement au bouillon (1).
  - La plupart des teintes, notamment les échantillons Nos 9, 13, 21, 22, 29, 41 45, 47, 49, 53, 65, 66, 70, 81 84, 87, 88, 91-104, 114, 123, 124 peuvent également être obtenues en ajoutant directement de l’acide sulfurique au bain, d’après la recette ci-après.
  - Teinture avec addition d'acide suif urique.—On garnit le bain avec 1-4 0/0 d’acide sulfurique, suivant l’intensité de la teinte et les quantités nécessaires de colorant. Après avoir préalablement bien nettoyé les filés, on entre vers 50° C., on chauffe en 20-30 minutes au bouillon, qu’on maintient pendant une heure; avec une quantité de bichromate de potasse variant de la moitié aux deux tiers de la quantité de colorant employée.
  - En général, il faut autant d’acide sulfurique que de colorant, mais avec un minimum de 1 0/0 et un maximum de 4 0/0, sauf pour les noirs où l’on peut aller jusqu’à 5 0/0 ; pour les Bruns Anthra-
  - ' (1) Si l’on se sert d’eau calcaire pour teindre, il faut pour les Noirs Anthracène au chrome F et FE, commencer par ajouter au bain 2%d‘oxalate d’ammoniaque avant d’y verser le colorant et l’acide.
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- - 66
  - cène au chrome D, A et S WN, il convient de ne pas dépasser 3 0/0 d’acide sulfurique.
  - Lorsque l’on teint avec Violet Anthracène au chrome B, Bleus Anthracène au chrome R, B, BB, G, F, F R, Bleus Anthracène acides B B, 3 B, B B N, RT, Noirs Anthracène acides SR, S R G, SA, S B B, Noirs Anthracène au chrome P extra et P R extra (1) dans des récipients ou des appareils en cuivre, il faut d’abord ajouter au bain chauffé à 50° C. une quantité de sulfocyanure d’ammonium représentant 1/2 0/0 du poids de la laine, puis on agite bien et on laisse reposer pendant 20 minutes avant d'ajouter le sulfate de soude, l’acide et le colorant.
  - 2. — Teintes bichromatees directement PENDANT LA TEINTURE
  - On garnit le bain avec les quantités nécessaires de colorant et de bichromate de potasse (de la moitié aux deux tiers de la quantité de colorant) ; on entre vers 70-80° G., on chauffe en 1/4 d’heure au bouillon qu'on maintient pendant environ 3/4 d’heure, on ajoute 2-3 0/0 d’acide acétique et on continue à faire bouillir pendant encore 3/4-1 1/4 heure.
  - Les solutions de colorant et de bichromate de potasse doivent se préparer séparément et être ajoutées au bain l’une après l’autre.
  - B. — Teinture sur mordant de chrome avec des colorants chromatables
  - Suivant l’intensité de la nuance, on mordance la laine avec :
  - 1 1/2—4 0/0 de bichromate de potasse et
  - 1 1/2—3 0/0 de tartre émétique (2) au bouillon, pendant 1 1/2 heure, puis on rince et on teint en bain nouveau avec addition de :
  - 1—3 0/0 d’acide acétique ou
  - 5 0/0 d’acétate d’ammoniaque (pour des nuances très claires).
  - On entre vers 40-50* G., on chauffe en 1/2 heure
  - (1) Tous ces produits sont fabriqués par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes.
  - (2) Pour mordancer on peut remplacer le tartre émétique par des quantités correspondantes d’acide formique, d’acide lactique ou de lactoline.
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - au bouillon qu’on maintient pendant 1 1/2-2 heures ; au bout d’une heure de bouillon on ajoute s’il y a lieu, pour épuiser le bain, un peu d’acide acétique ou d’acide formique.
  - Pour obtenir une très grande solidité au foulon et aux alcalis, il convient, pour des teintes foncées, de les traiter dans le bain épuisé, avec :
  - 1/2—3/4 0/0 de bichromate de potasse pendant 20-30 minutes au bouillon.
  - La dissolution des « Bleus Anthracène au chrome BW extra et RRW extra » se fait en délayant le colorant avec un peu d’ammoniaque (env. 400 cc. par kilo) et en ajoutant ensuite de l’eau très chaude. Le « Bleu Anthracène acide 2 R » se dissout dans de l’eau à 50-60° C.
  - Concernant la teinture dans des récipients ou appareils en cuivre, voir l’observation faite dans ce qui précède, en A. L
  - G. — Colorants acides solides au foulon
  - (Ces colorants s’emploient en même temps pour nuancer les colorants chromatables)
  - On garnit le bain avec ;
  - 10 0/0 de sulfate de soude crist.
  - 2—4 0/0 d’acide acétique et le colorant.
  - Après avoir bien nettoyé la laine, on entre dans le bain vers 500 C., on chauffe en 1/2 heure au bouillon qu’on maintient pendant 1/2-3/4 heure, puis on épuise le bain en y ajoutant petit à petit 3—5 0/0 d’acide acétique, ou, pour des nuances foncées, 3-5 0/0 de bisulfate de soude ou 1-2 0/0 d’acide sulfurique.
  - D. — Colorants Diamine
  - On teint avec addition de 10—20 0/0 de suifate de soude crist., on entre vers 40—600 G., on chauffe au bouillon qu’on maintient pendant 3/4-1 heure; s’il y a lieu, on épuise le bain en y ajoutant petit à petit l—4 0/0 d’acide acétique.
  - Pour le Rouge solide Diamine F ou doit ensuite bichromater pendant 1/2 heure au bouillon, dans le bain de teinture épuisé.
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- - LE MONITEUR DE
  - LA. TEINTURE 67
  - LA CHARGE DE LA SOIE BRUTE par le Dr E. Ristenpart
  - (Suite — Voir nos numéros des 5 et 20 février.)
  - Dans le n* 20 de la Fœrberzeitung, M. le Dr A. Wadner a publié un article des plus intéressants pour les cercles qui s’occupent du commerce des soies brutes, car il appelle l’attention du public, sur une véritable plaie : la charge de la soie grège.
  - Il est à regretter cependant que, dans le cas particulier de la découverte d’une charge imprévue à l’étain, l’auteur se soit basé surtout sur des présomptions, tandis que nous aurions préféré ne nous laisser convaincre que par des faits, et par des constatations répétées de l’exactitude des soupçons dont il nous parle. La teinturerie du Dr Waldner recevait les soies en question, non pas à l’état brut, mais déjà cuites. On peut donc se demander dans lequel de ces deux états la charge à l’étain a été donnée à cette soie ou, en d’autres termes, si c’est le marchand de soies grèges ou le teinturier chargé de la teinte que l’on devait rendre responsable de la falsification susdite. M. Waldner répond à cette question en affirmant que la faute incombe au premier. Mais comme ses expériences ne fournissent aucune preuve à l’appui de ses assertions, je ne voudrais pourtant pas écarter la possibilité d’attribuer la faute au teinturier.
  - Cette supposition devient même probable, si l’on réfléchit que précisément la charge à l’étain est plus facile et moins chère à donner à la soie cuite et qu’elle exige, d’ailleurs, une installation compliquée qu’un moulinier de soies grèges aurait peine à monter pour son usage, mais qui existe tout naturellement chez le teinturier.
  - Il eût été intéressant, pour trancher la question précédente, d’avoir une analyse de la soie au moment de la livraison, mais il me semble un peu risqué de tirer de l’analyse de la soie teinte et finie des conclusions allant jusqu’à admettre une charge de la soie à l’état brut ; cependant, le cas est instructif et nous le saluons avec reconnaissance, comme point de départ d’une discussion générale des circonstances qui lui servent de base.
  - C’est un fait bien connu dans les milieux spé
  - ciaux que l’on charge la soie brute ; mais je n’y ai pas encore trouvé de l’étain en quantité pouvant donner lieu à des inconvénients, pas plus que du zinc ni du fer ; on concevrait encore du zinc à l’état de chlorure ou de sulfate, mais par contre le fer pourrait donner des difficultés, en raison de la coloration de ses composés, qui trahirait immédiatement sa présence. Le chlorure et le sulfate de magnésium, ainsi que le sel marin, sont, en raison de leurs propriétés hygroscopiques, les matières minérales les plus employées pour la charge. Quant aux matières d’origine organique ce sont surtout le savon, les graisses, plus rarement la cire, la paraffine et enfin la colle. Le résultat positif des recherches dirigées dans ce sens ne permet pas, en général, à beaucoup près, d’affirmer si les matières constatées ont été ajoutées pour la charge, ou si leur application n’avait pas simplement pour but de fournir le dévidage et le doublage. Il est vrai que dans bien des cas, on fait de nécessité vertu et que l’on mesure les adjuvants avec plus de prodigalité qu’il n’est nécessaire. On ne peut donc tirer de là aucune conclusion générale.
  - Naturellement, on ne peut appeler cela une falsification de la soie brute. Bien loin de là ! Mais je n’ai jamais pu m’empêcher de sourire quand je vois les teinturiers qui de leur côté n’ont pas l’habitude de ménager la charge, ne pouvoir se tenir d’indignation quand ils croient avoir trouvé dans la soie grège la trace d’une charge de quelques pour cent. Personne alors ne sait mieux qu’eux dépeindre aux fabricants les dangers d’une charge pareille,
  - (A suivre). P. R.
  - (Traduit spécialement de Farberzeitung de Lehne par le Moniteur de la Teinture.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Rouge Anthracène au chrome G.
  - Le rouge Anthracène au chrome G se distingue par une remarquable solidité à la lumière et au foulon et donne, sans nécessiter de nuançage, la teinte rouge garance si répandue.
  - Ce produit convient en outre comme élément rouge pour toutes les nuances composées, étant
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- - 68
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - donnée sa propriété de se prêter à tous les modes de fixation usités en teinture. Son excellente solidité reste invariable, que l’on teigne soit en bain acide en traitant ensuite au bichromate, soit en un seul bain additionné de bichromate, ou encore, sur mordant de chrome.
  - Mode de teinture :
  - a) Procédé par bichromatage après teinture.
  - On teint par addition de 10 o/o de sulfate de soude et 2—3 o/o d’acide acétique, on entre à 45—50° C., on chauffe au bouillon qu’on maintient pendant environ 20 minutes et, au bout de ce temps, on épuise le bain en y ajoutant peu à peu 1—3 0/0 d’acide sulfurique ; on refroidit ensuite le bain et on traite pendant 172—3/4 heure au bouillon, avec une quantité de bichromate de potasse représentant la moitié aux deux tiers de la quantité de colorant employée. Pour épuiser le bain on peut aussi se servir d’acide formique.
  - b) Procédé « chromate ».
  - On garnit le bain avec les quantités nécessaires de colorant, préalablement bien dissous, et on fait bouillir. On refroidit ensuite et un peu avant d’entrer la marchandise, on ajoute la quantité nécessaire de bichromate et 2—3 0/0 de sulfate de magnésie en solution, puis on entre vers 80—90° C. On manœuvre pendant quelque temps à cette température, on chauffe au bouillon et on le maintient pendant 1 1/2—2 heures. Pour des teintes claires et movenues, le bain est suffisamment épuisé; tout au plus ajoute-t-on encore, pour des teintes foncées, I—3 0/0 d’acide acétique après avoir fait bouillir pendant une heure.
  - c) Sur mordant de chrome :
  - On mordance au bouillon pendant 1 1/4—1 1/2 heure avec
  - 2 — 4 0/0 de bichromate de potasse,
  - 1 1/2 — 3 0/0 de crème de tartre, suivant l’intensité de la teinte. On rince la marchandise et on teint en bain nouveau avec addition de 1—2 0/0 d’acide acétique.
  - On commence vers 40° C, on chauffe au bouillon et on teint à cette température pendant 1 1/2—2 ;
  - heures, en ajoutant 4—6 0/0 d’acide acétique pour épuiser le bain.
  - L’ACIDE FORMIQUE et son rôle dans la chimie textile
  - Le produit chimique dénommé acide formique est connu depuis plus de 200 ans, mais il n’y a que peu d’années que les chimistes ont réussi à produire cet acide en quantités suffisantes pour en permettre l’emploi dans l’industrie en général et dans la teinturerie en particulier, où cet acide est appelé à remplacer l’acide acétique et l’acide sulfurique.
  - Les grosses fourmis rouges contiennent des quantités relativement considérables de cet acide qui leur sert pour se défendre contre leurs ennemis : d’où le nom d’acide formique.
  - Ce produit est d’ailleurs tout aussi répandu dans le règne végétal (dans les pins et les sapins, dans les orties, etc.) ; on en trouve des traces dans la sueur, l’urine, le sang et les jus de viande, le miel et dans beaucoup d’eaux minérales (Marienbad), etc , etc.
  - Les premiers produits formiques étaient du domaine de la pharmacie ; puis le liquoriste s’empara de l’éther formique d’une saveur très aromatique pour la fabrication du rhum de fantaisie. Plus tard, lorsqu’on fut parvenu à tirer l’acide formique de la glycérine et de l’acide oxalique, bien que le rendement fût déjà supérieur, le prix de revient du produit obtenu en rendait l’application à l’industrie sinon impossible du moins très rare et très onéreuse. Depuis la mise en exploitation d’un nouveau procédé perfectionné, on tire l’acide formique de l’oxyde de carbone, le prix en est plus modique et on l’emploie à divers usages techniques.
  - C’est un liquide incolore, d’une odeur acide très caractéristique qui produit des cloques sur la peau lorsqu’il est concentré. On substitua tout d’abord l’acide formique à l’acide acétique dans la teinture. Les premiers essais datent de 1903, mais il planait une certaine inquiétude parmi les teinturiers au
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - sujet de l’emploi de ce nouveau produit ; la plupart des essais avaient été faits dans les laboratoires et on sait qu’il arrive fréquemment que des essais concluants en ce sens conduisent à des échecs dans la pratique en raison de la grande différence qui existe généralement entre les quantités employées pour l’un et l’autre processus. Le teinturier est d’ailleurs très circonspect quant à l’introduction de nouveaux produits, car depuis la découverte des diverses anilines, les fabriques de couleurs lancent très fréquemment de nouveaux colorants dont le teinturier est obligé de faire l’essai de sorte qu’il lui répugne d’admettre des produits dont il peut se passer ou pour lesquels il a un remplaçant sous la main.
  - Depuis deux ans, l’emploi de l’acide formique se généralise et rend de notables services pour la teinture des laines et tissus de laines comme mordant avec le chromate ; non seulement la quantité de chromate nécessaire est bien diminuée, mais l’adjonction d’acide formique permet d’obtenir des teintes plus intenses et plus solides.
  - Le « bain formique » coûte d’ailleurs trois fois moins cher que l’ancien bain au bitartrate de potasse. Ce sont là des succès qui assurent à l’acide formique un emploi durable dans cette branche.
  - Il est, en outre, presque sûr que ce même produit peut rendre et rend déjà d’appréciables services pour la teinture des tissus mi-laine et mi-coton très fréquemment endommagés par l’acide sulfurique ainsi que pour la teinture de la soie et les impressions sur laine et coton.
  - (Traduit spécialement de Apprêtur Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
  - COMITÉ DE CHIMIE
  - Extrait de la séance du 15 janvier 1909
  - La séance est ouverte à 5 h. 1/4.
  - Sont présents : MM. E. Blondel, Houzeau, Ch. Reber, Labarre, Weber, Fehling, Michel, Kœchlin, Gasly, R. Blondel.
  - Absents et excusés : MM. J. Reber, Frey et G. Masure,
  - M. E. Blondel préside ; il donne lecture :
  - 1° De la lettre et de la circulaire du Comité français de Patronage du 7e Congrès international de Chimie appliquée, qui aura lieu à Londres en mai 1909 ;
  - 2° De deux notes de M. Saget concernant la teinture à la même hauteur de ton et en un seul bain d’un mélange de coton ordinaire et de soie-viscose, etc. Le Comité demande la publication de ces deux notes au Bulletin et remercie M. Saget. L’impression de ce travail est votée avec tirage à part de 25 exemplaires pour l’auteur ;
  - 3° D’une circulaire de M. l’Inspecteur d'Acadé-mie, relative à un projet d’érection de monument à Marcelin Berthelot. Le Comité émet un avis favorable à la participation de notre Société et pense que son président a le plus qualité pour la représenter. Cette circulaire est renvoyée au bureau ;
  - 40 Un ouvrage de M. Georges Bouchard sur les matières grasses, soumis à l’examen du Comité, a paru bien documenté et digne d’intéresser ceux qui s’occupent de l’étude de ces matières ;
  - 5* Un ouvrage de M. Ladenbourg sur l’Histoire du développement de la Chimie, est confié à l’examen de plusieurs de nos collègues.
  - M. E. Blondel, qui était absent à la dernière séance, avait deux nouveaux prix à proposer pour le programme de 1909, les voici :
  - 1° Médaille d’or pour un colorant jaune aussi vif que le jaune de chrome. Le nouveau colorant, destiné à remplacer en teinture le chromate de plomb, devra, comme ce dernier, résister au savonnage bouillant, sans maculer les blancs, avec lesquels il pourrait être associé dans les tissus. Sa résistance à la lumière devra être égale à celle du jaune de chrome. Il devra, en outre, fournir des teintures unies sur fils dévidés et ne pas dépasser le prix de revient du jaune au chromate de plomb ;
  - 2° Médaille d’or pour un colorant orangé aussi intense et aussi vif que l’orange de chrome. Le nouveau colorant, destiné à remplacer en teinture le chromate de plomb basique, devra, comme ce dernier, résister au savonnage bouillant sans maculer les blancs avec lesquels il pourrait être associé
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - dans les tissus. Sa résistance à la lumière devra être égale à celle de l’orange de chrome. Il devra, en outre, fournir des teintures unies sur les fils dévidés et ne pas dépasser le prix de revient de l’orange au chromate de plomb basique.
  - Cette proposition de M. Blondel, qui est en quelque sorte le corollaire de sa récente communication sur les teintures au chromate de plomb, est adoptée par le Comité.
  - M. Blondel rappelle ensuite que le moment est venu d’attribuer la donation fondée par M. Schultz et que cette initiative doit venir du Comité.
  - Lecture est donnée par M. Felhing d’une étude de M. Frey sur la note de M. Kopp concernant l'emploi d’une émulsion d’huile de ricin, comme substitut des sulforicinates dans l’impression du rouge d’alizarine. M. Frey conclut à la publication de cet intéressant travail. Le Comité remercie
  - MM. Frey et Fehling et vote la publication au Bulletin de la note de M. Kopp suivie des commentaires et documents de M. Frey. Un tirage à part est demandé de 25 exemplaires pour M. Frey.
  - Le Comité invite les Commissions chargées de •présenter des rapports sur les mémoires soumis au concours des prix à les déposer à la séance de février, dernier délai.
  - Le Comité procède ensuite à l’élection de son bureau.
  - A l’unanimité sont réélus :
  - Président. . . . MM. J. Reber ;
  - Vice-présidents. . » .
  - Secrétaire. .
  - Seérétaire adjoint.
  - Délégués :
  - A la Publicité . .
  - Aux Prix. . . .
  - Au Règlement.
  - M. Emile Blondel exprime
  - E. Blondel ;
  - G.-A. Le Roy ;
  - E. Gasly;
  - G. Masure.
  - L. Monet ;
  - Buguet ;
  - Gascard père.
  - au Comité ses remer-
  - ciements.
  - La séance est levée à 6 h. 3/4.
  - A l’issue de la séance, un dîner amical a réuni, comme tous les ans, la plupart des membres du Comité.
  - LES GÉNÉRATEURS ET RÉCIPIENTS à vapeur d’eau
  - (Suite et fin — Voir nos numéros des 20 janvier, 5 et 20 février)
  - Art. 42
  - Caractère dé mobilité
  - On s’est souvent demandé pendant combien de temps une chaudière, appartenant par son type à la classe des locomobiles, pouvait légitimement rester installée pour fonctionner sur un même emplacement sans devenir, en droit comme en fait, un appareil fixe et tomber sous le coup des prescriptions relatives à l’emplacement. L’article 42 supprime toute incertitude. Il tranche la question non seulement pour les chaudières, mais aussi pour les récipients, puisque ceux-ci peuvent désormais, dans certains cas, être assujettis à une condition d'emplacement.
  - Art. 43
  - Clause de non-rétroactivité
  - L’article 43 est destiné à éviter des effets rétroactifs qui gêneraient l’industrie sans utilité majeure. Le libellé en est plus général que celui de l’article 19 du règlement de 1880, parce que, en 1880, aucune condition d’emplacement n’avait été imposée aux récipients ni aucune exigence nouvelle introduite relativement aux appareils de sûreté.
  - Art. 45
  - Formalités en cas d’accident
  - En cas d’accident ayant occasionné la mort ou des blessures, le chef de l’établissement devra prévenir immédiatement, en même temps que l’ingénieur des Mines, le maire de la commune. Aux termes de l’article 11 de la loi du 9 avril 1898, concernant les responsabilités des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail, tout accident ayant occasionné une incapacité de travail doit être déclaré au maire de la commune, dans les quarante-huit heures, par le chef d’entreprise ou ses préposés ; cette déclaration, qui doit contenir les noms et adresses des témoins de l’accident, doit être accompagnée d’un certificat de médecin indiquant l’état de la victime, les suites probables de l’accident et l’époquo à laquelle il sera possible d’en connaître le résultat définitif.
  - Il résulte de là que l’avis au maire, exigé par le règlement qui nous occupe, ne pourra généralement pas se confondre avec l’avis prescrit par la loi de 1898. En effet :
  - 1° L’avis au maire exigé par notre règlement doit être donné toutes les fois qu’un accident d’appareil à vapeur occasionne la mort ou des blessures, quelles que soient les personnes tuées ou blessées,
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - tandis que la loi de 1898 n’est applicable que si la victime est un ouvrier ou employé de l’entreprise ;
  - 2° L’avis au maire exigé par notre règlement doit être immédiat et, comme conséquence de cette obligation de célérité, on n’exige pas qu’il soit accompagné d’aucun relevé ni certificat, tandis que la loi de 1898 impartit, pour l’avis qu’elle prescrit, un délai de quarante-huit heures, et veut que cet avis soit accompagné d’un relevé des noms et adresses des témoins et d’un certificat médical.
  - Lorsqu’on se trouvera dans le cas d’un des accidents prévus par la loi de 1898 et que le chef de l’établissement enverra immédiatement au maire de la commune l’avis prescrit par l’article 11 de cette loi, l’article 45 du règlement sur les appareils à vapeur recevra satisfaction par là même. Sinon, les obligations résultant du règlement et de la loi demeureront distinctes.
  - Le nouveau règlement fixe, avec une entière précision, la procédure à laquelle les fonctionnaires du service des Mines auront à se conformer pour les enquêtes, les procès-verbaux de constatations et les rapports sur les accidents.
  - Il
  - Remarques sur diverses conditions de sécurité Construction des appareils
  - Le règlement nouveau, comme ceux qu’il remplace, laisse à peu près entière la liberté du constructeur.
  - On a compté, pour assurer l’observation des règles de l’art dans la construction des appareils à vapeur, sur les responsabilités qui sont la conséquence de cette liberté même et sur les intérêts bien entendus de l’industrie. Le service des Mines doit d’ailleurs, tant à l’occasion des épreuves qu’au cours des tournées de surveillance, attirer l’attention des constructeurs et des exploitants sur la nécessité d'une construction appropriée à l’état actuel de la métallurgie et aux hautes pressions qui sont maintenant en usage. Les matériaux modernes demandent un choix sévère et des précautions spéciales de mise en œuvre ; ils ne supportent pas impunément certains procédés de travail dont s’accommodaient les anciennes tôles. La fonte de fer doit être aujourd’hui considérée comme exclue de la bonne construction surtout pour les pièces de grandes dimensions et à timbre élevé.
  - Appareils de sûreté
  - Il est à recommander que chaque soupape de sûreté soit chargée, ou par un poids unique, ou par un ressort ayant sa tension matériellement limitée à la valeur convenable au moyen d’une bague d’arrêt ou d’un dispositif équivalent.
  - Les tubes indicateurs du niveau de l’eau, pour remplir d’une manière sûre leur important office,
  - doivent être faciles à purger. Il est de toute nécessité que leurs communications avec le générateur soient toujours libres et que leur tracé ne présente pas de point bas susceptible d’en altérer les indications. Il est bon que ces communications soient aussi , courtes et directes que possible, et d’une large section. Les joints et les garnitures doivent être disposés et constitués de manière à ne pouvoir causer d’obstruction ni dans ces communications, ni à la base ou au sommet du tube indicateur. Le service des Mines ne devra pas manquer d’appeler l’attention des exploitants s’il constate, sous quelqu’un de ces rapports, des dispositions défectueuses.
  - Lorsque le second indicateur du niveau de l’eau consiste en un système de robinets étagés, il est bon que le nombre de ces robinets ne soit pas inférieur à trois.
  - L’ouvrier chargé de l’alimentation doit s’assurer par des purges ' méthodiques, à intervalles suffisamment rapprochés, du bon fonctionnement des tubes indicateurs ; il doit vérifier fréquemment la concordance des autres appareils indicateurs du niveau de l’eau avec les susdits tubes.
  - Fermetures des fourneaux et dispositions DES CHAUFFERIES
  - Il ne servirait de rien de munir les orifices des fourneaux de dispositifs de fermeture, si les exploitants ne tenaient la main à ce que, à toute époque, ces dispositions fussent en ordre et dûment en place. Il est essentiel pour la"sécurité des chauffeurs que les portes des boîtes .à tubes et des boîtes à > fumée soient, pendant le service, constamment ' assujetties dans leur position de fermeture et qu’il en soit de même des portes des foyers dans la mesure compatible avec le travail du chauffage.
  - Au sujet des mesures à prendre pour qu’un flux de vapeur qui viendrait accidentellement à se répandre dans le fourneau d’un générateur ait toujours un écoulement facile et inoffensif vers le dehors, la circulaire du 7 juillet 1900 précise que, si des pièces mobiles servent à assurer ce résultat, elles doivent être disposées de manière à ne pouvoir être projetées à distance. Bien que ce détail n'ait pas explicitement pris place dans le règlement nouveau, il n’en fait pas moins partie des conditions à remplir pour atteindre le but de sécurité visé par l’article 16.
  - Les dispositions relatives aux dimensions, aux issues et à l’aération des chaufferies sont essentiellement au nombre de celles pour lesquelles il y a lieu de distinguer entre le minimum de précautions impérativement prescrit par le décret et l’ensemble des mesures désirables, dont il n’est pas 1 possible de faire des obligations réglementaires, mais vers lesquelles il est utile de tendre et que le service des Mines doit recommander. Les faits
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  - démontrent qu’une même avarie, produisant un jet de vapeur ou un refoulement de gaz, peut avoir des conséquences désastreuses ou être inoffensif, selon que le personnel est dans un local confiné, n’ayant que des issues insuffisantes, ou que, au contraire, il se trouve en plein air et entièrement libre de ses mouvements. La sécurité des ouvriers est d’autant plus grande, toutes choses égales d’ailleurs, qu’on s’éloigne davantage du premier de ces cas extrêmes pour se rapprocher du second.
  - Il faut évidemment que les dimensions de la chambre de chauffe donnent aux ouvriers une entière facilité pour la manœuvre des ringards et autres outils de chauffe, ainsi que la liberté nécessaire pour la sortie'des parties amovibles et généralement pour tous les démontages que comporte l’entretien.
  - Mais dans bien des cas, ces conditions ne suffiraient pas à rendre la situation satisfaisante pour les chauffeurs en cas d’accident. Il importe que ces ouvriers ne soient pas obligés de se tenir continuellement trop près de leurs fourneaux et que, si un incident les oblige à s’en éloigner, le recul dont ils disposent donne une suffisante facilité aux différents mouvements de retraite qu’ils peuvent avoir à effectuer, eu égard à la situation des issues.
  - En ce qui touche les emplacements et les dispositions de celles-ci, le but à viser est que tout ouvrier de la chaufferie puisse se mettre immédiatement et définitivement hors de l’atteinte d’un jet de vapeur ou d’un retour de flamme, quelles que soient la direction du jet dangereux et la position de l’ouvrier. Il importe que les chemins de retraite soient exempts de tout ce qui risquerait de provoquer une chute, un faux pas ou un retard. S’il y a des portes interposées sur ces chemins, il doit être recommandé qu’elles s’ouvrent dans le sens de la sortie et qu’elles soient battantes sans pêne ni loquet.
  - D’autre part, le cube d’air du local et les ouvertures assurant sa ventilation doivent être tels que, si un jet de vapeur ou de gaz irrespirables vient à s’épandre, ces fluides soient dilués aussi vite que possible dans une masse abondante d’air frais. Sous ce rapport, le seul excès à éviter serait la production de courants d’air tels que la santé des chauffeurs se trouverait menacée ou qu’il deviendrait difficile de préserver de ruptures fréquentes les tubes indicateurs du niveau de l’eau. Mais des dispositions judicieuses permettent d’éviter ces inconvénients dans des chaufferies qui sont néanmoins en libre et large communication avec l’air extérieur.
  - Pour l’éclairage, il convient de prendre des dispositions telles qu’un accident éventuel d’appareil à vapeur ou de tuyauterie, survenant au cours du
  - service, ne plonge pas dans l’obscurité le local ni les chemins de retraite.
  - Comme conséquence de cet ensemble de remarques, les chaufferies souterraines sont à déconseiller, parce qu’il est rare qu’on ait la facilité de les installer dans des conditions entièrement satisfaisantes sous les divers rapports qui viennent d’être considérés.
  - Dangers du serrage des joints sur les appareils en pression.
  - Une cause relativement fréquente d’accidents de personnes est le serrage des joints sur les appareils en pression. C’est là une opération sur les dangers de laquelle le service des Mines ne devra pas négliger d’appeler l’attention des intéressés.
  - III
  - Indications d’ordre général Personnes responsables de l’observation du RÈGLEMENT.
  - Aux termes de la loi de 1856-1900, le fabricant est responsable de l’épreuve avant livraison d’un appareil neuf, ainsi que du renouvellement de l’épreuve d’une chaudière à laquelle il a fait subir, dans ses ateliers, des changements ou des réparations notables.
  - Celui qui fait usage d’une chaudière ou d’un récipient à vapeur est responsable de la situation régulière de l’appareil sous le rapport du timbrage, des appareils de sûreté, des dispositions du local ; c’est lui qui est tenu de faire la déclaration de mise en service et, en cas de changements ou de réparations notables, d’aviser le préfet et de faire renouveler l’épreuve si le préfet l’ordore.
  - Le chauffeur ou le mécanicien est spécialement frappé par la loi s’il fait fonctionner une chaudière ou un récipient de vapeur à une pression supérieure au degré indiqué sur le timbre ou s’il surcharge les soupapes d’une chaudière, fausse ou paralyse les autres appareils de sûreté ; dans le cas où l’ordre d’agir ainsi lui aurait été donné parle propriétaire, le chef de l’entreprise, le directeur, le gérant ou le préposé, l’auteur de cet ordre encourrait d’ailleurs, de son côté, une pénalité plus sévère encore.
  - Il importe de remarquer que ces responsabilités spéciales, dont l’attribution résulte des dispositions formelles de la loi, ne sont pas les seules que les personnes ci-dessus désignées aient à supporter.
  - Les infractions qui viennent d’être énumérées ne constituent pas la liste complète des contraventions à toutes les prescriptions du décret. De plus, en cas d’accident, l’imprudence ou la négligence interviennent, concurremment avec l’inobservation des règlements, au nombre des fautes prévues et punies par la loi.
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  - Cette dernière remarque est d’autant plus importante que le nouveau règlement, comme l’ancien, laisse aux constructeurs et aux usagers d’appareils à vapeur une grande liberté. Par suite, il leur incombe, sous leur responsabilité, de se garder non seulement de toute imprudence, mais même de toute négligence dans l’accomplissement des devoirs qui résultent pour eux des règles de l’art, indépendamment de l’observation des formalités et des mesures prescrites par le décret.
  - Rôle des Associations de propriétaires d’appareils a vapeur
  - Les garanties de sécurité peuvent être grandement accrues, dans certains établissements, par la surveillance et les conseils d’une Association de propriétaires d’appareils à vapeur bien dirigée et disposant de bons inspecteurs. Déjà le règlement de 1880 prévoyait explicitement, dans son article 3, l’intervention de celles de ces Associations qui seraient agréées par le ministre. Il ouvrait leur champ d’action par les dispositions de cet article et par celles de l’article 36. Depuis lors, les Associations ont rendu d’utiles services à la sécurité publique ; leur développement mérite d’être encouragé et il est devenu possible à l’Administration de remplacer, dans une mesure croissante, l’inspection et la vérification directe des appareils à vapeur que ces Associations surveillent, par le contrôle exercé sur le fonctionnement desdites Associations. C’est dans cet esprit que l’article 3 du nouveau décret, non seulement reproduit,au sujet des cas où la réépreuve pourra ne pas être exigée, les dispositions du précédent règlement, mais encore permet de surseoir à la réépreuve décennale lorsque le bon état de l’appareil dans toutes ses parties est attesté par une Association de propriétaires d’appareils à vapeur dûment agréée à cet effet. C’est aussi dans le même esprit que les articles 39, 40 et 41 n’ont pas craint de rendre plus strictes que par le passé les règles relatives à la visite intérieure et extérieure des appareils, le développement pris par les Associations mettant aujourd’hui à la portée des industriels un moyen de s’acquitter des obligations ainsi déterminées.
  - Surveillance des LOCOMOBILES
  - Le nouveau décret, en réduisant, par son article 26, de dix ans à cinq ans la période du renouvellement de l’épreuve pour les locomobiles, à moins que ces appareils ne fonctionnent exclusivement dans les limites d’un même établissement ou ne soient affectés à un service public soumis à un contrôle administratif, a pour effet de placer dès à présent un assez grand nombre de locomobiles sous obligation d’une nouvelle épreuve. Cette conséquence va fournir au service des Mines l’occasion de vérifications particulièrement utiles, vu la fré
  - quence et la gravité des accidents auxquels les locomobiles, en particulier celles employées aux travaux agricoles, ont donné lieu durant ces dernières années. La principale cause de ces accidents a été le mauvais état des appareils.
  - Il importe de faire une campagne active pour améliorer cette situation, en mettant à profit les moyens d’action dont l’Administration est désormais armée. On devra tenir la main à ce que les exploitants des locomobiles fassent procéder aux visites intérieures et extérieures dans tous les cas où le nouveau règlement leur en fait une obligation et adressent régulièrement en communication à l’ingénieur des Mines le compte rendu de chaque visite complète. Il faudra veiller en particulier à ce que, dorénavant, ces appareils ne changent plus de propriétaire sans subir une de ces visites et, s’il y a lieu, une nouvelle épreuve hydraulique.
  - REVUE DES BREVETS D'INVENTION
  - Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
  - N 7.544. — Calandre pour apprêt des tissus, par la Société Otto-Budde et Cie .
  - N 7.542. Machine à encoller à grande production, par M. Casseau (S.) et Dujardin (J.)
  - L'IMPOT SUR LE REVENU
  - et les Commerçants
  - La Chambre vient d’achever la discussion du projet d’impôt sur le revenu, sans vouloir rien entendre des critiques vives et légitimes qu’on opposait à cette proposition. Celle-ci mal conçue, inspirée par un esprit sectaire et démagogique, compromettrait gravement les intérêts de tous les Français et en particulier des commerçants et industriels, dont elle violerait le secret des affaires et ruinerait le crédit.
  - Aussi est-il nécessaire que les commerçants et industriels luttent, se défendent et agissent sur leurs représentants, notamment au Sénat (où la discussion va s’ouvrir). S’ils veulent pour cela bien comprendre le mécanisme de ce projet néfaste et le faire comprendre autour d’eux, nous leur recommandons de lire et de répandre une brochure claire et simple qui a pour but précis de montrer les dangers du projet Caillaux pour les commerçants et les industriels.
  - Cette brochure de 32 pages, L’Impôt sur le re-
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - venu et les Commerçants, due à un publiciste compétent M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice et rédacteur au « Lyon-Républicain », est essentiellement faite pour la propagande. Elle s’adresse aux Commerçants, aux Industriels, Chambres de commerce, Syndicats. C’est pour eux qu’elle est faite. Et pour les aider à la répandre, elle est vendue aux conditions exceptionnelles suivantes :
  - Par colis postaux, franco-gare :
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  - Adresser de suite les demandes, avec timbres, mandats ou bons de poste correspondant aux indications ci-dessus, à M. le Directeur de la Société dé Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - C’est le moment de se défendre, pour les commerçants, qu’ils le comprennent et qu’ils agissent sans attendre, pour faire comprendre à tous l’absurdité et les dangers de cette proposition néfaste instituant en France un impôt à la prussienne.
  - INFORMATIONS
  - Relèvement des prix
  - de l’Association internationale des Teinturiers
  - Le « Leipziger Monatschrift fur Textil-Industrie » annonce que l’Association internationale des teinturiers en soie, se basant sur le surenchérissement des prix de production, a décidé, sur le tarif de teinture de la soie en noir, un relèvement moyen de 5 0/0 brut à partir du premier mai prochain. Sont exclues cependant de cette majoration : les teintures végétales 85/90 0/0 au-dessous du pair (monopole) 4 mark 95, végétal au pair 5 mark 50.
  - Les suppléments pour noir bleu, supérieur et bordeaux et métallique (ce dernier tant en noir qu’en couleur) subissent une majoration spéciale, de plus de 5 0/0, tandis que les autres suppléments restent sans changement.
  - Une communication ultérieure fera connnaître de combien les suppléments dont il s’agit seront augmentés à l’avenir.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de Contentieux (20e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux,ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc , qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique nous donnons les résumés des cas juridiques relatifs aux questions les plus diverses d’intérêt général, et l’ensemble de ces résumés constituera à la fin de chaque année un précieux formulaire de jurisprudence pratique.
  - Ceux de nos lecteurs qui désireraient recevoir franco le jugement complet se rapportant à un cas juridique n’ontqu’à nous adresser 3 francs en timbres-poste en nou‘ indiquant le numéro placé en tète du résumé correspoi dant.
  - (257). — Marché par correspondance. — Lieu de la pro messe. — Offre. - Acceptation — Facture. — Lieu de paiement. — Art 420 du Code de Procédure civils-— Compétence commerciale.
  - Dans un marché par correspondance le lieu delà promesse doit s’entendre, pour l’application de l’article 420, du lieu où la lettre d’acceptation est
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  - parvenue à celui qui a fait l’offre et non du lieu où elle est partie.
  - La conclusion définitive du contrat est tenue en suspens tant que la lettre d’acceptation n’est pas parvenue en la possession du destinataire, l’expéditeur de ladite lettre ayant jusque-là la possibilité de rétracter son acceptation soit par le retrait de sa lettre en se conformant aux dispositions réglementaires en cètte matière, soit en se servant pour communiquer à sa contre-partie son changement de volonté d’un mode de transmission plus rapide que la voie postale.
  - La mention insérée dans la facture, relativement au lieu de paiement, est attributive de compétence, alors que l’acheteur a reçu ladite facture sans protestation ni réserves.
  - (Cour d’appel de Nîmes) (4 mars 1908)
  - RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
  - Formation de Société
  - Paris. — Société en nom coliectif Mesdames Lepsatre-Beaumais, teinturerie, 53, rue Saint-Roch. — Durée 10 ans. — Cap. 4.600 fr.
  - Modification de société
  - Alençon. — Prorogation de 10 ans, pour finir le 30 juin 1917, de la Société Les fils de Hénault-Morel, teinturerie, 28, rue Bas-de-Montsort.
  - BIBLIOGRAPHIE
  - Vient de paraître :
  - LES APPRÊTS ET LEUR EMPLOI
  - Exposé de toutes les substances employées comme apprêt, leurs qualités spéciales, la préparation des apprêts et de leur emploi pour apprêter des tissus de fil, de coton, de soie et de laine; composition des apprêts apyres et des apprêts imperméables ainsi que l’explication des principaux mécanismes et machines utilisées.
  - Guide et aide-mémoire pour apprêteurs, imprimeurs, teinturiers et blanchisseurs.
  - Manuel à l'usage des blanchisseries et des écoles d’enseignement textile, par Friedrich Pollein, ouvrage enrichi de 60 figures dans le texte, troisième édition complètement remaniée : broché 4 mk. 50, relié 5 mk. 30.
  - Le remaniement complet de l’ouvrage qui a été jugé nécessaire au bout d’un laps de temps relativement court, est la meilleure preuve qu’il répond entièrement aux exigences et aux besoins de la pratique.
  - On a attaché une grande importance à faire figurer les perfectionnements les plus récents qu’on a pu faire soit dans l’une, soit dans l’autre partie ds la manipulation ou des installations mécaniques.
  - Il est certain qu’il n’y a pas à enregistrer de nouveautés
  - —Pour RONC UOVAAFIIPC s’adresser à la Société de Protection mutuelle des ou ae -s"e w I fammwIE Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg, PARIS.
  - Nos Petites Annonces
  - Marche à suivre pour répondre aux
  - « OFFRES & DEMANDES »
  - r Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
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- - 76
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  - L’ouvrage constitue malgré tout un document précieux pour l’apprêteur, document dans lequel il trouvera de nombreux et utiles conseils. Les dispositifs mécaniques pour la préparation des apprêts ainsi que les machines pour les appliquer sont traités avec un soin tout spécial.
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  - H i \ srorte ==23 -------------- : ----- --------- 1 - ~-;-; —
- p.76 - vue 83/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 77
  - REVUE
  - DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Potasse caustique 70175 plaques
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. ...
  - azotique ( voir acide nitrique), muriatique 22’ chimiq. pur .
  - » 20/22par 15 touries
  - nitrique 36- b anc.......
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Perlasse Ire qualité . » ordinaire.... rose factice. . ..... 42(45 en tourie ....... supérieure............. soude 9092 ............
  - «
  - » jaune.
  - CO O
  - 6 ‘e
  - blanc.........
  - jaune ........
  - chimiquem. pur
  - ...................... .
  - picrique cristallisé...
  - sulfurique
  - 53-............
  - 60• environ .....
  - 66' » ....
  - 66- chimiq. pur.. aa soufre.,.....
  - Alcali
  - tartrique 1er blanc volatil du gaz 22*.. » » 2829
  - 32
  - 6
  - 32
  - 31
  - 38
  - 37
  - 52
  - 58
  - 75
  - 130
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 230
  - 30
  - 58
  - 25
  - S
  - 25
  - 50
  - 25
  - »
  - S
  - Soude
  - »
  - Solvay 65170
  - » 75/80
  - » 80[85
  - caustique 60(62. .
  - » 70(72................
  - » » 60(62 plaquettes ..
  - » » 70(72 »
  - Sulfate de euivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » » ni..................
  - » » filor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains...............
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p’ la peinture.
  - Alcool dénaturé type Régie 90 ... un épuré..........................
  - » ordinaire............... » de chrome................
  - L’hecto
  - »
  - de
  - »
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - »
  - Prusse supérieur
  - » extra......
  - » n* 1 .. ..
  - pour azurage, p. pap. peints
  - Essence de térébenthine HP
  - Benzine cristallisable.......
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie... . ..
  - Bichromate de potasse
  - »
  - soude
  - L’hecto
  - 43 » .. 40 »
  - 65 » Les 100 k.
  - Bi-oxyde de baryum 85/86".......... Borax raffiné en cristaux.......... Carbonate de soude cristallisé.... Jrème de tai ire entière .......... » » en poudre ........
  - - » » soluble, paillettes,
  - cyanure rouge de potassium pur.. Dextrine blonde citron..............
  - » blanche..........................
  - 80
  - 70
  - 87
  - 50
  - 6
  - 175
  - 170
  - 325
  - 335
  - 46
  - 46
  - 50
  - OS
  - O
  - »
  - Æ
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - • » extra.............
  - • » pharmaceutique...
  - “ » chimiquement pure.
  - Le litre
  - 0 23
  - 0 35
  - xtrait
  - d'orseille liquide n- 1,
  - Les 100
  - de
  - »
  - » » extra.
  - » supérieur.... Javelle 40- Baumé
  - » 35- »
  - » 25- »
  - ni-. - 20• » ...
  - yiycenne blanche industrielle 28' Lessive caustique de potasse 36".
  - ” » » 40
  - • » de soude 36
  - Noix de Galles de Chine ....
  - Orseille double................
  - » triple ................ Oxymuriate d’étain 32 % . Panama (Quillay). .. . . ‘ermanganate de potasse.. Otasse d’Amérique .
  - imitation d’Amérique 66/70
  - 52/55' 45’...
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 90
  - 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - k.
  - »
  - 50
  - »
  - 50
  - 60
  - 106
  - 50
  - 25
  - 15
  - 16
  - 15
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 50
  - 50
  - 50
  - »
  - » »
  - Le kil.
  - 4 25
  - 4
  - 4
  - 75
  - 25
  - 5 25
  - 7 50
  - 100 kil.
  - 65
  - 95
  - 115
  - 180
  - 155
  - 135
  - 78
  - » » » » » »
  - Rouge Brésil Bahia..
  - 9
  - Calliatour..
  - Lima........
  - Ste-Marthe.
  - Brésillet ...
  - Sandal. ..
  - Sapan ......
  - 100 k.
  - 50 k.
  - 100 k.
  - . .50k.
  - 7 ..
  - 12 ..
  - 6 ..
  - 8 ..
  - 3 . .
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco ,50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb..........
  - » pressé ...
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténériffe zacatille. ..
  - Ténériffe grise........
  - Bengale
  - ava,
  - On
  - O B
  - Mad., Pond..
  - Curcuma 50 kilos.
  - Dividivi cote les 50 kil....
  - Indigos cote actuellement •
  - PLACE DU HAVRE
  - Beng. sur v.et bl. 12k.. fin violet et pourpre.....
  - Beng. beau viol, et dito...
  - 6 ..
  - 95 ..
  - 20 ..
  - 45 .
  - 43 .
  - 63
  - 48 .
  - 1/2 kil.
  - 1 50
  - M
  - 11
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campèche du Brésil, coupe d Espagne,
  - - 2e qualité....
  - — 3e bonne ....
  - 3e inférieure.
  - — Sisal, Yucatan..
  - — Honduras.......
  - — Tabasco........... — Haïti Cap.........
  - - Fort-Liberté....
  - — Aquim.............
  - — St-Marc.......... — .................
  - — P.-de-Paix........ — Miragoane......... — Saint-Domingo...
  - — Martin, et Guadel. — Jamaïque.............. Jaune Cuba et St-Yago ..
  - 8 6
  - 4
  - 5 5
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 3
  - à
  - » »
  - x
  - Manzanille. ...
  - Tuspan.........
  - Vera-Cruz......
  - Campèche........
  - Carme».........
  - Tampico....... Porto-Plata... Haïti.........
  - Jamaïque ..... Barcel et P. Cab Rio Hacha...... Carth. et Savan. Maracaïbo ....
  - Fustet
  - o
  - Tatajuba(Pern.)50 k
  - Bahia. .......
  - Corinto.... .
  - Amapala. 50 kil.
  - 25
  - 50
  - 50
  - 3 3
  - 4 6
  - 25
  - 75
  - 20
  - 90
  - 50
  - 10
  - 8
  - 6
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 75
  - 25
  - 25
  - 25
  - 25
  - 50
  - 50
  - 25
  - 50
  - 25
  - 75
  - R
  - bon violet... bon moyen violet.. moyen violet......... beau violet rouge.. bon violet rouge... bon moy. v. rouge, fin rouge............ beau dito... bon dito.... bon à fin cuiv....... cuiv. ord. et bas....
  - Java. ........
  - Kurpah.
  - Madras .....
  - Manille.... ....
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - » bon
  - N.M.
  - N-M.
  - fin sobre cor..
  - 5 50
  - 5 50
  - 5 ..
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 3
  - 3
  - 3
  - 18
  - *50
  - i 25
  - 1 75 1 25
  - 75
  - ve ».
  - 25
  - 25
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 22
  - 5
  - 5
  - 75
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 50
  - 50
  - • cor. ord. à bas.. N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M. • bon À beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.; ....
  - Csp-Vert ...............M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar..............M
  - Quercitron
  - On cote les 5 kil .
  - Baltimore fu effilé....... ..
  - » gros effilé...........
  - AntiLes :
  - Cayenae.
  - Rocou
  - 9 ..
  - 14 ..
  - 9 50
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 97 ..
  - 30 ..
  - 70
  - 70
  - 59
  - 1
  - 15
  - 50
  - 4
  - 5
  - 4 2
  - 3 3
  - 4
  - 3
  - 3 4
  - 3 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 1
  - 3
  - 1
  - 2
  - 1
  - 25
  - 50
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 25
  - 75
  - 75
  - 0 40 à N. M
  - 6 5
  - 6 3
  - 4 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
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  - 2
  - 5C
  - 50
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  - 25
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  - 75
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  - 75
  - 5C
- p.77 - vue 84/396
- - oo
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - Sumac en
  - feuilles, poudre.
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche'(Laguna). » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie. ... Jachou noir, Ire marque..
  - • marques ord..
  - Cochenille argentée.. 100 k.
  - à .16 •
  - Styrax liquide.........
  - Tamarin Madras.............
  - Verdet, eu pains, extra sec,
  - . 40 40 140
  - o
  - O
  - Mous en Barils
  - Qualne extra......................
  - Qualités ordinaires.. ....... ....
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 32 35
  - 27 28
  - 60 kil
  - urcuma
  - grise..........».
  - zacatille naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale........
  - Chinois... .......
  - Madras............
  - 12 .
  - 85 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 300 .
  - 15
  - 95
  - Galie: de Chine ............ Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 55 .
  - 56 .
  - 62 .
  - 130 .
  - 150 .
  - INDIGOS. - Au 1/2 kilo
  - Madras bon t beau tendre.
  - » moyen et bon moyen » coloré............. » moyen ord. et ord.
  - =
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - Java
  - terne et serré....
  - lon et beau vio1 et et violet rouge..
  - moyen et bon moy.
  - assez coloré.. . moyen ord. et ord.
  - mél. et terreux beau et fin violet bon moyen à bon
  - violet et violet
  - rouge .............
  - moyen violet-rouge
  - et rouge..... ...
  - s
  - =
  - M.
  - 5
  - M
  - bon moyen.........
  - beau et bon violet. M
  - DROGUERIES
  - 350 .
  - 400
  - 310 .
  - 135
  - =
  - M
  - S
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique............ .
  - Alun raffiné(entrepôt).......
  - » (acq.)......................
  - Couperose emballée...........
  - Essence de térébenthine (d. fûts) .......................
  - Id. (s fûts).................
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl........................
  - Id. 2e bl. (entrepôt). .....
  - Galles vertes et noires......
  - con-
  - 400
  - -1 or C O
  - 32 .
  - 170 .
  - » noires Aler......................
  - » blancnes pays............. 130 .
  - Gomme arabique, en sorte . 85 .
  - Ghésirée, en sorte.... ... .
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 .
  - » Galam.................... .
  - Aden, sorte cour, bonne . .
  - Mogador, blonde.............
  - » blanche....................
  - Laque en f.
  - Sandaraque
  - qté. orange, mi-orange cerise AC lavée......
  - « Damar (Batavia)..........
  - « » Singapore.......
  - « » Penang ........
  - Gomme adragante Syrie..., » » Anatolie.
  - 550
  - 320
  - 310
  - 170
  - 185
  - 110
  - les
  - 19
  - 18
  - 190 .
  - 90 .
  - 190
  - 140
  - Quercitron.....
  - Garance, racine
  - 200
  - 150 M
  - O o oo -o
  - oeou
  - Safran
  - ..................
  - Guadeloupe........
  - Cayenne ..........
  - d’Espagne, Valence
  - 70
  - 110 M
  - pur........................
  - Sulfate de euivre(entrepôt), - (seq}...
  - 90
  - &
  - sous toile........... en pains, extra sec, sous pap ........... bon marchand en pains
  - » en boules raffiné en poudre sec
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique ...
  - » nitrique...........
  - sulfurique sulfureux . tartrique
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d.
  - d. d. d. d.
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné. Blanc de zinc de la Méditer, poudre........ broyé......................
  - Crème de tartre............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
  - Lessive caustique 38/39 d..
  - Nitrate de soude brut......
  - » dépotasse brut....
  - Sel de scude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m.
  - Sel de soude, 70/75, disp... » , 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..,
  - SAVONS
  - Blanc
  - »
  - Jaune
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - 10 50 à
  - 39 ,f
  - 43 ..
  - 11 50
  - 8 50
  - 250 ..
  - 40 ..
  - 47 ..
  - 2
  - 8
  - 22
  - 9
  - 25
  - 45
  - 19
  - 14
  - 12
  - 25
  - 75
  - 75
  - E
  - en
  - 5 50
  - Cuits unicolores) pur à l’huile d’olive.....
  - extra pur augmenté résineux
  - (72 0/0 d’huiles)
  - Vert à l’huile de
  - (60 0/0
  - (72 0/0
  - (72 0/0
  - a
  - pulpes industriel.
  - » tunisien.......................
  - Jaune » à manteau blanc .. .
  - 81
  - 57
  - 51
  - 65
  - 49
  - 38
  - 51
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles).
  - » (60 0/0 d’huiles),... ....
  - Rosé...........................
  - Noir...........................
  - Blanc spécial suiffe .........
  - Bleu
  - BOIS DE TEINTURE
  - 28 — à 29 -
  - Brésillet.................
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti ....
  - — Martinique, Guade
  - loupe . .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra
  - — Tuspan Lima. . . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco
  - 28 -
  - 18 -
  - 10
  - 28 25
  - 19 -
  - 14 -
  - •*
  - I
  - CO
  - I
  - 14 - 15
  - 49
  - 45
  - 50
  - 45
  - 60
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » talqué Ire qualité i» 2e ,
  - Marbré b'eu ou
  - rose Dijon.. Nantais
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits................
  - Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé. Résineux......... Vert exportation..,.... Brun............. Noir. < .. ............
  - 50
  - 48
  - 44
  - 42
  - 52
  - 52
  - 19
  - 34
  - 82
  - 30
  - 30
  - 36
  - 35
  - 83
  - 58
  - 52
  - 56
  - 51
  - 40
  - 52
  - 47
  - 51
  - 47
  - 52
  - 46
  - 62
  - 53
  - 49
  - en exv . ©0
  - 34
  - 42
  - 34
  - 32
  - 36
  - 40
  - 38
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . .
  - fin violet . .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet . .
  - — — moyen violet .
  - —- — petit violet. .
  - — — ord inaire et
  - cuivré . .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . ...
  - — — bon ...
  - — — moyen . .
  - — — ordinaire.
  - Kurpah kuddapah beau violet ;— — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — orû.et cuivré
  - — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . .
  - — — cortès . .
  - — Mexique flor. . . .
  - — - sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - Caraque flor. . . . — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque Ordin. et orange D C . le k.
  - — — blonde,Irequal.
  - — — — 2e quai
  - — — cerise. . .
  - — — blondeordin
  - Garance d’Avignon. . 100
  - Lac-Dye, marque DT. le
  - Orseille Mers du Sud. 100 — Madagascar .
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - OUVRAGES SPÉCIAUX
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  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales. — Madères colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracéne.)
  - 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmèthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4® Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-One, oxycetones et xanthones.
  - 5° Faseicule. - Matières dérivées de la quinoléine et de l'aeridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSU S
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, exécution du travail, etc., par F. Gouillon #, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
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  - | Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches . . . . . 7 fr. 50
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  - 20 Mars 1909.
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  - R
  - LE ""05) MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - PRIX D ABONNEMENT :
  - FRANCE : Un an. 15 fr.
  - " Six mois............... 8 fr.
  - ÉTRANGER : Un an..................20 fr.
  - Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
  - s’adresser aux bureaux da Journal
  - 20, rue Turgot, 20 — PARIS
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  - Prix à forfait pour insertions repetees
  - .'I sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d3 journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - .SOMMAIRE
  - Encolleuse perfe tionnee obtenue par la transformation d’unepareuse. Les nouveaux colorants. — Les matières colorantes en Perse.
  - — Nettoyage des tissus par le courant électrique. — La charge e l i soie brute suite et fin). — La mentalité ouvrière. — Infor-mations. — Questions de timbre-quittance. — Bibliographie, — • urisprudence. — Renseignements commerciaux — Mouvement es matières premières. - Revue du marché. — Annonces.
  - ENCOLLEUSE PERFECTIONNÉE obtenue par la transformation d une pareuse
  - La pareuse a le défaut de produire peu, ce qui est un grave inconvénient; d’autre part, l’encol-leuse est indispensable pour les chaînes coton, et
  - 4
  - elle coûte toujours cher, qu’elle soit à tambours, ou à chambre chaude. La transformation actuelle Qui a fait l’objet d’un brevet pris par M. Paul Fré-
  - maux, supprime ces divers inconvénients et procure en même temps une économie d’emplacement; de plus cette encolleuse perfectionnée, à grande production, redevient facilement une pareuse pour le lin, si nécessaire.
  - Les dessins reproduits ci-dessous montrent clairement le principe de la transformation opérée ; en se reportant à la vue générale fig. I, on voit que les nappes de fils arrivent du râtelier ] et s’imprègnent de colle des deux bacs successifs 2 et 3 ; la production est ainsi accélérée et l ’encollage s’effectue normalement même pour les chaînes en compte serré.
  - La nappe subit ensuite l’action des cylindres 4,
  - 5, 6 et 7 chauffés à la vapeur et le ventilateur ou agitateur 8 existant à la pareuse active le séchage ; elle se croise ensuite sur les vergettes et passe dans
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- - 82 LE MONITEUR
  - DE LA TEINTURE
  - le peigne extensible 9 ; ensuite elle se présente aux cylindres encolleurs 10 et 11 de l’ancienne pareuse, lesquels n’ont plus de bacs à colle; elle se rend sur l’ensouple 12 qui possède une friction d’appel du genre des encolleuses, permettant d’enrouler la nappe à la vitesse accélérée voulue.
  - Les cylindres chauffés 6 et 7 peuvent se remplacer par des réseaux de tuyaux à ailettes si on le désire ; le détail fig. 2 montre l’emploi d’une série 13 de ces tuyaux, se substituant au cylindre 6 par exemple.
  - Enfin, l‘encolleuse décrite est à double fin et peut servir, le cas échéant, comme pareuse à lin ; il suffit par exemple dans ce cas de disposer (fig. 3) une brosse 14 sous la nappe, entre les bacs à colle 2 et 3.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Violets brillants Diamine RR et B
  - Ces deux produits se distinguent « par une nuance particulièrement pure et vive » et, pour cette raison, conviennent très bien pour la teinture des mercerisés en flottes et en pièces, de la soie artificielle et en général pour toutes les branches de la teinture du coton.
  - Ils sont également intéressants dans la teinture des articles mi-soie, pour la production de tous violets vifs.
  - Modes de teinture
  - Coton : on teint environ 1 heure au bouillon avec addition de 1/2 — 10 0/0 de carbonate de soude et, suivant l’intensité de la nuance, avec 5 — 10 0/0 de sulfate de soude ou sel marin.
  - Soie artificielle : on teint environ 1/2 — 3/4 heure à 30 — 60" C avec addition de 1 0/0 carbonate de soude, 2 0/0 huile Oxyne et 10 — 20 0/0 sulfate de soude.
  - Mi-soie : on obtient les meilleurs résultats en teignant au bouillon avec addition de 5 — 10 gr. sulfate de soude et 2 — 3 gr. savon par litre de bain.
  - Cyanols d'Alizarine EF et B, brev. s. g. d. g. Violet Cyanol d’Alizarine R, brev. s. g. d. g.
  - Ces nouveaux colorants pour laine se distinguent par leur unisson facile et leur remarquable solidité à la lumière. Ils se teignent d’une façon très simple, en bain additionné d’acide sulfurique, et conviennent très bien pour la production de tons bleus et violets très solides à la lumière et, en combinaison avec d’autres colorants solides à la lumière, pour la production de toutes les nuances composées. « Ces produits présentent un intérêt considérable pour la teinture des filés et des tissus pour lesquels on exige une très grande solidité à la lumière, en particulier dans l’industrie des tapis et des tissus pour ameublement. »
  - Ils conviennent également très bien pour la production de teintes très solides à la lumière sur « soie ».
  - Le « Cyanol d’Alizarine E F » est le produit unissant le plus facilement de cette série, de sorte qu’il est tout izdiqué, non-seulement pour les nuances bleues, mais aussi pour les nuances composées. Il réserve en blanc les effets de soie ou de coton ; il est, de ce fait, également précieux pour la teinture des tissus contenant de ces effets.
  - Le « Cyanol d’Alizarine B » est encore supérieur à la marque E F comme solidité à la lumière. Il convient particulièrement bien pour la production de bleus vifs. On peut traiter les teintes obtenues au bichromate de potasse, ou bien teindre sur mordant de chrome, sans altérer sensiblement la nuance. Ce produit peut par conséquent servir aussi au nuançage de colorants au chrome, appliqués d’après les différentes méthodes en usage, de même qu’être employé en combinaison avec d'autres colorants d’Alizarine.
  - Le Violet Cyanol d’Alizarine R, seul ou combiné avec les Cyanols d’Alizarine et les autres colorants de bon unisson et solides à la lumière, convient pour la production de nuances héliotrope, lilas violet, prune et grenat, d’une excellente solidité à la lumière.
  - De plus, ces nouveaux colorants présentent un
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- - LE MONITEUR DÉ LA TEINTURE
  - -0> 00
  - intérêt particulier pour l’impression sur soie et sur laine, notamment pour l’impression des filés pour tapis et l’impression Vigoureux.
  - Mode de teinture
  - Laine : On teint selon le procédé usité pour les colorants unissant facilement, avec addition de
  - lo o/o sulfate de soude crist. et
  - 10—15 0/0 bisulfate de soude (suivant l’intensité de la nuance) ou
  - 20 0/0 sulfate de soude et
  - 3— 5 0/0 acide sulfurique.
  - Pour des tissus carbonisés et non neutralisés, on commence la teinture seulement avec addition de sulfate de soude et l’on rajoute plus tard, s’il y a lieu, un peu de bisulfate de soude.
  - Soie : On teint de la façon habituelle en bain de savon de grès coupé avec de l’acide sulfurique.
  - Vert brillant d'Alizarine G, brev. s. g. d. g.
  - Le Vert brillant d’Alizarine G donne des teintes vert-bleuâtre qui se distinguent par leur excellente solidité à la lumière et une très bonne résistance au lavage, au foulon et aux alcalis.
  - Ce colorant peut être employé d’après toutes les méthodes usitées jusqu’à présent.
  - a) Teinture en bain faiblement acidulé à l’acide acétique.
  - 6) Teinture comme en a) suivie d’un traitement au bichromate de potasse.
  - C) Teinture avec addition de potasse (procédé « chromate »).
  - d) Teinture sur mordant de chrome.
  - Le Vert brillant d’Alizarine G est très intéressant pour la production de nuances grand teint sur laine en pièces (draps d’uniformes), en flottes, en bourre et laine peignée. Il présente en outre beau-coup d’intérêt pour l’impression Vigoureux et sur laine en général, notamment sur filés pour tapis, ainsi que pour la production de teintes solides à la lumière, sur soie.
  - PROPRIÉTÉS Modes de teinture
  - Laine :
  - a) Teintes directes on bichromatées après teinture On teint avec addition de :
  - 10—20 0/0 de sulfate de soude crist. et
  - 2— 4 0/0 d’acide acétique (suivant l’intensité de la teinte).
  - on entre vers 50° C., chauffe au bouillon en 1/2 heure et teint au bouillon pendant env. 3/4 heure; au bout de ce temps, on épuise en ajoutant petit à petit un peu d’acide acétique. Pour bichromater les teintes, il suffit alors d’ajouter au bain une quantité de bichromate de potasse égale à la moitié du colorant employé et de faire bouillir pendant 1/2 heure, b) Teintes obtenues d’après le procédé « chromate » :
  - Après avoir garni le bain avec le colorant, bien dissous à l’eau chaude, on porte le tout au bouillon, on refroidit un peu, on ajoute le bichromate de potasse (la moitié de la quantité de colorant employée) ainsi que 2—3 0/0 de sulfate de magnésie, et on entre vers 80-90° G. On manœuvre pendant quelque temps à cette température, puis on chauffe au bouillon qu’on maintient pendant environ 1 h. 1/2. S’il s’agit de teintes claires ou moyennes, le bain est épuisé ; pour des teintes foncées, il convient d’ajouter lentement 1—3 0/0 d’acide acétique après avoir fait bouillir pendant 1 heure.
  - c) Teintes sur mordant de chrome :
  - On mordance, suivant l’intensité de la nuance, avec :
  - 2—3 0/0 de bichromate de potasse 2—2 1/2 0/0 de crème de tartre comme d’ordinaire, au bouillon pendant 1 h. 1/2,on rince et on teint en bain nouveau, avec addition de 1—20/0 d’acide acétique. On commence vers 50‘C., on chauffe au bouillon et on teint à cette température pendant environ 1 h. 1/2. Pour épuiser le bain, on ajoute, lentement, s’il y a lieu, un peu d’acide acétique, au bout d’une heure de bouillon.
  - Soie :
  - On teint de la manière habituelle, en bain de savon de grès coupé avec un peu d'acide acétique.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - LES MATIÈRES COLORANTES en Perse
  - Celui qui cherche à acheter un tapis oriental devrait pour cela s’adresser à une maison d’exportation de premier ordre qui puisse en garantir la qualité, ce qui évitera d’acheter l’objet désiré à un de ces Orientaux, marchands ambulants inconnus, qui presque toujours transportent une grande quantité de tapis. Beaucoup d’entre eux vendent des tapis très bon marché qui risquent fort de déteindre dès qu’ils sont exposés soit à l’eau, soit à l’action directe du soleil et même quelquefois au vent ou à une légère brise.
  - Les grandes maisons d’importation de tapis ont fait leur possible pour se garder contre les produits teints aux couleurs anilines; il est à présumer que la plupart des tapis orientaux qu’ils vendent sont bien réellement ce qu’ils doivent être. Il est donc naturel que les prix de ces foyers de qualité supérieure soient bien plus élevés que ceux des tapis teints avec des produits chimiques. Il existe en Perse quelques grandes maisons d’exportation de tapis qui recommandent expressément l’emploi de substances végétales et avaient même obtenu un édit défendant sous des peines sévères l’emploi des couleurs anilines comme matière colorante.
  - Au cours d’une visite dans une teinturerie de Tabriz, on a remarqué récemment que beaucoup de matières tinctoriales utilisées sont des produits chimiques. Le teinturier assura que les produits chimiques sont bien plus demandés que les substances végétales en raison de leur prix modique; en effet, ils ne coûtent que le tiers ou la moitié du prix des substances colorantes végétales. Le teinturier avoua encore que la responsabilité de cet état de choses était certes en partie due au teinturier, mais qu’elle était due surtout au tisseur qui convient avec le teinturier du prix et par suite de la matière colorante à employer; d’autre part bien qu’aucune couleur chimique ne soit réellement inaltérable, il en existe toutefois quelques-unes qui
  - sont plus solides que d’autres et résistent mieux aux intempéries.
  - L’indigo naturel lui-même est remplacé dans le Nord de la Perse par un produit chimique, alors que les Indes, productrices et exportatrices de cette matière colorante sont tout proches. Des quantités de plus en plus abondantes de couleurs anilines sont importées de l’Allemagne, de l’Autriche et de la Russie.
  - La garance est loin d’être cultivée sur une aussi grande étendue qu’autrefois. Cette plante donne les plus belles nuances de rouge; elle est en outre la principale base d’un grand nombre d’autres mélanges. Il y a quelque quarante ou cinquante ans la plante était cultivée non seulement en Perse, mais encore en Trans-Caucasie, dans la partie ouest de l'Asie-Mineure, sur le territoire de la ville de Smyrne, sur une grande étendue de la Turquie d’Europe et une partie de l’Italie. Le gouvernement français se servait de la garance pour obtenir le rouge brillant des pantalons de ses soldats.
  - La Grande-Bretagne et d’autres pays manufacturiers considéraient la garance comme une substance indispensable pour leurs teintureries. Mais depuis la découverte des couleurs anilines vers 1860, la culture de la garance a été presque complètement négligée. On la cultive encore dans la partie centrale de la Perse, dans les régions de la Birmanie de Saltanabad et d’Ispahan et dans quelques autres localités, sur la demande expresse d’une fabrique de tapis étrangère.
  - A Tabriz, le prix de la livre de racine de garance en poudre est généralement d’environ 13 centimes; de nos jours la demande est peu importante.
  - On assure dans la région qu’un teinturier expérimenté peut produire plus de soixante nuances de rouge à l’aide de la garance. La pelure de la grenade donne de trente à quarante nuances de jaune au teinturier initié à la manipulation de cette substance. Il est possible de tirer cinquante variétés de bleu de l’indigo.
  - Des centaines d’herbes et de variétés d’écorce, quelques fruits et de nombreux légumes sont em-
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  - ployés en Perse pour la fabrication de matières colorantes et donnent les meilleures résultats; on assure même que des matières animales sont réquisitionnées par ces teinturiers experts. Cètte profession est d’ailleurs entourée de grand respect en Perse, car les secrets de fabrication des couleurs ou teintés spéciales sont soigneusement gardés dans les familles et transmises de père en fils d’une génération à l’autre. Ces mystères sont surtout constitués par la très importante question de l’eau dans laquelle le fil de laine ou de coton aura été tout d’abord lavé, par le nombre de fois et la durée des trempes réitérées du tissu dans la teinture liquide, par la suite rationnelle des bains colorants, par l’exposition au soleil, à l’ombre ou à la chaleur pendant le séchage, etc.
  - En considération de ces faits, il est urgent de se faire garantir que des substances colorantes végétales et des fixatifs de même provenance ont été employés seuls pour la teinture des tapis orientaux que l’on désire acheter.
  - (Traduit spécialement de Textile Colorist par le Moniteur de la Teinture.}
  - NETTOYAGE DES TISSUS par le courant électrique
  - Avant d’apprêter les tissus, il faut que ceux-ci soient lessivés et lavés soigneusement à grande eau pour les débarrasser des matières étrangères provenant du tissage ou du blanchiment.
  - Ce processus, non-seulement demande beaucoup de temps, mais les huiles et les acides sébacés sont perdus, car dans d’aussi grandes quantités d’eau, il est impossible de songer à les utiliser. Ces lessivages exigent beaucoup de soin et d’attention, car il reste fréquemment des traces de savon ou d acides sébacés dans les tissus, qui lors de la teinture présentent alors des taches fort préjudiciables. Il faut, en outre, calandrer et presser l’étoffe à plusieurs reprises, ce qui nuit toujours plus ou moins à la fibre.
  - Un Français. nommé Baurot, habitant Roubaix,
  - vient d’inventer un procédé pour lequel il utilise le courant électrique qui décompose et élimine le savon et la graisse. Ce procédé permet encore de recueillir le liquide gras et d’en extraire le savon utilisé.
  - Tout d’abord, le tissu passe sur un cylindre placé entre deux électrodes ; de là l’étoffe circule entre deux autres cylindres qui expriment l’eau le savon et les graisses qu’elle peut contenir. Après avoir passé sur la rame, le tissu est calandré premièrement sur des rouleaux libres et ensuite sur un tambour recouvert de caoutchouc.
  - Le récipient contenant les électrodes est rempli en quantité suffisante d’une solution de carbonate de soude ou de potasse qui est renouvelée aussitôt qu’on s’est servi de l’appareil afin de le maintenir chargé. Chaque fibre est touchée au passage du courant électrique, en sorte que le lessivage est bien plus intense que par le procédé en usage jusqu’à présent. Les sels et les savons éliminés entraînent toutes les poussières ou impuretés qui peuvent encore adhérer au tissu. Lors du passage entre les deux cylindres le savon coagulé est exprimé et tombe dans un récipient spécial adapté à la machine.
  - Lorsque ce récipient est plein de savon coagulé, celui-ci est transvasé dans un autre fût où il est de nouveau transformé par la voie électrolytique.
  - Au deuxième passage du tissu dans l’appareil, il ne reste à éliminer que de si minimes quantités de savon que le troisième passage s’effectue sans ternir l’eau, pour ainsi dire, de sorte que les étoffes peuvent être teintes immédiatement.
  - Lors de la transformation du savon par l'électro-lyse, les sels alcalins sont précipités alors que les acides sébacés se fixent aux plaques des électrodes ou flottent à la surface du liquide d’où ils peuvent être enlevés très facilement.
  - Les impuretés que ces graisses peuvent éventuellement contenir sont exprimées par des presses chauffées à la vapeur ; les graisses ainsi épurées peuvent être employées à nouveau pour la fabri-
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  - cation des savons ou pour tout autre but commercial.
  - (Traduit spécialement du Journal suisse des blanchisseries par le Moniteur de la Teinture.)
  - LA CHARGE DE LA SOIE BRUTE par le Dr E. Ristenpart
  - . (Suite et fin — Voir nos numéros des 5, 20 février et 5 mars.)
  - Aux yeux d’un juge impartial, il est cependant évident que, pour une soie destinée à être chargée à ioo o/o, il ne peut être question d’un dommage persistant causé par cette charge légère, à l’état brut, alors qu’elle disparaît, ou du moins doit disparaître complètement par le dégommage, si cette opération est exécutée convenablement. Que l’on prenne la peine d’examiner attentivement les divers moyens de charge cités plus haut et l’on reconnaîtra que les uns disparaissent par un simple traitement à l’eau et que les autres, par suite de leur insolubilité dans l’eau, se trouvent déposés non pas à l’intérieur de la fibréïne, mais simplement à la surface, par-dessus le grès de la soie, et sont, par conséquent, facilement enlevés en même temps que ce dernier par le bain de savon chaud. Si pourtant l’une ou l’autre de [ces matières devait résister au bain de nettoyage, le teinturier ne pourrait manquer de s’en apercevoir, sinon au simple aspect, au moins par la production inévitable d’inégalités dans la teinture. Si, au contraire, il n’a rien remarqué de semblable, il n’est pas en droit d’attribuer à une charge de la soie brute des inconvénients qui ne se présentent qu’à la suite d’un séjour prolongé de la soie teinte en magasin, comme par exemple, le manque de toucher ou l’affaiblissement de la fibre. Le seul reproche sérieux que le teinturier pourrait alléguer contre la charge artificielle de la soie brute serait la perte supplémentaire de poids au dégommage, cette perte devant être remplacée à ses dépens pour compléter le poids exigé par le fabricant, et cette augmentation de charge est la seule raison qui puisse, à la rigueur, faire craindre un léger affai-blissèment de la fibre.
  - A mon avis, l’affaire doit être envisagée à un tout autre point de vue. La question d’une influence nuisible que le procédé de charge exercerait éventuellement sur la soie perd toute importance si nous considérons qu’en réalité il s’agit,avant tout, d’une surcharge frauduleuse de la soie brute, par suite de laquelle on vend comme de la soie ce qui n’est pas de la soie et, de cette façon, nous nous plaçons non seulement au point de vue particu lier du teinturier, mais nous prenons en même temps les intérêts de tous les spécialistes, y compris ceux du marchand de soie brute lui-même.
  - Ceci va nous montrer aussi la voie à suivre pour mettre fin à ces manœuvres frauduleuses.
  - Que l’acheteur ne paie à l’avenir que ce qui est réellement de la soie. Alors le négociant en soie brute n’aura plus d’intérêt à ajouter à la marchandise d’origine une quantité de matières étrangères qui tomberont d’elles-mêmes quand on établira la valeur marchande de la soie. En un mot, qu’on en vienne à n’acheter la soie qu’en raison de sa teneur en fibroïne, la seule substance qui ait de la valeur, x Par là se trouvera ruinée d’un seul coup la pratique frauduleuse de la charge de la soie brute.
  - La détermination de la teneur en fibroïne d’une soie grège est une opération relativement simple dont on apprécie encore aujourd’hui trop peu l’importance.
  - Il est vrai que nous avons des établissements ad hoc, dits établissements de séchage de la soie, mais ceux-ci ne sont guère occupés qu’au conditionnement c’est-à-dire à la détermination du degré d’humidité de la soie grège, et on les met fort peu en réquisition pour doser la perte, beaucoup plus importante, que subit la soie au dégommage; et pourtant les variations habituelles d’humidité représentent des poids bien plus faibles que la perte qu’éprouve la soie quand on la débarrasse de son grès.
  - Si l’on admet que la perte normale de grès est de 20 o/o et si l’on calcule sur cette base le poids conditionné, il peut arriver pour la soie grège ordi-naire du commerce que le poids réel acheté soit de | 3 o/o au-dessous à 6 o/o au-dessus du poids condi-
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  - tionné. On voit par là combien peu le ver à soie fournit un produit régulier au point de vue de la relation entre la séricine et la fibroïne qui entrent dans la composition du fil, quelle incertitude occa- | sionnent ces variations pour le commerce de la soie | et quelles pertes peuvent en résulter pour celui qui, achetant un objet d’une valeur de plusieurs milliers de marks, recule devant les frais d’un essai et ne tient pas à avoir la preuve qu’il ne paie que la valeur réelle de la marchandise qu’il achète.
  - En résumé, à part toute polémique, puisse le commerce de la soie prendre à l’avenir pour règle de conduite le principe suivant: que la teneur en fibroïne, la seule substance ayant de la valeur, serve désormais de mesure dans la fixation du prix d’une soie, et l’on aura fait ainsi un pas décisif pour délivrer notre industrie de la soie de hasards fâcheux et pour l’établir sur des bases solides et , scientifiques. P. R.
  - (Traduit spécialement de Farberseitung de Lehne i par le Moniteur de la Teinture.} |
  - LA MENTALITÉ OUVRIÈRE
  - C’est une histoire bien intéressante et bien suggestive que nous narre le Journal des Débats. Il s’agit de la solution de ce problème à face multiple que soulèvent les relations entre employeurs et employés. On sait que toute une école d'économistes préconise comme une excellente méthode de pacification sociale, la participation de l’ouvrier aux bénéfices de l’entreprise. On a opposé à ce système des objections de diverses natures, mais on tombait généralement d’accord que s’il participait aux bénéfices sans être jamais atteint par les pertes, 1 ouvrier n’aurait pas à se plaindre d’un système qui, en revanche, ne laisserait pas que d’entraîner pour le patron des conséquences plutôt fâcheuses.
  - Mais en cette matière comme en bien d’autres, il n’est enseignement plus éloquent que celui des faits. C’est pourquoi nous croyons fort opportun d’appeler l’attention sur le récit du Journal des Débats. Notre confrère nous apprend, qu’au mois de décembre 1903, un grand industriel de la ban
  - lieue, M. Maxime Corbin, fondeur d’aluminium, élaborait, en faveur de son personnel, un projet de participation aux bénéfices sur les bases suivantes :
  - « T Tout ouvrier de la maison prendrait part aux bénéfices de l’année, pourvu qu’il eût un an de présence à l’usine, à la date du Ier janvier précédant la répartition ; 2° cette répartition devait être indépendante du salaire et considérée comme un complément d’appointements ; 3° les bénéfices devaient être répartis dans la proportion suivante : 3 fr. 50 pour 10 au capital, 2 fr. 50 à la main-d’œuvre, 1 fr. 75 au matériel, 2 fr. 25 aux frais généraux; 4° les bénéfices à la main-d’œuvre, c’est-à-dire aux ouvriers, devaient, pour chacun, être répartis proportionnellement aux salaires perçus pendant l’année. »
  - Ces propositions ne furent accueillies par les ouvriers que dans un grand esprit de défiance, bien que, pour dissiper tout soupçon de fraude, M. Corbin eût stipulé que les ouvriers auraient le droit de consulter les livres de comptabilité. Cependant, pendant quelques mois, tout marcha à souhait, si bien même que la Confédération générale du Travail en conçut quelque alarme. Rien n’est plus contraire, en effet, à ses idées qu’un système dont la mise en application pourrait créer une entente cordiale entre le capital et le travail. Une campagne de propagande fut, en conséquence, entreprise en vue de démontrer aux ouvriers qu’ils étaient encore, en l’occurrence, victimes de l’exploitation patronale.
  - « On leur fit valoir que, puisque le patron concédait à son personnel une part sur les bénéfices, c’est qu’il y gagnait beaucoup d’argent, qu’en conséquence il convenait qu’il en rendit une portion à ses salariés’, mais non sous la forme aléatoire de bénéfices. Les ouvriers se devaient donc à eux-mêmes de demander une augmentation de salaires calculée d’après la quotité qui leur a été allouée selon le projet de participation. »
  - Aucun de ceux qui connaissent la mentalité ouvrière actuelle ne sera surpris qu’une grève fut déclarée après deux mois de pratique du système.
  - On ne daigna même pas faire connaître au patron
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  - les motifs de cette grève. Au bout de quelques jours, toutefois, on présenta une liste de « revendications », visant surtout une augmentation de salaire. M. Corbin se refusa à donner satisfaction à des demandes qu’il estimait inestimabless.
  - * * *
  - Des documents publiés par le Journal des Débats établissent clairement qu’un grand nombre d’ouvriers n’avaient fait grève que sous la pression de la Confédération générale du Travail qui les terrorisait. Cependant, quelques ouvriers bravèrent les menaces de la Confédération :
  - « Au bout de trois semaines de chômage, une vingtaine se groupèrent autour du patron. Ils furent mis à l’index par le Syndicat. Aussi, lorsqu’ils virent approcher la fin du mouvement;craignirent-ils de ne plus être tolérés dans l’usine, lors de la reprise du travail par les syndiqués, et ils s’en ouvrirent à M. Corbin qui prit l’engagement de les maintenir à l’usine contre toute tentative qui pourrait être faite pour obtenir leur expulsion. »
  - Or, voici qu'aujourd'hui la question se pose de savoir si la promesse faite par M. Corbin l’engage in œternum. De nouveaux incidents se sont en effet produits :
  - « Survint la crise industrielle de 1908. Le travail à la main diminuait. L’équipe prit l’habitude de ralentir systématiquement sa production et même de « louper les pièces ». Cela ne pouvait durer. L’usine, depuis 7 ou 8 mois, perdait 3.000 ou 4.000 fr. par mois pour conserver le personnel jadis restéfidèle.On fit comprendre auxouvriersqu'il était nécessaire , si on voulait les maintenir, de diminuer leur salaire et de leur demander plus de conscience au labeur. Ils acceptèrent une légère réduction ; quant au sabotage, il se poursuivit. La Société Corbin et Cie, qui avait pris la succession de M. Corbin, mit l’équipe à la huitaine. Celle-ci témoigna d’une violente colère, et M. Corbin fut menacé même de mort. Une signification par huissier fut refusée par les mouleurs mécontents. Ils préten- i dirent rester dans la place et ne « devoir sortir que
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  - par la force des baïonnettes ». La police requise dut les expulser.
  - « Ils assignèrent alors la Société Corbin devant les Prudhommes pour rupture de contrat de louage. Ils furent déboutés et condamnés aux frais de l’instance, la maison Corbin et Cie n’ayant pris aucun engagement vis-à-vis d’eux.
  - « Récusés de ce côté, les mouleurs ont résolu de poursuivre M. Corbin seul devant le tribunal civil. La C. G. T. a pris la cause en mains et avancé les fonds réclamés par l’avoué et l’avocat. »
  - Le cas est assurément curieux, conclut la Réforme -économiquey mais il ne faut pas que l’incident nouveau fasse perdre de vue l’origine de l’affaire. En fait, M. Corbin avait cru de très bonne foi, conformément d’ailleurs à l'opinion d’économistes éminents, qu’en associant ses ouvriers aux bénéfices de son exploitation, il s’assurait de leur part un concours pacifique, voire, à l’occasion, quelques manifestationsdegratitude.il peut voir aujourd’hui — et d’autres avec lui — que le système louable en soi exige, pour que son application produise de bons résultats, une mentalité très différente de celle qui domine aujourd’hui dans le monde des ouvriers de l’industrie. — Didier.
  - INFORMATIONS
  - D’après de récentes nouvelles parvenues des Indes, on s’attend, généralement, à une diminution très sensible de la récolte de l’indigo pour la saison 1908-1909. Jusqu’en 1907, la surface cultivée était de 547,100 acres (221,356 ha 66) ; pour la période. 1907-1908 on n’enregistre que 393,300 acres (159,117 ha 18) ; cette diminution s’accentue pour 1908-1909 où l’on ne compte plus que 268,200 acres (108,401 ha 72) ne donnant que 29,1 0/0 de la récolte d’autrefois, soit environ 37,100 quintaux.
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  - QUESTIONS DE TIMBRE-QUITTANCE
  - On sait qu’aux termes de l’article 18 de la loi du 25 août 1871, sont soumis à un droit de timbre de lOcentimes les quittances ouacquits donnés au pied des factures ou mémoires, les quittances pures et simples, reçus ou décharges des sommes, titres, valeurs ou objets et généralement tous les titres, de quelque nature qu’ils soient, signés ou non signés, qui emportent libération, reçu ou décharge. Il est fait exception pour les quittances de 10 fr. et au-dessous, quand il ne s’agit pas d’un à-compte ou d’une quittance finale sur une plus forte somme.
  - Cette disposition légale est, on le voit, très générale dans ses termes ; aussi permet-elle aux Tribunaux d’en étendre l’application à des documents qui ressemblent fort peu à des reçus ou à des décharges. Ainsi une simple facture ne portant aucune signature doit porter un timbre si, dans son libellé, il est fait mention d’un à-compte de plus de 10 fr , antérieurement versé, même si cet à-compte a déjà fait l’objet d’un acquit avec timbre.
  - Les décisions nombreuses rendues en ce sens se justifient par la généralité des termes de l’art. 18 qui prescrit l’application du droit à tous les titres signés ou non signés qui emportent libération, reçu ou décharge. Or, la constatation sur une facture du versement d’un à-compte, venant en déduction du montant total, entraîne certainement la libération du débiteur qui peut valablement se prévaloir de la mention portée à ladite facture, à défaut de quittance spéciale. Mais alors, peut-on objecter, si cette mention d'a-compte portée à la facture ne constitue qu’un simple rappel, ou si elle fait double emploi avec une quittance déjà délivrée antérieurement avec le timbré d’acquit pour la même somme, il n’y a plus, semble-t-il, aucune raison d’apposer de nouveau un timbre sur la facture. Cela importe peu, a dit le tribunal de la Seine par jugement du 22 avril 1904, il faut autant de timbres qu'il y a de constatations que le versement a été effectué.
  - La loi du 30 mars 1872 a apporté une exception nouvelle au principe établi par la loi de 1871. Dans son article 4, elle dispose que : « sont exempts du droit de timbre les quittances, reçus ou décharges de toute nature, les reconnaissances et les reçus donnés, soit par lettre, soit autrement, pour constater la remise d effets de commerce à négocier, à accepter ou à encaisser. »
  - D’après cet article, les accusés de réception d’effets de commerce semblent ne pas être passibles du timbre de quittance; cependant certaines grandes administrations font toutes réserves sur les accusés de réception non munis du timbre qu'elles sont appelées à recevoir. On se demande dès lors pourquoi ces réserves Bi.l’art. 4 de la loi de 1872 est toujours en vigueur et s’il a réellement la portée que son texte semble indi -quer.
  - „Cet article 4, en effet, pour être appliqué, a besoin d être interprété. A première vue, il semble viser tous les récépissés de remise d’effets de commerce alors
  - qu'en réalité il ne s’applique qu’à une certaine catégorie : ceux délivrés par les banquiers.
  - Il faut, pour s'en convaincre, se reporter aux travaux préparatoires du Parlement et rechercher quelle a été la pensée du législateur.
  - Lors de la discussion de la loi, le rapporteur à la Chambre, M. Mathieu Bodet, s’est exprimé ainsi :
  - «... L’art. 4 introduit dans la loi une exception au principe de l’art. 18 de la loi du 25 août 1871 qui assujettit à un droit de timbre de 0 fr. 10 toutes les quittances, reçus ou décharges de sommes, titres, valeurs ou objets et généralement tous les titres de quelque nature qu'ils soient, signés ou non signés qui emportent libération, reçu ou décharge. Cet article est général et doit recevoir son application dans tous les cas qui ne sont pas exceptés par l’art. 20. Mais la Commission a pensé qu’il convenait d’excepter de cette règle les accusés de réception, donnés par les banquiers, d’effets ou billets, qui doivent être présentés à l’escompte ou à l’encaissement. Cette exception est admise à peu près dans les mêmes termes, par la loi anglaise.Elle est d’ailleurs justifiée par la nature même des effets de commerce. Créés pour remplir l'office de la monnaie, ils doivent passer de mains en mains; l’acte qui constate cette circulation nécessaire doit donc être exempt du timbre. Cette exception devra être restreinte dans les limites expressément déter-minées par la loi ; elle ne pourra même pas être étendue aux lettres qui constateraient des réceptions d’espèces, de billets de banque ou de titres autres que ceux nommément exceptés.
  - Il résulte des explications ci-dessus que seuls les accusés de réception donnés par les banquiers sont exempts de timbre : c’est ce qui explique les termes employés par l’article 4 : « reçus... pour constater la remise d’effets de commerce à négocier, à accepter ou à encaisser. »
  - Cette interprétation est celle donnée par la jurispru-dence (V. jugement du Tribunal d’Amiens du 13 août 1875).
  - La question s’est posée de savoir si les accusés de réception de bordereaux d’effets contenant la mention de l’escompte ou de l’agio devaient bénéficier de l’exception légale. L’administration de l'Enregistrement avait formellement soutenu la négative, mais depuis elle s’est rangée à l’opinion du Tribunal de la Seine qui, par jugement du 18 novembre 1898, a tranché la question en admettant, dans ce cas particulier, l’exemption prévue à l’article 4 de la loi de 1872.
  - Camille Contal,
  - Avocat à la Cour d'appel, Juge de paix suppléant de Paris.
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  - Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil » — — Haïti » — — Guatemala.. » — — Autres pays. » 192 2.G17 232 713 984 1.530 392 1.093 12 1.849 Bois de teinture en bûches 1.000 k. — moulus 1 » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte « — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: » Autres : Allemagne b — Belgique b — Angleterre b — Etats-Unis » — Autres pays » 94 6 33 • , 6 1 62 1 121 9.952 4 5 107 24 496 91 8 1 19 66 9 12 2.536 2.008 2.110 19S 2.198 11 13 3 23
  - Totaux .... » 3.041 3.227 3.346 310 4.587 13 214 75 1 188 282 48 12 23 95 8 5 1 791 1.662 2.195 289 3.376 290 10.653 11 26 18 46 285 105 31 28 17 18 30 4.C43 2.279 823 231 1.532
  - Bois de teinture moulus. » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles.. » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues .... » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse. » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte ....... » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois de teint.et d’autres espèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille : Acide » Alizarine artificielle. » Autres » Outremer » Bleu de Prusse. » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » — à l’essence,à l'huile ou à l’essence et a l’huile mélangées » Ocres broyées ou autremer t préparées... » Verts ae Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes » Verts de montagne,de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 114 364 1.264 92 1.814 2 603 2.905 1.645 77 193 727 85 4.441 7 4 77 336 189 2.279 8.555 3.620 3.025 49 667 499 32 1.240 31 1 210 585 169 1.661 2.760 3.060 0.245 570 90 60 1.206 338 12 540 4 5
  - 242 35 751 164 57 6 744 214 4 3€ 1.517 2.824 162 132 815 215 81 12 972 459 6 56 2.943 3.520 140 112 943 84 67 4 969 293 12 158 2.381 2.972 Totaux » 8 313 9.050 8. Ces
  - Teintures dérivées du goudron de houille: Acide b Alizarine artificielle b Autres b Outremer » Bleu de Prusse b Carmins communs » — fins b Vernis à l’alcool .. » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées b Ocres broyées ou autrement préparées.... b Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes ... » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées.. » 171 729 83 1 4 105 1.291 17.709 42 6 2.758 198 115 687 1.081 90 4 89 1,255 15.727 10 2 6.431 530 6 1.268 1.796 92 1 2 111 897 21.43 5 15 21 1.351 348
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- p.92 - vue 99/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 93
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Acide acétique industriel 40 %
  - azotique (voir acide nitrique), muriatique 22' chimiq. pur.
  - Les 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - »
  - » -
  - nitrique 3*
  - 20/22par 15 touries
  - 36'
  - 40-
  - b anc......
  - jaune......... blanc......... jaune ........ chimiquem. pur
  - oxalique .. . ...... picrique cristallisé..
  - sulfurique
  - 53-.._______
  - 60- environ
  - 66* »
  - Alcali
  - tartrique volatil du
  - 66: chimiq. pur aa soufre..... 1er blanc..... gaz 22'....... ..............
  - Alcool dénaturé type Régie 90'... un épuré............... » ordinaire.......................
  - ” de chrome..................... ..
  - Benzine ..........................
  - »
  - lourde, industrielle.. type Régie............
  - Hichrumate de potasse..........
  - » soude ............. .
  - bi-oxyde de baryum 85/86-.. Borax raffin eu cristaux....... carbonate de soude cristallisé -reme de tai re entière........
  - Potasse caustique 70175 plaques
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Perlasse ire qualité » ordinaire., rose factice........ 42(45 en tourie..... supérieure-..........
  - soude 90(92 .........
  - 32
  - 6
  - 32
  - 31
  - 38
  - 37
  - 52
  - 58
  - 75
  - 130
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 230
  - 30
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 50
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - L’hecto .. 43 »
  - ,. 40 »
  - .. 65 »
  - Les 100 k.
  - en poudre ........... soluble, paillettes.
  - panure rouge de potassium pur. oextrine blonde citron........
  - blanche
  - 80
  - 70
  - 87
  - 50
  - 6 175 110 325
  - 335
  - 46
  - 46
  - 50
  - 50
  - Eau
  - & • (T. et
  - 10 à 12 volumes .. extra............. pharmaceutique chimiquement pure.
  - Le litre 0 23
  - 0 35
  - =.
  - d orseille liquide n* 1
  - Les 100 k.
  - et
  - Javelle
  - » extra.
  - supérieur....
  - 40- Baume
  - 35- »
  - 0) S ©
  - 9,
  - blanche
  - 20
  - industrielle 28'
  - —essive caustique de potasse 36
  - » » 40-..
  - , » de soude 36-.
  - Noix de Galles de Chine.......... orseille double....
  - _ » triple ............. ......
  - Sxymuriate d’étain 32 %. .. / yanama (Quillay).....'..........
  - ermanganate de potasse..... . .
  - Ptasse d’Amérique...............
  - » imitation d’Amérique 66/70
  - »
  - e 2 .° “ ; w
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 90
  - 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - 50
  - 50
  - rtse
  - » « Solvay 65(70............
  - » » » 75(80..........
  - » » » 80(85........
  - Soude caustique 60(62..............
  - » 70(72.............
  - » » 60(62 plaquettes ..
  - » » 70(72 » ..
  - Sulfate de euivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » • n- 1..................
  - » » Dior pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains................
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p' la peinture.
  - de
  - Prusse
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra..............
  - n i .........t....
  - Essence de térébenthine HP
  - 60 106
  - 50
  - 25
  - 15
  - 16
  - 15
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 50
  - 50
  - 50
  - Le kil.
  - 4
  - 4 4
  - 5 7
  - 100 1
  - 65
  - 95
  - 115
  - 180
  - 155
  - 135
  - 78
  - 1 25
  - 1 75
  - i 25
  - • 25 ' 50 kil.
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campêche du Brésil, coups d Espagne,
  - — 2e qualité .. .
  - — 3e bonne ....
  - - 3e inférieure.
  - — Sisal, Yucatan..
  - — Honduras...............
  - — Tabasco ...............
  - — Haïti Gap..............
  - - Fort-Liberté....
  - — Aqaim..................
  - — St-Marc................
  - — Gonaïves .............
  - - P.-de-Paix.............
  - — Miragoane..............
  - — Saint-Domingo...
  - — Martin, et Guadel.
  - — Jamaïque...............
  - Jaune Cuba et St-Yago ..
  - » Manzanille.............
  - » Tuspan...............
  - » ....................
  - » Campêche..............
  - » Car jj e«..........
  - » Tampico.............. ..
  - » Porto-Plata..........
  - » Haïti..................
  - » Jamaïque...............
  - » Barcel et P. Cab ..
  - » Rio Hacha.............
  - » Carth. et Savan...
  - » .......................
  - Fustet
  - c>
  - Tatajuba(Pern . )50 k
  - Bahia . . . ......
  - Corint o...........
  - Amapala. 50 kil.
  - 8 .
  - 6
  - 1
  - 5
  - 5
  - à
  - 25
  - 50
  - 50
  - 10
  - 8 $
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4
  - 4
  - 75
  - 25
  - 25
  - 25
  - 25
  - 50
  - 50
  - t© en
  - Cm v
  - 3
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  - 18
  - 90
  - 50
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  - 75
  - 25
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  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 22
  - 5
  - 5
  - 25
  - 50
  - 25
  - 25
  - 25
  - 75
  - & &
  - Rouge Brésil Bahia...... 7 ..
  - » Calliatour.. 100 k. 12 ..
  - » Lima........50 k. 6 ..
  - » ................. 8 ..
  - » Brésillet .. ......... 3 .
  - » Sandal.....100 k. 7 ..
  - » Sapan........50 K. 6 ..
  - • Quebracho 1000 k. 95 ..
  - • Pernambuco,50 k- 20 ..
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse -
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé...
  - Cochenille
  - 9 ..
  - 14 ..
  - 9 50
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 97 . .
  - 30 ..
  - 45..............
  - 43 .. 70 ..
  - 63 . 70 ..
  - 48 .. 59 ..
  - On cote : 1,2 kil.
  - Ténériffe zacatille.... . . ...
  - Ténerifte grise......... 1 50 1 50
  - Curcuma
  - Bengale.......50 kilos.
  - a va, Mad . Pond....... M .. ....
  - Dividivi
  - On cote les 50 kil.... 11 . 15 ..
  - Indigos
  - On cota actuellement :
  - Beng. sur v. et bl. 1(2 k.. 4 . 6 ..
  - fin violet et pourpre...... 5 25 5 5C
  - Bung. beau viol, etdito... 4 .. 6 ..
  - « bon violet............... 2 50 3 75
  - « bon moyen violet.. . 3 75 4 ..
  - « moyen violet............. 3 25 3 50
  - « beau violet rouge... 4 25 4 50
  - « bon violet rouge......... 3 75 4 ..
  - « bon moy. v. rouge... 3 25 3 5C
  - « fin rouge............... 4 .. 4 25
  - « beau dito.............. 3 75 4 ..
  - « bon dito................. 3 50 3 75
  - • bon à fin cuiv...... 3 25 3 50
  - « cuiv. ord. et bas........ 3 25 . ..
  - Java. .. ......................M ...
  - Kurpah . .......... ... 2 .. 3 71
  - Madras ................... 1 50 3 50
  - Manille.............N.M....................
  - Caraque.............N.M, . . . ..
  - Guatemala flor......... 3 25 4 LC
  - » bon à fin sobre. . 1 75 2 75
  - • — cor.... 2 .. 3 5C
  - • cor. ord. à bas.. 1 75 2 ..
  - N -Gren nn, surf. 1/2 k N.M. ... . ..
  - • bon à beau.. N.M, ... . ..
  - • ord et moyen N.M ... ...
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ...............M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar............. M
  - Quercitron
  - On cote 'es 51 kil .
  - Baltimore f effilé.........
  - - groz off1é. .......
  - 4 S - T E 2 40
  - 3 • O
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  - 40 à .
- p.93 - vue 100/396
- - to ta
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE 1
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campéche (Laguna), ,.à.16 , » (Guadeloupe) ............................ » de Fustet Albanie... . 12,...............15 .. Cachou noir, Ire marque... 85 .............95 .. *..........................................marques ord.. 70 ........................... Cochenille argentée. .100 k................400..........................t......... »..........................................grise..................................... 300.................................,................................350.............................. »..........................................zacatille naturelle...............................................,..................400................ »..........................................noire Palmas le k.........................275..........................................310................. Jurcuma Bengale,.,.,,,.,, 55 ................ .. »..........................................Chinois.........................................................................................................56 .. ............................. n..........................................Madras............................................................................................................62 ..................................... Salies de Chine ...... . 130 .. 135 .. Prussiate jaune de potasse. 150............
  - INDIGOS, - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M.. » moyen et bon moyen » coloré..,. .................. .... » moyen ord. et ord. terne et serré......................
  - Kurpah loa et beau violet et violet rouge.. M..
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré.,-. M.. » moyen ord. et ord. mél. et terreux. ....
  - Bengale beau et fin violet M.. » bon moyen à bon violet et violet rouge M..
  - » moyen violet-rouge et rouge........ M..
  - Java bon moyen. ........
  - » beau et bon violet. M..
  - M.
  - M.
  - M.
  - M.
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con
  - traire 1er coût. Acide citrique................ 400 ............................. Alun raffiné(entrepôt) .......... 19 »...........................(acq.)..................... ........18 Couperose emballée.......... Essence de térébenthine (d. fûts)......................... 80............................... Id. (s. fûts)............................................. 75 .., ..
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl. ..................... , ... 35..... Id. 2e bl. (entrepôt). . 32 .. Galles vertes et noires...., 170 .. 190 » noires Alep........................................... » blancnes pays............ 130............ Gomme arabique, en sorte . 85 ...........90
  - » Ghésirée, en sorte .. . » Sénégal,s. bas du fleuve 80 . > » Galam.» . » Aden, sorte cour, bonne . .
  - » Mogador, blonde........................ ».........................................» blanche................................ » Laque en f. qté orange. 550 les % kil » mi-orange 320...........................» » cerise AC 310........................... « Sandaraque lavée........................ 170 .. 190 . •.........................................Damar (Batavia).......................... 185...................... •.........................................» Singapore.............................. 110 .. 140 . •.........................................» Penang ................................ Gomme adragante Syrie.... 200 ............850 . ».........................................» Anatolie. 150 .. 600 . .................................................................................... M........................................ Garance, racine...................................................... ... . r poudre........... 70.................... ocou Guadeloupe . . ... 110............... » Cayenne................................. M...............................
  - Safran d’Espagne, Valence pur....... .................) 90 .. .. .
  - Sulfate de cuivre(entrepôt) , .. ., u (seq.}... 58 .. ......
  - Sumac en feuilles................. ............................ » poudre.................................40. Styrax liquide...........................140 .. 180 .. Tamarin Madras............. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................................................... » en pains, extra sec, sous pap . .............................................. ..... . » bon marchand en pains........................................ •..........................» en boules......................... » raffiné en poudre sec .....
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos : Acide muriatique... 20 d. 10 50 à » nitrique...... 36 d. 39 .r » n 40 d. 43 .. » sulfurique.... 66 d. 11 50 » sulfureux.... 50 d. 8 50 » tartrique 250 .. Ammoniaque liquide 22 d.. 40 .. Borax raffiné 47 . .
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre............................. broyé...............................
  - Crème de tartre................ 180 ..
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp............ 8 ..
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins................. 22 .. Lessive caustique 38/39 d'....9 ,, Nitrate de soude brut.... 25 .. » dépotasse brut.... 45 .. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 14 75 »........................30/35, disp... 12 75 Soude douce 33 deg. en vrac . . Sulfate de cuivre .... ... E 54 Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..,....5 50
  - SAVONS
  - Cuits unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive..«... 81 83 » extra pur...............(72............0/0.d’huiles).. 57 58 » augmenté................(60.............0/0............»........)... 51 52 » résineux................(72.............0/0............»........)... 55 56 Jaune ».....................(72 0/0....................».........)... 49 51
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. 38 40 » tunisien 51 52 Jaune » à manteau blanc .... 45 47
  - (Jaune résineux à manteau blanc). Brun extra (72 0/0 d’huiles). . 49 51
  - » (60 0/0 d’huiles)................ 45 47
  - Rosé.............................. 50 52
  - Noir.............................. 4> 46
  - Blanc spécial suiffe ............. 60 62
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vif.............. 50 53 » mixte »........................................................................... 48 49 » talqué Ire qualité..... ........ 44 45 ».................................» 2e •...................................................... 42 44
  - Marbré bleu ou rose Dijon......... 52 53
  - » » Nantais............ 52 53
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits 19 34
  - Savons (à la batteuse)........... 34 42
  - Marbré bleu ou rosé............... 32 34
  - Résineux.......................... 30 32
  - Vert exportation.................. 30 36
  - Brun.............................. 36 40
  - Neir. c- ......................... 35 38
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................... 32 35
  - Qualités ordinaires.. ................ 27 28
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - ............................
  - Çampêche coupa d’Espagne —• Tabasco .. . — Haïti .... — Martinique,Guade loupe , . Calliatour ...... Pernambouc Jaune Cuba ... — Guayra-Tabasco. . — Tuspan. . . . Lima. Tampico. Sapan. ....... Sainte-Marthe Nicaragua ......
  - Sandal rouge ............
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . . Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale. . Indigo Bengale poupré . . . — -- fin violet . . — — beau violet . — — bon violet. . — — moyen violet. — — petit violet. . — — ord inaire et cuivré . . — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. . . . . — — beau . . . — — bon .... ! — — moyen . . . 1 •— — ordinaire. . Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet. — —- moy. violet — — pet. ordin. — Pondichéry bon violet — — moy.violet — —- ord.et cuivré | — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . — — cortès . . — Mexique flor. . . . — - sobre . . . — — ordin. cortès — Caraque flor. . . . — — sobre . . . — — cortès. . . Gomme laque ordin. et orange i D C . le k. . — — blonde, Irequal. — — — 2e quai — — cerise. . . . i — — blonde ordin. . Garance d’Avignon. . 100 k Lac-Dye, marque DT. le k.
  - Orseille Mers du Sud. 100 k — Madagascar
  - 28 - a 29 —
  - 28 - 28 25
  - 18 - 19 —
  - 10 - 14 -
  - 11 - 12 -
  - 1 ars -
  - 1
  - -f
  - 11 —
  - 11 ~
  - 11 -
  - 10 —
  - 9 —
  - 8 50
  - 6 —
  - 5 50
  - 2 75
  - 2 IC
  - 8 —
  - 7 50
  - 6 —
  - 5 —
  - 6 —
  - 5 —
  - 4 —
  - 8 —
  - 6 —
  - 5 —
  - 7 -
  - 6 —
  - 4 -
  - 13 -
  - 13 -12 •
  - 11 -
  - 10 -
  - 9 —
  - 6 5C
  - 6 -
  - 3 —
  - 2 70 9 -
  - 8 -
  - 7 -
  - 5 5C
  - 6 50
  - 6 -
  - 5 -
  - 10 -
  - 7 -
  - 6 -
  - 8 -
  - 7 -
  - 5 -
  - 5 50
  - 5 25
  - 5 90
  - 5 50
  - 4 95
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 95
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
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  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
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  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume .............B fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Édition française, par M. F.Dommer, professeur * l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.B fr.
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  - Par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in~ couronne de 514 pages, cartonné à l'anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales. - Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes,oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de 1 acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4° Fascicule.— Matières colorantes dérivées de la quinone inoide • (a) Indamines et indophénols; (b} Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) AZines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine,Oxycétonesetxanthones.
  - 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.— Matières colorautesnon classées. 4
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
  - ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, exécution du travail, etc., par F. Gouilion *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
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  - Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches . . . . . 7 fr. 50
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- - 53e Année. — N° 7.
  - 5 Avril 1909.
  - LE
  - MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus S. wy JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES SBUOTMEONCS t'Px y
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  - — Six mois 8 fr. ETRANGER : Un an 20 fr. s’adresser aux bureaux du Journal Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux
  - 20, rue Turgot, 20 — PARIS exemplaires auront été remis au journal. bureau d®
  - La reproduction des malières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - La teinture des fibres artificielles. — Les nouveaux colorants. — Les taches de moisissure sur des tissus de coton et de toile. — La vaporisation des cotonnades. — Revue des brevets d’invention. — La questions de timbre-quittance. - Vente et nantissement des fonds de commerce. — Notre service de contentieux. Juris-prudence. Renseignements commerciaux — Mouvement des matières premières. Revue du marché. — Annonces.
  - LA TEINTURE DES FIBRES ARTIFICIELLES
  - Par M. V. Clément
  - La Fœrber Zeitung (1) publie un article de M. V. Clément sur une question encore relativement neuve. Nous en donnons ci-dessous la traduction espérant qu’il pourra intéresser nos lecteurs :
  - Les publications récentes sur la teinture des fi" bres artificielles présentent encore certaines lacunes, aussi croyons-nous bien faire en reprenant le sujet au point de vue pratique.
  - La plus importante de ces fibres est la soie artificielle qui s’emploie principalement dans la passementerie. De plus, le crin artificiel et la paille artificielle qui consiste en minces bandelettes de cellulose, larges de 2 à 3 mm., transparentes et grand éclat, ont pris de l’importance dans la fabri-
  - (1) Farber Zeitung de Lehne.
  - cation des chapeaux de dames. En dernier lieu a paru ce qu’on appelle la laine artificielle, une bourre composée de fils artificiels fortement crêpés, que l’on vend mélangés aux marchandises de laine bon marché et de laine artificielle (Shoddy). Contrairement aux autres, la fibre désignée sous le nom de laine artificielle est dépourvue d’éclat parce que dans le cours de sa fabrication elle est séchée sans tension. A côté de ces produits, on trouve encore dans le commerce des fils provenant des déchets de carde de la soie artificielle.
  - Les fibres artificielles s’obtiennent par différentes méthodes :
  - 1° Par lanitrocellulose (collodion);
  - 2° Par la dissolution de cellulose dans l'ammo-niure de cuivre ;
  - 3° Parla viscose(thiocarbonate de cellulose) ;
  - 40 Par l’acétate de cellulose ;
  - 5° Par les matières animales (gélatine, caséine).
  - 1 et 4 sont des éthers de cellulose ; 2 et 5 des fibres de cellulose.
  - Les deux premiers procédés sont les plus employés. Pour produire la soie de nitrocellulose, cette matière est dissoute dans une liqueur organique, et c’est cette dissolution que l’on file. Les fils durcissent par l’évaporation ou par le lavage du dissolvant. Puis on éloigne, par la dénitrification, la plus grande partie de l’acide nitrique combiné, en sorte que le produit final se compose de
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 30 parties de cellulose CH1O5 [sur environ une partie du reste NO2 de l’acide nitrique : mais cette petite quantité d’acide nitrique suffit pour modifier complètement l’action des matières colorantes basiques. La cellulose normale (coton) se teint à peine, comme on le sait, dans les couleurs basiques ; la cellulose modifiée chimiquement (oxycellulose, hydrocellulose, hydrate de cellulose) ne se teint qu’en nuances claires et moyennes ; la cellulose légèrement nitrée (soie au collodion), au contraire, possède une affinité extraordinaire pour les couleurs basiques et prend un ton aussi foncé que le coton mordancé au tanin. La soie au collodion se distingue des soies de cellulose par une plus grande élasticité ; en revanche, elle est moins résistante à l’eau.
  - Dans des bains trop chauds, elle perd en éclat et les écheveaux s’allongent inégalement.
  - En opposition avec la soie au collodion, les soies de cellulose (à l'ammoniure de cuivre et à la viscose) s’obtiennent par la filature de dissolutions aqueuses. Le durcissement du fil est produit par l’action chimique de liqueurs précipitantes. Il en résulte d’abord des fils d’un aspect peu flatteur, Chargés d’eau, mais qui, par un séchage et une traction énergiques,finissent par prendre de l’éclat.
  - Les fils préparés au moyen de la dissolution dans l’ammoniure de cuivre sont débarrassés du cuivre par les acides. Les fils de viscose demandent un traitement compliqué par les acides et les sulfures, ou les sulfites afin d’enlever les combinaisons du soufre qui y sont contenues. Les fils, une fois finis, ne renferment plus de soufre et se comportent chimiquement et tinctorialement comme ceux à l’ammoniure de cuivre.
  - La viscose, comme soie artificielle) n’a pas encore acquis une grande importance. On trouve ce produit dans le commerce à l’état de grosses fibres, comme, entre autres, les fils de viscelline, une imitation du crin, que l’on obtient en garnissant le coton de viscose.
  - La soie à l’acétate de cellulose est, comme la soie au collodion le produit de la filature d’un éther de cellulose, dissous dans un véhicule organique. On peut filer ainsi les acétates et sulfo-acétates infé
  - rieurs de la cellulose. Après la filature, il n’est pas nécessaire, comme c’est le cas pour la soie au collodion, d’enlever par’un lavage le radical acide.
  - Comme la soie à l’acétate, contrairement aux autres soies artificielles, est difficile à humecter et pour cette raison présente des inconvénients à la teinture, on a proposé dans ces derniers temps de teindre cette fibre en bains alcooliques. Actuellement la soie à l’acétate n’a pas encore d’usage pratique.
  - (A suivre.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Ecarlates Azo-Diamine 4B et 8 B brev. s. g. d. g.
  - Les Ecarlates Azo-Diamine 4 B et 8 B, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise, sont de nouveau colorants diazotables qui, développés en Béta-Naphtol, donnent des teintes solides au lavage et aux acides; l’Ecarlate Azo-Diamine 4 B donne un ton écarlate vif, tandis que l’Ecarlate Azo-Diamine 8 B donne un rouge bleuté très pur.
  - Ces deux produits se distinguent particulièrement par leur grande solubilité; ils conviennent très bien pour la teinture dans les appareils mécaniques et peuvent être appliqués de la manière habituelle soit sur du coton en bourre, soit sur can-nettes et bobines, ainsi que sur pièces.
  - On teint de la manière habituelle pour les couleurs Diamine.
  - . Bruns Diamine 5G et 4G s. g- d. g.
  - Les Bruns Diamine 5 G et 4 G, de la même Firme sont deux nouvelles marques de la série des Bruns Diamine, convenant tout spécialement pour la production des nuances brun-jaune dites « nuances cuir ». Ces produits rendront d’excellents services surtout pour la teinture des tricots et fils à tricoter, d’autant plus qu’ils se distinguent par un excellent pouvoir d’unisson et une bonne solidité à la lumière
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- - LE MONITEUR DF
  - LA TEINTURE 99
  - et au lavage. Le Brun Diamine 4 G possède en outre la propriété de très bien monter sur la fibre, même en bains fortement alcalins ou en bains de savon.
  - Indépendamment de ces applications spéciales, ces deux nouveaux produits conviennent très bien pour la teinture de tous les articles de coton et peuvent être nuancés ou rabattus à volonté avec les différentes marques de Jaunes Diamine ou Noirs Diamine de la Manufacture lyonnaise.
  - Mode de teinture :
  - On teint le coton de la manière usuelle pour les Couleurs Diamine, au bouillon pendant environ 1 heure, avec addition de 1 — 2 o/o de carbonate de soude et, suivant l’intensité de la nuance, 10 à 20 0/0 de sulfaie de soude ou de sel marin.
  - LES TACHES DE MOISISSURES sur des tissus de coton et de toile
  - La transformation des corps organiques lorsqu’il s’est formé à leur surface des éléments produits par la fermentation, est un des phénomènes les plus curieux de la nature.
  - Les nouveaux éléments qui se sont développés sur les tissus organiques sont capables de transformer entièrement les tissus sur lesquels ils sont nés.
  - Le fait le plus important pour la technique est la transformation de la fécule en glucose ; ce phénomène se produit lorsqu’on la traite à l’acide sulfu-rique dilué; la fécule se change tout d’abord en gomme (dextrine) et ensuite en sucre ou glucose.
  - C’est la diastase du malt qui transforme la fécule de l’orge en saccharine.
  - Nombreux sont les produits de fermentation provoqués par l’action combinée de l’humidité et de la chaleur. De multiples moisissures se forment ainsi sur les tissus et le linge, attaquant et détruisant non seulement l’apprêt et la couleur mais la fibre textile elle-même. Si du linge mouillé ou seulement humide reste longtemps à une température quelque peu élevée, il y a là toutes les conditions nécessaires
  - à la fermentation ; les produits de celle-ci, les taches de moisissures, se développeront d’autant plus facilement s’il s’agit de tissus de fibre végétale contenant encore une partie des matières d’encollage, qui constituent un champ de culture très favorable pour moisissures.
  - Pendant la première phase du développement végétal du champignon, il est facile d’en détruire les germes par des lavages énergiques et réitérés à l’eau de vapeur, ou encore par de faibles solutions de chlore.
  - Durant la deuxième phase, on parvient certainement à se débarrasser du germe mais non de la tache, quoiqu’on puisse faire ou entreprendre à cet effet ; le tissu, cependant, n’est pas atteint et conserve sa solidité.
  - Au cours de la troisième période, alors que le champignon a déjà attaqué le linge, celui-ci est très endommagé car la structure de la fibre est transformée au point que si on brosse ou frotte même légèrement le tissu, il se produit immédiatement des trous.
  - Les tissus de coton moisissent plus rapidement que ceux en fil de lin ou de chanvre. Une étoffe teinte à l’indigo est plus que toute autre sujette aux moisissures, ce qui provient probablement de la matière colorante, qui provoque d’autant plus facilement de la fermentation que les tissus teints à l’indigo ne sont pas cuits.
  - Les moisissures seront plus fréquentes dans les blanchisseries où se trouvent beaucoup d’ustensiles en bois, dont une partie est déjà en train de se désagréger. Les séchoirs dont quelques parties sont pourries peuvent aussi provoquer des moisissures sur le linge qu’on y a étendu.
  - Le linge ou les tissus savonnés qui restent ainsi longtemps dans le savon moisiront bien moins facilement que ceux trempés dans une eau alcaline, car la présence de substances alcalines provoque de la chaleur, et sous l’action combinée de celle-ci et de l’alcali, la fibre subit une altération irrémédiable.
  - Des tissus lavés et calandrés peuvent, sous de certaines conditions, présenter des moisissures
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  - LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
  - toiles ; ceci est encore plus nécessaire pour les tissus apprêtés car, comme nous le disons plus haut, les apprêts, par la fécule qu’ils contiennent, constituent de véritables champs de culture pour ces germes. Il est toujours utile de joindre à l’apprêt un antiseptique quelconque, tel que le borax.
  - / t -(Traduit spécialement de Schweixeriche . ‘o. Wâscherei-Zeitung
  - . C : par le Moniteur de la Teinture.)
  - | SeLLTHFol6d)__________________
  - Lr-VPORISATION DES COTONNADES
  - La vaporisation donne plus de densité au tissu, l’aspect en est plus laineux, le toucher est meilleur et les couleurs paraissent généralement plus vives et plus pures; c’est surtout le cas pour les couleurs au soufre ou à l’aniline ainsi que pour l’indigo acide et le cachou.
  - Afin d’obtenir une vaporisation plus complète, il faut avoir soin que la vapeur arrive directement et en quantité suffisante dans le tissu.
  - Le vaporisateur doit par conséquent être de grandeur suffisante et agencé de façon que le tissu n’y passe pas trop vite. L’appareil étroit employé généralement n’est pas suffisant pour des tissus qui doivent subir une vaporisation plus intense. Dans ce but, on construit une caisse spéciale traversée dans le bas par un tuyau ; celui-ci est percé de nombreux trous pour l’échappement de la vapeur. Mais le tissu ne traverse pas simplement l’appareil, ce serait insuffisant; au contraire, ayant pénétré par le haut d’un des côtés de la caisse, le tissu descend le long de ce côté, passe au-dessus du tuyau perforé et remonte le long du côté opposé à celui par où il est entré. L’appareil a donc été préalablement pourvu de cylindres sur lesquels l’étoffe passera afin qu’elle suive bien réellement ce mouvement. Pour les cotonnades légères, la vaporisation a le plus souvent lieu sur les calandres ou encore sur la machine à brosser ou à décatir,
  - Occasionnellement, on peut aussi traiter ces tissus sur un vaporisateur spécial. Toutefois, le jet de
  - contre lesquelles on a lutté en vain jusqu’à présent. Des observations faites à ce sujet ont permis de se rendre compte que les moisissures se développent d’une façon très rapide sur le linge qui en est atteint pour que celui-ci présente un champ de culture approprié. Les phénomènes de développement ne sont pas uniformes pour toutes les espèces de moisissures sur le linge ou les tissus clairs apprêtés.
  - Les moisissures vertes sont les plus fréquentes, elles se développent très rapidement et forment généralement de grandes taches sur les étoffes.
  - Les moisissures brunes sont formées par diverses espèces de champignons ; ces taches, ainsi que les moisissures rouge-brique, sont fréquemment prises pour des taches de rouille ; il faut employer le microscope pour les distinguer de la rouille, comme nature et comme forme.
  - Les moisissures rouge-brique sont moins fréquentes, par contre, elles se développent très vite, mais ne vivent que fort peu de temps, car au bout de quelques jonrs déjà leur développement cesse. Les taches jaunes ont le plus souvent la forme de points ; comme il ne faut que peu d’air pour le développement de cette espèce, elle se présente le plus souvent dans les plis du linge. On constate aussi quelquefois des moisissures noires sur le linge ; elles se forment avec une rapidité extraordinaire, car une nuit suffit quelquefois pour leur permettre de se développer entièrement. Il existe une autre espèce de moisissures qui causa, au Moyen-âge, la mort de milliers de juifs en raison d’une superstition qui se rattachait aux taches écarlates causées sur les tissus et que la croyance populaire considérait comme un présage de meurtre et de guerre.
  - Autrefois, alors que l’on ignorait la nature et le développement des moisissures, il était bien plus difficile d’en préserver les étoffes. A Manchester, en Angleterre, un dépôt de 20.000 pièces de cotonnade fut un jour entièrement détruit par des moisissures.
  - Le meilleur moyen de les éviter, c’est de choisir des endroits tout à fait secs pour emmagasiner les I
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 101
  - vapeur le plus intense est obtenu par un procédé quelque peu vieilli ; celui-ci est un peu plus long, c’est vrai, et par suite il est pour ainsi dire tombé dans l’oubli. Cette méthode mérite cependant d’être signalée : la marchandise (une pièce ou même deux) est enroulée sur un cylindre en cuivre ou en fer, ouvert à l’une des extrémités. Par dessus le tissu on roule une toile de coton identique à celle employée dans tous les tissages et teintureries, puis, lorsque tout est prêt, on visse ce cylindre à une machine à vapeur et on ouvre la soupape pendant une durée de 3-5 et même 8 minutes selon le tissu et l’effet désiré. Pour augmenter davantage l’action de .la vapeur, on laisse le tissu encore un moment sur le cylindre. Il est toutefois essentiel de n’employer que de la vapeur aussi sèche que possible ; on ne se sert, par conséquent, que de vapeur surchauffée.
  - Il est toujours utile de faire aménager au tuyau un robinet pour l’écoulement des eaux de condensation.
  - Les divers genres de fils ont aussi un effet différent sur le résultat final de l’opération.
  - Lors de la vaporisation, les fils peu tordus gonflent davantage que ceux dont la torsion est plus accentuée. Parmi les apprêts utilisés, le lichen de Karagheen, l’amidon de blé ou de maïs gonflent le mieux sous l’action de la vapeur.
  - Il est tout aussi utile de vaporiser les tissus non apprêtés. Une fois sortis des ateliers d’étirage, ces étoffes ne subissent pas d’autre manipulation, à part la vaporisation.
  - Les fils (chaîne et trame) gonflent ; les petits trous tormés à l’entrecroisement des fils se resserrent encore et disparaissent complètement ; le tissu est plus plein, plus moelleux et les couleurs plus vives. Cette opération est surtout très avantageuse pour les tissus pelucheux, les flanelles, les draps de lit. Les cretonnes pour tabliers ne sont vaporisées après le calandrage que lorsqu’ils ne sont pas apprêtés. Quelquefois, on vaporise aussi les cotonnades pour tabliers, les oxford, les tissus pour chemises d’été quand ils doivent être brillants. Dans ce cas, cette opération se fait naturellement avant
  - le lustrage, remplace et économise ainsi l’arrosage.
  - (Traduit spécialement de Appretur Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
  - REVUE DES BREVETS D’INVENTION
  - Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemmentdélivrés.
  - ad
  - N. 7568. — Appareil à laverie linge, par M. H. P. J. B. Goffart.
  - N' 7575.— Procédé de mordançage des matières fibreuses au moyen d’eaux résiduaires débarrassées du tanin, par MM. F. Blumenthal et J. Wolff junior.
  - N- 7596- — Procédé pour teindre aux colorants sulfurés le coton mélangé ou associé à de la laine ou de la soie, par la Société anonyme « Gesellschafl für Chemische Industrie in Basel ».
  - LA QUESTION DU TIMBRE-QUITTANCE 11
  - Nous recevons de nos lecteurs maintes demandes de renseignements relatifs au timbre-quittance. Cette question vient en effet d’être mise à l’ordre du jour par le ministre des Finances qui fait figurer aux prévisions de recettes de l’exercice 1909 une somme de 600.000 francs basée sur une augmentation des sanctions attachées au défaut d’observa* tion de la loi du 25 août 1871.
  - On sait comment la généralité des termes de l’art. 18 de cette loi permet au Tribunaux d’en étendre exagérément l’application. Nous croyons utile d’indiquer ici, dans une énumération aussi complète que possible, les cas passibles ou non de l’impôt du timbre-quittance, suivant les prétentions de l’Administration basées sur la jurisprudence.
  - D’après celle-ci, sont actuellement soumis au timbre de 0 fr. 10.
  - 1° Toutes les quittances de sommes supérieures à 10 fr.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 2° Les acomptes versés en l’acquit de créances supérieures à lo fr.
  - 3° Les factures portant les mentions « payé, annulé, au comptant », inscrites même au moyen d’un timbre à encre grasse.
  - 4° Les factures qui font mention d'un avoir en nature ou en argent (Cassation 23 avril 1901 — 26 mars 1906) et les pièces de comptabilité intérieure : notes d'avoir^ de conditions, de rendus d’emballages, de sacs ou de récipients de toute nature (Requêtes 23 fév. 1901).
  - 5° Les bulletins de livraison signés du destinataire et remis au camionneur pour constituer ainsi la décharge de ce dernier ;
  - Sont au contraire exonérés du timbre ;
  - 1° Les accusés de réception donnés par les banquiers d’effets ou billets qui doivent être présentés à l’escompte ou à l’encaissement;
  - 20 Les relevés de compte non établis sur formules de facture et ainsi libellés :
  - Extrait du Grand-Livre
  - Compte de M. folio
  - Doit Avoir
  - (Encore ne faut-il pas que le compte se balance à zéro),
  - 3° Les bulletins de livraison conservés par l'ex-péditeur (Cass. 7 mars 1887; le Havre 27 juin 1901).
  - Le 24 février, une réunion des Chambres syndicales a été tenue à la salle des Ingénieurs civils au sujet de cette question. Depuis, M. Gateclout, membre de la Chambre de commerce de Paris, a présenté à cette Compagnie, au nom de sa Commission de législation commerciale et industrielle, un rapport tendant au même but. Mais en attendant l’abrogation de la loi, que malheureusement nous ne prévoyons pas proche, ou même la limitation de ses effets dans une mesure plus conforme aux intérêts du commerce et aux intentions du législateur, nous ne pouvons que conseiller à ceux de nos lecteurs, désireux de ne pas avoir maille à partir avec le fiscs de s’en tenir strictement aux indications qui précèdent.
  - VENTE ET NANTISSEMENT DES FONDS DE COMMERCE
  - L’Officiel du 19 mars a publié la loi dont la teneur suit :
  - CHAPITRE Ier
  - DE LA VENTE DES FONDS DE COMMERCE
  - Article premier. — Le privilège du vendeur d’un fonds de commerce n’a lieu que si la vente à été constatée par un acte authentique ou sous seing privé, dûment enregistré, et que s’il a été inscrit sur un registre public tenu au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel le fonds est exploité.
  - Il ne porte que sur les éléments du fonds énumérés dans la vente et dans l’inscription et, à défaut de désignation précise, que sur l’enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientèle et l’achalandage.
  - Des prix distincts sont établis pour les éléments incorporels du fonds, le matériel et les marchandises.
  - Le privilège du vendeur qui garantit chacun de ces prix, ou ce qui en reste dû, s’exerce distinctement sur les prix respectifs de la revente afférents aux marchandises, au matériel et aux éléments incorporels du fonds.
  - Nonobstant toute convention contraire, les payements partiels autres que les payements comptant s’imputent d’abord sur le prix des marchandises, ensuite sur le prix du matériel.
  - Il y a lieu à ventilation du prix de revente mis en distribution, s’il s'applique à un ou plusieurs éléments non compris dans la première vente.
  - Art. 2. — L’inscription doit être prise, à peine de nullité, dans la quinzaine de la date de l’acte de vente. Elle prime toute inscription prise dans le même délai du chef de l’acquéreur ; elle est opposable à la faillite et à la liquidation judiciaire de l’acquéreur, ainsi qu’à sa succession bénéficiaire.
  - L’action résolutoire, établie par l’article 1664 du Gode civil, doit, pour produire effet, être mentionnée et réservée expressément dans l’inscription. Elle ne peut être exercée au préjudice des tiers
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  - après l’extinction du privilège. Elle est limitée, comme le privilège, aux seuls éléments qui ont fait partie de la vente.
  - En cas de résolution judiciaire ou amiable de la vente, le vendeur est tenu de reprendre tous les éléments du fonds qui ont fait partie de la vente, même ceux pour lesquels son privilège et l’action résolutoire sont éteints ; il est comptable du prix des marchandises et du matériel existant au moment de sa reprise de possession d’après l’estimation qui en sera faite par expertise contradictoire, amiable ou judiciaire, sous la déduction de ce qui pourra lui rester dû par privilège sur les prix respectifs des marchandises et du matériel, le surplus, s’il y en a, devant rester le gage des créanciers inscrits et, à défaut, des créanciers chirographaires.
  - Le vendeur qui exerce l’action résolutoire doit la notifier aux créanciers inscrits sur le fonds au domicile par eux élu dans leurs inscriptions. Le jugement ne peut intervenir qu’après un mois écoulé depuis la notification.
  - Le vendeur, qui a stipulé lors de la vente que, faute de payement dans le terme convenu, la vente serait résolue de plein droit, ou qui en a obtenu de l'acquéreur la résolution à l’amiable, doit notifier aux créanciers inscrits, aux domiles élus, la résolution encourue ou consentie qui ne deviendra définitive qu’un mois après la notification ainsi faite.
  - Lorsque la vente d’un fonds est poursuivie aux enchères publiques, soit à la requête d’un syndic de faillite, de tous liquidateurs ou administrateurs judiciaires, soit judiciairement à la requête de tout autre ayant droit, le poursuivant doit la notifier aux précédents vendeurs, au domicile élu dans leurs inscriptions, avec déclaration que, faute par eux d intenter l’action résolutoire dans le mois de la notification, ils seront déchus, à l’égard de l’adjudicataire, du droit de l’exercer.
  - L’article 550 du Code de Commerce n’est appli-cable ni au privilège ni à l’action résolutoire du vendeur d’un fonds de commerce.
  - Art, 3. — Toute vente ou cession de fonds de commerce, consentie même sous condition ou sous la forme d’un autre contrat, ainsi que toute mise en
  - Société ou toute attribution de fonds de commerce par partage ou licitation, sera, dans la quinzaine de sa date, publiée à la diligence de l’acquéreur, sous forme d’extrait ou d’avis, dans un journal d’annonces légales du ressort du Tribunal de Commerce où se trouve le fonds, ou, à défaut, dans un journal d’annonces légales de l’arrondissement.
  - L’extrait ou avis contiendra la date de l’acte, les noms, prénoms et domiciles de l’ancien et du nouveau propriétaire, la nature et le siège du fonds, l’indication du délai ci-après fixé pour les oppositions et une élection de domicile dans le ressort du Tribunal.
  - La publication sera renouvelée du huitième au quinzième jour après la première insertion.
  - Dans les dix jours au plus tard après la seconde insertion, tout créancier du précédent propriétaire, que sa créance soit ou non exigible, pourra former au domicile élu, par simple acte extrajudiciaire, opposition au payement du prix ; l’opposition énoncera le chiffre et les causes de la créance, à peine de nullité. Aucun transport amiable ou judiciaire du prix, ou de partie du prix, se sera opposable aux créanciers qui se seront ainsi fait connaître dans ce délai.
  - L’acquéreur, qui sans avoir fait les publications ou avant l’expiration du délai de dix jours aura payé son vendeur, ne sera pas libéré à l’égard des tiers.
  - Art. 4. — Si la vente ou cession d’un fonds de commerce comprend des succursales situées dans la France continentale, en Algérie ou dans les colonies, l’inscription et la publication prescrites par les articles 2 et 3 doivent être faites également dans chacun des ressorts où ces succursales ont leur siège. Le délai, qui est de quinzaine dans la France continentale, est d’un mois en Corse et en Algérie, de trois mois dans les colonies.
  - La publication contiendra élection de domicile dans le ressort du tribunal de la situation de l’établissement principal et dans le ressort où se trouve la succursale, si celle-ci forme l’objet unique de la cession.
  - Art. 5. — Pendant les vingt jours qui suivent la
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  - LEMONITEUR DE LA TEINTURE
  - seconde insertion, une expédition ou l’un des originaux de l’acte de vente est tenu, au domicile élu, à . 1 la disposition de tout créancier opposant ou inscrit pour être consulté sans déplacement.
  - Pendant le même délai, tout créancier inscrit ou qui a formé opposition dans le délai de dix jours fixé par l’article précédent peut prendre, au domi- cile élu, communication de l’acte de vente et des | oppositions, et si le prix ne suffit pas à désintéresser les créanciers inscrits et ceux qui se sont révélés par des oppositions au plus tard dans les dix jours qui suivent la seconde insertion, former, en se conformant aux prescriptions de l’article 23 ci-après, une surenchère du sixième du prix principal du fonds de commerce, non compris le matériel et les marchandises.
  - La surenchère du sixième n’est pas admise après la vente judiciaire d’un fonds de commerce ou la vente poursuivie à la requête d’un syndic de faillite, de liquidateurs et d’administrateurs judiciaires ou de copropriétaires indivis de fonds, faite aux enchères publiques et conformément à l’article 17 de la présente loi.
  - L’officier public commis pour procéder à la vente devra n’admettre à enchérir que des personnes dont la solvabilité lui sera connue, ou qui auront déposé soit entre ses mains, soit à la caisse des dépôts et consignations, avec affectation spéciale au payement du prix, une somme qui ne pourra être inférieure à la moitié du prix total de la première vente, ni à la portion du prix de ladite vente stipulée payable comptant, augmentée de la surenchère.
  - L’adjudication sur surenchère du sixième aura lieu aux mêmes conditions et délais que la vente sur laquelle la surenchère est intervenue.
  - Si l’acquéreur surenchéri est dépossédé par suite de la surenchère, il devra, sous sa responsabilité, remettre les oppositions formées entre ses mains à l’adjudicataire, sur récépissé, dans la huitaine de l’adjudication, s’il ne les a pas fait connaître anté-
  - rieurement par mention insérée au cahier des charges ; l’effet de ces oppositions sera reporté sur le prix de l’adjudication.
  - Art. 6. — Lorsque le prix de la vente est défini- ! commerce : l’enseigne
  - tivement fixé, qu’il y ait eu ou non surenchère, l’acquéreur, à défaut d’entente entre les créanciers pour la distribution amiable de son prix, est tenu, sur la sommation de tout créancier, et dans la quinzaine suivante, de consigner la portion exigible du prix, et le surplus au fur et à mesure de l’exigibilité, à la charge de toutes les oppositions faites entre ses mains ainsi que des inscriptions grevant le fonds et des cessions qui lui ont été notifiées.
  - Art. 7. — Dans la quinzaine de la publication de l’acte de Société contenant apport d’un fond de commerce, tout créancier non inscrit de l’associé qui a fait l’apport fera connaître au greffe du tribunal de commerce où le dépôt de l’acte a eu lieu sa qualité de créancier et la somme qui lui est due. Il lui sera délivré par le greffier un récépissé de sa déclaration.
  - Si le fonds est apporté dans une Société déjà formée, les créanciers non inscrits de l’associé auquel le fonds appartenait feront la déclaration au greffe du tribunal de commerce de la situation du fonds, dans la quinzaine de la publication de l’acte constatant l’apport, eftectuée en conformité de l’article 3 ci-dessus.
  - A défaut par les coassociés, ou l’un d’eux, de former dans la quinzaine suivante une demande en annulation de la Société ou de l’apport, ou si l’annulation n’en est pas prononcée, la Société est tenue solidairement avec le débiteur principal au payement du passif déclaré dans le délai ci-dessus et justifié.
  - CHAPITRE II
  - DU NANTISSEMENT DES FONDS DE COMMERCE
  - Art. 8. — Les fonds de commerce peuvent faire l’objet de nantissements, sans autres conditions et formalités que celles prescrites par la présente loi.
  - Le nantissement d’un fonds de commerce ne donne pas au créancier gagiste le droit de se faire attribuer le fonds en payement et jusqu’à due concurrence.
  - Art. 9. — Sont seuls susceptibles d’être compris dans le nantissement soumis aux dispositions de la présente loi comme faisant partie d’un fonds de et le nom commercial, le
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  - matériel ou l’outillage servant à l’exploitation du fonds, les brevets d’invention, les licences, les marques de fabrique et de commerce, les dessins et modèles industriels, et généralement les droits de propriété industrielle, littéraire ou artistique qui y sont attachés. (A suivre.)
  - TARIFS ET TRANSPORTS
  - Les Compagnies du Midi et d’Orléans et les Chemins de fer de l’Etat ont proposé d’appliquer à l’extrait liquide de châtaignier en fûts destiné l’exportation (tarif P. V. 317) la tarification suivante :
  - Par wagon chargé d’au moins 8,000 kil. ou payant pour ce poids, d’une gare quelconque du réseau d’Orléans à Bordeaux (voie des quais de la Compagnie du Midi sur la rive gauche), la Rochelle-Ville, la Pallice, Rochefort, Tonnay-Cha-rente, Nantes et Saint-Nazaire.
  - Prix par tonne du barême dont les bases sont indiquées ci-après, à augmenter des frais de gare. Le chargement et le déchargement doivent être effectués par les expéditeurs et par les destinataires :
  - Jusqu’à 50 km. 2 fr. 75
  - Pour chaque km. en excédent au delà de :
  - 50 à 300 km. . 0 fr. 03
  - 300 km. . . 0 fr. 02
  - Il est déduit 1 fr. 25 par tonne pour les marchandises livrées à la gare de Bordeaux-Bastide pour être transportées aux quais de la rive gauche par camionnage ou gabare.
  - Le Ministre des Travaux publics vient d’homo-oguer cette proposition, qui d’ailleurs a déjà été mise provisoirement en vigueur. La nouvelle tarification a pour objet de favoriser les exportations d extraits de châtaigniers des usine • de trituration du centre de la France. Elle comporte des réduc-bons importantes, plus de 25 0/0 en moyenne et Par conséquent nous ne pouvons qu’y applaudir.
  - La Compagnie d’Orléans propose d’ajouter au tarif P. v. 17 un nouveau paragraphe comportant les dispositions suivantes :
  - § 8. — Noir minéral naturel (houille broyée). (Par wagon chargé d’au moins 5,000 kil. ou payant pour ce poids sur toutes les sections du réseau.)
  - Prix par 1,000 kil. du barême ci-après, à augmenter des frais de gare. Le chargement et le déchargement doivent être effectués par les expéditeurs et par les destinataires :
  - Jusqu’à 25 kilom., 8 centimes par kilom.
  - Pour chaque kilom. en excédent au delà de :
  - 25 kilom. jusqu'à 100 kilom., 4 centimes.
  - 100 kilom. jusqu’à 200 kilom., 2 centimes.
  - 200 kilom., 1 cent. 25.
  - ------ 1 ------------------------------- ..——=x:
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de Contentieux (20e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
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  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le Contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (259). Syndicat professionnel. — Loi du 2 mars 1884. — Menaces de grève. — Renvoi d’une ouvrière imposé à son patron. — Délit civil. — Responsabilité.
  - Si, depuis l’abrogation de l’article 416 du Code pénal, les menaces de grève sans violences ni manœuvres frauduleuses émanant d’un Syndicat sont licites, quand elles ont pour objet la défense des intérêts professionnels, ces menaces n’en constituent pas moins un délit civil dans les termes de l’article 1382, lorsqu’elles ont porté atteinte au droit du travail d’autrui en imposant dans l’espèce à un patron le renvoi d’une de ses ouvrières.
  - Le Syndicat commet ainsi un abus et en est responsable vis-à-vis de celle qui en a souffert dans sa liberté de travail.
  - Des actes de cette nature excèdent, en effet, les droits conférés aux Syndicats professionnels par la loi du 21 mars 1884.
  - (Justice de Paix du Canton Nord de Besançon.) (17 juillet 1907.)
  - CORRESPONDANCE
  - Un de nos abonnés nous écrit :
  - J’ai acquis un droit de passage dit « pour le pied levé seulement » sur une propriété pour parvenir à un jardin Depuis, j’ai fait élever dans ce jardin un petit atelier de construction où travaillent quelques ouvriers et gù se trouve un dépôt de marchandises. Le propriétaire qui m’a cédé le droit de passage se refuse aujourd’hui à laisser libre l’accès de ma propriété. Est-il fondé dans cette prétention?
  - R. — Le propriétaire qui a un droit de servitude ne peut, aux termes de l’art 702 C civ., en user que suivant son titre, c’est-à dire sans faire dans le fonds dominant de changement qui aggrave la condition du fonds servant. Or, il est bien certain que la passage des ouvriers travaillant dans un atelier de construction constitue une aggravation de la servitude de passage concédée pour le pied levé seulement et pour se rendre à un jardin, ce qui doit s’entendre pour l’exploitation agricole et non industrielle de la propriété.
  - Nos Petites Annonces
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  - U Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
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  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
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  - M. M. R., à Asnièret. — L’incommodité résultant pour un particulier du voisinage d’un établissement industriel ne donne pas toujours droit a indemnité La liberté du commerce et de l’industrie ne peut, en effet, être limitée qu’en vertu de lois, décrets ou règlements spéciaux ou lorsque l’usage en est abusif et nuisible aux tiers.
  - C. P. à C — Vous devez payer la patente réclamée par le fisc pour les années 1906 et 1907; mais, à moins de dispositions contraires dans votre marché, vous pouvez en réclamer la restitution à l’administration avec laquelle vous avez traité.
  - M. L. M., à Niort. — Le représentant de com-merce, quelle que soit sa situation personnelle, ne peut, à moins de conventions contraires, imposer a son commettant d’accepter les affaires qu’il lui propose, lors même qu’elles paraîtraient des plus avantageuses.
  - Le commettant, seul juge de son intérêt, est toujours maître de sa décision.
  - M. D. R , àGien.— La demande de wagons adres sée a une Compagnie de chemins de fer, en vue de l’expédition de marchandises par petite vitesse, ne peut, lorsque la Compagnie n’y satisfait point, donner lieu contre elles à une action en dommages-intérêts q'autant qu’elle contient toutes les énonciations exigées par les tarifa.
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- - TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
  - Pendant les deux premiers mois des années J907, 1908 et 1909
  - Quantités 1 Marchandises
  - livrées à la consommation 1 françaises ou francisée» exportées
  - IMPORTATIONS .— — — EXPORTATIONS — — ——Ml 1 ' — —
  - 1909 4908 4 901 4909 49OS 4901
  - Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 192 • 928 1.443 Bois de teinture en bûches 1.000 k. 116 42 41
  - — — Brésil » — — — — moulus » 6 5 26
  - — — Haïti » 4.341 1 558 3.106 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 6 —= 21
  - - — Guat:mala.. » 186 305 172 Curcuma en racine » 139 76 108
  - — — Autres pays. » 1 013 2.741 3.936 en poudre » — —
  - Quer citron » 2 —
  - Totaux .... » 5 732 5.533 8.657 Lichens tinctoriaux » 341 367 643
  - Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : » 12.146 19.707 26.061
  - Bois de teinture moulus .... » — — —
  - Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 230 111 256 Ecorces, feuilles et brindilles » 13 4 61
  - Curcuma en racine » 745 389 880 Moulus » — 33 26
  - — en poudre » — — — Noix de galle et avelanèdes entières con- 229
  - » 1 264 1 280 950 cassées ou moulues » 111 21
  - Lichens tinctoriaux » 202 149 1.787 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — — —
  - Ecorces à tan, moulues ou non.. » 3.143 3.749 4.534 Safran » 151 69 88
  - Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 1 389 519 869
  - Ecorces, feuilles et brindilles » 7 772 12.986 8.125 Cochenille » 469 204 213
  - Moulus » 6.581 6.711 12.010 Kermès animal » — — —
  - Noix de galle et avelanèdes entières, con- Indigo » 164 81 99
  - cassées ou moulues » 3.757 5.167 1.815 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules 39
  - Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » 110 270 de bleu » 29 1
  - Safran » 144 125 119 Cachou en masse » 28 33 29
  - Autres teintures et tanins » 246 3 707 2.440 Rocou préparé » 164 85 30
  - Cochenille » 1.230 1.214 573 Orsei le préparée, humide en pâte » 83 60 36
  - Kermès animal » — — — — sèche (cudbéard ou extrait). » 35 12 —
  - Indigo » 242 114 12 Extraits de bois de teint, et d autres espèces: 30
  - Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Garancine )) 16 1
  - de bleu » — — 1 744 3.618
  - Cachou en masse... » 5.009 3.029 3.044 Autres : Allemagne » 6.953
  - Rocou préparé » 187 36 14 — Belgique » 2.958 3.678 4.062
  - Orseille préparée, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait). » — — — Angleterre » 4.599 2.731 1.567
  - » 14 1 17 — Etats-Unis » 927 206 763
  - — Autres pays » 7.808 4.209 6.439
  - Extraits debois de teint.etd’autresespèces : —
  - » — — — Totaux » 18 036 14.442 19.784
  - Autres » 389 272 274 Teintures dérivées du goudron de houille :
  - Teintures dérivées du goudron de houille :
  - Acide » — — — Acide picrique » 3 116 1C
  - Alizarine artificielle » 123 193 286 Alizarine artificielle » — — 13
  - Autres . » 1.786 1.963 2.065 Autres » 331 2.051 1.552
  - Outremer » 249 373 139 Outremer » 3 068 2.534 3.242
  - Bleu de Prusse. » 128 154 140 Bleu de Prusse » 159 127 115
  - Carmins communs » — — — Carmins communs » 3 — 2
  - — fins » — - — — fins » 8 11 7
  - Vernis à l’alcool » 15 12 17 Vernis à l’alcool ; » 205 213 239
  - a l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
  - et a l’huile mélangées » 2.025 2.470 2.2:2 et à l’huile mélangées » 2.495 2.738 2 040
  - Ocres broyées ou autremer t préparées... » 1.192 1.289 756 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 36.284 31.485 34.942
  - Verts oe Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
  - dres bleues ou vertes » 13 29 17 dres bleues ou vertes » 54 51 57
  - Verts de montagne,de Brunswick et simil. » ; 114 216 179 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 10 13 28 ‘
  - Talc pulvérisé » 2 599 6.258 4.422 Talc pulvérisé » 6.512 10 751 5 861
  - Couleurs non dénommées • 5.081 8.076 6.982 Couleurs non dénommées D 961 882 404
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - PLACE DE PARIS
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  - 100
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  - de
  - azotique (voir acide nitrique), muriatique 22’ chimiq. pur .
  - » 20/22par 15 touries
  - nitrique 36’ b anc............
  - a
  - 40
  - CO O CO *(
  - jaune..........
  - blanc .. ......
  - jaune ........
  - chimiquem. pur
  - oxalique............ picrique cristallisé sulfurique 53 ... .
  - » tartrique Alcali volatil du
  - 60’ environ ...
  - 66’ »
  - 66- chimiq. pur, aa soufre......
  - 1er blanc...... .
  - gaz 22’.........
  - 28129.. ...
  - 32
  - 6
  - 32
  - 31
  - 38
  - 37
  - 52
  - 58
  - 75
  - 130
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 230
  - 30
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - »
  - S
  - »
  - Soude
  - Perlasse ire qualité ... . » ordinaire............. rose factice...........
  - : 42[45 en tourie...... supérieure’............. .. .
  - soude 90)92 ...............
  - « Solvay 65170 ..............
  - » » ...............
  - » » ...............
  - caustique 60[62... .......... 70(72........................
  - » 60(62 plaquettes .
  - » 70(72 »
  - Sulfate de euivre »
  - » de fer moyens cristaux ... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar. pur
  - » » extra pains et poudre
  - » » flior pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains............
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p’ la peinture
  - Alcool dénaturé type Régie 90-un épuré.......................
  - ’ ordinaire..................
  - ” de chrome.................
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - de
  - Prusse
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. n’ I ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - Benzine ................... » lourde, industrielle. " type Régie...............
  - Bichromate de potasse..... » soude ................... i-oxyde de baryum 85/86’ borax raffiné en cristaux...
  - L’hecto . 43 »
  - .. 40 »
  - .. 65 »
  - Les 100 k.
  - 80 » 70 »
  - arbonate ‘rème de
  - de soude cristallisé tai rre entière........ * en poudre ...
  - - * * soluble, paillettes..
  - -yanure rouge de potassium pur... extrine blonde citron..............
  - » blanche..........................
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes .. .
  - 50
  - 6 175 1:0 325 335
  - 45
  - 46
  - 50
  - 80
  - Le litre 0 23
  - - trait
  - a
  - extra .. ........ pharmaceutique... chimiquement pure
  - d’orseille liquide n- 1
  - de
  - » » extra. .
  - » supérieur..........
  - Javelle 40- Baumé..
  - » 35’ »
  - • 25’ » ..
  - a * 20’ »
  - ycerine blanche industrielle 28' "essive caustique de potasse 36’.
  - » »
  - ., » de soude
  - Noix de Galles de Chine .. orseille double.............
  - O co * c
  - 0 35
  - Les 100 k.
  - n " triple .............’. ' '
  - pvmuriate d’étain 32 % .... . : ’ ;anama (QuiUay).. ................
  - rmanganate de potasse. ...... . ’ tasse d’Amérique . . ...........
  - " imitation d’Amérique 66/70’
  - 52,5
  - 45’.
  - 5
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 90
  - 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - 50
  - 50
  - 60 106
  - 50
  - 25
  - 15
  - 16
  - 15
  - 22
  - 23
  - 21
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - Le kil.
  - 4
  - 4 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 106 kil.
  - 65
  - 95
  - 115
  - 180
  - 155
  - 135
  - 78
  - >
  - Rouge Brésil Bahia..........
  - » Calliatour.. 100 k.
  - Lima.. .
  - S te-Marthe Brésillet . . Sandal.
  - Sapan
  - O aC
  - 100 k.
  - ,50x.
  - 12
  - 6
  - 8
  - 3
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco 50 k.
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb........ ..
  - » pressé....
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille Ténérife grise...
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - ... 50 kilos. Pond..
  - On
  - On
  - cote
  - COte
  - Dividivi les 50 kil . .
  - Indigos actuellement ‘
  - PLACE DU HAVRE
  - Beng. sur v. et bl. 1[2 k fin violet et pourpre..
  - Beng. beau viol et dite.,
  - «
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campéche du Brésil, coupe
  - Jaune
  - 2e qualité... 3e bonne .... 3e inférieure.
  - • Sisal, Yucatan.. Honduras.. .. .. Tabasco............ Haïti Cap..........
  - - Fort-Liberté. ...
  - Aquim........... St-Marc......... Gonaïves .......
  - P.-de-Paix.........
  - - Miragoane........ Saint-Domingo...
  - Martin, et Guadel.
  - • Jamaïque...... Cuba et St-Yago ., Manzanille...... Tuspan.......... ................ Campéche........ Carne»..........
  - Tampico.......... Porto-Plata..... Haïti........... Jamaïque ....... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha....... Carth. et Savan... Maracaïbo ......
  - Fustet..... 100 k Tatajuba(Pern )50 k
  - Bahia .... .
  - Corin o...
  - Amapala. P0 kil.
  - d Espagne,
  - 8
  - 6
  - 4
  - 5
  - 5
  - 5 4
  - 4
  - 4
  - 4 4
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 6
  - 5
  - 5
  - 5
  - à
  - »
  - coo©
  - 3> M
  - 45 ..
  - 43 ..
  - 63
  - 48 ..
  - 1/2 kil,
  - I=
  - M
  - 50
  - 25
  - 50
  - 50
  - 25
  - 75
  - 20
  - 90
  - 50
  - 50
  - 50
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 3
  - 3
  - 3
  - 18
  - 75
  - 25
  - 75
  - 4
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  - 25
  - 25
  - 9 ..
  - 14 ..
  - 9 50
  - 10 ..
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  - 8 .
  - 8 ..
  - 97 .
  - 30 ..
  - 70
  - 70
  - 59
  - h* ex o
  - 15
  - 10
  - 8
  - 6
  - 6
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  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
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  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 75
  - 25
  - 25
  - 25
  - 25
  - 50
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  - 75
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  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 22
  - 25
  - 25
  - 75
  - €. ex
  - O o
  - bon violet.......... bon moyen violet.. . moyen violet.......... beau violet rouge... bon violet rouge.... bon moy. v. rouge...
  - fin rouge........... beau dito...........
  - bon dito.............. bon à fin cuiv........ cuiv. ord. et bas.....
  - Java.........
  - Kurpah . ...
  - Madras . ...
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M.
  - N.M.
  - » bon à fin sobre .
  - » — cor....
  - • cor. ord. à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
  - » bon à beau. N.M.
  - • ord. et moyen N. M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil. ; . .
  - Cap-Vert .. . Mers du Sud Madagascar.
  - *±
  - Quercitren
  - On cote les 5C kil . Baltimore fi effilé....
  - » gros affilé........
  - Antil.ss
  - Cayena »
  - Rocou
  - 4
  - 5
  - 4
  - 2
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 1
  - 3
  - 1
  - 2
  - 1
  - 25
  - 50
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75
  - 50
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  - 25 M
  - 50
  - 25
  - 75
  - 0 40 a N. M
  - 6 5
  - 6
  - 3
  - 4 3
  - 50
  - 4 50
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 3
  - 2, s
  - 75
  - 5C
  - 5C
  - 50
- p.109 - vue 116/396
- - —, ©
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie....
  - Cachou noir, ire marque...
  - » marques ord..
  - Cochenille argentée.. 100 k.
  - . à .16
  - Jurcuma
  - grise............ zacatille naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale........ .
  - Chinois.......
  - Madras............
  - 12 .
  - 85 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 300 .
  - 15
  - 95
  - Salies de Chine.........»... Prussiate jaune de potasse.
  - 275 ..
  - 55 ..
  - 56 ..
  - 62 ..
  - 130 ..
  - 150 ..
  - 350
  - 400
  - 310
  - 135
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo Madras bon t beau tendre.
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - Java
  - moyen et bon moyen coloré.......... ..
  - moyen ord. et ord.
  - terne et serré....
  - Ion et beau vio'et et violet rouge.. moyen et bon moy. assez coloré.. •. moyen ord. et ord. mél. et terreux. ! beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet rouge .. ...........
  - moyen violet-rouge et rouge..........
  - M..
  - =
  - s
  - 5
  - M.
  - 5
  - M..
  - M
  - bon moyen.....'. . beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - M
  - M..
  - Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
  - Acide citrique...........
  - Alun raffiné(entrepôt) .
  - sauf variation con-
  - 400
  - 1 Sumac en feuilles............
  - } » poudre........... ..
  - Styrax liquide.................
  - Tamarin Madras.................
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile....... :
  - » en pains, extra sec, sous pap.................
  - » bon marchand en pains
  - » » en boules
  - » , raffiné en poudre sec
  - 40 .
  - 40 .
  - 140 .
  - S
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................
  - Qualités ordinaires .. ....... ....
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 32 35
  - 27 28
  - 60 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - BOIS DE TEINTURE
  - Acide
  - muriatique ... nitrique.....
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d.
  - d.
  - d;
  - d.
  - d.
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné............. Blanc de zinc de la Méditer, poudre........... broyé............
  - Crème de tartre............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut......
  - » de potasse brut....
  - Sel de soude, 80/85, cons. et entr. ea bq. de 700 kil. ,m.
  - Sel de soude, 70/75, disp...
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 8 250
  - 40
  - 47
  - 50 à
  - 50
  - 50
  - Brésillet. •. . . . . .
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . . — Haïti . ... — Martinique,Guade loupe , .
  - 28 -à 29 -
  - 28 -
  - 18 -
  - 10 -
  - 28 25
  - 19 -
  - 14 -
  - a
  - 30/35, disp.
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..,
  - 180
  - 8
  - 22
  - 9
  - 25
  - 45
  - 19
  - 14
  - 12
  - 25
  - 75
  - 75
  - E 54
  - 5 50
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra
  - — Tuspan Lima. . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco.
  - 11
  - 14
  - * i
  - 15
  - » (acq.).............
  - Couperose emballée..........
  - Essence de térébenthine (d. fûts) .....................
  - Id. (s fûts)... ............
  - Fécule de pommés de terre, 1er bl......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt).......
  - Galles vertes et noires.....
  - » noires Alep...............
  - » blancnes pays.............
  - Gomme arabique, en sorte .
  - 80 ..
  - 75 .
  - fi
  - Ghésirée, en sorte.... Sénégal, s. bas du fleuve » Galam...............
  - Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde........
  - » blanche..............
  - Laque en f. qté orange.
  - » mi-orange
  - » cerise AC
  - Sandaraque lavée ..... Damar (Batavia).......
  - a
  - Singapore Penang ..
  - O© co
  - SAVONS
  - Cuits unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive........
  - r S
  - 35.........
  - 32 .
  - 170 .. 190
  - 130.........
  - 85 .. 90
  - 80
  - 550
  - i 320
  - : 310
  - 170
  - 185
  - 110
  - les
  - 190
  - 140
  - extra pur augmenté résineux
  - (72 0/0 d’huiles)
  - Jaune »
  - Vert à l’huile de
  - (60 0/0
  - (72 0/0
  - (72 0/0
  - fi
  - pulpes industriel.
  - » tunisien.......................
  - Jaune » à manteau blanc . ..
  - 81
  - 57
  - 51
  - 55
  - 49
  - 38
  - 51
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles) » (60 0/0 d’huiles).......
  - Rosé.........................
  - Noir.........................
  - Blanc spécial suiffé ........
  - Bleu
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - ........................ Garance, racine........
  - 200
  - 150
  - M
  - 850
  - 600
  - ocou
  - Safran pur.
  - poudre............
  - Guadeloupe........
  - Cayenne
  - d'Espagne, Valence
  - 70
  - 110 M
  - ) 90
  - Sulfate de euivre(entrepôt) ,
  - * (seq.} .. . 58
  - OWe.. ©•0e’
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif... mixte » talqué Ire qualité
  - » 2e *
  - Marbré bleu ou
  - rose Dijon.. Nantais
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits............... Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé. Résineux................
  - Vert exportation....... Brun........... Noir.. . , .............
  - VT CT vh- i. S. CD to86..OOC
  - 19
  - 34
  - 32
  - 30
  - 30
  - 36
  - 35
  - 83
  - 58
  - 52
  - 56
  - 51
  - 40
  - 52
  - 47
  - 51
  - 47
  - 52
  - 46
  - 62
  - etOnnOr ©69*vc•>
  - 34
  - 42
  - 34
  - 32
  - 36
  - 40
  - 38
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . .
  - fin violet . .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet .
  - — — petit violet. .
  - — — ord inaire et
  - cuivré . .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . ....
  - — — bon ....
  - — — moyen . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ord. et cuivré
  - — Manille — Guatemala flor . . — — sobre ,
  - — — cortès . .
  - — Mexique flor. . . .
  - — - sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, irequal.
  - — — — 2equal
  - — — cerise. . . .
  - — — blonde ordin.
  - Garance d’Avignon. . 100 k Lac-Dye, marque DT. le k.
  - Orseille Mers du Sud. 100 k — Madagascar .
  - 11
  - 11
  - 11
  - 10
  - 9
  - 8
  - 6
  - 5
  - 2
  - 2
  - 8
  - 7
  - 6
  - 5
  - 6
  - 5
  - 4
  - 8
  - 6
  - 5
  - 7
  - 6
  - 4
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 4
  - 13
  - 13 -
  - 12 •
  - 11 -
  - 10 -
  - "La
  - 59
  - 50
  - 75
  - 1C
  - 50
  - 50
  - 25
  - 90
  - 50
  - 95
  - 9
  - 5 5€
  - 6 -
  - 3 -2 70
  - 9 -8 -
  - 7 -
  - 5 5C 6 50 6 -5 -
  - 10 -
  - 7 -
  - 6 -
  - 8 -
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  - 5 —
- p.110 - vue 117/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 111
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
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  - BLANCHIMENT ET APPRETS
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  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de keeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur a l École de physique et de chimie industrielles.
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  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
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  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - par A. Seyeweiz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales.— Ma-“eres colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite)
  - Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. 'privées de l’anthracene.)
  - 3 Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di 0i du Triphénylmethane : (a) Dérives du diphenylmé-ane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la Iinone inoido . (a) Indamines et indophenols ; (b) hiazines et thiazones ; (ci Oxazmes et oxazones; (d) îines, — Matières colorantes dérivées de l'indigo-me, oxycetones et xanthones.
  - 2. Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine J. elaéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou mlobenzényliques.—Matières colorantes non classées.
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  - MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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  - Prix à forfai; pour insertions répétées il sera rendu comuts de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d7 journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - La teinture des fibres artificielles (suite) — Les nouveaux colorants. — La teinture pratique à l’étranger. — Le h'anchi-save es objets fins en tulle et en mousseline. — Société industrielle de Rouen. — Vente et nantissem-nt des fonds de commerce (suite). — Les transports par chemins de fer. Notre service e contentieux. Jurisprudence. Renseignements commerciaux. —. Revue du marché. — Annonces.
  - LA TEINTURE DES FIBRES ARTIFICIELLES
  - ParM. V. Clément (i)
  - (Suite — Voir notre numéro du 5 avril.)
  - Les soies artificielles de gélatine et de caséine se rapprochent plus au point de vue chimique de la soie naturelle que celles qui proviennent de la cellu-ose et de ses dérivés, mais elles sont très sensibles à 1 eau. Malgré ce défaut, elles ont trouvé un emploi, grace à leur grand éclat :
  - Le brillant de la soie artificielle, et en particu-'ei de la soie au collodion, est plus vif que celui de soie naturelle ; cependant il a quelque chose de changeant, de métallique qui a sa raison d’être dans la double répartition de la cellulose; cette pro-Prleté acquiert son entier développement dans la bre transparente. Aussi, une série de matières (1) barber Zeitung de Lehne.
  - colorantes deviennent-elles fluorescentes sur la soie artificielle, ce qui dans beaucoup de cas peut être un inconvénient.
  - La différence de prix entre la soie artificielle et la soie naturelle est moindre que l’on ne pourrait le croire au premier abord parce que la soie artificielle a un poids spécifique plus grand et qu’en outre elle est plus transparente que. la soie naturelle.
  - Il en résulte qu’il faut employer de plus grandes quantités delà première pour former une couverture équivalente. Dans les articles de passementerie pour lesquels la soie s’emploie en couches plus épaisses, cet inconvénient a moins d’importance.
  - Dans cette branche d’industrie, la soie artificielle a, surtout à cause de son grand éclat, remplacé en grande partie les soies chargées que l’on utilisait précédemment.
  - La solidité de la soie artificielle est aussi moindre, à l’état sec, que celle de la soie naturelle, et diminue encore au mouillage, ce qui en rend quelquefois la teinture difficile au point de vue mécanique. En conséquence, il faut autant que possible diminuer la durée de la teinture, teindre à basse température et manœuvrer la marchandise avec précaution. Il est superflu de multiplier les passes, car la soie artificielle se mouille tiès facilement et se laisse bien pénétrer par les bains colorants.
  - Les inégalités que l’on remarque souvent à la tein-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - ture tiennent aux inégalités d’épaisseur des fibres. Elles apparaissent généralement comme des raies longitudinales régulières, plus claires et plus foncées et dans beaucoup de cas comme des taches d’une couleur différente. Quand on cherche à assortir des parties qui présentent ainsi des nuances variées, on trouve qu’elles se composent de plusieurs tons semblables et égaux entre eux appartenant à des lots de fabrication différente. Pour la soie au collodion, ces raies semblent dues à une dénitrification irrégulière. Ainsi, le dosage de l’azote dans une partie de ce genre a donné les résultats suivants :
  - Pour la généralité de la marchandise :
  - 0,29 0/0 N, représentant 1,16 0/0 HNO3 .
  - Pour les raies plus foncées :
  - 1,61 0/0 N, représentant 7,25 0/0 HNO3 .
  - Avec la soie à l’ammonium de cuivre (Glanz-stoff) et la viscose, on constate des raies analogues, mais dans ce cas c’est la cellulose elle-même qui est modifiée chimiquement.
  - Une détermination quantitative des différences dans la composition de la fibre n’est pas possible, parce que la cellulose, l'hydrocellulose et l'oxy-cellulose ne sont pas des individualités chimiques nettement caractérisées et ne peuvent être spécifiées analytiquement. Ce qui milite en faveur d’une modification de la cellulose, c’est que ces mêmes raies que l’on remarque dans la teinture se produisent aussi quand des échantillons de ces soies artificielles sont soumis aux réactions de l'oxycellulose. Ainsi, ces soies brunissent au vaporisage et prennent des tons plus foncés dans le réactif de Schiff, dans l’alizarine, etc.
  - Par le procédé au cuivre, aussi bien que par celui de la viscose on détermine artificiellement une hydrolyse de la cellulose, car la cellulose normale ne fournit pas de dissolutions capables d’être filées; de plus, il se produit une modification spontanée de la cellulose, très susceptible de réaction dans les liqueurs alcalines.
  - La modification que les fils, à l’état fini, peuvent subir par le traitement au chlore et aux acides a, par contre, peu d’influence sur leur façon de se com-
  - porter à la teinture. Des expériences ont démontré qu’un blanchiment défectueux, même poussé jusqu’à la destruction de la marchandise, ne modifie pas l’affinité pour les matières colorantes jusqu’à produire l’effet que présentent les raies colorées sur des fibres nullement affaiblies; on ne réussit pas davantage à obtenir par oxydation de la soie de cellulose une oxycellulose qui prenne avec les matières colorantes basiques la même intensité de ton que la soie au collodion dénitrifiée. On ne peut donc pas expliquer par une simple modification chimique de la cellulose la manière d’agir de la soie au collodion dans les bains de teinture.
  - Il est impossible d’éviter des variations entre des lots de fabrication différente et la tâche du teinturier se trouverait facilitée si les fabricants de soie artificielle pouvaient tenir les parties séparées. Mais dans la filature de la soie artificielle on ne peut régler exactement la grosseur du fil ; c’est pourquoi le produit fini est dévidé en écheveaux de 1.000 mètres que l’on assortit suivant leur poids, sur une machine à titrer (brevet du Dr Lehner). Il en résulte que des écheveaux dont la grosseur de fil s’écarte sensiblement de la moyenne et qui proviennent de parties différentes se trouvent ainsi réunis. Ceci explique ces raies qui se produisent à la teinture. On pourrait jusqu’à un certain point remédier à cet inconvénient si l’on maintenait les lots séparés jusqu’au titrage, et si on ne les réunissait qu'après constatation de leur tenue dans la teinture. Mais des mesures de ce genre renchériraient trop la fabrication.
  - (A suivre). P. R.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Verts Nitrazol DiamineGFet BB, breveté s. g. d.g:
  - Ces deux nouveaux produits, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, constituent un complément heureux du Vert Nitrazol Diamine G, très apprécié des consomma-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - leurs ; ils s’en distinguent parla vivacité bien plus grande de leurs teintes. Leur solidité à la lumière est excellente et bien supérieure à celle de tous les autres veits copulables connus jusqu’ici. Ces produits possèdent également une très bonne solidité au lavage et se laissent facilement ronger.
  - Ces nouveaux colorants conviennent tous deux pour la teinture du coton en bourre, en Hottes et en pièces, ainsi que pour la teinture dans des appareils mécaniques, mais ils sont surtout intéressants pour l’impression.
  - ' MODE DE TEINTURE
  - On teint de la façon habituelle pour les Couleurs Diamine, avec addition de I/2 — I o/o de carbonate de soude et, suivant l’intensité delà nuancé, 10 — 200/0 de sulfate de soude cale. ou de sel marin, on rince et on copule avec Nitrazol C ou une solution de Paranitranilinc diazotée.
  - LA TEINTURE PRATIQUE A L’ÉTRANGER
  - I. — Le blanchiment de la paille, du livret, du BOIS, ETC.
  - Le bain pour le blanchiment est préparé comme il suit : Dans environ cent litres d’eau froide aussi douce que possible on fait dissoudre tout d abord 1 k. 6 d'acide oxalique pur, puis on y incorpore, en ayant soin de tourner continuellement, un kil. de peroxyde de soude. Lorsqu’à la suite de cette opé-ration le bain réagit encore, c’est-à-dire s’il rougit du papier bleu de tournesol, il faut rajouter de 1 alcali ou du peroxyde de soude jusqu’à ce que le bain ait une réaction alcaline et que du papier rouge de tournesol prenne une teinte bleuâtre.
  - Après que la paille a été nettoyée, comme cela se pratique habituellement, à l’aide d’une solution de savon, de soude ou de potasse, puis dégraissée et lavée, on la met dans le bain et on l’y laisse à une température de 30-40° G. jusqu’à ce que l’effet désiré soit obtenu. On rince alors convenablement et on retire la teinte jaunâtre de la paille en faisant
  - passer celle-ci dans une solution légèrement acidulée, par exemple, à l’acide tannique ou bien encore par un séchage prolongé à l’air.
  - Ce bain peut facilement servir à plusieurs reprises. On peut encore remplacer en partie l’acide oxalique par de l’acide sulfurique; le bain revient alors moins cher.
  - Dans ce cas on remplace 1 k. d’acide oxalique par environ 800 gr. d’acide sulfurique à 66° Bé; le bain sera donc composé de 800gr. d’acide sulfurique à 66° Bé, de 600 gr. d’acide oxalique et d'un kiL de peroxyde de soude. Lorsque le processus doit être plus rapide, on peut au besoin renforcer le bain et n’ajouter que 50 litres aux quantités ci-dessus au lieu de 100.
  - Si d’autre part on veut obtenir un blanc bleuâtre, il suffit de passer la matière dans un bain de bleu alcalin lorsqu’on vient de la nettoyer et de procéder ensuite comme nous l’indiquons plus haut.
  - • *
  - * *
  - IL — Mêlé de mordoré et de noir bleuâtre sur
  - DES Tissus DE CACHEMIRE PURE LAINE
  - Pour 50 kil. de marchandise on utilisera 750 gr. de bleu dianil R, 400 gr. d’acide d’alizarine rouge G et 100 gr. de jaune alizarine G GW en poudre; lokil. de sel de Glauber et 2 kil. d’acide acétique sont ajoutés au bain froid, puis on y trempe le tissu mouillé et on porte le tout à ébullition en 3/4 d’heure; on laisse ensuite bouillir la masse une demi-heure. Après cette première cuisson, on rajoute en deux portions 1 1/2 kil. d’acide sulfurique et on laisse à nouveau bouillir pendant une demi-heure. Il ne reste plus qu’à fixer au moyen d’un kil. de chromate de potasse, après quoi on fait bouillir le tout une autre demi-heure.
  - D’après ce procédé 011 obtient un bel effet mé-langé de mordoré et de bleu noirâtre très solide.
  - * * *
  - III. — MÊLÉ DE VERT OLIVE ET DE NOIR BLEUATRE SUR DES MERINOS
  - Le bain est préparé à froid avec 750 gr. de bleu dianil R, 25 gr. de jaune alizarine GGW en poudre.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 15 kil. de sel de Glauber et 2 kil. d’acide acétique, le tout est porté à ébullition en 3/4 d’heure et maintenu à cette température pendant une demi-heure.
  - On ajoute encore au bain en 2 ou 3 portions I kil. 1/2 d’acide sulfurique et 011 remet à bouillir modérément pendant largement une demi-heure. On chrome ensuite pendant une nouvelle cuisson d’une demi-heure par 1 kil. 25 de chromate de potasse Le reste de l’opération a lieu comme pour la recette précédente.
  - * * *
  - IV. — Noir d’oxydation aniline sur des CHAINES DE COTON
  - Pour 50 kil. de chaînes, il faut 8 kil. d’acide muriatique, 8 kil. de chromate de soude et 3 k. 1/2 d’huile d’aniline ; le bain est préparé dans une cuve de 1 m. 30 de large sur 1 m. 65 de long et 1 m. de haut.
  - Avant que la chaîne ne soit teinte on la fait bouillir 7-8 heures; elle passe ensuite à la teinture, puis dans de l’eau froide ; retirée, pressée et finalement essorée. On achève alors la teinture des chaînes de coton dans une cuve qui se compose en principe de deux parties. L’une d’elles est pourvue de compartiments dans la proportion d’un pour chaque paquet de chaîne.
  - Le bain contenu dans ce récipient est préparé à froid, on y verse tout d’abord l’huile d’aniline et l’acide muriatique et ensuite le chromate de soude en dissolution en agitant bien le liquide de façon à mélanger intimement les différentes substances.
  - C’est alors qu’on ajoute les chaînes, on les laisse dans le bain froid pendant environ 3/4 d’heure en agitant continuellement le mélange. Puis on commence à chauffer le bain du côté où il n’y a pas de chaînes; on le porte d'abord à 45° C., puis à 60’ C. et ensuite à 75° C. Les chaînes sont alors rincées à froid, lavées à l’eau chaude, huilées, rincées et séchées.
  - 1
  - L’huilage ou encollage des chaînes a lieu sur la machine spéciale utilisée à cet effet, à l’aide du brevet suivant : 1 kil de saccharine, 1 kil. de sul
  - fate de magnésie, 1 kil. d’amidon de froment et 1 kil. 1/2 d’huile d’olive par compartiment.
  - * * *
  - V. — Bleu d’oxydation aniline
  - Bien approprié pour du coton non filé, des fils, etc., très lésistant au foulage. Le coton quia été cuit pendant 3 heures est placé dans un bain froid quia été préparé auparavant à l’aide de 10 kil. de chromate de potasse, 10 kil. de sel d’aniline et 20 kil. d’acide muriatique. On agite activement pendant deux heures, puis on laisse reposer toute la nuit, on rince au matin et on replace dans un bain chaud qui contient 1 kil. 1/2 de soude et4oogr. de violet de méthyl 11 B ; on agite pendant une heure, puis on huile.
  - (Traduit spécialement de Appretur Zeitung parle Moniteur de la Teinture.)
  - LE BLANCHISSAGE DES OBJETS FINS en tulle et en mousseline
  - Si les objets à nettoyer sont blancs, on les trempe tout d’abord pendant deux ou trois heures dans un bain de savon auquel on ajoute un peu de tétrapol; les blouses, cravates, dentelles ou écharpes sont ensuite pressées entre les mains et non pas tordues, puis remises dans une nouvelle eau de savon bien chaude et moussant convenablement. Les différents objets sont alors lavés soigneusement en ayant sur-tout soin de savonner et de frotter à plusieurs reprises les endroits qui fatiguent le plus et qui par conséquent offrent le plus de taches ; on rince ensuite dans une autre eau chaude contenant un peu de soude. Un rinçage à l’eau froide doit enlever complètement le savon qui peut encore rester dans le tissu. C’est là un point essentiel car toute trace de savon peut plus tard donner lieu à des raies ou des taches jaunes dans l’étoffe, taches produites par l’oxydation.
  - Pour obtenir un beau blanc, on soumet les pièces lavées à un blanchiment chimique et on acidifie a l’aide d’une légère solution d’acide sulfurique sui-
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  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
  - COMITÉ DE CHIMIE
  - Extrait de la Séance du 12 mars 1909
  - 1
  - vie d’un nouveau rinçage énergique, ou éventuellement d’un traitement dans une flotte d’antichore.
  - Toutes ces pièces délicates sont ensuite apprêtées dans un empois chaud et léger.
  - Les blouses doivent sécher sur des cintres après qu’on en a bien tiré les dentelles et les entre-deux de manière à leur rendre leur forme. Il est toujours préférable de sécher par courant d’air.
  - Il ne faut repasser ces divers objets que lorsqu’ils sont uniformément humectés.
  - Au cours du repassage il faut éviter autant que possible de se servir de la pointe du fer pour ne pas déchirer les tissus.
  - (Traduit spécialement du Journal suisse des Blanchisseries par le Moniteur de la Teinture.}
  - Présidence de M. E. Blondel, vice-président.
  - M. Blondel donne lecture du rapport de la Com-mission des prix.
  - Concernant le prix XCIX, le Comité de Chimie est d’avis de remettre l’attribution de ce prix à l'an-née prochaine, l’appareil thermomètre à cadran gradué, présenté par la Société des appareils Fournier, étant sur le point de subir des modifications etper-fectionnements intéressants.
  - Prix XV. Démarche est faite par le Comité pour prier les rapporteurs de remettre dans le plus bref délai (c’est-à-dire avant la séance de mai) leurexa-men du mémoire de M. Hermann-Grossmann sur le dosage du nickel, etc.
  - Prix XCIX. Le Comité de Chimie maintient sa Proposition d’attribution d’une médaille à M. le capitaine Dr Nicolardot, dont l’ouvrage « L'Indus-trie des métaux secondaires et des Terres rares » Présente un intérêt suffisamment général pour mé-riter une récompense de la Société, bien que ne répondant pas absolument au libellé du prix. Il propose l’attribution d’une médaille d’argent.
  - A ce propos, M. E. Blondel exprime le désir que la rédaction des prix soit conçue dans le sens le plus large et soit considérée comme exprimant surtout des desiderata, la Société se réservant de récompenser comme il le mérite tout travail de valeur, quand bien même il ne répondrait pas exactement à un numéro du programme. Le Comité approuve M. Blondel et passe à l’ordre du jour.
  - Un ouvrage de M. R. Duchemin, sur l’Industrie des Pyroligneux, est confié à l’examen de M. La-barre.
  - Un ouvrage de MM. Schaplet et Rousset, sur les succédanés de la soie, est une étude intéressante sur les diverses espèces de soie artificielle ; il peut être consulté avec fruit par tous ceux qui s’occupent de cette fabrication.
  - M. E. Blondel donne lecture d’une note critique qu’il a rédigée sur la proposition de loi (actuellement en discussion à la Chambre) tendant à fixer le régime douanier des benzols. Le Comité approuve l’initiative de son vice-président et vote la lecture de cette note en séance générale, ainsi qu’un tirage à part de 25 exemplaires pour l’auteur. Le Comité est d’accord avec M. Blondel pour demander que communication de cette note soit donnée au plus tôt à la Chambre de Commerce.
  - VENTE ET NANTISSEMENT DES FONDS DE COMMERCE
  - (Suite — Voir notre numéro du 5 avril )
  - Le certificat d’addition postérieur au nantissement qui comprend le brevet auquel il s’applique suivra le sort de ce brevet et fera partie, comme lui, du gage constitué.
  - A défaut de désignation expresse et précise dans l’acte qui le constitue, le nantissement ne comprend que l’enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientèle et l’achalandage.
  - Si le nantissement porte sur un fonds de com-merce et ses succursales, celles-ci doivent être désignées par l’indication précise de leur siège.
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  - Art. 10. — Le contrat de nantissement est constaté par un acte authentique ou par un acte sous seing privé, dûment enregistré.
  - Le privilège résultant du contrat de nantissement s’établit par le seul fait de l’inscription sur un registre public tenu au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel le fonds est exploité.
  - La même formalité devra être remplie au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel est située chacune des succursales du fonds comprise dans le nantissement.
  - Art. ii. — L’inscription doit être prise, à peine de nullité du nantissement dans la quinzaine de la date de l’acte constitutif.
  - En cas de faillite ou de liquidation judiciaire, les articles 446, 447 et 448, paragraphe premier, du code de commerce sont applicables aux nantissements de fonds de commerce.
  - Art. 12. — Le rang des créanciers gagistes entre eux est déterminé par la date de leurs inscriptions. Les créanciers inscrits le même jour viennent en concurrence.
  - CHAPITRE III
  - Dispositions communes a la vente et au NANTISSEMENT DES FONDS DE COMMERCE Section I. — De la réalisation du gage et de la purge des créances inscrites
  - En cas de déplacement du fonds de commerce, les créances inscrites deviendront de plein droit exigibles si le propriétaire du fonds n’a pas fait connaître aux créanciers inscrits, quinze jours au moins d’avance, son intention de déplacer le fonds et le nouveau siège qu’il entend lui donner.
  - Dans la quinzaine de l’avis à eux notifié ou dans la quinzaine du jour où ils auront eu connaissance du déplacement, le vendeur ou le créancier gagiste doivent faire mentionner, en marge de l’inscription existante, le nouveau siège du fonds, et si le fonds a été transféré dans un autre ressort, faire reporter à sa date l’inscription primitive avec l’indication du nouveau siège, sur le registre du tribunal de ce ressort.
  - Le déplacement du fonds de commerce, sans le
  - consentement du vendeur ou des créanciers gagistes, peut, s’il en résulte une dépréciation. de fonds, rendre leurs créances exigibles.
  - L’inscription d’un nantissement peut également rendre exigibles les créances antérieures ayant pour cause l’exploitation du fonds.
  - Les demandes en déchéance du terme formées en vertu des deux paragraphes précédents devant le tribunal de commerce sont soumises aux règles de procédure édictées par le paragraphe 8 de l’article 15 ci-après.
  - Art. 14. — Le propriétaire qui poursuit la résiliation du bail de l’immeuble dans lequel s’exploite un fonds de commerce grevé d’inscription doit notifier sa demande aux créanciers antérieurement inscrits, au domicile élu par eux dans leurs inscriptions. Le jugement ne peut intervenir qu’après un mois écoulé depuis la notification.
  - La résiliation amiable du bail ne devient définitive qu’un mois après la notification qui en a été faite aux créanciers inscrits, aux domiciles élus.
  - Art. 15. — Tout créancier qui exerce des poursuites de saisie-exécution et le débiteur contre lequel elles sont exercées peuvent demander devant le tribunal de commerce, dans le ressort duquel s’exploite le fonds, la vente du fonds de commerce du saisi avec le matériel et les marchandises qui en dépendent.
  - Sur la demande du créancier poursuivant, le tribunal de commerce ordonne, qu’à défaut de payement dans le délai imparti au débiteur, la vente du fonds aura lieu à la requête dudit créancier,après l’accomplissement des formalités prescrites par l’article 17 de la présente loi.
  - Il en sera de même si, sur l’instance introduite par le débiteur, le créancier demande à poursuivre la vente du fonds.
  - S’il ne le demande pas, le tribunal de commerce fixe le délai dans lequel la vente du fonds devra avoir lieu à la requête du débiteur, suivant les formalités édictées par l’article 17 ci-après, et il ordonne que, faute par le débiteur d’avoir fait procéder à la vente dans ledit délai, les poursuites de
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  - 119
  - saisie-exécution seront reprises et continuées sur les derniers errements.
  - Il nomme, s’il y a lieu, un administrateur provi-voire du fonds, fixe les mises à prix, détermine les conditions principales de la vente, commet pour y procéder l’officier public qui dresse le cahier des charges.
  - La publicité extraordinaire, lorsqu’elle est utile, est réglée par le jugement ou, à défaut, par ordonnance du président du tribunal de commerce rendue sur requête.
  - Il peut, par la décision rendue, autoriser le poursuivant, s’il n’y a pas d’autre créancier inscrit ou opposant et sauf prélèvement des frais privilégiés au profit de qui de droit, à toucher le prix directement et sur simple quittance, soit de l’adjudicataire, soit de l’officier public vendeur selon les cas, en déduction et jusqu’à concurrence de sa créance en principal, intérêts et frais.
  - Le tribunal de commerce statue, dans la quinzaine de la première audience, par jugement non susceptible d’opposition, exécutoire sur minute. L’appel du jugement est [suspensif ; il est formé dans la quinzaine de sa signification à partie et jugé sommairement par la cour dans le mois ; l’arrêt est exécutoire sur minute.
  - Art. 16. — Le vendeur et le créancier gagiste inscrits sur un fonds de commerce peuvent également, même en vertu de titres sous seing privé, faire ordonner la vente du fonds qui constitue leur Sage, huit jours après sommation de payer faite au débiteur et au tiers détenteur, s’il y a lieu, demeurée infructueuse.
  - La demande est portée devant le tribunal de commerce dans le ressort duquel s’exploite ledit fonds, lequel statue comme il est dit aux paragraphes 5, 6, 7 et 8 de l’article précédent.
  - Art. 17. — Le poursuivant fait sommation au propriétaire du fonds et aux créanciers inscrits antérieurement à la décision qui a ordonné la vente, au domicile élu par eux dans leurs inscriptions, quinze jours au moins avant la vente, de prendre communication du cahier des charges, de fournir leurs
  - dires et observations et d’assister à l’adjudication, si bon leur semble.
  - La vente a lieu dix jours au moins après l’apposition d’affiches indiquant : les noms, professions, domiciles du poursuivant et du propriétaire du fonds, la décision en vertu de laquelle on agit, une élection de domicile dans le lieu où siège le tribunal de commerce dans le ressort duquel s’exploite le fonds, les divers éléments constitutifs dudit fonds, la nature de ses opérations, sa situation, les mises à prix,des lieux, jour et heure de l’adjudication, les nom et domicile de l’officier public commis et dépositaire du cahier des charges.
  - Ces affiches sont obligatoirement apposées, à la diligence de l’officier public, à la porte principale de l’immeuble et de la mairie de la commune où le fonds est situé, du tribunal de commerce dans le ressort duquel se trouve le fonds et de l’officier public commis.
  - L’affiche sera insérée, dix jours aussi avant la vente, dans un journal d’annonces légales du tribunal de commerce et, à défaut, du tribunal de l’arrondissement où le fonds est situé.
  - La publicité sera constatée par une mention faite dans le procès-verbal de vente.
  - Il sera statué, s’il y a lieu, sur les moyens de nullité de la procédure de vente antérieure à l’adjudication et sur les dépens, par le président du tribunal civil de l’arrondissement où s’exploite le fonds ; ces moyens devront être opposés, à peine de déchéance, huit jours au moins avant l’adjudication. Le paragraphe 8 de l’article 15 est applicable à l’ordonnance rendue par le président.
  - Art. 18. — Le tribunal de commerce, saisi de la demande en payement d’une créance se rattachant à l’exploitation d’un fonds de commerce, peut, s’il prononce une condamnation et si le créancier le requiert, ordonner parle même jugement la vente du fonds.
  - Il statue dans les termes des paragraphes 5 et 6 de l’article 15 ci-dessus et fixe le délai après lequel, à défaut de payement, la vente pourra être poursuivie.
  - Les dispositions de l’article 15, paragraphe 8, et
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  - LEMONITEUR DE LA TEINTURL
  - de l’article 17 sont applicables à la vente ainsi or- créanciers inscrits est tenu, à peine de déchéance,
  - donnée par le tribunal de commerce.
  - Art. 19. — Faute par l’adjudicataire d’exécuter les clauses de l’adjudication, le fonds sera vendu à sa folle enchère, selon les formes prescrites par l'article 17 ci-dessus.
  - Le fol enchérisseur est tenu, envers les créanciers du vendeur et le vendeur lui-même, de la différence entre son prix et celui de la revente sur folle enchère, sans pouvoir réclamer l’excédent s’il y en a.
  - Art. 20. — Il ne sera procédé à la vente séparée d’un ou plusieurs éléments d’un fonds de commerce grevé d’inscriptions, poursuivie soit sur saisie-exécution, soit en vertu de la présente loi, que dix jours au plus tôt après la notification de la poursuite aux créanciers qui se seront inscrits quinze jours au moins avant ladite notification au domicile élu par eux dans leurs inscriptions. Pendant ce délai de dix jours, tout créancier inscrit, que sa créance soit on non échue, pourra assigner les intéressés devant le tribunal de commerce dans le ressort duquel s’exploite le fonds, à la requête du poursuivant ou à sa propre requête, dans les termes et conformément aux dispositions des articles 15, 16 et 17 ci-dessus.
  - Le matériel et les marchandises seront vendus en même temps que le fonds sur des mises à prix distinctes, ou moyennant des prix distincts si le cahier des charges oblige l’adjudicataire à les prendre à dire d’experts.
  - Il y aura lieu à ventilation du prix pour les éléments du fonds non grevés des privilèges inscrits
  - Art. 21. —Aucune surenchère n’est admise lorsque la vente a eu lieu dans les formes prescrites par les articles 5, 15, 16, 17, 18, 20 et 23 de la présente loi.
  - Art. 22. —Les privilèges du vendeur et du créancier gagiste suivent le fonds en quelque mains qu’il passe.
  - Lorsque la vente du fonds n’a pas eu lieu aux enchères publiques en vertu et conformité des articles 5, 15, 16, 17, 18, 20 et 23 de la présente loi, l’acquéreur qui veut se garantir des poursuites des
  - avant la poursuite ou dans la quinzaine de la sommation de payer à lui faite, de notifier à tous les créanciers inscrits, au domicile élu par eux dans leurs inscriptions :
  - 1° Les nom, prénoms et domicile du vendeur, la désignation précise du fonds, le prix, non compris le matériel et les marchandises, ou l’évaluation du fonds en cas de transmission à titre gratuit, par voie d’échange ou de reprise, sans fixation de prix, en vertu de convention de mariage, les charges, les frais et loyaux coûts exposés par l’acquéreur ;
  - 2° Un tableau sur trois colonnes contenant : la première, la date des ventes ou nantissements antérieurs et des inscriptions prises ; la seconde, les noms et domiciles des créanciers inscrits ; la troisième, le montant des créances inscrites, avec déclaration qu’il est prêt à acquitter sur le champ les dettes inscrites jusqu’à concurrence de son prix, sans distinction des dettes exigibles ou non exigibles. La notification contiendra élection de domicile dans le ressort du tribunal de commerce de la situation du fonds.
  - Dans le cas où le titre du nouveau propriétaire comprendrait divers éléments d’un fonds, les uns grevés d’inscriptions, les autres non grevés, situés ou non dans le même ressort, aliénés pour un seul et même prix ou pour des prix distincts, le prix de chaque élément sera déclaré dans la notification, par ventilation, s’il y a lieu, du prix total exprimé dans le titre.
  - (A suivre.)
  - LES TRANSPORTS PAR CHEMINS DE FER
  - Leurs conditions ; les d fficultés qu’ils soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer,
  - Par M. Léon Sentupéry
  - ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon-Républicain,
  - Cette brochure de 64 pages a pour but de renseigner clairement les commerçants sur leurs droits et sur les moyens de les faire valoir.
  - En effet, il n’y a certainement pas un commer-
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  - çant ou industriel qui n’ait eu quelques difficultés avec les Compagnies de chemins de fer. Et sur chaque réseau, le Contentieux s’y entend si bien, il arrive si aisément à embrouiller les questions et à lasser les réclamants que, presque toujours, ceux-ci finissent par céder, malgré leur bon droit évident.
  - Or, ils ne céderaient pas si facilement s’ils savaient comment s’y prendre, selon les cas variés qui se présentent. Et c’est à les renseigner d’une façon claire, simple et précise que vise la brochure que nous signalons et qui vient de paraître.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies et les moyens d’y résister, en ce qui concerne les Voyageurs et les Bagages^ la grande et la Petite Vitesse et les Colts postaux.
  - Pour les Voyageurs, il examine : tout ce qui concerne les billets et leur emploi ; les enfants, les malades, les armes à feu, les chiens et les animaux ; les places retenues, les compartiments loués ou réservés, les colis- à la main, les cartes à tarif réduit ; les retards des trains ; ^juridiction compétente en cas de littge ; les registres de réclamations.
  - Pour les Bagages : leur manipulation et les conditions défectueuses où elle s’effectue ; l’enregistrement ; ce qu’il y a à faire en cas d'avarie ou de manquant, de retard, de perte, ou de perte de bulletin ; les bagages non enlevés, ceux qui contiennent des objets de prix ; ceux des Voyageurs de commerce; les indemnités à réclamer et la juridiction compétente.
  - Pour la Grande et la Petite Vitesse, il expose les diverses sortes de tarifs, et en particulier ce qui distingue les tarifs spéciaux des tarifs généraux ; ce qu’est le contrat de transport ; la déclaration d expédition, le récépissé ; les formalités de comp-tage, de demande de wagons ; la manutention, le pachage, les chargements par wagon complet effectués par le public ; la réception des expéditions; ‘emballage; la livraison; la lettre d’avis ; le bon etat extérieur des colis ; les déchets de route ; les délais de transport et de livraison ; — puis les points si délicats concernant les retards, et spécialement ceux éprouvés par les commerçants en détail ; les pertes et les avaries ; les réclamations pour avaries favec les importantes modifications apportées par a. loi de 1905) ; les expertises ; les délais de pres-cription ; la juridiction compétente ; la vente des Marchandises (et les criants abus auxquels elle onne lieu) ; les envois à l’étranger.
  - Pour le nouveau Tarif G. V. 14 provisoire, con-sernant les primeurs, fruits, volailles, etc., toutes es critiques auxquelles il donne lieu.
  - Pour les colis postaux, un premier chapitre est consacré à la création et à l’organisation du service ; les diverses sortes de colis postaux ; le récé-pissé; le départ, l’acheminement, les délais; les emballages, lavis d’arrivée; les droits de douanes et d’octroi ; les réexpéditions, la livraison (et les chicanes qu’elle soulève) ; les précautions à prendre à la livraison ; le piège souvent tendu à l’aide de l’acceptation par représentant ; les colis non livrés ; la vente des marchandises les colis livrés par correspondants ou courriers.
  - Un second chapitre sur les colis postaux est consacré spécialement à étudier avec tout le soin qu’elles comportent les multiples et délicates questions des retards, des réclamations et des indemnités. L’auteur y signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier, à propos des retards, pertes, avaries ou spoliations ; des réclamations (y compris le point encore obscur de la juridiction compétente), des indemnités (que les Compagnies cherchent constamment à ne pas payer). Enfin, il expose et compare les 2 projets actuellement soumis aux Chambres sur les colis postaux.
  - En résumé, cette brochure constitue pour les commerçants un véritable guide pratique de transports, qui leur sera d’une utilité quotidienne.
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  - Afin de permettre aux commerçants et industriels d’en remettre des exemplaires à leur clientèle, en cas de litige, nous leur consentirons les prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - siers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cours d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou udiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, constructeurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus dé. taillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - 261) Chemin de fer. — Petite vitesse. — Déchargement incombant au destinataire, opéré par la Compagnie. — Avarie. — Absence de mise en demeure au destinataire. — Responsabilité
  - Chemin de fer. — Port payé par le destinataire. Surtaxe dûment réclamée au destinataire.
  - Lorsque des marchandises voyagent en petite vitesse sous l’empire d’un tarif spécial qui oblige les expéditeurs et destinataires à opérer le chargement et le déchargement et que, au cours du déchargement, elles ont été avariées la Compagnie de chemin de fer est responsable de l’avarie, si elle n’a pas mis le destinataire en demeure de procéder au déchargement.
  - Le destinataire qui a pris livraison des marchandises à lui expédiées devient partie au contrat de transport et est obligé de payer à la Compagnie la
  - surtaxe réclamée par celle-ci à raison d’une insuffisance de perception.
  - (Tribunal de Commerce du Havre) (17 mai 1907)
  - COUR DE CASSATION (Ch. civ.)
  - Audience du 27 mai 1908
  - Louage de services. — Durée indéterminée. — Congédiement. — Préavis (Dispense de) — Règlement d'atelier. — Connaissance par l'ouvrier. — Cession de l'entreprise à un nouveau patron.— Maintien,
  - En maintenant ostensiblement affiché dans ses ateliers un règlement arrêté par son prédécesseur et aux termes duquel patron et ouvriers ont également le droit de se quitter sans préavis, le cessionnaire d’une entreprise fait sien ce règlement, tout comme s’il l’avait arrêté et affiché lui-même.
  - En conséquence, l’ouvrier ultérieurement congédié sans préavis ne peut lui réclamer de ce chef une indemnité, sous prétexte que ledit règlement, n’ayant pas été renouvelé par un acte émanant de la nouvelle direction, ne l’aurait lié qu’envers son ancien patron.
  - Cassation au rapport de M le conseiller Ruben de Couder, sur les conclusions de M. l’avocat général Mérillon, d’un jugement du Conseil de prud’hommes de Douai du 17 mars 1908, rendu entreM. Florin et M. Delarue.
  - Un de nos abonnés nous écrit :
  - Simple ouvrier, je me suis adjoint trois camarades pour exécuter un travail qui doit durer plusieurs mois. Je les paie à la tâche et leur remets exactement, sans aucune retenue, le prix de tâche qui m’est payé à moi-même par l’entrepreneur principal. Suis je assujetti à la loi sur les accidents ?
  - R. — Oui, au sens de l’art. 1er de la loi du 9 avril 1898, on doit considérer comme un chef d’entreprise celui qui, bien que simple ouvrier par profession, s’adjoint des auxiliaires pour accomplir une tâche à lui confiée, qui a organisé leur mode de travail sur le chantier et qui, enfin, leur fait exécuter ce travail sous son contrôle et sa surveillance.
  - Il a été jugé cependant qu’il est nécessaire qu’il s'agisse, non pas d’un travail accidentel et momentané, mais d’un travail devant se continuer d’une façon permanente pendant un certain temps (Jug. du Tribunal civil de Jonzac du 27 novembre 1907.)
  - Dans de telles conditions, l’ouvrier qui a organisé et qui dirige le travail de ses camarades est responsable envers eux des accidents qui peuvent leur survenir.
  - CORRESPONDANCE
  - M. D. M., à Auxerre. — Au cas de marché à la série de prix, l’architecte et l’entrepreneur ne sont
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  - responsables qu’autant qu’il est démontré contre eux qu’ils ont commis une faute. Ainsi, en ce qui concerne les dégâts causés par le développement des germes de champignons dans le bois employé pour les parquets d’une construction, il a été jugé, par arrêt de la Cour de Lyon du 7 avril dernier, que ce fait constitue un cas fortuit, car, dans l’état actuel de la science, il est impossible à un architecte ou à un entrepreneur de se rendre compte si un bois renferme oui ou non des germes de champignons.
  - M.R. N , à Asnières. — La constatation et la poursuite des infractions à la loi du 2 novembre 1892 ne sont pas, comme pour les infractions à la loi du 12 juin 1903, soumises a une mise en demeure préalable.
  - M. K , à Grenoble. — Le droit conféré par l’art. 644 C.Civ. aux riverains d’un cours d’eau, ni navigable ni flottable, d’user de ses eaux, constitue une faculté légale qui ne s’éteint pas par le non usage.
  - On ne peut prescrire à l’encontre de ce droit que par un acte qui soit en contradiction manifeste avec son exercice.
  - Par suite, l’usinier n’a pu prescrire l'usage des eaux d’un ruisseau à l’encontre des riverains de ce cours d’eau, par l’établissement d’une vanne qui ne constitue pas un obstacle matériel excluant ou contredisant le droit des riverains.
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  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur » » extra pains et poudre
  - » » ni...................
  - » » fllor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains................
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p’ lapeinture
  - de
  - Prusse
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra..............
  - Essence de térébenthine HP
  - 75
  - 65
  - 87
  - 50
  - 6
  - 175
  - 170
  - 325
  - 335
  - 39
  - 39
  - 50
  - 80
  - Le litre 0 23
  - Les 100 k.
  - p. . . 20• » ......
  - . ycerine blanche industrielle 28". nessive caustique de potasse 36-...
  - » de soude Noix de Galles de Chine .. orseille double.................
  - 40
  - 36
  - n » triple ................... sxymuriate d’étain 32 %........
  - panama (Quillay)................. permanganate de potasse....... .. Otasse d’Amérique . . ...........
  - ” imitation d’Amérique 66/70-
  - 52/55 4b’...
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 85
  - 135
  - 90
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  - 33
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  - 106
  - 50
  - 25
  - 14
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  - 30
  - 32
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  - 50
  - 6
  - 51
  - 50
  - 50
  - Le kil.
  - 4
  - 4
  - 4 5
  - 7
  - 25 75
  - 25 25
  - 50
  - 106 kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 75 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - Campêche du Brésil, coupe d
  - 2e qualité... 3o bonne .. . 3e inférieure
  - • Sisal, Yucatan Hondrras.. Tabasco...
  - - Haïti Cap...
  - - Fort-Liberté Aquim. .. St-Marc . Gonaïves P.-de-Paix Miragoane. Saint-Domingo Martin, et Guadel. Jamaïque...........
  - Cuba et St-Yago .. Manzanille..... Tuspan......... ...............
  - Campèche.......... Car nen...........
  - Tampico.......... Porto-Plata..... Haïti........... Jamaïque ....... Barcel et P. Cab... Rio Hacha....... Carth. et Savan... Maracaïbo ........
  - Fustet..... 100 k. Tatajuba(Pern )50 k
  - Bahia. . ...... ...............». Amapala. 60 kil
  - Espagne.
  - 8
  - 75
  - 75
  - 25
  - 50
  - 50
  - 40
  - 40
  - 25
  - 60
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  - 60
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  - 50
  - 50
  - 50
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  - 25
  - 50
  - 25
  - 75
  - 25
  - 7b
  - 25
  - 75
  - 50
  - 50
  - 25
  - 25
  - 25
  - ex
  - Rouge Brésil Bahia......
  - » Calliatour.. 100 k.
  - » Lima........50 k.
  - » Ste-Marthe............
  - » ......................
  - » Sandal......100 k.
  - » Sapan ....50k.
  - « Quebracho 1000 k.
  - • Pernambuco ,50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé....
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille Téneriffe grise...
  - Bengale
  - ava,
  - On
  - On Beng
  - 12 .
  - 8
  - 3
  - 6 .
  - 20 .
  - 0 LO *
  - 48 ..
  - 1/2 kil.
  - 1 50
  - Mad , Pond..
  - Curcum» 50 kilos.
  - Dividivi cote les 50 kil....
  - Indigos cote actuellemert : sur v. et bl. 112
  - fin violet et pourpre.. Beng. beau viol et dito
  - «
  - «
  - bon violet........... bon moyen violet., moyen violet.. . . beau violet rouge.. bon violet rouge... bon moy. v. rouge, fin rouge. .......... beau dito... bon dito.... bon à fin cuiv....... cuiv. ord. et bas....
  - Kurpah . ...
  - Madras . ...
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala 0or
  - N.M N-M
  - • bon à fin sobre..
  - » — cor....
  - • cor. ord. à bas..
  - N -Gren nn, surf. 1/2 k N.M.
  - • bon À beau. N.M, » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert .................M
  - viers du Sud...-........ M
  - Madagascar............... M
  - Quercitren
  - On cote les 50 kil . Baltimore f. effilé....... .. - groz ....................
  - 3 :
  - - ©
  - 5 €
  - Rocou
  - 5
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  - escececolcocsleco
  - 2
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  - 50
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  - N. M
  - 9 ..
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  - 10 50
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- - 126
  - Le moniteur de la teinture
  - PLACE DE MARSEILLE 1
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). 16 .. à , » (Guadeloupe)............................
  - » de Fustet Albanie... . 12 .. 15 Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 » marques ord.. 70 .. ... Cochenille argentée.. 100 k. 400 .. ... » grise 375 350 » zacatille naturelle 400 » noire Palmas le k. 275 ,. 310 Surcuma Bengale 50 .. » Chinois 56 » Madras 48 .. Galles de Chine 130 .. 135 Prussiate jaune de potasse. 150 .. ..
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M.. M...
  - » moyen et bon moyen » coloré........................... ....
  - » moyen ord. et ord. terne et serré... . ... ....
  - Kurpah lon et beau vio'et
  - et violet rouge.. M.. .. .
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. ....
  - » moyen ord. et ord. mél. et terreux ...
  - Bengale beau et fin violet M.. ....
  - » bon moyen à bon violet et violet rouge M.. M.,
  - » moyen violet-rouge et rouge................. M.. M..
  - Java bon moyen.......... ... ... .... » beau et bon violet. M.. M..
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
  - Acide citrique............... 400 .............
  - Alun raffiné(entrepôt).................. 19 . .
  - » (acq.).................... .... 18 ..
  - Couperose emballée....................... . ..
  - Essence de térébenthine (d. fûts)......................... 80..............
  - Id. (s. fûts)................. 77..............
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl...................... 35...........
  - Id. 2e bl. (entrepôt)........ 32.............
  - Galles vertes et noires...... 170 .. 190 .
  - » noires Alep................................
  - » blancnes pays............... 130...........
  - Gomme arabique, en sorte . 85 .. 90 ..
  - » Ghésirée, en sorte.....................
  - » Sénégal, s. bas du fleuve 80...........
  - * » .....................J ........
  - • Aden, sorte cour, bonne ...............
  - » Mogador, blonde........................ «........................................» blanche...............................
  - » Laque en f. qté orange. 350 les % kil, » mi-orange 225 » » cerise AC 250 Sandaraque lavée 170 .. 190 .. « Damar (Batavia) 185 « » Singapore 110 .. 140 .. « » Penang Gomme adragante Syrie.... 200 .. 850 .. » » Anatolie. 150 .. 600 .. M .. .. Garance, racine ... . r poudre 70 ocou Guadeloupe 110 .. ... .. » Cayenne M
  - Safran d’Espagne , Valence pur................. ) 90 ..
  - Sulfate de ............................ , w (sc,}. .,. 58 ,, .....
  - Sumac en fouilles..,.... 40........... » poudre................................... . . 40.. Styrax liquide..........140 .. 180 .. Tamarin Madras........................... Verdet, eu pains, extra sec, sous toile............................... » en pains, extra sec, sous pap ............................................................................................................................. .... » bon marchand en pains ...................................... ».......................» en boules . . . ... » raffiné en poudre sec .... ..
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique ... » nitrique » » . » sulfurique.... » sulfureux.... »
  - Ammoniaque liquide Borax raffiné. ......
  - 20 d. 10 50 à
  - 36 d. 39 .g
  - 40 d. 43 ..
  - 66 d. 11 50
  - 50 d. 9 .. ...... 225 . .
  - 22 d.. 40 ..
  - ...... 47 .
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre......................... . .. broyé.......................... .................... .. Crème de tartre.............. 160 ..
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp......... 8 ..
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 22 .. Lessive caustique 38/39 d.......9 .
  - Nitrate de soude brut...... 24 50 » dépotasse brut.... 45 .. Sel de soude,80/85, cons. et entr. ea bq. de 700 kil. ,m. 19 25 Sel de soude, 70/75, disp... 18 75 » 30/35, disp... 12 75 Soude douce 33 deg. en vrac 5 40 Sulfate de cuivre E 54
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible.. , 5 50
  - SAVONS
  - Cuits unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive....... 78 » extra pur.(72 0/0 d’huiles).. 53 » augmenté..............(60 0/0.............».........)... 47 » résineux..............(72 0/0.............».........)... M Jaune ».......................(72 0/0......................»..............)... 47
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. 60
  - » tunisien............................ 48
  - Jaune » à manteau blanc .... 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)....... 47
  - » (60 0/0 d’huiles).................. 4 5
  - Rosé............................... 50
  - Noir.................................. 4
  - Blanc spécial suiffé................. 60
  - CO
  - 52
  - 48
  - 63
  - 49
  - 47
  - 49
  - 47
  - 52
  - 46
  - 62
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vif............. 5% 53
  - » mixte » .............. 48 49 » talqué Ire qualité. 44 45 » » 2e » 42 44
  - Marbré bleu ou rose Dijon....... 51 53 »...............................» Nantais...................... 52 53
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits........................ 18 32
  - Savons (à la batteuse)............ 34 42
  - Marbré bleu ou rosé. ............. 32 34
  - Résineux............ ....... 26 30
  - Vert exportation.................. 30 36
  - Brun.............................. 36 40 i
  - Noir.. .. ........................ 35 38
  - Mous en Barils
  - Qualité extra........................ 40 44
  - Qualités ordinaires.................. 27 28
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésillet 28 - à 29 —
  - Campêche coupe d’Espagne . 28 - 28 25
  - — Tabasco .... 18 - 19 —
  - —- Haïti — Martinique, Guade- 10 - 14 —
  - loupe . 11 - 12 •—
  - — — — —
  - t.C — —
  - Jaune Cuba ... . . — — — —
  - — Guayra-Tabasco. . . — —
  - — Tuspan . . ... — — — —
  - Lima 14 - 15
  - Tampico. — — —
  - Sapan. ......... — — — —
  - Sainte-Marthe. ..... — — —•
  - Nicaragua ». — —
  - Sandal rouge — — — **
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. » —
  - Gambier. . . . . . saan — —
  - Curcuma de la côte. . 100 k. - . — —
  - — du Bengale. . — — -
  - Indigo Bengale poupre . . . 11 — 13 —
  - fin violet . .... — —
  - — — beau violet . 11 - 13 —
  - — — bon violet. . 11 - 12
  - — — moyen violet . 10 — 11 --
  - — — petit violet. . — — ord inaire et 9 — 10
  - cuivré . 8 50 9 —
  - — Java ordin. et cuivré . — — — .—
  - — Madras fin 6 — 6 50
  - — — beau . . . 5 50 6 —
  - — — bon .... -- -- — •—
  - — — moyen . . . 2 75 3 —
  - — — ordinaire. 2 (C 2 70
  - Kurpah kuddapah beau violet 8 — 9 —
  - — — bon violet. 7 50 8 —
  - — — moy. violet 6 — 7 —
  - — — pet. ordin. 5 — 5 5C
  - — Pondichéry bon violet 6 — 6 50
  - — — moy.violet 5 — 6 —
  - — — Ord.et cuivré 4 — 5 —
  - — Manille — — — —
  - — Guatemala flor . . 8 — 10 —
  - — — sobre . 6 — 7 —
  - — cortès 5 — 6 —
  - — Mexique flor. . . . 7 - 8 —
  - — — sobre . . . 6 — 7 -
  - — — ordin. cortès 4 - 5- —
  - — Caraque flor. . . . — = — —
  - — — sobre . . . —m — 1—
  - — — cortès. . . - — —
  - Gomme laque ordin. et orange
  - D C , le k. 5 50 .— —
  - — — blonde,irequal. 5 25 — —
  - — — — 2e quai 5 90 —
  - — — cerise. . . 5 50 • •
  - — — blondeordin. . Garance d’Avignon. . 100 k 4 95 «
  - Lac-Dye, marque DT. le k. — — —
  - Orseille Mers du Sud. 10C k — on —
  - — Madagascar -wwve -- — -
- p.126 - vue 133/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 127
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
  - en ce qui concerne la laine et les tissus, par 1. GRISON Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 écnantillons sur cartons. Prix 100 francs.
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  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l École de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - Par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume iD: couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’École de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales. — Madères colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
  - 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphènylme-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
  - 4’ Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoido : (w) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-Une, oxycétones et xanthones.
  - 5e Fasticule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thiobenzényliques.—Matières colorantes non classées
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
  - Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le e xte......................................20 francs
  - Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, 'e lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végé-( taies et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches . . . . . 7 fr. 50
  - Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chi-miste, 1890, 1 volume......................-3 fr. 70
  - Aniline (Couleurs d'), d’Acide phénique et de Naphtaline, comprenant : l'étude des houilles, la distillation des goudrons, la préparation des benzines, nitrobenzines, anilines, de l’acide phénique, de la naphtaline et de leurs dérivés, ainsi que leur emploi en teinture, par M. Th Chateau, 1868, 2 forts volumes ornés de figures. 7 fr. 50
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  - LE MONITEUR DE LA TENTURE
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  - moniteur de’la Teinture
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - FRANCE :
  - ETRANGER :
  - PRIX D ABONNEMENT :
  - Un an. .
  - Six mois.
  - Un an. .
  - 15 îr.
  - 8 îr.
  - 20 fr.
  - Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
  - s’adresser aux bureauz du Journal
  - 20, rue Turgot, 20 -- PARIS
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Teinture à la même hauteur de ton et en un seul bain de coton ordinaire et de soie viscose — Procédé pour crémer les rideaux.
  - La teinture des fibres artificielles (suite) — Impressions de couleurs provoquées sur les tissus par la lumière -olaire. Vente et nantissement des fonds de commerce (suite et fin). — Les tansports. Notre service de contentieux. Jurisprudence. Renseignements commerciaux — Revue du marché. — Annonces.
  - TEINTURE A LA MÊME HAUTEUR DE ton
  - et en un seul bain d’un mélange
  - de coton
  - On arrive à soie viscose à
  - ordinaire et de soie viscose
  - Par M. Saget
  - teindre du coton ordinaire et de la la même hauteur de ton dans un
  - meme bain de couleurs diamines et sans aucun trai-tement ni préalable, ni ultérieur du mélange des deux fibres, en se basant sur les principes suivants :
  - 10 L’absorption des couleurs diamines par la soie viscose et par le coton ordinaire diminue quand la température du bain de teinture diminue ;
  - 2 Pour un même colorant, l’affinité du coton diminue avec la température moins rapidement que 1 affinité de la viscose.
  - Autrement dit :
  - Si on teint au bouillon un mélange de coton ordi-naire et de soie viscose, cette dernière fibre se teint
  - 5 Mai 1909.
  - ANNONCES : J railseniservlalse): ; : 3 £
  - Prix à forfajt pour insertions répétées
  - Z1 sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis xu bureau dD journal.
  - en nuance beaucoup plus intense que le coton ; mais si on travaille .à une température de plus en plus basse au-dessous du bouillon, on constate que, outre que le coton et la viscose se teignent tous deux en nuances moins intenses qu’au bouillon, il arrive un moment où l’affinité de la viscose pour le colorant est inférieure à l’affinité du coton pour ce même colorant.
  - Toutefois, de même que l'absorption du colorant par la fibre —coton ou viscose — varie d’un colorant à un autre, de même la rapidité de diminution d’affinité avec la température varie suivant le colorant.
  - Si donc on fait un choix judicieux de colorants directs (c’est-à-dire si l’on opère avec des colorants suffisamment solubles pour pouvoir être employés à de basses températures), on arrivera, en faisant varier convenablement le degré de température, à obtenir à volonté ou bien le coton moins intense que la viscose, ou bien les deux fibres à la même hauteur de ton — ou bien même le coton plus intense que la viscose.
  - On obtient, en effet, la conformité dans la hauteur de ton des deux fibres qui nous occupent, en teignant de 30 à 40° C les colorants suivants :
  - -
  - Bleu pur diamine FF. Violet brillant diamine B.
  - Vert diamine G.
  - Rose diamine FFB.
  - Chrysophénine.
  - Bordeaux diamine B.
  - Brun diamant S. Diaminogène extra.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - On doit, au contraire, pour obtenir la même hauteur de ton sur les deux fibres, monter la température jusqu’à 75-85° C avec les colorants suivants :
  - Jaune solide diamine A. Orangé diamine G. Jaune oxydiamine TZ. Orangé diamine DN. Jaune oxydiamine GG. Ecarlatesolidediam.4BN. Thioflavine S. Bleu diaminéral CVB.
  - Bleu oxydiamine G.
  - Mais, si l’on applique ces derniers colorants à la température de 30 à 40° G., la soie viscose se teint beaucoup moins fortement que le coton, et la différence est d’autant plus marquée que l’on opère à plus basse température.
  - Bien entendu, il existe encore d’autres colorants se comportant comme ceux que nous venons de citer, et on pourrait certainement en déterminer des quantités pouvant trouver application dans ce genre de teinture.
  - Comme cette teinture se fait à de basses températures, il faut des bains assez chargés en colorant, c’est-à-dire contenant de J à 5 gr. décolorant par litre, suivant l’intensité à obtenir, et contenant, en outre, en particulier pour les nuances claires et moyennes, 1 gr. de savon de Marseille et 1 à 2 gr. de phosphate de soude.
  - Gomme les bains ne s’épuisent pas, on peut naturellement s’en resservir en les regarnissant avec des quantités moindres de colorant.
  - (Bulletin de la Société industrielle de Rouen).
  - PROCÉDÉ POUR CRÉMER LES RIDEAUX
  - La teinte crème à donner aux rideaux se fait de façons très diverses et souvent peu rationnelles; il en résulte par conséquent des teintes irrégulières, des taches ou encore des tons trop crus. On crème généralement soit dans un bain froid, soit dans un bain chaud, le plus souvent directement en empesant les rideaux. Ce dernier mode de crémage est certainement le plus fréquent, mais il n’est certes pas le plus rationnel, car jamais il ne sera possible
  - d’obtenir une couleur uniforme pour un certain nombre de rideaux pareils, attendu qu’il faut plusieurs fois renouveler la passe d’amidon et qu’il est matériellement impossible de donner à cet empois exactement la même teinte, chaque fois qu’on prépare une nouvelle jatte. Malheureusement on ne s’aperçoit la plupart du temps de ces différences que lorsque les rideaux sont secs et qu’on les place Iles uns sur les autres pour les livrer ; il est alors impossible de réparer le mal à moins de les laver et de les empeser de nouveau.
  - Le crémage au bain froid est tout aussi difficile : 1" parce que la couleur n’agit pas aussi fortement sur le tissu; 2" parce que la teinte est inégale et qu’on n’obtient pas de nuances fines.
  - Le procédé le plus simple et le plus pratique connu jusqu’à présent est celui du bain chaud I qu’un correspondant du « Journal Suisse des Blanchisseries » emploie depuis plus de douze ans avec plein succès après avoir essayé tour à tour tous les procédés préconisés. Voici en quoi il consiste.
  - On prépare préalablement une quantité détermi-née de couleur crème, c’est-à-dire on met de la poudre crème dans la proportion de 6 cuillerées à thé par 1/2 litre d’eau dans un récipient en porcelaine, puis on y verse de l’eau bouillante en ayant soin de tourner continuellement la poudre afin qu’elle soit convenablement dissoute.
  - La couleur ainsi préparée peut se conserver fort longtemps si on a soin de la verser dans une bouteille et si on tient celle-ci hermétiquement fermée. Selon la quantité de rideaux à crémer, on prendra donc un baquet ou un cuvier ; on le prend toutefois assez grand pour que tous les rideaux puissent y tenir aisément et qu’on ait suffisamment d’espace pour les agiter. Le récipient bien propre est alors empli d’eau chaude, à laquelle on peut ajouter un peu de sel de Glauber, puis 011 y verse la couleur, de préférence en la passant dans un tamis ou dans un linge très fin. Il est difficile de fixer ici une quantité quelconque en ce qui concerne la couleur, car la quantité nécessaire dépend de la teinte que l'on veut obtenir et surtout du désir du client.
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  - Lorsque le bain est prêt on secoue légèrement les rideaux, on les place l’un sur l’autre et on les met ensuite tous à la fois dans le bain, où on les agite légèrement pendant quelques minutes. Puis on tord rapidement les rideaux ou mieux encore on les étend à plat sur un tréteau, il est préférable que cette dernière manipulation soit exécutée par deux personnes, car plus elle est rapide, plus le succès de l’opération sera sûr. S’il est nécessaire de faire l'opéra-lion en deux fois, il faut toujours teindre en même temps les rideaux d’une même catégorie. Il faut agiter la bouteille avant de verser la couleur dans l’eau chaude.
  - Quand tous les rideaux sont trempés, on les essore, puis on les empèse. Ce procédé a toujours donné pleine satisfaction aux blanchisseurs ou aux teinturiers qui l’ont employé, car on obtient un eremage irréprochable sans taches et sans rayures.
  - (Traduit du Journal Suisse des Blanchisseries, par le Moniteur de la Teinture.}
  - LA TEINTURE DES FIBRES ARTIFICIELLES
  - Par M. V. Clément (1)
  - (.Suite — Voir nos numéros précédents.)
  - Le Blanchiment
  - Le blanchiment de la soie artificielle se fait par des traitements alternatifs au chlorure de soude et ""X acides, sans lavage intermédiaire. Par le per-manganate et les sulfites, la fibre est plus affaiblie ue par le chlore. Les dissolutions alcalines de chlorure de soude, additionnées d’huile pour rouge °u de savon, telles qu’elles ont été proposées dans ae derniers temps pour le blanchiment du coton, j neme que les agents réducteurs employés dans blanchiment, ne conviennent pas à la soie artifi-cielle. Celle-ci doit être blanchie rapidement, parce une action prolongée des réactifs même étendus nuisible à la fibre. La soie à l'ammoniure Elawzstoff) est relativement facile à blanchir et
  - () Parker Zeitung de Lehne.
  - prend un éclat laiteux spécial quand elle est blanchie à fond.
  - La Teinture
  - Dans la teinture de la soie artificielle, il faut avant tout veiller à ménager la marchandise et à en conserver le brillant; pour les usages de la passementerie on exige surtout la solidité à la lumière. La solidité au lavage n’est pas à considérer, car la soie artificielle ne se lave pas. Les couleurs les plus solides employées dans la teinture du coton, comme les couleurs sur mordants, l’indigo, le noir d’aniline et les couleurs azoïques insolubles, ne sont pas utilisées sur la soie artificielle. Les couleurs au soufre ne le sont qu’exceptionnellement, par exemple, pour le crin artificiel. Par contre, les couleurs basiques, qui ne jouent plus aujourd’hui dans la teinture du coton qu’un rôle très effacé, se prêtent très bien à la teinture de la soie artificielle. Parmi ces dernières, celles qui ont donné les meilleurs résultats sont les couleurs Janus de la fabrique de Hœchst, qui représentent la transition entre les couleurs basiques et les couleurs substantives, et d’autre part les matières colorantes Seto (Setofarbstofle) de J.-R. Geign, qui, au point de vue chimique, se rapprochent des couleurs acides.
  - Les couleurs janus donnent sur la soie au collo-dion, sans mordançage préalable, des colorations solides à l’eau et teignent même directement les soies de cellulose et nuances foncées. Les matières colorantes seto, — comme le seto-glaucien et le seto-cyanin, — se distinguent par leur facilité à s’égaliser, mais ne sont pas particulièrement solides, comme les autres matières colorantes basiques ; les couleurs seto teignent directement la soie au collodion avec une grande intensité, mais en revanche sur les soies de cellulose elle ne donnent que des tons moyens et clairs.
  - Pour des teintes foncées, ces dernières fibres doivent être mordancées et pour obtenir des couleurs solides à l’eau, l’application du tanin est indispensable ; un mordançage énergique nuit au toucher, On laisse pendant une heure ou deux la marchandise dans le bain de tanin, on exprime
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - légèrement et on passe pendant 10 minutes dans un bain d’émétique froid. Si l’on veut diminuer l’affinité du tanin pour la fibre, on mordance à chaud.
  - (A suivre). P. R.
  - IMPRESSIONS DE COULEURS provoquées sur les tissus par la lumière solaire
  - Un fait connu dès la plus haute antiquité est celui de l’influence directe de la lumière solaire produite sur beaucoup de couleurs organiques d’origine végétale ou animale ; elle les décompose et selon leur nature propre elle les pâlit plus ou moins vite au point de les faire presque complètement passer. Par contre, lorsque des tissus de couleur sont à l’abri de la lumière et du soleil, les teintes peuvent se conserver fraîches et inaltérées pendant des siècles.
  - La situation est toute autre lorsque, par exemple, la lumière solaire influe sur quelques combinaisons anorganiques et métalliques, puisque celles-ci provoquent des phénomènes de coloration. Une solution de nitrate d’argent dilué, étendue sur une feuille de papier, puis séchée et conservée dans l’obscurité, restera intacte alors qu’elle se colorera aussitôt et deviendra brune dès qu’elle sera exposée à la lumière.
  - Encouragés par le grand succès que la daguerréo. typie, la thalpoliphie et la photographie ont obtenu et obtiennent encore journellement, des savants, des chercheurs et des industriels ont songé à utiliser ce procédé de façon à produire des couleurs et des dessins sur les tissus et de les fixer à l’aide de la lumière du soleil.
  - Bien que l’importance de ce nouveau précédé pour l’impression des tissus soit encore à l’état embryonnaire, l'étude et les efforts que l’on fait de toutes parts pour le faire aboutir permet de supposer qu’on y donnera bientôt encore plus d’attention.
  - M. J. Persoz fut le premier qui fit des essais à ce sujet; puis W. Grüne publia ses travaux sur le
  - chromate neutre de potasse et sur le bichromate de potasse précipités par l’acide sulfurique.
  - On a ajouté à 120 grammes de bichromate de potasse, dissous dans un kilogramme d’eau, 60 gr. d’acide sulfurique. Des tissus blancs de laine ou de soie, préalablement trempés dans la solution, ont ensuite été séchés dans une pièce obscure puis exposés à la lumière solaire directe. Après 10 à 20 minutes environ d’exposition, ces tissus ont commencé à se colorer d’une belle nuance brun clair.
  - Le prussiate de potasse donne une teinte bleue moyenne. Des dessins de couleur peuvent être obtenus sur des tissus, lorsqu’après avoir imprégné ceux-ci, on les expose au soleil en les recouvrant d’un épais papier noir dans lequel les dessins à reproduire sont découpés. Lorsque le dessin est suffisamment apparent, le papier s’enlève et on rince le tissu imprégné à l’eau claire afin que les parties blanches ne se colorent pas par la suite.
  - Au cours de ses recherches Grüne a trouvé que I les couleurs les plus solides en chamois, bleu, vert | et gris sont produites par des liaisons de ferro-cya- | nure, et en brun violet, noir et olive par les chro- | mates.
  - Pour obtenir une coloration bleue on imprègne | préalablement le tissu d’une solution composée de I 60 grammes de ferro-cyanure de potassium, de | 80 grammes d’acide tartrique et de 24 grammes de I perchlorure d’étain ammoniacal. Peu de temps [ après avoir exposé l’étoffe à la lumière solaire on I obtient une couleur bleu foncé ou bleu clair selon | la quantité d’eau ajoutée aux produits désignés.
  - Pour le vert on se sert d’une solution de 1 60 grammes de cyanoferrure de potassium jaune, 1 de 40 grammes d’acide sulfurique et de 40 gramme | d’ammoniaque. La teinte chamois s’obtient en far I sant passer un tissu aux dessins bleus dans une les I sive caustique et alcaline qui détruit le bleu et | celui-ci se trouve remplacé par de l’oxyde defer-
  - Le gris et les teintes à la mode s’obtiennent lors U qu’on passe un tissu portant des dessins chamoi5 | dans un bain d’engallage ou de bois de campêche H
  - Des tissus de soie imprégnés d’une solution de |
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  - cuivre chromaté se colorent d’une série de nuances brunes en proportion de la force du bain.
  - Par un traitement ultérieur dans des bains colorants, on obtient diverses nuances de gris, de violet, de marron et enfin du noir. La terre glaise chro-matée donne les mêmes résultats, les teintes se distinguent cependant par leur grande pureté et aussi par une plus grande vivacité de couleurs.
  - Il résulte des expériences pratiques que la présence d’humidité dans le tissu à exposer au soleil est de la plus haute importance, une nécessité même pour la vivacité des couleurs et la rapidité du processus. Les substances utilisées en photographie pourraient être employées avec avantage pour l’impression des tissus, mais leur prix élevé est le plus grand obstacle à leur utilisation.
  - (Traduit de Fachzeitung für Fœrberci Apprètur und Wœseherei par le Moniteur de la Teinture.)
  - VENTE ET ENT
  - DES FONDS DE COMMERCE
  - (Suite et fin — Voir nos numéros précédents.)
  - Art. 23. -. Tout créancier inscrit sur un fonds de commerce peut, lorsque l’article 21 n’est pas appli-cable, requérir sa mise aux enchères publiques, en offrant de porter le prix principal, non compris le matériel et les marchandises, à un dixième en sus et de donner caution pour le payement des prix et charges ou de justifier de solvabilité suffisante.
  - Cette réquisition, signée du créancier, doit être, à peine de déchéance, signifiée à l’acquéreur et aux débiteur précédent propriétaire dans la quinzaine des notifications, avec assignation devant le tribu-nal de commerce de la situation du fonds, pour voir statuer, en cas de contestation, sur la validité de la surenchère, sur l’admissibilité de la caution ou la solvabilité du surenchérisseur, et voir ordonner q il sera procédé à la mise aux enchères publiques du fonds avec le matériel et les marchandises qui en dépendent et que l’acquéreur surenchéri sera tenu de communiquer son titre et l’acte de bail ou de
  - cession de bail à l’officier public commis. Le délai de quinzaine ci-dessus n’est pas susceptible d’augmentation à raison de la distance entre le domicile élu et le domicile réel des créanciers inscrits.
  - A partir de la signification de la surenchère, l’acquéreur, s’il est entré en possession du fonds, en est de droit administrateur séquestre et ne pourra plus accomplir que des actes d’administration. Toutefois, il pourra demander au tribunal de commerce ou au juge de référé, suivant les cas, à tout moment de la procédure, la nomination d’un autre administrateur ; cette demande peut également être formée par tout autre créancier.
  - Le surenchérisseur ne peut, même en payant le montant de la soumission, empêcher par un désis-tèmet l’adjudication publique, si ce n’est du consentement de tous les créanciers inscrits.
  - Les formalités de la procédure et de la vente seront accomplies à la diligence du surenchérisseur et, à son défaut, de tout créancier inscrit ou de l’acquéreur, aux frais, risques et périls du surenchérisseur et sa caution restant engagée, selon les régies prescrites par les articles 15, paragraphes 5, 6, 7 et 8; j6, 19 et 20, paragraphe 3, ci-dessus.
  - A défaut d’enchère, le créancier surenchérisseur est déclaré adjudicataire.
  - L’adjudicataire est tenu de prendre le matériel et les marchandises existant au moment de la prise de possession, aux prix fixés par une expertise amiable ou judiciaire, contradictoirement entre l’acquéreur surenchéri son vendeur et l’adjudicataire.
  - Il est tenu, au delà de son prix d'adjucation, de rembourser à l’acquéreur dépossédé les frais et loyaux coûts de son contrat, ceux des notifications, ceux d’inscription et de publicité prévus par les articles 2,3 et 4 ci-dessus, et à qui de droit ceux faits pour parvenir à la revente.
  - L’article 19 est applicable à la vente et à l’adjudication sur surenchère.
  - L’acquéreur surenchéri, qui se rendra adjudicataire par suite de la revente sur surenchère, aura son recours tel que de droit contre le vendeur pour le remboursement de ce qui excède le prix stipulé
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - par son titre et pour l’intérêt de cet excédent à compter du jour de chaque payement.
  - Section II. — Formalités de V inscription. — Obligations du greffier
  - Art. 24. — Le vendeur ou le créancier gagiste, pour inscrire leur privilège, représentent, soit eux-mêmes, soit par un tiers, au greffier du tribunal de commerce, l’un des originaux de l’acte de vente ou du titre constitutif du nantissement s’il est sous seing privé ou une expédition s’il existe en minute. L’acte de vente ou de nantissement sous seing privé reste déposé au greffe,
  - il y est joint deux bordereaux écrits sur papier libre : l’un d’eux peut être porté sur l’original ou sur l’expédition du titre ; ils contiennent :
  - 1° Les noms, prénoms et domiciles du vendeur et de l’acquéreur, ou du créancier et du débiteur, ainsi que du propriétaire du fonds si c’est un tiers, leur profession s’ils en ont une ;
  - 20 La date et la nature du titre ;
  - 3° Les prix de la vente établis distinctement pour le matériel, les marchandises et les éléments incorporels du fonds, ainsi que les charges évaluées, s’il y a lieu, ou le montant de la créance exprimée dans le titre, les conditions relatives aux intérêts et à l’exigibilité ;
  - 4° La désignation du fonds de commerce et de ses succursales, s’il y a lieu, avec l’indication précise des éléments qui les constituent et sont compris dans la vente ou le nantissement, la nature de leurs opérations et leur siège, sans préjudice de tous autres renseignements propres à les faire connaître ; si la vente ou le nantissement s’étend à d’autres éléments du fonds de commerce que l’enseigne, le nom commercial, le droit au bail et la clientèle, ces éléments doivent être nommément désignés ;
  - 5° Election de domicile par le vendeur ou le créancier gagiste dans le ressort du tribunal de la situation du fonds.
  - Les ventes ou cessions de fonds de commerce comprenant des marques de fabrique et de com- !
  - merce, des dessins ou modèles industriels, ainsi que les nantissements de fonds qui comprennent des brevets d’invention ou licences, des marques ou dessins et modèles, doivent, en outre, être ins-crits à l’office national de la propriété industrielle, sur la production du certificat d'inscription délivré par le greffier du tribunal de commerce, dans la quinzaine qui suivra cette inscription, à peine de nullité à l’égard des tiers, des ventes, cessions ou nantissement en ce qu’ils s’appliquent aux brevets d’invention et aux licences, aux marques de fabri. que et de commerce, aux dessins et modèles industriels.
  - Les brevets d’invention compris dans la cession d'un fonds de commerce restent soumis pour leur transmission aux règles édictées par la section IV du titre II de la loi du 5 juillet 1844.
  - Art. 25. — Le greffier transcrit sur son registre le contenu des bordereaux et remet au requérant tant l’expédition du titre que l’un des bordereaux au pied duquel il certifie avoir fait l’inscription.
  - Art. 26. — Il mentionne en marge des inscriptions les antériorités, les subrogations et radiations totales ou partielles dont il lui est justifié. Les antériorités et les subrogations pourront résulter d’actes sous seing privé dûment enregistrés.
  - Art. 27. — Si le titre d’où résulte le privilège inscrit est à ordre, la négociation par voie d’endossement emporte la translation du privilège.
  - Art. 28. — L’inscription conserve le privilège pendant cinq années à compter du jour de sa date; son effet cesse si elle n’a pas été renouvelée avant l’expiration de ce délai.
  - Elle garantit au même rang que le principal deux années d’intérêts.
  - Art. 29. — Les inscriptions sont rayées, soit du consentement des parties intéressées et ayant capacité à cet effet, soit en vertu d’un jugement passé en force de chose jugée.
  - A défaut du jugement, la radiation totale ou par-tielle ne peut être opérée par le greffier que sur Ie dépôt d’un acte authentique de consentement à la radiation donné par le créancier ou son cession-
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  - naire régulièrement subrogé et justifiant de ses droits.
  - La radiation totale ou partielle de l’inscription prise àl'Office/national sera opérée sur la production du certificat de radiation délivré par le greffier du tribunal de commerce.
  - Art. 30. — Lorsque la radiation, non consentie par le créancier, est demandée par voie d’action principale, cette action est portée devant le tribunal de commerce du lieu où l’inscription a été prise.
  - Si l’action a pour objet la radiation d’inscriptions prises dans des ressorts différents sur un fonds et ses succursales, elle sera portée pour le tout devant le tribunal de commerce dans le ressort duquel se trouve l’établissement principal.
  - Art. 31. — La radiation est opérée au moyen d’une mention faite par le greffier en marge de l’inscription.
  - Il en -est délivré certificat aux parties qui le demandent.
  - Art. 32. — Les greffiers des tribunaux de com-merce sont tenus de délivrer à tous ceux qui le requièrent soit l’état des inscriptions existantes, avec les mentions d’antériorité, de radiations partielles et de subrogations partielles ou totales, soit un certificat qu’il n’en existe aucune ou simplement que le fonds est grevé.
  - Un état des inscriptions ou mentions eftectuées à l Office national devra de même être délivré à toute réquisition.
  - L’officier public commis pour procéder à la vente d un fonds de commerce pourra, s’il le juge utile, se faire délivrer par le greffier copie des actes de vente sous seing privé déposés au greffe et concer-nant ledit fonds. Il pourra également se faire déli-vrer expédition des actes authentiques de vente con-cernant ce fonds.
  - Art. 33- — Dans aucun cas, les greffiers ne peu-vent refuser ni retarder les inscriptions ni la déli-x rance des états ou certificats requis.
  - Ils sont responsables de l’omission sur leurs registres des inscriptions requises en leur greffe et
  - du défaut de mention dans leur états ou certificats d’une ou plusieurs inscriptions existantes, à moins, dans ce dernier cas, que l’erreur ne provînt de désignations insuffisantes qui ne pourraient leur être imputées.
  - Art. 34. — Le droit d’inscription de la créance du vendeur ou du créancier gagiste est fixé à cinq centimes par cent francs (0 fr. 05 0/0) sans addition d’aucun décime. Il sera perçu lors de l’enregistrement de l’acte de vente sur le prix ou la portion du prix non payé et lors de l’enregistrement du contrat de nantissement sur le capital de la créance.
  - Le droit d’inscription dû pour les inscriptions prises soit en renouvellement, soit en vertu de la disposition transitoire ci-après, sera perçu par l’administration de l’enregistrement sur la présentation des bordereaux, avant leur dépôt au greffe du tribunal de commerce.
  - Sont affranchis du timbre : le registre des inscriptions tenu par le greffier en exécution de l’art. 25, les bordereaux d’inscription, les reconnaissances de dépôts, les états, certificats, extraits et copies dressés en exécution de la présente loi, ainsi que les pièces produites pour obtenir l’accomplissement d’une formalité et qui restent déposées au greffe, et les copies qui en seront délivrées en exécution de l’article 32, paragraphe 3, à la condition que ces pièces mentionnent expressément leur destination.
  - Les bordereaux d’inscription, ainsi que les états ou certificats et copies d’acte de vente sous seing privé, délivrés par les greffiers, sont exempts de la formalité de l’enregistrement.
  - Art. 35. — Le droit d’enregistrement auquel seront assujettis les actes de consentement à mainlevées totales ou partielles d’inscription est fixé à deux centimes et demi par cent francs (0 fr. 025 0/0) du montant des sommes faisant l’objet de la mainlevée, sans addition d’aucun décime, et la formalité de la radiation au greffe du tribunal de commerce ne donnera lieu a aucun droit.
  - S’il y a seulement réduction de l’inscription, il ne sera perçu qu’un droit de deux francs (2 fr.) par chaque acte, sans que ce droit puisse excéder tou-
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  - tefois le droit proportionnel qui serait exigible sur la mainlevée totale.
  - Art. 36. — Le paragraphe ajouté à l’article 2075 du Code civil par la loi du Ier mars 1898 est abrogé.
  - Ar. 37. — La présente loi ne sera exécutoire, sauf ce qui est dit aux paragraphes 1 et 2 de la disposition transitoire, que 6 mois après sa promulgation, et, dans ce délai, un règlement d’administration publique déterminera toutes les mesures d’exécution de la loi, notamment les émoluments à allouer aux greffiers des tribunaux de commerce, les conditions dans lesquelles seront effectuées, à l’Office national de la Propriété industrielle, les inscriptions, radiations et délivrances d’états ou certificats négatifs concernant les ventes, cessions ou nantissements des fonds de commerce qui comprennent des brevets d’invention ou licences, des marques de fabrique et de commerce, des dessins et modèles industriels.
  - Le règlement d’administration publique déterminera, en outre, les droits à percevoir par le Conservatoire des Arts et Métiers, pour le service de l’Office national, sur les inscriptions et mentions d’antériorité, de subrogation et de radiation, les états d’inscriptions ou certificats qu’il n’en existe aucune.
  - Art. 38. — Un règlement d’administration publique déterminera les conditions d’application de la présente loi à l’Algérie et aux colonies.
  - DISPOSITION TRANSITOIRE
  - Les paragraphes 1, 2, 3, 4 et 6 de l’article premier, les paragraphes 1, 2, 3 et 6 de l’article 2, les paragraphes 1 et 2 de l’article 13, et les articles 14, 22 à 26, 28 à 31, 34 et 35 de la présnte loi seront | applicables aux ventes de fonds de commerce antérieures à la promulgation de la loi, si les vendeurs ont fait inscrire leur privilège dans la quinzaine de cette promulgation.
  - L’article 2 paragraphes 4 et 5, l’article 6, l'ar-ticle 13 paragraphes 3, 4 et 5, les articles 15 à 21,
  - 27, 32 et 33 seront applicables dans tous les cas aux ventes antérieures à la promulgation.
  - Les créanciers gagistes inscrits antérieurement à la promulgation de la loi et dont l’inscription n’énoncera pas ce qui leur est dû en principal et les conditions relatives aux intérêts et à l’exigibilité, devront la régulariser en la renouvelant conformément à l’article 24 ou, s’ils le préfèrent, par une mention en marge de l’inscription existante, dans les six mois qui suivront la promulgation de la loi, à défaut de quoi cette inscription ne sera pas opposable aux créanciers qui auront satisfait aux dispositions de la présente loi.
  - La durée des inscriptions de nantissement prises avant la promulgation de la présente loi est limitée à cinq années à compter de la promulgation. Elles devront, à peine d’extinction du privilège, être renouvelées avant l’expiration de ce délai.
  - La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés , sera exécutée comme loi de l’État.
  - Voir enfin le texte de la loi modifiant, l’article 37 et la disposition transitoire de la loi du 17 mars 1909 que nous avons publiée.
  - Article premier. — La loi du 17 mars 1909, relative à la vente et au nantissement des fonds de commerce, sera exécutoire dès la promulgation de la présente loi, sauf en ce qui concerne les mesures d’application renvoyées à un règlement d’administration publique.
  - Art. 2. — Pourront se placer sous le régime de la loi du 17 mars 1909 les vendeurs et les créanciers gagistes dont les contrats seront intervenus entre la promulgation de ladite loi et la promulgation de la présente loi, à la charge d’inscrire leur privilège dans la quinzaine de cette dernière promulgation.
  - Art. 3. — Jusqu’à la publication du règlement d’administration publique prévu par l’article 37 de la loi du 17 mars 1900, les greffiers des tribunaux de commerce sont autorisés à percevoir les émoluments fixés par l’article 8, 20 , 4° et 8° , du décret du 18 juin 1880 et par l’article 1er du décret du 23 juin 1892.
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  - Art. 4. — Les deux premiers paragraphes de la disposition transitoire de la loi du 17 mars 1909 sont reetifiés ainsi qu’il suit :
  - « Les paragraphes 1, 2, 3, 4 et 6 de l’article Ier, les paragraphes 1, 2, 3 et 7 de l’article 2, les paragraphes 1 et 2 de l’article 13, et les articles 14, 22 à 26, 28 à 31, 34 et 35 de la présente loi seront applicables aux ventes de fonds de commerce antérieures à la promulgation de la loi, si les vendeurs ' ont fait inscrire le privilège dans le mois de cette promulgation.
  - « L’article 2 paragraphes 4, 5 et 6, l’article 6, l’article 13 paragraphes 3, 4 et 5 et les articles 15 à 21, 27, 32 et 33 seront applicables dans tous les cas aux ventes antérieures à la promulgation. »
  - La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’État.
  - Cette loi ne sera exécutoire, dans son ensemble, que six mois après sa promulgation. Mais une disposition taansitoire dispose que certains de ses articles doivent, dès maintenant, être appliqués, en ce qui concerne les ventes consenties avant sa promulgation, si, dans la quinzaine de cette for-malité, les vendeurs ont fait inscrire leur privilège.
  - Aussi le garde des Sceaux vient-il d’indiquer aux greffiers les mesures provisoires qu’ils devront prendre pour permettre aux vendeurs soucieux de leurs intérêts d’assurer la conservation de leurs droits.
  - « En premier lieu, les greffiers des tribunaux de commerce et des tribunaux civils jugeant commercialement devront tenir un registre destiné à inscrire le privilège du vendeur d’un fonds de com-merce.
  - « Sur un autre registre, les greffiers devront constater le dépôt des actes de vente sous-seing privé. Les pièces qui leur seront remises par les Parties et qu’ils devront accepter telles quelles seront classées avec le plus grand soin afin de permettre a régularisation ultérieure des inscriptions suivant les prescriptions du règlement à intervenir. „
  - « En ce qui concerne les nantissements, les ins- |
  - criptions qui seraient requises pendant les six mois qui suivront la promulgation continueront à être reçues, conformément à la loi du du Ier mars 1898, sur les registres actuellement existants et les droits actuellement perçus seront applicables.
  - « Quant aux inscriptions que les créanciers gagistes voudraient renouveler, conformément au troisième paragraphe de la disposition transitoire, elles doivent être mentionnées sur un registre spécial ».
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté que’conque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite paur eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain^ publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictio:s compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de
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- - co OC
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants^ est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 9 fr. 30 centimes, franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour 109 exemplaires 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IX*).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
  - G. M.
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  - Notre service de contentieux (20e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
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  - une longue pratique des affaires administratives ou udiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, constructeurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendu» détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de réper toire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - 262) Chemin de fer. — Chargement. — Déchargement. — Emploi des appareils de la gare. — Mise à la disposition. — Demande verbale. — Circonstances. — Relaxe.
  - Commet une infraction à la police des chemins de fer l’expéditeur ou le destinataire qui effectue un chargement ou un déchargement à l’aide d’un appareil de levage d’une Compagnie de chemin de fer, sans que cet appareil ait été mis à sa disposition sur sa demande.
  - Mais cette demande, en l’absence de prescription légale, n’est soumise à aucune forme spéciale et elle peut n’être que verbale et n’a pas besoin d’être adressée au chef de gare.
  - Spécialement, justifie suffisamment d’avoir l’autorisation de se servir de la grue d’une gare pour décharger le wagon à lui expédié le destinataire qui, après avoir payé les frais de transport, a demandé au chef de gare à quelle heure il pourrait procéder à ce déchargement, est revenu à l’heure indiquée et a trouvé son wagon amené sous la grue décadenassée, disponible et prête à la manœuvre.
  - (Tribunal correctionnel de Châteaudun) (6 mai 1908)
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - EXEMPLES ; M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, sous déc inons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - À l'occasion de la Fête de l'Ascension, les coupons de retour des billets d’aller et retour, délivrés à partir du 18 mai 1909, seront valables jusqu'aux dernieis trains de la journée du 25 mai, étant entendu que les billets qui auront normalement une validPé plus longue conserveront cette validité
  - La même mesure s’étend aux billets d’aller et retour collectifs déli vi és aux familles d’au moins quatre personnes.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Potasse caustique 70775 plaques
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. ...
  - azotique ( voir acide nitrique' muriatique 22- chimiq. pur
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - nitrique
  - 20/22par 15 tourie
  - 3* b anc..........
  - » jaune..........
  - 40 blanc..........
  - » jaune .........
  - 36 chimiquem. pur
  - 40* » »
  - oxaliqu a..............
  - phénique cristallisé 35
  - sulfuriqu
  - » tartrique
  - Alcali volatil du » »
  - e 53’............
  - 60’ environ ...
  - 66- »
  - 66’ chimiq. pur au soufre......
  - 1er blanc.......
  - gaz 22:.........
  - 2 8129...........
  - Alcool dénaturé type Régie 90’... nu épuré........... » ordinaire...... » de chrome ....................., • •
  - Benzine ...................
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie........
  - Bichromate de potasse
  - »
  - soude
  - 32
  - 6
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  - 30
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  - 36
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  - 5
  - 6
  - 8
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  - 16
  - 230
  - 30
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  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 50
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - L’hecto . 43 »
  - 40 » 65 » Les 100 k.
  - Bi-oxyde de baryum 85/86’.......... Borax raffiné en cristaux.......... Carbonate de soude cristallisé.... Jrème de tartre entière............
  - » » en poudre .........
  - » » soluble, paillettes.
  - Cyanure rouge de potassium pur..
  - Dextrine blonde citron............ » blanche.........................
  - 65 87 50
  - 6 175 170 325 335
  - 39
  - 39
  - »
  - 50
  - 80
  - Soude
  - Perlasse Ire qualité ... . » ordinaire................. rose factice....... : 42(45 en tourie ......... supérieure’.................
  - soude 90(92 ...............
  - « Solvay 65(70 .............
  - » » 7580. ......
  - » » 80(85..........
  - caustique 60[62............ 70(72.................. ...
  - » 60(62 plaquettes ..
  - » 70[72 » ..
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfincuivré,gar.pur.
  - extra pains et poudre
  - n' 1...................
  - flior pâle et foncé ...
  - de Chine en grains.
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p" la peinture
  - de
  - Prusse
  - «
  - pour azurage, p. pap peints
  - supérieur..
  - extra.......
  - n- 1........
  - Essence de térébenthine HP
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - Extrait
  - Le litre
  - . 23
  - extra................ . .
  - pharmaceutique.............
  - chimiquement pure..
  - Les 100 k.
  - d’orseille liquide n’ 1.
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - Glycérine
  - 40’ Baumé
  - 35’ »
  - 25- »
  - 20- »
  - -blanche industrielle 28: Lessive caustique de potasse 36’..
  - »
  - »
  - Noix de Orseille
  - » » 40
  - » de soude 36 Galles de Chine .. .. double..................
  - » triple .. ..........
  - Oxymuriate d’étain 32 %.........
  - panama (Quillay)........... .
  - Permanganate de potasse..... . .
  - notasse d’Amérique...............
  - » imitation d’Amérique 66/71
  - L2. • i . g.
  - 115
  - 155
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  - »n> 2 2e.
  - Le kil.
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  - 65
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  - 73
  - ».
  - »
  - PLACE DD HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campèche du Brésil, coupe d Espagne,
  - 8 . • à :
  - Jaune
  - »
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  - 2e qualité...
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  - Martin, et Guade
  - • Jamaïque. ...... Cuba et St-Yago . Manzanille...
  - Tuapan............
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  - Tampico........... Porto-Plata.....
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  - Rio Hacha........
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  - Fustet..... 108 k. Tatajuba(Pern )50 k
  - Bahia . ....... Corinto.... . ».
  - Amapala. 50 kil.
  - Rouge Bré-il Bahia......
  - » Calliatour.. 100 k.
  - » Lima........ 50 k.
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  - » ......................
  - Sandal
  - 100 k,
  - Sapan.......50 k.
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco , 50 k-
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
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  - » pressé....
  - 7 ..
  - 12 .
  - 8
  - 3
  - 6 . .
  - 103 ..
  - 20 . .
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténériffe zacatille Ténerife grise...
  - Bengale
  - a va,
  - On
  - On
  - Mad . Pond..
  - Curcuma
  - 50 kilos.
  - Dividivi cote les 50 kil....
  - Indigos cote actuellement :
  - Beng. sur v. et bi. 1(2 k.. fin violet et pourpre......
  - CS
  - a = S 09
  - 45 ..
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  - beau viol et dite, bon violet........... bon moyen violet.. moyen violet......... beau violet rouge.. bon violet rouge... bon moy. v. rouge fin rouge............ beau dito............ bon dito............. bon à fin cuiv....... cuiv. ord. et bas....
  - Java.........
  - Kurpah . Madras....... Manille...... Caraque ..... Guatemala flor
  - N.M.
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  - 50
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  - en
  - » bon à fin sobré..
  - » — cor....
  - > cor. ord. à bas ..
  - N -Gren fln, surf. 1/2 k N.M.
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  - Cap-Vert ...............M
  - Mers du Sud............M
  - Madagascar..............M
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  - Baltimore fu effilé........ - g rot effilé.....
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  - Rocou
  - 1,2 si.
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  - à
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- - 142
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie..... Cachou noir, ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée. .100 k.
  - 16
  - à
  - »
  - urcuma
  - grise............ zacatille naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale........
  - Chinois.......
  - Madras...........
  - 12 .
  - 95 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 325 .
  - 15
  - 85
  - Salies de Chine.............
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 50 .
  - 56 .
  - 48 .
  - 125 .
  - 150 .
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre.
  - SJ
  - moyen et bon moyen coloré.............. moyen ord. et ord.
  - terne et serré....
  - M..
  - 350 .
  - 400
  - 310 .
  - 180
  - M..
  - Kurpah Fon et beau violet et violet rouge..
  - Kurpah moyen et bon moy. . assez coloré..-. • moyen ord. et ord. mél. et terreux.
  - Bengale beau et fin violet
  - 5
  - M..
  - Java
  - bon moyen à bon violet et violet
  - rouge ...... ...
  - moyen violet-rouge et rouge........ bon moyen.........
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - 2
  - M..
  - M
  - M
  - M
  - M
  - Le
  - tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique.............. Alun raffiné (entrepôt)..... » (acq.)....................
  - Couperose emballée...........
  - Essence de térébenthine (d. fûts).......................
  - Id. (s. fûts)...............
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl................ . ...
  - Id. 2e bl. (entrepôt). .....
  - Galles vertes et noires......
  - » noires Alep...............
  - » blancnes pays.............
  - Gomme arabique, en sorte .
  - con-
  - S
  - 400
  - 19
  - 18
  - o r-
  - 35 .
  - 32 .
  - 170 .
  - 130 .
  - 85 .
  - Ghésirée, en sorte..... .. .
  - Sénégal, s. bas du fleuve 80 .
  - » .............
  - Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde........
  - » blanche......
  - Laque en f. qté orange.
  - » mi-orange
  - » cerise AC
  - Sandaraque lavée ... « Damar (Batavia).... « » Singapore...
  - « » Penang....
  - Gomme adragante Syrie.
  - 270
  - 225
  - 250
  - 170
  - 185
  - 110
  - les
  - i—
  - O
  - 90
  - »
  - 190
  - 140
  - » »
  - Quercitron........
  - Garance, racine ..
  - » poudre..
  - ocou Guadeloupe
  - » Cayenne
  - Anatolie.
  - 200
  - 150
  - M
  - 850
  - 600
  - Safran d’Espagne, Valence
  - 70
  - 110 M
  - pur.......................
  - Sulfate de euivre(entrapôt)
  - M (s0q.)..,
  - S 5a,
  - 2»
  - Sumac en feuilles..........
  - » poudre...........
  - Styrax liquide..............
  - Tamarin Madras..............
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile..................
  - » en pains, extra sec, sous pap . .....
  - » bon marchand en pains
  - » » en boules
  - » raffiné en poudre sec
  - 40 .
  - 40 .
  - 140 .
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide
  - muriatique ... nitrique.....
  - » sulfurique....
  - » sulfureux....
  - » tartrique ..... Ammoniaque liquide
  - O CO © eo o G®cCa
  - d. d.
  - d. d.
  - d.
  - 22 d
  - Borax raffiné............. Blanc de zinc de la Méditer, poudre........... broyé,,.......... Crème de tartre.. Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut.....
  - » de potasse brut.... Sel de soude,S0/85,cons. et entr. eabq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - 47
  - 8
  - 22
  - 9
  - 24
  - 45
  - a
  - 30/35, disp,
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ........... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible.. .
  - SAVONS
  - o0
  - O
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................
  - Qualités ordinaires .. ....... ....
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 27
  - 28
  - 60 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - 60 à
  - 50
  - 50
  - Blanc
  - Jaune
  - 19
  - 14
  - 12
  - 5
  - 25
  - 75
  - 75
  - 40
  - E 54
  - 5 50
  - Cuits unicolores) pur à l’huile d’olive o. extra pur (72 0/0 d’huiles) augmenté (60 0/0 ».).
  - résineux (72 0/0 » ).
  - » (72 0/0 » ).
  - Vert à l’huile de pulpes industriel.
  - » tunisien......................
  - Jaune » à manteau blanc ....
  - 78
  - 53
  - 47
  - 51
  - 47
  - 60
  - 48
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles).
  - » (60 0/0 d’huiles)..... Rosé ...........................
  - Noir............................ Blanc spécial suiffé............
  - Bleu
  - 47
  - 45
  - 50
  - 45
  - 60
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif.. mixte » ..
  - talqué Ire qualité
  - » » 2e
  - Marbré bleu ou
  - rose Dijon.. Nantais
  - 2 o P Q E. in
  - Selon qualités Mi-cuits.. Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé.. Résineux . .... Vert exportation...... Brun......:.. Noir... . ............
  - cOOHG?eGa
  - MA**w1
  - 18
  - 34
  - 32
  - 26
  - 30
  - 36
  - 35
  - 80
  - 56
  - 50
  - 52
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  - 63
  - 49
  - 47
  - 49
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  - 46
  - 62
  - 53
  - 49
  - 4 h
  - 44
  - 54
  - 53
  - c0Coc8ce P OC Io. t 83
  - "toe
  - Brésillet. ...... Campêche coupe d’Espagne
  - — Tabasco . . .
  - — Haïti ... . .
  - — Martinique, Guade loupe , .
  - Calliatour . . . . . .
  - ........................ Jaune Cuba ...
  - — Guayra-Tabasco. .
  - — Tuspan. . . .
  - Lima.....................
  - Tampico. ............. .........................
  - Sainte-Marthe. ....
  - Nicaragua................
  - Sandal rouge ............
  - Cachou brun coulé,s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . ... - — fin violet . .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet.
  - — — petit violet. .
  - — — ord in air e et
  - cuivré . .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. . . . . — — beau . . .
  - — — bon ....
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - —- — ord.et cuivré
  - — Manille ..... — Guatemala flor . . — — sobre . .
  - — — cortès . .
  - — Mexique flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, irequal.
  - — — — 2e quai
  - — — cerise. . .
  - — — blonde ordin.
  - Garance d’Avignon. . 100 Lac-Dye, marque DT. le Orseille Mers du Sud. 100
  - — Madagascar : .
  - k k k
  - 28 — à 29 —
  - 28 -
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  - 19 -
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  - S
  - 50
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  - 50
  - O>nI0‘O0o
  - I I I 11 I
  - 5
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  - 1
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 143
  - OUVRAGES SPRCI AUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
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  - CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
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  - BLANCHIMENT ET APPRETS
  - TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
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  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
  - Un volume grand in-8 de 674 ligures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de heeds. Edition française, par M. F.Dommcr, professeur 1 Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - Par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - Par A. Seyewetz, chef des travaux à l’École de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales.— Ma-leres colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-1-8 • — Matières colorantes azoïques.
  - ^a>çicule. — Matières colorantes azoïques (suite) . Matières colorantes hydrazoniques. — Matières o orantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. orivéesde l'anthracene.)
  - et d Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di the" Triphénylméthane * (a) Dérivés du diphénylmé-veane ’ (b) Dérives de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinee rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-—4 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la rhone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) lazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) uolnes. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-5e oxycétones et xanthones.
  - et d jascicule. Matières dérivées de la quinoléine thicf "aeridine. — Matières colorantes thiazoliques ou enzényliques.—Matières colorantes non classées.
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSU S
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, exécution du travail, etc., par F. Gouillon , chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
  - Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le e xte.........................................20 francs
  - Teinturier, Appréteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, 'e lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
  - Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume........................• 3 fr. 7o
  - Aniline (Couleurs dy),d’Acide phènique et de Naphtaline, comprenant : l’étude des houilles, la distillation des goudrons, la préparation des benzines, nitrobenzines, anilines, de l’acide phénique, de la naphtaline et de leurs dérivés, ainsi que leur emploi en teinture, par M. Th Chateau, 1868, 2 fort» volume» orné» de figures. 7 fr. 50
- p.143 - vue 150/396
- - 144
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Les Patrons devant les prud’hommes — Manuel des ois et réglements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementarion et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII- arrondissement. In-8, 317 p. Prix : 4 fr. 50.
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- p.144 - vue 151/396
- - 53e Année. — No 10
  - j E
  - MONITEUR DE L
  - 50 Mai 1909.
  - ====== : - :
  - INTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - PRIX D ABONNEMENT :
  - FRANCE : Un an. ... . 15 fr.
  - — • Six mois, ...... 8 fr.
  - ETRANGER : Un an...........20 fr.
  - Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
  - s’adresser aux bureaux du Journal
  - 20, rue Turgot, 20 — PARIS
  - AuNoueEe • * La ligne (anglaise). . . 1 fr.
  - ANNONCES . Faits divers..............3 fr.
  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu cempte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis tu bureard? journal.
  - La reproduetion des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Teinture de mélanges de coton, etc. — Emploi d’une émulsion d’huile de ricin comme substutut des suifuricinates. — La teinture des velours en noir. — Le blanchissage des vêtements en toile bleue.
  - La teinture des fibres artificielles (suite). — Conseils consul-tatifs du travail. Les transports. — Informations. — Notre ser -vice de contentieux. Jurisprudence. — Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - TEINTURE DE MÉLANGES DE COTONS (de plusieurs qualités) ordinaires, de coton merce-risé et de soies artificielles (de plusieurs sortes également).
  - Par M. Saget.
  - On sait que, jusqu’à présent, il est impossible de teindre à la même hauteur toutes les fibres de coton ordinaire, coton mercerisé, soies artificielles que on pourrait faire entrer dans un même tissu.
  - Le but de la présente note est de signaler un pro-cédé plutôt original que pratique, permettant d'ar-iver à teindre toutes les fibres d’un tel mélange à la même intensité, et même de changer complètement de sens l’ordre des affinités pour les colorants directs.
  - Pour cela, nous nous basons sur le fait signalé
  - par M. J. Forthergill (J. Soc. of. Dyers a. Col. 1907, page 251), à savoir que le tannate d’étain convenablement appliqué sur la cellulose diminue l’affinité de celle-ci pour les colorants directs.
  - On sait, en effet, que l’application du tannate d’étain par le procédé décrit par J. F. ne supprime pas d'une façon absolue l’affinité delà fibre pour les couleurs diamines. Autrement dit, il est impossible d’obtenir des réserves blanches dans un tissu tout coton composé de coton ordinaire et de coton préparé au tannate d’étain : ce dernier se teint simplement en nuances moins intenses que le coton non préparé, et d'autant moins intenses que les quantités de tannate d'étain sont plus grandes.
  - Si donc on donne au mélange des fibres qui nous occupe tout le traitement de J. F. (soit : immerger pendant deux heures et à la température de 40° C. dans un bain de H2 sO4 à 2° Baumé. Rincer à l’eau puis en Na2CO3 pour neutraliser l’acide, de nouveau rincer à fond et exprimer ; immerger ensuite pendant une nuit dans un bain de tanin à 3 p. ioo ; exprimer et fixer sans rincer dans un bain de Sn Cl2 à 2 p. ioo à la température de 30° C., et finalement rincer à fond) les quantités de tanin fixées par les différentes fibres seront différentes entre elles En effet, l’affinité de la cellulose pour le tanin étant du même ordre (abstraction faite des conditions de température) que l’affinité pour les colorants directs, il se trouve que les fibres qui ont plus d’affinité pour
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- - 146 LE MONITEUR'DE LA TEINTURE
  - les colorants directs ont également plus d’affinité pour le tanin.
  - En sorte que finalement, dans le bain de teinture, les affinités des diverses fibres pour le colorant direct employé sont devenues inverses de ce qu’elles étaient avant traitement. Autrement dit, on constate alors que le coton ordinaire se teint davantage que le coton mercerisé et que la soie artificielle, et cela en particulier avec les
  - Bleu pur diamine FF Orangé diamine DN
  - Bordeaux diamine B employés à la température de 60-70° C. sur bain de savon et phosphate de soude.
  - Au lieu de faire un mordançage en tanin aussi énergique que celui indiqué par J. F., soit un bain de tanin à 3 p. 100, on peut employer des bains de tanin plus dilués, par exemple à 2 p, 100 ou I p. 100, et diminuer de ce fait les différences finales d’affinité des différentes fibres pour les colorants directs. On arrive de cette façon et par un choix’ judicieux de colorants (voir les colorants cités dans la note I) à obtenir des intensités de teinture égales sur toutes les fibres.
  - Cependant, il nous paraît préférable de faire le maximum de traitement, c’est-à-dire avec le tanin à 3 p. 100, et d’arriver à la conformité de hauteur de ton, simplement en teignant de plus en plus chaud et en ajoutant au bain un peu de Na2 CO3. En effet, les carbonates alcalins et même l’eau seule détruisent partiellement et lentement aux températures de 80 à ioo° le tannato d’étain fixé sur la cellulose. De sorte qu’en prolongeant la teinture suffisamment et à une température suffisamment élevée de 80 à 1000 C., on arrive à sortir toutes les fibres à la même hauteur de ton.
  - (Bulletin de la Société industrielle de Rouen.)
  - EMPLOI D’UNE EMULSION D’HUILE DE RICIN comme substitut des sulforicinates par M. Edouard Kopp (1)
  - M. Kopp propose de remplacer dans l’impression du rouge d’alizarine les sulforicinates de sodium ou d’ammonium par une émulsion d’huile de ricin. Cette substitution peut s’effectuer de deux manières :
  - 1° En imprimant une couleur ordinaire sur tissu préparé en émulsion d’huile de ricin ;
  - 2° En introduisant l’émulsion dans la couleur même qui s’imprime alors sur du coton blanchi, non préparé.
  - Ce dernier fait est des plus intéressants. En cas de bonne réussite, il permet auxindienneurs de supprimer la préparation des pièces en huile pour rouge turc, opération longue et coûteuse, qui fournit en même temps un blanc légèrement jaunâtre, ne disparaissant que par un chlorage énergique. L’émulsion que M. Kopp a employée dans ses essais a été inventée par M. Maurice Puaux, chimiste à Paris. Le principe émulsionnant dans cette préparation est constitué par une matière albuminoïde connue dans le commerce sous le nom de maïsine.
  - Le maïs contient environ 8 à 12 0/0 de matières azotées, solubles à chaud dans les alcools supérieurs, tels que les alcools amyliques, propyliques et isobutyliques. Ce sont ces substances azotées qui forment la maïsine commerciale. Ces corps ont été extraits la première fois par MM. Donard et Labbé, et un brevet leur fut délivré le 7 août 1902• Le maïs d’une origine quelconque ou les drêches séchées d'amidonneries de maïs sont concassés en grains plus ou moins gros, que l’on soumet à une digestion ou lévigation avec de l’alcool amylique bouillant. La solution amylique obtenue peut être traitée de deux manières :
  - 1" En précipitant la solution amylique par un hydrocarbure ou du tétrachlorure de carbone ; Ie
  - (1) Rapport de MM. Frey et Fehling, à la Société indus-
  - trielle de Rouen. Bulletin, n° 1, 1909.
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  - produit séparé est lavé aussitôt par cet hydrocarbure employé, puis séché dans des étuves à no0 C.;
  - 2° La solution amylique dépose, en se refroidissant, la maïsine : on décante l’alcool amylique et, pour éliminer du résidu toute trace d’alcool, on le traite par un courant de vapeur d’eau, puis il est séché à 110° C.
  - La maïsine ainsi préparée se présente sous l’aspect d’une poudre blanche, insipide et inodore, titrant de 15 à 16 0/0 d’azote; elle est insoluble dans l’eau,’ mais soluble dans de nombreux dissolvants organiques tels que l’alcool ordinaire, le phénol, l’acide lactique concentré, l’aniline, etc. En traitant la maïsine par une solution de soude caustique à chaud, on obtient une dissolution jaunâtre.
  - Ce liquide, neutralisé par l’acide chlorhydrique ou sulfurique, fournit un corps que Donard et Labbé ont appelé maïsine S. Cette dernière se distingue de lamaïsine ordinaire par sa solubilité dans l’eau ammoniacale. La maïsine ordinaire et la maïsine S sont capables d’émulsionner à l’état neutre toutes sortes d’huiles, de graisses et d’essences, etc.
  - L’émulsion d’huiles de ricin, telle que M. Kopp l’a employée, est une liqueur blanche qui se mélange facilement à l’eau. Traitée par un excès d’un acide quelconque, par exemple l’acide acétique, elle se décompose en maïsine et matières grasses. Pour introduire l’émulsion dans la couleur on fera donc bien de la mélanger à l’épaississant et d’ajouter Pcu à peu l’acide acétique en remuant bien la masse.
  - fl a été facile de répéter les essais, les données de M. Kopp étant très exactes. La solidité des cou-ours produites selon les procédés indiqués est très bonne ; les nuances résistent à un savonnage éner-S'quc et prolongé. Comme vivacité, les roses sont auSsi vifs que ceux produits sur tissu préparé en
  - SUlforicinate ; ]es rouges, par contre, sont plus ternes que le rouge ordinaire. Une addition d’acide tartrique dans la couleur rouge avive cependant la Buance,
  - MM. Frey et Fehling ont essayé de reproduire
  - 1 émulsion et ont eu de bons résultats, en dissolvant I
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  - la maïsine S dans une solution de ricinate de soude concentrée et en neutralisant le tout par l’acide chlorhydrique ou sulfurique.
  - Vu l’originalité du travail présenté parM.Kopp, les rapporteurs ont proposé d’en voter l’impression au Bulletin (i).
  - LA TEINTURE DES VELOURS en noir
  - Les velours sont teints exactement de la même manière que les tissus de soie, quant aux couleurs et procédés à employer; mais après l’opération, il y a des précautions spéciales à prendre que nous allons indiquer ci-après. Il est impossible d’empêcher le poil de se coucher et de se lustrer par endroits pendant l’opération et comme presque tout le travail doit se faire à la main, il est de la plus haute importance que le poil du velours ne soit pas touché par les doigts de l’ouvrier, ni par aucun des supports sur lesquels il sera nécessaire de le placer. Il faut surtout éviter de mettre les pièces de velours l’une sur l’autre car on ne peut que difficilement relever le poil de la pièce placée en dessous lorsqu’il aura été aplati par le poids d’une autre pièce.
  - Certaines modifications sont à apporter au processus de teinture pour rendre au velours le reflet bleu caractéristique, spécial à beaucoup de velours de bonne qualité; car fréquemment l’usure et l’influence de l’air leur enlève ce reflet et leur communique une teinte rougeâtre ou verdâtre. Cette dernière teinte est la plus fréquente surtout lorsque la teinture primitive était au prussiate.
  - Le bain devra ensuite contenir des couleurs capables de neutraliser cet effet du temps sur le tissu. Les teintures et les procédés doivent être choisis de manière à permettre un travail rapide au cours duquel le velours ne subit que fort peu de manipulations mécaniques. C’est bien pour cette raison qu’on ne peut pas employer de matières colorantes naturelles, mais on dispose d’un si grand choix de
  - (1) Nous publierons ce travail dans le prochain numéro du journal.
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  - colorants artificiels qu’il est facile de se passer des couleurs naturelles. Les teintures acides doivent être préférées pour les velours tout soie.
  - Il arrive fréquemment qu’après la teinture, le velours a un aspect cuivreux ; on peut remédier à cela par un bain savonneux composé de 10 Ibs (i) d’acide acétique et de 50 Ibs de savon blanc dilué dans 1.000 gallons (2) d’eau et porté à la température de 50° environ. La quantité d’acide n’est donnée ici qu’approximativement; elle varie naturellement selon que le bain devra être plus ou moins acide. Il faut avoir soin qu’il y ait un léger excédent de savon, car si l’acide domine le poil sera collé.
  - Pour ranimer un velours qui a tout simplement perdu son lustre mais n’a pris aucune teinte cuivrée, il n’est pas nécessaire de le reteindre. On le nettoie tout d’abord à sec, puis on le passe dans une solution tiède de cristaux de soude; après l’avoir rincé à l’eau pure on repasse le velours dans un nouveau bain tiède contenant les mêmes substances que le premier, mais dans une quantité d’eau bien plus considérable.
  - Après que toutes ces opérations préliminaires, y compris le séchage, ont été exécutées, le velours est passé sur une table à vaporiser. La vapeur chaude traverse le tissu et relève parfaitement le poil. De petits morceaux de velours peuvent être traités ainsi en les passant au-dessus du couvercle perforé d’un vase contenant de l’eau chaude. Un couvercle en zinc ordinaire perforé, tel qu’il est généralement employé pour les ventilateurs, fait parfaitement l’affaire. L’effet n’est ni aussi réussi, ni aussi rapide que lorsque ce travail se fait à la table à vaporiser où la vapeur arrive sous une pression bien au-dessus de la pression atmosphérique. D’autre part, il faut avoir bien soin de veiller à ce que la pression ne soit pas trop élevée car plus elle sera élevée plus la vapeur sera chaude et plus on risquera de brûler le tissu.
  - Une pression d’environ 30 Ibs par pouce carré est généralement reconnue suffisante pour les cas les plus difficiles, mais la plupart du temps 20 à 25 Ibs suffisent. Une autre méthode pour
  - (1) Livre anglaise = 0 k. 454
  - (2) Gallon 4 lit. 54.
  - relever le poil du velours consiste à le mouiller à l’envers puis de. le passer sur un fer à repasser, maintenu la surface plate en l’air. Cette méthode est presque toujours employée pour les rubans, les cols et d’autres petits objets.
  - (Traduit spécialement de Textile Colorist par le Moniteur de la Teinture.)
  - LE BLANCHISSAGE DES VÊTEMENTS en toile bleue
  - Le blanchisseur doit inspecter les vêtements de toile bleue avant de les mettre tremper, principalement ceux des mécaniciens et des serruriers et les frotter aux endroits les plus sales avec un mélange de savon noir et de savon à la benzine. Le bas des manches, le devant de la cotte, le devant et le fond du pantalon sont tout spécialement à inspecter et à frotter.
  - La benzine contenue dans le savon avec en mélange de pétrole et de graisse dissout les matières grasses noires ou autres provenant du fer et des huiles de lubrification. Ces préparatifs terminés les effets sont mis dans un bain de 15° C.; il faut avoir soin de maintenir cette première lessive a io° Celsius tant que dure l’opération.
  - Lorsqu’on estime que les taches sont suffisamment trempées on les rince dans une bonne eau tiède, laquelle emportera presque toute la crasse. Alors seulement on les donne à laver. On remarque fréquemment dans ces vêtements bleus des taches rondes, carrées ou ovales qui sont minces et molles au toucher. Ces taches se produisent quand l’ouvrier peu soigneux appuie sur lui des chiffons imbibés d’acides qui lui servent à nettoyer les objets en métal ; de quelque nature que soit le tissu, ces acides le rongent et au premier lessivage le vêtement en question est plein de trous. Le meilleur moyen d’éviter des ennuis et des discussion8 avec les clients, c’est de rendre sans les laver, les vêtements qui présentent de semblable taches.
  - Les barboteuses en métal ont des inconvénients divers pour le blanchissage des toiles bleues. Celle8 construites en tôle de fer causent fréquemment des
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  - taches de rouille ; les barboteuses en cuivre sont certainement préférables mais si elles ne sont pas très propres, la toile bleue se strie de rayures vertes fort désagréables pour le blanchisseur aussi bien que pour le client.
  - On compose une lessive comme suit : Dans un seau contenant 8 litres d’eau chaude on ajoute 400 grammes de tétrapol et 220 grammes de savon Polar pour 15 kilos de linge sec, puis on couvre le seau et on laisse reposer un peu le mélange afin que la liaison soit plus complète. La teneur en pétrole, benzine, benzol et térébenthine du savon se lie parfaitement avec les nombreuses matières grasses qui entrent dans la composition du tétrapol et constituent alors une lessive extrêmement efficace. Cette composition est surtout à recommander dans les blanchisseries où l’on travaille avec une eau dure, car les substances qui la composent sont tout spécialement désignées pour l’adoucir.
  - Lorsque le savon est suffisamment dissous, le liquide est versé dans la barboteuse ou la cuve, Puis on y trempe les vêtements bleus en ayant soin d’ajouter de l’eau en quantité suffisante pour que la lessive dépasse le linge de deux centimètres au moins, on ouvre ensuite le robinet à vapeur afin de chauffer le contenu de la barboteuse ; il suffit de le portera 180-200 Celsius. La machine est alors mise en marche, on laisse rouler pendant 10-12 minutes en ayant soin que sous aucun prétexte la tempéra-ture de la lessive dépasse 200 C.
  - Si commè nous le disons plus haut les vêtements ont trempé soigneusement et ont été maintenus à une température égale, l’huile, la limaille ou le charbon, toute la saleté en un mot se détachera dès e début et cette courte manipulation dans la bar-boteuse suffira largement pour les nettoyer entière-ment. Lepremier rinçage se fait à l’eau chaude, on rince ensuite à l’eau froide jusqu’à ce que l’eau reste claire.
  - Comme la couleur de ces toiles passe très rapidement, le blanchisseur ou le teinturier qui a “ne clientèle stable pour cette catégorie de vête-ments peut avant de les sécher les passer dans un bain tiède de noir naphtol, qui leur communiquera
  - une belle couleur bleu foncé et permettra de rendre au client des effets qui paraissent neufs; il faut s’abstenir de tordre les vêtements après les avoir passés dans la teinture; il suffit de les étendre sur des tréteaux étroits et de les laisser sécher lentement à l’air. On peut calendrer à la presse américaine.
  - Dans les villes industrielles où il y a beaucoup de fabriques de machines ou d’autres industries métallurgiques, un teinturier peut se procurer facilement une bonne clientèle.
  - (Traduit à’Internationales Waescherei-Centralblatt par le Monileur de la Teinture.}
  - LA TEINTURE DES FIBRES ARTIFICIELLES
  - Par M. V. Clément (1)
  - (Suite — Voir nos numéros précédents.)
  - Une série de couleurs acides, entre autres le jaune de quinoline, le jaune Victoria, les oranges n° 2 X n° 4, le jaune de mélanite, l’orange brillant, la crocéïne brillante, la phloxine, la rosamine acide, le violet solide acide, le bleu soluble, le bleu breveté, l’érioglaucine, l’ériocyanine et le violet acide tirent sur la soie artificielle. Ces matières colorantes sont employées pour tons clairs et pour rouge vif, solide à la lumière, mais non au lavage. Bien que l’affinité des couleurs acides pour la soie artificielle soit faible, les raies qui se forment dans cette dernière sont apparentes, ce qui prouverait que la soie au collodion, incomplètement dénitrifiée, fixe les couleurs acides d’une façon solide au savon, chose qui ne se produit pas pour celle qui est suffisam-ment dénitrifiée. En général, la soie au collodion et la soie de cellulose se comportent de la même manière à l’égard des couleurs acides.
  - Les couleurs Janus, les couleurs acides et les couleurs basiques se teignent d’une façon identique. Après avoir humecté la fibre dans l’eau tiède, on entre à froid dans le bain de teinture acidifié à l’acide acétique ou à l’alun auquel on ajoute la
  - (1) Farber Zeitung de Lehne.
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  - matière colorante en dissolution, on teint 1/4 d’heure à froid et une 1/2 heure à 50/60°, puis, pour terminer, on rince légèrement et on essore, ou on exprime avec précaution. Quand 011 teint en couleurs Janus et en couleurs acides, des soies au collodion, ou des soies artificielles, mordancées au tanin, il faut, pour empêcher que la nuance ne monte trop rapidement, ajonter la couleur en plusieurs fois et chauffer avec précaution. Les couleurs substantives se teignent avec une petite quantité de sel marin ou de soude en élevant en 3/4 d’heure la température du bain à 60° . Le savon ajouté en grande quantité facilite la manutention, car il assouplit la soie artificielle, mais il n’empêche pas la formation de raies.
  - Les préparations grasses, proposées de divers côtés, n’offrent aucune utilité, car la soie artificielle se mouille si facilement qu’elle n’a besoin pour cela d’aucune huile hydrophile.
  - Les couleurs substantives se prêtent moins à la teinture du bleu marine ; cette nuance devient plus égale avec le bleu Janus ou avec l'indophénol et le violet méthyl.
  - Les couleurs au soufre se teignent à froid avec addition de sulfure de sodium, de soude, ou d’un peu de sel marin ; les bruns, ou les couleurs vives au soufre peuvent être employées à volonté ; en revanche les noirs et certains bleus altèrent l’éclat et le toucher de la fibre.
  - Les teintures en couleurs acides ou en couleurs basiques sans mordançage préalable et les teintures directes en couleurs Janus sur la soie de cellulose ne sont pas solides au lavage.
  - Par contre, la plupart des couleurs substantives, les couleurs Janus sur soie au collodion et soie de cellulose passée au tanin, résistent à l’eau. Les autres matières colorantes basiques ne donnent de colorations solides au lavage que sur soie artificielle mordancée au tanin. La teinture sur soie artificielle est en général un peu moins solide que sur coton.
  - (A suivre). P. R.
  - CONSEILS CONSULTATIFS DU TRAVAIL
  - En suite de la loi du 17 juillet 1908, relative à l'institu-tion des Conseils consultatifs du travail, VOfficiel vient de publier un décret portant règlement d’administration publique et déterminant les conditions de fonctionnement de ces Conseils.
  - En voici le texte :
  - TITRE PREMIER
  - INSTITUTION, ORGANISATION ET DISSOLUTION
  - Article premier. — Lorsque, soit à la demande des patrons et des ouvriers d’une même industrie et d’une même région, soit d’office, le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale estime qu’il y a lieu d’instituer un Conseil consultatif du travail, il est procédé à une instruction administrative auprès ’ du Conseil général, des Chambres de commerce, des Chambres consultatives des arts et manufactures et des Conseils municipaux de la région intéressée.
  - L’instruction porte : 1° sur l’opportunité de cette création; 2° sur l’étendue de la circonscription à donner au Conseil et sur le choix du siège du Conseil; 30 s’il y a lieu, sur la réunion de plusieurs professions similaires dans le Conseil ; 4° sur le nombre des membres titulaires et suppléants à attribuer à chaque section ; 5° sur les offres de concours aux dépenses devant résulter de la création et du fonctionnement du Conseil.
  - Sont jointes au dossier les observations qui Se-raient présentées par les Syndicats patronaux et ouvriers et les Unions de ces Syndicats.
  - Art. 2. — Le décret d’institution fixe le siège du Conseil, sa circonscription, le nombre de ses membres tant titulaires que suppléants et, s’il y a lieu, la nomenclature des professions similaires ressortissant au Conseil.
  - La circonscription doit être fixée de telle soit6 que les électeurs patrons ou ouvriers d’un seul établissement ne soient pas en nombre supérieur à 1a moitié des électeurs patrons ou ouvriers du Conseil:
  - Les deux sections, patronale et ouvrière, q"1 composent le Conseil doivent être constituées cha
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  - cune avec un même nombre de membres titulaires et un même nombre de membres suppléants.
  - Art. 3. — Lorsque le Conseil s’étend sur plus d’un département, il appartient au préfet du département où siège le Conseil d’exercer vis-à-vis de celui-ci les attributions confiées à l’administration préfectorale par le présent décret.
  - Pour les opérations électorales et pour toutes les mesures d’exécution exigeant l’intervention de l’autorité administrative locale ou départementale, le préfet du département où siège le Conseil se concerte, sous l’autorité du ministre du Travail et delà Prévoyance sociale, avec les préfets des départements intéressés.
  - Art. 4. — Les dispositions des articles 8, 9, paragraphes 2 et 3, et des articles 10, 12, 13, paragraphes 1 et 3, de la loi du 27 mars 1907, concernant les Conseils de prud’hommes, s'appliquent à la composition des listes électorales, aux opérations électorales et aux recours dont elles peuvent être l objet.
  - Art. 5. — Dans chaque section, les délégués titulaires et les délégués suppléants sont élus sur une liste unique.
  - Les premiers élus sont proclamés titulaires dans la limite du nombre des sièges à pourvoir ; les autres sont proclamés suppléants.
  - Il est dressé un tableau comprenant les noms des candidats élus au premier tour de scrutin et, à la suite de ceux-ci, les noms des candidats élus au second tour. Pour chacun des tours de scrutin, l’inscription a lieu dans l’ordre du nombre des voix obtenues ; si plusieurs candidats ont obtenu le même nombre de voix, l’inscription a lieu par rang d’âge.
  - Art. 6. — Dans tous les cas prévus à l’article 4, dernier paragraphe, de la loi du 17 juillet 1908, à défaut de démission de l’intéressé, celui-ci est appelé par le bureau de sa section à fournir des explications. Si elles ne sont pas jugées satisfaisantes, il est procédé conformément aux paragraphes 5 et 6 de l’article 15 de la loi du 27 mars 1907 sur les conseils de prud’hommes.
  - Art. 7. — Dans le cas où une vacance se produit
  - parmi les membres titulaires d’une section du Conseil par suite de décès, de démission, ou pour toute autre cause, le suppléant de cette section qui se trouve en tête du tableau devient titulaire.
  - Art. 8. — Lorsqu’il ne reste plus de suppléants au tableau, il est procédé à des élections pour compléter le Conseil.
  - Toutefois, il n’est pas procédé à des élections complémentaires dans les six mois qui précèdent le renouvellement général.
  - Art. 9. — La dissolution d’un Conseil ou d’une section est prononcée par décret rendu en Conseil d’État, sur la proposition du ministre du Travail et de la prévoyance sociale.
  - Le décret fixe la date des nouvelles élections qui doivent intervenir dans un délai maximum de six mois.
  - Si la dissolution n’atteint qu’une des sections, les nouveaux membres élus restent en fonctions jusqu’à la date du renouvellement général du Conseil.
  - La suppression d’un Conseil est prononcée dans la même forme que sa dissolution.
  - TITRE II
  - Fonctionnement des Conseils consultatifs DU TRAVAIL
  - Art. 10. — Les Conseils consultatifs du travail se réunissent en sessions ordinaires ou extraordinaires à la mairie de la commune de leur siège.
  - Le Conseil se réunit en session ordinaire une fois par trimestre.
  - Les sessions extraordinaires ont lieu soit sur l’initiative du Gouvernement, soit sur la demande des bureaux des deux sections ou de la moitié des membres titulaires de chaque section. La demande doit faire connaître l’objet de la session.
  - Le Conseil est convoqué par le préfet, tant en session ordinaire qu’en session extraordinaire.
  - Art. II. — La convocation aux sessions est adressée aux délégués titulaires et aux délégués suppléants.
  - Elle fixe la date d’ouverture et la durée maximum
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  - de la session ; elle fait connaître les questions portées à l’ordre du jour.
  - Cet ordre du jour n’est pas limitatif en ce qui concerne les sessions ordinaires.
  - Dans les sessions extraordinaires, ne peuvent être discutées que les questions ayant motivé la convocation.
  - Art. 12. —Au début de chaque session ordinaire, chacune des sections, réunie sous la présidence de son doyen d’âge, nomme son bureau.
  - Le président et le secrétaire restent en fonctions jusqu’à la prochaine session ordinaire.
  - Aussitôt après l’élection de leurs bureaux, les sections se réunissent, une fois au moins, en séance plénière du Conseil.
  - Art. 13. — Le Conseil, réuni en Assemblée plénière, arrête son règlement intérieur. Ce règlement confère au président les pouvoirs nécessaires pour assurer l’ordre des délibérations.
  - Il est procédé de même dans chaque section.
  - Ces règlements sont communiqués au ministre du Travail de la Prévoyance sociale.
  - Art. 14. — Pendant la durée des sessions, les membres de chaque section sont convoqués par leur bureau soit pour les séances plénières, soit pour les séances de section.
  - Pour les séances plénières, la date, l’heure et l’objet de la réunion sont préalablement fixés d’accord entre les bureaux.
  - A défaut d’accord, le préfet peut convoquer le Conseil en réunion plénière, mais seulement dans les cas où une délibération prise en commun est obligatoire.
  - Art. 15. — En dehors des cas prévus aux articles 12 et 13, les sections sont tenues de délibérer en commun lorsque le Conseil est appelé par l’administration :
  - Ie A donner des avis sur les conflits économiques survenus entre patrons et ouvriers et sur les moyens d’y mettre fin ;
  - 2° A donner les avis qui doivent être demandés, en vertu de l’article 3 des décrets du 10 août 1899,
  - à des Commissions mixtes composées en nombre égal de patrons et d’ouvriers, par l’administration chargée de constater ou vérifier le taux normal et courant du salaire et la durée normale et courante de lajournée de travail.
  - Art. 16. — Les membres suppléants peuvent assister à toutes les séances. Ils n’ont que voix consultative ; toutefois, ils sont appelés, dans l’ordre du tableau, à voter à la place des membres titulaires de leur section qui n’assistent pas à la séance.
  - Art. 17. — Les délibérations du Conseil et des sections ne sont valables que si le nombre des membres présents, titulaires ou suppléants, appartenant à chaque section est au moins égal à la moitié du nombre des membres titulaires de la section, tel qu’il est fixé par le décret d’institution.
  - Art. 18. — Chaque fois que le Conseil doit formuler un avis en séance plénière, les patrons et les ouvriers prenant part au vote doivent être en nombre égal.
  - Si le nombre des membres présents ayant qualité pour voter soit comme titulaires, soit en vertu de l’article 10, est moins élevé dans l’une des sections, les derniers membres de l’autre section dans l’ordre du tableau doivent s’abstenir.
  - Art. 19. — Le Conseil dresse chaque année au début de sa première session ordinaire une liste de personnes qui, le cas échéant et de préférence à toutes autres, lui seront adjointes dans l’ordre d’inscription, en cas de partage des voix en Assemblée plénière.
  - Elles sont choisies soit à la majorité simple obtenue dans chacune des deux sections, soit par les deux tiers des voix en séance plénière du Conseil.
  - Dans le cas où toutes les personnes inscrites sur la liste auraient été récusées et où aucun autre choix n’aurait été fait par le Conseil, le désaccord est mentionné aux registres visés à l’article 21.
  - Art. 20. — Lorsque le Conseil ou les sections ne se jugent pas suffisamment éclairés pour émettre en connaissance de cause les avis qui leur sont demandés, ils peuvent soit charger un ou plusieurs rapporteurs de recueillir des informations, soit entendre
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  - toute personne qui consentirait à donner des renseignements.
  - Art. 21. -- Les séances du Conseil du travail et de ses sections ne sont pas publiques.
  - il est tenu un registre des avis du Conseil et un registre des avis de chaque section. Ces registres, déposés au secrétariat de la mairie, sont mis à la disposition du public.
  - Art. 22. — L’arrêté du ministre du Travail,annulant une délibération en vertu de l’article 9 de la loi doit être motivé. Il est transmis par le préfet aux présidents des sections en cause pour être transcrit sur les registres prévus à l’article précédent. Le préfet, en le transmettant, rappelle les dispositions de la loi pour le cas de récidive.
  - Art. 23. — Les fonds de toute origine, destinés à couvrir les dépenses des Conseils du travail, sont centralisés, au compte des cotisations municipales, par le trésorier-payeur général du département dans lequel ces Conseils ont leur siège.
  - Dans le dernier trimestre de chaque année, les présidents soumettent au préfet des propositions Pour l’emploi des fonds pendant l’année suivante.
  - Les dépenses sont ordonnancées par le préfet,sur la proposition des deux présidents et, dans le cas où la dépense ne concerne qu’une section, sur la Proposition du président de cette section.
  - Art. 24. — Le ministre du Travail et de la Pré-voyance sociale est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel et inséré au Bulletin des lois.
  - très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouven là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d'une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr 30 centimes franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales.. aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
  - G. M.
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté selconque avec une Compagnie de chemin de fer ont teret à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions r°P leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de F (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, onseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur iè con Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Minis-—rede la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, p oliciste compétent dont nous avons déjà signalé la
  - INFORMATIONS
  - Les sceptiques qui refusent de croire à l’efficacité de la verge de coudrier, à l’aide de laquelle sorciers et sorcières du Moyen-Age recherchaient les sources et nappes d’eau souterraines seront intéressés d’apprendre que la maison Mansfield et C°, à Liverpool, construit un instrument extrêmement sensible permettant de découvrir les sources
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  - et nappes d’eau souterraines jusqu’à 1.000 pieds de profondeur. Le principe sur lequel l’instrument est basé n’est que le courant électrique établi entre la terre et l'atmosphère et qui est toujours bien plus puissant dans le voisinage d’eaux souterraines qui sont toutes jusqu’à un certain degré chargées d’électricité. Lorsque l’instrument est placé à un endroit qui recèle une source, l’aiguille qui y est fixée oscille et marque les degrés sur une échelle graduée ; on déplace l’appareil de temps en temps et on creuse à l’endroit seulement où l’aiguille a donné le maximum d’oscillations. On peut être parfaitement sûr qu’il ne se trouve aucune eau souterraine à l’endroit où l’aiguille reste inerte.
  - L’emploi de ces instruments permet d’économiser bien des frais non seulement parce qu’on trouve rapidement l’eau dont on a besoin sans faire de recherches inutiles, mais aussi parce que, le cas échéant on peut éviter l’eau là où sa présence serait un inconvénient. Les appareils se construisent en deux grandeurs: l’un pour 1.000 pieds de profondeur à 100 1., l’autre pour 500 pieds à 50 1.
  - PRIME A NOS LECTEURS
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  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers. recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des étuees juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux : Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le Contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui dési-nret se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de réper toire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (263) Colis postal. — Retard. —Demande en dommage8' intérêts — Juge de Paix. — Rejet
  - - Si la loi du 12 février 1905 a mis dans les attributions des juges de paix les litiges ayant pour objet les indemnités réclamées pour pertes, avaries, détournements et retards des colis postaux, elle n'a en rien modifié les lois spéciales qui ont approuvé es conventions passées par l’Etat et les Compa-gnies de chemin de fer pour l’expédition des colis postaux. Ces lois ne prévoyant aucune indemnité
- p.154 - vue 161/396
- - pour le retard apporté dans la livraison d’un colis postal, un juge de paix ne peut pas être utilement saisi d’une demande en paiement d’une indemnité de cette nature.
  - (Justice de paix de Narbonne) (16 février 1907).
  - (264) Chemins de Bâches fournies de celle-ci.
  - CORRESPONDANCE
  - fer.
  - par
  - — Petite vitesse. — Avaries. — la Compagnie. — Responsabilité
  - A. G. — Il n’existe aucun moyen d’obliger la ville à prolonger la canalisation d’eau jusqu’à votre propriété. Il s’agit là d’un service d’utilité publique, mais qui n’est pas obligatoire pour les communes.
  - M R., à Rouen. — Si, dans les rapports du voisinage, les propriétaires d’immeubles contigus sont tenus à une certaine tolérance à raison des incommodités résultant de la contiguïté de leur demeure, cette tolérance ne peut s’étendre à des incommodités graves et permanentes provenant de l’exploitation d’une industrie. Toutefois, il ne faut pas oublier que la liberté du commerce et de l’industrie ne peut être limitée qu’en vertu des lois, décrets ou reglements spéciaux et seulement lorsque l’usage en est abusif et nuisible aux tiers.
  - M. L. D., à Blois. — L’augmentation dans le prix des matériaux ne peut donner lieu à résiliation en présence d’une disposition du cahier des charges de l’entreprise interdisant la résiliation pour cette cause.
  - de chemins de fer doit être
  - Une Compagnie
  - déclarée responsable des avaries subies par des
  - marchandises par suite du mauvais état de la bâche qui les recouvrait, si cette bâche a été fournie par elle à l’expéditeur, alors même que celui-ci a opéré le chargement.
  - (Tribunal de Commerce de Perpignan) (26 février 1907).
  - Nos Petites Annonces
  - Marche à suivre pour répondre aux
  - « OFFRES & DEMANDES »
  - P Mettre sa lettre avec un timbre pourla transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on repond;
  - 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la Personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne Peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, "ous déc inons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera nas transmise.
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - RIGOT & PRÉVOST
  - INGÉNIEURS-CONSEILS
  - 22, Boulevard Voltaire, 22
  - BREVET D INVENTION
  - M. Ed. WEISS, titulaire et propriétaire du brevet français N° 366.547, du 23 mai 1906, et du certificat d’addition N' 6 642, du 5 septembre 1906, se rattachant audit brevet, pour : Procédé pour le nettoyage des tissus à l’aide de benzine ou autres agents dégraisseurs facilement volatils, serait désireux de s’entendre avec tous industriels français intéressés par cette invention, en vue de la vente du brevet ou de la cession de la licence totale ou partielle d’exploitation de son objet.
  - Pour tous renseignements, s’adresser à MM. Rigot et Prévost, ingénieurs-conseils à Paris, 22, boulevard Voltaire. (24)
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  - (211)
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- p.155 - vue 162/396
- - CO 20 Te
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
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  - A l’occasion de la Fête de la Pentecôte, les coupons de retour des billets d’aller et retour, délivrés à partir du 27 mai 1909, seront valables jusqu’aux derniers trains de la journée du 3 juin, étant entendu que les billets qui auront normalement une validité plus longue conserveront cette validité.
  - La même mesure s’étend aux billets d’aller et retour collectifs délivrés aux familles d’au moins quatre personnes.
  - Le Gerant : A. FAYOLLE, .
  - Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicatic is industrielle* et d’Imprimerie administrative.
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- p.156 - vue 163/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 157
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE PARIS
  - Acide acétique industriel 40 %. .
  - azotique ( voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur.
  - » 20/22par 15 tourie
  - nitrique 36' banc.......
  - Les 100
  - .. 33
  - 31
  - k.
  - S
  - »
  - » jaune..........
  - 40' blanc.........
  - » jaune .........
  - 36' chimiquem. pur
  - 40' » »
  - oxalique..............
  - phénique cristallisé 35 sulfurique 53'... ...
  - » tartrique
  - Alcali volatil du
  - 60' environ ...
  - 66' »
  - 66' chimiq. pur au soufre......
  - 1er blanc.....-
  - gaz 22*.......
  - 28j29...........
  - Alcool dénaturé type Régie 90 ... nu épuré........... » ordinaire....................... » de chrome .............,..
  - Benzine cristallisable.....
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie........
  - Bichromate de potasse....
  - »
  - soude
  - Potasse caustique 7075 plaques
  - »
  - »
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Perlasse Ire qualité • » ordinaire.... rose factice......... 42(45 en tourie...... supérieure-...........
  - soude 90(92 ...........
  - &
  - 32
  - 6
  - 31
  - 30
  - 37
  - 36
  - 52
  - 58
  - 82
  - 120
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 230
  - 30
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - s
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - L’hecto . 43 »
  - ,. 40 »
  - 65 » Les 100 k.
  - Bi-oxyde de baryum 85/86'......... Borax raffiné en cristaux..........
  - -arbonate de soude cristallisé.... Jrème de tartre entière............
  - • » en poudre .........
  - . ’ » soluble, paillettes,
  - yanure rouge de potassium pur..
  - Dextrine blonde citron............ » blanche.........................
  - 75
  - 65 87 50
  - 6 175 170 325 335
  - 39
  - 39
  - 50
  - & ©
  - 55
  - £
  - Soude
  - Solvay 65[70
  - » 7580
  - » 80[85
  - caustique 60(62.......... 70(72.................... » 60(62 plaquettes ..
  - » 70172 » ..
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur.
  - 60
  - 106
  - 50
  - 25
  - 14
  - 16
  - 14
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 48
  - 6
  - S S CF
  - Le kil.
  - »
  - » extra pains et poudre
  - » ni.................
  - » flior pâle et foncé ...
  - de Chine en grains...... . .
  - Les
  - Bleu Outremer poudrep' lapeinture.
  - de
  - S
  - Prusse supérieur
  - » extra.....
  - » n' 1 ....
  - pour azurage, p. pap. peints
  - Essence de térébenthine HP
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - Entrait
  - Le litre . 23
  - extra ............... . ..
  - pharmaceutique..... . ..
  - chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k,
  - d'orseille liquide n• 1
  - de
  - » » extra.
  - » supérieur.... Javelle 40' Baume, x 35' »
  - » 25' .
  - * 20' »
  - glycérine blanche industrielle 28'. “essive caustique de potasse 36 ..
  - . » de soude
  - Noix de Galles de Chine .. orseille double..............
  - 40
  - 36
  - « triple .........................
  - pxymuriate d'étain 32 0/..........
  - panama (Quillay)..................
  - permanganate de potasse......... otassa d’Amérique.................
  - » imitation d’Amérique 66/70'
  - • » 52/55
  - * » » 4b’...
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
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  - 8
  - 8
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  - 30
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  - 50
  - 4 4
  - 4
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  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 73 »
  - PLACE Dü HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campêche du Brésil, coups d Espagne, à :
  - » 2e qualité...
  - — 3e bonne ....
  - 3e inférieure.
  - — Sisal, Yucatan.. — Honduras..........
  - — Tabasco...............
  - — Haïti Cap.............
  - - Fort-Liberté....
  - — Aquim.................
  - — St-Marc...............
  - — Gonaïves ............
  - — P.-de-Paix.............
  - — Miragoane.............
  - — Saint-Domingo... — Martin, et Guadel.
  - — Jamaïque...............
  - Jaune Cuba et St-Yago ..
  - 8 5
  - 4
  - 6
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - S
  - Manzanille........ ..................
  - Vera-Cruz......
  - Campêche..........
  - Carme»............
  - Tampico.........
  - Porto-Plata......
  - Haïti......... . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab .. ..................
  - Carth. et Savan... Maracaïbo ........ Fustet......... k.
  - Tatajuba(Pern.)50 k.
  - Bahia. ..... Corint o.... .. ».
  - Arapala. .10 kil.
  - 4
  - 5
  - 5 b
  - 5
  - 4
  - 5
  - 4
  - 5
  - 4
  - 4
  - 18
  - CF
  - 75
  - 75
  - 25
  - 10
  - 6
  - 5
  - Rouge Brésil Bahia, » Calliatour.. » Lima............... » Ste-Marthe. » Brésillet ... » Sandal.............
  - 100 k.
  - 50 k.
  - 7 ..
  - 12 ..
  - 100 k.
  - 8
  - 3
  - Sapan......50 k.
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco ,50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé ...
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille Ténériffe grise...
  - re o
  - O * O
  - 45 ..
  - 45 ..
  - 48 ..
  - 50
  - 40
  - 40
  - 35
  - 70
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  - 25
  - 70
  - 25
  - 50
  - 50
  - 50
  - 50
  - 25
  - ut O
  - G
  - 50
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  - *e*eccoc
  - 5
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  - 5
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  - 25
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  - 16
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  - 75
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  - 75
  - 50
  - 50
  - 25
  - 25
  - 25
  - 75
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  - 9 . .
  - 14 ..
  - 10 ..
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 105 .
  - 30 ..
  - 1, 2 kil.
  - 1 50
  - 70 ..
  - 70 ..
  - 50 ..
  - 1 625
  - Bengale
  - Curcuma
  - 50 kilos.
  - ava, Mad . Pond M .
  - Dividivi
  - On cote les 50 kil.... 1C . 14
  - Indigos
  - On cote actuellemeps :
  - Beng . sur v. et bl. 1(2 k.. 4 . 6
  - fin i violet et pourpre..... 5 25 5
  - Beng . beau viol. et dito... 4 .. 6
  - « bon violet 2 50 3
  - « bon moyen violet.. . 3 75 4
  - « moyen violet 3 25 3
  - « beau violet rouge... 4 25 4
  - « bon violet rouge 3 75 4
  - « bon moy. v. rouge... 3 25 3
  - « fin rouge 4 .. 4
  - « beau dito 3 75 4
  - « bon dito 3 50 3
  - « bon à fin cuiv 3 25 3
  - cuiv. ord. et bas 3 25 -
  - .'ava. . M
  - CF CF
  - Cv C
  - .75
  - 5C
  - 3
  - 3
  - Kurpah . .... Madras .....
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M.
  - N-M.
  - 2
  - 1
  - 50
  - e.
  - 2 X
  - 5C
  - > bon à fin aobré..
  - » — cor....
  - • cor. ord.à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
  - » bon À beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ...............M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar............... M
  - Qu er citron
  - On cote les 50 kil . Baltimore fu effilé....... .
  - * gros effilé...........
  - Antil.ss. Cayenae
  - Rocou
  - 1/2 sh. .
  - 3
  - 1
  - 2
  - 1
  - 25
  - 75
  - 2
  - 3
  - e.
  - 0 35 à N. M
  - 0 40
- p.157 - vue 164/396
- - OC
  - 1
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campéche (Laguna). » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie.... . Cachou noir, ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée..100 k.
  - 16
  - à ..
  - urcuma
  - grise..... ...... zacatille naturelle noire Palmas le k.
  - Bengale........
  - Chinois.......
  - Madras............
  - 12 ,
  - 95 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 325 .
  - 15
  - 85
  - Gal.es de Chine..............
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 50 .
  - 56 .
  - 48 .
  - 125 .
  - 150 .
  - INDIGOS, - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre.
  - =
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - moyen et bon moyen coloré............... moyen ord. et ord.
  - terne et serré... . lon et beau vio'et
  - et violet rouge.. moyen et bon moy.
  - assez coloré ....
  - moyen ord. et ord. mél. et terreux.
  - ; beau et fin violet bon moyen à bon
  - violet et violet
  - s
  - =
  - =
  - Java
  - rouge .. ..........
  - moyen violet-rouge
  - et rouge........ bon moyen........ . beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - S
  - M
  - M
  - Le
  - 350
  - 400
  - 310
  - 130
  - =
  - =
  - M
  - M
  - tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique...............
  - Alun raffiné (entrepôt).....
  - » (acq.).....................
  - Couperose emballée...........
  - Essence de térébenthine (d. fûts).....................
  - Id. (s fûts).................
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt)........
  - Galles vertes et noires......
  - » noires Alep................
  - » blancnes pays.............
  - Gomme arabique, en sorte .
  - C g
  - 4f0
  - 80 .
  - 77 .
  - 35
  - 32
  - 170
  - O 0 O co
  - Ghésirée, en sorte....
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 » .............
  - Aden, sorte cour, bonne
  - Mogador, blonde............
  - » blanche..................
  - » Laque en f. qté orange.
  - » mi-orange
  - » cerise AC
  - Sandaraque lavée......
  - • Damar (Batavia)..........
  - « » Singapore.......
  - « » Penang .........
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - Quercitron................. Garance, racine............
  - 270
  - 225
  - 250
  - 170
  - 185
  - 110
  - 200
  - 150
  - M
  - les
  - ocou
  - Safran pur.
  - pondre.............
  - Guadeloupe . . ...
  - Cayenne...........
  - d'Espagne, Valence
  - 70
  - 110
  - M
  - ! 80
  - Sulfate de euvre(entrepôt), ..
  - « (wq,}.,,. 58
  - 19
  - 18
  - te
  - S
  - a
  - 190
  - 140
  - 850
  - 600
  - | Sumac en feuilles..,........
  - 1 » poudre..............
  - . Styrax liquide..............
  - Tamarin Madras.................
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile..................
  - » en pains, extra sec, sous pap................
  - » bon marchand en pains
  - » » en boules
  - » raffiné en poudre sec
  - 40 .
  - 40 .
  - 140 .
  - ISO
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................
  - Qualités ordinaires................
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40 44
  - 27 28
  - 60 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - BOIS DE TEINTURE
  - Acide
  - a
  - muriatique ... nitrique.....
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d. d. d. d.
  - d.
  - Ammoniaque liquide 22 d..
  - Borax raffiné.............
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre ................... broyé.....................
  - Crème de tartre............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins............
  - Lessive caustique 38/39 d.
  - Nitrate de soude brut..... » de potasse brut....
  - Sel de srude, 80/85, cons. et entr. eabq.de 700 kil.,m.
  - Sel de soude, 70/75, disp..
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - 47
  - 180
  - 8
  - 22
  - 9
  - 24
  - 45
  - a
  - 30/35, disp,
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible...
  - SAVONS
  - Blanc
  - Jaune
  - 50 à
  - 50
  - o ira
  - 19
  - 14
  - 12
  - 5
  - 25
  - 75
  - 75
  - 40
  - E 54
  - 5 50
  - Cuits unicolores) pur à l’huile d’olive. ...... extra pur (72 0/0 d’huiles)
  - augmenté (60 0/0
  - résineux (72 0/0
  - »
  - (72 0/0
  - a
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. » tunisien ........................
  - Jaune » à manteau blanc ....
  - oeT- — r. o oo fr*pfxtco
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)
  - » (60 0/0 d’huiles)...........
  - Rosé..........................
  - Noir..........................
  - Blanc spécial suiffé..........
  - Bleu
  - 47 45
  - 50
  - 4.
  - 63
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » talqué ire qualité
  - » » 2e
  - Marbré bleu ou
  - rose Dijon..
  - Nantais
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits. Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé. Résineux. Vert exportation...... Brun............... .
  - Noir.,.. . ........
  - 48
  - 44
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  - 51
  - 52
  - 18
  - 34
  - 32
  - 26
  - 30
  - 36
  - 35
  - .........................
  - Campéche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti ....
  - — Martinique,Guade
  - loupe .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-
  - — Tuspan Lima. . ’. Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco .
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 Gambier. . .
  - Curcuma de la côte. . 100 — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré » .
  - k
  - k
  - 28 -à 29 -
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  - 28 25
  - 19 -
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  - 1 co
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  - 52
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  - 62
  - ext exv -- i. et • •VS0
  - cQ ce * O co o OC ©0> 05069
  - — — fin violet .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet . .
  - — — moyen violet .
  - — — petit violet. .
  - — — ord inaire et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. ... . . — — beau . . .
  - — — bon ....
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ora.et cuivré
  - — Manille — Guatemala flor . . — — sobre .
  - — — cortès .
  - — Mexique flor. . .
  - — - sobre . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k.
  - — — blonde, Irequal.
  - — — — 2e quai
  - — — cerise. . .
  - — — blondeordin.
  - Garance d’Avignon. . 100 Lac-Dye, marque DT. le Orseille Mers du Sud. 10C
  - — Madagascar .
  - k k. k
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- - LE MONITEUR DR LA TEINTURE
  - 159
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
  - en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
  - L'INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
  - Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16. . . - . . 5 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - Par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de beeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur a Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - Par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
  - BLANCHIMENT ET APPRETS
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  - PAR
  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
  - Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillcas de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 16 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr.
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l'ouvrage complet : 30 francs.
  - . 1er Fascicule. — Considérations générales.— Madères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - *e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) - Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
  - 3 Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-, ane 1 (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-elnes.
  - 48 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la rinone inoido : (a) Indamines et indophénols; (b) aniazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) zines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-" oxycétones et xanthones.
  - Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine rde l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou lobenzényliques. — Matières colorantes non classées.
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
  - Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le e xte.........................................20 francs
  - Teinturier, Apprêteur et Dégraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
  - . Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume .................. . . • 3 fr. 70
  - Aniline {Couleurs d'), d’Acide phénique et de Naphtaline, comprenant : l'étude des houilles, la distillation des goudrons, la préparation des benzines, nitrobenzines, anilines, de l’acide phénique, de la naphtaline et de leurs dérivés, ainsi que leur emploi en teinture, par M. Th Chateau, 1868, 2 forts volumes ornés de figures. 7 fr. 50
- p.159 - vue 166/396
- - 49.
  - SUR DEMANDE
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  - 160
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Les Patrons devant les prud’hommes. — Manuel des ois et réglements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII- arrondissement. In-8, 317 p. Prix : 4 fr. 50.
  - La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit n-8 de 172 pages : 3 fr.
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- - 53* Année. — No 11.
  - BlBUorepueic 5 juin 1909.
  - sg===== __ — .. -=-=-======== : ==-—mis
  - LE (ase? •
  - MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - PRIX D ABONNEMENT :
  - FRANCE: Un an. ...... . 15 fr.
  - — Six mois....... 8 îr.
  - , ÉTRANGER : Un an........ 20 fr.
  - Pvar tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces , s’adresser aux bureaux du Journal
  - 20, rue Turgot, 20 — PARIS
  - ANNONCES: ! railsnevenselaise): ; : 8i Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d journal. . .
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Emploi d'une émulsion d'huile de ricin comme substitut des sul-Lricinates. — Nouveau procédé d’impression sur coton. — Société industrielle de Rouen. — La teinture d-s fibres artificielles (suite et fin). — Perfectionnements réalisés dans les teintureries en Allemagne.— Procédé pour rendre certains tissus imperméables.
  - La teinture à l’étranger. — Les transports. — Informations. — .tarifs et transports Notre service de contentieux. Jurispru-en:e. — Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces..
  - EMPLOI D’UNE ÉMULSION D’HUILE DE RICIN comme substitut des sulforicinates
  - Par M. Edouard Kopp
  - Le but de la présente communication est de vous signaler les résultats que j’ai obtenus en employant “ne émulsion d’huile de ricin pour l’huilage des tissus avant l’impression. Cette émulsion peut aussi, moyennant certaines précautions, s’introduire dans la couleur rouge d’alizarine qui s’imprime alors sur Ton huilé :
  - . 1° Sur tissu préparé en émulsion d’huile de nein F 1/24 sur coton imprimé le rouge TE cou-
  - 2
  - pure —
  - l ’
  - Rouge TE
  - i litre couleur pour rouge TE.
  - 2/10 — acétate d’alumine 15° Baumé. l/8 — acétate de chaux 18° Baumé.
  - 1/4 — précipité N.
  - 1/128 — sulfocyanure d’alumine 140 Baumé.
  - 25 gr. sulfocyanure de potasse. Couleur pour rouge TE
  - 40 litres alizarine GF20 0/0 (B. A. SF).
  - 18 — acide acétique 6° Baumé.
  - 50 — eau de gomme (375 gr. par litre).
  - 10 — huile tournante. Précipité N.
  - 15 litres nitromuriate d’étain 63° Baumé.
  - 300 — eau.
  - Y verser lentement :
  - 28 kil. 500 gr. cristaux de soude.
  - 225 litres eau.
  - Laver 6 fois, donne 100 litres.
  - 2° Sur le même tissu préparé, nous avons imprimé î le rose alizarine AE coupuie — , la nuance est 24 déjà aussi vive que sur le tissu préparé en sulfori-cinate et le blanc meilleur.
  - Rose AE
  - I 3 litres alizarine pour rose Hochst.
  - 11 — eau.
  - Al 4 — eau de gomme.
  - 3 — acide acétique.
  - 1 — huile tournante.
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- - 162
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Pour 1 litre A :
  - l/io — acétate de chaux 18° Baumé.
  - 1/8 — nitrate d’alumine 21° Baumé.
  - 25 gr. sel d’étain.
  - 3° Sur tissu non huilée nous avons imprimé le
  - 2
  - Rouge TÈR coupure T
  - Rouge TER
  - 1 litre couleur pour rouge TER.
  - 3/20 — acétate d’alumine 15° Baumé.
  - 1/20 — nitrate d’alumine 21° Baumé.
  - 1/8 — acétate de chaux 180 Baumé.
  - 1/4 — précipité N.
  - 1/128 — sulfocyanure d’alumine 14° Baumé.
  - Couleur pour Rouge TER 40 litres alizarine GF (B. A. SF).
  - 18 — acide acétique 6° Baumé.
  - 50 — eau de gomme 375 gr.
  - 10 — émulsion huile de ricin F.
  - Il résulte de ces essais que le rouge obtenu sur tissu non huilé est très solide au savon, moins vif que le rouge imprimé sur tissu préparé en sulfori-cinate, mais que pour bien des fabrications il rend de grands services, puisqu’on arrive à supprimer l’huilage de la pièce et par cela même on obtient un meilleur blanc.
  - L’émulsion d’huile de ricin F est liquide, parfaitement blanche, de très bonne conservation et se mélange immédiatement en toutes proportions à l’eau, son emploi est donc des plus faciles et pourra rendre des services en impression et en teinture. Cette émulsion a été imaginée en vue de ses applications par M. Maurice Puaux, chimiste à Paris, qui emploie pour cette préparation une matière émulsionnante nouvelle, la maïsine S, dérivée de la maïsine de MM. Donard et Labbé. La maïsine (brev. S. G. D. G.) et la maïsine S sont deux nouvelles matières albuminoïdes très stables. La pre-mière est insoluble dans l’eau et soluble dans de nombreux dissolvants volatils, la deuxième est soluble dans l’eau ammoniacale, à la manière de la caséine ; elles se prêtent l’une et l’autre à des applications très variées.
  - On peut se procurer l’émulsion d’huile de ricin F, la maïsine et la maïsine S chez le fabricant M. Paul Trystram, à Grande-Synthe, par Petite-Synthe (Nord), qui fournira les renseignements sur ces produits.
  - NOUVEAU PROCÉDÉ D’IMPRESSION sur coton par réserve sous Couleurs Immédiates
  - Nous donnons ci-après la description d’un nouveau procédé d’impression sur coton par réseerve sous Couleurs Immédiates. Ce procédé présente une importance considérable, car il permet d’obtenir d’une façon simple un grand nombre d’articles nouveaux, de bonne solidité.
  - Ce procédé, qui a déjà fait ses preuves dans la pratique, fait l’objet d’un brevet (n* 311644 du 10 juin 1901), pris par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, laquelle n'autorise son apph‘ cation qu'avec ses Colorants immédiats, à l'ew-clusion de tous autres produits analogues.
  - Voici la manière d'opérer :
  - On imprime une réserve contenant principale* ment du chlorure de zinc avec ou sans addition de corps plastiques, tels que le kaolin ou le blanc de zinc ; après l’impression, on sèche comme d'habl-tude et on teint ensuite avec les Couleurs Immédiates. La teinture se fait le mieux au moyen d’un passage dans un foulard muni d’un petit bac. On obtient ainsi des teintes de noir, bleu, vert, brun, mode, etc., extrêmement solides.
  - Réserve blanche
  - Dissoudre 300—250 grs. dégommé
  - dans 300—250 cc. d’eau
  - ajouter 300—500 grs. de chlorure de zinc dis*
  - sous
  - dans 200—150 cc. d'eau, le mélangea 1 litre.
  - Dans certains cas, on a trouvé qu’il convient d’ajouter encore à cette réserve 100 à i50grs.de blanc de zinc ou de kaolin.
  - Réserve rouge Dissoudre 300 grs. de gomme, dans 300 ccj d’eau,
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 163
  - ajouter 300 grs. de chlorure de zinc
  - et 250 » de kaolin 1 : I, ainsique
  - 25 » d’acide oxalique, chauffer le mélangejusqu'à ce que le chlorure de zinc et l’acide oxalique soient complètement dissous, laisser refroidir et ajouter tout en remuant,
  - 200 cc. de solution diazoïque pour ré-serve rouge. Avant l’emploi, ajouter :
  - 25 grs. d'acétate de soude
  - 1 litre.
  - Solution diazoïque pour réserve rouge : Bien mélanger 100 grs. de Paranitraniline C avec 55 » de nitrite de soude
  - et 350 » de glace pilée, ajouter ensuite
  - 200 cc. d’acide chlorhydrique 22° Bé refroidi avec
  - 170 grs. de glace, et porter la solution à
  - 1 litre au moyen d’eau glacée.
  - • Pour la réserve rouge, on prépare d’abord le tissu avec Béta-Naphtol de la façon habituelle.
  - Au lieu de rouge de Paranitraniline, on peut t aussi employer pour les réserves colorées les autres colorants azoïques obtenus sur la fibre, par exemple, pour orangé, la Métanitraniline ou la Nitrotolui-dine C, pour Bordeaux l’Alpha-Naphtylamine, etc.
  - Pour réserves bleues et violettes, on peut se ser-vIr également de Violet au chrome M pour impres-slonbrev.,Bleu au chrome F pour impression brev., Bleu solide au chrome FR pour impression brev. et d autres colorants de ce groupe, qui seront ajoutés d la réserve au chlorure de zinc.
  - Réserves bleues et violettes
  - Dissoudre à chaud :
  - 20—10 grs. de colorant dans
  - 200 120 » d’eau et
  - 500 500 grs. d’épaississant de Britishgum I : 1; ajouter ;
  - 150—150 » de kaolin I ; 1 (délayé dans l’eau).
  - 20— 20 »
  - 20— 50 »
  - 150—150 »
  - 50— 50 »
  - Après refroidissement, ajouter : d’acide formique 90 0/0, puis d’acétate de chrome 20° Bé et de chlorure de zinc dissous dans d’eau.
  - 1000.
  - Pour les réserves jaunes, on peut ajouter le Jaune Anthracène BN à la réserve au chlorure de zinc.
  - Réserve jaune
  - Dissoudre :
  - 40 grs. de Jaune Anthracène BN dans
  - 400 » d’eau, épaissir avec
  - 300 » de Britishgum, faire bouillir et ajouter
  - 150 » de kaolin 1 : 1 (délayé dans l’eau). Après refroidissement, ajouter
  - 80 » d’acétate de chrome 20° Bé , puis
  - 150 » de chlorure de zinc dissous dans
  - 50 » d’eau.
  - 1000.
  - Les colorants basiques peuvent également être employés pour réserves colorées.
  - Réserve colorées obtenues avec les colorants basiques
  - Dissoudre à chaud : 10— 30 grs. de colorant basique dans 100—100 cc. d’acide acétique 6° Bé, 50— 50 cc. d’acétine et
  - 200—150 cc. d’eau ; délayer avec
  - 300—300 grs. d’épaississant de gomme sèche ;
  - chauffer de nouveau et ajouter
  - ISO—150 grs- kaolin 1 ; 1 (délayé dans l’eau) ; après refroidissement, ajouter encore 50—150 cc. de tanin et acide acétique 1 : 1, 150—150 cc. de chlorure de zinc 3 :1, et étendre à 1 litre.
  - Pour la fixation du colorant dans les diverses réserves colorées ci-dessus (bleues, violettes et jaunes) obtenues avec les colorants au chrome ou les colorants basiques, il est nécessaire de vaporiser le tissu au Mather-Platt avant de procéder à la teinture.
- p.163 - vue 170/396
- - 164 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Teinture des tissus imprimés
  - La teinture peut s’effectuer d’après deux mé-thodes :
  - a) avec les colorants immédiats ordinaires et addition de sulfure de sodium,
  - b) avec les colorants immédiats solubles et addition de glucose.
  - a) Teinture au sulfure de sodium
  - Pour la teinture, on donne un passage dans un bain plus ou moins concentré suivant l’intensité de la nuance.
  - En général, on peut teindre aussi d’après la recette suivante :
  - Dissoudre dans de l’eau très chaude :
  - 10—60 grs. de colorant immédiat
  - 15—90 grs. de sulfure de sodium cristallisé
  - 20—20 grs. de carbonate de soude calciné
  - 2— 2 grs. d’huile pour rouge turc, et étendre à
  - 1 litre.
  - On teint à froid les nuances claires, tandis que pour les nuances foncées il convient de porter la température à environ 50—60° C. Au sortir du foulard, on fait oxyder la teinte en faisant passer le tissu à l’air sur une série de rouleaux conducteurs; on lave ensuite, on acidulé (avec 5 cc. d’acide chlorhydrique par litre d’eau), on lave encore une fois et, s’il y a lieu, on savonne.
  - b) Teinture avec les colorants immédiats SOLUBLES
  - Les colorants immédiats solubles présentent l’avantage d’être solubles dans la soude caustique sans nécessiter l’addition de sulfure de sodium. Avec ces colorants, on teint également en donnant un passage au foulard, dans un bain garni comme suit :
  - Dissoudre dans de l’eau très chaude : 10—60 grs. de colorant immédiat soluble 10—60 grs. de soude caustique 40° Bé 20—40 grs. de carbonate de soude calciné 10—60 grs. de glucose
  - 2— 2 grs. d’huile pour rouge turc, et porter à
  - 1 litre.
  - Après avoir exprimé le tissu teint, il convient de le faire passer par une petite caisse à vaporiser, ce qui favorise le développement de la teinte. On peut vaporiser soit dans un petit Mather-Platt, soit dans une petite caisse quelconque, en bois, remplie de vapeur; il n’est pas nécessaire que le vaporisage soit très fort ; un passage rapide au travers de la vapeur suffit parfaitement. Après vaporisage, laver, aciduler, rincer et bien savonner.
  - De la même manière qu’on emploie les réserves au chlorure de zinc blanches ou colorées, sous la teinture avec les couleurs immédiates, on peut s’en servir également pour réserver des impressions de couleurs immédiates.
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
  - COMITÉ DE CHIMIE
  - Extrait de la séance du 16 avril 1909.
  - La séance est ouverte à 5 h. 1/4. ..
  - Sont présents : MM. E. Blondel, Houzeau, Gas-card, Frey, Michel, Reber, Le Roy, Labarre, Lemyre, R. Blondel, G. Masure.
  - Absents et excusés : MM. O. Piéquet et Gasly» M. E. Blondel préside.
  - Il est tout d’abord question du procédé Gros-mann pour la séparation du nickel et du cobalt. Ce procédé est actuellement à l’étude chez Malétra. Les essais se poursuivent au laboratoire. La Commission se prononcera lorsque ces essais seront terminés.
  - M. Labarre donne lecture d’une note sur le travail de M. Duchemin sur l’utilité de protéger les usines de distillation du bois par le relèvement des droits de douane sur le méthylène, l’acétone et l’acide formique. Le Comité remercie M. Labarre et décide la publication dans le Bulletin de son intéressante note.
  - Lecture est ensuite faite du pli cacheté déposé le 25 janvier 1899 à la Société industrielle de Rouen par G.-A. Le Roy, relatif à un nouveau procédé de fabrication de nitrite de soude par l'électrolyse.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - o
  - Le Comité demande l'impression au Bulletin de ce très intéressant travail.
  - M. Blondel invite le Comité à rechercher un titulaire pour l’attribution de la donation Schultz.
  - LA TEINTURE DES FIBRES ARTIFICIELLES
  - Par M. V. Clément (i)
  - (Suite et fin — Voir nos numéros précédents.)
  - On trouve avantage à produire les différentes nuances de la façon suivante :
  - Noir : En première ligne, au moyen du noir janus qui fournit les plus belles teintes; en 2e ligne par les noirs substantifs d’un prix moins élevé.
  - Bleu marine : Par le bleu janus B, le bleu in-doïne que l’on nuance par le violet méthyl.
  - Brun : Par le nouveau brun Foluyline.
  - Rouge : Par un mélange de matières colorantes acides, ou par la benzopurpurine.
  - Rose ; Par la rosamine acide, la phloxine, le rose substantif ou la rhodamine sur tanin et émétique.
  - Orange : Par l’orange substantif, l’orange bril-lant, l’orange n° 2.
  - Jaune : Par le jaune janus, le jaune de quino-line, le jaune Victoria ou le jaune (coton N).
  - Vert ; Par le vert basique et l’auramine, et pour les tons clairs et vifs par le bleu patenté et le jaune de quinoline.
  - Bleu .-Par le bleu méthyl, le bleu soluble, la seto-glaucine, la seto-cyamine et bleu pur diamine FF.
  - Violet : Pour tons clairs par le violet solide, acide et pour teintes foncées par le violet méthyl.
  - Vert : Par les matières colorantes acides.
  - Four terminer, nous donnons certains caractères Permettant de distinguer entre elles les différentes fibres,
  - r _
  - • — Caractères distinctifs de la soie naturelle
  - ET DE LA SOIE ARTIFICIELLE
  - Avec une certaine habitude, on distingue facile-ment, déjà à première vue, la soie naturelle de la
  - 01) Far ber Zeilung de Lehne,
  - soie artificielle. Les essais suivants permettent d’ar-river à une conclusion plus certaine.
  - a) On humecte un fil avec la langue-: la soie artificielle se rompt facilement tandis que la soie naturelle résiste, la différence de solidité est telle qu’il est à peine possible de s’y tromper.
  - 6) On brûle un échantillon : la soie et les fibres animales se boursoufflent et charbonnent, la cellulose et ses dérivés se consument tranquillement.
  - c) On examine un échantillon au microscope : la soie artificielle est plus grossière que la soie naturelle et sa forme est différente.
  - II. — Distinction des différentes fibres ARTIFICIELLES
  - a) On traite un échantillon par une dissolution de diphénylamine, dans l’acide sulfurique concentré ; la soie au collodion (même bien dénitrifiée) donne la réaction bleue de l’acidenitrique.
  - b) On teint avec une matière colorante basique ; la soie au collodion prend une teinte foncée, la soie de cellulose (même en présence d’un grand excès de colorant) ne prend qu’un ton moyen.
  - c) On traite par le réactif de Schiff (dissolution de fuchsine décolorée par SO2). La soie au collodon se teint en rose foncé, la viscose reste sensiblement plus claire et le glauzstoff (soie à l’ammoniure de cuivre) plus claire encore.
  - d) La section transversale des différentes soies artificielles examinée au microscope ne se présente pas de même.
  - La soie au collodion, comme en général toute soie artificielle, produite au moyen d’un dissolvant volatil, prend la forme d’une fève. La section transversale des soies obtenues par des dissolutions aqueuses est irrégulière quand la fibre a été filée isolément; quand la matière a été filée par plusieurs brins à la fois et retordue immédiatement la section est polygonale et même le plus souvent pentagonale.
  - La viscose se distingue par des angles aigus tandis que le glauzstoff apparaît plus arrondi. Cette forme particulière provient de ce que les fibres res-
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- - 166
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - tent molles pendant la filature et s’aplatissent réciproquement.
  - Les fils de caséine et de gélatine sont presque ronds et la raison en est qu’ils se solidifient plus promptement et qu’ils se contractent relativement moins.
  - e) La soie à l’acétate se reconnaît à ce qu’elle se mouille difficilement. Elle renferme de notables quantités d’acide acétique combiné qui peuvent être décelées après la saponification de l’éther de cellulose.
  - f) Les soies de caséine et de gélatine sont très peu résistantes à l’eau ; elles brûlent comme la soie naturelle et se dissolvent dans les alcalis.
  - Les réactions ci-dessus suffisent pour établir la nature d’une fibre artificielle. La distinction entre le glauzstof et la viscose, dont les réactions sont très voisines pourra seule offrir quelque difficulté.
  - P. R.
  - PERFECTIONNEMENTS réalisés dans les teintureries en Allemagne
  - Cette branche a pris chez nos voisins d'outre-Rhin un important développement. La plupart des teintureries sont pourvues des derniers perfectionnements réalisés et disposent d’énergie électrique pour l’éclairage et la force motrice. La vapeur d’eau n’est plus utilisée que pour certains procédés de teinture. Les usines ont surtout besoin d'une eau douce et pure ; on adoucit l’eau dans certaines régions en y ajoutant de la soude et on la passe ensuite dans des filtres-presses d’où elle sort épurée et parfaitement appropriée aux nombreux usages auxquels elle est destinée dans une teinturerie. L’eau épurée est ensuite emmagasinée dans de grands réservoirs.
  - Le nettoyage à la benzine est employé pour ainsi dire pour tous les articles. Les gants sont nettoyés par ce liquide sous l’action de la brosse alors que les vêtements sont traités dans une machine comportant deux cylindres concentriques, dont le premier,
  - l’extérieur, contient la benzine et le deuxième, l’intérieur, les vêtements à nettoyer; ce dernier est perforé et par suite de sa rotation la benzine est projetée sur les objets placés au centre de l’appareil ; en somme, le principe reste le même que celui de la machine à teindre Klauder- Weldon ; l’appareil est très simple et d’un service facile.
  - Dans tous les cas, on évite autant que possible que la benzine soit en contact avec l’air extérieur. De grandes précautions sont prises pour écarter tout danger d’incendie ; des signaux d’alarme sont placés au-dessus de chaque cuve à benzine.
  - Si les vapeurs de benzine dépassent une certaine température, un dispositif spécial met en branle une sonnerie électrique; cette température est d’ailleurs loin du point d’ignition de la benzine et lorsque la sonnerie résonne le personnel a tout le temps voulu pour prendre les dispositions nécessaires à la sécurité générale. La benzine est logée dans des sous-sols voûtés. Après avoir servi au nettoyage, elle est récupérée par la distillation dans de larges cornues, dont la température se règle avec beaucoup de facilité. Les vapeurs de benzine sont condensées dans un serpentin au moyen d’eau froide et le liquide ainsi récupéré coule de nouveau dans les citernes souterraines. Le nettoyage au savon se fait sur de larges dalles de marbre en frottant comme d’habitude. Le savon employé est précipité pour être utilisé de nouveau. Quelquefois le blanchissage se fait dans des vaisseaux ; le linge est alors agité par des palettes. Les pièces à teindre sont placées dans des vaisseaux semblables ou encore sur des cadres, auxquels un appareil spécial imprime un mouvement de va-et-vient vertical dans le bain de teinture.
  - La teinture, le nettoyage et la frisure des plumes sont obtenus en leur imprimant un mouvement de rotation et en les laissant s’appliquer ensuite doucement contre une pièce de flanelle après chaque tour.
  - Ce procédé leur donne beaucoup de souplesse et un joli fini, mais dans certains cas la frisure se fait à la main. Les effets nettoyés sont quelquefois ca-landrés, cependant des jeunes filles repassent le plus souvent les vêtements pour lesquels le calan-
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- - drage par lui-même serait insuffisant. Les parties qui ont été décousues pour faciliter les diverses opérations sont recousues avant qu’on ne rende l’objet au client.
  - La plupart des teintureries allemandes disposent d’un petit laboratoire auquel est attaché le plus souvent un docteur en chimie qui est chargé de la partie technique de l’exploitation. Les établissements allemands frappent surtout par leur caractère moderne, on voit que les industriels n’hésitent aucunement à adopter les idées nouvelles.
  - Le nettoyage et la teinture à sec sont déjà arrivés à un degré de perfectionnement supérieur aux autres parties de la branche ; les progrès n’en seront donc que plus rapides dans ce département. La teinture exige un personnel technique très bien dressé et entraîné, c’est là une garantie de succès dans une exploitation moderne, car le teinturier doit non seulement connaître à fond les matières premières dont il dispose, mais encore la nature et la composition des marchandises qui lui sont remises et choisir ses couleurs en conséquence.
  - (Traduit spécialement de The Dyer and Calico Printer pour le « Moniteur de la Teinture ».)
  - PROCÉDÉ pour rendre certains tissus imperméables Par M. Jules-René Blum.
  - Ce procédé a pour objet de rendre certains tissus imperméables en les recouvrant d’une légère épais-seur de celluloïd.
  - Pour appliquer cette couche de celluloïd on fait dissoudre ce dernier dans de l’acétone, de l’éther, de l’acétate d’amyle ou tout autre dissolvant et on trempe l’objet à imperméabiliser dans cette dissolution qui peut être incolore ou teintée. En séchant, le dissolvant s’évapore et laisse une légère pellicule de celluloïd recouvrant complètement l objet et faisant corps avec le tissu dudit objet.
  - Cette opération peut être répétée plusieurs fois et faite avec une dissolution plus ou moins saturée
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 167
  - de façon à obtenir, selon les besoins, une couch de celluloïd plus ou moins épaisse.
  - Elle peut s’appliquer à la plus grande partie des tissus, plus particulièrement aux objets confectionnés avec ces tissus, tels que boîtes en cretonnes, objets en tapisserie, etc., et surtout au linge empesé,
  - Le présent procédé a l’avantage de rendre parfaitement imperméables les tissus ainsi recouverts et de leur donner la propriété de pouvoir être nettoyés sans absorber l’eau. Ainsi le linge empesé peut être lavé avec de l’eau et du savon et être essuyé sans que l’empois disparaisse.
  - LA TEINTURE A L'ÉTRANGER
  - ANGLETERRE
  - Yorkshire. — Une amélioration sensible est à signaler dans toutes les branches. Les teinturiers de la région de Bradford sont largement occupés ; ils ont noté de nombreux ordres en draps satin et constatent une demande très active en serges croisées. On s’attend à une bonne activité jusqu’au mois de juillet, époque à laquelle une nouvelle amélioration est en perspective.
  - Manchester plus que Bradford s’occupe de teinture et d’impression de tissus ; c’est par conséquent cette dernière ville surtout qui lutte pour la revendication de la marque B. D. A. bien connue des marchands et qui signifie association des teinturiers de Bradford. Jusqu’à présent les tribunaux compétents n’ont pu se mettre d’accord quant à l’étendue de la propriété des trois initiales.
  - Lancashire. — L’amélioration signalée récemment n’a pas pu se maintenir; la situation des teinturiers est aussi mauvaise que par le passé.
  - L’exportation cependant reprend un peu ; le marché de la Chine est particulièrement actif.
  - ALLEMAGNE
  - La situation est satisfaisante dans presque toute les branches. Grâce aux chimistes et à leurs recher-
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- - 168 LEMONITEUR DE
  - LA TEINTUR
  - ches et analyses,-les produits allemands sont aujourd’hui à même de soutenir leur rang sur les marchés textiles ; les teintureries du centre et du sud de l’Allemagne se déclarent bien occupées.
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois,
  - G M.
  - LES TRANSPORTS
  - - Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes a opérer) et pour auteur M. Léon Semupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
  - - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public Sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un styl extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont. il cite plusieurs cas édifiants), il donne les-moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse-et par petite vitesse et les colis postaux.
  - - On trôuveri là, décrites de façon pratique : les précautions à prendra vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchan-dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - .. En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier an matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d'une utilité quotidienne. Elle pe ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que Ofr. 30 centimes franco par la poste.
  - - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec, une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - " - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour-100 exemplaires 25 fr. 50
  - INFORMATIONS
  - M. A. Hart, de Chelsea, vient de faire breveter un procédé nouveau pour teindre et imperméabiliser les tissus. La matière se compose d’une livre environ de gomme adragante réduite en pâte avec une égale quantité d’eau ; trois livres de caséine préalablement mise en pâte lisse sont ensuite incorporées à la gomme.
  - A la masse obtenue et bien pétrie, on ajoute 1/2 litre d’huile douce et 1/4 litre de soude caustique à 17° Tw. Au mélange ainsi composé, on ajoute alors un colorant quelconque en poudre sèche. Si on n’a pas de poudre sous la main, on peut faire bouillir un colorant liquide jusqu’à complète dessiccation et ajouter ensuite la poudre au mélange préparé préalablement. Les tissus à imperméabiliser sont à tremper dans ce mélange, puis ils passent entre les rouleaux d’une machine qui les pressent pour en extraire le surplus de gomme avant qu’ils ne soient traités dans une cuve contenant un bain de 15 0/0 d’alun, puis rincés à l’eau propre et séchés. On peut au besoin se passer de matière colorante, si les tissus n’ont pas besoin d’être teints,
  - * —
  - * *
  - . Au cours d’une conférence tenue à la Société des Industries chimiques, section du Yorkshire (Angleterre), M. Perkina donné les résultats de ses recherches sur une variété d’indigo poussant à l’état sauvage dans la Nigeria septentrionale. Jugeant que l’indigo naturel est aussi bon marche que possible et moins cher qu’il ne l’a jamais été, M. Perkin estime que la culture de l’iildigo ne disparaîtra jamais complètement, d’autant plus qu’il y a peu de chance que l’on puisse arriver à fabriquer synthétiquement l’indigo à un prix de revient inferieur au prix du produit naturel.
  - 11 Au cours d’une autre conférence faite à la Société
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 169
  - des Dyers et Colorists en Angleterre, M. le professeur E. Knecht a donné lecture de quelques particularités touchant les moyens mis à la disposition des fabricants pour constater rapidement la présence d’indigo dans du coton teint. Les travaux de M. Knecht ne sont pas achevés, mais dans ses lignes essentielles le principe consiste à transformer le coton en dextrine et l'indigotine en sulfate par l’action d’acide sulfurique tiède à 80 o/o. L’indigo est ensuite filtré, rendu soluble et titré.
  - *
  - * *
  - Un trust de la teinturerie des soies. — Les teintureries de soie de New-Jersey et de Pensylvanie ont constitué un trust sous le nom de « National Silk Deyeing C° ».
  - Cette Association est formée au capital de 10 millions de dollars.
  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
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  - TRANSPORTS ET TARIFS
  - Les tarifs en vigueur sur l’ancien réseau de 1 Ouest et sur l’ancien réseau de l’Etat continuent a former deux tarifications distinctes : la tarification Etat et la tarification Ouest.
  - Mais, à la suite de l’incorporation du réseau de 1. Ouest aux chemins de fer de l’État, certaines modifications doivent être introduites dans la tarifi-cation État, notamment, comme conséquence de la oppression des transmissions dans les gares com
  - munes. État-Ouest qui sont devenues des gares État. La direction des chemins de fer de l’État porte à la connaissance du public les modifications ci-après qu’elle vient, en conséquence, de soumettre à l’homologation du ministre des travaux publics :
  - 1° Révision du texte des dispositions complémentaires aux conditions d’application des tarifs généraux de petite vitesse État en supprimant les sujétions imposées au public.
  - Cette révision entraînera notamment la suppression de la transmission de 25 kilomètres à tous les points de jonction État-Ouest dans la détermination des itinéraires légaux ;
  - 2° Addition aux conditions d’application des tarifs-généraux P. V. État et Ouest de dispositions exceptionnelles devant avoir pour effet de faciliter les relations des gares de l’ancien réseau de l’État avec certaines gares Ouest de Paris et de sa. banlieue ;
  - 3° Pour les relations entre les gares autres que Paris, report sur toute voie État des itinéraires légaux qui s’établissent aujourd’hui par voie mixte État-Ouest.
  - Pour les relations avec Paris, rectification des itinéraires légaux en tenant compte de la suppression de toute transmission à Chartres et de la suppression des sujétions de l’itinéraire légal dans les relation État-Ouest ;
  - 40 Suppression des prix exceptionnels de ou pour Paris qui deviendraient sans objet par suite de l’application de bout en bout des barèmes kilométriques P. V. de l’ancien réseau d’État.
  - NOTRE SERVICE DE [CONTENTIEUX
  - Notre service de Contentieux (20e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, SANS OBLIGER à une étude ou à des RECHERCHES.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - tient à être documenté, notre service étudie spé-cialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux : Conseils de préfecture, Cours d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique, Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (265) Chemin de fer. — Pesage à l’arrivée, — Différence de poids. — Payement sans réserve du prix du transport. — Article 105 du code de commerce.
  - Le pesage auquel le destinataire a procédé, à l’arrivée des marchandises, en présence du chef de gare, ne saurait être considéré comme susceptible de conserver au destinataire son action en indemnité contre la Compagnie de chemin de fer, à raison de la différence de poids constatée, si ce destinataire a payé, sans réserve, le montant total de la lettre de voiture, et si, d’autre part, le chef de gare a protesté contre l’allégation d’un prétendu manquant,
  - (Tribunal de Commerce de Carcassonne) (27 novembre 1906)
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  - 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppé affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
  - sonne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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  - IMPORTATIONS Quantités livrées à la consommation 1 1 EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée* exportées
  - 1909 1908 1907 1909 «nos 1903
  - Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil...... » — — Haïti » — Guatemala.. » — Autres pays. » Totaux .... » Bois de teinture moulus. » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Noix de galle et avelandes entières, con-cassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Autres teintures et tanins » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Cachou en masse..., » Rocou préparé ..... » Orseille préparée, humide en pâte » v — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois de teint.etd’autresespèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille : Acide » Alizarine artificielle » Autres » Outremer. • Bleu de Prusse.. » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » — a l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autremer t préparées... » Verts ae Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes » I Verts de montagne, de Brunswick et simil. » I Il Talc pulvérisé » ; II Couleurs non dénommées.. . ... » i 699 12.031 1.366 2.507 16.603 281 1.711 3.367 682 7.649 14.082 13.115 8.563 885 215 2.120 2.239 747 8.736 387 22 793 302 4.034 414 330 68 4.297 2.185 34 363 7.217 13.504 1.357 5 449 563 5.878 13 247 298 73t 1 836 135 8.239 22 386 14.549 15.954 315 216 10 42z 1.457 541 8.969 397 20 491 563 4.315 552 339 47 4.413 2.885 51 465 11.430 15.507' 2.029 9.874 1 871 7.495 21.269 399 1.388 1.810 1.864 9.905 12.550 18.804 7.850 626 266 6.437 1.375 457 8.374 264 28 705 604 4.660 358 292 34 4.263 1.565 22 313 10.298 16 223 Bois de teinture en bûches 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine - . » — en poudre » Q u er citron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille.... » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé. 7 » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait)'. » Extraits de boisde teint.et d autres espèces: » Autres : Allemagne » — Belgique. » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux. Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer « Bleu de Prusse » Carmins communs. » — fins » Vernis à l’alcool .. » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes .. ... » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé. » Couleurs non dénommées ............... » 287 16 15 341 6 565 28.623 61 53 430 210 2 425 935 376 141 50 214 141 62 16 5 570 7.345 10.610 2.001 13.669 29.198 15 1 756 6 072 354 3 14 434 7.353 102.595 20 16.89. 1.951 58 44 24 197 914 832 43.254 4 403 580 154 533 572 172 406 81 169 100 20 44 9 924 7.323 5.472 1.155 13.532 37.406 118 2.798 5.676 362 19 461 4 737 79.250 83 43 18 075 1.908 70 52 96 205 914 53.085 162 179 394 173 15824 705 216 47 69 196 68 66 12.154 7.725 3.455 1 087 14.495 38.916 238 13 3.074 6.396 188 4 14 491 5.101 99.209 126 55 17 042 1.628
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- p.172 - vue 179/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 173
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE F. RIS
  - Potasse caustique 70175 plaques.
  - Acide acétique irdustriel 45 %
  - azotique ( voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur.
  - » 20/22par 15 tourie
  - nitrique 36* b anc..........
  - Les 100
  - .. 33
  - 31
  - k.
  - »
  - Rouille
  - Sel de
  - R
  - • jaune............
  - 40 blanc..........
  - » jaune ...........
  - 36 chimiquem. pur
  - 40- » »
  - oxalique .. . ...... phénique cristallisé 35 sulfurique 531... .....
  - ». 60 : environ
  - » tartrique
  - Alcali volatil du
  - 66: o » «
  - 66 chimiq. pur au soufre......
  - 1er blanc......
  - gaz 22*.......
  - 28(29...........
  - 32
  - 6
  - 31
  - 30
  - 37
  - 36
  - 52
  - 58
  - 82
  - 120
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 230
  - 30
  - 58
  - to
  - CH
  - 25
  - 50
  - 25
  - 2
  - Alcool dénaturé type Régie 90 nu épuré......................... * ordinaire...................... » de chrome.......................
  - Benzine cristallisable............
  - » lourde, industrielle.......
  - » type Régie ... ........
  - Bichromate de potasse........ ... » soude......................
  - Bi-oxyde de baryum 85/86*........ Borax raffiné en cristaux........
  - -arbunate de soude cristallisé....
  - -rème de tartre entière..........
  - • » en poudre .......
  - . • » soluble, paillettes,
  - yanure rouge de potassium pur., oextrine blonde citron...........
  - * blanche.......................
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - * . » extra ..................
  - • » pharmaceutique....
  - " » chimiquement pure.
  - E.drait d’orseille liquide n" 1 ....
  - de
  - » » extra. .
  - » supérieur........
  - Javelle 40’Baume..
  - » 35- >
  - » 25- » ..
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - O O al AO
  - L’hecto . 43 •
  - ,. 40 »
  - 65 » Les 100 k.
  - .. 75 »
  - es es so L, eoSs coU‘OUrO9ar•v
  - 50
  - »
  - 50
  - Le litre
  - . 23
  - Les 100 k.
  - » » 20- » ....
  - Glycérine blanche industrielle 28". “essive caustique de potasse 36-..
  - » » 40-. .
  - » de soude 36".
  - de Galles de Chine............ orseille double............... . » triple ....................
  - p*ymuriate d’étain 32 %.......... panama (Quillay)................. sermanganate de potasse..... . . °tasse d’Amérique................
  - * imitation d’Amérique 66/70
  - • a 52/ 55
  - ’ » a 45"...
  - 115 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 140
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 85 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - 50
  - r
  - 50
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire., rose factice.......
  - 42,45 en tourie ... . supérieure........... soude 90(92 .........
  - « Solvay 65(70..
  - » » 75|80..
  - » » 80(85..
  - Soude caustique ...................
  - » 70(72...........
  - » » 60(62 plaquettes ..
  - © 85
  - ))
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur.
  - 60
  - 106
  - 50
  - 25
  - 14
  - 16
  - 14
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 48
  - 6
  - »
  - 50
  - 50
  - 50
  - Le kil.
  - »
  - » extra pains et poudre
  - • e 1...................
  - » filor pâle et foncé ...
  - de Chine en grains.............
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p" la peinture.
  - *
  - de
  - »
  - Prusse
  - • pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur....... extra.......... n- 1 ..........
  - Essence de térébenthine HP
  - Rouge Brésil Bahia.
  - »
  - Calliatour... 100 k. Lima........50 k. Ste-Marthe.. ................. Sandal..... 100 k.
  - Sapan........50 k. Quebracho 1000 k. Pernambuco,50 k.
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb..........
  - »
  - 7
  - 12
  - 00 M
  - 6
  - 103
  - 20
  - 45
  - 45
  - 4 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 65
  - 95
  - 115
  - 180
  - 155
  - 135
  - 73
  - »
  - PLACE Dü HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne, — 2e qualité... 8 .. à
  - Jaune
  - - 3e bonne ....
  - - 3e inférieure.
  - - Sisal, Yucatan..
  - - Honduras.........
  - - Tabasco......... .
  - - Haïti Gap........
  - - Fort-Liberté....
  - - Âquim............
  - - St-Marc..........
  - - Gonaïves .......
  - - P.-de-Paix........
  - — Miragoane.........
  - - Saint-Domingo...
  - - Martin, et Guadel.
  - - Jamaïque..........
  - s Cuba et St-Yago ..
  - Manzanille........
  - Tuspan............
  - Vsra-Cruz......
  - Campêche..........
  - Carmen............
  - Tampico..........
  - Porto-Plata......
  - Haïti........ . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab ..
  - ..................
  - Carth. et Savan...
  - Maracaïbo.........
  - Fustet.... 109k.
  - Tatajuba(Pern )50k.
  - Bahia. .........
  - Corinto........».
  - Amapala. 10 kil.
  - 5
  - 4
  - 6
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - *8 10 10
  - 5
  - 4
  - 5
  - 4
  - co
  - en
  - pressé....
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténériffe zacatille
  - Ténérife grise. ...
  - Bengale
  - ava,
  - On
  - On
  - 48
  - Mad.> Pond.
  - Curcuma
  - 50 kilos.
  - Dividivi cote les 50 kil....
  - Indigos cote actuellement :
  - Beng. su* v. et bl. 1|2 k fin violet et pourpre...
  - Beng.
  - 75
  - 75
  - 25
  - 50
  - 40
  - 40
  - 35
  - 70
  - 80
  - 25
  - 70
  - 25
  - 50
  - 50
  - 50
  - 50
  - 25
  - ca 2.
  - 50
  - 75
  - i0 O
  - 62 rt
  - 10
  - 6
  - 5
  - 7
  - 6
  - 5
  - 25
  - 50
  - 10
  - »
  - beau viol, etdito. bon violet........... bou moyen violet.. moyen violet......... beau violet rouge.. bon violet rouge... bon moy. v. rouge, fin rouge............ beau dito.. ......... bon dito............. bon à fin cuiv....... cuiv. ord. et bas....
  - 4
  - 4
  - 3
  - 5
  - 6
  - 5
  - 6
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 5
  - 5
  - 30
  - 50
  - 7b
  - 25
  - 7b
  - 25
  - 75
  - en
  - O
  - 50
  - 25
  - 25
  - 25
  - 75
  - 15
  - «'•ava........
  - Kurpah. ...
  - Madras........
  - Manille........
  - Caraque ......
  - Guatemala ffor
  - N.M.
  - N-M.
  - • bon à fin sobré..
  - » — cor....
  - > cor. ord.à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M, • bon À beau.. N.M, • ord. et moyen N. M
  - Orseille
  - On cotelea 100 kil.: ....
  - Cap-Vert .............. M
  - Mera du Sud......-.....M
  - Madagascar............. M
  - Qu ercitron
  - On cote ies 5C kil . Baltimore fu effilé..... ..
  - • gros off lé.........
  - Rocou
  - Antil.ss. .. ...1/2 ah. .
  - Cayenae........ .:....
  - 9
  - 14
  - 10
  - 10
  - 4
  - 8
  - 8
  - 105
  - 30
  - 1,2 kil.
  - 1 50
  - M
  - 1C
  - 4
  - 5
  - 4
  - 2 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 1
  - e
  - 2
  - 25
  - 50
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 25
  - 75
  - 70 .
  - 70 .
  - 50 .
  - 6 c
  - 6 5
  - 6
  - 3 4
  - 3
  - 4 4
  - 3
  - 4 4
  - 3
  - 3
  - -Ii
  - 0 35 à N. M
  - e.
  - 5C
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  - 75 5C
  - 3
  - 3
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  - O
  - 75
  - 5C
  - 5C
  - 23
  - &
- p.173 - vue 180/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie... .
  - Cachou noir, Ire marque...
  - » marques ord..
  - Cochenille argentée,.100 k. » grise ...........
  - » zacatille naturelle
  - » noire Palmas lek.
  - Curcuma Bengale.......... » Chinois..........
  - ′» Madras............
  - Salles de Chine.......
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 16
  - à
  - Sumac en feuilles.. ........
  - » poudre.................
  - Styrax liquide..............
  - Tamarin Madras..............
  - Verdet, eu pains, extra sec,
  - 40 .
  - 40 .
  - 140 .
  - 180
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................
  - Qualités ordinaires................
  - . Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40 H
  - 27 28
  - 60 kil
  - 12 .
  - 95 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 325 .
  - 275 .
  - 50 .
  - 56 .
  - 48 .
  - 125 .
  - 150 .
  - INDIGOS. - Au 1/2 kilo
  - Madras bon t beau tendre.
  - » moyen et bon moyen » coloré............. » moyen ord. et ord.
  - M..
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - terne et serré....
  - Fon et beau vio1 et et violet rouge., moyen et bon moy. assez coloré....
  - moyen ord. et ord. mél. et terreux..
  - beau et fin violet . bon moyen à bon Violet et violet rouge ............. moyen violet-rouge et rouge........
  - s
  - =
  - M
  - M..
  - M
  - 00 h
  - 6 Ct
  - 350
  - 400
  - 310
  - 130
  - =
  - M..
  - M
  - »
  - sous toile........ en pains, extra sec, sous pap......... bon marchand en pains » en boules raffiné en poudre sec
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide
  - 55
  - »
  - muriatique... nitrique.....
  - » .....
  - sulfurique.... sulfureux ....
  - ..............
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d. d. d. d.
  - d.
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Java bon moyen. ."...
  - » beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - 3
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - ‘Acide citrique..............
  - Alun raffiné(entrepôt) ....
  - » (acq.)......................
  - Couperose emballée.......... Essence de térébenthine (d fûts).......................
  - Id. (s. fûts)...............
  - Fécule de pommes de terre 1er bl......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt)........ Galles vertes et noires....
  - » noires Alep.................
  - » blancnes pays............. Gomme arabique, en sorte
  - 400 .
  - 80
  - 77
  - 35 .
  - 32 .
  - 170 .
  - M
  - Ghésirée, en sorte..... Sénégal,s. bas du fleuve » Galam................ Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde....... » blanche.............. Laque en f. qté orange. » mi-orange
  - » cerise AC
  - 130
  - 85
  - 80
  - con-
  - 19
  - 18
  - 190
  - 90
  - Sandaraque lavée..........
  - • Damar (Batavia).........
  - « » Singapore......
  - « » Penang.........
  - Gomme adragante Syrie...
  - » » Anatolie
  - 270
  - 225
  - 250
  - 170
  - 185
  - 110
  - les
  - a
  - 190
  - © w
  - Quercitron................
  - Garance, racine............
  - » ..................
  - ocou Guadeloupe..........
  - » Cayenne............... .
  - Safran d’Espagne, Valence pur....................
  - Sulfate de cuivre(entrepôt) , (wq.).,,.
  - 200
  - 150
  - M
  - 70
  - 110 M
  - 80
  - 58
  - 850
  - 600
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné...........
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre..................
  - broyé.................
  - Crème de tartre............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut......
  - » de potasse brut.,.. Sel de soude, 80/85, cons. et entr. enbq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre.......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible...
  - SAVONS
  - Blanc »
  - Jaune
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 9
  - 250
  - 40
  - 50 à
  - 50
  - 47 .
  - ISO
  - 8
  - 22
  - 9
  - 24
  - 45
  - 19 14
  - 12
  - 5
  - 50
  - 25
  - 75
  - 75
  - 40
  - E 54
  - 5 50
  - Cuits unicolores) pur à l’huile d’olive ... extra pur (72 0/0 d’huiles) augmenté (60 0/0 »..).
  - résineux (72 0/0 » ).
  - » (72 0/0 » ).
  - Vert à l’huile de pulpes industriel..
  - » tunisien..........................
  - Jaune
  - à manteau blanc ...
  - 78
  - 53
  - 47
  - 51
  - 47
  - 60
  - 48
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles).
  - » (60 0/0 d’huiles),......
  - Rosé....................
  - Noir.................... ....
  - Blanc spécial ................
  - Bleu
  - » »
  - 47
  - 45
  - 50
  - 45
  - 60
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » ..
  - talqué Ire qualité » 2e »
  - Marbré'bleu ou rose Dijon
  - S
  - »
  - Nantais
  - 52
  - 48
  - 44
  - 42
  - 51
  - 52
  - Brésillet. ......
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti ....
  - — Martinique, Guade loupe . .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-
  - — Tuspan Lima. . . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco
  - 28
  - 28
  - 18
  - 10
  - F
  - 14
  - à 29 -
  - 28 25
  - 19 -
  - 14 -
  - 1 04
  - 4
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  - Selon qualités Mi-cuits................
  - Savons (à la batteuse) ..... Marbré bleu ou rosé......... Résineux....................
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  - Indigo Bengale poupré . . .
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  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet.
  - — — petit violet. .
  - — — ord inaire et
  - cuivré . .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. . . . . — — beau . . .
  - — — bon ....
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet, ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ord.et cuivré
  - — Manille ..... — Guatemala flor . . — — sobre . .
  - — — cortès . .
  - — Mexique flor. . . .
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  - — — ordin. cortès
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  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
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  - et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé- 1 thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de
  - . -, L.) 9 ".2 L.)
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  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d® journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Note sur l'analyse optique des couleurs.— La teinture des“ kemps"' ou Lines défectueuses. — Impression lavable sur cotonnades. — Progrès dans le domaine des fibres et des matières textiles Pendant l’année 1908. — P'rocedé de traitement des filés et tissus. — Du timbre-quittance — Les transports.— Notre ser vice de contentieux. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Adju dications admin stratives, — Revue du marché. — Annonces.
  - note sur L'ANALYSE optique des couleurs
  - par M. O. PIEQTIET (i)
  - Dans les opérations chimiques, il est de règle constante, lorsqu’il s’agit de reproduire un corps déterminé, de procéder tout d’abord à une analyse destinée à préciser les éléments constitutifs de ce Corps, puis à une synthèse qui, si l’analyse a été sen faite, consistera tout simplement dans la réu-on des éléments trouvés, en prenant soin naturel-"ent de les employer suivant la proportion indi-Tuée par l’analyse.
  - Lorsqu il s’agit de teinture, d’impression, ou de eeherches pour l'harmonisation des couleurs, il 1999 Bulletin de la Société Industrielle de Rouen, n- 1,
  - suffit, pour caractériser une couleur composée, d’établir dans quelle. mesure les couleurs simples, rouge, jaune et bleu, doivent être mélangées entre elles pour former la couleur désirée. La solution du problème ne comporterait aucune difficulté si l’on disposait de types bien exacts et invariables des couleurs primitives rouge, jaune et bleu; d’autre part, il serait nécessaire aussi d’avoir une série ausssi variée que possible des diverses intensités de chacune de ces couleurs.
  - Je ne m’étendrai pas sur les définitions relatives aux tons, nuances, intensités; il n’y a qu’à citer, sans prétendre y rien changer, l’œuvre magistrale de notre éminent collègue M. A. Rosenstiehl, parue il y a vingt-cinq ans dans nos Bulletins.
  - L’appareil de M. Rosenstiehl, dont beaucoup d’entre nous ont pu apprécier le fonctionnement sûr et précis, pourrait permettre, par l’addition de gammes suffisamment nombreuses, de résoudre toutes les questions relatives à. l’analyse optique des couleurs, mais son importance même en limite forcément l’emploi, et l’appareil de M. F.-V. Kallab qui, d’ailleurs, est un ancien élève du maître, sans atteindre la précision de l’appareil Rosenstiehl, donne des résultats approximatifs, suffisants dans la plupart des cas, par des moyens très simples.
  - En réalité, on procède à la fois par analyse et
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- - G.
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - p ar synthèse, par addition et par soustraction des éléments constitutifs des couleurs composées et on opère optiquement, c’est-à-dire rapidement, ce que l’essai chimique ou pratique direct ne permet d’obtenir que par une série assez longue de manipulations.
  - Prenons comme exemple la reproduction sur laine d’une couleur donnée, un marron ou un havane. Nous savons que cette couleur doit pouvoir s’établir par un mélange, dans des proportions à déterminer, de rouge, de jaune et de bleu, couleurs primitives permettant d'obtenir toutes les couleurs composées. Pour reproduire la nuance, nous prendrons un poids connu de laine, en écheveaux ou en tissu, et nous préparerons trois dissolutions séparées de rouge, de jaune et de bleu. Ces dissolutions seront faites à concentration égale et pourront être, pour le rouge, un ponceau ou de la fuschine acide ; pour le jaune, un des nombreux jaunes se fixant directement sur laine ; pour le bleu, du carmin d’indigo. Aucune de ces couleurs, dont nous pourrions augmenter le nombre à l’infini, ne représente exactement la couleur primitive ; dans la pratique, cela n’a pas d’importance, mais il en serait autrement s’il s’agissait de déterminer d’une façon absolue les constituants optiques.
  - On prépare un bain acide dans lequel on mouille la laine à teindre : les colorants sont placés dans des éprouvettes à double graduation et on verse dans le bain de teinture la quantité que l’on juge nécessaire de chacune des dissolutions, en restant au-dessous de la nuance désirée. Le bain s’épuise rapidement; on échantillonne et on ajoute suivant les besoins ce qui manque pour arriver finalement au ton voulu. Une.simple lecture donne la quantité de chaque couleur employée, qu’une règle de proportion permet d’évaluer en pourcentage du poids de la laine.
  - En faisant varier, suivant la nature de la fibre et des colorants, la préparation ou le mordançage des fils ou tissus, on obtient des indications aussi variées qu’on le désire et aussi exactes que le comporte le degré d’épuisement du bain de teinture.
  - Ces essais prennent naturellement beaucoup de temps et ne répondent chaque fois qu’à un cas particulier. Le système optique, beaucoup plus rapide, est indépendant de la nature des fibres et des colorants et ne donne, par conséquent, que des indications générales.
  - M. Kallab emploie trois plaques transparentes relativement déplaçables et colorées des couleurs fondamentales rouge, jaune et bleu, en nuances graduées. Chacune de ces trois plaques transparentes, rondes ou carrées, est munie de plusieurs bandes de diverses dimensions situées à des distances différentes, qui se fondent suivant une graduation déterminée numériquement dans les couleurs fondamentales, la disposition étant telle que, lorsque les trois plaques se recouvrent, les bandes colorées laissent apparaître partiellement les couleurs fondamentales; on a ainsi une suite de couleurs simples, de couleurs secondaires et de couleurs tertiaires; de cette façon, en comparant la couleur à déterminer avec celle qui lui ressemble le plus, on peut en établir la composition.
  - En outre, un disque gris à nuances graduées peut être ajouté au dispositif ci-dessus et servir à déterminer les rapports de mélange des couleurs ternies ou rabattues.
  - Une caractéristique particulière du procédé consiste en ce que, dans la reproduction des couleurs, la valeur lumineuse des couleurs primaires et des couleurs secondaires qui en dépendent se trouve mise en évidence.
  - La valeur lumineuse dépend, comme on le sait, de l’énergie avec laquelle les diverses couleurs agissent sur les nerfs optiques et correspond à la dispersion dans l’espace des couleurs, dans Ie spectre de la lumière blanche; l’observation de cette règle constitue donc la condition préliminaire a l’obtention de combinaisons harmoniques des couleurs. Le fait que la valeur lumineuse se trouve mise en évidence passe donc au premier plan des observations dans ce système de gammes de couleurs et contribue essentiellement à le caractériser
  - La représentation de la valeur lumineuse corres
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- - LE MONTEUR DE LA TEINTURE
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  - pond à la liste suivante, dont les rapports approxi- j par exemple en douze sections graduées en partant matifs ont été déterminés par l’expérience : deI, comme sur le cadran d’une montre, et en con-
  - Noir . . . O
  - Violet . . . 1/4
  - Bleu. . . . 1/3
  - Vert. . . . 1/2
  - Rouge . . 1/2
  - Orangé. . . 2/3
  - Jaune . . . 3/4
  - Blanc . . . 1
  - Par conséquent, la somme du pouvoir lumineux de deux couleurs complémentaires quelconques est égale à 1 et correspond au pouvoir lumineux du blanc.
  - L’espace attribué aux six couleurs fondamentales est donc réparti dans un rapport inverse de celui des fractions mentionnées, tandis que l’espace le plus large se trouve laissé au noir ou aux couleurs Intermédiaires tertiaires produites par les trois couleurs primaires, afin de pouvoir comparer plus facilement avec des couleurs données.
  - L’application pratique de ce système de couleurs est effectué comme suit :
  - Si l’on emploie le dispositif circulaire, on divise la surface des disques tricolores en sept cercles concentriques, en laissant au centre un autre cercle pour les gammes grises.
  - La disposition des sept bandes colorées correspond au schéma suivant :
  - Disque rouge Résultat
  - Disque jaune Disque bleu par
  - superpositions
  - — —
  - noir et couleurs
  - mélangées
  - Le bande rouge jaune bleu tertiaires
  - 2e bande rouge bleu violet
  - 3e bande — bleu bleu
  - 4e bande jaune bleu vert
  - 5e bande — jaune — jaune
  - se bande rouge jaune orangé
  - *e bande rouge — — rouge
  - On suit le même principe dans la disposition rectiligne, niais la série peut commencer par le rouge ou inversement par le violet.
  - Si on divise alors chacune des bandes colorées
  - tinuant des tons les plus foncés aux tons les plus clairs, il résulte de la superposition des trois disques
  - colorés, de manière que les divers tons des gradations d’intensité correspondantes, se recouvrent les uns les autres radialement, ce qu’on peut désigner sous le nom d’état de repos, l’image suivante :
  - 1° Les trois gammes des couleurs primaires : rouge, jaune et bleu;
  - 2° Les trois gammes des couleurs secondaires : orangé, vert et violet;
  - 3° La gamme du noir tertiaire qui, dans ses nuances les plus claires, donne le gris théorique, mais qui sera ici plus ou moins nuancé, ce qui est pratiquement tout à fait indifférent.
  - Par conséquent on constate le rapport des mélanges pour chacune des nuances secondaires et tertiaires contenues dans les sections ou les bandes verticales, c’est-à-dire que l’on voit, outre le ton mélangé, et simultanément, ses parties composantes, et cela dans leur rapport de mélange exact.
  - Le mode d’emploi du dispositif décrit est évident pour l’homme du métier. Si l’on doit déterminer une couleur donnée ou une couleur produite, on cherche d’abord si on peut la désigner comme primaire ou comme secondaire neutre, c’est-à-dire si l’on peut la déterminer avec le système de couleurs, « à l’état de repos ». Sinon, on déplace les diverses gammes jusqu’à ce que la nuance la plus voisine apparaisse aux gammes secondaires où à la zone extérieure tertiaire. Il est inutile de considérer de plus près les cas infiniment nombreux qui se présentent On sera toujours à même de déterminer approximativement au moyen de quelles couleurs primaires ou de quelle couleur primaire et de quelle couleur secondaire on peut obtenir une couleur mélangée, c’est à-dire qu’on n’a pas seulement les rapports de mélange de rouge, jaune et bleu seulement, mais aussi les rapports de rouge et vert, de jaune et violet, ainsi que d’orangé et bleu. Chaque secteur représente donc l’image d’une analyse ou d’une synthèse d’une couleur donnée ou à produire. C’est
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- - 180 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - en cela que réside la nou veauté et la supériorité du no ive i i procédé pai rapport au procédé préconisé jusqu’à présent et indiqué plus haut.
  - (A suivre.)
  - LA TEINTURE DES "KEMPS" ou laines défectueuses par J. Hughes
  - Tout teinturier connaît les < kemps » ou fibres de laine défectueuses. Soit par suite de maladie ou d’anémie causée par l’élevage sur un pâturage trop maigre, la fibre est imparfaitement développée ; la substance corticale est enfermée dans une enveloppe cornée très lisse. Cette enveloppe empêche la pénétration et l’absorption des liquides et, par conséquent, la fibre ne peut pas être teinte. Si l’on tient à la teindre convenablement il faut que la teinture parvienne jusqu’à la fibre et dans ce but il faut briser ou dissoudre l’enveloppe cornée. Nous donnons ci-dessous le résultat d’un certain nombre d’expériences entreprises dans le but de s’assurer de la manière la plus rationnelle pour arriver à briser ou à dissoudre cette enveloppe.
  - L'oxydation à l’aide de ï électricités été essayée tout d’abord, attendu que c’est la méthode idéale pour oxyder des corps organiques ou inorganiques. Elle peut être maintenue continuellement pendant une période indéfinie et généralement cette oxydation est des plus efficaces. Cependant pour les kemps on a eu à constater un singulier manque d’efficacité. Il devient évident qu’il faut traiter la fibre avec un produit chimique qui a des affinités avec les corps composant l’enveloppe et en même temps une certaine faculté d’oxydation.
  - L’acide nitrique dilué employé pour une cuisson d’un quart d’heure a eu un effet très prononcé sur les kemps. En examinant les fibres à l’aide du microscope on a pu voir que l’enveloppe était ouverte. L’effet, cependant, est irrégulier et d’autre part, l’acide nitrique communique à la laine une teinte jaune de sorte que ce produit ne saurait être employé que pour des teintes foncées.
  - La poudre à blanchir à la proportion de 1-2 0/0 donne aux kemps une grande attraction pour les teintures ; l’effet est toutefois très irrégulier, de nombreuses fibres restent blanches.
  - L’hypobromure de sodium a donné un bon résultat en l’employant à raison de 3/4 0/0 et en faisant bouillir pendant un quart d’heure. Traites de cette façon les kemps prennent même une teinte plus foncée que le reste de la laine. Seulement ce j produit chimique, comme l'hypochlorure, commu-nique à toutes les laines une dureté qui ne permet pas toujours son emploi.
  - Le chlorate de potasse augmente légèrement l’affinité des fibres pour la teinture.
  - Le persulfate de potasse en forte solution acide donne des teintes riches et belles mais les résultats ne sont pas toujours réguliers.
  - Le chlorure d'étain n’a qu’un effet si minime qu’il ne peut être d’aucune valeur.
  - Le peroxyde d'hydrogène n’a eu aucun effet notable sur la fibre.
  - Le bichromate de potasse a donné de bonnes et belles teintes. Employé dans la proportion de 1 0/0 les teintes sont plus belles qu’à raison de 2 0/0.
  - L'arséniate de sodium employé en proportions de 2, 3 ou 4 0/0 pendant une cuisson de 3 quarts d’heure a permis d’obtenir une bonne teinture des kemps.
  - La teinte obtenue est même bien plus foncée que si l’on traite de la laine ordinaire de façon similaire, mais la foncée n’est pas aussi prononcée lorsque les kemps et les laines ordinaires sont traités ensem* ble comme c’est nécessaire dans la pratique. Néanmoins, même dans ce cas, on peut remarquer une amélioration, car le même pourcentage de matière colorante produit une teinte plus foncée et plus régulière. Il n’y a aucun danger à employer ce pro-duit chimique ; si la laine est ensuite bien lavée on ne trouve aucune trace d’arsenic en analysant la marchandise teinte. L’absence complète du métal prouve que celui-ci n’agit pas comme mordant mais qu’il a bien quelque effet spécial sur les kemps.
  - Ces expériences prouvent qu’un agent d'oxyda-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 181
  - tion est le plus favorable bien que les essais avec le peroxyde d’hydrogène et l’acide perchromique, de puissants agents d’oxydation, n’aient donné que de piètres résultats. Il est plus que probable que l’oxygène se dégage avant d'avoir pu attaquer l’enveloppe cornée de la fibre.
  - Au cours de la plupart des expériences et particulièrement de celles avec l’arséniate de sodium et l’hypobromure de sodium, le fait le plus remarquable est celui-ci :
  - Si les kemps et la laine sont teints séparément avec le même pourcentage de matière colorante, les kemps prennent une teinte bien plus foncée que la laine ; si, au contraire, ils sont teints ensemble c’est la laine qui prend la teinte plus prononcée. De toute façon le produit sera un peu terne car l’enve-lope ouverte n’est pas lustrée. Tant qu’elle reste intacte, la laine qui contient de grandes quantités de kemps ne sera pas terne car l’enveloppe non oxydée est assez brillante par elle-même et réfléchit la lumière.
  - (Traduit spécialement de The Dyer and Calico Printer par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - IMPRESSION LAVABLE SUR COTONNADES
  - On vient de prendre un brevet, en Angleterre, Pour imprimer des tissus préparés de telle façon Qu’ils peuvent ensuite être lavés sans changer en quoi que ce soit.
  - Après avoir été lavé, le tissu de coton est passé Par une solution de soude caustique ; on rince et on lave une deuxième fois puis on passe la coton-nade dans un bain composé d’une solution d’acide sulfurique et d’acide muriatique, on lave encore une fois, puis on le traite à l’aide d’une solution d’albumine qui le rend presque imperméable. Si cela est nécessaire cette opération est renouvelée plusieurs fois puis •. n passe le tissu dans un bain
  - . perose bleue. La solution albumineuse est un composé de sang, d’albumine, d’eau, d’ammo-niaque, de térébenthine et d’oléine. On peut au
  - besoin se dispenser du bain de soude caustique. Puis on procède pour l’impression comme à l’habitude.
  - (Traduit spécialement du Journal suisse des Blanchisseries par le Moniteur de la Teinture.)
  - PROGRÈS dans le domaine des fibres et des matières textiles
  - PENDANT L’ANNÉE 1908
  - par M. W. Massot
  - {Zeitschrift pur angewandte Chemie nos 6 et 7 1909.)
  - M. W. Massot donne, comme il le fait chaque année, dans* la Zeitschrift fur angewandte Chemie, sous le titre ci-dessus, un résumé des brevets et des travaux relatifs aux matières textiles. La plupart de ces nouveautés n’ont d’intérêt immédiat que pour les spécialistes. Nous avons d’ailleurs déjà eu occasion, dans nos numéros précédents, d’en citer un certain nombre, avec plus de développements ; nous nous bornerons donc à relever quelques paragraphes traitant de matières généralement moins connues.
  - Le brevet Todtenhaupt s’occupe de la préparation de fils artificiels au moyen de dissolutions de caséine. Des brevets précédents du même auteur, il résulte qu’on peut retirer des dissolutions de caséine, précipitées par les acides, des fils artificiels de différentes grosseurs, pouvant remplacer la soie et le crin naturels.
  - Jusqu’à présent, les dissolutions aqueuses fournissaient le degré de viscosité indispensable à la filature ; mais comme les fils ainsi obtenus adhéraient les uns aux autres, on dut en conclure que la présence de l’eau était nuisible. D’après les données du hre- ' ; cut. ; 5 ent, avec les caséines du commerce qui donnaient dans l’eau des dissolutions plus ou moins limpides en présence des bases ou des sels basiques, préparer par une addition d’alcool des dissolutions épaisses qui se laissent
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  - filer avec facilité, parce qu’elles sont notablement plus visqueuses que les dissolutions à l’eau pure.
  - Par un mélange de 80 parties d’alcool et de 20 parties d’eau, on obtient des dissolutions qui, sur une partie de caséine, ne contiennent qu’une partie et demie de liquide. Les fils résultant de la précipitation par les acides sont réunis en écheveaux et peuvent être immédiatement séchés sur un cylindre, sans qu’ils adhèrent entre eux. Une Société s’est formée à Narburg pour mettre en pratique les inventions relatives à la préparation des fils artificiels et autres produits analogues. Dans la littérature récente il n’a rien été publié sur les propriétés de la soie de caséine.
  - Suivant le brevet de C. V. Betz, on obtient des masses transparentes de caséine quand on décompose des solutions de caséine par des phosphates, borates ou sulfites basiques en dissolution dans l’eau et d’une concentration telle qu’il se produit une séparation des matières qui troublent la solution de caséine.
  - Le brevet T. Voigt donne le moyen suivant de préparer des masses plastiques de caséine. La bouillie de caséine acide précipitée du lait par l’acide chlorhydrique est neutralisée à chaud par du carbonate calcique. Le bain aqueux est évaporé jusqu’à consistance gommeuse et mélangé, si on le demande, dans un appareil à pétrir avec des matières colorantes ; après que la masse encore molle a été cylindrée, pressée ou moulée, on fait suivre un traitement de 24 heures avec de la formaline.
  - Un brevet intéressant est celui de la Société Per-villac et Cie, à Villeurbane, qui a trait à des imitations de tulles, mousselines, dentelles, broderies, etc. Pour l’application de ce procédé on peut utiliser aussi bien le collodion que la viscose ou la cellulose à l’ammonium de cuivre. On fait couler ces préparations sur un cylindre tournant dont la surface porte la gravure du dessin. Celui-ci est fidèlement reproduit sur la masse étalée en plaques qui est enroulée aussitôt. La cellulose liquide est étendue sur le cylindre au moyen d’une racle, qui enlève l’excédent de la masse et permet d’obtenir une feuille d’égale épaisseur. Le cylindre passe
  - sur la bouche d’un tuyau qui répand le liquide nécessaire à la coagulation de la dissolution de cellulose. Tandis que pour le collodion on se sert d’eau pure, pour la viscose c’est le chlorure de zinc et pour l’ammonium de cuivre l’acide sulfurique ou la lessive de soude qui sont employés.
  - En poussant plus loin l'application du même principe, on est arrivé à produire des imitations de tissus en découpant, à l’aide d’appareils spéciaux, dans la masse de soie artificielle réduite en feuilles minces, de fines ouvertures, en forme de mailles régulièrement espacées, qui lui donnent l’apparence du tulle employé à la confection des voiles.
  - Pour la production d’effets imitant le brillant de la soie sur tissus, papier, etc., le brevet L Li* lienfeld préconise l’emploi de la viscose et autres éthers de cellulose. Avant l’application de ces matières le tissu est d’abord enduit de corps gras ; paraffine, résine, cire, etc., D’après un autre brevet du même auteur les combinaisons de la viscose avec les métaux du groupe du magnésium, et spécialement le sel de zinc de là viscose, présentent, en comparaison de laviscose libre, de grands avantages dans leur application au même but. Ces avantages consistent dans la suppression d’une operation de lavage du tissu recouvert par l’enduit en question et dans la moindre alcalinité delà masse, cette alcanité constituant un inconvénient au point de vue de la teinture. Pour obtenir un état soyeux résistant à la vapeur et à l’eau, J.- P. Bemberg donne d’abord au tissu le brillant de la presse et imprime ensuite soit sur toute la surface, soit seulement à certaines places des dessins de toutes gran-deur, allant jusqu’à la finesse microscopique, au moyen d’une dissolution d’acétate de cellulose dans le chloroforme ou le phénol.
  - On peut aussi employer dans le même but des dissolutions de nitrocellulose dans l’acétone avec addition de corps gras et autres.
  - Pour réaliser des effets de soie noirs ou bleus foncés, on teint le tissu en gris ou en bleu clair et on l’imprime avec une pâte grasse à laquelle on ajoute des matières colorantes noires insolubles
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  - dans l’eau, mais solubles dans les corps gras ou dans certains dissolvants spéciaux, telles que l'in-duline, la nigrosine, etc.
  - Nous signalerons encore, parmi les nouveautés citées par M. W. Massot, le procédé de rouissage découvert par M. Rossi, à Portici, près de Naples. Tout le procédé repose sur l’emploi des microbes élevés artificiellement. En effet, dans les procédés de rouissage connus jusqu’ici la fermentation est plus ou moins due à l’action de microorganismes.
  - Cette observation a conduit à établir des cultures spéciales des organismes en question et à les appliquer au rouissage systématique et accéléré du lin. La matière première est disposée dans de grandes cuves cimentées dans lesquelles elle est fortement comprimée, les tiges sont noyées dans une soie que l’on maintient en agitation en'y refoulant de l’air par le bas; puis on y introduit une certaine quantité d’une culture pure du Bacillus Çômesü, qui commence à se développer et qui dans l'espace de trois jours provoque la dissolution de la gomme qui unit l’écorce à la matière ligneuse, opération qui, par les voies ordinaires, demandent une huitaine de jours.
  - La patente anglaise de Shmitt donne le moyen de produire des fibres qui se laissent feutrer facile-ment avec de la laine, pour cela on traite le jute, la ramie, le coton, etc. , par un mélange fortement alcalin de lait de chaux et de soude, que l’on neutra-lise après par de l’acide sulfurique.
  - P. R.
  - PROCÉDÉ DE des filés et tissus
  - _________
  - M. Ed. Agostini est l’auteur d’un procédé de traitement des filés et tissus. Le Bulletin de la Société d'Encouragement pour l’industrie natio-Tale vient de publier,sur cette question, un rapport de Maurice Prudhomme que nous reproduisons i-apres :n annollin'b anoolèlio s no te ue oo A
  - L'apprêt des tissus consiste en une série d'opera-tions, synt pourbut de faire ressôrtir Tes éaractëres
  - propres et les qualités de ces tissus, et de leur donner l’aspect et la tenue les mieux adaptés à chaque genre particulier.
  - Mais cette définition demande à être élargie, parce que dans nombre de cas, l'apprêteur ne se propose pas seulement d’exalter les qualités de la marchandise qu’il travaille, mais bien plutôt d’en masquer les dé-fauts, d’en augmenter le poids, de donnera un tissu léger et sans soutien les apparences d’un tissu ferme et plein. Cela est vrai surtout pour les tissus destinés à l’exportation. Dans ce dessein, l’apprêteur charge le tissu d’une proportion plus ou moins considérable de matières étrangères, à tel point parfois, que, comme dit Polleyn dans son ouvrage « Les moyens d’apprêt », le tissu n’est plus alors que le support nécessaire de la masse d'apprêt.
  - Les tissus chargés de la sorte présentent un défaut capital : c’est que les matières d’apprêt n’y adhèrent que faiblement et s’en séparent au moindre frottement. En langage technique, on dit que de tels apprêts poudrent.
  - Quant aux apprêts légers, destinés seulement à pare faire l’étoffe pour la vente, ils ne sont pas non plus à l’abri de la critique. Un simple lavage à l’eau tiède, à plus forte raison un savonnage, suffisent la plupart du temps à les détacher complètement de la fibre, si bien que tel tissu, qui avait un aspect flatteur, de la main, de la tenue au sortir du magasin de vente, souvent n’est plus, après le premier lavage, qu’un mince chiffon sans valeur.
  - L’industrie, qui nous occupe, a vu se produire au cours de ceS dernières années, des perfectionnements mécaniques importants. Mais, si l’on considère les matières qu’elle emploie et les modes d’emploi mêmes de ces matières, on ne constate aucun progrès réel.
  - Pour le gommage, amidons et fécules, déxtrine, gélatine, gommes et mucilages ; pour la charge, matières terreuses, comme le kaolin, le talc, l'albâtre, etc,, ou sels solubles, comme le sulfate de soude ou le sulfate de magnésie; comme adoucissants, pour atténuer la rugosité des corps précédents, matières grasses diverses, savon, glycérine : l'apprêteur disposé d’tiné collection de substances, qui de loin en loin s’enrichit de quelque variété nouvelle, mais qu’il emploie de la même façon que les anciennes, et dot il obtient, à peu de chose près, les mêmes effets; i ; . A
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  - LEMONITEUR DE LA TEINTURE
  - Toutes ces matières, du resteront deux caractéristiques communes :
  - 1* Leur action est superficielle et elle ne s’incorporent pas à la fibre textile. Rien de plus aisé que de les en séparer ;
  - 2- Telles elles ont été introduites dans la masse d’apprêt, telles on les retrouve sur le tissu. Elles s’y sont déposées sans modifications.
  - Le procédé de traitement des textiles, imaginé par M. Agostini, repose au contraire sur une transformation chimique, qui a lieu dans la fibre, après l’imprégnation de celle-ci et lors seulement de sa dess'cca-tion. Et le produit de cette transformation est une sub -stance particulière, insoluble dans l’eau, adhésive à un haut degré, qui fait corps avec la matière textile et sert de lien tenace entre celle-ci et l’apprêt.
  - C’est au cours de recherches entreprises par ki sur la solidification des huiles'minérales et la production des cires factices, que M. Agostini est arrivé à ce résultat.
  - Son brevet français n- 361 772 du 16 septembre 1905 pour un « Procédé d’obtention de savons d’apprêt » définit ainsi les substances adhésives dont nous venons de parler. Ce sont des produits résultant de la « mixtion à haute température, dans [des corps gras ou des hydrocarbures,‘de savons insolubles dans l’eau, de ma nière à former un tout homogène, qui a les apparences des matières grasse normales, la mixtion des savons dans ces corps gras ayant pour effet d’augmenter no-tablement les points de fusion et le pouvoir adhésif de ces derniers. » Ces savons d'apprêt, convenablement associés à des matières inertes ou à des colles, sont applicables aux matières textiles, aux papiers, aux cuirs, aux revêtements muraux, etc.
  - Il sautera aux yeux de tout apprêteur, que l’application aux filés et tissés entraîne des conditions d’applications particulières. En effet, les savons insolubles dans l’eau, ont été jusqu’ici très redoutés en apprêt et l’un des gros soucis des praticiens est même d’éviter leur formation.
  - — -99 rei--c-o.- onm0D 6-8013 BD
  - Au cas où ces savons métalliques prennent naissance dans un bain d’apprêt et se déposent sur le tissu, ils n’y adhèrent point, et l’apprêt se brosse, ou bien ils fondent à la chaleur des appareils sécheurs et provoquent alors sur l’étoffe des taches locales indélébiles. Aussi veille-t-on à ne jamais introduire dans le même
  - bain d’apprêt un savon et un sel métallique de nature à le précipiter.
  - Tout autre est le résultat, si le savon insoluble se forme dans le tissu même. Il s'astache alors à la fibre, et fait en quelque sorte partie intégrante du tissu, où il est réparti uniformément.
  - (A suivre )
  - DU TIMBRE QUITTANCE
  - m
  - Une proposition de loi.
  - Nous avons relaté précédemment, en nous y associant, les plaintes des commerçants dont les Asso-tions syndicales se sont faites l’écho relativement à l’application faite par l’Administration du Timbre de l’article 18 de la loi du 23 août 1871.
  - Nous l’avons dit, pour justifier son attitude, l’Administration montre l’état précaire de nos budgets et la nécessité absolue d’accroître les ressources de l’Etat. Les arguments de ses adversaires, quoique très concluants au point de vue de l’équité et de l’intérêt du commerce, paraissent donc voués à l’impuissance aussi longtemps qu’ils tendront à la suppression complète ou même à une réforme profonde de cet impôt. Il est à croire cependant que leurs réclamations auraient des chances d’être accueillies si elles tendaient à obtenir que l'appli-cation de l’impôt fût renfermée dans de justes limités.
  - Or, c'est le droit de timbre sur les reçus des objets, quelle que soit leur valeur, ainsi que la taxe sur les reçus de titres, qui apportent surtout une véritable gêne dans les relations commerciales. C’est, en particulier, dans les opérations commerciales désignés sous les titres d‘ avoirs pour rendus d'enveloppes ou d'avoirs pour retour de marchandise fournie s à condition que cet impôt jette une verk table perturbation. ob
  - A ce sujet, on a cité le cas d’ailleurs très fréquent de fourniture de bidons d’essence pour automobiles. En supposant, a-t-on dit, qu’on prenne un
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - —à
  - OC
  - Ot
  - bidon par jour pendant 365 jours, la facture, si elle est délivrée tous les jours, et tient compte du récipient rendu, doit être chaque fois, quoique non ‘ signée, et bien que la valeur du récipient ne dépasse pas 40 ou 50 centimes, émargée d’un timbre de ofr. 10, sous peine d’une amende de 50 francs pour chaque contravention.
  - Dans les relations privées comme dans le commerce, la taxe sur les reçus de titres ou d’objets, présentent les plus graves inconvénients, et elle peut réserver les surpises les plus désagréables. Vous avez trouvé un objet de faible valeur dont vous connaissez le propriétaire. Vous le lui faites parvenir, et ce dernier vous a écrit un mot de remerci-ment. Ce mot constitue, aux termes de la loi, un reçu libératoire assujetti au timbre de 0 fr. 10.
  - De pareils faits n’entraient évidemment pas dans les prévisions du législateur. Au surplus, cette taxe sur les objets est en désaccord avec tous les principes de notre droit fiscal qui imposent les sommes et les biens, mais ne s’occupent pas des objets, abstraction faite de leur valeur intrinsèque.
  - Ces considérations ont déterminé MM. Joseph Durand, Édouard Néron, Emmanuel Brousse et Bonniard à déposer un projet de loi auquel nous souhaitons que bon et prompt accueil soit fait par la Chambre.
  - Cette proposition est limitée à la suppression des dispositions de l’article 18 qui assujettissent à la taxe de 0 fr. 10 les reçus des titres et les reçus d'objets.
  - Elle est ainsi conçue :
  - Art. Ier. — Sont exemptés de la taxe du timbre instituée par l’article 18 de la loi du 23 août 1871 :
  - 1° Les reçus de titres ;
  - 2° Les reçus d’objets autres que ceux prévus par les dispositions des lois postérieures concernant les lettres de voiture, les récépissés de chemins de fer et les colis postaux.
  - Art. 2. — La même exemption s’applique aux reçus pour retours d’enveloppes ou d’objets fournis à condition, dont- la valeur entre en déduction du prix des fournitures.'
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander
  - Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, p ibliciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compa gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les jurdictions corn pétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître si tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les sommer çants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jus-qu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que Ofr. 30 centimes, franco par la poste........
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
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  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le Contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses. J
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (266) Accident du travail. — Machine en marche. — Nettoyage. - Désobéissance. — Faute non inexcusable. L’ouvrier qui, en violation des ordres formels de son patron, nettoie sa machine pendant la marche pour être libre de meilleure heure ne commet pas une faute inexcusable de nature à faire diminuer le taux de sa rente en cas d’accident.
  - (Tribunal civil de Roanne) (7 novembre 1906)
  - CORRESPONDANCE
  - M. R. D., à Beauvais. — Toute convention sur l'indemnité prévue par la loi de 1898 sur les accidents du travail, passée en dehors des prescriptions de la loi, est nulle de plein droit.
  - M. M. D., à Arras. — Le contrat par lequel un commerçant en état de cessation de paiements obtient un quitus de ses créanciers en leur abandonnant ses biens, constitue non pas un concordat amiable, mais une cession de biens. Elle est valable, alors même qu’elle n’aurait été contractée qu’avec une partis des créanciers, si les droits des créanciers non adhérents ont été réservés.
  - M. D. S., à Reims. — L’art. 106 du code de com-merce, qui prévoit l’expertise en matière de transport, ne régit que les rapports du destinataire avec le trans: porteur et non ceux du vendeur avec l’acheteur • celui-ci, qui a reçu la marchandise du voiturier e. qui la. refuse au vendeur pour défaut de conformite avec l’échantillon, n’a point à recourir à la vérinea-tion exceptionnelle mais facultative, autorisée paT l’art, 106. C. Com.
  - M. L. V., à Troyes. — Le fait d’employer des ouvrières ou des enfants, après l’heure fixée pouf 18 clôture du travail, n’est pas défendu parla-loiet.ne comporte aucune peine, lorsqu’il n'est pas établi que la durée du travail, telle qu’elle est autorisée, ait .6 dépasseerD’autre part, aucune disposition de loi ne punit le défaut de concordance entre le tableau affiché et le travail effectif.
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- - LE MONITEUR
  - DE LA TEINTURE 18?
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  - sonne répond si elle le juge à propos, | mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous décinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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  - TOUTES COULEURS D'ANILINE,
  - I, AU SOUFRE & AUTRES
  - pour la Teinture de toutes les libres
  - SAVON MONOPOLE - TÉTRAPOL DEMANDEZ ÉCHANTILLONS ET RENSEIGNEMENTS COMPLETS — - ' ' — - - ' " —
  - COULEURS D’ANILINE
  - pour coton, laine, soie, paille, jute, plumes Leipziger Anil infabrik
  - à LEIPZIG-LINDENAU
  - Exportation dans tous pays
- p.188 - vue 195/396
- - S
  - 5
  - 5C
  - Extrait
  - 75
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  - 50 »
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - REVUE
  - DU MARCHE
  - ?rsa
  - Ire, iges nts: ins, Igé-insi nie ion ele les
  - IX-ir-ar-ur ou nt ne
  - de
  - PLACE DE F. RIS
  - Potasse caustique 70175 plaques..
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. • ..
  - azotique ( voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur.
  - nitrique
  - 20/22par 15 tourie 36’ b anc......
  - CO O © *t
  - jaune... blanc... jaune ........ chimiquem. pur
  - oxalique...............
  - phénique cristallisé 55 sulfurique 53-..........
  - Alcali
  - tartrique volatil du
  - » »
  - 60• environ ...
  - 66* »
  - 66- chimiq. pur au soufre.......
  - 1er blanc.......
  - gaz 22....... .
  - 28129...........
  - Alcool dénaturé type Régie 90 ... nu épuré...........................
  - ordinaire...:............. de chrome ..................
  - Benzine cristallisable.. .... lourde, industrielle type Régie.................
  - Bichromate de potasse....
  - »
  - soude
  - 100
  - 33
  - 31
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  - k.
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  - L’hecto
  - 19
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  - L’hecto
  - 43 »
  - 40 »
  - 65 »
  - Les 100 k.
  - Bi-oxyde de baryum 85/86-......... Borax raffiné en' cristaux........ -arbonate de soude cristallisé.... Jrème de tartre entière...........
  - * » en poudre .........
  - . * » soluble, paillettes,
  - yanure rouge de potassium pur., oextrine blonde citron............
  - » blanche........................
  - Eau oxygénée 10 à 12 Volumes .. extra .. ..................... pharmaceutique.,. chimiquement pure
  - d'orseille liquide n• 1.
  - de
  - Javelle
  - »
  - » extra, supérieur ....
  - Glycérine blanche
  - 40- Baumé
  - 35' »
  - 25' »
  - 20- »
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Soude
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire., rose factice.......
  - 4245 en tourie ... . supérieure-.......... soude 9092 ..........
  - R
  - Solvay 65170 ....
  - » 75|80....
  - » 8085 ....
  - caustique 6b[62. ............
  - 70172........................
  - » 60(62 plaquettes . .
  - » 70[72 »
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux ....
  - en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » » ni.....................
  - » » filor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains................
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p' la peinture.
  - de
  - Prusse
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra..............
  - Essence de térébenthine HP
  - 65 87 50
  - 6 175 170 325 335
  - 39
  - 39
  - 50
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  - s
  - Le litre . 23
  - Les 100 k,
  - . --------J..- industrielle 28'
  - ressive caustique de potasse 36-.
  - =
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  - ...” » de soude
  - Noix de Galles de Chine .. orseille double.............
  - 40
  - 36
  - ” triple ..................... oxymuriate d’étain 32 %....... panama (Quillay).............. permanganate de potasse.........
  - otasse d’Amérique .... .......
  - » imitation d’Amérique 66/70 52/5.
  - 45’..
  - 115
  - 155
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  - Le kil.
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  - 100 kil.
  - 65 »
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  - 73 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campéche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - 2e qualité...
  - 3e bonne ...
  - 3e inférieure Sisal, Yucatan.. Honduras... Tabasco.... Haïti Cap.... Fort-Liberté Aquim... St-Marc . Gonaïves P.-de-Paix
  - - Miragoane. Saint-Domingo.. Martin, et Guade Jamaïque..........
  - Cuba et St-Yago . Manzanille.
  - Tuspan.....
  - Vera-Cruz .. Campéche.. Carmen... .
  - Tampico.... Porto-Plata.
  - Haïti. ..... Jamaïque ..
  - Barcel et P. Cab Rio Hacha......
  - Carth. et S&van Maracaïbo .....
  - Fustet..... 100 k Tatajuba(Pern. )50
  - Bahia . ....... Corinto.... .. Amapala. .60
  - 8
  - a
  - Rouge
  - Brésil Bahia Cailiatour.. 100 k.
  - Lima.......
  - Ste-Marthe Brésillet ..
  - Sandal.. . ..
  - Sapan.....
  - 50 k.
  - 12
  - .100 k.
  - ..50 K.
  - 8
  - 3
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco,50 k.
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb.........
  - » pressé,...
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténériffe zacatille. Tenerife grise.. ..
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - .. .50 kilos.
  - Pond......
  - On
  - On
  - cote
  - cote
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellement :
  - to o
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  - 9 .
  - 14 .
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  - 10 .
  - 4 .
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  - 70 ..
  - 50 ..
  - 1, 2 kil.
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  - 10
  - 30
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  - 75
  - 25
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  - Beng. sur v. et bl. 1[2 k. fin violet et pourpre.... Beng. beau viol, et dito.. « bon violet ............. « bon moyen violet...
  - « moyen violet.......... « beau violet rouge...
  - • bon violet rouge....
  - « bon moy. v. rouge..
  - « fin rouge............
  - « beau dito..........
  - « bon dito............. « bon à fin cuiv........ « cuiv. ord. et bas.....
  - Java.........
  - Kurpah. ....
  - Madras ......
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M. N-M,
  - » bon à fin sobre.. » — cor....
  - * cor. ord. à bas.. N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M * bon à beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert .............
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar...............
  - Quercitron
  - On cote les 5 kil Baltimore fia effilé...
  - • gros effilé.
  - Antil.ss
  - Cayen2e
  - Rocou
  - 5
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  - 10 m
  - CH en €.>
  - C 2,)
  - 2 75
  - 3 5C
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- - &
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). 16 ..à .. » (Guadeloupe).........................
  - » de Fustet Albanie.. 12 .. 15 Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 » marques ord.. 70 Cochenille argentée.. 100 k. 400 » grise 325 .. 350 » zacatille naturelle 400 » noire Palmas le k. 275 .. 310 Surcuma Bengale 50 .. .. » Chinois 56 » Madras 48 .. Gal.es de Chine 125 .. 130 Prussiate jaune de potasse. 150 .. ..
  - INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
  - Madrs bon t beau tendre. M.. » moyen et bon moyen » coloré » moyen ord. et ord. terne et serré
  - Kurpah Fon et beau vio1 et et'violet rouge.. M. .
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. » moyen ord. et ord. mél. et terreux Bengale beau et fin violet - M..
  - • bon moyen à bon violet et violet rouge................. M..
  - » moyen violet-rouge et rouge............... M.. Java bon moyen.........’........ » beau et bon violet. . M..
  - M..
  - M..
  - M.:
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con
  - traire 1er coût. Acide citrique............... 100........
  - Alun ................................. 19 » . (acq.)............................ 18
  - Couperose emballée....... Essence de térébenthine (d. fûts) . ................... 80........................... Id. (s fûts)....................................... 77 .....
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 35........
  - Id. 2e bl. (entrepôt)........ 32 .. Galles vertes et noires...... 170 .. 190 » noires Alep ................ » blancnes pays...... 130 Gomme arabique, en sorte . 85 .. 90
  - » Ghésirée, en sorte......... :.............
  - » Sénégal,s. bas du fleuve 80........... » » .................................... .. .. .. .
  - » Aden, sorte cour, bonne . ...................... » Mogador, blonde » » blanche. » Laque en f. qté orange. 270 les % kil
  - » mi-orange 225 » » cerise AC 250 Sandaraque lavée 170 .. 190 . • Damar (Batavia). 185 « » Singapore 110 .. 140 . « » Penang Gomme adragante Syrie.... 200 .. 850 . » » Anatolie. 150 .. 600 .
  - Quercitron.................... M . Garance, racine................ » pondre..................... 70 . ocou Guadeloupe ..... 110 . » Cayenne............................................ M . Safran d’Espagne, Valence pur............................?......................80 . Sulfate de cv‘"c(entrepôt) , .. . -................ise..). . 58 .
  - | Sumac en feuilles.......... 40............................................. !............................»...........................poudre....... .. 40. Styrax liquide............. 140........................................................................................180 .. Tamarin Madras............... Verdet, eu pains, extra sec, sous toile....... ...................... » en pains, extra sec, sous pap........................................................................................................................................................................................................... ... .. » bon marchand en pains . ................................................... »............................................................................» en boules ................................................................................................................................ » raffiné en poudre sec...................................................... .
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique ... 20 d. » nitrique 36 d. » » 40 d. » sulfurique.... 66 d. » sulfureux.... 50 d.
  - 10 50 à
  - 39 .r
  - 43 ..
  - 11 50
  - 9 ..
  - 250 ..
  - 40 ».
  - 47 ...
  - » tartrique........ Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné............. Blanc de zinc de la Méditer, poudre................. broyé...................:.
  - Crème de tartre.......... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp....... Chlorure de potassium, en gare de Salins........... Lessive caustique 38/39 dj. Nitrate de soude brut.... » de potasse brut.... Sel de scude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp... »........................30/35, disp... Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .............. Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible...
  - 180 ..
  - 8 ..
  - 22 ..
  - 9 ..
  - 24 50
  - 45 ..
  - 19 25
  - 14 75
  - 12 75
  - 5 40 E 54
  - 5 50
  - SAVONS
  - Cuits unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive..... 78 80 » extra pur.................(72..............0/0...d’huiles)...53 56 » augmenté..................(60...............0/0..............»..........)...........47 50 » résineux..................(72...............0/0..............»..........)...........51 52 Jaune »........................(72 0/0.......................»............)... 47 48
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. 60 63 » tunisien. 48 49 Jaune » à manteau blanc .... 45 47
  - (Jaune résineux à manteau blanc). Brun extra (72 0/0 d’huiles) 47 49
  - » (60 0/0 d’huiles)................ 45 47
  - Rosé................................... 50 52
  - Noir.................................. 45 46
  - Blanc spécial suiffé..................... 60 62
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vif................... 52 5 3 » mixte »............................ 48 49 » talqué Ire qualité................... 44............45 » i» 2e »............................................................................................ 42 44
  - Marbré b'eu ou rose Dijon....'.... 51 54
  - » » Nantais...... 52 53
  - Non-Cuits
  - ! Selon qualités 1 Mi-cuits 18 32
  - Savons (à la batteuse)............ 34 42
  - ; Marbré bleu ou rosé............. 32 34
  - - Résineux . .................. 26 30
  - ) Vert exportation............... 30 36
  - 1 Brun ........................... 36 40
  - Noir .. .............. 35 38
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................... 40 44
  - Qualités ordinaires................... 27 28
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésillet 28 - à 29 -
  - Campêche coupe d’Espagne . 28 - 28 25
  - — Tabasco .... 18 - 19 —
  - — Haïti 10 - 14 —
  - — Martinique, Guade-
  - loupe . . 11 - 12 —
  - Calliatour w -m —• —•
  - Pernambouc ...... — —
  - Jaune Cuba ... . . — — — —
  - — Guayra-Tabasco. . . . - — —
  - — Tuspan. . ... — — — —
  - Lima 14 - 15 —
  - Tampico. - -- — —
  - Sapan — — — —
  - Sainte-Marthe. ..... — — —
  - Nicaragua — — —- —
  - Sandal rouge .... — — — —
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. — —
  - Gambier. . . . . . — — — —
  - Curcuma de la côte. . 100 k. .. — — —
  - — du Bengale. . w— — »
  - Indigo Bengale poupré . . . 11 — 13 —
  - — — fin violet . - camm — —
  - — — beau violet . 11 - 13 —
  - — — bon violet. . 11 - 12
  - — — moyen violet. 10 — 11 —
  - — — petit violet. . 9 — 10 —
  - — — ordinaire et
  - cuivré . 8 50 9 —-
  - — Java ordin. et cuivré . — — -
  - — Madras fin 6 — 5 5C
  - — — beau . . . 5 50 6 —
  - — — bon .... — — —
  - — — moyen . . . 2 75 3 —
  - — — ordinaire. 2 4C 2 70
  - Kurpah kuddapah beau violet 8 — 9 —
  - — — bon violet. 7 50 8 —
  - — — moy. violet 6 — 7 —
  - — — pet. ordin. 5 — 5 51
  - Pondichéry bon violet 6 — 6 50
  - — — moy.violet 5 — 6 —
  - — — orà. et cuivré 4 — 5 —"
  - — Manille ..... — — — —
  - — Guatemala flor . . 8 — 10 ‘—
  - — — sobre . 6 — 7 —
  - — — cortès . . 5 — 6 —
  - — Mexique flor. . . . 7 — 8 —
  - — — sobre . . . 6 — 7 -
  - — — ordin. cortès 4 - 5 —
  - — Caraque flor. . . . --- — — —
  - — — sobre . . . --
  - — — cortès. . . - -- .— —
  - Gomme laque ordin. et orange
  - D C . le k. 5 50 — —?
  - — — blonde,irequal. 5 25 — —
  - — — — 2equal 5 90 — "t
  - — — cerise. . . . 5 50 • e
  - — — blondeordin. . 4 95 *
  - Garance d’Avignon. . 100 k
  - Lac-Dye, marque DT. le k. — —
  - Orseille Mers du Sud 10C k a ••
  - — Madagascar . ••
- p.190 - vue 197/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 191
  - wasd--------- • — ----------------- ------- --- -r=- -- — - -------- -—--------------------------------------------------- - ...
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
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  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
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  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
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  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur a l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - Par M. Ghcrsi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSU S
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - | Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
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  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales.— Ma-“eres colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - *e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) " Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-
  - ane; (b) Dérivés de la rosalinine; (c) Dérivés de . acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ginone inoide . (o) Indamines et indophénols; (b) hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) szines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-"e, oxycétones et xanthones.
  - Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine thk l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou lbenozényliques. — Matières colorantes non classées.
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l'étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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  - 6. 5 Juillet 1909. — - z ju 1.88 LE s/ DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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  - FRANCE: Un an. ...... . 15 fr.
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  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Note sur l’analyse optique des couleurs (suite et fin). — Les nouveaux colorants. — Du nettoyage du linge de couleur. — Le blanchiment des déchets de jute. — Procedé de traitement des filés et tissus (suite et fin). — La teinture à l’étranger. — In for mations. — Tarifs de transports. - Jurispruden:e. — Adjudications admins. tratives. — Renseignements commerciaux — Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - NOTE SUR L’ANALYSE OPTIQUE DES COULEURS par M. O. PIEQUIET (i)
  - (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
  - Un autre usage important du système de couleurs conforme à l’invention consiste dans l’emploi d’une gamme de gris pour déterminer les couleurs tertiaires par « ternissage » ou « rabattement » de franches, par une addition de noir ou de gris. Le disque servant à cet usage comprend une gamme de gris disposé sous une forme rayonnante, dont les divers secteurs n’ont toutefois que la moitié de la largeur de ceux d’un seul ton des trois gammes colorées, de sorte que les autres moitiés sont incolo-Tes. Le nombre des nuances correspond à celui des nuances ou gradations citées plus haut. On com-nence ici aussi par le ton le plus intense.
  - 1909) Bulletin de la Socitë Industrielle de Rouen, n 1,
  - Quand on applique la gamme du gris sur le système de couleurs décrit plus haut, il se produit naturellement des couleurs rabattues » à côté des couleurs originaires franches, de sorte qu’il devient possible, à l’homme du métier, en employant simultanément des « couleurs primaires ou secondaires, c’est-à-dire franches, avec plus ou moins de gris, de faire apparaître des couleurs mélangées tertiaires, ainsi que de déterminer les rapports qui existent entre les deux modes d’obtention de couleurs tertiaires.
  - En ce qui concerne l’utilisation pratique, il suffit de dire qu’avec des gammes de douze couleurs on peut déjà obtenir, pour un degré ou nuance de la gamme des gris, plus de 800 couleurs mélangées tertiaires, de sorte qu’une gamme de gris à douze degrés peut laisser apparaître 12 fois 800 nuances tertiaires.
  - On peut encore augmenter l’effet de l’appareil en remplaçant la gamme grise unique par trois disques distincts : un rouge, un jaune et un bleu, qui sont maintenus dans des tons très clairs et qui corres-respondent exactement ensemble, de sorte que, par superposition, on obtienne un gris. On met ainsi en évidence, d’une façon encore plus compréhensible, le rapport entre la formation de couleurs mélangées au moyen de couleurs primaires et secon-daires et la formation de couleurs ternies ou rabattues. Il paraît inutile d’y insister plus longtemps.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - car les avantages que présente la nouvelle disposition au point de vue pratique et au point de vue des renseignements fournis apparaissent immédiatement à l’homme du métier.
  - Un autre avantage consiste en ce que la gamme grise en trois parties composées forme également un second appareil, c’est-à-dire un système de couleurs tout indépendant. Comme les tons de ces gammes sont en général beaucoup plus clairs que ceux des disques principaux dans lesquels la somme des nuances les plus foncées donne un noir foncé, tandis qu’ici on n’obtient que du gris, il est par suite possible d’employer cette gamme grise indépendamment du système de gammes proprement dit, c’est-à-dire séparément, en laissant apparaître, par un déplacement convenable de ces divers disques colorés, des nuances mélangées tout à fait claires.
  - La manière d’opérer pour déterminer des couleurs complémentaires résulte immédiatement de ce qui précède, ainsi que la détermination de combinaisons harmoniques de couleurs. Pour ces dernières, il suffira de remarquer que, par exemple, une couleur primaire ou une couleur secondaire s’harmoniseront toujours avec leurs couleurs complémentaires rabattues par du gris. Il va de soi qu’on peut également déterminer à l’avance des nuances mélangées d’une couleur quelconque donnée, en appliquant une gamme rayonnante qui a été obtenue au moyen de la couleur en question sur le système de disques ou à un disque, à deux disques, etc., de ce système.
  - Dans la disposition circulaire du système de couleurs, les disques perforés centralement reposent sur un dispositif fileté à la tête duquel on colle d'abord le disque bleu. Viennent ensuite le jaune, puis le rouge, puis, tout au-dessus le disque gris, ces disques pouvant recevoir un mouvement de rotation quelconque, autour de leur axe commun, au moyen de boutons fixés au bord. On visse l’écrou par-dessus, que l’on empêche de se dcvisser quand on fait tourner les disques mobiles dans l’emploi de l’appareil.
  - Si on emploie de petits formats, la manœuvre
  - peut se faire à la main. On tient alors l’appareil en face de la lumière discrète ou traversante, ou bien on le tient à une certaine distance au-dessus d’une surface blanche. Avec des formats plus grands, on emploie un pied support, comprenant une plaque ronde métallique blanche, qui possède en son centre un bras vertical d’une longueur correspondant à la grandeur de l’appareil (environ 20 centimètres et au-dessus) et à l’extrémité supérieure évidée et montée à ressort, auquel on assujettit le système de disque en y enfonçant la tête de la vis. Le système de disques occupe alors une position horizontale, de sorte qu’il est possible de déterminer les couleurs avec une lumière tombante (par réflexion).
  - Le bras peut être replié à angle droit, de sorte qu’on peut amener les disques à une position verticale afin de pouvoir déterminer les couleurs avec une lumière traversante (par transparence'.
  - Le dispositif rectiligne est naturellement manœuvré au moyen d’une glissière.
  - Comme support transparent pour les couleurs, on peut employer diverses matières comme le verre, le celluloïd, la gélatine, la gélatoïde, le mica, etc. La fabrication des diverses nuances de chaque couleur peut être effectuée suivant les méthodes les plus diverses bien connues.
  - La fabrication par les procédés photographiques convient particulièrement, car on peut ainsi obtenir une coloration aussi uniforme que possible et en même temps une graduation aussi exacte que possible des gammes. On peut aussi, de cette manière, obtenir des gammes de tons plus clairs. Le procédé consiste à fabriquer les diverses gammes colorées suivant les diverses méthodes de reproduction connues dans la photographie des couleurs. Le point le plus important dans ce procédé consiste dans la fabrication des négatifs. A cet effet, on construit suivant le principe du photomètre à gammes en une matière transparente, par exemple, le papier à calquer, des matrices disposées radialement suivant lesquelles on fabrique le négatif, de la manière utilisée habituellement pour des reproductions de négatifs sur du verre ou du celluloïd. On obtient ainsi un négatif sous une première -forme qui de-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 195
  - vient un négatif proprement dit quand on a rendu compte des zones restant incolores sur les trois gammes de couleurs, en masquant ces zones ou bien en les décolorant d’une manière quelconque, par exemple, mécaniquement, pour les rendre transparentes. Quant à la voie à suivre, on se base sur le procédé de reproduction. Si les plaques, après exposition, sont développées dans l’eau tiède, on protège la gélatine chromée par des « caches ». Si cependant on opère le développement par « développement de la couleur», on dénude les parties en question du négatif. Pendant la reproduction, la gélatine deviendra absolument dure en ces parties et pourra être ultérieurement enlevée facilement par des moyens mécaniques, de façon que le fond paraisse transparent. De cette manière on arrive à ce que, dans la superposition des trois clichés, les trois gammes primaires se présentent avec une netteté absolue.
  - Le présent système de couleurs convient à tous les usages où il s’agit de couleurs et de leurs combinaisons harmoniques.
  - Cet exposé un peu aride, qui devient plus limpide lorsqu’après un court apprentissage on a appris à se servir de l’appareil Kallab, peut montrer néan-moins que toutes les industries des couleurs pourront tirer profit de cet ingénieux appareil, dont je fais passer sous vos yeux un modèle simplifié qui, tel qu’il est, peut déjà rendre des services importants au coloriste, qu’il s’agisse de fabriquer, d’ap-pliquerou d’assortir des couleurs.
  - C’est pourquoi j’ai cru devoir vous le présenter comme un instrument nouveau qu’auront bientôt en mains tous ceux qui ne négligent aucun détail capable d’aider au perfectionnement de l’industrie.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Rubis brillant Diamine S,
  - Le rubis brillant Diamine S, (brev s. g. d. g.) se distingue par la remarquable vivacité de sa nuance et par son excellente solidité aux acides. Il est ap
  - pelé à rendre de grands services, soit employé seul, soit en combinaison avec les Ecarlates -solides Diamine, pour la production de rouges solides aux acides.
  - Ce produit est très soluble et convient très bien pour la teinture en appareils.
  - Sur tissus mixtes, le Rubis brillant Diamine S a la propriété de teindre principalement le coton et de se réserver presque complètement la laine et la soie.
  - Mode de teinture :
  - Coton
  - On teint au bouillon d’après le procédé usité pour les Couleurs Diamine avec 1/2 —1 0/0 carbonate de soude et, suivant l’intensité de la nuance, 10—200/0 de sulfate de soude ou de sel marin.
  - Mi-laine,
  - On teint presque au bouillon en bain neutre de sulfate de soude (20 gr. par litre).
  - Mi-soie.
  - On teint presque au bouillon, avec addition de 5—10 gr. de sulfate de soude et 1—3 gr. carbonate de soude par litre de bain ; si l’on a préalablement donné un léger mercerisage au tissu et si l’on teint à plus basse température, on teint le coton plus fortement et la soie est moins colorée.
  - DU NETTOYAGE DU LINGE DE COULEUR
  - Pour le nettoyage du linge de couleur, il est essentiel de connaître les couleurs employées quant à la manière dont elles se comportent au cours du processus de blanchissage, il faut aussi prendre en considération la composition des tissus. Le nettoyeur doit principalement porter son attention sur la température des liquides employés au cours de l’opération ainsi que sur la force et les propriétés des acides.
  - On emploie, en effet, de nos jours pour la teinture et pour l’impression des tissus des matières colorantes qui se dissolvent déjà à l’eau pure. Le meilleur moyen d’éprouver la solidité d’une couleur consiste à laver dans de l’eau de savon un
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- - 196 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - * emsie est - ..- - ...... ------------
  - bout de tissu pris dans un endroit peu apparent et d’essayer si la couleur se dissout. Si c’est le cas pour l’étoffe en mains, la manipulation qui suivra dépendra du nombre de couleurs contenues dans l’étoffe. S’il s’agit d’une couleur sur fond blanc un traitement adroit et rapide dans une légère eau de savon permettra d’effectuer le nettoyage assez facilement; on rince ensuite à l’eau froide et on avive les couleurs dans un peu d’acide acétique dilué. Mais si l’étoffe présente deux ou trois couleurs, l’une d’entre elles déteindra sûrement. Si la teinte dominante est foncée, on traite le tissu dans un bain tiède, composé d’une forte décoction d’écorce de panama à laquelle on ajoute un peu d’ammoniaque.
  - Ce procédé est tout spécialement à recommander si l’une des couleurs du tissu est noire.
  - Lorsqu’il s’agit de nuances claires, on lave simplement dans de l’eau avec du son, puis on rince soigneusement, on passe les objets dans l’acide acétique et on sèche à l’air. Dans la plupart des cas, ce procédé donne des résultats satisfaisants.
  - Les tissus à rayures noires et blanches qui ont tendance à déteindre sont à passer dans une eau salée avant le blanchissage et à sécher sans rincer.
  - On les lave ensuite avec un savon neutre (savon de Marseille), on rince soigneusement, puis on passe rapidement dans une autre eau salée et on sèche sans chaleur artificielle.
  - Le nettoyage des couvertures et des rideaux n'offre que peu de difficultés, parce que le teinturier a eu soin d’employer des couleurs solides en raison de leur destination. Une bonne solution d’un savon de qualité supérieure donne les meilleurs résultats, surtout si au cours du dernier rinçage on a soin d’aviver quelque peu les couleurs à l’aide d’un peu d’acide acétique. Du reste c’est une affaire d’expérience de trouver, pour chaque objet, le traitement le plus rationnel.
  - L’emploi de savons ayant une réaction alcaline est à éviter de toutes façons, ainsi que les substances alcalines elles-mêmes. D’autre part, il ne faut pas oublier que le blanchissage des couleurs doit être effectué aussi vite que possible afin que
  - les couleurs ne restent dans l’eau que le temps strictement nécessaire.
  - Le teinturier doit, lorsqu’il achète du savon, essayer celui-ci du bout de la langue ; si le goût en est acide c’est qu’il y a de l’alcali en excès.
  - Semblable savon est à refuser sans hésitation et sans se laisser tenter par son prix modéré ; l’économie ainsi faite peut facilement dégénérer plus tard en un dommage sérieux.
  - Il ne faut jamais se servir de silicate de sodium ou liqueur des cailloux car il rend le tissu rugueux comme si on l'avait frotté avec du papier de verre; par conséquent, il est utile d’examiner le savon sur sa teneur en silicate. L’examen est facile à exécuter. On fait dissoudre un peu de savon dans de l’eau douce et on échauffe la solution avec un acide minéral, de l’acide muriatique par exemple. Si le savon est pur, les acides sébacés surnagent et le liquide est clair. Si, au contraire, le savon contient de la liqueur des cailloux on trouvera sous la couche de matières grasses du silicate gélatineux.
  - On est à même de découvrir bien des fraudes en faisant dissoudre le savon dans de l’alcool, car dans ce cas de nombreuses substances telles que : de la terre glaise, de la craie, de la fécule de pommes de terre, etc., sont précipitées. Tous les savons si divers qui sont aujourd’hui dans le commerce ne conviennent pas pour le blanchissage. C’est au pourcentage de sa teneur en graisse que l’on peut reconnaître un bon savon. Celui-ci contient 62-7° 0/0 d’acides gras.
  - Les savons au suif utilisés autrefois en contenaient jusqu’à 80 o/o ; aujourd’hui ce pourcentage tombe très souvent jusqu’à 50 o/O, mais il est utile de refuser tout savon qui a moins de 60 0/0 d’acides gras.
  - Traduit spécialement du Journal suisse des Blanchisserie par le Moniteur de la Teinture.)
  - LE BLANCHIMENT DES DÉCHETS DE JUTE
  - Avant de songer à blanchir le jute, il faut lui faire subir un nettoyage complet et le débarrasser de toutes les poussières ou autres matières étran-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - gères. Dans ce but, on fait bouillir le jute dans une faible solution de soude. Après la cuisson on rince soigneusement dans de l’eau froide ; ce rinçage a lieu dans une chaudière et dure environ deux heures. Puis on verse la matière dans une chaudière, on y ajoute une solution de soude et on porte le tout lentement à ébullition. Pendant la cuisson la matière est bien agitée à l’aide d’un bâton.
  - Après la cuisson a lieu un deuxième rinçage dans de l’eau claire en quantité suffisante, c’est là une question essentielle.
  - Lorsque la matière est bien égouttée, elle est versée dans un bain de chlore de 2-3° Bé. Il vaut mieux tenir le bain un peu plus faible et y laisser la matière plus longtemps, cela détériore moins la fibre. Puis on retire le jute du bain, on le laisse égoutter de nouveau pendant qu’on prépare un autre bain d’eau chaude à 60° C. lequel bain est suivi d’un nouveau rinçage à l’eau froide. Après ce processus viendra l’acidification qui dure environ deux heures, elle-même suivie d’un rinçage soigneux à l’eau froide. Comme pour le coton, on passe ensuite le jute dans un bain savonneux qui ne doit pas avoir plus de 50° Celsius, car toute température plus élevée nuit au blanc que l’on a pu atteindre. Ce dernier bain ramollit la fibre, ce qui est d’un grand avantage pour son emploi ultérieur.
  - D’après un autre procédé, le jute débarrassé de toute substance étrangère est mis dans une solution très diluée de permanganate de potasse tiède à 30-32° C. Dans cette solution se forme alors sur le jute du peroxyde de manganèse qui provoque la coloration brune. Lorsque cette coloration est assez apparente, on retire le jute et on le place pendant un certain temps dans une solution très diluée de bisulfite de natrium. Cette solution est froide ainsi que l’eau qui sert à rincer. On procède à l’acidification comme il est dit plus haut et on rince enfin dans de l’eau pure. Cette dernière opération doit être faite très soigneusement.
  - (Traduit spécialement de Appretur Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
  - 197
  - ~ a»
  - PROCÉDÉ DE TRAITEMENT des filés et tissus
  - (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
  - Pour réaliser cet effet, M. Agostini suit une marche très simple, indiquée dans le brevet déjà cité. On procède, dit-il, à la formation du savon d'apprêt, « par voie directe, en mélangeant des acides gras et des acides gras et des corps gras avec des oxydes métalliques en proportions calculées pour former lesdits savons (insolubles). En appliquant ce mélange sur les tissus ou papiers, on provoque par dessiccation la formation de ces savons (insolubles) et leur mixtion aux corps gras. » Telles sont les bases du procédé que nous avons à examiner. La nouveauté en est incontestable. Les savons insolubles,nous venons de le dire, n'avaient pu trouver d’emploi en apprêt. Nous exceptons l’imperméabilisation, chose tout à fait différente de ce que l’on entend ordinairement par apprêt. Et même en imperméabilisation, la formation d’un savon insoluble dans le tissu, lors seulement de sa dessiccation, n’a jamais été pratiquée. En général, ou bien on dissout le savon insoluble dans un hydrocarbure léger, on enduit le tissu de cette solution et l’on chasse le solvant par la chaleur, ou bien on imprègne le tissu d’une solution de savon, puis on passe dans une solution d’un sel métallique. Dans les deux cas, on dépose sur le tissu une couche superficielle de savon insoluble, qui empêche ce tissu d’être pénétré par l’eau.
  - Nous avons vu traiter par l’inventeur un certain nombre de tissus. Il nous a, en outre, confié des échantillons prélevés sur des pièces traitées industriellement. La plupart sont très fortement apprêtés : cependant ils ne poudrent pas. Ils ont conservé une grande souplesse et les interstices des fils ne sont pas obstrués; ils sont perméables à l’eau. Le fil est net, il est grossi, d’où un épaississement notable de l’étoffe. En un mot, ce sont des tissus dont l’apparence est tout à fait normale, mais dont la valeur commerciale est de beaucoup supérieure à celle des tissus primitifs.
  - Au point de vue du consommateur, ils ont un avantage énorme sur les tissus apprêtés selon les procédés courants. L’eau les pénètre bien, mais elle n’en enlève pas l'apprêt, à moins que celui-ci ne soit abusivement chargé, car une substance, si adhésive qu’elle soit, ne peut évidemment fixer qu’une proportion déterminée de matières inertes. S’ils perdent par le savonnage,
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - I. — Essai de résistance à la traction. — Nature du tissu : coton
  - Sur Poids Epreuve à la traction Augmentation p. 100.
  - la chaîne, de rupture. Sur la trame. Poids de rupture.
  - Avant 1 Après Avant Après
  - Mesures. traitement. traitement. traitement. traitement. Chaîne. Trame.
  - kil. kil. kil. kil.
  - G 4 Az . . 23,3 27,5 26 » 32,5 18 » 25 »
  - D M 1 Az . 45,5 51 » 29,4 32,5 12,09 10,54
  - G 10 N. . . 40 » 40,5 21 » 23,6 1,25 12,4
  - G 5 Az . . , , 43 » 43 » 60,5 75,2 » 24,3
  - II. — Essai de résistance à la traction. — Nature du tissu : laine
  - Epreuve à la traction
  - Sur la chaîne. Sur la trame Augmentation
  - Poids de rupture. Poids de rupture. p. 100.
  - Avant Après Avant Après
  - Marques. traitement. traitement. traitement. traitement. Chaine. Trame.
  - kil. kil. kil. kil.
  - C A 24 . . 38,5 39 3,8 7,6 1,3 100
  - L25. . . 34 34,5 26,3 29,6 1,47 12,54
  - L 19 . . . 27 27,5 28,4 30,4 1,85 7,04
  - III. — Détermination du numéro de 4 échantillons de fils de coton et de 4 autres échantillons
  - des mêmes fils traités par un procédé spécial
  - Poids moyen d’une Diamètre moyen
  - échevette de 100 mètres. des fils.
  - Marques. Fils non traités. Fils •traités. Augmentation de poids, p. 100 . Fils non traités. Fils traités. Augmentation de diamètre.
  - N* 20 Water. . 3,250 4,796 47,5 13 mm. 100 15,5 mm 100 2,5 mm. 100
  - V. V. . . . 3,848 6,354 65,1 17 mm. 100 22,6 mm. 100 5,6 mm. 100
  - B6 A trame. . 10,786 14,683 36,1 31 mm. 100 34 mm. 100 3 mm. 100
  - AB6A trame. 11,416 17,566 53,8 30 mm. 100 35 mm. 100 5 mm. 100
  - p.100 19
  - 32
  - 9,7
  - 16,6
  - IV. — Le tableau suivant contient quelques chiffres relatifs à un essai de conditionnement de fils traités, fait dans un tissage des Vosges
  - Désignations. Poids des échantillons Numéro des fils
  - avant traitement. après le tiaiteinent
  - avant traitement. après traitement. Gain p. 100 d’après le, poids. d'après la grosseur.
  - Chaîne 28 1,385 2,590 40,87 28 19,157 20
  - — 24 2,006 2,654 32,39 21 » 18
  - — 21 2,417 3,230 33,63 21 15,432 17
  - — 14 3,770 5,075 6,007 34,61 14 9,765 9 1/2
  - — 11 4,392 36,77 11 8,251 8,70)
  - Trame 37 13,505 19,045 41,02 37 26,178 31
  - — 37 13,370 19,403 44,37 37 » 28
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 2
  - comme tous les tissus apprêtés, l’aspect brilllant, le lustre artificiel que les opérations mécaniques leur avaient donné, ils gardent cependant leur main, leur épaisseur. Ils ne deviennent pas chiffons, ainsi que les tissus apprêtés ordinaires. Le gonflement de la fibre persiste, comme persiste la contraction de la fibre mercerisée, car il faut observer ici que le resserrement de l’étoffe, obtenu dans le mercerisage par la contraction de la fibre, provient au contraire, dans le procédé Agostini, de la nourriture, du grossissement du fil.
  - Ce qui précède suffit à montrer de quel intérêt est ce procédé pour le traitement des tissus de coton. Quoi qu’on ait pu dire des apprêts chargés, ils sont de plus en plus en honneur, surtout pour l’exportation, débouché nécessaire, « soupape de sûreté de la production », suivant le mot d’un maître de l’Economie politique.
  - Le procédé dont nous traitons ici ne convient pas d’ailleurs qu’aux apprêts chargés. Il s’applique aussi aux apprêts légers qu'il fixe d’une façon durable : là encore il donne aussi plus de main et de résistance. Nous reviendrons sur ce dernier point.
  - Il est de même applicable aux tissus de laine. On sait que l’apprêt des laines est extrêmement délicat. Si l’on veut du poids, de la main, il faut nécessaire-ment s’adresser à des substances transparentes, c’est-à-dire à la gélatine ou à la dextrine. Mais une pro-portion tant soit peu élevée de ces substances dans un tissu de laine, lui communique de la raideur, altère profondément ce toucher doux que l’acheteur exige d'un lainage. Le mot de Toussaint (Bulletin de la So-ciété industrielle de Fiers, 1876) qu’il est difficile d’ob-tenir un bon apprêt donnant de l’épaisseur au tissu tout en restant moelleux, est encore vrai aujourd’hui. Tout ce que peut faire l’apprêteur, c’est d’adjoindro a sa colle ou à sa gomme, soit du 'glucose, soit de la glycérine, soit un sel très hygrométrique, comme le chlorure de magnésium, pour empêcher le tissu de sécher.Et dans ces conditions, tout au plus arrivera-t-il a introduire dans un tissu de laine quelques centièmes de matières d’apprêt ; encore le tissu présente-t-il sou-vent le grave inconvénient de marquer à V ongle.
  - Or, il se trouve que les savons d’apprêt de M. Agos-tini, très souples quoique très adhésifs, jouissent de cette propriété de conserver son moelleux au tissu, même en présence d’une forte quantité de colle. On Peut, dit le certificat d’addition numéro 7 757 du 8 août
  - 1906, « au moyen des savons d’apprêt précédemment définis, introduire dans un textile 50 p. 100 de colles animales ou de matières amylacées, sans que cette introduction donne la moindre raideur aux textiles ou papiers, en masque le brillant ou en dénature le coloris ».
  - Ces affirmations sont exactes, nous l’avons constaté de visu, et les échantillons que nous a confiés l’inventeur, en font foi. Il y a donc là aussi une branche d’industrie, où le procédé de M. Agostini peut s’exercer très avantageusement. Nous en dirons autant des tissus de couleurs quelconques, teints ou imprimés, pour lesquels on emploie des matières d’apprêt, à peu de chose près les mêmes que pour la laine.
  - A côté de l’apprêt des tissus, nous avons à considérer Vencollage des fils de chaîne avant tissage. Dans cette application particulière, nous ne doutons pas que le procédé en cause ne rende aussi de signalés services, soit que le tisseur veuille charger son fil, soit qu’il veuille simplement, pour la facilité de ses opérations et le meilleur rendement de ses métiers, lui donner plus de résistance. Différents tissus que nous avons eus sous les yeux, les uns encollés avec une colle x, les autres avec la même colle, mais en substituant à tous les parements un savon d’apprêt Ago-stini, nous ont montré une différence sensible en faveur de la seconde catégorie. La chaîne en est plus nette, moins duveteuse, par suite d’un meilleur encollage des petits filaments épars ; elle est grossie, ce qui donne au tissu final plus de main et plus de soutien. Enfin, des attestations d’industriels que nous a communiquées l’inventeur, il ressort que la marche au tissage est bonne, première condition à remplir, et que le duitage, nombre de fils de chaîne au quart de pouce, peut être augmenté, conséquence d’une résistance plus grande.
  - Voici maintenant quelques chiffres officiels émanant de la condition publique des soies et laines a Paris. Ils sont relatifs à la traction de fils ou de tissus, traités selon le procédé Agostini. (Voir page précédente.)
  - Un regard jeté sur ces tableaux montre que dans tous les cas l’augmentation de poids est accompagnée d’une augmentation de résistance et de grosseur du fil. L’augmentation de résistance est plus accusée sur la trame que sur la chaîne, parce que celle-ci, préalablement encollée, se refuse en quelque sorte à absorber une nouvelle dose d’apprêt. Il ne s’agit donc pas
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- - 200 LEMONITEUR DE LA TEINTURE
  - ici d’une simple formule d’apprêt, mais bien d’un véritable traitement, qui touche la fibre textile et l’améliore.
  - Nous avons montré sur quelles bases repose le procédé que nous étions chargé d’examiner et quels résultats il fournit. Un dernierpoint devait être envis sagé par nous. Son application serait-elle possible par tous les apprêteurs, tisseurs, etc? N’entraînerait-elle point à des modifications importantes de matériel, de nature à rebuter les industriels, trop rebelles souvent au moindre changement et surtout aux dépenses qui en résultent?
  - Ce fut là l’une des grosses difficultés qui se présentèrent à l’inventeur. D’après M. Maurice Prud’homme, cette difficulté serait résolue. Il est fourni actuellement à l’industrie plusieurs pâtes d’un emploi très facile, aussi facile que celui de n’importe quelle drogue d’apprêt. Elles diffèrent de composition, suivant le genre d'articles auquel elles s’adressent. L’une est destinée aux tissus blanchis et écrus, une autre aux tissus de laine et aux tissus de couleur, deux autres à l’encol-Jage des fils. Les matières qui les composent y sont très soigneusement dosées, de façon à produire le maximum d’effet et à ne pas altérer les nuances, lorsqu’il s’agit de traiter des pièces imprimées ou teintes. Comme il suffit d’introduire ces pâtes dans les masses d’apprêt usuelles, il s’ensuit que le traitement s’effectue en même temps que l’apprêt ou l’encollage et que le coût du procédé se confond avec le prix des nouveaux produits eux-mêmes.
  - LA TEINTURE A L’ÉTRANGER
  - ALLEMAGNE
  - Crefeld. — Unejusion des usines pour apprêts. Nous apprenons avec satisfaction qu’après bien des démarches et des pourparlers on est enfin parvenu à réunir en une Association un certain nombre d’usines se rattachant à la teinturerie.
  - Ce sont la maison Van Kempen et Müller pour l’apprêt, le pressage et l’impression des velours. les maisons C. L. Senger fils, Karl Overlack, W. A. Biermann, G. Sohn qui s’occupent de l’apprêt des tissus et la maison H. Tack qui se charge d’apprêter et de moirer les tissus. Cette union des
  - teinturiers et apprêteurs de Crefeld est un anneau de plus dans le cycle de la concentration de l’industrie et ne manquera pas d’avoir une influence favorable sur les autres usines en leur servant d’exemple. La lutte est aujourd’hui si vive sur le marché mondial que l’économie notable des frais généraux qui résulte des achats en commun permettra aux usines associées de mieux soutenir la lutte, d’augmenter et de diversifier leur production.
  - La maison E. Niklasch vient de fonder à Colmar (Alsace) une teinturerie et une blanchisserie chimique.
  - ANGLETERRE
  - Bradford. — Les teinturiers en pièces sont bien occupés dans le rayon intérieur de la ville; ceux des faubourgs, par contre, le sont bien moins. Cette situation est quelque peu déconcertante à une époque où toutes les usines devraient être en pleine activité pour préparer les tissus de la saison d’hiver. Comme les tissages et les filatures sont assez bien pourvus d’ordres, il est à supposer que leur stock est plus complet qu’on ne le croyait ou encore que, vu les prix elevés des laines, les fabricants s’abstiennent de compléter leurs stocks et n’achètent que le strict nécessaire.
  - INFORMATIONS
  - Nouveau règlement télégraphique. — Le Journal officiel vient de publier un décret très important, modifiant la réglementation télégraphique intérieure en France. Ce règlement comprend vingt chapitres ayant trait à tout ce qui concerne les heures d’ouverture des bureaux, les télégrammes (texte, adresses, signature, dépôt), les réclamations, remboursements, etc. Il est trop long pour être reproduit dans nos colonnes ; nous le signalons à nos lecteurs, qui le consulteront avec intérêt.
  - Mentionnons seulement les améliorations suivantes, faites dans l’intérêt du public :
  - Les télégrammes ne contenant dans le texte que des signes de pontuation seront admis.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 201
  - La présence d’adresses conventionnelles et de cours de Bourse dans le texte d’un télégramme rédigé en langage clair ne modifiera plus, au point de vue de la taxe à appliquer, le caractère de cette correspondance.
  - L’accusé de réception d’un télégramme comportant cet avis devra, le cas échant, mentionner l’intermédiaire (hôtel, navire, gare) auquel le télégramme aura été remis.
  - A l’avenir l’expéditeur pourra demander, par une mention spéciale inscrite sur la minute, que le télégramme soit mis en distribution à toute heure de la nuit.
  - La ponctuation dans le texte des télégrammes pourra dorénavant, sur le désir de l’expéditeur, être transmise et figurer sur la copie d’arrivée.
  - Enfin, la taxe intégrale du télégramme avec réponse payée qui n’a pu remplir son objet, par suite de l’altération soit du télégramme-demande, soit du télégramme-réponse, sera remboursée.
  - *
  - * *
  - La circulaire encartée dans le présent numéro de notre revue constitue un éloquent témoignage de la vaste amplitude de la sphère d’action de la maison R. Wolf, à Bruxelles, dont les importants ateliers sont situés à Magdeburg-Buckau et à Salbke.
  - Parmi les illustrations figurant dans cette circulaire, nous nous permettons de signaler notamment à l’attention de nos lecteurs celle représentant 1 es installations de force motrice de la Brasserie Ar~ gentine, à Quilines, prés Buenos-Ayres, installations dont la puissance totale est d’environ 1220 chevaux et celles de Georges Deren^ tissage, à Provin (Nord) ; la Centrale Electrique É. Cotte, à Bertry (Nord); A. Garnier-Thuret, à Romorantin, etc.
  - Ces illustrations se rapportent à des demi-fixes Wolf fonctionnant dans les contrées les plus diverses et pour toute espèce d’industrie et témoignent ainsi de la haute réputation de la maison R. Wolf dont les machines sont connues avantageusement dans le monde entier. De plus elles démontrent non seu-lement la multiplicité presque illimitée des applica-bons dont les demi-fixes Wolf sont susceptibles,
  - mais aussi la simplicité et la solidité de leur construction ainsi que l’extrême facilité que présente leur conduite. C’est d’ailleurs principalement en raison de ces précieux avantages que dans nombre d’installations faites dans des pays d’outre-mer on a pu, sans le moindre inconvénient, confier à de simples indigènes le service d’une demi-fixe Wolf.
  - *
  - * *
  - Un teinturier anglais, qui, jusqu’à un certain point, a quelque avantage à préconiser l’usage de l’indigo naturel, vient de suggérer gratuitement aux chimistes habiles le moyen de distinguer les indigos teints à la couleur naturelle et ceux teints à l’indigotine synthétique.
  - Comme ces derniers tissus sont presque toujours teints dans la pile à ammoniaque, ce fait doit offrir aux chimistes le moyen de faire la différence entre les deux sortes de teinture.
  - * * *
  - Une enquête récente sur le personnel féminin des teintureries en Angleterre a permis d’établir qu’on y emploie en tout 286.273 femmes. 205.353 sont célibataires; 69.052 sont mariées et 11.868 sont veuves ; les pourcentages respectifs sont de 72,24 et 4.
  - Le personnel des teintureries se monte au total de 504.821 ouvriers.
  - TARIFS DE TRANSPORTS
  - Les réseaux Etat, Est, Orléans, Nord, Ouest, P.-L.-M. et les Ceintures de Paris ont présenté en mars 1906 une proposition ayant pour but de modifier les dispositions actuelles du tarif P. V. 117, concernant les transports des extraits liquides de châtaignier, de chêne, de hemloch ou de québra-cho, en fûts, qui seraient remplacées par les dispositions suivantes :
  - D’une gare quelconque à une gare quelconque de cés réseaux, en empruntant au moins deux desdits réseaux.
  - 1
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- - f.7 o Gve
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - a) Par wagon chargé d’au moins 5.000 kgr.
  - Jusqu’à 300 km. 15 fr.
  - Pour chaque km. en excédent au delà de : 300 à 500 km. 0 fr. 25 ; 500 km. : 0 fr. 015.
  - 6) Par expédition de 2 wagons ou plus, chargés au minimum de 8.000 kgr. chacun ou payant pour ce poids :
  - Jusqu’à 400 km. 17 fr. 50.
  - Pour chaque km. en excédent au-delà de :
  - 400 à 500 km. o fr. 015; 500 km. : 1 centime.
  - La proposition comporte en outre l’insertion dans le tarif spécial commun P. V. 126 du barème suivant pour le transport des fûts en bois ayant servi ou devant servir aux transports d’extraits liquides de châtaignier, de chêne, de hemloch, ou de québracho, effectués aux prix et conditions des tarifs spéciaux communs P. V. 117 et 317, par wagon chargé d’au moins 2.000 kgr. ou payant pour ce poids, d’une gare quelconque à une gare quelconque de ces réseaux sous condition d’un parcours d’au moins 300 km. en empruntant au moins deux réseaux :
  - jusqu’à 300 km. 23 fr. 50.
  - Pour chaque km. en excédent au delà de :
  - 300 à 400 à 400 500 0 fr. 065 0 — 05
  - 500 à 600 0 — 04
  - 600 à 800 0 — 03
  - 800 à 1.000 1.000 0 — 02 0 — 01
  - Pour ces deux barèmes, les prix sont à augmenter des frais de gare; le chargement et le décharge-ment devront être effectués par les expéditeurs et les destinataires.
  - Le Ministre des Travaux publics vient d'homolo-guer cette proposition sous les réserves suivantes :
  - 1° La clause prévoyant que les administrations ne seront tenues de fournir que des wagons découverts sera remplacée par la disposition suivante : « Le transport aura lieu en wagons découverts », cette disposition devant être insérée au tarif, non dans les conditions d’application, mais à titre d’avis au public et sous forme de nota :
  - 2° Le palier initial du nouveau barème B, appli-
  - , cable aux expéditions de 2 wagons de 8 tonnes, | sera abaissé de 400 à 300 kilomètres et le barème B sera par suite modifié de la façon suivante :
  - | Jusqu’à 300 kilom., 15 fr.
  - Pour chaque kilomètre en excédent :
  - De 300 à400 kilom., 25 centimes.
  - De 400 à 600 kilom. 15 centimes.
  - Au delà de 600 kilom., 1 centime.
  - 3° La clause ainsi conçue : « Les administrations se réservent expressément le droit de transporter en wagons découverts et non bâchés toutes les expéditions effectuées aux conditions du présent tarif, » qui figure dans le texte des « conditions particulières » du tarif P. V. n° 126, sera remplacée parles dispositions ci-après :
  - « L’expéditeur a la faculté de couvrir la marchandise au moyen de bâches lui appartenant ou louées par lui et dont il doit indiquer sur sa déclaration d’expédition les marques et numéros. Ces bâches doivent porter, d’une manière très apparente, les marques suffisantes pour en permettre la réexpédition. Leur retour au poinf de départ est fait sur la demande du destinataire ; il est effectué gratuitement et ne donne lieu qu’à la perception des frais d’enregistrement et des droits fiscaux;
  - « Les administrations se chargent d’ailleurs de fournir des bâches à raison de 50 centimes par bâche, plus un demi-centime par kilomètre taxé a charge, avec un minimum de perception de 1 fr. par bâche ;
  - « La demande des bâches doit être faite en même temps que la demande des wagons qu’elles doivent recouvrir ;
  - 1 2
  - | « Dans tous cas, le bâchage et le débâchage de . chaque wagon doivent être effectués par les soins et aux frais de l’expéditeur et du destinataire.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de hau importance, nous donnerons une série de résumés cas juridiques d’application courante, dont l'ensem). constituera à la fin de chaque année une sorte de repe
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 203
  - toire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (267) Chemin de fer. — Expédition en grande vitesse. — Transports. — Délai. — Itinéraiee. — Voie la plus courte.
  - En l'absence de stipulations particulières, les i Compagnies de chemins de fer doivent, pour les | expéditions de toute nature qui leur sont confiées, ( en grande vitesse, choisir la voie la plus courte et la moins coûteuse.
  - Dès lors, si cette règle a été observée sans que, d’un autre côté, le délai réglementaire pour la mise en route ait été dépassé, la Compagnie est à l’abri de toute responsabilité.
  - L’expéditeur qui n’avait pas spécifié d’itinéraire ne saurait faire grief à la Compagnie de n’avoir pas | utilisé pour le transport un train qui devait, il est rvai, arriver à destination avant celui par lequel les marchandises ont effectivement voyagé, mais en suivant un parcours plus long et plus coûteux.
  - (Tribunal de Commerce de Saint-Gaudens) (14 février 1908)
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  - AVIS D’ADJUDICATIONS
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  - Paris. — Société Nampont et Berthon, teinturerie, 164, rue de la Convention. — Mlle Nampont reste seule propriétaire.
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  - Marseille. — Société Laurier et Pelatan, teinturerie.— L. M. Pelatan.
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  - sonne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne | peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déc inons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- - 204
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - PLACE DE
  - REVUE DU MARCHE
  - RIS
  - Potasse caustique 70775 plaques
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. ...
  - azotique (voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur.
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Rouille
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  - 4245 en tourie ... supérieure’.........
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  - 66’ chimiq. pur au soufre......
  - 1er blanc......
  - gaz 22’.......
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  - Alcool dénaturé type Régie 90 nu épuré......................... » ordinaire. .................... » de chrome......................
  - Benzine cristallisable.........
  - » lourde, industrielle...
  - " type Régie.............
  - Bichromate de potasse.......... » soude........................
  - Bi-oxyde de baryum 85/86’.. Borax raffiné en cristaux...... -arbonate de soude cristallisé -rème de tartre entière ......
  - yanure
  - Dextrine
  - 32
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  - » soluble, paillettes,
  - rouge de potassium pur., blonde citron...... blanche.............
  - 75
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  - 6 175 170 325 335
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  - 39
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  - Soude
  - 90(92 ......
  - Solvay 65(70
  - » 7580
  - » 80[85.
  - caustique 60(62..........
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  - Sulfate de cuivre
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  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar. pur
  - »
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  - » n’ 1...................
  - » flior pâle et foncé ...
  - de Chine en grains.............
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  - Bleu Outremer poudre p’ lapeinture.
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  - PLACE Dü HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
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  - 8
  - a
  - Rouge Brésil Bahia » Calliatour.. » Lima.............. » Ste-Marthe » Brésillet ..
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  - 100 k.
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  - 100 k. . .50k.
  - Quebracho 1000 k.
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  - Jaune ou gamb..........
  - » pressé,...
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  - On cote :
  - Ténériffe zacatille
  - Ténérife grise...
  - Bengale.
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - .. .50 kilos.
  - Pond......
  - On
  - On
  - cote
  - cote
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellemer: :
  - 7 .
  - 12 .
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  - 3
  - to O P-
  - 45 ..
  - 45 ..
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  - 14 ..
  - 10 ..
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  - 8 ..
  - 105 .
  - 30 . .
  - 1Z2 kil.
  - 1 50
  - M
  - 1C
  - 70 . .
  - 70 ..
  - 50 ..
  - 1 625
  - 14
  - 4
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  - 3
  - Beng. sur v. et bl. 1(2 k fin violet et pourpre...
  - Beng. beau viol, etdito. « bon violet.........
  - « bon moyen violet..
  - « moyen violet......... « beau violet rouge..
  - « bon violet rouge...
  - « bon moy. v. rouge.
  - « fin rouge............ « beau dito...........
  - « bon dito............. • bon à fin cuiv........ « cuiv. ord. et bas....
  - 25
  - 50
  - 6 5
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  - 5C
  - 5C
  - 10
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  - 75
  - 75
  - 25
  - 3e bonne ....
  - . 3e inférieure.
  - • Sisal, Yucatan..
  - - Honduras.........
  - • Tabasco..........
  - - Haïti Cap.......
  - - Fort-Liberté....
  - Aquim.............
  - St-Marc...........
  - Gonaïves ........
  - P.-de-Paix.........
  - - Miragoane........
  - Saint-Domingo...
  - Martin, et Guadel.
  - Jamaïque...........
  - Cuba et St-Yago ..
  - Manzanille........
  - Tuspan..........
  - ...............
  - Campêche........ .
  - Carme»............
  - Tampico.........
  - Porto-Plata......
  - Haïti.............
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab ..
  - ..................
  - Carth. et Savan...
  - Maracaïbo.........
  - Fustet..... 100 k.
  - Tatajuba(Pern )50 k.
  - Bahia . ..........
  - ...............»,
  - Amapala. îO kil.
  - 5
  - 4
  - 25
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  - 25 M
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  - Java.........
  - Kurpah . ....
  - Madras .....
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M
  - N-M
  - 2
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  - 3
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  - 4 5C
  - 2 75
  - 3 5C
  - » bon à fin sobre..
  - » — cor....
  - » cor. ord. à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
  - * bon à beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N.M
  - 4
  - 3
  - 5
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  - 5
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  - 75
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  - 185
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  - 8
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  - 33
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  - Jaune
  - 50
  - 50
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  - 40-
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  - Baume
  - O
  - 10
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  - ‘ycerine uaucne inausriene <
  - essive caustique de potasse 36
  - * » » 40
  - blanche
  - industrielle 28'
  - ...” » de soude
  - Noix de Galles de Chine .. Veille double...........
  - 36
  - o ’ triple ..................... paymuriate d’étain 32 %.........
  - panama (Quillay)...............
  - p rmanganate de potasse.........
  - tasse d’Amérique..............
  - ” imitation d’Amérique 66/70
  - » » » 52/55
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  - 15
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ................M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar.............. M
  - Quercitron
  - On cote les 5C kil .
  - Baltimore f 12 effilé ....... 1 x groz offlé..............
  - | Antil.ss.
  - Cayenas.
  - Rocou
  - 1,2 kii.
  - f
  - 0 35 à 0 40
  - N. M
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- - 206
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURk
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). 16 • - à .. » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie.. 12 .. 15 ..
  - Cachou noir, Ire marque... 95 .. 85 ..
  - » marques ord.. 70 .................... Cochenille argentée.. 100 k............400........................ »......................................grise.................................................................. 325..........................................................350 .. »......................................zacatille naturelle................... 400................ »......................................noire Palmas le k.....................275..................................310 . • Zurcuma Bengale........................................................................50 .......................................... »......................................Chinois.............................................................................................56............................. »......................................Madras................................ 48............................. Salies.................................de...............................Chine.......................... 125........................ 130 .. Prussiate..............................jaune de potasse. 150.........
  - INDIGOS, - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M.. M..
  - » moyen et bon moyen » coloré..................... » moyen ord. et ord. terne et serré............... Kurpah boa et beau vio'et
  - et violet rouge.. M. . .. .
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M. . ....
  - » moyen ord. et ord. mél. et terreux . ...
  - Bengale beau et fin violet - M.. .... » bon moyen à bon violet et violet * rouge M.. M..
  - » moyen violet-rouge et rouge........ M.. M.. Java bon moyen "... ... .... » beau et bon violet. M.. M..
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation contraire 1er coût.
  - Acide citrique................ 400......
  - Alun raffiné (entrepôt)................ 19 »...................................(acq.)....................................................................................................... ...............................18
  - Couperose emballée...................
  - Essence de térébenthine (d. fûts).......................... 80..... Id. (s. fûts).................. 77..........
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl................... ... 35......
  - Id. 2e bl. (entrepôt)........ 32 ..
  - Galles vertes et noires...... 170 .. 190
  - » noires Alep........................ » blancnes pays...................... 130 .
  - Gomme arabique, en sorte . 85 . » Ghé.sirée, en sorte . » Sénégal,s. bas du fleuve 80 . b » Galam . » Aden, sorte cour, bonne . , » Mogador, blonde » » blanche
  - » Laque en f. qté orange. 270 les % kil » mi-orange 225 » » cerise AC 250 Sandaraque lavée 170 .. 190 . a Damai- (Batavia) 185 « » Singapore 110 .. 140 . « » Penang Gomme adragante Syrie.... 200 .. 850 . » » Anatolie. 150 .. 600 . Quercitron M .. .... Garance, racine ... . » poudre 70 ocou Guadeloupe ....... 110 » Cayenne M Safran d’Espagne, Valence pur !... ? 80 .. :. .
  - Sulfate de cuvre(entrepôt), .. ,. - (scq.}. . 58 .. ....
  - Sumac en feuilles................ 40 .. ... ..
  - » poudre......................... 40.............. Styrax liquide................. 140................180 ..
  - Tamarin Madras.................................
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................................................. » en pains, extra sec, sous pap.............................. ...
  - » bon marchand en pains ......................... >...............................................» en boules........................................................................ b raffiné en poudre sec....................................................- .
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique ... 20 d. » nitrique 36 d. » » 40 d. » sulfurique.... 66 d. » sulfureux.... 50 d.
  - » tartrique.................. Ammoniaque liquide 22 d..
  - Borax raffiné..............
  - Blanc de zinc de la Méditer.
  - poudre..................... broyé....................... Crème de tartre............. Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... Chlorure de potassium, en gare de Salins.............. Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut....... » de potasse brut.... Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp... Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .
  - 10 50 à
  - 39 .E
  - 43 ..
  - 11 50
  - 9 ..
  - 250 ..
  - 40 ..
  - 47 . .
  - 180 ..
  - 8 ..
  - 22 ..
  - 9 ..
  - 24 50
  - 45 ..
  - 19 25
  - 14 75
  - 12 75
  - 5 40
  - E 54
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible... 5 50
  - SAVONS
  - Cuits unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive...... 78 » extra pur................(72.............0/0..........d’huiles).. 53 b augmenté.................(60..............0/0...........»..........)... 47 » résineux.................(72..............0/0...........»..........)... 51 Jaune ».............................(72 0/0......................».....................)... 47
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. 60 » tunisien. 48 Jaune » à manteau blanc .... 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc). Brun extra (72 0/0 d’huiles) 47
  - » (60 0/0 d’huiles)..................... 4 5
  - Rosé............................... . 50
  - Noir.................................... 4)
  - Blanc spécial suiffé.......... ......... 60
  - 80
  - 56
  - 50
  - 52
  - 48
  - 63
  - 49
  - 47
  - 49
  - 47
  - 52
  - 46
  - 62
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vif................ 52 5 3
  - » mixte » 48 49 » talqué Ire qualité 44 4 5 » » 2e >> 42 44
  - Marbré b'eu ou rose Dijon............ 51 54 »....................................» Nantais........................... 52 53
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits......................... 18 32
  - ! Savons (à la batteuse)............. 34 42
  - î Marbré bleu ou rosé.............. 32 34
  - r Résineux....................... 26 30
  - IVert exportation.................... 30 36
  - Brun................................... 36 40
  - Noir .(... ..................... 35 38
  - Mous en Barils
  - Qualité extra....................... 40 44
  - Qualités ordinaires.. ............ 27 28
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésillet................
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . . — Haïti .... — Martinique,Guade loupe . .
  - 1
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba — Guayra — Tuspan Lima. . . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . .... Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale. . Indigo Bengale poupré . . . — — fin violet . . — — beau violet . — — bon violet. . — — moyen violet . — — petit violet. . — — ord inaire et cuivré . . — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . . . — — bon .... — — moyen . . . — — ordinaire. . Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet. — — moy. violet — — pet, ordin. — Pondichéry bon violet — — moy.violet — — ord.et cuivré — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . . — — cortès . . —, Mexique flor. . . . — — sobre ; . . — — ordin. cortès — Caraque flor. . . . — — sobre . . . — — cortès. . . Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, irequal. — — — 2equal. — — cerise. . . . — — blondeordin. . Garance d’Avignon. . 100 k Lac-Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du Sud 100 k
  - — Madagascar
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  - 1 1
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 207
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
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  - SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
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  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
  - Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillcas de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16........5 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - Par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur 1 l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - Par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.- . , ‘
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
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  - *e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières c orantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. osrivées de l’anthracène.)
  - ^Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-i, ne 1 (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de lucide rosolique ; (d) Rosamine et benzoines (e) Phta-
  - Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ruinone inoide • (e) Indamines et indophénols; (b) hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) zines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-e oxycétones et xanthones.
  - et 1 ^astr:e^‘ Matières dérivées de la quinoléine thise l’aéridine, — Matières colorantes thiazoliques ou oenozényliques.—Matières colorantes non classées.
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
  - Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le e xte.........................................20 francs
  - Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
  - Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume........................* 3 fr. "0
  - Aniline (Couleurs d'), d’Acide pliènique et de Naphtaline, comprenant : l'étude des houilles, la distillation des goudrons, la préparation des benzines, nitrobenzines, anilines, de l’acide phénique, de la naphtaline et de leurs dérivés, ainsi que leur emploi en teinture, par M. Th Uhateau, 1868, 2 forts volumes ornés de figures. 7 fr. 50
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- - 53e Année. — N° 14.
  - s===- --------------- ------------
  - LE _7
  - DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - MONITEUR
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - PRIX D ABONNEMENT :
  - FRANCE : Un an. , 13 fr.
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  - s’adresser aux bureaux du Journal
  - 20, rue Turgot, 20 —- PARIS
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  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - La théorie de la teinture. — Les nouveaux colorants. — La solidité des couleurs à la lumière. — Procédé pour laver rationnellement et économiquement au perborate de soude.— La charge de la soie. — Les transports.— Informations.— Notre service de contentieux. —• Jurisprudence. — Adjudications gdministratives.— Renseignements commerciaux — Bibliographie. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Annonces.
  - LA THÉORIE DE LA TEINTURE
  - Par M. Léo Vignon (i)
  - Plusieurs hypothèses ont été faites sur la cause des phénomènes de teinture ; très générales au début, elles portaient le nom de théorie physique ou mécanique, théorie chimique, théorie de la dissolution ; au cours de ces dernières années, est venue s’ajouter aux précédentes, la théorie colloïdale.
  - Peut-être pourrait-on reprocher à chaque parti-San de ces hypothèses de se montrer trop exclusif. Les phénomènes utilisés en teinture sont, en effet, extrêmement variés et ne dérivent pas nécessaire-mcnt d’une cause unique.
  - Ayant effectué un assez grand nombre d’expé-
  - r (1) Congrès international de Chimie appliquée de Londres, en 1909.
  - rienccs, depuis plusieurs années, sur les textiles, les matières colorantes, les différents cas de la teinture, je résume ici les faits que j’ai découverts et les conclusions qui en découlent.
  - Textiles
  - J’envisage les textiles les plus importants et le plus habituellement soumis à la teinture : la soie, la laine et le coton. Il y a lieu de les examiner au point de vue physique et au point de vue chimique.
  - Propriétés physiques. — Les textiles présentent cette particularité physique d’exister à l’état de filaments d’un très faible diamètre et de longueurs variables; leur surface est, par suite, extrêmement considérable par rapport à leur volume ou à leur poids.
  - Poids spécifique. — J’ai déterminé le poids spécifique des différents textiles (Comptes rendus Académie des Sciences, Paris, 22 février et 14 mars 1892). Les nombres suivants résument mes résultats : 1,50 laine, 1,30 soie grège, 1,33 soie décreusée.
  - Pouvoir absorbant. — La structure filamenteuse des textiles leur donne, par suite du grand développement de leur surface, les propriétés des corps poreux ; j’ai étudié expérimentalement le pouvoir absorbant de la soie, de la laine et du coton, pour divers liquides. (Comptes rendus, 4 juillet 1908). Le pouvoir absorbant des textiles pour l’eau est à peu près égal à celui d’une éponge grossière.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - En somme, les textiles ont des propriétés physiques assez semblables ; leur poids spécifique, le développement de leur surface, leur pouvoir absorbant, sont distincts mais voisins.
  - Propriétés chimiques. — Leurs propriétés chimiques, au contraire, sont fort différentes ; elles accusent l’existence de deux groupes très tranchés :
  - 1° Groupe coton et textiles végétaux ;
  - 2° Groupe soie, laine et textiles animaux.
  - Etude calorimétrique. — En étudiant, dans le calorimètre, le pouvoir absorbant de divers textiles vis-à-vis de réactifs déterminés, j’ai constaté que l’absorption était accompagnée de dégagements de chaleur caractéristiques (Comptes rendus, 10 février 1890 et 28 avril 1890). La soie et la laine manifestent des fonctions acides et basiques nettes, le coton n’accuse aucune fonction basique, mais seulement des fonctions acides faibles. D’autre part, le coton chauffé avec le chlorure de calcium ammoniacal fixe de l’ammoniaque, acquiert des propriétés basiques, et devient capable de fixer des matières colorantes acides (Comptes rendus^ 2 mars 1891).
  - Partant de ces expériences, je formulais une théorie des cas de teinture obtenus avec les matières colorantes solubles. Etant donné que les textiles animaux présentent des fonctions acides et basiques, que tous les mordants et toutes les matières colorantes solubles sont acides ou basiques ou possèdent les deux fonctions, j’émettais l’opinion que la teinture obtenue avec les matières colorantes solubles était d’ordre purement chimique (Comptes rendus, 23 mars 1891).
  - Une exception paraissait exister à cette règle ; c’est celle des matières colorantes substantives teignant le coton sans mordant. En étudiant expérimentalement le rouge congo (Comptes rendus, 9 août 1897), j’ai pu établir que la propriété subs-tantive était due aux groupes >>Az — Az < exis-tant dans un grand nombre de ces couleurs ; la fixation semble devoir s’effectuer par l’azote devenant pantatomique, s’unissant à la molécule cellulosique.
  - Depuis ces résultats, les recherches faites par divers expérimentateurs et par moi-même, sur la
  - constitution des matières albuminoïdes et sur la cellulose, ont confirmé mes déductions au point de vue chimique ; les textiles animaux doivent être considérés comme des acides aminés et les textiles végétaux comme des alcools.
  - J’ai poursuivi l’étude du pouvoir absorbant des textiles, en faisant agir la soie, la laine et le coton sur des solutions aqueuses d’acides et de bases de concentrations déterminées (Comptes rendus, 15 octobre 1906). Les textiles sont actifs chimiquement, indépendamment de leur porosité ; les corps poreux, comme le charbon de bois pulvérisé, sont inertes au point de vue chimique.
  - En outre, une conclusion curieuse s’est dégagée de ces expériences : l’activité chimique, acide ou basique des textiles augmente avec la dilution de la solution aqueuse des réactifs absorbés ; elle est liée, par suite, àl’ionisation des solutions employées; elle explique l’épuisement de certains bains de teinture par les textiles.
  - (A suivre.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Bleu immédiat direct JND extra conc., brev. s. g. du g.
  - Le bleu Immédiat direct JND extra conc., mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, appartient au groupe des Bleus Immédiats directs, qui sont très appréciés pour la production de nuances indigo moyennes et foncées.
  - De même que les autres marques de Bleus Immédiats directs, ce produit unit parfaitement et possède en outre la remarquable propriété de verdir légèrement au lavage, comme l’indigo. Ce colorant peut s’employer pour la teinture du coton sous toutes ses formes et il est particulièrement intéressant pour la teinture en appareils mécaniques.
  - Le Bleu Immédiat direct JND extra conc. peut être employé aussi bien en teinture directe que traité après teinture ; les méthodes de traitement qui peuvent lui être appliquées sont décrites dans les procédés ci-dessous.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - Procédés de teinture
  - Coton filé
  - La teinture s’effectue dans les barques de bois ordinaires, munies de rouleaux presseurs, de préférence sur des bâtons coudés, dans un bain d’uu volume égal à 20—25 fois le poids du coton à teindre.
  - Premier bain Vieux bain
  - Bleu Immédiat direct JND extra conc. . 5 —12 0/0 3 — 7 0/0
  - Sulfure de sodium crist 10—24 °/° 6 — 14 0/0
  - Carbonate de soude cale 3— 5 gr. 0,2 — 0,5 0/0
  - Sel marin ou sulfate de soude cale. . . 2—20 gr. 0 — 5 0/0
  - par litre de bain
  - On teint environ 1 heure presque au bouillon, exprime, rince, suspend quelques heures à l’air et finalement on rince. La nuance est notablement avivée par un savonnage à chaud, de même que par an traitement après teinture, dans un bain presque bouillant, avec 1,5 0/0 bichromate de potasse, 1,5 0/0 sulfate de cuivre et 3 0/0 acide acétique. Par ce dernier traitement, on augmente également la solidité au lavage et à la lumière.
  - Coton en bourre
  - On teint dans un volume de bain égal à environ 20 fois le poids du coton, avec les proportions indiquées ci-dessus pour coton filé soit sur premier bain soit sur vieux bain.
  - Après teinture, on essore la marchandise et, sans la rincer, on la laisse séjourner un certain temps dans un local chauffé, ce qui augmente la vivacité fies teintes, ou bien on traite après teinture comme Indiqué pour coton filé.
  - Coton en piece
  - La teinture s’effectue de préférence dans un jigger muni de rouleaux presseurs.
  - Lieu immédiat direct JND extra conc.
  - Sulfure de sodium crist.
  - Garbonate de soude calc.
  - Premier baia Vieux bain
  - 4—14 gr. 3—7 0/0 8—28 gr. 6 —14 »
  - 3 gr. 0,5— 1 »
  - Sel marin ou sulfate de
  - soude calc.............
  - En outre :
  - Bleu Immédiat direct JND extra conc.
  - Sulfure de sodium crist.
  - 2—20 gr. 0 — 5 » par litre de bain du poids du coton
  - 3— 7 0/0
  - 6—14 0/0
  - Du poids du coton
  - On teint environ 1 heure, on exprime, rince et savonne avec addition d’un peu de carbonate de soude ou bien on traite avec bichromate de potasse et sulfate de cuivre, d’après le procédé usuel.
  - Teinture en appareils mécaniques
  - On garnit le bain avec :
  - Premier bain
  - Bleu Immédiat direct
  - JND extra conc. . . 6—16 gr. Sulfure de sodium crist. 12—32 gr. Carbonate de soude calc. 3— 5 gr. Sulfate de soude crist. . 3—10 gr.
  - par litre de bain
  - Vieux bain
  - 3 — 7 0/0
  - 6 —14 » o,5— 1 »
  - 0— 3 » du poids du coton
  - On teint presque au bouillon 1/2—1 heure, aspire rapidement le bain et savonne à chaud avec addition d’un peu de carbonate de soude.
  - On obtient des teintes plus vives en ajoutant au bain de rinçage une petite quantité d’eau oxygénée ou de peroxyde de sodium. On opère de la façon suivante :
  - On chauffe le dernier bain de rinçage à 40—50° G., ajoute pour 1.000 litres d’eau 2—4 litres d’eau oxygénée et env. 1/4—1/2 litre d'ammo-niaque fait circuler ce bain 10—15 minutes, on élimine l’eau sans nouveau rinçage et on sèche. Si l’on se sert de peroxyde de sodium, on en prend 200—400 gr. auxquels on ajoute 200—400 gr. d’acide sulfurique et on opère au surplus comme avec l’eau oxygénée.
  - Par un traitement avec bichromate de potasse et bisulfate de soude, on obtient le même effet qu’avec eau oxygénée ou peroxyde de sodium. Après avoir bien rincé la marchandise, ou ajoute au bain de rinçage 0,5—1 0/0 de bichromate dépotasse, laisse agir celui-ci quelques minutes, puis on ajoute au même bain 2—4 cc. de bisulfite de soude à 35° Bé par litre,
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  - traite encore 7—10 minutes et on rince pour terminer.
  - On peut aussi traiter les teintes de Bleu Immédiat direct JND extra conc., pour augmenter leur solidé, avec sulfate de nickel. Ce procédé a donné d’excellents résultats, surtout dans la teinture en appareils, et peut être appliqué aussi sur appareils en fer. Pour ce traitement, on ajoute au bain de rinçage.
  - 1,5 o/o sulfate de nickel : Procédé brev.s.g.d.g.
  - 1,5 » bichromate dépotasse » »
  - 3—5 » acide acétique » »
  - On fait alors circuler le bain bouillant pendant environ 20 minutes. Finalement on rince comme d’habitude.
  - LA SOLIDITÉ DES COULEURS A LA LUMIÈRE Par M. Bons
  - La si importante question de la solidité des couleurs sous l’action de la lumière est un problème auquel les chimistes n’ont pas prêté jusqu’à présent toute l’attention qu’il mérite, en dépit du fait que des recherches chimiques peuvent avoir pour résultat une information extrêmement utile au point de vue théorique et pratique.
  - Il est vrai que cette étude offre de nombreuses et graves difficultés. Tout d’abord, il manque une base fixe sur laquelle établir un système de recherches et d’investigations et cela parce que la solidité des couleurs varie selon la manière de leur emploi. Ce qui est certain, c’est que, dans les conditions actuelles, il est inutile d’établir des lois générales sur les circonstances sous lesquelles varie la solidité des couleurs à la lumière. Par contre, il est tout aussi certain que, si tous les teinturiers ou les chimistes de cette branche se voyaient, pour une raison quelconque, dans la nécessité de prendre note de phénomènes intéressants, ils s'applique-
  - cela n’était pas possible, tout au moins scientifiquement ; on disposerait alors bientôt de données suffisantes delà plus haute importance pour le développement des théories de teinture.
  - Prenons l’une après l’autre trois questions typiques qui attendent toujours leur solution et qui se présentent journellement au teinturier.
  - Pourquoi la même matière colorante varie-t elle comme solidité selon le caractère de la fibre sur laquelle elle est appliquée ?
  - Pourquoi cette solidité dépend-elle si manifestement de la présence ou de l’absence de certains sels dans le [ bain de teinture ?
  - Pourquoi la lumière agit-elle souvent très rapidement, mais superficiellement et d’autres fois détruit-elle la couleur complètement, mais lentement ?
  - Le rédacteur du présent article sè propose de donner l’explication de certains phénomènes à la recherche desquels il s’est appliqué spécialement.
  - Ces recherches ont conduit à des résultats qui ne sont pas sans intérêt.
  - Tout d’abord il n’a été entrepris des travaux que sur des teintes pâles ou moyennes, parce que ces teintes claires présentent plus de facilité pour contrôler les différences alors que les changements qui s’opèrent sur les couleurs foncées restent fort souvent pendant assez longtemps imperceptibles à l'œil nu, ce qui ne signifie nullement que les tissus fonces ne changent pas à la lumière.
  - Action de la lumière sur des tissus teints à l'air et dans le vide
  - La première question à discuter se rappoite donc à la nature des agents directement en cause lors de la destruction des couleurs par la lumière. Il est plus que probable que l’action est purement chimi que, mais nous ne sommes pas sûrs, quant à pre-sent. que cette action soit exercée par la lumière seule, ou aidée d’un autre agent, ou si la présence d’air ou d’eau y contribue, ou encore si la compo-sition de la fibre elle-même est en cause.
  - Afin de s’assurer si l’air joue ici un rôle actif, il est important de comparer les résultats de l’influence
  - raient aussitôt à les étudier quantativement, ou si ! de la lumière sur des tissus, soit à l’air, soit dans
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  - le vide. Chevreul a fait des expériences dans ce sens et d’autres en ont fait depuis.
  - Le résultat est de la plus haute importance : dans le vide toutes les couleurs sont solides à la lumière.
  - (A suivre.)
  - (Traduit spécialement de Textile Colorist par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - PROCÉDÉ
  - pour laver rationnellement et économiquement au PERBORATE DE SOUDE
  - Pour préparer une bonne lessive, il faut couper et faire dissoudre 15 kgs de savon de Marseille vert dans 1000 litres d’eau, puis y ajouter 20 livres de soude calcinée. En se basant sur le procédé suivant, il est possible de laver, de façon irréprochable, 20 barboteuses pleines de linge avec la solution préparée ainsi.
  - Dans la plupart des blanchisseries, le linge de corps est trempé avant le coulage. Ce mode de travail a pour but de détremper les taches de toutes sortes qui peuvent s’y trouver de façon à diminuer dans une large mesure le travail dans la barboteuse.
  - Généralement c’est de la lessive qui a déjà servi Qui est ainsi employée de nouveau, attendu qu’elle est encore bien assez forte et assez propre pour cet usage. Une heure suffira presque toujours pour dissoudre la plupart des taches.
  - Supposons que la machine contienne environ 75 kgs de linge (poids sec) ; lorsqu’il y est placé, il est recouvert d’eau tiède puis la machine est mise en mouvement pendant 2 à 3 minutes.
  - Elle est arrêtée ensuite, l’eau sale est soutirée et remplacée par une nouvelle eau tiède à laquelle il faut ajouter maintenant 1 1/2 seau de la solution Préparée ; toutefois il y a lieu d’éviter qu’il y ait dans la machine plus d’eau qu’il n’est absolument necessaire pour laver le linge. La barboteuse est alors remise en mouvement ; c’est le moment d'ou-vrir la soupape à vapeur de manière à porter lente
  - ment la lessive à une chaleur de 50° à 55° ; il faut de 20 à 25 minutes pour obtenir cette température.
  - Nouvel arrêt de la machine pour soutirer cette première lessive et la remplacer une fois encore par de l’eau tiède et 1 1/2 seau de la solution au savon de Marseille. Pendant que la machine est remise en route, 50 gr. de perborate de soude sont dissous dans quatre litres d’eau; cette dissolution doit se faire à froid dans un seau ou un baquet en bois et s’ajouter aussitôt dans la barboteuse au linge sur lequel on la laisse agir pendant une 1/2 heure sans ouvrir la soupape afin que l’oxygène rendu libre puisse agir sur le linge. La soupape est ensuite entr'ouverte afin de porter en une autre 1/2 heure la lessive à une température de 60 à 70° . La durée d’action ainsi que le degré de chaleur sont à maintenir aussi rigoureusement que possible, car c’est le seul moyen d’obtenir une action efficace du perborate de soude, lequel passé un certain degré de chaleur se transforme en borax et n’agit plus comme facteur de blanchiment. Il suffit parfaitement de faire couler le linge de corps pendant une durée de 10 à 15 minutes dans la lessive bouillante, l’oxygène est, parconséquent, à même d’agir durant 80 minutes sur le linge. Il suffit de rincer ensuite le linge et de le passer au bleu.
  - Autrefois, le linge fin, tel que cols, manchettes, plastrons, linge de table, de corps ou de literie était à passer pendant un quart d’heure environ dans une solution de chlore, puis à rincer longtemps à grande eau pour enlever l’odeur persistante de ce produit chimique. Non-seulement le nouveau procédé permet de ménager le linge en diminuant le travail dans la barboteuse, mais il y a, en outre, une notable économie d’eau et le blanchisseur peut laver 1 ou 2 barboteuses de plus par jour.
  - Au besoin la dose de perborate de soude peut être augmentée et portée à 60 grammes pour le linge fin ce qui met le prix par barboteuse à 0 fr. 65 pour le savon et la soude et à 0 fr. 25 de perborate soit 0 fr. 90 pour le blanchissage de 75 kgs de linge.
  - Le savon de Marseille vert a une teneur en graisse de 60 à 63 0/0 et coûte environ 60 fr. les 100 kgs,
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  - la soude se vend environ 10 fr. les 100 kgs. Le savon de Marseille vert est préférable à tout autre dans les blanchisseries mécaniques en raison de sa haute teneur en graisse.
  - Comme la composition de l’eau varie d’une blanchisserie à une autre, il n’est pas facile de fixer un taux normal pour la consommation du savon, car celle-ci sera forcément plus forte dans une blanchisserie où l’on travaille avec une eau dure ; on peut, dans ce cas, compter sur une consommation de 15 kgs de savon pour autant de soude.
  - Comme le savon de Marseille est un savon neutre, cette augmentation dans la proportion de soude n’a aucune influence fâcheuse sur le linge.
  - Le perborate de soude enlève au cours du blanchissage les taches de vin, de fruits, de cacao, de sang, etc., et ce qui est surtout agréable pour le blanchisseur, cet agent de blanchiment à l’oxygène n’entame pas le linge, il permet au contraire de le ménager comme nous l’avons vu plus haut. Il arrive assez fréquemment dans les blanchisseries que les clients leur envoient du linge ou très gris ou jauni, le perborate de soude est le seul produit permettant de le blanchir sans l’endommager et sans détériorer la fibre. Les blanchisseurs et les teintu-turiers auront vite acquis assez d’expérience pour savoir quand ils devront ou forcer ou diminuer la dose de ce produit.
  - (Traduit spécialement de Deutsche Farber Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
  - LA CHARGE DE LA SOIE (0
  - Dans un Congrès tenu récemment à Berlin par l’Union allemande du Commerce en détail de la branche textile (Verband deutscher Detailgeschæfte der Textil branche), M. Simonis de Francfort-s.-M., a présenté un rapport sur cette question brûlante de la charge de la soie. Dans ce rapport très étudié, M. Simonis, après avoir décrit la constitution intime de la fibre du cocon et signalé les trois états sous
  - (1) Textil- u. Fœrberei Zeitung, 18 mars 1909.)
  - lesquels elle est soumise à la teinture (grège, souple et cuit) continue ainsi :
  - La teinture en cuit a lieu après éloignement complet du grès de la soie, et le fil ainsi obtenu est celui qui a le plus bel éclat. Il est intéressant à présent d’établir le rapport qui existe entre le poids du grès (séricine) et celui de la soie proprement dite (fibroïne).
  - Les soies du Japon sont celles qui contiennent le moins de grès c’est-à-dire pas plus de 18 0/0, tandis que les soies chinoises, italiennes, etc., en renferment notablement plus et vont jusqu’à 25 0/0 de grès. Si donc un fabricant donne 100 kilos de soie brute à teindre en cuit, il subit déjà par là une perte de 20 0/0 en moyenne.
  - Il cherche alors naturellement à combler ce déficit, ce qui peut se faire de deux manières : il pourra soit élever son prix, soit combler la perte du poids par des additions à la teinture.
  - Le poids de la matière colorante fournit déjà un léger appoint mais ce fait n’est pas suffisant pour couvrir entièrement le manquant et il faut recourir à d’autres matières qui, envisagées à un point de vue général sont de nature végétale ou minérale. Parmi les matières végétales on emploie principalement la noix de Galles et parmi les matières minérales le chlorure d’étain et le fer. Ce dernier surtout est d’un usage presque universel et l’on arrive à réaliser ainsi ce tour d’adresse qui consiste, avec I kilo de soie brute, à produire jusqu’à 3 kilos de soie travaillée. Les étoffes fabriquées avec cette matière sont magnifiques, lourdes et d’un toucher parfait ; de plus, elles sont d’un prix relativement bas ; mais le chlorure d’étain a le grand défaut d’attaquer le fil de soie et en fin de compte de le détruire, quand la soie est exposée à la lumière solaire ou qu’elle se trouve en contact immédiat avec la peau et ses sécrétions.
  - Puisque ces faits sont bien connus, on se demande pourquoi on continue à travailler ainsi, bien que l’on sache que le tissu dans ces conditions ne peut se conserver. Il en résulte une sorte de partie de cache-cache entre les teinturiers, les fabricants, les négociants en gros, les détaillants et le public, l'un
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  - rejette la faute sur l’autre et personne ne veut être le coupable. Il faut dire que tous sont fautifs, mais la très grande faute réside en ceci que, dans tous les groupes, il y a des gens qui sans avoir une connaissance assez profonde de la soie et de ses propriétés en ont fait un article de spéculation. Ces gens-là opèrent non sur la soie, mais sur des prix. Déjà, il y a une dizaine d’années, les choses ont été poussées si loin que les fabricants allemands et suisses sont convenus de ne plus faire teindre d'étoftes au-dessus de 50 à 60 0/0. Mais bientôt se produisit un nouveau changement sous la pression du groupe des acheteurs et aujourd’hui la situation est devenue simplement intenable. Nous savons tous que le public est devenu excessivement méfiant et que le détaillant hésite à acheter ou à revendre des soieries, car il s’expose au danger, dans le cas d’une réclamation qui ne pourra manquer de se produire, de perdre sa clientèle ou son argent. Les négociants en gros et les fabricants éludent la garantie en tant qu’elle dépasse la mesure légale et comme on le sait, les teinturiers ont limité davantage encore leur garantie.
  - Tout ceci fait rétrograder le commerce des soies d’une façon menaçante pour l’avenir et peut être la source de dommages dont il ne se relèvera pas; c’est donc le devoir des détaillants, par une action commune avec les négociants en gros, et les fabricants, d’améliorer cet état de choses en résolvant la question de la charge.
  - Notre Union a déjà fait beaucoup de bonne besogne en entrant en rapports dans sa séance du 8 juin 1908, avec les marchands en gros. A cette occasion elle a contribué à nous ouvrir de nouveaux horizons et en particulier à nous donner la possibilité de soumettre à la discussion une foule de questions, qui d’abord pouvaient nous sembler assez étrangères et que nous avons dû étudier ; de plus dans la séance du 15 décembre, il a été convenu avec les fabricants de soierie qu’à partir de ce moment par suite d’un accord entre le groupe des fabricants, celui des négociants en gros et nous-mêmes, nous
  - examinerions en commun la question. Cette condi- 1 à charge
  - tion a été acceptée le 7 et le 8 janvier par ces deux Associations.
  - La solution de la question ne peut évidemment se faire que peu à peu et très lentement, mais il me semble qu’il y a déjà un premier pas de fait, car, dès à présent, il y a un certain nombre de fabricants qui produisent ce qu’ils appellent de la soie de garantie.
  - Les Japonais aussi, et surtout le groupe très important des fabricants de la province de Fukus-chima, ont établi le principe que pas une pièce chargée ne sorte de leurs ateliers et le résultat en a été que les soies japonaises Habutaï jouissent d’une grande faveur. On a fait de plus une série de propositions : création d’un bureau d’essais, où l’on pourrait faire examiner les soies au point de vue de leur degré de charge ; puis une réglementation légale de la question, telle qu’elle est en usage, par exemple, dans l’industrie de l’or et de l’argent pour établir la teneur en métal précieux.
  - Cependant, les fabricants ont manifesté une vive opposition contre la déclaration de la charge ; car ils redoutent la concurrence étrangère, Mon opinion personnelle est que l’on peut très bien et sans craindre aucun dommage déclarer une charge au-dessous du pair, au pair et même à 5 0/0 au-dessus, par une estampille apposée sur la pièce. Le principal, pour nous, est d’enseigner à notre clientèle qu’il est impossible de livrer une soie réellement bonne à un prix très bas. Quant à nous autres, nous devons surtout nous attacher à n’acheter que des soies faiblement chargées. A part cela, il est parfaitement loisible à chaque fabricant de produire des soieries fortement chargées, sans déclaration ; comme aussi, tout détaillant doit être libre d’acheter des soies à haute charge. Mais pour certains genres, tels que les soieries de grande toilette, une charge élevée n’offre aucun danger, ces tissus n’étant destinés qu’à une courte existence et de plus n’ayant à subir aucun frottement. Pour l’exportation, il est clair que chaque fabricant est maître de livrer ce qui lui est commandé. Je dois ajouter, cependant, qu’aujourd’hui on connaît une teinture assez élevée qui est inoffensive. Je veux
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - parler de la teinture solide, ou teinture S, inventée par Sisley, de Lyon, et le professeur Gianoli, de Milan. Cette teinture est déjà appliquée sur une assez grande échelle et les essais qui se poursuivent depuis 1905 en ont montré les bonnes qualités :
  - Quoi qu’il en soit, pour nous, fabricants, marchands en gros et détaillants, nous devons chercher, par une action commune, à améliorer l’état actuel des choses.
  - (A suivre.) P. R.
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compa -gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
  - G. M.
  - INFORMATIONS
  - A propos de P Exposition de Bruxelles en 1910. •— Les exposants ou leur ayants droit qui voudront bénéficier de la protection temporaire accordée par la loi du 13 avril 1908 aux inventions brevetables, aux dessins et modèles industriels et aux marques de fabrique ou de commerce pour les produits qui seront régulièrement admis à l’Exposition de Bruxelles devront se faire délivrer par le commissaire général du Gouvernement français un certificat de garantie.
  - La demande de certificat devra être faite dans les trois mois de l’ouverture officielle de l’Exposition ; elle sera accompagnée :
  - 1° D’une description exacte en langue française des objets à garantir et, s’il y a lieu, de dessins desdits objets. Les descriptions et dessins doivent être établis par les soins des exposants ou de leurs mandataires qui certifieront sous leur responsabilité la conformité des objets décrits ou reproduits avec ceux qui sont exposés ;
  - 2° D’une attestation signée de l’autorité chargée de délivrer le certificat d’admission constatant que les objets pour lesquels la protection est demandée sont réellement et régulièrement exposés.
  - La délivrance du certificat de garantie est gra-tuite.
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  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de Contentieux (20e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivée s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l'affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribu-naux : Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives 011 judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de lait et de droit ne sont pas soigneusement mis en umière.
  - . Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement d forfait, de diriger le Contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui dési-rent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (268) Chemin de fer. — Demande de wagons vides. — Enonciations exigées par les tarifs non indiquées. — Force majeure. — Inondations. —Matériel retenu dans les gares d’un autre réseau.
  - La demande de wagons vides adressée à une Compagnie de chemins de fer, en vue de l’expédition de marchandises par petite vitesse, ne peut, lorsque la Compagnie n’y satisfait pas, donner lieu contre elle à une action en dommages-intérêts qu’autant qu’elle contient toutes les énonciations exigées par les tarifs.
  - La Compagnie de chemins de fer qui ne livre pas les wagons vides qui lui sont demandés n’encourt aucune responsabilité si la plus grande partie de son matériel se trouvait retenue dans les gares d’un réseau voisin par des inondations qui interceptaient les communications et qui, par suite, doivent être considérées comme un cas de force majeure.
  - (Tribunal de commerce d’Auch) (17 février 1908)
  - CORRESPONDANCE
  - M. R C à La Rochelle.—Vous devez tenir compte à votre représentant de toute les affaires traitées par votre maison dans le rayon concédé. Il est, en effet, de jurisprudence certaine, confirmée encore récemment par un jugement du tribunal de commerce de Nantes du 20 mai dernier, que, lorsqu’une maison accrédite un représentant avec promesse de commission sur toutes ses affaires directes ou indirectes dans un rayon déterminé, il faut interpréter cette convention en ce sens que la commission s’applique à toutes les affaires traitées par la maison dans le rayon concédé avec ou sans l'intervention du représentant et non pas seulement aux ordres passés directement par lui ou indi~ rectement par les clients qu’il a visités.
  - M. G. N., Soittons.— En matière de marque de fabrique, la différence de prénom est suffisante pour permettre au tiers de distinguer deux maisons de commerce concurrentes.
  - M. S., à Neoert. — Il peut être procédé au redressement de tout règlement de comptes, s’il y a eu erreur, omission, faux ou double emploi, à la condition que les articles à redresser soient indiqués spécialement et limitativement.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - RÉSULTATS D’ADJUDICATIONS
  - 7 juillet. — Morbihan. — Marine à Lorient. — Produits pour peintures, matières colorantes, gommes et résines.
  - Paul Bonneville 8815. — Ch. Prat 7.821 17. — Fontaine 8.031 17.
  - Faur 6.601 38 (écarté).
  - Bourgeois aîné, à Paris, adj. à 7.526 29.
  - ÉTRANGER
  - 25 juin. — Roumanie. — Matières colorantes, aux C. F. R.
  - Carl Zimer : lot I (20.000 k. de blanc de zinc) à 62 fr. 90 les 100 k.; lot II (310 k. de bleu ultra-marin) à 1 40 les 100 k.; lot III (310 cahiers d’or en feuilles et 160 paquets de bronze d’argent pr. 316 80; Total : 13.330 fr 80. — Erste Oesterreichische Zinkfarbenfabrik, Petersvald . lot I à 61 65 les 100 k., Galatz. — Pierre I. Christesco, Bucarest : lot 1 à 63 40 les 100 k ; lot II à les 100 k ; lot III : les cahiers à 0 84 et les paquets à 0 25. Le loti à Braïla ; lots II et III à l’Economat. — V. Tuma, Bucarest : lot II à 150 les 100 kil., à Filaret. — P. Dobreanu, id. : lot 1 à 59 80, docks Galatz; lot II à 98 ; lot III pr. 366 (les cahiers à 1 fr. et les paquets à0 35) : le tout pour 12.629 80. — Lithopone u. chemischefabrik, Kasern : offert du sulfate de zinc à 45 les 100 k.,Filaret.— Dudek frères. Sedek : lot I à 2 prix : à 62 80 et 66 70 les 100 k., selon la qualité. — Liedgens et Sohne, Mülheim : lot I, en barils de 50 k.,
  - à 63 50 les 100 k., Constantza, ou à 67 50, wagon Bucarest — Pieter Schoen et Zoon, de Zaandam : lot 1 : a) 64 39; 6) 62 39 ; ç) 61 19, selon qualité, ou le tout pour 12.822 30; lot II ; lot II à 79 les 100 k.; lot III pour 339 40 (les cahiers à 0 94 et les paquets à 0 3C) ; Galatz.
  - RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
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  - Paris. — Société en nom collectif M. et J. Fretlé, teinturerie, 6, av. Bugeaud. — Durée 7 ans. — Cap. 16.000 fr.
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  - Paris. — Société Lesage et Pied, teinturerie, 8, rue Levert. — L. M. Loubère, 9 bis, rue Geoffroy-Marie.
  - Amiens. —Société A. C. Serrassaint et Edouard Boi-leaux, usine de teinture, 71 à 89, rue Voirie. — L. les associés.
  - Lille. — Société Parent fils aîné, teinturerie, à Comines. — L. MM. Debouvry et Montagne-Thieuleux.
  - a"O?"e BONS VOYAGEURS
  - s’adresser à la Société de Protection mutuelle des Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg, PARIS-
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  - Marche à suivre pour répondre aux
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  - 1* Mettre sa lettre avec un timbre pourla transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per-
  - Sonne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déc inons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
  - • Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera nas transmise.
  - VENTE
  - DE BREVET D’INVENTION
  - La Société ENGLISCHE WOLLEN-WAAREN-MANUFACTUR, titulaire du brevet N° 333.835, pour : Procédé pour l’obtention par impression d’effets brillants semblables à la soie, propose la vente ou des licences d’exploitation dudit brevet.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - BIBLIOGRAPHIE
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  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’École pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
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  - L’itinéraire doit ramener le voyageur à son point de départ.
  - Arrêts facultatifs dans toutes les gares du parcours.
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  - Exportation dans tous pays
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- - TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
  - Pendant les cinq premiers mois des années 1907, 1908 et 1909
  - IMPORTATIONS Quantités livrées à la consommation EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
  - 1909 1908 1907 1909 1908 1907
  - Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil » — — Haïti » — Guatmala.. » — — Autres pays. » Totaux .... » Bois de teinture moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières, con-cassées ou moulues.. » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo • — • » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse. » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois de teint, et d’autres espèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » ( — fins » Vernis à l’alcool » à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées » Ocres broyées ou autremer t préparées... » ' Verts ne Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes » | Verts de montagne, de Brunswick et simil. » I Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 1 098 12.058 1 367 4 820 19.343 317 2.113 3.760 2.097 10 682 15 137 15. 166 10.732 1 138 290 3.350 2.415 782 11.157 600 22 913 1 568 5 433 533 392 90 5.254 2.963 56 418 10.443 16.539 1.505 8.259 563 6.069 16.396 439 1.053 3 084 185 10.135 25 257 19.771 18.069 415 249 13 001 1.481 700 11.283 590 30 723 620 5.459 682 428 51 5.590 3.222 63 570 15.839 19.987 2.334 12.614 1 964 7.682 24.574 436 1 596 1.840 1.935 13.735 14.397 21.899 9.557 1.087 446 7.849 1.400 497 10.032 466 34 917 732 5.790 418 366 50 5.684 3.201 37 382 11 668 20.981 Bois de teinture en bûches 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales..., » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine » Autres: Allemagne... » Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 299 32 17 399 . 6 630 39.968 76 53 439 225 2 553 1.107 427 143 69 240 159 156 19 6.749 8.631 12.393 2.207 17.411 47 391 26 1 993 7 964 399 4 17 503 8.953 136.837 129 34 22.288 2.316 152 57 24 237 916 922 51.373 4 408 585 182 562 730 199 411 111 330 136 21 44 10 810 9.234 6.846 1.405 15.799 44.094 118 3.143 7.148 414 10 29 560 7.3:2 112.275 133 67 24.631 2.365 76 58 96 221 983 61.002 238 180 408 201 1.872 803 250 63 85 299 95 8 66 13.597 10.801 5.954 1 468 18.487 50.307 353 13 4.152 7.528 223 9 16 588 6 581 123.283 185 71 20 582 1.199
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- - 1 625
  - 5C
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  - 18
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 29 9 se-e.
  - REVUE
  - PLACE DE L. RIS
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. . ..
  - azotique ( voir acide nitrique), muriatique 22' chimiq. pur..
  - » 20/22par 15 touries
  - nitrique 36: banc.......
  - » jaune ...........
  - 40 blanc...................
  - » jaune ...........
  - 36 chimiquem. pur. 40 • » »
  - oxalique .. . ............... phénique cristallisé 35’ .... sulfurique 53"... ...........
  - tartrique Alcali volatil du
  - 60• environ ...
  - 66’ »
  - 66 chimiq. pur au soufre......
  - 1er blanc.......
  - gaz 22-...... .
  - 28(29.. ...
  - Alcool dénaturé type Régie 90-.. nu épuré............... ordinaire.................... de chrome.....................
  - Benzine cristallisable. ..... lourde, industrielle type Régie...................
  - Bichromate de potasse
  - »
  - soude
  - Bi-oxyde de baryum 85/86".. Borax raffiné en cristaux........ -arbonate de soude cristallisé -rème de tartre entière ......
  - cyanure
  - Dextrine
  - Eau
  - 100
  - 33
  - 31
  - 32
  - 6
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  - 37
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  - 230
  - 30
  - 58
  - k.
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - S
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - L’hecto
  - . 43 »
  - 40 »
  - .. 65 »
  - Les 100 k.
  - » en poudre ........
  - » soluble, paillettes,
  - rouge de potassium pur., blonde citron............ blanche..................
  - oxygénée
  - 10 à 12 volumes .... extra ............. pharmaceutique..... chimiquement pure..
  - d’orseille liquide n’ 1.
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - Glycérine
  - 40- Baumé
  - 35’ »
  - 25’ »
  - 20' »
  - , . -----blanche industrielle 28' essive caustique de potasse 36".
  - DU MARCHE
  - Potasse caustique 70175 plaques. .
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire., rose factice.......
  - 42(45 en lourie ... . supérieure-..........
  - soude
  - 90(92 ......
  - Solvay 6570
  - » 7580
  - » 80(85.
  - Soude caustique 6b(62............
  - » 70(72...........
  - » » 60(62 plaquettes
  - » » 70(72 »
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » » n- 1...................
  - » » flior pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains.................
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p‘ la peinture.
  - de
  - Prusse
  - a
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. ni ................
  - Essence de térébenthine HP
  - 75
  - 65 87
  - 50
  - 6 175 1705 325 335
  - 39
  - 39
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  - Le litre . 23
  - Les 100 k.
  - * » » 40 ...
  - . » de soude 36"...
  - Noix de Galles de Chine........ orseille double................ „ “ triple ... ... p“ymuriate d’étain 32 %..........
  - panama (Quillay)................. sermanganate potasse..... . ...
  - otasse d’Amérique...............
  - imitation d’Amérique 66/70• 52/55 45’...
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  - PLACE DD HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cote :
  - Campéche du Brésil, coupe
  - Jaune
  - 2e qualité... 3e bonne ...
  - • 3 e inférieure
  - - Sisal, Yucatan..
  - - Honduras...
  - Tabasco....
  - Haïti Cap....
  - - Fort-Liberté
  - Aquim... St-Marc .
  - Gonaïves
  - • P.-de-Paix .
  - - Miragoane..
  - Saint-Domingo
  - Martin, et Guadel.
  - Jamaïque. .........
  - Cuba et St-Yago .. Manzanille........
  - Tuspan............
  - ...............
  - Campéche..........
  - Carme»'...........
  - Tampico......... Porto-Plata....
  - Haïti......... . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab...
  - RioHacha..........
  - Carth. et Savan... ..................
  - Fustet.... 100 k.
  - Tatajuba(Pern . )50 k
  - Bahia . .. .....
  - Corinl o.......%. Amapala. 50 kil.
  - d Espagne, à 1
  - 75
  - 75
  - 25
  - 50
  - 40
  - 40
  - 35
  - 70
  - 80
  - 25
  - 70
  - 25
  - 50
  - 50
  - 50
  - 50
  - 25
  - Rouge
  - Brésil Bahia Calliatour..
  - Lima.......
  - Ste-Marthe Brésillet ..
  - Sandal.....
  - Sapan . ..
  - 100 k.
  - 50 k.
  - 12
  - 100 k. . .50k.
  - 8
  - 3
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco,50 k-
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb..........
  - » pressé...
  - Cochenille
  - On cote : Ténérife ..............
  - Ténérife grise.........
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - .. .50 kilos.
  - Pond......
  - On
  - On
  - cote
  - cote
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellemert :
  - Beng • sur v. et bl. 1(2 k . fin violet et pourpre.. . Beng. beau viol, et dito..
  - a
  - 10
  - 6
  - 5
  - 6
  - 5
  - 25
  - 50
  - 10
  - 30
  - 50
  - 25
  - 75
  - 50
  - 50
  - 25
  - 25
  - 25
  - «
  - bon violet......... bon moyen violet... moyen violet....... beau violet rouge... bon violet rouge.... bon moy. v. rouge.. fin rouge.......... beau dito..........
  - bon dito............ bon à fin cuiv...... cuiv. ord. et bas...
  - Java.........
  - Kurpah . . ....
  - Madras .....
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M
  - N-M
  - 6
  - 103 .
  - 20 .
  - 9 .
  - 14 .
  - 10 .
  - 10 .
  - 4 .
  - 8 .
  - 8 .
  - 105 .
  - 30 .
  - or ar
  - 48 ..
  - 1/2 kil.
  - 1 50
  - 5
  - 4
  - 2
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 1
  - 25
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 70
  - 70
  - 50
  - 5 6
  - 3
  - 4
  - 3 4
  - 4
  - 3
  - 4 4
  - 3
  - 3
  - 75
  - > r
  - MS M» if CI
  - 75
  - 5C
  - • bon à fin sobre..
  - » — cor....
  - • cor. ord. à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
  - » bon à beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ...............M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar.............. M
  - Quercitron
  - On cote les 50 kil . Baltimore fia eiflé...... gros effilé..............
  - a î
  - C G - a es a E . des
  - Rocou
  - 1/2 »ii. .
  - 3
  - 2
  - 1
  - 25
  - 75
  - 0 35
  - N. M
- p.221 - vue 228/396
- - 0 09. &v
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) o de Fustet Albanie... . Cachou noir, Ire marque... » marques ord..
  - Cochenille argentée.. 100 k.
  - 16 .. à .
  - Surcuma
  - grise............ zacatille naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale........
  - Chinois..........
  - Madras............
  - 12 .
  - 95 .
  - 70 .
  - 400 .
  - 325 .
  - 15
  - 85
  - Galles de Chine.........«...
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 50 .
  - 56 .
  - 48 .
  - 125 .
  - 150 .
  - INDIGOS, — Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. » moyen et bon moyen
  - » coloré.......... ..
  - » moyen ord. et ord.
  - terne et serré.....
  - . Kurpah lût. et beau vio’et et violet rouge..
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré.. • • » moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
  - Bengale beau et fin violet
  - M..
  - s
  - =
  - Java
  - bon moyen à bon violet et violet rouge ...........
  - moyen violet-rouge et rouge........ bon moyen.......'...
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - S
  - M
  - M
  - 350
  - 400
  - 310
  - 130
  - 5
  - M..
  - 2
  - M
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique. ......... .
  - Alun raffiné (entrepôt).... .
  - » (acq.).-........
  - Couperose emballée..........
  - Essence de térébenthine (d. fûts). ....................
  - Id. (s. fûts)...............
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt). .....
  - Galles vertes et noires.....
  - » noires Alep ................
  - » blancnes pays......
  - Gomme arabique, en sorte .
  - con-
  - 400
  - 80 .
  - 77 .
  - 35 .
  - -32 .
  - 170 .
  - 130 .
  - 85 .
  - Ghésirée, en sorte..... ... .
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 .
  - * » Galam ..........
  - » Aden, sorte cour, bonne
  - » Mogador, blonde..........
  - • » » blanche.........
  - » Laque en f. qté orange.
  - » mi-orange
  - » : cerise AC
  - Sandaraque lavée...........
  - • Damar (Batavia)..........
  - « » Singapore.......
  - a » Penang..........
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - Quercitron................
  - Garance, racine...........
  - r pondre..................
  - ocou Guadeloupe . ....
  - 270 les
  - 225
  - 250 ..
  - 170 ..
  - 185 ..
  - 110 ..
  - 200 .
  - 150 .
  - M .
  - Cayenne..
  - Safran d’Espagne, Valence
  - 70 .
  - 110 .
  - M .
  - 19
  - 18
  - 190
  - S
  - 190
  - -D. o
  - 850
  - 600
  - pur.......................
  - Sulfate de euvre(entrepôt), iseq.). .
  - 2
  - 58
  - Sumac en feuilles.. ........ » poudre....................
  - Styrax liquide..............
  - Tamarin Madras...............
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.................. » en pains, extra sec, sous pap................... » bon marchand en pains » » en boules
  - » raffiné en poudre sec
  - 40.........
  - 40.........
  - 140 .. 180
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide
  - »
  - a
  - muriatique ... nitrique.....
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d.
  - d.
  - d. d.
  - d.
  - Ammoniaque liquide
  - 22 d
  - Borax raffiné.....•.........
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre...................... broyé.......................
  - Crème de tartre.............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins..............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut.......
  - » de potasse brut. ... Sel de soude,80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible...
  - SAVONS
  - Blanc
  - Jaune
  - Mous en Barils
  - Qualité extra....................
  - Qualités ordinaires................
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40 44
  - 27 28 00 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - 10
  - 39
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - 50 à
  - 50
  - 47 .
  - 190
  - 8
  - 22
  - 9
  - 24
  - 45
  - 19
  - 14
  - 12
  - 50
  - 25
  - 75
  - 75
  - 5 40
  - E 54
  - 5 50
  - Cuits unicolores) pur à l’huile d’olive ... extra pur (72 0/0 d’huiles) augmenté (60 0/0 »..).
  - résineux (72 0/0 » ).
  - » (72 0/0 » ).
  - Vert à l’huile de pulpes industriel.
  - » tunisien........................
  - Jaune
  - à manteau blanc . .
  - BOIS DE TEINTURE
  - 28 — à 29 -
  - Brésillet. ......
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . . — Haïti .... — Martinique,Guade loupe . .
  - Calliatour...............
  - Pernambouc...............
  - Jaune Cuba ...
  - — Guayra-— Tuspan
  - Lima. . . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco.
  - Mto O oo oo
  - I I 1
  - I —
  - 14
  - 28 25
  - 19 -
  - 14 -
  - to
  - I
  - 15
  - 78
  - 53
  - 47
  - 47
  - 60
  - 48
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)
  - » (60 0/0 d’huiles)..........
  - Rosé .. ......................
  - Noir..........................
  - Blanc spécial ...............
  - Bleu
  - 47 4 5
  - 50
  - 45
  - 60
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » ;.
  - talqué ire qualité
  - n » 2e
  - Marbré bleu ou » »
  - rose Dijon.. Nantais
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits............
  - Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé. Résineux...............
  - Vert exportation.... .. Brun.. Noir ..................
  - 52
  - 48
  - 44
  - 42
  - 51
  - 52
  - 18
  - 34
  - 32
  - 26
  - 30
  - 36
  - 35
  - 80
  - 56
  - 50
  - 52
  - 48
  - 63
  - 49
  - 47
  - 49
  - 47
  - 52
  - 46
  - 53
  - 49
  - 44
  - 54
  - 53
  - 32
  - 42
  - 34
  - 30
  - 36
  - 40
  - 38
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . .
  - — — fin violet . .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet .
  - — — petit violet. .
  - — — ordinaire et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . ....
  - — — bon ....
  - • — moyen . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet .
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — orù.et cuivré
  - — Manille ..... — Guatemala flor . — — sobre « .
  - — cortès .
  - — Mexique flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D. C . le k. — — blonde, irequal.
  - — — — 2equal
  - — —- cerise. . .
  - — — blondeordin.
  - Garance d’Avignon. . 100 Lac-Dye, marque DT. le Orseille Mers du Sud. 10C
  - — Madagascar
  - k k.
  - k
  - I
  - 11
  - 11
  - 10
  - 9
  - 8
  - 6
  - 5
  - 2
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  - 8
  - 7
  - 50
  - 50
  - 75
  - 4C
  - 50
  - * I I I I I
  - 8 —
  - 6 —
  - 5 —
  - 7 -
  - 6 —
  - 4 -
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 4
  - 50
  - 25
  - 90
  - 50
  - 95
  - 13 -
  - 12 •
  - 11 -
  - 10 -
  - 9
  - 2 1
  - <o co
  - 3 -2 70
  - 9 -
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  - 5 5C 6 50
  - 6 -
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 223
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
  - Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat - poste adressé aux bureaux du journal.
  - LA TEINTURE AU XIXe SIECLE
  - en ce qui concerne la laine et les tissus, par T. Grison Deux beaux volumes grand in-8, reliure 1/2 chagrin plats toile, contenant 459 échantillons sur cartons. Prix 100 francs.
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  - BLANCHIMENT ET APPRETS
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  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16.......5 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de ceeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur 11 Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - Par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSU S
  - par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - Par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales.— Ma-“eres colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-Ies. — Matières colorantes azoïques.
  - ** Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) " Matières colorantes hydrazoniques. — Matières m orantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. ' Rivées de l’anthracène.)
  - 3 Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di , du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-p ane î (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de leinlde rosolique ’ (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la rrnone inoide . (a) Indamines et indophénols ; (b) A azines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; tdines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-se oxycétones et xanthones.
  - et d Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine thire laéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou enozényliques.—Matières colorantes non classées.
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, çoton, etc.
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  - Aniline (Couleurs d'), d’Acide phénique et de Naphtaline, comprenant : l'étude des houilles, la distillation des goudrons, la préparation des benzines, nitrobenzines, anilines, de l’acide phénique, de la naphtaline et de leurs dérivés, ainsi que leur emploi en teinture, par M. Th
  - Chateau, 1868, 2 forts volumes ornés de figures. 7 fr. 50
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  - Les Patrons devant les prud’hommes.—Manuel des ois et réglements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII- arrondissement. In-8, 317 p. Prix : 4 fr. 50.
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  - %
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- p.224 - vue 231/396
- - 5 Août, 1909
  - 53e Année. — N° 15.
  - MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - PRIX D ABONNEMENT :
  - FRANCE : Un an. .... . 15 îr.
  - ~ Six mois....... 8 fr.
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  - Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
  - s’adresser aux bureaux du Journal
  - 20, rue Turgot, 20 — PARIS
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  - ANNONCES . ; Faits divers.................3 fr.
  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Procédé et dispositif d'alimentation des barques de teinture — Les nouveaux colorants. — La théorie de la teinture (suite et fin). — La solidité des couleurs à la lumière (suite).— L’électrolyse dans la buanderie. — Société industrielle du Nord de la France. - La chargé de la soie (suite et fin). —Les transports. — Informations. T Notre service de contentieux.— Jurisprudence. -- Adjudications administratives.— Renseignements commerciaux — Bibliographie.
  - — Revue du marché. — Annonces.
  - PROCÉDÉ ET DISPOSITIF D’AL’MEN TATION des barques de teinture
  - par la Société Mayoux et Verchère
  - Les opérations de la teinture et de la charge comportent, comme on le sait, des passager dans différents bains, et jusqu’à présent les passages successifs dans ces bains se sont faits en transportant les écheveaux d’une barque à une autre, soit à la main, soit par des moyens mécaniques.
  - Le but de cette invention est de réaliser,sur l’em-placement le plus réduit et avec la plus grande simplicité d’organes et de manœuvre, les diverses opérations de la teinture et de la charge, et cela sans changer de place ni les barques, ni les écheveaux, ni les appareils à teindre. A cet effet, les différents bains sont envoyés successivement dans des réser-voirs affectés aux produits à conserver. Ces bains
  - peuvent être placés au-dessous des barques et aussi au-dessus, soit qu’ils arrivent par refoulement par l’air comprimé, soit par aspiration par le vide, soit par les deux moyens combinés : refoulement par l’air comprimé et aspiration par le vide. La vidange des barques s’opère par la simple manœuvre d’une soupape.
  - En se référant au dessin ci-contre qui représente schématiquement et à titre d’exemple seulement un moyen de réaliser l’invention, A désigne un métier double supporté par un pôt de presse B qui permet d’élever le métier pour sortir des bains les écheveaux placés sur les porte-manteaux. De chaque côté du métier sont placées à demeure deux barques C dans lesquelles sont faites successivement toutes les opérations.
  - En dessous des barques C ou à tout autre endroit convenable, sont des réservoirs D dans lesquels les bains sont envoyés après avoir servi et d’où ils sont renvoyés dans les barques pour être utilisés à nouveau. L’élévation de ces bains est faite au moyen de l’air comprimé de deux manières différentes.
  - Ier moyen. — L’air comprimé nécessaire à l’élévation des bains peut être produit au moyen d’un compresseur d’air qui refoule l’air dans le réservoir E par la conduite F. Un tuyau G dessert tous les réservoirs des métiers au moyen de conduites H munies de robinets à trois voies/. Le robinet I peut faire communiquer les réservoirs E et ou bien
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  - Ci
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - mettre les réservoirs D en communication avec l’air atmosphérique pendant le chauffage des bains par la vapeur dans les réservoirs D. La pression de l’air comprimé refoule les bains des réservoirs D par la conduite K qui déverse les bains dans les barques.
  - La vidange des barques est effectuée par le tuyau J muni d’une soupape spéciale hermétiquement fermée et que l’on manœuvre à volonté quand on chasse le bain des barques dans les réservoirs D, L est la conduite de vapeur pour le chauffage des
  - communication les réservoirs M et D, le bain contenu en D s’élèvera dans la colonne K et se déversera dans les barques C. Le débit sera proportionnel au débit d’arrivée d’eau dans le réservoir M. Quand les barques sont remplies,il suffira de fermer le robinet d’arrivée d’eau N pour arrêter le remplissage des barques.
  - L’eau contenue dans le réservoir M sera employée pour les lavages, de sorte que ledit réservoir sera de nouveau rempli d’air par le reniflard 0 et sera ainsi prêt, au moment voulu, à recommencer
  - G
  - IO-lef=[
  - T P
  - bains dans les réservoirs D, au moyen de barboteurs ou de serpentins.
  - 2e moyen. — L’air comprimé peut être produit par une chute d’eau si l’on dispose d’un réservoir placé à une hauteur suffisante. Dans ce cas, l’eau d’un bassin en charge arrive dans un réservoir M placé à un niveau un peu supérieur à celui des barques C des métiers.
  - Quand on veut élever les bains des réservoirs D dans les barques C, il suffit d’ouvrir le robinet N d’arrivée d’eau dans le réservoir M. L’eau s’écoule dans ce réservoir et le robinet d’air Z mettant en
  - une autre élévation de bain. Dans ce cas, l’organisation des réservoirs D reste la même qui a été indiquée pour le premier moyen.
  - Si l’on veut combiner les deux moyens, il est utile de placer, de chaque côté du tuyau collecteur d air comprimé; des robinets P, Q, qui permettront d’isoler au besoin les deux réservoirs E et M de façon a pouvoir, à volonté, se servir de l’organisation du premier ou du second moyen.
  - L’air comprimé peut aussi être employé à élever le métier A en interposant une colonne de liquide entre l’air comprimé et le piston du pot de presse B-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Noir Nitrazol diamine BB
  - Le Noir Nitrazol Diamine BB, brev. s. g. d. g., mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise, se distingue de l’ancienne marque Noir Nitrazol Diamine B par sa nuance noir bleu plus vif. De même que cette marque, il se copule avec Nitrazol C ou avec Paranitraniline C diazotée, et peut servir à la teinture du coton sous toutes ses formes.
  - Comme ce produit se laisse très bien ronger à blanc avec Hyraldite, il convient également très bien pour impression.
  - Mode de teinture
  - On teint d’après le procédé usuel pour les Couleurs Diamine, avec addition de 1/2 — i o/o de carbonate de soude cale, et, suivant l’intensité de la nuance, 10—20 0/0 de sulfate de soude calc. ou de sel marin, on rince et on copule avec Nitrazol C ou avec Paranitraniline diazotée.
  - Noir Naphtol BGN
  - En raison de ses excellentes propriétés, le Noir Naphtol BGN conc. pour impression, de la même firme, est le colorant le plus employé pour impression en noir sur tissus laine. Il offre entre autres les avantages de très bien supporter le vaporisage et le lavage du tissu et de se fixer très bien, de sorte qu au rinçage, le blanc est à peine bleuté. La soli-dité des effets d’impression est remarquable, et nous appelons spécialement votre attention sur la solidité au lavage et à l’eau, de même que sur la solidité à la lumière.
  - Employé seul, le Noir Naphtol BGN conc. pour Impression donne par impression un très beau noir charbon. On obtiendra facilement un noir bleuté CR nuançant avec les colorants acides convenables, comme Cyanol extra ou Bleu Formyl B.
  - Mode d’emploi
  - Dissoudre :
  - 5o—65 gr. colorant dans
  - 410 » eau chaude, mélanger avec
  - 280 » britishgum et faire bouillir.
  - Après refroidissement, on ajoute :
  - 15 » acide oxalique et
  - 15 » alun dissous dans
  - 180 » eau, puis
  - 15 » chlorate de soude, dissous dans
  - 25 » eau.
  - I kilo.
  - Après avoir imprimé, on vaporise humide, environ 1 heure, lave et sèche, selon le procédé usité pour l’impression de la laine.
  - LA THÉORIE DE LA TEINTURE Par M. Léo Vignon (1)
  - (Suite et fin — Voir notre numéro précédent.)
  - Matières colorantes
  - Ionisation des bains de teinture. — Partant de cette idée que l’activité chimique des textiles était liée à la dilution et, par suite, à la dissociation électrolytique des bains, j’ai déterminé, à diverses températures, la conductibilité électrique de plusieurs solutions aqueuses d’acide sulfurique et de matières colorantes, employées aux dilutions usitées dans la préparation des bains de teinture (Comptes rendus, 14 janvier 1907). Les déterminations ont porlé sur l’acide sulfurique, la roccelline, l’orangé II la fuchsine et l’acide picrique.
  - J’ai constaté que l’ionisation des matières colo- rantes était fortement accrue par la dilution, mais 1 surtout par l’élévation de la température. Or, ces | conditions se trouvent réalisées dans les opérations de teinture directe en un bain. L’influence de l'ionisation des matières colorantes solubles dans la teinture des textiles, en un bain, est donc manifeste.
  - | Propriétés colorantes de Vacide picrique. — J’ai i étudié spécialement les propriétés colorantes et tinctoriales de l’acide picrique (Comptes rendus, 29 mars 1909). Les solutions d’acide picrique dans l’alcool, l’éther et le benzène ne teignent pas la laine. La fixation de l’acide picrique sur la laine ! (1) Congrès international de Chimie appliquée de
  - Londres, en 1909.
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- - 2’8 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - est due à une réaction chimique de la fibre, sur la matière colorante fortement ionisée au sein de l’eau.
  - L’étude comparative de la conductibilité électrique et de la teinture de divers bains directs : orangé II, roccelline, fuchsine, m’a montré que ces matières colorantes ne se fixent sur la laine que lorsque la conductibilité électrique des bains atteint une certaine valeur ; dans la pratique, cette valeur est obtenue par l’élévation de la température des bains et par l’action de substances auxiliaires (mordants), acides, bases, sels, etc.
  - Enfin, l’ionisation réalisée dans les bains de teinture, pour être efficace et permettre la fixation sur la laine (ou la soie) et l’épuisement des bains, est liée pour chaque cas, non seulement à l’intensité de l’ionisation, mais à la nature des ions en présence; la fuchsine, en effet, teint la laine en bain neutre ou faiblement acide, tandis que la teinture ne se produit pas, quelle que soit l'ionisation, en présence de la soude caustique.
  - Influence de l'état colloïdal de la matière à teindre. — J’ai teint dans des conditions déterminées avec trois matières colorantes : roccelline (matière acide), fuchsine (matière basique), rouge Congo (matière acide et basique substantive), deux substances colloïdales : l’amidon et la gélatine.
  - Par refroidissement, j’ai obtenu des gelées qui ont été mises à diffuser au contact d’eau distillée froide. Cette eau s’est plus ou moins colorée par diffusion, suivant que la gelée était plus ou moins teinte, ou simplement imprégnée de solution colorée. En comparant entre elles les colorations des eaux de diffusion on trouve : 1° que les gelées amidon se comportent comme le coton, les gelées gélatine comme la laine et la soie; 2' les colorations des gelées se produisent sous la double influence de l’attraction moléculaire (faible) et de la constitution chimique des gelées (prépondérante) dans les teintures obtenues. Les résultats confirment les conclusions antérieures savoir : l’amidon est un polyalcool, la gélatine est un amino -acide.
  - Teinture par le chromate de plomb (Comptes rendus, 3 mai 1909). — Le chromate de plomb
  - fraîchement précipité, bien lavé, non séché, mis en suspension dans l’eau, teint facilement les textiles. La fixation a lieu aussi, mais avec moins d’intensité, dans l’alcool et le benzène. La caractéristique de cette teinture est que tous les textiles, à de très petites différences près, se comportent de la même manièie ; ils se teignent quelle que soit leur nature végétale ou animale.
  - Le chromate de plomb teint également bien la soie, la laine et le coton; à ce titre, il diffère complètement, pour les conditions de la fixation des matières colorantes solubles des acides et des bases dont j’ai étudié l’absorption par les différents textiles.
  - Il faut, en outre, une proportion beaucoup plus grande de matière colorante avec le chromate de plomb qu’avec les matières colorantes solubles pour obtenir une nuance déterminée.
  - Le chromate de plomb ne se fixe pas chimiquement sur.les textiles puisque les fonctions chimiques des textiles sont indifférentes relativement à cette fixation. C’est, sans doute, en vertu de l’attraction moléculaire, s’exerçant à très petite distance, entre les molécules (sens physique) de tous les corps, indépendamment de leurs fonctions chimiques, que cette fixation a lieu.
  - Pour préciser ma pensée, je rappelle que cette attraction moléculaire est la cause des phénomènes de cohésion, adhésion, frottement, capillarité, viscosité, tension superficielle, etc.
  - Il faut observer, du reste, que les textiles se comportent, physiquement, comme les corps poreux et que le chromate de plomb précipité, en suspension dans l’eau, est assimilable parla dimension de certaines de ses particules aux granules ou micelles des colloïdes en fausses solutions.
  - Teinture
  - Les conclusions des expériences qui précèdent, peuvent se formuler brièvement :
  - 1° Les textiles sont des corps poreux comparables dans une certaine mesure, par le développement de leur surface, aux colloïdes en pseudo ou fausses solutions.
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  - Q> Ge
  - Par suite du développement de leur surface, les , textiles sont particulièrement sensibles à l’attraction i moléculaire, aux actions chimiques résultant de leur constitution ;
  - 2° Les textiles ont des fonctions chimiques nettes : le coton est un polyalcool, la soie et la laine sont des amino-acides.
  - On peut résumer ces deux propriétés en disant que les textiles sont des corps poreux doués de fonctions chimiques ;
  - 3° Les matières colorantes peuvent se diviser en deux classes :
  - Matières colorantes solubles dans l’eau et matières colorantes insolubles.
  - Les matières colorantes solubles dans l’eau sont toutes acides ou basiques ou amino - acides, elles se fixent chimiquement sur les textiles, dans les bains de teinture qui doivent être formés par de l’eau; elles sont fortement ionisées. Le mécanisme chimique de la fixation est variable; nous en avons donné des exemples pour l’acide picrique sur la laine et les colorants substantifs de la benzidine pour le coton. La nature des combinaisons formées dans lesquelles peuvent intervenir des mordants doit être établie pour chaque cas par des études ultérieures.
  - Les matières colorantes insolubles, très divisées, se fixent en vertu de l’attraction moléculaire que j’ai définie. Elles peuvent teindre les textiles dans les liquides autres que l’eau. Elles doivent être très divisées en grains dont une partie au moins a des dimensions comparables à celles des granules ou micelles des colloïdes en fausses solutions; c’est à cette condition seulement qu’elles peuvent obéir à l’attraction moléculaire. Elles se fixent à peu près également sur tous les textiles, quelle que soit leur
  - nature chimique.
  - J’ai donné les preuves expérimentales qu’il y avait en teinture des cas purement chimiques et fies cas purement physiques. Il est facile d’imaginer fies cas mixtes, dans lesquels les deux forces que j’ai définies, fonctions chimiques, attractions moléculaires, peuvent être associées.
  - LA SOLIDITÉ DES COULEURS A LA LUMIÈRE Par M. Bons
  - (Suite - Voir notre numéro précédent.)
  - Les expériences suivantes faites par l’auteur confirment les conclusions suivantes :
  - Un tissu de coton a été teint avec une couleur substantive après avoir été préalablement blanchi et débarrassé de toute trace de mordant. Le tissu coupé ensuite en bandes minces a été séché à l’obscurité dans un dessiccateur sur du chlorure de .calcium. Les bandes d’étoffes ont été ensuite exposées au soleil dans un flacon où l’on avait préalablement fait le vide; d’autres bandes du même tissu enfermées dans une bouteille semblable ont été exposées au soleil en même temps.
  - Un troisième lot de bandes provenant aussi de la même pièce d'étoffe a été, par contre, conservé en parfaite obscurité puis les trois échantillons divers ont été comparés. Le tableau ci-dessous indique les résultats observés après quinze jours d’exposition en plein soleil au mois de mai.
  - La pression dans le vide était de 45 mm.
  - Nous ferons observer que les matières colorantes n’ont pas été choisies parmi les teintures substan-tives les plus solides à la lumière, afin que les changements soient considérables et ainsi plus facilement notés et comparés.
  - Te:tture employée Pourcentage de la teinture suivant le poids du tissu Ac'ion de la lumière solaire
  - dans le vide dans l’air
  - Rouge Congo 4 R 1 très peu changé beaucoup changé
  - Benzo orange R. Diamine . 1 —" —
  - Bleu brillant . I — —
  - Vert Columbia . I — —
  - Il est vrai qu’il est douteux si la différence frappante qui existe dans l’action de la lumière indiquée
  - dans la table ne doit pas être attribuée à la petite quantité d’air qui n’a pas été épuisée ou encore à l’action de la fibre elle-même, mais l’expérience a
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - démontré que si l’air n’est pas seul responsable de l’action, il l’accélère toujours considérablement.
  - Afin d’éclaircir ce point, des tissus de laine ont été essayés dans les mêmes conditions que les échantillons précédents et les résultats sont enregistrés ci-dessous.
  - Teinture utilisée et son pourcentage suivant le poids du tissu tissu employé Action de la lumière solaire
  - dans le vide à l’air libre
  - Ponceau 2 P 3/4 0/0 Rouge de chrome laine inchangé faibli
  - anthracène 3/4 0/0, Jaune alizarine 3 G. » » »
  - 3/4 0/0 ... . Magenta fixé sur ta- nin et tartre éméti- » » »
  - que 1/2 0/0 . . . Noir bleu Zambesi coton à peine changé presque blanchi
  - diazotisé 3/4 0/0 . Noir aniline par le processus Hummel » inchangé faibli
  - 3/4 0/0 . . . . » » présente un verdissement très distinct
  - Ces résultats confirment pleinement l’opinion générale que la lumière a peu ou point d’action sur les couleurs dans le vide.
  - Des essais entrepris avec des teintures à l’indigo et au soufre ont donné des résultats analogues, en dépit du fait que la grande solidité de ces teintures à la lumière rend le résultat moins net et plus difficile à noter que dans les cas précédents. Il est inté
  - ressant à remarquer que dans le vide la couleur des tissus teints à l’indigo est également solide sur la laine et sur le coton, alors que dans des circonstances ordinaires la teinture sur laine est plus résis
  - tante que la teinture sur coton.
  - Il reste toutefois à démontrer si l’effet est dû uni
  - quement à l’air ou si la nature de la fibre y contribue jusqu’à un certain point.
  - Les preuves directes sont assez difficiles à faire à ce sujet ; mais, quel que puisse être le point de vue
  - où l’on se place quant aux théories de teinture, il semble peu facile d’assurer que la fibre a une action quelconque dans ce sens.
  - Les légères décolorations observées dans les tableaux ci-dessus peuvent, il est vrai, être attribuées à la fibre, mais elles peuvent aussi très bien s’expliquer par l’action de la petite quantité d’air contenue dans le flacon, d’autant plus que celui-ci avait contenu de la vapeur d’eau.
  - (A suivre.) (Traduit spécialement de Textile Colorist par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - L’ELECTROLYSE DANS LA BUANDERIE
  - Le traitement du linge sale par l'électrolyse est communément introduit dans les hôpitaux allemands. En Angleterre, ce n’est pas encore le cas, à l’exception toutefois de l’infirmerie de Manchester où l’on emploie depuis quelque temps l’appareil inventé par Haas et Oettel. La construction de ce dispositif est simple. Il consiste en principe dans l’électrolyseur en grès; d’une cuve à saumure pourvue d’un agitateur, d’une soupape d’aspiration et d’un robinet de soutirage ; d’un réservoir collecteur en grès et du tableau de charge nécessaire pour la prise de courant.
  - Au cours de l’opération, la cuve à saumure est remplie d’une quantité d’eau déterminée à laquelle on ajoute un poids donné de sel ordinaire, lequel est rapidement dissous par quelques tours de l’agitateur. Pendant que l’eau saturée de sel circule dans l’électrolyseur, le courant électrique y est amené transformant l’eau en un liquide électrolytique de force constante. Ce liquide coule ensuite dans le réservoir collecteur d’où il est soutiré pour être employé immédiatement. La puissance de désinfection des chlores est universellement connue et ce sont aussi les meilleurs agents de blanchissage. A l’aide de ces électrolyseurs, on peut produire de l'hypochlorure de sodium neutre de tous les degrés, de 3 à 14 grammes par litre. On assure que l'un des plus grands avantages de ce système c’est que
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  - du linge peut être lavé d’après ce procédé pendant des semaines sans être endommagé.
  - (Traduit spécialement du Journal of the Royal Society of Arts, par le Moniteur de la Teinture.)
  - Société industrielle du Nord de la France
  - PROGRAMME DES CONCOURS OUVERTS POUR 1910
  - Dans sa séance publique de janvier 1910, la Société industrielle du Nord de la France décernera des récompenses aux mémoires répondant d’une manière satisfaisante au programme des diverses questions énoncées ci-après et, d’une manière générale, aux travaux réalisant tout progrès industriel « non compris dans son programme ».
  - Ces récompenses consisteront en médailles d’or, i de vermeil, d’argent ou de bronze et mentions 1 honorables ainsi qu’en primes pécuniaires.
  - « A mérite égal, la préférence cependant sera « toujours donnée aux travaux répondant aux « questions mises au Concours « par la Société.»
  - Les mémoires présentés devront être remis au Secrétariat de la Société, « avant « le 15 octobre 1909 ».
  - Les mémoires couronnés pourront être publiés par la Société.
  - Les mémoires présentés restent acquis à la Société et ne peuvent être retirés sans l’autorisation du Conseil d’administration.
  - Toute personne, membre ou non de la Société, est libre de prendre part au concours, à l’exception seulement des membres actuels du Conseil d’admi. nistration.
  - Les mémoires relatifs aux questions comprises dans le programme et « ne comportant pas d’ap-« pareils à expérimenter ne devront pas être si-« gnés > ; ils seront revêtus d’une épigraphe reproduite sur un pli cacheté, annexé à chaque mé-moire, et dans lequel se trouveront, avec une troisième reproduction de l’épigraphe, « les noms, « prénoms, qualité et adresse de « l’auteur », qui attestera, en outre, que « ses travaux n’ont pas « encore été récompensés ni publiés ».
  - Quand des expériences seront jugées nécessaires, les frais auxquels elles pourront donner lieu seront à la charge de l’auteur de l’appareil à expérimenter; les Commissions en évalueront le montant et auront la faculté défaire verserles fonds à l’avance entre les mains du trésorier. — Le Conseil pourra, dans certains cas, accorder une subven-tion.
  - F. — Blanchiment
  - 1° Etude comparative de l’action blanchissante des divers agents décolorants sur les diverses fibres industrielles. — Prix de revient.
  - 2° Influence de la nature de l’eau sur le blanchiment.
  - Expliquer le fait qu’un fil se charge des sels calcaires lorsqu’il séjourne longtemps dans l’eau calcaire. Donner les moyens d’y remédier tout en lavant suffisamment les fibres ; donner un tableau des diverses eaux de la région du Nord et les classer suivant leur valeur au point de vue blanchiment.
  - 3° Etude des meilleurs procédés pour blanchir les fils et tissus de jute, et les amener à un blanc aussi avancé que sur les tissus de lin. Produire les types et indiquer le prix de revient.
  - 40 Etudier les divers procédés de blanchiment par l’électricité.
  - 50 Blanchiment de la soie, de la laine et du tus-sah. — Etude comparative et prix de revient des divers procédés.
  - 6° Appareils perfectionnés continus pour le blanchiment des filés en écheveaux.
  - G. — Matières colorantes et teinture
  - 1° Etude d’une ou plusieurs matières colorantes utilisées ou utilisables dans les teintureries du Nord de la France.
  - 2° Etude de la teinture mécanique des matières en vrac, en fils sur écheveaux ou bobines.
  - 30 Tableaux comparatifs avec échantillons des teintures : (1) sur coton; (2) sur laine; (3) sursoie avec leurs solidités respectives à la lumière, au savon, à l’eau chaude. Indiquer les procédés employés pour la teinture et ramener toutes les appréciations à un type.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 4° Etude particulière des matières colorantes pouvant remplacer l’indigo sur toile et sur coton pour la teinture en bleu. Donner échantillon et faire la comparaison des prix de revient et de solidité au savon, à l’eau chaude et à la lumière.
  - 5° Déterminer quelles sont les matières qu’il faut éliminer avant le dosage de l’indigo pour arriver à une appréciation de la valeur réelle du produit. Etude comparative de l’indigo naturel et de l’indigo synthétique. 1
  - 6° Etude d’une matière colorante noire directe sur coton ou lin, aussi solide que le noir d’aniline et se teignant comme les couleurs directes coton.
  - 7° Indiquer les récupérations que l’on peut faire en teinture (fonds de bain, indigos perdus, savons, etc).
  - 8° Etudier les genres de tissus imprimés que l’on pourrait faire dans le Nord et les produits de ce genre les plus usités aux colonies.
  - 9° Indiquer un procédé de teinture sur fil de lin donnant un rouge aussi solide, aussi beau que le rouge d’Andrinople sur coton. Indiquer le prix de revient et présenter des échantillons neufs et d’autres exposés à la lumière comparativement avec du rouge d’Andrinople. Même comparaison pour la solidité au savon et à l’eau.
  - 100 Procédé pour rendre les matières colorantes plus solides à la lumière, sans en ternir l’éclat.
  - H. — Apprêts
  - 1° Etude sur les transformations défibrés textiles au point de vue du toucher, du craquant, du brillant, de la solidité et de l’aptitude à fixer les colorants en visant spécialement le mercerisage et la similisa-tion.
  - 2° Machine permettant de donner aux étoffes des effets d’apprêts nouveaux.
  - 3° Traité pratique de la fabrication des apprêts | et de leurs emplois industriels. Cet ouvrage devra comprendre : (i)une partie traitant de la fabrication des principaux apprêts du commerce et (2) l’application de ces apprêts aux diverses fibres.
  - 40 Procédés pour donner à la laine l’éclat de la soie. d
  - 5° Trouver pour le tulle un apprêt aussi parfait
  - que la colle de poisson et sensiblement meilleur marché.
  - 6° Etude comparative des divers procédés d’imperméabilisation :
  - (1) du tissu de laine ;
  - (2) du tissu de coton ;
  - (3) des toiles;
  - (4) du tissu mixte.
  - Echantillons comparatifs.
  - V. — TEINTURE (prix Roussel).
  - Un prix de 500 fr., auquel la Société joindra une médaille, sera décerné à l’auteur du meilleur mémoire sur la détermination de la nature chimique des différents noirs d’aniline.
  - LA CHARGE DE LA SOIE(D
  - (Suite et fin — Voir notre numéro précédent.)
  - À la fin de son rapport, salué par des applaudissements, M. Simonis termine par les conclusions suivantes :
  - Les progrès incessants de la charge de la soie et la diminution des garanties a exercé, ainsi qu’il a été démontré dans l’Assemblée générale de l’Union des Détaillants allemands, une fâcheuse influence sur l’emploi des étoffes de soie. Considérant les dangers sérieux qui menacent le commerce et l’industrie en question, ladite Assemblée exprime l’espérance que les efforts réunis des groupes intéresses réussiront à donner prochainement une solution satisfaisante à la question de la charge et à celle de la garantie.
  - La discussion qui a suivi, a démontré combien cette question est importante et soulève de controverses dans le commerce de la soie.
  - Le président de la convention du commerce en gros de la soierie, présent à la séance, cherche a influencer l’Assemblée dans le sens d’une aggravation des rigueurs à exercer contre les fabricants, ceux-ci étant les seuls coupables et les négociants en gros en étant arrivés, après de longues discus
  - (1) Textil- u. Fœrberei Zeitung, 18 mars 1909.)
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - sions avec eux, à la conviction que ce n’est que par une lutte poursuivie par tous les moyens légaux que l’on pourra amener les fabricants à changer leur manière de faire. Aujourd’hui, la situation est celle-ci : c’est le fabricant qui prescrit au teinturier le degré auquel la charge doit être portée. Il en résulte que les teinturiers ont décliné toute garantie, mais les fabricants, au lieu d’accepter la responsabilité entière de leurs façons de procéder, ont décrété que les réclamations ne seraient plus admises après le délai légal de 6 mois.
  - Or, il faudrait demander au fabricant une garantie de 2 ans à 2 ans 1/2 et comme on ne pourrait jamais obtenir satisfaction par les voies amiables, les détaillants, d’accord avec les marchands de gros, devraient peser sur les fabricants par des mesures de rigueur.
  - L’assentiment extraordinairement accentué, manifesté par l’Assemblée, a prouvé que les fabricants de soieries n’ont pas encore compris ce qu’ils devaient faire pour se prêter aux justes désirs des détaillants, et l’Assemblée a paru disposée à aller encore plus loin dans la voie indiquée par M. Si-monis.
  - M. Guttmann demande, également, qu’une garantie de 2 ans soit imposée au fabricant, mais le président fait observer que l’on est lié pour le moment avec les fabricants par une convention aux termes de laquelle l’Union s’est engagée à traiter avec eux sur un pied amiable et à ne pas user envers eux de procédés hostiles.
  - MM. Fedberg et Wahl prient instamment que 1 on ne dérange pas par des rodomontades dépla-cées pour le moment, les négociations en cours, mais que l’on s’en rapporte au bureau pour défendre de la façon la plus énergique les intérêts des détail-lants. Après de nombreux échanges de vues entre le président et les membres de l’opposition, le con-seiller du commerce Guttmann propose de nouveau d adopter les conclusions les plus rigoureuses, mais le vote démontre que l’Assemblée partage les opi-nions du président et est disposée à essayer par les moyens pacifiques de persuader les fabricants que
  - 233
  - la production de tissus solides est le point impérieusement réclamé par toutes les parties intéressées au commerce de la soierie.
  - P. R.
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Ceite brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d'une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et
  - ReTReg
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  - Qi H Al
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- - 234 LE MONITEUR
  - DE LA TEINTURE
  - faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales,. aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s'en-tendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15 Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
  - G. M.
  - INFORMATIONS
  - L’assurance contre les accidents. — Le Tribunal de Saint-Etienne a rendu, dans son audience du 26 mai 1909, un jugement qui intéresse au plus haut point tous ceux qui portent secours à un conducteur dont l’attelage est tombé :
  - « Ce jugement décide, en effet, que si une Compagnie d’assurances contre les accidents causés aux tiers peut se soustraire à l’obligation de garantie résultant pour elle du contrat d’assurance, lorsque la victime de l’accident n’est pas un tiers au sens de la stipulation de la police, on ne saurait attribuer d’autre qualité que celle de tiers à la personne accourue au secours de l’assuré, au moment d’un accident survenu à l’attelage de ce dernier, et qui est blessée par le cheval de l’assuré au cours de l’opération ayant consisté à aider l’animal tombé à se redresser. Cette personne ne saurait, parce qu’elle a répondu à l’appel de l’assuré la priant de lui prêter aide et assistance, être considérée comme un préposé dudit assuré, non visé comme tel par le contrat d’assurance, mais bien comme un tiers victime de l’accident. »
  - C’est donc à tort, dit le jugement, qu’en cette
  - circonstance, la Compagnie a refusé d'accepter la responsabilité de l’accident, et si. par suite de ce refus, l’assuré a dû se défendre lui-même contre l’action dirigée par la victime dudit accident, la Compagnie assureur doit non seulement lui rembourser le montant des condamnations prononcées par le Tribunal saisi, mais encore lui payer de justes dommages-intérêts.
  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80dans Paris, à domicile.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de contentieux (20e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou a des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s'il tient à être documenté, notre service étudie spécialemen-l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dos-siers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du trayal. fourni, il rédige des études juridiques avec dec sions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les proce? • tant à Paris qu’en province et devant tous trib j naux: Conseils de préfecture, Cours d’appel, Conse d’Etat, Cour de cassation. t
  - Nos jurisconsultes spéciaux ayant l’expérience
- p.234 - vue 241/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 235
  - une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière. 1
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse,
  - (269). Assurance contre les accidents du travail. — Aggravation du risque. — Modification du contrat rendue nécessaire. — Nouveau contrat à établir. — Consentement réciproque indispensable. — Prétention inadmissible de la Compagnie d’imposer ses conditions. — Art. 2 de la police stipulant pour la Compagnie le droit de résilier au cas où l’assuré refuserait l'augmentation proposée. — Refus de l’assuré. — Police résiliée. — Compagnie endamnée aux dépens.
  - Le consentement réciproque des parties forme l’une des conditions primordiales de l’existence du contrat d’assurance.
  - Par suite au cas où des modifications doivent dre apportées au contrat primitif à raison de l'aug-Tentation du risque, la résiliaton s’impose si l'as-suré refuse d’accepter les tarifs plus élevés propo-seS par la Compagnie d’assurance.
  - Ce principe est d’ailleurs consacré en termes formels par l’article 2 de la police sur laquelle porte le litige, police de la « Paix » Compagnie d assurance contre les accidents du travail.
  - (Tribunal de commerce de Lyon)
  - 24 février 1908).
  - CORRESPONDANCE
  - M L V., à St Nataire —Lorsqu’une marchant 180 est vendue, coût, fret et assurance, paiement contre chèque documentaire, le lieu du paiement est celi où le chèque doit être et est effectivement payé ; Por suite, c’est le tribunal de ce lieu qui est competent P°Ur statuer sur les difficultés survenues à l’occasion 11 marché, conformément à l’article 420 du Code de Procédure civile.
  - M. V., à Gien. — L’art. 605 du Code de commerce» modifié par la loi du 30 décembre 1893, n’exige pas que le failli, qui veut obtenir sa réhabilitation, justifie cumulativement de la remise entière de ses dettes et du consenterent unanime de ses créanciers à sa réhabilitation. Il suffit que le failli satisfasse à l’une de ces deux conditions.
  - M. F. P., à Marseille. — Votre droit est incontestable. Il a été jugé maintes fois que le commerçant, qui se sert d’un titre ou d’une appellation pendant de longues années, acquiert sur ce titre ou cette appellation un véritable droit de propriété.
  - Si donc un concurrent prend comme enseigne le titre en question, il commet un acte d’usurpation et de concurrence déloyale.
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - RÉSULTATS D’ADJUDICATIONS
  - 21 juillet. — Manche. — Marine à Cherbourg. — Matières colorantes, produits pour la peinture. — Dubost, 7.003 69. — Chattenay et Landry, 6.838 86. — Bonneville, 6.508 95. — Prat, 5.944 55. — Bourgeois aîné, 7.010 12.
  - Gamard, rue de Thorigny, 8, à Paris, adj. à 5.736 49.
  - RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
  - Formations de Sociétés
  - Paris. — Société en commandite Place et Cie, teintu -rerie, 19, rue de l'Amiral-Mouchez. — Durée 10 ans. — Cap. 4.000 fr. dont 3.000 fr. par la commandite.
  - Tarare. — Société anonyme dite : Société de Blanchiment, teinture et apprêts de Tarare, 29-31, rue de Paris, — Durée jusqu’au 30 juin 1932. — Cap. 100.000 fr.
  - Modifications de sociétés
  - Paris. — Prorogation pour finir le 30 juin 1924 de la Société E. Dervin et H. Nirouet, couleurs d’aniline, 14, rue du Cardinal-Lemoine. — Capital porté à 37.000 fr.
  - Elbeuf-sur-Seine. — Prorogation de 6 ans pour finir le 11 juillet 1915 de la Société Lefrançois et Duboc, apprê-teurs d’étoffes, 61, cours Carnot.
  - Dissolution de Société
  - Paris. — Société Bouché et Thomas, teinturerie, 139, rue d'Alésia et 4, rue Edmond-About. — L. M. Lougarre, 13, rue de Londres.
  - Résolution de concordat
  - Lyon. — Chardonnet (Jean-Louis), teinturerie, 40, rue d Créqui. —S. M. de Villeneuve.
  - Ventes de fonds de comm ice
  - Arcueil. — Apprêt d’étoffes, par M. Grosbois à M. he nard, 57, route d’Orléans. — Entrée en jouiss. le 10 juillet
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- - 236
  - LE MONITEUR Di LA TEINTURE
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  - 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
  - sonne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous décinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 29
  - R E V U E
  - DU MARCHE
  - PLACE DE E. RIS
  - Les 100 k.
  - Potasse caustique 70775 plaques..
  - Rouille
  - Acide acétique industriel 40 %.
  - azotique ( voir acide nitrique muriatique 22' chimiq. pur
  - 33
  - 31
  - Sel
  - de
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire.. rosé factice... ...
  - 4245 en tourie ... .
  - sup< rieure’..........
  - soude
  - nitrique
  - 20/22par 15 touries
  - 36' b anc...........
  - 40:
  - CO © 0 *st
  - jaune . . ....
  - blanc.........
  - jaune ........
  - chimiquem. pur
  - oxalique...............
  - phénique cristallisé 35
  - sulfurique
  - 53-... ........
  - 60' environ ..
  - 66- »
  - 66- chimiq. pur au soufre......
  - 32
  - 6
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  - 30
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  - 25
  - 25
  - 50
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  - Soude
  - 90[92.......
  - Solvay 65(70 » 7 518 0. » 80(85.
  - caustique 6062 .......... 70]72...........-
  - » 60[62 plaquettes .
  - » 70172 »
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux ....
  - en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » > ni....................
  - » » fllor pâle et foncé ...
  - de Chine en grains
  - Les
  - Alcali
  - tartrique volatil du
  - » »
  - 1er blanc, gaz 221...
  - 28J29.
  - SSUr
  - 50
  - Bleu Outremer poudre p’ lapeinture
  - Alcool dénaturé type Régie 90'... nu épuré................ » ordinaire..................... » de chrome............., ..
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - de
  - Prusse
  - »
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra..............
  - Essence de térébenthine HP
  - benzine ..................
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie ... .
  - L’hecto
  - 43 »
  - 40 »
  - bichromate de potasse....... » soude......................
  - Bi-oxyle de baryum 85/86’.. borax raffiné en cristaux.... Jarb mate de soude cristallisé -rème de tartre entière .. ..
  - Les 100 k.
  - 80 »
  - cyanure
  - Dextrine
  - » en poudre .......
  - » soluble, paillettes
  - rouge de potassium pur. blonde citron........... blanche.................
  - 59
  - 6 175 1:0 325 335
  - 50
  - Eau
  - oxygénée
  - 10 à 12 volumes . . extra ............ pharmaceutique. .. chimiquement pure.
  - 42 »
  - Le litre
  - . 23
  - e
  - PS
  - d’orseille liquide n* 1.
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - Les 100 k.
  - Glycérine
  - 40:
  - 35'
  - 25*
  - 20-
  - Baumé.
  - blanche industrielle 28’.
  - “essive caustique de potasse 36
  - =
  - M » de soude
  - °ix de Galles de Chine .. Veille double............
  - 40
  - 36
  - 0 " triple ......................
  - pvmuriate d’étain 32 %........... panama .......................... sermanganate de potasse..... . ..
  - tasse d’Amérique...............
  - " imitation d’Amérique 66/70'
  - * • » 52/55
  - • e . 45’...
  - 115
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  - 60 106
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  - Le kil.
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  - 100 kil.
  - 65 »
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  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 73 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cot :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - a a
  - a
  - 2e qualité...
  - 3e bonne ....
  - . 3e inférieure. . Sisal, Yucatan.. . - Honduras.........
  - Tabasco.......... - Haïti Cap........
  - - Fort-Liberté.... - Aquim............
  - • St-Marc.... - Gonaïves .......
  - P.-de-Paix.......
  - - Miragoane........
  - - Saint-Domingo...
  - Martin, et Guadel. • Jamaïque. ....... Cuba et St-Yago .. Manzanille... Tuspan.............
  - Vera-Cruz......
  - Campêche...... Carme’'....... Tampico....... Porto-Plata... Haïti......... . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab... Rio-Hacha......... Carth. et Savan... ..................
  - Fustet..... 100 k.
  - Tatajuba(Pern. )50 k
  - Bahia . . . ...... ................ ». Amapala. $0 kil.
  - 7
  - 5
  - 5
  - à
  - en
  - Rouge Brésil Bahia......
  - » Calliatour.. 100 k.
  - Lima......
  - Ste-Marthe Brésillet . . Sandal.
  - Sapan . ..
  - 50 k.
  - 7 .
  - 12 .
  - 100 k.
  - ..50 k.
  - 8
  - 3
  - Quebracho 1000 k.
  - Pernambuco , 50 k-
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb.. . . . ..
  - » pressé....
  - On cote :
  - 6 .
  - 105 .
  - 20
  - 45 ..
  - 45 ..
  - 48 .
  - Cochenille
  - Ténérife zacatille Ténériffe grise...
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - Curcuma
  - .. .50 kilos.
  - Pond......
  - On
  - On
  - cote
  - cote
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellement :
  - Beng. sur v. et bl. 12k.. fin violet et pourpre.. .. Bung. beau viol, et dite...
  - «
  - 9 .
  - 14 .
  - 10 .
  - 10 .
  - 4 .
  - 8 .
  - 8 .
  - 108 .
  - 30 .
  - 1, 2 kil.
  - 50
  - M
  - 10
  - 70 . .
  - 70 ..
  - 50 ..
  - 1 625
  - 14
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  - < O 1-2 00 00
  - •‘oorcrotvsn
  - 25
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  - bon violet..........
  - bon moyen violet.. . moyen violet........... beau violet rouge... bon violet rouge..... bon moy. v. rouge... fin rouge............ beau dito............
  - bon dite............... bon à fin cuiv......... cuiv. ord. et bas......
  - Java..........
  - Kurpah .
  - Madras . ...
  - Manille.... ....
  - ..............
  - Guatemala flor
  - N.M.
  - N-M.
  - • bon à fin sobré..
  - » — cor....
  - > cor. ord. à bas..
  - N -Gren Dn, surf. 1/2 1: N.M.
  - » bon à beau.. N.M.
  - • ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ..,
  - Cap-Vert ...............
  - Mers du Sud............1
  - Madagascar..............
  - M
  - M M
  - Quercitron
  - On cote ies 50 kil . Baltimore fu effilé........
  - » gros offl6...........
  - s
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  - Rocou
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  - 0 30 à 0 325
  - N. M . . .
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- - 238
  - LË MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) » de Fustet Albanie.... . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée. .100 k.
  - 16 .. à
  - a
  - urcuma
  - grise..... ...... zacatille naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale..........
  - Chinois..........
  - Madras............
  - 12 .
  - 95 .
  - 70 .
  - 380 .
  - 325 .
  - 15
  - 85
  - Gal.es de Chine..............
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 50 .
  - 56 .
  - 48 .
  - 125 .
  - 150 .
  - 350
  - 400
  - 310
  - 130
  - INDIGOS. - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre.
  - » moyen et bon moyen
  - » coloré..,. ..
  - » moyen ord. et ord.
  - M, .
  - =
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - Java
  - terne et serré..... lon et beau violet et violet rouge.. moyen et bon moy.
  - assez coloré.. •.
  - moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
  - beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet
  - rouge ..............
  - moyen violet-rouge et rouge............
  - M. .
  - 5
  - M.
  - 5
  - M
  - M..
  - bon moyen.......
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - M
  - K
  - Le
  - tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique.......... .
  - Alun raffiné (entrepôt)......
  - » (acq.)......................
  - Couperose emballée...........
  - Essence de térébenthine (d. fûts). .....................
  - Id. (s . fûts)...............
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl........................
  - Id. 2e bl. (entrepôt). ......
  - Galles vertes et noires......
  - 400
  - 98 .
  - 95 .
  - 35 ..
  - 32 . .
  - 170 ..
  - » noires Alep......................
  - » blancnes pays............ 130 ..
  - Gomme arabique, en sorte . 85 .. » Ghésirée, en sorte....... ... .. » Sénégal,s. bas du fleuve 80 .. 4 » Galam...........
  - » Aden, sorte cour, bonne . .. » Mogador, blonde.. ............
  - » » blanche................
  - Laque en f. »
  - Sandaraque
  - Damar (Batavia)
  - qté orange, mi-orange cerise AC lavée......
  - R
  - Singapore
  - Penang ..
  - 270 les
  - 225
  - 250 ..
  - 170 ..
  - 185 ..
  - 110 ..
  - con-
  - 19
  - 18
  - 190
  - 90
  - 190
  - 140
  - Gomme adragante Syrie.
  - » »
  - Quercitron........
  - Garance, racine ..
  - Anatolie.
  - 200
  - 150
  - M
  - 850
  - 450
  - ocou
  - Safran
  - poudre.............
  - Guadeloupe........
  - Cayenne...........
  - d’Espagne, Valence
  - 70 ..
  - 110 .. M . .
  - pur...................... 80
  - Sulfate de eure(entrepôt) .
  - - ise.). . 53
  - Sumac en feuilles..,.......
  - » poudre......... Styrax liquide...........
  - Tamarin Madras........ Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................. » en pains, extra sec, sous pap.. ............... » bon marchand en pains » » en boules
  - » raffiné en poudre sec
  - 40 .
  - 40 .
  - 130 .
  - 35 .
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide
  - a
  - 150
  - Mous en Barils
  - Qualne extra......................
  - Qualités ordinaires...............
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40 44
  - 27 28
  - 60 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - muriatique ... nitrique.....
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d.
  - d. d.
  - d. d.
  - Ammoniaque liquide
  - Borax raffiné...,.
  - 10
  - 38
  - 43
  - 11
  - 9
  - 250
  - 50 à
  - 0
  - 22 d.. 40 . ...... 47 ,
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre....................
  - broyé........................
  - Crème de tartre...........
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp..........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins..............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut.......
  - » dépotasse brut.,..
  - . Sel de soude, 80/85, cens, et entr. enbq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .... ... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..
  - SAVONS
  - 180
  - 8
  - 22
  - 9
  - 24
  - 44
  - 14
  - 12
  - 5
  - 50
  - 25
  - 75
  - 75
  - 40
  - E 53
  - 5 50
  - Blanc
  - Jaune
  - Cuits unicolores)
  - pur à l’huile d’olive ... extra pur (72 0/0 d’huiles) augmenté (60 0/0 »..).
  - résineux (72 0/0 » ).
  - » (72 0/0 » ).
  - Vert à l’huile de pulpes industriel.
  - » tunisien.......................
  - Jaune » à manteau blanc ....
  - 76
  - 57
  - 52
  - 50
  - 56
  - 48
  - 45
  - 78
  - 59
  - 53
  - 54
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)...
  - » (60 0/0 d’huiles)..........
  - Rosé.............................
  - Noir.............................
  - Blanc spécial suiffé............
  - Bleu
  - 58
  - 49
  - 47
  - 43
  - 46
  - 50
  - 44
  - 63
  - 51
  - 48
  - 52
  - 46
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif... mixte » : .
  - talqué ire qualité.
  - » » 2e
  - Marbré b'eu ou
  - rose Dijon..
  - Nantais
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits..... Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé.. Résineux . ............ Vert exportation...... Brun......... Noir .. .. . ......
  - 60
  - 48
  - 43
  - 42
  - 51
  - 52
  - 54
  - 49
  - 44
  - 43
  - 54
  - 53
  - Brésillet. .......
  - Campeche coupe d’Espagne .
  - — Tabasco . . . .
  - — Haïti.............
  - — Martinique,Guade-
  - loupe .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-— Tuspan
  - Lima Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco.
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . fin violet .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet . .
  - — — moyen violet .
  - — — petit violet.
  - — — or d in air e et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré .
  - — Madras fin.............. — — beau .
  - — — bon ....
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire.
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ord.et cuivré
  - — Manille — Guatemala flor . — — sobre .
  - — — cortès .
  - — Mexique flor. . .
  - — - sobre . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre .
  - -- —- cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k.
  - — — blonde, irequal.
  - — — — 2e quai
  - 28
  - 28
  - 18
  - 10
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  - — — cerise. . .
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  - 95
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
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  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
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  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur 1 l'Ecole de physique et de chimie industrielles.
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  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) " Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé- 1 vane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de \ acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-elnes.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la ginone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) niazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) zmes. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-"e, oxycétones et xanthones.
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  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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- - 53e Année. — N 16. 20 Août 1909.
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  - s’adresser aux bureaux du Journal
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  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d‘ journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Fixage des mcrdants. — Les nouveaux colorants. — La solidité des couleurs à la lumière (suite). — Une industrie négligée aux Indes : le blanchissage. — Société industrielle de Rouen. — Le doyen des teinturiers français. — Revue des brevets d invention, - Le nouveau tarif douanier américain. — Informations. — Les transports. — Notre service de contentieux. — Jurisprudence. --Bibliographie. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Annonces.
  - FIXAGE DES MORDANTS
  - Note sur la première application
  - du psychromètre d’August, par M. Lefèvre, en 1852
  - par M. Albert Scheurer (i)
  - La première application du psychromètre d’Au-gusta été faite, en 1852, par M. Lefèvre dans la maison Scheurer-Rott, à Thann. •
  - L’emploi de cet appareil s’est généralisé rapide-ment. Il réalisait un progrès de très grande impor-tance dans la pratique du fixage, à une époque où les fabrications par teinture formaient le fond de la Production de l’indienne.
  - M. Lefèvre se livra préalablement à l’exploration
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
  - complète de toutes les parties des étendages au moyen du psychromètre.
  - Lorsqu’il rencontrait dans ses expériences une place n’offrant pas la même humidité que les autres, il en recherchait les causes et y remédiait généralement en supprimant certains courants d’air.
  - Les parois des étendages étaient garnies de toiles d’emballage laissant entre elles et les murs un espace d’une dizaine de centimètres. Le chauffage se faisait à feu nu au moyen d’une chaufferie dont les tuyaux de tôle étaient placés sous le sol à claire-voie. La vapeur était introduite sous cette tuyauterie en plusieurs points. Le chauffeur était chargé de pénétrer toutes les demi-heures dans les étendages avec une lanterne pour vérifier les indications du psychromètre, d’après lesquelles il rectifiait lé réglage. On atteignait une régularité presque parfaite.
  - Voici des extraits écrits, en 1853, dans les cahiers de la maison Scheurer-Rott par M. Thiébaud Schill-kopf et qui relatent en détail la méthode établie par M. Lefèvre et les résultats obtenus.
  - I
  - « Fixage des mordants imprimés pour garan-cine :
  - « Le fixage des mordants imprimés pour garan-cine se faisait autrefois par une suspension lente de trois jours dans un étendage maintenu à environ
- p.241 - vue 248/396
- - 242
  - E MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 16° à 18° R. La vapeur que contenait cet étendage était produite très irrégulièrement par de l’eau qu’on introduisait dans le bas. Cette eau était quelquefois froide, quelquefois chaude, selon qu’on jugeait que dans l’étendage l’humidité devait augmenter ou diminuer. En hiver, où la plus grande quantité de cette vapeur était, comme en été, produite par la chaleur que le sol cédait à l’eau qui le recouvrait, il arrivait souvent, et surtout dans les temps froids et secs, que l’étendage se trouvait beaucoup trop sec; il en résultait une mauvaise fixation: des fonds puces marbrés et violacés, sans richesse, des cachous trop clairs, etc. En l’hiver 1853, nous avons essayé de fixer les garancines à la vapeur à 30° R. en 12 heures comme les doubles violets garancés, avec 30 de différence entre les deux thermomètres de l’hygromètre de Danger (1); cette fixation nous a parfaitement réussi et nous nous y sommes arrêtés. Depuis quatre mois, nous fixons ainsi toutes nos garancines sans avoir aucune mauvaise réussite, surtout dans les cachous pour lesquels la fixation est la condition principale d’une bonne réussite. En douze heures, si on maintient bien le degré hygrométrique et la température, la fixation est complète.
  - Il
  - « Immédiatement après l’impression, on fixe les mordants à la vapeur à 37°,5 et 34°,5 centigrades pendant douze heures.
  - « Lorsque l’étendage est plein de pièces on le chauffe à 31° , puis on ouvre le robinet de vapeur et on maintient l’étendage au degré hygrométrique indiqué ci-dessus; au bout de six heures on arrête la vapeur, on change les plis des pièces, puis on rouvre le robinet de vapeur et on laisse encore marcher 6 heures; alors, on arrête la vapeur, on continue le feu pendant une demi-heure pour sécher les pièces, puis, enfin, on ouvre la porte en bas et en haut pour refroidir l’étendage.
  - « Il faut avoir soin de veiller à ce que l’étendage
  - (1) M. Lefèvre avait fait construire son psychromtre
  - par la maison Danger, à Paris, qui fabriquait des thermomètres de premier ordre. Il existe encore un des deux thermomètres fournis à cette époque par ce fabricant et dont les indications sont d’une exactitude parfaite.
  - soit dans le haut bien garni de calicot pour empêcher que les gouttes d’eau qui se forment au plafond ne retombent pas sur les pièces. »
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Violet-Indone Immédiat B conc.
  - Le Violet-Indone Immédiat B conc., mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes, possède les mêmes et excellentes propriétés de solidité que nos marques connues d'In-done Immédiat dont il se distingue par sa nuance notablement plus rouge ou plutôt plus violette. Le nouveau produit unit tout aussi bien que l'Indone Immédiat R conc. qui compte, comme on sait, au nombre des colorants bleus les meilleurs sous ce rapport, et les résultats obtenus par teinture en appareils mécaniques sont tout aussi bons.
  - Le Violet-Indone Immédiat B conc. convient non seulement pour la teinture du coton en bourre, en flottes et en pièces, mais aussi pour la production des articles imprimés, avec réserves au chlorure de zinc.
  - Modes de teinture
  - Coton en flottes
  - On se sert de barques ordinaires, en bois, munies de rouleaux presseurs et on teint de préférence sur bâtons coudés, dans un volume de bain correspondant à 20—25 fois le poids du coton.
  - Premier bain Vieux bains
  - Violet-Indone Immédiat B conc. 6—200/0 3,5—ioo/o
  - Sulfure de sodium crist. . 12—40 » 7 —20 » Glucose. ...... 6—20 » 1 — 2 ” Carbonate de soude calc. 3— 5 gr. 0,2—0,5” Sel marin ou sulfate de soude calc 5—20 » 0 — 5 ”
  - par litre de bain
  - On teint pendant environ une heure, on exprime, tord, suspend à l’air pendant quelque temps et rince; en teignant à basse température (50—60° C.) on obtient des tons plus vifs qu’au bouillon.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - t
  - --C
  - Coton en bourre
  - On teint dans un volume de bain correspondant à peu près à 20 fois le poids du coton, en employant les mêmes quantités d’ingrédients sur premier et sur vieux bains, que pour le coton en flottes.
  - Coton en pièces
  - On teint de préférence au foulard ou à la continue
  - en garnissant les bains comme suit : Violet-Indone Immédiat B conc. . Sulfure de sodium crist. .
  - Huile pour rouge turc. . . ,
  - 10— 60 gr.
  - 20—120 »
  - 1— 2 »
  - par litre de bain
  - Au foulard, on teint en un seul passage vers 50° C. puis on exprime, on oxyde la teinte par passage de l’air, on rince et on sèche ; on ramène le vieux bain à son niveau primitif avec du bain ayant la même composition que ci-dessus.
  - Pour teinture à la continue, les quantités de colorant à employer se réduisent, suivant la grandeur de la machine et la durée du passage, à 1/5—1/2 des quantités indiquées ci-dessus.
  - Teinture dans des appareils mécaniques
  - On garnit les bains comme suit :
  - Violet-Indone immédiat B conc.....................
  - Sulfure de sodium crist. . Glucose Carbonate de soude calc. par
  - Premier bain Vieux bains
  - 6—12 gr. 3 — 8 0/0 12—32 » 6—16 »
  - 6—16 » 0,5— 1 »
  - 3— 5 » 0,5— 1 »
  - litre de bain
  - On teint vers 50° C. pendant 1/2—1 h., élimine rapidement le bain par aspiration et on rince.
  - LA SOLIDITÉ DES COULEURS A LA LUMIÈRE
  - Par M. Bous
  - (Suite et fin — Voir nos numéros précédents.)
  - Des essais entrepris avec de l’indigo et des cou-leurs au soufre ont donné des résultats analogues, en dépit du fait que la solidité plus grande de ces couleurs à la lumière, rend la différence moins pro
  - noncée et plus difficile à établir que dans les cas précédents. Il a été intéressant d’observer que dans le vide la solidité des teintes à l’indigo est aussi grande sur la laine que sur le coton.
  - Il nous reste à démontrer si l’effet est dû à la seule action de l’air ou si la coopération de la fibre y contribue. Les preuves directes sont difficiles à donner, mais quels que soient les théories que l’on professe en teinture ou le point de vue auquel on se place, il paraît difficile quant à présent d’attribuer cette action à la fibre.
  - Il est vrai que les légères altérations de solidité notées dans les tableaux ci-dessus peuvent être attribuées à la fibre mais elles peuvent tout aussi bien s’expliquer par la présence d’air dans les tubes, d’autant plus que ceux-ci contenaient de la vapeur d’eau.
  - Les expériences suivantes prouveront que cette vapeur d’eau est un important facteur dans l’action de la lumière sur les couleurs.
  - Action de la lumière dans l’air sec et dans l’air humide
  - Au cours de cette expérience on a choisi des couleurs plus sensibles à la lumière afin que les changements soient plus marqués et plus faciles à observer. La teinture avait été appliquée sur un mordant au tanin d’antimoine à l’aide de 1/2 0/0 de fuchsine et 3/40/0 d’azo-violet. Quelques échantillons ont été suspendus alors à l’intérieur d’une cloche en verre blanc placée au-dessus d’une couche d’eau. D’autres ont été suspendus dans un dessiccateur en verre sous forme de cloche avec du chlorure de calcium. D’autres bandes de tissu coupées sur la même pièce ont été exposées aux rayons du soleil dans les conditions ordinaires, les unes pendant dix heures, d’autres pendant deux, trois ou même quatre jours, puis après la période d’insolation on les a transportées dans l’obscurité la plus complète. Ces manipulations ont permis d’établir une échelle de comparaison de 10 degrés, chaque degré correspondant à une durée différente d’exposition à la lumière, com-prenant cependant un numéro qui avait été gardé à l’abri de la lumière depuis la teinture. Les deux
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - cloches en verre ont été exposées au soleil pendant une période de 15 jours durant le mois de juin. Puis les bandes ont été comparées avec celles formant la gradation de teintes et les résultats suivants ont été constatés :
  - Les bandes teintes à la fuchsine conservées à l’air humide correspondaient au n° 8;
  - Les bandes teintes à la fuchsine conservées à l’air sec correspondaient aux nos 576;
  - Les bandes teintes à l'azo-violet conservées à l’air humide correspondaient au n° 7;
  - Les bandes teintes à l’azo-violet conservées à l’air sec correspondaient au n° 4.
  - Ces expériences et d’autres similaires ont prouvé que l’action de la lumière est plus puissante dans l’air humide que dans l’air sec.
  - Influence de la lumière par la réfrangibilité dans des conditions variées
  - Un des points les plus délicats de la question si compliquée de la solidité des teintures à la lumière est l'action de cette même lumière lorsque les rayons émanent de points différents du spectre solaire. Les recherches sont rendues encore plus difficiles par le fait que les physiciens n’ont pu établir, jusqu’à présent, une comparaison exacte du pouvoir actinique des différents rayons spectraux
  - visibles de l’extrémité rouge à l’extrémité violette. Un autre point à prendre en considération, c’est qu’il est probable que la lumière absorbée par la teinture a une action plus dissolvante que la lumière réfléchie qui nous permet de la voir.
  - L’auteur, au cours de cette partie des expériences, a utilisé un prisme pour lancer des rayons colorés sur le tissu teint et non pas des verres de couleur, comme tous ses prédécesseurs l’avaient ! fait.
  - | Le rayon spectral à expérimenter était appliqué sur du coton teint. La difficulté principale consistait à conserver la même réfraction du prisme sur la même bande de tissu, à cause de l’instabilité des rayons du soleil. Un dispositif mécanique a, toutefois, permis de vaincre cette difficulté et la même bande de teinture reste continuellement sous l’action du même rayon spectral. Le tableau ci-dessous indique les résultats obtenus.
  - Comme pour les autres essais cités plus haut, les teintures ont été choisies parmi les couleurs substantives les moins solides.
  - Ainsi donc, l’action de la lumière sur les teintures est plus puissante lorsque agissent les rayons les plus réfrangibles et de plus en plus faible lorsque sont en action les rayons les moins réfrangibles, suivant ainsi strictement les règles qu1
  - Teinture employée
  - 0 / / O du poids de la marchandise
  - Période d’exposition
  - Noir N Oxydiamine
  - Noir A Oxydiamine
  - 1/2 10 jours
  - 1/4 8 jours
  - Noir R O
  - Diphénil
  - 1/2 10 jours
  - Noir aniline
  - Hummel
  - 2 0/0 d’aniline
  - 10 jours
  - Changement
  - Rayons violets : changement notable.
  - » bleus »
  - » verts : teinte légèrement affaiblie.
  - » rouges : teinte à peine changée.
  - Rayons violets : légèrement changée.
  - Autres rayons : teinte à peine changée.
  - Rayons violets : changement notable.
  - » bleus : »
  - » verts : teinte à peine changée.
  - » rouges : teinte inchangée.
  - Rayons violets : teinte très altérée.
  - » bleus : »
  - Autres rayons : inchangés.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - régissent l’action des rayons spectraux en photographie. Plus une lumière agira sur la plaque sensible, plus elle affaiblira la teinture d’un tissu et vice versa.
  - (Traduit spécialement de Textile Coloriât par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - UNE INDUSTRIE NÉGLIGÉE AUX INDES
  - LE BLANCHISSAGE
  - Parmi tant d’industries qu’on encourage aux Indes, il est à remarquer que personne n’a jusqu’ici songé au blanchissage et au nettoyage des vêtements. Ces travaux sont exécutés aux Indes par des gens qui seraient bien plus appropriés à paver les routes qu’à blanchir le linge. Le dhobi est très répandu dans les villes, les grandes villes surtout où il y a beaucoup d’Européens qui n’ont pas l’installation et les commodités nécessaires pour laver le linge chez eux ; ils le confient, par conséquent, au dhobi] celui-ci, qui n’a pas la moindre idée de la science du nettoyeur ou des ménagements à prendre avec tel ou tel tissu, a trouvé un moyen des plus commodes pour exécuter son travail sans grande fatigue et surtout sans souci. L’eau chaude coûte de l’argent et lui abîme les mains, l’eau froide exige plus de fatigue si on ne dispose d’aucune machine, cependant, il préfère cela et voici comment procède le blanchisseur hindou : Les vêtements et le linge sont trempés pendant quelques heures dans l’eau, puis le dhobi les prend par poignées et en frappe à tour de bras une grande pierre 4ue certains d’entre eux ont creusée de petites rigoles pour activer le nettoyage ; de temps en temps, le linge est retrempé dans l’eau puis il sert à nouveau de fléau, il est ensuite rincé.
  - Le séchage est tout aussi dangereux pour les effets, car deux cordes roulées ensemble servent à retenir les objets dont on intercale les extrémités entre les cordes, cela économise certainement les pinces à linge, mais lorsqu’il s’agira d’enlever les effets des cordes, plus d’un morceau d’étoffe restera entre celles-ci. Personne ne sera donc étonné que
  - chemises, pantalons, serviettes, etc... vont rarement plus de 5 à 6 fois chez le dhobi, il y a bien quelques grandes blanchisseries mécaniques à installation moderne, mais en somme tout le monde ne peut pas s’arranger pour tenir son linge prêt à l’heure où la voiture doit passer, alors que les dhobies, ne blanchissant que peu de personnes à la fois, se tiennent à la disposition des clients et attendent volontiers une heure si la cliente n’est pas chez elle ou n’a pas eu le temps de préparer son panier.
  - (Traduit de Indian Textile Journal par le Moniteur de la Teinture.)
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
  - COMITÉ DE CHIMIE
  - Extrait du compte rendu des Séances des 16 avril et 14 mai 1909
  - M. E. Blondel préside.
  - Il est tout d’abord question du procédé Grosmann pour la séparation du nickel et du cobalt. Ce procédé est actuellement à l’étude chez Malétra. Les essais se poursuivent au laboratoire. La Commission se prononcera lorsque ces essais seront terminés.
  - M. Labarre donne lecture d’une note sur le travail de M. Duchemin sur l’utilité de protéger les usines de distillation du bois par le relèvement des droits de douane sur le méthylène, l’acétone et l’acide formique. Le Comité remercie M. Labarre et décide la publication dans le Bulletin de son intéressante note.
  - Lecture est ensuite faite du pli cacheté déposé le 25 janvier 1899 à la Société industrielle de Rouen par M. G. A. Le Roy, relatif à un nouveau procédé de fabrication de nitrite de soude par l'élec-trolyse. Le Comité demande l’impression au Bulletin de ce très intéressant travail.
  - M. Blondel invite le Comité à rechercher un titulaire pour l’attribution de la donation Schultz.
  - Deux plis cachetés, ouverts en séance générale,
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- - t ce
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - ont été examinés par le Comité : l’un de M. Serra-cin, pour MM. Œsinger et Cie, sur un procédé de préparation d’enduits destinés au carénage de steamers. La publication de ces plis au Bulletin est | votée.
  - Ouvrages offerts à la Société : un « Précis de | l’analyse des apprêts », de M. le D‘ Wilhelm | Massot, traduit de l’allemand par M. G. Hinard, | est confié à l’examen de M. Rolfs. Des remercie- | ments sont adressés à M. Hinard.
  - Le Comité remercie également M. Agostini pour | l’envoi de l’intéressant « Rapport de M. Pru- | d’homme sur les procédés de traitement des filés et tissus », de M. Edouard Agostini.
  - Le volume de M. Francis Beltzer « La Chimie | industrielle moderne », décrit les récentes applications de la chimie à l’industrie. Le Comité remercie | la Société d’Editions techniques et l’auteur.
  - Le doyen des Teinturiers français | ----------------------------------------------------}
  - M. Louis Lhuillier
  - i
  - — (
  - Nous avons annoncé en son temps la réunion à Paris d’un Congrès de la Teinturerie pour le mois prochain. ;
  - De nombreux teinturiers tant français qu’étran- | gers ont déjà promis leur concours et des questions de la plus haute importance y seront traitées.
  - Un de nos confrères qui a eu l’idée de ce congrès a eu la délicate pensée d’en offrir la présidence au plus ancien des teinturiers de France.
  - Il était difficile de provoquer un referendum à ce sujet, aussi la tâche était-elle ardue. !
  - Cependant notre confrère reçut de nombreuses listes de septuagénaires, voire même d’octogénaires.’ ' Mais la palme revient, sans nul doute, à M. Louis Lhuillier, de Langres, qui atteint l’âge respectable de 93 ans.
  - . . .. 1
  - Le Spectatetir de Langres a consacré un article élogieux au doyen des teinturiers, aussi avons-nous | sollicité de notre estimé confrère l’obligeance de 1
  - nous communiquer le cliché que nous reproduisons ci-dessous.
  - Avec sa bonne grâce habituelle, le Spectateur s’est empressé de nous satisfaire. Au nom de nos lecteurs, nous l’en remercions.
  - Après des débuts pénibles, M. Lhuillier se fixa à
  - Langres, qu’il ne veut pas quitter, attaché qu’il est à ce sol haut-marnais, témoin de ses joies et de ses peines.
  - Quoi qu’en disent ses détracteurs, le métier de teinturier n’est pas plus pernicieux ni malsain qu’un autre : M. Lhuillier, vénérable vieillard à l’allure encore ardente, en est la preuve palpable.
  - “ En terminant, nous adressons nos vives félicitations au doyen des teinturiers, lui souhaitant qu’il double sans encombre le cap de la centaine.
  - Nous serions peu. chevaleresques si nous omettions dans cet envoi légitime d’hommages, de comprendre dans les mêmes sentiments, Mme Lhuillier, la compagne estimée et vaillante qui, depuis plus de cinquante ans, entoure le vénérable nonagénaire d’une affection que le temps n’a fait que rendre plus profonde et plus émouvante à la fois.
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  - REVUE DES BREVETS D’INVENTION
  - Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
  - N° 7676. — Appareil pour le traitement de la laine, de la mi-laine, des fils et autres textiles au moyen d’un liquide envoyé sous pression à travers la matière à traiter et s’écoulant librement, par M. Giesler (H.).
  - N° 7721. — Procédé de préparation sur âme souple des bobines de mèches ou de fils en vue de la teinture et autres opérations analogues, par la Société anonyme de Teinture et d’Impressions G. G. P. Anciens Etablissements Gaydes Grulois Pneumatique.
  - les produits américains visés dans ces conventions cesseront de bénéficier des tarifs réduits qui leur sont applicables à l’entrée, en France en vertu desdits arrangements.
  - « Les Etats-Unis ayant stipulé un délai de six mois de préavis dans leurs accords avec l’Angleterre et l’Allemagne et un délai d’une année dans leurs traités avec l’Italie, l’Espagne, le Portugal et la Hollande, les produits de provenance anglaise et allemande soumis actuellement aux droits réduits du tarif Dingley conserveront le même régime douanier pendant six mois à compter de la mise en vigueur du nouveau tarif, et ceux de provenance italienne, espagnole, portugaise et hollandaise pendant une année à partir de la même date. »
  - LE NOUVEAU
  - TARIF DOUANIER AMÉRICAIN
  - L’Officiel du 12 août a publié la note suivante : « Le nouveau tarif douanier définitivement adopté par les deux Chambres américaines et signé par le président des Etats-Unis est entré en vigueur le 6 août 1909. •
  - « Toutefois, la loi douanière dispose que les pays dont les arrangements commerciaux ne contiennent pas de clause de préavis relative à leur dénoncia-lion continueront à bénéficier des droits inscrits dans ces arrangements jusqu’au 31 octobre 1909 ; et que les pays qui ont conclu des conventions contenant une clause de préavis avec un délai d’une durée déterminée jouiront des droits insérés dans ces actes diplomatiques jusqu’à l’expiration dudit délai.
  - « En conséquence, et par application de ces dispositions de la loi américaine, les Etats-Unis n’ayant Pas inséré de délai de préavis dans leurs arrange-ments avec certains pays, dont la France et la Suisse, les marchandises françaises visées dans ces dites conventions cesseront de bénéficier, à l’entrée des Etats-Unis, des droits qui y sont prévus à dater du Ier novembre prochain.
  - « Et réciproquement, à partir de la même date,
  - INFORMATIONS
  - Les cartes postales a cinq, centimes. — Arrêté ministériel paru à l’Officiel du 5 août :
  - Art. Ier- — Les cartes, illustrées ou non, portant le titre « carte postale », sont admises à circuler, soit à découvert, soit sous, enveloppe ouverte, au tarif des imprimés, pourvu què la moitié au moins du recto soit réservée pour l’adresse du destinataire et que ces cartes répondent aux conditions réglementaires de texte et autres stipulées pour les imprimés. Elles peuvent, par suite, contenir, notamment, les réclames, annonces, etc., admises sur les imprimés.
  - Lesdites cartes peuvent contenir, en outre, des vœux, souhaits, félicitations, remerciements et autres formules de politesse ne dépassant pas cinq mots.
  - Art. 2. — Les cartes postales portant le titre « carte postale » qui ne satisfont pas aux règles fixées pour l’admission au tarif des imprimés, sont taxées, comme cartes postales, si elles remplissent les conditions prévues pour ces derniers objets de correspondance et, comme lettres, dans le cas contraire.
  - Art. 3. — Sont abrogées toutes les dispositions
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - antérieures qui sont contraires à celles prévues ci-
  - dessus.
  - ----- i
  - PRIME A NOS LECTEURS |
  - . . . . i
  - - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jus- . qu’alors. 1
  - - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en 1 Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons | comme précédemment satisfaire aux ordres de nos 1 abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bou- | teille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d'une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales.. aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
  - G. M.
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec ane Compagnie de chemin de fer ont intérêt a avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu elles soulèvent, conseils pratiques; réformes a opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouver 1 là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre viS-à vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de contentieux (20e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - 1 t .
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cours d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires,.disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujoürs utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
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  - JURISPRUDENCE
  - TRIBUNAL DE COMMERCE DE TARARE 8 juin igog vente d’étoffes manutentionnées. — exportation. — DÉTÉRIORATIONS SUBIES PAR LE TISSU. — ACTION RÉDHIBITOIRE. — BREF DÉLAI. —ACTION EXERCÉE DIX MOIS APRÈS LA LIVRAISON. — ACTION 7 TARDIVE. — REJET.
  - L’action en résiliation de la vente et en paiement de dommages-intérêts à raison du vice caché de la chose doit être intentée dans un bref délai, aux termes de l’article 1618 C. C. Doit donc être rejetée comme tardive l’action fondée sur l’altération d’un tissu livré fin juin 1908, alors qu’elle n’est engagée qu’en avril 1909, les premières réclamations datant seulement du mois de janvier précédent.
  - Pommet et Cie c/ Gonin, Meunier et Cie, Albert Godde, Bedin et Cie et Giroud
  - Faits. —- MM. Pommet et Cie, de Lyon, ont commis à MM. Gonin et Meunier un certain nombre de coupes d’étoffes brodées, sur lesquelles 68 devaient être de couleur blanche, lesdites coupes destinées à l’exportation. MM. Gonin et Meunier achetèrent, à cette occasion, cinq pièces de mousseline à MM. A. Godde, Bedin et Cie, qui les avaient fait teindre et apprêter avec beaucoup d’autres, chez M. Giroud, apprêteur à Tarare. Ils employèrent une partie des cinq pièces à l’exécution de la commande de MM. Pommet et Cie et livrèrent les coupes promises fin juin 1908. Elles furent envoyées à Bombay. En janvier 1909, MM. Pommet et Cie se plaignirent que, sur les 68 pièces, 42 fussent arrivées non pas blanches, mais de couleur crème, le tissu étant d’ailleurs fusé et se déchirant au simple toucher. Ils assignèrent, le 9 avril 1909, en résiliation du marché et dommages-intérêts, MM. Go- ' nin et Meunier, qui assignèrent à leur tour en ga- | rantie MM. Albert Godde, Bedin et Cie, qui en | firent autant vis-à-vis de M. Giroud. Le Tribunal a statué comme suit.
  - Le Tribunal, t
  - Attendu que G. Pommet et Cie ont, par exploit '
  - du 9 avril 1909, assigné Gonin, Meunier et Cie, fabricants de broderie, en résiliation de la vente de 42 pièces de mousseline de soie brodée livrées par les défendeurs et expédiées par les demandeurs à Bombay, où elles seraient parvenues détériorées, leur demandant le paiement, outre intérêts de droit et dépens, de : 1° 328 fr. 60, représentant la valeur de la marchandise et le coût des frais de port qu’elle a nécessités; 2° 200 francs à titre de dommages -intérêts pour le préjudice causé ;
  - Attendu que Gonin, Meunier et Cie ont, par leur assignation du 16 avril dernier, appelé en garantie Albert Godde, Bedin et Cie, fabricants de tissus, qui leur avaient fourni la marchandise litigieuse, aux fins d’être par eux relevés des condamnations qui pourraient les frapper ;
  - Attendu qu’Albert Godde, Bedin et Cie ont, de même, par exploit en date du Ier mai 1909, mis en cause J. Giroud, qui avait, pour leur compte, blanchi, teint et apprêté ce tissu, aux fins d’être par lui relevés des condamnations qui pourraient les frapper ;
  - Attendu qu’il convient de joindre ces trois instances vu leur connexité, pour statuer sur elles par un même jugement.
  - Attendu qu’il est établi que'l’altération éprouvée par le tissus se produisit pendant le voyage de la marchandise entre Lyon et Bombay ; que sa cause originelle ne peut se trouver que dans les manipulations de blanchiment, teinture et apprêt ou dans le cas d’un emballage insuffisamment soigné ;
  - Qu’il y a lieu, donc, d’accueillir les demandes de Gonin, Meunier et Cie et d’Albert Godde, Bedin et Cie, qui sont restés étrangers à ces opérattions ;
  - Attendu qu’il ressort des débats que les pièces livrées à Pommet et Cie avaient été prélevées par Gonin, Meunier et Cie sur un lot de tissus traités en une seule et même opération par J. Giroud, et qu’il est constant que seule la livraison faite à Pommet et Cie a soulevé des réclamations de la part des acheteurs;
  - Qu’il faut retenir également ce fait que, sur les 68 pièces mousseline blanche acceptées par le demandeur, 42 pièces seules forment l’objet du litige,
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  - DE LA TEINTURE
  - tandis que les 26 autres pièces sont demeurées bonne et loyale marchandise ;
  - Qu’on ne saurait admettre que des manipulations défectueuses, l’emploi de matières nocives par les blanchisseurs, teinturiers ou apprêteurs aient pu produire des résultats aussi différents sur une mise de tissu traitée ensemble et dans le même bain, et qui a été exposée dans son entier aux mêmes influences extérieures ;
  - Attendu que Pommet et Cie n’apportent pas la preuve que l’emballage employé réunissait bien toutes conditions désirables pour le transport de ces marchandises aux Indes, alors surtout qu’il est reconnu qu’une imperfection, si minime soit-elle, dans Remballage des tissus de soie légers, peut suffire à être une cause déterminante de détoriora-tion en cours de route analogue à celle éprouvée par la marchandise dont s’agit ;
  - Attendu, en outre, que l’action de Pommet et Cie doit être rejetée comme tardive, car la marchandise leur fut livrée fin juin 1908, qu’ils l’expédièrent de suite, à Bombay par une voie rapide n’exigeant pas plus de treize jours de traversée ; que, dès son arrivée, son altération, qui est évidente, fut constatée, et que ce ne fut, néanmoins. que les premiers jours de janvier 1909 qu’ils formulèrent à Gonin, Meunier et Cie leur première réclamation ;
  - Qu’en agissant ainsi ils sont allés à l’encontre des prescriptions de l’article 1648 G, G., qui veut que l’action rédhibitoire soit exercée dans un bref délai ;
  - Attendu, en conséquence, qu’il n’y a pas lieu d'accueillir la demande d’expertise produite subsidiairement, tant par Giroud que par Pommet et Cie ;
  - Attendu que les dépens sont à la charge de la partie qui succombe.
  - Par ces motifs,
  - . Le'Tribunal, après en avoir délibéré, statuant contradictoirement et en dernier ressort,
  - Met hors de cause Gonin, Meunier et Cie, ainsi qu’Albert Godde, Bedin et Cie, et les renvoie de l’instance sans dépens;
  - Déclare irrecevable l’action de G. Pommet et Cie, les en déboute ;
  - Les condamne aux entiers dépens, qui comprendront les frais des deux instances en garantie ;
  - Rejette comme non fondées toutes autres fins et conclusions des parties.
  - (MM. Ruffier (du barreau de Lyon) et Romagny, agréé, pour MM • Gonin et Meunier, Albert Godde, Bedin et Cie et Giroud.)
  - Observations. — Lorsque le délai pour l’exercice de l’action rédhibitoire n’est fixé ni par la loi ni par l’usage, c’est aux Tribunaux qu’il appartient, dans chaque espèce, d’en déterminer la durée d’après la nature des vices cachés et eu égard aux circonstances de la cause. Voir : Cass, civ., 12 novembre 1884 (D., de 85, I, 377), et Cass, req., 27 juin 1887 (D., 88, I, 308).
  - CORRESPONDANCE
  - 11. Dch , à Beauvais. — Les associés en nom collectif sont solidaires pour tous les engagements de la Société, même si un seul des associés a signé, pourvu que ce soit sous la signature sociale.
  - L’engagement ainsi souscrit est présumé avoir été pris dans l’intérêt de la Société.
  - Ces principes ne reçoivent exception que lorsque le tiers contractant est de mauvaise foi.
  - M. G D., à Moret. — La plainte portée calomnieusement et dans l’intention de nuire, contre un fonctionnaire public auprès de son supérieur constitue un fait dommageable, au moins moralement, pour ce fonctionnaire et l’autorise à actionner le plaignant en dommages intérêts.
  - M. R. V., à Blois. — Le représentant de commerce à la commission, sans appointements et sans frais de voyage, n’est pas un employé lié par un contrat de louage, mais un mandataire régi par les dispositions du contrat de mandat. Il peut donc se retirer ou être révoqué sans préavis et sans indemnité.
  - Cependant il a été jugé qu’une révocation intempestive peut lui causer un préjudice que son mandant est tenu de réparer lorsque, notamment la maison de commerce l’a révoqué quelques jours seulement après lui avoir envoyé des échantillons, sans alléguer contre lui aucune faute professionnelle et en lui ocsionnan. ainsi des frais de déplacement et de séjour. En pareil cas, elle est tenue d’indemniser son représentant. C’est ce qu’a décidé le Tribunal de commerce de Lyon par jugement du 19 décembre 1907.
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  - 251
  - BIBLIOGRAPHIE
  - EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
  - Cours de marchandises. — Les -matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’École pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol. in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
  - Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, do leurs variétés.
  - Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits de la dépouille, aliments et médicaments, textiles oapier, matières colorantes.
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  - i L’itinéraire doit ramener le voyageur à son point de départ.
  - Arrêts facultatifs dans toutes les gares du parcours.
  - Le Gérant : A. FAYOLLE, xx.
  - Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicaticls industrielle» et d’Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE, xx. Directeur, 20, rue Turgct (IX*)
  - l’adresser à la Société de Protection mutuelle des /oyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg, PARIS.
  - Nos Petites Annonces
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  - 1' Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une pre-mière enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on repond;
  - 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à , Administration du Journal,
  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a lait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration au Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe). , Nous transmettons cette lettre à la uersonne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
  - sonne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- p.251 - vue 258/396
- - TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES Pendant les six premiers mois des années 1907, 1908 et 1909
  - IMPORTATIONS Quantités i livrées à la consommation ; 1 EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
  - 1909 1908 1907 190» 1908 1907
  - Bois de teinture en bûches : Mexique 1.000 k. 1 711 2 892 3 415 Bois de teinture en bûches 1.000 k. 344 174 104
  - — — Brésil » —. — — — moulus » 48 66 70
  - — — Haïti » 12.723 11 762 14.162 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 23 47 125
  - - — Guatemala.. » 1 : 50 1.047 2 547 Curcuma en racine » 438 329 311
  - — — Autres pays. » 5 256 6.097 8.769 — en poudre »
  - — — — » 6 916 110
  - Totaux .... » 21.240 21.798 28.893 Lichens tinctoriaux » 771 1.148 1.278
  - Bois de teinture moulus .... » Sumac, fustet et épine-vinette :
  - Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 321 439 605 Ecorces, feuilles et brindilles » 104 12 263
  - 2.213 1.640 1 746 Moulus » 63 486 ISO
  - — en poudre » Noix de galle et avelanèdes entières con-
  - ...... » 4 683 3 434 2.840 cassées ou moulues » 440 664 439
  - Lichens tinctoriaux » 2.018 185 1.935 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... »
  - 15.995 17.289 24.344 Safran » 238 223 235
  - Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 2 714 562 1.909
  - Ecorces, feuilles et brindilles » 17 965 27.180 17 337 Cochenille. » 1.259 864 916
  - 18.056 23.564 21.276 Kermès animal »
  - Noix de galle et avelandes entières, con- Indigo » 466 260 308
  - cassées ou moulues » 12.128 21.086 11.452 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules
  - Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » 1 233 561 1.384 de bleu » 155 420 67
  - Safran » 315 278 483 Cachou en masse » 134 115 92
  - Autres teintures et tanins » F.. 505 16 759 9.352 Rocou préparé » 397 402 367
  - Cochenille » 2.523 1.482 2.032 Orsei le préparée, humide en pâte » 189 168 96
  - Kermès animal • » — sèche (cudbéard ou extrait). » 186 21 11
  - Indigo » 813 868 499 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
  - Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » 20 46 76
  - de bleu »
  - Cachou en masse. » 12.168 12.749 15.481 Autres : Allemagne » 7.601 12.561 15 561
  - Rocou préparé » 613 801 511 — Belgique » 9.142 10.608 13.854
  - Orseille préparée, humide en pâte » — — — Angleterre » 13.994 10.591 6.812
  - — sèche (cudbéard ou extrait). » 47 33 39 — Etats-Unis » 2.541 1.669 1 820
  - — Autres pays » 20.484 19.055 20.928
  - Extraits debois deteint.etd’autresespèces : * e —
  - » — — == Totaux 53 762 54.484 58.975
  - 1.158 815 1 012
  - Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
  - Acide picrique. ... » 1 — — Acide picrique » 29 120 525
  - Alizarine artificielle. » 712 776 892 Alizarine artificielle » 1 13
  - Autres » 6.349 6.581 6.72 fi Autres . » 1 288 3 475 5 926
  - Outremer . 572 738 476 Outremer » 8 878 8 193 9 008
  - Bleu de Prusse. » 461 505 410 Bleu de Prusse. .... « 446
  - Carmins communs » Carmins communs.... .... . » 4 13
  - . — fins » — — fins 20 33 21
  - Vernis à l’alcool » 116 58 67 Vernis à l’alcool ... » 62U 693 692
  - — à l’essence,à l'huile ou à l’essence — à l’essence,à l'huile ou à l’essence
  - et a l’huile mélangées » 6.638 6.635 6.816 et à l’huile mélangées » 10.536 7.966 8.130
  - Ocres broyées ou autremer t préparées... » 3 556 3.525 2.504 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 170.320 136.025 151.460
  - I Verts ae Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
  - dre s bleues ou vertes. - » 70 80 45 230
  - I Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 514 677 465 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 53 75 <<0 146
  - I Talc pulvérisé » 12.666 18.890 14.048 Talc pulvérisé .. » 26.396 29.865 24 103
  - I Couleurs non dénommées » 20.252 24.056 26.419 Couleurs non dénommées » 2.616 2.737 2.206
  - 09 Cn
  - LE MONITEUR DE IA TEINTUR"(
- p.252 - vue 259/396
- - LE MONITEUR DE LA TENTURE
  - 253
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE CE [ RIS
  - Potasse caustique 70175 plaques. . 60 »
  - » Perlasse ire qualité ... . 106 » » . » ordinaire............ 50 »
  - » rose factice......................... 25 »
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. .
  - azotique ( voir acide nitrique muriatique 22' chimiq. pur.
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - nitrique
  - 20/22par 15 touries
  - 36* banc...........
  - » jaune...........
  - 40- blanc..........
  - » jaune ..........
  - 36- chimiquem. pur.
  - 40 • » »
  - oxalique..............
  - phénique cristallisé 35
  - sulfurique 53'.........
  - » tartrique
  - Alcali volatil du » »
  - 60• environ....
  - 66- » . .
  - 66- chimiq. pur au soufre......
  - 1er blanc.......
  - gaz 22*........
  - 28j29...........
  - Alcool dénaturé type Régie 90 ... nu épuré........................ » ordinaire..................... » de chrome .. .................
  - Benzine cristallisable......
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie ... .
  - Bichromate de potasse
  - »
  - soude
  - Bi-oxyde de baryum 85/86.. Borax raffiné en cristaux......... Carbonate de soude cristallisé rème de tartre entière............
  - cyanure
  - Dextrine
  - 32
  - 6
  - 31
  - 30
  - 37
  - 36
  - 52
  - 58
  - 82
  - 120
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 225
  - 30
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 50
  - L’hecto
  - 19
  - 50
  - 50
  - 42 »
  - L’hecto
  - . 43 »
  - 40 »
  - 65 »
  - Les 100 k.
  - » en poudre ........
  - » soluble, paillettes,
  - rouge de potassium pur., blonde citron............ blanche..................
  - 80 75
  - 87 ! 50
  - 6 1 175 170 325 335
  - 42 42
  - 50
  - 80
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - a
  - Extrait
  - Le litre . 23
  - extra ............. . ..
  - pharmaceutique..... ...
  - chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k.
  - d’orseille liquide n’ 1
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - 40 • Baumé.
  - 35’ »
  - 25’ »
  - 20- »
  - Glycérine blanche industrielle 28*. ~essive caustique de potasse 36'..
  - * » » 40•..
  - 8 » de soude 36-.
  - Noix de Galles de Chine......... orseille double.................
  - » triple ............. oxymuriate d’étain 32 %......... panama (Quillay)................ sermanganate de potasse..... ...
  - Otasse d’Amérique...............
  - » imitation d’Amérique 66/70
  - » » » 52/55
  - * , 45’...
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 150
  - 33
  - 43
  - 50
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 85
  - 135
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - 50
  - Rouille 42145 en tourie ... .......... 14 »
  - » supérieure-..................... . 16 »
  - Sel de soude 90(92 ................... 14 »
  - » a Solvay 65(70....................... 22 50
  - » » » 75(80........ 23 50
  - » » » 80(85.......... 2 4 50
  - Soude caustique 60[62................. 28 »
  - » 70(72................ 30 »
  - » » 60(62 plaquettes .. 32 »
  - » » 70172 » . • 35 »
  - Sulfate de cuivre » 48 ..
  - » de fer moyens cristaux .... 6 »
  - en gare Paris Le kil.
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. 4 25
  - » » extra pains et poudre 4 75
  - » » n- 1................. 4 25
  - » » fllor pâle et foncé ... 5 25
  - » de Chine en grains............... 7 50
  - Les 100 kil.
  - Bleu Outremer poudre p' lapeinture. 65 » » » » pour azurage. 95 »
  - » » » p. pap. peints 115 »
  - » de Prusse supérieur................. 180 »
  - n » extra................. 155 »
  - » » n- 1 ................. 135 »
  - Essence de térébenthine HP ............. 73 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cot :
  - Campêche du Brésil, coups d Espagne,
  - - 2e qualité... 7 .. à 9 ..
  - — 3e bonne .... 5 75 625
  - 3e inférieure. 5 .. 5 25
  - — Sisal, Yucatan.. . 6 1C 6 50
  - — Honduras........ 6 .. 6 25
  - — Tabasco............. 4 75 5 25
  - — Haiti Cap...... 4 70 4 75
  - - Fort-Liberté.... 4 65 4 75
  - — Aquim............... 4 65 4 70
  - — St-Marc......... 4 80 4 85
  - — Gonaïves ............ 4 80 4 85
  - — P.-de-Paix...... 4 60 4 70
  - — ....................... 4 85 4 95
  - — Saint-Domingo... 4 50 4 75
  - — Martin, et Guadel. 4 25 4 35
  - — Jamaïque. ........... 4 50 5 25
  - Jaune Cuba et St-Yago .. 5 50 . ..
  - » Manzanille........ 5 50 5 60
  - » Tuspan................. 5 60 . ..
  - » Vera-Cruz...... 5 50 5 60
  - » Campêche.................... ... . ..
  - » Carmen.......... ... ...
  - » Tampico........... 5 25 . ..
  - » Porto-Plata....... 4 85 4 95
  - » Haïti.......... . . 4 85 5 75
  - » Jamaïque......... 4 75 5 35
  - » Barcel et P. Cab .. 5 75 6 ..
  - » Rio-Hacha........ 3 95 4 ..
  - » Carth. et Savan... 3 95 4 ..
  - » Maracaïbo......... 4 . 4 10
  - , Fustet...... HO k. 18 .. 22 .
  - • Tatajuba(Pern. )50 k .. .
  - • Bahia...»............. ... ...
  - Corinto.......... 5 25 5 50
  - • Amapala. $0 kil. 5 10 5 15
  - Rouge Brésil Bahia......
  - » Calliatour.. 100 k.
  - » Lima......50 k.
  - » Ste-Marthe.............
  - » .........................
  - » Sandal. .... 100 k.
  - » Sapan.......50 k.
  - » Quebracho 1000 k.
  - » Pernambuco ,50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé....
  - 7 .
  - 12 .
  - 8 .
  - 3 .
  - 7 .
  - 6 .
  - 105 .
  - 20 .
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille Tenériffe grise...
  - 9 ..
  - 14 ..
  - 10 ..
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 108 . .
  - 30 ..
  - 45............
  - 45 .. 70 ..
  - 65 . 70 ..
  - 48 .. 50 ..
  - 1/2 kil.
  - 1 50 1625
  - Curcuma
  - Bengale......50 kilos. ava, Mad . Pond...... M
  - Dividivi
  - On cote les 50 kil.... 1C .
  - Indigos
  - On cote actuellement :
  - Beng. sur v. et bl. 1,2 k.. 4 .
  - fin violet et pourpre....... 5 25
  - Beng. beau viol, etdito... 4 ..
  - « bon violet.................. 2 50
  - « bon moyen violet.... 3 75
  - « moyen violet............. 3 25
  - « beau violet rouge.... 4 25
  - • bon violet rouge......... 3 75
  - « bon moy. v. rouge... 3 25
  - « fin rouge................... 4 ..
  - « beau dito................... 3 75
  - « bon dito.................... 3 50
  - « bon à fin cuiv........... 3 25
  - « cuiv. ord. et bas........ 3 25
  - Java. ... ......................M
  - Kurpah........................ 2 ..
  - Madras........................ 1 50
  - Manille............ N.M. . ..
  - Caraque..............N - M. . ..
  - Guatemala flor.............. 3 25
  - • bon à fin sobre.. 175
  - » — cor.... 2 ..
  - > cor. ord. à bas.. 1 75
  - N -Gren fln, surf. 1/2 k N.M. . ..
  - • bon à beau.. N.M, . ..
  - » ord. et moyen N. M • . •
  - Orseille
  - On coteles 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ..............M . •
  - Mers du Sud. ..........M .. . .
  - Madagascar..............
  - 6 ..
  - 5 5C
  - 6 ..
  - 3 75
  - 4
  - 3 5C
  - 4 5C
  - 4 ..
  - 3 5Ç
  - 4 25
  - 4 ..
  - 3 75
  - 3 5C
  - c oc
  - ex -2
  - 4 5
  - 2 75
  - 3 5C 2
  - Qu er citron
  - | On cote les 50 kil .
  - ? Baltimore fi effilé....... , à .
  - i » gros effilé........................
  - ! Rocou
  - AntiLsa...... 1/2 rit. ... 0 30 à 0 325
  - Cayenne........ ...... N.M . . .
  - TetPe
- p.253 - vue 260/396
- - 29 C
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna).
  - a
  - (Guadeloupe)
  - 16 .. à .
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Sumac en fouilles............
  - » poudre..-..................
  - Styrax liquide..... ......
  - Tamarin Madras.............
  - Verdet, eu pains, extra sec.
  - 40 . .
  - 40 ..
  - 130 ..
  - 35 ..
  - O
  - Mous en Barils
  - Qualite extra......................
  - Qualités ordinaires.................
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40 44
  - 27 28
  - 60 kil
  - » de Fustet Albanie. . . Cachou noir, Ire marque...
  - » marques ord..
  - Cochenille argentée.. 100 k.
  - » grise..............
  - urcuma
  - c CO 3® oo -j co b.* •‘ © © or.
  - 15
  - 85
  - »
  - ,9.............. -
  - zacatille naturelle ...
  - noire Palmas le k. 275
  - Bengale Chinois. Madras.
  - Galles de Chine
  - 50
  - 56
  - 48
  - 125
  - 350
  - 400
  - 310
  - sous toile....: en pains, extra sec, sous pap.. ......... bon marchand en pains
  - » en boules raffiné en poudre sec
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos ;
  - Prussiate jaune de potasse. 150 .
  - INDIGOS, — Au 1/2 kilo
  - Madras bon t beau tendre. » woyen et bon moyen » coloré............. » moyen ord. et ord. terne et serré....
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - Java
  - Fon et beau violet c et violet rouge. . moyen et bon moy. assez coloré. . . moyen ord. et ord. ' mél. et terreux, beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet rouge ............. moyen violet-rouge et rouge...........
  - bon moyen.........
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - =
  - M. .
  - 5
  - M.
  - S
  - M
  - M
  - 130
  - M.
  - S
  - M
  - =
  - Acide
  - , Le tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique. .......... .
  - Alun raffiné(entrepôt).......
  - » (acq.)......................
  - Couperose emballée..... ..
  - Essence de térébenthine (d. fûts). .....................
  - Id. (s. fûts)................
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl.......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt)........
  - Galles vertes et noires......
  - » noires Alep................
  - » blancnes pays..............
  - Gomme arabique, en sorte .
  - con-
  - 400
  - 98 .
  - 95 .
  - 35 ..
  - 32 . .
  - 170 ..
  - 130 . .
  - 85 ..
  - 19
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  - —
  - muriatique ... nitrique.....
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d.
  - d.
  - d.
  - d.
  - d.
  - Ammoniaque liquide 22 d..
  - Borax raffiné............
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre...................
  - broyé.,;.... ;...............
  - 10 50 à
  - 38 .g
  - 43 ..
  - 11 50
  - 9 ..
  - 250 ..
  - 40 ..
  - 47 ...
  - Crème de tartre............ Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......
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  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut.......
  - » de potasse brut.... Sel de soude,"80/85, cons. et entr. eabq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - »
  - 30/35, disp.
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ........... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..
  - SAVONS
  - Blanc
  - »
  - » Jaune
  - ISO
  - 8
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  - 75
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  - E 53
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  - Cuits (unicolores) pur à l’huile d’olive....«
  - extra pur augmenté résineux
  - »
  - (72 0/0 d’huiles) (60 0/0 » ).
  - (72 0/0 » ).
  - (72 0/0 » ).
  - 76
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  - »
  - »
  - a
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésillet...................
  - Campêche coupe d’Espagne .
  - — Tabasco . . . .
  - — Haïti............
  - — Martinique,Guade-
  - loupe . .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-
  - — Tuspan Lima. . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco.
  - 28 - à 29 -
  - HtS © oo oo I I I
  - 28
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  - 15
  - Vert à l’huile de pulpes industrie » tunisien......................
  - Jaune » à manteau blanc ..
  - 52
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  - 45
  - otcrenc}
  - Co
  - Ghésirée, en sorte....... ..
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 ..
  - » Galam................
  - Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde.............. » blanche....................
  - Laque en f. »
  - Sandaraque
  - qté orange, mi-orange cerise AC lavée......
  - • Damar (Batavia)..........
  - a » Singapore....,.
  - « » Penang...........
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - 270
  - 225
  - 250
  - 170
  - 185
  - 110
  - 200
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  - M
  - Quercitron.... ...
  - Garance, racine...........
  - » poudre..................
  - Rocou Guadeloupe . .....
  - » Cayenne.................
  - Safran d’Espagne, Valence
  - 90
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles).
  - » (60 0/0 d’huiles)........ Rosé .. .......................
  - Noir.. .................... Blanc spécial suiffé.........
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  - les
  - 190
  - 140
  - 850
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  - Bleu
  - »
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif. . mixte » ;.
  - talqué ire qualité » 2e p
  - Marbré bleu ou
  - rose Dijon.. Nantais
  - Non-Cuits
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  - 70 .
  - 110 .
  - M .
  - pur.............. ............ ? 80
  - Sulfate de cuivre(entrepôt) .
  - » w • „iscq.). • 53
  - Selon qualités Mi-cuits.............. .
  - Savons (à la batteuse) ... Marbré bleu ou rosé.. ... Résineux.................
  - Vert exportation....... Brun....................
  - Noir . .. ..............
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  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . . - — fin violet .
  - . — — beau violet .
  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet .
  - — — petit violet. .
  - . —‘ — ordinaire et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin............... — — beau .
  - — — bon . . , .
  - — — moyen . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — orn. et cuivré
  - — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . .
  - — — cortès . .
  - — Mexique flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - Caraque flor. . . . — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k.
  - — — blonde, 1requal.
  - — — — 2e quai
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  - — — cerise. . .
  - — — blondeordin. Garance d’Avignon. . 100 Lac-Dye, marque DT. le Orseille Mers du Sud 10C
  - — Madagascar .
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta- ' léines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-Une, oxycétones et xanthones.
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  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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  - Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches . . . . . 7 fr. 50
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- p.256 - vue 263/396
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  - 53e Année. — N° 17.
  - MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 6
  - 123,4
  - Eau .
  - Alcool
  - Ether.
  - Benzène
  - 3 fr.
  - Pos 35
  - 8 ir.
  - 20 fr.
  - Les abonnements au Moniteur de la Tein-
  - 1000,0
  - 256,0
  - 2,4
  - 2.1
  - o
  - O 0"
  - NO O c.
  - 5,27
  - En examinant au colorimètre Dubosc des solu-
  - les intensités colorantes :
  - Solubilités
  - Benzène.
  - SOMMAIRE
  - exemplaires
  - journal.
  - Essais de teinture sur laine
  - dissolvant.
  - faites :
  - sité colorante. Voici les résultats constatés :
  - sans acide
  - La ligne (anglaise). Faits divers
  - l’alcool absolu . .
  - l’éther
  - le benzène
  - Pvur tout ce qul concerne les Abonnements
  - U © g o M fl e (72 O an
  - s’adresser aux bureaux du Journal
  - PARIS
  - N 9 -S © w fi "s K
  - O N ©
  - PRIX D'ABONNEMENT :
  - FRANCE :
  - Un an. .
  - Six mois
  - ETRANGER : Un an
  - Coloration des dissolutions
  - =
  - I
  - » » »
  - I I
  - I
  - A A
  - des Apprêts et de l'Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Pt-#
  - Paraissant le 5 et ie 20 de chaque mois
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - ture peuvent être pris dans tous les bureaux de
  - poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - Sur les propriétés colorantes et tinctoriales de l’acide picrique. — Les nouveaux colorants. — Les reflets bronzés dans la teinture, leurs causes, leurs remèdes.
  - — Le nouveau tarif douanier amé-
  - ricain. — La teinture a l’étranger. — Informations. — Tarifs de transports. — Notre service de contentieux. — Jurisprudence. -Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - Sur les propriétés colorantes et tinctoriales
  - DE L’ACIDE PICRIQUE
  - PAR M. LEO ViGNON (l)
  - L’auteur a étudié les propriétés colorantes et
  - tinctoriales de l’acide picrique dissous dans l’eau,
  - l'alcool absolu, l’éther et le benzène.
  - Acide picrique dissous dans 100 gr.dedissolvant
  - à la température de 20• Au point d’ébullition
  - Eau (Marchand) Alcool absolu .
  - 6,23
  - 9-
  - I
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  - “00
  - O
  - 66.22
  - Ether
  - Les solutions d’acide picrique dans ces dissol-
  - ants sont diversement colorées.
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
  - ANNONCES : ’
  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux auront été remis ju bureau da
  - tions d’acide picrique à 1 pour 1000, on trouve pour
  - Solution dans 1 eau (type) . . .
  - M. Léo Vignon a fait des teintures comparatives
  - avec des flottes d’un gramme de lame dans 500 cc.
  - de solutions chauffées 30 minutes au bain-marie.
  - un peu au-dessous du point d’ébullition de chaque
  - Pour chaque dissolvant, les teintures ont été
  - 1° Solutions à 1 pour 4.000: 1 a sans acide;
  - 1 b avec I/IO millième d'HCl.
  - 20 Solutions à 1 pour 40.000 : 2 a sans acide ;
  - 2 b avec I/IO millième d HCl.
  - Après teinture, chaque échantillon a été bien
  - tordu, rincé deux fois à l eau distillée (400 cc.) ; on
  - les a comparés ensuite au point de vue de l'inten-
  - Solutions d’acide picrique, 1 pour 4.000 ds dissolvant
  - jaune très foncé estimé 100
  - à p. pr. incolore
- p.257 - vue 264/396
- - 258
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Solutions d’acide picrique, 1 pour 4.000 de dissolvant avec acide
  - Eau................ jaune très foncé estimé 100 Alcool ............à peine coloré » 0,5 Ether.............. » » 0,5 Benzène. . ........» » 0,5
  - Solutions d’acide picrique, 1 pour 40.000 de dissolvant
  - sans acide avec acide
  - Eau.......... incolore jaune très foncé estimé 100
  - Alcool. ... » à peine coloré » I Ether » » » I Benzène. . . » » » i
  - Comparaison colonmétrtque des bains avant et après teinture
  - D’autre part, on a comparé au colorimètre la coloration des bains avant et après teinture. (Ces derniers étant ramenés au volume primitif) :
  - Intensité colorante des bains
  - avant teinture après teinture
  - Eau.... ioo 62
  - Alcool.......... 100 104
  - Benzène......... 100 100
  - Ether........... 100 225
  - On a reconnu que les bains de l’alcool et de l’éther s’étaient hydratés pendant la teinture et avaient subi, par cette cause, un accroissement de coloration.
  - Pour éliminer cette cause d’erreur, on a dosé la couleur dans les bains, avant et après teinture, par évaporation, en faisant une correction pour les matières cédées par la laine pendant la teinture et en tenant compte du colorant ayant pu être entraîné par la vapeur du dissolvant.
  - Résidu de 40 cc. (corrections faites) avant teinture après teinture Alcool 0,0090 0,0088 Benzène 0,0095 0,0094 Ether 0,0098 0,0096
  - L’épuisement a été sensiblement nul.
  - Conductibilités électriques (Solutions aqueuses et alcooliques)
  - M. Vignon a mesuré les conductibilités électriques comparées des différents bains de teinture en déterminant l’intensité d’un courant donné, passant dans une même longueur des liquides expérimentés.
  - Les résultats sont exprimés en milliampères. Eau distillée, température 1,40 » » 3,— » avec 1/1 millième HCl,. 18° 41,—
  - » » 1/4 mill. acide picrique, t. 8o0-. . . » » 1/4 mill. acide picrique, t. 800 . . . » » 1/40 mill. acide picrique, t. 180 . . . » » 1/40 mill. acide picrique, t. 800 . . . » » 1/10 mill. HCl^ 1/4 mill. acide picrique, t. 180 . » » I/mill. HCl, 1/4 mill. acide picrique, t. 80° . » » i/iomill. HCly 1/40 mill. acide picrique, t. 180 . » » 1/jomill. HCl^ 1/40 mill. acide picrique, t. 80° . Alcool, température
  - » » ........................ » avec 1 /4 mill. acide picrique,1.18° » » 1/4 mill...»........t.......70° » » 1/40 mill..»........t.......18° » » 1/40 mill..»........t.......70° » » 1/10 mill. HCl, 1/4.mill. acide picrique, t. 18° . » » 1/10 mill. HCl, 1/4 mill. acide picrique, t. 70° . » » 1/10 mill. HCl, 1/40 mill. acide picrique, t. 180 .
  - » » 1/10 mill. HCl, 1/40 mill. acide picrique, t. 70° .
  - 31,— 36,-10,50 15,-45,-47,50
  - 4L5o
  - 46,—
  - 0,10 0,25 4,30 10,90
  - 0,50 1,40
  - 28,-
  - 34,-25,-31,—
  - Les solutions dans l’éther et le benzène, avec ou sans acide, n’ont pas de conductibilité électrique appréciable dans les conditions observées.
  - CONCLUSIONS
  - 1° La coloration des solutions d’acide picrique dans les dissolvants expérimentés varie dans le même sens que la conductibilité électrique de ce solutions.
  - 2° Les solutions aqueuses d’acide picrique tel-
- p.258 - vue 265/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 259
  - gnent la laine et s’appauvrissent quand leur conductibilité électrique atteint une certaine valeur. Cette condition peut être réalisée soit en augmentant la quantité d’acide picrique dissous, soit en ajoutant au bain un acide tel que l’acide chlorhydrique.
  - 3° En solution alcoolique, la fixation de la matière colorante est très faible en présence d’un dix millième à.'HCl, malgré une conductibilité électrique assez considérable.
  - Il semble que la fixation de l’acide picrique sur la laine soit due, dans les conditions où j’ai opéré, à une réaction chimique de la fibre sur la matière colorante, fortement ionisée, au sein de l’eau.
  - Cette réaction chimique ne paraît pas être un phénomène de salification ; la teinture de la laine par l’acide picrique, en effet, ne se produit pas en milieu benzénique ; or, l’auteur a montré dans une précédente communication (Comptes rendus, 6 juillet 1908) que l’acide picrique dissous dans la benzine s’unissait aux bases organiques et formait des sels avec de grands dégagements de chaleur.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - La Manufacture lyonnaise de matières colorantes vient de mettre sur le marché un nouveau développeur pour Bleus Immédiats. Ce produit est d’une très grande stabilité, n’est pas explosif et paraît, par conséquent, appelé à remplacer les dévelop-Peurs employés jusqu’à présent (eau oxygénée ou peroxyde de sodium).
  - On peut recommander l’emploi de ce Développeur immédiat, dans les deux cas suivants :
  - a) Pour Voxydation des teintes obtenues avec ^done immédiat, Indogène Immédiat ou Bleu ^médiat direct.
  - En ajoutant au bain de rinçage une petite quan-tité de Développeur Immédiat, les teintes s’oxydent plus rapidement et leur vivacité est augmentée. Le cout de ce traitement est minime ; son application
  - est à conseiller surtout si l’on a teint en appareils mécaniques.
  - Le coton est teint et rincé comme d’habitude. On chauffe le dernier bain de rinçage à 40—50° C., e on y aioute 0,2 0/0—0,5 0/0 de Développeur Immédiat ; on y traite alors le coton pendant environ 20 minutes, et l’on peut, en général, essorer et sécher aussitôt.
  - b) Pour le développement des teintes de Bleu Immédiat et de Bleu nouveau Immédiat.
  - Comme on le sait, les teintes de Bleu Immédiat et de Bleu nouveau Immédiat sont développées le plus souvent par séjour dans un local chauffé ou par vaporisage, ce qui est toujours la méthode la plus simple et la plus économique. On préfère cependant, dans certains cas, le développement au moyen du peroxyde de sodium ou de Peau oxygénée, et il est recommandé de remplacer ce procédé par le suivant :
  - On teint le coton selon le procédé habituel, et on rince immédiatement. On chauffe le dernier bain de rinçage à 40—50° C. et on y ajoute 1—1 1/2 0/0 de Développeur Immédiat (dissous préalablement dans l’eau chaude) ; on entre alors le coton, chauffe lentement le bain au bouillon, et traite en tout environ une demi-heure. Finalement on rince de nouveau.
  - LES REFLETS BRONZÉS dans la teinture
  - LEURS CAUSES — LEURS REMÈDES
  - La formation des reflets bronzés est un inconvénient qui se présente fréquemment dans les teintureries sur n’importe quel matériel et dans n’importe quelle couleur. Elle est cependant plus fréquente lorsque les teintes sont foncées. Tant que les tissus sont mouillés les nuances sont très belles et le bain paraît très réussi, mais dès que les étoffes ou les vêtements sont secs,on remarque à leur surface une coloration rougeâtre ou bronzée très brillante, soit sur toute la surface, soit par plaques seulement.Certaines teintes ne sont pas directement bronzées»
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- - t© Ci O
  - LE MONITEUR]DE LA TEINTURE
  - elles n’ont qu’un reflet bizarre qui n’est propre ni à la couleur ni au tissu.
  - La cause cependant est toujours la même, c’est-à-dire une quantité trop considérable de matière colorante à la surface de la fibre qui a généralement pour résultat une légère décoloration du tissu si on frotte celui-ci.
  - Cet excédent de matière colorante à la surface de la fibre peut être attribué à un grand nombre de causes et le remède dépend naturellement de l’origine de ces troubles.
  - En général, cet excédent de matière colorante à la surface du tissu provient de ce que le bain a été surchargé de couleur, en sorte qu’il contient plus de matière colorante que la fibre ne peut en absorber ; une grande quantité de cette matière est donc en suspens sur l’étoffe et bien qu’elle ne puisse pas être considérée comme teinture, elle adhère suffisamment pour donner plus de mal au cours du rinçage qu’un bain bien épuisé.
  - Le reflet n’est visible que lorsque le tissu est sec. On peut y remédier en faisant à nouveau bouillir l’étoffe dans de l’eau pure afin de dissoudre la matière colorante en suspension sur sa surface: si par hasard cette cuisson enlevait trop de couleur à la marchandise, on prépare une addition de sel pour substances colorantes directes ou une addition d’acide pour substances colorantes utilisées pour les laines. Dès que la couleur a été normalement absorbée par la fibre, le reflet bronzé disparaît toujours dans ces cas.
  - Une autre cause de cette coloration, et plus spécialement celle d’un reflet bronzé qui a un aspect irrégulier, nuageux, inégalement répandu sur le tissu, provient de petites parcelles de matière colorante non dissoutes, soit que la couleur ait été insuffisamment dissoute lors de la préparation du bain, soit que ces parcelles aient été séparées de leurs solutions et précipitées par l’emploi d’une trop grande quantité de sel ordinaire ou de sel Glauber.
  - Le remède est le même que pour la première partie, c’est-à-dire une forte cuisson de l'étofte dans une eau pure.
  - Le même cas se présente lors de l’emploi de matières colorantes pour laines, lorsque la marchandise contient déjà des acides qui proviennent d'une teinture précédente et que le nouveau bain contient lui-même la quantité d’acide normale. Dans ce cas la matière colorante est précipitée à la surface du tissu et si celui-ci ne présente pas les reflets bronzés en question, la coloration a un aspect inégal ou elle déteint au frottement, mais si la matière colorante a la moindre tendance au bronzage, cet inconvénient est visible et s’étale dans toute son ampleur sur le tissu.
  - Dans ce cas, le meilleur remède est un bain de soude faible, chauffé à 6° C.; lorsque la couleur commence à se dissoudre et à couler, on retire le tissu du bain et on rince à grande eau ; après avoir préparé un nouveau bain on reteint le tissu. Il est évident que la cuisson enlèverait plus facilement la couleur, mais il faut prendre en considération l’influence de l’alcali sur la marchandise, il faut, par conséquent, que cette influence soit aussi douce que possible.
  - Le degré de chaleur dépend donc, dans ce cas, essentiellement de la composition du tissu.
  - La cause la plus ordinaire du bronzage, celle qui ne peut être attribuée à aucune manipulation anterieure, c’est lorsque la couleur actuelle du tissu a des propriétés contraires à celle du nouveau bain. Ce fait se présente le plus souvent si l’une des couleurs est une substance colorante basique ; le reflet bronzé est alors très prononcé. Si le teinturier ne peut pas éviter d’employer cette couleur à cause de la nuance à obtenir, il peut éviter le bronzage soit en produisant une nuance plus foncée soit en employant un apprêt spécial. Tout apprêt contenant de la colle, de la gélatine ou de l’amidon, surtout s’il entre de l’huile ou de la cire dans sa compos tion, enlève complètement le bronzage et avive la couleur.
  - (Traduit spécialement de Textile Coloré par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - (A suivre.)
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - cO G’e
  - NOUVEAU TARIF AMÉRICAIN
  - Comme suite à la note parue dans notre dernier numéro, nous donnons ci-dessous un tableau comparatif des tarifs ancien et nouveau, applicables aux diverses industries qui nous intéressent.
  - Classification de la loi de 1897
  - Tarif ancien
  - Tarif nouveau
  - dollars dollars
  - TABLEAU A
  - Acide benzoïque........................................ Libre.
  - Acide chromique............................................ 0,03 par livre.
  - Acide gallique......................................... 0,10 par livre.
  - Acide lactique............................................. 0,03 par livre.
  - Acide oxalique......................................... Libre.
  - Acide tannique ou tanin................................... C,50 par livre.
  - Paraffine...................................................Taux compensés.
  - Alumine (hydrate d’), bauxite raffinée..................0,06 à 0,10 par livre.
  - Couleurs ou teintures de goudron de houille non dénommées 30 p. 100.
  - Extraits de quebracho..................................... 0,005 par livre.
  - Colle valant moins de 0 dol. 10 la livre.................. 0,025 par livre.
  - Colle valant plus de o dol. 10 la livre et moins de o dol. 35 la livre....................................................... 25 p. 100
  - Outremer sec, en pâte ou mélangé d’eau....................0,0375 par livre.
  - Bleu à linge contenant de l’outremer......................0,0375 par livre.
  - Céruse, couleur ou peinture contenant du plomb ou en pâte, broyée ou mélangée avec de l’huile . . . . . 0,02 7/8 par livre.
  - Vert de Paris et pourpre de Londres............................. 15p. 100.
  - Plomb (acétate de), blanc.................................0,0325 par livre.
  - Plomb brun, gris ou jaune.................................0,0225 par livre.
  - Plomb (nitrate de)........................................0,0250 par livre.
  - Litharge..................................................0,0275 par livre,
  - Potasse (bichromate ou chromate de potasse)...............0,03 par livre.
  - Potasse (nitrate de), salpêtre raffiné....................0,005 par livre.
  - Santonine et tous ses sels contenant 80 p. 100 ou plus de santonine................................................. 1,— par livre.
  - Soude (hydrate de), ou soude caustique....................0,0075 par livre.
  - Cendres de soude..........................................0,00 3/8 par livre.
  - Soufre raffiné....................................... .. Dollars 8 la tonne.
  - 25 p. 100.
  - 0,02 par livre.
  - 0,08 par livre.
  - 0,03 par livre.
  - 0,02 par livre.
  - 0,35 par livre. Libre.
  - 0,06 à 0,10 par livre.
  - 30 p. 100
  - Inférieur à 28° 0,005 par livre ; supérieur à28°, 0,0075 par livre.
  - 0,025 par livre.
  - 25 p. 100. 0,03 par livre. 0,03 par livre.
  - 0,025 par livre.
  - 15 p. 100.
  - 0,03 par livre.
  - 0,0225 par livre.
  - 0,0250 par livre.
  - 0,02 5/8 par livre.
  - 0,0225 par livre.
  - 0,005 par livre.
  - 0,50 pai livre. 0,0025 par livre. 0,00 1/4 par livre.
  - Dollars 4 la tonne.
  - TABLEAU 1
  - Fils de coton à coudre, à tisser, à chaîne simple ou plus avancés que le fil simple par la torsion de deux ou plusieurs bouts, enroulé sur ensouples, ou en paquets, écheveaux, cannettes ou autrement, le fil à coudre sur bobines, cotons pour ciochet, reprises et broderies, non blanchi, teint, peint ni colorié, jusqu’au n° 15 inclusivement .........................................
  - No 35.................................................
  - No 40 . ....................................
  - r. No 140............................................
  - de coton, coloriés, teints, à chaîne simple ou plus avancés que les fils simples par la torsion de deux ou plusieurs bouts, jusqu’au n° 20 inclusivement .
  - No 24.................................................
  - No 30 . ....................................
  - Dollars 0,03 par livre. Doll. 0,08 3/4 par liv. Dollars 0,10 par livre. Dollars 0,35 par livre.
  - Dollars 0,06 par livre. Dollars 0,06 par livre. Doll. 0,07 1/4 par liv.
  - Dollars 0,02 1/2 par liv. Dollars 0,07 par livre. Dollars 0,08 par livre. Dollars 0,28 par livre.
  - Dollars 0,06 par livre. Dollars 0,06 par livre. Doll. 0,07 1/4 par liv.
  - - A ==eee--=
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- - 262 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Classification de la loi de 1897 Tarif ancien
  - dollars
  - No 36.....................................................Doll. 0,08 3/4 par liv. No 40..........................................................Doll. 0,09 1/2 par liv. N’excédant pas 100 fils au pouce carré, contenant la chaîne et la doublure, teints, peints ou imprimés, évalués à plus de dollars 0,12 le yard carré ...............30 p. 100. Blanchis, évalués à plus de dollars 0,11 le yard carré ..35 p. 100.
  - Peints, coloriés ou imprimés, évalués à plus de dollars 0,12 1/2 le yard carré 35 p. 100.
  - Non blanchis, teints, peints, coloriés ou imprimés, évalués à plus de dollars 0,10 le yard carré 35 P- 100. Blanchis, évalués à plus de dollars 0,12 le yard carré. . 35 p. 100.
  - Teints, peints, coloriés ou imprimés, évalués à plus de dollar 0,12 le yard carré 40 p. 100.
  - Non blanchis, teints, peints ou imprimés, évalués à plus de dollars 0,12 1/2 le yard carré 40 p. 100.
  - Blanchis, évalués à plus de dollars 0,15 le yard carré . 40 p. 100.
  - Teints, peints, coloriés ou imprimés, évalués à plus de dollars 0,17 le yard carré ; 40 p. 100.
  - Blanchis, évalués à plus de dollars 0,16 le yard carré. . 40 p. 100.
  - Teints, peints, coloriés ou imprimés, évalués à plus de dollars 0,20 le yard carré 40 p. 100.
  - Tissus de coton dans lesquels la trame ordinaire a été remplacée par une autre trame, blanchis ou non blanchis, teints, peints, coloriés ou imprimés............ Blanchis, dépassant 50 et ne dépassant pas 100 fils au pouce carré, comptant la trame et la doublure. Non blanchis, teints, coloriés, peints ou imprimés, ne dépassant pas 6 yards carrés par livre.
  - Evalués à plus de 7 cents par yard carré..............
  - Evalués à moins de 7 cents par yard carré.............
  - Blanchis, teints, coloriés, peints ou imprimés, n’excédant pas 6 yards carrés évalués à plus de 7 cents par yard car.
  - Ne dépassant pas 100 fils au pouce carré, comptant la trame et la doublure, non blanchis, teints, peints, colorés ou imprimés, évalués à plus de 7 cents le yard carré ................................................
  - Evalués à plus de 9 cents par yard carré..............
  - Teints, coloriés, peints ou imprimés, évalués à plus de 12 cents par yard carré...........................
  - Dépassant 100 et ne dépassant pas 150 fils au pouce carré, comptant la trame et la doublure, non blanchis, teints, coloriés, peints ou imprimés, n’excédant pas
  - Tarif nouveau dollars
  - Doll. 0,08 3/4 par liv. Doll. 0,09 1/2 par liv.
  - Dol.o,o8paryardcarré. Dollars 0,06 1/2 par yard carré.
  - Dol.o,o7paryardcarré.
  - Dollars 0,05 1/2 par yard carré.
  - Dol. 0,08 par yard carré.
  - Dol.o,o8paryardcarré.
  - Dollars 0,06 1/2 par yard carré.
  - Dol.o,o8paryard carré.
  - Dollars o,ti 1/4 par yard carré.
  - Dollars 0,11 1/4 par yard carré.
  - Dollars 0,12 1/2 par yard carré.
  - 1 1/4 cent + 2 cents par yard carré.
  - 13/4 cent + 1 cent par yard carré.
  - 23/4 cents + 2 cents par yard carré.
  - 21/4 cents + 2 cents par yard carré.
  - 1 3/4 cent + 1 cent par yard carré.
  - 33/4 cents + 2 cents par yard carré.
  - 25 p. 100 -f- 2 cents par yard carré.
  - 25 p. 100 + 2 cents par yard carré.
  - 30 p. 100 -h 2 cents par yard carré.
  - 51/2 cents + 2 cents par yard carré.
  - 5 1/4 cents + 2 cents par yard carré.
  - 8 cents + 2 cents par yard carré.
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- - LF MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 263
  - Classification de la loi de 1897
  - 4 yards carrés par livre, évalué à plus de 7 cents par yard carré...........................................
  - Excédant 4 et n’excédant pas 6 yards carrés par livre, évalué à plus de 7 cents par yard carré................
  - Evalués à plus de 9 cents par yard carré...............
  - Blanchis, excédant 8 yards carrés par livre, évalué à plus de 11 cents par yard carré........................
  - Teints, peints, coloriés ou imprimés, excédant 8 yards carrés par livre, évalués à plus de 12 1/2 cents par yard carré .................................................
  - Dépassant 150 et ne dépassant pas 200 fils par pouce carré, comptant la trame et la doublure, non blanchi, teint, colorié ou imprimé, évalué à plus de 10 cents par yard carré.........................................
  - Blanchis, dépassant 41/2 et ne dépassant pas 6 yards carrés par livre, évalués à plus de 7 cents par yard carré .................................................
  - Peints, teints, coloriés ou imprimés, dépassant 4 1/2 et ne dépassant pas 6 yards carrés par livre, évalués à plus de 7 cents par yard carré.........................
  - Evalués à plus de 12 1/2 cents par yard carré ....
  - Dépassant 200 et ne dépassant pas 300 fils au pouce carré, comptant la trame et la doublure, non blanchis, teints, coloriés, peints ou imprimés, évalués à plus de 12 1/2 cents par yard carré............................
  - Blanchis, excédant 5 yards carrés par livre, évalués à plus de 17 1/2 cents par yard carré....................
  - Peints, teints, coloriés ou imprimés, évalués à plus de 17 1/2 cents par yard carré............................
  - Dépassant 300 fils par pouce carré, comptant la trame et la doublure, teints, peints, coloriés ou imprimés, évalués à plus de 20 cents par yard carré..............
  - Tarif ancien
  - dollars
  - Tarif nouveau
  - dollars
  - I 1/2 cents + 2 cents 71/2 cents évalués par yard carré, par yard carré.
  - 2 cents - 2 cents par yard carré.
  - 30 p. 100 + 2 cents par yard carré.
  - 43/8 cents - 2 cents ’ par yard carré.
  - 6 1/2 cents + 2 cents par yard carré.
  - 35 p. 100 + 2 cents 8 cents + 2 cents par par yard carré. yard carré.
  - 35 p. 100 4- 2 cents par yard carré.
  - 10 cents + 2 cents par yard carré.
  - 35 p. 100 4- 2 cents 61/2 cents + 2 cents par yard carré. par yard carré.
  - 4 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - 43/4 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - 40 p. 100 4~ 2 cents par yard carré.
  - 40 p. 100 4- 2 cents par yard carré.
  - 40 p. 100 4- 2 cents par yard carré.
  - 40 p. 100 4~ 2 cents par yard carré.
  - 40 p. 100 4- 2 cents par yard carré.
  - LA TEINTURE A L’ÉTRANGER
  - ANGLETERRE
  - Yorkshire. — Une amélioration imprévue s’est manifestée dans notre région. Des ordres renou-‘elés, bien qu’en retard, sont venus apporter une
  - 51/4 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - 6 cents - 2 cents par yard carré.
  - 10 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - 10 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - 11 1 /4 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - 12 1/2 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - 12 1/2 cents 4- 2 cents par yard carré.
  - bonne activité dans la plupart des teintureries pour le trafic indigène ; quelques commandes étaient très pressées, d’autres, par contre, sont pour le printemps prochain. Les ordres de l’Orient, des Colonies et de l’Amérique du Sud ont été plus actifs et plus volumineux que par le passé. Le Con-
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - tinent, par contre, a renouvelé ses commandes en laines filées, blanches, catégories croisées. La plupart des teintureries du comté profitent du calme relatif des mois d’été pour donner quelques jours de congé à leur personnel; quelques-unes le prolongent même pendant huit jours, car si certaines maisons ont leurs carnets bien garnis, d’autres, au contraire, ne sont pas trop pressées et peuvent, sans grand inconvénient, donner des vacances à leurs employés.
  - Les prix pourraient cependant être plus satisfaisants et on nous assure qu'ils sont loin d’être en proportion normale avec l’anxiété, les soucis et les risques qui assaillent les teinturiers.
  - Lancashire. — Les représentants de la teinture et des industries textiles du comté cherchent à augmenter leur représentation au Parlement ; lors d’une réunion tenue à la fin du mois dernier à Manchester, il a été décidé d’augmenter le nombre des membres du Comité du Travail dans le House of Commons. On se demande cependant qui fera les frais nécessaires à cette nouvelle charge.
  - INDES
  - Le gouvernement de l’Inde vient de publier un rapport intéressant sur les fleurs employées pour la teinture dans ce pays. Comme la couleur verte des feuilles, les teintes si brillantes des fleurs sont généralement inutilisables pour la teinture. Les fleurs employées dans ce but sont au nombre de douze et deux autres sont d’un usage moins fréquent.
  - Le Comité des recherches suggère qu’il serait utile de poursuivre ces travaux, car dans le cas contraire, l’usage des fleurs en teinture serait abandonné avant d’avoir été connu des contemporains.
  - C’est surtout au Nord de l’Inde que les fleurs servent le plus souvent ; au Sud, il y a longtemps qu’elles ont été remplacées par les couleurs anilines. Ainsi on est à peu près sans renseignements à ce sujet pour Madras, alors que les rapports et les communications abondent pour le Penjab et les Provinces-Unies. C’est que ces régions ont connu
  - des hommes actifs et énergiques dans les services civils qui se sont dévoués, soit à encourager et à développer l’industrie aux Indes, soit à mettre en valeur ses ressources forestières ou minérales. Par suite de leur pénétration dans les mœurs et les habitudes des Hindous, ils ont pris davantage contact avec eux. Par contre, les provinces du Sud n’ont présenté jusqu’à présent que peu de spécialités remarquées dans les services civils.
  - Il est à remarquer que les couleurs anilines que l’on importe aujourd’hui en grandes quantités aux Indes sont toutes vendues sous un nom quelconque rappelant la couleur naturelle. Ainsi, parmi ces couleurs, certains paquets sont libellés kesari pucca^ ce qui correspond au safran indigène.
  - INFORMATIONS
  - Les ouvrages que la Manufacture lyonnaise de matières colorantes a publiés dans ces dernières années, concernant « la teinture du coton », « la teinture de la laine », « la teinture des articles mi-laine », à en juger par les nombreux témoignages de satisfaction qu’elle a reçus, ont été très appréciés par sa clientèle et ont rendu de bons services. Le désir lui ayant été souvent manifesté d’avoir, en format plus maniable, un recueil des recettes les plus courantes, pour l’usage journalier dans les ateliers de teinture, elle publie un petit Manuel du teinturier, contenant, sous une forme concise, les procédés les plus importants en usage dans l’industrie.
  - Elle publiera tout d’abord deux tomes dont le premier traitera de « la Teinture du coton et autres fibres végétales » et le second, de « la Teinture de la laine, de la soie et des articles mi-laine et mi-soie. »
  - Outre les procédés de teinture qui s’appliquent a ces différentes matières textiles, elle a donné dans ces nouveaux ouvrages comme dans ses autres éditions récentes, des tableaux synoptiques des colorants et combinaisons de colorants convenant Ie mieux pour les différentes nuances. En dressant ces
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 265
  - tableaux, elle a eu surtout en vue de les établir aussi clairs et aussi complets que possible.
  - Ce petit Manuel du teinturier sera le bienvenu dans la pratique et pourra rendre de bons services.
  - Le Bureau de la Fédération internationale de la 1 Teinture a définitivement fixé, aux dimanche 20 et lundi 21 février 1910, la date du Congrès de la Teinture et du Nettoyage qui doit tenir ses assises à Lyon.
  - Une Exposition spéciale à la profession sera organisée par les soins de la Chambre syndicale lyonnaise et se tiendra pendant le Congrès. Elle s’ouvrira le samedi 19 février pour se clôturer le mercredi suivant.
  - Le Conseil de la Société des teinturiers et fabricants de couleurs anglais offre les prfx suivants pour la solution des problèmes techniques ci-dessous :
  - 1° Médaille d’argent ou de bronze de la Société, plus 20 1. pour des recherches approfondies sur les qualités de mordançage de divers produits de tannage et plus spécialement :
  - a) Sur l’affinité relative du coton avec la noix de galle, de sumac, de myrobolan, dedividivi, etc. ;
  - b) Sur la solidité relative des laques de couleurs fabriquées avec ces tanins et des couleurs basiques qui en proviennent lorsque employées conjointement avec l’antimoine, l’étain et le fer;
  - c) Sur la meilleure méthode pour déterminer par analyse volumétrique ou par d’autres moyens leur force relative de mordançage.
  - 2° Médaille d’argent ou bronze de la Société, Pour le meilleur essai critique (ne dépassant pas 10.000 mots) sur le traitement des effluents des teintureries et des manufactures textiles.
  - 3° Prix de 20 1. pour la détermination du degré moyen de la diminution de la force causée par les divers processus de blanchissage sur les filés three-standard équivalant à 2/40‘s américain, 1/50‘s égyp-tien et à 2/120‘s pour les filés des îles des mers du Sud.
  - 4° Un prix de 20 L pour une recherche complète sur le degré d’attendrissement provoqué sur les filés de coton :
  - a) Par la teinture en couleurs acides et 6) par la teinture au noir aniline, dans le but d’établir des règles fixes pour le commerce,
  - 5) Prix de L. 30 pour une méthode pratique de tenture des kemps ou abat-chauvées, lorsque celles-ci sont mêlées à la laine.
  - 6) Prix de L. 20 pour une méthode pratique de teinture destinée à produire des teintes franches de couleurs basiques sur coton, teintes résistant au frottement.
  - 7) Médaille d’argent ou bronze de la Société et L. 20 pour une recherche complète sur l’influence des substances nombreuses et très diverses en présence dans l’indigo naturel, quant à leur influence sur la teinture de la laine dans la cuve à chaud et le foncé, le lustre et la solidité de la teinte obtenue.
  - Tous les travaux du concours doivent être adressés franco de port jusqu’au 31 décembre inclus au secrétaire honoraire de la Société, M. Ernest T. Holdsworth, Pearl Assurance-Buildings, Market Street, à Bradford, qui fera parvenir aux intéressés les détails complémentaires.
  - D’autre part, une médaille d’or a été offerte par l’Association des Teinturiers anglais pour la meilleure recherche technique ou scientifique se rapportant à l'art de la teinture, remise à la Société en vue de publication avant le 31 décembre 1909
  - Si le Nicaragua n’est pas le paradis des fabricants de savon c’est incontestablement celui des blanchisseurs. Dans cette contrée se trouve, paraît-il, un lac, le lac Nejapa qui contient du savon naturel. En effet, les eaux en sont chargées de soude et de potasse concentrées mêlées de soufre et de magnésie. Il suffit de tremper les mains dans le liquide et de les frotter légèrement l’une contre l’autre pour obtenir la mousse si caractéristique que produit le savon fabriqué.
  - Il est évident que tous les habitants des environs font largement usage de eaux de ce lac non seule-
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  - E MONITEUR DE LA TEINTURE
  - ment pour laver leur linge mais encore pour nettoyer leur corps, les maisons, ustensiles de cuisine, voitures, etc. Les fabricants et les marchands de savon y mèneraient une existence précaire.
  - TARIFS DE TRANSPORTS
  - L.es grands réseaux et les Ceintures de Paris proposent de modifier leur tarif spécial commun P.V. n° 317 exportation en remplaçant les dispositions actuellement inscrites au chapitre Ier § 1 et 2 par les suivantes :
  - § Ier. — Couleurs
  - a) Par expédition d’au moins 50kilogr. ou payant pour ce poids.
  - b) Par wagon chargé d’au moins 5.000 kilogr. ou payant pour ce poids.
  - D’une gare quelconque des réseaux de l’Est, de l’Etat, du Midi, du Nord, d’Orléans, de l’Ouest, de Paris-Lyon-Méditerranée et des Ceintures à tous les points frontières et à toutes les gares desservant les ports de ces réseaux, sous condition d’un parcours d’au moins 100 kilomètres, ou payant pour cette distance, en empruntant au moins deux desdits réseaux, prix par 1.000 kilogr. des barèmes ci-après, à augmenter :
  - a) Des frais de chargement, de déchargement et de gare ;
  - b) Des frais de gare. Le chargement et le déchargement doivent être effectués par les expéditeurs et par les destinataires. Toutefois lorsque l’expéditeur n’aura pas demandé, sur la déclaration d’expédition, à faire effectuer par ses soins le déchargement et le chargement dans les gares frontières tranco-espagnoles, ces opérations seront faites par les soins du chemin de fer, et les frais de ces opérations seront perçus.
  - a) Par expédition d’au moins 50 kilogr. ou payant pour ce poids.
  - Jusqu’à 100 kilomètres, 9 fr.
  - Pour chaque kilomètre en excédent de : | 100 jusqu’à 200 kilomètres, 8 centimes. '
  - 100 jusqu’à 400 kilomètres, 65 millimes. 400 jusqu’à 700 kilomètres, 5 centimes. 700 kilomètres, 4 centimes.
  - b) Par wagon chargé d’au moins 5.000 kilogr. ou payant pour ce poids.
  - Jusqu’à 100 kilomètres, 8 fr.
  - Pour chaque kilomètre en excédent de : 100 jusqu’à 150 kilomètres, 8 centimes. 150 jusqu’à 200 kilomètres, 7 centimes.
  - 200 kilomètres, 4 centimes.
  - § IL — Extraits liquides de châtaignier, de chêne ou de québracho, en fôts
  - Par wagon chargé d’au moins 5.000 kilogr. ou payant pour ce poids :
  - D’une gare quelconque des réseaux de l’Est, de l’Etat, du Midi, du Nord, d’Orléans, de l’Ouest, de Paris-Lyon-Méditerranée et des Ceintures à tous les points frontières et à toutes les gares desservant les ports de ces réseaux, sous condition d’un parcours d’au moins 600 kilomètres, ou payant pour cette distance, en empruntant au moins deux desdits réseaux.
  - Prix par 1.000 kilogr. du barème dont les bases sont indiquées ci-après, à augmenter des frais de gare. Le chargement et le déchargement doivent être effectués par les expéditeurs et par les destinataires. Toutefois, lorsque l’expéditeur n’aura pas demandé, sur la déclaration d’expédition, à faire effectuer par ses soins le déchargement et le chargement dans les gares frontières franço-espa-gnoles, ces opérations seront faites par les soins du chemin de fer, et les frais de ces opérations seront perçus.
  - Jusqu’à 600 kilomètres, 16 fr.
  - Pour chaque kilomètre en excédent de 600 kilo-mètres, 2 centimes.
  - En même temps, la proposition comporte la suppression des dispositions prévues au chapitre 4 relations Etat, Midi, Orléans, Paris-Lyon-Médi-terranée) pour le transport du bleu d’outremer en caisses ou en barils.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 267
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX j
  - Notre service de Contentieux (2O6 année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux : Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le Contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - CORRESPONDANCE
  - M.A. F. d Bordeaux.— Une Compagnie de chemins de fer doit, en principe, être assignée devant le Tribunal du lieu où elle a son siège social Elle peut l’être également devant le Tribunal du lieu où elle a une gare, si cette gare, à raison de son importance, peut être considérée comme une succursale et dans les cas seulement où il s’agit de contrats ou de faits relatifs aux opérations de cette gare.
  - M. R. M , à Gien. — Le décès d’un associé entraînant de plein droit la dissolution d’une Société en nom collectif, l’associé survivant ne peut poursuivre le recouvrement des créances de la Société que s’il
  - est régulièrement investi des fonctions et des pouvoirs de liquidateur.
  - M. L. P., à Sens. — L’acheteur, quia passé à un fournisseur une commande ferme de marchandises à livrer dans le courant de l’année, ne peut invoquer la nullité du marché si, par suite de la vente de son propre fonds de commerce, il lui est impossible d'écou-1er ladite marchandise.
  - M. A. M. à Valenciennes. — Les cahiers des charges des marchés de travaux publics ou de fournitures passés au nom des communes peuvent contenir des clauses spécifiant que l'entrepreneur paiera à ses ouvriers un salaire normal égal au taux couramment appliqué dans la ville ou dans la région où le travail est exécuté, mais en cas d’insertion dans lesdits cahiers de stipulations de cette nature, il n’est point interdit, sous peine de nullité, à l’adjudicataire de con-clure,avec ses ouvriers des contrats fixant un salaire différent: ces ouvriers peuvent seulement, le cas échéant, se prévaloir des dispositions de l'art. 4 du dé cret du 10 août 1899 qui organise un système destiné à indemniser, s’il y a lieu, l’ouvrier qui se trouverait lésé.
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - AViS D’ADJUDICATIONS
  - 15 septembre. - Indre-et-Loire. — Mairie de Tours. — Poudrerie nationale du Ripault.
  - 4.000 kg. diphénylamine cristallisée pure, en 4 lots égaux. Reus. à l’intendance militaire, 56, rue de l’Alma, à Tours, à la poudrerie nationale du Ripault et au laboratoire central des poudres et salpêtres, 12, quai Henri-IV, à Paris.
  - 17 septembre, 8 h. 1[4. — Côte-d’Or. — Mairie de Von-ges. — Poudrerie nationale de Vonges.
  - Toluène.
  - Pour 1909 : 50.000 kg. en deux lots égaux (un lot de provenance française et l’autre de provenance quelconque). Pour 1910: 75.000 kg. en trois lots égaux (1er et 3e lots de provenance française, 2e lot de provenance quelconque).
  - Renseignements au Laboratoire des poudres et salpêtres, 12, quai Henri-IV, à Paris, et à la poudrerie.
  - 22 septembre. — Finistère. — Marine à Brest.
  - 7.200 fr. matières colorantes (18 mois). Caut 365.
  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile,
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- - 268
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - BIBLIOGRAPHIE
  - EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
  - Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, d leurs variétés.
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  - Un vol. in-8 couronne de 514 p., avec 26 grav. et planches hors texte, 5 fr.
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  - Voyages, à itinéraires facultatifs, de FRANCE en ALGÉRIE et en TUNISIE, ou vice versa
  - La Compagnie délivre toute l’année des carnets de Ire, 2e et 3e classes pour effectuer, à prix réduits, des voyages pouvant comporter des parcours dans les réseaux suivants: Paais-Lyon-Méditerranée, Est, Etat, Midi, Nord, Orléans, Ouest, P.-L.-M.-Algérien, Est-Algérien, Etat (lignes algériennes), Ouest-Algérien,Bône-Guelma, Sfax-Gafsa, ainsi que sur les lignes maritimes desservies par la Compagnie générale transatlantique, par la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), ou par la Société Générale ' de transports maritimes à vapeur. Ces voyages, dont les itinéraires sont établis à l’avance par les voyageurs eux-mêmes, doivént comportert en même temps que des parcours français, soit des parcours maritimes, soit des parcours maritimes et algériens ou tunisiens, les parcours sur es réseaux français doivent être de 300 km. au moins ou ! comptés pour 300 km. Les parcours maritimes doivent . être effectués exclusivement sur les paquebots d’une même Compagnie.
  - | L’itinéraire doit ramener le voyageur à son point de i départ.
  - Arrêts facultatifs dans toutes les gares du parcours.
  - Le Gerant : A. FAYOLLE, .
  - Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicatic s industrielle» et d’Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE, x. Directeur, 20, rue Turgct (IX-)
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  - s’adresser à la Société de Protection mutuelle des Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de St»=cbourg, PARIS.
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  - Marche à suivre pour répondre aux
  - « OFFRES & DEMANDES »
  - 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la dersonne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
  - sonne répond si elle le juge à propos, | mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-: dessus ne sera nas transmise.
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  - Durée du voyage : 60 jours.
  - Prix : Ire cl. : 253 fr. 50, 2e 783 fr. 20-
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- - PLACE DE P RIS
  - Les 100 k.
  - Acide acétique industriel 40 %. .. » » 35 %. * » azotique ( voir acide nitrique). » muriatique 22' chimiq. pur.. » » 20/22par 15 touries
  - • nitrique 3ô* b anc.............. »...............................»..............................».............................jaune........................ »...............................»..............................40'...........................blanc...................... »...............................»..............................».............................jaune ....................... »...............................»..............................36'...........................chimiquem. pur.
  - » » 40: » »
  - » oxalique........................... » phénique cristallisé 35• ....
  - » sulfurique 53'.....................
  - » » 60- environ....... » » 66'...............»............................ » » 66- chimiq..pur...
  - » » au soufre......... » tartrique 1er blanc............................. Alcali volatil du gaz 22-.......... » » 2829.. .. - ..
  - 33 »
  - 31 » • »
  - 32 25
  - 6 »
  - 31 »
  - 30 »
  - 37 »
  - 36 »
  - 52 »
  - 58 »
  - 82 »
  - 120 »
  - 5 25
  - 6 50
  - 8 25
  - 34 »
  - 16 »
  - 225 »
  - 30 »
  - 58 50
  - L’hecto
  - Alcool dénaturé type Régie 90'.... » »
  - nu épuré................................ 19 50
  - » ordinaire,............................ 15 50
  - » de chrome............................ 42 » L’hecto
  - Benzine cristallisable.................. 43 » » lourde, industrielle.....................................40 »
  - » type Régie............................. 65 »
  - Les 100 k.
  - Bichromate de potasse................... 80 »
  - » soude.................................. 75 »
  - Bi-oxyde de baryum 85/86’............... 87 50
  - Borax raffiné en cristaux............... 50 »
  - Carbonate de soude cristallisé..... 6 80
  - Crème de tartre entière................ 175 » »........................................»...................................en poudre........................... 170 » »........................................».........................soluble, paillettes.. 325 » Cyanure rouge de potassium pur... 335 »
  - Dextrine blonde citron.................. 4 2 »
  - » blanche............................... 42 »
  - Le litre
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ... .23
  - « » extra .............. . ..
  - « » pharmaceutique.... ...
  - « » chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k.
  - Extrait d’orseille liquide n’ 1.... 115 »
  - » » » extra........ 155 »
  - » » supérieur............. 185 »
  - » de Javelle 40’ Baume... .. 12 »
  - » » 35’ » .... 11 »
  - » » 25’ » .... 8 50
  - » » 20' » ..... 8 »
  - Glycérine blanche industrielle 28-.. 150 .. Lessive caustique de potasse 36:... 33 » » » » 40*... 43 » » » de soude 36’... 12 50 Noix de Galles de Chine .. ... ... 195 »
  - Orseille double......................... 65 »
  - 11 triple ... ............................................................................................................................................ 80 »
  - Oxymuriate d’étain 32 %................ 320 »
  - Panama (Quillay)........................ 85 »
  - Permanganate de potasse.... c ... 135 » Potasse d’Amérique...................... 90 » » imitation d’Amérique 66/70’............39 »
  - » » » 52/55 33 » » , • 45’... 30 »
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 269
  - REVUE DU MARCHE
  - Potasse caustique 70175 plaques... 60 » » Perlasse ire qualité ... . 106 » » » ordinaire............. 50 » » rose factice................... 25 »
  - Rouille 42(45 en tourie........................................................................... 14 » » supérieure’................. 16..................................................................» Sel de soude 90(92 ........... 14 » ».............................« Solvay 65]70............... 22....................................50 ».............................»............................» 75(80..................... 23........50 ».............................»............................» 80(85..................... 24........50 Soude caustique 60(62 ........ 28 » ».............................70(72........................ 30....................................» ».............................»............................60(62 plaquettes ....................32 » ».............................»............................70(72.......................»...................35 » Sulfate de cuivre.............»................................................................48 56 » de fer moyens cristaux ........................................................................6 » en gare Paris.................Le kil. Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur................................................................4 25 ».............................»............................extra pains.................et poudre....4.75 ».............................»............................n i......................... 4.........25 ».............................»............................flior pâle et...............foncé .......5.25 » de Chine en grains.......... 7..................................................................50 Les 100 kil. Bleu Outremer poudrep* lapeinture. 65 »
  - » » » pour azurage. 95 »
  - » » » p. pap. peints 115 »
  - » de Prusse supérieur............. 180 »
  - » » extra................ 155 »
  - » » n- 1 ................ 135 »
  - Essence de térébenthine HP ............. 73 »
  - PLAGE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On eot :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - - 2e qualité... 7 .. à 9 .. — 3e bonne .... 5 75 625 3e inférieure. 5 .. 5 25 — Sisal, Yucatan.. . 6 10 6 50 — Honduras 6 .. 6 25 — Tabasco 4 75 5 25 — Haïti Cap 4 70 4 75 - Fort-Liberté..., 4 65 4 75 — Aquim 4 65 4 70 — St-Marc 4 80 4 85 — Gonaïves 4 80 4 85 — P.-de-Paix 4 60 4 70 — Miragoane 4 85 4 95 — Saint-Domingo... 4 50 4 75 — Martin, et Guadel. 4 25 4 35 — Jamaïque. 4 50 5 25 Jaune Cuba et St-Yago .. 5 50 . .. » Manzanille 5 50 5 60 » 5 60 . .. » 5 50 5 60 » Campêche ... . ..
  - » Carmen................ ... • . • ».......................Tampico................................................ 5 25 ... ».......................Porto-Plata........................4 85 4 95 » Haïti. ............... ............... 4 85 5 15 u.......................Jamaïque............... 4 75 5 35 ».......................Barcel et P............Cab........5 75 6 .. | »..................................................................... 3 95 4 .. J «.......................Carth. et Savan........3 95 4 .. : »..................................................................... 4 . 4 10 : » Fustet................ 109 k. 18 .. 22 • ? j • Tatajuba(Pern. )50 k. .. . .. | ».......................Bahia.......... ... ’ ' * | [.......................>......................Corinto.... ... 5 25 5 50 ( •.......................Amapala. 50 kil. 5 10 5 15
  - Rouge Brésil Bahia...... 7 .. n Calliatour.. 100 k. 16 .. » Lima 50 k. 7 .. » Ste-Marthe 8 .. » 3 . » Sandal 100 k. 7 .. » Sapan 50k. 6 .. » Quebracho 1000 k. 105 .. » Pernambuco ,50 k 20 ..
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb » pressé...
  - 9 ..
  - 17 ..
  - 10 ..
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 108 ..
  - 30 ..
  - 70 ..
  - 70 ..
  - 50 ..
  - 45 ..
  - 45 ..
  - 65 .
  - 48 ..
  - Cochenille
  - On cote : 1/2 kil.
  - ........................... ......, Ténérife grise.................... 1 50 1 625
  - Curcuma
  - Bengale.......50 kilos. .. .. .. . ava, Mad . Pond,. ... M . .. ..
  - Dividivi
  - On cote les 50 kil.... 10 .
  - Indigos
  - On cote actuellement : Beng. sur v. et bl. 1(2 k.. 4 . fin violet et pourpre.. .. 5 25 Beng. beau viol, etdito... 4 .. « bon violet 2 50 « bon moyen violet.. . 3 75 « moyen violet 3 25 « beau violet rouge... 4 25 • bon violet rouge 3 75 « bon moy. v. rouge... 3 25 « fin rouge 4 .. « beau dito 3 75 « bon dito 3 50 « bon à fin cuiv 3 25 « cuiv. ord. et bas 3 25 Java. M Kurpah 2 .. Madras . 1 50 Manille N.M. . .. Caraque N.M. . .. Guatemala flor 3 25 » bon à fin sobre.. 1 75 » — cor.... 2 .. • cor. ord. à bas.. 1 75 N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M. . .. » bon à beau.. N.M. . .. • ord. et moyen N.M . ..
  - 14 ..
  - 6 ..
  - 5 5C
  - 6 ..
  - 3 75
  - 4 ..
  - 3 5C
  - 4 5C
  - 4 ..
  - 3 5C
  - 4 25
  - 4 ..
  - 3 75
  - 3 5C
  - 3 71
  - 3 5C
  - t9 05t• • ex-T et • « en f •
  - On cote les
  - Cap-Vert ... Mers du Sud, Madagascar.
  - Orseille
  - 100 kil.: ....
  - ...........M ...........M .........................
  - Qu er citron On cote les 50 kil . Baltimore fw effilé. .. à . - gros effilé ,
  - Rocou ...........1/2 rit. ....0 30 à 0 325 Cayenae....... .......... N. M . . .
- p.269 - vue 276/396
- - O
  - S
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). » (Guadeloupe) « de Fustet Albanie... . Cachou noir, Ire marque... » marques ord.. Cochenille argentée.. 100 k.
  - 16 .. à .
  - urcuma
  - grise..... ...... zacatilie naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale.........
  - Chinois...........
  - Madras............
  - 12 .
  - 95 .
  - 70 .
  - 380 .
  - 300 .
  - 15
  - 85
  - Galles de Chine..............
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 50 .
  - 56 .
  - 48 .
  - 125 .
  - 150 .
  - INDIGOS. - Au 1/2 kilo Madras bon t beau tendre,
  - =
  - &
  - moyen et bon moyen coloré............... moyen ord. et ord.
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - terne et serré..... ton et beau violet et violet rouge..
  - moyen et bon moy. assez coloré.. •.
  - moyen ord. et ord. mél. et terreux.
  - beau et fin violet bon moyen à bon
  - 5
  - S
  - M
  - Java
  - violet et violet
  - rouge ..............
  - moyen violet-rouge
  - et rouge.............
  - bon moyen......."...
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - S
  - M
  - M
  - 350
  - 400
  - 310
  - 130
  - M.
  - =
  - M
  - M
  - Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
  - Acide citrique.......... Alun raffiné (entrepôt).
  - sauf variation
  - con-
  - 380
  - Sumac en feuilles..,.........
  - » poudre........ . Styrax liquide............ Tamarin Madras............ Verdet, eu pains, extra sec, sous toile................... » en pains, extra sec, sous pap..................... » bon marchand en pains » » en boules
  - » raffiné en poudre sec
  - 40 ..
  - 40 ..
  - 130 ..
  - 35 ..
  - 150
  - Mous en Barils
  - Qualnie extra...................
  - Qualités ordinaires.. .............
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40
  - 28
  - 60
  - minimum mis en barres. Franco gare
  - 29 kil
  - ou
  - quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - BOIS DE TEINTURE
  - Acide
  - E
  - muriatique ... nitrique.....
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d. d. d. d.
  - d.
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné.............. Blanc de zinc de la Méditer, poudre .......... broyé..,.........
  - Crème de tartre............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins.............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut......
  - » de potasse brut....
  - Sel de scude, 80/85, cons. et entr. eabq. de 700 kil.,m.
  - Sel de soude, 70/75, disp...
  - »
  - 30/35, disp.
  - 10 50 à
  - 38 .r
  - 43 ..
  - 11 50
  - 9 ..
  - 250 ..
  - 40 ..
  - 47 ..
  - pon
  - CO
  - 8
  - •- to
  - • - co 8
  - 50
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..
  - 19 14
  - 12
  - 5
  - 25
  - 75
  - 75
  - 40
  - E 46
  - 5 50
  - 50
  - Brésillet...................
  - Campêche coupe d’Espagne .
  - — Tabasco . . . .
  - — Haïti............
  - — Martinique,Guade-
  - loupe . .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-
  - — Tuspan Lima. . . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco
  - 28
  - 28
  - 18
  - 10
  - Go
  - 14
  - I I I I
  - 9-
  - — — l. <o co co I I S I
  - 8 50
  - 15
  - » (acq.).............
  - Couperose emballée..........
  - Essence de térébenthine (d. fûts)......................
  - Id. (s. fûts)........
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl......................
  - Id. 2e bl. (entrepôt).......
  - Galles vertes et noires. . .
  - » noires Aler...............
  - » blancnes pays.............
  - Gomme arabique, en sorte .
  - 110 .
  - 105 .
  - 35 .
  - 32 ..
  - 170 ..
  - »
  - £
  - »
  - Ghésirée, en sorte..
  - Sénégal,s. bas du fleuve » Galam................
  - Aden, sorte cour, bonne
  - Mogador, blonde........
  - » blanche..............
  - Laque en f. qté orange. » mi-orange
  - » cerise AC
  - Sandaraque lavée...... Damar (Batavia).......
  - 130
  - 85
  - 80
  - 78
  - »
  - Singapore Penang ..
  - 270
  - 200
  - 250
  - 170
  - 185
  - 110
  - les
  - Gomme adragante Syrie.
  - 200
  - »
  - Anatolie.' 150
  - M
  - Quercitron........... ...
  - Garance, racine...........
  - » poudre..............
  - Rocou Guadeloupe . ....
  - » Cayenne. ............. .
  - Safran d’Espagne, Valence pur........ . .........
  - Sulfate de cuire(entrepôt), m (consom,).
  - 70
  - 110 M
  - 89,
  - 19
  - 18
  - 190
  - 90
  - kil
  - 190
  - 850
  - 600
  - SAVONS
  - Blanc
  - Jaune
  - Cuits (unicolores) pur à l’huile d’olive...... extra pur (72 0/0 d’huiles)
  - augmenté (60 0/0
  - résineux (72 0/0
  - 75
  - 57
  - a
  - (72 0/0
  - a
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. » tunisien............................ Jaune » à manteau blanc ....
  - Rerca P OO O > cO
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)
  - » (60 0/0 d’huiles)..........
  - Rosé..........................
  - Noir..........................
  - Blanc spécial suiffé..........
  - Bleu
  - OnOrs. . to - ©0.85
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif.. mixte » talqué Ire qualité » 2e p
  - Marbré b'eu ou
  - rose Dijon.. Nantais
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits..... Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé.. Résineux . ............
  - Vert exportation...... Brun Noir ... .. i ...... .
  - 50
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  - cocaxe o co o oc C C C © *2 C‘
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . .
  - — — fin violet . .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet.
  - — — petit violet. .
  - — — ordinaire et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . ....
  - — — bon ....
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet
  - — — moy. viole.
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ord.et cuivré
  - — Manille — Guatemala flor . . — — sobre ....
  - — — cortès
  - — Mexique flor. . . .
  - — - sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. , ,
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — — blonde, 1requal.
  - — — — 2e quai
  - — — cerise. . .
  - — — blondeordin.
  - Garance d’Avignon, . 100
  - Lac-Dye, marque DT. le
  - Orseille Mers du Sud. 100 — Madagascar .
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) - Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-t ane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-“Ine, oxycétones et xanthones.
  - 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine ede l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou lhibenozényliques.—Matières colorantes non classées
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  - Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume........................• 3 fr. "o
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- - 53e Année. — N° 18.
  - 20 Septembre 1909. (S
  - LE % MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - PRIX DABONNEMENT :
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  - Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
  - s’adresser aux bureaux du Journal
  - 20, rue Turgot, 20 — PARIS
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  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau 4® journal.
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  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Etude sur les altérations des tissus de soieries chargés. — Les nouveaux colorants. — Matières premières pour le détachage. — Les reflets bronzés dans la teinture, leurs causes, leurs remèdes (suite et fin). — Sur la théorie de la teintuie. — Revue des brevets d’invention. — La fourniture des wagons par les Compagnies. — Tarifs de transports. — Les transports. -- Notre service de contentieux. — Jurisprudence. — Adjudications administratives. -- Bibliographie, — Revue du marché. — Annonces.
  - ÉTUDE
  - SUR LES Altérations des Tissus de Soierie chargés par M. P. Sisley (1).
  - La charge de la soie a pour but non seulement l'augmenter le poids de la fibre, mais surtout de grossir le diamètre du fil de soie afin d’obtenir au tissage des étoffes d’apparence riche à prix réduit.
  - Les charges végétales au tanin qui ont été employées pour cet usage répondent parfaitement au but poursuivi, car elles augmentent considérable-ment le volume de la soie sans altérer sa solidité ou son élasticité. Malheureusement, il est impos-Sible d’obtenir par ce procédé des charges élevées Sur la soie décreusée et on ne peut l’appliquer aux
  - 1 (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen, n- 6,
  - blancs et aux couleurs claires ; c’est pourquoi l’on a eu recours aux charges métalliques qui conservent à la fibre toute ses qualités d’apparence et lui communiquent même certaines qualités que l’on ne peut pas obtenir avec la soie sans charge.
  - Les charges métalliques appliquées à la soie furent d’abord peu élevées, mais à mesure que les progrès de l’industrie permirent d’obtenir des rendements plus forts, on créa des tissus de plus en plus chargés.
  - Cette situation, en permettant de livrer à la consommation des tissus à prix réduits, n’a pas été sans faciliter dans une large mesure la démocratisation de l’étoffe de soie.
  - Malheureusement, l’emploi des charges métalliques exagérées a occasionné, d’autre part, de nombreux déboires.
  - Des tissus, qui en sortant de la fabrication possédaient une solidité normale, dans de trop nombreuses conditions perdaient leur résistance et quelquefois se fusaient complètement.
  - On ne saurait nier que ces accidents n’aient,dans une certaine mesure, jeté la défaveur sur certains tissus de soierie.
  - Pour remédier à cet état de choses, on chercha à réduire le quantum des charges pouvant être employées.
  - En 1896, l’Association Zurichoise pour l’industrie de la soie envoyait à la Chambre de commerce de
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- - 274
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Grefeld une note sur les charges élevées employées dans la teinture en couleurs des tissus de soie et demandait un échange de vues à ce sujet. Les pourparlers engagés aboutirent le 26 avril 1897 à une convention par laquelle les teinturiers et les fabricants suisses et allemands s’engageaient à ne pas charger les tissus de soierie couleurs à plus de 20 à 30 0/0 pour la chaîne et 60 à 80 0/0 pour la trame. Cette convention ne devait pas rester longtemps en vigueur, car elle fut résiliée par Crefeld à la fin de 1899 et cessa officiellement à Zurich en 1904. D’autre part, l’Association séricicole du Piémont, émue par les dangers des charges exagérées, convoqua un Congrès qui se tint à Turin le 4 septembre 1905, lequel avait pour but de chercher à déterminer les caractères des tissus de soie pure et les moyens propres à garantir la consommation contre les falsifications de la soie.
  - Ce Congrès reconnut qu’avec les exigences actuelles du commerce il était impossible de renoncer à la fabrication des tissus de soierie chargés, mais qu’il était désirable de mettre le consommateur à même de reconnaître les tissus de soie pure. Récemment, les teinturiers suisses et allemands s’entendirent pour refuser collectivement à leurs clients toute garantie concernant la conservation des étoffes fabriquées avec des soies chargées. Cette convention reçut l’adhésion de la plupart des industriels de tous les pays.
  - Ces diverses manifestations montrent tout l’intérêt qui s’attache à cette question. Je ne crois cependant pas qu’une solution du problème puisse être trouvée dans une réglementation internationale quelconque. La question n’est, du reste, pas nouvelle. Le roi Charles Ier d’Angleterre fut obligé lui-même de retirer un édit qu’il avait lancé, en 1638, pour empêcher les surcharges des tissus de soierie à l’apprêt (1).
  - La charge de la soie est actuellement une nécessité, car les tissus créés avec de la soie chargée,
  - (1) S. Tschiersehky : « La Question de la chage des Soies », Zeit farben u. Textil Industi^ (1905) p. 362.
  - lorsque la charge n’est pas exagérée, présentent toutes les qualités qu’on est en droit de leur demander, vu leur prix peu élevé, et tous les intéressés s’accordent à reconnaître que le seul reproche que l’on puisse faire à ces tissus est leur altérabilité.
  - Les efforts faits par les diverses collectivités pour résoudre cette question procédaient des meilleures intentions, mais la limitation pour chacun des risques à courir ne tranche nullement la question qui, à mon avis, ne pouvait trouver la solution que par l’étude scientifique des phénomènes d’altération des soieries chargées, devant conduire à la recherche de méthodes permettant d’obtenir des charges inoffensives ne donnant plus lieu aux phénomènes d’altération que l’on constatait trop souvent avec les charges usuelles.
  - C’est à cette solution que j’ai consacré près de dix années de recherches, et le présent travail est le résumé de mes études et l’exposé des résultats obtenus.
  - (A suivre.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Bruns chromate Anthracène W S et W G brev. s. g. d. g.
  - Les Bruns chromate Anthracène W S et W G mis sur le marché par la « Manufacture Lyonnaise des matières colorantes » peuvent être teints, avec la même solidité, suivant tous les procédés applica-bles aux colorants chromatables, soit sur mordant de chrome, bichromatés après teinture, ou d’après le procédé « chromate ».
  - En raison de leurs nuances nourries, ils conviennent particulièrement bien pour la production de tons bruns solides au foulon, à la lumière, au déca-tissage et à la transpiration, sur laine en bourre, rubans de laine peignée, laine filée et en pièce, et conviennent spécialement bien pour la teinture en appareils mécaniques.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 20 en
  - On peut teindre avec ces colorants, dans des récipients de fer ou de cuivre, sans influencer en rien la nuance.
  - Pour augmenter la solubilité, il est bon de délayer d’abord les colorants avec la moitié de leur poids d’ammoniaque, puis de dissoudre en y versant de l’eau chaude.
  - Propriétés :
  - Solidité à la lumière : IV.
  - Solidité au lavage : IV.
  - Solidité au foulon : IV.
  - Solidité aux alcalis : IV, la marque W G est re-marquablement solide aux alcalis.
  - Solidité au soufre : IV.
  - Solidité au carbonisage : IV.
  - Solidité au décatissage : IV, remarquablement bonne, surtout celle de la marque W G.
  - Solidité au potting : III.
  - Solidité aux acides : IV, pour articles de surtein-ture III.
  - Réserve : les fils de coton sont légèrement colo-rés, la soie plus fortement. Ces colorants convien-nent moins bien pour nuances foncées sur tissus avec fils d’effet.
  - Procédés de teinture :
  - a) Procédé « chromate »
  - On garnit le bain à 70° C. avec les quantités necessaires de colorants bien dissous, puis peu avant d’entrer la marchandise, on y ajoute le bichromate de potasse (environ la moitié du poids de colorant) et, si l’on emploie de l’eau douce, encore 3—4 o/o de sulfate de magnésie —, le tout bien dissous et on entre la matière à teindre à une température de 70—75° C. On manœuvre d’abord Pendant un certain temps à cette température, puis, "Près avoir chauffé au bouillon, on teint pendant 1 I/2— 2 heures en continuant à faire bouillir. Pour | des teintes claires et moyennes, le bain est alors / suffisamment épuisé ; pour les nuances foncées on | aloute tout au plus, après 1 heure de bouillon, | 13 o/o d’acide acétique. J
  - b) Sur mordant chrome
  - On mordance d’abord la laine, suivant l’intensité de la nuance désirée avec
  - 2 — 4 o/o bichromate de potasse
  - i 1/2— 3 o/o crème de tartre pendant 1 1/4—1 1/2 heure au bouillon, on rince et on teint en nouveau bain avec addition de 1—2 0/0 d’acide acétique.
  - On commence à environ 40° G., chauffe au bouillon et teint ainsi pendant 1 1/2—2 heures, en épui-sant le bain par une addition de 4—6 0/0 d’acide acétique.
  - c) Procédé de bichromatage après teinture
  - On commence la teinture avec addition de 10 o/o de sulfate de soude et 2—3 0/0 d’acide acétique, entre à 45—50° C., porte au bouillon et épuise le bain, après environ 20 minutes de bouillon, en ajoutant peu à peu 1—3 0/0 d’acide sulfurique; ensuite on refroidit le bain et ajoute du bichromate dépotasse (1/2 à 2/3 de la quantité de colorant employée), et l’on traite au bouillon pendant 1/2—3/4 d’heure. Pour épuiser le bain, on peut aussi se servir de l’aeide formique.
  - d) Procédé pour l'impression Vigoureux
  - 100— 400 gr. de colorant sont dissous dans 6.050 —5.300 cc. eau. On fait bouillir avec
  - 450 gr. gomme Sennar ou la quantité équivalente d’un autre épaississant; après refroidissement, on ajoute
  - 50— 300 gr. fluorure de chrome, 300— 500 gr. oxalate d’ammoniaque et
  - 50 gr. chlorate de soude, dissous dans 3.000 cc. eau environ 10 kilos.
  - Après avoir imprimé, on vaporise humide 2 fois pendant 1 heure 1/2, sous une faible pression (env. 0,25 atm.), puis on rince comme d’habitude, on savonne, on sèche et on peigne.
  - A la place du fluorure de chrome, on peut auss employer la quantité correspondante de formiate ou d’acétate de chrome ou de chromaline.
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- - 276
  - E MONITEUR DE LA TEINTURE
  - MATIÈRES PREMIÈRES pour le détachage
  - Nombreuses sont les substances employées en teinturerie pour le détachage, aussi nombreuses et variées peut-être que la composition des taches elles-mêmes et fréquemment le teinturier hésite quant au choix de la matière à employer. Pour simplifier le travail la Fachzeitung der Genossens-chaft der Chemisch-Putzer und Appreteure propose la description et la classification suivante :
  - I. — Matières pour dissoudre les graisses ET LES RÉSINES
  - I) Le Benzol s’emploie fréquemment au lieu de la benzine, mais il est d’un prix plus élevé. C’est un produit de la distillation du goudron.
  - 2) La Benzine est la substance employée le plus fréquemment pour le détachage, principalement pour ce qu’on appelle le « nettoyage à sec ». C’est un produit de la distillation du pétrole.
  - 3) L’alcool pur et sans eau se mélange presque toujours parfaitement avec d’autres substances ; il dissout quelquefois les huiles et les graisses, mais surtout les résines et cela d’autant mieux que l’alcool employé est plus pur ; ce dernier est alors dénommé alcool rectifié.
  - 4) L’éther éthylique ou éther sulfurique, communément appelé éther tout court, dissout très facilement les corps gras et les résines. L’éther est très volatil. Les vapeurs d’éther mélangées à l’air sont éminemment inflammables et explosives.
  - 5) L’éther acétique, seul ou mélangé à l’alcool et à l’éther sulfurique, possède une grande faculté dissolvante pour les taches grasses et résineuses.
  - 6) Le sulfure de carbone, très volatil constitue un excellent dissolvant de corps gras ; toutefois comme il contient une assez grande quantité d’impuretés il se distingue par une odeur désagréable rappelant celle de l’ail.
  - 7) Le tétrachlorure de carbone est un produit non inflammable qui dissout rapidement les taches d’huile, de graisse, de cire, de paraffine, de stéarine, de vernis, de laque ordinaire, de laque en
  - écailles, d’asphalte, de poix, de résines, de baumes, de gutta percha, de caoutchouc, et présente le grand avantage de n’attaquer ni la couleur, ni le tissu. Il y a longtemps que le tétrachlorure de carbone aurait supprimé la benzine dans les teintureries si le prix n’en était pas si élevé. On le trouve encore dans le commerce sous le nom de « Benzinoform » ou de « Altiflammin ».
  - 8) Le chloroforme est une autre substance très volatile et non inflammable qui s’emploie surtout avec succès pour dissoudre d’anciennes tuches de graisse ou de couleurs à l’huile.
  - 9) L’huile de térébenthine dissout généralement les taches d’huile et de laque résineuse. Elle doit être de première qualité (de provenance française) et il faut tenir le flacon hermétiquement bouché, car cette essence s’évapore très facilement et devient alors impropre pour le détachage.
  - (A suivre.)
  - LES REFLETS BRONZÉS dans la teinture
  - LEURS CAUSES - LEURS REMÈDES
  - La coloration bronzée s’évite le plus facilement (1) lorsque le teinturier choisit bien sa couleur. Il existe, par exemple, plusieurs noirs directs qui ont toujours des reflets bronzés ou au moins une teinte rougeâtre si l’on veut que le noir soit bien profond et bien solide, alors que pour d’autres matières colorantes on peut charger le bain jusqu’à ce —e le tissu ne puisse plus absorber de couleur et jamais ces taches si désagréables ne se produiront.
  - La cause des reflets bronzés s’explique très fack lement dans ce cas : elle provient de la formation de cristaux microscopiques sur le tissu ; ces cris taux reflètent la lumière par leur surface plane su périeure et c’est cette réflexion qui donne à la couleur la teinte bronzée métallique que la coloration naturelle de la teinture rend elle-même plus ou moins foncée.
  - —
  - (1) Suite et fin. Voir notre numéro dn 5 septembre.
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  - Beaucoup de matières colorantes cristallisent assez facilement alors qu’il est impossible de faire cristalliser les autres ; on ne peut qu’en former des poudres fines peu uniformes. Dans le cas où il se forme des cristaux, le teinturier peut toujours s’attendre à un bronzage plus ou moins prononcé, alors que les matières colorantes non cristallisables ne le produisent que très rarement. Les colorants solubles, qui teignent facilement et uniformément les tissus sont en général inoffensifs sous ce rapport, mais il n’est pas possible d’établir de règle fixe à ce sujet, attendu que le bronzage , comme nous l’avons dit dans notre précédent article, dépend presque toujours du bain ; jamais un teinturier ne pourra dire à première vue si une matière colo-rante laissera ou non des reflets bronzés sur les étoffes teintes.
  - La mode actuelle exige des tissus de la couleur du bronze, mais ces colorations • sont d’une toute autre nature et ne sont que très rarement brillantes; en effet, la matière employée pour obtenir cette teinte n’est pas toujours très solide. La plupart des teinturiers produisent un brun verdâtre qui cor-respondà peu près à la teinte désirée; mais,comme nous le disons plus haut, l’origine du reflet de bronze n’est pas la même.
  - (Traduit spécialement de Textile Colorist par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - SUR LA THÉORIE DE LA TEINTURE par M. L. PELET-JOLIVET
  - Professeur à l’Université de Lausanne (i)
  - Depuis une vingtaine d’années, maintes théories de la teinture ont été élaborées; elles furent surtout des vues hypothétiques, car elles n’ont été en géné-ral basées que sur un nombre restreint de re-cherches expérimentales.
  - Je me bornerai à rappeler les différentes théories en citant leur nom seulement, ce sont : la théorie , (L Conférence prononcée devant les membres du Comité Ç chimie de la Société industrielle de Mulhouse (Bulletin "vril-mai 1909).
  - chimique (i), la théorie de la solution solide (2), les théories physique (3), ionique (4) et colloïdale (5). Le temps me manque pour les discuter et énumérer ici les objections qu'elles ont soulevées, mais je tiens à remarquer que, si elles se sont montrées toutes insuffisantes et incomplètes, toutes renferment quelque chose de juste et les données nouvelles de la physico-chimie ont pour premier avantage de réunir et d’expliquer quelques-uns des points de vue de mes prédécesseurs.
  - La théorie purement chimique a toujours réuni un plus grand nombre d’adhérents, mais elle a constamment soulevé des objections sérieuses; cela explique tout l’intérêt qu'ont rencontré les travaux de Georgievics (6), de Walker et Appleyard (7), qui ont démontré que les matières colorantes en solution à des concentrations croissantes en présence d'égales quantités de textiles teignaient ces derniers inégalement. La quantité de colorant fixé n’était ni proportionnelle au textile ni au colorant contenu dans le bain. Le textile enlève davantage du corps dissous aux solutions concentrées qu’aux solutions diluées. Ce phénomène, étudié plus tard par plusieurs chimistes-physiciens (8), a pris le nom d’absorption et Freundlich (9), entre autres, le considère comme un phénomène purement physique dans lequel la tension superficielle joue un rôle prépondérant.
  - Les résultats de l’absorption peuvent être représentés graphiquement; si l’on porte en ordonnée les quantités fixées par l’absorbant et en abscisse
  - (1) Knecht, Berichte, Berlin, 1888, XXI, 1556, XXII, 1120, C.-O. Weber, Dingl. Polyt. Journal, 1892, 283, p. 158 et 182 et L. Vignon, Comptes rendus Acad, des Sciences Paris 1890, CX, 286 et 909.
  - (2) Witt, Fœrber Ztg., 1890-91, Heft I, et Sisley, Reçue mat. color., Paris 1902.
  - (3) Georgievics, Mitth. K. K. Techn. Geioerbe-Museum Wien, 1895, 205 et 1896, 345.
  - (4) Herrmann, Fœrher Ztg., 1903-1904.
  - (5) Krafft, Berlin Berichte, 1896, p. 1334 et Zacharias, Zeits. Phys Chem., 1902, 39, 468.
  - (6) Georgievics, loc. cit.
  - (7) Walker et Appleyard, Journal of chem. soc., 1896, 1334.
  - (8) W. Biltz, Berlin, Berichte, 1905, 37, p. 1766.
  - (9) Freundlich, Zeits. Phys. Chem., 1906, p. 57, p. 385 et Freundlich et Losev, Zeits. Phys. Chem., 1907, p. 284’
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  - les concentrations, on obtient une courbe concave du côté de l’axe des x, qui est exprimée algébriquement par la fonction (i) :
  - x = 3 OA
  - Dans cette formule, x représente la quantité de colorant retenu parle textile; C, la concentration finale ; p et l /p sont des valeurs constantes dans le cas du même colorant et du même textile.
  - On doit remarquer la généralité de cette expression exponentielle ; en effet, les colorants sont absorbés par les textiles, mais également et d’une façon analogue par une série de substances absorbantes, telles que les diverses variétés de charbons décolorants (2), l'alumine, l’oxyde de fer hydraté (3), et, pour les colorants basiques, par la silice précipitée, l’argile (3), etc.
  - Pour l’ensemble de ces corps et suivant l’absorbant considéré, la valeur de varie dans les divers cas de 4 à 200, suivant que le corps solide possède un pouvoir absorbant plus ou moins grand (4). Quant à l’exposant, il oscille d’un colorant à l’autre de 0,1 à 0,25, et, chose singulière, pour les colorants que nous savons donner des teintures peu solides, le coefficient \jp prend des valeurs plus élevées. Nous citons comme exemple la teinture de la laine par l’acide picrique et le carmin d’indigo.
  - Les matières colorantes ne sont pas les seuls produits susceptibles d’être absorbés ; un grand nombre de cristalloïdes organiques et inorganiques le sont également et dans ces cas Freundlich (5) a
  - (1) Cette formule est due à W. Ostwald et à Van Bem-melen, ce dernier l’a employée à l’occasion de son étude de la constitution de la silice hydratée, Si 0‘, x H' O.
  - (2) Freundlich et Losev, loc. cit , et Pelet et Grand, Revue mat. éolor., 1907.
  - (3) Pelet et Grand, Revue mat. color., 1907.
  - (4) Les limites de cét article ne nous permettent pas de donner ici les résultats expérimentaux. Nous renvoyons le lecteur aux publications partielles que nous avons faites dans la Révue des matières colorantes, la Kolloid-Zeits-chrift et les Archives de Genève. Une publication d’ensemble de la moitié de nos recherches vient de paraître dans le Bulletin de la Société vaudoise des sciences natu-réllès, vol. 45, ni* 165, p. 73. Les données contenues dans la deuxième partie de notre conférence sont inédites, sauf quelques communications à la Société suisse de chimie ou à la Société de chimie de Lausanne.
  - (5) Freunditch, loc. bit.
  - démontré que l’exposant prend des valeurs plus élevées variant de 0,25 à 0,5. Dans le cas des colorants, la température joue également un rôle considérable et a pour effet d’augmenter l’absorption (1). A première vue les faits révélés par l’absorption ne paraissent pas compatibles avec les caractères des combinaisons chimiques définies et à plusieurs reprises on a rapproché la teinture des réactions colloïdales. C’est Krafft (2), en 1890, qui émet le premier l’hypothèse que certaines matières colorantes doivent former des solutions colloïdales et, en 1905, W. Biltz (3) a montré dans quelques exemples que certains colorants et diverses solutions colloïdales étaient absorbés de la même façon par les gels colloïdaux que par les fibres.
  - Il y avait là une analogie frappante, et au commencement de ces recherches je me suis demandé s’il était possible de prouver cette analogie, c’est-à-dire de rechercher si les actions coagulantes et solubilisantes exercées sur les fausses solutions ne se retrouvaient pas en teinture.
  - On sait, en effet, que la floculation des solutions colloïdales (4) est facilitée par les ions de signe contraire des électrolytes et, parmi les différents électrolytes, on sait aussi que ceux qui contiennent des ions monovalents ont une action faible, les ions bivalents possèdent une action plus forte et les ions tri ou tétravalents ont une action beaucoup plus puissante. Les ions H + et OH —ont une action incomparablement plus puissante que les autres ions monovalents.
  - Des essais qualitatifs, puis quantitatifs m’ont démontré que cette influence des électrolytes sur la teinture était notable ; j’ai remarqué non seulement
  - (1) Pelet et Grand, loc. cit.
  - (2) Krafft, loc. cit.
  - (3) Biltz, loc. cit.
  - (4) Pour la littérature de la chimie des colloïdes, con: sulter : Wo. Ostwald, Grundriss der Kolloidchemi 1 Dresde, 1909; A. Mueller, Allgemeine Chemie der Ao-05 àen ; Zeitschrift für Kolloid, Dresde; P. Dutoit, Dictio nuire de Würtz, II* supplément, article « fausses sol -tions », lettre S, 1908 ; Bulletin de la Société d'encourag ment à l'industrie nationale, Paris, 1909; La chimie co loïdale, etc., etc.
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  - une analogie avec la coagulation des colloïdes, mais aussi avec les règles de l’électrisation de contact découvertes par J. Perrin (i) en 1905. Dans
  - (1) Jean Perrin, Journal de chimie physique^ II, 601, et
  - son mémoire, Jean Perrin a constaté que les règles qu’il établissait présentaient un parallélisme frappant avec les règles de la coagulation des colloïdes.
  - Nous rappellerons ces règles dans le tableau suivant :
  - Règles de l’électrisation de contact
  - Les liquides dissociants sont ceux où les corps s’électrisent fortement par contact.
  - Les acides augmentent la charge de toute paroi déjà positive.
  - Ils diminuent la charge d’une paroi négative et parfois la chargent positivement.
  - Tous les acides agissent de même en concentration égale en ions H. C’est donc l’ion H qui agit ainsi.
  - Les bases agissent d’une façon inverse.
  - L’addition des sels produit les effets suivants :
  - Les ions de signe inverse d’une paroi diminuent beaucoup la charge dé cette paroi.
  - L’action peut aller jusqu’au renversement du signe.
  - Les ions plurivalents ont une action prépondérante.
  - Un ion, même polyvalent, n‘ accroît pas en gé-néral la charge d’une paroi de même signe que lui.
  - Règles de la coagulation des colloïdes
  - Les liquides dissociants sont ceux où se réalisent les solutions colloïdales.
  - Les acides rendent les colloïdes positifs plus difficilement coagulables.
  - Ils coagulent les colloïdes négatifs, le gel peut prendre une charge de signe contraire.
  - Tous les acides agissent de même à concentrations égales en ions H. C’est donc l’ion H qui agit ainsi.
  - Les bases agissent d’une façon inverse.
  - Action des sels :
  - Les ions de signe inverse d’un colloïde le coagulent.
  - Le gel peut prendre une charge de signe inverse à celle des micelles.
  - Les ions plurivalents ont une action plus puissante.
  - Les ions de même signe stabilisent les solutions colloïdales.
  - Les expériences de Jean Perrin ont porté sur les parois solides, pulvérisées ou non, telles que le charbon, le chlorure de chrome, etc. Cet auteur démontre que la charge électrique de la paroi aug-mente ou diminue suivant la nature de l’électrolyte ajouté. L’on peut se demander s’il existe des différences essentielles entre les parois solides de J- Perrin et les solutions colloïdales. En fait, il n'existe que des différences de dimensions, la solution colloïdale devant être considérée comme formée de particules très petites (5 à 100 p) en suspension dans un liquide. On admet que la charge électrique positive ou négative du granulé en suspension fait obstacle à sa précipitation. On comprend facilement qu’un granule d’une fausse solution subisse, sous l’action des électrolytes, les lois de l’électrisation de contact dont les effets seront de diminuer ou
  - d’augmenter la charge et par conséquent de floculer ou de stabiliser la fausse solution.
  - Si l’on étudie l’action des électrolytes sur la teinture, on arrive à des conclusions parallèles (1).
  - Action des acides et des bases
  - « Les acides (ions H A) diminuent la teinture « des colorants basiques et augmentent celle des « colorants acides. »
  - « Les bases (ions OH) exercent une action in-« verse. »
  - Action des sels
  - « Les ions de signe contraire de celui du colorant « augmentent la teinture, les ions de même signe la « retardent. »
  - (I) Pelet-Jolivet, Reçue mat. color.^ 1968, etc.
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  - « Les ions polyvalents ont une action plus puis-« santé. »
  - Dans l’énoncé de ces règles, nous avons implicitement considéré les colorants basiques comme des produits positifs, tandis que les colorants acides sont assimilés aux négatifs.
  - Ces règles une fois reconnues, il ressortait que la teinture, tout au moins dans ces cas les plus simples, était soumise à deux phénomènes très importants, l’absorption et l’électrisation de contact. Il devenait indispensable de rechercher s’il existait une relation entre eux. Nous y sommes parvenus en exécutant diverses séries d’adsorption à différentes concentrations en solution neutre ou en présence de différents électrolytes.
  - Nous avons alors reconnu les faits suivants (i) :
  - Etant donnée une courbe d’absorption en solution neutre, cette courbe est déplacée parallèlement à elle-même dans un sens ou dans l’autre et cela suivant les règles de l’électrisation de contact, de telle sorte que « les ions de signe contraire élèvent « les courbes d’absorption, les ions de même signe « l’abaissent. »
  - En ce point de nos recherches, il devenait difficile d’interpréter les résultats que nous avions obtenus. En effet, dans toutes les études antérieures aux nôtres, les différents auteurs, dans leurs recherches, étudiaient l’action d’un électrolyte sur une fausse solution. Or, dans le cas de teinture, il était possible d’assimiler les colorants à des fausses solutions et les textiles à des gels colloïdaux ou à des grandes parois de Perrin. Quelle était donc l’action des électrolytes? Agissaient-ils sur les solutions de matières colorantes ou sur les textiles ? Ceci nous a amenés à exécuter une série de recherches sur les solutions de matières colorantes et, dans la mesure du possible, également sur les textiles , dont le résultat nous a permis d’admettre que l’action des électrolytes s’exerce avant tout sur les textiles.
  - D’après nos recherches, les solutions de matières colorantes doivent être considérées comme des
  - (1) Pelet-Jolivet, Archives de Genève, janvier 1909.
  - électrolytes, car elles possèdent toutes une conductibilité très appréciable (i) et celles qui ne sont pas conductrices, comme les acides des colorants directs, ne possèdent pas de propriétés tinctoriales directes.
  - Ces recherches extrêmement importantes nous permettent d’expliquer la constitution des matières colorantes en solution. Les colorants sont des électrolytes partiellement dissociés en solution aqueuse, une partie de la substance existe aussi à l’état moléculaire et, pour certains d’entre eux, lorsqu’ils sont à une concentration convenable, une partie des molécules s’associent pour former des granules visibles à l’ultra-microscope.
  - L’addition d’électrolytes convenables fait passer les solutions colorantes à l’état colloïdal ou, en tout cas, augmente ce caractère.
  - Les matières colorantes en solution sont donc des intermédiaires entre les cristalloïdes et les colloïdes, elles participent à des degrés divers des propriétés de ces deux groupes de substances, sans toutefois qu’on puisse les assimiler entièrement à l’un ou à l’autre.
  - La diffusion (2) des solutions de matières colorantes tient la moyenne entre celle des colloïdes et des cristalloïdes ; il paraît en être de même de la solubilité. Quelques recherches (3) dans ce sens nous ont montré qu’elles possèdent une solubilité déterminée à une température donnée, mais, si l’on refroidit la solution, le colorant ne se précipite pas ou, tout au moins, ne reprend pas la solubilité déterminée directement à cette température inférieure. Les textiles, au contraire, sont, comme les substances de nature colloïdale parfaite, doués de propriétés absorbantes, spécialement la laine et la soie; lorsqu’on les plonge dans des bains d’électrolytes, ces derniers sont successivement absorbés et les lavages à l’eau distillée ne peuvent les enle-
  - (1) Pelet-Jolivet et A. Wild, Bulletin de la Société chi™" Paris, et Kolloid-Zeitschrift, octobre 1909.
  - (2) Voir aussi Teague et Buxton, Zeitschrift fUr Phys--Chem, 1907, et Freundlich et Naumann, Ko lloid-Zeitschrift, 1908.
  - (3) Recherches inédites du laboratoire. — Observations de M. Henny.
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  - ver que très lentement et très incomplètment (i). En outre, suivant la nature de l’électrolyte considéré, l’absorbant modifiera sa charge positive ou négative (2) et, par suite, son pouvoir absorbant.
  - Les faits suivants le prouvent : dans l’eau pure, le textile — et ceci est conforme aux règles de l’osmose et de cataphorèse — est chargé négativement, ce qui explique pourquoi les colorants basiques (+) sont absorbés en quantités plus considérables que les colorants acides (—). Mais, si l’on ajoute au bain des traces d’acides (ions H -fi), les propriétés absorbantes de la laine sont modifiées, elle devient positive et fixe davantage ou de; préférence le colorant acide que le colorant basique.
  - Il résulte de ces faits qu’il est difficile de se représenter ce qu’est un absorbant, à l’état pur ; toutes les subtances dissoutes avec lesquelles il entre en contact sont retenues partiellement et modifient scs propriétés absorbantes ; il en est de même avec certaines vapeurs gazeuses.
  - L’ensemble de nos recherches démontre que l’absorption et l’électrisation de contact sont les deux faces, différentes en apparence, d’un même phénomène ; nous pouvons maintenant, avec l’aide des résultats acquis, chercher à interpréter de quelle façon les colorants acides et basiques se fixent sur la fibre, c’est-à-dire à « expliquer le mécanisme de la teinture ». Les déductions qui suivent sont, en partie du moins, reliées par quelques vues hypothétiques. Considérons tout d’abord les solutions colorantes et les textiles séparément.
  - Nous avons vu que les colorants sont des électrolytes, nous pouvons nous demander si la nature de ces electrolytes est semblable ou différente de celle des cristalloïdes. L’hypothèse la plus logique et la plus conforme aux faits consiste à considérer les solutions aqueuses de colorants comme étant dissociées en deux ions. L’un de ces ions, l'inorga-nique, généralement Cl dans le cas des colorants basiques et K, Na ou Ca dans le cas des colorants
  - (1) Recherches inédites du laboratoire. — Observations de M. A. Siegel.
  - (2) Pelet-Jolivet, Comptes rendus de l'Académie des | Sciences, décembre 1907. •
  - acides, doit être de dimensions très petites comparativement à l’ion organique formé du reste de la molécule ; cela est vrai surtout si l’on retient que les matières colorantes ont un poids moléculaire très élevé.
  - (A suivre.)
  - REVUE DES BREVETS D’INVENTION
  - Sous cette rubrique, nous donnons la liste des brevets d’invention récemment délivrés.
  - N° 7.751. — Procédé de gaufrage et d’application sur tissus, par M, Legrand.
  - No 7-753• — Procédé de traitement des tissus mercerisés et appareil pour les égaliser, par M. Kirchhof.
  - LA FOURNITURE DES WAGONS par les Compagnies
  - Les 7 grands réseaux proposent de modifier l’article 6 des conditions générales d’application des tarifs spéciaux P. V. en ce qui concerne la fourniture des wagons.
  - Le texte actuel s’exprime ainsi : « La Compagnie doit dans la journée qui suit la réception de la demande, pourvu que celle-ci lui ait été adressée de manière à lui parvenir avant l’heure de fermeture de la gare, informer l’expéditeur des jour et hezire où les wagons seront mis à sa disposition. »
  - Les Compagnies proposent de modifier ce texte comme suit : « La Compagnie doit dans la journée qui suit la réception de la demande, pourvu, etc., en accîtser réception et en même temps, si c’est possible, ou par un avis ultérieur dans le cas contraire, informer V expéditeur des jour et heure où les wagons seront mis à sa disposition »
  - On comprend toute l’importance de cette modification. Si cette proposition était homologuée, les Compagnies ne seraient plus obligées, comme actuellement, de faire connaître à l’expéditeur, le lendemain, même du jour de la réception de sa demande de wagons, le moment précis où les wagons demandés seront mis à sa disposition. Il suf-
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  - firait que les Compagnies prévinssent, quand elles le jugeraient à propos, les expéditeurs du jour et de l’heure où les wagons vides leur seraient livrés. Il est probable que la Compagnie usera toujours de la faculté qui lui sera ainsi laissée d’avertir les expéditeurs plusieurs jours seulement après la réception de lademande.
  - Ce serait contraindre les commerçants et industriels qui ont besoin de wagons pour expédier leurs marchandises à rester constamment sur le qui-vive et se tenir continuellement aux ordres de la Compagnie, laquelle, au contraire, resterait libre d’agir suivant son bon plaisir.
  - Aussi nous élevons-nous énergiquement contre la modification dont il s’agit. Nous engageons tous nos lecteurs à en faire autant et à envoyer de leur côté au ministère des Travaux publics leur protestation contre une proposition qui tend à supprimer une clause favorable à nos intérêts et à nous mettre entièrement, en ce qui concerne la fourniture des wagons, à la discrétion des Compagnies de chemins de fer.
  - R. J.
  - TARIFS DE TRANSPORTS
  - Le ministre des Travaux publics, des Postes et des Télégraphes vient d'homologuer la proposition présentée le 10 septembre 1908 par la Compagnie P. L. M. en vue d’insérer dans son tarif spécial P. V. 17 la tarification suivante pour le transport du bleu d’outremer :
  - Par expédition de 50 kgr. minimum : barème 3.
  - Par expédition de 5000 kgr. minimum : barème 4.
  - La proposition comporte en outre la suppression du prix ferme de 44 fr. de Paris à Dole et vice-versa pour le transport du bleu d’outremer par expédition de 1000 kgr. minimum (§ 1).
  - L’homologation est donnée sous les réserves suivantes :
  - Il est entendu que le prix exceptionnel de 50 fr. prévu au paragrphe 1er pour le parcours de Paris à
  - Lyon sera supprimé ; ce prix sera rétabli s’il se produit, dans le délai d’un an, des réclamations reconnues fondées par l’Administration, la Compagnie entendue.
  - Il a d’ailleurs été spécifié que le libellé de la condition de tonnage sera rectifié, s’il y a lieu, après examen des propositions présentées par les sept grands réseaux en vue de modifier les conditions générales d’application des tarifs spéciaux relatives au libellé des conditions de tonnage.
  - PRIME A NiS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par cl.emins de fer (leurs conditions, les difficultés qu'elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Minis" n Républicain déjà signalé la le retenu et 15
  - tère de la Justice, rédacteur au Lyo publiciste compétent dont nous avons très curieuse brochure sur V Impôt sur
  - Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en
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  - un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compa gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux. 1
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré -cautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, / lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
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  - travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux : Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation;
  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le Contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
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  - JURISPRUDENCE
  - CORRESPONDANCE
  - M, D. V. à Gien. — Le règlement d’atelier lorsqu’il est prouvé que l’ouvrier en a eu connaissance, a force de loi. Ainsi, la Cour de Cassation, par arrêt du 30 novembre dernier, a décidé que le Conseil de prud’hommes, qui reconnaît qu’un réglement d’atelier autorisant le renvoi immédiat et sans indemnité de l’ou-vrier qui s'absente sans autorisation, a été porté à la connaissance de l’ouvrier congédié, ne peut sans se contredire refuser de faire l’application de ce réglement.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de Contentieux (20e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou eonseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - AVIS D'ADJUDICATIONS
  - Côte-d’Or. — Guerre à Vonges. — A une date qui sera ultérieurement fixée (au lieu du 17 septembre).
  - Toluène
  - Pour 1909 : 50.000 k. en deux lots égaux (un lot de provenance française et l’autre dé provenance quelconque).
  - Pour 1910 : 75.000 k. en trois lots égaux (1er et 3e lots de provenance française, 2e lot de provenance quelconque).
  - Rens. au Laboratoire des poudres et salpêtres, 12, quai Henri-IV, à Paris, et à la poudrerie.
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  - BIBLIOGRAPHIE
  - EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol. in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
  - Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, do leurs variétés.
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  - L’itinéraire doit ramener le voyageur à son point de départ.
  - Arrêts facultatifs dans toutes les gares du parcours.
  - Le Gérant : A. FAYOLLE, *).
  - Palis. — Imprim. de la Société anonyme de Publicatic as industrielle» et d’Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE, xz. Directeur, 20, rue Turgct (IX*)
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  - s’adresser à la Société de Protection mutuelle des Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg,'PARIS.
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  - 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2‘ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la Personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
  - sonne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déc'inons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- p.284 - vue 291/396
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  - REVUE
  - DU MARCHE
  - PLACE DE E RIS
  - Les
  - Acide
  - acétique industriel 40 %
  - azotique (voir acide nitrique) muriatique 22’ chimiq. pur.
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Potasse caustique 7075 plaques.
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire., rose factice.......
  - 42(45 en tourie ... . supérieure-..........
  - soude
  - » nitrique
  - 20/22par 15 touries
  - 36' b anc...........
  - 40-
  - 36:
  - 40’
  - jaune..........
  - blanc ........
  - jaune ........
  - chimiquem. pur
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  - oxalique...............
  - phénique cristallisé 35 sulfurique 53-... ...
  - » tartrique
  - Alcali volatil du
  - 60 • environ.....
  - 66’ » . . .
  - 66- chimiq. pur..
  - au soufre........
  - 1er blanc.......
  - gaz 22-...........
  - 28(29.............
  - 32
  - 6
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  - 37
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  - 58
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  - 25
  - 50
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  - Soude
  - 90(92 .......
  - Solvay 65(70
  - » 75]80
  - » 80(85
  - caustique 6b[62.............
  - 70(72........ ..
  - » 60(62 plaquettes .
  - » 70(72 »
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » • n- 1...................
  - » » filor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains.................
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p’ lapeinture.
  - Alcool dénaturé type Régie 90-... nu épuré.......................... d ordinaire....................... » de chrome.......................e..
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - de
  - Prusse
  - »
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. n- 1 ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - Benzine cristallisable.......... » lourde, industrielle....
  - » type Régie.............
  - L’hecto
  - 43
  - Bichromate de potasse
  - »
  - soude
  - Bi-oxyde de baryum 85/86-.. Borax raffiné en cristaux......... Carbonate de soude cristallisé Jrème de tartre entière...........
  - »
  - cyanure
  - Dextrine
  - 40 »
  - 65 »
  - Les 100 k.
  - » en poudre ........
  - » soluble, paillettes,
  - rouge de potassium pur.. blonde citron............ blanche..................
  - 80 75 87 50
  - 6 175 170 325 335
  - 50
  - S
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ..
  - a
  - E a trait
  - »
  - 42 »
  - Le litre . 23
  - extra................. . ..
  - pharmaceutique..... . ..
  - chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k.
  - d’orseille liquide n- 1. » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - 40-
  - 35’
  - 25*
  - 20-
  - Baumé
  - Glycérine blanche industrielle 28*.
  - CD C CO d
  - » Noix de Orseille
  - caustique de potassé 36
  - » » 40
  - » de soude 36 Galles de Chine........ double................
  - 115
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  - 33
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  - 50
  - » triple ... ................ Oxymuriate d’étain 32 %....... Panama (Quillay).............. Permanganate de potasse........ Potasse d’Amérique............
  - » imitation d’Amérique 66/70
  - R
  - 52/55
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  - 195
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  - Le kil.
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  - 100 kil.
  - 95
  - 115
  - 180
  - 155
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  - 73
  - PLAGE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cot :
  - Campéche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - a
  - 2e qualité ...
  - 3e bonne ....
  - 3e inférieure.
  - - Sisal, Yucatan.. .
  - - Honduras.......
  - - Tabasco........ .
  - - Haiti Cap.......
  - - Port-Liberté....
  - Aquim.............
  - • St-Marc ... .. .
  - - Gonaïves .......
  - P.-de-Paix.........
  - - .................
  - Saint-Domingo...
  - Martin, et Guadel.
  - • Jamaïque.........
  - Cuba et St-Yago ..
  - Manzanille........
  - Tuspan.........
  - Vera-Cruz......
  - Campéche........ .
  - Carme»............
  - Tampico.........
  - Porto-Plata......
  - Haïti........ . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab...
  - Rio-Hacha.........
  - Carth. et Savan... ..................
  - Fustet..... 100 k.
  - Tatajuba(Pern.)50 k.
  - Bahia. .........
  - Corinto........».
  - Amapala. ..$0kil.
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  - 25
  - 10
  - Rouge Brésil Bahia. » Calliatour.. » Lima.............. » Ste-Marthe. » Brésillet . . .
  - » Sandal.......:
  - 100 k.
  - 50 k.
  - 100 k.
  - Sapan........
  - Quebracho 100 k.
  - Pernambuco , 50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé....
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille Ténérife grise.. .
  - Bengale
  - a va,
  - Mad
  - Curcuma
  - .. .50 kilos.
  - Pond......
  - On
  - On
  - cote
  - o O
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellement :
  - Beng. sur v. et bl. 1(2 k. fin violet et pourpre....
  - Beng.
  - «
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  - 70 ..
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  - beau viol. et dito.. bon violet........... bon moyen violet... moyen violet.......... beau violet rouge... bon violet rouge.... bon moy. v. rouge., fin rouge............ beau dito............ bon dito............. bon à fin cuiv....... cuiv. ord. et bas....
  - Java.........
  - Kurpah . ....
  - Madras . ....
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M.
  - N-M,
  - • bon à fin sobré..
  - » — cor....
  - > cor. ord. à bas..
  - N -Gren fln, surf. 1/2 k N.M > bon à beau.. N.M.
  - • ord. et moyen N. M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.
  - Cap-Vert ...........
  - Mers du Sud.........
  - Madagascar..........
  - M M ,M
  - Quercitron
  - On cote les 5€ kil . Baltimore fi effilé....... ..
  - » groz oflé............
  - Antil.ss.
  - Cayenne.
  - Rocou
  - 1/2 kit. .
  - 4
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  - C.> U» 10 G
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  - 0 30 à 0 325
  - N. M . . .
- p.285 - vue 292/396
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  - c5
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). 16 ..à .. » (Guadeloupe)...................
  - » de Fustet Albanie... . 12 .< 15 . Jachou noir. Ire marque... 95 .. 85 . » marques ord.. 70 .. ... . Sochenille argentée.. 100 k. 380 .. ... . » grise 300 . • 350 . » zacatille naturelle ... .. 400 » noire Palmas le k. 275 .. 310 . Jurcuma Bengale.......... 50 .. .. . » Chinois 56 » Madras 48 Gal.es de Chine 125 .. 130 . Prussiate jaune de potasse. 150 .. .. .
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M., M. » moyen et bon moyen » coloré ...
  - » moyen ord. et ord. terne et serré. ...
  - Kurpah ton et beau violet
  - et violet rouge.. M.. ...
  - Kurpah moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. ... » moyen ord. et ord. mél. et terreux.. .... ...
  - Bengale beau et fin violet M.. ... » bon moyen à bon violet et violet rouge M,. M.
  - » moyen violet-rouge et rouge M.. M.
  - Java bon moyen.........’... ... ... »......................beau et bon violet. M.. M.
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique................ 380 ........
  - Alun raffiné(entrepôt).... . .... 19
  - » (acq.).............................. 18
  - Couperose emballée..................... .
  - Essence de térébenthine (d. fûts) 112
  - Id. (s fûts).................. 107 . ...
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl . ... 35 .. ...
  - Id. 2e bl. (entrepôt)......... 32 ..
  - Galles vertes et noires..... 170 .. 190 n noires Alep........................
  - » blancnes pays........... 130.............. Gomme arabique, en sorte . 85 ..............90
  - » Ghésirée, en sorte........»............
  - » Sénégal,s. bas du fleuve 80 .. » » 78 .. ..
  - » Aden, sorte cour, bonne ...................... n Mogador, blonde........................................ .. » » blanche. » Laque en f. qté orange. 270 les % kil
  - » mi-orange 200 » » cerise AC 250
  - Sandaraque lavée............ 170 .. 190 .. • Damar (Batavia)........... 185 «...........................» Singapore................ 110 .. 140 .. ...........................» Penang .................. Gomme adragante Syrie.... 200 . 850 .. »...........................» Anatolie. 150 .. 600 ..
  - Quercitron.................. M .. ..
  - Garance, racine......................... » poudre............................................................... 70............................
  - Rocou Guadeloupe . . ... 110............ » Cayenne . ........................................................ M..........................
  - Safran d’Espagne, Valence pur........ ................ 90 .. ,.
  - Sulfate dé cu'vre(entrepôt), 46 .. .
  - « (consom.). 50.. .....
  - I Sumac en feuilles..,.... 40.............................. , » poudre....................................40.................. . Styrax liquide........... 130........................................................(50.........................
  - Tamarin Madras............... 35..............
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile....................................... » en pains, extra sec, sous pap . ......................... ... •
  - » bon marchand en pains ............... » » en boules . . . .... » raffiné en poudre sec ..... . .
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique ... 20 d. » nitrique 36 d. » » 40 d. » sulfurique.... 66 d. » sulfureux.... 50 d.
  - 10 50 à
  - 38 .r
  - 43 ..
  - 11 50
  - 9 ..
  - 250 ..
  - 40 ..
  - 47
  - » ............................
  - Ammoniaque liquide 22 d..
  - Borax raffiné............
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre...................
  - broyé......................
  - Crème de tartre.............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp..........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins.............. Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut.............. » de potasse brut.... Sel de soude, 80/85, cons. et entr. enbq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre........... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..
  - isô L
  - 8 ..
  - 22 ..
  - 9 ..
  - 24 ..
  - 44 50
  - 19 25 .
  - 14 75 .
  - 12 75
  - 5 40
  - E 46 50
  - 5 50
  - SAVONS
  - Cuits (unicolores)
  - Blano pur à l’huile d'olive...... 75 80
  - » extra pur (72 0/0 d’huiles).. 53 55
  - » augmenté (60 0/0 » ).,. 46 48
  - » résineux (72 0/0 » ).•• 52 54
  - Jaune » (72 0/0 » )... 50 53 Vert à l’huile de pulpes industriel. 50 52 » tunisien 48 49 Jaune » à manteau blanc .... 45 47
  - (Jaune résineux à manteau blanc). Brun extra (72 0/0 d’huiles) 43 51 » (60 0/0 d’huiles) 46 48
  - Rosé................................. 50 52
  - Noir................................... 43 45
  - Blanc spécial suiffé................... 62 65
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vif................... 50 54 » mixte »................................:............................. 48..........................49 » talqué Ire qualité................... 43................44 »...................................» 2e •............................................................... 43 44
  - Marbré b'eu ou rose Dijon............ 51 54 »....................................» Nantais...... 52 53
  - Non-Cuits
  - ! Selon qualités | Mi-cuits 19 32 : Savons (à la batteuse) 34 42
  - i Marbré bleu ou rosé............... 32 34
  - Résineux........................... ' 26 30
  - Vert exportation....................... 30 36
  - Brun........ »....................... 36 40
  - .................................... 35 38
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................... 40 42
  - Qualités ordinaires................... 28 29
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésillet...................
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . . — Haïti .... — Martinique,Guade loupe . . Calliatour Pernambouc Jaune Cuba ... — Guayra-Tabasco. . — Tuspan. . . .
  - Lima.................. Tampico. ........ Sapan............ Sainte-Marthe.... Nicaragua ...... Sandal rouge ....
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . . Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale. . Indigo Bengale poupré . . . - — fin violet . — — beau violet , — — bon violet. . — — moyen violet. — — petit violet. . — — ord inaire et cuivré . — Java ordin. et cuivré . — Madras fin. .... — — beau . . . — — bon .... — — moyen . . . — — ordinaire. , Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet. — — moy. viole» — — pet, ordin. — Pondichéry bon violet — — moy.violet — — ord, et cuivré — Manille . . . . . — Guatemala flor . . — — sobre . . — — cortès . . — Mexique flor. . . . — — sobre . . . — — ordin. cortès Caraque flor. . . . — — sobre , . . — — certes. . . Gomme laque ordin. et orange D C : le k. — — blonde,irequal. — — — 2e quai — — cerise. . . . —. — blondeordin. . Garance d’Avignon, . 100 k Lac-Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du Sud. 100 k
  - — Madagascar .
  - 28 -à 29 —
  - 28 — 28 25
  - 18 - 19 -
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  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonee. (Dérivées de l'anthracene.)
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  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Sur la théorie de la teinture (suite). — Les nouveaux colorants.
  - — Matières premières pour le détachage (suite). — Etude sur les altérations des tissus de soieries chargés (suite). — Tarifs de transports. — Notre service de contentieux. — Jurisprudence. — Adjudications administratives -- Mouvement des matières premières. — Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - == --------- - . ..........-
  - SUR LA THÉORIE DE LA TEINTURE
  - par Al. L. PELET-JOLIVET
  - Professeur à l’Université de Lausanne (i) (Suite — Voir notre numéro précédent.)
  - En conséquence, les matières colorantes sont des électrolytes à ions inégaux ou disparates. Cette distinction est très importante pour expliquer le méca-nisme de la teinture.
  - Quant aux textiles, nous sommes très mal renseignés, aussi bien sur leurs propriétés générales Que sur leur pouvoir absorbant. Par sa nature, la laine paraît être le textile doué de propriétés absorbantes maxima ; la soie viendrait ensuite, car elle ressemble beaucoup à la laine. Quant au coton, ses Propriétés absorbantes sont beaucoup plus faibles ;
  - (1) Conférence prononcée devant les membres du Comité de chimie de la Société industrielle de Mulhouse (Bulletin avril-mai 1909).
  - comme cela est connu, il absorbe peu et moins de colorants que les autres textiles.
  - Nous ne voulons évidemment pas dire que le coton se comporte exactement comme la laine ou la soie, les différences sont sensibles et connues de chacun.
  - Considérons maintenant les divers cas de teinture directe.
  - Colorants basiques. — Dans l’eau pure, la laine pure s’électrise négativement. Ce fail n’a pas été prouvé directement, mais nous pouvons assimiler la laine à l’albumine. Cette analogie satisfait, d’une part, à la règle de Cohen (osmose électrique) et, d’autre part, aux expériences de teinture déjà citées. En outre, conformément aux interprétations de Quincke, Helmholtz, Pellat et Perrin qui admettent l’existence d’une double couche d’ions H et OH à la surface des corps absorbants au contact des liquides, nous pouvons admettre également l’existence de cette double couche électrisée à la surface de la laine.
  - Si l’on ajoute au bain dans lequel la laine plonge un colorant basique que nous représenterons par B — Cl, où Cl représente l'anion inorganique et B le cation organique, l’anion, considéré comme très mobile ou très petit, s'approchera davantage de la laine et augmentera sa charge négative ; la laine ainsi chargée négativement absorbera le cation positif. Nous savons par une série d’expériences que
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTUR
  - dans le cas des colorants basiques le chlore n’est pas absorbé et se retrouve entièrement dans le bain sous forme d’acide chlorhydrique, soit libre, soit combiné à des produits provenant de la laine. Il faut donc supposer que le chlore se combine à l’ion 27de la double couche puis retourne dans le bain, tandis que le bleu de méthylène, puisqu’il n’y a pas d’hydrolyse, se combine aux ions OH pour se fixer comme base du bleu de méthylène.
  - L’addition d’électrolytes au bain de teinture aura pour effet d’augmenter ou de diminuer la teinture, suivant leur nature. Les ions les plus actifs sont OH, SOi et PO1 à l’état de combinaisons alcalines; au contraire, les cations positifs Ba, Ca, Al, Fe,etc., additionnés sous forme de chlorures, paralyseront la teinture.
  - Colorants acides. — Représentons le colorant acide par A — M, où M désigne l’ion inorganique très petit et A l’ion organique très gros. La laine dans l’eau pure est, avons-nous dit, chargée négativement ; si maintenant nous ajoutons un colorant acide, le cation inorganique très petit s’approche davantage de la laine, diminue tout d’abord sa charge négative et, s’il est à une concentration suffisante, la charge positivement. La laine ainsi chargée attirera l’anion organique qui se fixera sur le textile en quelque sorte mordancé par les ions positifs. Comme l’ont remarqué Gnehm et Rœtheli ainsi que Freundlich et Losev, les colorants acides sont absorbés entièrement.
  - Les électrolytes que l’on ajoutera au bain agiront par leurs ions actifs pour modifier la charge du textile et, par conséquent, son pouvoir absorbant. Les ions les plus actifs sont H ou Ba, Al et Fe à l’état d’acides ou de sels; au contraire, les ions SO^ PO1 et OH sous forme de composés alcalins paralyseront la teinture.
  - Cette interprétation est conforme aux expériences que nous avons exécutées avec la laine, la soie, le coton et quelques colorants acides et basiques.
  - La fixation des colorants directs pour coton n’a pas été l’objet de mesures quantitatives, leur dosage étant difficile et inexact, mais quelques essais qualitatifs nous ont montré que l’explication que nous
  - avons donnée pour les colorants acides peut, dans ses grandes lignes, s’appliquer aux colorants directs tant qu’ils constituent des électrolytes, c’est-à-dire lorsqu’ils sont sous forme de sels alcalins.
  - Il convient maintenant de discuter l’explication du mécanisme de la teinture que nous avons donnée ci-dessus et d’examiner quelques points importants.
  - Remarquons premièrement que si l’explication du mécanisme de la teinture est fondée, il doit en résulter les conséquences suivantes :
  - 1° Une élévation de température aura pour effet d’augmenter la vitesse de migration des ions du colorant et, par conséquent, la charge acquise par la laine sous l’action de l’ion inorganique sera plus grande à une température plus élevée et, comme résultat final, l’absorption sera plus considérable. Cette déduction est conforme aux faits observés (l).
  - 2° Si l’on considère le même colorant acide à l’état d’acide libre ou de sels de Na, de Mg ou (PAI et un colorant basique à l’état de base de chlorhydrate, de sulfate ou de phosphate, la fixation du même colorant variera suivant la nature de l’ion inorganique.
  - Les acides libres ou les sels d’aluminium des colorants acides teindront davantage que les sels de Mg et ceux-ci mieux que les sels de Na ou K. Pour les colorants basiques, la base ou le phosphate donneront des teintures plus foncées que le sulfate et celui-ci que le chlorure.
  - Des expériences dans cette direction ont vérifié cette déduction (2).
  - 3° Dans le cas de colorants acides, on peut concevoir qu’à une grande dilution du colorant, les cations seront à une concentration telle qu’ils ne pourront pas charger la laine positivement; dans ces conditions, la laine, restant négative, ne se teindra pas. Cette observation a été faite dernièrement par Sisley (3) et nous l’avons répétée avec la laine.
  - (1) Pelet et Grand, Kolloïd-Z eitschrift, septembre 1907:
  - (2) Pelet-Jolivet et N. Andersen, Bull. Soc. chini. Paris, 1908.
  - (3) Sisley, Bull. Soc. chim. France, 1908.
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  - Toutefois, dès que l’on augmente la concentration du colorant ou que l’on ajoute des ions positifs actifs (acides), la laine rendue positive se teindra. Cette expérience réussira mieux avec de la laine pure, c’est-à-dire savonnée et rincée à l’eau distillée, qu’avec de la laine rincée à l’eau ordinaire, car cette dernière retiendra des traces de sels de calcium qui modifieront ses propriétés absorbantes.
  - Convient-il maintenant d’admettre que la théorie que nous avons émise soit complète ? Nous n’avons pas une telle prétention. Nous savons qu’elle s’applique à un grand nombre de cas; il est possible que d’autres phénomènes encore inobservés interviennent, modifiant quelques-unes des conclusions que nous avons tirées. A ce sujet, nous remarquons ceci :
  - 1° Dans l’étude des colloïdes, on a toujours constaté une différence considérable entre l’action rela-live des ions, mono, bi, tri ou tétravalents. Si l’on représente par i l’action d’un ion monovalent considéré, les ions bivalents ont une action 80 fois plus grande, les trivalents 800 et les tétravalents 8.000 environ. Or, dans la teinture, les différences sont beaucoup plus faibles et nous ne retrouvons pas une gradation aussi accentuée.
  - 20 Nos expériences de teinture en présence d’électrolytes ont toujours été faites avec de petites quantités de ces produits; il nous paraît nécessaire d’étudier plus complètement l’influence de la concentration des électrolytes qui doit jouer un rôle considérable. Jusqu’à présent, nous n’avons pu faire que quelques essais qualitatifs qui nous ont montré qu’il y a une concentration moyenne où l’action des électrolytes est maxima.
  - 3° A plusieurs reprises, et tout dernièrement encore, on a essayé d’expliquer la répartition du colorant entre la fibre et le bain en s’appuyant exclusivement sur des considérations tirées de la solubilité (1). Je tiens à remarquer que jusqu’à Présent la solubilité des colorants purs n’a pas été étudiée, encore moins leur solubilité en présence d’électrolytes. Ce phénomène joue-t-il un rôle en
  - (1) Ed. Justin-Mueller, Revue mat. color., 1909.
  - teinture? Il est difficile de trancher la question dans l’état actuel de nos connaissances, mais ce qui pnraît certain, c’est que le rôle qu’il joue est secondaire, le premier rôle étant tenu par les phénomènes d’électrisation de contact. Pour illustrer cet aperçu nous citons les observations suivantes : Si à une solution de bleu de méthylène, on ajoute du chlorure de baryum, le bleu méthylène précipite ; répétons la même expérience en ajoutant de la laine. A froid, la laine se teint, mais elle se teint faiblement, malgré la diminution de solubilité du bleu de méthylène par le chlorure de baryum, tandis qu’une même quantité de laine placée dans un bain-témoin sans addition d’électrolyte se teint davantage.
  - Cette expérience, qui se répète avec d’autres cas, est absolument inexplicable avec toute hypothèse qui serait basée sur les seuls phénomènes de solubilité ; elle est, au contraire, conforme aux règles de l’électrisation de contact, puisque l’on pouvait prévoir que les ions Ba + + paralyseraient la teinture du colorant basique.
  - Quelques observations donnent des résultats que nous devons considérer comme des exceptions aux règles que nous avons observées.
  - Si, par exemple, nous teignons la laine au bleu de méthylène en présence de ferrocyanure de potassium, on prévoit que l’ion ferrocyanogène qua-drivaient active fortement la teinture. En fait, on constate que la laine se teint moins qu’avec le bleu de méthylène seul. L’explication doit être cherchée dans la complète insolubilité de la combinaison formée entre le ferrocyanure de potassium et le bleu de méthylène.
  - On observe un résultat analogue avec la teinture de la laine par le ponceau cristallisé en présence de sels de calcium. Le sel de calcium du ponceau précipite entièrement comme produit insoluble et la teinture obtenue est faible.
  - Le praticien tirera cependant de la connaissance des solutions colloïdales et des lois de l’électrisation de contact une foule de renseignements utiles qui pourront, avec un peu d’habitude, le seconder ou même le diriger dans ses travaux. Mais, inversement, je suis convaincu qu’en expliquant, à la
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  - lumière de la théorie des colloïdes, de nombreux faits lestés inexpliqués dans la teinture et l’impression, on rendra service non seulement au praticien, mais aussi au théoricien.
  - Comme exemple, je citerai l’observation de Prud’ homme et les travaux de M. Albert Scheurer, qui montrent que l’association de deux mordants (oxydes d’un métal bivalent et trivalent) donne des teintures meilleures que celles obtenues par l’emploi d’un seul mordant. Ce fait, qui n’a pas encore été étudié théoriquement, me paraît être d’une extrême importance.
  - En terminant cette étude du mécanisme de la teinture, il convient de remarquer que dans le mordançage on rencontre aussi des phénomènes d’absorption (i).
  - (A suivre.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Nuances mode 1909 sur filés de coton
  - Les colorants immédiats, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise des Matières colorantes, solides au lavage et à la lumière, et unissant bien, sont très employés pour la production des nuances brun-jaunâtre, très en vogue en ce moment.
  - Mode de teinture
  - On teint dans des barques en bois ordinaires, munies de rouleaux exprimeurs, de préférence sur des bâtons coudés, dans un volume de bain égal à 20-25 fois le poids du coton.
  - On garnit le premier bain, pour 50 kg. de fil,
  - avec : nuances claires kg. nuances moyennes kg. nuances foncées , kg-
  - Colorant 0,1—1,5 1,5—4 4 —6
  - Sulfure de sodium
  - crist 2 —3 3 4 —6
  - Carbonate de soude
  - calc 1 —L5 1,5—2,5 1,5—2,5
  - (1) C. Jess, Dissertation, Lausanne, 1909.
  - nuances nuances nuances claires moyennes foncées kg. kg. kg.
  - Huile pour rouge
  - turc ou Huile
  - Oxyne.............0,25—0,5
  - Sulfate de soude calc. ou sel marin ... 0 —10 10—20
  - On manœuvre pendant 1/2—1 heure à une température de 50-70° C. pour les tons clairs, presque au bouillon pour les nuances moyennes et foncées, on exprime, rince et sèche.
  - Pour les tons moyens et foncés, il est avantageux de conserver les vieux bains. On les utilise ensuite en y ajoutant :
  - pour des tons moyens kg-
  - Colorant................ 1,2—2,5
  - Sulfure de sodium crist. . 2 —2,5 Carbonate de soude calc. . 0,1—0,2 Sulfate de soude calc. ou
  - pour des tons foncés
  - kg-
  - 2,5—4
  - 2,5—4 0,1 —0,2
  - sel marin............... 0 —1 1 —3
  - Pour de plus amples détails sur la teinture des
  - filés de coton avec colorants immédiats, consulter le « Petit Manuel du Teinturier », tome I
  - (n° 2938), page 37.
  - Teinture en appareils mécaniques
  - Les produits employés conviennent également très bien à la teinture des flottes, cannettes, bobines croisées, chaînes, etc., en appareils mécaniques. Les quantités nécessaires pour garnir le premier bain et les additions à faire sur vieux bains sont en général les mêmes que celles indiquées pour la teinture des flottes en barque; il convient cependant de réduire environ de moitié les additions de
  - sel.
  - Des indications plus détaillées sur la teinture en appareils mécaniques avec colorants immédiats se trouvent dans le « Petit Manuel du Teinturier », tome 1 (n° 2938), 5e partie.
  - N.-B. — Les proportions de colorants indiques sont les quantités réellement consommées. Pour les nuances moyennes et foncées, le premier bain doit être chargé avec une quantité plus forte, conformement aux indications.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - Recette d’impression pour les Couleurs Diamine On dissout
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  - 390 gr. d’eau, avec addition de
  - 60 gr. glycérine et
  - 20 gr. de phosphate de soude, on délaye avec 500 gr. gomme adragante (65 : 1000), puis 011 chauffe encore le tout.
  - 1 kilo.
  - Après avoir imprimé cette couleur, on vaporise environ 1/2 heure sans pression, puis on imprime le rongeant à l’Hyraldite.
  - Recette pour l’enlevage
  - On délaye
  - 300 gr. Hyraldite CW extra avec
  - 200 gr. eau et
  - 500 gr. épaississant neutre amidon-adragante, on chauffe envirron 1/4 d’heure à 700 C., laisse refroidir en agitant, et on passe à travers un tamis fin.
  - I kilo.
  - Epaississant neutre amidon-adragante On fait bouillir ensemble pendant 1/2 heure
  - 100 —120 gr. amidon de blé
  - 490—470 gr. eau
  - 400 gr. gomme adragante (65 : 1000) et
  - io gr. glycérine, puis on agite jusqu’à refroidissement
  - l kilo.
  - Après avoir imprimé, on vaporise le tissu au Mather-Platt, comme d’habitude, puis on le lave.
  - MATIÈRES PREMIÈRES pour le détachage
  - (Suite — Voir notre précédent numéro.)
  - II — Dissolvants pour d’autres substances et Matières pour neutraliser
  - 10) Le sel ammoniaque, l’ammoniaque ordinaire 1 ou l’ammoniaque caustique est une forte substance basique à l’aide de laquelle on peut enlever ou neu-
  - traliser des taches’d’acidc lorsqu’elles sont fraîches. Il en est de même des taches de couleur sur fond blanc, telles que, par exemple, les taches de fruits qui s’enlèvent fréquemment à l’aide du sel ammoniaque.
  - 11) La glycérine peut être employée comme dissolvant de taches de couleurs, comme celles produites par le café ou le chocolat, à condition que ce soit de la glycérine raffinée de toute première qualité.
  - 12) Le fiel de bœuf épuré se prépare en mélangeant dans une bouteille le fiel frais à une quantité égale d’alcool à 90 0/0.
  - Le mélange est fortement agité de temps en temps et le liquide clair est à séparer soigneusement des parties insolubles qui forment le sédiment ; on peut au besoin filtrer le liquide s’il n’est pas très limpide. Par suite des substances chimiques contenues dans le fiel de bœuf et transportées dans l’alcool, la solution obtenue constitue un excellent dissolvant pour toutes les espèces de taches, soit seul, soit employée avec du savon, du sel ammoniaque, du borax, etc.
  - 13) Le borax, qui se dissout dans l’eau et qui a un faible goût de lessive, est souvent employé aux lieu et place des substances plus fortes, telles que le sel d’ammoniaque et la soude, en raison de son innocuité pour détacher des tissus aux couleurs claires ou sensibles.
  - 14/ L’acide acétique dilué sert à enlever des taches de nature alcaline. L’acide acétique est surtout utile pour aviver la couleur au bas des jupes où l’influence de la boue et de la poussère a fait pâlir la teinte. Toutefois il ne faudrait pas mettre ce produit entre les mains d’ouvriers inexpérimentés.
  - 15/ L’acide tartrique se présente sous forme de cristaux incolores et inodores, d’un goût très acide, qui se dissolvent parfaitement dans l’eau ou dans l’alcool. On s’en sert pour enlever les taches de nature alcaline; cet acide n’attaque jamais ou presque jamais les tissus et très rarement les couleurs.
  - 17/ L’acide citrique est un corps à peu près identique à l'acide tartrique et s’emploie de la même façon.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 295
  - Le bi-oxalate de potasse, vulgairement nommé sel d'oseille, se trouve dans le commerce sous forme de cristaux difficilement solubles dans l’eau ; ce produit trouve un très fréquent emploi dans le nettoyage des vêtements et des tissus.
  - 18) L'acide muriatique ne doit s’employer qu’en solution très diluée (1 à 2 o/o), car une dose un peu forte attaque le tissu et la couleur. L’acide muriatique doit être chimiquement pur pour qu’on puisse l’utiliser dans une teinturerie; l'esprit de sel jaunâtre contient du fer et devient de ce fait impropre pour le nettoyage.
  - 19-20) La soude et la potasse sont des carbonates de natrium et de potasse et servent comme corps alcalins.
  - 21-22). L'acide acétique oxalique s’obtient en ajoutant de l’acide oxalique à une solution de 10 0/0 d’acide acétique, tant qu’il s’en dégage encore quelque chose. Coproduit est surtout d’une grande utilité pour enlever les taches de rouille.
  - Les taches d’encre s’enlèvent facilement avec une solution que l’on prépare en ajoutant 4 parts d’alcool à une part de la solution ci-dessus. Les taches vertes produites par l’herbe s’enlèvent facilement avec cette solution sur tous les tissus clairs et de couleur délicate.
  - (A suivre.)
  - (Traduit spécialement de Textile Colorist par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - ÉTUDE
  - SUR LES Altérations des Tissus de Soierie chargés par M. P. Sisley (1).
  - (Suite— Voir notre précédent numéro.)
  - Influence de la charge sur la ténacité et l'élasticité de la soie. — Une opinion répandue dans le public est que la charge de la soie diminue considérablement sa résistance initiale. Cette opinion n’est pas justifiée.
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen, n- 6, 1908.
  - 1....... " n hem"... * —— - —>
  - Gnehm et Binziger (1), à qui l’on doit les premières recherches expérimentales sur cette question, ont montré l’influence des différentes phases de la charge en couleurs sur la ténacité et l’élasticité de la soie. Leurs conclusions sont que, sous l’influence de la charge, la ténacité de la soie ne varie pas sensiblement, mais que l’élasticité diminue avec l’accroissement de la charge. C’est ainsi que la ténacité d’un organsin 30 à 50 0/0 ne diffère pas de ce qu’elle était primitivement et la ténacité d’une trame chargée 100 0/0 s’abaisse de 134 à 110 grammes seulement, alors que l’élasticité passe pour la trame de 21.3 à 14.6.
  - Ces expériences ont été confirmées par Gianoli (2) et le résultat de mes essais personnels s’accorde parfaitement avec ceux de Gnehm.
  - Par la charge, la soie perd peu de sa ténacité et même certaines charges en noir augmentent quelquefois très légèrement la ténacité initiale de la fibre, mais l’élasticité diminue considérablement surtout dans les charges élevées.
  - Le tableau suivant montre très nettement les résultats obtenus.
  - Expérience 1.
  - Moyenne de 20 essais exécutés sur des bandes de taffetas renfermant 112 fils de trame cuite Japon 40-42 deniers
  - Ténacité en kilog. Coefficient d’allongement à la rupture
  - Soie sans charge Soie chargée poids pour poids 17-5 20 O/O
  - au silicophosphate d’étain . 17-5 21 O/O
  - Soie chargée 30/40. . . 17.5 19
  - — 50/60 . . . . 17.8 18
  - — 70/80 . . . . 17-9 15
  - — 80/100 . . . . 18 8
  - — 150 0/0. . . . 17.2 4
  - Soie noire chargée 150 0/0. . 18 4-5
  - (I) Gnehm et Bansiger : Faber Zeitung (1897), 1er cahier p. 13, 2e cahier. p. 18. Revue générale des matières colorantes de Lefèvre (1897), p. 105.
  - (2) Gianoli : Conférence faite à la Société chimique de Milan, le 4 décembre 1897. Compte rendu des recherches faites au laboratoire d’étude de la soie de la Société anonyme coopérative pour le Conditionnement de la soie, à Milan, 1894-1899, p. 124.
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- - 296
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Dans toutes mes expériences, j’ai substitué, à | l’essai ausérimètre, qui est très incertain, l’essai au dynamomètre sur des bandes de tissus fabriqués ; avec les fibres teintes et chargées. En faisant 20 es- , sais sur des bandes de 2 centimètres 1/2 à 5 centi- ' mètres, on obtient des nombres très exacts donnant la résistance à la rupture de 2.000 à 6.000 fils suivant la réduction du tissu. Ces nombres montrent | assez le peu de confiance que l’on peut avoir dans les essais au sérimètre, qui ne peuvent donner que des résultats très grossiers.
  - L’instrument qui convient le mieux à ces mesures est le dynamomètre de Testenoire, lequel est adopté dans la plupart des établissements de conditionnement.
  - C’est à cause de cette perte d’élasticité que l’on ne peut employer de grosses charges sur les organsins destinés à faire la chaîne des tissus, l’élasticité étant une condition nécessaire à la bonne marche au métier.
  - Si la charge de la soie n’avait d’autre action que de diminuer dans une certaine mesure l’élasticité de la fibre, cela n’aurait pas d’inconvénients graves, au moins dans la plupart des cas ; mais, comme je l’ai déjà dit, les tissus chargés perdent dans certaines conditions leur résistance initiale : ce sont les causes de cette altération que je veux étudier.
  - Altérations d'ordre physique. — La charge des soies couleurs est un silicophosphate d’étain ou d’étain d’alumine qui se fixe sur la fibre et l’enveloppe d’une gaine dont l’aspect physique et la composition chimique se rapprochent d’un émail,
  - Cette substance ne possède pas un coefficient de dilatation identique à celui de la soie et l’on peut supposer que, sous l’influence de variations de température, il peut se produire des phénomènes de rupture de cette enveloppe minérale, ce qui provo- | querait la désagrégation des fibrilles de soie par ! suite d’un phénomène purement mécanique.
  - On sait aussi que les verres et les émaux peuvent . à la longue subir des changements d'état molécu- | laire qui en modifient l’aspect en passant de l’état amorphe à l’état cristallin; c’est ce phénomène
  - qu’on appelle la dévitrification. Il se pourrait que la charge de la soie dans certaines conditions subisse des altérations du même ordre. M. O. Meis-ter (I), dans un travail sur lequel j’aurai à revenir, signale cette hypothèse.
  - Je ne serais pas éloigné de croire que la perte de ténacité et d’élasticité que l’on observe avec les tissus fortement chargés que l’on soumet, à des températures élevées, à l’apprêt soit due à une cause de cet ordre.
  - Cependant, dans certains cas, il faut tenir compte aussi d’un phénomène de déshydratation de la charge de la soie qui peut être facilement mis en évidence.
  - En chauffant à 120° à l’étuve pendant dix minutes un tissu de soie fortement chargé, on constate que le tissu, en même temps qu’il s’est desséché, a perdu la presque totalité de sa résistance. En exposant à l’air le tissu, on constate que, en même temps qu’il reprend son eau hygrométrique, sa résistance augmente pour revenir à ce qu’elle était avant dessiccation au bout d’une heure environ.
  - Ce phénomène est lié à la dessiccation du tissu et on obtient le même résultat en desséchant le tissu dans le vide au-dessus de l’anhydride phospho-rique.
  - Si la température de 120° est maintenue longtemps, le tissu perd définitivement sa résistance ; il en est de même si la température s’élève à 180’ pendant quelques minutes. Pour étudier l’action de la chaleur sèche du cylindrage, par exemple sur les tissus chargés, j’ai appliqué un fer chauffé à une température déterminée, pendant un temps donné, sur des bandes de tissus. Je les ai essayées après vingt-quatre heures d’exposition à l’air.
  - Les essais dynamométriques suivants démontrent ces faits.
  - Les expériences ont porté sur le même tissu-couleur que précédemment.
  - (A suivre )
  - (1) O. Meister : Chemiker Zeitung 17 mai 1905, n- 09, p. 528.
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- - LM MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 297
  - TARIFS DE TRANSPORTS
  - Les extraits liquides de myrobolans et de sumac sont tirés de plantes des pays méridionaux : les extraits qu’on en obtient ont à peu près la même teneur en tannin que ceux de chêne et de châtaignier et se vendent à peu près au même prix.
  - Ces extraits étaient jusqu’à présent taxés comme extraits tinctoriaux végétaux non dénommés et à ce titre étaient classés à la 2e série du tarif général et ne profitaient que de quelques prix fermes supérieurs à ceux résultant des barêmes appliqués aux extraits de chêne, de châtaignier, de quebracho et dehemloch.
  - Aussi, les usines établies dans les ports de mer ont elles demandé l’assimilation complète de tous ces extraits au point de vue tarification.
  - C’est pour donner satisfaction à ce désir que les grands réseaux, sauf le Midi, ont proposé en dé-cembre 1908 d'appliquer, dans le tarif spécial p.v. 117, aux extraits de myrobolans et de sumac en fûts la même tarification qu’aux extraits liquides de châtaignier, de chêne, dehemloch et de quebracho en fûts.
  - Cette tarification est la suivante :
  - a) Par wagon de 5.000 kg. :
  - Jusqu’à 300 km., 15 fr. par tonne.
  - Pour chaque km. en excédent au delà, de 300 à 500 km. : 0 fr. 025 ; de 500 km. : 0 fr. 015.
  - b) Par 2 wagons ou plus, chargés de 8.000 kg. :
  - Jusqu’à 300 km., 15 fr. par tonne.
  - Pour chaque km. en excédent au delà, de 300 à 400 km. : 0 fr. 025 ; de 400 à 600 : 0 fr. 015 ; de 600 km. : 0 fr. 01.
  - Comme suite à cette extension, les dispositions du tarif P. V. 126(chap. 14) ayant trait au transport des fûts en bois vides ayant servi ou devant servir aux transports d’extraits liquides seraient modifiées en conséquence.
  - Le ministre des Travaux publics vient d'homo-loguer cette double proposition sous la réserve, en ce qui concerne le tarif 126, que le texte des conditions relatif aux transports à découvert et à la location des bâches sera rendu conforme à celui admis par décision du 3 mai dernier concernant le même tarif.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de Contentieux (20e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux : Conseils de préfecture, Cours d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l'issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusemeat mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (272). Modèle de fabrique. — Dépôt. — Non exploitation. — Non renonciation. — Contre façon.
  - Le défaut d’exploitation d’un dessin ou d’un modèle de fabrique ne fait encourir au déposant aucune déchéance. En conséquence, le déposant peut, à toute époque, poursuivre toute atteinte
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- - 298
  - LE MONITEUR2DE LA TEINTURE
  - portée au droit que lui confère son dépôt, tant qu’il n’y a pas renoncé,
  - (Cour d’appel de Paris (4e Ch.), (16 avril 1908).
  - TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE
  - Audience du 30 avril 1909
  - Chemins de fer. — Bachage. — Chargement par l’expéditeur. — Défectuosité. — Avarie de mouille.
  - — Compagnie non responsable.
  - Lorsqu’aux termes du tarif, le chargement est à la charge de l’expéditeur, l’expéditeur ne peut s’en prendre qu’à lui-même de la défectuosité du bchage, qui est une des opérations du chargement.
  - Et le fait par la Compagnie d’avoir mis à la disposition de ce dernier, à titre gracieux, des bâches en mauvais état, d’où serait résultée l’avarie de mouille,'ne saurait engager la responsabilité de ladite Compagnie, alors surtout que l’expéditeur des marchandises, qui en connaissait la nature fragile, a accepté sans aucune protestation ni réserve lesdites bâches.
  - (Besson c. Compagnie d'Orléans)
  - Le Tribunal, — Statuant par un seul et même juge ment, tant sur la demande de Besson que sur les conclusions reconventionnelles de la Compagnie des che -mins de fer de Paris à Orléans;
  - Sur la demande principale ; Attendu qu’il est constant en fait que le 23 février 1908 Besson a mis en gare d’Albi 31 balles de laine lavée, pour être expédiées en petite vitesse, port dû, au tarif spécial P. V. n- 20 à son adresse, livrables en gare de Paris-Ivry ; qu’il ré-suite des débats et des pièces produites que, sur cette expédition, 10 balles de laine furent livrées à Besson par la Compagnie d’Orléans, mouillées et hors d’usage par suite d’un bâchage défectueux ;
  - Attendu que c’est dans ces conditions de fait que Besson demande à la Compagnie d’Orléans paiement d’une somme de 235 fr. 15 pour l’indemniser tant des frais qu’il aurait exposés pour faire déballer, sécher et remballer ces marchandises que du préjudice que lui occasionnerait sa résistance à lui donner satisfaction ;
  - Mais attendu qu’aux termes du tarif requis et appliqué le chargement est à la charge de l’expéditeur ; qu’en la circonstance Besson a chargé ses marchandises sur les wagons découverts qui ont été, sur sa demande, mis à sa disposition par la Compagnie ; que le bachage dans le silence du tarif étant une des opérations du chargement, Besson ne peut s’en prendre qu’à lui-même de sa défectuosité; que s’il n’est pas contesté parla Compagnie défenderesse qu’elle ait mis à la disposition de Besson deux bâches en mauvais état et que l’avarie de mouille invoquée en soit résultée, ce fait ne saurait engager la responsabilité de ladite Compagnie, alors que Besson expéditeur des marchandises et qui en connaissait la nature fragile a accepté sans aucune protestation ni réserve lesdites bâches mises à titre gracieux à sa disposition par } cette Compagnie ; 4
  - Attendu, d’autre part, que la Compagnie d’Orléans n’était pas tenue de vérifier l’état de bâchage des marchandises qui lui avaient été remises par Besson, et qu’il ne lui appartenait pas davantage de le modifier en cours de route; qu’ainsi la responsabilité de la Compagnie n’est pas engagée ; que dès lors, cette dernière ne saurait être tenue au paiement des dommages-intérêts sollicités; que la demande principale n’est donc pas fondée, et doit être repoussée, et ce, sans qu’il y ait lieu de donner à la Compagnie d’Orléans les actes qu’elle requiert et de répondre par voie de dispositif à ses conclusions, les motifs du présent jugement y faisant droit ;
  - Sur les conclusions reconventionnelles : — Attendu que les frais de transport des 31 balles de laine exécuté par la Compagnie d’Orléans s’élèvent à la somme justifiée de 68 francs ; que, faute par Besson de rapporter la preuve de sa libération, il échet de l’obliger à en effectuer le paiement ;
  - Par ces motifs, condamne Besson à payer à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans la somme de 68 francs; déclare Besson mal fondé en sa demande; l’en déboute et le condamne aux dépens.
  - Plaidants : Mes Meignen et Girard, ag.
  - Observations. — Jurisprudence constante. — V. notamment, Pau, 6 mai 1908, La Loi du 5 septembre 1908. — Trib. coœm. Seine, 22 août 1908, La Loi du 31 octobre 1908, et les notes. — Pau, 21 janvier 1909, La Loi du 6 mars 1909.
  - CORRESPONDANCE
  - M. L. K. a Neuilly. — En cas de départ d’un lo-cataire, le bailleur doit faire dresser sans délai un constat contradictoire de l’état des lieux, mais aucune déchéance n’est par lui encourue tant qu’il est possible de reconnaître les dégâts imputables au locataire sortant.
  - M. R. C. à Laon. — En matière civile et commerciale,les Belges en France et les Français en Belgique sont régis par les mêm s régies de compétence que les nationaux.
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - RÉSULTATS D’ADJUDICATIONS
  - 22 septembre — Finistère. — Marine à Brest. " Matières colorantes. ,
  - Caminade 4.042 55. — Gamart 4.233 95. — Ch. Pra 4.635 55. — Lagardère 4.723 05. — Bonneville 4.868 70. Lallemand 5084 40.
  - Chatenay et Landry, à Charenton, adj. à 4.015 10.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 299
  - CHEMINS DE FER DE PAR IS-LYON- MEDITERRANEE
  - BIBLIOGRAPHIE
  - r
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  - L’itinéraire doit ramener le voyageur à son point de départ.
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  - 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
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  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la Lersonne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
  - sonne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous décinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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  - 1 NI PORTAI IONS Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
  - 1909 1908 1907 1909 1908 1901
  - Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — Brésil » — Haïti » - — Guatemala.. » — Autres pays. » Totaux .... » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Noix de galle et avelanèdes entières, con-cassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Autres teintures et tanins » Kermès animal * » Indigo * Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Cachou en masse. » Rocou préparé ..... » , Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois deteint.etd’autresespèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique ” Alizarine artificielle » Autres * Outremer » Bleu de Prusse.. » Carmins communs • » fins » Vernis à l’alcool • » à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées » Ocres broyées ou autremert préparées... » Verts ae Schweinfurt et verts métis, cen-dres bleues ou vertes » Verts de montagne,de Brunswick et simil. » I Talc pulvérisé » j Couleurs non dénommées » 2 071 18.272 1 926 5 253 27.792 383 2.453 6.690 2.059 25.696 22 294 23.136 15.509 1 412 378 7.320 3.019 827 17.945 675 59 1.483 1 1.126 8 682 678 613 171 8.827 4 980 148 667 16.086 26.941 3.359 21 053 3.370 7.999 35.781 540 2.092 4 61s 192 25.044 31.502 28.398 24.304 1.089 386 17 J03 1.692 954 15.292 1.093 39 1.147 1 120 8.463 952, 679 64 8.959 4.231 92 926 24.195 31.638 3.916 19.676 2 547 12.013 38 152 658 2 166 3.352 2.769 37.831 20.014 28.6 10 14.690 1.539 555 11.266 2 251 502 19.609 574 49 1 433 1.348 9.091 657 612 77 9.084 4.541 71 609 18 876 35.892 Bois de teinture en bûches 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine » en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non.. » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse. » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine » Autres : Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool ... » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées ... » 378 69 45 730 32 1 018 183,829 105 68 480 297 3 306 1 750 579 160 157 538 232 224 88 9 763 11.432 17.658 3.199 26.242 68 294 102 2 1.595 12 764 7 08 4 26 820 13.813 226.277 326 66 41.440 3.543 194 95 60 453 916 1.392 224.053 158 627 729 258 1.178 1.198 320 617 185 573 317 22 178 14.756 14.226 13.385 2.152 23.346 67.865 178 4 296 12.219 816 16 41 945 10.908 179.609 222 96 37.612 3.605 179 84 149 431 461 1.858 292.562 355 213 475 1 284 2.061 1.339 359 128 156 442 194 18 76 18.685 17.438 8.355 2 611 26.044 73.133 698 13 9.045 11.040 293 40 44 897 10 820 193.652 307 229 32 562 3.327
  - 1
  - I
  - LE MONITEUR DE L A TEINTURE
- p.300 - vue 307/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 301
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE E. XIS
  - Les 100 k.
  - Acide
  - acétique industriel 40 %. .
  - azotique ( voir acide nitrique), muriatique 22' chimiq. pur..
  - >> 20/22par 15 touries
  - 33
  - 31
  - »
  - nitrique
  - 33* b anc
  - 40
  - I. CO © O
  - jaune.........
  - blanc.........
  - jaune ........ chimiquem. pur
  - oxalique...............
  - phénique cristallisé 35 sulfurique .............
  - » tartrique
  - Alcali volatil du
  - 60- environ......
  - 66* » . . .
  - 66- chimiq. pur.. au soufre......... 1er blanc......... gaz 22'...........
  - 28129.........
  - 32
  - 6
  - 31
  - 30
  - 37
  - 36
  - 52
  - 58
  - 80
  - 120
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 220
  - 30
  - 58
  - 25
  - 50
  - 25
  - a
  - S
  - Potasse caustique 70775 plaques..
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Soude
  - Alcool dénaturé type Régie 90'... nu épuré......................... » ordinaire...................... » de chrome......................, .
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - Benzine cristallisable.......
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie.........
  - —1
  - Bichromate de potasse .. » soude........................
  - Bi-oxyde de baryum 85/86'.. Borax raffiné en cristaux...... Jarbonate de soude cristallisé Jrème de tartre entière........
  - L’hecto
  - 43 »
  - 40 »
  - 65 » es 100 k.
  - 80 »
  - »
  - yanure Dextrine
  - » en poudre ........
  - » soluble, paillettes,
  - rouge de potassium pur., blonde citron. blanche..................
  - 50
  - 6 1/5 110 325 335
  - 42
  - 42
  - 50
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes . .
  - Le litre
  - . 23
  - Extrait
  - extra ............
  - pharmaceutique... chimiquement pure.
  - d’orseille liquide n‘ 1 .
  - » b extra.
  - » supérieur....
  - es 100 k.
  - de
  - Javelle
  - 40- Baumé
  - 35’ »
  - 25' b
  - 20- »
  - Glycérine blanche industrielle 28*. Lessive caustique de potasse 36:..
  - » Y
  - » 40
  - de soude 36
  - Noix de Galles de Chine.........
  - Orseille double................
  - » triple ........................
  - Oxymuriate d’étain 32 %........
  - Panama ........................
  - Permanganate de potasse. ......
  - Potasse d’Amérique..............
  - » imitation d’Amérique 66/70
  - » » » 52/55
  - «
  - L:
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 150
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 83
  - 135
  - S0
  - 39
  - 33
  - 30
  - 50
  - 50
  - »
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire., rose factice.......
  - 4245 en tourie ... . supérieure-........... soude 90192 ..........
  - «
  - Solvay 6570 » 7 518 0 » 80[85
  - caustique 60(62 ........ .
  - ........................ ..
  - » 60(62 plaquettes .
  - » 70(72 »
  - Sulfate de cuivre »
  - b de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » b extra pains et poudre
  - » » ni....................
  - b » fllor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains................
  - Les
  - Bleu Outremer poudrep' lapeinture.
  - de
  - Prusse
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. n- 1 ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - 60 106
  - 50
  - 25
  - 14
  - 16
  - 14
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 48
  - ’ 6
  - O O O
  - 10 -0 i-
  - 50
  - Le kil.
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 73 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cot ; :
  - Campéche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - A
  - »
  - »
  - »
  - a
  - 2e qualité...
  - 3e bonne ....
  - . 3e inférieure.
  - • Sisal, Yucatan.. ,
  - • Honduras.....
  - Tabasco......
  - - Haïti Cap...
  - Fort-Liberté...,
  - • Aquim.......
  - St-Marc..... Gonaïves .........
  - P.-de-Paix.........
  - ...................
  - • Saint-Domingo... Martin, et Guadel.
  - • Jamaïque.,......
  - Cuba et St-Yago .. Manzanille........
  - Tuspan............
  - Vera-Cruz......
  - Campèche......... .
  - Carmen............
  - Tampico.........
  - Porto-Plata.... Haïti......... ...
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab...
  - Rio-Hacha.........
  - Carth. et Savan...
  - ..................
  - Fustet.... 109 k.
  - Tatajuba(Pern.)50 k Bahia . ......
  - Corinto.....
  - Amapala. .FO kil.
  - 7
  - 5
  - 5
  - S
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 5
  - 5
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 3
  - 00
  - 5
  - 5
  - 75
  - 10
  - 75
  - 70
  - 65
  - 65
  - 80
  - 80
  - 60
  - 85
  - 50
  - 25
  - 50
  - 50
  - 50
  - 60
  - 50
  - 25
  - 85
  - 85
  - 75
  - 75
  - 95
  - 95
  - 25
  - 10
  - à
  - 9
  - 6
  - 5
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 5
  - 4
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 22
  - ex.
  - Rouge Brésil Bahia..........
  - » Calliatour.. 100 k.
  - Lima....... S te-Marthe Brésillet . .
  - Sandal. ... Sapan ....
  - 50 k.
  - 7 ..
  - 6 . .
  - Brun
  - 100 k. . .50k.
  - 8
  - 3
  - Quebracho 100 k.
  - Pernambuco , 50 k
  - Cachou
  - luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb.......... » pressé.
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténérife zacatille
  - Ténériffe grise. ..
  - Curcuma
  - Bengale
  - ava,
  - Mad
  - .. .50 kilos Pond..
  - On
  - On
  - cote
  - cote
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellement :
  - Beng. sur v. et bl. l[2k. fin violet et pourpre.... Beng. beau viol, et dito..
  - «
  - 6 .
  - 105 .
  - 20 .
  - 45 ..
  - 45 ..
  - 48 ..
  - 25
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - -) oc o ~> ©
  - 75
  - 35
  - 25
  - 60
  - 60
  - 95
  - 15
  - 35
  - 10
  - 50
  - 9 ..
  - 7 ..
  - 10 ..
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 108 .
  - 30 . .
  - 70 . .
  - 70 . .
  - 50 . .
  - 1/2 kil.
  - 1
  - M
  - 1C
  - 50
  - 1 625
  - 15
  - bon violet........... bon moyen violet... moyen violet......... beau violet rouge... bon violet rouge.... bon moy. v. rouge., fin rouge............ beau dito............
  - bon dito.............. bon à fin cuiv........ cuiv. ord. et bas.....
  - Java. .......
  - Kurpah .......
  - Madras.......
  - Manille.......
  - Caraque .....
  - Guatemala flor
  - N.M
  - N-M
  - • bon à fin sobre..
  - b — cor....
  - • cor. ord. à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
  - » bon à beau.. N.M , » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.
  - .Cap-Vert ...........
  - Mers du Sud.........
  - Madagascar..........
  - M
  - M . M
  - 1′1
  - Quercitron
  - On cote les 50 kil .
  - Baltimore fu effilé.......... » gros offlé................
  - Antil.ss .
  - Cayenas. .
  - Rocou
  - 4
  - 5
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - co
  - 2
  - 1
  - 25
  - 50
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75 50
  - 25
  - 25 M
  - 25
  - 75
  - 0 275 N. M
  - 6 5
  - 6
  - 3
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 3
  - 10>
  - 5C
  - 5C
  - U.» US if G
  - 75
  - 5C
  - 3
  - 3
  - 2
  - 3
  - à 0
  - 5C
  - 5C
  - 30
- p.301 - vue 308/396
- - Q2 o CO
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna).
  - » (Guadeloupe)
  - » de Fustet Albanie.... . Cachou noir, ire marque...
  - » marques ord..
  - 15 .. à
  - ochenille
  - argentée.. 100 k grise...........
  - 12 .
  - 95 .
  - 70 .
  - 380 .
  - 300 .
  - 15
  - 85
  - »
  - »
  - urcuma
  - zacatille naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale........
  - Chinois.......
  - Madras............
  - Gal .es de Chine............
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 ..
  - 50 ..
  - 56 ..
  - 48 ..
  - 125 . .
  - 150 ..
  - 350
  - 325
  - 310
  - 130
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo Madras bon t beau tendre.
  - =
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - lava
  - moyen et bon moyen colore............... moyen ord. et ord. terne et serré.....
  - lon et beau violet et violet rouge. .
  - moyen et bon moy. assez coloré.. •.
  - moyen ord. et ord. mél. et terreux.
  - ; beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet rouge ...............
  - moyen violet-rouge et rouge............
  - =
  - s
  - S
  - M.
  - M..
  - M. .
  - M
  - M
  - bon moyen....."...
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - S
  - Le
  - tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique...............
  - Alun raffiné (entrepôt)......
  - » (acq.)......................
  - Couperose emballée...........
  - Essence de térébenthine (d. fûts) ......................
  - Id. (s . fûts)...............
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl................ . ...
  - Id. 2e bl. (entrepôt)........
  - con-
  - 380
  - 19
  - 18
  - 112 .
  - 107 .
  - 35 ..
  - 32 . .
  - Galles vertes et noires..... 170 ..
  - »
  - noires Alep .. , blancnes pays
  - 190
  - Gomme arabique, en sorte .
  - 130.........
  - 85 .. 90
  - Ghésirée, en sorte......... ..
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 ..
  - a
  - » Galam...............
  - Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde...... » blanche............
  - Laque en f. qté orange.
  - 78
  - mi-orange cerise AC
  - Sandaraque lavée ... « Damar (Batavia). ... « » Singapore...
  - « » Penang .....
  - Gomme adragante Syrie.
  - 270 les
  - 200
  - 250 ..
  - 170 ..
  - 185 ..
  - 110 ..
  - 190
  - *
  - »
  - Quercitron........
  - Garance, racine . .
  - » Anatolie.
  - 200
  - 150
  - M
  - 850
  - 600
  - Rocou » Safran pur.
  - poudre............
  - Guadeloupe . ....
  - Cayenne...........
  - d’Espagne, Valence
  - 70 ..
  - 110 ..
  - M ..
  - 2alfste de cuivre(entrepôt).
  - - (consom,).
  - 90
  - 46
  - 50
  - Sumac en feuilles.............
  - » poudre............
  - ; Styrax liquide..........
  - Tamarin Madras................
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile..................
  - » en pains, extra sec, sous pap ...............
  - » bon marchand en pains
  - » » en boules
  - » raffiné en poudre sec
  - 40 ..
  - 40 ..
  - 35
  - (50
  - Mous en Barils
  - Qualne extra......................
  - Qualités ordinaires...............
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40 42
  - 28 29
  - 60 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - BOIS DE TEINTURE
  - Acide muriatique ...
  - » nitrique...........
  - »
  - sulfurique sulfureux , -tartrique .
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d. d. d.
  - d. d.
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné............. Blanc de zinc de la Méditer, poudre......................
  - broyé..,....................
  - Crème de tartre.............
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp..........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins..............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut.......
  - » de potasse brut....
  - Sel de soude, 8'0/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m.
  - Sel de soude, 70/75, disp... » 30/35, disp.. .
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ..........
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..
  - SAVONS
  - Blanc
  - »
  - Jaune
  - 10
  - 38
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - 47
  - 180
  - 8
  - 22
  - 9
  - 24
  - 44
  - 50 à
  - 50
  - 50
  - 19
  - 14
  - 12
  - 5 E
  - 25
  - 75
  - 75
  - 40
  - 46
  - 50
  - 5 50
  - Cuits (unicolores) pur à l’huile d’olive .... extra pur (72 0/0 d’huiles) augmenté (60 0/0 »..).
  - résineux (72 0/0 » ).
  - » (72 0/0 » ).
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. » tunisien.........................
  - Jaune » à manteau blanc ....
  - 73
  - 53
  - 46
  - 50
  - 48
  - 50
  - 47
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles) » (60 0/0 d’huiles)...,...
  - Rosé... ......................
  - Noir.......
  - Blanc spécial suiffé..........
  - Bleu
  - 43
  - 46
  - 50
  - 43
  - 62
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » ..
  - talqué Ire qualité
  - Marbré
  - » 2e bleu ou
  - Selon Mi-cuits
  - rose Dijon.. Nantais
  - Non-Cuits
  - qualités
  - Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé. Résineux....... Vert exportation.... .. Brun........... Noir,. ... ............
  - Utew.o 20—6 0 00 O
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  - Campêche coupe d’Espagne .
  - — Tabasco . . . .
  - — Haïti............
  - — Martinique,Guade-
  - loupe . .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-
  - — Tuspan Lima. . Tampico. Sapan. . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco .
  - 28 — à 29 —
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  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . .
  - — — fin violet .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet .
  - — — moyen violet .
  - — — petit violet. .
  - — — ordinaire et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . .....
  - — — bon ....
  - — — moyen . .
  - — — ordinaire.
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. viole.
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ora.et cuivré
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  - — — cortès . .
  - — Mexique flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
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  - — — cerise. . .
  - — — blondeordin.
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  - Lac-Dye, marque DT. le
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  - 20 Octobre 1909.
  - LE W. y _____ u s.__ MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - La solidité des matières colorantes du goudron. — Etude sur les altérations des tissus de soieries chargés (suite). — Les nouveaux colorants. — Matières premières pour le détachage (suite). — L’action bactéricide du repassage. — Sur la théorie de la teinture (suite et fin). — Les transports. — Notre service de contentieux. — Jurisprudence, — Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - LA SOLIDITÉ des matières colorantes du goudron (i)
  - Dans la dernière séance de la Société chimique de Heidelberg, M. K. Immerheiser a fait sur ce sujet une conférence, reproduite par la « Zeitschrift für angewandte Chemie », dont nous extrayons ce qui suit : Le conférencier a d’abord exposé que l’industrie des couleurs du goudron, qui, après des débuts modestes, s’est développée d’une façon tout à fait imprévue, n’a pu prendre son premier essor que parce que les nouvelles matièies du goudron ont produit dans la technique de la teinture textile une grande révolution, grâce à la simplification que leur emploi a permis d’introduire dans les procédés de teinture en usage jusqu’à ce moment, et à l'extension, que l’on ne pouvait soupçonner au-
  - (I) Textil und Fœrberei Zeitung, 15 juillet 1909.
  - paravant, qu’elles ont donné à l’échelle des nuances.
  - Ilen est résulté que les matières colorantes textiles d’origine végétale et animale, qui jusque-là avaient régné sans partage, ont été l’une après l’autre, et très rapidement reléguées à l’arrière-plan. Ce n’est que dans ces dernières années, qu’à côté des matières colorantes textiles, les laques des couleurs de goudron ont pris rang dans la consommation générale et sont devenues indispensables pour l’important emploi des couleurs en pâte, c’est-à-dire dans la fabrication des tapisseries et papiers de couleur, la technique des enduits à l’huile et à la chaux pour décoration, les laques à l’huile et à l’esprit, la typographie, l’impression en couleur sur pierre et sur tôle, etc., etc.
  - Néanmoins, malgré leurs nombreuses et durables applications, on est étonné de voir combien encore à l’heure qu’il est la valeur des couleurs du goudron est peu comprise et demeure en bute à des préjugés sans fondement.
  - Ce discrédit des couleurs du goudron provient de ce que ces matières colorantes ne sont pas employées à leur véritable place, soit par manque de connaissance, soit par une économie mal entendue dont les résultats sont désastreux pour la solidité du produit final, soit encore parce que l’on trouve incommode d’abandonner des procédés de teinture en usage depuis longtemps. N’est-il pas, d’ailleurs,
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- - 303 LE MONITEUR
  - DE LA TEINTURE
  - un principe commercial recommandant de vendre des marchandises peu solides afin d’en hâter le renouvellement ?
  - Comme les prétentions des acheteurs et les influences extérieures auxquelles sont soumis les objets teints, en raison de l’usage auquel ils sont destinés, sont éminemment variables, les exigences relatives à la solidité diffèrent aussi considérablement.
  - En effet, il n’est pas nécessaire qu’une robe de bal oppose aux injures de l’air la même résistance qu’un uniforme militaire ; qu’un programme de concert sur papier de couleur soit aussi solide à la lumière qu’un fez turc, ni qu’une couverture de livre colorée [supporte le lavage comme une paire de bas.
  - En ce qui concerne la valeur réelle des matières colorantes du goudron, l’industrie textile a aujourd’hui une opinion parfaitement arrêtée.
  - Dans ce domaine, ces couleurs ont triomphé complètement et pour toujours des matières naturelles végétales et animales. Les uniformes militaires de presque toutes les nations civilisées, les draps d’uniforme des employés des services publics et particuliers, les vêtements d’homme et de dame en couleurs à la mode, le brillant des étoffes de soie, la vivacité et la solidité au lavage des tissus de couleur, ne peuvent plus être obtenus sans les matières colorantes du goudron.
  - En revanche, dans l’industrie des couleurs plastiques, les matières colorantes du goudron sont encore en pleine lutte pour l’existence contre les produits minéraux ou les laques de bois de teinture. Ici, la valeur réelle des couleurs du goudron est plus difficile à établir dans le cas de la teinture des textiles parce que, en dehors des propriétés caractéristiques de solidité, l’état physique des laques colorées et l’activité des substrata jouent encore un rôle important, dont dépend précisément la possibilité d’utiliser pratiquement une laque de ce genre.
  - Cette activité de ce que nous appellerons les terres fixantes, au nombre desquelles sont comprises des terres naturelles, comme le silicate d’aluminium, est du plus haut intérêt dans la formation des laques,
  - Ces terres ont la propriété de fixer d’une façon très solide en général les matières colorantes basiques, sans l’aide d’aucun agent de précipitation.
  - Ainsi le vert basique, par exemple, forme avec quelques terres un composé très solide à la lumière, à l’eau et à la chaux, tandis que la même matière colorante ne produit sur le papier et le coton qu’une teinture qui ne résiste pas aux alcalis et n’est que peu solide à la lumière.
  - Les terres, suivant leur provenance, se comportent d’une façon tout à fait différente au point de vue de leurs propriétés fixantes et de la solidité des laques colorées auxquelles elles donnent lieu. Seules, les terres décomposables par les acides étendus peuvent se combiner avec les matières colorantes basiques. Le kaolin ne les fixe que médiocrement, en sorte que les colorations ainsi produites, qui ne sont solides ni à la lumière ni à la chaux, ne peuvent pas être considérées pratiquement comme des laques de couleur. Lors de la précipitation des couleurs basiques sur les terres fixantes, le fait intéressant, c’est la production d’une double décomposition : tandis que la base de la matière colorante se combine avec la terre pour former une laque de couleur vive, insoluble dans l’eau, l’acide de la matière colorante, se dépose et passe dans le filtre en combinaison avec l’alumine et la chaux.
  - A côté des terres fixantes naturelles, le silicate d’alumine obtenu par la réaction chimique du silicate de soude sur le sulfate d’alumine, ainsi que l’acide silicique amorphe, séparé par précipitation du silicate de soude, réagissent aussi d’une façon extraordinaire avec les matières colorantes basiques du goudron. Mais, ni les terres naturelles, ni le silicate d’alumine produit par décomposition chimique, non plus que l’acide silicique amorphe, n’ont la propriété de fixer les couleurs acides du goudron en quantité appréciable. En dehors des matières colorantes de nature basique ou acide, les couleurs insolubles (pygments) ont acquis surtout dans ces derniers temps une grande importance pour l’industrie des couleurs plastiques. Cette classe de colorants possède en partie une solidité que 1 on ne pourrait soupçonner et qui remplit toutes les
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- - LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
  - 307
  - conditions exigibles pour l’usage ordinaire et la décoration.
  - Avec ces couleurs plastiques d’une remarquable solidité,les matières colorantes du goudron ont complété leur victoire. Elles avaient déjà pris possession du domaine de l’industrie de la teinture des textiles et le champ de l’industrie des couleurs plastiques qu’il leur restait à conquérir encore leur appartient également aujourd’hui.
  - Ce n’est pas à dire pourtant que les vernis colorés du bois et les couleurs minérales ou terreuses n’ont plus de raison d’être. Elles continuent d’exister à côté des couleurs du goudron et, aussi bien que les matières colorantes végétales, elles rendent de bons services dans des cas déterminés ; mais il faut bien faire observer que l’assortiment des couleurs du goudron est aujourd’hui si vaste que l’on peut arriver à tous les degrés de solidité désirables, chose qu’il ne faut pas perdre de vue à une époque où la tendance, si justifiée vers la solidité, s’est particulièrement développée, mais où en même temps l’opinion est si fortement contraire aux couleurs du goudron.
  - Les besoins de la vie ont été et seront encore dans l’avenir de telle nature que, à côté des marchandises solides et chères, les produits bon marché et moins solides conserveront leur raison d’être.
  - Que des profanes, étrangers aux sciences chimiques et aux développements des couleurs du goudron, aient sur ces matières des opinions défavorables, cela s’explique aisément, mais il est vraiment incompréhensible que, encore aujourd’hui, des jugements désavantageux émanent des cercles du haut enseignement (i). Ces opinions tout à fait hostiles, et par là absolument injustes, venant de sources pareilles, jettent le discrédit sur les matières colorantes du goudron et opposent une résistance passive à une industrie qui, par son importance économique est presque unique dans son genre,* qui est arrivée, par exemple, rien que par la fabrication synthétique de l’alizarine et de l’indigo à conquérir annuellement, grâce à une lutte pacifique, des millions à l’Allemagne et qui a réussi à lui assu
  - rer en quelques dizaines d’années la production des couleurs textiles, que depuis des siècles elle tirait presque exclusivement de l’étranger.
  - ÉTUDE
  - SUR LES Altérations des Tissus de Soierie chargés par M. P. Sisley (i).
  - (Suite— Voir nos précédents numéros )
  - Expérience II
  - Tissus employés : taffetas cuit rose, trame Japon, 44 deniers, chargée 90 0/0, réduction 35 fils au centimètre.
  - Taffetas noir, trame chargée 150 0/0.
  - Moyenne de 5 essais sur des bandes de 2 cm. 1/2
  - Trame rose avant chauffage. Ténacité en kilog. 15 Allongement à la rupture. 10.6 0/0
  - — chauffée à 120° •
  - 10 minutes (essai fait dans l’étuve même). 5 O
  - idem, après une heure d’exposition à l’air . 15 10
  - chauffée à 12° 48 heures, essayé après heures d’exposition à l’air .... 11 3
  - Trame noire avant chauffage. 8 9-1
  - chauffée à 120° 10 minutes (essai fait dans l’étuve même), ne peut être essayée , fusée après une heure d’exposition à l’air . 8
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen, n‘ 6, 1908.
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  - E MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Expérience III
  - Moyenne do 5 essais sur des bandes de 2 cm. 1/2.
  - Ténacité en kilog. Allongement à la rupture
  - Type non chauffé 15 10.6 o/o
  - — chauffé 1 minute à 225° . 10 1
  - — — 1 — à 180° . ii 3
  - ‘ — — 5 — à i8o° . IO 1-5
  - — — 2 — à 1400 . 15 4
  - Gnehm et Banziger (i) avaient montré que l’action d’une température sèche de 40°, maintenue pendant quatre heures, n’avait pas d’action sensible. A 55°, 65° pendant quarante-neuf heures, ils avaient observé sur leurs échantillons une légère perte de ténacité. Ces altérations peuvent être attribuées à des phénomènes d’ordre physique, cependant je ne crois pas que les altérations qui se produisent à la température ordinaire soient du même ordre. M. Meister (2), en faisant cette hypothèse, indique qu’en éliminant au moyen de l’acide fluo-rhydrique la charge d’un échantillon de soierie fusé, il a pu rendre au tissu altéré la majeure partie de sa résistance ; il en tire la conclusion que l'altération doit être due à des causes physiques.
  - Il se peut que le cas examiné par M. Meister soit un cas spécial; mais j’ai répété moi-même cette expérience sur un grand nombre d’échantillon fusés par exposition à la lumière ou par un magasinage dans les pays chauds et j’ai constaté que dans tous les cas la fibre reprenait bien un peu de son élasticité, mais qu’elle avait subi cependant une altération profonde qui persistait à l’opération de l’élimination de la charge.
  - Dans le but de rechercher si les variations de tcmpératureauxquelles peuvent être soumisles.tissus chargés par suite des changements de la température atmosphérique pouvaient, au point de vue physique, avoir une influence sur l’altération du tissu, j’ai fait l’expérience suivante :
  - (1) Gnehm et Banziger : Farber Zeitung (1897), 1er cahier p. 13, 2e cahier p. 18, Revue générale des matières colorantes de Lefèvre (1897), p. 105.
  - (2) O. Meister : Chemiker Zeitug 17 mai 1905, n° 39 p. 528.
  - Expérience IV
  - Tissu employé : taffetas ciel, trame Japon, 38 deniers, chargé au silico-phosphate d’étain 70 0/0. Réduction. 45 coups au centimètre.
  - Ce tissu a été essayé au dynamomètre, puis des bandes de 2 cm. 1/2 ont été conservées à l’abri de la lumière dans des flaçons cachetés, entourés de papier noir pendant un an : du 2 février 1906 au 2 février 1907 :
  - 1° Dans une cave où la température a varié de 7° à 12° , température moyenne 100 ;
  - 2° Dans une étuve où la température a été maintenue constante à 40° ;
  - 30 Pendant six mois à 100 et pendant six mois à 400;
  - 4° Pendant un an : deux jours à 40°, deux jours à 10°.
  - Témoin avant conservation . No 1 Conservé 1 an à 10° . . N° 2 Conservé J an à 400 . . N° 3 Conservé 6 mois à 10°, six mois à .....................
  - N° 4 Conservé 1 an : 2 jours à 400, 2 jours à 10° . . .
  - Moyenne de 12 essais.
  - Ténaciié. Elasticité.
  - 15 ko 1 12.2 O/O
  - 14 6 12
  - 9 8 2.1
  - II 4 3-5
  - II 2 3-5
  - Comme on le voit par la comparaison des essais 2, 3, 4, le chauffage discontinu n’a pas produit d’altération plus forte que le chauffage continu.
  - De toutes ces expériences, on peut tirer les conclusions suivantes :
  - Une température élevée produit sur les tissus chargés une altération très nette. Si la température ne dépasse pas 120° pendant quelques minutes, on ne constate qu’une altération passagère qui est due à un phénomène de déshydratation. Sous l’influence d’une température plus élevée et longtemps maintenue, comme cela peut se produire dans la mise en presse par exemple, les tissus chargés fortement subissent une altération permanente, altération qui est due très probablement à une cause physique. Cette altération n’est sensible qu’avec les charges un peu élevées, elle devient très profonde dans le cas des très fortes charges. Les expériences
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 309
  - suivantes tendent à démontrer que les altérations que subissent les tissus chargés conservés à la température atmosphérique ne sont pas dues à des causes d’ordre physique.
  - Altérations dues à l'action de la lumière. — Dans leur étude sur la charge des soies couleurs, Gnehm et Banziger ont montré que sous l’action de la lumière les soies se fusaient très rapidement. En huit jours d’exposition au soleil, en juin, un échantillon chargé 120-150 0/0 fut tellement altéré que l’on ne put prendre sa résistance au sérimètre. Le fait est connu depuis longtemps et cette altération se produit non seulement sur les tissus fortement chargés, mais également sur les tissus très faiblement chargés.
  - Le Dr Meister (1) en donne un exemple frappant déjà ancien. En 1880, à la fête du 50’ jubilé du royaume de Belgique, une loge était tapissée avec de l'étoffe de soie écarlate fabriquée à Zurich, elle avait reçu la faible charge de 5 à 10 0/0 en dessous du poids écru. En quelques jours d’exposition au soleil, la draperie tombait en loques de tous côtés, tandis que la soie restée en' magasin, non exposée, était intacte.
  - Les expériences suivantes montrent combien cette altération est rapide.
  - Des tissus taffetas chargés pris dans le commerce et des provenances les plus diverses furent exposés à la lumière solaire directe et essayés au dynamo -mètre. L’altération est proportionnelle à l’intensité de la lumière.
  - Expérience V
  - Moyenne de 12 essais.
  - Ténacité Allongement en kilog. à la rupture
  - Taffetas blanc MC, trame 700/0. 15.7 18.2 0/0
  - — exposé au soleil du
  - 28 février au 6 mars 1905. . . 5.2 1 Taffetas rose suisse, trame 950/0 15 10.6
  - — exposé au soleil du
  - 30 mars au 4 avril 1905 . . . 7.3 1.5 Taffetas beige, trame 117 0/0 . . 13.6 7
  - — exposé au soleil du 30 mai au 6 juin 1905. . . . 7.9 0.9
  - (I) O. Meister ; Chemiker Zeitung 17 mai 1905, n° 39, P, 528.
  - Expérience VI
  - Essai à la lumière diffuse. — Du taffetas blanc,
  - chaîne 54 0/0, trame 78 0/0, a été exposé à la lumière dans une vitrine très éclairée, ne recevant pas les rayons directs du soleil, du 8 mars au 22 mai 1905. Soit 76 jours.
  - Chaîne non exposée à la lumière.
  - Moyenne de 12 essais Bandes de 2 cm, 1/2
  - Ténacité Allongement en kilog. à la rupture.
  - 13 5 20 o/o
  - — exposée à la lumière. . . 3.8 1
  - Trame non exposée à la lumière . 17.2 16
  - — exposée à la lumière. . . 4.2 1.8
  - Des essais avec différentes charges m’ont montré que la charge à l’hydrate stannique, l’ancienne charge X, est beaucoup plus altérable à la lumière que les charges actuelles au silicophosphate d’étain ou au silicophosphate d’étain et d’alumine. Cela concorde avec les expériences de Gnehm, qui avait montré que dans le processus de la charge la soie était plus altérable après la passe de bichlorure d’étain que lorsqu’elle avait reçu l’opération du phosphatage ou du silicatage.
  - Sous l’influence de la lumière, en même temps qu’elle perd sa résistance, la soie blanche se colore en jaune sale et perd de son poids.
  - Expérience VII
  - Un échantillon de un mètre de taffetas beige, chaîne 70 0/0, trame 115 0/0, a été exposé au gros soleil du 14 juillet au 15 août 1907. Cet échantillon avait été soigneusement pesé ainsi qu’un autre mètre devant servir de témoin, lequel fut conservé à l’abri de la lumière. L’échantillon exposé à la lumière, qui était entièrement fusé, fut mis en contact avec l’échantillon-témoin pendant quarante-huit heures pour qu’ils prissent tous deux le même état hygrométrique et on les pesa. La perte de poids de l’échantillon altéré par la lumière fut de 3.4 0/0. Cette altérabilité à la lumière des tissus chargés semble être proportionnelle à la quantité d’oxyde d’étain que renferme la fibre et elle se produit sur tous les tissus chargés.
  - Ls tissus qui se sont très bien conservés à l'abri
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - de la lumière se fusent très rapidement si on les expose au soleil. C’est ainsi qu’un satin tramé souple chargé 90 0/0 au phosphate stannique, qui m’avait été donné par un fabricant comme exemple d’un tissu s’étant très bien conservé (ce tissu avait douze ans de fabrication et n’était pas sensiblement altéré) se fusa, au point de se couper lorsqu’on le pliait, par une exposition de trois semaines au soleil en juillet 1905.
  - L’analyse des tissus altérés par exposition au soleil m’a permis de déceler dans tous les échantillons la présence de protoxyde d’étain en proportion notable que l’on peut mettre en évidence en suivant la technique indiquée par Gianoli pour rechercher les proto-sels d’étain (1) (action du bichlorure de mercure sur le tissu, lavage et traitement par l’hydrogène sulfuré qui transforme le calomel fixé sur la fibre en sulfure de mercure noir). Le même traitement appliqué aux tissus non exposés à la lumière ne donnait aucune trace de réduction.
  - Cette expérience démontre que la lumière a pour effet de réduire l’hydrate stannique, l’oxygène ainsi libéré se porte sur la fibre et l’altère par suite d’un phénomène de combustion lente.
  - On comprend qu’une petite quantité d’hydrate stannique sur la fibre suffise pour provoquer l’altération de la soie sous l’influence de la lumière, car le protoxyde d’étain est capable de se réoxyder à l’air et il sert d’agent de transport de l’oxygène de l’air sur la fibre. L’hydrate stannique joue donc le rôle d’un catalyseur dans cette réaction.
  - Action des rayons X sur la soie chargée. — Les rayons X provoquent une altération, mais cette altération ne se traduit pas par une réduction de l’hydrate stannique et je rends à croire, en raison d’autres expériences, que l’altération est du même ordre que celle provoquée par les rayons calorifiques.
  - Grâce à l’obligeance de M. le Dr Bordier, de
  - (1) Gianoli : « Compte rendu des recherches faites au laboratoire d’étude de la soie de la Société anonyme coopérative pour le conditionnement de la soie, à Milan, 1894-1899, p. 131.
  - Lyon, j’ai pu examiner l’action des rayons Xsur les tissus de soieries chargés.
  - (A suivre.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Les nuances brun-jaunâtre sont, avec la mode actuelle, très en faveur ; ces nuances sont obtenues généralement par teinture en pièce avec nos Couleurs Diamine.
  - Aussi la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes vient-elle de lancer de nouvelles nuances mode 1909 sur tissus de lin et de coton, une série de teintes de ce genre, obtenues avec ses colorants : Orangé solide Diamine ER brev. s. g. d. g., Bleu solide Diamine FFB brev. s. g. d. g. et Jaune solide Diamine B, produits qui se distinguent par leur remarquable solidité à la lumière et par leur excellent unisson. Cette combinaison donne des résultats parfaits sous tous les rapports.
  - Mode de teinture
  - On doit d’abord bien débouillir et blanchir le tissu, puis on le teint d’après le procédé usité pour les Couleurs Diamine, avec addition de 1/2—1 gr. carbonate de soude calc., 1—2 gr. huile pour rouge turc ou Huile Oxyne, les nuance claires sans addition de sel, les nuances foncées avec une addition de sulfate de soude pouvant s’élever à 10 gr. par litre de bain. Pour obtenir une bonne pénétration, il convient, surtout pour les tissus de lin, de réduite autant que possible l’addition de sel. Pour de plus amples détails, nous nous référons à notre « Petit manuel du Teinturier», Tome 1 (N° 2938), pages 141 et 207.
  - Les proportions de colorants indiquées sont les quantités consommées sur vieux bain, les premiers bains doivent être chargés, conformément à nos indications, surtout pour des nuances foncées, avec 1/4—1/3 de colorant en plus.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 311
  - MATIÈRES PREMIÈRES pour le détachage
  - (Suite — Voir nos précédent* numéros.)
  - III. — Absorbants
  - 23. — La magnésie calcinée ;
  - 24. — Le poussier d'écume de mer ;
  - 25. — La craie ;
  - 26. — XJ amidon, sont des substances qui agissent en absorbant et peuvent surtout s’employer avec avantage lorsqu’il s’agit d’enlever des taches de graisse, car elles empêchent que le corps gras ne s’étende et ne forme un halo autour de la tache principale.
  - IV. — Décolorants
  - 27. — XJ acide sulfureux se forme lorsqu’on brûle du soufre ; le gaz est alors très facilement accueilli par l’eau ; l’acide sulfureux est surtout utile pour blanchir ou décolorer des tissus de laine,
  - 28. —Le bisulfite de natrium, qui forme des cristaux blancs se désagrégeant rapidement lorsqu’ils sont en contact avec l’air extérieur, se trouve généralement dans le commerce en solution liquide sous la désignation de lessive de bisulfite. Cette solution doit son action décolorante à sa teneur en acide sulfureux. Pour obtenir une action plus prompte ou plus intense on peut couper une petite quantité de lessive avec un peu d’acide muriatique.
  - 29. — Le peroxyde d'hydrogène agit par suite de sa décomposition en eau et en oxygène. Beaucoup de taches, telles que celles de café, de sirop de fruits, de vin rouge ou de sang s’enlèvent facilement avec le seul peroxyde d’hydrogène ou encore en combinaison avec l’esprit de sel ammoniac. L’action est très rapide et sans préjudice aucun de la fibre ou de la couleur, surtout si les tissus sont teints avec des matières colorantes à la benzine.
  - 30. — Le permanganate de potasse s’emploie plutôt pour le blanchiment des fibres végétales que pour détacher des tissus. Une solution de 5 à 6 0/0 de permanganate recède de l’oxygène aux substan
  - ces organiques, oxygène détruisant les substances colorantes , tout en déposant un corps brun (peroxyde hydraté de manganèse). Ce corps est ensuite dissous en traitant l’objet à blanchir avec une solution diluée d’acide muriatique, opération qui reforme et dégage de l’oxygène.
  - 31. — Le chlorure de chaux dégage le chlore qui possède une force blanchissante extraordinaire. On emploie quelquefois une eau de chlore pouf enlever des taches colorées sur des tissus blancs, cette eau s’obtient en saturant une certaine quantité d’eau avec du gaz de chlore.
  - 32. — Le perborate de natrium est le sel de natrium du peroxyde de bore, corps stable par lui-même, mais qui, en présence d’eau, dégage facilement de l’oxygène, d’où son action blanchissante.
  - (A suivre.)
  - (Traduit spécialement de Textile Coloriât par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - L’ACTION BACTÉRICIDE du repassage
  - Notre confrère Archiv. für Hygiene a publié dernièrement le résultat des travaux de Dr. K. Svehla sur l’action bactéricide du repassage du linge ou des effets. L.a chaleur produite par le fer à repasser varie de 200° à 400° Celsius selon qu’on emploie le fer incandescent, le charbon de bois, le gaz ou l’alcool pour chauffer le fer à repasser. La possibilité d’atteindre une chaleur très élevée n’a aucune ^importance, attendu qu’il faut de nouveau laisser refroidir les fers avant de les utiliser afin de ne pas brûler les étoffes ; tous les fers sont donc également bons pour le repassage, quant à leur action sur les microbes. Au cours de ses travaux, M Svehla a chargé divers tissus de microbes ou bactéries différents, puis il les a humidifiés et repassés. Les étoffes minces, telles que le zéphyr ou les mouchoirs, ont été rendus aseptiques après avoir été repassées une fois au fer chaud. L’action bactéricide de la chaleur diminue suivant la profondeur du tissu, c’est pourquoi des tissus épais doivent
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - être repassés des deux côtés. L’intérieur de ces derniers tissus ne peut nullement être aseptisé.
  - Cela n’a d’ailleurs aucune importance pratique, car nous pouvons admettre que dans des conditions ordinaires les microbes se trouvent généralement à la partie extérieure des tissus. Lorsqu’il s’agit, par exemple, de la désinfection des vêtements d’un docteur, ou de blanchissage du linge des infirmiers, ce linge,souillé par les expectorations ou autres déjections des malades, n’est en somme souillé qu’à la surface et peut être parfaitement aseptisé par le repassage après avoir été lavé.
  - Le Dr Svehla tient donc le repassage pour un procédé de stérilisation facile et efficace permettant d’éviter la contagion de toutes les maladies infectieuses. Pour éviter de porter ailleurs les germes morbides du malade qu’il est en train de soigner, le docteur peut, en entrant chez celui-ci, endosser une grande blouse de toile qui est ensuite humidifiée et repassée après son départ par les parents du patient.
  - (Traduit spécialement de Apprctur Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
  - SUR LA THÉORIE DE LA TEINTURE par AL L. Pelet Jolivet
  - Professeur à l’Université de Lausanne (i) (Suite et fin — Voir nos numéros précédents.)
  - Nous venons d’examiner de quelle façon les colorants se fixent sur les fibres, nous pouvons nous demander maintenant comment ils y restent fixés? C’est, en un mot, poser de nouveau la même question que discutent depuis si longtemps les partisans de la théorie physique ou chimique.
  - Le colorant adhère-t-il simplement à la fibre ou bien y-t-il combinaison chimique proprement dite?
  - Nous voulons, en discutant cette question, résumer succinctement nos observations et nos recherches dans cette direction.
  - A première vue, lorsqu’on étudie la combinaison
  - (1) Conférence prononcée d. vant les membres du Comité de chimie de la Sociétû industrielle de Mulhouse (Bulletin avpil-mai 1909).
  - du colorant avec le textile, il semble que l’on se trouve en présence d’un phénomène physique. En effet, la quantité du colorant absorbé varie d’une façon continue avec la concentration, il ne paraît donc pas que le colorant se combine en quantités constantes. Pour élucider ce point, nous avons étudié la combinaison formée par la silice et le bleu de méthylène. Nous avons mis en présence des quantités déterminées de verre soluble et de bleu méthylène à différentes concentrations. Les précipités formés ont été séparés, puis analysés (l); nous avons trouvé qu’ils étaient constamment formés de quantités variables d’eau, de silice et de bleu de méthylène. La quantité de bleu de méthylène a varié de 35.6 à 56,3 0/0. Bien plus, lorsqu’à de tels mélanges on ajoute des électrolytes, ils influencent la composition du floculat en augmentant la quantité du constituant positif ou négatif, suivant la nature de l’ion actif et cela [suivant les règles de l’électrisation de contact.
  - Ces floculats, après lavages et élimination des sels, sont de nouveau solubles dans l’eau et cela dans des proportions différentes de celles où les constituants se trouvent contenus dans le produit. L’étude sommaire que nous en avons faite nous permet de dire que la composition varie avec le volume du dissolvant, la quantité des composés, la présence d’électrolytes.
  - Nous avons aussi observé un caractère très particulier de ces sortes de combinaisons silice-bleu de méthylène, c’est qu’une fois desséchées, leur solubilité dans l’eau ou dans l’alcool diminue considérablement. (2)
  - Le produit que forme le bleu de méthylène et la silice après dessiccation a été extrait par l’alcool au Soxhlet. La solution alcoolique évaporée a donne une masse bleue qui, analysée, contenait 4,07 0/0 de silice; quant à la matière organique, elle correspond à la base du bleu de méthylène. (3)
  - Ces faits démontrent que nous n’avons pas affaire à une combinaison chimique définie. Toutefois, les
  - (1) N. Andersen, Dissertation, Lausanne, 1908.
  - (2) Andersen, loc. cit.
  - (3) Andersen, loc, cit.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURA
  - 313
  - arguments en faveur d’une combinaison de nature chimique restent, ce sont des faits et rien ne peut les infirmer.
  - Rappelons, à ce propos, les expériences célèbres • de Jacquemin, de Nietzki et d’autres, citons aussi le cas de la teinture de l’alizarine avec un mordant d’alumine, la couleur obtenue est rouge ; avec un mordant de fer, elle est violette ; ceci ne peut être interprété par une simple adhérence physique.
  - Une expérience qui fut pour nous déterminante en faveur d’une combinaison de nature chimique est la suivante : Si l’on extrait par l’eau au Soxhlet de la laine teinte en ponceau cristallisé, on obtient une solution rouge qui ne présente plus les caractères du ponceau ; c’est une solution colloïdale qui ne tarde pas à se déposer ; le liquide évaporé et le résidu desséché, puis analysé,démontrent que nous sommes en présence d’une masse contenant à la fois du ponceau et de la laine. Si nous rapprochons ce résultat de celui obtenu dans les mêmes conditions avec le bleu de méthylène et la silice, nous pouvons admettre que nous avons affaire, à une sorte de combinaison chimique. Cette combinaison ne serait pas en proportion définie si l’on en juge par les résultats que nous avons obtenus dans l’étude de l’absorption.
  - Nous nous sommes demandés si le phénomène d’absorption était compatible avec la combinaison chimique. Nous avons trouvé que des combinaisons d’addition présentaient justement ce caractère.
  - On sait qu’il existe une série de bases organiques qui possèdent la propriété de former des iodhydrates avec Kl et des combinaisons contenant davantage d’iode avec KP. Tels sont, par exemple, les alcaloïdes; les colorants basiques forment des combinaisons analogues. En collaboration avec M. le D' E. Gilliéron (l), j’ai étudié antérieurement la composition de ces dérivés iodés formés par divers colorants basiques. Si nous représentons par B la base colorante organique, on trouve qu’il existe une série de produits que nous représenterons par HI (iodhydrate), B. HI. P (di-iodo-iodhydrate) et B.
  - (1) L. Pelet et E, Gilliéron, Reçue mat. cot.^ 1907.
  - HL P) (poly-iodo-iodhydrates). Ces derniers produits, bien que n’étant pas nettement définis, doivent être considérés comme des combinaisons de nature chimique.
  - Nous nous sommes demandé si ces substances ne présentaient pas quelque analogie avec l’absorption. Afin de décider ce point, nous avons placé en présence des proportions toujours égales de bleu de méthylène et des concentrations croissantes de KP, le volume du liquide restant constant.
  - Nous avons obtenu (ij les résultats suivants : la quantité d’iode fixée varie constamment, elle augmente avec la concentration de KP, il y a toujours du KL3 non absorbé qui reste en solution. Si l’on représente graphiquement les résultats on obtient une courbe semblable à celle que donnent les cas d’absorption. Si l’on cherche, avec les résultats obtenus, les valeurs de 3 et 1/p qui satisfont à l’équation x - sc1/P, on trouve 3 — 2.6 et 1/p = 0,085.
  - Nous en déduisons que ces poly-iodo-iodhydrates doivent être représentés par la formule B, HT, P où HI représente l’acide iodhydrique nécessaire pour former l'iodhydrate avec la base B, cet iodhydrate est susceptible de se combiner encore à de nouvelles quantités d’iode, au dépens de KT‘,pour former les poly-iodo-iodhydrates qui seraient alors des combinaisons d’absorption.
  - Le polysulfure de potassium forme avec les bases colorantes des produits analogues (2) que nous pouvons représenter par B. H2S.SK et, dans ce cas également, nos recherches, non encore terminées, nous démontrent que l’on a affaire à une combinaison d’absorption.
  - D’autres corps sont susceptibles de présenter les mêmes caractères ; dernièrement Sisley (3) a émis l’idée que la combinaison tinctoriale est une combinaison chimique et il avançait, comme preuve, l’analogie que présente la teinture des colorants acides et de certaines combinaisons formées entre l’acide picrique et certains hydrocarbures aromatiques ou le 3-naphtol, la formation de ces com-
  - (l) Pe'et-Jolivet et H. Siegrist, Comp es rendus, Soc. chim., Lausanne, décembre 1908.
  - (2) Pelet et Grand, Butletm Sqc, vaud. sc. nat., 1907.
  - (3) Sisley, loc. çit.
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  - LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
  - posés étant, d’après les observations de Sisley, facilitée par les acides aussi bien que par la teinture des colorants acides. La découverte de Sisley est facile à interpréter en tenant compte des lois de l’électrisation de contact; dans l’un et l’autre cas, l’action des ions H + est manifeste.
  - Nous nous sommes demandé si dans ces cas également on ertrouve des phénomènes analogues à l’absorption. C’est effectivement le cas, nos essais ont porté sur la combinaison de 3-naphtol et d’acide picrique (i). On sait que ces deux produits se combinent dans les, dissolvants peu dissociants (benzène), en formant un produit d’addition rouge dont le point de fusion est plus élevé que celui de ses constituants. Cette combinaison est entièrement dissociée par l’eau, mais l’acide picrique en solution aqueuse, en présence d’acides forts, se combine de nouveau au naphtol. Si on opère à volume constant, à concentration croissante d’acide picrique en présence d’acides (ions H), la quantité d’acide picrique combiné augmente suivant la loi de l’absorption.
  - Nous avons vu que les colorants se combinent aux absorbants suivant la loi de l’absorption, nous trouvons également certaines combinaisons d’addition, qui sont considérées comme des combinaisons chimiques, se combinant aussi suivant la loi de l’absorption.Nous devons en conclure que les combinaisons d’absorption si fréquente en présence de colloïdes, et que nous rencontrons également en teinture, présentent une nature chimique, bien qu’elles ne puissent être considérées comme des combinaisons chimiques définies.
  - Si nous résumons les caractères des combinaisons d’absorption nous pouvons admettre :
  - 1° Les combinaisons d’absorption se forment entre deux constituants de nature colloïdale ou entre un constituant colloïdal ou absorbant et un composé chimique non colloïdal;
  - 2° La quantité des constituants entrant dans la combinaison est constamment variable. Cette variation est conditionnée par la concentration des
  - (I) Peley-Jolivet et Henny, Comptes rendus Soc. taud. ae chimie, février 1909.
  - constituants et la nature des électrolytes en présence ;
  - 3° Si la concentration de l’un des constituants augmente, on trouve que la quantité fixée de ce dernier corps augmente suivant la formule de l’absorption ;
  - 4° Ce phénomène s’observe le mieux dans les solutions aqueuses, l’eau étant un dissolvant très dissociant ; dans les solvants moins dissociants on doit s’attendre à des différences sensibles.
  - Tels sont, Messieurs, les résultats des recherches entreprises au laboratoire de chimie industrielle de l’Université de Lausanne sur la question si intéressante, mais aussi si compliquée de la teinture.
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté que'conque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
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  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - 64 page?, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimesy franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu'ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
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  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
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  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de répertoire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (274) Louage de services. — Durée indéterminée. — Résiliation. — Patron. — Délai-congé. — Suppression.— Dommages-intérêts éventuels. — Renonciation à l’avance. — Validité. — Règlement d’atelier — Caractère obligatoire. — Condition.
  - Est valable, comme ne touchant pas au droit éventuel de demander des dommages-intérêts en vertu de l’article 1780 du Code civil complété par la loi du 27 décembre 1890, la clause d’un contrat de louage de services à durée indéterminée, suivant laquelle « il n’est dû, en cas de renvoi ou de sortie d’un employé, de préavis de part ni d’autre ». De cette clause, il résulte seulement que l’engagement peut toujours cesser par la volonté de chacun des contractants et sans observer les délais d’usage.
  - Ce que le nouvel article 1780 interdit dans son quatrième paragraphe, ce sont les renonciations générales au droit de réclamer des dommages-intérêts pour quelque cause que ce soit, même en cas de responsabilité délictueuse provenant d’un usage abusif et préjudiciable du droit de résiliation; ce ne sont nullement les renonciations partielles limitées à tel ou tel droit, notamment au droit d’exiger un délai de prévenance.
  - Par suite, l’ouvrier employé dans une usine ou manufacture dont le règlement contient pareille disposition, ne peut réclamer une indemnité au patron, alors d’ailleurs qu’il n’articule aucun grief spécial à raison de la manière dont ce dernier a usé de son droit.
  - Mais le règlement d’atelier portant que le congé est supprimé et que le patron et l’ouvrier peuvent se quitter réciproquement sans préavis ne peut être valablement invoqué contre l'ouvrier qu’autant qu’il est parfaitement établi que celui-ci en a eu connaissance au moment de l’embauchage.
  - (Conseil des Prud’hommes de la Seine) (30 mai 1908)
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - CHEMINS DE FER DE PARIS LYON-MÉDITERRANÉE
  - Voyages, à itinéraires facultatifs, de FRANCE en ALGÉRIE et en TUNISIE, ou vice versa
  - La Compagnie délivre toute l’année des carnets de Ire, 2e et 3e classes pour effectuer, à prix réduits, des voyages pouvant comporter des parcours dans les réseaux suivants: Pais-Lyon-Méditerranée, Est, Etat, Midi, Nord, Orléans, Ouest, P.-L.-M.-Algérien, Est-Algérien, Etat (lignes algériennes), Ouest-Algérien, Bône-Guelma, Sfax-Gafsa, ainsi que sur les lignes maritimes desservies par la Compagnie générale transatlantique, par la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), ou par la Société Générale | de transports maritimes à vapeur. Ces voyages, dont les itinéraires sont établis à l’avance par les voyageurs eux-mêmes, doivént comportert en même temps que des parcours français, soit des parcours maritimes, soit des par cours maritimes et algériens ou tunisiens, les parcours sur es réseaux français doivent être de 300 km. au moins ou comptés pour 300 km. Les parcours maritimes doivent • être effectués exclusivement sur les paquebots d’une même Compagnie.
  - [ L’itinéraire doit ramener le voyageur à son point de | départ.
  - Arrêts facultatifs dans toutes les gares du parcours.
  - Le Gérant : A. FAYOLLE, -
  - Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicaticas industrielle» et d’Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE» x. Directeur, 20, rue Turgct (IX-)
  - Æ BONS VOYAGEURS’
  - s’adresser à la Société de Protection mutuelle des Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg*PARIS.
  - Nos Petites Annonces
  - Marche à suivre pour répondre aux « OFFRES & DEMANDES »
  - 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la uersonne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Çette per-
  - sonne répond si elle le juge à propos, . mais dans aucun cas, le Journal ne ! peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, < nous décinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci»; dessus ne sera nas transmise.
  - En vente au bureau du journal:
  - MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER j employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, | bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l'industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
  - Pr>x...................... 13 fr. 50
  - La connaissance des matières lubrifiantes, minérales et organiques, com • position des mélanges et des spécialités, leur application raisonnée au graissage des machines, essais méca
  - niques, physiques, chimiques, par R. Erhsam, ingénieur oléographe, ancien stagiaires des ateliers André Kœchlin, de filatures et de tissages
  - Un vol. in-8, contenant 23 figures dans le texte Prix 8 fr. 10.
  - CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE
  - Voyages circulaires en Italie
  - La Compagnie délivre toute l’année à sa gare de Paris ainsi que dans les principales gares situées sur les itinéraires, des billets de voyages circulaires à itinéraires fixes très variés permettant de visiter les parties les plus intéressantes de l’Italie. La nomenclature complète de ces voyages figure dans le Livret Guide Horaire P.-L.-M. vendu 0 fr. 50 dans toutes les gares du réseau.
  - Exemple d’un de ces voyages • Itinéraire 81-A 1: Paris, Dijon, Mâcon, Aix-les-Bains, Modame, Turin, Milan Venise, Bologne, Florence, Pise: Gênes, Vintimille, Nice, Marseille Lyon, Dijon, Paris.
  - Durée du voyage : 60 jours.
  - Prix : Ire cl, : 253 fr. 50 29
  - 1 -83^20
- p.316 - vue 323/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - C
  - 2,
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE E BIS
  - Potasse caustique 70175 plaques
  - Les
  - Acide acétique industriel 40 %. ...
  - azotique ( voir acide nitrique) muriatique 22’ chimiq. pur.
  - » 20/22par 15 tourie
  - nitrique 36' banc.......
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - S O
  - & &
  - jaune.........
  - blanc.........
  - jaune ........ chimiquem. pur
  - oxaliqua...................
  - phénique cristallisé 35* .
  - sulfurique
  - tartrique
  - 53-............
  - 60- environ ...
  - 66- » . .
  - 66- chimiq. pur au soufre.......
  - 1er blanc.
  - Alcali volatil du gaz 22•
  - »
  - 2829
  - 32
  - 6
  - 31
  - 30
  - 37
  - 36
  - 52
  - 58
  - 80
  - 120
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 220
  - 30
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 50
  - Soude
  - Perlasse Ire qualité ... . » ordinaire.................. rose factice................. ; 4245 en tourie............. supcrieure-.................. .
  - soude 90192 .... « Solvay ................... » » 75]80........
  - » » 80[85...........
  - caustique ............... ..
  - 70(72............
  - » 60[62 plaquettes ..
  - » 70172 » ..
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar. pur. » » extra pains et poudre
  - » » ni...................
  - » » fllor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains................
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p' lapeinture.
  - »
  - Alcool dénaturé type Régie 90-... nu épuré................... » ordinaire......................
  - » de chrome...................,. •
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - de
  - Prusse
  - R
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. n- 1 ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - Benzine cristallisable.......
  - » lourde, industrielle
  - » type Régie ... .
  - Bichromate de potasse
  - L’hecto . 43 »
  - ,. 40 »
  - . 65 »
  - Les 100 k.
  - »
  - soude
  - Bi-oxyde de baryum 85/86-..........
  - Borax raffiné en cristaux...........
  - Carbonate de soude cristallisé.... Srème de tartre entière ........... » » en poudre ........
  - » » soluble, paillettes.
  - Cyanure rouge de potassium pur.. Dextrine blonde citron............ » blanche.........................
  - 80 75 87 50
  - 6 175 170 325 335
  - 42
  - 42
  - 50
  - 50
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ... « » extra.............
  - a » pharmaceutique....
  - « » chimiquement pure.
  - Le litre J 23
  - Etrait
  - d’orseille liquide n- 1 » » extra.
  - » supérieur ....
  - de
  - Javelle »
  - 40- Baumé
  - 35- »
  - 25- »
  - 20- »
  - Les 100 k,
  - Glycérine blanche industrielle 28".. Lessive caustique de potasse 36-...
  - » » » 40 -...
  - » » de soude 36-. .
  - Noix de Galles de Chine............
  - Orseille double....................
  - » triple ..........................
  - Oxymuriate d’étain 32 %............ Panama (Quillay)................... Permanganate de potasse.... e ... Potasse d’Amérique....
  - » imitation d’Amérique 66/70-» » » 52/55
  - » r » 45’...
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 150
  - 33
  - 43
  - 12
  - 195
  - 65
  - 80
  - 320
  - 83
  - 135
  - 90
  - S
  - 50
  - 50
  - R
  - 39 »
  - 33 •
  - 30 »
  - 60 106
  - 50
  - 25
  - 14
  - 16
  - 14
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 48
  - 6
  - 12
  - Le kil.
  - 4
  - 4 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - ICO kil.
  - 95
  - 115
  - 180
  - 155
  - 135
  - 73
  - »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cot ! :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - 2
  - 2e qualité...
  - • 3e bonne ....
  - . 3e inférieure.
  - • Sisal, Yucatan.. .
  - Honduras........
  - • Tabasco..........
  - - Haiti Cap.......
  - - Fort-Liberté..,.
  - Aqaim...........
  - . St-Marc..........
  - Gonaïves ........
  - P.-de-Paix.........
  - - Miragoane........
  - Saint-Domingo...
  - Martin, et Guadel.
  - • Jamaïque.........
  - Cuba et St-Yago .. ..................
  - Tuspan............
  - ...............
  - Campèche........
  - Carme»............
  - Tampico...........
  - .................
  - Haïti........ . .
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab...
  - Rio-Hacha.........
  - Carth. et Savan... ..................
  - Fustet.... 109 k.
  - Tatajuba(Pern. )50 k
  - Bahia . .. .... .
  - Corinto........ ».
  - Amapala. t 0 kil.
  - 7
  - 5
  - 5
  - 6 4
  - 4
  - 4 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5 5
  - 5
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 3
  - 4
  - 18
  - 5
  - 5
  - en
  - 10
  - 75
  - 70
  - 65
  - 65
  - 80
  - 80
  - 60
  - 85
  - 25
  - 50
  - 50
  - 50
  - 60
  - 50
  - ~? ~2 OC OO to Ctororst
  - 25
  - 10
  - a
  - 9
  - 6
  - 5
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4 4
  - 4 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - ex
  - 5
  - 4
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 5
  - Rouge Brésil Bahia » Cailiatour.. » Lima............... » Ste-Marthe. » Brésillet .. » Sandal............. » Sapan . ..
  - 100 k.
  - 50 k.
  - 7 .
  - 6 .
  - .100 k.
  - . ,50x.
  - 8
  - 3
  - Quebracho 100 k.
  - Pernambuco , 50 k.
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb..........
  - » pressé ...
  - 6 .
  - 105 .
  - 20 .
  - 9 .
  - 7 .
  - 10 .
  - 10 .
  - 4 .
  - ' 8 .
  - 8 .
  - 108 .
  - 30 .
  - Cochenille
  - On cote :
  - Ténériffe zacatille
  - Ténériffe grise...
  - Bengale
  - ava,
  - On
  - On
  - Mad,. Pond..
  - Curcuma
  - 50 kilos.
  - Dividivi
  - cote les 50 kil.... 1
  - Indigos
  - cote actuellemept :
  - Beng. sur v. et bl. 1[2 k fin violet et pourpre...
  - co
  - 5 = m
  - 45
  - 45
  - 48
  - 70
  - 70
  - 50
  - 1, 2 kil.
  - 1 50
  - p•
  - 5 en
  - M
  - 10
  - 15
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 75
  - 70
  - 85
  - 70
  - 95
  - 75
  - 35
  - 25
  - 60
  - 60
  - 95
  - 15
  - 35
  - t>
  - 50
  - «
  - beau viol, et dite.. bon violet........ bou moyen violet... moyen violet...... beau violet rouge... bon violet rouge.... bon moy. v. rouge.. fin rouge......... beau dito......... bon dito........... bon à fin cuiv.... cuiv. ord. et bas.
  - Java..........
  - Kurpah . . ....
  - Madras.......
  - Manille... .....
  - Caraque ......
  - Guatemala flor
  - N.M
  - N.M
  - » bon à fin sobré..
  - » — cor....
  - s cor. ord.à bas..
  - N -Gren fin, surf. 1/2 k N.M.
  - * bon à beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N.M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil. :
  - Cap-Vert .......... ..
  - Mers du Sud..........
  - Madagascar...........
  - M
  - M
  - M
  - 1
  - Quercitron
  - On cote les 50 kil . Baltimore fu effilé ..... » gros ..................
  - Rocou
  - Antikss....1/2*iz.
  - Cayena..-......
  - 4
  - 5
  - 4
  - 2
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 25
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 2
  - 1
  - 3
  - 1
  - 2
  - 1
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 25
  - 75
  - 0 275 N. M
  - 6
  - 5
  - 6
  - 3
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 3
  - 75
  - 5C
  - 5C
  - U» U»
  - Af G
  - 75
  - 5C
  - 50
  - 5C
  - à 0 30 n+Fo
- p.317 - vue 324/396
- - PLACE DE MARSEILLE
  - 150
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna).
  - (Guadeloupe)
  - »
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - BOIS DE TEINTURE
  - urcuma
  - On cote les 100 kilos :
  - 28 - à 29 -
  - Acide
  - à
  - 50
  - 130
  - 50
  - M..
  - M.
  - 47 ..
  - Kurpah
  - s
  - ra ©
  - Kurpah
  - 5
  - 8
  - Bengale
  - M
  - 50
  - F
  - M..
  - M
  - M
  - M
  - M
  - E 46
  - 50
  - sauf variation
  - con-
  - 5 50
  - 380
  - SAVONS
  - 2
  - 8
  - 50
  - 50
  - 190
  - Jaune
  - à manteau blanc ...
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - 90
  - »
  - 78
  - £
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu
  - 190
  - R
  - 140
  - Non-Cuits
  - 125 .
  - 100
  - 15
  - 85
  - extra pur augmenté résineux
  - sulfurique sulfureux . tartrique .
  - muriatique nitrique...
  - 22
  - 9
  - 24
  - 44
  - 5
  - 5
  - 200
  - 150 M
  - 12
  - 95
  - 70
  - 380
  - 300
  - 850
  - 600
  - 19
  - 18
  - d. d. d. d.
  - d.
  - 49
  - 50
  - 50
  - 43
  - 64
  - 2
  - 2
  - 8
  - 7
  - 11
  - 11
  - 10
  - 9
  - 33
  - 170
  - 40
  - 28
  - 60
  - 52
  - 52
  - 52
  - 45
  - 66
  - Blanc
  - »
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - 900
  - 1 1 1
  - Le tout aux 100 kil traire 1er coût.
  - Acide citrique.......... Alun raffiné (entrepôt).
  - Java
  - »
  - Ghésirée, en sorte..... ... ..
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 ..
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)
  - » (60 0/0 d’huiles)...........
  - Rosé .. ......................
  - Noir..........................
  - Blanc spécial suiffé..........
  - pur pâle ou vif... mixte » ...
  - talqué Ire qualité.
  - rose Dijon.. Nantais
  - 75
  - 1C
  - 25
  - 75
  - 75
  - 50
  - 15 .. à .
  - 28 25
  - 19 -
  - 14 -
  - Gal.es de Chine..............
  - Prussiate jaune de potasse.
  - » de Fustet Albanie..... achou noir, ire marque...
  - » marques ord.. ochenille argentée,. 100 k.
  - INDIGOS. - Au 1/2 kilo Madras bon t beau tendre.
  - Jaune »
  - Vert à l’huile de » tunisien...
  - 350
  - 325
  - 310
  - bon moyen. .."...
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - 19
  - 14
  - 12
  - 5
  - » » 2e
  - Marbré bleu ou » »
  - 130 . .
  - 85 ..
  - Cuits (unicolores) pur à l’huile d’olive.....
  - 40 ..
  - 40 .,
  - 130 ..
  - 33 ..
  - (72 0/0 d’huiles).. (60 0/0 » )...
  - (72 0/0 » )...
  - (72 0/0 » )...
  - pulpes industriel..
  - Tabasco .
  - 10
  - 7 -
  - 6 -
  - 8 -
  - 7 -
  - 5 -
  - kil
  - 15
  - 14
  - CH
  - 8
  - 6
  - 5
  - 7
  - 6
  - 4
  - 6
  - 5
  - 6
  - 5
  - 4
  - k. k
  - 318
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - grise......... zacatille naturelle noire Palmas lek. Bengale........ .
  - Chinois........
  - Madras............
  - moyen et bon moyen coloré. ............. moyen ord. et ord.
  - terne et serré.....
  - Ion et beau violet et violet rouge.. moyen et bon moy. assez coloré,. •.
  - moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
  - ; beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet rouge................
  - moyen violet-rouge et rouge............
  - » (acq.)....................
  - Couperose emballée..........
  - Essence de térébenthine (d. fûts)............... ....
  - Id. (s. fûts)...............
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl...................... Id. 2e bl. (entrepôt)....... Galles vertes et noires.....
  - » noires Alep...............
  - » blancnes pays.............
  - Gomme arabique, en sorte .
  - » .............
  - Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde.......
  - » blanche..............
  - Laque en f. qté orange. » mi-orange
  - » cerise AC
  - Sandaraque lavée ..... Damar (Batavia).......
  - » Singapore............
  - » Penang........
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - Quercitron.......... .
  - Garance, racine............
  - » pondre...................
  - Rocou Guadeloupe .........
  - » Cayenne..................
  - Safran d’Espagne, Valence pur.......... .............
  - Sulfate de cujvre(entrepôt) (consom,).
  - 275
  - 50
  - 56
  - 48
  - 125
  - 150
  - 270 les
  - 200
  - 250 ..
  - 170 ..
  - 185 ..
  - 110 ..
  - 70 .
  - 110 .
  - M .
  - 90
  - 46
  - 50
  - Sumac en fouilles.............
  - , » poudre............
  - Styrax liquide................
  - Tamarin Madras................
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile. .......
  - » en pains, extra sec, sous pap................
  - » bon marchand en pains
  - » » en boules
  - » raffiné en poudre sec
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné........
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre.................... broyé..................... Crème de tartre........... Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitrate de soude brut.....
  - » de potasse brut.... Sel de scude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre ......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..
  - Selon qualités Mi-cuits........ Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rose Résineux........
  - Vert exportation Brun
  - Noir
  - Mous en Barils
  - Qualnié extra......................
  - Qualités ordinaires .. . ...........
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - 10
  - 38
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - Brésillet..................
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti . . . ,
  - — Martinique, Guade loupe . .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-— Tuspan
  - Lima. . . Tampico. Sapan. . . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - 1 co
  - 8 50
  - 73
  - 56
  - 50
  - 50
  - 48
  - 50
  - 49
  - 45
  - 76
  - 58
  - 52
  - 52
  - 49
  - 52
  - 50
  - 47
  - 50
  - 48
  - 43
  - 42
  - 52
  - 52
  - 54
  - 49
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  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k Gambier. . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . — — fin violet .
  - — — beau violet
  - — — bon violet.
  - — — moyen violet
  - — — petit violet. .
  - — — ord inaire et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . .....
  - — — bon ....
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet, ordin
  - — Pondichéry bon viole — — moy.viole
  - — — ord.et cuivre
  - — Manille .... — Guatemala flor . . — — sobre .
  - — — cortès ,
  - — Mexique flor. . .
  - — — sobre . .
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  - 5 Novembre 1909.
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  - MONITEUR DE LA TEINTURE des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Procédé pour teindre de part en part les tissus épais. — Etude sur les altérations des tissus de soieries charges (suite). — Matières premières pou le détachage (suite). — La teinture et l’apprêt des chaînes de jute — Société inlustrielle de Mulhouse. — Informations. — Les transports. — Notre service de contentieux. — Jurisprudence. — Adjudications administratives.— Mouvement des matières premières. — Bibliographie, — Revue du marché. — Annonces.
  - PROCÉDÉ pour TEINDRE DE PART EN PART LES TISSUS ÉPAIS (1)
  - Depuis que l’on teint des tissus, on se trouve en présence de la difficulté de faire pénétrer la teinture jusque dans leurs parties les plus profondes. Cette difficulté va en croissant jusqu’à devenir une impossibilité, à mesure que les étoffes augmentent d’épaisseur et que l’on renforce le foulonnage, c’est-à-dire plus les fils qui les composent deviennent épais et durs.
  - Dans les tissus de ce genre et avec les procédés ordinaires de teinture, la dissolution [colorée ne pénètre que lentement et avec les plus grandes
  - (1) Conférence faite au 7e Congrès de chimie appliquée, Londres 1909, par M. le prof. Dr von Kapff, à Aixla-Cha-pelle (Farberzeitung, 15 août 1909.)
  - difficultés jusqu’à une certaine limite d’épaisseur avec certaines matières colorantes, en général elle ne dépasse pas l’intérieur de l’étoffe. Il en résulte que ces tissus prennent à l’extérieur une teinte plus nourrie et plus foncée qu’à l’intérieur et qu’à l’usage, en particulier à l’état de cosiurnes ou d’uniformes, la surface extérieure plus foncée se rape et laisse à découvert la couche intérieure plus claire, ce qui donne à la marchandise un aspect déplaisant et finit par la mettre hors d’usage.
  - Si l’on sectionne ces tissus, on constate une tranche blanche ou claire, fâcheuse dans bien des emplois de la confection et qui rend souvent ces marchandises inutilisables. La difficulté de faire pénétrer la teinture d’outre en outre ne tient pas seulement aux tissus, mais aussi aux matières colorantes. Il en est qui jouissent de la propriété de s’introduire facilement et à fond et d’autres qui. offrent plus de résistance. Ainsi, par exemplet beaucoup de matières colorantes acides traversen, rapidement les tissus même épais, tandis que le rouge produit au moyen de la cochenille, par exemple, ne les teint qu’extérieurement, même au bouillon.
  - La tranche blanche des draps teints à l’écarlate de cochenille est caractéristique et est souvent exigée comme preuve justificative du véritable écarlate. La cuve d’indigo aussi, comme on le sait, teint difficilement les étoffes et entre autres celles à
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- - 322 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - l’hydrosulfite plus difficilement que la cuve de fermentation. C'est là une des raisons pour lesquelles la cuve de fermentation, quoique d’une conduite plus délicate, est toujours encore employée pour la teinture des draps.
  - Malgré une circulation,"continuée pendant plusieurs heures, des draps dans la cuve, ceux-ci ne sont pénétrés que jusqu’à un certain point, et la teinture à fond d’étoffes très épaisses et fortement foulonnées était, en général, impossible jusqu’à présent. On sait de même que les couleurs d’aliza-fine n’entrent que très lentement et difficilement dans les tissus et il en ressort des prescriptions pour l’application de ces matières colorantes.
  - On remédie à cet inconvénient inhérent à ces couleurs si universellement employées par une addition d’acétate d’ammoniaque.
  - On entre en bain [tiède et on pousse lentement jusqu’au bouillon. La teinture en noir au cam-pêche en un seul bain, aussi bien que celle en couleurs au chrome, en bain unique, beaucoup vantée depuis quelque temps, n’est pas de bonne réussite pour des tissus épais, parce que la laque colorée ne se forme guère qu’extérieurement. Cela est vrai aussi bien pour les étoffes de coton que pour celles de laine. Cependant, comme pour ce genre de teinture on peut employer des bains plutôt neutres ou alcalins, on trouve dans les sulfoléa-tes, l’huile pour rouge, le savon monopole, l'huile universelle, etc., etc., qui communiquent au tissu la propriété de se laisser facilement humecter et traverser, un très bon moyen de réaliser une teinture pénétrante. Mais ces adjuvants ne servent qu’au-tant que les étoffes ou les feutres ne dépassent pas un certain degré d’épaisseur.
  - Ces difficultés sont en première ligne la raison pour laquelle, même pour des tissus unis, on commence par teindre la laine en toison avant de la filer et de la convertir en pièce. Mais la production d’articles de laine en couleur est notablement plus chère et entraîne des difficultés plus grandes que la fabrication de marchandises écrues avec teinture subséquente en pièce. La laine teinte se file moins
  - aisément et donne plus de déchet que la laine blanche. On a plus de peine à arriver à la conformité absolue des nuances en raison de ce que les couleurs se modifient toujours un peu par les opérations du lavage, du foulonnage et de l’apprêt. De plus, on ne peut employer que des couleurs résistantes au foulonnage et à l’apprêt. Or, j’ai trouvé que l’on peut teindre de part en part d’une façon très simple et peu coûteuse, avec n’importe quelle matière colorante, des tissus très épais en les faisant passer nu large et à la continue sur un tuyau d’aspiration placé dans le bain. On peut aussi imprégner préalablement les étoffes et ne les passer qu’après sur le tuyau aspirateur, ou encore combiner les deux procédés. De cette façon la matière colorante pénètre dans toute l’épaisseur du tissu avant qu’elle puisse s’y fixer ou former une laque et le fixage peut se faire ensuite, soit dans une cuve à teindre en boyaux soit sur un jigger muni d’une aspiration.
  - (A suivre.)
  - ÉTUDE
  - SUR LES Altérations des Tissus de Soierie chargés par M. P. Sisley (1).
  - (Suite — Voir nos précédents numéros.)
  - Expérience VIII
  - Du taffetas rose, trame Japon 150 o/O, fut exposé quatre fois à l’action énergique des rayons X évaluée de 14 à 16 unités H dans chaque exposition ayant duré douze heures.
  - Ténacité Allongement en kilog. à la rupture;
  - Avant exposition ..... 12 4.6 °/° Après 4 expositions de 12 heures 8 1.5
  - Altération des tissus chargés à Vabri de la lumière. — Influence de la chaleur sur cette alteration. — Il arrive assez fréquemment que des
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen, n 6, 1908.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 323
  - tissus conservés à l’abri de la lumière s’altèrent spontanément et se fusent en placard. Ces accidents sont plus à redouter sur les fortes charges qu’avec les charges peu élevées et on a remarqué que les tissus conservés dans les pays tempérés se conservent mieux que ceux expédiés dans les pays chauds.
  - D’autre part, si l’altération à la lumière est constante et proportionnelle à la quantité de lumière fournie et au degré de charge du tissu, il n’en est pas toujours de même des tissus conservés à l’abri de la lumière.
  - On a souvent observé que sur un lot assez considérable de tissus chargés de la même façon, certains tissus s’altéraient plus que d’autres. C’est ce que M. Léo Vignon, dans un rapport d’expertise, indiquait en disant que ces accidents se produisent d’une façon irrégulière, capricieuse et pas toujours en raison de la quantité de charge (i). J’ai soumis cette question à une étude approfondie et, en examinant des tissus de même provenance diversement altérés, j’ai acquis la conviction que l’altération à l’abri de la lumière ne tenait pas uniquement à la présence sur la fibre des éléments essentiels de la charge. L’oxyde d’étain qui, sous l’influence de la lumière, se présente comme un agent catalytique capable de provoquer la destruction de la fibre par oxydation à l’abri de la lumière, serait à peu près inactif ou tout au moins très peu actif. Les phéno-mènes d’altération seraient dus à la présence d’impuretés qui, dans la pratique, ne peuvent être évitées complètement; parmi les plus actives, il faut citer le fer et le cuivre. Gianoli avait déjà montré que le fer fixé en quantité notable dans la charge à l’étain avait une action manifeste sur l’altération de la soie (2).
  - D’autre part, Meister (3) avait attribué la forma
  - (1) Affaire Furnion Chavanis : « Rapport d’expertise du professeur Léo Vignon ». Tribunal du Commerce de Gon, 29 juin 1900.
  - (2) Giano’i : « Compte rendu des recherches faites au laboratoire d’étude de la soie de la Société anonyme coopérative pour le conditionnement de la soie à Milan », 1894-1899, p. 125.
  - (3) O. Meister : « Chemiker Zeitung » n* 53, 5 juillet 1905, p. 724.
  - tion des taches rouges sur la fibre à la présence simultanée du cuivre et du chlorure de sodium.
  - Dans un mémoire précédent, j’ai montré que cette action catalytique du cuivre, si elle active la formation des taches, n’est pas nécessaire pour leur formation, ainsi que Séverini l’avait déjà indiqué (1).
  - En ce qui concerne l’altération des tissus à l’abri de la lumière, mes expériences prouvent, au contraire, que ces deux métaux présentent une action très nette et je tends à croire que c’est à leur présence sur la fibre qu’est due, dans la majorité des cas, l’altération spontanée des tissus. Cette altération peut être activée par d’autres facteurs, dont un des principaux est le coefficient d’acidité de la fibre, ce qui explique l’action nuisible des acides .minéraux; la présence de matières grasses oxydables et celle de certains colorants peut également jouer un rôle ainsi que le degré de charge de la fibre.
  - Les expériences suivantes montrent que le cuivre, comme on devait s’y attendre, est le catalyseur le plus énergique. Le fer, dans des conditions normales, n’agit qu’à des doses assez élevées.
  - Expérience IX
  - On a chargé deux flottes de soie organsin cuit Japon 28 deniers au silicophosphate d’étain et d’alumine au rendement de 60 0/0 :
  - L’une avec du bichlorure d’étain et du sulfate d’alumine chimiquement pur, l’autre avec des produits commerciaux très inférieurs et très riches en fer.
  - On a dosé le fer dans chacune des deux flottes qui avaient été teintes en blanc.
  - Flotte n° 1 chargée avec réactifs
  - .purs. . ..........................Fe2 O3 0/0 0.013
  - Flotte no 2 chargée avec réactifs •
  - .OI - '
  - impurs........................... — 0.198
  - Les deux flottes ont été chauffées à 50-550 dans des flacons cachetés; pour activer leur altération, on a pris la ténacité au bout de 9 et de 24 jours.
  - (I) Severini : « Atti de VIo Congresso internationale de Chemica applicata », t. 3, p. 384 (1906).
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  - Oo H
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Moyenne de 50 essais Allongement
  - Ténacité à la rupture
  - Flotte n 1 Flotte n1 2 Flotten- 1 Flotte n'2
  - Fe2O3% Fe2 0 3% Fe2 O 3% Fe2O3%
  - 0,013 0,1*8 0,013 1,198
  - Essai avant chauf- gr. gr. gr. gr.
  - fage Chauffé 9 jours à 50-55° du 22 au 98 2 93 6 0/0 26 1 25 1
  - 31 mai 1905. Chauffé 24 jours à 50-55° du 22 mai 94 6 80 1 0/0 20 0 13 1
  - au 15 juin 1905. 64 1 45 4 0/0 7 5 4 »
  - La soie renfermant beaucoup de fer s’est donc altérée plus fortement que la soie n’en renfermant que des traces. Par contre, de petites quantités de fer ne semblent pas exercer une action très énergique, ainsi que le montre l’expérience suivante :
  - Expérience X
  - À Des flottes d’organsin pays 36 deniers ont été chargées au silicophosphate d’étain en cuit 83 0/0 et teintes en ciel, puis avivées à l’acide acétique, les nos 2 et 3 avec une petite quantité d’acétate ferrique.
  - Le dosage du fer dans les trois échantillons a donné :
  - N 1 flotte témoin. «... Fe2 O3 0/0 0.006 N° 2 avivée à l’acétate ferrique — 0.011
  - N° 3 — — - 0.020
  - Les flottes ont été essayées au sérimètre puis conservées à l’abri de la lumière à la température atmosphérique et essayées à nouveau après deux ans de conservation.
  - L’action du cuivre est beaucoup plus énergique.
  - No 1 Témoin. . Fe 2 O ô/o 0,006 . . .
  - No 2 Avivée à l’acétate ferrique. . Fe2 O3 0/00,011 . . • .
  - No 3 Avivée à l’acétate ferrique. . Fe2 O3 0/0 0,020 ....
  - Moyenne de 50 essais
  - Ténacité Allongement à la rupture
  - Initiale Après , 2 ans initiale Après 2 ans
  - 8 juin 8 juin 8 juin 8 juin
  - 1906 1908 1906 1908
  - gr. gr. gr- gn
  - 108 5 89 3 13 6 7 4
  - 104 3 92 0 13 4 6 6
  - 104 4 89 0 13 1 6 4
  - Expérience XL
  - La même soie qui avait servi aux essais précédents a été avivée avec de faibles traces d’acétate de cuivre et on a dosé le cuivre dans les liqueurs d’avivage avant et après passage de la soie, de façon à déterminer la quantité fixée sur la fibre.
  - Trouvé :
  - N° 1 témoin.........................Cu 0/0 0
  - N 2 avivée avec acétate de cuivre. — 0.050
  - No 3 — — — . — 0.100
  - Ces flottes, essayées le 8 juin 1906 et le 8 juin 1908, après deux ans de conservation à l’abri de la lumière, ont donné les résultats suivants:
  - Moyenne de 50 essais Allongement Ténacité à la rupture Initiale Après Initiale Après 2 ans 2 ans 8 juin 8 juin 8 juin 8 juin 1906 1988 1906 1908
  - gr. gr. gr. gr.
  - N° 1 Témoin. Cu o/o o 108 5 89 3 13 6 7 4 No 2 Avivée
  - avec acétate
  - de cuivre. Cuo/o0,050 II1 6 38 » 12 6 21 No 3 — Cu 0/0 0,100 109 5 27 5 12 1 T 8
  - La présence du fer et du cuivre sur la fibre ne peut être complètement évitée. En effet, le fer existe normalement en petite quantité dans la soie et il est impossible de l’en débarrasser totalement ; il en est de même du cuivre qui existe souvent dans la soie écrue, ainsi que la montré Francezon (1).
  - D’autre part, lorsqu’il s’agit de réactions catalytiques, on sait que la présence de traces infinitésimales de substance peuvent provoquer une altération.
  - On ne saurait donc chercher la solution du problème de la conservation des tissus de soierie dans cette voie et toutes les expériences tentées dans cet ordre d’idées ont échoué; tel est le cas, par exemple, de l’emploi du chlorure stannique anhydre pur) qui ne donne pas de résultats meilleurs que les produits commerciaux bien préparés.
  - (1) Francezon : Notes pour servir à l’étude de la soie,
  - Lyon (1880), p. 17.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 325
  - L’altération des tissus à l’abri de la lumière est fortement influencée par la température. De plus, pour que l’altération se produise, il faut la présence de l’oxygène de l’air et de l’humidité, l’expérience suivante le démontre :
  - Expérience XII
  - Des bandes de taffetas rose, trame Japon, 36 deniers, chargée 90 0/0, ont été chauffées 50-55° du Ier au 14 juin 1905 :
  - 1° En tube scellé dans l’air humide;
  - 2° En tube scellé dans l’air sec;
  - 3° En tube scellé dans l’acide carbonique humide ;
  - L’essai dynamométrique a donné :
  - Moyenne de 5 essais
  - Ténacité Allongement
  - en kilog. à la rupture
  - Type non chauffé.................15 10.6 0/0
  - Type chauffé dans l’air humide . 5.3 0.3
  - — dans l’air sec . . 13.9 5.1
  - — dans CO2 humide . 11 25
  - Cette influence de l'humidité est telle qu’il est nécessaire, lorsqu’on veut étudier l’influence de la chaleur sur l’altération des tissus chargés, d’enfermer les tissus dans des tubes scellés ou des flacons cachetés afin d’éviter la dessiccation de l’étoffe. Les expériences suivantes montrent l’influence de la température et du degré de charge sur l’altération des tissus chargés.
  - (A suivre.)
  - MATIÈRES PREMIÈRES pour le détachage (Suite — Voir nos précédent» numéros.)
  - Savons et saponaire
  - 33), — L’écorce saponaire, le bois de Quillaja ou de Panama, est l’écoree d’un arbre originaire de l’Amérique du Sud. Elle contient une substance très efficace, la sakonine, soluble dans l’eau et moussant fortement. Les tissus délicats dont les couleurs ne supportent pas les savons acides se lavent facilement dans une décoction de cette écoree.
  - 43-35). — Les savons à la benzine, sont ceux qui, peu ou point solubles dans l’eau, se dissolvent facilement et parfaitement dans la benzine ou l’éther, le chloroforme, l’éthér acétique et le tétrachlorure de carbone. Le premier savon à la benzine a été fabriqué par la maison Gronewald et Stommel à Elberfeld sous le nom de « Marienhœher Saponin ». Depuis lors, de nombreux savonniers ont lancé dans le commerce des produits similaires en France aussi bien qu’en Allemagne et en Autriche, qui tous présentent un avantage quelconque. En principe, ces savons se composent de sels alcalins acides des acides oléiques, ils sont ou solides ou liquides et contribuent puissamment à l’action dissolvante de la benzine.
  - 36) . — Le richterol est un savon à base de magnésie qui, ajouté en petites quantités à la benzine retire à celle-ci sa faculté excitatrice d’électricité et évite ainsi les incendies causés par ce produit inflammable.
  - 37) . — Les savons à la soude sont généralement composés de sels de soude et d’acides sébaciques ; ils doivent être autant que possible exempts d’acides et d’alcalis libres.
  - 38) . — Les savons mous ou savons noirs sont les sels de potasse des acides sébaciques.
  - 39) . — Les savons de Marseille ou savons à l'huile d’olive, appelés encore savons espagnols ou vénitiens, sont très utiles et très estimés dans les teintureries et les blanchisseries parce qu’ils sont absolument neutres et ne nuisent aucunement aux couleurs.
  - 40) . — Le savon Monopol est un savon lancé dernièrement par une maison de Crefeld, la « Kre-felder Seifenfabrik ce savon se dissout complètement dans l’eau sans la troubler, empêche tout précipité des savons calcaires, résiste aux acides et aux solutions de chaux et ménage les couleurs aussi bien que le matériel.
  - 41) .— Le savon à l’ammoniaque et à la térébenthine doit servir de type aux savons contenant des matières pour le détachage. C’est un savon à la soude d’une teneur en graisse très élevée qui, par
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  - suite de sa teneur en ammonium et en térébenthine, est à même d’enlever toutes sortes de taches sur le linge et sur les vêtements sans endommager aucunement ni la couleur, ni le tissu. Ces savons peuvent absorber de nombreuses substances détachantes, c’est pourquoi il y en a de nombreuses variétés dans le commerce.
  - 42). — Le tétrapol est un autre produit lancé par la Krefelder Seifenfabrik. Il se compose en principe de tétrachlorure de carbone et de savons de diverses compositions; 011 l’emploie soit seul soit dissous dans de l’eau; il est spécialement préparé pour enlever les taches d’huile et de graisse, les taches de couleur à l’huile de cambouis et de sang.
  - (A suivre.)
  - (Traduit spécialement de Textile Colorist par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - IA TEINTURE ET L’APPRÊT des chaînes de jute
  - C’est d’un usage fréquent dans les manufactures de tapis de teindre les chaînes de jute en les apprêtant ; on apprête et on colore en même temps les chaînes de tissage égalisées. Ce procédé permet d’économiser beaucoup de travail et il n’est nécessaire de sécher qu’une seule fois. Les chaînes doivent être bien apprêtées afin de faciliter le travail au tissage; elles ont à supporter une haute tension dans la fabrication des tapis, attendu qu’elles sont employées comme chaînes de fond.
  - On fait de préférence usage de couleurs diamine pour la teinture des chaînes de jute, ces couleurs sont très avantageuses, elles sont d’un prix modique, lavables et ne déteignent pas si on les frotte. Cette dernière qualité est absolument indispensable pour les fils à tapis. L’opération est du reste très simple. La teinture et l’apprêt peuvent être effeetués à une température élevée (presque en ébullition). Dans ces conditions, l’apprêt pénètre bien la matière et le bain non-seulement teint et apprête la surface, .mais-le fil est rendu résistant, même dans ses parties intérieures. Ceci a une importance capitale, car
  - au cours du tissage l’apprêt ne peut pas être enlevé des fils. Donc on ajoute la substance colorante à l’apprêt bouillant et on apprête à chaud. On ne pourrait toutefois ajouter au bain aucune substance minérale. D’autre part, il sera inutile de charger tes chaînes, car celles-ci ne sont préparées que pour le tissage et le produit fini sera ensuite bien apprêté à sa partie inférieure.
  - Les matières colorantes basiques ne sont pas bien appropriées pour ce genre de teinture, car le jute a une affinité toute spéciale pour cette catégorie de teinture. On s’en sert cependant quelquefois, mais pour éviter de charger trop rapidement la fibre de substance colorante, on passe le fil humidifié dans un bain d’alun ou d’acide acétique à 5 0/0, puis on porte lentement à ébullition et on ajoute la teinture peu à peu. Le mordançage habituel n’est pas nécessaire pour les chaînes de jute.
  - En principe l’apprêt est préparé à l’aide de fécule de pomme de terre de la façon habituelle et comme nous le disons plus haut, le procédé est simple et peu coûteux.
  - (Traduit spécialement de Appretur Zeitung par le Moniteur de la Teinture,)
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
  - Programme des prix à décerner en 1910
  - CONDITIONS GENERALES A REMPLIR PAR MM. LES CONCURRENTS
  - Les étrangers sont admis à concourir comme les nationaux. Les membres du Conseil d’administration et des Comités de la Société industrielle sont seuls exclus.
  - Les mémoires, dessins, pièces justificatives et échantillons doivent être marqués d’une courte devise ou épigraphe choisie par l’auteur et adresses franco de port, avant le 15 février 1910, au président de la « Société industrielle de Mulhouse », en même temps qu’un pli cacheté renfermant le nom exact et l’adresse du concurrent.
  - La Société ne prend connaissance que des noms des concurrents dont les travaux auront été récompensés; elle se réserve toutefois le droit d’ouvrir le
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 327
  - ------ m. ---------------- -------- -ex =augt»
  - bulletin cacheté, dans le cas où un supplément indispensable d’informations serait à fournir par le candidat.
  - Exception est faite aux auteurs de machines ou de procédés, dont l’application pratique est exigée par l’énoncé du prix. Dans ce cas, l’auteur n’est pas tenu d’observer l’anonymat en présentant son travail.
  - Lorsque le cas l’exige, la Société envoie des commissaires sur les lieux mêmes pour examiner les machines ou procédés se rapportant à un concours.
  - Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société.
  - Si une question n’est pas complètement résolue, il peut être accordé à titre d’encouragement, une partie plus ou moins élevée du prix offert.
  - Si plusieurs concurrents ont satisfait à la fois aux conditions du programme relatives à une même question, le prix est partagé entre eux par parties égales ou inégales, suivant la valeur respective des solutions présentées.
  - Tout concurrent conserve la faculté de prendre un brevet d’invention, mais la Société se réserve le droit de publier, en totalité ou en partie, les travaux qui lui auront été adressés.
  - D’après la législation en vigueur dans la plupart des pays, n’est pas réputée nouvelle toute découverte, invention ou application qui, dans le pays, et antérieurement à la date du dépôt de la demande de brevet, a reçu une publicité suffisante pour pouvoir être exécutée. En conséquence, les auteurs qui désirent s’assurer le privilège de leurs travaux devront les faire breveter avant de les adresser à la Société industrielle, qui entend décliner toute responsabilité à ce sujet. Dans le cas où une invention serait récompensée par la Société avant d’être brevetée, l’auteur pourra demander que la publication de son mémoire soit ajournée.
  - La Société ne restitue pas, en principe, les mémoires qui seront envoyés au concours ; cependant il pourra être dérogé à cette règle sur l’avis du Comité compétent ou
  - du Conseil d’administration.
  - En tout cas, les auteurs pourront prendre copie de
  - leur travail. Quant à la restitution des dessins ou modèles qui accompagnent les mémoires, la Société se réserve d’en apprécier l’opportunité.
  - Les médailles que distribue la Société industrielle se distinguent suivant leur module en : médailles d’honneur; médailles d’argent; médailles de bronze.
  - En remettant leurs travaux, MM. les concurrents peuvent indiquer une adresse poste restante où le résultat de l’examen leur est envoyé, dans le cas où la récompense n’est pas décernée.
  - La Société industrielle se réserve la faculté de décerner des récompenses à des travaux qui en seraient jugés dignes, alors même que ces travaux ne rentreraient dans aucune des questions mentionnées au programme.
  - -----* --
  - — Médaille d’argent pour un mémoire sur la théorie et la fabrication des rouges à l’alizarine par le procédé rapide « basé sur l’emploi des corps gras modifiés et rendus solubles ».
  - — Médaille d’honneur pour la production par ‘ synthèse des matières colorantes de la cochenille, i — Médaille d’honneur pour un travail théorique et pratique sur le carmin de cochenille.
  - On devra indiquer d’où provient l’infériorité des produits obtenus par les procédés décrits dans les traités de chimie, relativement à ceux que livre le commerce, et dire pour quelle cause la totalité de la matière colorante n’est pas transformée ou ne serait pas transformable en carmin.
  - Il s’agit donc de donner un procédé de préparation dont les produits puissent rivaliser, quant aux prix et à la vivacité de la nuance, avec les meilleures marques du commerce; puis d’expliquer théoriquement l’extraction partielle du colorant, ainsi que l’action réciproque des agents employés.
  - — Médaille d’honneur pour une, étude sur la matière colorante du coton, son isolement et son identité ou sa non-identité avec la matière qui fonctionne comme mordant dans les tissus de coton écrus ou insuffisamment blanchis.
  - — Médaille'd’honneur pour un mémoire sur la
  - | différence de composition entre les noirs d’aniline | verdissables et inverdissables. • • :
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - — Médaille d’honneur pour un travail sur les modifications physiques et chimiques que subit la fibre du coton par sa transformation en oxycellu-lose. — Expliquer la détérioration produite par un passage alcalin ou par l’eau bouillante sur la fibre oxydée. Cette étude aurait pour but de jeter un jour nouveau sur une question ayant pour point de départ les observations de M. Jeanmaire (« Bulletin delà Société industrielle », Tome XLIII, page350).
  - — Médaille d’honneur pour, un travail sur les modifications chimiques qu’éprouve la laine sous l’influence des hypochlorites et, en général, du chlore et de ses composés oxygénés.
  - — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze, suivant le mérite des travaux envoyés, pour des mémoires traitant de la constitution d'une des matières colorantes employées dans l’industrie des toiles peintes et non encore complètement étudiées.
  - — Médaille d’honneur pour la synthèse de l’une matières colorantes naturelles employées dans l’industrie.
  - — Médaillle d’honneur pour la théorie de la formation naturelle d’une substance quelconque du règne organique et sa production par synthèse.
  - — Médaille, suivant le mérite, pour l’étude chimique de la graisse du rouge turc extraite par M. Driessen des tissus huilés et dégraissés destinés à la teinture. (Le travail de M. Driessen a été présenté au Comité de chimie le 9 avril 1902 ; voir « Bulletin de la Société industrielle » de juin 1902.)
  - (A suivre.)
  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - INFORMATIONS ------
  - Depuis le 16 octobre, sont appliquées les instruc- tions relatives à la simplification des formalités à | remplir pour l’expédition des plis et lettres recom-: mandées, des chargements et des valeurs déclarées.
  - L’employé des postes à qui l’on présentera un pli recommandé n’aura plus à faire sur les registres aucune transmission d’écritures devant le client. Il vérifiera l’affranchissement et n’aura qu’à délivrer à l’expéditeur un simple récépissé. Un stock de récépissés .volants sera mis à la disposition des employés. Ainsi, des opérations qui demandaient deux à trois minutes devront être effectuées en quinze à vingt secondes.
  - Rappelons également que la « formule de politesse » de la carte postale à cinq centimes, la fameuse formule qui avait donné lieu à tant de bizarreries, a vécu. Dorénavant, toute carte postale ne portant pas plus de cinq mots, quels que soient ces mots, qu’ils aient le caractère d’une correspondance ou non, pourra n’être affranchie qu’à cinq centimes, qu’elle soit expédiée à découvert ou sous enveloppe ouverte.
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  - *
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  - Le journal des Economistes
  - Nous sommes informés qu’en raison de son état de santé, M. G. de Molinari, l’éminent économiste dont les idées ont eu tant d’influence, vient de renoncer à la rédaction en chef du Journal des Economistes.
  - D’après son désir, M. Félix Alcan, a confié à M. Yves Guyot l’importante mission de maintenir l’organe officiel de la Société d’Economie politique dans la ligne qu’il suit depuis soixante-huit ans et qui lui a donné une si grande autorité dans le monde entier.
  - Tous ceux qui comprennent l’importance de la science économique, surtout à notre époque où elle tient une si large place, applaudiront au choix qui a été fait, car nul mieux que M. Yves Guyot ne saura défendre les vrais principes économiques si intimement liés au sort et à l’avenir de nos in-
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - dustries, de notre commerce et de l’agriculture. L’ancien ministre des Travaux publics est connu par ses travaux considérables, son activité est inlassable. L’an passé encore il publiait un volume « Le Commerce et les Commerçants » dont nous avons signalé ici même l’apparition et qui est, on peut dire, indispensable à tous les industriels et commerçants, soucieux de bien comprendre leurs intérêts et d’agir avec méthode.
  - L. S.
  - LÈS TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraîre et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le recenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voya-geurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchan-dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l'auteur signale tout ce qu'il est bon de
  - connaître- et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, 1 est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle 1 ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et ' faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’en-‘endeut nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
  - | Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20 rue Tur got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
  - G. M.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX 8
  - Notre service de Contentieux (20e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit-d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement | l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dos-| siers, recherche les décisions qui ont pu être ren-| dues dans des cas analogues et, moyennant une l rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du 1 travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribu-
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  - naux:Conseils de préfecture, Cour d’appel. Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux, ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés et notamment avant d'engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le Contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de réper-* oire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (275) Chemin de fer. — Embranchements particuliers. — Demandes de matériel.—Obligation d’indiquer la gare destinataire (non). — Insuffisance de fourniture de wagons.— Trouble à l'industrie.—Dommages-intérêts.
  - Les propriétaires d’embranchements particuliers ne sont soumis, en ce qui concerne les demandes de matériel, qu’aux obligations imposées à tous les expéditeurs par l’article 6, paragraphe B, des conditions générales d’application des tarifs spéciaux de petite vitesse.
  - Et les dispositions de l’article premier du tarif spécial P. V. n° 29, chapitre II, relatif aux embranchements particuliers, aux termes desquelles les Compagnies ne sont tenues de fournir les wagons demandés par les propriétaires d’embranchements
  - DE LA TEINTURE
  - %
  - que « suivant les convenances de leur service, à la condition que les marchandises en provenance de ces embranchements parviennent à leur destination dans les délais..., en prenant pour point de départ le lendemain de la demande des wagons » — ne sauraient avoir pour conséquence d’obliger lesdits propriétaires à indiquer dans leurs demandes de wagons la gare destinataire.
  - Les tribunaux, indépendamment des indemnités qui peuvent être dues pour retard dans la livraison des marchandises que les wagons demandés étaient destinés à transporter, peuvent allouer à l’expéditeur des dommages-intérêts, à raison du trouble apporté à son industrie par le défaut de fourniture de matériel (solution implicite).
  - Tribunal de commerce de Laval), (11 mars 1908).
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - AVIS D’ADJUDICATIONS ETRANGER
  - 30 novembre. — Egypte. — Ecole khédiviale d’Arts et Métiers, à Boulaq (Le Caire). — Matières colorantes e t articles divers.
  - BIBLIOGRAPHIE
  - EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
  - La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
  - L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, 11 examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
  - Hygiène du Travail dans les Établissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures: 3 fr.
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  - *********
  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
  - Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, de leurs variétés. «
  - Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits de la dépouille, aliments et médicaments, textiles papier, matières colorantes.
  - Recettes pour tous, — Procédés utiles dans les aids, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, gravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-sustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi. : ' . '
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  - 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit Sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la uersonne qui a fait paraître l’annonce, sous-les initiales A: B. 25. Cette per- -
  - sonne répond si elle le juge a propos, mais dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déc inons toute responsabilité en cas de défaut de réponse. ‘
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera Das transmise.
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  - 183 fri 20. . — -, .=.=> 1
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- - TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES Pendant les neuf premiers mois des années 1907, 1908 et 1909
  - IMIPORTATIONS Quantités 1 livrées à la consommation i 1 EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
  - 1909 1908 1907 1909 1908 1903
  - Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — —- Brésil... .. » . — — Haïti....... » - — Guat:mala.. » — — Autres pays. » Totaux .... » Bois de teinture moulus ... » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre. » Lichens tinctoriaux » . Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Noix de galle et avelanèdes entières, con-cassées ou moulues Libidibi et autres gousses tinctoriales.... * Autres teintures et tanins » Kermès animal » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Cachou en masse. » Rocou préparé ..... » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois deteint.etd’autresespèces : » Autres . » Teintures dérivées du goudron de houille : Acide » Alizarine artificielle. » Autres » Outremer » Bleu de Prusse. » Carmins communs » - fins » . Vernis à l’alcool » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées » Ocres broyées ou autremertpréparées... » Verts oe Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes » Verts de montagne,de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » _ • - 2 178 21.766 2.204 6 756 32.904 446 3 384 9.951 2.63 28.607 24.109 26.052 17.688 1 474 422 8.625 3.312 828 19.420 720 69 1.631 1 1.284 10 971 709 690 176 9.953 5.791 164 740 19.176 31.768 3.753 25.381 3.370 9.250 41.754 678 2.778 4 621 201 27.171 33.348 32.982 26.040 1.089 411 18 226 2.007 965 16.423 1.021 55 1.302 1 308 9.398 1.011 795 72 9.995 5.202 99 1.097 26.238 35.125 4.766 21.242 2 602 12.621 44 231 666 4 322 3.322 3.155 41.761 21.129 29.518 15.825 1.539 6 18 11.842 2.424 503 23.253 593 56 1 571 1.562 19.082 644 716 93 10.117 5.072 84 650 21.168 40.120 Bois de teinture en bûches 1.000 k. - — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine » en poudre » » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu, » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine » Autres : Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins ... ; » Vernis à l’alcool » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées « » 380 82 85 842 32 1 110 195.544 105 68 581 100 333 3.621 1.914 680 167 266 609 242 299 88 10 994 12.752 20.026 3.518 29.683 76 973 104 3 1.702 13 701 789 5 29 908 15.359 250.770 333 77 45.323 3.907 294 103 64 606 916 1.533 234.013 251 650 734 278 1.316 1.331 407 690 186 678 356 23 178 15 841 16.547 15.480 2.663 26.281 76.812 351 4 670 13.868 909 24 49 1.069 12.590 202.110 257 97 42.753 3.939 216 88 169 488 661 1.914 306.660 405 2S3 521 1 398 2.382 1.750 476 243 156 443 220 18 78 19.907 19.037 8.941 2 687 28.058 78.630 756 13 9.571 13.150 326 51 53 1.022 12 052 213.7x9 322 259 35.840 4.205
  - 3
  - 2
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- p.332 - vue 339/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 333
  - REVUE DU MARCHE
  - 1
  - PLACE DE I. XIS
  - Les
  - Acide
  - acétique industriel 40 %
  - azotique ( voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur.
  - 100
  - 33
  - 31
  - k.
  - 2
  - nitrique
  - 20/22par 15 touries
  - 36’ b anc...........
  - 40-
  - 36'
  - 40-
  - jaune. .......
  - blanc.........
  - jaune ........
  - chimiquem. pur
  - oxalique . . . ......
  - phénique cristallisé 35
  - sulfurique
  - 53-............
  - 60’ environ ..
  - 66* » .
  - 66’ chimiq. pur au soufre.......
  - Potasse
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - i caustique 70175 plaques Perlasse ire qualité ..
  - » ordinaire......... rose factice........ 42(45 en tourie..... supérieure’.......... .
  - soude «
  - 60 »
  - » tartrique
  - Alcali volatil du » »
  - 1er blanc gaz 22’.. 28(29
  - Alcool dénaturé type Régie 90’... nu épuré............... » ordinaire...................... » de chrome.......................
  - Benzine cristallisable...... » lourde, industrielle
  - » type Régie........
  - Bichromate de potasse
  - »
  - soude
  - Bi-oxyde de baryum 85/86’.. Borax raffiné en cristaux.......... Carbonate de soude cristallisé Srème de tartre entière............
  - cyanure Dextrine
  - »
  - 32
  - 6
  - 31
  - 30
  - 37
  - 36
  - 52
  - 58
  - 82
  - 120
  - 5
  - 6
  - 8
  - 34
  - 16
  - 217
  - 31
  - 58
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 50
  - L’hecto
  - 19
  - 15
  - 42
  - 50
  - 50
  - L’hecto . 40 »
  - ,. 36 »
  - . 55 »
  - Les 100 k.
  - » en poudre ........
  - » soluble, paillettes,
  - rouge de potassium pur., blonde citron............ blanche..................
  - 80 70 87 49
  - 6 175 170 325 320
  - 43 43
  - 50
  - 80
  - Soude
  - Sulfate
  - »
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes
  - a
  - Extrait
  - Le litre . 23
  - extra................ . . .
  - pharmaceutique..... .
  - chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k.
  - d’orseille liquide n’ I
  - » » extra.
  - » supérieur....
  - de
  - Javelle
  - 40- Baume.
  - 35’ »
  - 25’ »
  - 20- »
  - Glycérine blanche industrielle 28’. Lessive caustique de potasse 36-..
  - »
  - » » de soude
  - Noix de Galles de Chine .. .
  - Orseille double.............
  - » triple ...................
  - Oxymuriate d’étain 32 % ...
  - Panama (Quillay)............
  - Permanganate de potasse....
  - Potassa d’Amérique.........
  - 40
  - 36
  - 115
  - 155
  - 185
  - 12
  - 11
  - 8
  - 8
  - 180
  - 33
  - 43
  - 50
  - 12 50
  - » imitation d’Amérique 66/70'
  - » » » 52/55
  - »r » 45’...
  - 195
  - 65
  - 80
  - 365
  - 85
  - 130
  - 90
  - 39
  - 33
  - 30
  - R
  - 90(92 .........
  - Solvay 65(70..
  - » 7580..
  - » 80(85..
  - caustique 60(62............
  - 70(72...........
  - » 60(62 plaquettes ..
  - » 70(72 » ..
  - de cuivre »
  - de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » » n 1..................
  - » » filor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains..................
  - Les
  - Bleu Outremer poudre p' lapeinture. » » » pour azurage.
  - » » » p. pap peints
  - de
  - Prusse
  - supérieur, extra...... n- 1 ......
  - Essence de térébenthine HP
  - 106
  - 50
  - 25
  - 14
  - 16
  - 14
  - 22
  - 23
  - 21
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 48
  - 6
  - 50
  - 50
  - 50
  - 50
  - Le kil.
  - 4 4
  - 4 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 95
  - 115
  - 180
  - 155
  - 135
  - 105
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cot - :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Jaune
  - % 15
  - 2e qualité... 3e bonne ....
  - 3e inférieure.
  - - Sisal, Yucatan...
  - - Honduras.........
  - - Tabasco......
  - - Haïti Cap....
  - - Fort-Liberté..,, - Aquim..........
  - St-Marc ...... .
  - - Gonaïves ...
  - P.-de-Paix.........
  - - Miragoane........
  - - Saint-Domingo...
  - - Martin, et Guadel.
  - - Jamaïque. ...
  - Cuba et St-Yago ..
  - ..................
  - Tuapan......... ..............
  - Campèche..........
  - Carmen............
  - Tampico.......... Porto-Plata..... Haïti. ......... ...
  - Jamaïque..........
  - Barcel et P. Cab .. .................. Carth. et Savan... Maracaïbo.........
  - Fustet..... 1 D0 k.
  - Tatajuba(Pern.)50 k.
  - Bahia . .........
  - Corinto.... . ..
  - Amapala. F0 kil.
  - 7 5
  - 5
  - 6
  - 6
  - 4 4
  - 4
  - 4
  - 4 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5 5
  - 5
  - 5
  - •. ot
  - 4
  - 5
  - 3 4
  - 18
  - 5
  - 5
  - 75
  - 1C
  - 75
  - 70
  - 65
  - 65
  - 80
  - 80
  - 60
  - 85
  - 50
  - 25
  - 50
  - 50
  - 50
  - 60
  - 50
  - 25
  - 85
  - 85
  - 75
  - 75
  - 95
  - 95
  - 25
  - 10
  - à
  - 9 6
  - 5
  - 6
  - 6
  - 5
  - 4
  - 4
  - 4 4
  - 4
  - 4 4
  - 4
  - 5
  - 5
  - 5
  - 4
  - 5
  - 5
  - 6
  - 4
  - 4
  - 22
  - Rouge Brésil Bahia..........
  - » Calliatour... 100 k.
  - »
  - Lima.......
  - Ste-Marthe Brésillet ..
  - Sandal.....
  - Sapan.....
  - 50 k.
  - 7 ..
  - 6 ..
  - 100 k. . .50k.
  - 8
  - 3
  - Quebracho 100 k. Pernambuco ,50 k
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé....
  - Cochenille
  - On cote :
  - Tenérife zacatille Ténérife grise...
  - Bengale
  - a va,
  - Mad
  - Curcuma
  - ... .50 kilos .
  - . Pond.....
  - On
  - On
  - cote
  - cote
  - Dividivi les 50 kil....
  - Indigos actuellemert :
  - Beng. sur v. et bl.' 1(2 k. fin violet et pourpre....
  - = S 09
  - «
  - 6 .
  - 105 .
  - 20 .
  - 45 ..
  - 45 ..
  - 48 ..
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 25
  - 75
  - 70
  - 70
  - t CO -i to -1 oo •‘ •‘ V ©t o ot
  - 60
  - 60
  - 95
  - 15
  - 35
  - 10
  - 5 50
  - 5 15
  - ram("‘
  - 9 .
  - 7 .
  - 10 .
  - 10 , - 4 .
  - 8 .
  - 8 .
  - 10b .
  - 30 .
  - 1. 2 kil.
  - -
  - M
  - 1C
  - •1
  - 50
  - 70
  - 70
  - 50
  - c2 CO —1
  - 15
  - 25
  - beau viol. et dito.. bon violet ......... bon moyen violet... moyen violet... beau violet rouge... bon violet rouge. ... bon moy. v. rouge.. fin rouge... beau dito......... bon dito............ bon à fin cuiv. cuiv. ord. et bas...
  - Java..........
  - Kurpah........
  - Madraa ......
  - Manille.......
  - ............. Guatemala flor
  - N.M
  - N-M
  - » bon à fin aobré..
  - » — cor....
  - • cor. ord. à bas..
  - N -Gren An, surf. 1/2 k N.M.
  - * bon à beau.. N.M.
  - » ord. et moyen N. M
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ............. M
  - Mers du Sud.............M
  - Madagascar............. M
  - Quercitren
  - On cote les 5C kil .
  - Baltimore fu eiflé ....... ..
  - , gros ...............
  - Ûo ‘ c s* < O
  - Rocou 1/2 ruz.
  - 4
  - 5
  - 4
  - 2
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 4
  - 3
  - 3
  - 3
  - 3
  - 2
  - 1
  - 3
  - 2
  - 1
  - 25
  - 50
  - 75
  - 25
  - 25
  - 75
  - 25
  - 75
  - 50
  - 25
  - 25 M
  - 50
  - 25
  - 75
  - 0 275 N. M
  - à
  - 6
  - 5
  - 6
  - 3
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4
  - 3
  - 4
  - 4 3
  - 3
  - Cas ce
  - 4
  - 2
  - 3
  - O
  - eJ1 ©
  - 5C
  - 5C
  - en
  - 6.2
  - 5C
  - 5C
  - 56
  - 75
  - 30
  - ai
  - Ipon 1 4
- p.333 - vue 340/396
- - C
  - S
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Boisde Campêche(Laguna)
  - a
  - (Guadeloupe)
  - 15
  - # de Fustet Albanie... achou noir, ire marque..
  - » marques ord
  - ochenille
  - argentée..100 k.
  - grise............
  - 12
  - 95
  - 70
  - 380
  - 300
  - 15
  - 85
  - »
  - » urcuma
  - zacatille. naturelle noire Palmas lek.
  - Bengale..........
  - Chinois... ......
  - Madras............
  - Gal.es de Chine . . ......».
  - Prussiate jaune de potasse.
  - 275 .
  - 50 .
  - 56 .
  - 48 .
  - 125 .
  - 150 .
  - Co ex es
  - •* 0 •‘ o St o
  - 130
  - INDIGOS — Au 1/2 kilo Madras bon t beau tendre.
  - =
  - Kurpah
  - Kurpah
  - Bengale
  - e R a
  - moyen et bon moyen coloré............... moyen ord. et ord. terne et serré... .
  - 1 on et beau violet et violet rouge..
  - moyen et bon moy. assez coloré.. .
  - moyen ord. et ord. mél. et terreux. .
  - î beau et fin violet bon moyen à bon violet et violet rouge ...............
  - moyen violet-rouge et rouge............
  - M.
  - S
  - =
  - M.
  - 5
  - M..
  - M
  - M
  - bon moyen.........
  - beau et bon violet.
  - DROGUERIES
  - M
  - M
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique.. ..... .
  - Alun raffiné (entrepôt).... .
  - : » (acq.)............. Couperose emballée..... Essence de térébenthine (d. fûts)...................
  - Id. (s. fûts)... ........... Fécule de pommes de terre, 1er bl. .......... .. . ...
  - id. 2e bl. (entrepôt)......
  - Galles vertes et noires.....
  - » noires Alep........
  - » blanones pays......
  - Gomme arabique, en sorte .
  - con-
  - CO
  - Co P
  - Ir) o C ©
  - 35 .
  - 33 .
  - 170 .
  - o 10
  - 2 GO vd
  - Ghésirée, en sorte..... ... .
  - Sénégal,s. bas du fleuve 80 .
  - » Galam............... Aden, sorte cour, bonne Mogador, blonde.......
  - » blanche.............
  - Laque en f. qté orange.
  - 78 .
  - B
  - mi-orange cerise AC
  - Sandaraque lavée......... • Damar (Batavia)........ a » Singapore...... « » Penang.... ...
  - Gomme adragante Syrie....
  - » » Anatolie.
  - Quercitron...............
  - Garance, racine.............
  - » poudre...............
  - Rocou Guadeloupe .....
  - » Cayenne ...... . Safran d’Espagne, Valence pur........... ............. Sulfate de evivre(entrepôt)
  - (consom.).
  - 270
  - 200
  - 250
  - les
  - s oo
  - 200
  - 150
  - M
  - 70 .
  - 110 .
  - M .
  - 90 .
  - 46 .
  - 50 .
  - 19
  - 18
  - 190
  - 90
  - 190
  - 140
  - 850
  - 600
  - Sumac en feuilles..,..... 40.........
  - » poudre.,...,. .. 40 .. T.
  - Styrax liquide..... .. 130 .. (50
  - Tamarin Madras.> 33 .. ..
  - Verdet, eu pains, extra sec,
  - sous toile............ ........... » en pains, extra sec,
  - sous pap . ...... ... .> ...
  - » bofi marchand en pains . .. ...
  - « » en boules . . . ...
  - » raffiné en poudre sec..............
  - Mous en Barils
  - Qualité extra........................
  - Qualités.- ordinaires................
  - Savons durs en caisses ou sacs de
  - 40 42
  - 28 29
  - 60 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - BOIS DE TEINTURE
  - Acide
  - muriatique ... nitrique......
  - M ............ sulfurique.... sulfureux .... tartrique .....
  - Ammoniaque liquide
  - Borax raffiné...o.
  - 20
  - 36
  - 40
  - 66
  - 50
  - d. d. d. d. d.
  - 22 d
  - 10
  - 38
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - 50 à
  - 50
  - Blanc de zinc de la Méditer, poudre....................
  - broyé.......................
  - Crème de tartre.............
  - Cristaux de soudé en sacs de 100 kilos, disp..........
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins..............
  - Lessive caustique 38/39 d.. Nitraté de soudé brut.......
  - » de potasse brut.... Sel de scude, 80/85, cens, et entr. en bq. de 700 kil. ,m. Sel de soude, 70/75, disp...
  - » 30/35, disp...
  - Soude douce 33 deg. en vrac Sulfate de cuivre .......... Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible..
  - SAVONS
  - Blanc
  - Jaune
  - 47 .
  - tso
  - 8
  - 22
  - 9
  - 24
  - 44
  - 50
  - 19 14
  - 12
  - 5
  - 25
  - 75
  - 75
  - 50
  - E 45
  - 5 50
  - Cuits (unicolores) pur à l’huile d’olive. .....
  - extra pur augmenté résineux
  - »
  - (72 0/0 d’huiles)
  - Vert à l’huile de
  - (60 0/0
  - (72 0/0
  - (72 0 /0
  - pulpes industriel.
  - » tunisien ......................
  - Jaune » à manteau blanc ...
  - 50
  - 76
  - 57
  - 51
  - 50
  - 48
  - 53
  - 48
  - 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)
  - » (60 0/0 d’huiles)...........
  - Rosé..........................
  - Noir..........................
  - Blanc spécial suiffé..........
  - Bleu
  - R
  - 49
  - 50
  - 50
  - 43
  - 64
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - pur pâle ou vif., mixte » ,.
  - talqué Ire qualité
  - Marbré
  - » 2 e
  - b'eu ou
  - Selon Mi-cuits
  - 50
  - 48
  - rosé Dijon..
  - Nantais
  - Non-Cuits
  - qualités
  - Savons (à la batteuse) Marbté bleu ou rosé. Résineux...............
  - Vert exportation...... Brun ......... ...... Noir . .
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  - 58
  - 53
  - 52
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  - 47
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  - G2 Ga t. 19>
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  - 36
  - 40
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  - Brésillet.................
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti ....
  - — Martinique, Guade loupe , Calliatour . . . . .. Pernambôuc................ Jaune Cuba ...
  - — Guayrà-Tabasco. .
  - — Tuspan. . . . Lima. . . . . . . . Tampico. ................ Sapan. . . .............. Sainte-Marthe............ Nicaragua................ Sandal rouge . . . .
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. . Indigo Bengale poupré . . .
  - — — fin violet .
  - — —, beau violet .
  - — — bon violet. .
  - — — moyen violet .
  - — •— petit violet. .
  - — , ordinaire et
  - cuivré .
  - — Java ordin. et cuivré . —- Madras fin. .... — — beau . . .
  - — —. .bon . ...
  - — — moyen . . .
  - — — ordinaire. .
  - Kurpah kuddapah beau violet — —: bon violet.
  - —• — moy. viole»
  - — — pet. ordin.
  - •— Pondichéry bon violet
  - — — moy.violet
  - —: — ora. et cuivré
  - — Manille ..... —- Guatemala flor .
  - — — sobre . .
  - — — cortès . .
  - — Mexique flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — .— ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orauge D C . le k.
  - — blonde,Irequal. — — — 2equal.
  - — —. cerise. . . .
  - — -— . blondeordin. .
  - Garance d’Avignon. . 100 k Lac» Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du .Sud. 100 k
  - — Madagascar . .
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  - OUVRAGES SPÉCIAUX
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  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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  - LIVRES ET PROCÉDÉS DE TEINTURE
  - Par M. PIEQUET. Un volume in-16.........6 fr. 50
  - MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
  - FORMULAIRE INDUSTRIEL
  - par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
  - LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
  - par Antonio Sansonè. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
  - Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, exécution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Garnier frères, éditeurs, Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
  - CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
  - par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
  - 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
  - 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozényliques. — Matières colorantes non classées.
  - GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
  - Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour là fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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  - Teinturier, Apprêteur et Dégraisseur, ou art de teindr» la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
  - Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume......................... 3fr."0
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- - 53e Année. — No 22.
  - 20 Novembre 1909.
  - LE
  - MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus C
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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  - Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
  - s’adresser aux bureaux du Journal
  - 20, rue Turgot, 20 — PARIS
  - Augouere • S La ligne (anglaise). . . 1 fr.
  - ANNONCES . j Faits divers ..... 3 fr.
  - Prix à forfait pour insertions répétées
  - Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau do journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Procédé pour teindre de part en part les tissus épais (suite et fin) — Les nouveaux colorants. — Teinture de la laine de mouton non filée. — Procédé pour rendre ininflammables les tissus de coton. - Etude sur les alterations des tissus de soieries chargés (suit).
  - — Société industrielle de Mulhouse. — Les transports. - Infor-maions. — Notre service de contentieux. — Jurisprudenze.— Adjudications administratives. — Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - PROCÉDÉ pour TEINDRE DE PART EN PART LES TISSUS ÉPAIS(I)
  - (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
  - Les propriétés différentes de pénétration et d’égalisation des matières colorantes ne jouent plus aucun rôle, car la dissolution colorée entre dans l’étoffe et est aspirée au travers par une action mécanique. Ce procédé de teinture réalise une notable économie de temps, car on gagne ainsi tout le temps employé d’ordinaire à faire absorber et à égaliser les couleurs.
  - Comme les marchandises sont imprégnées et teintes au large, on arrive à une grande égalité de ton et on évite la formation de taches provenant des plis surchauffés. La longue ébullition qui agit
  - (1) Conférence faite au 7e Congrès de chimie appliquée, Londres 1909, par M. le prof. Dr von Kaptt, à Aix-la-Cha-pelle (Farberseitung, 15 août 1909.)
  - si défavorablement sur les tissus de laine peut être considérablement diminuée, car il n’est pas nécessaire de chauffer pluslongtemps que ne le demande la fixation des couleurs employées. La durée de l’ébullition varie beaucoup suivant les matières colorantes. Pour certaines, 15 minutes suffisent, pour d’autres il faut une heure, et il est avantageux, au point de vue de l’économie du temps, d’établir par des essais préliminaires la durée nécessaire au fixage de chaque couleur, car par le procédé ordinaire de teinture on chauffe en général beaucoup plus longtemps que ne le demande le fixage proprement dit, en raison même de la nécessité de faire pénétrer et d’égaliser les matières.
  - Les échantillons de teinture en indigo que je vous soumets ont été teints aussi bien sur laine que sur coton, dans la cuve d’hydrosulfite et la durée du passage n’a été que de 20 minutes, tandis que les draps d’uniforme épais doivent, comme on le sait, être manœuvrés suivant la méthode ordinaire, pendant des heures, dans la cuve et encore n’arrive-t-on pas à les teindre de part en part; il en est de même des tissus mélangés, très difficiles à teindre à fond, que l’on teint aujourd’hui généralement sur des cadres en étoile dans la cuve plongeante et qui demandent plusieurs jours pour prendre une teinte foncée, sans même que pour cela le tissu soit complètement traversé. Par ce moyen, il est possible aussi de teindre en rouge turc et
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - rouge para les pièces de coton épaisses et dures, comme par exemple les tissus pour couvertures de matelas, comme aussi, en cachou et en couleurs au soufre, les toiles de tentes, les étoffes pour havre sacs, musettes, etc.
  - Gela nous mènerait trop loin d’énumérer toutes les applications de ce procédé et je me contenterai d’ajouter que c’est l’atelier de construction de B. A. Cohnen à Gravenbrick qui vend les licences et les machines.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Olive jaune Immédiat 5 G, brev. s. g. d. g.
  - L’Olive jaune Immédiat 5 G, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise, est un nouveau colorant qui possède les mêmes excellentes qualités de solidité que notre ancienne marque d’Olive jaune immédiat G, mais de nuance notablement plus vive et plus jaunâtre.
  - Ce produit se distingue également par son excellent unisson. Il convient donc très bien pour la production de nuances mode de tous genres et, en particulier, en combinaison avec les différentes marques de Vert Immédiat, pour obtenir des olives jaunâtres et des verts olives intenses.
  - L’Olive jaune immédiat 5 G convient pour toutes les branches de la teinture du coton ; il peut se teindre également très bien en appareils mécaniques.
  - Procédé de teinture :
  - Coton filé
  - On teint dans les barques de bois ordinaires, munies de rouleaux exprimeurs, de préférence sur des bâtons coudés, dans un volume de bain égal à 20—25 fois le poids du coton.
  - 50 kilos de filés
  - 1er bain : vieux bains :
  - Olivejaune immédiat 5 G 2—6 kg. 1,5—4 kg. Sulfure de sodium crist. 2—6 » 1,5—4 » . Carbonate de soude cale. 1,5—2,5 » 0,1—0,25» Sel marin ou sulfate de
  - . soude calc. . .... 2—20 kg. 0—3 »
  - On teint environ 1 heure, à une température voisine du bouillon, puis on exprime, rince et sèche.
  - Coton en bourre
  - On teint dans un volume de bain égal à environ 20 fois le poids du coton, avec à peu près les mêmes proportions que celles indiquées pour le coton filé, sur premier bain et sur vieux bains.
  - Coton en pièce
  - On teint de préférence au jigger, muni de rouleaux exprimeurs.
  - 1er bain': vieux bains :
  - Olive jaune immédiat 5 G 2—8 gr. 3—8 0/0 Sulfure de sodium cristallisé 2—8 » 3—8 0/0 Carbonate de soude calciné. 3 gr. 1—2 0/0 Sulfate de soude calciné 5—20 » 2—5 °/° par litre du poids de bain. du tissu, en outre : Olivejaune immédiat 5 G 3—8 0/0 Sulfure de sodium cristallisé. . . . 3—80/0 du poids du tissu.
  - On teint au bouillon pendant 1 heure environ, puis on exprime et on rince immédiatement à l’eau froide.
  - Teinture en appareils mécaniques
  - Olivejaune Immédiat 5 G Sulfuredesodiumcristallisé
  - Carbonate de soude cal.
  - Sulfate de soude crist.
  - 1er bain :
  - vieux bains :
  - 5—10 0/0 3—6 0/0 5—10 0/0 3—6 0/0 du poids du poids
  - du coton du coton
  - 3 gr. 0,25-0,50/0 5—20 » I —3 o/o
  - par litre du poids
  - de bain. du coton.
  - On teint à la température du bouillon, pendant 1/2—1 heure, on exprime ou aspire rapidement le
  - bain et on rince.
  - Lanafuchsine brillante SL
  - Ce nouveau colorant de la même firme, constitue un excellent complément de la série de Lanafuchsine et donne des teintes encore plus solides a
  - la lumière et notablement plus vives que ces prO" duits, qui se distinguent en outre par une bonne solidité aux alcalis. •
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 339
  - Ce colorant convient très bien pour la production de rouges vifs sur laine filée et en pièce, aussi bien que comme bon produit de nuançage, en combinaisons avec d’autres produits unissant bien et solides à la lumière.
  - La Lanafuchsine brillante SL présente également de l’intérêt pour la teinture de la soie, en raison de Son excellente solidité à la lumière et de sa nuance vive.
  - Propriétés
  - Solidité à la lumière : IV.
  - Solidité au lavage : II—III.
  - Solidité au foulon : I—IL
  - Solidité aux alcalis : IV.
  - Solidité au soufre : IV.
  - Solidité au carbonisage : IV.
  - Solidité au décatissage : IV.
  - Réserve des effets de coton et de soie : Réserve le coton et la soie.
  - Mode de teinture
  - Laine. — On teint suivant le procédé usité pour les colorants de bon unisson, avec addition de 10 o/o sulfate de soude cristallisé et 10-15 0/0 bisulfate de soude (suivant l’intensité de la teinte) ou 20 0/0 sulfate de soude et 4-6 0/0 acide sulfurique.
  - Pour des tissus carbonisés et non neutralisés, on commence la teinture avec sulfate de soude seul et on ajoute plus tard, si c’est nécessaire, un peu de bisulfate de soude ou d’acide sulfurique.
  - Soie — On teint de la manière habituelle, en bain de savon de grès coupé à l’acide sulfurique.
  - TEINTURE DE LA LAINE DE MOUTON non filée
  - On teint généralement la laine des moutons lorsqu’elle est destinée à des tissus ouvrés ou mélangés. Toutefois on teint quelquefois la laine non filée, lorsqu'il s’agit de la confection de tissus unicolores ou des laines destinées à la fabrication de draps fins. Ces étoffes sont susceptibles de coter un prix plus élevé que celles teintes en pièces, à condition toutefois que l’on n’emploie pour cela que des Substances colorantes résistant et à la lumière et au .
  - foulonnage. Lorsqu’il s’agit cependant de laines destinées à des trames inférieures qui ne sont que fort peu exposées aux influences de la lumière, on peut employer pour la teinture des laines, des substances colorantes quelque peu sensibles à la lumière, mais très résistantes au foulonnage. Nous donnerons plus bas plusieurs recettes dont la composition est rationnelle et économique.
  - La première opération à laquelle on soumet la laine est le soi-disant désuintage. A part le suint normal, le lanoline, la laine des moutons contient de nombreuses impuretés qu’il faut éliminer avant la teinture des fibres. Au cours du désuintage les laines perdent de leur poids primitif, selon leur lieu d’origine les quantités suivantes :
  - Laines de tanneurs...................30 à 40 O/O
  - Fines laines hongroises. . , . . 30 à 35 o/o
  - Laines silésiennes.................... 30 0/0
  - Laines de Port-Philippe. .... 30 o/o
  - Laines d’Odessa.................... 15 à 20 o/o
  - Laines du Cap....................... 5 à 6 0/0
  - Laines de Buenos-Aires................. 60 0/0
  - Ce nettoyage des laines se fait généralement dans une cuve qui a un mètre de diamètre. Un filet est fixé au-dessus de la cuve, lequel peut être plongé dans le bain ponr en être retiré dès eue la laine est désuintée. Un monte-charge permet de faire cette opération avec la plus grande facilité.
  - La lessive se compose d’eau chaude à 50° R., dans laquelle on a fait dissoudre 15 kil. de soude calcinée, 5 1. d’ammoniaque; 011 ajoute 3 kil. de savon monopol lorsqu’il s’agit de laver des laines très sales et difficiles à nettoyer.
  - Le bain pour le désuintage des laines de mouton ne doit jamais avoir plus de 50° R. ni moins de 42° R. ; car si le bain est trop chaud, la laine se rétrécit et perd son aspect brillant ; par contre, si le bain n’est pas assez chaud, s’il est au-dessous de 42° R., il perd la faculté de nettoyer la fibre com-plètement.
  - La soude employée doit toujours être calcinée. On la trouve dans le commerce sous le terme erronné de soude d’ammoniaque.
  - Par suite de sa teneur en soude, caustique, la
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- - 340 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - soude d’ammoniaque enlève complètement le suint et les impuretés de la fibre de laine ; cependant il est utile d’ajouter au bain un peu plus d’ammoniaque lorsqu’on traite des laines dont la teneur en suint est peu élevée, afin que la soude caustique n’ait aucune influence fâcheuse sur la fibre.
  - Il est, d’ailleurs, peu rationnel de désuinter avec la seule soude, c’est pourquoi nous avons donné ci-dessus la composition d’un bain qui pourra servir pour toutes les espèces de laines.
  - • On employait autrefois de l’urine à la place de l’ammoniaque, mais l’emploi en est plus rare dans les exploitations modernes.
  - Dès que l’on commence le désuintage, on plonge le filet dans le bain et on y ajoute 10 à 12 kil. de laine que l’on manipule pendant 1/2 heure environ. Puis on soulève le filet, on soutire le bain dans une autre cuve et on rince la laine proprement dans une barboteuse.
  - Après chaque cinquième bain, il faut renforcer la lessive en y ajoutant 3 kil. de soude et 2 litres d’ammoniaque. Naturellement le teinturier verra lui-même s’il doit renforcer le bain dès le deuxième ou le troisième lavage.
  - (A suivre.)
  - (Traduit spécialement de Appretur Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
  - PROCÉDÉS pour rendre ininflammables les tissus de coton
  - De nombreux procédés ont été préconisés pour diminuer, dans une certaine mesure, l'ininflammabi-lité des cotonnades ; car il a été impossible de la supprimer complètement jusqu’à présent.
  - Généralement les diverses substances ignifuges sont ajoutées à l’apprêt ; c’est plus économique que lorsqu’il faut apprêter une première fois puis reprendre le tissu pour l’imprégner de produit.
  - L’apprêt ignifuge peut se composer de 30 kg. d’amidon de froment, de 15 kg. de borax et de 30 kg. de tungstate de soude (neutre) mélangés, puis mis en pâte selon l’usage et cuits. Le borax, l’alun, le tungstate de soude, le silicate de soude
  - et le phosphate d’ammoniaque sont propres à rendre ignifuges les tissus qui en sont enduits ou imprégnés.
  - Voici une autre composition d’apprêt :
  - 8 parts de sulfate d’ammoniaque, 21/2 parts de carbonates d’ammoniaque, 2 parts de borax, 3 parts d’acide borique, une part de gélatine et 2 parts d’amidon sont dissous dans 100 parts d’eau pure. Le tissus est imprégné de cette solution à 30° C. puis séché.
  - Citons encore la composition suivante qui a donné d’excellents résultats : 6 parts d’alun, 2 parts de borax, 1 part de tungstate de soude et 1 part de dextrine. Ce dernier produit sert à lier, à fixer les autres.
  - Un autre apprêt employé assez fréquemment se compose de 6 kg. d’alun, 2 kg. de borax, 2 kg. de phosphate de soude, 2 kg. de tungstate de soude et 3/4 kg. de sulfate d’ammoniaque sur lesquels on verse une quantité égale de lessive de soude à 35-36° B. jusqu’à ce qu’il se soit formé une solution d’un blanc laiteux, puis on porte lentement à ébullition.
  - Ce dernier apprêt est très avantageux pour les matières premières qui ne contiennent pas de couleurs. Les couleurs sensibles ne peuvent pas être traitées car les tissus doivent être imprégnés d’un apprêt très chaud. Il en est de même pour le séchage du tissu qui doit se faire à 50°-60° C.
  - (Traduit spécialement de Appretur Zeitung par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - ÉTUDE
  - SUR LES Altérations des Tissus de Soierie chargés par M. P. Sisley (1).
  - (Suite — Voir nos précédents numéros.)
  - Expérience XIII
  - Des tissus taffetas de plus en plus chargés ont été fabriqués avec de la trame Japon 44 deniers teinte ! en diverses couleurs. Des bandes de tissus de 2 cm. 1/2 ont été essayées au dyamomètre puis
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen, n‘ 6, 1908.
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  - d’autres ont été chauffées en flacons cachetés à la température de 30° et à 40° C. Ces bandes ont été essayées de deux mois en deux mois. Je ne donne" rai l’essai qu’après quatre mois de conservation à ces températures, et enfin après trois ans de maga-
  - sinage à l’abri de la lumière à la température atmosphérique. Pour corriger les erreurs de réduction, j’ai ramené la ténacité à un même nombre de fils de trame représentant la réduction moyenne du tissu.
  - Nombre de fils de trame au centimèt. Moyenne de 20 essais
  - Ténacité Initiale 12 octobre 1905 Allongement à la rupture Après 3 ans à la temp. ord.
  - Initiale 12 octobre 1905 Après 4 mois a 30 Après 4 mois à 40- APrès 3 ans à la temp. ord. Après 4 mois à 30- Après 4 mois à 40-
  - Trame cuite poids pour i3k-5 I2k.5 I5k.7
  - poids 49 i6k.8 19-5 0/0 n.»o/o 7-5 0/0 10.1 o/o
  - Trame chargée 45 0/0. . 45 i6 7 il 4 7 5 il 8 19.1 8.6 5-» 6.6
  - Trame chargée 83 0/0 . 43 15 5 9 1 6 7 8 9 15-2 5-2 2-3 3-3
  - Trame chargée 148 0/0. 39 ii 5 6 9 3 » 1 5 4-4 . O.2 0.» o.»
  - Ces èssais expliquent pourquoi des tissus qui se sont conservés de longs mois à une température modérée se fusent très rapidement s’ils subissent l’action d’une température un peu plus élevée, comme cela se passe lorsqu’on expédie des tissus dans les pays chauds.
  - Actions altérante des chlorures sur la soie. — Dans d’autres publications (il), j’ai montré que, même à de très faibles doses, les chlorures et l’acide chlorhydrique possédaient une action altérante très considérable sur la soie et principalement la soie chargée.
  - Je ne veux pas revenir sur ce sujet ici, mais je tiens à signaler que toutes les eaux industrielles renferment une petite quantité de chlorures; il n’est pas impossible que les faibles traces que la soie peut contenir de ce fait aient une certaine influence dans le phénomène de l’altération spontané des tissus chargés.
  - Des moyens de remédier aux altérations des tissus chargés
  - Dans des publications antérieures déjà citées, j’ai montré quel était le mécanisme de l’action altérante des chlorures sur la soie et déterminé d’une façon scientifique irréfutable l’origine des taches qui se produisaient sur les tissus de soieries sous l’influence de la sueur.
  - La difficulté que l’on éprouve à faire observer, au
  - cours des différentes manipulations de la soie, des précautions de propreté suffisantes pour éviter ces inconvénients m’a fait rechercher s’il n’y aurait pas un moyen de rendre les tissus chargés inaptes à subir cette altération, en empreignant la fibre d’une substance capable de paralyser le phénomène d’oxydation qui occasionne l’altération de la. couleur et de la fibre.
  - Un corps devant donner des résultats satisfaisants devait être incolore, inodore, non toxique et présenter des propriétés antioxidantes et anticatalytiques extrêmement énergiques, il devait en outre posséder une série de propriétés particulières qu’il était très difficile de trouver réunies dans une substance chimique unique,
  - La complexité d’un tel problème rendait l’obtention d’un résultat satisfaisant extrêmement difficile ; aussi mes recherches commencées au début de l’année 1902, avant la publication de mon premier travail sur les taches spontanées, n’aboutirent à des résultats complets que plusieurs années plus tard.
  - Dès la fin de 1902, j’obtenais des résultats intéressants qui reçurent quelques applications industrielles ; ce premier succès m'engagea à poursuivre l’étude de cette question afin d’obtenir une méthode de traitement entièrement satisfaisante, permettant d’éviter sur les tissus non seulement les taches produites par la sueur, mais aussi les altérations dues à l’action de la lumière et de la chaleur.
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  - Sans avoir connaissance de mes recherches et guidé à peu près par les mêmes idées théoriques que moi, le Dr Meister, lequel est attaché à une des plus importantes usines de teinture de la Suisse, trouva que les sulfocyanates alcalins paralysaient l’action altérante des chlorures sur la soie et qu’en même temps les tissus chargés, ainsi traités, devenaient plus résistants à l’action de la lumière. Meister ne publia pas sa découverte et tint son procédé secret, pour lequel il déposa un pli cacheté à la Société industrielle de Mulhouse le Ier février 1903.
  - D’autre part, le professeur Gianoli, directeur du laboratoire de recherches sur la soie de la Société anonyme coopérative pour leConditionnement de la soie à Milan, ignorant les recherches de Meister, eut l’idée d’essayer d’employer les sulfocyanates pour protéger les tissus de soieries chargés contre les altérations dont ils étaient le siège. il reconnut que l’action protectrice était commune à tous les dérivés de l’acide sulfocyanique et était liée à la présence du groupement CAzS.
  - Le procédé Gianoli fut breveté par la Condition des soies de Milan dans tous les pays.
  - Après une entente avec la Condition des soies de Milan, je soumis à une étude approfondie le procédé Gianoli et pus en reconnaître toute la valeur.
  - Cependant, les difficultés d’application des sulfo-cyanatesdans certaines conditions mefirent chercher une méthode qui présenterait tous les avantages reconnus des sulfocyanates sans en présenter les inconvénients. C’est ce qui me conduisit à employer la thiocarbamide. Le procédé fut soumis à une étude très attentive, faite en commun avec le laboratoire de la soie à Milan.
  - A la suite de cette étude, le procédé fut cédé par notre maison à la Condition des soies de Milan qui prit tous les brevets, la maison Vulliod, Ancel et Cie de Lyon conservant le monopole des brevets pour la France,
  - (A suivre.)
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
  - Programme des prix à décerner en 1910 (Suite — Voir notre précédent numéro.)
  - Mordants
  - — Médaille d’argent pour l’application comme mordant ou comme colorant de quelque métal non usuellement employé ou d’une modification nouvelle d’un des composés connus et employés dans l’industrie. Le composé devra être solide et l’application pratique.
  - — Médaille d’argent pour un travail sur la question suivante :
  - « Quelles sont les dissolutions métalliques qui abandonnent par immersion leur base aux- fibres textiles et quelles sont les conditions dans lesquelles ces teintures ou mordançages s’effectuent le mieux?»
  - — Médaille d’honneur pour une étude sur les mordants de fer et le rôle qu’ils jouent dans la teinture suivant l’état d’oxydation et d’hydratation dans lequel ils se trouvent.
  - On sait que l’alizarine teint en violet roussâtre l’oxyde ferrique et l’on suppose que le mordant qui se prête le mieux à la teinture en violet est un oxyde ferroso-ferrique. D’autre part, Persoz a obtenu un très beau violet au moyen d’un mordant ferrique. Il s’agirait de déterminer :
  - , 1° Si le mordant généralement employé (prolignite de fer) donne lieu effectivement à un dépôt d’oxyde ferroso-ferrique sur la fibre ;
  - 2° Dans quelles conditions l’oxyde ferrique est sueceptible de donner uu violet normal.
  - — Médaille, suivant le mérite, pour un travail sur les mordants doubles ou multiples donnant une extension nouvelle aux faits actuellement connns dans cet ordre de phénomènes.
  - L’auteur devra passer méthodiquement en revue les mélanges entre eux des corps susceptibles de fonctionner comme mordants, leurs mélanges avec les oxydes qui ne sont pas reconnus comme tels et indiquer les résultats des teintures obtenues sur ces mélanges avec plusieurs classes de colorants.
  - « Il existe des travaux sur ce sujet, entre autres H ceux de MM. Horace Kœchlin.
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  - — Médaille d’honneur pour un procédé permettant de supprimer la préparation en matière grasse pour l’impression des couleurs-vapeur en général.
  - — Médaille d’honneur pour un procédé permettant de fixer les couleurs au tanin par simple vapo-risage, sans avoir recours au passage en émétique, tout en leur conférant la solidité qu’elles possèdent après ce passage.
  - La solution du problème est liée, soit à la découverte d’un nouveau procédé de fixation, soit à celle d’une réaction permettant au mélange de tannin, de sel d’antimoine et de colorant basique de ne se précipiter sous forme de laque que sous l’action du vaporisage.
  - Couleurs •
  - — Médaille d’argent pour un noir d’aniline, ou un autre de même solidité, n’affaiblissant pas le tissu et supportant le contact de toutes. les autres couleurs, notamment celles à l’albumine, sans nuire i aux nuances auxquelles on l’associera.
  - Le noir d’aniline a l’inconvénient d’être détruit j par le contact de bien des couleurs, notamment par les couleurs à l’albumine, ou bien, s’il n’est pas ; détruit, le contact manque de netteté, ce qui nuit à l’apparence de la marchandise. Le noir d'aniline a aussi quelquefois une influence désastreuse sur certaines couleurs pendant le vaporisage. Ce sont tous ces inconvénients qu’il s’agit de surmonter. Le nouveau noir pourra avoir n’importe quelle composi- | tion, pourvu qu’il présente les qualités de solidité et | d’intensité nécessaires et qu’il puisse s’associer aux couleurs-vapeur.
  - — Médaille d’honneur pour un noir soluble dans un véhicule quelconque, pouvant servir en teinture et résistant à l’action de la lumière, du savon et du chlore.
  - — Médaille d’argent pour un bleu revenant à un prix qui en permette l'emploi, qui puisse servira l’azurage des laines et résister à l’action du vaporisage et de la lumière.
  - Les bleus dérivés de l’indigo et additionnés d’une certaine quantité d’extrait de cochenille ammonia-
  - cale sont ceux généralement employés, mais ils donnent un bleu qui manque de fraicheur.
  - Le bleu d’aniline conviendrait beaucoup sans sa grande fugacité à la lumière.
  - L’outremer a l’inconvénient d’être en partie détruit par l’acide sulfureux qui accompagne généralement la laine. Cette altération a surtout lieu pendant le vaporisage.
  - Enfin, le bleu de cobalt pourrait être employé avantageusement dans certains cas, si on parvenait à le livrer plus divisé et surtout moins dense que celui qu’on trouve dans le commerce.
  - — Médaille d’honneur pour un bleu analogue au bleu d’outremer comme nuance et solidité, fixé sur tissus de coton par un procédé chimique, sans l’aide d’un albumine ou d’un autre épaississant produisant l’adhérence par coagulation.
  - Le procédé de fabrication de ce bleu sur tissu devra être assez pratique et bon marché pour permettre son emploi en industrie.
  - — Médaille d’argent pour un jaune franc se fixant sur coton dans les conditions de l’alizarine, donnant avec l’alumine une laque solide au savon et à la lumière et permettant d’obtenir, par mélange avec l’alizarine et la nitroalizarine, une gamme de couleurs vives allant du rouge au jaune en passant par toute la gamme de l’orangé.
  - — Médaille d’honneur pour un rouge au tanin aussi vif que le rouge d’alizarine, composé d’une matière unique et susceptible d’acquérir, par un passage en émétique, une solidité suffisante au savon.— La laque ainsi formée devra offrir à même hauteur de ton une résistance à la lumière au moins égale à celle du bleu indigo cuvé.
  - — Médaille d’honneur pour un pourpre bon teint donnant sur coton, soit au tanin, soit au mordant, la nuance de la fuchsine appliquée sur laine.
  - — Médaille d’argent pour l’introduction dans le commerce d’une matière colorante pouvant remplacer le campêche dans ses différentes applications | et offrant sur celui-ci un avantage sérieux comme 2 stabilité et solidité.
  - Le campêche à l’état d’extrait est souvent ajouté
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  - à des couleurs-vapeur pour en modifier les teintes. Son peu de stabilité donne lieu à de graves inconvénients lors de l’emploi de couleurs de cette nature.
  - — Médaille suivant l’importance du travail pour un perfectionnement apporté dans la fabrication de l’article enlevage sur bleu d’indigo teint sur coton. Ce prix vise spécialement une gamme de couleurs vives et transparentes, fixées sans le concours de l’albumine et atteignant un degré de solidité à la lumière et au savon égal à celui du fond. Le rongeant ne devra pas former d'oxy cellulose.
  - Fixation des couleurs
  - — Médaille d’argent pour une nouvelle méthode de fixation des couleurs d’aniline et qui permettrait de les obtenir à la fois aussi solides que par le procédé au tanin-émétique et aussi résistantes à la lumière qu’elles le sont après le passage en sulfate de cuivre.
  - — Médaille d’honneur pour l’obtention d’un rouge alizarine vapeur sur tissu non'préparé, aussi vif et aussi solide que le rouge habituellement employé en impression.
  - — Médaille d’honneur pour un procédé permettant de fixer sur coton les couleurs dont l’application n’a pu être réalisée jusqu’à présent que sur laine et sur soie. Ces couleurs devront résister à un passage de dix minutes en eau bouillante contenant 2 gr. de savon par litre et offrir à la lumière une solidité égale à celle du bleu indigo moyen.
  - — Médaille d’honneur pour un moyen de faire résister au savon bouillant, ainsi qu’à l’action prolongée de l’eau, les colorants immédiats qui n’offrent pas ces caractères de résistance.
  - — Médaille d’argent pour l’impression au rouleau de poudres métalliques susceptibles de donner, avec ou sans cylindrage, l’éclat de l’or ou de l’argent et de résister aux opérations de nettoyage nécessitées par les couleurs-vapeur imprimées en même temps que ces poudres, telles que vaporisage et savonnage.
  - — Médaille d‘honneur]pour un procédé de fabrication du tétrachlorure de carbone permettant à
  - celui-ci de concourir, comme prix, avec le sulfure de carbone et la benzine. Le tétrachlorure de carbone étant ininflammable et dissolvant facilement les matières grasses, pourrait, établi à un prix abordable, être employé pour le dégraissage des laines, la préparation de laques et de vernis, les dissolutions de caoutchouc, la destruction d’insectes nuisibles et aurait son application dans la toile peinte pour divers genres, entre autres la dissolution des réserves grasses.
  - — Médaille d’honneur pour une substance pouvant remplacer, dans l’industrie des toiles peintes, l’albumine sèche des œufs ou du sang, et présentant une économie notable sur le prix de l'albu-mine.
  - Les matières colorées en poudres fines ou en pâte, telles que l’outremer ou les laques fixées au moyen de l’albumine sur les différents tissus, ont plus ou moins d’adhérence sur ces tissus, suivant le plus ou moins d’albumine sèche employée. Il faut donc que la substance devant remplacer l’albumine produise des couleurs au moins aussi solides que le fait l’albumine dans les meilleures circonstances. Les couleurs fixées avec le nouvel épaississant devront supporter les différents passages, tels que savons, etc., et résister aussi bien au frottement que les mêmes couleurs fixées à l’albumine, sans leur donner plus de raideur.
  - — Médaille d’honneur pour une albumine du sang décolorée, et ne se colorant pas par le vaporisage.
  - L’albumine du sang est restée jusqu’ici le meilleur, le seul substitut réel de l’albumine des œufs, et si son emploi est limité à l’impression de certaines couleurs, cela est dû uniquement à sa coloration.
  - Une albumine du sang, suffisamment décolorée, pourrait donc remplacer le blanc d’œufs desséché dans toutes ses applications industrielles, mais il faudrait que cette albumine pût se vendre à un prix inférieur à celui de l’albumine d’œufs, qu’elle n’eût pas perdu la propriété de se dissoudre complètement dans l’eau froide et d’être coagulée par la
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  - chaleur et qu’en dissolution elle présentât la même viscosité que l’albumine d’œufs,
  - — Médaille d’argent pour un manuel traitant de l’essai des drogues employées dans l’industrie de l’immpression et de la teinture.
  - (A suivre?)
  - LES TRANSPORTS
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compa gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure
  - est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’en tendent nets et franco :
  - Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour 10) exemplaires 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à ia Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
  - G. M.
  - INFORMATIONS
  - La saisie-arrêt
  - Voici un utile renseignement concernant la saisie-arrêt qui pourra certainement être profitable à nos lecteurs en maintes circonstances.
  - On sait que les dispositions de la loi .du 12 vier 1895 limitent à un dixième la partie du salaire de l’ouvrier qui peut être saisie, à un second dixième celle qui peut être cédée, enfin à un troisième celle qui peut être retenue par le patron. Toute convention contraire est donc considérée comme nulle.
  - Ainsi, le patron qui se trouve créancier d’un ouvrier et n’a pas fait la saisie-arrêt entre ses pro près mains ne peut retenir à chaque paiement qu’un seul dixième du salaire.
  - De plus, les intérêts des sommes demandées en justice sont dus à partir du jour de l’assignation, même s’ils n’ont pas été réclamés par un chef spécial des conclusions,
  - Un jugement du 21 juillet 1909, complété par un arrêt de la Cour de Cassation, a confirmé ces dispositions.
  - L’un des derniers vapeurs de la Orient Steam Navigation C°, qui fait le trajet entre l’Angleterre et l’Australie, a été pourvu d’une installation électrique comportant les derniers perfectionnements. L’installation comprend même une blanchisserie dont les divers appareils sont actionnés par l’électricité.
  - Le linge est tout d’abord coulé dans une chaudière, dont la lessive est continuellement maintenue
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  - en ébullition par des conduits de vapeur chaude, passe ensuite dans une barboteuse à commande électrique ; une fois lavé, on rince, on essore et on sèche le linge dans des machines qui toutes sont pourvues de moteurs électriques et des appareils de sûreté nécessaires pour éviter tout accident. Le repassage lui-même est fait à l’aide de l’électricité qui chauffe les fers et les maintient tels pendant toute la durée de l’opération.
  - PRIME A NOS LECTEURS
  - Nous tenons toujours à la disposition de nos lecteurs et abonnés le délicieux Champagne qu’un de nos amis a pu mettre à notre disposition jusqu’alors.
  - La récolte de 1908 étant pour ainsi dire nulle en Champagne, une hausse était inévitable.
  - Aussi, sans en exclure la qualité, nous pouvons comme précédemment satisfaire aux ordres de nos abonnés, mais le prix en est porté à 2 fr. 50 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 2 fr. 80 dans Paris, à domicile.
  - NOTRE SERVICE_DE CONTENTIEUX
  - Notre service de contentieux (20e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cours d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux ayant l’expérience et une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de
  - fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - Ils se chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de réper-t oire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (276) Affiche. — Tableaux-annonces. —Droit do timbre. — Exigibilité. — Amendes. — Prescription biennale.
  - Doivent être considérés, non comme de simples enseignes, mais comme de véritables affiches peintes pour lesquelles un droit de timbre est exigible, aux termes des articles 5 de la loi du 26 décembre 1890 et 19 de la loi du 26 juillet 1893, les tableaux-annonces peints sur verre, posés par un commerçant sur la devanture de magasins qui ne sont pas des dépendances de la maison où il exerce son commerce, dans le but de vulgariser ses produits et d’indiquer le lieu où ils sont en vente, en gros et en détail. z
  - L’article 14 de la loi du 16 juin 1824 étend la prescription de deux ans, établie par l’article 61, n’ I de la loi du 22 frimaire an VII, à toutes les amendes encourues pour contravention aux lois sur le timbre.
  - En principe, le législateur de 1824 a entendu fixer le point de départ de la prescription biennale « au jour où les préposés auront été mis à portée de constater les contraventions. »
  - En conséquence, pour les contraventions de nature à n’être connues de l’administration que par la présentation à l’enregistrement des actes dans lesquels elles ont été commises, quelle qu’en soit la date, c’est du jour de cette présentation que court le délai de la prescription.
  - Par application du même principe, pour les affiches non timbrées, le seul fait de leur apposition en public et à la vue de tous, mettant les agents de l'administration « à portée de constater les contraventions », c’est de ce moment que le délai doit commencer à courir.
  - (Cour de Cassation, 24 mai 1909).
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  - TRIBUNAL CIVIL DE NANCY
  - 3 juillet 1908
  - DROIT DE RÉTENTION. — VENDEUR. — REPARATEUR. — DÉPOSITAIRE. — DÉFAUT DE PAIEMENT.— TIERS ACHETEUR DES OBJETS — DEMANDE DE LIVRAISON. — OBLIGATION
  - DE PAYER.
  - C c/D frères
  - En principe, le fabricant ou l’ouvrier auquel des matières ont été confiées pour les transformer ou des objets pour les réparer, a le droit de retenir les pro duits fabriqués jusqu'à ce qu'il ait reçu le paiement intégral de ses salaires. Il en est de même du dépositaire en ce qui concerne les objets déposés, pour ce qui lui est dû à raison du dépôt.
  - Faits. — M. I. avait, en dépôt chez M. C., un moteur de Dion, un changement de vitesse et divers autres objets qui lui avaient été fournis par M. C. ou avaient été de sa part l’objet de réparations à raison desquelles il restait créancier de 100 fr, plus les frais de garde et de dépôt. M. I vendit son moteur et tout le reste à MM. D. frères qui prétendirent en prendre possession, M. C refusa de s’en dessaisir s’il n’était payé des 100 francs à lui dus par M L, et des frais de garde et de dépôt qu’il évaluait à 35 francs par mois, exerçant ainsi un droit de rétention sur les objets réclamés. Le Tribunal civil de Nancy, saisi de la difficulté a statué dans les termes suivants que rapporte la Gazette judiciaire et commerciale.
  - Le Tribunal,
  - Attendu que les frères D réclament à C. un moteur de Dion 8 H P., un changement de vitesse Bo zier, un tricycle de Dion, une voiturette, une carcasse métallique avec deux pneumatiques, objets placés en dépôt chez ce dernier, dans le courant de juin 1906, par un sieur L, de qui les demandeurs les ont ac quis, moyennant le prix de 1,300 francs ; que C. consent à faire la remise de ces différents objets aux frères D , mais sous la double condition que ceux-ci lui solderont une somme de 100 francs, qui lui reste due par I. et les frais de garde et de dépôt, à raison de 35 francs par mois, depuis le 13 juin 1906 jusqu’au jour de la livraison ;
  - Attendu qu’il est suffisamment établi que C. reste créancier de L, pour solde de travaux et fournitures de la somme de 100 fr. réclamée ; que ces travaux ou fournitures s'appliquaient, au moins en partie, à la réparation des objets revendiqués ; qu’en principe le fabricant ou l’ouvrier, auquel des matières ont été confiées pour les transformer, ou des objets pour les réparer, a le droit de retenir les produits fabriqués jusqu’à ce qu’il ait reçu le paiement intégral de ses salaires ; qu’il est dû également une certaine indemnité de garde, pour le dépôt des dits objets dans son atelier ; qu’a la vérité, il avait été stipulé entre le déposant et le dépositaire G. que le dépôt serait gratuit pendant que le premier assurerait au deuxième le service de sa réclame lumineuse, mais qu’il est notoire que ce service n’a été que de courte durée ; qu’il
  - y a lieu cependant d’en tenir compte dans la fixation de l’indemnité ainsi que des circonstances dans les-quelles le dépôt «a été effectué et s’est continué sans mise en demeure de C., et aussi de la place assez restreinte qu’il occupait ; que la somme de 35 fr. par mois est d’une exagération flagrante et doit équitablement être réduite à 5 fr. par mois à compter du 1er juillet 1903.
  - Par ess motifs,
  - Dit que D. frères sont fondés à prendre livraison des objets désignés plus haut dans l’atelier de C., moyennant le paiement préalable à ce dernier : I- de la somme de 100 francs ; 2- d’une indemnité de 5 francs par mois, à compter du 1er juillet 1906, jusqu’au jour de la livraison ;
  - Dit qu’à défaut de ce faire, et dans l’état actuel de la procédure, les frères D. sont mal fondés dans leur demande ;
  - Qu’en conséquence C. est en droit de retenir les objets déposés chez lui par I. jusqu’à ce qu’il ait reçu le paiement des sommes fixées ;
  - Condamne D. frères aux dépens.
  - Observations. — Sur l’exercice et la conservation du droit de rétention au profit du vendeur ou du réparateur d’objets mobiliers non payés, consulter : Lyon 12 juillet 1900 Gaz. jud. 1900, p. 1085)
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - AVIS D’ADJUDICATIONS
  - ETRANGER
  - 30 novembre. — Egypte. — Ecole khédiviale d’Arts et Métiers, à Boulaq (Le Caire). — Matières colorantes et articles divers.
  - RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
  - Modification de société
  - Paris. — Société Roubault frères, teinturerie en four- • rures, 66, rue de Choisy. — Transfert du siège, 95, rue Baudricourt.
  - BIBLIOGRAPHIE
  - EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
  - La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
  - L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
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  - Recettes pour tous. — Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, ma-tières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, gravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-Justibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi.
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  - Voyages, à itinéraires facultatifs, de FRANCE en ALGÉRIE et en TUNISIE, ou vice versa
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  - L’itinéraire doit ramener le voyageur à son point de départ.
  - Arrêts facultatifs dans toutes les gares du parcours.
  - Le Gerant : A. FAYOLLE, .
  - Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicaticis industrielle» et d’Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE» x. Directeur, 20, rue Turgct (IX1)
  - Pour RPONC W/OVAGEI IPC s’adresser à la Société de Protection mutuelle des
  - avoir de mnw . W “ I nwUUItU Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg, paris.
  - Nos Petites Annonces
  - Marche à suivre pour répondre aux « OFFRES & DEMANDES »
  - 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
  - 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l'adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne
  - peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, 1 nous décinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci-dessus ne sera nas transmise.
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  - d’apprêts, Alsacien, pour tissus unis et imprimés, cherche place pour de suite ou plus tard. S’adresser sous chiffre H. 190 M.àHaasenstein et Vogler A .G., Mulhouse (Alsace). (131)
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- p.348 - vue 355/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 349
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE LE F. RIS
  - Les 100 k.
  - Acide acétique industriel 40 %. ... 33 » » » 35 %. . 31 » » azotique (voir acide nitrique). • » » muriatique 22’ chimiq. pur.. 32 25 » » 20/22par 15 touries 6 » • nitrique 36* b anc 31 » » » » jaune 30 » » 40 blanc 37 » • » » jaune - 30 » * » 36' chimiquem. pur. 52 » » » 40’ » » 58 » » oxalique 82 » » phénique cristallisé 35• .... 120 »
  - » sulfurique 53-......................... 5 25 »........................................».....................................60•..............................environ...........................................................6 50 »........................................».....................................66*....................................»..................................................................8 25 »........................................»..............................66*chimiq.........................pur.........................34 » »........................................»......................................au................................soufre..............................................................16 » » tartrique 1er blanc................. 217 50 Alcali volatil..........................du...................gaz 22*...................................31..............» »........................................»...................................28[29............................... ...............................58...........................» L’hecto Alcool dénaturé type.................Régie..........90-.............».......» nu épuré................................. .............................. 19 50 » ordinaire............................ 15 50 » de chrome........................................................... 42 » L’hecto
  - Benzine cristallisable................. 40 » » lourde, industrielle............. 36 » » type Régie....................... 55 » Les 100............................k.
  - Bichromate de potasse.............. 80 » » soude............................ 70 » Bi-oxyde de baryum 85/86*....... 87 50
  - Borax raffiné en cristaux.......... 49 »
  - Carbonate de soude cristallisé..... 6 50 Trème de tartre entière............ 175 » »..................................».................................en poudre........................ 170 » »..................................».................................soluble, paillettes.. 325 » Cyanure rouge de potassium pur... 320 »
  - Dextrine blonde citron............. 4 3 »
  - » blanche.................... 43 » Le litre
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes .... .23
  - « » extra.................... • ..
  - a » pharmaceutique..... ...
  - « » chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k.
  - Extrait d’orseille liquide n* 1.... 115 »
  - » » » extra......... 155 »
  - » » supérieur............ 185 »
  - » de Javelle 40- Baumé............. 12 »
  - » » 35* » .... 11»
  - » » 25.............. 8 50
  - » » 20* » .......... 8 »
  - Glycérine blanche industrielle 28*.. 180 .. Lessive caustique de potasse 36*... 33 » » » » 40*•. • 43 » » » de soude 36*... 12 50
  - Noix de Galles de Chine........... 195 »
  - Orseille double..................... 05 » » triple ... .................... 80 »
  - Oxymuriate d’étain 32 %. 365 » Panama (Quillay).................... 85 »
  - Permanganate de potasse.... ....... 130 » ;
  - Potasse d’Amérique.................. 90 » j
  - » imitation d’Amérique 66/70* 39 »
  - » » » 52/55 33 » [
  - » r » 45’... 30 » .
  - Potasse caustique 70175 plaques. 60 »
  - » Perlasse Ire qualité................. 106 »
  - » » ordinaire............. 50 »
  - » rose factice.......................... 25 »
  - Rouille 42[45 en tourie................. 14 »
  - » supérieure*........................... 16 »
  - Sel de soude 9092 ...................... 14 » ».................................« Solvay ............................................................... 22 50 ».........................................»......................................» ............................... 23 50 ».........................................»..................................» 80(85............................... 24............................50 Soude caustique .................................................. 28 ».....................................70(72................................. ...............................30 » ».........................................».....................60(62 plaquettes . .................32 » ».........................................»....................................70(72...................................»...............................................................35 » Sulfate de cuivre.........................»...................48 56 » de fer moyens cristaux ..............6 » en gare Paris......................Le kil. Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur..4 25 ».........................................»..............................extra pains.....................et poudre....................4.................75 ».........................................»......................................n i.................................... 4.................................25 ».........................................»............................filor pâle et....................foncé...................525 » de Chine en grains....................................7..........50 Les 106 kil. Bleu Outremer poudre p* lapeinture. 65 » ».........................................»........................................»...........................pour azurage..........................95.......................» *».......................................»......................................»........................p. pap. peints.....................115...................» » de Prusse supérieur............................................................ 180 » ».........................................»....................................extra................................ 155 » ».........................................»....................................n* 1 ............................... 135 »
  - Essence de térébenthine HP.......... 105 »
  - PLACE DU HAVRE BOIS DE TEINTURE
  - On cot a :
  - Campèche du Brésil, coupe d Espagne,
  - — 2e qualité... 7 .. à 9 .. — 3c bonne .... 5 75 6 25 3e inférieure. 5 .. 5 25 — Sisal, Yucatan.. . 6 1C 6 50 — Honduras 6.. 6 25 — Tabasco 4 75 5 25 — Haïti Cap 4 70 4 75 - Fort-Liberté..., 4 65 4 76 — Aquim 4 65 4 70 — St-Marc 4 80 4 85 — Gonaïves 4 80 4 85 — P.-de-Paix 4 60 4 70 — Miragoane 4 85 4 95 — Saint-Domingo... 4 50 4 75 — Martin, et Guadel. 4 25 4 35 — Jamaïque. 4 50 5 25 Jaune Cuba et St-Yago .. 5 50 ... » 5 50 5 60 » Tuspan 5 60 ... » 5 50 5 60 » Campèche ... ...
  - » Carme»........ ... ... » Tampico........ 5 25 ... » Porto-Plata..... 4 85 4 95 » Haïti. .......................... 4 85 5 15 » Jamaïque....... 4 75 5 35 » Barcel et P..Cab... 5 75 6 .. { » Rio-Hacha...... 3 95 4 .. s » Carth. et Savan... 3 95 4 .. : » Maracaïbo....... 4 . 4 10 : • Fustet.... 109 k. 18 .. 22 .. ! • Tatajuba(Pern.)50 k. .. . .. { • Bahia. ......... ... .... • Corinto.... ..... 5 25 5 50 | • Amapala. ...50 kil. 5 10 5 15
  - Rouge Brésil Bahia........... 7 .. »............................Calliatour..................100 k. 6 .. »............................Lima........................ 50 k. 7 .. » Ste-Marthe..................................8 .. »............................ 3 . . »............................Sandal......................100 k, 7 . . »............................Sapan.......................50 k. 6 .. »............................Quebracho...................100 k. 105 . . •............................Pernambuco..................50 k..............20 . .
  - 9
  - 7 .
  - 10 .
  - 10 .
  - 4 .
  - 8 .
  - 8 .
  - 108 .
  - 30 .
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. 45 . — en caisse — 45 .. 70. . Jaune ou gamb 65 70 .. » pressé.... 48 .. 50 ..
  - Cochenille
  - On cote : 1/2 kil.
  - Ténérife zacatille...... , . Ténériffe grise......... 1 50
  - Curcuma Bengale 50 kilos. .. .. ava, Mad . Pond.. .. M
  - Dividivi
  - On cote les 50 kil.... 10
  - Indigos
  - On cote actuellemert Beng. su’* v. et bl. 1(2 k.. 4 . fin violet et pourpre 5 25 Beng. beau viol, etdito... 4 .. « bon violet 2 50 « bon moyen violet.... 3 75 « moyen violet 3 25 « beau violet rouge... 4 25 « bon violet rouge 3 75 « bon moy. v. rouge... 3 25 « fin rouge 4 .. « beau dito 3 75 « bon dito 3 50 • bon à fin cuiv 3 25 » cuiv. ord. et bas 3 25 Java.. M Kurpah . 2 .. Madras 1 50 Manille N.M. . ., Caraque N-M, . .. Guatemala flor 3 25 » bon à fin sobre. . 1 75 » — cor.... 2 .. • cor. ord. à bas.. 1 75
  - N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. .. » bon à beau. N.M, . .. • ord. et moyen N.M . ..
  - to ’
  - 15 25
  - 6 . .
  - 5 5C 6 ..
  - 3 75 4 ..
  - 3 5C 4 5C 4 ..
  - 3 5C
  - 4 25
  - 4 ..
  - 3 75
  - 3 5C
  - CaS c e .7
  - 4 5C
  - 2 75
  - 3 5€
  - 2 75
  - Orseille
  - On coteles 100 kil.: .... Cap-Vert M , .. Mers du Sud M ., ». Madagascar. M
  - Qu ercitron On cote ies 5C kil . Baltimore f U effilé...... • ... à . » gros . .
  - Rocou
  - Antilss.....1/2ki1. ... 0 275 à 0 30
  - Caj " "................... N. M ...
- p.349 - vue 356/396
- - 350
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). 15 .. à .. » (Guadeloupe)........................
  - » de Fustet Albanie..... 12 .. 15 .. Cachou noir. Ire marque... 95 .. 85 .. » marques ord.. 70 Cochenille argentée.. 100 k. 380 » grise 300 .. 350 .. » zacatille naturelle ..... 325 » noire Palmas le k. 275 .. 310 .. Zurcuma Bengale 50 » Chinois 56 » Madras 48 Galles de Chine 125 .. 130 .. Prussiate jaune de potasse. 150 .. .. ..
  - INDIGOS, - Au 1/2 kilo. Madras bon t beau tendre. M.. M..
  - » moyen et bon moyen
  - • coloré..-.. ............
  - » moyen ord. et ord.
  - terne et serré.....
  - Kurpah ton et beau violet
  - et violet rouge.. M.. .. . Kurpan moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. .... » moyen ord. et ord. mél. et terreux .... ....
  - Bengale beau et fin violet M.. .... » bon moyen à bon violet et violet rouge.. ... ... M,. M.. » moyen violet-rouge et rouge........ M.. M.. Java bon moyen ... ... ...» » beau et bon violet. M.. M..
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con
  - traire 1er coût. Acide citrique.................. 380 .....
  - Alun raffiné(entrepôt)................... 19 » (acq.)................................. 18 Couperose emballée.......................... Essence de térébenthine (d. fûts).................................... 125................................... Id. (s. fûts)............................ 100....................... ...
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl........................... 35............................... Id. 2e bl.................(entrepôt)............. 33............ Galles vertes et noires. 170 .. 190 » noires Alep............................................. » blancnes pays................. 120............................... Gomme arabique, en sorte . 85 ...................................90 » Ghésirée, en sorte........... ... » Sénégal,s. bas du fleuve 80 .. •............................» Galam...................... 78 .....
  - » Aden, sorte cour, bonne
  - » Mogador, blonde.....................
  - » » blanche.......................
  - » Laque en f. qté orange. 270 les % kil
  - » mi-orange 200 » " » cerise AC 250 Sandaraque lavée 170 .. 190 * Damar (Batavia) 185 « » 110 .. 140 « » Penang Gomme adragante Syrie.... 200 .. 850 » » Anatolie. 150 .. 600
  - Quercitron.......................... M .. .. Garance, racine.................................................................... s- poudre.......................... 70 Rocou.........Guadeloupe ....... ..110 .. ... ».............Cayenne ... ...........M Safran........d’Espagne, Valence pur........... .................... 90 .. ..
  - Sulfate de cujvre(entrepôt) 16 .. w (consom.). 50 .. ...
  - ! Sumac en feuilles.......... 40............................................. .............................»...........................poudre.......... 40. . ; Styrax liquide........... 130 ...........................................(50 .. Tamarin Madras...............33.............................................. Verdet, eu pains, extra sec, sous toile.........................................................
  - » en pains, extra sec, sous pap.. .................. ... ..
  - » bon marchand en pains ................... »..........................................» en boules . . .......................... » raffiné en poudre sec ..... . .
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique ... 20 d. » nitrique 36 d. » » 40 d. » sulfurique.... 66 d. » sulfureux.... 50 d.
  - 50 à
  - -
  - 50
  - 10
  - 38
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - 47
  - » tartrique............. Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné................................. Blanc de zinc de la Méditer.
  - poudre .............................. broyé....................................................................................... . . .. Crème de tartre ............................................................ 130..................
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp....... 8 ..
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 22 .. Lessive caustique 38/39 d...9 ..
  - Nitrate de soude brut........ 24 .. » de. potasse brut.... 44 50 Sel de soude,80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil.,m. 19 25 Sel de soude, 10/75, disp... 14 75 »............................30/35, disp... 12 75 Soude douce 33 deg. en vrac 5 50
  - Sulfate de cuivre .............. E 45
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible.. 5 50
  - 50
  - SAVONS
  - Cuits (unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive.... 76 76 » extra pur..................(72...0/0 d’huiles)...57 58 » augmenté...................(60................0/0...............»...........)............51 53 » résineux...................(72................0/0...............»...........)............50 52
  - Jaune » (72 0/0 » j... 48 49 Vert à l’huile de pulpes industriel. 53 55 » tunisien. 48 50 Jaune » à manteau blanc .... 45 47
  - (Jaune résineux à manteau blanc). Brun extra (72 0/0 d’huiles) 49 52
  - » (60 0/0 d’huiles),...................... 50 52
  - Rosé...................................... 50 52
  - Noir........................................ 43 46
  - Blanc spécial .............................. 64 66
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vif................... 50 54
  - » mixte » ............. 48 49 » talqué Ire qualité. 43 44 » i» 2e » 42 43 Marbré bleu ou rose....Dijon................ 52 53 » » Nantais. 52 53
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits......................... 19 32
  - Savons (à la batteuse).............. 30 44
  - Marbré bleu ou rosé.............. 32 34
  - * Résineux.......................... 26 3b
  - 1 Vert exportation.................. 30 36
  - I Brun............................ 36 40 ' Noir.. ( ....... ....................................... •............35 38
  - Mous en Barils
  - Qualité extra......................... 40 42
  - Qualités ordinaires................... 28 29
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésillet. ......
  - Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . . — Haïti .... — Martinique,Guade loupe . .
  - Calliatour . Pernambouc Jaune Cuba — Guayra-— Tuspan Lima. . Tampico. Sapan. . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . . Curcuma de la côte. . 100 k. — du Bengale. . . Indigo Bengale poupré . . . — — fin violet . . — — beau violet . — — bon violet. . — — moyen violet. — — petit violet. . — — ord inaire et cuivré . — Java ordin. et cuivré . — Madras fin — — beau . . . —. — bon .... — — moyen . . — — ordinaire. . Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet. — — moy. viole» — — pet. ordin. — Pondichéry bon violet — — moy.violet — .— ora. et cuivré — Manille — Guatemala flor . . — — sobre . . — — cortès . . — Mexique flor. . . . — — sobre . . . — — ordin. certes Caraque flor. . . . — — sobre . . . — — cortès. . . Gomme laque ordin. et orange D. C . le k. — — blonde, 1requal. — — — 2e quai.
  - 9
  - 8
  - ?
  - 6
  - 5
  - 5
  - — — cerise. . . —- — blonde ordin. Garance d’Avignon. . 100 Lac-Dye, marque DT. le Orseille Mers du Sud. 100
  - — Madagascar •
  - 28
  - 18
  - 10
  - — à 29 — - 28 25 - 19 -- 14 -
  - GO
  - 8 50
  - 14
  - 15
  - OC
  - 12
  - 11
  - 11
  - 10
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  - 13 -
  - 12 -
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  - 10 -
  - 50
  - 2
  - 2
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  - 7
  - 75
  - 1C
  - 50
  - 6 —
  - 5 —
  - 6 —
  - 5 —
  - 4 —
  - I S I | | SS I 1 ca ca S oo t- 10 c to LO
  - 8
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  - 4
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  - 7 —
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  - 25
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  - 50
  - 95
  - k k.
  - k
- p.350 - vue 357/396
- - LE MONITEUR DR LA TEINTRE
  - Ca.
  - CH
  - OUVRAGES SPÉCIAUX
  - Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
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  - Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
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  - par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur a l'Ecole de physique et de chimie industrielles.
  - Un beau volume in-16,80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
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  - Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures' nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
  - F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, profes-seul1 à l'Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
  - E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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  - 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l'anthracene.)
  - 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethane-: (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (J) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. —‘ Matières colorantes dérivées de l'indigo-line, oxycetones et xanthones.
  - 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozényliques.—Matières colorantes non classées, i
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  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
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  - Il sera rendu cempte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au burean da journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
  - SOMMAIRE
  - Étude sur les altérations des tissus de soieries chargés (suite). — Les nouveaux colorants. — Teinture du cuir à la surface. — Société industrielle de Mulhouse (suite et fin.) — Tarifs et transports. — Les transports. — Informations. — Notre service de contentieux. — Jurisprudence. — Adjudications administratives’ — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. '— Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
  - ÉTUDE
  - SUR LES Altérations des Tissus de Soierie chargés par M. P. Sisley (1).
  - (Suite — Voir nos précédents numéros.)
  - Résultats obtenus avec le traitement à la thio-carbamide. — J’ai fait sur des tissus chargés les plus divers des expériences de conservation dans des conditions identiques sur tissus traités ou non traités par la thiocarbamide.
  - Les expériences ont porté sur l’influence de la lumière, l’influence de la chaleur et la conservation dans des conditions normales à l’abri de la lumière.
  - J’ai fait un nombre considérable d’expériences qui ont été toutes très concluantes et parfaitement
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen, n- 6, 1908.
  - concordantes. Ces expériences ont exigé plus de 4.000 essais dynamométriques. Quelques-unes ont été très longues, puisque certains essais ont été poursuivis pendant plus de trois ans.
  - Dans la plupart des cas, les tissus ont été étudiés en trame plutôt qu’en chaîne, afin d’obtenir des résultats plus exacts en ce qui concerne le coefficient d’allongement à la rupture.
  - De tous ces essais je ne citerai, à titre d’exemple, que quelques-uns des plus caractéristiques :
  - 1° Conservation à la lumière.
  - Expérience XIV.
  - Du taffetas rose, trame cuite chargée au silico-phosphate d’étain 1000/0, a été traité parla thiocarbamide à 3 0/0 puis exposé au gros soleil du 30 mars au 4 avril en même temps qu’un échantillon non traité.
  - L’essai dynamométrique avant et après exposition sur les deux tissus a donné :
  - Bandes de 2 cm. 1(2
  - Moyenne de 10 essais
  - Ténacité Allongement en kilog. à la rupture •
  - Type non traité non exposé à la • lumière. . ....................15 10 6 0/0
  - Type non traité exposé à la lumière 7.3 15
  - Type traité non exposé à la lumière , 14 106
  - Type traité exposé à la lumière. 15 .64
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- - 354
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Les essais à la lumière diffuse n’ont pas été moins concluants, ainsi que le montre l’expérience sui-vantn :
  - Expérience XV
  - Deux coupes de taffetas blanc ont été fabriquées avec de l’organsin cuit Cévennes 22 deniers chargé au silicophosphate d’étain et d’alumine à 54 0/0 et avec de la trame cuite Japon 36 deniers chargée de même à 78 0/0. Les matières chaîne et trame ayant servi à faire l’un de ces tissus avaient subi le traitement à la thiocarbamide à 3 0/0.
  - Des bandes de 2 cm, 1/2 de chacun de ces tissus furent exposées dans une vitrine très éclairée, mais ne recevant pas le soleil du 8 mars au 22 mai, soit pendant 76 jours, puis elles furent essayées au dynamomètre.
  - Moyenne de 12 essais
  - Ténacité Allongement à la rupture
  - Non exposée à la lumière kil. Exposée à la lumière kil. Non exposée à la lumière Exposée a la lumière
  - Chaîne non traitée. Chaîne traitée | NI2 13 5 3 8 20 O/O 1 O/O
  - CS NH2 13 5 12 » 19 8 19 »
  - Trame non traitée. Trame traitée / 17 2 4 2 l6 » 1 8
  - NH2 CS ( NNH2 1 • 17 » 16 5 l6 » 15 2
  - Dans ces deux expositions, le tissu traité s’est très bien conservé, quoique dans la première expérience l’insolation ait été suffisante pour décolorer complètement le tissu.
  - Action de la chaleur. — J’ai montré que sous l’influence d’une température très élevée à l’apprêt, par exemple, les tissus fortement chargés subissent une altération qui est probablement due à une cause d’ordre physique. Contre cette altération, le traitement à la thiocarbamide est sans action sensible. Il n’en est, par contre, pas de même des altérations chimiques, qui se passent lorsque les tissus sont conservés longtemps en placard, même à l’abri de la lumière, altération qui est fortement activée par la chaleur. Les expériences suivantes montrent très | nettement l’action protectrice exercée par la thio-| carbamide.
  - Expérience XVI i
  - j Des tissus taffetas chargés à divers quanhims ont été fabriqués avec de la trame cuite Japon 44 de-
  - i niers. Des bandes de tissus de 2 cm. 1/2 ont été essayées au dynamomètre, puis d’autres ont été chauffées, en flacons cachetés, à la température de 30° et de 40° Co. La moitié des échantillons avait subi un traitement à la thiocarbamide à 3 0/0.
  - Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau suivant :
  - Nombre de fils de trames au centimètre
  - Trame cuite sans charge .
  - Id. traitée .
  - Trame cuite chargée poids pour poids...............
  - Trame cuite chargée poids pour traitée.....
  - Trame cuite chargée 45 0/0 Id. traitée.
  - Trame cuite chargée 83 0/0 Id. traitée.
  - Trame cuite chargée 148 0/0 Id. traitée.
  - Initiale
  - 55 17k.6
  - 55 17 6
  - 49 16 8
  - 49 ’ 17 »
  - 45 16 7
  - 45 16 7
  - 42 15 5
  - 42 16 2
  - 39 12 »
  - 39 11 5
  - Bandes de 2 cm 1/2. — Moyenne de 20 essais
  - Après 4 mois à 30- A près 1 an à 80- Après 6 mois à 40- Initiale Après 4 mois à 30' Après 1 an à 30’ Après 6 trois à 40:
  - 15k.9 I4k 4 14k.5 21.» O/O 15.40/0 I3.5O/O 13.3 0/0
  - 17 6 17 6 17 1 21.» 20.6 17.7 17.7
  - 13 5 9 8 IO 5 19-5 II.» 4-3 5-3
  - 17 » l6 9 l6 5 20.» 19.5 18.7 17.8
  - 11 4 8 » 6 7 I9.I 8.6 3.» 2.3
  - 16 5 16 2 15 3 20.5 19.8 19.1 l8.»
  - 9 1 6 8 5 6 15.2 5-2 1.1 I.»
  - 15 6 15 » 15 » 18.5 16.5 .11.» 13-3
  - 6 9 5 » 2 5 4.6 1.» » » » »
  - 9 5 6 7 6 5 4-4 2.2 1.2 I.I
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE 355
  - Si l’on excepte le tissu chargé 150 0/0 qui a subi une charge manifestement exagérée, on voit que les tissus traités ont pu subir l’action d’une température de 40" pendant six mois et de 30° pendant un an sans s’altérer sensiblement alors que tous les tissus non traités se sont pour la plupart entièrement fusés.
  - Expérience XVII
  - Dans le but de chercher à réaliser les conditions d’altération que subirait un tissu qui serait expédié dans des caisses plombées placées près des machines dans un navire et, par conséquent, soumis à une température tout à fait anormale, j’ai soumis une nouvelle série de tissus traités et non traités au chauffage en vase clos à une température de 60° à 65° pendant quinze jours, du 27 septembre au 12 octobre 1907.
  - Ces tissus taffetas avaient été obligeamment fabriqués par la maison Ducôté et Côte, de Lyon, et représentaient diverses qualités commerciales.
  - Qualité A. — Organsin cuit 22 deniers Céven-nes, 27 dents à 4 fils,chargé au phosphate stannique porte 9 0/0. Tramé 3 bouts 25 deniers Cévennes
  - montés à 2 bouts, réduction à 108/112 coups au pouce chargé au silicophosphate d’étain et d’alumine à 48 0/0. Teinture vieux bleu.
  - Qualité A bis. — Traitée, après teinture, à la thiocarbamide.
  - Qualité B. — Organsin cuit 22 deniers Caucase 29 1/2 à 3 fils, chargé au silicophosphate d’étain 34 0/0. Tramé deux bouts 25 deniers Cévennes monté à 2 bouts, réduction 116/120 coups au pouce, chargéausilicophosphated'étain etd’aluminc68o/o, teinture tabac.
  - Qualité B bis. — Traitée, après teinture, à la thiocarbamide.
  - Qualité C. —Organsin 20/21 Cévennes,27 dents à 3 fils, chargé au silicophosphate d’étain et d’alumine 43 0/0. Tramé 2 bouts 25 deniers Cévennes monté à 2 bouts,réduction 124/128 coups au pouce, chargé au silicophosphate d’étain et d’alumine 870/0, teinture vieux rose.
  - Qzialité C bis. — Traitée, après teinture, à la thiocarbamide.
  - Qualité D. — Organsin 20/21 Cévennes, 24 dents à 3 fils, chargé au silicophoshate d’étain 70 0/0.
  - Bandes de 2 cm. 1/2. — Moyenne de 12 essais
  - Quantum de charge Nombre de fils au centimètre Ténacité Allongement à la rupture
  - Avant chauffage Chauffé 15 jours à 60/65* Avant chauffage Chauffe 15 jours à 60/65'
  - Qualité A Chaîne. 9 0/0 108 k. 17.4 k. 13.6 I6.3 0/0 IO.6O/O
  - Trame . 48 » 40 24-5 15.2 18.3 » 4.6 »
  - Qualité A bis Chaîne. Trame . 9 48 » » 108 40 17-4 24-4 17-3 24.2 18.5 19 » » » 18 » 17.6 » »
  - Qualité B. . Chaîne. 34 » 90 13-8 11.1 15.7 » 10-5 »
  - Trame . 68 » 45 15-8 n.2 14 » » 4:5 »
  - Qualité B bis Chaîne. Trame . 34 68 » » 90 45 13.8 15-7 13-6 15.2 17.2 14 » » » 14-9 11-7 » »
  - Qualité C. Chaîne. Trame . 43 87 » » 80 47 12 » 18.8 8.9 6 4 I9.I 15.1 » » 13 6 1.1 » »
  - Qualité C bis Chaîne. Trame , 43 87 » » 80 47 12.1 18.8 11.9 17-9 19.8 19 » » » 17.8 14.2 » »
  - Qualité D. . Chaîne. Trame . 70 103 » » 69 46 11.7 17-4 5-1 3 » 19.6 14-8 » » 6.1 0.4 » »
  - Qualité D bis Chaîne. 70 » 69 n.9 10.5 21.1 » 15-2 »
  - Trame . 103 » 46 17.7 12.9 U. ' == 16.3 » 3-7 »
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- - 356 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Tramé 1 bout 24 deniers Canton monté à 3 bouts, réduction 140/144 coups au pouce, chargé au silico-phosphate d’étain 103 0/0, teinture beige clair.
  - Qualité D bis. — Traitée, après teinnture, à la thiocarbamide.
  - L’essai au dynamomètre a donné avant et après chauffage les chiffres consignés dans le tableau page précédente.
  - Cet essai, fait à une température anormale, démontre l’action très nette du traitement à la thio-carbamide.
  - (A suivre.)
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Lanafuchsine brillantine S L.
  - Ce nouveau colorant, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise, constitue un excellent complément de notre série de Lanafuchsines, et donne des teintes encore plus solides à la lumière et nota-blement plus vives que ces produits, qui se distinguent en outre par une bonne solidité aux alcalis.
  - Ce colorant convient très bien pour la production de rouges vifs sur laide filée et en pièce, aussi bien que comme bon produit de nuançage, en combinaisons avec d’autres produits unissant bien et solides à la lumière.
  - La Lanafuchsine brillante SL présente également de l’intérêt pour la teinture de la soie, en raison de son excellente solidité à la lumière et de sa nuance Vive.
  - Mode de teinture :
  - Laine. — On teint suivant le procédé usité pour les colorants de bon unisson, avec addition de 10 0/0 sulfate de soude cristallisé et 10—15 0/0 bisulfate de soude (suivant l’intensité de la teinte) ou 20 0/0 sulfate de soude et 4—6 0/0 acide sulfurique.
  - Pour des tissus carbonisés et non neutralisés, on commence la teinture avec sulfate de soude et ajoute plus tard, si c’est nécessaire, un peu de bisulfate de soude ou d’acide sulfurique.
  - Soie. — On teint de la manière habituelle, en bain de savon de grès coupé à l’acide sulfurique.
  - TEINTURE DU CUIR A LA SURFACE
  - Certaines matières ne peuvent pas être facilement teintes par pénétration ; la matière colorante doit alors être appliquée à la surface seulement. Quel-ques qualités de cuir ou les cuirs artificiels susceptibles d’être teints au bain peuvent éventuellement recevoir une application de teinture à la surface lorsque ce processus paraîtra préférable, car les cuirs absorbent beaucoup de matière colorante au bain, ou simplement parce qu’il semblera inutile de teindre le tissu de chaque côté.
  - Cependant, les procédés employés jusqu’ici ont présenté un grand inconvénient, c’est que la couché superficielle de couleur se craquelait facilement et se brisait dès que la peau était ou tendue, ou pliée, et même elle s’écaillait entièrement à l’usage.
  - La Société par actions B. Polack, de Walters-hausen (Allemagne), vient de prendre brevet (n° 24.141, 1908) d’un procédé spécial à l’aide duquel la couleur est appliquée, non pas sur le cuir lui-même, mais sur une couche fibreuse appliquée ensuite sur la matière, en sorte que la fibre constitue l’agent transmetteur de la matière colorante sur le cuir. Après l’opération, celui-ci ne présente aucune trace de fibre ou de grain fibreux. La couche employée est très mince mais, en même temps, elle est si continue et d'un caractère si cohérent qu’elle ne sert qu’à donner de la force et de la cohésion à la matière colorante dont se compose, en principe, cette couche superficielle. La matière, sur laquelle la couleur doit être appliquée, peut être indifféremment mince ou épaisse alors que la couche fibreuse est mince comme un voile. Suivant le procédé en question, le cuir à teindre et le tissu à y appliquer passent entre deux cylindres ; un fixatif ou adhésif quelconque est glissé entre les deux tissus, les pénètre jusqu’à un certain point, en sorte que la pression subséquente entre les deux cylindres produit une connexion parfaite entre eux.
  - Si la couche supérieure n’a pas été teinte préalablement et que la matière colorante est mélangée au fixatif, l’enveloppement complet de la fibre par ce dernier provoque une coloration intense de celle-ci avant que la teinture ait pu pénétrer le tissu
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - I-© 00
  - inférieur, lequel est, en somme, imperméable jusqu’à un certain point. Au-dessous des cylindres, le tissu a, par conséquent, la couleur désirée, fixé d’une façon indélébile sur l’une de ses faces et jamais le voile coloré ainsi appliqué ne se détachera de la partie inférieure ; il ne sera ni craquelé ni éraillé lorsqu’on pliera ou étendra, même brutalement, le cuir.
  - Par un traitement ultérieur du cuir naturel ou artificiel à l’aide de rouleaux portant des dessins gravés à leur surface, on peut produire avec facilité des dessins en relief ou le grain habituel aux différentes sortes de cuir, Par contre, calendré entre des cylindres unis, les tissus présenteront une surface parfaitement lisse ou polie, pareille à du cuir verni ou glacé.
  - Le produit employé pour fixer le tissu léger peut être : soit une substance gélatineuse ou collante, soit une résine soluble dans l’alcool, ou encore une substance contenant de la dextrine. Les gélatines ou les colles peuvent être rendues insolubles dans l’eau à l’aide d’alun, d’aldéhyde ou de sels de chrome. La nature de l’agent fixeur dépendra de l’usage auquel on destine le tissu. Pour une matière première sujette à être exposée aux vapeurs d’alcool ou "susceptibles d’être traitée ultérieurement à l’alcool même, on se servira de préférence de gélatine ou de colle comme agent fixeur.
  - Si le cuir naturel ou artificiel doit être teint des deux côtés, le même processus peut être employé pour chaque côté séparément. On peut encore effectuer le processus en une seule fois ; dans ce cas, la couche fibreuse sera placée de chaque côté du tissu principal et pourvue de fixatif par un dispositif spécial sur les deux faces simultanément.
  - Comme nous le disons plus haut, le tissu peut être teint préalablement ou recevoir sa coloration du fixatif. La couche fibreuse se compose d’une feuille feutrée très mince, continue et cohérente, fabriquée avec n’importe quelle matière première fibreuse, telle, par exemple, la fine fibre végétal provenant du cotonnier,
  - (Traduit spécialement do Tho Dyer and Calioo Prinlor par le « Moniteur do la Teinture ».)
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULHOUSE
  - Programme des prix à décerner en 1910 (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
  - Blanchiment
  - — Médaille d’argent pour une encre devant servir à marquer les tissus de coton destinés à être teints en fonds unis rouge puce et autres couleurs foncées. Cete encre doit encore rester apparente après avoir subi toutes les opérations que ces teintures exigent.
  - Les tissus introduits en Alsace, à charge de réexportation, sont marqués par la douane avec une encre composée de goudron, de noir de fumée et de plombagine. L’estampille ne peut être rendue visible après la teinture en uni des couleurs susmentionnées qu’en décolorant la partie du tissu sur laquelle la marque a été apposée (et qui nécessairement a dû être entourée d’un fil avant la teinture). Bien souvent il ne reste plus trace de l’estampille, et il résulte de ce fait de graves inconvénients pour le fabricant. Il s’agirait donc de trouver une encre qui non seulement résistât aux opérations du blanchiment, mais encore fît réserve sous les couleurs indiquées.
  - — Médaille d’argent pour un procédé pratiqué permettant d’enlever dans les tissus de coton les taches de graisses minérales provenant du tissage.
  - Ce procédé devra être d’une application générale et ne pas renchérir sensiblement le prix du blanchiment des tissus.
  - Les taches de graisses minérales ne sont qu’im-parfaitement enlevées par les procédés habituels de blanchiment et reparaissent dans les opérations de teintures et d’impression. « Le nettoyage « à la main n’est pas considéré comme une solu-« tion de la question. »
  - — Médaille d’argent pour un mémoire sur l’emploi des résines dans le blanchiment des tissus de coton,
  - Le mémoire devra indiquer le rôle que joue la résine dans le lessivage des tissus, les proportion? dans lesquelles elle doit être employée, le meilleur mode de préparation du savon de résine, ainsi que les qualités de résine qui conviennent le mieux.
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- - 358
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - — Médaille d’honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de coton dans le blanchiment et la coloration des tissus.
  - Les tissus pour impression étaient autrefois formés uniquement des filés en Louisiane, en Jumel et en Géorgie longue soie. Aujourd'hui, une grande partie des tissus se fait en coton d’Amérique de nature bien différente et en coton des Indes,'purs ou mélangés de cotons d’Amérique. Outre cela, soit par suite de la cherté des belles qualités, soit par suite du perfectionnement de l’outillage de nos filatures, on est arrivé à employer des classements inférieurs que l’on ne connaissait pas autrefois et parmi lesquels, dans les années humides ou de gelées précoces, se trouvent des parties tachées ou décolorées, dont la fibre a déjà subi une altération préjudiciable. En un mot, la nature des filés destinés à la fabrication des tissus a subi des modifications qui, pour l’impression, présentent de graves inconvénients.
  - Le mémoire devra indiquer la solidité relative des divers cotons, l’action qu’a sur eux le banchiment, leurs affinités pour le mordants organiques et inorganiques, ainsi que celles qu’ils ont pour les matières colorantes.
  - — Médaille d’honneur pour un système de blanchiment continu, au large, et donnant un blanc aussi parfait que celui qu’on obtient par l’ancien procédé à la chaux et à la lessive de soude. Le prix de revient du blanc ainsi obtenu devra être assez bas pour en permettre l’application à la marchandise courante. Les systèmes existants ne sont pas exclus du concours.
  - Pour mettre le Comité de chimie à même de se prononcer sur la valeur d’un pareil système et de faire les essais qu’il jugera nécessaires, un appareil monté en Alsace devra être mis à sa disposition au moment où la demande de prix sera faite.
  - — Médaille d’honneur pour un système de blanchiment continu, en boyaux, et donnant un blanc : aussi parfait que celui qu’on obtient par l’ancien | procédé à la chaux et à la lessive de soude. Le prix de reviènt du blanc ainsi obtenu devra être assez | i bas pour en permettre l’application à la marchan
  - dise courante. Les systèmes existants ne sont pas exclus du concours.
  - Pour mettre le comité de chimie à même de se prononcer sur la valeur d’un pareil système et de faire les essais qu’il jugera nécessaires, un appareil monté en Alsace devra être mis à sa disposition au moment où la demande de prix sera faite,
  - — Médaille d’honneur pour un mémoire sur le rôle que jouent les diverses espèces de laine dans le blanchiment et la coloration des tissus. — Indiquer quelles sont les sortes qui opposent au blanchiment le plus, de résistance tant au point de vue du dégraissage qu’à celui du blanchiment proprement dit, et examiner si, dans certains cas, la décoloration par l’acide sulfureux n’est pas supérieure à celle de l’eau oxigénée ou vice versa. — Déterminer, pour chaque espèce de laine, la rétrogradation provoquée par le vaporisage. — Enfin, examiner les capacités tinctoriales de chacune de ces laines et les comparer entre elles.
  - Le prix pourrait être accordé pour un travail complet sur l’une de ces questions prise isolément.
  - — Médaille d’honneur pour un mémoire indiquant le rôle que jouent les différentes espèces de soie cultivées et sauvages dans le blanchiment, la teinture, l’impression et la charge.
  - — Médaille d’honneur pour une amélioration im-por'ante dans le blanchiment de la laine et de la soie.
  - Le blanchiment des laines et de la soie est encore très incomplet : les opérations réitérées par lesquelles on passe les laines et la soie suffisent à peine à les dégraisser et à réduire la matière colorante, sans toutefois la détruire, Les laines et les soies d’apparence blanche tiennent cette qualité bien plus de celle de la matière première que de l’effet du blanchiment.
  - Le procédé que nous exigeons devra réussir sur toutes les qualités de laines ou soies, sans adjonction de l’azurage complémentaire, avec lequel on imite un faux blanc. Il devra supporter un vaporisage d’une heure, ne pas nuire aux couleurs d’impression et ne pas affaiblir le tissu.
  - — Médaille d’honneur, d’argent ou de bronze (selon le mérite respectif des ouvrages) pour les
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - en
  - O
  - meilleurs manuels pratiques sur le blanchiment des tissus de coton, laine, laine et coton, soie, chanvre, lin et autres textiles.
  - L’auteur devra décrire les meilleurs procédés pour le blanchiment de ces différents tissus et donner une explication raisonnée des diverses opérations que le blanchiment nécessite. Il faudra surtout avoir égard aux tissus destinés à l’impression et aux conditions essentielles que l’imprimeur exige d’un bon blanchiment. Ce traité devra, en outre, renfermer la description des appareils et machines dont on fait usage dans le blanchiment.
  - Impression
  - — Médaille d’honneur pour un alliage métallique ou une autre substance propre à servir pour racles de rouleaux et qui réunit à l’élasticité et à la dureté de l’acier la propriété de ne donner lieu à aucune action chimique en présence des couleurs acides ou chargées de certains sels métalliques.
  - Les couleurs chargées de sels de cuivre ou de sels de fer au maximum attaquent énergiquement les racles en acier et les mettent promptement hors d’état de bien essuyer ; en même temps la couleur se charge de fer, ce qui est souvent un grave inconvénient. D’autres fois, l’attaque est beaucoup moins vive ; par exemple quand elle n’est due qu’à la présence dans la couleur d’un excès plus ou moins grand d’acide acétique ou d’une autre substance douée de propriétés acides faibles. Dans ce cas, le fonctionnement de la racle n’est plus sensiblement entravé; mais lorsqu’il s’agit de certaines couleurs absolument incompatibles avec la plus légère trace de fer, le travail n’en est pas moins rendu impossible ; c’est ce qui a lieu spécialement pour « les rouges alizarine. »
  - Les racles en composition, qu’on a tenté jusqu’à présent de substituer dans ces diffférents cas aux racles en acier, résistent suffisamment à ces actions dissolvantes, mais elles sont trop molles et manquent d’élasticité ; aussi s’usent-elles promptement par le frottement contre le rouleau gravé et contre les particules solides qui peuvent se trouver en suspension dans la couleur, d’où résultent des inconvénients encore plus graves que ceux que présentent les racles en acier.
  - Ce que nous demandons, ce sont des racles qui possèdent à la fois la résistance au travail mécanique des racles d’acier et la résistance aux actions chimiques des racles en composition.
  - Il y aurait lieu peut-être d’étudier l’influence que peuvent avoir sur les propriétés de l’acier les différentes substances que l’on peut y combiner en petites quantités, le tungstène par exemple.
  - Des essais ont déjà été faits avec le platine allié à une petite quantité d’iridium; peut-être qu’en variant les proportions, on pourrait arriver à un meilleur résultat.
  - Rappelons aussi que, d’après Berzélius (i), une petite quantité de phosphore combiné au cuivre le rend si dur qu’on peut l’aiguiser et en faire des instruments tranchants ; Berzélius cite même un canif que Hedwig et Hjelm avaient fait faire avec cette combinaison.
  - — Médaille d’argent pour une brosse fournisseur pouvant avantageusement remplacer celles en crin, en soie de porc ou en tampico, actuellement employées. — Les inconvénients de ces brosses consistent dans le fait qu’elles abandonnent dans la couleur, pendant le travail, des soies qui se logent sous la racle et produisent des accidents d’impression connus sous le nom de traits de racles. — La brosse nouvelle devra ne pas rayer les rouleaux, ne pas s’attaquer au contact de couleurs acides ou alcalines, pénétrer dans la gravure pour la décrasser, se nettoyer facilement à l’eau tiède et son prix ne pas dépasser 100 fr. — L’emploi que l’on fait aujourd’hui du caoutchouc comme brosses de lavage permet d’espérer une solution dans cette voie.
  - — Médaille d’honneur pour un système permettant la suppression des doubliers dans l’impression avec une économie notable. Ce système devra avoir fonctionné pendant six mois dans un établissement d’Alsace.
  - L’inconvénient des divers systèmes qui reposent sur l’emploi d’un drap caoutchouté que l’on soumet à un lavage, puis à un séchage, soit à l’air chaud, soit sur tambours de vapeur, consiste dans l’impossibilité d’éliminer l’eau interposée dans les
  - (I) Berzélius, ire édition française, tome III, page 36.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - fissures du caoutchouc. Sous la pression des rouleaux, cette eau d’interposition s’extravase dans le tissu que l’on imprime et y détermine le coulage des couleurs.
  - II s’agirait de trouver un enduit au caoutchouc qui fût à l’abri du fissurage, ou un coursier d’une autre nature, n'offrant pas cet inconvénient. — La solution de cette question permettrait à son auteur de concourir pour le prix Emile Dollfus.
  - — Médaille d’honneur pour une nouvelle machine à rouleaux permettant d’imprimer au moins huit couleurs à la fois et offrant des avantages sur celles employées jusqu’à ce jour.
  - L’impression avec un grand nombre de rouleaux prend tous les jours plus d’extension; mais, à côté d’une netteté d’impression, d’une exactitude de cadrage et d’un débit de travail que ne possédait encore aucune machine à imprimer, les machines à rouleaux actuelles, employant exclusivement la gravure en creux, présentent de graves inconvénients.
  - Les couleurs déposées sur l’étoffe par les premiers rouleaux, avec lesquels elle est en contact, s’écrasent en passant avec une forte pression sur les rouleaux suivants et se réimpriment successivement sur les parties non gravées de ces rouleaux.
  - Non seulement ce laminage ternit les nuances et affaiblit beaucoup leur intensité, au point que, pour y parer, il faut recourir à des concentrations dispendieuses, mais les couleurs ainsi réappliquées sur les rouleaux, étant incomplètement reprises par les contre-racles, vont se mélanger avec les couleurs qui suivent et les souillent à mesure que le travail avance.
  - Là suppression de ces inconvénients, dont la gravité augmente avec la cherté des couleurs-vapeur actuelles, serait un des plus beaux et des plus fructueux succès que la fabrication des toiles peintes pût attendre de la mécanique.
  - Dans ce but, on avait imaginé des machines à surface, dans lesquelles, soit tous les rouleaux, soit un certain nombre d'entre eux seulement, étaient gravés en relief.
  - Ordinairement ces rouleaux étaient en bois et des
  - clichés en métal y étaient fixés. Il est évident que de pareils rouleaux devaient facilement se déranger et que cette gravure ne pouvait s’appliquer qu’à des impressions très grossières.
  - Il s’agit donc, pour résoudre la question, de combiner une machine à rouleaux de telle sorte qu’elle soit exempte des inconvénients précités et qu’elle donne une impression aussi parfaite que celle obtenue avec les machines actuelles à rouleaux gravés en creux.
  - Cette machine devra pouvoir imprimer au moins huit couleurs et avoir fonctionné dans la Haute-Alsace d’une manière régulière et continue pendant un an au moins.
  - Vaporisage
  - — Médaille d’honneur ou d’argent pour un mémoire traitant du vaporisage des impressions sur coton, laine et soie.
  - — Médaille d’argent pour une application nouvelle quelconque de l’électricité dans l’industrie du blanchiment, de la teinture et de l’impression.
  - Blanchiment, impression, teinture et apprêts
  - — Médaille pour une ou des dispositions mécaniques permettant de supprimer avec avantage les essoreuses dans l’industrie de l’impression, de la teinture et de l’apprêt.
  - — Médaille pour un moyen simple de régler automatiquement l’admission de la vapeur dans les cuves de teinture, suivant les phases de l’opération.
  - L’appareil présenté devra avoir fonctionné un an au moins dans un établissement de l’Alsace.
  - — Médaille pour un régulateur de pression pour machines à sécher, réglant automatiquement le dé-bit de vapeur de telle façon que la pression reste constante, même quand la machine est arrêté momentanément et que la consommation de vapeur est presque nulle. Cet appareil devra avoir fonctionné pendant un an au moins sur divers genres de ma-chines en Haute-Alsace,
  - — Médaille d'argent et une somme de 500 francs pour un mémoire complet sur le séchage des tissus, L'auteur étudiera les divers modes usités dans les blanchiments, les indiennerlos, les teintureries, tels qu'étendages, étuves, tambours, rames, et donnera
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - pour chacun d’eux la description des appareils les plus perfectionnés et le prix de revient du séchage d’après le mode de production et d’emploi de la chaleur.
  - — Médaille pour un moteur de machine à imprimer présentant des avantages sur les moteurs en usage, dont la manœuvre ne soit pas plus difficile et l’entretien plus coûteux. Le moteur devra être appliqué à une machine de huit à douze couleurs et avoir fonctionné une saison, au moins, dans une fabrique de l’Alsace.
  - La solution proposée devra en outre pouvoir s’appliquer facilement aux machines à imprimer existantes.
  - TARIFS DE TRANSPORTS
  - La Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée avait proposé de modifier le tarif spécial P. V. d’exportation n° 30, en ce qui concerne les couleurs, de la manière suivante :
  - Actuellement le tarif P. V. 30 prévoit pour les couleurs les dispositions suivantes :
  - Couleurs :
  - par expédition par expédition de 50 kgr. de 5000 kgr.
  - Bleu d’outremer en caisses
  - ou en barils .... barème 4 barème A Autres ....... barème 4 barème A
  - La Compagnie a proposé de supprimer de la nomenclature le bleu d’outremer pour ne laisser que la désignation générale « couleurs », en lui appliquant le barème A par expédition de 50 kgr. et le barème 5 par expédition de 5.000 kgr.
  - Cette modification, a pour résultat d’abaisser les prix de transport de 20 à 25 0/0.
  - Le ministre des Travaux publics vient de l'ho-mologuer sous la réserve que les prix fermes, dont bénéficiait le bleu d’outremer, par suite de l’indication du signe (+) face de cette marchandise dans la nomenclature du tarif P, V. 30, seront rétablis si, dans le délai d'un an, il se produit des récla-mations reconnues fondées par l‘Administration,
  - | LES TRANSPORTS
  - ——
  - Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnis de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure fait pour eux, qui vient de parai re et que nous ne saurions trop leur recommander.
  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur i M. Léon Semupéry, ancien chef de Cabinet au Minis-I 1ère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un styla extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre viS-à vis des Compagnies, pour [ éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, 1 lors de l'expedition ou de la réception des marchan-dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
  - Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Ele ne ressemble a rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
  - En outre, afin de permettre aux Associations commerciales.. aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s'er-endent nets et franco :
  - I Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
  - Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
  - Pour 100 exempla res 25 fr. 50
  - Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
  - Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis T mois,
  - G- M,
  - TUPea
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  - DE LA TEINTURE
  - INFORMATIONS
  - La saisie-arrêt
  - Voici un utile renseignement concernant la saisie-arrêt qui pourra certainement être profitable à nos lecteurs en maintes circonstances.
  - On sait que les dispositions de la loi du 12 janvier 1895 limitent à un dixième la partie du salaire de l’ouvrier qui peut être saisie, à un second dixième celle qui peut être cédée, enfin à un troisième celle qui peut être retenue par le patron. Toute convention contraire est donc considérée comme nulle.
  - Ainsi, le patron qui se trouve créancier d’un ouvrier et n’a pas fait la saisie-arrêt entre ses pro près mains ne peut retenir à chaque paiement qu’un seul dixième du salaire.
  - De plus, les intérêts des sommes demandées en justice sont dus à partir du jour de l’assignation, même s’ils 11’ont pas été réclamés par un chef spécial des conclusions.
  - Un jugement du 21 juillet 1909, complété par un arrêt de la Cour de Cassation, a confirmé ces dispositions.
  - NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
  - Notre service de contentieux (20e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les ques -tions de droit qui présentent un intérêt général.
  - Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la seule lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.
  - Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
  - Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cours d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
  - Nos jurisconsultes spéciaux ayant l’expérience et
  - une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, disposant en outre de tous les moyens de recherches et d’études, sont toujours utilement consultés, et notamment avant d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
  - lisse chargent aussi, moyennant un abonnement à forfait, de diriger le contentieux des abonnés, entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci journalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de réper t oire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (277) Travaux publics. — Malfaçons. — Action en gazan-tie. — Prescription. — Défaut de réclamation.
  - Est prescrite l’action en garantie décennale concernant les malfaçons qui pourraient être relevées dans les travaux exécutés par un entrepreneur, pour la construction d’un réservoir d’eau, lorsque la ville, pour laquelle il était exécuté, n’a formulé aucune demande tendant à faire établir cette responsabilité avant l’expiration du délai depuis le jour où elle a pris possession du réservoir.
  - (Conseil d'Etat), (12 mars 1909.)
  - RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
  - Formation de Société
  - Marseille. — Société en nom collectif M. et H. Bousquet, fab. assurant la propriété de seintures, 70, rue St-Ferréol: — Durée 3 ans, 9 mois, 29 jours. — Cap. 2000 fr.
  - Conversion de liquidation en faillite
  - Lyon. — Besson (Jules,, teinturerie, 9, rue Ney. — S. M. Madignier.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - CO
  - S
  - ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
  - RESULTATS D’ADJUDICATIONS
  - 12 novembre. — Seine. — Manufacture des tabacs d'Issy-les-Moulineaux. — Fournitures en 1910.
  - 4e lot. — Couleurs, etc.
  - Ch. Prat, 139, r2 du Fort, à Aubervilliers, adj. à 6.785 50.
  - BIBLIOGRAPHIE
  - EN VENTE AU BUREAU DU JOURNAL
  - La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
  - L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol. in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
  - Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, de leurs variétés.
  - Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits de la dépouille, aliments et médicaments, textiles papier, matières colorantes.
  - Recettes pour tous. — Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, zravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-ustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi.
  - Un vol. in-8 couronne de 514 p., avec 26 grav. et planches hors texte, 5 fr.
  - Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
  - Le Gerant : A. FA701.! E, {
  - Paris. — Imprim.de la Société anonyme de Publicatic s ind is ieles et d’Imprimerie administrative.
  - A. FAYOLLE. Directeur, 20, rue Turgst (IX-)
  - Pour P(LRIC W/OV A ( k 6 DC,s‘adresser à la Société de Protection mutuelle des avoir de mo. %P w W* S H“wollw RO Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de ttrasbomg? PARIS.
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  - Marche à suivre pour répondre aux
  - « OFFRES & DEMANDES »
  - 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pourla transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on repond ;
  - 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
  - EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a | fait insérer une annonce sous les ini- I tiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
  - Nous transmettons cette lettre à la Personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne
  - peut intervenir. N’étant qu’un agent ( de transmission entre nos lecteurs, ’ nous déc inons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
  - Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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  - MONOGRAPHIE DES MACHINES A LAVER employées dans le blanchiment, la teinture des fils, écheveaux, chaînes, bobines, le blanchiment et la fabrication des toiles peintes, par Joseph Dépierre, ingénieur civil. — Ouvrage couronné par la Société libre d’Emulation du commerce et de l’industrie de la Seine-Inférieure. Troisième édition. Un volume in-8, avec figures et un atlas.
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- - TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES Pendant les dix premiers mois des années 1907, 1908 et 1909
  - IMPORTATIONS • livrées 1909 Quantités à la eonsom 1908 i mation 1907 1 1 EXPORTATIONS M françaises 1909 archandises ou francisées exportées 1908 | 1903
  - Eais de zeinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil » — — Haïti » - — Guatemala.. » — — Autres pays. » Totaux .... » Bais €e teinture moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. ’ Cumcrasa en racine » — en poudre » ! » LEcheas tinatoriaux » Eiacces à tan, moulues ou non » Sartna, fustet et épine-vinette : Eoorces, feuilles et brindilles » » Naix de galle et avelanèdes entières, con-cassées ou moulues Lbüdütiet autres gousses tinctoriales—. Safiran. » Aatres teintures et tanins » Cochenille » Rersaès animal » ; Endigo. » Indigopastel, indigue, inde plate et boules » Caclaoc en masse. » Eacoa préparé ..... » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbeard ou extrait). » Extsaits debois deteint.etd’autresespèces : » Actres » Teitares dérivées du goudron de houille: Acide » Azarine artificielle. » Aatres . » H Oatrerer » K Blets de Prusse » K Carmins communs » P , — fins n 8 Vomis à l’alcool » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l'huile mélangées » B Ocres broyées ou autremert préparées... » K Verts ce Schweinfurt et verts métis, cen-| dresbleues ou vertes. » K Verts de montagne,de Brunswick et simil. » K Talc pulvérisé » S Caeurs non dénommées » 2 178 21.872 2 679 6 810 36 539 668 5.050 10 019 3.052 31.501 27.842 29.522 20.461 1 602 466 11 552 3.384 854 20.993 793 76 1.775 1 1 390 11 216 803 816 202 10.986 6 148 191 807 22 165 33.721 3.91-6 25.601 3.665 9.974 43.150 740 3.072 5 270 251 29.403 36.965 38.858 27.000 1.089 435 18 355 2.3S3 977 16.450 1.022 56 1,434 1 557 40.234 1.094 85 • • 76 10,774 6.090 111 1.190 29.066 38.077 5 326 27,633 2 78: 13.901 49.646 808 2 352 5.801 3.155 4 1.814 23.123 33.2z1 17.543 1.539 56 1 13.449 2 5501 5 79 25.026 691 65 1 610 1.676 41.252 83. 815 102 11.124 5.395 88 790 23.343 4 4 7 41 Bois de teinture en bûches 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » en poudre » » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus „ Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: » Autres : Allemagne » — Belgique » — A ngleterre. » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille: Acide » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool ... » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées... . » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées.. » 391 97 104 918 42 1 127 213.848 196 112 614 i 17 352 3 879. 2 195 729 170 292 759 265 300 88 12 099 13.652 21.969 3.843 31.459 1 83.022 108 5 1.988 15 211 909 7 34 1 013 17.047 284.349 347 90 51.145 4.494 201 70 790 916 1.952 244.625 334 650 774 304 1.587 1.587 469 976 186 817 363 25 457 17 838 18-745 17.613 2.813 29.145 86.154 462 5 202 13.326 989 30 51 1.140 13 874 226.289 21.9 104 45.438 4.115 301 89 172 521 661 2.315 312.329 405 233 524 1 357 7.142 1.944 530 549 225 459 240 34 78 20.910 20.203 9.388 2 818 29.401 82.720 866 13 11.076 14.881 371 51 56 1.177 13 312 231.837 363 264 39.846 5.680
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - C.5 O.. O
  - REVUE DU MARCHÉ
  - PLACE BE I. SIS
  - Les 100 k.
  - Acide acétique industriel 40 %. .. • . » 35%. .. * azotique ( voir acide nitrique). » muriatique 22' chimiq. pur.. » » 20/22par 15 touries • nitrique 3: b anc » » » jaune » » 40 blanc • » » jaune » » 36- chimiquem. pur. » » 40* » » » oxalique » phénique cristallisé 35* .... » sulfurique • » 60* environ » » 66’ » • • • • » » 66’ chimiq. pur... » » au soufre » tartrique 1er blanc Alcali volatil du gaz 22’ » » 28129
  - 33 »
  - 31 »
  - • »
  - 32 25
  - 6 »
  - 31 »
  - 30 »
  - 37 »
  - 36 »
  - 52 »
  - 58 »
  - 8 2 »
  - 120 »
  - 5 25
  - 6 50
  - 8 25
  - 34 »
  - 16 »
  - 220 50
  - 31 »
  - 58 50 L’hecto
  - Alcool dénaturé type Régie 90•• » » nu épuré 19 50 », ordinaire 15 50 » de chrome r • • • 42 ” L’hecto Benzine cristallisable........ ... 43 » » lourde, industrielle 40 » » type Régie 65 » Les 100 k. Bichromate de potasse....* 80 » » soude .. 75 » Bi-oxyde de baryum 85/86' 8 7 50
  - Borax raffiné en cristaux.......... 49 » Carbonate..........................de........................soude cristallisé....... 6 60 "rème..............................de............................tartre......................entière............... 175 » »..................................».................................en poudre........................ 1.0 » »..................................».................................soluble, paillettes.. 325 » Cyanure rouge de potassium pur... 335 » Dextrine blonde citron............. 42 » » blanche.......................... . 42 » Le litre Eau oxygénée 10 à 12 volumes.......... .23 a..................................».................................extra............................ • .. «..................................».................................pharmaceutique..... ...
  - « » chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k.
  - Extrait d’orseille liquide n' 1...... 115 » ».......................................»................................» extra......................... 155 » ».............................» supérieur.................................................................................185 » »....................de Javelle 40- Baumé...................................12 » ».......................................»....................................35’...................................»..............................................................11» ».......................................»....................................25’...................................»..............................................................850 ».......................................»....................................20'...................................»................................................................. 8 » Glycérine blanche industrielle 28’.. 150 .. Lessive caustique de potasse 36'.......33..» ».......................................»......................................»...............................40'.. •.............................43...........................» ».......................» de soude 36'. ..................12 50
  - Noix de Galles de Chine............. 195 »
  - Orseille double...... . .............. 65 »
  - » triple ............................. 80 »
  - Oxymuriate d’étain 32%............... 365 »
  - Panama (Quillay)...................... 83 »
  - Permanganate de potasse....... 135 »
  - Potassa d’Amérique................... 99 »
  - » imitation d’Amérique 66/70- 39 »
  - » • » 52/55 33 .
  - » , » 45’... 30 »
  - Potasse caustique 70175 plaques... 60 » » Perlasse Ire qualité ... . 106 » » » ordinaire............ 50 » » rose factice.................... 25 »
  - Rouille 4245 en tourie................ 14 » » supérieure'......................... .... 16 » Sel de soude 90(92 ................... 14 » ».....................................« Solvay ........................................................ 22 50 ».....................................»....................................»...................................75,80 ............................. 2 3 50 ».....................................»....................................» 80(85............................. 21.50 Soude caustique 6062. ................................ 28 » »..........................................................................70(72.............................................................. 30 » ».....................................»....................................60(62 plaquettes .. 32 » ».....................................»....................................70(72...............................»................................ 35 » Sulfate de cuivre.....................»....................49 56 » de fer moyens cristaux .... 5 40 en gare Paris.........................Le kil. Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur..4 25 ».....................................»....................................extra pains.........................et.......................poudre 4 75 ».....................................»....................................n' 1................................ 4 25 ».....................................»....................................fllor pâle et.......................foncé ... 525 » de Chine en grains.................. 7 50 Les ICO kil. Bleu Outremer poudre p’lapeinture. 65 »
  - » » » pour azurage. 95 » » » » p. pap. peints 115 » » de Prusse supérieur 180 » » » extra 155 » » » n- 1 135 » Essence de térébenthine HP 105 n
  - PLACE Dü HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On cot :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - — 2e qualité... 7 .. à 9 .. — 3a bonne .... 575 625 3e inférieure. 5 .. 5 25 — Sisal, Yucatan.. . 6 1C 6 50 — Honduras.... ... 6.. 6 25 — Tabasco 4 75 5 25 — Haïti Cap 4 70 4 75 - Port-Liberté..., 4 65 4 75 — Aquim 4 65 4 <0 — St-Marc 4 80 4 85 — Gonaïves 4 80 4 85 - P.-de-Paix 4 60 4 70 — Miragoane 4 85 4 95 — Saint-Domingo... 4 50 4 75 — Martin, et Guadel. 4 25 4 35 — Jamaïque, 4 50 5 25 Jaune Cuba et St-Yago .. 5 50 . .. » Manzanille 5 50 5 60 » Tuspan b 60 . .. » 5 50 5 60 » Campêche ... ...
  - » Carmen........... ... ... » Tampico............. 5 25 . .. » Porto-Plata......... 4 85 4 95 » Haïti............... 4 85 5 15 » Jamaïque............ 475 535 » Barcel et P. Cab ...5 75 6 .. » ........................................ 3 95 4 .. » Carth. et Savan.....395 4 .. » ........................................ 4 . 4 10 • Fustet.............. 7 JD k. 18 .. 22 .. • Tatajuba(Pern )50 k. .. ... • Bahia ................. ... • Corinto.... , ,, »..5 25 5 50 • Amapala...,0ki].....5 10 5 15
  - Rouge Brésil Bahia.......... 7 .. »...........................Calliatour... 100 k. 6 .. »...........................Lima....................... 50k. 7 ., »...........................Ste-Marthe................. 8 .. »...........................Brésillet.................. 3 . , » Sandal....................100 k, 7 . . »...........................Sapan .....................50 k. 6 . . »...........................Quebracho 100 k. 105 .. »...........................Pernambuco, 50 k 20 .
  - 9 ..
  - 7 ..
  - 10 ..
  - 10 ..
  - 4 ..
  - 8 ..
  - 8 ..
  - 108 ..
  - 30 ..
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse — Jaune ou gamb » pressé ...
  - 45 .. .. ..
  - 45 .. 70 ..
  - 65 . 70 ..
  - 48 .. 50 ..
  - Cochenille
  - On cote : 1Z2 kil.
  - ............................ , Ténériffe grise.............. 1 50 1 625
  - Curcuma
  - Bengale........50 kilos. ...............: , o ava, Mad , Pond......................... M ,. ....
  - Dividivi On cote les 50 kil.... 11 11 50
  - Indigos
  - On cote actuellement : Beng sur v. et bl. 1(2 k.. 4 • 6 .. fin violet et pourpre 5 25 5 5C Beng. beau viol, etdito... 4 .. 6 .. « bon violet 2 50 3 75 « bon moyen violet.... 3 75 4 .. « moyen violet 3 25 3 5C « beau violet rouge... . 4 25 4 5C • bon violet rouge 3 75 4 .. « bon moy. v. rouge... 3 25 3 50 « fin rouge 4 .. 4 25 « beau dito......... 3 75 4 .. « bon dite 3 50 3 75 • bon à fin cuiv 3 25 3 5C » cuiv. ord. et bas 3 25 . .. Java. . M ... Kurpah . 2 .. 3 75 Madras . - 1 50 3 5C Manille.... N.M Caraque N-M, ... . .. Guatemala flor 3 25 4 5 » bon à fin sobre.. 1 75 2 75 » — cor.... 2 .. 3 50 » cor. ord. à bas.. 1 75 2 75
  - N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. ... » bon à beau.. N.M. . .
  - » ord. et moyen N.M ...
  - Orseille
  - On cote les 100 kil.: ....
  - Cap-Vert ................. M • •> •• Mers du Sud.....................M ., ... -• Madagascar............................................. i.....................Quercitron 2 5 On cote les 50 kil • r Baltimore fi effilé........à • » gros effilé........ ... * Rocou
  - .....................1/2 kil. ... 0 275 à 0 3
  - Caj ..._________ bl. M . .
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- - Co3 05 O
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE |
  - DROGUERIES DE TEINTURE
  - Bois de Campêche (Laguna). .. •. à .. » (Guadeloupe) ...........................
  - » de Fustet Albanie. .. . 12 . . 15 . .
  - Cachou noir, ire marque... 95 .. 85 ..
  - » marques ord.. 70 .......................
  - Cochenille argentée,. 100 k, 350..........
  - » grise.................... 275 .. 300 ..
  - » zacatille naturelle..... 300 .
  - » noire Palmas lek. 275 300 . •
  - Jurcuma Bengale........ 50...........
  - » Chinois.................. 56............
  - » Madras.................... 48...........
  - Gal.es de Chine ........... 125 .. 130 ..
  - Prussiate jaune de potasse. 150..........
  - INDIGOS - Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M.. M..
  - » moyen et bon moyen
  - » coloré........................... ....
  - » moyen ord. et ord.
  - terne et serré................. . ....
  - Sumac en feuilles.. t ...... . 40...........
  - » poudre... o......... 40., .. . ..
  - Styrax liquide............... 130 .. 150 ..
  - Tamarin Madras................ 33............
  - Verdet, eu pains, extra sec, sous toile...... : ..................... » en pains, extra sec, sous pap...................... ... ..
  - » bon marchand en pains.....................
  - » » en boules..................
  - • raffiné en poudre sec..................
  - Mous en Barils
  - Qualité extra....................... 41 42
  - Qualités ordinaires................. 28 29
  - Savons durs en caisses ou sacs de GO kil minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On-cote les 100 kilos :
  - BOIS DE TEINTURE
  - Kurpah lom et beau violet
  - et violet rouge.. M.. .. .
  - Kurpan moyen et bon moy. assez, coloré.. . M.. ....
  - » moyen ord. et ord.
  - mél. et terreux. .... ...
  - Bengale beau et fin violet M . ....
  - > bon moyen à bon
  - violet et violet rouge ........... M.. M.,
  - » moyen violet-rouge
  - et rouge................... M.. M ..
  - Java bon moyen............... ... ....
  - » beau et bon violet. M.. M..
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con-
  - traire 1er coût.
  - Acide citrique............... 380 ..........
  - Alun .................................. 19 .
  - » (acq.).................... 18 .
  - Couperose emballée..................
  - Essence de térébenthine (d, fûts)........................ 112 .. 115
  - Id. (s. fûts).. ............. 115 . 112 .
  - Fécule de pommes de terre, ' 1er bl......... . ... 35.............
  - Id. 2e bl. (entrepôt)....... 33.............
  - Galles vertes et noires..... 170 .. 190 .
  - » noires Alep ... .•.........................
  - » blancnes pays.............. 120............
  - Gomme arabique, en sorte . 85 .. 90 .
  - » Ghésirée, en sorte......... .......... .
  - » Sénégal,s. bas du fleuve 80................
  - * » Galar............. 78............
  - » Aden, sorte cour, bonne
  - » Mogador, blonde.....................
  - » » blanche.......................
  - » Laque en f. qté orange. 270 les % kil
  - » mi-orange 200 »
  - » cerise AC 250 .........................
  - Sandaraque lavée....... 170 .. 190 .
  - e Damar (Batavia)........ 185............
  - « » Penang............ 90.............
  - Gomme adragante Syrie.... 200 .. 850 ..
  - » » Anatolie. 150 .. 600 ..
  - Quercitron ................ M..............
  - Garance, racine...................... .... (
  - P pondre..................... 70.. ]
  - » Cayenne . ............M...........
  - Safran d’Espagne, Valence i
  - pur. ......................... 90 •.
  - Sulfate de cuvre(entrepôt) 16 . o w (consom.). 50 ..
  - Acide muriatique ... 20 d.
  - » nitrique....... 36 d,
  - » » 40 d.
  - » sulfurique.... 66 d.
  - » sulfureux.... 50 d.
  - » tartrique .. ;.........
  - Ammoniaque liquide 22 d.. Brax raffiné.............
  - Blanc de zinc de la Méditer.
  - 10
  - 38
  - 43
  - 11
  - 9 250
  - 40
  - 47
  - 50 à
  - E
  - 50
  - Brésillet. ...... Campêche coupe d’Espagne — Tabasco . . .
  - — Haïti ....
  - — Martinique,Guade-
  - loupe .
  - 28 - à 29 -
  - 28 - 28 25
  - 18 - 19 -
  - 10 - 14-
  - 8 - 8 50
  - poudre ........................
  - broyé...............................
  - Crème de tartre ............. 180 ..
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 8 ..
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins................ 22 ..
  - Lessive caustique 38/39 d.. 9 ..
  - Nitrate de soude brut....... 24 ..
  - » de potasse brut.... 44 50
  - Sel de soude, 80/85, cons. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 19 25
  - Sel de soude, 70/75, disp... 14 75
  - » 30/35, disp... 12 75
  - Soude douce 33 deg. en vrac 5 50
  - Sulfate de cuivre .............. E 45
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible.. 5 50
  - Calliatour , Pernambouc Jaune Cuba
  - — Guayra-
  - — Tuspan Lima. . . Tampico. Sapan. . Sainte-Marthe Nicaragua . Sandal rouge
  - Tabasco
  - E
  - 1 ot
  - 1
  - <20
  - SAVONS
  - Cuits (unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive.......... 78
  - » extra pur (72 0/0 d’huiles) .. 57
  - » augmenté (60 0/0 » ) .. 51
  - » résineux (72 0/0 » )... 50
  - Jaune » (72 0/0 » )... 50
  - Vert à l’huile de pulpes industriel. 51
  - » tunisien ........................... 4 9
  - Jaune » à manteau blanc .... 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)........ 50
  - » (60 0/0 d’huiles).................. 48
  - Rosé........................... . 50
  - Noir................................ 47
  - Blanc spécial suiffé................ 68
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - o- 4. or o en — CH oe v e ez en oo o.0t50r —tocotot~0.
  - Bleu pur pâle ou vif................ 51 54
  - » mixte » 48 49
  - » talqué Ire qualité............ 43 44
  - » » 2e
  - Marbré b'eu ou » »
  - o ................ 42 43
  - rose Dijon........ 54 5 5
  - Nantais...... 54 55
  - Non-Cuits
  - Selon qualités Mi-cuits........................ 20 34 '
  - Savons (à la batteuse)............. 41 45
  - Marbré bleu ou rosé. .............. 29 31
  - Résineux. ............... ... .... 32 34
  - Vert exportation,..'............. 30 36
  - Brun,............................. 36 40
  - Noir t . ... .. ................... 35 33
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. Gambier. . . . . .
  - Curcuma de la côte. . 100 k.
  - — du Bengale. .
  - Indigo Bengale poupré . . .
  - — — fin violet .
  - — — beau violet .
  - — — bon violet .
  - — — moyen violet .
  - — — petit violet.
  - — — ordinaire et
  - cuivré .
  - — Java ord in. et cuivré .
  - — Madras fin — — beau . . .
  - — — bon ....
  - — — moyen . .
  - — — ordinaire.
  - Kurpah kuddapah beau violet — — bon violet.
  - — — moy. violet
  - — — pet. ordin.
  - — Pondichéry bon violet — — moy.violet
  - — — ord.et cuivré
  - — Manille . . . . . — Guatemala flor . . — — sobre . .
  - — — cortès .
  - — Mexique flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — ordin. cortès
  - — Caraque flor. . . .
  - — — sobre . . .
  - — — cortès. . .
  - Gomme laque ordin. et orange D C . le k. — blonde, irequal. — — — 2equal.
  - — — cerise. . . .
  - — — blonde ordin, .
  - Garance d’Avignon. . 100 k Lac-Dye, marque DT. le k. Orseille Mers du Sud. 10C k — Madagascar .
  - 8 — 12 -
  - 11 - 13 -
  - 11 - 12 •
  - 10 — 11 -
  - 9 — 10-
  - 8 50
  - 5 —
  - 5 50
  - 2 75
  - 2 10
  - 8 —
  - 7 50
  - 6 —
  - 5 —
  - 6 —
  - 5 —
  - 4 —
  - 8 —
  - 6 —
  - 5 —
  - 7 -
  - 6 —
  - 4 -
  - 5 50
  - 5 25
  - 5 90
  - 5 50
  - 4 95
  - 3 — 2 70
  - 9 -8 -
  - 7 -
  - 5 5C
  - 6 50
  - 6 -5 -
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
  - 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b} Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de ' l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (o) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d} Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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- - 53e Année. — No 24.
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  - 20 Décembre 1909.
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  - MONITEUR DE LA TEINTURE
  - des Apprêts et de l’Impression des Tissus
  - JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES' ET TEXTILES
  - Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
  - PRIX D ABONNEMENT : FRANCE : Un an. ...... . 15 fr. — Six mois 8 fr. ÉTRANGER : Un an 20 fr. Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s’adresser aux bureaux du Journal 20, rue Turgot, 20 — PARIS ANNONCES : j Falienevonelalse): : : 3 £ Prix à forfait pour insertions répétées Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d® journal.
  - La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
  - SOMMAIRE
  - Etude sur les altérations des tissus de soieries chargés (suite et fin). — Les nouveaux colorants. — Couleurs solides sur draps pour uniformes. — Influence de la structure des tissus de coton sur l'effet des couleurs. — Société industrielle d’Amiens. — Les transports. — Notre service de contentieux. — Jurisprudense. — — Bibliographie. — Revue du marché. — Table des matières (année 1909). — Annonces.
  - ÉTUDE
  - , SUR LES Altérations des Tissus de Soierie chargés par M. P. Sisley (1).
  - (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
  - Résultats industriels. — Depuis le Ier mars 1906, la maison Vulliod, Ancel et Cie. de Lyon, exploite industriellement, sur une large échelle, le procédé de traitement des soieries chargées à la thiocarba-mide sous le nom de traitement T S breveté.
  - Il a été traité à l’heure actuelle, par cette seule usine, près de cent mille kilos de soie chargée et les résultats industriels obtenus ont pleinement confirmé les résultats obtenus au laboratoire.
  - Des maisons de teintures importantes en Italie, en Suisse, en Allemagne et dans d’autres pays ont également adopté ce procédé, qui est appelé à rendre de grands services à l’industrie de la soie.
  - Des nombreuses expériences industrielles qui ont été faites, je ne citerai, à titre d’exemple, que les
  - (1) Bulletin de la Société industrielle de Rouen, n- 6, 1908.
  - suivantes, qui sont absolument démonstratives, car elles ne portent pas sur des tissus vieillis artificiellement par exposition à la lumière ou par chauffage, expériences qui, malgré leur intérêt, peuvent toujours être critiquées, mais sur des tissus traités et non traités conservés simplement à l’abri de la lumière dans des conditions normales.
  - Expérience XVIII
  - Le 12 octobre 1905, la maison L. Audibert, Com-bet et Cie, de Lyon, a eu l’obligeance de nous tisser toute une série de tissus taffetas dont la trame était de plus en plus chargée.
  - La trame employée était de la trame Japon 44 deniers chargée à divers rendements et teinte en diverses couleurs. La moitié de chacun des lots de trame reçut, après teinture, le traitement T. S. Les tissus, en sortant du tissage, ont été essayés au dynamomètre, puis ils ont été conservés à l’abri de la lumière dans des cartons. Le tableau suivant donne la ténacité et le coefficient d’allongement à la rupture de bandes de 2 cm. 1/2 en sortant de la fabrication, après deux ans de teinture et après trois ans.
  - Pour corriger les erreurs dues aux différences de réduction on a ramené la ténacité de chaque échantillon à un même nombre de fils de trame représentant la réduction moyenne de l’étoffe. Les nombres trouvés représentent la moyenne de 2.000 à | 2.600 fils de trame.
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Trame cuite sans charge . . Id. traitée TS. . Nombre de fils de trame au centimètre 55 55 Moyenne de 20 essais
  - Ténacité Allongement à la rupture
  - Initiale k. 17.6 17.6 Après 2 ans k. 17.2 17.6 Après 3 ans k. 17.» 17.6 Initiale n 0 P. ZO 21.» 21.» Après 2 ans 0 P* ZO 19.» 21.» Après 3 ans P- % 18.» 21.»
  - Charge au phosphate d’étain poids pour poids .... 49 l6.8 l6.1 15.7 16.5 14-3 10.1
  - Id. traitée TS. 49 17.» 17.» 17.» 20.» 20.» 20.»
  - Charge au silico-phosphate d’étain 25 0/0 . . , , . 45 16.7 13-3 12.5 19-9 14-5 11.7
  - Id. traitée TS. 45 l6 9 16.7 16.7 20.1 20.» 20.»
  - Charge au silico - phosphate d’étain et d’alumine 45 0/0 . 45 16.7 12.1 11.8 19.1 9.6 6.6
  - Id. traitée TS. 45 l6.7 16.7 16.7 20.5 20.» 20.»
  - Charge au silico - phosphate d’étain et d’alumine 83 0/0. 42 15-5 li.3 8.9 15-2 6.3 3-3
  - Id. traitée TS. 42 16.2 16.2 16.2 18.5 18.3 18.»
  - Charge au siloco - phosphate d’étain 103 0/0 40 15.6 10.7 9.»- 6.5 3-7 2.1
  - Id. traitée TS. 40 16.» 15-7 15-3 9.6 9.» 8.»
  - Charge au silico-phosphate et d’alumine 148 0/0, , . 39 12.» 4-5 1.5 4.6 0.7 0.»
  - Id. traitée TS. 39 11.5 11.» 9.» 4.4 3.6 - 2-5
  - Si l’on en excepte la charge 150 0/0 qui est manifestement exagérée, on voit que tous les tissus traités se sont très bien conservés pendant trois ans sans altération sensible, alors que les tissus non traités se sont plus ou moins altérés, les fortes charges étant entièrement fusées.
  - La maison Ducôté et Côte, également très connue à Lyon, à bien voulu m’autoriser à publier les résultats obtenus avec une série de pièces traitées et non traitées sortant de sa fabrication.
  - J’ai déjà cité les résultats très intéressants obtenus par le chauffage de ces tissus ; comme ils sont de fabrication récente, ils sont encore peu altérés, et je ne donnerai la comparaison des deux étoffes traitées et non traitées que pour le tissu taffetas le plus chargé après un an de conservation à l’abri de la lumière.
  - Expérience XIX
  - Taffetas beige : organsin 20/21 Cévennes 24 dents 3 fils, chargé au silicophosphate d’étain à 70 0/0. Tramé I bout 42 deniers Canton monté à 3 bouts. Réduction 140-144 coups au pouce, chargé au silicophosphate d’étain à 103 0/0.
  - Moyenne de 12 essais
  - Allongement à la
  - Ténacité rupture
  - Chaîne 70 0/0 non traitée . Nombre de fils au centimètre 69 24 sep- 29 septembre tembre 24 septembre 1907 0 0 19.6 29 septembre 1908 0/0 13.1
  - 1907 k. 11.7 1908 k. 9.2
  - Chaîne 70 0/0 traitée T. S. 69 11.9 11.9 21.1 20.6
  - Trame 103 0/0 non traitée . 46 174 9.9 I4.8 2.4
  - Trame 103 0/0 traitée T. S. 46 17.7 17.7 16.3 16.1
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  - Ainsi, en un an de conservation à la température ambiante, le tissu traité T S, malgré la charge élevée, n’a presque rien perdu de sa ténacité et de son élasticité, alors que la perte de ténacité du taffetas non traité a été de 22 o/o pour la chaîne et de 44 o/o pour la trame, la perte d’élasticité s’élevant à 34 o/o pour la chaîne et à 86 o/o pour la trame.
  - Ces exemples montrent tout l’intérêt que présente la méthode d’immunisation que j’ai décrite et les services qu’elle peut rendre à l’industrie de la soie.
  - En terminant cette étude, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont bien voulu m’aider dans ces recherches.
  - En toute première ligne, je tiens à remercier particulièrement mes associés, sans le concours dévoué desquels je n’aurais pu mener à bien un travail aussi long, le laboratoire d’étude de la soie de Milan et mes préparateurs. Je tiens également à remercier les diverses maisons de tissage qui ont bien voulu m’aider de leur expérience et tisser les étoffes qui ont servi à mes essais ; enfin, tous les clients de notre maison qui, dès la première heure, ont eu confiance dans les résultats de mes expériences et n’ont pas hésité à appliquer industriellement un procédé entièrement nouveau.
  - Travail effectué dans le laboratoire d’essai et de recherches de MM. Vulliod, Ancel et Cie.
  - LES NOUVEAUX COLORANTS
  - Indogènes immédiats RCL conc. et B C L conc., brev. s. g. d. g.
  - De même que les marques d'Indogène immédiat déjà existantes, ces deux colorants mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de matières colorantes se distinguent par leur excellente solidité au lavage, leur bon unisson et une résistance au chlore relativement bonne.
  - Ces produits conviennent surtout pour la pro-, duction de nuances indigo et peuvent être nuancés à volonté avec les marques actuelles [d'Indogène immédiat ou de Bleu Immédiat direct.
  - Les deux nouveaux colorants conviennent pour la
  - teinture du coton sous toutes ses formes, en bourre, en flottes, en pièces, et se prêtent particulièrement bien à la teinture sur appareils ; ils peuvent s’employer également pour les articles « réserve ».
  - Modes de teinture :
  - Coton en flottes
  - On teint dans des barques en bois ordinaires, munies de rouleaux presseurs, dans un volume correspondant à 20—25 fois le poids du coton, on lisse de préférence sur des bâtons coudés.
  - 50 kg. de coton.
  - Premier Bains
  - bain : suivants :
  - Indogène Immédiat RCL conc.
  - ou BCL conc..................4— 8 k. 2—4 k.
  - Sulfure de sodium crist. . . 8 — 16 » 4 — 8 » Carbonate de soude calc. . 2,5 » 0,5 » Sulfate de soude calc. ou sel
  - marin........................10 — 20» » 5 k.
  - On teint à 50—60° C. pendant env. 1 heure, on exprime, on rince et on sèche.
  - L’addition de glucose (en quantité égale au poids du colorant) donne des nuances un peu plus foncées ; en suspendant le coton après teinture, on obtient des tons un peu plus vifs. En teignant à une température voisine du bouillon, la nuance devient un peu plus terne.
  - Coton en boiirre
  - On teint dans un volume de bain correspondant à environ 20 fois le poids du coton, en employant, pour premier et pour vieux bains, les mêmes quantités de colorants et d’ingrédients, que pour le coton en flottes.
  - Tissu de coton
  - De préférence on se sert d’un foulard ou d’une machine continue : on garnit les bains comme suit 4 Indogène Immédiat RCL conc, ou BCL
  - conc. 5—30 gr.
  - Sulfure de sodium crist. 10—60 gr. Huile pour rouge turc I— 2 gr. par litre de bain
  - On teint au foulard en donnant un seul passage en bain chaud, on exprime, on rince et on sèche;
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - la quantité de bain consommé est remplacée par une quantité égale de solution de colorant à la même concentration.
  - Pour teinture à la continue, les quantités de colorant sont réduites à 1/5—1/2 des quantités ci-dessus selon les dimensions de la machine et la durée du passage.
  - Teinture dans des appareils mécaniques
  - Premier bain : Bains suivants :
  - Indogène Immédiat RCL conc. ou BCL conc. 8—16 0/0 4— 8 0/0
  - Sulfure de sodium crist. l6—32 O/O 8—16 0/0
  - Carbonate de soude |calc. 3— 5 gr. du poids du coton 1 2 0/0
  - Sulfate de soude crist. 3—10 gr. 2— 3 0/0
  - par litre de bain uu poids du coton
  - On teint en bain chaud pendant 1/2 heure, on élimine rapidement le bain par pression ou pal aspiration et on rince; s’il y a lieu on oxyde la teinte dans le bain de rinçage avec du Développeur immédiat.
  - Traitement en sels métalliques
  - Le traitement au chrome-cuivre a pour effet de donner des teintes un peu plus pleines et d’augmenter encore la résistance à la lumière et au lavage.
  - COULEURS SOLIDES SUR DRAPS pour uniformes
  - Un grand changement s’est produit dans la couleur des uniformes militaires au cours des dernières années. Autrefois, on croyait que les couleurs foncées étaient les meilleures parce que les plus solides.
  - A cette époque on n’attachait aucune importance au plus ou moins de visibilité des uniformes, et par conséquent de ceux des troupes en campagne. C’est aujourd’hui tout le contraire, et après bien des essais plus ou moins infructueux, on s’est arrêté à la couleur kaki dans quelques pays, au gris dans d’autres; ainsi l’Allemagne a adopté pour ses troupes un gris spécial nommé Feldgrau (gris de cam
  - pagne). La visibilité relative des tissus de couleur est difficile à établir. La méthode la plus simple consiste à étendre les étoffes sur des cadres et à les examiner d’une certaine distance en pleine campagne. On ne saurait nier toutefois que l’établissement de cette échelle de visibilité est subordonné à la couleur de l’entourage immédiat: on a pu cependant arriver à de certaines conclusions bien définies Par exemple, dans un bois au feuillage épais ou aux environs de ce bois le kaki sera très visible car il se détache parfaitement sur le fond de verdure, tout aussi parfaitement d’ailleurs que les couleurs sombres utilisées autrefois. Dans de pareilles circonstances, le gris de campagne est de beaucoup supérieur au kaki ; les troupes se distinguent moins facilement sur les routes. Ces couleurs grises présentent d’ailleurs un autre et très important avantage ; elles sont comparativement peu changées par la poussière et la boue alors que les uniformes sales de couleurs khaki deviennent très visibles. Ces points sont donc établis en ce qui concerne le choix de la couleur, mais lorsque le teinturier s’est vu obligé de produire ces nuances, la difficulté sembla très grande, surtout en ce qui concernait la solidité suffisante à la lumière.
  - En Allemagne, l’autorité militaire prescrit que la laine soit tout d’abord teinte à l’indigo, puis reteinte à l’aide d’un vert olive, en sorte que la nuance réglementaire est obtenue en mélangeant la laine teinte à un peu plus de la moitié de son poids de la laine blanche, soit, 60, 65 c/o de laine de couleur. Le drap tissé avec ces mélanges est toujours un peu trop clair, mais la difficulté est surmontée en ce sens qu’on donne une nuance un peu plus foncée à la laine teinte, en augmentant le pourcentage de laine blanche dans le mélange.
  - Par la suite un mélange à quantités égales a donné des résultats satisfaisants. Mais alors une autre difficulté se produisit : lorsque la proportion de laine blanche fut si grande, des contrastes formés dans l’étoffe tissée en augmentèrent sensiblement la visibilité. Des tentatives faites pour remédier à cet inconvénient en mélangeant la laine
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  - teinte à de la laine grise ont donné des résultats satisfaisants, mais comme il y avait lieu de s’y attendre, la teinte était à nouveau moins solide à la lumière.
  - Enfin la solution définitive du problème consiste à teindre la laine grise devant être mélangée à la laine foncée, dans un bain contenant du bichromate, du sulfate de cuivre et de l’acide lactique en proportion respective de trois, un cinquième et six pour cent.
  - Elle est ensuite mélangée à poids égal avec l’autre laine. Le gouvernement allemand n’a pas encore définitivement approuvé ce dernier procédé, mais il a été adopté en Italie et les autorités se déclarent bien satisfaites des résultats. D’autre part, il semble que cette méthode serait susceptible de donner un résultat analogue, surtout en ce qui concerne la solidité à la lumière, lorsqu’on fera un choix approprié des sels métalliques à utiliser comme agent fixateur.
  - Il est d’ailleurs reconnu que toutes les nuances claires sont généralement moins solides à la lumière.
  - (Traduit spécialement de Fœrber Zeitung, Berlin, par le « Moniteur de la Teinture ».)
  - INFLUENCE de la structure des tissus de coton sur l’effet des couleurs
  - Par le Dr Wilhm Elbers Hagen (i)
  - Le teinturier et l’imprimeur en appliquant les matières colorantes sur les tissus ont une double tâche... Leur premier devoir est de solidifier ces matières colorantes et même de les solidifier de telle sorte que la couleur et le mordant forment avec le tissu un tout indivisible; et, de plus, ces matières colorantes doivent avoir un ton aussi vif et autant de lustre que possible.
  - Ces efforts, tendant non seulement à produire des couleurs solides, mais encore à leur communiquer un maximum d’éclat, ont modifié de différentes manières la façon d’exécuter les opérations de la
  - (I) Zeitschrift für Farberindustrie, juin 1909
  - teinture et de l’impression et les résultats en ont été, par exemple, l’introduction des mordants combinés (d’alumine, d’étain, de chaux) dans l’application des matières colorantes à mordants et les nombreux emplois des combinaisons d’acides gras (huile d’olive,savon de ricin, huile pour rouge, etc.) dans la plupart des procédés de teinture et d’impression. Beaucoup de ces opérations n’ont pas d’autre but que d’exercer une influence sur la molécule des matières colorantes de [façon à aviver le ton de la couleur ; aussi le vaporisage (avivage) dans la teinture par l’alizarine.
  - Il arrive souvent que les traitements dont nous venons de parler par lesquels passent les tissus dans les opérations de la teinture et de l’impression, soit pour solidifier la couleur soit pour en aviver le ton, ne produisent pas de modification chimique de la molécule du colorant, ou ne se bornent pas simplement à une action de ce genre, mais agissent également sur la fibre, action qui, dans certaines circonstances n’est pas sans influence réciproque sur le ton de la couleur fixée sur le tissu, et cette influence se montre tantôt favorable, tantôt défavorable. Elle est favorable, par exemple, dans l'ap--plication de l’indigo par impression, quand l’impression se fait au moyen d’une couleur fortement alcaline, en raison de l’action mercerisante qu’elle exerce sur le tissu.
  - A part ces influences tout à fait accidentelles, il y a les procédés qui ont précisément pour but d’agir sur la fibre et cela pour la rendre plus apte à recevoir les matières colorantes, à donner au ton, après fixation, le plus d’éclat possible.
  - Les méthodes à considérer à ce point de vue se divisent en deux groupes. Il y a d’abord celles qui opèrent avec des agents chimiques et qui exercent une action sur la matière chimique de la fibre. A ce groupe appartient d’abord le procédé de blanchiment, principalement par le fait qu’il nettoie la fibre et la débarrasse des corps étrangers (substances incrustantes et matières colorantes végétales).
  - (A suivre.}
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
  - Programme des questions mises au concours pour l’année 1909-1910.
  - La Société industrielle d’Amiens a, dans son Assemblée générale du 28 octobre 1909, mis au concours, pour l’année 1909-1910, les questions qui suivent.
  - Les prix seront décernés dans une Assemblée générale extraordinaire.
  - Les prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médailles d’argent. Les médailles pourront être converties en espèces.
  - Si une question n’est pas complètement résolue, il pourra être accordé, à titre d’encouragement, une récompense moindre que le prix offert.
  - Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours.
  - Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés. en français.
  - Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera reproduite sur un pli cacheté contenant les nom, prénoms et adresse de l’auteur ou inventeur de procédés et l’attestation que le mémoire est inédit.
  - Quant aux auteurs des appareils qu’on ne pourra juger qu’en les soumettant à des expériences suivies, ils devront se faire connaître en en faisant l’envoi.
  - Ces appareils devront fonctionner à Amiens, de préférence, ou sur un point de la région à proximité d’Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilomètres. Il en sera de même pour les essais de procédés divers.
  - Tous les manuscrits, brochures et mémoires avec plans adressés pour le concours resteront acquis à la Société qui se réserve le droit de les publier
  - en totalité ou en partie ; mais les auteurs pourront en prendre copie.
  - Les appareils que l’on rendra aux inventeurs, après le concours, devront être accompagnés de plans qui deviendront la propriété de la Société.
  - Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines franco, au président de la Société industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au i6r juillet 1910, terme de rigueur.
  - Question spéciale. — Des prix sont accordés aux ouvriers et contremaîtres qui, dans leur spécialité, auront apporté un notable perfectionnement à l’industrie.
  - Conditions générales. — Le Comité des Arts et Mécanique n’examine, pour le concours, aucun appareil ni mémoire soumis en même temps à l’examen d’une autre Société industrielle ou déjà récompensés par l’une d’elles (1).
  - En ce qui concerne les appareils soumis à l’examen du Comité et fonctionnant à Amiens ou dans la région, le Comité appréciera si les dispositions adoptées par les concurrents permettent un contrôle satisfaisant. Les frais nécessaires pour l’installation et le déplacement des appareils ou pour le déplacement d’engins accessoires sont à la charge des personnes qui présentent les appareils. L’installation sera faite par les soins des concurrents eux-mêmes.
  - Les mémoires qui ne contiendraient que des descriptions d’appareils ne sont pas admis au concours.
  - *
  - * *
  - — Médaille d’or a l’inventeur d’un bon temple mécanique, spécialement applicable à la fabrication de tous les genres de velours de coton.
  - 1° L’appareil devra être essayé pendant trois mois dans un tissage mécanique de la ville d’Amiens ;
  - 2° il ne sera jugé définitivement qu’après l’examen des pièces teintes et apprêtées ;
  - (1) Toutefois, dans des cas. le Comité des Arts et Mécaniques pourra examiner les appareils et mémoires en vue d’une publication au Bulletin de la Société industrielle.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - C•
  - —8
  - Ct
  - 3° Eu égard au temps qu’exige l’épreuve ci-dessus imposée, ce temple devra être livré avant le 31 mai 1910, délai de rigueur.
  - — Médaille d’or à l’inventeur d’un procédé qui empêche la trame d’être tachée avant son insertion par la navette dans la chaîne des métiers à tisser.
  - — Médaille d’or à un perfectionnement sérieux dans les machines à parer et à encoller les chaînes pour le tissage.
  - — Médaille d’or à l’auteur de perfectionnements sérieux apportés à la mécanique Jacquard employée soit dans un tissage à la main, soit dans le tissage mécanique.
  - L’appareil perfectionné devra avoir fonctionné au moins pendant trois mois, dans un tissage de la région.
  - — Médaille d’or à l’auteur d’une amélioration importante au métier mécanique à tisser.
  - La disposition nouvelle ou l’appareil proposé devra avoir fonctionné au moins pendant trois mois sur plusieurs métiers de la région d’Amiens.
  - — Médaille d’or à tout perfectionnement sérieux apporté aux machines de filature ou de retordage.
  - — Médaille d’or pour la création d’un tissu nouveau : le candidat devra justifier de la vente d’une certaine quantité de tissu présenté.
  - — Médaille d’or au meilleur produit pour donner du brillant aux fils de laine.
  - .— Médaille d’or pour l’importation dans le département de la Somme d’une nouvelle industrie textile : filature ou tissage.
  - — Prix à tout perfectionnement apporté aux accessoires du métier à tisser : lames, peignes, navettes, temples, mécanique d’armure, etc.
  - — Prix à tout perfectionnement sérieux apporté aux métiers de bonneterie, ou à l’auteur de la meilleure étude sur les diverses machines employées en bonneterie.
  - — Prix à la meilleure machine à coudre les boutons.
  - Prix à une machine apportant un perfectionnement sérieux à la fabrication des vêtements ou de la chaussure.
  - — Prix à tout perfectionnement sérieux apporté
  - à l’outillage de la coupe du velours de coton, ou à l’auteur de la meilleure étude sur les différentes. , machines employées pour la coupe du velours de coton.
  - — Médaille d’or pour une amélioration impor-tante dans le blanchiment de la laine ou de la soie. Traitement à l’eau oxygénée ou par l’électricité.
  - — Médaille d’or au meilleur mémoire sur le blanchiment des fibres végétales en fil ou en tissus, comprenant une étude théorique et l’examen des | diverses méthodes employées dans la pratique industrielle.
  - | — Médaille d’or pour un procède simple faisant disparaître les taches d’huile minérale dans le blanchiment des tissus de coton et constituant une amé-
  - 1 lioration sur les procédés employés actuellement.
  - 1 — Médaille d’or pour un moyen d’augmenter la | solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
  - | — Médaille d’or à la personne qui trouvera un mode de teinture ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
  - Les concurrents ne sont pas tenus de faire con-naître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le 30 juin 1910, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
  - — Médaille d’or, emploi des eaux de condensa-: tionen teinture.—Suppression totale des graisses, | On admettra que le moteur est graissé par un graisseur automatique.
  - — Médaille d’or pour un procédé de gaufrage du velours d’Utrecht et de coton ou tissus similaires inaltérable au frottement et à l’eau.
  - — Médaille d’or à tout perfectionnement sérieux apporté dans les machines employées pour la tein* ture et les apprêts des articles d’Amiens, jusques et i y compris les machines spéciales pour la confec-i tions des vêtements.
  - I — Médaille d’argent pour un produit teignant
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- - 376
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - directement sur velours de coton en noir solide à reflet bleuté et ne déchargeant pas au frottement 1
  - — Médaille d’or pour un produit entrant dans la composition de l’apprêt de velours de coton, étoffes de laine et de soie réalisant les conditions suivantes : Souplesse, brillant et pouvant servir à la sur-chage des tissus.
  - — Médaille d’or pour un procédé pratique de mercerisage sur fils, tissus de coton ou mélangés, plus spécialement pour velours de coton.
  - L’inventeur devra joindre, autant que possible, des types.
  - des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
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  - Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
  - Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
  - Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
  - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités, etc.
  - En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 377
  - entrepreneurs, industriels, Sociétés, etc., qui désirent se décharger du souci iournalier de leurs affaires litigieuses.
  - JURISPRUDENCE
  - Sous cette rubrique, outre les comptes rendus détaillés des jugements relatifs aux questions de haute importance, nous donnerons une série de résumés de cas juridiques d’application courante, dont l’ensemble constituera à la fin de chaque année une sorte de réper-t oire précieux de jurisprudence pratique. Ceux de nos lecteurs qui désireraient le compte rendu détaillé de tel cas juridique résumé dans le journal n’auront qu’à nous adresser la somme de 3 francs en timbres-poste, en nous indiquant le numéro placé en tête du résumé du cas qui les intéresse.
  - (278) Chemins de fer. — Bâchage. -- Tarif. — Bâche fournie par la Compagnie. — Demande d’un wagon couvert. — Wagon découvert accepté par l’expéditeur.
  - Lorsque, d’après le tarif applicable, un expédi-teur est obligé de charger lui-même les marchandises expédiées et que ce tarif met le bâchage au nombre des opérations comprises dans le chargement, la Compagnie de chemins de fer ne saurait être déclarée responsable des avaries résultant du mauvais état de la bâche fournie par elle à titre gracieux, faute par l’expéditeur d’en avoir fourni une.
  - Pour s’exonérer de l'obligation qui lui incombait, de ce chef, l’expéditeur ne peut pas arguer de ce que la Compagnie a mis à sa disposition un wagon découvert au lieu du wagon couvert qu’il lui avait demandé; il lui était loisible, en effet, de refuser ce wagon découvert, s’il le jugeait impropre au transport de ses marchandises.
  - (Tribunal civil de Céret)
  - (7 août 1907).
  - (279) Accidents du travail. — Chef d’entreprise. — Ouvrier. — Mise à la disposition d’un autre industriel. ______Accident survenu au cours d’un travail dirigé par ce dernier. — Responsabilité du patron qui a embauché l’ouvrier. — Faute inexcusable de l’industriel qui a dirigé le travail.
  - La responsabilité du risque professionnel établie par la loi de 1898 est une conséquence directe du contrat de travail.
  - Le chef d’entreprise qui a la charge de l’indem-nité est celui qui a loué les services de l ouvrier, et il demeure responsable envers lui-même s il 1 a mis à la disposition d’une autre personne. Celle-ci, par rapport à l’ouvrier avec lequel elle n’a pas contracté, n’est pas un chef d’entreprise au sens de la loi ;
  - mais ayant eu, par suite de la convention passée avec le patron, la direction du travail au cours duquel l’accident s’est produit, elle ne saurait non plus être considérée comme un tiers soumis par l’article 7 à l’action de droit commun.
  - (Cour de Cassation, Ch. réunies) (8 janvier 1908).
  - Arrêt de la Cour de Cassation du 30 novembre 1901 sur la Réglementation du Travail.
  - La Chambre criminelle de la Cour de Cassation vient de rendre un arrêt qui met à néant les prétentions de l’Administration relativement à l’interprétation de la loi du 30 mars 1900, quant à la réglementation du travail des ouvriers adultes, et annule virtuellement un arrêt qui, précédemment, avait paru les admettre.
  - Le nouvel arrêt, intervenu, comme le premier, sur pourvoi formé par le ministère public contre des jugements du Tribunal de simple police de Calais rendus au profit de patrons tullistes, mais dont la portée est absolument générale, établit en substance que :
  - « Les dispositions de la loi du 30 mars 1900 qui modifient, les unes la loi du 2 novembre 1892, les autres le décret du 9 septembre 1848, sont distincte? entre elles, s’incorporent respectivement dans les lois qu’elles modifient et, juridiquement, sont entre elles sans rela-ion nécessaire, sauf en ce qui concerne la durée de la journée de travail des adultes dans les établissements à personnel mixte, lorsqu’ils travaillent dans les mêmes locaux que les personnes protégées par la loi du 2 novembre 1892.
  - « La loi du 2 novembre 1892 reste, suivant son titre, après la modification dont elle a été l’objet, comme avant, exclusivement applicable au travail des enfants, des filles mineures et des femmes dans les établissements industriels.
  - « Par suite, le travail par équipes successives, discontinues et alternantes, est autorisé pour les adultes, même lorsque ceux-ci l’accomplissent dans les mêmes locaux que ceux où travaillent des femmes et des enfants et pendant tout ou partie de la durée du travail de ces derniers.
  - « Par les expressions « mêmes locaux », employées par le décret du 9 septembre 1848 modifié par l’article 2 de la loi du 30 mars 1900, on ne doit entendre que
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  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - l’atelier où le travail se fait simultanément et en com-mun, et l’on ne saurait y comprendre les ateliers séparés les uns des autres ou les bâtiments voisins dans lesquels peuvent être effectués les travaux de tous les ouvriers d’une usine ou manufacture. »
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  - L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
  - Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
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  - Nous transmettons cette lettre à la dersonne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos, mais dans aucun cas, le Journal ne
  - peut intervenir. N’étant qu’un agent i de transmission entre nos lecteurs, ! nous décinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - C
  - REVUE DU MARCHE
  - PLACE DE J RIS
  - Les 100 k.
  - Acide acétique industriel 40 %. ... 33 »
  - • » 35 %. . . 31 »
  - » azotique (voir acide nitrique). • »
  - » muriatique 22’ chimiq. pur.. 32 25
  - » , » 20/22par 15 touries 6 »
  - » nitrique 36: banc................. 31 »
  - » » » jaune............. 30 >
  - » » 40' blanc...... 37 »
  - b » » jaune ............. 36 »
  - » » 36' chimiquem. pur. 52 »
  - » » 40" » » 58 »
  - » oxalique .... ......... .... 8 2 »
  - » phénique cristallisé 35‘ .... 120 »
  - Potasse caustique 70775 plaques..
  - Rouille
  - Sel
  - de
  - Perlasse Ire qualité » ordinaire., rose factice.......
  - 4245 en tourie ... . supérieure-..........
  - soude
  - s
  - Soude
  - 90[92 ......
  - Solvay 6570
  - » 7580
  - » 80[85
  - caustique .............. .
  - ........................
  - » 60[62 plaquettes .
  - » 70,7 2 » .
  - » sulfurique .................... 5 2 5
  - b » 60• environ..... 6 50
  - » » 66* » .... 8 25
  - » » 66* chimiq. pur... 34 »
  - » b au soufre............ 16 »
  - Sulfate de cuivre »
  - » de fer moyens cristaux .... en gare Paris
  - Bleu deBerlin, surfin cuivré,gar.pur. » » extra pains et poudre
  - » b ni.....................
  - » » fllor pâle et foncé ...
  - » de Chine en grains...............
  - 60
  - 106
  - 50
  - 25
  - 14
  - 16
  - 14
  - 22
  - 23
  - 24
  - 28
  - 30
  - 32
  - 35
  - 49
  - 5
  - 50
  - 50
  - 50
  - È &
  - Le kil.
  - Rouge Brésil Bahia.,.... 7 .
  - » Calliatour.. 100 k. 6 .
  - » Lima........ 50 k. 7 .
  - » .................. 8 .
  - » Brésillet......... 3 .
  - » Sandal......100 k, 7 .
  - » Sapan....... 50 K. G .
  - » Quebracho 100 k. 105 .
  - » Pernambuco, 50 k 20 .
  - Cachou
  - Brun luisant, en sac 50 k. — en caisse —
  - Jaune ou gamb...........
  - » pressé ...
  - 9 .
  - 7 .
  - 10 .
  - 10 .
  - 4 .
  - 8 .
  - 8 .
  - 108 .
  - 30 .
  - 45..............
  - 45 .. 70 ..
  - 65 . 70 ..
  - 48 .. 50 ..
  - » tartrique 1er blanc..... . . 220 50
  - Alcali volatil du gaz 22*............. 31 »
  - » » 2829. ...... 58 50
  - L’hecto
  - Alcool dénaturé type Régie 90'... . » »
  - nu épuré............................ 19 50
  - » ordinaire......................... 15 50
  - » de chrome..................... 4 2 »
  - L’hecto
  - Benzine cristallisable............. 43 »
  - » lourde, industrielle. ..... 40 »
  - » type Régie................. 65 »
  - Les 100 k.
  - Bichromate de potasse............ 80 »
  - » soude............................... 75 »
  - Bi-oxyde de baryum 85/86*............. 87 50
  - Borax raffiné en cristaux............. 49 »
  - Jarbonate de soude cristallisé..... 6 60
  - Jrème de tartre entière............. 175 »
  - » » en poudre............. 170 »
  - Bleu
  - Les
  - Outremer poudre p* lapeinture.
  - de
  - Prusse
  - » pour azurage.
  - » p. pap. peints
  - supérieur.......... extra.............. ...
  - n- 1 ..............
  - Essence de térébenthine HP
  - 4
  - 4
  - 4
  - 5
  - 7
  - 25
  - 75
  - 25
  - 25
  - 50
  - 100 kil.
  - 65 »
  - 95 »
  - 115 »
  - 180 »
  - 155 »
  - 135 »
  - 105 »
  - PLACE DU HAVRE
  - BOIS DE TEINTURE
  - On eot :
  - Campêche du Brésil, coupe d Espagne,
  - Cochenille
  - On cote : 1/2 kil.
  - Ténériffe zacatille..... ,
  - Ténériffe grise.............. 1 50 1 625
  - Curcuma
  - Bengale.......5 0 kilos. .............. ,
  - ava, Mad , Pond.. ... M .. ..
  - Dividivi
  - On cote les 50 kil.... 11
  - Indigos
  - On cote actuellemert -.
  - 11 50
  - » » soluble, paillettes.. 325 »
  - Cyanure rouge de potassium pur... 335 » Dextrine blonde citron............. 4 2 »
  - » blanche............................ 4? »
  - Le litre
  - Eau oxygénée 10 à 12 volumes ... .23
  - a » extra................... . ..
  - « » pharmaceutique..... . ..
  - « » chimiquement pure.. . ..
  - Les 100 k.
  - Extrait d’orseille liquide n* 1..... 115 »
  - » » » extra......... 155 »
  - » » supérieur ............ 185 »
  - » de Javelle 40-Baumé... .. 12 »
  - » » 35* » .... 11 »
  - » » 25* » ..... 850
  - » v 20* » ..... 8 »
  - Glycérine blanche industrielle 28*.. 150 .. Lessive caustique de potasse 36’. ,, 33 »
  - x » » 40*... 43 »
  - » » de soude 36*. . 12 50
  - Noix de Galles de Chine.......... 195 »
  - Orseille double...................... 65 »
  - » triple ... ......................... 80 »
  - Oxymuriate d’étain 32 %........... 365 »
  - Panama (Quillay).................... 83 »
  - Permanganate de potasse.... C . .. 135 »
  - Potasse d’Amérique................... 90 » |
  - » imitation d’Amérique 66/70- 39 »
  - » » » 52/55 33 < (
  - » t » 45’... 30 »
  - - 2e qualité... 7 .. à 9
  - — 3e bonne .... 575 6
  - 3e inférieure. 5 .. 5
  - — Sisal, Yucatan.. . 6 10 6
  - — Honduras....... 6 .. 6
  - — Tabasco........ 4 75 5
  - — Haïti Cap...... 4 70 4
  - - Fort-Liberté.... 4 65 4
  - — Aquim................ • 4 65 4
  - — St-Marc ....... 4 80 4
  - — Gonaïves ...... 4 80 4
  - — P.-de-Paix ...... 4 60 4
  - — Miragoane...... 4 85 4
  - — Saint-Domingo... 4 50 4
  - — Martin, et Guadel. 4 25 4
  - — Jamaïque. ...... 4 50 5
  - Jaune Cuba et St-Yago .. 5 50 .
  - » Manzanille........ 5 50 5
  - » Tuspan......... 5 60
  - » ............... 5 50 5
  - » Campêche........ ...
  - » Carme»............ ... .
  - » Tampico.......... 5 25 .
  - » Haïti. -................. 485 5
  - » Jamaïque.......... 475 5
  - » Barcel et P. Cab... 5 75 6
  - » Rio-Hacha......... 3 95 4
  - » Carth. et Savan... 3 95 4
  - » Maracaïbo ........ 4 . 4
  - » Fustet...... 1 09 k. 18 .. 22
  - • Tatajuba(Pern )50 k.
  - a Bahia.......... ...
  - » Corinto. ... . , ,, 5 25 5
  - « Amapala. 50 kil. 5 10 5
  - 25
  - 25
  - 50
  - 25
  - 25 75
  - 75
  - 70
  - 85
  - 85
  - 70
  - 95
  - 75
  - 35
  - 25
  - 60
  - 60
  - 95
  - 15
  - 35
  - •ae• • . — « cn © • • • O •
  - Beng. sur v. et bl. 1|2 k.. 4 .
  - fin violet et pourpre.... 5.25
  - Beng. beau viol, etdito... 4 ..
  - « bon violet........... 2 50
  - « bon moyen violet.... 375
  - « moyen violet.. ..... 3 25
  - « beau violet rouge... . 4 25
  - « bon violet rouge..... 3 75
  - « bon moy. v. rouge... 3 25
  - « fin rouge........... 4 ..
  - « beau dito......... 3 75
  - « bon dito............ 3 50
  - « bon à fin cuiv....... 3 25
  - « cuiv. ord. et bas.... 3 25
  - Java............................M
  - Kurpah . .............. 2 ..
  - Madras . ................. 1 50
  - Manille............ . N.M. . .,
  - ......................N-M< . ..
  - Guatemala flor............ 3 25
  - b bon à fin sobré.. 1 75
  - » — cor.... 2 ..
  - b cor. ord. à bas.. 1 75
  - N-Gren fin, surf. 1/2 k N.M. . .. b bon à beau.. N.M, . ..
  - b ord. et moyen N. M . ..
  - Orseille
  - On cote les 100 kiL :
  - Cap-Vert ............ M
  - Mers du Sud...........M
  - Madagascar..............
  - 6 ..
  - 5 5C
  - 6 ..
  - 3 75
  - 4 ..
  - 3 5C 4 5C
  - 4 ..
  - 3 50
  - 4 25
  - 4 ..
  - 3 75
  - 3 5C
  - 3 7E
  - 3 5C
  - 4 5<
  - 2 75
  - 3 5C
  - 2 75
  - Quercitron
  - On cote les 50 kil .
  - Baltimore f u effilé....... .. . .. à .
  - » gros effilé...........................
  - Rocou
  - AntiLss......1/2 ki. ... 0 275 à 0 30
  - Caj ....... N.M . .
- p.379 - vue 386/396
- - O 00 CO
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - PLACE DE MARSEILLE |
  - DROGUERIES DE TEINTURE ;
  - Bois de Campêche (Laguna).à .. » (Guadeloupe) .................. » de Fustet Albanie.... . 12 ..................................................................................15 .. Cachou noir, Ire marque... 95 .................................................................................85 .. » marques ord.. 70 ............................................................................................ Cochenille argentée.. 100 k. 350. » grise.......................... ......................... 27......................5 .. 300 .. »................................zacatille naturelle............. 300 . »................................noire Palmas lek. 275 .. 300 . • Surcuma..........................Bengale.........................................................50................. »................................Chinois......................... 56........................................... »................................Madras.......................... 48............................................................... Galles...........................de.........................Chine.................... 125......................130... .Prussiate jaune de potasse. 150.
  - INDIGOS — Au 1/2 kilo.
  - Madras bon t beau tendre. M.. M.. » moyen et bon moyen » coloré ....
  - » moyen ord. et ord. terne et serré..... ... ....
  - Kurpah ton et beau violet
  - et violet rouge.. M.. .. .
  - Kurpan moyen et bon moy. assez coloré..-. M.. ....
  - • moyen ord. et ord. mél. et terreux. .... ...
  - Bengale beau et fin violet M.. .... » bon moyen à bon violet et violet rouge M.. M..
  - » moyen violet-rouge et rouge.................. M.. M..
  - Java bon moyen......... ... ... .... » beau et bon violet. M.. M..
  - DROGUERIES
  - Le tout aux 100 kil , sauf variation con
  - traire 1er coût. Acide citrique............... 380 .....
  - Alun ................................... 19
  - » (acq.)............................... 18
  - Couperose emballée.............. Essence de térébenthine (d. fûts)........................ 112 .. 115
  - Id. (s. fûts)................ 115 . 112
  - Fécule de pommes de terre, 1er bl........................ 35.....
  - Id. 2e bl. (entrepôt).......... 33 ..
  - Galles vertes et noires........ 170 .. 190 » noires Alep.................. » blancnes pays................ 120................................... Gomme arabique, en sorte . 85 ......................................90 » Ghésirée, en sorte........... ... » Sénégal,s. bas du fleuve 80 .. »..............................» Galam....................... 78 .....
  - » Aden, sorte cour, bonne » Mogador, blonde » » blanche » Laque en f. qté orange. 270 les % kil
  - » mi-orange 200 « » cerise AC 250 Sandaraque lavée 170 .. 190 • Damar (Batavia) 185 « » 110 .. 140 « » Penang 90 Gomme adragante Syrie.... 200 .. 850 » » Anatolie. 150 . . 600
  - Quercitron................ M ..
  - Garance, racine.................. ... r .............................................................. 70 Rocou Guadeloupe ....... 110 .. ... » Cayenne ........................ M Safran d’Espagne, Valence pur............................................................ 90.. ..
  - Sulfate de cure(entrepôt) 46 .. w (consom.). 50 .. ...
  - S“mac en feuilles.,......... 40 .. ... ..
  - » poudre......... 40 .. ... .. Styrax liquide 130 .. 150 .. Tamarin Madras 33 Verdet, eu pains, extra sec, sous toile
  - » en pains, extra sec, sous pap................................. ... ..
  - » bon marchand en pains . » » en boules ...
  - » raffiné en poudre sec...........
  - PRODUITS CHIMIQUES
  - On cote les 100 kilos :
  - Acide muriatique ... 20 d. » nitrique 36 d. » » 40 d. » sulfurique.... 66 d.
  - » sulfureux.... 50 d.
  - » tartrique......... Ammoniaque liquide 22 d.. Borax raffiné.......
  - Blanc de zinc de la Méditer.
  - 10 50 à
  - 38 .r
  - 43 ..
  - 11 50
  - 9 ..
  - 250 ..
  - 40 ..
  - 47 ...
  - poudre.............................. broyé............................... Crème de tartre..................... 180...................
  - Cristaux de soude en sacs de 100 kilos, disp.......... 8 ..
  - Chlorure de potassium, en gare de Salins................. 22 .. Lessive caustique 38/39 d....9 ..
  - Nitrate de soude brut....... 24 ..
  - » de potasse brut. 44 50
  - Sel de scude, 80/85, coas. et entr. en bq. de 700 kil. ,m. 19 25
  - Sel de soude, 70/75, disp... 14 75
  - » 30/35, disp... 12 75
  - Soude douce 33 deg. en vrac 5 50
  - Sulfate de cuivre ........... E 45
  - Sulfate de fer 95 % en sacs de 100 kilos disponible.. 5 50
  - 49
  - SAVONS
  - Cuits (unicolores)
  - Blanc pur à l’huile d’olive....... 78
  - » extra pur (72 0/0 d’huiles).. 57
  - » augmenté (60 0/0 » )... 51
  - » résineux (72 0/0 » ).•• 50
  - Jaune » (72 0/0 » )... 50 Vert à l’huile de pulpes industriel. 51
  - » tunisien......................... 49
  - Jaune » à manteau blanc .... 45
  - (Jaune résineux à manteau blanc).
  - Brun extra (72 0/0 d’huiles)...... 50
  - » (60 0/0 d’huiles)................ 48
  - Rosé .. ........................... 50
  - Noir................................. 47
  - Blanc spécial ....................... 68
  - 80
  - 58
  - 53
  - 52
  - 52
  - 52
  - 52
  - 47
  - 52
  - 50
  - 52
  - 46
  - 66
  - Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
  - Bleu pur pâle ou vit......... 51 54 » mixte »......................................................................................... 48 49 » talqué Ire qualité.......... 43.......44 »..........................» 2e •..................... 42..................43
  - Marbré bleu ou rose Dijon.. 54 55
  - » » Nantais..... 54 55
  - Non-Cuits
  - Selon qualités
  - Mi-cuits.................... 20 34
  - Savons (à la batteuse)......... 4 1 45
  - Marbré bleu ou rosé........... 29 31
  - Résineux . ................. 32 34
  - Vert exportation.............. 30 36
  - Brun.............»............ 36 40
  - Molr. a...35 38
  - Mous en Barils
  - Qualne extra...................... 41 42
  - Qualités ordinaires................. 28 29
  - Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil
  - minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
  - PLACE DE BORDEAUX
  - BOIS DE TEINTURE
  - Brésillet.................28 — à 29 —
  - Campêche coupe d’Espagne . 28 — , 28 25
  - — Tabasco . . . . 18 — 19 —
  - — Haïti...........10 — 14 —
  - — Martinique,Guadeloupe . . . § — 8 50
  - Calliatour.....................— —
  - Pernambouc.....................— — — —
  - Jaune Cuba ... . . — — — —
  - — Guayra-Tabasco. . .---------------------
  - — Tuspan. . ... — — — —
  - Lima..........................14 — 15 —
  - Tampico. ......................— — — —
  - Sapan..........................— — — —
  - Sainte-Marthe................ — —---
  - Nicaragua......................— —---
  - Sandal rouge ....
  - Cachou brun coulé, s.f. 100 k. — —
  - Gambier. . . . . . —— — — —
  - Curcuma de la côte. . 100 k. — — —• —
  - — du Bengale. . — — — =
  - Indigo Bengale poupré . . . 8 — 12 —
  - fin violet . — ... — —
  - — — beau violet . 11 — 13 —
  - — — bon violet . 11 — 12
  - — — moyen violet . 10 — 11 —
  - — — petit violet. . — — or d in air e et 9 — 10 is
  - cuivré . 8 50 9 —-
  - — Java ordin. et cuivré . - — — —•
  - — Madras fin 5 — Y. —’
  - — — beau . 5 50 6 —•
  - — — bon .... — — — —
  - — — moyen . . 2 75 3 —
  - — — ordinaire. 2 IC 2 70
  - Kurpah kuddapah beau violet 8 — 9 —
  - — — bon violet. 7 50 8 —•
  - — — moy. violet 6 — 7 —•
  - — — pet. ordin. 5 — 5 5C
  - — Pondichéry bon violet 6 — 6 50
  - — — moy.violet 5 — 6 "—
  - — — orn.et cuivré 4 — 5 —-
  - — Manille — — —• —"
  - — Guatemala flor . . 8 — 10 —
  - — —: sobre . 6 —— 7 —
  - — — cortès . . 5 — 6 —
  - — Mexique flor. . . . 7 — 8 —
  - — — sobre . 6 — 7
  - — — ordin. cortès 4 — 5 —•
  - — Caraque flor. . . . * — — —
  - — — sobre . — — —
  - — — cortès. . — — -— —
  - Gomme laque ordin. et oraage
  - D C . le k. 5 50 — —
  - — blonde, 1requal. 5 25 — —
  - — — — 2e quai 5 90 — —
  - — — cerise. . . . 5 50 —? —
  - ! — — blondeordin. . 4 95
  - Garance d’Avignon. . 100 k ‘P .
  - Lac-Dye, marque DT, le k. — —
  - Orseille Mers du Sud. 100 k — — 7"
  - — Madagascar • 2 —
- p.380 - vue 387/396
- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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  - OUVRAGES SPÉCIAUX
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  - 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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- p.381 - vue 388/396
- - 382
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- - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - 383
  - TABLE DES MATIÈRES
  - ANNÉE 1909
  - SEBD4 )7 S
  - S
  - S
  - I
  - «
  - un: s.
  - Pe
  - Pages
  - A
  - Acide formique (L’) et son rôle dans la chimie textile......................................... 68
  - Acide picrique (Propriétés colorantes de l’) , . 257 Action bactéricide du repassage 311
  - Analyse optique des couleurs................177 193
  - Annato (L’).................................... 193
  - B
  - Benzine commerciale (La)......................5 17
  - Blanchissage aux Indes (Le)......................245 » des vêtements en toile bleue . 148 Budget de 1909 (Le)............................... 7
  - 1 G
  - Colorants (Les nouveaux). 2, 17, 50, 67, 82,
  - 98, 114, 195, 210, 277, 242, 259, 274, 292, 310
  - 338, 356 371
  - Conseils consultatifs du travail. ..... 150 Couleurs à la lumière (La solidité des) 212, 229 243 Cuir (La teinture du) 20
  - » à la surface (Teinture du). ..... 356
  - D
  - Doyen des teinturiers français (Le) .... 246
  - Draps pour uniformes (Couleurs solides sur). . 372
  - E
  - Electrolyse dans la buanderie (L’)...............230
  - Empois soluble . .................... 4
  - F
  - Fibres artificielles (La teinture des) 97, 113, 131 149 165 » et matières textiles (Progrès dans le domaine des). 181 Filés et tissus (Procédé de traitement des). 181 197 Fonds de commerce (Vente et nantissement des)
  - 102, 117 133
  - Pages
  - G
  - Générateurs et récipients à vapeur d’eau, 21, 37 53 70
  - Goudron (Solidité des matières colorantes du). . 305
  - H
  - Huile de ricin (Emulsion d’) comme substitut des sulforicinates. ... .... 146 161
  - I
  - Impressions de couleurs provoquées sur les tissus par la lumière solaire........... 132
  - Impression lavable sur cotonnades.......................181
  - Ininflammabilité des tissus de coton....................340
  - J
  - Jute (Blanchiment des déchets de).......................197 »..................................................(Teinture.......................et apprêts des chaînes de)...............................................................326
  - Jurisprudence
  - Accident du travail. — Chef d’entreprise. . . 377 » Faute de la victime . . 9 » Machine en marche . . 186
  - Affiche. —- Tableaux-annonces...........................347 Animaux. — Voyageur de commerce .........................42 Assurances contre les accidents.........................235
  - Chemins de fer 122, 138, 155, 170, 203, 217, 299 330 377 Colis postal. — Retard ........ 154
  - Compétence territoriale ........ 10
  - Étoffes manutentionnées (Vente d’) . 249
  - Louage d’industrie.......................................26
  - » de services....................... 122 315
  - Marché par correspondance...... 74
  - Modèles. — Copie servile. . 43
  - Modèle de fabrique.................................... 297
  - Réglementation du travail...............................377
  - Rétention (Droit de)....................................347
  - Résolution de vente . 58
- p.383 - vue 390/396
- - 384
  - LE MONITEUR DE LA TEINTURE
  - Pages
  - Syndicat professionnel...........................106
  - Transport (Contrat de).......................... .90
  - Travaux publics. — Malfaçons.....................362
  - K
  - Kemps (La teintura des)..........................180
  - L
  - Laine de mouton non filée (Teinture de la) . . 339
  - Lettre-télégramme (La)............................ 8
  - Linge de couleur (Nettoyage du)..................195
  - M
  - Matières colorantes en Perse (Les) .... 84
  - » premières pour le détachage. 276, 294
  - 311 325
  - Mélanges de cotons (Teinture de)............145
  - Mentalité ouvrière (La)......................87
  - Mordant (Fixage des)........................241
  - O
  - Objets fins en tulle et en mousseline (Blanchissage des). ....................................116
  - P
  - Perborate de soude (Lavage au)...................213
  - Perfectionnements dans les teintureries en Allemagne..........................................166
  - Procédés nouveaux
  - Apprêt industriel pour tissus. ...*. 34
  - Barques de teinture (alimentation des). . . 275
  - Crémer les rideaux (Procédé pour)................130
  - Encolleuse perfectionnée..........................81
  - Impression sur coton par réserve.................162
  - Paille (Teinture de la) en deux couleurs différentes..........................................34
  - Teindre de part en part (Procédé pour) . 321 337
  - Teintes solides au foulon.........................65
  - Teinture à la même hauteur de ton................129
  - Tissus imperméables (Procédé pour rendre certains).........................................167
  - Tissus Renaissance teints au carbone immédiat . 51
  - Titane (Préparations de) et leur application en teinture ....................................... 1
  - R
  - Reflets bronzés dans la teinture (Les). . 259 276
  - S
  - Saisie-arrêt (La)................................345
  - Société industrielle d’Amiens ..... 35 374
  - — de Mulhouse . . 326, 342 357
  - — du Nord...................231 - de Rouen............................................................69,.............117,..........164 245 Soie (La charge de la). ..... . 214 232 Soie brute (La charge de la) 33, 49, 67 86
  - Structure des tissus de coton (Influence de la) sur l’effet des couleurs...........................373
  - Pages
  - T
  - Taches de moisissures........................93
  - Tarif douanier américain (Le nouveau) . 247 261 Teinture pratique à l’étranger .... 115 167 Teinture à l’étranger (La) 200 . — (La théorie de la). . 209, 277, 289 312 Timbre-quittance (Question du). . 89, 101 185 Tissus (Nettoyage des) par le courant électrique. 85 — de soierie chargés (Altération des). 273,
  - 295,305, 322,341,353 363
  - Tarifs et Transports
  - Bleu d’outremer...................26, 282 361
  - Couleurs . ......................... 266
  - Extrait de châtaignier..................... 105 201
  - Extraits divers.................. . 26 297
  - Noir minéral naturel............................105
  - Quebracho........................................42
  - Sulfate de strontiane. . . 57
  - Unification des tarifs Etat et Ouest-Etat. . . 169
  - V
  - •
  - Vaporisation des cotonnades (La). .... 160
  - Velours (Teinture des) en noir..................147
  - Wagons (Fournitures des) par les Compagnies. 281
  - FIGURES
  - Barques de teinture (Alimentation des). . . 225
  - Encolleuse perfectionnée. ....... 81
  - AUTEURS
  - Agostini (Ed.)......................183 197
  - Blum..................................... 167 Bolis................................................................................ 212..................................229 Clément (V.)................................................97, 113, 131, 149.........165
  - Erban (Franz).............................. 1
  - Frémaux (Paul)............................. 81
  - Hagen (W.).................................373
  - Hughes (J.)................................180
  - Kopp (Edouard)........................ 146 161
  - Massot (W.)................................181
  - Mayoux et Verchère (Société). .... 275
  - Petit-Jolivet.................... 277, 289 312
  - Piequet (O.)...........................178 193
  - Rakousine............................... 5 17
  - Ristempart (Dr E.)......................67 «6
  - Saget..................................1.9 145
  - Scheurer (Albert)..........................241
  - Sisley (P.). . 273, 294, 305, 322, 341, 353 36J
  - Vignon(Léo)...................... 209, 277 257
  - Walder(DrH.)........................... 33 49
  - Wood-Wadsworth......................... . 34
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