Moniteur de la teinture des apprêts et de l'impression des tissus
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- La teinture du coton en bourre. — Noire service de contentieux. — Teinture des peaux de chamois par uu praticien. — L’action de l’électricité dans la teioture (suite) — Société industrielle de Rouen. — Les corps gras Industriels (suite). Le bien de la nille insaisissable. — Les transports. — Informations. — Jurisprudence. — Mouvement des matières premièras. — Revue du marché. — Annonces.
- LU TEINTURE DU COTON EN BOURRE 0
- On teint le coton en bourre pour avoir la possibilité de mélanger des fibres de différentes couleurs et d’obtenir ainsi des effets diversement colorés, que l’on ne pourrait réaliser par d’autres moyens, d’une façon aussi satisfaisante et aussi peu coûteuse. Toutes les couleurs qui s’appliquent sur coton, dit le Textil Mercury, peuvent aussi être employées sur la bourre, à l’exception toutefois des couleurs d’alizarine qui rendent le coton impropre à la filature. Il y eut un temps où les bois de teinture étaient appliqués sur une grande échelle, mais actuellement ils ont dû en grande partie céder la place aux couleurs substantives. L’emploi des bois de teinture avait l’inconvénient de fournir aux métiers à filer un coton durci et ce défaut fit qu’on se tourna naturellement vers les matières colorantes directes. Celles-
- Ci) Oestereichs Wollen-u. Leinenidustrie.
- ci sont à présent d’un emploi général et quand on recherche la solidité à la lumière on se sert de couleurs au soufre, bien que l’on connaisse déjà des matières colorantes directes, comme cachou, possédant la propriété d’être solides à la lumière. S'il s’agit surtout d’obtenir la solidité au lavage, on donnera la préférence aux couleurs directes, dont nous parlerons plus loin, aux couleurs au soufre et aux couleurs cuvées. L’augmentation de poids que les bois de teinture donnent à là fibre a sans doute une importance, mais cet avantage est compensé par une plus grande production réalisée à la filature, grâce à l’emploi des couleurs directes.
- Pour la simplification des méthodes de teinture et la diminution de la perte en filature, la teinture du coton en bourre a pris actuellement une très grande extension. Le coton en bourre est, après la teinture, travaillé pour n’importe quel genre de marchandise et est souvent mélangé à la laine. On emploie pour cela toutes les sortes de coton (Orléans, Texas, Egypte, Buchavan, Bengale, etc.) suivant les qualités de l’article à produire ; quelquefois on fait des mélanges de l’une ou l’autre des sortes citées plus haut et, dans ce cas, il est bon de teindre chaque sorte à part et de ne les mélanger qu’après la teinture, car les différentes variétés se comportent aussi différemment à la teinture.
- Le traitement du coton avant la teinture est très simple et ne consiste qu’en un passage à l’ouvreuse
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- LE MONITEUR DE_LA TEINTER
- pour enlever une partie des impuretés. Cette opération est indispensable pour obtenir à la teinture des produits unis. Le bac à teindre employé jadis et qui sert encore souvent à présent pour les couleurs directes et basiques a a forme d’une chaudière de cuivre ou d’une cuve en bois.
- La chaudière était chauffée à feu nu par un foyer placé dessous, mais maintenant c’est surtout la vapeur qui sert à cet usage, car non seulement elle permet un chauffage plus régulier, mais encore elle est d’un emploi moins coûteux.
- Le chauffage à la vapeur est soit direct, soit indirect. Ce dernier mode de chauffage à la vapeur est surtout recommandé pour les couleurs directes, car le liquide garde sa concentration et le bain de teinture se tire plus facilement, considération qui a son importance dans la teinture des couleurs très nourries. Cependant le chauffage direct est d’un emploi plus usuel. Dans bien des cas, on se sert aussi de la chaudière en cuivre avec double enveloppe et l’on chauffe le bain soit directement, soit indirectement; mais la chaudière de cuivre ne répond pas à toutes les exigences, car la présence du cuivre peut modifier le ton de beaucoup de matières colorantes directes.
- Le sel marin ne devrait pas être employé dans les chaudières de cuivre car, par une cuisson prolongée, il dissout une petite quantité de cuivre et peut exercer par là une influence nuisible sur la couleur. Si l’on teint avec des matières colorantes au soufre, il ne peut naturellement pas être question de se servir du cuivre, parce que ce métal est attaqué par le sulfure de sodium.
- Pour des bacs en bois ayant un double fond, il est nécessaire de nettoyer le récipient, en y faisant bouillir de la soude, lorsque l’on veut y teindre une nouvelle nuance ; mais malgré une ébullition prolongée à la soude, on ne peut compter un bon résultat, si l’on entreprend de teindre une nuance claire après une nuance foncée.
- Les couleurs basiques se teignent aussi bien en chaudière qu’en cuve, mais plus rarement à la machine.
- Le coton préalablement ouvert est plongé à l’état
- sec dans une dissolution bouillante de tanin dans laquelle on le laisse assez longtemps pour qu’il soit complètement pénétré par le liquide, puis on arrête la vapeur et on laisse le coton se refroidir dans le bain pendant la nuit. On le retire le lendemain matin, on le fait égoutter et on le manœuvre pendant une demi-heure dans un bain froid d’émétique. Puis on l’essore à l’hydro-extracteur centrifuge et le plonge aussitôt dans la solution chaude de ma-ière colorante basique ; s’il se manifeste des irrégularités dans la nuance, on porte le bain à l’ébullition. Quand la teinture est terminée, le coton est essoré et séché sans avoir été lavé ni séché auparavant.
- Dans la teinture par les matières colorantes directes, on monte ordinairement le bain avec 1.000 à 1.500 litres de] liquide par 100 kgr. de coton, on bourre et l’on élève la température à l’ébullition. On ajoute alors la matière colorante en dissolution ainsi que les quantités nécessaires de cristaux de soude et de sel de Glauberet, enfin on y fait entrer le coton sec que l’on laisse bouillir pendant une heure. On fera bien de ne pas prolonger la cuisson au delà de ce temps, car la fibre en deviendrait difficile à filer. Quand 011 teint des nuances foncées, on peut après la teinture laisser encore pendant une 1/2 heure le coton dans ce bain, qui se refroidit peu à peu, et dans bien des cas on peut l’abandonner ainsi pendant toute une nuit. Si l’on a à teindre des couleurs claires et vives, il est nécessaire de commencer par manœuvrer le coton dans le liquide bouillant auquel on ajoute un peu de soude et d’huile pour rouge, jusqu’à ce qu’il soit complètement humecté et de n’y verser qu’après la matière colorante en dissolution. De plus, on considère comme avantageux d’augmenter la quantité d’eau par rapport au poids du coton, quand on a à teindre des nuances claires. Après la teinture, le coton lavé ou pas lavé suivant les cas, est essoré à l’hydro-' extracteur. A la teinture de nuances moyennes ou oncées, le bain n’est pas tiré à fond. Quand la quantité d’eau représente de 17 à 20 fois le poids de la marchandise, on peut compter qu’il reste dans je bain le tiers ou le quart de la matière colorante
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- primitivement ajoutée. Lorsque cela est possible, on conserve le bain pour des teintures suivantes. Quand on continue à teindre dans le même bain une série de parties, il ne faut pas perdre de vue que les quantités de sel et de sel de Glauber doivent être diminuées. dans les teintures qui suivent la première.
- L’aéromètre, en tenant compte de la température du liquide, fournit des renseignements très utiles sur la densité du bain. Les nuances obtenues par les matières colorantes directes sont souvent rendues plus vives par la superposition de couleurs basiques comme la Thioflavine T, le violet méthyl, la trisa-mine, le nouveau bleu méthylène, le vert malachite, le magenta, etc.
- Une légère teinture supplémentaire avec environ 2 o/o de matière colorante peut être donnée sur la machine à laver.
- Si cependant il était nécessaire d’ajouter une plus grande quantité d’une matière colorante basique, il faudrait reteindre à froid le coton préalablement lavé dans la cuve à laquelle on aurait ajouté 2 à 30/0 d’acide acétique. Four bien des emplois on cherche à donner au coton un toucher moelleux et, dans ce cas, une émulsion de savon ou d’huile appliquée en bain chaud donne d'excellents résultats. Le traitement subséquent avec des sels métalliques se donne généralement dans le récipient dans lequel le coton a été teint. On commence par laver, puis on traite par les sels pendant environ une demi-heure à la température de 70/80° et pour terminer on lave, essore et sèche. Le but unique de cette opération est de produire des couleurs plus solides à la lumière, mais elle est rarement employée, car elle influence défavorablement certaines propriétés du coton et en particulier son aptitude à être filé. Les couleurs diazotées sont utilisées quand on veut obtenir une plus grande solidité au lavage. Les opérations du diazotage et du développement ont lieu dans la machine à laver. Le coton teint au sortir de la cuve à teindre est lavé, essoré et porté dans la machine à laver, où la couleur est diazotée. La marchandise est lavée, puis soumise au développement par les procédés connus. Beaucoup
- de couleurs peuvent, par un traitement subséquent à la formaldéhyde, être rendues plus solides au lavage et au foulon. Dans ce but, le'coton est traité pendant environ une demi-heure à chaud dans un bain contenant de 2 à 3 0/0 de formaldéhyde et dans certains cas aussi de 1 à 2 0/0 de bichromate de potasse, puis lavé. .
- Les couleurs au soufre, en raison de leur solidité et de la simplicité de leur mode d’application ont pris une extension considérable dans la teinture du coton en bourre et en particulier dans la teinture en noir.
- L’expérience a prouvé qu’avec Ces matières colorantes noires on obtient des tons bien plus nourris quand la teinture se donne non pas à la machine, mais en cuve et c’est pour cette raison que ce dernier procédé est le plus souvent employé ; mais pour la teinture des couleurs au soufre on ne peut se servir ni de chaudières en cuivre ni d’appareils quelconques du même métal, parce que les sulfures que l’on emploie en même temps exercent sur le cuivre une action destructive. Les métaux qui se prêtent le mieux à cet usage sont le fer et le plomb. Les couleurs au soufre se fixent sur le coton en bourre à peu près de la même manière que sur les filés, avec cette différence que- la marchandise doit être introduite à l’état sec dans le bain de teinture bouillant; on continué l’ébullition pendant une heure, on sort le coton, on laisse égoutter et on lave. Afin de récupérer le plus possible du liquide entraîné hors du bain, on essore souvent la marchandise avant de la layer. Dans la teinture des nuances foncées, il est avantageux de laisser reposer le coton pendant la nuit avant le lavage, car on obtient par là des tons plus nourris’. Pour arriver à des nuances bien égales dans la teinture des articles clairs avec les couleurs au soufre, on ajoute au bain du savon Monopole.
- L’éosine, l’érythrosine et la phloxine sont d’un usage assez fréquent en raison de la vivacité des couleurs qu’elles fixent sur le coton en bourre blanchi ; mais on ne se sert de ces matières colorantes que lorsqu’on n’attache pas une grande importance | à la solidité au lavage. Pour la teinture du coton en
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- bourre, on emploie sur une grande échelle des machines construites de telle façon que le coton se trouve renfermé dans un récipient qui, dans la plupart des cas, est mobile et peut être clos de manière à permettre, à l’aide d’une pompe, d’un injecteur ou de tout autre procédé, de faire circuler dans tous les sens la dissolution des matières colorantes ou d’un réactif quelconque à travers le coton.
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- TEINTURES DES PEAUX DE CHAMOIS Par un praticien (1)
- Dans la teinture de ce cuir, on cherche surtout à ne pas produire de rudesse au toucher. La peau de chamois doit toujours conserver sa souplesse et sa douceur. La couleur et l’argile sont mêlées jusqu’à ure consistance modérément épaisse ; après l’opération, les peaux sont battues pour enlever l’argile, qui laisse toujours plus ou moins de poussière.
- Préparation du chamois pour la teinture
- Faire dissoudre pour chaque douzaine de peaux 2 livres 1/4 de sucre blanc et 13 livres d’alun dans la quantité d’eau suffisante, en ajoutant 4 pintes 1/2 d’esprit de vin. On foule les peaux dans cette solution pendant environ deux heures. Avant d’être placées dans cette solution, les peaux ont été foulées dans l’eau tiède, passées dans un bain dilué d’acide sulfurique et rincées à fond.
- Après que les peaux ont été travaillées dans la solution indiquée, on les presse légèrement, on les rince et on les met séchera l’ombre. Avant séchage complet, on remet les peaux au bain, auquel on a préalablement ajouté de l’eau chaude et un quart d’esprit de vin. On laisse les peaux dans ce bain pendant environ une heure en les remuant de temps en temps. Lorsqu’elles sont trempées à fond, on les étend en piles pendant deux ou trois heures.
- Mordançage
- Les peaux sont alors mordancées, pour les garances et teintures similaires, comme il est indiqué ci-après : Mêler 20 pintes du mordant avec une pinte d’une composition d’étain et 20 gallons d’eau. Bien remuer et y fouler les peaux pendant environ une heure. Laisser les peaux égoutter et les passer de nouveau dans le mordant, puis suspendre à l’ombre pour séchage, ensuite dans une pièce chaude pendant quelques heures. Quand les peaux sont sèches, rincer dans l’eau froide, fouler et rincer de nouveau.
- Si on tient au rouge de garance, on prend 8 li-
- (1) D’après la Halle aux Cuirs.
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- vres 1/4 de bonne garance, avec environ 40 gallons d’eau, en chauffant graduellement jusqu’à une température n’excédant pas 1220 F. Placer les peaux dans le bain une à une; on peut les y laisser quatre à six heures. En les enlevant du bain, les placer de suite dans l’eau courante, en foulant, si cela paraît 1 nécessaire, et les suspendre pour les faire sécher.
- POUT DONNER DU LUSTRE
- Si l’on désire donner un certain lustre aux peaux, on les met dans un bain composé de 26 gallons d’eau, 1/2 pinte d’esprit de vin et 1/3 de pinte d’huile d’olive, en foulant les peaux dans ce bain.
- C’est le moment de traiter les peaux pour la souplesse dans une mixture de jaune d’œuf et d’alun.
- La manière de procéder
- peut être la suivante, pour la plupart des couleurs ; les peaux sont lavées pendant cinq minutes, puis placées dans un bain chaud, à environ 90° F., contenant le mordant ; elles y restent environ 10 heures et on les agîte de temps en temps. Puis on les enlève, on les laisse égoutter et on les met dans un bain de teintureàenviron 105° F. Une demi-heure suffit pour les teindre, puis on les lave à l’eau chaude et on les laisse sécher. Si on désire une teinte claire, les peaux sont suspendues en plein air après le mordançage et elles blanchissent légèrement. Si on veut obtenir une nuance très claire, les peaux sont blanchies en plein air avec le mordançage.
- L’ACTION DE L’ÉLECTRICITÉ dans la teinture par Herbert Robson
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Nous avons remarqué que M.Pelet-Jolivet affirme, qu’à une haute température (point d’ébullition ou environ) l’absorption a le même caractère qu’à froid, ce qui signifie probablement à température ordinaire.
- Lorsqu’il s’agit de travaux scientifiques et plus spécialement d’un champ non encore exploré, la
- précision n’est nullement négligeable. Si l’assertion se trouvait avérée qu’en ce qui concerne l’absorption, la température est insignifiante, nous pensons que ce fait milite rigoureusement, non pas contre la théorie de l’absorption, mais contre les phénomènes de celle-ci ; ces phénomènes jouent en effet une part éminente dans les réactions colorantes qui leur sont attribuées par ceux qui soutiennent cette théorie. Tout teinturier en mi-laine sait de quelle importance capitale est la régularisation de la température du bain colorant. Elle est même,sous bien des points de vue, plus importante que le choix des colorants.
- Cependant, à l’heure actuelle, la théorie d’absorption et la théorie colloïdale sont inséparablement jointes et c’est là que l’électricité entre en ligne de compte.
- Il paraît que les colloïdes sont probablement en état de dissociation, de façon qu’tls consistent en ions de différents états électriques. Ceci peut être joint aux résultats des expériences qui semblent démontrer que les fibres absorbent différemment les radicles acides ou basiques des électrolytes (c’est-à dire des solutions conductrices d’électricité).
- Une seule expérience suffira pour l’expliquer : Stépanor a traité un peu de laine pendant 48 heures au moyen d’une solution de 50 cent, cubes d’acide sulfurique normal ; il neutralisa ensuite à la potasse caustique, jusqu’à ce que l’indicateur (phénolphtha-léine) devint rouge.
- Cependant quelques heures plus tard, Stépanor s’aperçut que le liquide était à nouveau acide, comme la preuve en fut faite par la disparition de la couleur rouge. Ayant rajouté de la potasse, la coloration rouge reparut, puis disparut à nouveau.
- Bref, pour résumer, ce n’est qu’après avoir ajouté 2.8 cent, cubes de potasse caustique, soit probablement une solution normale de 56 grammes par litre, à différents intervalles et dix jours durant, que la coloration rose devint permanente. Ceci prouve clairement que le sulfate de potasse présent était, tout d’abord, en état de dissociation et que la laine absorbait plus facilement les ions basiques que les acides, jusqu’à ce qu’après un traitement
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- 6 LE MONITEUR
- E LA TEINTURE
- prolongé pendant dix jours, la laine ne pouvait plus absorber ni les uns, ni les autres. Il est tout à fait probable que dans ce cas, il y a eu un mouvement de va-et-vient entre l’action électrique et l’action chimique.
- La quantité et l’action rapide de la première addition-de potasse caustique a dominé l’effet électrique. Mais lorsque cette première activité est passée, l’effort électrique s’affirme de nouveau jusqu’à ce qu’il ait produit un effet chimique contraire et ainsi de suite, les effets diminuant chaque fois d’intensité, comme le mouvement du pendule ou les oscillations d’une décharge électrique, jusqu’à ce que les affinités chimiques et électriques aient établi un modiis vivendi et soient équilibrées du moins pour quelques heures.
- (A suivre.}
- (Traduit spécialement de The Dyer and Calico Printer par le Moniteur de la Teinture.}
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
- Présidence de M. E. Blondel, président.
- La séance est ouverte à 6 heures.
- Le Comité examine divers plis cachetés ouverts en séance générale.
- Le pli de M. Justin Mueller portant le n° 608 est à publier au Bulletin.
- Un autre pli du même auteur portant le n° 609, ainsi qu’un pli de M. Schell (n° 512) seront déposés aux archives.
- Un volume intitulé « Alcool et Distillerie » est remis à l’examen de l’un de nos collègues.
- Lecture est donnée : a} d’une lettre de M. Mai. resse relative à un travail sur « Un foulard de teinture à marche réversible ». La note dont il est question dans cette lettre ainsi que les schémas qui l’ac-‘ compagnent sont tenus à la disposition des membres et restent aux archives de la Société;
- b) D’une lettre de M. Yver de la Bruchollerie remettant deux plis qu’il avait pour examen. Ces plis seront déposés aux archives.
- M. E. Kopp donne connaissance du rapport du
- Comité de Chimie à la Société industrielle de Mulhouse concernant les taches qui se manifestent au cours de la teinture et de l’impression et dont l’origine est daus les huiles minérales de graissage employées pendant la filature et le tissage ; le Comité de Chimie de Mulhouse, qui demande purement et simplement la suppression des huiles de pétrole pour le graissage des métiers, sollicite notre Comité de corroborer ce desideratum.
- Une intéressante discussion s'engage.
- M. Michel rappelle que notre Comité avait déjà étudié cette question, il y a environ deux ans, et qu’à la suite d’une communication que lui-même avait faite, une note avait été adressée aux filateurs et tisseurs, les mettant en garde contre l’emploi des huiles minérales et spécialement contre l’addition aux parements de vaselines ou cires, produit-insaponifiables qui produisent des réserves en teins ture.
- M. E. Blondel fait observer qu’il n’est peut-être pas possible d’arriver à la suppression complète des huiles de pétrole pour le graissage des métiers, mais que des précautions doivent être prises pour éviter de maculer les filés. Avec l’assentiment du Comité, il se propose de rédiger une note pour exposer les vues de notre Comité sur ce sujet. Il en est ainsi décidé. M. Blondel remercie M. Kopp de nous avoir permis de discuter à nouveau cette importante question, en nous présentant les conclusions du Comité de Chimie de Mulhouse.
- Le Comité approuve la proposition de M. Blondel concernant un hommage à rendre à Schützen-berger par l’industrie de la teinture et de l’impression pour les services rendus par l’inventeur de l’hydrosulfite. Il s’agirait, dans la pensée de l’au-teùr de la proposition, de faire composer un médaillon artistique de l’illustre chimiste, qui pourrait être offert aux Ecoles de Chimie ei de Physique de Mulhouse. Ce projet mis au point, M. Blondel en entretiendra à nouveau le Comité.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 7
- LES CORPS GRAS INDUSTRIELS
- Par M. le Dr W. PETERSMANN, de Berlin (i) (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Cette nouvelle utilisation du coco a fait renchérir la noix de coco, surtout les qualités blanches qui fournissent l’huile comestible. Une reste donc plus à la savonnerie du monde entier que les graines jaunes dont l’odeur particulière très prononcée a rendu l’emploi à peu près impossible pour la préparation des espèces comestibles. Ces marchandises sont donc exposées à un relèvement considérable des prix habituels et aux fluctuations qui se produisent généralement sur tous les comestibles. C’est un grand danger pour la savonnerie, car il est toujours très dangereux, de l’avis des négociants expérimentés, d’opérer sur des marchandises qui sont sujettes à de grandes variations.
- Mais il paraîtrait que cette ressource des graines jaunes, qui semblait un domaine réservé pour l’industrie des savons, est encore menacée. On a découvert une méthode de désodorisation, par l’action combinée des bisulfites et de la vapeur détendue, qui permettrait de livrer comme comestibles les huiles provenant de ces graines inférieures. Voilà donc la savonnerie obligée de lutter, pour avoir cette matière première, contre le commerce de l’alimentation qui peut l’obliger à payer des prix excessifs.
- Il est vrai que la nature se prête à tous les besoins. On a fait, dit-on, il y a deux ans; de très importantes plantations de cocotiers qui commenceront à produire dans trois ou quatre ans, mais ce sont là de vagues espérances. Cette situation dangereuse a préoccupé déjà nos principaux fabricants. On se demande s’il.ne devient pas trop dangereux de vendre, à livrer, pour parler le langage commercial, toute la production d’une année, sans savoir si la matière première n’atteindra pas des prix fous.
- C’est cette préoccupation qui a amené plusieurs savonniers à chercher un moyen de remplacer le
- (1) Conférence à l’Ecole des Hautes Etudes commerciales de Marseille, d’après La Savonnerie Marseillaise.
- coprah dans une certaine mesure. Je sais qu’on a essayé de faire intervenir la résine dans la composition ordinaire des savons de ménage ; mais je 11’aborderai pas ce sujet qui a suscité, m’a-t-on dit, parmi les fabricants, une grande querelle qui est à peine en voie d’apaisement. Je ne dirai donc rien qui puisse froisser les opinions respectables de l’un ou de l’autre parti.
- (A suivre )
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- LE BIEN DE FAMILLE INSAISISSABLE
- L’Administration de l'Agriculture, en vue de rendre plus facile l’application de la loi sur le bien de famille insaisissable, a fait établir un guide sommaire destiné à donner aux intéressés, sous la forme la plus simple, les renseignements indispensables pour la constitution d’un bien de famille.
- Nous sommes heureux d’en publier le texte intégral. La forme concise de ce guide résume d’une façon satisfaisante les divers points contenus dans la loi que nous avons publiée dans nos numéros antérieurs.
- Guide sommaire pour la constitution
- | d’un bien de famille.
- Définition du bien de famille. — Le bien de famille, prévu parla loi du 12 juillet 1909, e.st un immeuble insaisissable servant d’habitation à une famille.
- Le bien, qui peut être rural ou urbain, doit comprendre une maison ou portion divise de maison et, facultativement, des terres attenantes ou voisines exploitées par la famille, des cheptels et immeubles | par destination, jusqu’à concurrence d’une valeur 1 globale de 8.000 francs.
- j Constituant et bénéficiaire. — Tout chef de famille peut, en principe, constituer un bien de famille insaisissable à son profit et à celui de scs enfants. La même faculté appartient à un tiers, capable de disposer et désireux de constituer un bien | de famille au profit d’une autre personne réunissant i elle-même les conditions exigées par la loi pour le t constituer.
- LA CONSTITUTION DU BIEN EXIGE L'INTERVENTION D’UN NOTAIRE
- i Acte notarié de constitution. — Renseignements
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- et pièces à fournir au notaire chargé de la rédaction de l’acte de constitution du bien :
- 1° Etat civil du constituant et, s’il y a lieu, du bénéficiaire ;
- 2° Désignation de l’immeuble, non indivis, par nom, nature, contenance, avec références aux numéros du cadastre ;
- 3° Estimation de l’immeuble, des cheptels et immeubles par destination affectés par le constituant au service et à l’exploitation du fonds ;
- 4° Indication sommaire de l’origine de la propriété ;
- 5° Police d’assurance contre l’incendie.
- Instruction de la demande. Procédure. —Le notaire instruit la demande, s’assure qu’il n’existe sur l’immeuble ni privilège, ni hypothèque conventionnelle ou judiciaire et dresse l’acte de constitution, dont un extrait sommaire devra rester affiché pendant deux mois à la justice de paix du canton et à la mairie de la commune où la maison est située, Un avis sera, en outre, inséré deux fois, à quinze jours d’intervalle, dans un même journal du département recevant les annonces légales.
- A l’expiration du délai de deux mois, réservé aux tiers, aux créanciers pour former opposition, le notaire saisi transmet au juge de paix l’expédition de l’acte de constitution à homologuer, accompagnée des pièces exigées par la loi et le règlement d’administration publique du 26 mars 1910.
- Homologation et transcription. — L’expédition, revêtue de la mention d’homologation du juge de paix, doit être transcrite au bureau des hypothèques; cette formalité est indispensable pour la validité de la constitution.
- A partir de la transcription, le bien èst insaisissable.
- Renonciation et aliénation. — Le propriétaire du bien peut renoncer, à toute époque, à la constitution, ou vendre le bien, en tout ou en partie; mais il doit obtenir, s’il est marié, le consentement préalable de sa femme donné devant le juge de paix, ou l’autorisation du conseil de famille s’il a des enfants mineurs.
- Différents modes de constitution du bien de fa
- mille. — En dehors de la constitution du bien de famille par un acte spécial notarié, la constitution peut encore résulter d’un contrat de mariage, d’une donation ou d’un testament. En cas de constitution d’un bien de famille dans un testament (olographe, mystique, authentique), si cet acte ne contient pas les indications prescrites par la loi, le bénéficiaire sera tenu de les produire dans une déclaration faite devant notaire dans le mois qui suivra l’ouverture du testament. Si l’héritier ne procède pas à l’affichage d’un extrait sommaire du testament, le notaire dépositaire de l’acte sera tenu d’y faire procéder. Lorsque la constitution d’un bien de famille est faite dans un contrat de mariage ou dans un acte de donation, les constituants ou les bénéficiaires sont également tenus de procéder, dans les formes prescrites, à l’affichage de la partie du contrat ou de la donation relative à la constitution.
- Frais. — Les frais de constitution varieront en général de 60 à 80 fr., suivant la forme de l’acte, la valeur du bien et les incidents de la procédure (expertise, opposition, etc.). Ils comprennent les honoraires du notaire et du greffier, le salaire du conservateur des hypothèques, l’indemnité allouée à l’expert s’il y a lieu à l’expertise, les frais de publicité et de correspondance, l’enregistrement (droit fixe 3 fr. 75) et le papier timbré.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et let Commerçants. j
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- to
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un syle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 10'1 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ia Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Du même auteur :
- Vient de paraître : La Vérité sur la REPRÉSENTATION PROPORTIONNELLE (La R. P.). Une brochure ; prix, 0 fr. 15. Envoi franco poste, sur demande accompagnée de 0 fr. 15 en timbres.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de o fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1910.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile,
- INFORMATIONS
- Aux termes d’un décret promulgué à V Officiel du 28 décembre dernier, l’article Ier du décret du 22 avril 1900, modifié par le décret du 26 décembre 1905, est complété comme suit :
- Sont considérés comme démissionnaires et rayés des listes de contrôle les conseillers du commerce extérieur :
- 50 Qui font usage de leur titre dans l’exercice de
- leur « commerce ou de leur industrie ».
- JURISPRUDENCE
- MARCHÉ DE FOURNITURES
- DRAPS MILITAIRES. — MAXIMUM — DÉPASSEMENT. INDEMNITÉ. — EXPERTISE
- Cons. d’Et., 18 févr. 1910 (Balsan et Cie c Min. de la Guerre) — N' 24935. — (MM. Wurtz, rapp.; Pi-chat, c. du g ; Cail et Regray, av ).
- Pour le calcul du maximum des quantités de draps pouvant être commandées dans le cours d’une année au fournisseur, il doit être tenu compte des quan-tités fabriquées pour remplacer les draps que le Ministre de la Guerre, usant d’une faculté réservée par le cahier des charges, a prélevées dans ‘e cautionnement en matières. Par suite, le maximum étant dépassé, il appartient a des experts de dire quel préjudice en a subi le fournisseur.
- Vu la requête présentée pour les sieurs Balsan et Cie, fabricants de draps..., tendant à ce qu’il plaise au Conseil annuler une décision du Ministère de la Guerre, en date du 29 juin 1903, les invitant à fabriquer à titre de commande afférente au 4a trimestre de l’année 1906, 27 135 mètres de draps de soldats (troupes métropoli-laines), ensemble la décision du Ministre de la Guerre du 26 juillet 1906, rejetant leur protestation contre ladite commande, et, en tant que de besoin, toute décision ultérieure corfirmative;
- Ce faisant, attendu que le montant de la commande faite le 29 juin 1906 ajouté à celui des commandes das •rois premiers trimestres et aux fournitures faites pour reconstituer le cautionnement en matières dépasse le maximum de 12.000 mètres par lot prévu à l’art. 2 du cahier des charges de la fourniture dont les requérants sont adjudicataires.
- Que des termes de l’art. 2 qui détermine l’importance en quantité de chaque lot d’après la fabrication annuelle, il résulte que, dans le maximum prévu de 12.000 mètres, les quantités de drap fabriqués pour
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- reconstituer le cautionnement en matières prélevé par le Ministre doivent entrer en compte
- Que l’art. 6, § 5 et l’art. 24 prouvent que cette limite atteinte, le Ministre ne peut imposer aux entrepreneurs de fabrication supplémentaire ; que l'interprétation donnée par le Ministre de la Guerre au cahier des charges exposerait les entrepreneurs à des variations pouvant aller du simple au quadruple dans les quan tités a fabriquer et aurait pour leur irdustrie des conséquences ruineuses.
- Dire que le maximum de la fabrication annuelle de 12.000 m. prévu à l’art. 2 comprend la fabrication né-cessaire pour la reconstitution du cautionnement en matières.
- Que le maximum ayant été atteint par les commandes des trois premiers trimestres de 1906, l’exécution de la fourniture supplémentaire prescrite en dehors des prévisions du marché donne droit au profit des fournisseurs à une indemnité, réglée après expertise s’il y a lieu, égale au préjudice résultant de cette exécution et comprenant notamment l’augmentation du prix des matières premières et de la main-d’œuvre ; — Condamner 1 Etat en tous les dépens ;
- Vu le décret du 11 juin 1806;
- Considérant qu’il résulte, tant des termes de l’article 2 du cahier des charges du 9 mai 1902 qui limite chacun des lots de la fourniture, en quantite, d’après la fabrication annuelle, que du rapprochement de cet article avec les art. 6, 7, 21 et 28, que, pour le calcul du maximum de 12,000 mètres par lot prévu à l'ar-ticle 2, on doit faire entrer en compte non seulement les quantités de draps fabriqués pour l’exécution des commandes éventuelles et périodiques faites aux entrepreneurs conformément à l’art. 6, mais encore les quantités fabriquées pour remplacer les draps que le Ministre de la Guerre, usant de la faculté qui lui est réservée par l’art. 28 du cahier des charges, aurait prélevées dans le cautionnement en matières ;
- Considérant qu’il est établi par l’instruction et qu’il n’est pas d’ailleurs contesté que le montant de la commande adressée par le Ministre de la Guerre aux sieurs Balsan et Cie, le 29 juin 1906, pour le 4e trimestre de cette année ajouté aux quantités fa sant l’objet des commandes afférentes aux trois premiers trimestres et aux fournitures pas eux effectuées pour la reconstitution du cautionnement prélevé par le Mi nis re de la Guerre en janvier 1906, excède, pour les draps de soldat faisant l’objet de la commande du 29 juin 1906, le maximum de 12,000 mètres par lot prévu à l’art. 2;
- Que les sieurs Balsan et Cie qui ont exécuté cette commande ne pouvaient être tenus de fabriquer les quantités excédant le maximum aux prix du marché et qu’ils ont droit à une indemnité s’ils justifient qu’il leur a été ainsi causé un préjudice ; que l’état de l’instruction ne permettant pas de reconnaître l’existence de ce préjudice et d’en évaluer le montant, il y a lieu, avant dire droit, d’ordonner une expertise ; '
- Décide ;
- Art. 1er. — Est annulée la décision du Ministre de la Guerre, en date du 26 juillet 1906, qui a rejeté la réclamation des .sieurs Balsan et Cie contre la décision du même ministre en date du 29 juin précédent qui les a invités à fabriquer à titre de commande afférente au 4e trimestre de l’année 1106, 27.135 mètres de draps de soldat (troupes métropolitaines);
- Art. 2. — Il sera par trois experts, dont l’un nommé par le Ministre de la Guerre, un autre par les sieurs Balsan et Cie, le troisième par le Président de la section du Contentieux du Conseil d’Etat, à moins que les parties ne se meit nt d’accord pour la désignation d’un expert unique, procédé à une expertise a l’effet de rechercher si la fabrication au prix du marché de draps de soldat en quantité excédant le maximum de 12.000 mètres prévu a lart. 2 du cahier des charges a causé un préjudice aux sieurs Balsan et Cie, et dans le cas d’affirmative, d’en évaluer le montant. Le ou les experts prêteront serment devant le Président du Conseil de préfecture de l’Indre. Ils déposeront leurs rap-ports au secrétariat d‘ Contentioux du Conseil d’Etat dans le délai d’un mois à da’er de la prestation de ser-ment ;
- Art. 3. — Les dépens sont réservés pour être statué ce qu’il appartiendra.
- CORRESPONDANCE
- M. J.-P , à Angers. — Si les malfaçons sont générales et se répètent dans toute l’étendue de l’immeuble, elles engagent non seulement la responsabilité de l’entrepreneur, mais aussi celle de l’architecte de la part duquel elles attestent un défaut de surveillance.
- E V. abonné 27.169.— Le taux des honoraires dans les deux cas est habituellement de 1 1[2 0(0.
- CHEMINS DE FER P.-L.-M.
- Sports d’hiver dans la Vallée de Chamoaix
- Pour faciliter les sports dans la vallée de Chamonix, la circulation des trains de voyageurs, suspendue pen< ai t la saison d’hiver entre Chamonix et Vallorcine, sera reprise partiellement entre Chamonix et Les Tines, du 23 décembre 1910 au 31 janvier 1911, lorsque les conditions atmosphéripues le permettront.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les onze premiers mois des années 1908, 1909 et 1910
- i A i P’ORTATIONS
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k.
- — — Brésil...... »
- — — Haïti....... »
- - — Guatémala. . »
- — — Autres pays. »
- Totaux .... »
- Bois de teinture moulus.................. »
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m.
- Curcunia en racine....................... »
- — en poudre............................... »
- Quercitron............................... »
- Lichens tinctoriaux...................... »
- Ecorces à tan, moulues ou non.......... »
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles........... »
- Moulus................................... »
- Noix de galle et avelandes entières, concassées ou moulues............... ....
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... Safran................................... »
- Autres teintures et tanins............... »
- Cochenille............................... »
- Kermès animal........................... »
- Indigo............................. — . »
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu................................. »
- Cachou en masse.......................... »
- Rocou préparé........................... »
- Orseille préparée, humide en pâte........ »
- — sèche (cudbéard ou extrait). »
- Extraits debdis de teint, et d’autres espèces : Garancine............................... »
- Autres,......................... ........ »
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide .................................... »
- Alizarine artificielle.................... »
- Autres.................................... »
- Outremer :......................... »
- Bleu de Prusse........................... »
- Carmins communs.......................... »
- — fins................................... »
- Vernis à l’alcool....................... »
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées.................. »
- Ocres broyées ou autrement préparées... » Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes................... »
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé............................ »
- Couleurs non dénommées................... »
- Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS
- 1910 1909 1008
- 5 057 3 248 3.931 Bois de teinture en bûches 1.000 k.
- — — — — moulus »
- 30.207 26 372 28.715 Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m.
- 2 130 2.680 4 208 Curcuma en racine » • »
- 15 668 10.376 10.820 en poudre ))
- — ------------ Quercitron ))
- 53 062 42 676 47 674 Lichens tinctoriaux ))
- Ecorces à tan, moulues ou non »
- — — — Sumac, fustet et épine-vinette :
- 531 695 820 Ecorces, feuilles et brindilles »
- 3 259 4.489 3 192 Moulus »
- — — — Noix de galle et avelanèdes entières con-
- 19 602 11 646 5 290 cassées ou moulues »
- 1.340 3.C62 369 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... »
- 42.876 33.202 31 837 Safran »
- Autres teintures et tanins ))
- 35.462 22.492 44.030 Cochenille »
- 38.984 34.698 41.8G3 Kermès animal »
- Indigo »
- 31.775 23.793 28.768 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules
- 1.596 1.661 1.211 de bleu »
- 375 584 582 Cachou en masse »
- 9.687 12.128 18 697 Rocou préparé »
- 2.121 3.795 2.62! Orsei le préparée, humide en pâte »
- — — — — sèche (cudbéard ou extrait). »
- 608 895 900 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Garancine »
- — — —
- 25.480 24.176 18.595 Autres : Allemagne »
- 1.276 1 456 1.150 — Belgique »
- — — — — Angleterre »
- 72 79 — Etats-Unis »
- — Autres pays »
- — — — Totaux
- 2.316 2.131 1.706
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- — — — Acide picrique »
- 3.504 1.719 1 941 Alizarine artificielle »
- 13.909 13.179 n 367 Autres »
- 640 8 19 1.164 Outremer »
- 964 956 955 Bleu de Prusse »
- — — — Carmins communs »
- — — — fins »
- 262 2C5 101 Vernis à l’alcool »
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- 12.931 12.065 12 024 et à l’huile mélangées »
- 9.855 6.637 6.446 Ocres broyées ou autrement préparées.... »
- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- 145 148 117 dres bleues ou vertes »
- 966 833 1.244 Verts de montagne, de Brunswick et simil. »
- 29.203 25.510 32.312 Talc pulvérisé : • - »
- 53.020 37.110 42.231 Couleurs non dénommées ))
- Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1910 190* 1908
- 295 398 412
- 145 115 114
- 67 101 71
- 616 620 876
- —
- 135 42 917
- 819 1 219 2.091
- 191.479 225.036 250.931
- 497 386 334
- 488 140 702
- 346 782 791
- — 117 —
- 230 408 346
- 1.599 4.051 1 990
- 2 044 2.368 1 831
- — — —
- 456 801 524
- 735 188 1 033
- 1.005 556 227
- 876 790 L 871
- 174 301 433
- 192 302 25
- 55 117 461
- 18 333 14 794 18.351
- 18.079 15.496 20.636
- 22.949 24.499 19.421
- 3.113 4.322 3.093
- 48.477 37.930 32.602
- : .•\.*
- 110.951 97.041 94.103
- 651 111 561
- 8 8 baii.da
- 2 785 2.171 5 376
- 18 755 17.291 17.411
- 1.069 1 037 1.086
- 28 7 41
- 47 37 66
- 1 039 1.090 1.266
- 17.927 18 618 15 688
- 345.154 318.395 248.879
- 334 386 830
- 49 98 112
- 73.78? 57.162 / 48.995
- 5.143 4 726 4.878
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 12
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k
- Acide acétique industiel 40 %........ 35 »
- » » 35 » .... 31 »
- » azotique (voir acide nitrique).. » » » muriatique ?2- chimiq. pur ... 32 25 » » 20,21 par 15 touries. 7 »
- » nitrique 36 chimiquement pur. 52 » » j 40)* » 58 »
- » oxaliqui .. .............. 68 50
- • phénique cristallisé 35-......................... 120 » » » n.ige 160 » » » liquile 97/98 amkré. 33 » » phosphorique 60- 200 » » » 45’ 90 » » sulfureux par 15 touries...................................................................................................................................4 50 » sulfurique 53' 5 25 » » 60’ environ ....................6 50 » » 66* » 825 » » 66* chimiq. pur.......................34 » » au soufre 16 » » tart-ique 1er blanc ..................................................................................................................... 210 • Alcali volatil du gaz 22* 30 » » » 28/29' . 58 » Alun épuré ........................................................... 19........................................................50 » ordinaire 15.....................................» » de chrome ............... 40.............» Arseniate de potasse .......................................................... 150 * • de soude cristallisé 50 »
- Arsenic poudre....................... 35 » » rouge (voir à Orpin).. ............ » » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ....... 40 » L’hecio » lourde industrielle 36 > » légère 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français.......... 17 50
- Bi-chromaie de potasse................... 78 » »......................................soude................................... 68.................................»
- Bisulfite de chaux 11-.................... 8 50 » potasse................................. ............................87 50 » soude 30'.............................. 12............................» »..........................................».......................................35'................................... .................................13 » Borax raffiné en cristaux................ 49 » » poudre............................ 51.........................50 Carbonate de soude cristallisé...........................6 50
- Carbure de ca'cium (H. P.)............... 28 »
- Caséine insoluble. ..................... 110 » b solubilisée............................J10..........................» Cérésine blanche........................ 225 » » jaune natur. orange ou reuge 190........»
- Chlorate de potasse cristaux.......... 107 50 ».....................................poudre. .... .. H2 50
- Chlorate de soude .. ................. 115 »
- Chlorure de baryum cristallisé........ 17 » ».....................................cal'.ium fondu....................... Il » ».....................................carbone (Tetra)...................... 90 » ».....................................chaux 105/110-....................... 17 » ».....................................magnésium fondu...................... 12 » ».....................................zinc 48 exempt.......................de fer... 20 » u » 45' ordinaire , . .. 1 »
- Chromate jaune de potasse............140 »
- Cire végétale blanche du Japon (H P.) 125 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 75 » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- b » de Russie Saliansky naturelle extra .. 2 7 v Les 100 k. x végétale du Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière. 175 » » en poudre 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge » ... 325 »
- Dextrine blonde citron........... 53 » » blanche.......................................................................... 53 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 • Les 100 k.
- Emétique cristallisé.............226 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo " Diamant ”.............................. 4 80 » demi-blancheRousselotsu-perfine “ Or ”........................... ,......................3 70 »..........................JacquandCoig net...................................................3......................35 ».........................poudre pour bains.................................................1.....................25 Les.....................................100...................................k Glycérine blanche pure.........30-.. 240 » ».........................................»................industriel e 28 .. 200 » s blonde claire extra 28*.. 195 » ».........................................»......................ordin. 28* . 175 » » brune ......................... 115.......................» Hyposulfite de soude photographique. 20 »
- Iode bi-sublimé..................... 29 » Lessive caustique......................de...............potasse.........36'..........33 » ».......................................».................................40'..................................43 » »......................................de.................................soude...........................36'. ..........................12 50 Menthol boîte d’origine 2 k.......500.........26 »
- Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé , 90 »
- L’hecto
- Méthylène 90'(H. P).................. 95 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 » pulvérisée ............. 18 50 » en bâtons hexagonaux.. . 23 » » en boules.... ... en sacs 22 » » sublimée. .... en sacs 21 » Nitrate de plomb 80 » Orpin 80 » Oxyde d’antimoine blanc 65 » Le kilo » de chrome vert 3 » » de cobalt noir 17 50 # » gris 19 » Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. ..175 »
- » d’étain....................... 365 »
- » de nickel vert................... 4 50
- » » noir..............« • • • 5 25 » d’urane ........................................................................... 39 ” Ozokérite (H. P.).................. 175 5 225 » I Panama (Quillay).................................. 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (II.P.) 75 » » » » 50/52* (H. P.) 85
- Permanganate de potasse.............. 130 »
- Polysulfure de potassium.............. 52 »
- Potasse d’Amérique véritable....... 95 » »..................................imitation d’Amérique 66/70. 39 » »..................................».................................52/55............................33 » »..................................».................................45'... 30 » »..................................caustique 70/75 plaques.... 60 » »..................................parlasse Ire qualité..............106 » »..................................» ordinaire 75/80 *... 50 » » rose factice 90/92*... 25 »
- Prussiate jaune de potasse .......... 110 »
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 50 » n-ige » 10 » » raffiné neige (de potasse). . 57 » » » masse 58 50 Sel ammoniac blanc pour piles ... 60 » » » gris en pains 115 » » d’étain 52 % 230 » » de soude Solvay 90/92 13 50 » » 65/. 0 22 50 » » 75 80 23 50 » . 80,8- 2 4 5 0 Silicate de soude neutre 35/37 ..... 8 » » » alcalin 45* 10 50 » de potasse 18 » » » pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62 en cylinires. 29 50 » 70/72 36 25 • 60 62 plaquettes. . . 32 75 » 70/72 33 25
- Sucre de lait en poudre.................. »
- Soufre en canons ..................... 18 » » (fleur)....................................................................................... .. 20 »
- Sulfate d’alumine épuré............... 16 » »....................exempt de fer 19 .» Sulfate de magnésie ........................................ 8 25 »...........................manganèse sec........................ 53 » ».............nickel ammoniacal (double)............85 » »..........................» pur (simple)............................................ . 95 » »................................soude ............................... 6 » »............zinc exempt de fer aiguil'es..........20 »
- » » ordinaire 20 »
- Sulfure de sodium...................... 19 »
- » potasse.............................. 32 »
- » carbone (II. P.)............. 55 »
- Tartrate neutre de potasse............. 230 »
- PLAGE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cot :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, » 2e qualité.. 8 » à 9 » » 3e bonne .... 650 7 50 » 3e inférieure. 6 » 6 50
- » Sisal, Yucatan.. 6 75 7 »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- C
- » Honduras 6 75 7 5 » 75 |
- » Tabasco 5 25
- » Haïti Cap 4 75 5 » 1
- » Fort-Liberté.... 4 75 5 » 1
- » Aquim 4 75 5 » 1
- » St-Marc 4 90 5 20 j
- » Gonaïves 4 75 5 •
- » P.-de-Paix 4 70 4 90 |
- » 4 90 5 20 1
- • » .Saint Domingo... 4 75 5 o !
- * Martin, et Guadel. 4 » 4 25 |
- » Guadeloupe 4 70 5 25 j
- Jaune Cuba et StYago... 5 75 6 » 1
- » Manzan l'e 5 ; 5 6
- » Tuspan 6 b0 6 75 1
- » Vera-Cruz 6 40 6 50 ,
- » Tampico 6 15 6 20
- » Porto-1 iata 5 75 6 » !
- » Haïti . 5 50 5 75 |
- v Jamaïque 4 70 5 25
- » Batcel et P . Cab .. 6 50 6 75 |
- » Rio Hacha 4 25 4 50 |
- » Çarth. et Savan ... 4 25 4 50 !
- » Maracaïbo 4 75 5 » !
- • Fustet 100 k. 18 » 22 »
- • Corintô 6 25 6 50 .
- » Amapala . .50 kil. 6 25 6 49 |
- Rouge Brésil Bahia. . .. 7 50 9 »
- » Calliatour. . 100 k. 6 )) 7 50 !
- » Lima 50 k. 7 » 9 50
- » Ste-Marthe 6 » 7
- » Brésillet 4 » 4 50
- » Sandal 100 k. 7 » 8 »
- » Sapan 50 k. 6 » 8 »
- » Quebracho 100 k. 105 » 108 »
- » Pernambuco ,50 k 20 » 30 » !
- Cachou 1
- Brun luisant, en caisse.50 k. 25 » 55 ))
- Cochenille On cote : I
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil 11 50 15 »
- Indigos On cote : 1
- Bengale b. viol. r. à surf .. Le 1 » 2 k 6 »
- » ord. et b. moy. .. Kurpah ’.. .. 2 50 » 3 3 75 75
- Madras Guatemala beau à flor » ordinaire a bon... 50 2 50 1 25 3 3 2 50 75 25
- Rocou
- Antilles . 1/2 kil 0 325 0 375
- Albumine d’œufs............... 5 50
- Bois de Campêche............ 15 »
- » réglisse Smyrne sort. 25 »
- » » Tortose....... M »
- Cachou brun................. 70 »
- Cannelle Chine............ 120 »
- » Ceylan.................. 260 »
- Canefice en sortes. ........ 35 »
- » gravelées ................. 50 »
- Cochenilles grises............ 2 75
- » Zacatille................. 3 25
- » noires ord... ... 2 20
- » » extra... . 3 »
- Coriandre.................... 30 »
- Cumin Malte.................105 »
- » Grèce .................... .0 »
- Curcuma Bengale ........... 50 »
- » Madras........... 48 »
- » Cochin ........... 50 »
- Encens en sortes............ 60 »
- » larmes.................... 110 »
- Essence Badiano ....... ... 12 »
- Fenouil...................... 65 »
- Fenugrec.................. 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes.... • »
- Noix Galles vertes et noires. 170 »
- » » ordinaires 140 »
- v blanches......... 115 »
- » de Chine........ 125 »
- ............................. 70 »
- Gingembre..,. .............. 100 »
- Girofles Zanzibar............135 »
- Tamarin Madras......... .. 32 »
- » Pondichéry.................. » »
- Gommes :
- PLACE DE MARSEILLE
- drogueries ET produits
- TINCTORIAUX
- Anis é.oilé ......... .200 » » »
- » verts Malte.......... M » M »
- ” Russie.............. 62 » » »
- » Levant.............. 60 » » »
- » Espagne............. 80 » » »
- Arabiques................... 85
- Ad en courante............... »
- » supérieure................. »
- Sénégal bas fleuve ........ 80
- » Galam............ ........ 78
- Damar, Batavia......... 160
- » Singapore Ire............. 130
- » » cour. ... 120
- Sandaraque lav. supérieure.. 170
- » quai, bonne cour. 160
- Laque orange fine ......... 210
- » mi-fine....... ISO
- Cerise A. C........ ........170
- Graines jaunes Perse....... 110
- » moutarde de Sicile. 75
- » » Barri.. 75
- » » Bombay 65
- Indigo Bengale.............. 12
- » Java................. 6
- » Kurpach............... 7
- » Madras................ 4
- Mannes en larmes............. 8
- » débris..................... 5
- » Geracy..................... 4
- Noix muscade n- 1....... .. 5
- » 2........ 4
- » 3.......... 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- Résine Amérique brune ... 28
- » » blonde.... 29
- » » blanche... 35
- » Bayonne brune............. 28
- » » blonde..... 29
- » » blanche.... 35
- Rocou Pér olat............. 110
- Safran Valence en feuille.... 95
- Sagou perlé................ 55
- Séné en sortes.............. 45
- » follicules............... 225
- Salsepareille couronne..... 460
- » Tampico............ 120
- Sel ammoniaque gris .... 145
- » blanc..... 115
- Styrax liquide .............130
- 6 »
- 30 »
- 90 » »
- »
- »
- 3 » » »
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- » 200 »
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- » 15 »
- » » »
- » 9 »
- » 6 »
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- » » »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique 20 degrés........ 10 50
- » nitrique 36
- » » 40
- » sulfurique 66
- » » 60
- » ........ 38 »
- » .... 43 »
- » ........ 11 50
- » .......... 9 »
- Borax raffiné....................... 47
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... 40 »
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils
- de 300 à 500 kil., marchés. ... 1550
- Id. disponible ...................... 17 50
- Chlorure de potasse caisses ou fûts
- de 125 k en cristaux .............. 105
- Id. en poudre . . ... ............ 110
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent.,
- en barriques de 700 kil., marchés 19
- Id. disponible........ ...... 19 50
- Sel de soude, 70/75, marchés...... 18 50
- » <30/35, disponible .... 12 56
- Soude caustique 110,115, en tam-
- bours de 300 kil., marchés .... 2 50
- Id , disponible .................. 29
- Soude caustique 116/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes.............. 38 »
- Carbonate de sonde 90/92, en sacs à rendre, marchés.................... 12 »
- Id. disponible....................... 12 50
- Soude douce 33 degrés en vrac..... 5 25
- Lessive caustique 33 degrés....... » »
- » 38/39 degrés.... 8 75
- Silicate de soude..................... » »
- » logé.. ............................ 8 »
- Chlorure de magnésium en gare des
- Salins, en iûis de 500 kil......... 10 »
- Chlorure de potassium, en gare des
- S lins de Giraud.. .................. 22 »
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180 »
- » soude » 120 k. 160 »
- Nitrate de soude..................... 24 »
- » potasse............................ 45 50
- Sulfate de magnésie, en sacs de
- 100 kil.» marchés................. 10 »
- Id disponible..................... 11 »
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs conso ............................. 46 »
- Entrepôt.......................... 4 4 »
- Sulfate de fer 95 %, en sacs de 100 k. 5 50
- Sulfocarbonate de potasse......... 36 »
- Suif de carbone. .................. 36
- Sulfate d’ammoniaque 20- d’azote anglais....................... .. 30 75
- Id. français......................... 31 25
- Supersphosphate chaux minéral (13 à acide phosphcrique assimilable , fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur ............. .... 63
- » augmenté...................... 56
- » extra résineux ............... 60
- » pur à l’huile d’olive...... 77
- Jaune extra lésineux............... 55
- Blanc exportation supériet r . ..., 55
- Jaune » .... 56
- Vert à l’huile de pulpes........... 56
- » ou jaune tunisien ................ 53
- Brun extra pur..................... 56
- » augmenté.......................... 53
- Rosé............................. 53
- Noir........................... 47
- Blanc ou suif.............. ...... 68
- 64
- 58
- 62
- 80
- 56
- 57
- 57
- 57
- 55
- 58
- 55
- 55
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif................ 52 54
- » mixte » ............ 48 » » talqué Ire qualité......................................................... 46 » » » 2e o .. 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon......... 55 56
- » » Nantais............ 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités :
- Mi-cuits.......................... 24 35
- Savons (à la batteuse).......... 42 46
- Marbré bleu ou rosé............. 30 35
- Résineux. ... ................ .... 34 36
- Vert exportation.................... 32 36
- Brun............................... 36 40
- Noir............................... 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra...................... 41 42
- Qualités ordinaires.. .............. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................. 28 » 28 2 5
- Campêche coupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco................. 18 » 19 ».
- » Haïti................... 10 » 14 »
- » Martinique,Guade-loupe.................. 8 » 8 50
- Lima............... .... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré...... 8 » 12 »
- » Madras fin..... .. 5 » I »
- Pour PONC W/OV A (A F 3 IPC s’adresser à la Société de Protection mutuelle des
- avoir de m‘. 9 w. I lwsw I19 Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbourg, PARIS.
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- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- 2- De la Compagnie Paquet
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- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L.-M. — Franchise de 30 kil. de bagages en chemins de fer et de 100 kil. en Ire casse, 60 en 2e classe et 30 en 3e classe sur les paquebots. — Enregistrement direct des bagages de Paris à Tanger ou réciproquement.
- Délivrance des billets à Paris : à la gare de P.-L.-M , à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), chez M. Desbois, 9, rue de Rome et dans les bureaux de la Société générale de Transports maritimes à vapeur, rue Ménars, 8, pour les parcours à effectuer par les paquebots de la Compagnie Paquet.
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-
- LE MONITEUR DH LA IEINIURE
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- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des T'issus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- L'INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM
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- SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
- Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
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- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations generales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïqiies.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethano : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophenols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycetones et xanthones.
- 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoleine ' et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou t h i ben ozen vliques. — Matieres colorantes non cl-ssees
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux, Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organc des machines, Général teurs, Machines à vapeur, Chauftage, Ventilation, Hydraulique, Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, Brevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, ex-directeur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur suppléant à l’Ecole centrale de Paris.
- Un volume in-12, contenant 525 figures dans le texte. } Prix, relié . . ................... 10 fr. 60
- BLANCHIMENT ET APPRETS TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris. “ 1
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
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- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon #, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1 vol. in-18 broché. 5
- GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
- Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le e x te .... ............................... 20 francs
- Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches . . , . . 7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume.......................• 3 fr. 70
- Les Patrons devant les prud’hommes — Manuel des lois et réglements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII- arrondissement. In-8, 317 p. Prix : 4 fr. 50.
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- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- La technologie chimique du noir d’aniline. —L’action del ‘électricité dans la teinture (suite) — Notre service de contentieux. — Quelques points de l’exploitation d’une usine de teinture' et d'impre--sion. — Les corps gras industriels (suite). — Les lois ouvrières. — Accidents du travail. — Informations. — Les transports. — Tarifs de transports. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché, — Annonces.
- LA TECHNOLOGIE CHIMIQUE DU NOIR D’ANILINE Par M. Arthur-G. Green (i)
- La matière colorante connue sous le nom de noir d aniline et obtenue par l’oxydation des sels d’aniline par les chromâtes, chlorates, etc., occupe une place tout à fait exceptionnelle parmi les autres colorants. Elle peut être considérée comme la plus ancienne matière colorante dérivée du goudron, sa formation ayant été signalée, en effet, par Runge dès 1834, et son utilisation pratique datant de 1862. Elle joue encore actuellement un rôle prépondérant dans la teinture et l’impression du coton, quoique depuis quelques années, les nouveaux colorants
- (1) Traduit de journ. of the Society Dyers and Colou-r<-ste par Moniteur Quesnevilde.
- Aguovore • § La ligne (anglaise). . . 1 fr. ANNUNuEP-: | Faits divers 3 fr.
- sulfurés, les noirs au soufre, lui fassent une certaine concurrence. Le noir d’aniline est cependant appelé à conserver sa position encore pendant très longtemps, par suite de la beauté de sa nuance et de son extrême solidité, deux qualités que ne possèdent pas les couleurs sulfurées. Enfin son prix de revient est très peu élevé. Malgré cette importance commerciale de tout premier ordre et son ancienneté, il est remarquable combien nous connaissons peu de chose relativement à sa constitution chimique. Cela est dû vraisemblablement à ce que ce colorant n’est jamais préparé à l’état solide, mais qu’il est toujours formé directement sur fibre échappant ainsi à l’investigation immédiate du coloriste.
- C’est en 1862 que les premiers essais d’utilisation industrielle du noir d’aniline furent entrepris par Calvert, Clift et Lowe qui, en collaboration avec la maison Wood et Wright, produisirent le noir sur fibre en foulardant le coton dans un mélange de chlorhydrate d’aniline, de chlorate de potasse et d’un sel ferrique, puis complétant l’oxydation de l’éméraldine par un passage en bichromate de potasse dilué. L’année suivante, ce procédé fut perfectionné par Lightfoot qui remarqua que la réaction d’oxydation est considérablement facilitée par la présence de petites quantités d’un sel de cuivre, de sorte que la quantité d’acide put être diminuée. Il est à remarquer que le procédé décrit dans le brevet Lighfoot de 1863 est pratiquement le même
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- que celui encore utilisé de nos jours à quelques détails près. Ces méthodes furent suivies d’un grand nombre de modifications dans lesquelles on proposait différents composés devant agir comme oxydants ou comme véhicules d’oxygène. La plupart de ces modifications ne reçurent pas d’application durable et l’on peut citer deux ou trois procédés seulement qui ont conservé de l’importance. Parmi ceux-ci se trouvent : 1° le procédé au ferrocyanure ou noir vapeur découvert par Cordillot en 1864 et perfectionné par Schlumberger, Brandt et d’autres, dans lequel on remplace le sel de cuivre par le ferrocyanure de potassium ; 2° le procédé indiqué par Lauth en 1864, qui consiste à remplacer pour l’impression du calicot le sel de cuivre soluble par le sulfure de cuivre insoluble ; 3° l’emploi des sels de vanadium comme' véhicules d’oxygène proposé par Guyard et Witz, en 1876. Actuellement, les procédés pratiqués sont les suivants :
- I— Noir en bain unique ou noir au bichromate
- Il ne sert que dans la teinture des écheveaux et est actuellement employé fréquemment sur un fond de noir au soufre. Les écheveaux sont immergés dans une solution froide de chlorhydrate d’aniline et de bichromate de potassium qui est progressivement amenée au point d’ébullition.
- Le noir d’aniline, au fur et à mesure qu’il se forme, se fixe sur {la fibre par adhérence. Comme on peut le prévoir d’après ce mode de formation, le colorant ne résiste pas au frottement et possède un aspect bronzé. D’autre part, il ne verdit pas au contact de l’air et la fibre n’est pas attaquée pendant le traitement.
- (A suivre )
- L’ACTION DE L’ÉLECTRICITÉ dans la teinture par Herbert Robson
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- S’il est vrai que les solutions colorantes, qu’elles soient colloïdales ou non, consistent en ions, ou plutôt, en d’autres termes, sont en état de dissociation,
- ces différences que présentent les ions dans la faculté qu’ils ont d’être absorbés peuvent avoir leur importance au cours du processus rationnel de teinture, surtout si nous admettons que les ions peuvent électrifier le tissu dans le bain par induction ou autrement.
- Nous avons maintenant à considérer quelques importantes recherches faites par Jean Perrin. Cet observateur a prouvé que si un électrolyte est divisé en deux parties par un diaphragme poreux, tel qu’on l’emploie pour la dialyse ordinaire, une différence quelconque de voltage entre deux électrodes dont l’un est d’un côté du diaphragme et l’autre de l’autre, cette différence provoquera le passage du liquide d’un compartiment dans l’autre, en une proportion qui reste constante tant que restera constant le champ électrique produit dans le diaphragme; elle changera, au contraire, suivant les modifications produites dans le champ électrique. C’est là un fait qui peut avoir une grande importance sur la teinture.
- Considérons une cellule fibreuse dans le bain colorant. Nous avons ici la paroi dialysante de la cellule entourée par les différences de potentiel entre les ions de la solution colorante, soit que nous nous occupions des gros ions colorants ou des petits ions d’hydrogène et d’oxygène. C’est là un champ méritant d’être exploré. Cependant Perrin tire de son expérience des conclusions favorables. Ce qui est toutefois de la plus haute importance | c’est l’électrification de la paroi de la cellule, laquelle, ainsi que nous l’avons dit plus haut, a besoin d’exister. Bref, les fibres animales tendent à devenir positives et les fibres végétales négatives. Ceci est donc un point d’importance vitale en la théorie de l’électricité dans la teinture.
- L’expérience suivante due à Perrin expliquera cette théorie.
- Si nous dissolvons dans de l’eau un colorant composé de matière colorante basique et acide, nous avons dans le même liquide des radicles | basiques et acides, mais ces derniers sont complètement dissociés. Teignons de la laine dans un bain semblable préparé à l’aide de bleu méthylène et de
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- iaune naphthol S et nous trouverons que la laine est teinte en bleu même si nous ajoutons de l’alcal1 au bain ; elle est au contraire teinte en jaune si nous y ajoutons de l’acide.
- Nous pouvons donc conclure que dans ce dernier bain la laine est chargée positivement par les ions d’hydrogène de l’acide; mais malgré cela nous sommes persuadés que la laine est négative dans un bain neutre. Un certain nombre d’expériences ont été faites sur ce point,, mais il en faudrait faire bien davantage.
- Mentionnons encore un cas très intéressant publié par Sisley.
- Ce chimiste a trouvé qu’une solution de colorant acide, trop faible pour teindre de la laine, acquérait la force nécessaire lorsqu’on l’acidifiait.' Nous sommes persuadés qu’aucun de nos lecteurs ne va immédiatement tirer des conclusions et essayer d’expliquer tout l’art et tout le mystère du processus de teinture en se basant sur la transformation des ions positifs et négatifs des tissus.
- (A suivre.}
- (Traduit spécialement de The Dyer and Calico Printer par le Moniteur de la Teinture.}
- diques avec décisions de jurisprudence à l’appui. Il accepte de suivre et de diriger tous les procès-tant à Paris qu’en province et devant tous Tribunaux, conseils de Préfecture, cours d’Appel, conseil d’Etat, cour de Cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit .ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- QUELQUES POINTS
- de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression
- Par M. Ch. Glen (i)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de contentieux (21e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. oindre 3 francs par consultation.)
- Si l abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient aetre documenté, notre service étudie spécialement 1 affaire ; il procède à l’examen des pièces et dos-sler s, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rému-aération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juri-
- Je me propose d’analyser, dans cette communication, une série de sujets se rattachant à l’exploitation d’une usine, et plus particulièrement à l’industrie de la teinture et de l’impression. Considérons donc pour un instant quelques-unes des connaissances indispensables au directeur d’une usine de ce genre s’il tient à réussir dans ses affaires.
- Nous aurons à voir :
- « Le travail de laboratoire », comprenant la connaissance de tous les procédés les plus modernes et de la valeur commerciale des extraits tinctoriaux.
- « Le blanchiment et la teinture », c’est-à-dire toutes les conditions du blanchiment applicables au nombre considérable et toujours croissant de matières colorantes en usage,de nos jours et la con-
- (1) Traduit du Journal of Society ofDyers and Colourists, par Moniteur Quesneville.
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- naissance exacte de tous ces colorants et de leur i tavail de laboratoire, ainsi qu’une description de
- façon de se comporter dans toutes les conditions possibles.
- « L’impression », avec tous les détails particuliers de la succession des couleurs et les difficultés qu’on éprouve à les placer de façon à obtenir le meilleur résultat possible.
- « La science du coloriste », impliquant la connaissance intime des réactions de tous les mélanges possibles.
- « La gravure » : de la galvanoplastie au travail mécanique le plus délicat.
- « L’art de l’ingénieur », comprenant la production de force par la vapeur et l’électricité, la connaissance de la marche des nombreuses machines nécessaires pour obtenir un travail soigné et rapide.
- « La construction », avec quelques notions de drainage, de la résistance des matériaux, des qualités de bois, de briques, de ciment, etc.
- « La question de l’approvisionnement hydraulique » et le traitement des issues.
- « Le travail de bureau », comprenant la connaissance de la loi sur les fabriques et quelques notions juridiques sur les complications des lois sur la responsabilité des patrons et les retraites ouvrières.
- Ce qu’il faut en outre de tout cela, c’est de l’ingéniosité et de la persévérance pour surmonter maint obstacle d’ordre local et, avant tout, une organisation méthodique. Etant donné qu’en général, les procédés, matériaux ou appareils nouveaux, sont offerts simultanément à toutes les maisons concurrentes, le plus sûr moyen de réussir sera l’économie dans la production de force et dans l’organisation, ce qui peut se traduire par ce mot, inscrit en grandes lettres dans toutes les divisions de l’affaire : « Rendement ».
- Le meilleur moyen d’illustrer ce que j’avance sera de vous parler de ma propre expérience et de vous dire comment nous nous y prenons dans notre usine pour obtenir le rendement ; je me propose donc de parler en quelques mots de la production de la force motrice, comprenant les chaudières, les machines à vapeur, les dynamos et les moteurs. J’y ajouterai quelques notes sur les constructions, le
- nos procédés de purification des issues.
- (A suivre )
- LES CORPS GRAS INDUSTRIELS Par M. le Dr W. Petersmann, de Berlin (i)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Le problème de la production artificielle de l’acide laurique est venu tout naturellement à l’ordre du jour. Vous savez probablement que les moyens anciens de produire l’acide laurique étaient très limités. Ils n’étaient pas du tout industriels, caria matière dont on prétendait extraire l’acide laurique est l’éthal, un des éléments principaux du blanc de baleine. Aujourd’hui on a porté les yeux sur d’autres moyens. C’est l’oléine qui a fixé l’attention des chercheurs. C’est d’ailleurs l’oléine qui est sur le champ de manœuvre de tous les chimistes en quête de découvertes dans les corps gras. C’est la matière qui se prête à tout, qui supporte les transformations les plus extraordinaires. C’est là qu’on aurait trouvé un moyen, encore incertain, de se procurer des acides gras donnant un savon très mousseux. La réaction consiste dans un déplacement de la double liaison et, par conséquent, du point de rupture de la chaîne, comme on l’a déjà obtenu ! pour d’autres réactions, ensuite, par une transformation analogue à la réaction de Warrentrapp. On obtiendrait par là une proportion importante d’acides concrets formés en grande partie d’acide laurique et d’acide palmitique ; mais il y aurait un déchet très, important dû à la production d’acide caproïque et d’acide acétique à peu près inutilisables. Le prix actuel de l’acide oléique ne permet pas d’espérer de bien bons résultats de cet intéressant procédé qui sera publié, dit-on, à bref délai. Cette publication ne serait retardée que par les formalités nécessaires à la prise de brevet.
- Il est à remarquer qu’on prend aujourd’hui des brevets pour les procédés les plus inutilisables. Votre législation est à cet égard très supérieure à
- (1) Conférence à l'Ecole des Hautes Etudes commerciales de Marseille, d’après La Savonnerie Marseillaise.
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- notre loi allemande. Vous vous gardez bien d’examiner les inventions et vous percevez régulièrement les annuités. C’est admirable et je trouve qu’on ne rend pas assez hommage à l’esprit pratique des Français.
- D’autres chimistes cherchent dans une autre voie et tentent d’obtenir par une oxydation partielle de l’acide palmitique, des acides gras donnant des savons mousseux. Nous ne pouvons pas dire ce qu’il y a de sérieux dans ces recherches, le fait nous ayant été simplement signalé sans plus de détails.
- On pourrait espérer encore tirer une certaine quantité d’acides gras donnant des savons mousseux en pratiquant le dédoublement de l’huile de palme. L’extraction des parties solides de cette huile, par une pression convenable à la température ordinaire, laisserait comme produit secondaire de l’oléine chargée de matières concrè'es intermédiaires qui correspondent assez bien à la composition de l’huile de palmiste. Ce serait là une nouvelle source d’acide laurique; mais l’utilisation de cette matière suppose résolues deux questions qui sont encore dans la période d’étude; ce sont d’abord : la décoloration pratique et économique de l’huile de palme et la mise en exploitation du dédoublement des huiles concrètes pour en éliminer la palmi-tine, cette matière nuisible dans la fabrication du savon etpréeieuse, au contraire, pour la fabrication des bougies. Ce sont deux opérations qui ne pré. sentent aucune difficulté technique; mais dont l’adoption ne peut être décidée que lorsqu’on aura mesuré exactement les avantages pécuniaires de la méthode. Si l’on subissait encore un relèvement considérable du prix de l’huile de coco, ces divers problèmes prendraient, de ce fait, un grand intérêt et nous verrions à l’œuvre les modestes chercheurs qui, par de longs tâtonnements, guidés par le hasard plus souvent que par la science, finissent tout de même par créer des industries et les porter à un degré élevé de perfection. C’est ce qu’ont fait vos ancêtres pour l’industrie de la savonnerie.
- Je ne veux pas oublier que je parle ici devant un public choisi, attaché à la science par les facultés 1
- élevées de l’esprit et par la compréhension très nette de la puissance que procure à l’industriel la réunion
- des connaissances scientifiques et des dons naturels. Les dons de nature sont indispensables sans doute pour réussir dans n’importe qu’elle voie. '
- (A suivre.)
- LES LOIS OUVRIÈRES
- LOI PORTANT CODIFICATION DES LOIS OUVRIÈRES (Livre Ier du Code du Travail rt de la PR-VOYANCE SOCIALE).
- Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
- Article permier. — Sont codifiées dans la teneur ci-après et formeront le livre Ier du Code du Travail et delà Prévoyance sociale les dispositions annexées à la présente loi sous la rubrique :
- « Livre Ier. — Des conventions relatites au travail. »
- Art. 2. — Cette codification n’entrera en vigueur que lorsqu’un décret, rendu sur la proposition du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, aura effectué un nouveau numérotage de ses articles, en une série unique et modifié corrélativement les références. Elle devra être publiée dans le mois de la promulgation de la présente loi.
- Art. 3. — A dater de cette publication, sont et demeurent abrogés ainsi que toutes les dispositions que ces lois avaient elles-mêmes abrogées antérieurement, les lois, décrets et arrêtés codifiés dans le Livre Ier du Code du Travail et de la Prévoyance sociale, à savoir :
- 1° L’article 15 de la loi du 22 germinal, an XI ; 2° Les articles 20 à 28 de la loi du 18 mars 1806; 3° Le décret du 2 mars 1848 ;
- 4e L’arrêté du 21 mars 1848;
- 5° La loi du 7 mars 1850 •
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- 6° La loi du 22 février 1851, à l’exception de la phrase finale de l’article 8 et de l’ensemble de l’article 9 ;
- 7o Le décret du 25 mars 1852 ;
- 8° La loi du 21 juillet 1856 ;
- 9° La loi du 2 juillet 1890 ;
- 10° La loi du 25 juillet 1891 ;
- II0 La loi du 12 janvier 1895 ;
- 12° La loi du 18 juillet 1901 ;
- 130 La loi du 14 mars 1904, à l’exception de l’article 13 ;
- 140 La loi du 27 novembre 1909, garantissant leur travail ou leur emploi aux femmes en couches;
- 150 La loi du 7 décembre 1909 sur le payement des salaires des ouvriers et employés ;
- 160 La loi du 25 mars 1910, supprimant les économats et interdisant aux employeurs de vendre directement ou indirectement à leurs ouvriers et employés des marchandises de quelque nature que ce soit.
- Art. 4. — Sont toutefois maintenus, jusqu’à ce qu’ils aient été modifiés, s’il y a lieu, par des règlements d’administration nouveaux, les règlements d’administration publique qui se trouventenvigueur en vertu des dispositions législatives reproduites dans le présent Code.
- Art. 5. — Restent respectivement en vigueur, en Algérie et aux colonies, les lois qui y sont actuellement appliquées.
- Des décrets rendus sur la proposition du ministre du Travail et des ministres compétents peuvent déterminer les conditions d’application en Algérie et aux colonies des dispositions du Code du Travail et de la Prévoyance sociale.
- La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des Députés, sera exécutée comme loi de l’État.
- Fait à Paris, le 28 décembre 1910.
- A. Fallières.
- Par le Président de la République :
- Le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale,
- L. LAFFERRE.
- (A suivre.)
- ACCIDENTS DU TRAVAIL
- Circulaire du Ministre du Travail en date du 15 OCTOBRE I9IO RELATIVE A LA DÉCLARATION DES ACCIDENTS ET AU DÉPÔT DU CERTIFICAT MÉDICAL.
- Des instructions ministérielles en date du 23 mars 1902 ont précisé les conditions dans lesquelles avis doit être donné par les mairies au service de l'Ins-pection des déclarations d’accidents du travail.
- « Il y aurait lieu, aux termes des instructions, d’appeler particulièrement l’attention des maires sur l’obligation qui leur est faite d’indiquer sur l’avis la durée probable d’incapacité de travail, d’après les énonciations du certificat médical, en les invitant à mettre le plus de précision possible dans ce renseignement, qui peut utilement guider l’action du service de l’Inspection.
- « En vue d’alléger tout ensemble le travail des maires et celui des inspecteurs, la transmission d’avis au service de l’Inspection ne sera, d’ailleurs, effectuée que pour les seuls accidents ayant été suivis de décès, ou ayant donné lieu à production de certificat médical. »
- Il y a lieu de remarquer qu’aux termes du paragraphe 3 de l’acticle li de la loi du 9 avril 1898 modifié par la loi du 22 mars 1902, le dépôt à la mairie du certificat médical n’est exigible que si la victime n’a pas repris son travail dans les quatre jouis qui suivent l’accident.
- Or, je suis informé que l’usage tend à s’établir dans les mairies, de transmettre à l’inspecteur avis de toutes les déclarations d’accidents, y compris celles concernant des accidents pour lesquels il n’a pas été produit de certificat. Par suite il arrive fréquemment que les avis de déclaration adressés au service ne portent aucune indication précise de la durée probable de l’incapacité de travail de la victime.
- L’inspecteur qui reçoit ces avis incomplets, en nombre assez élevé, se trouve dans l’impossibilité de faire le départ entre les accidents dont il doit
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- être fait état dans les statistiques par le service et ceux qui ne doivent pas y figurer. Il en résulte que les statistiques des accidents, qui constituent l’un des éléments d’appréciation des conditions de sécurité dans les différentes professions, ne peuvent donner lieu actuellement qu’à des conclusions incertaines et douteuses.
- Les maires auraient été amenés à adopter une pratique contraire aux instructions ministérielles rappelées ci-dessus et qui devait avoir pour résultat d alléger leur travail et celui des inspecteurs parce qu’il arriverait fréquemment que le certificat médical n’est pas déposé à la- mairie dans les délais légaux, soit qu’il n’ait pas été établi, soit que le chef d’établissement l’ait conservé ou même transmis indûment à son assureur.
- Or, l’absence de certificat régulièrement déposé dans les quatre jours qui suivent l’accident constitue une infraction qui, commise au début de la procédure de réparation, peut léser gravement par la suite les intérêts de l’ouvrier blessé. Je vous prie en conséquence de rappeler aux inspecteurs placés sous vos ordres qu’ils sont chargés d’assurer l’application intégrale de l’article 11 de la loi du 9 avril 1898 et qu’ils ne doivent pas hésiter, le cas échéant, à engager des poursuites pénales contre les chefs d’entreprise qui négligent d’effectuer le dépôt dans les mairies, du certificat médical prescrit par le paragraphe 3 de cet article.
- Les inspecteurs devront, à cet effet, employer tous les moyens mis à leur disposition. Ils devront notamment, au cours de leurs tournées, s’enquérir ’ dans les mairies des conditions dans lesquelles sont faites les déclarations d’accidents et même se faire représenter par les chefs d’établissement les récépissés de déclaration et de certificat médical dont les modèles sont annexés au décret du 23 mars 1902 rendu pour l’exécution des articles 11 et 12 de la loi du 9 avril 1898.
- En ce qui concerne l’enregistrement des déclarations d accidents qui doit servir de base aux statistiques du service, il ne doit avoir lieu que pour les accidents donnant lieu à réparation, c’est-à-dire es accidents suivis de décès ou d’incapacité per
- manente ou d’une incapacité temporaire de plus de quatre jours. Par suite, les inspecteurs ne doivent faire état, en principe, que des avis de déclaration des accidents suivis de décès ou ayant donné lieu à production d’un certificat médical.
- Parmi les autres avis que le service pourra continuer à recevoir par suite de la pratique suivie dans un certain nombre de mairies, il n’y aura lieu de retenir, pour leur insertion dans les statistiques, que les seuls avis qui, après information complémentaire ou enquête, correspondraient à des incapacités de plus de quatre jours.
- Je vous adresse ci-joint un nombre suffisant d’exemplaires de la présente circulaire dont vous assurerez l’envoi aux inspecteurs placés sous vos ordres.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les çolis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour
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- éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les ré- | clamations à faire et leur forme, les juridictions com-pétentes. les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants,
- est pour eux un véritable petit guide pratique des i transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’er-tendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- . - J.» G. M.
- g1. a ,
- Du même auteur :
- Vient de paraître : La Vérité sur la REPRÉSENTATION PROPORTIONNELLE (La R. P.), une brochure; prix, o fr. 15. Fnvoi franco poste, sur demande accompagnée de 0 fr. 15 en timbres.
- INFORMATIONS
- . Les voyageurs de Commerce. — La Société de Protection mutuelle des Voyageurs de Commerce a tenu son Assemblée générale annuelle, le 29 dernier, salle Lancry, sous la présidence de M. Cuchet, assisté de MM. Fournel, Guillot, vice-présidents ; Nicolas, secrétaire général ; Allard, trésorier et Tourdan, trésorier adjoint.
- Les recettes de l’année s’élèvent à fr. 501.763 ; les dépenses à fr. 340.230.
- L’excédent des recettes est donc de fr. 161.533. Ce chiffre a été accueilli par de chaleureux applau-
- 1 dissements.
- | Le rapport du Conseil d’Administration lu par i M. Nicolas a été acclamé vigoureusement et approuvé sans réserve et à l’unanimité.
- La Société a décidé de verser fr. 15.000 à la Caisse de Retraites pour son « Fonds communs ».
- Une distribution de récompenses a été faite, et il a été procédé à l’élection de 10 membres du Conseil.
- Les administrateurs sortants ont tous été réélus. Une liste de 67 pensionnés a été sanctionnée par l’Assemblée.
- La Chambre syndicale a ensuite donné lecture d’un rapport qui a été applaudi par l’assistance.
- Ce fut une belle soirée prouvant que, par l’union et la concorde, on obtient toujours de sérieux résultats.
- Les tissus non inflammables, qui ont été traités de façon qu’ils ne puissent s’enflammer ou du moins pour qu’ils ne prennent feu que très difficilement, perdent généralement cette propriété au lavage. Un Anglais, M. Fox, a fait breveter un pro-cédé en Angleterre suivant lequel les tissus redeviennent non inflammables après le lavage. Dans ce but une substance incombustible est mélangée au bleu ou à l’amidon. Le produit le mieux approprié est le phosphate d’ammonium. Il y a déjà un certain temps d’ailleurs que cette substance est ajoutée au savon dans la proportion de 1 à 5 0/0 afin de permettre d’employer celui-ci dans de l’eau dure ou de l’eau de mer.
- Pour rendre les tissus ininflammables on ajoute 3 0/0 de phosphate d’ammonium à la poudre de savon sèche. La combinaison s’emploie comme tout autre mélange et rend, paraît-il, les articles traités ininflammables.
- La propriété acquise ne se perd plus au cours du lavage ou du rinçage.
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- TARIFS DE TRANSPORTS
- La Compagnie du Midi propose d’inscrire, dans la nomenclature des marchandises placée en tête du tarif spécial P. V. n° 12. la désignation « talc en pierre » avec indication en regard du barème I dans la colonne afférente aux expéditions par wagon chargé d’au moins 10.000 kg. ou payant pour ce poids.
- Les prix du barème I sont à augmenter des frais de gare. Le chargement et le déchargement sont effectués par les expéditeurs et par les destinataires.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, . domicile, a
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE LYON
- 8 octobre 1909
- Société des Etablissements
- cl Liquidation judiciaire G. ... et A .. .
- Louage de machines. — Liquidation judiciaire du preneur, revendication du bailleur. — Total des loyers égal au prix des machines. — Supplément constituant des intérêts et non un solde de prix. — Traites acceptées immédiatement en représentation de tous les loyers tuturs — Contrat de louage déguisant une vente sous condition résolutoire. — Propriété transférée au preneur. Revendication du bailleur repoussée. — Tiers gagiste de bonne foi fondé à se prévaloir d’un nantissement régulier.
- I. 11 est de l’essence du contrat de location, qu’a son expiration, le bailleur reprend l’objet loué, dont il est resté propriétaire. En conséquence, la convention qualifiée bail, qui stipule qu’au moyen du paiement de tous les loyers le preneur deviendra propriétaire
- d’une machine, constitue en réalité une vente avec condition résolutoire déguisée sous l’apparence d’un contrat de location. On ne saurait considérer comme un solde de prix de vente le supplément, qui ne représente que des prestations d’intérêts
- Le caractère de vente et non de louage est révélé en second lieu par l’engagement immédiat qu’a pris le preneur de payer tous les loyers futurs. Les traites qu’il a accep'ées dès son entrée en jouissance et pour le montant total de ces loyers l’obligeaient, en effet, vis-à vis des tiers porteurs, ce qui ne saurait se comprendre à l’occasion d’un bail soumis à des éventualités incertaines.
- La convention sus analysée renferme donc une vente ; les machines louées en apparence sont devenues la propriété du preneur et ne peuvent pas être revendiquées contre sa liquidation juliciaire, si elle vient à être déclarée.
- Il En tout cas, la revendication du prétendu bailleur ne peut pas être opposée à un créancier gagiste de bonne foi qui a consenti des avances de capitaux contre le nantissement régulier du fonds de commerce dans lequel les machines étaient comprises, sans qu’aucune indication pût révéler qu’elles n‘é-taieni point la propriété de l’emprunteur.
- Faits. — Suivant bail passé en 1907, la Société des Etablissements F., a loué deux machines à M.G...-M..., à des conditions qu’on trouvera exposées dans le juge-ment ci-après recueilli. M. G...-M... ayant sollicité le bénéfice de la liquidation judiciaire, la Société a revendiqué ses machines Deux moyens ont été opposés à cette demande : 1 la liquidation a soutenu que la location apparente des nachines déguisait une vente à terme et sous condition ; 2* elle a appelé en cause M. A..., auquel le fonds de commerce comprenant les machines litigieuses avait été donné en nantissement.
- Ces deux moyens ont été accueillis par le jugement suivant, que rapporte la Gazette judiciaire et commerciale :
- Le Tribunal,
- Ouï M. le juge-commissaire en son rapport ;
- Attendu que, par exploit en date du 2 juin 1909, la Société des Etablissements F... a fait assigner G . .-M..2- V... ès qualité de liquidateur judiciaire dudit G.. .-M..., en revendication des machines et accessoires loués par elle, étant sa propriété;
- Qu’elle demande, en outre, la condamnation de tout contestant aux dépens de l’instance ;
- Attendu que,par exploits en date des 2 juin et 28 juillet 1909 et sans approbation de la demande qui précède, V..., agissant en qualité de liquidateur judiciaire du sieur G...-M..., et ce dernier, ont fait assigner A... à l’effet d’ouïr dire et prononcer que ledit A .. est tenu d’intervenir dans l’instance ci-des -sus énoncée intentée contre eux par la Société des Etablissements F... et de prendre telles conclusions qu’il ugera utile pour la sauvegarde de ses intérêts ;
- Qu’ils demandent, en outre, la condamnation d’A...
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- en tous les dépens, tant de l’instance principale que de la demande d’intervention ; .
- Attendu que ces instances étant connexes,il y a lieu de les joindre pour statuer sur elles par un seul et même jugement ;
- Attendu que la Société des Etablissements F .. explique, à l’appui de sa demande, que, par acte sous seings privés en date du 16 avril 1907,enregistré, elle a donné en location à M... et C auxquels G.. .-M... a succédé, une machine à couper le papier et une presse à satiner, avec leurs accessoires ; qu’il fut formellement stipulé, qu’à défaut de paiement d’un seul terme du loyer, le bail serait résilié de plein droit et que la Société rentrerait immédiatement en possession des machines et appareils loués ; qu’elle entend, en présence de la situation actuelle, être mise en posses-sion desdits objets qu’elle revendique comme étant sa propriété incontestable et faisant partie de son patrimoine ; qu’elle demande donc au Tribunal d’ordonner qu’il soit fait ainsi et tout contestant, en l’espèce A. ., condamné aux dépens ;
- Que si, en fraude de ses droits les plus certains, G. .M... et C... ont donné, par acte du 26 septembre 1908, enegistré, leur dit matériel à A.. ., en premier nantissement, elle proteste avec la dernière énergie contre ce fait et demande l’annulation de ce nantissement, comme sans valeur, ses débiteurs n’ayant en aucune façon ni droit ni qualité pour donner en gage à un tiers un matériel qui est sa propriété.
- Attendu que V..., ès qualité, demande qu’il lui soit donné acte de sa déclaration, qu’il s’en rapporte à la justice et qu’en cas de condamnations quelconques, A... soit tenu de le relever et garantir de ce chef ;
- Attendu qu’A... résiste à la demande de la Société des Etablissements F... ;
- Qu’il expose qu’il est créancier régulièrement nanti, le nantissement ayant été régulièrement inscrit au greffe 6t les formalités de la loi de 1898 remplies par lui ;
- Que le créancier nanti a, de jurisprudence certaine, un privilège sur les objets donnés en gage, alors même que ces objets n’appartiendraient pas au donneur de gages;
- Qu’il ignorait, lors de la constitution du gage, que les machines que la Société des Établissements F , dit lui appartenir n'étaient pas la propriété de M...
- Qu'enfin et surtout le contrat invoqué par ladite Société est, non pas une location, mais bien une vente sous condition résolutoire; qu’en effet les paiements mensuels, faits en billets, représentent, avec la somme de 200 francs payée comptant, exactement la valeur du matériel que les Etablissements F... prétendent avoir loué ; que la somme de 275 francs à payer à l’expiration des versements par l’acquéreur pour être en possession du matériel,représente non le solde du prix des machines, mais exactement aussi les intérêts des acomptes pendant la période de versement;
- Qu’il en résulte, à l’évidence, que les machines n’étaient pas louées, mais qu’il y a eu, en réalité, contrat de vente ;
- Qu’il demande donc que la Société des Etablissements F... soit déboutée de sa revendication ; qu’au contraire, sa demande en réalisation du matériel nanti soit admise; que ledit matériel soit vendu avec le fonds de commerce, pour le prix lui en être attribué en privilège, et la Société des Établissements F... condamnée aux dépens de l’instance principale et de l’intervention ;
- Attendu,en fait, qu’il y a lieu d’examiner tout u’abord le contrat de location du 16 avril 1907 et d’en préciser le caractère ;
- Que le Tribunal doit, pour cela, se fonder sur toutes circonstances de fait, qui permettent de déterminer lintention des parties et de voir si elles ont entendu passer un véritable contrat de bail, ou si, au contraire, elles ont voulu réaliser la vente du matériel dont s’agit, tout en garantissant le vendeur contre l’application de l’article 576 C com.
- Attendu qu’il ressort des débats, des documents pro-duits et du contrat lui même que le prix de location, pendant la période prévue de trois années, représente exactement la valeur du matériel fourni, valeur arrêtée entre les parties à la somme de 3.495 francs ;
- Qu’en effet, la somme de 2.0 francs payée comptant et 37 traites tirées par la Société des Etablissements F... sur M... et C .., et acceptées par eux, donnent juste cette somme de 3.495 francs ; qu’au surplus les 275 francs prévus par les conventions comme devant être versés à la fin du bail pour que M... et C .. deviennent propriétaires du matériel représentant, non pas le solde de la valeur des machines, mais très exactement les intérêt des accomptes pendant les périodes de versement ;
- Attendu qu’il est constant, en l’espèce, que la fixation de la valeur du matériel livré, ainsi que celle du montant des paiements mensuels, établis de façon à faire le total de celte valeur sont absolument incompatibles avec la qualification que les parties elles-mêmes ont donnée à leur convention, dont elles ont ainsi manifestement dénaturé le caractère véritable ;
- Qu’il convient, en effet, de remarquer qu'il est de l’essence même du contrat de location qu’a son expiration l’objet loué reste en possession de celui qui l’a loué, alors qu’en l’espèce il est nettement indiqué qu’a-près paiement des prétendus loyers et de la légère dif. férence sus-mentionnés le matériel en question serait acquis à M... et C... à titre de propriété ;
- Qu’en outre, si les parties avaient eu l’intention de passer un contrat de bail, elles n’auraient pas manqué de préciser les conditions qui devaient régir la restitu-tion au bailleur de la chose louée, notamment la constatation de l’état du matériel, qui après trois années d’usage, pouvait être gravement détérioré en cas d’entretien défectueux ;
- Qu’enfin dans l’hypothèse d’un bail, on ne s’expliquerait pas que le preneur eût accepté d’avance des traites dont le montant représentait la totalité des I loyers à courir : qu’en effet, il s’exposait ainsi à payer à des tiers porteurs des dits effets des sommes qu’il i pouvait ne pas devoir, le bail étant soumis a divers cas ; de résiliation ;
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- Qu’en conséquence, et quelle que soit la forme que les parties ont donnée au contrat intervenu, est constant qu’en réalité ledit contrat était bien un contrat de vente.
- Attendu, en ce qui concerne le nantissement, que cet acte, en date du 15 septembre 1907, a été régulièrement inscrit au greffe de notre Tribunal le 26 du même mois, pour sûreté et garantie d’un prêt de 20.000 francs ; que toutes les prescriptions de la loi du 1er mars 1898 ont été observées ; qu'ainsi. A... est créant cier valablement nanti ;
- Que si, à la vérité, M... et C... ont pu donner en gage nul sur ce qui ne leur appartenait pas, de créancier gagiste de bonne foi, ignorant que le gage n'apparte-naît pas à celui qui le remettait, peut à bon droit le re-tenir jusqu’à ce qu’il soit désintéressé ; que la Société des Établissements F... n’établit pas et n’essaie même pas de prouver qu’A... ait connu la situation et qu’il soit de mauvaise foi; qu’il est même bien plus raisonnable d’admettre qu’A..., créancier de 20.000 francs de M... et C...; pour un prêt antérieur, ne pouvait se douter, alors que ces derniers lui remettaient en gage leur fonds de commerce, comprenant leur matériel, que celui-ci ne leur appartenait pas ;
- Que, dans cas conditions, il échet de déclarer A... régulièrement nanti ;
- Attendu, en ce qui concerne la réalisation du gage qu’A... doit être renvoyé à se pourvoir dans les formes légales ;
- Attendu que la Société des Établissements F... suc-combant dans sa demande, il y a lieu de la condamner aux dépens de l’instance introduite par elle ot à ceux de l’intervention.
- Par ces motifs,
- Le Tribunal, statuant en audience publique, contradictoirement et en premier ressort, sur les instances jointes vu leur connexité.
- Donne acte à Verney ès qualité de sa déclaration qu’il s’en rapporte à justice.
- Dit la Société des Etablissements F.. .mal fondée en sa demande en revendication du matériel dont s’agit, l’en déboute ;
- Reçoit comme bien fondée l’intervention d’A..,,
- Le déclare régulièrement nanti et le renvoie, pour la réalisation de son gage, à se pourvoir dans les formes légales ;
- Condamne la Société des Etablissements F... en tous les dépens de l’instance et de l’intervention.
- (MM. Brésard et Rubellin, avocats ; Chaîne avoué, Baratin, agréé et Aulois avoué.)
- Observations.— 1. Les faits de la cause soumettaient au Tribunal la question si souvent agitée en jurisprudence de la validité du contrat de location de machines, lorsque la revendication du bailleur se produit à l’encontre de la faillite ou de la liquidation judiciaire du preneur. Les progrès de l’industrie et les besoins des petits patrons ont multiplié depuis ces dernières an
- nées, les contrats de cette nature Certains tribunaux avaient cru voir, dans les textes des articles 550 et 576 C. com., des dispositions prohibitives absolues interdisant toute revendication au cas de survenance de la faillite ou de la liquidation judiciaire du preneur. On a généralement abandonné cette interprétation étroite et défavorable aux intérêts de la petite industrie qui peut, au moyen de ces combinaisons, se procurer à peu de frais un outillage dont l’achat ferme et immédiat exigerait de gros capitaux.
- Voir Cour d’appel de Lyon, du 15 février 1900, et Cour d’appel de Chambéry, du 18 juillet 1899 (Gaz. Jud., 1900, p. 661) , Cour d’appel de Paris, 6 mars 1901 et observations (Getz. Jud., 1902, p. 721) ; Cass, req , 29 janvier 1902 (Gaz. Jud., 1902 p. 153) ; Paris 17 mai 1905 (Gaz. Jud., 1905, p. 1033) ; Chambéry, 31 mai 1906 Gaz Jud , 1906, p. 676) ; Tr. com, Seine, 19 janvier 1907 Gaz. Jud., 1907, p. 522) Ces diverses décisions tiennent le bail pour valable quand il renferme une location sincère accompagnée d’une promesse de vente laissée a l’option du preneur. Mais il est indispensable qu’un prix supplémentaire sérieux soit stipulé en cas de vente. La jurisprudence considère donc comme des ventes à crédit déguisées sous l’apparence d’un bail les diverses combinaisons qui transfèrent la propriété au preneur par le seul paiement des loyers. Ces loyers constituaient en réalité, des fractions d’un prix, puisque nul supplément ne devait leur être ajouté pour rendre le preneur propriétaire. Il en serait de même, d’ailleurs, si le supplément convenu n’avait qu’une valeur insignifiante Le jugement recueilli a fait une juste application de cette distinction. Il constate que la convention qualifiée bail transfère la propriété des machines moyennant le paiement des 1 yers et sans supplément de prix puisque ce supplément ne représente que des différences d’intérêts. Il ajoute que tous ces loyers sont immédiatement souscrits par le preneur par l'acceptaticn detraites. C’est bien la une vente à crédit et non un bail accompagné d’une promesse de' vente.
- II Le créancier gagiste ayant acquis de bonne foi un nan tisce ment régulier sur les machines pouvait, en effet, repousser la revendication du bailleur en lui opposant le droit réel constitué à son profit.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Paris.— Société en nom collectif Picard frères, teinture, 8, avenue Gambetta. — Durée 10 ans. — Cap. 9.000 fr.
- Arcueil. — Société en nom collectif Péronne et Jannel, teinturerie, 32 et 34, route Stratégique. — Durée 10 ans.— Cap. 150.000 fr.
- Angers. — Société en nom collectif Rabuté et Chaslot, teinturerie, 7, place Ayrault. :— Durée 10 ans. — Cap.
- Homologation de concordat
- Bordeaux. — Fontrebride (Alfred), teinturerie. — 5 % payables par le débiteur par 115 dans 1,2, 3, 4 et 5 ans.
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- C G
- E MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLAGE DE PARIS
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- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10 %....... 35 » » »..................35 » .... 31 » » azotique (voir acide nitrique) ..» » » muriatique 22* chimiq. pur .....32 25 n »............20/21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36 chimiquement pur....52 »
- » » 40* » 58 » » oxalique 68 50 » phénique cristallisé 35 • 120 » » » neige 160 » » » liquide 97/98 amkré. 33 » » phosphorique 60' 200 » » » 45’ ....... 90 » » sulfureux par 15 touries 4 50 » sulfurique 53' 5 25 » * 60’ environ 6 50 » » 66- » 8 25 » » 66* chimiq. pur.... 34 » u • au soufre 16 » » tart-ique 1er blanc.. 210 » Alcali volatil du gaz 30 » » » 28/29 *.... ... 58 »
- Alun épuré............................. 19 50 » ordinaire............................................................•............................•.......................15 » » de chrome........................... 40 » Arseniate de potasse...............................................................150 » » de soude cristallisé.............. 50 »
- Arsenic poudre..... . .............. 35 »
- » rouge (voir à Orpin)........ » » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzinecristallisable(H.P.) ..... . 40 » L’hecto
- » lourde industrielle............. 35 » » légère.......................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français...................... 17 59
- Bi-chromate de potasse................. 78 » »....................................soude................................. 68 » Bisulfite de chaux 11-.................. 8 50 » potasse............................... ..........................87 50 »................................soude 30’............................. 12 » »........................................»...............................35.................................13 » Borax raffiné en cristaux.............. 49 » » poudre................................. .............................. 51 59 Carbonate de soude.............cristallisé.........................6 50
- Carbure de ca’cium (H. P.)............. 28 »
- Caséine insoluble.................... 110 »
- » solubilisée..........................J 10 » Céresine blanche...................... 225 » * jaune natur. orange ou rouge 196 »
- Chlorate de potasse cristaux.................. 107 50 » poudre H2.50 . Chlorate de soude 115 » Chlorure de baryum cristal'isé................... 17 » » cal'ium fondu............. 11 * » carbone (Tetra)........... 90 » » chaux 105/110'.......................... 17 • » magnésium fondu........... 12 » » zinc 48' exempt de........fer... 20 » » » 45' ordinaire........... 1 »
- Chromate jaune de potasse .... ... 149 » Cire végétale blanche du Japon (H P.) 125 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 75
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 » Les 100 k. » végétaledu Japon (agar-agar) 445 »
- Crème de tartre entière................ 175 » »..................................en poudre.............................. 170............................» ».............soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge....................................»............................. 325 »
- Dextrine blonde citron................... 53 »
- » blanche............................... 53 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé......................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo
- “Diamant”. ........ 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine " Or ” > 3 70 » Jacquand-Coigoet 3 35 » poudre pour bains 1 25 Les ICO k Glycérine blanche pure 30-.. 240 » » » industrielle 28 .. 200 » o blonde claire extra 28'.. 195 » » » ordin. 28' . 175 » » brune 115 » Hyposulfite de soude photographique. 20 » Le k.
- Iode hi-sublimé......................................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36-... 33 » » » 40'... 43 » » de soude 36'. . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 26 » Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 90 »
- L’hecto
- Méthylène 90' (H. P).... ......... 95 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 » pulvérisée.................. . 18 50 ».........................en bâtons................hexagonaux. . 23 » ».........................en boules................en sacs 22 » ».........................sublimée................... .en sacs 21 » Nitrate...................de.................plomb ........... 80 » Orpin ........................................ 80 »
- Oxyde d’antimoine blanc............ 65 » Le kilo » de...................chrome vert................. 3...............» » de...................cobalt noir................ 17.............50 » » gris.................... 19 » Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre ..175 » » d’étain.................. .......... 365 » » de nickel vert.......... 4............50 »..................» noir. .............. 5...........25 • d’urane.......... 39...................• Ozokérite (H. P.)..1755..............225 » Panama (Quillay)............. 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 75
- » » » 50/52' (H.P.) 85
- Permanganate de potasse........................................ 130
- Polysulfure de potassium........................................ 52
- Potasse d‘ Amérique véritable.... 9 5 ».................imitation d’Amérique...........66/70. 39 »....................................»...............................52/55............................33 »....................................»..........................45•... 30 »..........caustique 70/75 plaques...........60 »................perlasse Ire qualité,........... 106 »...........» ordinaire 75/80 '... 50 » rose factice 90/92 '... 25 Prussiate jaune de potasse ...... 110 Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 » n-ige..............................»...........................10 » raffié neige (de potasse) . . 57 »..............................» masse.......................... 58 Sel ammoniac blanc pour piles .... 60 »......................» gris en pains................. 115 » d’étain 52 %................... 230 » de soude Solvay .................................... 13 »....................................».......................65/70. ..........................22 »....................................».....................75, 80...... ....................23 »....................................»...........................80/85........................... 24 Silicate de soude neutre 35/37......8 »........................» alcalin 45*.................... 10 » de potasse industriel........... 18 »...................» pharmaceutique .................20 Soude caustique 60/62 en....cylindres. 29 ».............................70/72.. ...................................................... 30 ».................60 62 plaquettes..................32 »............................70/72 ............................... 33 Sucre de lait en poudre.......... 125
- Soufre en canons ............................................... 18
- » (fleur)............................. 20
- Sulfate d’alumine épuré......................................... 16 »..................................................exempt de fer 19
- Sulfate de magnésie industiiel...... 8 »...................................manganèse sec...................... 53 »...................................nickel ammoniacal (double). 85 »...................................» pur (simple)..................... 95 »...................................soude ............................. 6 »...................................zinc exempt de fer aiguilles 20
- » » ordinaire 20
- Sulfure de sodium............................................... 19
- » potasse............................. 32 » carbone (H. P.)...................... •...................55
- Tartrate neutre de potasse............230
- » » » » » » » »
- » » »
- 50 » »
- 50 » » »
- 50
- 50
- 50
- 50 »
- 50 » »
- 50
- 25
- 75
- 25
- » » » » »
- 25 » )) » » » » »
- » JO
- PLACE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cot : Campêche du Brésil, conpe » 2e qualité .. » 3e bonne .... » 3e inférieure.
- » Sisat, Yucatao..
- d’Espagne,
- 8 » à
- 6 50
- 6 »
- 6 75
- p.28 - vue 37/400
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 25 G
- » » » »
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- 5
- 5 5
- » » » »
- 5 » » » » »
- » » » »
- » Honduras 6 75 7 M
- » Tabasco 5 25 5 75
- » Haïti Cap 4 75 5 »
- » Fort-Liberté.... 4 75 5 »
- » Aquim 4 75 5 »
- » St-Marc 4 90 5 20
- » Gonaïves 4 75 5
- » P.-de-Paix 4 70 4 90
- » 4 90 5 20
- » Saint Domingo... 4 75 5 »
- » Mai tin. et Guadel. 4 » 4 25
- » Guadeloupe 4 70 5 25
- Jaune Cuba et St-Yago... 5 75 6 ))
- » Manzanille 5 75 6 »
- » Tuspan 6 50 6 75
- )) Ve~a Cruz 6 40 6 50
- » Tampico 6 15 6 20
- » Porto-1 lata 75 6 »
- » Haïti . . 5 50 5 75
- u Jamaïque 4 70 5 25
- » Barcel et P. Cab .. 6 50 6 75
- » Rio Hacha 4 25 4 50
- P Çarth. et Savan ... 4 25 4 50
- n Maracaïbo 4 75 5 •
- • Fustet 100 k. 18 » 22
- • Corinto 6 25 6 50
- » Amapala ...50 kil. 6 25 6 49
- Rouge Brésil Bahia. . .. 7 50 9 »
- » Calliatour.. .100 k. 6 » 7 50
- » Lima....... 50 k. 7 » 9 50
- » Ste-Marthe 6 »
- » Brésillet 4 » 4 50
- » Sandal 100 k. 7 » 8 »
- » Sapan 50 K. 6 » 8 »
- N) Quebracho 100 k. 105 » 108 ))
- 6 Pernambuco ,50 k. Cachou 20 » 30 »
- Brun luisant, en caisse.50 k. Cochenille On cote : Ténériffe grise. Le 1/2 k, , Dividivi 25 » 1 75 55 2 » »
- On cote les 50 kil Indigos On cote : Bengale b. viol. r. à surf.... » ord. et b. moy. ... Kurpah • Madras. Guatemala beau à flor » ordinaire à bon... Rocou 11 50 Le 1 4 » 2 50 2 » 1 50 2 50 1 25 15 » /2 k. 6 » 3 75 3 75 3 50 3 75 2 25
- Antilles 1/2 kil. 6 325 0 375
- Albumine d’œufs.............. 5
- Bois de .................. 15
- » réglisseSmyrne sort. 25
- » » Tortose....... M
- Cachou brun............... 70
- Cannelle Chine........... 120
- » Ceylan....................260
- Canefice en sortes......... 35
- » gravelées . .............. 50
- Cochenilles grises.......... 2
- » Zacatille................ 3
- » noires or 1..... 2
- » » extra... . 3
- Coriandre.................. 30
- Cumin Malte............. .. 105
- » Grèce..................... 70
- Curcuma Bengale............ 50
- » Madras.................... 48
- » Cochin .................. 50
- Encens en sortes............ 60
- » larmes................... 110
- Essence Badiano.......... 12
- Fenouil............... 65
- Fenugrec.................. 22
- Fleurs pyrèthre violettes.... »
- Noix Galles vertes et noires. 170
- » » ordinaires 140
- » blanches........ 115
- » de Chine........ 125
- ........................... 70
- Gingembre .... ............ 100
- Girofles Zanzibar...........135
- Tamarin Madras.............. 32
- » Pondichéry................. «
- 50
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- 75
- 25
- 20
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
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- »
- »
- »
- »
- »
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- 6
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- 30
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- 90 »
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- 3 »
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- P » » » » » » » » » » » » » » » » »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique
- n »
- » sulfurique
- » »
- 20 degrés.......
- 36 » .......
- 40 » .......
- 66 » ........
- 50 » .......
- 10 50
- 38 »
- 43 »
- 11 50
- 9 »
- PLAGE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé .......... 200 » » »
- » verts Malte......... M » M »
- » Russie............. 62 » » »
- » Levant ............ 60 » » »
- » Espagne............ 80 » * »
- » » )) » »
- »
- » )) )) » » »
- »
- >> » »
- »
- Gommes :
- Arabiques.................... 85
- Aden courante................ »
- » supérieure.................. »
- Sénégal bas fleuve ........ 80
- s » Galam ............*.....• 78
- I Damar, Batavia....... 160
- 1 » Singapore 1re....... 130
- n» » cour. ... 120
- | Sanlaraque lav. supérieure.. 170
- j » quai, bonne cour. 160 t Laque orange fine ........ 210
- » mi-fine.................... ISO
- | Cerise A. C............... 170
- Graines jaunes Perse... 110 v moutarde de Sicile. 75
- » » Barri .. 75
- n - » Bombay 65
- Indigo Bengale.......... 12
- » J ava................ 6
- » Kurpach.............. 7
- » Madras............... 4
- Mannes en larmes.............. 8
- j » débris.............. 5
- 1 » Geracy............... 4
- Noix muscade n* 1............. 5
- » 2......... 4
- » 3.. ....... 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- Résine Amérique brune ... 28 1 » » blonde.... 29
- , » » blanche... 35
- » Bayonne brune.......... 28
- » » blonde..... 29
- , » » blanche.... 35
- Rocou Pér oLt.r..;............. 110
- Safran Valence en feuille.... 95
- Sagou perlé ... ............... 55
- Séné en sortes................. 45
- » follicules.....................
- Salsepareille couronne.........460
- » Tampico............. 120
- Sel ammoniaque gris ... .. 145
- » blanc............. 115
- • Styrax liquide ..............130
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
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- » »
- » 200 » ))
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- » 15
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- » 9
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- » 6
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- » 4
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- » 30
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- B ))
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- » »
- » »
- » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
- »
- 50
- 50
- Borax raffiné....................... 47
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... 40 »
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils
- de 300 à 500 kil., marchés. ... 15 50
- Id. disponible .................... 17 50
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux........ 105
- Id. en poudre....................... 110
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés 19
- Id. disponible........ ...... 19 50
- Sel de soude, 70/75, marchés...... 18 50
- » 30/35, disponible .... 12 56
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés....... 28 5 0
- Id., disponible................... 29
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes............. 38 »
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés................... 12 »
- Id. disponible...................... 12 50
- Soude douce 33 degrés en vrac..... 5 25
- Lessive caustique 33 degrés....... » »
- » 38/39 degrés.... 8 75
- Silicate de soude ....... ............ » »
- » logé................................ 8 »
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil........ 10 »
- Chlorure de potassium, en gare des Slins de Giraud..................... 22 »
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180 » » soude » 120 k. 160 »
- Nitrate de soude..................... 24 »
- » potasse............................. 45 50
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés.................... 10 »
- Id disponible....... ................ 11 »
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................... 46 »
- Entrepôt............................ 44 a
- Sulfate de fer 95 %, en sacs de 100 k. 5 50
- Sulfocarbonate de potasse............ 36 »
- Suif, de carbone.................... 36
- Sulfate d’ammoniaque 20' d’azote anglais.............................. 30 75
- Id. français........................ 31 25
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- ' Blanc extra pur................... 63
- a augmenté..................... 56
- » extra résineux............... 60
- " » pur à l’huile d’olive........ 77
- » Jaune extra résineux....... ....... 55
- » Blanc exportation supérieur....... 55
- » ! Jaune » ....... 55
- » i Vert à l’huile de pulpes...... 56
- » a ou jaune tunisien ................. 53
- » Brun extra pur..................... 56
- » l » augmenté.. . .................. 53
- » Rosé............................. 53
- » Noir....................... • .. 47
- » Blanc ou suif..................... 68
- 64
- 58
- 62
- 80
- 56
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- 48 7C
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- 30 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » .......... 48 » » talqué Ire qualité.,...................... 46 » » » 2e » .. 45 »
- Marbré b!eu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais........ 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités :
- Mi-cuits......................... 24 35
- Savons (à la batteuse)............ 42 46
- Marbré bleu ou rosé................ 30 35
- Résineux, ... ................... 34 36
- Vert exportation.... .......... 32 36
- Brun................................ 36 40
- Noir............................... 3 6 40
- Mous en Barils
- Qualité extra................. .. 41 42
- Qualités ordinaires................. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE BE BORDEAUX
- C
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................... 28 » 28 25
- Campêche coupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco........... 18 » 19 »
- » Haïti........... 10 » 14 »
- » Martinique,Guadeloupe ................... 8 » 850
- Lima....................... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré...... 8 » 12 »
- » Madras fin .......... 5 » 8 »
- , D(RC vnvânn PC ,s‘ad resser à la Société de Protection mutuelle des avoir de m1d9 • K/ I twl gwP Voyageurs de Commerce, 13, Boulevard de Strasbours. paris.
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- Marche à suivre pour répondre aux
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- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 55e Année. — N° 3.
- 5 Février 1911.
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES 4
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- SOMMAIRE
- Les taches d’huile minérale dans les fils et les tissus. — Notre service de contentieux.— La technologie chimique du noir d’aniline (suite). — Société industrielle de Rouen. — L’action de l’électricité dans la teinture (suite) — Quelques points de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression (suite). — Les lois ouvrières (suite). — Le mandat-lettre. — Informations. — Les transports. — Jurisprudence. — Mouvement des matières premières.— Revue du marché. — Annonces.
- LES TACHES D’HUILE MINÉRALE
- DANS LES FILS ET LES TISSUS
- Les difficultés produites par les fils graisseux et par les taches d’huile minérale dans les tissus de coton ont tellement augmenté dans les dernières années que le Comité de Chimie de la Société industrielle de Mulhouse, qui s’en était déjà occupé à plusieurs reprises, a pris une délibération de principe à ce sujet dans sa séance du 5 octobre dernier. On ne pent trop insister sur les méfaits des huiles minérales au point de vue du blanchiment, de la teinture et de l’impression, et on ne peut trop vivement appeler l’attention sur ce point. La présence d’éclaboussures grasses produites sur la chaîne par le mouvement des excen-
- tiques qui font mouvoir le chasse-navette et les harnais vient maculer la chaîne de corps qui peuvent échapper totalement à l’action du blanchiment et fonctionner comme réserves pendant le cuvage en indigo ou d’autres processus de teinture.
- M. Albert Scheurer, de son côté, a étudié les propriétés imperméabilisatrices d’un certain nombre de drogues, et il a constaté que c’est la paraffine qui offre le pouvoir imperméabilisateur le plus grand et que les mélanges de suif et de paraffine opposent à la saponification, au cours des lessives du blanchiment, une résistance telle que les taches faites sur écru par ces mélanges résistent au blanchiment.
- Cette question de l’enlèvement des taches d’huiles minérales dans les tissus destinés au blanchiment, à la teinture et à l’impression, a pris une importance extrêmement grande depuis que l’emploi des huiles minérales s’est généralisée.
- De nombreux moyens ont cependant été proposés en vue du but à atteindre : addition aux lessives d’aniline, de phénol, de savons divers, notamment d’huile pour rouge, sans qu’aucun de ces moyens soit vraiment et toujours efficace.
- L’emploi du sulforicinate d’ammoniaque, ou huile pour rouge soluble, a été soumis en 1903 à la Société industrielle de Mulhouse. Mais, d’après un rapport de M. Albert Scheurer, l’addition est coûteuse et n’a plus d’effet suffisant si la propor-
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- DE LA TEINTURE
- tion du pétrole dans l’huile de la tache est plus grande que le tiers.
- On a essayé aussi l’emploi de mélanges d’huile végétale et d’huile minérale, et on a admis qu’un mélange contenant au maximum 30 0/0 d'huile minérale était totalement enlevé par un bon lessi-vage. L’expérience a montré qu’il n’en est pas toujours ainsi, et que la proportion varie suivant les huiles employées.
- « Aussi les premiers établissements de blan-« chiment, teinture et impression, de l’Alsace, se « joignant à la Blanchisserie de Thaon, protestent « contre l’abus des huiles de pétrole dans le grais-« sagedes métiers à tisser ».
- Les méthodes employées à la production du blanc d’impression et qui ont pour effet d’amener le coton à son plus grand état de pureté, disent-ils, peuvent être ramenées aux procédés généraux suivants et variables seulement dans les détails :
- 1° Blanchiment sans pression : — ou lessive de chaux, acidage, deux lessives de sel de soude et soude caustique; —ou une lessive de soude et colophane;
- 20 Blanchiment sous pression. — Les deux méthodes précédentes ont été ou sont employées, mais la pression permet de réaliser une économie de temps de plus de 50 0/0 à qualité de blanc égale. — Une troisième méthode, spéciale au blanchiment sous pression, comprend un acidage à chaud, une lessive de soude caustique.
- On termine toujours le blanchiment par un passage en hypochlorite de chaux très étendu. Certains fabricants adjoignent au blanchiment proprement dit une opération très efficace pour le déparementage : la fermentation. Elle solubilise le parement, mais n’agit pas sur les taches de pétrole.
- Tous ces procédés atténuent plus ou moins les taches de pétrole, aucun ne les enlève radicalement. L’imperméabilité est conférée au tissu par une substance qui se trouve dans les pétroles en quantité variable, c’est la paraffine. Ce corps y est à l’état de dissolution. Une tache de pétrole faite sur un tissu que l'on soumet immédiatement à l'action d’une lessive de blanchiment peut ne lais
- ser aucune trace. Mais quand elle se trouve sur une pièce qui a séjourné en magasin, les principes volatils s’évaporent et le résidu résiste aux lessives.
- Le flambage, indispensable avant le blanchiment, contribue beaucoup à l’évaporation des hydrocarbures volatils et rend la tâche plus résistante encore.
- Les taches de pétrole peuvent se produire au tissage, sur la pièce tissée. Elles affectent alors la forme de gouttes, de larmes, de traînées : ces dernières se rencontrent principalement le long des lisières et proviennent de templets gras. D’autres fois, elles recouvrent des accidents de tissage ; que les ouvrières enduisent d’huile pour les faire échapper à la vérification.
- On rencontre souvent dans les tissus blanchis des fils de chaîne imperméabilisés sur une certaine longueur. Ce sont généralement des fils rattachés et des barres en travers, souvent d’un centimètre de large, provenant du graissage du peigne.
- Des taches très fréquentes se produisent sur la chaîne... par éclaboussures des organes du métier.
- Une autre source de taches absolument indélébiles aux agents du blanchiment est l’usage de la paraffine solide pour frotter les chaînes revêches. Cette pratique semble se généraliser dans certains tissages, souvent à l’insu des surveillants. Pour cet emploi, la paraffine, les cires et les corps homologues doivent être impitoyablement proscrits. On pourrait les remplacer par du savon.
- Les blanchisseurs soussignés déclarent ne connaître aucune méthode de blanchiment efficace contre les taches de pétrole. Ils protestent, en conséquence, contre l'emploi des huiles de pétrole pures dans le graissage des métiers à tisser et des transmissions qui les commandent et demandent instamment aux tisseurs de renoncercom-plètement au pétrole, de n’employer pour le graissage que des huiles végétales pures, ou de fabriquer « eux-mêmes » un mélange de 1 partie pétrole d’Ecosse et 8 parties huiles de colza, en brassant ; le mélange reste ensuite homogène,
- Comme l’huile minérale coûte presque moitié
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR:
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- moins que l’oléïne, quelques tisseurs de laine se laissent aller à ensimer avec l’huile minérale. Cette pratique est cause de difficultés nombreuses tant au foulage qu’à la teinture, car il est impossible à un foulage prolongé à la soude même à 6° Baumé d’enlever toute l’huile et il en résulte des teintures inégales.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de contentieux (2Ie.année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès-tant à Paris qu’en province et devant tous Tribunaux, conseils de Préfecture, cours d’Appel, conseil d’Etat, cour de Cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à. une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LÀ TECHNOLOGIE CHIMIQUE
- DU NOIR D'ANILINE
- Par M. Arthur-G. Green (1)
- (Suite — Voir notre précédent numéro.) . ..
- : II. — Noir d’oxydation
- On peut distinguer trois variétés de noirs d’oxydation, suivant que le véhicule d’oxygène, est constitué par un sel de cuivre, un ferrocyanure ou un: seldc vanadium. Dans les trois cas, l’agent oxy-dant est un chlorate et l’oxydation est généralement terminée par un passage final en bichromate'' de soude.
- 1° Noirs au cuivre. — C’est le procédé principalement utilisé pour la teinture du coton en pièces pour les doublures, les tissus de parapluie, les satins, etc. La quantité de coton teinte en noir d’aniline par ce procédé est considérable, cette teinture a complètement supplanté le campêche pour la teinture du coton. On estime, qu’en Angleterre seule, on teint par semaine de 40 à 50.000 pièces de coton, soit en moyenne 2.500.000 yards. Beaucoup de ce coton est mercerisé au préalable et après teinture, il est brillanté par le passage à la calandre (systène Schreiner).
- La teinture consiste en un foulardage du coton sec dans une solution renfermant du chlorhydrate d’aniline (rendue basique par l’addition d’une petite quantité d’aniline libre), du chlorate de soude et du sulfate de cuivre. Certains teinturiers ajoutent de l’acétate d’alumine ou du chlorhydraie d’ammoniaque, mais sans avantage bien réel. Le tissu fou-lardé, contenant 6 à 7 0/0 de son poids d’aniline, est séché par un passage sur des cylindres à. vapeur, puis se tend dans une chambre close dont l’atmosphère est chauffée vers 40-50°’et maintenue humide par de la vapeur. Le passage dans la chambre d’oxydation dure environ 10 minutes et le tissu en sort coloré en vert foncé par l’éméraldine. Pour achever l’oxydation, c’est-à-dire pour réaliser la transformation de l’émeraldine en noir d’aniline, le tissu est passé dans une solution froide ou légère-
- (1) Traduit de journ. of the Society 'Lfljers and Colpu-I reste par Moniteur Quetneville. -1-3: : ' 1: h
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- ment chauffée de bichromate de soude. C’est de ce traitement final que dépendra la faculté de demeurer inverdissable au contact prolongé de l’air ou des vapeurs acides. Ce procédé d’utilisation est utilisé d’une manière différente dans les teintureries anglaises et dans celles du continent. Tandis que dans les premières l’oxydation, encore appelée agering, se fait par le passage du tissu (préalablement séché) dans une atmosphère chaude et humide, en présence d’un courant d’air lent, dans les usines du continent, le tissu passe dans la chambre d’oxydation sans être séché, et dans cette chambre on produit un fort courant d’air destiné à éliminer les vapeurs acides et les composés oxygénés du chlore qui se forment.
- Une autre modification utilisée dans l’impression du calicot consiste à remplacer le sel de cuivre soluble par un composé insoluble tel que le sulfure ou le sulfocyanure de cuivre qui sont convertis en sels solubles pendant l’oxydation.
- 20 Noirs au terrocyanure. — Ce procédé est également utilisé pour la teinture du coton en pièces et pour produire l’article réservé (noir Pru-dhomme). Le tissu est foulardé avec un mélange de chlorhydrate d’aniline, de chlorate de soude et de ferrocyanure de potassium dissous dans l’eau. Il est ensuite séché à température suffisamment basse pour que l'éméraldine ne se forme pas, puis le noir est développé à un passage dans une atmosphère de vapeur à 80-90° pendant 2 ou 3 minutes. Au sortir du vaporisage, le tissu a pris une teinte vert foncé à noir et demande un passage en bichromate étendu pour être teint en noir. Pour obtenir des réserves, le tissu est foulardé, séché et imprimé avec une solution d’une substance alcaline qui met en liberté l’aniline et l’empêche d’être oxydée pendant le vaporisage. On peut aussi imprimer le tissu avec ces substances avant le foulardage.
- Les noirs au ferrocyanure ont une belle nuance bleutée et n’affaiblissent pas le coton autant que le ront les noirs au cuivre, par suite de la plus faible acidité du bain de foulardage. D’autre part, ils reviennent plus cher. On peut aussi développer les noirs au ferrocyanure par un vaporisage ; le noir
- vapeur est alors complètement formé et il n’est pas nécessaire de terminer par un chromage.
- 3° Noirs au vanadium. — Ce procédé est principalement utilisé pour la teinture des filés et de la bonneterie où il est nécessaire de développer l'émé-raldine lentement; il est aussi utilisé dans l’impression du calicot.
- Le bain de foulardage ou la couleur d’impression sont formés de chlorhydrate d’aniline et de chlorate de soude additionnés d’une très petite quantité de chlorure de vanadium ou de vanadate d’ammoniaque. Souvent on emploie à côté de ces sels une petite quantité d’un sel de cuivre ; le noir est ensuite développé et chromé.
- (A suivre.)
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
- COMITÉ DE CHIMIE
- Ëxtrait de la séance du 16 décembre 1910 Présidence de M. Emile Blondel
- Sont présents : MM. Baumann, R. Blondel, Hou-zeau, Kien, Michel, Reber, A. Rouen, L. Rouen. Absent et excusé : M. Gasly.
- M. Blondel donne lecture d’un exposé critique sur l’inconvénient des taches d’huiles minérales sur les tissus destinés au blanchiment et à l’indienne (1).
- Ce travail documentaire, répondant au vœu exprimé par le Comité de Chimie de Mulhouse de voir proscrire des filatures et tissages l’emploi des huiles et graisses minérales, condense le résultat d’une enquête minutieuse menée par l’auteur auprès des établissements d’indienne de notre région, enquête d’où il ressort que l’inconvénient signalé peut être pratiquement considéré comme disparu des tissages normands. Dès 1908, en effet, à la suite d’une communication faite au Comité de Chimie par M. Michel (Bull. n° UT, page 349), tous les tissages intéressés étaient avisés, par les soins du Comité, des graves accidents de fabrication provenant des taches d’huiles minérales et, en particu-
- (1) Nos lecteurs trouveront, d’autre part, un article très intéressant sur cette question.
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- lier, de l’introduction de matières grasses d’origine minérale dans les parements des tissus destinés au blanchiment et à l’impression. L’efficacité de cette mesure et l’attention dont elle fut l’objet semblent avoir répondu pleinement aux desiderata exprimés.
- Cet intéressant exposé se termine par quelques considérations théoriques sur les propriétés des lubréfiants, en général, déduisant de ces dernières l’application logique qu’il y a lieu d’attribuer à certains d’entre eux Le Comité demande l’impression au Bulletin ainsi qu’un tirage à part de 100 exemplaires.
- La deuxième partie de la séance est consacrée au projet de manifestation Schutzenberger.
- M. Blondel, président, auquel est due l’initiative de ce projet, donne lecture au Comité d’une lettre de M. Haller, s’associant pleinement au principe de la manifestation à laquelle il prêtera son concours le plus actif. Sur la proposition de son Président, le Comité décide d’offrir à M. Haller la présidence du Comité d’action et de s’assurer la collaboration du Comité de Chimie de Mulhouse, des personnalités d’Alsace et de Normandie et des anciens élèves de Schutzenberger.
- M. Blondel expose, enfin, au Comité sous quelle forme il propose d’immortaliser la mémoire du savant professeur, en érigeant, par exemple, dans les écoles qu’il dirigea et sur sa tombe un buste reproduisant les traits du regretté maître.
- L’ordre du jour appelle aussi l’étude par le Comité de deux propositions. La première, émanant de M. Bergeron,sur la création d’une fédération des Sociétés techniques est soumise à l’examen de M. Michel.
- La deuxième, revêtant la forme d'une circulaire adressée par la Société française du Froid, a trait a la création d’un diplôme d'ingénieur-frigoriste. Le Comité jug.- cette circulaire comme rentrant dans le cadre des annonces payantes pouvant être annexées au Bulletin.
- Avant de lever la séance, le Comité discute l’attribution de la rente Schultz, au sujet de laquelle une décision sera communiquée au Bureau.
- L’ACTION DE L’ÉLECTRICITÉ dans la teinture par Herbert Robson (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Un autre point qui nécessite des recherches approfondies, c’est l’effet électrique des substances auxiliaires ajoutées au bain colorant. Toutes les substances auxiliaires ajoutées jusqu’ici sont des électrolytes, c’est-à-dire des sels décomposables en ions par un courant et probablement dissociés dans le bain de sorte que nous avons parmi eux des ions possédant une charge électrique indépendante. Leur présence peut, par conséquent, être d’une influence considérable sur le résultat final, lequel, en ce qui concerne l’électrification, dépendra d’au moins trois facteurs : l’électrification de la solution colorante, celle des substances auxiliaires et celle de la fibre. L’effet produit sur des corps comme la soude caustique, le sel de Glauber et le phosphate de soude, lesquels hâtent le processus de teinture, comme les sels des métaux lourds, tels que les chlorures de baryum et d’aluminium qui le retardent, cet effet, disons-nous, n’a pas d’autre cause, si nous en croyons les théoriciens de l’électricité.
- Ils disent, par exemple, qu’en utilisant les teintures acides, la charge effective de la fibre, qui est négative dans l’eau pure, sera diminuée en potentiel par l’action des cations sur un auxiliaire anor-ganique, et inverse au contraire, si cet auxiliaire est présent en quantité suffisante. D’où il résulte que les sels des métaux lourds facilitent la fixation des colorants acides, alors que ceux des métaux alcalins l’empêchent et la retardent.
- Le numéro de juillet des transactions de la So-ciété Faraday contient un article que nous recommandons sérieusement à ceux qui ont une bonne connaissance de la physique scientifique.
- C’est un travail de MM. Haldane Gee et Harri-son apportant une grande contribution au volume de recherches préliminaires nécessaires sous ce rapport.
- Les auteurs ont, tout d’abord, recherché la différence potentielle et d’autres phénomènes produits par contact entre un diaphragme poreux (c’est-à-
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- E MONITEUR DE LA TEINTURE
- dire une paroi cellulaire) et un liquide (c’est-à-dire un bain colorant). Ils ont obtenu un certain nombre de résultats qui, indubitablement, seront, utiles plus tard. Ils ont dès à présent.un intérêt scientifique, mais exigent encore de l'amplification et la coordination avec d’autres séries de résultats.
- i Citons ici-deux passages de cet ouvrage: « La laine et la soie qui ont été mouillées avant d’être plongées dans la cuve doivent être chargées néga-tiveinent par Suite du contact avec l'eau.- - 1
- ; «Suppsons que lé colorant soit basique et repré-sentéparn—P, où n est un petit ion négatif et P un grand ion positif organique basique. Ces ions seront libres et lorsque la laine ou la soie sera placée dans là solution colorante, les ions basiques attireront les fibres chargées négativement et seront fixés par un processus, lequel n’ést pas encore suffisamment compris aujourd hui. » - - -
- « Provisoirement nous pouvons admettre le fait que l’action primaire dépend de l’attraction électrique, laquelle est suivie d’une action mécanique et dè la précipitation colloïdale d’un agrégat de caractère- complexe. L’absorption est une explication insuffisante et la théorie d’une solution solide n’est pas applicable. » duo. ' ' - * - Herbert Robson.
- -n-(Traduit spécialement de The Uyer and Calico Printer . . par le Moniteur de la Teinture.)
- 10 ovndhT 0 ou wh 51 T. ~ ; ; cup QUELQUES POINTS
- ' c de l’exploitation d’une usine de teinture ; dileets . èt d’impression
- Par M. Çh. Glen (i)
- . ‘ (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- - Force motrice. — Le prix des charbons augmente d’année en année, et c’est là un facteur des plus importants dans l’établissement du prix de revient d’une pièce de tissu. J’ai établi la comparaison du prix moyen de la tonne de charbon pour trois périodes de cinq années chacune, soit (a) de 1894 à 1898, (b) de 1899 à 1903, (c) de 1904 à 1908, et je trouve pour la période (6), soit de 1899 à 1903,
- (1) Traduit du Journal of Society of Dyers and Colourists, par Moniteur Qtiesneville.
- une augmentation de 50 0/0 comparativement à (a), de 1894 à 1899, et pour la période (c), de 1904 à 1908, une augnentation de 5 0/0 sur la période (6), soit une hausse totale du prix des combustibles de 55 0/0 en 15 ans. L’augmentation subite et énorme survenue en .1899-1900 et dans les années suivantes nous engagea, de même que bien d’autres industriels, à rechercher les économies possibles, et nous décidâmes d’installer partout l’appareillage électrique et de remplacer les machines à vapeur par des moteurs. La première installation de force électrique fut mise en marche en janvier 1904, et dès lors nous.avons continué à augmenter la production de force et à .transformer les moteurs à vapeur en moteurs électriques, de sorte qu’actuellement nous prévoyons la suppression de la dernière machine à vapeur. ! 1 *
- Je. m’occuperai en premier lieu.du rendement des chaudières et de la production de vapeur. Au sujet des chaudières, il y a lieu de se rappeler que le coefficient d’évaporation obtenu par. l’expérience pratique est inférieur de moitié environ à celui indiqué par la théorie et que la différence est attribuable à l’imperfection de la combustion dans les canaux des appareils de chauffe, à la perte ,causée par le rayonnement, etc. Le rendement d’une chaudière sera donc exprimé par le rapport entre la chaleur utilisée et le potentiel d’énergie contenu dans le charbon. Pour de bonnes chaudières,' ce, rapport est à peu près de 7 à 10. Si nous nous en référons aux essais officiels, nous trouvons qu’une livré du meilleur charbon de Galles doit produire, théoriquement, l’évaporation de 16 livres d’eau de et à 1000 C. Dans la pratique, le résultat le plus favorable atteint il livres par livre de charbon. Voici quelques autres essais officiels :
- Galles du Sud : 57 sortes de charbon ont donné 9.05 livres par livre.
- Nord de l’Angleterre : 17 sortes de charbon ont donné 7,37 livres par livre.
- Lancastre : 28 sortes de charbon ont donné 7,94li-vres par livre, ‘
- Ecosse : 8 sortes de charbon ont donné 7,70 li-vres par livre. ' . (A suivre.)
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- LES LOIS_OUVRIËRES
- LOI PORTANT CODIFICATION DES LOIS OUVRIÈRES (Livre Ier du Code du Travail rt de la Prévoyance sociale).
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Code du Travail et de la Prévoyançe sociale LIVRE Ier
- Des conventions relatives au travail TITRE Ier
- Du contrat d’apprenfissage CHAPITRE Ier
- De la nature et dé la forme
- DU CONTRAT
- Art. Ier. — Le contrat d’appentissage est celui par lequel un fabricant, un chef d’atelier ou un ouvrier s’oblige à enseigner la pratique de sa pro-fession à une autre personne qui s’oblige, en retour, à travailler pour lui ; le tout à des conditions et pendant un temps convenu.
- Arf. 2, — Le contrat d’apprentissage est fait par acte publie ou par acte sous seing privé.
- Il peut aussi être fait verbalement, mais la preuve testimoniale n’en est reçue que conformément au itre du Code civil : « Des contrats ou des obligations conventionnels en général ».
- Les notaires, les secrétaires des conseils de prud’hommes et les greffiers de justice de paix peuvent recevoir l’acte d’apprentissage.
- Cet acte est soumis pour l'enregistrement au droit fixe de 1 fr. 50, lors même qu’il contiendrait des obligations de sommes ou valeurs mobilières ou des quittances.
- Les honoraires dus aux officiers publics sont fixés à 2 francs.
- Art. 3. — L’acte d’apprentissage contient ;
- 10 Les nom, prénoms, âge et domicile de l’apprenti ;
- 3° Les noms, prénoms, professions et domicile de ses père et mère, de son tuteur ou de la personne autorisée par les parents et. à leur défaut, par le juge de paix ;
- 4° La date et la durée du contrat ;
- 5° Les conditions de logement, de nourriture, de prix et toutes autres arrêtées entre les parties.
- Il doit être signé par le maître et par les représentants de l’apprenti.
- CHAPITRE II
- Des conditions du contrat
- Art. 4. — Nul ne peut recevoir des apprentis mineurs s’il n’est âgé de vingt et un ans au moins.
- Art. 5. — Aucun maître, s’il est célibataire ou en état de veuvage ou divorce, ne peut loger comme apprenties des jeunes filles mineures.
- Art, 6, —• Sont incapables de recevoir des apprentis :
- Les individus qui ont subi une condamnation pour crime ;
- Ceux qui ont été condamnés pour attentat aux mœurs ;
- Ceux qui ont été condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement pour les délits prévus par les articles 388, 401, 405, 406, 407, 408, 423 du code pénal.
- Art. 7. — L’incapacité résultant de l'article 6 peut être levée par le préfet, sur l’avis du maire, quand le condamné, après l'expiration de sa peine, a résidé pendant trois ans dans la même commune.
- A Paris, les incapacités seront levées par le préfet de police.
- CHAPITRE III
- Des devoirs des maîtres et des apprentis
- Art. 8. — Le maître doit se conduire envers l'ap-prenti en bon père de famille, surveiller sa conduite et ses mœurs, soit dans la maison, soit au dehors, et avertir ses parents ou leur représentant des fautes graves qu’il pourrait commettre ou des penchants vicieux qu’il pourrait manifester.
- Il doit aussi les prévenir, sans retard, en cas de maladie, d’absence ou de tout fait de nature à motiver leur intervention.
- Il n’emploiera l’apprenti, sauf conventions contraires, qu’aux travaux et services qui se rattachent à l’exercice de sa profession.
- Art. 9. — Si l’apprenti âgé de moins de seize ans ne sait pas lire, écrire et compter, ou s’il n’a pas encore terminé sa première éducation religieuse, le maître est tenu de lui laisser prendre, sur la jour-
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- 40 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- née de travail, le temps et la liberté nécessaires pour son instruction.
- Néanmoins, ce temps ne peut excéder deux heures • par jour.
- Art. 10. — Le maître doit enseigner à l’apprenti, progressivement et complètement, l’art, le métier ou la profession spéciale qui fait l’objet du contrat.
- Il lui délivrera, à la fin de l’apprentissage, un congé d’acquit ou certificat constatant l’exécution du contrat.
- Art. ii. — L’apprenti doit à son maître fidélité) obéissance et respect; il doit l’aider, par son travail, dans la mesure de son aptitude et de ses forces.
- Il est tenu de remplacer, à la fin de l’apprentissage, le temps qu’il n’a pu employer par suite de maladie ou d’absence ayant duré plus de quinze jours.
- Art. 12. — Tout fabricant, chef d’atelier ou ouvrier, convaincu d’avoir détourné un apprenti de chez son maître pour l’employer en qualité d’ad-prenti ou d’ouvrier, pourra être passible de toutou partie de l’indemnité à prononcer au profit du maître abandonné.
- CHAPITRE IV
- De la résolution du contrat
- Art. 13. — Les deux premiers mais de l’apprentissage sont considérés comme un temps d’essai pendant lequel le contrat peut être annulé par la seule volonté de l’une des parties. Dans ce cas, aucune indeminté ne sera allouée à l’une ou l’autre partie, à moins de conventions expresses.
- Art. 14. —• Le contrat d’apprentissage est résolu de plein droit :
- 1° Par la mort du maître ou de l’apprenti :
- 2° Si l’apprenti ou le maître est appelé au service militaire ;
- 3° Si le maître ou l’apprenti vient à être frappé d’une des condamnations prévues en l’article 6 du présent titre ;
- 40 Pour les filles mineures, dans le cas de divorce du maître, de décès de l’épouse du maître, ou de toute autre femme de la famille qui dirigeait la maison à l’époque du contrat.
- Art. 15. — Le contrat peut être résolu sur la demande des parties ou de l’une d’elles :
- 1° Dans le cas où l’une des parties manquerait aux stipulations du contrat ;
- 2° Pour cause d’infraction grave ou habituelle aux prescriptions du présent titre et des autres lois réglant les conditions du travail des apprentis ;
- 30 Dans le cas d’inconduite habituelle de la part de l’apprenti ;
- 4e Si le maître transporte sa résidence dans une autre commune que celle qu’il habitait lors de la convention.
- Néanmoins, la demande en résolution du contrat fondée sur ce motif n’est recevable que pendant trois mois à compter du iour où le maître aura changé de résidence;
- 5° Si le maître ou l’apprenti encourait une condamnation emportant un emprisonnement de plus d’un mois ;
- 6° Dans le cas où l’apprenti viendrait à contracter mariage.
- Art. 16, — Si le temps convenu pour la durée de l’apprentissage dépasse le maximum de la durée consacrée par les usages locaux, ce temps peut être réduit ou le contrat résolu.
- CHAPITRE V
- De la compétence
- Art. 17. — Les réclamations qui pourraient être dirigées contre les tiers en vertu de l’article 12 du présent tître seront portées devant le conseil des prud’hommes ou devant le juge de paix du lieu de leur domicile.
- Art. 18. — Dans les divers cas de résolution prévus au chapitre IV, les indemnités ou les restitutions qui pourraient être dues à l’une ou à l’autre des parties seront, à défaut de stipulations expresses, réglées par le conseil des prud’hommes ou par le , juge de paix dans les cantons qui ne ressortissent | point à la juridiction d’un conseil de prud’hommes.
- TITRE II
- Du contrat de travail CHAPITRE Ier Dispositions générales
- Art. 19. — Le contrat de travail est soumis aux règles du droit commun et peut être constaté dans
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- les formes qu’il convient aux parties contractantes ‘ d’adopter.
- Le contrat de travail entre les chefs ou directeurs | des établissements industriels et commerciaux, des ; exploitations agricoles ou forestières et leurs ouvriers, est exempt de timbre et d’enregistrement.
- CHAPITRE II
- A DU LOUAGE DE SERVICES
- Section I. — Conditions de validité et effets de louage de services
- § Ier. — Règles générales
- Art- 20. — On ne peut engager des services qu’à temps ou pour une entreprise déterminée.
- Art. 21. — La durée du louage de services est, sauf preuve d’une convention contraire, réglée sui- | vant l’usage des lieux.
- Art. 22. — L’engagement d’un ouvrier ne peut excéder un an, à moins qu’il ne soit contremaître, conducteur des autres ouvriers ou qu’il n’ait un traitement et des conditions stipulées par un acte exprès.
- (A suivre )
- LE MANDAT LETTRE
- Voici le texte de l’instruction ministérielle relative à la mise en service d’un mandat-lettre en remplacement du mandat-carte actuel :
- Les mandats-lettres doivent être émis en conformité des prescriptions des articles 1250 et suivants de l’instruction générale. Toutefois la date manuscrite d’émission ne sera pas portée sur les mandats au moment de leur établissement. Les titres ne comporteront que l’empreinte du timbre à date.
- Il est recommandé aux|préposés d’appeler, d’une manière particulière, l’attention des expéditeurs sur l’interdiction qui est faite d’insérer quoi que ce soit dans les mandats-lettres et de s’assurer, au moment du dépôt des titres au guichet, que cette prescription importante a été observée.
- Pour en faciliter la manipulation, les mandats-lettres doivent être collés, soit par les expéditeurs eux-mêmes qui doivent, s’il y a lieu, être invités à procéder à cette opération, soit par l’agent du guichet. En principe, l’expéditeur doit établir lui-même son mandat. Toutefois, si l’expéditeur le demande, le préposé est tenu de remplir, à sa place, la formule du mandat-lettre.
- Les mandats-lettres doivent être présentés clos aux destinataires à qui il appartient, en principe, de détacher le feuillet de correspondance qui leur est destiné. Toutefois, lorsque le bénéficiaire en exprime le désir, le feuillet de correspondance est, en sa présence, détaché du mandat par le facteur.
- ------------- -- '----. _ _ " -
- A partir du Ier février 1911, le mandat-carte actuel sera remplacé par un nouveau mandat dénommé mandat-lettre dans lequel une plus grande place sera réservée à l’expéditeur pour sa correspondance et qui mettra cette correspondance à l’abri de toute indiscrétion.
- Le mandat-lettre est en papier fort, analogue à celui de la carte-lettre; il se compose de deux feuillets repliés l’un sur l’autre et pouvant être fermés au moyen d’un gommage ménagé au verso du premier feuillet. Le recto et le verso du premier ' feuillet constituent le mandat proprement dit. Le second feuillet présente au recto l’espace réservé à la correspondance par le destinataire et au verso un tableau indiquant le tarif applicable aux envois de fonds par mandat-lettre.
- INFORMATIONS
- Depuis fort longtemps on sait que certaines couleurs concentrent la chaleur plus que d’autres ; des comparaisons ont été établies dernièrement entre des tissus exactement pareils comme matière première, fabrication et poids, mais dont l’un était blanc et l’autre rouge.
- Un médecin de l’armée en fit confectionner des vêtements de dessous pour les soldats en garnison aux Philippines et ceux qui portaient le tissu rouge se plaignaient davantage de la chaleur. Les recherches entreprises à l’aide d’un thermomètre prouvèrent que, sur presque tous les soldats, la différence de température était de 50 C. c’est-à-dire | que le tissus rouge tenait plus chaud que le blanç
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de o fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
- Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont. une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 101 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ia Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-pot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parclemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- - On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises; ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions com patentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commer* çants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur si ra d’une utilité quotidienne.
- Du même auteur :
- La Vérité sur la REPRÉSENTATION PROPORTIONNELLE (La R.P.). Ure brochure ; prix, 0 fr 15. Envoi franco poste, sur demande accompa-gnée de 0 fr. 15 en timbres.
- JURISPRUDENCE
- CORRESPONDANCE
- M. L. V., à Lyon — Il ne faut accorder la mainlevée de votre opposition que si une somme suffisante pour vous couvrir est consignée entre les mains d’un séquestre.
- M. R M., à Vesoul. — La Compagnie n’est pas responsable de l’avarie de mouille résultant d’un bâchage défectueux même s’il est prouvé que la bâche est en mauvais état, lorsque le bâchage est effectué par les soins de l’expéditeur.
- M D. M., à Nantes. — L'acheteur qui prend et agrée la marchandise au lieu convenu ne peut, s’il n’a au aucune constatation ou réserve, se plaindre ensuite d’un déchet dû au mauvais état des sacs dans lesquels la marchandise voyageait.
- M. B., à St Quentin. — Une Société, nulle par suite d’un vice concomitant à sa création, peut constituer une Société de fait dont les effets sont, à l’égard des tiers, réglés par le droit commun.
- M.J.L.,à Vemeuil — La facture d’une somme supérieure a 10 fr. portant la mention au comptant, suivie de la signature du créancier ou de celle de son préposé, est passible du timbre de 10 centimes établi par la loi du 23 août 1871.
- M. D. B , à Arras. — Le maire a incontestablement la droit de procéder par adjudication connue vous l’indiqurz.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIERES
- Pendant les années 1 908, 1909 et 1910
- (02 2 A w E e fa e w p W
- Bois de teinture en bûches Mexique. 1.000 k. — — Brésil. »
- — — Haïti........ »
- - ' — Guatémala.. »
- — — Autres pays. »
- Totaux .
- Bois de teinture moulus..............
- Garance en racine, moulue ou en paille... Curcuma en racine.........................
- — en poudre.......... Quercitron........... Lichens tinctoriaux ......................
- Ecorces à tan, moulues ou non............. Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles...........
- Moulus....................................
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues........................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... Safran....................................
- Autres teintures et tanins................ Cochenille................................
- Kermès animal...........................
- Indigo...................................
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu..................................
- Cachou en masse...,.......................
- Rocou préparé...................... ......
- Orseille préparée, humide en pâte.........
- — sèche (cudbéard ou extrait).
- Q m.
- a
- »
- Extraits debois de teint.etd’autres espèces : .............. Autres...................................
- Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique...........................
- Alizarine artificielle.....................
- | Autres...................................
- 1 Outremer.................................
- Bleu de Prusse...-.........................
- ! Carmins communs..........................
- — fins...............................
- Vernis à l’alcool................. ........
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et à l’huile mélangées..................... d Ocres broyées ou autrement préparées...
- ’ Verts ce Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes.....................
- Verts de montagne,de Brunswick etsimil.
- Talc pulvérisé............................
- Couleurs non dénommées.....................
- Quantités livrées à la consommation < - 1 . EXPORTATIONS
- 1910 1909 1908
- 5 941 32.819 2 154 16 382 57 296 559 3 517 21.859 1.459 41.717 39 677 42.849 32 605 1 835 482 11.00 2.751 616 29.40S 1.317 79 2.502 1 2 657 15.951 719 1 083 281 14.489 J1 281 162 1.104 31 832 21.012 3 993 28 222 3 207 12 113 47.535 715 4.997 17 216 3.548 36.056 27.663 38.7,4 24.876 1 733 717 12.281 1.094 897 25.456 1 508 89 2.418 1 956 14.715 923 1.655 232 13.286 7.335 148 980 28.343 39.477 3.952 32.430 4.505 10.846 51 733 984 3 443 6 007 382 36 670 49.671 46.471 31.6Ci 1.222 703 18 998 3.023 1.077 21.155 1.47 79 1 798 2 182 12 39b 1.198 1 052 118 12.958 6.877 124 1.311 36.708 45.556 Bois de teinture en bûches, 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine » — en poudre. » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles. ...... » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales—. » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine » Autres : Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool.... .. » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées... . » Verts de Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couléurs non dénommées.. »
- Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1910 1909 I 908
- 342 439 427
- 180 129 122
- 70 102 86
- 637 637 951
- — •—- --
- 155 42 917
- 951 1 409 2.178
- 196.847 230.775 258.529
- 526 426 334
- 626 160 723
- 35 4 791 800
- — 192 —
- 271 465 374
- 1.686 4.345 2.048
- 2 275 2.639 1 946
- — —
- 498 817 564
- 871 467 1 073
- 1 033 561 229
- 972 868 915
- 203 312 458
- 260 318 27
- 55 117 711
- 19 579 15.741 20.850
- 19.606 17.594 21.976
- 25.185 27.106 21.062
- 3.473 4.530 3 647
- 50.769 41.066 33.910
- 118 612 106.037 ICI.445
- 658 194 562
- 9 8 ---
- 3.149 2.437 5 653
- 21 435 18.803 18.619
- 1.264 1 201 1.234
- 32 8 45
- 48 42 60
- 1 215 1.248 1.364
- 19.608 20.402 16.924
- 370.005 334.799 262.436
- 386 412 347
- 91 125 158
- 81.128 63.447 55 082
- 5.914 5.085 4.675
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS i
- Les 100 k. .
- Acide acétique industriel 10%.......... 35 » » »....................35 » .... 3! » » azotique (voir acide nitrique) ....»..» I » muriatique 22- chimiq. pur .......32.25 » ».........20/21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36 chimiquement pur......52...» » »................................40*...............................»........................58 » » oxalique ........................ 68.....................50
- a phénique cristallisé 35 ........ 120 » » » neige ...... . 160 a | » » liquide 07/98 ambré. 33 » . » phosphorique 60' 200 » ! » » 45- 90 » 1 a sulfureux par 15 touries....................................................4 50 » sulfurique 53'-. .. 5 25 ; » a 60* environ ..........................6 50 / » » 66' » .......825 n a 66* chimiq. pur......34 » a a au soufre 16 a a tartrique 1er blanc. ........ .....................................210 a Alcali volatil du gaz 22' 30 a » » 28/29' 58 » Ainn épuré 19 50 a ordinaire 15 » a de chrome ............................................................................................... •. 40 » Arseniate de potasse 150 a a de soude cristallisé................. 50 » Arsenic poudre... 35 » a rouge (voir à Orpin) » » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ....... 40 a L’hecto » lourde industrielle.......... 36 » » légère....................... 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français....... 17 50
- Bi-chromate de potasse............... 78 » »..................................soude............................... 68.............................» Bisulfite de chaux 11-................ 8 50 » potasse............................................................ ........................87 50 a soude 30'.......................... 12........................» .......................................»...................................35-................................ ............................13 » Borax raffiné en cristaux............ 49 » » poudre........................... 51 50 Carbonate de soude cristallisé...................6 50 Carbure de ca’cium (H. P.)........... 28 » Caséine insoluble................... 110 » » solubilisée...................... 310 » Cérésine blanche.............. ................225 » a jaune natur. orange ou rouge 190....» Chlorate de potasse cristaux.................... 107.....50 a.................................poudre............................. 112..........................50 Chlorate de soude.................. 115 • Chlorure de baryum cristal isé..................17 » a...........................calium fondu....................... 11.....................» »........................carbone (Tetra)..................... 90...................» a.........................chaux 105/110-...................... 17....................’ »........................magnésium fondu..................... 12...................» »............zinc 48 exempt de fer... 20..........» a » 45* ordinaire ..... 1.............*
- Chromate jaune de potasse............. 140 »
- Cire végétale blanche du Japon (H P.) 125 » Le kilo Colle da poisson de Chine en galettes 5 75 a » de Cayenne extra.. 7 50 » a du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 b Les 100 k. » végétale du Japon (agar-agar) 445 b Crème de tartre entière. 175 b » en poudre 170 a b soluble, paillettes.... 325 b Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » n rouge » ... 325 » Dextrine blonde citron 53 » » blanche . 53 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- Emétique cristallisé......................................220 b
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”................................................ 4 80 n.................................demi-blanche Rousselot superfine " Or ”............................................. ,........................................3 70 »........................................Jacquand-Coigoet .. ...................................... 3...................................35 »...................................poudre pour bains..........................................1...............................25 Les 100 k Glycérine blanche pure...........................30-.. 240 b b b.................................industrielle 28-.. 200 » • blonde claire extra 28’.. 195 » »...........................................................»........................................ordin. 28'.. 175 » b brune ................................................. 115...............................................b Hyposulfite de soude photographique. 20 b Le k. Iode ........................................................................................................... 29 b
- Lessive caustique de potasse 36 ... 33 » » » 40-... 43 » b de soude 36'. . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 26 b
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 90 » L’hecto
- Méthylène 90-(H. P)............... 95 b Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 b pulvérisée ..................... 18 50 »......................en bâtons.............hexagonaux... 23 » b......................en boules.............en sacs 22 b b......................sublimée................ .ei sacs 21 b Nitrate de plomb ...... 80 » Orpin.................. 80 b Oxyde d’antimoine blanc........... 65 » Le kilo
- » de chrome vert. ...................... 3 » b de cobalt noir....................... 17 50
- V b gris.............................. 19 » Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 175 » ».....................................a’étain.............................. 365 » n.....................................de nickel vert....................... 4 50 ».....................................» noir............................... 5 25 b d’urane. .......................... 39 P Ozokérite (H. P.)..................... 175à...............225 »
- Panama (Quillay)....................... 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (H.P.) 75 B
- » » b 50/52' (H.P.) 85
- Permanganate de potasse...................................... 130 »
- Polysulfure de potassium...................................... 52 »
- Potasse d’Amérique véritable....... 95 » b..................................imitation d’Amérique 66/70. 39 » »..................................».................................52/55 33 » b..................................».................................45'... 30 b »..................................caustique 70/75 plaques.... 60 » b..................................perlasse Ire qualité,............. 106 » b..................................b ordinaire 75/80 '... 50 » » rose factice 90/92 '... 25 b Prussiate jaune de potasse ........ 110 » Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 50 » neige............................»...........................10 B b raffiné neige (de potasse)... 57 » »..................................» masse........................... 58 50 Sel ammoniac blanc pour piles .... 60 » b b gris en pains.................. 115 » » d’étain 52 % 230 » » de soude Solvay 90/92............ 13 50 b..................................b.................................65/.0..•»•••. 22 50 b..................................b.................................75/80............................ 23 50 b..................................b.................................80/85......'.....................2450 Silicate de soude neutre 35/37..... ? » b b alcalin 45'.................... 10 50 b de potasse industriel............ 18 » b..................................b pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62..............en............cylindres. 29 50 b..................................70/72............................. 30 25 b..................................60 62.............................plaquettes.... 32 75 b..................................70/72.......................................................... 33 25 Sucre de lait en poudre.. .................. 125 »
- Soufre en canons ............................................. 18 » b (fleur)............ 20......................................»
- Sulfate d’alumine épuré....................................... 16 » b..............................exempt de fer 19..............» Sulfate de magnésie industiiel................................8 25 »..............................manganèse sec.................. 53 b »..............................nickel ammoniacal (double). 85 » »..............................b pur (simple)................ 95 » b..............................soude ........................ 6 »
- » zinc exempt de fer aiguilles 20 » b b ordinaire 20 » Sulfure de sodium 19 » » potasse , 32 » b carbone (H. P.) 55 »
- Tartrate neutre de potasse................. 230 •
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, b 2e qualité.. 8 b à 9 » a 3e bonne .... 650 7 50 » 3e inférieure. 6 s 6 50
- b Sisal, Yucatan.. 7 5C 8 »
- p.44 - vue 53/400
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- 50
- >0
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- 25
- 30
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- 20
- 26
- Jaune
- 50
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- 25
- 25
- Noix
- SAVONS
- Artilleg .
- ca o o
- 0 375
- Cuits (unicolores)
- Résine
- Blanc
- 57
- Anis
- 115
- 30
- 50
- 40
- 50
- 50
- 50
- 71
- 60
- 75
- 50
- 50
- Jaune
- Blanc
- Jaune
- 56
- 52
- 54
- 68
- 63
- w" “5
- 59
- 82
- 58
- 55
- 58
- C
- extra pur .
- extra résineux
- extra résineux
- exportation supriet r
- é oilé
- verts Malte
- Russie .
- Levant
- Espagne
- Geracy
- muscade n- 1
- Rocou
- Safran
- 21 5
- M
- Rocou
- . 1/2 kil.
- 62
- 56
- 80
- ae
- C
- g
- 5 5
- 57
- 225
- 440
- 120
- M.
- I
- 115
- 150
- Vert à l’huile de pulpes. .
- Brun extra pur
- augmente..
- Rose
- Noir.
- Blanc ou suif
- 50
- 75
- Guatemala beau à flor
- ordinaire a bon
- 40
- 29
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- 95
- blonde
- blanche
- Bayonne brune
- blonde
- blanche
- Pér ol t
- Valence en feuille
- TINCTORIAUX
- Séné en sortes
- follicu es
- Salsepareille couronne
- Sel ammoniaque gris
- blanc
- Styrax liquide
- 5
- 50
- 25
- 25
- 50
- 55
- 50
- 15
- 15
- 2
- 30
- M
- 5
- 4
- 5
- 3
- 3
- 2
- 2
- 3
- 6
- 7
- 4
- » » »
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 8
- 5
- 5
- 50
- »
- 75
- 15
- »
- »
- 3
- U 0 »
- 4
- 5
- 4
- 3
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Honduras Tabasco. Haïti Cap Fort-Liberté Aquim....... St-Marc.....
- Gonaïves. ..
- P.-de-Paix .
- Miragoane. . • Saint Domingo... Mai tin. et Guadel Guadeloupe......
- Cuba et St Yago..
- Manzanille.......
- Tuspan............
- Vera Cruz........ . Tampico......... Porto-liata.....
- Haïti ....... .
- Jamaïque..........
- Batcel et P Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Sa van ... Maracaïbo.. Fustet.....100 k. Corinto....
- Rouge
- Brun
- CT
- Albumine d’œufs.
- Bois de
- Cachou
- Campêche.......... réglisseSmyrne sort, » Torlose......... brun..............
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan..............
- Canefice en sortes. .. • » gravelées .. ..
- Cochenilles grises......
- » Zacatille ..
- » noires or J ..
- » » extra
- Amapala ...50 kil.
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.......
- Ste-Marthe Brésillet .. Sandal.....
- Sapan....
- 100 k.
- 50 k.
- .100 k.
- ..50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernamhuco 50 k
- Cachou
- luisant, en caisse.50
- 110
- 20
- k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. .
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- On cote :
- »
- Indigos
- Bengale b. viol r. à surf » ord. et b. moy.
- Kurpah Madras.
- Le 1,2 k.
- 4
- 2
- 2
- 50
- 6
- 3
- 3
- 75
- 75
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES et produits
- Coriandre..................
- Cumin Malte................
- » Grèce...................
- Curcuma Bengale............
- » Madras...................
- » Cochin ..................
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano ...........
- Fenouil..................
- Fenugrec...................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- • ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- ...................
- Gingembre .. ,. ...
- Girofles Zanzibar. . Tamarin Madras...
- » Pondichéry.
- Gommes :
- Arabiques..........
- Aden courante......
- » supérieure...
- Sénégal bas fleuve .
- » .................
- Damar, Batavia ...
- » Singapore Ire........
- » » cour. ...
- Saniaraque lav. supérieure..
- » quai, tonne cour.
- Laque orange fine.......... » mi-fine..................
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- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri. •
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale Java ... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- débris.
- 5 15 25 M 70
- 125 260
- 35 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45 100
- 65 50
- 45 55
- 70 130
- 13 70
- 22
- 50
- &
- 75
- 160
- 130 115
- 120
- 70 125 165
- 32
- O ©
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160 250 225
- 240
- 80
- 80
- 82 65
- 8
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés
- Borax raffiné...................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés. .. .
- Id. disponible ....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux..............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible ..... . ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés...... » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac......
- Lessive caustique 33 degrés........ » 38/39 degrés....
- Silicate de soude....... ........ » logé..................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude , potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.» marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation............. .........
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse......... Suif de carbone................... Sulfate d’ammoniaque 20‘ d’azote anglais..................
- Id. français......................
- Opium p. molle 8/9 % morph.
- Amérique brune
- Sagou perlé ..
- Tampico
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 50
- 50
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 28
- 29
- 38
- 50
- 50
- 56
- ot S
- 12
- 5
- 50
- 25
- 8
- 00
- 10
- 22 180 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 75
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- »
- ev C
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 acide phosphcrique assimilable', fr.
- 6
- 6
- augmenté
- pur à 1 huile d‘olive
- ou jaune tunisien
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- 46
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54 » mixte ».................................................. 48 4 9 » talqué Ire qualité.............. ...............46 » »...............................» 2e ».......................................................................................... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon.......... 55 56
- » » Nautais....................................................................................................... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits 24 3 5
- Savons (à la batteuse)........... 4 2 46
- Marbré bleu ou rosé. .............. 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- F Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les iniiiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- Banque PETITJEAN 12,";
- Résineux. ... ..................... 34 36
- Vert exportation.................... 32 36
- Brun,............................ 36 40
- Noir.............................. 36 40
- Mous en Barils
- Quaine extra...................... 41 42
- Qualités ordinaires................. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net. )
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- LES BTRANGERS ADMIS
- Le jeudi 23 Février 191 à 2 h. du soir, à l'Hôtel de Ville de Beaucaire, par le ministère de M® BUGES :
- UN BEAU DOMAINE
- appelé « MAS DES CLOS »
- situé sur le territoire de Beaucaire et Bellegarde (Gard), dépendant de la succession de Mme veuve J.-A. Sentupéry, d’une superficie d’environ 70 hectares, comprenant :
- 1° BATIMENTS D’EXPLOITATION ET D'HABITATION, logements de maîtres, de régisseur, de fermiers ; écuries, remises ; grandes caves ; hangars, cour ; dépendances, jardin potager et d’agrément, chemins
- .................. 4 h.12 a. 90 e.
- 2° VIGNES EN PLEIN RAPPORT, aménagées pour la submersion. . 47 h. 59 a.
- 3° TERRES LABOURABLES, PRAIRIES NATU-RELLES ET ARTIFICIELLES, aménagées pour l’irrigation et la submersion 18 h. 71 a.
- Total.............70h.42a. 90 e.
- Pour avoir de BONS VOYAGEURS
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- Société de Protection mutuelle
- des Voyageurs de Commerce
- i 13, boulevard de Strasbourg. — Paris ;
- PLACE DE BORDEAUX
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- Brésillet................... 28 » 28 25 Campéche coupe d’Espagne....28 » 28 25 » Tabasco................... 18 » 19 » » Haïti..................... ... 10 » 14 »
- » Martinique,Guadeloupe .................. 8 » 8 50 Lima. ........ .... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré....... 8 » 12 »
- » Madras fin................ 5 » 9 »
- (Valeur des cabaux et cheptels vifs ou morts, 'du matériel agricole, .du matériel de cave, etc., compris dans cette adjudication; 21.000 francs.)
- Mise à prix: 120.000 francs
- OCCASION EXCEPTIONNELLE VINS RÉPUTÉS POUR LEUR QUALITÉ
- Benseignements — Pour visiter, s’adresser à M. Bruguières, régisseur de la propriété.— Pour tous renseignements, s’adresser soit : à Mes Huguet et Protêt, avoués à Gray ; soit à Mes Buges et Toubas, notaires à Beaucaire ; soit à Me D. Chauvin, notaire à Gray. (2806)
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- p.46 - vue 55/400
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 47
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- L’INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM
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- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur a l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
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- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthano : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (o) Indamines et indophenols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycetones et xanthones.
- 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozenvliques. — Matières colorantes »on cirssées.
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux. Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organce des machines, Général teurs, Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydraulique, Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, Brevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, ex-directeur des usines de Romilly-S./A., ex-profeseur suppléant à l’Ecole centrale de Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail.aax conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités.. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 20 Février 1911
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus (
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES (2
- PRIX D ABONNEMENT :
- FRANCE :
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- SOMMAIRE
- La technologie chimique du noir d’aniline (suite).— L’action del’élec tricité dans la teinture (suite) — Notre service de contentieux. — —es nouveaux colorants — Quelques points de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression (suite). Les corps gras indus-triels (suite).— Société industrielle d’Amiens.— Les lois ouvrières. — Les transports. — Jurisprudence. — Revue du marché. — Annonces.
- LA TECHNOLOGIE CHIMIQUE
- DU NOIR D'ANILINE
- Par M. Arthur-G. Green (i)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- III. — Constitution du noir d’aniline
- Comme on l’a déjà fait remarquer, nos connaissances de la constitution du noir d’aniline sont très peu étendues. Si l’on en excepte les importants travaux de Caro (Verhandlung der Gesellschaft deutscher Naturforscher und Aertzte, 1896, t. II, P« 119) et ceux de Willstaetter et Moore {Berichte d. deutsch. chem. Gesells., p. 40, p. 2665, 1907), le nombre des publications récentes sur cette ques-
- (1) Traduit de journ. of the Society Dyers and Colou-riste par Moniteur Quesneville.
- tion est très restreint. Au contraire, les anciennes publications existent en grand nombre, mais leur contenu est souvent confus ou contradictoire. On distingue généralement trois stades intermédiaires dans lesquels les composés prédominants sont les suivants : 10 l’émeraldine ; 2° la nigraniline ; 3° le noir inverdissable. Ces produits existent en proportions variables dans le noir d’aniline technique.
- Les analyses publiées par Nietzki, Kayser, Gop-pelsrœder, etc. et qui semblent se rapporter principalement à des mélanges de nigraniline et d’émé-raldine correspondent à la formule empirique :
- (CH 5 Az)-
- Les analyses des chlorhydrates de ces produits sont très peu concluantes, relativement à la détermination de leurs poids moléculaires, mais elles semblent conduire aux formules (ClH"Az3) HCl ou (ClH"Az3) HCl. Ainsi les premières analyses de Nietzki (1) et celles de Liechti et Suida (2) correspondent assez bien avec ces formules. Il ne semble pas douteux que l’enchaînement des molécules d’aniline soit pour former une chaîne linéaire ou un cycle fermé s’établisse en para par rapport à l’atome d’azote.
- Ce fait est démontré par la formation de quinone avec un bon rendement dans l’oxydation du noir
- (1) Ber. d. deutsch. chem.. Gesell., t. IX, p. 516.
- (2) Mitteil. des Techn. Gewerbe Muséums, Wienne, 1884, p. 21.
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- ou d’aniline par l’acide chromique en présence d’un excès d’acide sulfurique ; également la formation exclusive de composés paradiamidés par la réduction peut être considérée comme une preuve.
- Ainsi Nietzki, en réduisant le noir par l’acide iodhydrique ei le phosphore, a obtenu de la para-phénylènediamine et de la diparaamidodiphényla-mine ; Liechti et Suida ont obtenu de la diphényl-paraphénylènediamine et de la diparamidodiphé-nylamine, de la diphénylamine et de la paraphény-lènediamine par la distillation avec la poudre dezinc.
- {A suivre.)
- L’ACTION DE L’ÉLECTRICITÉ dans la teinture par Herbert Robson
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Il serait facile de tâtonner à plaisir après de semblables énoncés et ce serait aussi injuste que facile. M. W. P. Dreaper, un autre chercheur sérieux travaillant isolément, a consigné dans le Journal of the Society of Dyers and Colourists, dans quelques notes sur la théorie électrique de la teinture, que « les conditions pratiques de la teinture à l’aide de colorants basiques au point d’ébullition ne sont pas celles du laboratoire; il est donc préférable pour le moment de laisser de côté les résultats de la teinture pratique». — Précisément, nous ne sommes pas en état, à l’heure actuelle, d’essayer la théorie électrique par des expériences sur une large échelle. Quelques-unes des principales difficultés sont clairement exposées par M. Dreaper dans les notes en question. Celles-ci donnent d’ailleurs une idée bien nette du chaos, de la confusion qui règne actuellement dans les théories du processus de teinture.
- Il y a cependant lieu de faire remarquer, au sujet de la théorie électrique, qu’à l’exception peut-être des subdivisions d’atomes, l’électrification est elle-même une condition instable.
- Si nous admettons l’idée de charges positives et négatives s’attirant l’une l’autre, l’affinité cesse donc au moment où elles entrent en contact et peut
- au besoin être remplacée par la répulsion. Comment cela se passe-t-il dans le processus de teinture? supposons, par exemple, des tons négatifs s’approchant de la fibre de laine chargée positivement. Une fois le contact pris, il n’y aurait plus là aucune force électrique capable de le maintenir en toutes circonstances et il peut exister une force tendant à séparer de nouveau les deux substances. Il doit manquer quelque chose que nous ne comprenons pas encore suffisamment.
- MM. Gee et Harrison supposent qu’il est nécessaire que les parcelles de teinture soient chargées d’une force opposée à celle de la fibre. M. Dreaper remarque que, si c’était vrai, il y aurait là de nombreux phénomènes nécessitant une explication qui prouverait que ces faits sont loin d’être aussi extraordinaires qu’ils semblent à première vue. En tous cas, les travaux préliminaires sont assez avancés pour que la lumière puisse se faire maintenant d’un moment à l’autre.
- Le progrès des recherches sur le rôle joué par les charges électriques dans la teinture est d’un grand intérêt et des travailleurs sérieux, tels que M. Pelet-Jolivet et autres que nous citons plus haut récolteront la moisson abondante qu’ils ont bien méritée.
- Beaucoup reste cependant à faire. Le champ d’expériences a été labouré et ensemencé ; la nouvelle récolte se fait même jour dans quelques endroits.
- L’avenir s’annonce sous des auspices favorables et avant plusieurs années on pourra probablement formuler des conclusions définitives, bien qu’à l'heure actuelle aucune théorie définitive sur l’action de l’électricité dans la teinture n’ait pu être formulée.
- Nous serons alors à même de tenter d’établir la part relative aux diverses forces chimiques, mécaniques ou physiques, qui ont contribué à la teinture d’une paire de chaussettes. Nous pouvons même espérer que d’autres processus chimico-physiques seront le sujet de recherches analogues.
- Pour conclure, nous appelons l’attention sur ce fait que de très récentes recherches scientifiques
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- les
- ont été exécutées sans qu’on ait tout d’abord songé à s’occuper de la teinture , plus particulièrement sur la théorie de dissociation, l’hypothèse de l’ion chargé et sur les théories de l’état colloïdal de la matière.
- (Traduit spécialement de The Dyer and Calico Printer par le Moniteur de la Teinture.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de contentieux (21e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès-tant à Paris qu’en province et devant tous Tribunaux, conseils de Préfecture, cours d’Appel, conseil d Etat, cour de Cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les docu-ments les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires admi-nistratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de dé-fendre à une action ou d’engager un procès dont 1 issue peut être compromise si une procédure éfcctueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Teintes solides au foulon obtenues en bain unique avec des colorants chromate Anthracène
- Teinture d'après le procédé chromate
- Les colorants chromate Anthracène peuvent être employés d’après deux méthodes :
- a) avec addition de bichromate de potasse directement au bain ;
- b) avec addition de bichromate de potasse au bain à la fin de la teinture.
- La méthode a) sert pour les nuances claires et moyennes ainsi que pour les teintes de Noir bleu chromate B. Elle est également à préférer pour la teinture dans les appareils métalliques à l’état neuf, notamment dans les appareils en fer.
- La méthode b) s’applique lorsqu’on a affaire à des matières d’unisson ou de pénétration difficiles pour la teinture avec Vert chromate Anthracène B et Bleu Anthracène au chrome R RW extra et surtout aussi pour la production de teintes foncées.
- a) Teinture avec addition de bichromate directement au bain.
- On chauffe vers 70° C. le bain contenant la quantité nécessaire de colorant bien dissous et avant d’y plonger la laine on y ajoute le bichromate de potasse en solution. On entre vers 65—700 . Après avoir manœuvré quelques minutes à cette température on chauffe au bouillon qu’on maintient pendant 1 1/2—2 h. Pour des teintes claires et moyennes le bain s’épuise suffisamment; pour des teintes foncées on ajoute, si c’est nécessaire, 1—3 0/0 d’acide acétique après avoir fait bouillir pendant 3/4— ih.
- Le colorant et le bichromate de potasse doivent être dissous séparément ; ce dernier doit être ajouté au bain juste avant d’entrer la marchandise.
- b) Teinture avec addition de bichromate de potasse au bain vers la fin de la teinture.
- On chauffe d’abord le bain jusqu’à 60—700 C., puis on y ajoute la quantité nécessaire de colorant bien dissous et, pour pièces, 10 0/0 de sulfate de
- (1) Ces colorants sont fournis par la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes.
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- soude crist. ; on entre à la température indiquée ci-dessus et on chauffe rapidement au bouillon qu’on maintient pendant 1/2 heure. Au bout de ce temps on refroidit légèrement le bain et on y verse la quantité nécessaire de bichromate de potasse en ; solution diluée. On chauffe de nouveau au bouillon | qu’on maintient encore pendant une heure et, s’il y a lieu, on épuise le bain en y ajoutant de l’acide acétique, comme indiqué sous a).
- (A suivre.) |
- QUELQUES POINTS de l'exploitation d’une usine de teinture et d’impression
- Par M. Ch. Glen (i)
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Pour obtenir un bon rendement des chaudières, les conditions suivantes sont indispensables : (1) un bon chargement ; (2) un bon tirage ; (3) une combustion complète; (4) un mélange rationnel de divers charbons ; (5) la protection des chaudières ; (6) une bonne activité des canaux et de la cheminée. Un rendement insuffisant est dû à : (1) un mauvais chargement ; (2) une perte de chaleur par combustion incomplète et une transmission défectueuse de la chaleur des produits de combustion à l’eau de la chaudière ; (3) une perte par rayonnement extérieur ; (4) la perte des gaz chauds dans la cheminée.
- Pour illustrer la perte par rayonnement extérieur, il me suffira de citer des extraits d’une circulaire émise, il y a quelques années, par l’Association des Imprimeurs sur calicot :
- « Tuyaux de vapeur.— Pour 4 pieds 6 pouces de tuyau de 6 pouces non protégé, avec de la vapeur à 60 livres de pression, on perd une tonne de charbon par an. Si les tuyaux sont protégés, la perte n’est que de 363 livres par an.
- « Joints. — Sur un tuyau de 6 pouces, chaque joint donne lieu à l’exposition d’une surface de 1,7 pied carré. Cinq joints donneront lieu à une perte
- (1) Traduit du Journal of Society ofDyers and Colourists, par Moniteur Quesneoille.
- d’une tonne de charbon par an s’ils ne sont pas protégés. Par la protection, cette perte se réduit à 363 livres par an. En d’autres termes, cinq joints non protégés causent une perte annuelle de charbon aussi importante que trente et un joints protégés, soit une tonne.
- « Fronts de chaudières. — Un front de chaudière de 8 pieds de diamètre représente une surface de 34 pieds carrés, dont il est possible de protéger 21 pieds carrés. Cela équivaut à une économie annuelle de 2 tonnes de charbon. Ces chiffres se passent de commentaires et il est superflu d’insister sur la nécessité d’accorder l’attention la plus minutieuse à cette question ».
- La perte des gaz chauds dans la cheminée est extrêmement importante, et c’est à ce problème que nous nous sommes attachés, nous rendant compte que c’est là le point qui prête le plus à l'exagéra-ration des dépenses. Toutes nos chaudières ont les dimensions du type Laucastre, 30 pieds sur 8 pieds 6 pouces, avec une capacité d’évaporation de 800 à 1.000 gallons par heure, une surface de 42 pieds carrés et une surface de chauffe de 920 pieds carrés,
- Les canaux et la maçonnerie des chaudières sont de construction moderne et celles de l’extrémité de la batterie ont des espaces vides entre les canaux et le mur extérieur, pour prévenir un excès de perte par rayonnement. Des essais faits en 1902-1903 donnèrent les résultats suivants : température de l’eau d’alimentation, 126° F. ; consommation horaire de charbon, 28 livres par pied carré de surface de grille ; eau évaporée par livre de charbon, 7,4 livres ; température des gaz à l’entrée dans ia cheminée 750° F., avec un tirage de 15/16 de pouce d’eau à la cheminée et 9/16 en arrière du pont. Pour utiliser ces gaz perdus, nous intercalâmes un économiseur de 7.000 pieds carrés de surface de chauffe, qui eut pour effet d’élever la température de l’eau d’alimentation de 126° F. à 2009 F. et de réduire celle des gaz à l’entrée dans la cheminée de 7500 F. à 430° F. Si nous posons que 10° de chaleur équivalent à une économie de 1 0/0 de charbon, nous trouvons par ce moyen une économie de combustible de 17 1/2 pour cent. Tel fut en effet le cas,
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- mais nous trouvâmes en même temps que, par suite de l’obstruction produite par l’économiseur et de ln réduction du tirage qui en était la conséquence, la consommation horaire de charbon par pied carré de surface de grille était tombée à 24 livres — d’où une perte horaire de 4 livres par pied carré. Le rendement des chaudières avait donc diminué. Pour y obvier, nous avons abaissé le niveau des canaux principaux et placé à la base de notre cheminée un ventilateur de 74 pouces donnant 300 tours à la minute. Il en résulta une nouvelle élévation de la température de l’eau de 200° F à 300° F., une réduction de celle des gaz de 4300 F. à 350° , une pression de 2 pouces d’eau et une consommation horaire de 32 à 34 livres de charbon par pied carré de grille. Le rendement des chaudières fut aussi notablement augmenté; nous évaporons plus d’eau et chaque livre de charbon donne 8.25 livres de vapeur.
- (A suivre.)
- LES CORPS GRAS INDUSTRIELS
- Par M. le Dr W. Petersmann, de Berlin (1) (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Il faut, dans l’industrie, posséder, naturellement, de l’ordre, de la méthode, l’exactitude et la finesse d’observation, la persévérance qui permet de résister aux découragements passagers ; mais pour bien utiliser ces dons, il faut posséder un minimum de connaissances scientifiques, comme le touriste possède une carte routière pour éviter les pas inutiles et se porter directement sur les points intéressants.
- Je sais très bien que parmi les éminents professeurs qui honorent cette chaire, il en est qui se préoccupent, avec une ardeur d’apôtre, de répandre dans cette population marseillaise, qui vit du travail industriel, les connaissances indispensables pour faire un travail utile. C’est là une œuvre des plus méritoires et qu’on devrait encourager mieux qu’on ne l’a fait jusqu’ici.
- Il n’y a pas d’embarras possible sur la méthode
- (1) Conférence à l'Ecole des Hautes Etudes commerciales de Marseille, d’après La Savonnerie Marseillaise.
- à suivre, lorsqu’on enseigne des jeunes gens qui se préparent à recevoir leurs divers grades. Les programmes sont faits, il n’y a qu’à les exécuter ; mais il n’en est pas de même lorsqu’on s’adresse à des jeunes gens et à des hommes quelquefois mal préparés et auxquels on se propose d’enseigner l’industrie. Je suis d’avis qu’il faut, dans ce cas, ne pas se précipiter vers le but, quelquefois même reculer un peu, pour mieux partir, je veux dire, pour ne partir qu’avec des sujets possédant parfaitement leurs éléments. Sans cette condition, aucun enseignement n’est profitable.
- Maintenant, les opinions sont partagées sur la manière d’enseigner les industries. Quelques personnes croient qu’il faut pour cela initier les élèves aux subtilités, aux tours de main, à ce qui constitue le système particulier de telle ou telle maison. Non seulement ces choses-là seront toujours plus ou moins ignorées du public et des professeurs eux-mêmes, mais il serait tout à fait inutile de les connaître à un moment donné, car on ne serait pas certain de les connaître toujours.
- Au bout de peu de temps, de nouveaux changements, de nouveaux perfectionnements seraient introduits et nous ne pouvons pas espérer que les fabricants se laisseraient prendre au charme de ce communisme industriel. Ce sont les petites conquêtes personnelle, les petits procédés particuliers qui entretiennent l’esprit d’émulation et encouragent les efforts dans la voie du progrès. On aurait déjà bien assez à faire pour vulgariser les notions les plus élémentaires et combler les nombreuses lacunes qui existent dans l’instruction du personnel industriel.
- Le but à poursuivre n’est donc pas de mettre tous les industriels au niveau de celui d’entre eux qui est le plus avancé, mais d’élever les plus faibles à un niveau d’instruction qui leur permette de se rap_ procher des autres et de ne pas croupir dans une infériorité humiliante. La protection que la loi accorde à l’inventeur est une chose juste, et si la loi protège les grandes inventions, Indiscrétion doit protéger de même les petites découvertes non brevetables qui sont la propriété de certains industriels.
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- Nous ne pensons pas que le monde enseignant ait jamais eu l’intention de créer des agences de divulgation. C’est un point sur lequel on doit être préalablement d’accord. Il serait difficile, sans cela, de gagner la confiance et d’obtenir l’appui des chefs d’industrie.
- (A suivre.)
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- Programme des questions mises au concours pour Vannée 1910-1911
- La Société industrielle d’Amiens a, dans son Assemblée générale du 27 octobre 1910, mis au concours pour l’année 1910-1911, les questions qui suivent.
- Les prix seront décernés dans une Assemblée générale extraordinaire.
- Ces prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médailles d’argent. Les médailles pourront être converties en espèces.
- Si une question n’est pas complètement résolue, il pourra être accordé, à titre d’encouragement, une récompense moindre que le prix offert.
- Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours.
- Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français.
- Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera reproduite sur un pli cacheté contenant les nom, prénoms et adresse de l’auteur ou inventeur de procédés et l’attestation que le mémoire est inédit.
- Chacun des concurrents pourra, sans se faire connaître,joindre à son mémoire une note indiquant l’endroit où celui-ci pourrait être déposé le cas échéant.
- Quant aux auteurs des appareils qu’on ne pourra
- juger qu’en les soumettant à des expériences suivies, ils devront se faire connaître en en faisant l’envoi.
- Ces appareils devront fonctionner à Amiens, de préférence, ou en un point de la région à proximité d’Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilomètres. Il en sera de même pour les essais de procédés divers.
- Tous les manuscrits, brochures et mémoires avec plans adressés pour le concours resteront acquis à la Société qui se réserve le droit de les publier en totalité ou en partie, mais les auteurs pourront en prendre copie.
- Les appareils que l’on rendra aux inventeurs, après le concours, devront être accompagnés de plans qui deviendront la propriété de la Société.
- Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits ou machines, -franco} au président de la Société Industrielle, ruedeNoyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au Ier juillet 1911, terme de rigueur.
- — Médaille d’or pour un moyen d’augmenter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
- — Médaille d’or à la personne qui trouvera un mode de teinture ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le 30 juin 1910, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
- — Médaille d’or à un mémoire contenant les procédés élémentaires de chimie analylique des divers produits utilisés en teinture et impression.
- •— Médaille d’or : Emploi des eaux de condensation en teinture.—Suppression totale des graisses.
- On admettra que le moteur est graissé par un graisseur automatique.
- — Médaille d’argent pour un produit teignant directement sur velours de coton en noir solide à
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- reflet bleuté et ne déchargeant pas au frottement.
- — Médaille d’or pour un produit entrant dans la composition de l’apprêt de velours de coton, étoffes de laine et de soie réalisant les conditions suivantes:
- Souplesse, brillant et pouvant servir à la surcharge des tissus.
- — Médaille d’or pour un procédé pratique de mercerisage sur fils et tissus de coton ou mélangés, plus spécialement pour velours de coton. .
- L’inventeur devra joindre, autant que possible, des types.
- — Médaille d’argent pour un procédé économique pour faire évacuer totalement les poussières lourdes et les buées des ateliers de teintures et apprêts.
- Questions laissées au choix des concurrents
- La Société accordera une médaille d’or pouvant atteindre la valeur de deux cents francs à tout mémoire qui lui paraîtra mériter ce prix.
- Les candidats auront toute liberté de choisir leurs sujets pourvu qu’ils rentrent dans les études des divers Comités.
- LES LOIS OUVRIÈRES
- LOI PORTANT CODIFICATION DES LOIS OUVRIÈRES (Livre Ier du Code du Travail rt de la Prévoyance sociale).
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Art. 23. — Le louage de services, fait sans détermination de durée, peut toujours cesser par la volonté d’une des parties contractantes.
- Néanmoins, la résiliation du contrat par la volonté d’un seul des contractants peut donner lieu à des dommages-intérêts.
- Pour la fixation de l’indemnité à allouer, le cas échéant, il est tenu compte des usages, de la nature des services engagés, du temps écoulé, des retenues opérées et des versements effectués en vue d’une pension de retraite, et, en général, de toutes les cir- | constances qui peuvent justifier l’existence et déter-minci 1 étendue du préjudice causé.
- Les parties ne peuvent renoncer à l’avance au droit éventuel de demander des dommages-intérêts en vertu des dispositions ci-dessus.
- Les contestations auxquelles pourra donner lieu l’application des paragraphes précédents, lorsqu’elles seront portées devant les tribunaux civils et devant les cours d’appel, seront instruites comme affaires sommaires et jugées d’urgence.
- Art. 24. — Toute personne qui engage ses services peut, à l’expiration du contrat, exiger de celui à qui elle les a loués, sous peine de dommages-intérêts, un certificat contenant exclusivement la date de son entrée, celle de sa sortie et l’espèce de travail auquel elle a été employée.
- Ce certificat est exempt de timbre et d'enregis-trement. en
- §2. — Règles particulières aux réservistes et aux territoriaux appelés à faire une période d'instruction militaire.
- Art. 25. — En matière de louage de services, si un patron, , un employé ou un ouvrier est appelé sous les drapeaux comme réserviste ou territoria pour une période obligatoire d’instruction militaire, le contrat de travail ne peut être rompu à cause de ce fait.
- Art. 26. — Alors même que, pour une autre cause légitime, le contrat serait dénoncé par l’une des parties, la durée de la période militaire est exclue des délais impartis par l’usage pour la validité de la dénonciation, sauf, toutefois, dans le cas où le contrat de louage a pour objet une entreprise temporaire prenant fin pendant la période d’instruction militaire.
- Art. 27. — En cas de violation des articles précédents par l’une des parties, la partie lésée a droit à des dommages-intérêts qui seront arbitrés par le juge conformément aux indications de l’article 23 du présent livre.
- Art. 28. — Toute stipulation contraire aux dispositions qui précèdent est nulle de plein droit.
- § 3. — Règles particulières aux femmes en couches
- Art. 28 bis. — La suspension du travail par la femme, pendant huit semaines consécutives dans la
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- période qui précède et suit l’accouchement, ne peut être une cause de rupture, par l’employeur, du contrat de louage de services, et ce, à peine de dommages-intérêts au profit de la femme. Celle-ci devra avertir l’employeur du motif de son absence.
- Toute convention contraire est nulle de plein droit.
- L’assistance judiciaire sera de droit pour la femme devant la juridiction du premier degré.
- Section II. — De l’engagement et des loyers des matelots et gens de l’équipage.
- Art. 29. — Les règles particulières à l’engagement et aux loyers des matelots et gens de l’équipage sont contenues dans les articles 250 et suivants du code de Commerce et les lois spéciales.
- Chapitre 111. — Du louage d’industrie OU MARCHÉ D’OUVRAGE
- Art. 30. — Les règles particulières au louage d’industrie ou marché d’ouvrage sont contenues dans les articles 1787 et suivants du Code civil.
- Chapitre iv. — Du marchandage
- Art. 31. — L’exploitation des ouvriers par des sous-entrepreneurs ou marchandage est interdite.
- Les Associations d’ouvriers qui n’ont point pour objet l’exploitation des ouvriers les uns par les autres ne sont point considérées comme marchandage.
- TITRE III Du salaire
- Chapitre 1er — De la détermination du salaire
- Section I. — Des moyens de constater les conventions relatives aux salaires en matière de tissage, de bobinage, de coupe du velours de coton, de teinture, blanchiment et apprêts des étoffes.
- § Ier. — Tissage et bobinage
- Art. 32. — Tout fabricant, commissionnaire ou intermédiaire qui livre des fils pour être tissés, est tenu d’inscrire, au moment de la livraison, sur un livret spécial appartenant à l’ouvrier et laissé entre ses mains :
- 1° Le poids et la longueur de la chaîne;
- 2° Le poids de la trame et le nombre de fils de trame à introduire par unité de surface de tissu;
- 3° La longueur et la largeur de la pièce à fabriquer ;
- 4° Le prix de façon, soit au mètre de tissu fabriqué, soit au mètre de longueur ou au kilogramme de la trame introduite dans le tissu.
- Art. 33. — Tout fabricant, commissionnaire ou intermédiaire qui livre des fils pour être bobinés est tenu d’inscrire sur un livret spécial appartenant à l’ouvrier et laissé entre ses mains :
- 1° Le poids brut et le poids net de la matière à travailler;
- 2° Le numéro du fil ;
- 3° Le prix de façon, soit au kilogramme de matière travaillée, soit au mètre de longueur de cette même matière.
- Art. 34 — Le prix de façon sera indiqué en monnaie légale sur le livret par le fabricant, commissionnaire ou intermédiaire.
- Toute convention contraire sera mentionnée par lui sur le livret.
- Art. 35. — L’ouvrage exécuté sera remis au fabricant, commissionnaire ou intermédiaire, ' de qui l’ouvrier a directement reçu la matière première.
- Le compte de façon sera arrêté au moment de cette remise.
- Toute convention contraire aux deux paragraphes précédents sera mentionnée sur le livret par le fabricant, commissionnaire ou intermédiaire.
- Art. 36. — Le fabricant, commissionnaire ou intermédiaire, inscrira sur un registre d’ordre toutes les mentions portées au livret spécial de l’ouvrier.
- Art. 37. — Le fabricant, commissionnaire ou intermédiaire tiendra constamment exposés aux regards, dans le lieu où se règlent habituellement les comptes entre lui et l’ouvrier :
- 1° Les instruments nécessaires à la vérification des poids et mesures;
- 2° Un exemplaire des dispositions des articles 32 à 38, 93 et 94 du présent livre en forme de pla-card.
- Art. 38. — A l’égard des industries spéciales auxquelles serait inapplicable la fixation du prix de façon, soit au mètre de tissu fabriqué, soit au mètre de longueur de la trame introduite dans le tissu,
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- ou bien soit au kilogramme de matière travaillée, soit au mètre de longueur de cette même matière, le pouvoir exécutif peut déterminer un autre mode par des arrêtés en forme de règlement d’administration publique, après avoir pris l’avis des Chambres de commerce, des Chambres consultatives et des Conseils de prud’hommes, et, à leur défaut, des Conseils de préfecture,
- il peut, pareillement, par des arrêtés rendus en la même forme, étendre les dispositions de la présente section et des articles 93 et 94 aux industries qui se rattachent au tissage et au bobinage.
- En l’un et l'autre cas, ces arrêtés seront soumis à la sanction législative dans les trois ans qui suivront leur promulgation.
- § 2. — Coupe du velours de coton, teinture^ blanchiment et apprêts des étages
- Art. 39. — Tout fabricant, commissionnaire ou intermédiaire qui livre à un ouvrier une pièce de velours de coton pour être coupée est tenu d’inscrire, au moment de la livraison, sur un livre spécial appartenant à l’ouvrier et laissé entre ses mains :
- 1° Les longueur, largeur et poids de la pièce à couper;
- 2° Le prix de façon au mètre de longueur.
- Art. 40. — Tout fabricant, commissionnaire ou intermédiaire qui livre à un ouvrier une pièce d’étoffe pour être teinte, blanchie ou apprêtée est tenu d’inscrire, au moment de la livraison, sur un livre spécial appartenant à l’ouvrier et laissé entre ses mains :
- 1° Les longueur, largeur et poids de la pièce à teindre, blanchir ou apprêter ;
- 2° Le prix de façon, soit au mètre de longueur de la pièce, soit au kilogramme de son poids.
- Art. 41. — Les articles 34, 35, 36, 37, 93 et 94 du présent livre sont applicables à la coupe du velours de coton, ainsi qu’à la teinture, au blanchi-nient, et à l’apprêt des étoffes.
- Chapitre II. — Du payement des salaires
- Section I. — Mode de payement des salaires
- Art. 41 bis. — Les salaires des ouvriers et employés doivent être payés en monnaie métallique
- ou fiduciaire ayant cours légal, nonobstant toute stipulation contraire, à peine de nullité.
- 41 ter. — Les salaires des ouvriers du commerce et de l’industrie doivent être payés au moins deux fois par mois, à seize jours au plus d’intervalle, ceux des employés doivent être payés au moins une fois par mois.
- Pour tout travail aux pièces dont l’exécution doit durer plus d’une quinzaine, les dates de payement peuvent être fixées de gré à gré, mais l’ouvrier doit recevoir des acomptes chaque quinzaine et être intégralement payé dans la quinzaine qui suit la livraison de l’ouvrage.
- Art. 41 quater. — Le payement ne peut être effectué un jour où l’ouvrier ou l’employé a droit au repos, soit en vertu de la loi, soit en vertu de la convention. Il ne peut avoir lieu dans les débits de boissons, ou magasins de vente, sauf pour les personnes qui y sont occupées.
- (A suivre )
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt a avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraîre et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de
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- en QC
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouver i là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes. les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales,. aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Du même auteur :
- La Vérité sur la REPRÉSENTATION PROPORTIONNELLE (La R. P.), une brochure ; prix, o fr. 15. Fnvoi franco poste, sur demande accompagnée de 0 fr. 15 en timbres.
- JURISPRUDENCE:
- TRIBUNAL CIVIL DE REDON
- Audience du 13 février 1907
- Chemins de fer. — Colis postal. — Retard. — Demande en dommages-intérêts. — Rejet. — Demande reconventionnelle. — Taux du ressort. — Appel. — Recevabilité.
- L’article 10, paragraphe 2 de la loi du 12 juillet 1905 dispose que le juge de paix statue en dernier ressort si la demande reconventionnelle en dommages-intérêts, fondée exclusivement sur la demande principale, dépasse sa compétence en dernier ressort.
- Mais il en est autrement lorsque la demande en dommages-intérêts a pour objet non seulement des faits relatifs à la demande principale, mais encore des agissements antérieurs étrangers à l’instance, exigeant des motifs et un dispositif distincts.
- La législation spéciale aux colis postaux n’accorde d’indemnité qu’en cas de pérte, d’avarie ou de vol ; elle ne prévoit aucune indemnité pour le simple retard dans la livraison.
- La loi du 12 juillet 1905 n’a pas entendu modifier la législation particulière aux transports des colis postaux, et, en l’état actuel des conventions relatives anx transports des colis postaux, le retard seul ne peut justifier une demande d'indemnité.
- Le jugement suivant expose les circonstances de la cause :
- « Le Tribunal;
- « Attendu que la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest fait appel d’un jugement de M. le juge de paix de Redon du 9 octobre 1906, la condamnant à payer à Berthaux 5 fr. 75, à raison du retard apporté a la livraison d’un colis postal et rejetant la demande ne-conventionnelle de 400 fr. de dommages-intérêts formée par la Cempagnie ; que Berthaux conteste la validité de l’appel et conclut subsidiairement à la confirmation du jugement;
- « Sur la recevabilité de l’appel :
- « Attendu que Berthaux soutient que la demande reconventionnelle de la Compagnie n’est ni explicite, ni basée sur des faits précis ; qu’elle doit, par conséquent, être considérée comme exclusivement fondée sur la demande principale et qu’il s’ensuit qu’elle a été appréciée en dernier ressort, l’article 10, § 2, de la loi du 12 juillet 1905 décidant que le juge de paix statua en dernier ressort si la demande reconventionnelle en dommages et intérêts fondée exclusivement sur la demande principale, dépasse sa compétence en dernier ressort ;
- « Attendu que, devant le premier juge, en réponse à la demande d’indemnité de Berthaux, la Compagnie réclamait 400 fr. ce dommages et intérêts à cause, est-il dit au jugement, des agissements de Berthaux, tant à l’occasion du procès actuel que des faits antérieurs et étrangers au procès, mais concernant le service de la Compagnie et ayant eu pour résultat de nuire à cette dernière, de la desservir dans l'esprit du public et de l exposer à des actions et des réclamations de même nature et par suite,à des frais d’examens et d’enquête;
- « Attendu qu’il est possible, comme le prétend Ber-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 59
- thaux, qu’en formant cette demande et en produisant cette articulation, la Compagnie n’ait eu d’autre but que de se réserver la possibilité de former appel ; mais qu’une considération de cette nature, dénuée sinon de vraisemblance, du moins de toute preuve, ne peut avoir d’influence sur le sort du procès ;
- « Attendu que le caractère peu sérieux de cette demande, l’absence de toute justification des faits allégués peut suffire à la faire écarter en appel comme en première instance, mais non à faire déclarer l’appel irrecevable, car l’appréciation du bien ou du mal fondé de la demande reconventionnelle déterminerait, en ce cas, le taux de la compétence, ce que n’admettent ni la doctrine ni la jurisprudence;
- « Attendu que la demande de la Compagnie, telle qu’elle est rapportée ci-dessus, quoique conçue en termes généraux, n’est ni vague ni imprécise; qu’on ne saurait dire non plus qu’elle est uniquement fondé sur la demande principale, puisqu’elle a pour objet non seulement des faits relatifs au procès, mais encore à des agissements antérieurs et étrangers à l’instance; qu’elle exige, pour sa solution, des motifs et un dispos sitif tout à fait distincts des motifs et du dispositif concernant la demande principale (C. de Caen, 28 février 1900);
- « Attendu qu’il suit de là qu’il y a lieu de faire état de la demande reconventionnelle formée par la Compagnie de l’Ouest pour la détermination du ressort; que par suite l’appel est recevable;
- « Au fond :
- « Attendu que la législation spéciale aux colis postaux n’accorde d’indemnité qu’en cas de perte, d’avarie ou de vol; qu’elle ne prévoit aucune indemnité pour le simple retard ;
- q Attendu que Berthaux se plaint qu’un colis postal qu’il devait recevoir le 5 juin, ne lui soit parvenu que le 30 dans l’après midi, sans alléguer ni avarie, ni vol, ni perte de colis ;
- « Attendu que, pour lui accorder une indemnité, le juge de paix s’est fondé sur ce que la loi du 12 juillet 1905, article 6, paragraphe 5, lui donne compétence pour connaître de l’indemnité afférente à la perte, à l’avarie, au détournement et au retard apporté dans la livraison;
- « Mais attendu que le législateur de 1905 n’a pas entendu modifier la législation particulière aux transports des colis postaux, puisqu’il déclare que les indemnités ne pourront excéder les tarifs prévus aux conventions intervenues entre les Compagnies et autres transporteurs concessionnaires et l’Etat, réglant ainsi non seulement le quantum de l’indemnité, mais le principe même de l’allocation;
- « Attendu que, par suite, les juges de paix ne peuvent accorder aucune indemnité autre que celle qui se trouve fixée par les tarifs et les conventions;
- « Attendu qu'en l’état actuel des conventions rela-IVos aux transports des colis postaux le retard seul n. peut justifier la demande d’indemnité (Conseil Etat, 23 novembre 1900); qu’il suit de là que les mots « retards dans les livraisons », inscrits dans la
- loi du 12 juillet 1905, doivent être considérés comme provisoirement sans application, tant que de nouvelles conventions ne seront pas intervenues entre l’Etat et les Compagnies de chemins de fer et que les tarifs d’indemnité n’auront pas subi de modification.
- « Attendu que tel est bien, au surplus, le caractère d’une loi de compétence qui peut régler l’attribution de certains litiges, mais, non changer le fond du droit (Tribunal civil, Toulouse, 21 juin 1906; Tribunal civil de Pau, 18 janvier 1907) ;
- « Par ces motifs ;
- « Déclare l’appel formé par la Compagnie des che-mins de fer de l’Ouest recevable ; rejette les conclusions contraires de Berthaux; dit qu’en l’état delà législation, le simple retard apporté à la livraison d’un colis postal ne donne pas lieu au paiement d’une in-; demnité infirme, en conséquence, le jugement dont est | appel, etc., etc. »
- Observations.— 1. Aux termes de l’article 10, paragraphe 2, de la loi du 12 juillet 1905 sur la compétence des juges de paix, ces magistrats «connaissent, comme de la demande principale elle-même, destde-mandes reconventionnella3 en dommages intérêts fondées exclusivement sur la demande principale, a quelque somme qu’elles puissent monter ». Il en résulte que si la demande principale est jugée en dernier ressort, la demande reconventionnelle en dommages-intérêts le sera également, à la condition, toutefois, que cette demande reconventionnelle en dommages-intérêts soit fondée « exclusivement » sur la demande principale.
- Lorsque, comme dans l’espèce rapportée, la demande reconventionnelle est fondée à la fois sur la demande principale et sur des faits étrangers à cette demande, le jugement rendu par le juge de paix n’est plus en dernier ressort.
- (A suivre.)
- CORRESPONDANCE
- L. L. n' 22 — Si aucune clause spéciale n’est insérée au cahier des charges, la réception des travaux et la présentation du décompte sont deux opérations indépendantes l’une de l’autre ; il n’est pas indispensable que celle-ci précède l’autre.
- M. D. M., à Versailles.—La prescription de courte durée est interrompue s’il y a un compte arrêté avec le débiteur.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modification de société
- Bordeaux. — Société Vve P. Juzans et fils, teinturerie, 131, route de Médoc, au Bouscat.
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- 60 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k. i
- Acide acétique industriel 10%........ 35 »
- » » 35 » .... 33 »
- » azotique (voir acide nitrique) . » »
- » muriatique 22- chimiq. pur ... 32 25
- » » 20,21 par 15 touries. 7 »
- » nitrique 36 chimquement pur. 5? »
- » » 49’ » 58 »
- » oxaliqu 1 ..................... 68 50
- » phénique cristallisé 35 ’... 120 » » » neige 160 » » » liquide 97/98 ambré..............33 » » phosphorique 60 • 200 » » » 45-....... 90 » > sulfureux par 15 touries ....................4 50 » sulfurique 53’ .. 5 25 » » 60’ environ .........6 50 » » 66* » .........8 25 » » 66* chimiq. pur.....34 » » • au soufre 16 » » tart'ique 1er blanc 210 » Alcali volatil du gaz 22* 30 » » » 28/29*.. ...... 58 »
- Alun épuré........................... 19 50
- » ordinaire........................... 15 » » de chrome............................................................................................................................40 »
- Arseniate de potasse.................150 »
- • de soude cristallisé.............. 50 »
- Arsenic poudre....................... 35 »
- » rouge (voir à Orpin)......... » »
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P)...... • 40 » L’hecto » lourde industrielle....... 35 «
- » légère ................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français....... 17 50
- Bi-chromate de potasse................ 78 »
- » soude............... 68 »
- Bisulfite de chaux 11*................ 8 50
- » potasse.......................... . 87 50
- » soude 30*........................... 12 «
- # » 35*......... . . 13»
- Borax raffiné en cristaux............. 49 » |
- » poudre............................ 5150
- Carbonate de soude cristallisé....... 6 50
- Carbure de calcium (H P.)............. 28 »
- Caséine insoluble.................. 110 »
- » solubilisée..................... • 110 »
- Cérésine blanche.................... 225 »
- » jaune natur, orange ou rouge 190 » Chlorate de potasse cristaux........ 107 50
- » poudre............112 50
- Chlorate de soude . 115 *
- Chlorure de baryum cristal isé.. 17 »
- » cal-ium fondu.... .... 11 *
- » carbone (Tetra)....... 90 »
- » chaux 105/110*....... 17 »
- » magnésium fondu...... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer... 20 » 1
- » » 45* ordinaire........ 1 » I
- Chromate jaune de potasse............140 »
- Cire végétale blanche du Japon (H P.) 125 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 75 » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- b » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 » Les 100 k. » végétaledu Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière 175 » » en poudre 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge » ... 325 »
- Dextrine blonde citron............... 53 »
- » blanche........................... 53 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- Emétique cristallisé............. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “Diamant”. ........ 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”................... > 3 70 » Jacquand-Coignet.........................3 35 » poudre pour bains.....................1 25 Les 1GO k Glycérine blanche pure.30*.. 240 » » »...industrielle 28 .. 200 » a blonde claire extra 28*.. 195 » » ».........ordin. 28* . 175 » » brune ..........................'................... 115 » Hyposulfite de soude photographique. 20 » Le k.
- Iode bi-sublimé .. ............... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36*... 33 » » » 40*... 43 »
- » de soude 36*. . 12 50 Menthol boîte d’origiue 2 k 500.... 26 » Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 9'0 » L’hecto
- Méthylène 90* (H. P).................. 95 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (II. P.). 18 50 » pulvérisée .... .... ... 18 50 » en bâtons hexagonaux... 23 » » en boules... ... en sacs 22 » » sublimée. .. .en sacs 21 » Nitrate de plomb 80 » Orpin .. 80 » Oxyde d’antimoine blanc 65 » Le kilo » de chrome vert 3 » » de cobalt noir 17 50 » c gris 19 » Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre .. 175 » » d’étain 365 » » de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 a d’urane. 39 » Ozokérite (H P.).. 1755 225 » Panama (Quillay)..... 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 75 »
- » » » 50/52* (H. P.) 85
- Permanganate de potasse...................................................... 130 »
- Polysulfure de potassium...................................................... 52 »
- Potasse d’Amérique véritable....... 95 » »..................................imitation d’Amérique 66/70. 39 » »..................................».................................52/55 33 » »..................................».................................45*... 30 » »..................................caustique 70/75 plaques.... 60 » »..................................perlasse Ire qualité,.............106 » »..................................» ordinaire 75/80*... 50 » » rose factice 90/92 *... 25 »
- Prussiate jaune de potasse......... 110 » Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 50 » n-ige............................»...........................10 » » raffiné neige (de potasse)... 57 » »..................................» masse........................... 58 50 Sel ammoniac blanc pour piles .... 60 » »..................................» gris en pains................... 115 » » d’étain 52 ............................................ 230 » » de soude Solvav 90/92............ 13 50 »..................................,.................................' 65/70.......................... 22 50 »..................................».................................75/80............................ 23 50 »..................................».................................80/85... ..... 2450 Silicate de soude neutre 35/37..... 8 » »..................................».................................alcalin 45*...................... 10 50 » de potasse ............................................ 18 » »..................................» pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62..............en............cylindres. 29 50
- » 70/72...................................................... 30 25 a 60 62...plaquettes. ....32 75 » 70/72................................. 33 25
- Sucre de lait en poudre.......................................................125 »
- Soufre en canons ............................................................. 18 »
- » (fleur)........................ 20 »
- Sufate d’alumine épuré........................................................ 16 » »................................................................exempt de fer 19 »
- Sulfate de magnésie industiiel..... 8 25 »..................................manganèse sec..................... 53 » »..................................nickel ammoniacal.................(double). 85 » »..................................» pur (simple).................... 95 » »..................................soude ............................ 6 » »..................................zinc exempt de fer................aiguiles 20 »
- » » ordinaire 20 »
- Sulfure de sodium..................... 19 » » potasse.................. 32 »
- » carbone (IL P.).............. 55 »
- Tartrate neutre de potasse ........... 230 »
- PLAGE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, ccnpe d’Espagne.
- » 2e qualité . . 8 » à » 3e bonne . . 6 50 » 3e inférieure. 6 »
- » Sisat. Yucatan.. 7 5C
- 9 »
- 7 50
- 6 50
- 8 »
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- v= to
- » Honduras......... 7 50
- » Tabasco......... 5 40
- » Haïti Cap....... 5 50
- » Fort-Liberté..». » »
- » Aquim................ 5 50
- » St-Marc.............. « »
- » Gonaïves....... » »
- » P.-de-Paix....... « »
- » 5 20
- » Saint-Domingo... 5 »
- • Martin, et Guadel. 4 »
- » Guadeloupe....... 5 25
- Jaune Cuba et St-Yago... » »
- » .......................... » «
- » Tuspan.................. » »
- ” ........................... » «
- » Tampico................ « «
- » Porto-1 -lata..... » »
- » Haïti................. » »
- » Jamaïque...;....... « »
- » BatceletP. Cab .. » »
- » Rio Hacha.............. » »
- » Çarth. et Sa van ... » »
- » Maracaïbo.......... » «
- • Fustet...... 100 k. » » • Corinto..... » ”
- » Amapala. ... 50 kil. » »
- Rouge Brésil Bahia. ... » «
- » Calliatour.. 100 k. » »
- » Lima..........50 k. » »
- » ................... » »
- » Brésillet ............ » »
- » Sandal.....100 k. » »
- » Sapan ....50k. » »
- • Quebracho 100 k. 110 »
- • Pernambuco ,50 k 20 »
- 8 »
- 5 50 5 60
- » »
- » » » »
- » » » »
- » » 5 25
- 4 25
- » » » »
- » »
- » » » »
- » )) » »
- » »
- » » » »
- » »
- » »
- » »
- » J
- » »
- » » » »
- » »
- » » » ))
- » » » »
- » »
- 115 »
- 30 »
- Albumine d’œufs.............. 5
- Bois de Campêche............ 15
- » réglisseSmyrne sort. 25
- » » Tortose....... M
- Cachou brun. .............. 70
- Cannelle Chine.......... 125
- » Ceylan.....................260
- Canefice en sortes......... 35
- » gravelées . . ............. 50
- Cochenilles grises.......... 2
- » Zacatille.................. 3
- » noires ord .. ... 2
- » » extra... . 3
- Coriandre............ .. . 45
- Cumin Malte................100
- , » Grèce................. 65
- Curcuma Bengale ........... 50
- » Madras...................... 45
- » Cochin .................... 55
- Encens en sortes............ 70
- » larmes.................... 130
- Essence Badiano........ ... 13
- Fenouil..................... 70
- Fenugrec ................... 22
- Fleurs pyrèthre violettes.... •
- Noix Galles vertes et noires. 160
- » » ordinaires 130
- » blanches......... 115
- » de Chine.........120
- .......................... 70
- Gingembre..,. ............. 125
- Girofles Zanzibar.......... 165
- Tamarin Madras.............. 32
- » Pondichéry................... »
- Gommes :
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k, 50 » 55 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténérife grise. Le 1/2 k. . 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil..•••• •• 11 50 15 »
- Indigos
- On cote : Le 1/2 k. Bengale b. viol r. à surf .. 4 » 6 »
- » ord. et b. moy. .. 2 50 3 75
- Kurpah ..............•........ 2 » 3 75
- Madras. ... ................ 1 50 3 50
- Guatemala beau à ............. 2 25 3 25
- » ordinaire a bon... 1 25 2 25
- Rocou Antilles........... 1/2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé ..... ..... 215 » » »
- » verts Malte.......... M » M »
- » Russie.............. 65 » » »
- » Levant ............. 60 » » »
- » Espagne ........... 75 » » »
- 50 6
- » »
- » 30 » »
- » 90 » »
- » »
- » »
- * »
- 75 3
- » »
- 26 »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- • •
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- Arabiques................... 100 »
- Aden courante................. » »
- » supérieure................ » »
- Sénégal bas fleuve ........ 90 50
- » Galam...................... 90 »
- Damar, Batavia.......... 160 »
- » Singapore Ire....... 130 »
- » » cour. ... 120 »
- Saniaraque lav. supérieure.. 170 »
- » quai, bonne cour. 160 »
- Laque orange fine........... 250 »
- » mi-fine............ 225 »
- Cerise A. C................. 240 »
- Graines jaunes Perse........ 80 »
- v moutarde de Sicile. 80 »
- » » Barri.. 82 »
- » » Bombay 65 »
- Indigo Bengale............ 12 »
- » Java................ 6 »
- » Kurpach.............. 7 »
- » Madras............... 4 »
- Mannes en larmes........ .... 8 25
- » débris................. .. 5 25
- » Geracy....................... 4 25
- Noix muscade n‘ 1............... 5 »
- » 2........... 4 »
- » 3.. ......... 3 »
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40 »
- Résine Amérique brune ... 28 »
- » » blonde..., 29 »
- » » blanche... 35 »
- » Bayonne brune............... 28 »
- » » blonde..... 30 »
- » » blanche.... 38 »
- Rocou Pér olat................ 110 »
- Safran Valence en feuille.... 95 »
- Sagou perlé.................... 55 »
- Séné en sortes................. 45 »
- » follicules ................. 225 »
- Salsepareille couionne........ 4 40 »
- » Tampico.................... 120 »
- Sel ammoniaque gris ........... 145 »
- » blanc.... 115 »
- Styrax liquide........... .... 150 » /
- »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » »
- » » » .
- » »
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- 15 » » »
- 9 »
- 6 »
- » »
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- 6 »
- 4 50
- 4 50
- » »
- 30 »
- » » » >.
- » » » » » »
- » »
- » » » »
- » »
- » » » »
- » »
- » » » » » »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique 20 degrés........ 10 50
- » nitrique 36
- » » 40
- » sulfurique 66
- » » 50
- » .......... 38 »
- » .......... 43 »
- » .......... 11 50
- » ...... 9 »
- Borax raffiné....................... 47 »
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... 40 »
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils
- de 300 à 500 kil., marchés........ 16 50
- Id. disponible .................... 17 50
- Chlorure de potasse caisses ou fûts
- de 125 k. en cristaux............... 105 »
- Id. en poudre..................... 110 »
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent.,
- en barriques de 700 kil., marchés 19 »
- Id. disponible .................. 1950
- Sel de soude, 70/75, marchés...... 18 50
- » 30/35, disponible .... 12 56
- Soude caustique 110/115, en tam-
- bours de 300 kil., marchés ...... 2S 50
- Id., disponible.................... 29 25
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes............. 38 »
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés................... 12 »
- Id. disponible...................... 12 50
- Soude douce 33 degrés en vrac..... 5 25
- Lessive caustique 33 degrés....... » »
- » 38/39 degrés.... 8 75
- Silicate de soude .... » »
- » logé............................... 8 »
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil...... 10 »
- Chlorure de potassium, en gare des
- Sdins de Giraud.. .................. 22 »
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180 »
- » soude » 120 k. 160 »
- Nitrate de soude............. 24 »
- » potasse........................... 48 »
- Sulfate de magnésie, en sacs de
- 100 kil., marchés............ .... 10 »
- Id disponible....................... 11 »
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................... 48 »
- Entrepôt........................ . 46 »
- Sulfate de fer 95 %, en sacs de 100 k. 5 50
- Sulfocarbonate de potasse........... 36 »
- Suif de carbone..................... 36 »
- Sulfate d’ammoniaque 20' d’azote anglais........................ . • 32 25
- Id. français........................ 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur..................... 62 63
- » augmenté...................... 55 56
- • extra résineux ............... 56 59
- » pur à l'huile d’olive.......... 80 82
- Jaune extra résineux............... 55 57
- Blanc exportation supérieur...... 56 57
- Jaune » 56 57
- Vert à l’huile de pulpes....... . 57 58
- » ou jaune tunisien................ 53 55
- Brun extra pur........... .. . 56 58
- » augmenté......................... 52 54
- Rosé............................. 54 56
- Noir..................... . . 46 48
- Blanc ou suif...... ......c... 68 7C
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif. ............. 52 54
- » mixte » s....................... 48 49 » talqué Ire qualité.............. 46 » »..............................» 2e •....................................................................................... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon.......... 55 56
- » » Nantais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits 24 35
- Savons (à la batteuse}.............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé................. 30 35
- Résineux........................ 34 36
- Vert exportation,................. 32 36
- Brun................................. 36 40
- Noir............................ 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra....................... 41 42
- Qualités ordinaires............... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE_BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet............ 28 » 28 25
- Campêche coupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco....... 18 » 19 »
- » Haïti......... 10 » 14 «
- » Martinique,Guadeloupe ................. 8 » 850
- Lima...................... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré..... 8 » 12 »
- » Madras fin....... 5 » 8 »
- Nos Petites Annonces
- « . .
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2' Placer ce pli sous une seconde enveloppé affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25..Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- 1° BATIMENTS D’EXPLOITATION ET D’HABITATION, logements de maîtres, de régisseur, de fermiers ; écuries, remises ; grandes caves ; hangars, i cour ; dépendances, jardin potager et d’agrément, chemins
- Pour avoir de BONS VOYAGEURS s’AoOness)) e. JC.A.
- Société de Protection mutuelle
- des Voyageurs de Commerce
- 13, boulevard de Strasbourg. — Paris
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- 2° VIGNES EN PLEIN RAPPORT, aménagées pour la submersion. . 47 h. 59 a.
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- Total. . . ..70h.42a.90c-
- (Valeur des cabaux et cheptels vifs ou morts, du matériel agricole, du matériel de cave, etc., compris dans cette adjudication: 21.000francs.)
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- Henseignements — Pour visiter, s’adresser à M. Bruguières, régisseur de la propriété.— Pour tous renseignements, s’adresser soit : à Mes Huguet et Protêt, avoués à Gray ; soit à Mes Buges et Toubas, notaires à Beaucaire ; soit à Me D. Chauvin, notaire à Gray. (2806)
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- Paquet
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- Délivrance des billets à Paris : à la gare de P.-L.-M., à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), chez M. Desbois, 9, rue de Rome et dans les bureaux de la Société générale de Transports maritimes à vapeur, rue Ménars, 8, pour les parcours à effectuer par les paquebots de la Compagnie Paquet.
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- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur a l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthano : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (o) Indamines et indophénols; (b') hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des valerlaux. Constructions métalliques, Graphostatique, masonneries. Mécanique, Organe des machines, Général TeUEs, Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydrau-pue. Machines agricoles. Electricité, Métaux, Fonderies, prevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti ingénieur(A. M- Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur,ex-Sirecteur, des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur suppléant a l Ecole centrale de Paris.
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
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- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d'une gravure hors texte. Paris. 1 vol. in-18 broché. 5fr
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- Teinturier, Apprêteur et Dégraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, lè chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume........................ 3 fr. 70
- Les Patrons devant les prud’hommes — Manuel des lois et réglements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XIP arrondissement.'In-8, 317 p. Prix : 4 fr. 50.
- p.63 - vue 72/400
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- LE MONITEUR DE LA TElNTURfe
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail.aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
- Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr. 50.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit n-8 de 172 pages : 3 fr.
- Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
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- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 5 Mars 1911.
- MONITEUR DE LA TEINTUR
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Quelques points de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression (suite). - La teinture des chiffons et des effilochages. — Notre service de contentieux. — Les nouveaux colorants (suite) — La technologie chimique du noir d’aniline (suite). — Les corps gras industriels (suite et fin).— Les lois ouvrières (suite'. — Commerce des bois de teinture — Les transports. — Législation commerciale étrangère —- Jurisprudence. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Annonces.
- QUELQUES POINTS de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression
- Par M. Ch Glen (i)
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Machines à vapeur et dynamos. —Nous produisons notre électricité nous-mêmes. Notre installation est du type à courant direct et les essais de rendement de nos machines et dynamos ont donné les résultats suivants :
- Consommation
- Machines Dynamos Combinés de vapeur
- Pleine charge. 88 0/0 92 0/0 8l 0/0 25 livres
- 3/4 » 84 » 91 » 76 » 35 »
- 1/2 » 8l » 90 » 72 »
- 1/3 » 73 » 87.5 » 64 »
- (1) Traduit du Journal of Society ofDyers and Colourists, par Moniteur Quesneville.
- L’avantage de la marche en pleine charge est donc évident. Les essais comparatifs des machines diagonales à l’état de neuf ont donné un rendement de 65 0/0. La consommation de vapeur atteint en moyenne 95 livres pari. H. P. ou 146 livres par B. H. P.
- Il faut compter également avec les pertes par rayonnement auxquelles sont exposés les tuyaux de vapeur et les machines pendant la marche, pertes que j’estime en moyenne à 15 0/0.
- Ceci nous amène à parler de la question de la consommation de vapeur et du prix de revient de la force électrique, qui constitue en somme le nœud du problème. On entend souvent parler d’essais et de résultats de consommation merveilleux, et d’un prix de l’unité remarquablement bas ! Je me souviens avoir lu qu’une machine produisait I HP. avec une consommation de vapeur de 10 livres par LH. P., égale à 1 livre 3/4 de charbon par B. H. P. et je crois le fait très possible, dans certaines conditions spéciales. Une autre installation nouvelle donnerait une consommation de vapeur de 18 livres par kilowatt,ou de 14 livres par B. H. P. ; les chiffres m’ont paru tellement intéressants pour une usine que j’ai pris la peine de les examiner; j’ai vu alors qu’on n’avait jamais fait d’essais pratiques, que les chiffres indiqués étaient purement théoriques et résultaient des calculs faits dans le bureau de l’ingénieur-dessinateur. A l’usine pour obtenir des
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- résultats vrais et concluants, il faut mesurer le charbon et l’eau à partir du moment où on allume les feux et exercer un contrôle exact, jour et nuit, jusqu’au moment de la fermeture du samedi.
- C’est ainsi seulement qu’on arrive à un chiffre réel et concluant, comprenant les pertes par rayonnement ou toutes autres causes, mais indiquant dans tous les cas ce qu’on a à payer et renseignant sur les qualités et les défauts de l’installation. J’ai choisi comme points de comparaison quatre exemples pris dans les rapports des municipalités anglaises pour 1909, sur le coût de leurs installations électriques :
- Eclairage Force motrice
- Charbons,
- main-d’œuvre, huiles, pertes, approvisionnements,enti elien et réparations Dollar Coût total Charbons, huile, non compris salaires, entretien le capital et réparations Millions Millions Dollar d’unités Dollar d’unités
- Cardiff. • 0,73 1,04 4 0,37 8
- Glasgow. • 0,56 0,8l 32 1/2 o,35 21
- Sheffield. • 0,50 0,66 9 o,39 7
- Hull. . . 0,89 1,08 5 o,73 3
- Chez nous, les frais pour charbons et main-d’œuvre'sont de 0,42 d. et les frais totaux, y compris le capital, les réparations, l’amortissement et les intérêts de 0,62 d. par unité. Pour compléter la comparaison, nous avons encore à parler du moteur à gaz, qui est à n’en pas douter le moteur de l’avenir. Il y a quelques semaines, je visitai une vaste filature où un nouveau type de moteur à gaz avait marché pendant 8 mois. J’y trouvai une production de 1600 HP. pour 1500 livres de charbon, soit moins d’une livre par HP. Le charbon employé était de qualité bitumineuse ordinaire et coûtait environ 9 sh. la tonne. Ce sont là les meilleurs résultats que j’aie jamais rencontrés, mais d’autre part, l’installation était très coûteuse et l’appareil de production, de purification et de refroidissement du gaz fort compliqué. Je n’ai pu apprendre le coût réel par unité. En prenant pour type un moteur à gaz moderne à 1 livre d’anthracite par HP., le charbon coûtant 12 sh. 6 d. la tonne, nous pouvons établir la comparaison suivante : nous consommons 5 livres par HP. ce qui laisse une marge contre 1 livre ’
- consommée par le moteur à gaz. Le prix moyen de l’anthracite étant le double de celui du charbon menu pour chaudières, notre [chiffre se réduit à la moitié, soit 2 livres et demie contre 1 livre. En compensation, nous avons l’emploi de la vapeur qui s’échappe, à 5 livres de pression, pour notre chauffage, point qui n’est pas à négliger. En prenant en considération nos frais modérés d’installation, d’entretien et de réparations et l’utilisation de la vapeur d’échappement, comparés aux frais beaucoup plus considérables d’installation et d’entretien des moteurs à gaz et de l’emplacement plus vaste qu’ils nécessitent, nous estimons que, pour des usines comme la nôtre, notre base est tout aussi avantageuse au point de vue de l’économie et du rendement.
- (A suivre.)
- LA
- TEINTURE DES CHIFFONS ET DES EFFILOCHAGES
- Par Geo H. Bowen
- Les exigences concernant la teinture des chiffons et des effilochages varient entièrement selon l’emploi spécial auquel la matière première est destinée. En général, on exige de la fermeté au foulon-nage ; il faut, d’autre part, que les chiffons soient complètement pénétrés par la substance colorante, sinon l’effilocheur en tirera une grande quantité de fils plus clairs, ce qui nuirait ensuite à l’aspect général du produit fini. En raison de la forte perte de poids et des frais supplémentaires que cela occasionnerait, le teinturier ne peut que rarement désuinter complètement les chiffons et malgré cela il doit, en tous les cas, produire sur cette matière grasse et sale des colorations régulières, solides, pénétrantes et bien utilisables. La matière première parvient au teinturier brute ou carbonisée. Lorsqu’elle n’est pas carbonisée, cela signifie que la solidité au foulonnage n’est pas nécessaire, bien qu’il soit possible actuellement d’obtenir des résultats assez satisfaisants sur les fibres mélangées ; il est très douteux, cependant, que les frais ainsi occa-
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- sionnés ne seront pas plus élevés que ceux de la carbonisation.
- Le point essentiel à observer est la coloration naturelle des chiffons ou des effilochages; le procédé antérieur à l’aide duquel ils avaient tout d’abord été teints est un autre point non moins essentiel. Donc, à part la difficulté que le teinturier éprouve à produire une teinte uniforme sur un fond multicolore, il ne sait jamais si la teinture solide employée par lui n’est pas basée sur une substance colorante qui ne l’est pas et qui plus tard influencera défavorablement la coloration du lot tout entier.
- PoUr remédier à ces deux inconvénients, il est d’usage de traiter tout d’abord la matière par un bain détersif au chrome : 3 0/0 de bichromate de potasse et 6 0/0 d’acide sulfurique suffisent généralement pour des cas ordinaires ; certains teinturiers emploient cependant 10 et 12 0/0 de chrome avec un poids égal d’acide.
- Il est évident que des quantités aussi fortes nuisent sûrement à la fibre, ce qui de prime abord est préjudiciable.
- Les quantités les plus fortes sont environ 5 0/0 de bichromate de potasse et 7 0/0 d'acide sulfurique et ces proportions ne sont à employer que lorsque c’est absolument nécessaire.
- Au cours de la détersion au chrome, la cuisson doit être prolongée pendant une heure au moins, de façon que le chromate soit transformé en une substance inoffensive pour le processus de teinture qui va suivre. :
- Tout récemment, on a beaucoup utilisé les détergents tout préparés à l'hydrosulfite, mais comme le processus de teinture ordinaire comporte un mordançage au chrome, on préfère un peu partout l’ancien procédé.
- Les matières premières décolorées et mordancées au chrome se teignent parfaitement en noir et c’est le bois de campêche qui, de toutes les autres substances, donne le meilleur résultat ; toutefois,comme il reste dans la masse un peu d’acide provenant de la carbonisation et de la détersion, il est utile d'ajou-tei un peu de soude au bain, car autrement on n’obtient pas de noir solide.
- • Nous ne saurions indiquer ici les quantités exactes de soude, attendu qu’elles varient chaque fois ; elle doit cependant être suffisante pour donner à la solution une légère nuance prune, mais naturellement peu prononcée. Si le bain reste brun, cela prouve qu’il y a trop d’acide et qu’il faut rajouter de la soude.
- Si, par contre, l’on désire employer un bain de fixage au noir chromaté, tel que le noir diamant, le premier mordançage au chrome n’est effectué que dans le but de fixer quelque peu les couleurs non solides se trouvant déjà sur la matière première et aucun détersif n’est alors nécessaire. Si le processus n’est pas exécuté ainsi, les teintes ne sont pas solides au foulonnage en dépit de la qualité de la teinture employée.
- Comme la matière est déjà acidifiée, il est inutile de rajouter de l’acide au bain de teinture ; par contre, il y a lieu d’ajouter une plus grande quantité de sel de Glauber; autrement la substance colorante est absorbée trop vite et ne pénètre pas dans les ourlets et les coutures des chiffons.
- Une grande série de substances colorantes au chrome et à l’alizarine sont à la disposition du teinturier pour la production des teintes fantaisie foncées; il faut, néanmoins, prendre les précautions voulues afin que l’acide en présence ne soit pas trop apparent. Ce résultat est obtenu soit en ajoutant de la soude (si la substance colorante le permet), soit du sel de Glauber; on peut encore teindre à une température très basse, que l’on élève ensuite au point d’ébullition jusqu’à complet développement de la teinte.
- (A suivre.)
- (Traduit spécialement de Textil Colorist par le Moniteur de la Teinture.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de contentieux (21e année), répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits.
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- sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivée s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès-tant à Paris qu’en province et devant tous Tribunaux, conseils de Préfecture, cours d’Appel, conseil d’Etat, cour de Cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Teintes solides au foulon obtenues en bain unique avec des colorants chromate Anthracène
- (Suite et fin) (I)
- Si l’on a à teindre,d’après la méthode b),des combinaisons dans lesquelles il entre de fortes quantités de Noir bleu chromate B, il faut ajouter au bain,dès le début, tout au moins une petite partie de la quantité de bichromate nécessaire (0,1 0/0, pour des teintes très claires, 0,25 0/0 pour des teintes moyennes et 0,5 0/0 pour des teintes foncées).
- (1) Ces colorants sont fournis par la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes.
- Dissolution des colorants
- La meilleure manière de procéder à la dissolution des Bruns chromate Anthracène E B, W G et W S ainsi que du Bleu Anthracène au chrome RRW extra, c’est de délayer d’abord le colorant avec la moitié de son poids d’ammoniaque et de verser ensuite de l’eau bouillante sur cette pâte.
- Il est préférable de ne pas faire bouillir la solution de Noir bleu chromate B, mais de le dissoudre en le délayant avec de l’eau bouillante.
- Tous les autres colorants se dissolvent de la manière habituelle.
- Les solutions de colorant ne doivent jamais être versées dans le bain qu’à travers un tamis en crin.
- Quantité de bichromate de potasse
- Généralement, il faut une quantité de bichromate égale à la moitié du poids du colorant, mais pour le Noir bleu chromate B — qui est en pâte — il n’en faut que le quart.
- Nature de Veau
- Pour l'application des colorants chromate on doit se servir, de préférence, d’eau pas trop douce (eau de puits) ; si l’on ne dispose que d’eau douce, il faut, dès le début de la teinture, ajouter au bain 3—4 0/0 de sulfate de magnésie, du poids de la laine,
- Colorants de nuançage
- Pour nuancer les teintes, on emploie les colorants au chrome et colorants chromate, dont on s’est servi pour la teinture ; on refroidit légèrement le bain, on y ajoute le colorant en solution diluée et l’on chauffe de nouveau au bouillon qu’on maintient pendant 20—30 minutes. Il n’est pas nécessaire d’ajouter du bichromate de potasse en même temps que le colorant de nuançage ; il ne convient de le faire que s’il faut nuancer avec de fortes proportions de colorants et, dans ce cas, il est préférable de procéder à ce remontage dans unnouveau bain.
- Outre les colorants au chrome et colorants chromate, on peut employer aussi, pour nuancer des colorants acides bien solides au foulon, tels que Jaune foulon O, Rouge foulon G, Rouge pour
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- laine BS, Violet Formyl S4B, Bleu Formyl B, Bleu foulon brillant B, Vert foulon brillant B et Tétracyanol A.
- Pour nuancer des pièces, après teinture, on emploie souvent aussi des colorants de bon unisson qui peuvent être ajoutés directement au bain bouillant ; ceux qui s’y prêtent le mieux sont : Jaune acide AT, Azo-Orseille B B, Orangé GG, Tétracyanol V, Cyanol extra, Vert Cyanol solide G et Verts Cyanol B, 6G.
- LA TECHNOLOGIE CHIMIQUE
- DU NOIR D’ANILINE
- Par M. Arthur-G. Green (1)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Ces faits, ainsi que d’autres encore, me semblent représentés de la manière la plus simple en admettant pour l’éméraldine la structure cyclique :
- , Az —C6H\ CH'. AzH
- x Az—CH4
- et alors la formation de chacun de ces différents composés s’expliquerait par la rupture suivant l’une des trois lignes pointillées suivantes :
- N ” N 6 =
- «O
- U
- à
- co
- u
- K N <
- —
- CO
- U
- Cette formule expliquerait également la synthèse du noir d’aniline effectuée par Nietzki, en oxydant un mélange de diparadiamidodiphénylamine et d aniline, ou du paraphénylènediamine et de diphé-nylamine. La constitution cyclique permet également d’expliquer la stabilité de l’éméraldine vis-à-vis des acides dilués bouillants, ce qui la distingue des indamines ordinaires. Le composé récemment décrit par Willstaetter et Moore sous le nom d’émé-raldine et pour lequel les auteurs ont pu établir la foruule de constitution suivante :
- CH — Az = CH' = Az — CH — AzH
- — CFH4 — AzH2
- (1) Traduit de journ. of the Society Dyers and Colou-riste par Moniteur Quetneville,
- est presque certainement différent du colorant désigné jusqu’ici sous ce nom. La base de Willstaetter et Moore est plus soluble dans les dissolvants que la véritable éméraldine et elle donne une coloration rouge carmin avec l’acide sulfurique concentré, tandis que l’éméraldine donne une coloration violette. Par l’ébullition avec l’acide sulfurique dilué d = 1,12, elle est décomposée en donnant de la quinone, comme le veut la formule précédente. Il n’est pas impossible que la base de Willstaetter et Moore se convertisse en éméraldine par élimination d’une molécule d’aniline et formation d’une chaîne fermée.
- Il semble très probable que le stade d’oxydation suivant, dans la production du noir d’aniline, c’est-à-dire la formation de la nigraniline consiste en l’élimination de deux atomes d’hydrogène et formation d’une liaison quinonique d’une manière analogue à celle admise par Willstaetter et Moore dans le cas de l’imido rouge C"‘HVAz4 préparée à partir de leur éméraldine. En supposant correcte la formule donnée plus haut pour l’éméraldine, le chlorhydrate de nigraniline deviendrait :
- Az=CH4.
- CH' >Az— Cl
- Az=CH‘"
- Cette formule est d’accord avec les faits suivants : a) Quand on oxyde l’éméraldine pour la transformer sur la fibre en nigraniline par une courte immersion dans une solution de bichromate ou de persulfate de potasse, la couleur verte du sel de l’éméraldine passe du violet foncé à violet noir du sel de la nigraniline, lequel ne subit qu’une faible altération dans sa coloration sous l’influence des acides ou des alcalis ; ceci s’explique, car le sel et la base sont construits sur le même type; b) si l’on plonge une fibre teinte en nigraniline dans une solution froide de bisulfite de soude, l'éméral-dîne verte est immédiatement régénérée; par une réduction plus énergique, par exemple, avec l’hydrosulfite de soude ou le chlorure stanneux, elle est convertie en leuco-éméraldine incolore ; c) si la fibre teinte en nigraniline est mise à bouillir avec des acides minéraux étendus : ou laissée en contact
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- prolongé à froid avec de telles solutions, elle est convertie lentement en éméraldine, mais dans ce cas, la formation d’éméraldine est accompagnée d’une forte odeur de quinone.
- En réalité une partie de la nigraniline est convertie en quinone par oxydation, tandis que l’autre partie est réduite à l’état d’éméraldine. En réoxydant à nouveau l’éméraldine restée sur la fibre, on peut régénérer la nigraniline et la réaction peut être répétée un grand nombre de fois, mais chaque traitement à l’acide est accompagné de la destruction d’une certaine quantité de matière colorante.
- Ainsi, on peut s’expliquer le fait mystérieux et bien connu des technologistes, à savoir que le noir d’aniline verdit lorsqu’on l’expose à l’action des agents réducteurs ou à l’action des vapeurs d’acides minéraux. Ce verdissage est dû en réalité, comme on l’a supposé depuis longtemps, à la régénération d’éméialdine à partir de la nigraniline renfermée dans le noir d’aniline.
- (A suivre.)
- LES CORPS GRAS INDUSTRIELS Par M. le Dr W. Petersmann, de Berlin (i) (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Le champ de l’enseignement industriel est encore très vaste '. il y aurait, par exemple, pour les industries qui nous occupent, toute la chimie des corps gras, établie sur une base solide de connaissances élémentaires en chimie minérale et organique. il y aurait aussi l’étude et la critique des innombrables essais commerciaux relatifs à l’identification et à la vérification de pureté des marchandises. Il faudrait un cours de manipulations, car nous voyons des chimistes très instruits ne pas pouvoir faire exactement un dosage de cendres ou d’humidité. Plus nombreux sont encore ceux qui ne sauraient pas doser la glycérine pure dans un mélange, ou la matière organique dans la glycérine. Je ne parle ici que de dosages rigoureusement exacts, cartout élève qui
- (1) Conférence à l'Ecole des Hautes Etudes commer-ciales de Marseille, d’après La Savonnerie Marseillaise. ,
- sait lire pourrait faire n’importe quelle opération, même parmi les plus difficiles, s’il n’était pas obligé de la réussir.
- Je ne parle ici que de la chimie industrielle; mais dans les usines d’importance moyenne, comme le sont vos savonneries, on ne compte généralement qu’un seul directeur technique; ce n’est que dans les très grands établissements qu’il peutyavoirenmême temps des ingénieurs pour la construction et l’agencement du matériel et des chimistes pour la conduite des opérations. Malheureusement, beaucoup de chimistes sont incapables de concevoir et de diriger une installation générale, de caiculer et de dessiner un appareil, une charpente ; de diriger des travaux de maçonnerie. Cependant, le directeur général d’une usine de moyenne importance doit avoir des connaissances générales assez étendues. Dans une récente réunion de la Société de l’Enseignement supérieur, M. Tannery exposait ce que doivent être les Ecoles de l’enseignement technique supérieur ’ « Les Universités, disait-il, ne peuvent pas donner l’enseignement encyclopédique nécessaire à la formation des ingénieurs, des chefs agissants de l’industrie. Un ingénieur doit connaître des sciences appliquées très nombreuses : la mécanique, comprenant les procédés de construction métallique, les machines, les moyens de transport, l’électricité, la science de la chaleur, la chimie, les sciences économiques, la législation et enfin quelques notions commerciales. Ils doivent acquérir toutes ces notions dans un temps très limité. Pour cet enseigne; ment encyclopédique et accéléré, nécessaire aux ingénieurs, la condition essentielle est une discipline absolue demandée non seulement aux élèves, mais encore aux professeurs, dont les programmes de cours sont discutés et arrêtés en conseil par l’ensemble de tous leurs collègues. »
- Il y aurait donc, là aussi, de grands vides à combler et cet enseignement industriel devrait embrasser tout ce qui présente un intérêt général pour l’industrie. Les hommes d’expérience savent fort bien qu’on est assez mal préparé pour l’industrie quand on ne possède qu’une spécialité étroite. Il faut donc que le directeur d’une usine de moyenne impor-
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- tance soit, autant que possible, ingénieur-chimiste.
- Vous avez, à Marseille, tous les éléments désirables, de ce côté. Votre école d’ingénieurs répond admirablement au besoin que j’indique, mais elle y répondra d’autant mieux qu’on voudra bien prendre la peine de l’utiliser. L’enseignement de la chimie industrielle est en voie d’organisation, il faudra que la Chambre de Commerce, les grandes associations, les syndicats, prennent sous leur patronage ces excellentes fondations et leur donnent l’appui moral et matériel dont elles ont besoin.
- Malgré tous vos efforts, vous n’échapperez pas de longtemps à la fâcheuse réputation qui a été faite aux industriels marseillais. Il est définitivement admis, dans le monde savant et demi-savant, que l’industriel marseillais est un être particulièrement arriéré, réfractaire à tout enseignement, adversaire de toute réforme. Vos fabricants d’huile sont de pauvres ignorants qui se servent encore d’un matériel démodé. Vos savonniers sont des illettrés qui ignorent encore les découvertss de Chevreul. Vos stéariniers n’existent pas-.
- Voilà le jugement qu’on a porté contre vous et que vous ferez difficilement réformer.
- Mais ce qui me rassure, c’est que vous supportiez ces injustices de l’opinion avec un admirable stoïcisme. Je dirai plus, en employant une expression très pittoresque que nous n’avons pas en Allemagne : « Vous avez bon dos ! » et vous prospérez tranquillement en laissant dire.
- C’est donc pour vous-mêmes et pour votre satisfaction que je souhaite un plein succès aux honorables promoteurs de ce mouvement de vulgarisation scientifique. Tous ces hommes modestes, ces collaborateurs intelligents que vous avez attachés à vos entreprises, ne négligeront rien pour devenir des directeurs français.
- Ce que je dis là n’est pas seulement le fruit de mes réflexions ; j’ai reproduit les impressions et les opinions d’un grand nombre d’industriels et celles d un certain nombre de professeurs qui cherchent a s orienter et à s’organiser pour prêter un utile concours à tous ces travailleurs qui font la gloire et la richesse de cette belle cité.
- Il ne faut plus qu’à l’avenir on puisse dire que la science vient tardivement disserter et légiférer sur des découvertes et des perfectionnements auxquels elle est étrangère, mais au contraire, qu’elle a formé et nourri de ses principes les hommes qui dirigent l’iudustrie et qu’elle a largement contribué à tous les progrès.
- LES LOIS OUVRIÈRES
- LOI PORTANT CODIFICATION DES LOIS OUVRIÈRES (Livre Ier du Code du Travail rt de la PR-VOYANCE SOCIALE).
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Section II. — Des privilèges et garanties de la créance de salaire
- Art. 42. —• Les sommes dues aux entrepreneurs de tous les travàux ayant le caractère de travaux publics ne peuvent être frappées de saisie-arrêt ni d’opposition au préjudice, soit des ouvriers auxquels des salaires sont dus, soit des fournisseurs qui sont créanciers, à raison de fournitures de matériaux et d’autres objets servant à la construction des ouvrages.
- Les sommes dues aux ouvriers pour salaire sont payées, de préférence, à celles dues aux fournisseurs.
- Art. 43. — La créance de salaire des gens de service, des ouvriers et commis est privilégiée sur les meubles et immeubles du débiteur dans les conditions prévues :
- 1° Pour les gens de service, par l’article 2101, 40 du Code civil ;
- 2° Pour les ouvriers et commis, par l’article 54 du Code de commerce. .
- Peuvent, en outre, faire valoir une action directe ou des privilèges spéciaux : :
- 1° Les maçons, charpentiers et autres ouvriers employés pour édifier, reconstruire ou réparerdes bâtiments, canaux ou autres ouvrages quelconqües, dans les conditions prévues par l’article 1798 du Code civil ; . ' cl nils'a
- 2° Les ouvriers qui ont travaillé, soit à la récolte,
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- soit à la fabrication ou à la réparation des ustensiles I marchande agricoles, soit à la conservation de la chose, dans les conditions prévues par l’article 2102, 1° et 3° du Code civil ;
- 3° Les matelots ou gens de l’équipage, dans les conditions prévues par les articles 191 et suivants 271 et 272 du Code de commerce
- 40 Les ouvriers employés à la construction, à la réparation, à l’armement et à l’équipement du navire, dans les conditions prévues par l’article 191 du Code de commerce.
- Art, 44. — L’ouvrier, détenteur de l’objet par j lui ouvré, peut exercer le droit de rétention dans les conditions prévues par l’article 570 du Code civil.
- Les objets mobiliers confiés à un ouvrier pour être travaillés, façonnés, réparés ou nettoyés et qui n’auront pas été retirés dans le délai de deux ans, pourront être vendus dans les conditions et formes déterminées par la loi du 31 décembre 1903, modifiée par celle du 7 mars 1905.
- Section III. — De la prescription de l’action en payement du salaire
- Art. 45. — La prescription de l’action en payement du salaire est réglée par les articles 2271, 2272 et 2275 du Code civil et 433 du Code de commerce.
- (A suivre )
- COMMERCE DES BOIS DE TEINTURE
- Au cours de l’année 1909 les importations, en France, de bois de teinture ont encore perdu 4.198 tonnes ; en 25 ans, de 1885 à 1909, le chiffre des entrées est tombé de 131.000 à 47.000 tonnes.
- S’il faut en croire la Commission permanente des valeurs de douane, l’avenir n’est pas à une reprise du trafic dé ces bois ; l’emploi des noirs d'aniline s’affirme de plus en plus au détriment du campêche et, disons-le, au grand détriment de notre marine
- qui avait le monopole du transport de ce bois de l’île d’Haïti au Havre.
- Par contre, les bois de quebracho, originaires de la République Argentine, viennent alimenter, dans une progression qui croît d’année en année, notre fabrication des extraits tannants. C’est ainsi que nous relevons 27.500 tonnes entrées en 1909 contre 16.000 tonnes seulement pour 1908. Tout fait présager que ces chiffres iront encore en augmentant, sous l’influence du nouveau droit qui a été voté l’an dernier sur les extraits secs de quebracho, à leur importation en France.
- (Le Bois,)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté que'conque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou ea cas de retards, pertes et avaries, les réclamations a faire et leur forme, les jurdictioïs com pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations corn merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 109 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- chandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux. marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne (précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert, »
- C’estunrésumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd'intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata de la lettre de voiture;emballage de la marchandise; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la mar-
- LÉGISLATION COMMERCIALE ÉTRANGÈRE
- ETATS-UNIS
- La décision douanière dont l’analyse suit a été publiée au Bulletin des Treasury Decisions des Etats-Unis :
- Décision n° 31.102. — L’hydroxyde de chrome, mordant obtenu sous forme de pâte verte comme sous-produit dans la fabrication de certaines couleurs dérivées du goudron, est considéré comme un produit à l’état brut, employé dans la teinture oule tannage et, comme tel, admis en franchise en vertu du n° 499 du tarif.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL CIVIL DE REDON
- Audience du 13 février 1907
- Chemins de fer. — Colis postal. — Retard. — Demande en dommages-intérêts.— Rejet.— Demande reconventionnelle. — Taux du ressort. — Appel. — Recevabilité.
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- II. La législation spéciale aux colis postaux résultant notamment de la convention du 2 novembre 1880 conclue entre l’Etat et les Compagnies de chemins de fer et approuvée par la loi du 3 mars 1881 (Dalloz, 1882, 4.43) porte, dans son article 10, que toutes les contestations auxquelles pourraient donner lieu entre
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- l’administration, les Compagnies et les tiers, l’exécution et l’interprétation de ladite convention seront jugées par les Tribunaux administratifs.
- Malgré les termes généraux de ce texte, la question s’est posée de savoir si les expéditeurs et les destinataires rentraient dans la catégorie des tiers dont s’agit, et elle a été résolue diversement. La compétence des Tribunaux civils a été admise par de nombreuses décisions. Voir notamment : Trib. civ. Nogent-sur-Seine, 23 janvier 1882 (Dal., 1882, 3 47 et 4.42, avec note en ce sens) ; et l’article publié dans la Gazette des Trï bunaux (numéro du 23 janvier 1883). Contrà : C de Montpellier, 28 juillet 1882 et 15 février 1884, et C. de Toulouse 10 avril 1883 {Gaz. des Tribunaux, 19 mai 1883).
- Mais, par arrêt du 11 février 1884, la Chambre civile de la Cour de cassation ayant consacré la compétence exclusive des Tribunaux administratifs (Dal., 1884, 1.97, avec note critique très complète), malgré cette décision, il a été jugé que les conseils de préfecture étaient incompétents pour connaître des contestations entre les Compagnies de chemins de fer et les parti-culiers, à l‘oc:asion du service des colis postaux Cons. préf. Seine,18 mars 1884 {Gaz des Tribunaux, 23 mars 1884); Cons. d’Etat, 20 février 1891 (Dal., 1891 3 34); que c’est au ministre du commerce qu’il appartient en pareil cas de statuer. Cons. d'Etat, 28 décembre 1894 {idem, 1895 3 87, avec note). Adde : Dal. (1892.4.46, note 1)
- La loi du 12 juillet 1905 a apporté un terme à la controverse. Son article 6, n 5, dispose que « les juges de paix connaissent rans appel jusqu’à la valeur de 300 fr. et à charge d’appel, à quelque valeur que la demande puisse s’élever.. ,,des contestations entre les .Compagnies ou administrations de chemins de fer ou tous autres transporteurs, et les expéditeurs ou les destinataires, relatives à l'indemnité afférente à la perte, à l’avarie, au détournement d’un colis postal du service continental intérieur, ainsi qu’aux retards apportés à la livraison. »
- III. Si cet article, en ce qui touche la compétence, a posé une règle qui était réclamée par la plupart des auteurs et dont la Gazette des Tribunaux avait aussi constaté la nécessité (n- 23 janvier et des 19 mai 1883 précités), il a fait naître une nouvelle difficulté, celle qui a été résolue par le jugement rapporté.
- Comme on l’a vu plus haut, l’article 6 de la loi du 12 juillet 1905 attribue compétence aux juges de paix pour statuer sur les litiges entre les Compagnies de chemins de fer, les expéditeurs ou destinataires, rela-'tifs à la perle à l’avarie, au détournement d’un colis postal et aussi aux retards apportés à la livraison. Or, l’article 7 du décret du 27 juin 1892 qui détermine les taxes et conditions d’envoi applicables aux colis postaux est ainsi conçu :
- « Sauf le cas do force majeure, la perte, la spoliation d’un colis postal donnera lieu, au profit de l’expéditeur ou, à défaut, eu sur la demande de celui-ci, du destinataire, à une indemnité correspondant au montant net de la perte, de l’avarie ou de la spoliation, sans que cette indemnité puisse lou efois dépasser pour les
- colis ordinaires, 15 ou 25 francs, suivant que leur poids n’excède pas ou excède 3 ki ogrammes. »
- Il est manifeste qu’il y a défaut de concordance entre les deux textes : le décret de 1892 ne visant que les cas de perte, spoliation et avarie, et la loi de 1905 y ajoutant les retards dans la livraison.
- En conséquence, le jugement rapporté décide que cette dernière loi, n’étant qu’une loi de compétence du juge de paix, n’a pu déroger au décret de 1892, qui a fixé limitativement les cas de responsabilité des Compagnies de chemins de fer en matière de colis postaux. Voir dans le même sens : Cons. d’Etat, 23 novembre 900 {Rec. Gaz. Tribunaux, 1901, 1er sem., 2.16, avec note).
- CORRESPONDANCE
- M. G. M. à Neoers — Les Compagnies d’assurances contre les accidents, ont le droit de procéder à. la vérification et à l’examen de la comptabilité de leurs assurés; mais ils ne peuvent exercer ce contrôle que pendant la durée du contrat où dès son expiration ou sa résiliation.
- Sur ce point, le Tribunal de commerce de Marseille a décidé, par jugement du 11 février dernier, que la demande de contrôle, survenue plusieurs mois après la fin du contrat, doit être considérée comme tardive et irrecevable, sauf en cas de fraude alléguée et précisée.
- M R L à Niort. — En cas de perte d’une lettre de change revêtue de l’acceptation du tiré, lorsque cette perte se produit axant l’échéance, le tireur ne peut substituer à ce titre une nouvelle traite qu’à la charge par lui d’obtenir une ordonnance du Président du tribunal de commerce et de présenter une caution garantissant le tiré et le tiers porteur régulier du titre perdu, dans le cas où ce titre perdu viendrait à être retrouvé, contre les conséquences du paiement affectué.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de o fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du
- Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant le mois de Janvier des années 1909^ 1910 et 1911
- II PO RTATIONS
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k.
- Brésil......
- Haïti.......
- Guatémala. .
- Antre? pays.
- Totaux ....
- Bois de teinture moulus............
- Garance en racine, moulue ou en pailie. ..
- Curcuma en racine........................
- — en poudre..............................
- Quercitron...............................
- Lichens tinctoriaux......................
- Ecorces à tan, moulues ou non............
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles.........
- Moulus............ - ....................
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues .....................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales....
- Safran...................................
- Autres teintures et tanins............... Cochenille...............................
- Kermès animal........................... Indigo...................................
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu.................................
- Cachou en masse..........................
- Rocou préparé............................
- Orseille préparée, humide en pâte........
- — sèche (cudbéard ou extrait).
- Extraits debois de teint.et d’autres espèces : Garancine.................................
- Autres....................................
- Teintures dérivées du goudron de houille : Acide ............................ Alizarine artificielle....................
- Autres .......................
- Outremer ................................
- Bleu de Prusse............................ Carmins communs...........................
- — fins....................................
- Vernis à l’alcool.... ...................
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées.................
- Ocres broyées ou autrement préparées... Verts oe Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes........... Verts de montagne,de Brunswick et simil. Talc pulvérisé................ Couleurs non dénommées...................
- S
- a
- © B
- Quantités livrées à la consommation r . . EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1911 1910 1909 1911 1 4910 1909
- 700 2.592 991 4.283 85 3.486 310 2.913 4.179 2.946 3.742 45 59 285 539 4 1.892 1 127 53 1.397 38 90 14 1.136 1.130 49 1.915 3.689 11 2 362 1.541 42 3.956 90 2 535 140 2.167 1.688 3.578 2.134 26 25 127 82 144 1.760 56 6 16 81 1.352 90 1C3 10 1.225 1.067 5 123 1.658 4.492 192 2.617 232 3 041 114 364 1 264 92 1.844 2.603 2.905 1.645 77 193 727 85 4.441 7 4 242 35 751 164 . 57 12 744 214 4 36 1.517 2.824 Bois de teinture en bûches. 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles..... » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran. » Autres teintures et tanins. » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orseile préparée,-humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint.et d autres espèces: Garancine » Autres : Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : . Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres.... » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool ... » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées. » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 50 10 91 16 38 6.908 48 6 29 143 26 27 160 2 24 1 3 78 789 61 1.746 2 612 82 1 532 34 2 39 1.405 25.653 31 3 5.656 404 3 7 s 41 5.250 48 4 17 88 66 86 1 37 6 9 24 2.172 1.814 1.250 182 5.963 11.381 59 390 1.689 156 3 64 1.544 28.181 29 8.410 178 94 6 33 / " . 310 4.587 ' 13 214 75 1.188 282 48 12 23 95 8 7 5 1 791 1.662 2,195 289 3.376 8.313 171 729 83 1 4 105 1.291 17.709 42 1 6 2 758 198
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- &:
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLAGE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10 %......... 35 » n »....................35 » .... 31 » » azotique (voir acide nitrique) ,...».» » muriatique 22' chimiq. pur .......32.25 » ».........20/21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36 chimiquement pur......5?...» » »................................40’...............................»..........................58 » » oxaliqus ........................ 68.....................50
- * phénique cristallisé 35 *..... 120 » » » neige 160 » » » liquide 07/98 ambré. 33 « » phosphorique 60‘ 200 » » » 45* 90 » » sulfureux par 15 touries .4 50 » sulfurique 53* 5 25 » » 60’ environ.. . ....6 50 » » 66* » . .....8 25 » » 66* chimiq. pur.........34 » » • au soufre 16......» » tartrique 1er blanc 210 » Alcali volatil du gaz 22*.... » 30 » » » 28/29'.. ...... 58 »
- Alun épuré............................... 19 50 » ordinaire.............................. 15............................» » de chrome............................................................................................... 40...........................» Arseniate de potasse................... 150.................»
- • de soude cristallisé............... 50 »
- Arsenic poudre..................... ... 35 »
- » rouge (voir à Orpin)............... » » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.)........ 40 »
- L’hecio
- « lourde industrielle.................... 36 »
- » légère................................. 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français............ 17 50
- Bi-chromate de potasse................... 78 »
- » soude................... 68 »
- Bisulfite de chaux 11*.................... 8 50 » potasse................................ ...........................87 50 »..................................soude 30'............................... 1?.............................» V »......................................35’.................................. 13................................»
- Borax raffiné en cristaux................ 49 » » poudre................................ 51.............................50 Carbonate de soude cristallisé...........................6 50
- Carbure de ca'cium (H. P.)............... 28 »
- Caséine insoluble..................... 110 »
- » solubilisée........................110 » Cérésine blanche.....................<•••..............225 .» n jeune natur. orange ou rouge 190 »
- Chlorate de potasse cristaux......... 107 50
- • poudre......... 112 50
- Chlorate de soude........................115 »
- Chlorure de baryum cristal.isé....... 17 »
- • cal'ium fondu........................ Il » » carbone (Tetra)...................... 90 » » chaux 105/110'....................... 17 » » magnésium fondu...................... 12 »
- zinc 48 exempt de fer... 20 » » 45* ordinaire.......... 1 *
- Chromate jaune de potasse .... ... 140 » Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 125 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 75
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 » Les 100 k. i végétaledu Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière 175 » » en poudre.... 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge » ... 325 » Dextrine blonde citron 53 » » blanche 53 » Les 100 litres Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé.................. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo
- “ Diamant ............................. 4 89 »........................demi-blanche Rousselot superfine " Or ”................................... •..............................3 70 »........................Jacquand-Coignet ..........3 35 »........................poudre pour bains.................1 25 Les 160 k ’ Glycérine blanche pure 30*.. 240 »
- I » » industrielle 28 .. 200 » • blonde claire extra 28*.. 195 » » » ordin. 28*.. 175 » » brune 115 » ! Hyposulfite de soude photographique. 20 » Le k. | Iode bi-sublimé 29 » ! Lessive caustique de potasse 36'... 33 » » » 40'... 43 » * » de soude 36'. • 12 50 Menthol boite d’origine 2 k 500.... 26 » j Les 100 k. Métabisulfite de potasse cristallisé . 9'0 »
- L’hecto
- . . 95 » Les 100 k.
- Méthylène 90'(H. P).
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 » pulvérisée......................... 18 50 ».................en bâtons hexagonaux..................23 » ».............................en boules........................en sacs....................22 » »...................sublimée. .. .en sacs.................21 » Nitrate de.........................plomb ...................... 80....................»
- Orpin................................ 80 » Oxyde..................d’antimoine blanc............... 65 » Le kilo ».....................................de..........................chrome vert........................ 3 » ».....................................de..........................cobalt noir....................... 17 50 s a gris............................................................................................. 19 » Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 175 » » d’étain........................« • 365 » a de nickel vert......................... 4 50 »....................................» noir.................................. 5 25 > d’urane............................... 39 » Ozokérite (H. P.),,....................175à 225 »
- Panama (Quillay) ....................... 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50' (H.P.) 75
- » » » 50/52* (H.P.) 85
- Permanganate de potasse................................................... 130
- Polysulfure de potassium................................................... 52
- Potasse d’Amérique véritable....... 95 »..................................imitation d’Amérique 66/70. 39 »..................................».................................52/55- 33 »..................................».................................45*... 30 »..................................caustique 70/"5 plaques.... 60 »..................................perlasse Ire qualité,............. 106 »..................................» ordinaire 75/80 *... 50 » rose factice 90/92 *... 25
- Prussiate jaune de potasse ............................................... 110
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 » neige » 10 » raffiné neige (de potasse)... 57 » » masse 58 Sel ammoniac blanc pour piles .... 60 » » gris en pains 115 » d’étain 52 % 230 » de soude Solvav 90/92 13 » > ’ 65/70... 22 » » 75/80 23 » » 80/85... 24 Silicate de soude neutre 35/37 8 » » alcalin 45*..... .. 10 » de potasse industriel 18 » » pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 » 70/72. 30 60 62 plaquettes.... 32 » 70/72 33 Sucre de lait en poudre.. 125
- Soufre en canons........................................................... 18
- » (fleur)............................. 20
- Sulfate d’alumine épuré.................................................... 16 ».............................................................exempt de fer 19
- Sulfate de magnésie industtiel..... 8 »..................................manganèse sec..................... ..... 53 »..................................nickel ammoniacal (double). 85 »..................................» pur (simple).................... 95 »..................................soude ............................ 6 »..................................zinc exempt de fer aiguilles 20 »..................................».................................ordinaire 20
- Sulfure de sodium......................................................... 19 » potasse................................................................... .................................................................32 » carbone (H. P.)......................................................... 55
- Tartrate neutre de potasse ................................................230
- » » » »
- » » »
- » B » »
- 50 »
- »
- 50 »
- »
- 50
- 50
- 50
- 50 »
- 50
- B
- »
- 50
- 25
- 75
- 25 »
- » »
- »
- 25 B »
- » » »
- » B »
- B
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot • :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, » 2e qualité.. 8 » à » 3e bonne .... 650 » 3e inférieure. 6 »
- » Sisal, Yucatan.. 7 50
- 9 ”
- 7 50
- 6 50
- 8 »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- » Honduras......... 7 50
- » Tabasco.......... 5 40
- » Haïti Cap....... 5 50
- » Fort-Liberté..», » »
- » Aquim................ 5 50
- » St-Marc.......... » »
- » Gonaïves........ » »
- » P.-de-Paix ...... » »
- » ................ 5 20
- » Saint-Domingo... 5 »
- * Martin. et Guadel. 4 »
- » Guadeloupe....... 5 25
- -aune Cuba et St-Yago... » »
- * Manzanille......... » »
- » Tuspan............ » »
- » VeraCruz......... » »
- • Tampico........... » »
- * ....................... » »
- * Haïti.......... . . » »
- • Jamaïque................ » »
- . * BarceletP. Cab .. » »
- • Rio Hacha........... » »
- • Çarth. et Savan ... » »
- » Maracaïbo........... » »
- • Fustet....... 100 k. » » • Corinto......... . » »
- » Amapala ...50 kil. » »
- Rouge Brésil Bahia. ... » »
- * Calliatour.. 100 k. » »
- » Lima.........50 k. » »
- » Ste-Marthe........ » »
- » Brésillet......... » »
- » Sandal......100 k, » »
- ” Sapan.........50 k. » »
- • Quebracho 100 k. 110 »
- • Pernambuco,50 k 20 »
- 8 » 5 50
- 5 60
- » »
- » » » »
- » »
- » » » »
- 5 25
- 4 25
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- » » )) »
- » » » »
- O »
- » »
- 115 »
- 30 »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 50 » 55 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. . 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 60 kil..........
- 11 50 15 »
- Indigos
- On cote :
- o Le 1/2 k.
- Bengale b. viol. r. à surf .. 4 » 6 »
- * ord. et b. moy. ... 2 50 3 75
- ......................•........ 2 » 3 75
- ............................ 1 50 3 50
- Guatemala beau à Bor.......... 2 25 3 25
- » ordinaire à bon... 1 25 2 25
- Rocou
- Antilles............ 1/2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- . . TINCTORIAUX
- nis étoilé ........ 215 » » »
- " verts Malte........ M » M »
- " Russie............. 65 » » »
- " Levant............. 60 » „ »
- Espagne . .......... 75 » » »
- Albumine d’œufs.......... ... 5 50
- Bois de Campèche............... 15 »
- » réglisseSmyrne sort. 25 »
- » » Tortose....... M »
- Cachou brun................... 70 »
- Cannelle Chine . ............ 125 »
- » Ceylan...................... 260 »
- Canefice en sortes............ 35 »
- » gravelées ................... 50 »
- Cochenilles grises.............. 2 75
- » 3 »
- » noires ord................. 2 20
- » » extra........ 3 »
- Coriandre...................... 45 »
- Cumin Malte................. 100 »
- » Grèce ...................... 65 »
- Curcuma Bengale............ 50 »
- » Madras...................... 45 »
- » Cochin...................... 55 »
- Encens en sortes............... 70 »
- » larmes...................... 130 »
- Essence Badiano.......... ... 13 »
- Fenouil........................ 70 »
- Fenugrec...................... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes.... » »
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- • » ordinaires 130 »
- » blanches........ 115 »
- » de Chine.........120 »
- Gambier........................ 70 »
- Gingembre..,...................125 »
- Girofles Zanzibar............. 165 »
- Tamarin Madras................. 32 »
- » Pondichéry................... » »
- Gommes :
- Arabiques..................... 100 »
- Aden courante................... » »
- » supérieure.................. » »
- Sénégal bas fleuve............. 90 50
- » Galam....................... 90 »
- Damar, Batavia........... 160 »
- » Singapore Ire.............. 130 »
- » » cour. ... 12 0 »
- Sandaraque lav. supérieure.. 170 »
- » quai, bonne cour. 160 »
- Laque orange fine ........ .. 250 »
- » mi-fine.......... . 225 »
- Cerise A. C................... 240 »
- ! Graines jaunes Perse. ...... 80 »
- » moutarde de Sicile. 80 »
- » » Barri.. 82 »
- » » Bombay 65 »
- Indigo Bengale.............. 12 »
- » Java.... .................... 6 »
- » Kurpach............... .... 7 »
- » Madras........................ 4 »
- | Mannes en larmes......... 8 25
- » débris................ 5 25
- » Geracy .............. 4 25
- Noix muscade n‘ 1........... 5 »
- » 2....... 4 »
- » 3.. ........ 3 »
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40 »
- Résine Amérique brune .. . 28 »
- » » blonde.... 29 »
- » » blanche... 35 »
- » Bayonne brune...... 28 »
- » » blonde..... 30 »
- » » blanche.... 38 »
- Rocou Pér olat................ 110 »
- Safran Valence en feuille.... 95 »
- Sagou perlé.................... 55 »
- ( Séné en sortes.............. 45 »
- » follicules.................. 225 »
- 1 Salsepareille couronne..... 4 40 »
- » Tampico................... 120 »
- Sel ammoniaque gris .......... 145 »
- » blanc...................... 115 »
- 1 Styrax liquide..............150 »
- /
- a
- 30
- 90
- »
- 3
- » » »
- 15
- 9
- 6
- co —
- 30
- » »
- »
- 50
- 50
- »
- » »
- a
- »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- Borax raffiné...................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil,, marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux..............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 60/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible........ .........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés........ » 38/39 degrés....
- Silicate de soude................. » logé............................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des S,lins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate »
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt. ............»...........
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone..................
- Sulfate d’ammoniaque 20* d’azote anglais........................ ..
- Id. français......................
- 10
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- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les iniiiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Quelques points de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impres-sion (suite). - La teinture des chiffor s et des effilochages (suite et fin). — Notre service de contentieux. — La technologie chimique du noir d’aniline (suite). — Convention franco-portugaise — Loi modifiant l’article 2272 du code civil. — Les lois ouvrières (suite). ’- Les transports. — Informations.— Jurisprudence.— Bibliographie. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché. — Annonces.
- QUELQUES POINTS de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression
- Par M. Ch. Glen (i)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Moteurs. — En installant les moteurs, il est sage de prévoir une marge de 20 0/0 pour le rendement en force, et dans les usines de teinture et d’impres-slon, les unités individuelles, c’est-à-dire les ma-chines pourvues chacune de leur propre moteur,qui, bien que plus coûteuses comme premier établisse-ment, permettent une production plus rapide et, par suite, un rendement plus élevé. Il est prudent égale-ment d’avoir autant de moteurs interchangeables par"Monduit ^^ourna^°f Society ofDyers and Colourists,
- que possible et, par suite, une fois qu’on s’est décidé pour un type ou une marque donnant satisfaction, de s’en tenir à ce type. Comme on le sait, il n’y a pas de perte de force lorsque le moteur est arrêté, pas de perte par rayonnement comme dans les machines à vapeur, il y a moins de bruit, moins de saleté, moins de chaleur et la marche est beaucoup plus constante et d’un meilleur rendement. Dans bien des cas, des appareils de contrôle sont nécessaires lorsqu’on a besoin de vitesses différentes, mais il est aisé d’ajuster ces appareils de manière que le maximum de vitesse puisse presque toujours être utilisé.
- On discute beaucoup, de temps en temps, sur la question de savoirsi les moteurs doivent être couplés directement sur les machines, ou s’il vaut mieux employer des transmissions. Personnellement, j’ai toujours préféré la transmission chaque fois qu’il y a le moindre danger de voir un obstacle s’introduire dans la machine. A la différence de la machine à vapeur, le moteur ne s’arrête pas lorsque le maximum de force est atteint, mais sa force continue à s’accroître jusqu’à ce qu’il se produise l’un des 4 cas suivants : 1° la bougie peut brûler ; 2° le relai de surcharge, s’il y en a un, peut marcher, ou ne peut pas marcher; 3° ce relai peut brûler; 4° l’obstacle peut être brisé. Si le moteur est couplé directement, c’est là un accident sérieux ; mais avec une transmission, c’est cette dernière qui amortit le choc
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- et si l’obstacle est de dimensions dangereuses, la transmission glisse simplement sur la poulie. Selon mes informations, cette manière de voir est assez généralement acceptée à l’heure qu’il est, et tous ceux qui remplacent leurs moteurs installent des transmissions.
- Il y a beaucoup de cas où la transmission est absolument inutile et où il n’existe pas de danger d’obstruction,‘mais dans les machines à blanchir, à teindre, à sécher et autres types sujets à des chocs subits causés par la marche défectueuse du tissu; je crois que la transmission est le seul moyen recommandable de transporter la force. Cependant, les courroies donnent souvent des ennuis, quand il y a des variations de température, et surtout au moment de la mise en marche. Ces inconvénients peuvent être évités en doublant ou en triplant les courroies, ce qui les empêche de glisser ; le même principe est applicable à une transmission marchant à force réduite.
- En fixant les vitesses, il faut être absolument sûr de la capacité de sa machine et savoir également à quelle vitesse on peut produire de l’ouvrage bien fait et bien fini. Cependant, pour les grandes vitesses, il importe de noter que : 1° la machine doit être tenue en parfait état ; 20 elle doit pouvoir produire un bon rendement ; 3° il faut plus de force ; 4° il fauts’attendreà une usure plus rapide de la machine.
- Quel est maintenant le résultat global de nos tentatives d’obtenir des économies et d’accroître le ren_ dement. Durant les cinq dernières années, nous avons réalisé, comparativement à la période précédente, une économie moyenne de combustible de 14 1/2 0/0 ; pour les années 1907-1908 considérées ensemble, cette économie a atteint 17 0/0, avec une augmentation considérable du rendement de la production. Il est impossible de comparer deux usines et, en fait, les différences toujours croissantes de genres, de dimensions et de qualité rendent toute comparaison difficile.
- Constructions. — Il est extrêmement difficile, en construisant, de prévoir l’avenir, et chacun doit s’en rapporter à soi-même pour les nécessités de son genre d’affaires. En général, les architectes lo
- caux sont inutiles pour des constructions de ce genre; c’est au chef de l’entreprise de fixer les dimensions et la nature des bâtiments nécessaires ; il faut donc qu’il en sache assez pour pouvoir veiller à ce que le travail soit bien fait. Chaque département devrait être pourvu d’un système de canalisation complet, avec une ou plusieurs citernes se déversant dans un égout commun. Des regards doivent être placés à tous les angles et aux parties sujettes à se boucher : si possible, il faut éviter de placer du béton sur le plafond d’un canal. Les machines employant de grandes quantités d’eau doivent avoir leurs déversoirs spéciaux gouvernés par des vannes, de manière à pouvoir exécuter les réparations sans entraver la marche des autres machines.
- Les murs ne devraient être construits qu’en ciment. Les frais de construction sont plus élevés, mais finalement, il y a économie. On évite les repiquages prématurés, et s’il faut y pratiquer des trous ou des ouvertures, cela peut se faire sans traverses et dans de grandes dimensions, tandis qu’avec la chaux, ce n’est possible que dans une mesure très restreinte.
- (A suivre.)
- LA
- TEINTURE DES CHIFFONS ET DES EFFILOCHAGES
- Par Geo H. Bowen
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- La plupart des substances colorantes à l’alizarine ou au chrome sont précipitées dans le bain de teinture ; si une partie de chrome non fixé coule avant la teinture, cela forme une laque colorante qui adhère mécaniquement aux fibres, mais qui s’en va facilement au moindre frottement, quand le tissu est sec.
- Les substances colorantes de la série méta-mono ou autochrome, susceptibles d être mordancées ou teintes en un seul processus, ne présentent d’ailleurs pas cet inconvénient. Le meilleur remède à ce précipité au bain consiste en une cuisson prolongée de la matière première décolorée et, s’il y a lieu,
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- une addition d’acide lactique ou oxalique pour fixer complètement le chrome avant la teinture. Le précipité ne se produit d’ailleurs que lorsqu’on a dû employer du chrome en excès ou encore lorsque le processus de décoloration a été fait trop vite.
- Les chiffons et les shoddys non carbonisés sont communément teints à l’aide de simples substances tinctoriales pour mi-laines, mais comme ni ces dernières, ni les colorations primitives ne sont solides, on ne peut s’attendre à aucune solidité pour la teinte du produit fini.
- Si les circonstances l’exigent, on peut aussi employer divers colorants directs développés et traités par des processus ultérieurs, mais les frais de ces manipulations sont plus élevés que ceux de la carbonisation.
- La décoloration au chrome peut être employée pour les tissus contenant du coton ; il ne faut cependant pas faire usage de plus de 2 o/o de chrome et 3 o/o d’acide; au bout d’une demi-heure on ajoute environ i-i 1/2 litre de bisulfite de soude lequel donne bientôt à la coloration de la solution et du mordant au chrome une teinte verdâtre. La cuisson est alors prolongée et l’on trouvera que, dans ces conditions, le coton est également mor-dancé au chrome et que toute la matière absorbe assez uniformément les mordants colorants.
- Plus d’un teinturier doutera de ces donnés, mais il est à même de les contrôler par lui-même très facilement et de se rendre compte de leur véracité; pour cela il suffit d’en faire l’essai dans un seau avec un petit lot mélangé de laine blanche et de coton : le résultat sera facile à observer.
- La qualité le plus souvent ordinaire de ces effilochages donne fréquemment lieu à l’idée erronée que ces matières premières ne nécessitent que fort peu de soin au cours des manipulations, mais c’est précisément pour cela que parviennent au teinturier tant de plaintes au sujet de marchandises défectueuses.
- Le peu d’uniformité de la matière exige, en effet, bien plus de soins que la bonne laine pure, car lorsque les effilochages sont mélangés à la laine de belle qualité, ce mélange filé et tissé doit répondre
- aux exigences delà clientèle ; l’origine ordinaire de la matière première nécessite des apprêts et d’autres procédés afin que les tissus produits puissent remplir leur but.
- Si les effilochages et les chiffons n’étaient pas convenablement reteints, nous ne serions pas en état d’employer si avantageusement cette matière première, laquelle serait de ce fait relativement sans valeur.
- Actuellement on ne peut différencier les effilochages de la laine teinte qu’au microscope par leur staple plus court et les brisures des extrémités de la fibre. Mais ce perfectionnement ne peut être obtenu que par un traitement soigneux de la matière première et une manipulation intelligente du teinturier.
- (Traduit spécialement de Textil Colorist par le Moniteur de la Teinture.)
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- LA TECHNOLOGIE CHIMIQUE
- DU NOIR D’ANILINE Par M. Arthur-G. Green (1) (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Ën ce qui concerne le stade suivant, c’est à dire la formation de noir inverdissable, les données bibliographiques sont encore plus contradictoires et plus difficiles à coordonner. Tandis que les premiers observateurs (par exemple Liechti et Suida) admettent l’intervention de' l’oxygène, Willstaetter et Moore, au contraire, supposent qu’il s’agit d’une polymérisation. Ils obtiennent, à partir de Vimide rouge par chauffage avec de l’eau en tube scellé, une substances qu’ils appellent noir de polymérisation et qui paraît avoir des propriétés très voisines du noir d’aniline inverdissable, mais à l’analyse on trouve des nombres qui correspondent à la formule (CA‘.5Az)«.D‘après l’opinion des auteurs, ce noir de polymérisation doit avoir un poids moléculaire correspondant à x = 8 au minimum et il doit être représenté comme une indamine complexe à chaîne ouverte. Cette hypothèse me semble difficile à concilier avec les propriétés de ce composé (stabilité vis-à-vis des acides, etc.). Il me paraît plus probable qu’il dérive de l’imine rouge par transposition moléculaire interne plutôt que par polymérisation véritable et qu’on doive lui attribuer comme à la substance primitive une molécule en C48•
- Le noir inverdissable diffère de la nigraniline
- (1) Traduit de Journ. of the Society Dyers and Colou-rist, par Moniteur (Juesneville.
- par les caractères suivants : a) il a une nuance plus noire et plus violette ; b) il n’est pas transformé en éméraldine par l’acide sulfureux ou les autres réducteurs ; c) les acides minéraux sont sans action sur lui; d) il est réduit par l’hydrosulfite de sodium à l’état de leuco dérivé brun pâle qui régénère rapidement le colorant noir primitif à l’air. Cette dernière réaction, conformément à la règle énoncée par Green (i), s’explique par la présence d’une liaison orthoquinonique (groupe des azines).
- Il y a longtemps que l’on sait que, pour obtenir un noir complètement inverdissable par l’oxydation subséquente de l’éméraldine, la présence d’aniline est indispensable (2). En réalité, la production du noir inverdissable ne consiste pas simplement en un degré plus avancé de la nigraniline, mais en une condensation de cette dernière avec une nouvelle quantité d’aniline. L’allure du noir inverdissable àla réduction me porte à croire que ce composé renferme le groupement phénylazonium et présente avec l’éméraldine les mêmes relations que la safranine avec l’indamine la plus simple. Cette hypothèse est rendue vraisemblable par les considérations suivantes : a) les noirs inverdissablesse formen,t quoique plus ou moins facilement suivant le cas, lorsque l’on condense l’éméraldine avec des autres amines aromatiques primaires, telles que l’orthotoluidine, la paratoluidine, la parachlorani-line, l’acide sulfanilique, etc. ; b) l’éméraldine peut être convertie en noir inverdissable par ébullition avec des solutions aqueuses de méta ou paraphé-nylènediamine en présence de l’air; c) la nigraniline peut être convertie en noir inverdissable par simple ébullition avec une solution d’aniline en présence de l’air ; d) le remplacement de l’aniline par la diméthylaniline ne conduit pas à un noir inverdissable.
- Ces faits conduisent à admettre que dans cette réaction c’est le groupe amidé non substitué qui intervient. Ainsi, par exemple, la paratoluidine, qui
- (1) Proc. chem. Soc., 1896, p. 226.
- (2) Mura. — Bull. soc. ind. Mulhouse, mai 1900; — Meister, Lucius et Brüning. — La Teinture du coton, vol. 1, p. 200.
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- par suite de sa position para occupée par le groupe méthyle est incapable de fournir de l’éméraldine ou du noir d’aniline par oxydation, peut parfaitement convenir pour transformer l’éméraldine ou la nigra-niline en noir d’aniline.
- Si l’on admet l’exactitude des formules de constitution proposées pour représenter l’éméraldine et la nigraniline, celle du noir inverdissable considéré à l’état de chlorhydrate devient :
- K
- N <
- Az
- AzH
- La base existe sans doute sous deux formes comme dans le cas de la safranine, c’est-à-dire à l’état de base azonium et à l’état de son anhydride, une circonstance qui serait suffisante pour expliquer les divergences d’opinion des auteurs en ce qui concerne la présence d’oxygène dans cette substance.
- Les chiffres trouvés par Willstaetter et Moore pour le chlore contenu dans le chlorhydrate du noir de polymérisation sont suffisamment exacts :
- Trouvé
- Calculé pour
- I II III C*H"Az‘Cl Cl. . . . 9,42 9,99 9,79 8,96 0/0
- Les conditions dans lesquelles la formation du noir inverdissable à partir de la nigraniline est la plus favorable, sont la neutralité de la solution, conditions qui s’appliquent précisément à la conversion du bleu d'indamine en satranine. Ceci explique Pourquoi il est possible d’obtenir un noir inverdissable sans chromage subséquent en ajoutant au noir vapeur une quantité de ferrocyanure d’ammonium suffisante pour neutraliser l’acide chlorhydrique présent (1).
- (A suivre.)
- (1) Kertesz. — Chemiker Zeitung, 1890, p. 12.
- CONVENTION FRANCO-PORTUGAISE
- Un décret en date du 20 février applique ainsi qu’il suit le tarif minimum aux marchandises d’origine portugaises :
- Le tarif minimum inscrit au tableau A annexé à la loi du 11 janvier 1892, modifié par les lois ultérieures, et notamment par la loi du 29 mars 1910, sera appliqué en France, y compris l’Algérie, à partir du 22 février 1911, aux marchandises originaires du Portugal, y compris les îles adjacentes de Madère, Porto-Santo et des Açores.
- Précédant la promulgation de ce décret, un rapport avait été adressé au Président de la République par les ministres du Commerce et de l’Industrie, des Affaires étrangères, de l'Agricul-ture et des Finances.
- Voici quelques extraits de ce rapport :
- Monsieur le Président,
- La loi du 29 décembre 1891 a autorisé le Gouvernement à appliquer en tout ou en partie le tarif minimum aux marchandises originaires des pays qui bénéficiaient à cette époque du tarif conventionnel et qui consentiraient de leur côté à appliquer aux marchandises françaises le traitement de la nation la plus favorisée.
- En exécution de cette loi, un décret du 30 janvier 1892 a décidé que le tarif minimum inséré au tableau A de la loi du 11 janvier 1892 serait appliqué en France et en Algérie, à partir du 1er février 1892, et dans les colonies et possessions françaises et les pays de protectorat de l'Indo-Chine sous les conditions et les délais prévus par l’article 3 de la loi précitée, aux marchandises originaires de la Suède et de la Norvège, de la Belgique, de la Suisse, des Pays-Bas et de la Grèce.
- Aux termes du rapport qui précède le décret du 30 janvier 1892, le bénéfice du tarif minimum s’entendait, par voie de conséquence, à l’Angleterre, à l’Allemagne, à l’Autriche-Hongrie, à la Russie, à la Turquie, au Danemark, à la Serbie, à la Perse, au Mexique et à la République dominicaine, qui, en vertu de traités non dénoncés ou de lois spéciales, jouissaient alors du tarif conventionnel.
- En ce qui concerne le Portugal qui, bien que bé-i néficiant antérieurement également du tarif conventionnel, n’était pas compris parmi les pays ci-
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- dessus indiqués comme admis au bénéfice du tarif minimum, le rapport précité s’exprimait en ces termes : « En Portugal il n’existe plus de tarif conventionnel et le gouvernement a préparé un nouveau tarif dont l’application provisoire a été autorisée à partir du Ier février mais dont il attend la mise en vigueur avant d’entrer en pourparlers avec les Etats étrangers. En outre, le Cabinet de Lisbonne se refuse, d’une manière générale, à admettre la clause du traitement de la nation] la plus favorisée. Dans ces'conditions et eu égard à l’élévation du tarif portugais, nous n’avons pas pensé qu’il y eût lieu d’appliquer, quant à présent, au Portugal le tarif minimum.
- A partir du 1er février 1892, les produits portugais ont donc été soumis à l’entrée en France aux droits de notre tarif général. Mais dans la pensée du gouvernement, telle qu’elle résulte bien du rapport susvisé, cette situation ne devait être que transitoire et il se réservait de continuer et de reprendre, le cas échéant, les négociations nécessaires pour aboutir à un accord définitif avec le Portugal.
- En fait, les pourparlers engagés avec le gouvernement portugais dès la fin de 1891 n’ont jamais été entièrement abandonnés, et à plusieurs reprises même se sont poursuivis avec activité, donnant lieu à des échanges de correspondances et à des discussions précises entre les deux gouvernements. C’est ainsi que de 1896 à 1901 nous avons présenté au Portugal plusieurs listes contenant l’indication des réductions tarifaires que nous désirions obtenir sur le tarif douanier portugais en ce qui concerne les produits intéressant particulièrement notre exportation au Portugal, mais les négociations se trouvèrent plusieurs fois ajournées et elles furent enfin suspendues, tant à cause du désir manifesté par le gouvernement portugais de réaliser certaines conventions avec d’autres pays avant de conclure avec la France que par suite de divers projets de modifications du tarif douanier portugais.
- Au mois de juin 1905, de nouvelles ouvertures furent faites par le gouvernement portugais qui
- nous offrait en échange de la concession de notre tarif minimum la tarification conventionnelle résultant pour un petit nombre de marchandises, assez différentes d’ailleurs de celles que nous exportions au Portugal, des conventions peu étendues conclues parce pays avec la Russie, les Pays-Bas et la Norvège.
- Cette proposition n’ayant pu être acceptée, le gouvernement portugais se montra disposé à examiner les réclamations particulières que nous aurions à présenter en vue d’obtenir des réductions tarifaires. Après une nouvelle enquête effectuée auprès des Chambres de Commerce, de nouvelles listes de réclamations furent présentées qui ne reçurent pas un accueil satisfaisant.
- Mais à la date du 25 septembre 1908 intervint une loi portugaise qui autorisait le gouvernement à réduire ou à maintenir pour un certain nombre d’articles les droits du tarif de 1892 en vued’obtenir des autres pays des avantages compensateuis en faveur des produits portugais ainsi qu’à élever jusqu’au double les droits du tarif général pour les marchandises originaires des pays appliquant au Portugal leur tarif maximum.
- A la suite de la promulgation de cette loi et après la signature du traité de commerce et de navigation entre le Portugal et l’Allemagne du 30 novembre 1908, le 'gouvernement portugais nous a proposé, le 19 décembre 1908, la conclusion d'une convention analogue à ce traité et comportant comme lui deux tableaux annexés, le tableau A mentionnant les modi-fications et les relèvements que le gouvernement portugais se réservait la faculté d’apporter au tarif douanier de 1892, le tableau B indiquant les réductions qui pourraient être apportées audit tarif, étant entendu que toutes ces réductions seraient applicables aussitôt qu’une des majorations prévues au tableau A serait mise en vigueur. A ces ouvertures nous avons répondu par des contre-propositions tendant, d’une part, à la diminution d’un certain nombre des majorations inscrites au tableau A ; d’autre part, à l’addition au tableau B de plusieurs réductions nouvelles en faveur de produits intéressant plus spécialement la France.
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- Les négociations se poursuivirent assez laborieusement pendant les années 1909 et 1910, au cours de laquelle le traité germano-portugais ayant été mis en vigueur le 6 juin, le gouvernement portugais décida, par un décret du 30 juin 1910, de fixer au Ier janvier 1911 l’application de la loi du 25 septembre 1908 et de porter au double les droits de douane et de navigation à l’égard des pays n’ayant pas de convention commerciale avec le Portugal. L’entente définitive paraissait sur le point de se faire lorsque survint, les 4 et 5 octobre 1910, la révolution portugaise, suivie de la proclamation de la république et les négociations se trouvèrent encore une fois interrompues.
- Mais le gouvernement provisoire portugais, qui avait, par décret du 31 octobre 1910, décidé d’ajourner toute application delà loi des surtaxes jusqu’à la réunion de l’Assemblée constituante, a proposé de conclure, en attendant qu’une convention définitive intervienne entre la France et le Portugal, un modus vivendi provisoire, basé sur la clause de la nation la plus favorisée et comportant de notre part l’octroi du tarif minimum aux produits portugais ; de la part du Portugal, l’application à nos produits des tarifs actuels les plus réduits résultant des traités conclus par ce pays avec la Russie, la Norvège, les Pays-Bas, etc., et la mise en application immédiate de certaines réductions de droits prévues au tableau B du traité germano-portugais.
- Il ne nous a pas paru possible de nous refuser à examiner cette proposition qui nous permettait d’entrevoir la cessation de l'état de choses existant depuis 1892 entre la France et le Portugal, seul pays d Europe dont les marchandises fussent demeu-rées soumises au tarif général à l’entrée en France et d’obtenir, en faveur d’un certain nombre de nos Produits, certaines améliorations tarifaires susceptibles d’avoir une heureuse influence sur le développement de nos exportations dans ce pays, qui atteignent annuellement le chiffre de 23 millions de francs environ, alors que les importations du Portugal en France ne s’élèvent qu'à 9 millions de francs en moyenne.
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- A la suite de nos nouvelles réclamations-le gouvernement portugais a consenti à nous accorder, outre le bénéfice des droits conventionnels les plus réduits résultant des traités conclus par le Portugal avec divers pays, les réductions de droits suivantes :
- Désignation Droits en reis (1)
- Extrait pour la teinture.
- Le kilogr............................ 2 au lieu de 3
- Dans ces conditions, l’accord a été réalisé avec le gouvernement républicain portugais, par un échange de lettres, intervenu à Lisbonne le 17 février 1911.
- Aux termes de cet accord, nous accordons, en échange des concessions ci-dessus, le bénéfice du tarif minimum du Portugal, y compris les îles Madère, de Porto-Santo et des Açores, étant entendu que les produits des îles portugaises du Prince, de San-Thomé et du Cap-Vert, importés en France par le port de Funchal, continueront, comme actuellement, à être considérés comme transportés en droiture.
- LOI
- Modifiant Varticle 2.272 du Code civil et substituant la prescription de deux ans à la prescription d'un an en ce qui concerne les marchands.
- Le Sénat et la Chambre des députés ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
- Article premier. — Le paragraphe 2 de l’article 2.272 du Code civil est supprimé.
- Le paragraphe 6 est complété ainsi qu’il suit :
- « L’action des marchands pour les marchandises qu’ils vendent aux particuliers non marchands se prescrit par deux ans. »
- Art. 2. — La présente loi est applicable à l’Algérie et aux colonies.
- La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’État.
- (1) Le réal vaut environ 0 fr. 0054, ce qui fait 0 fr. 05 pour 10 reis.
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- LES LOIS OUVRIERES
- LOI PORTANT CODIFICATION DES LOIS OUVRIÈRES (Livre Ier du Code du Travail rt de la PR-VOYANCE SOCIALE).
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- CHAPITRE III. — DES RETENUES SUR LE SALAIRE Section I. — Règles générales
- Art. 46. — Aucune compensation ne s’opère au profit des patrons entre le montant des salaires dus par eux à leurs ouvriers et les sommes qui leur seraient dues à eux-mêmes pour fournitures diverses, quelle qu’en soit la nature, à l’exception toutefois :
- 1° Des outils et instruments nécessaires au travail ;
- 2° Des matières ou matériaux dont l’ouvrier a la charge et l’usage ;
- 3° Des sommes avancées pour l’acquisition de ces mêmes objets.
- Art. 47. — Tout patron qui fait une avance en espèces, en dehors du cas prévu par le paragraphe 3 de l’article précédent, ne peut se rembourser qu’au moyen de retenues successives ne dépassant pas le dixième du montant des salaires exigibles.
- La retenue opérée de ce chef ne se conforme ni avec la partie saisissable, ni avec la partie accessible déterminée à l’article 58.
- Les acomptes sur un travail en cours ne sont pas considérés comme avances.
- Les appointements vises à l’article 57 du présent livre sont pour l'applic. tion des règles contenues dans le présent article et dans l’article 46, assimilés aux salaires des ouvriers.
- Section II. — Des règlements de comptes entre les maîtres d’ateliers et les négociants
- Art. 48. —Tous les chefs d’ateliers sont tenus de se pourvoir au Conseil de prud’hommes d’un double livre d’acquit pour chacun des métiers qu’ils font travailler, dans la huitaine du jour où chacun de.ces métiers commence à travailler.
- Sur ce livre d’acquit, paraphé et numéroté, ce qui ne peut leur être refusé lors même qu’ils n’ont qu’un métier, sont inscrits les nom, prénoms et domicile du chef d’atelier,
- Art. 49. — Il est tenu au Conseil de prud’hommes un registre sur lequel lesdits livres d’acquit sont inscrits ; le chef d’atelier signe, s’il le sait, sur le registre et sur le livre d’acquit qui lui est délivré.
- Art. 50. — Le chef d’atelier déposera le livre d’acquit du métier qu’il destine au négociant manufacturier entre ses mains, et peut, s’il le désire, en exiger un récépissé.
- Art. 51. — Lorsqu’un chef d’atelier cesse de travailler pour un négociant, il est tenu de faire noter sur le livre d'acquit par ledit négociant, que le chef d’atelier a soldé son compte, ou dans le cas contraire, la déclaration du négociant spécifiera la dette dudit chef d’atelier.
- Art. 52. — Le négociant possesseur du livre d’acquit le fera viser aux autres négociants occupant des métiers dans le même atelier, qui énonceront la somme due par le chef d’atelier dans le cas où il est leur débiteur.
- Art. 53. — Lorsque le chef d’atelier reste débiteur du négociant manufacturier pour lequel il a cessé de travailler, celui qui veut lui donner de l’ouvrage fera la promesse de retenir la huitième partie du prix des façons dudit ouvrage en faveur du négaciant dont la créance est la plus ancienne sur ledit registre, et ainsi successivement dans le cas où le chef d’atelier a cessé de travailler pour ledit négociant, le consentement de ce dernier ou pour cause légitime; dans le cas contraire, le négociant manufacturier qui veut occuper le chef d’atelier est tenu de solder celui qui est resté créancier en compte de matières, nonobstant toute dette antérieure, et le compte d’argent jusqu’à 500 fr.
- Art. 56. — La date des dettes que les chefs d’atelier ont contractées avec les négociants qui les ont occupés est regardée comme certaine vis-à-vis des négociants et maîtres d’atelier seulement, et, à l’eftet des dispositions portées à la présente section après l’apurement des comptes, l’inscription de la déclaration sur le livre d’acquit et le visa du bureau des prud’hommes.
- I Art. 55. — Lorsqu’un négociant manufacturier ! a donné de l’ouvrage à un chef d’atelier dépourvu
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- du livre d’acquit pour le métier que le négociant veut occuper, il sera condamné à payer comptant tout ce que ledit chef d'atelier pourrait devoir en compte de matières et compte d’argent jusqu’à 500 fr.
- Art. 56. — Les déclarations ci-dessus prescrites seront portées par le négociant manufacturier sur le livre d'acquit resté entre les mains du chef d’atelier comme sur le sien.
- CHAPITRE IV. — DE LA SAISIE-ARRÊT ET DE CESSION
- DES SALAIRES ET PETITS TRAITEMENTS
- Section I. — Règles générales
- § Ier. — Limitation de la saisie-arrêt et de la cession
- Art. 57. — Les salaires des ouvriers et gens de service ne sont saisissables que jusqu’à concurrence du dixième, quel que soit le montant de ces salaires.
- Les appointements ou traitements des employés on commis et des fonctionnaires ne sont également saisissables que jusqu’à concurrence du dixième lorsqu’ils ne dépassent pas 2.000 fr. par an.
- Art. 58. — Les salaires, appointements et traitements visés par l’article 57 ne peuvent être cédés Que jusqu’à concurrence d’un autre dixième.
- Art. 59. — Les cessions et saisies faites pour le payement des dettes alimentaires prévues par les articles 203, 205, 206, 207, 214 et 349 du Code civil ne sont pas soumises aux restrictions qui précèdent.
- § 2. — Procédure de la saisie-arrêt
- Art. 60. — La saisie-arrêt sur les salaires et les appointements ou traitements ne dépassant pas an-nuellement 2.000 francs dont il s’agit à l’article 57 ne peut être pratiquée, s’il y a titre, que sur le visa du greffier de la justice de paix du domicile du débiteur saisi.
- S il n’y a point de titre, la saisie-arrêt ne peut être pratiquée qu’en vertu de l’autorisation du juge de paix du domicile du débiteur saisi. Toutefois, avant . >
- accorder l’autorisation, le juge de paix peut, si les parties n’ont déjà été appelées en conciliation, convoquer devant lui, par simple avertissement, le créancier et le débiteur ; s’il intervient un arrange,
- ment, il en sera tenu note par le greffier sur un registre spécial exigé par l’article 68 du présent livre.
- L’exploit de saisie-arrêt contiendra en tête l’extrait du titre, s’il y en a un, ainsi que la copie du visa, et, à défaut de titre, copie de l’autorisation du juge.
- (A suivre )
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d'obtenir justice. malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouver là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchan-dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes; les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en mâtière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d'une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales.. aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’en-‘endent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Pans (IXe). *
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n'est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants juge-ments relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l'embal-lagedela marchandise;formalités de douane,d’octroi et de police; basespourlecalcul desprixde transport; paiement des frais de transport; remboursements ; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilisé du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison ; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de lo fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- INFORMATIONS
- Le Comité de la Bourse de Chemnitz et l'Union des filateurs saxons ont l'intention de se réunir dorénavant une fois par mois pour discuter des intérêts de l’industrie textile de Chemnitz et des environs.
- Cette innovation sera certainement bien accueillie de tous les intéressés. La première réunion a eu lieu le mercredi, 8 mars, dans la salle de l’hôtel Carola, à Chemnitz.
- Au 6 mars dernier, la section londonienne de la Society of Dyers and Colourists a tenu un meeting au Dyers Hall, sous la présidence de M. W. P. Dreaper F. I. C. Lecture a été donnée d’un mémoire de M. J. W. Lovibond-sur la Décoloration des substances colorantes.
- Dans ce mémoire, M. Lovibond fait allusion aux immenses difficultés que les premiers chercheurs ont rencontrées sur ce terrain ; il cite les nombreux travaux entrepris, le contrôle difficile des diverses théories personnelles sans qu’il en soit résulté beaucoup d’avantages réels pour l’industrie. Il donne ensuite la description et la théorie d’application du tintomètre et rend compte des résultats obtenus au cours des expériences faites personnellement au sujet de tissus aux diverses couleurs passées.
- La lecture de ce mémoire, très intéressant, a été suivi d’une discussion approfondie et d’une étude des diverses courbes données par le tintomètre.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
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- JURISPRUDENCE
- CORRESPONDANCE
- M. D à Riom.— En matière de transports par che mina de fer, les actions pour avaries, pertes ou retards, se prescrivent par le délai d’un an.
- M. R. L.} à Nantes. — Lorsqu’il y a retard dans le transport d’une marchandise qui, par sa nature, est très sujette à des fluctuations de cours, il y a lieu, pour l’appréciation des dommages-intérê s dus à l'ex-péditeur, de tenir compte, dans une certaine mesure, de l’application Je l’art. 1150 C. Civ si une baisse considérable s’est fait sentir snr cette marchandise au moment où, tardivement et par le fait du transporteur, elle est arrivée sur le marché.
- M. D. V. à Moulins. — Deux conditions sont nécessaires pour qu un debiteur puisse être déclaré en fa.il lite. Il faut que celui-ci soit commerçant et qu’il soit en état de cessation de paiement de son passif commercial.
- Les Tribunaux de commerce, quand ils constatent la cessation de paiements d’un débiteur commerçant ont le devoir de prononcer la failite de ce débiteur, sur la réquisition qui leur est faite par un créancier et ce, sans qu’ils puissent se préoccuper de l’utilité de la mesure requise et des conséquences qu’elle peut avoir
- M. L. V., à Senlis. — Le fait par un patron de renvoyer un ouvrier dès la réception d’une première saisie-arrêt pratiquée sur son salaire constitue un usage abusif du droit de congédiement.
- M C. J à Reims. — Une impasse n’a pas forcé-ment une destination publique ; elle ne peut être con. sidérée comme voie publique qu’autant qu’elle a fait l objet d’un arrêté de classement ou que la commune a accompli sur elle des actes réitérés d'entretien ou de Surveillance.
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE
- Elimination des Buées industrielles (Teintureries, Blanchisseries, Papeteries. Filatures de lin et de soie, Blanchiment et Teinture du tulle, Industries diverses), par Paul Razous, licencié ès-sciences mathématiques et Physiques, lauréat de l’Institut. Volume grand in 8, de 68 pages et 20 schémas et figures franco, 3 fr. 60.
- Les buées qui se dégagent dans un grand nombre d’opérations industrielles, notamment dans les teinture-ries, savonneries, blanchisseries, papeteries, raffineries du sucre, fabriques de produits chimiques, raffineries de salpêtre, filatures de soie, ateliers de foulonnage de chapeaux, fabriques de colles, de graisses, etc., présentent de multiples inconvénients :
- l’ Elles remplissent les ateliers d’un brouillard épais qui diminue considérablement l’éclairement, rend difficile la surveillance du personnel et augmente les risques d’ac -cidents ;
- 2 : Elles maintiennent dans un état malsain d’humidité les locaux où elles se dégagent et occasionnent chez les ouvriers l’état de gêne dû à un milieu sursaturé de vapeur d eau ;
- 3 Elles se condensent sur les parties froides de l’atelier et amènent, de ce fait, une détérioration assez rapide des tuyaux de conduite d’eau froide et de gaz, des charpentes en bois et en fer ;
- 4 ' Elles retombent en gouttelettes qui peuvent salir les pièces en teinture, le papier ou tous les autres objets en cours de manipulation ou de fabrication.
- Aussi, est-il nécessaire, tant dans l’intérêt d’une bonne fabrication que pour rendre le travail plus facile et plus hygiénique, d’éliminer les buées produites.
- C’est pour atteindre ce résultat que M. Paul Razous a décrit, dans l’ouvrage qu’il vient de publier, l’étude théorique et les dispositions pratiques permettant de réaliser l’élimination des buées.
- Des chapitres et paragraphes spéciaux sont consacrés à la résolution mathématique et physique du problème de l’élimination des buées, à la détermination expérimentale de la quantité d'eau vésiculaire ou globulaire existant en suspension dans un atelier à buées, à l'échauffement de l’air à introduire dans les ateliers, au déplacement de cet air par ventilation, aux diverses installations d’élimination des buées dans les teintureries, les filatures de soie, les filatures de lin, les industries du tulle, les blanchisseries, les papeteries, etc.
- Le remarquable travail de M. Paul Razous sera de la plus grande utilité pour les industriels et les constructeurs.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Nice. — Société Gonzalès et Dupont, teinturerie, 4, rue de la France. — Durée 10 ans. — Cap. 45.000 fr.
- Homologation de concordat
- Paris.— Mlle Foyard, teinture, 358, rue des Pyrénées.— 25% sans intérêts, en 5 ans, par 1[5, paiement un an après l’homologation.
- Maisen qui se crée
- Marseille. — Veuve Barauo, teinturerie, 62, rue Puvis-de-Chavannes.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Chemin, 21, rue des Marais. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Coindeau, 11 bis, rue de Maubeuge. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Paris. — Teinturerie, par Mme Janssen, 10, rue Milton. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Bernard, 4, rue d’Alexandrie. — Entrée en jouissance le 3 avril.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Faivre à Mlle Galopin, 10 bis, rue des Batignolles. — Entrée en jouissance le 1er avril.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Gagnepain, 200, rue Le-courbe. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris — Teinturerie, par Mme veuve Gauthron, 127, rue du Faubourg-Saint-Denis.— Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Henry à Mme Havage, 69, rue d’Amsterdam. — Entrée en jouissance le 1er avril.
- Paris. -- Teinturerie, par M. Roger-Dupont à Mlle La-houchoix, 3, villa Longchamp. — Entrée en jouissance le 20 avril.
- Paris. —Teinturerie, par Mlle Veysset à Mlle Henne-grave, 12, rue Condorcet. — Entrée en jouissance de suite.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 40 %..... 35 » » » 35 » .... 33 » » ' azotique (voir acide nitrique) , »....» » muriatique ?2: chimiq. pur ... 32.....25 » » 20,21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36 chimiquement pur. 52.» » » 40• » 58 »
- » oxalique .. . ........................ 68 50 » phénique cristallisé............35...........•....... 120 » » » neige...160 » » » liquide.97/98...ambré. 33.» » phosphorique 60-..................... 200 » » » 45’,.................. 90 » » sulfureux par 15 touries.............................4 50 » sulfurique 53'.......... 5 25 » » 60’ environ...........................6 50 » » 66'.....»........................... 825 » » 66' chimiq........pur.........34 » » • au soufre............. 16 » » tart-ique 1er blanc...................210.................» Alcali volatil du gaz 22'. 30 » » » 28,29'.................58 » Alun épuré 19 50 » ordinaire 15 » » de chrome .............................................. 40 » Arseniate de potasse...... ..........150 » » de soude cristallisé........................................50 » Arsenic poudre.. .. ...... 35 » » rouge (voir à Orpin).................... .................................... » » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ....... 40 » L’hecio » lourde industrielle 36 » » légère 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français.......... 17 50 Bi-chromate le potasse .............. 78 » ».....................................soude................................ 68.............................»
- Bisulfite de chaux 11'.......................... 8 50 » potasse......................................... ....................................87 50 » soude 30’...................................... 12....................................» »..................................................»................................................35..............................................13............................................» Borax raffiné en cristaux........................ 49 » » poudre........................................ 51.....................................50 Carbonate de soude cristallisé...........................................6 50 Carbure de calcium (H. P.)...................... 28 » Caséine insoluble................................ •..........................110 » » solubilisée.....................................HO...................................» Cérésine blanche.........................«... 225 » n jaune natur. orange ou rouge 190 » Chlorate de potasse cristaux .. .... 107 50 ».............................................poudre.................................................................................. 112 50 Chlorate de....................................soude.................................115 0
- Chlorure de baryum cristallisé..... 17 » B calium fondu.... ......11 » » carbone (Tetra)................ 90 » » chaux 105/110-......... 17 * » magnésium fondu........ 12 » » zinc 48 exempt de fer... 20 » a » 45' ordinaire.... .. 1 «
- Chromate jaune de potasse.......... 149 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 125 » Le kilo Colle de poisson de Chine en galettes 5 75 » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 » » » de Russie Saliansky
- I
- I
- |
- naturelle extra.. 27 » Les 100 k. x végétale du Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière 175 » » en poudre 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.. .. 195 » » rouge » ... 325 » Dextrine blonde citron 53 » n blanche 53 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- Emétique cristallisé................................................................................ 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” . . . .................................................................................... 4 80 » demi-blancheRousselotsu-perfine “ Or ”................... ,................................................................3 70 »................................Jacquand-Coigoet..................................................3 35 »................................poudre pour bains..................................................125 Les 100 k Glycérine........................blanche pure............30- ........................................241 » »................................» industrielle..................28 .................................200.............................» o................................blonde claire extra.............28'.................................195.............................» »................................» ordin. 28* . 175 » »................................brune .......................... ..................................115...............................» Hyposulfite de soude photographique...................................................................20 » Le k: iode bi-sublimé.................. 29 » Lessive caustique de.............potasse 36'..,.......................................................33 » »................................»...............................40'.. •..............................43 » »................................de..............................soude.........................36'. ..12 50 Menthol boite d’origine 2 k......500..................................................................26 » Les..............................100...........................k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 9’0 » L’hecto
- Méthylène 90'(H. P).............. 95 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (II. P.). 18 50 » pulvérisée ....>..«> 18 50 » en bâtons hexagonaux... 23 » » en boules... ... en sacs 22 » » sublimée. .. .en sacs 21 » Nitrate de plomb 80 » Orpin 80 » Oxyde d’antimoine blanc 65 » Le kilo » de chrome vert 3 » » de cobalt noir 17 50 » » gris 19 » Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 175 » » o’étain c • 365 » n de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 » d’urane . 39 »
- Ozokérite (H P.).,,..............175à 225 » Panama (Quillay)............... 80 8
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50' (H.P.) 75 »
- » » » 50/52' (H.P.) 85
- Permanganate de potasse................................................................................ 130 »
- Polysulfure de potassium................................................................................ 52 »
- Potasse d’Amérique véritable............................................................................ 95 » »..................................imitation d’Amérique 66/70...........................................39 » »..................................».................................52/55..............................33 » »..................................».................................45 *.•• 30 » »..................................caustique 70/75 plaques..............................................60 » »..................................perlasse Ire qualité,............. 106 « »..................................» ordinaire 75/80'... 5 0 » » rose factice 90/92 *... 25 » Prussiate jaune de potasse ........ 110 « Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 50 » neige............................»...........................10 » » raffiné neige (de potasse).. . 57 » »..................................» masse........................... 58 50 Sel ammoniac blanc pour piles .... 60 » »..................................» gris en pains................... 115 » » d’étain 52 %.. .................................... 230 » » de soude Solvay 90/92............ 13 50 »..................................».................................65/70..............................22 50 »..................................».................................75, 80........................... 23 50 »..................................».................................80/85.....................................................2450 Silicate de soude neutre 35/37..........................................................................8 » »..................................» alcalin 45*..................... 10 50 » de potasse industriel.................................................................................18 » »..................................» pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62..............en............cylindres..............................................29 50 »..................................70/72..................................................................................... 30 25 »..................................60 62 plaquettes.....................................................32 75 »..................................70/72............................. ............................ 33 25 Sucre de lait en poudre............ 125 »
- Soufre en canons ....................................................................................... 18 » » (fleur).................................... 20 »
- Sulfate d’alumine épuré................................................................................. 16 » »..........................................................................................exempt de fer 19........................................................................................» Sulfate de magnésie industiiel.........................................................................................................................................................8 25 »...........................................................................................manganèse sec.......................................................................................... 53 » ».........................................................................................nickel ammoniacal................................................................................(double)...............................................................................85 » »............................................................................................» pur (simple)...................................................................................................................................................................................95 » ».................................................................................................soude. ................................................................................................ 6 « »........................................................................................zinc exempt de fer...............................................................................aiguil’es.............................................................................20 “
- ordinaire 20 »
- Sulfure de sodium........................ 19 ” » . potasse.............................. 3?............................” » carbone (II. P.)...................... 55....................” Tartrate neutre de potasse.............. 230............?
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, conpe d’Espagne, » 2e qualité.. 8 » à 9 » » 3e bonne .... 6 50 7 50 » 3e inférieure. 6 » 6 50
- » Sisal, Yucatan.., 7 50 8”
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CO
- C..
- » Honduras....... 7 5 50 40 8 5 » 50
- » Tabasco
- » Haïti Cap 5 50 5 60
- B Fort-Liberté..., )) » » »
- » Aquim 5 50 » »
- » St-Marc )) » » »
- » Gonaïves » » » »
- » P.-de-Paix ...... » » » »
- » 5 20 » »
- » Saint Domingo... 5 » 5 25
- * Martin, et Guadel. 4 » 4 25
- » Guadeloupe 5 25 » »
- Jaune Cuba et St-Yago... » » » »
- » Manzanille » )) » »
- » Tuspan » » » »
- » VeraCruz » » )) ))
- 9 Tampico .. » » » »
- 9 Porto-1 lata )) » » ))
- 9 Haïti )) » » »
- v Jamaïque » » » »
- 9 Batcel et P . Cab .. » » » ))
- 9 Rio Hacha )) )) » »
- » Çarth. et Savan ... » » » *
- “ » » » •
- • Fustet 100 k. » )) » .»
- • Corinto )) » » »
- » Amapala . , 50 kil. » » » ))
- Rouge Brésil Bahia. . .. » )) » »
- » Calliatour.. 100 k. » » » ))
- » Lima 50 k. » » )) »
- » Ste-Marthe )) » » »
- » Brésillet » » )) »
- « Sandal 100 k. » » » »
- » Sapan 50 K. » » » »
- 9 Quebracho 100 k. 110 » .15 »
- • Pernambuco , 50 k 20 )) 30 »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 50 » 55 »
- Cochenille On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil.. 11 50 15 »
- Indigos On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf . 4 Le 1/ » 2 k. 6 B
- » ord. et b. moy. .. Kurpah . 2 2 50 3 3 75 75
- Madras. ..... 1 50 3 50
- Guatemala beau à flor .... 2 25 3 25
- » ordinaire à bon.. 1 25 2 25
- Rocou
- Antilles, 1/2 kil 0 325 0 175
- ; Albumine d’œufs............... 5 50
- ; Bois de Campêche............. 15 »
- » réglisse Smyrne sort. 25 »
- » » Tortose....... M »
- ; Cachou brun............ ... 70 »
- Cannelle Chine............... 125 »
- i » Ceylan.............. 260 »
- Canefice en sortes... ...... 35 »
- j » gravelées . ......... 50 »
- | Cochenilles grises............ 2 75
- » Zacatille....... 3 »
- » noires ord................. 2 26
- » )> extra....... 3 »
- | Coriandre............. . . . 45 »
- Cumin Malte................ .. 100 »
- » Grèce .................«... 65 »
- Curcuma Bengale . ............. 50 »
- » Madras....................... 45 »
- » Cochin ...................... 55 »
- Encens en sortes............. 70 »
- » larmes..................... 130 »
- Essence Badiano ..........« 13 »
- Fenouil .................... 70 »
- Fenugrec.................... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes.... » »
- Noix Galles vertes et noires. 160 • » » ordinaires 130 »
- » blanches......... 115 »
- » de Chine.........120 v
- .............................. 70 »
- Gingembre..,. ................ 125 »
- Girofles Zanzibar........ 165 »
- Tamarin Madras................. 32 »
- » Pondichéry.................... » »
- Gommes :
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIEs ET PRODUITS
- Anis
- »
- »
- »
- »
- étoilé
- verts Malte Russie ,... Levant , .. Espagne .
- TINCTORIAUX • . 215 » » »
- M » M »
- .. 65 » » »
- .. 60 » » »
- • • 75 » » »
- j
- |
- Arabiques................. 100
- Aden courante................ »
- » supérieure................. »
- Sénégal bas fleuve....... 90
- » Galam..................... 90
- Damar, Batavia. .......... 160
- » Singapore Ire............. 130
- » » cour. ... 120
- Saniaraque lav. supérieure.. 170
- » quai, bonne cour. 160
- Laque orange fine ...... .. 250
- » mi-fine............ 225
- Cerise A. C................ 240
- Graines jaunes Perse. ...... 80
- » moutarde de Sicile. 80
- » » Barri.. 82
- » » Bombay 65
- Indigo Bengale.............. 12
- » Java................. 6
- » Kurpach................ 7
- » Madras................. 4
- Mannes en larmes.......... 8
- » débris...................... 5
- » Geracy . .................. 4
- Noix muscade n- 1............. 5
- » 2.......... 4
- » 3.......... 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- Résine Amérique brune ... 28
- » » blon de.... 29
- » » blanche... 35
- » Bayonne brune...... 28
- » » blonde...... 30
- » » blanche.... 38
- Rocou Pér oLt.............. 110
- Safran Valence en feuille.... 95
- Sagou perlé................. 55
- Séné en sortes.............. 45
- » follicules................. 225
- Salsepareille couronne.....440
- » Tampico.................. 120
- Sel ammoniaque gris........ 145
- » blanc.................... 115
- Styrax liquide .............150
- »
- » »
- 50 » )) )> » »
- » »
- » » » »
- » )) » » »
- »
- 25 25 25
- » » » » »
- » »
- b
- » »
- »
- » » »
- » » » »
- » »
- 6 w
- » »
- 30 » .
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- 90 »
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- » •
- B »
- * B
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- » »
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- » B
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- » » » »
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- » » » » » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » B
- » » » »
- » »
- » »
- 15 » » »
- 9 »
- 6 »
- » » » »
- » »
- 6 » 4 50
- 4 50
- »
- »
- »
- » » »
- n
- » » » » » » » » »
- » » B » » » » » »
- » 30
- »
- » »
- » »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique b nitrique » »
- » sulfurique » »
- 20 degrés.......
- 36 » ........
- 40 » ........
- 66 » ........
- 50 » ......
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux..............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible........ . . .......
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible.............. ... .
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude..... ........... » logé...................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en'gare des S.lins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. » soude » 120 k.
- Nitrate de soude .................
- » potasse .........................
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés........... ....
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.......................
- Entrepôt. ..............•...........
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse........... Suif, de carbone.................... Sulfate d’ammoniaque 20’ d’azote
- anglais........................ . •
- Id. français........................
- 10 50 38 » 43 »
- 11 50 9 »
- 47 » 40 »
- 16 50 17 50
- 105 »
- 110 »
- 19 » 19 50
- 18 50 12 56
- 28 50 29 25
- 38 »
- 12 » 12 50
- 5 25 » »
- 8 75 » B 8 »
- 10 »
- 22 » 180 » 160 »
- 24 » 48 »
- 10 n 11 »
- 48 »
- 46 » 5 50
- 36 » 36 »
- 32 25 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- Ouits (unicolores)
- Blanc extra pur ..... ...... ..... 62
- b augmenté ....................... 5b
- b extra résineux .................. 56
- » pur à l’huile d’olive............. 80
- Jaune extra résineux............... 55
- Blanc exportation supérieur ..... 56
- Jaune » . 55
- Vert à l’huile de pulpes........... 57
- b ou jaune tunisien................ 53
- Brun extra pur............... .. . 56
- » augmenté... ...................... 52
- Rosé............................ . 54
- Noir......................... . .. 46
- Blanc ou suif..................... 68
- 63
- 56
- 59
- 82
- 5 7
- 57
- 57
- 58
- 55
- 58
- 54
- 56
- 48
- 7C
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-
-
- CD
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » .............. 48 49
- » talqué Ire qualité.............................................. 46 » »................................» 2e »........................... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56 »................................» Nautais....................... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits........................ 24 35
- Savons (à la batteuse)............. 42 46 {
- Marbré bleu ou rosé................ 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1' Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2' Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, èt adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- Résineux. ... ....... ............. 34 36
- Vert exportation................... 32 36
- Brun.......... .... ............ 36 40
- Noir............................ 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra.................... 41 42
- Qualités ordinaires.. ............. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- En vente au bureau du journal:
- La connaissance des matières lubrifiantes, minérales et organiques, composition des mélanges et des spécialités, leur application raisonnée au graissage des machines, essais mécaniques, physiques, chimiques, par R Erhsam, ingénieur oléographe ancien stagiaires des ateliers André Kœchlin, de filatures et de tissages.
- Un vol. in-8, conteuant 23 figures dans le texte Prix 8 fr. 10
- Pour avoir de BONS VOYAGEURS
- s'AOXOSS)) A. JC. A.
- Société de Protection mutuelle
- des Voyageurs de Commerce
- 13, boulevard de Strasbourg. — Paris
- PLACE DE_BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet............ 28 » 28 25
- Campêche coupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco..... 18 » 19 »
- » Haïti.......... 10 » 14 »
- » Martinique,Guadeloupe ................. 8 » 8 50
- Lima. .................... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré..... 8 » 12 »
- »> Madras fin.............. 5 » 8 »
- ET A LA MEDITERRANÉE
- Voyages circulaires en Italie
- La Compagnie délivre toute l’année à sa gare de Paris ainsi que dans les principales gares situées sur les itinéraires, des billets de voyages circulaires à itinéraires fixes très variés permettant de visiter les parties les plus intéressantes de l'Italie. La nomenclature complète de ces voyages figure dans le Livret Guide Horaire P.-L.-M. vendu 0 fr. 50 dans toutes les gares du réseau.
- Exemple d’un de ces voyages : Itinéraire81-1: Paris, Dijon, Mâcon, Aix-les-Bains, Modame, Turin, Milan, Venise, Bologne, Florence, Pise, Gênes, Vintimille, Nice, Marseille Lyon, Dijon, Paris.
- Durée du voyage : 60 jours.
- Prix : Ire cl. : 253 fr. 50 2e cl.: 783 fr. 20
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- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
- Fr.
- 196
- Fr.
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- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L.-M. — Franchise de 30 kil. de bagages en chemins de fer et de 100 kil e» Ire classe, 60 en 2e classe et 30 en 3e classe sur les paquebots. — Enregistrement direct des bagages de Paris à Tanger ou réciproquement.
- Délivrance des billets à Paris : à la gare de P.-L.-M., à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), chez M. Desbois, 9, rue de Rome et dans les bureaux de la Société générale de Transports maritimes à vapeur, rue Ménars, 8, pour les parcours à effectuer par les paquebots de la Compagnie Paquet.
- Pendant la saison d’hiver, Paris et Marseille sont reliés par de nombreux trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- L’INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM
- SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
- Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de keeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’École de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- Par M. Gliersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales.— Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) - Matières colorantes hydrazoniques. — Matières col orantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l'anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la vinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b') hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-"ne, oxycétones et xanthones.
- 00 Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine Lde l'aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou
- Ibenozényliques. — Matières colorantes non classées
- Aide- Mémoire. — Mathématiques, Résistance des valeriaux. Constructions métalliques, Graphostatique, taconneries. Mécanique, Organce des machines, Général li TS, Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydrau-Blue2 Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, orevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, disenieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, ex-wecteur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur sup-tant àl ‘Ecole centrale de Paris.
- p.. n volume in-12, contenant 525 figures dans le texte. "TIx, relié, ................................. 10 fr. 60
- BLANCHIMENT ET APPRETS TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considérablement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1 vol. in-18 broché. Sfr
- GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
- Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le texte . .....................................20 francs
- Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898,
- 2 volumes accompagnés de planches. . . . 7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume............. . . . • 3 fr. 70
- Les Patrons devant les prud’hommes — Manuel des
- lois et réglements -régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII* arrondissement. In-8, 317 p. Prix : 4 fr. 50.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commer-ciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 55e Année. — No 7.
- vioa F C3 55 E ! C:3
- 5 Avril 1911.
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D ABONNEMENT
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
- — Six mois ..... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an.......20 fr.
- Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
- 20. raie Turgot, 20 — PARIS
- --- • ( La ligne (anglaise). . - 1 fr.
- ANNONCES . J Faits divers.................3 fr„
- Prix à forfai; pour insertions répétées
- IJ sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires aurent été remis au burean d‘2 journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- Machice à dérompre et dérailler les tissus. — Les nouveaux colorants. — Notre service de contentieux. — Le blanchiment du jute.
- Société industrielle du Nord de la France. — Les lois ouvrières (suite). — Les transports. — Notre service d'assurances. • Informations. — Jurisprudence. — Bibliographie. — Renseignement» commerciaux. — Revue du marché. — Annonces.
- MACHINE A DÉROMPRE ET DÉRAILLER les tissus
- par MM. J. Botton et L. LESTAEVEL
- La présente invention a pour objet une machine a dérompre et dérailller les tissus caractérisée par une disposition spéciale qui permet d'obtenir le dérompage et le déraillage sans être obligé de guider les lisières.
- Le tissu passe successivement contre des lames se déplaçant indépendamment les unes des autres et pouvant par exemple être disposées suivant les génératrices de surfaces cylindriques de manière à former une série de rouleaux contre lesquels passe le tissu.
- Ces lames sont guidées convenablement pour etre animées d’un mouvement de translation pendant
- la rotation du rouleau, de façon à ce que leurs déplacements fassent changer la direction du mouvement du tissu dont l’adhérence sur les lames est obtenue par une application sur celles-ci de drap, peluche, velours, caoutchouc ou autre matière provoquant une adhérence obligeant le tissu à suivre les lames dans tous leurs mouvements.
- On peut facilement régler la longueur totale du mouvement de translation de manière à obtenir un dérompage ou un déraillage plus ou moins considérable.
- Le dessin ci-contre montre à titre d’exemple comment l’invention peut être réalisée.
- La fig i est une vue en plan de la machine.
- La fig. 2 en est une vue en coupe verticale suivant A A de la fig. i.
- La fig. 3 est une coupe verticale d’un rouleau à lames suivant son axe et montre le mécanisme de guidage des lames.
- Chacune d’elles a supporte l’axe d’ungalet e qui peut tourner autour de cet axe et est assujetti à ne pouvoir se déplacer que dans une rainure formée par l’espace compris entre deux disques parallèles fixes d d contre lesquels roule ce galet lorsque tourne le rouleau. Ces disques sont maintenus immobiles par un dispositif les reliant au bâti de la machine et ils sont placés obliquement par rapport à la direction des lames a, toutes parallèles entre elles et pouvant coulisser contre des supports e qui les maintiennent
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en place pour qu’elles forment la surface du rouleau dont l’axe/ est solidaire des supports e.
- Le rouleau étant en rotation, les galets c roulant contre les disques d se déplaceront donc aussi transversalement à la machine en entraînant chacun, dans ce mouvement, une des lames a.
- On comprend que si l’on fait passer successive-
- e
- ment le tissu sur plusieurs rouleaux parallèles analogues à celui représenté fig. 3, mais en inclinant convenablement les groupes de disques d^ on obtiendra des changements dans la direction du mouvement du tissu, changements qui seront plus ou moins importants suivant que les disques de guidage seront plus ou moins inclinés. L’inclinaison de ces disques pourra être réglable, même pendant le travail de la machine, car on pourra facilement les manœuvrer ensemble et les fixer en position voulue au moyen d’une combinaison de leviers ;
- la disposition indiquée sur le dessin permet de régler leur inclinaison par la rotation de la tige g mise en mouvement de l’avant de 4a machine au moyen du levier h qui se déplaçant contre un secteur peut se fixer dans la position convenable.
- Le nombre de rouleaux à lames appliqués sur une même machine peut varier naturellement suivant les besoins, et, avant de passer contre le premier de ces rouleaux, comme après avoir passé contre le dernier, le tissu sera dirigé et étendu par les organes habituels des machines connues, tels que rouleau directeur, extenseur, etc.
- L’emploi des disques d permet de placer d’un seul côté de la machine le mécanisme de guidage des lames» de tous les rouleaux, ce qui évite l’emploi d’organes de renvoi ; de plus ce mécanisme étant placé à l’intérieur des rouleaux, on n’a pas à craindre son contact avec le tissu, mais il est bien entendu que ces dispositions ne sont données qu’à titre d’exemple et que le mouvement de translation des lames pourrait être obtenu par tout autre mécanisme; on pourrait, par exemple, placer à chaque extrémité du rouleau un disque incliné convenablement formant came contre lequel rouleraient des galets placés aux extrémités des lames dont les mouvements de translation contraires peuvent varier suivant les différentes constructions et dispositions de cames ou guides employés. On pourrait aussi disposer et guider ces lames de manière que leur mouvement de rotation soit remplacé par un mouvement rectiligne ou autre.
- L’invention peut s’appliquer sur toute machine à dérompre ou dérailler, mais de préférence sur celles à entraînement mécanique.
- Le dispositif décrit permet de travailler sur des tissus de largeur quelconque sans modifier l’écartement des bâtis, comme on est obligé de le faire lorsqu’on emploie des machines où l’on guide le tissu parles lisières. De plus, l'étoffe est travaillée régulièment sur toute sa largeur, contre les lames qui pourraient d’ailleurs être remplacées par tous autres organes d’entraînement, tels que rouleau, hélice, etc.
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- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleu Diaminogène 2RN, brev. s. g. d. g.
- Le Bleu Diaminogène 2 R N mis, sur le marché par la Manufacture lyonnaise, est semblable comme propriétés aux marques déjà connues de Bleu Diaminogène et donne par développement avec Béta-Naphtol des bleus marine très solides au lavage et à la lumière, se laissant ronger facilement.
- Ce nouveau produit convient très bien pour la teinture du coton en bourre, en flottes et en pièces, ainsi que pour application dans les appareils mécaniques. En même temps, le fait qu’il se laisse facilement ronger le rend très intéressant pour l’impression. •
- Mode de teinture :
- On teint de la manière usitée pour les couleurs Diamine, avec addition de 1/2 0/0 de carbonate de soude calc. et, suivant l’intensité de la nuance, 10-200/0 de sulfate de soude calc. ou de sel marin, on rince, diazote et développe avec Béta-Naphtol.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi gratuitement et par lettre particulière lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu'il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches.(Joindre 3 francs par consultation.) Si l'abonné désire avoir un avis motivée s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dos-siers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni et fixée d’accord, il rédige des études J uridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui. Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribu
- naux : Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LE BLANCHIMENT DU JUTE d’après LES PROCÉDÉS les plus récents
- Plusieurs procédés sont en usage pour le blanchiment du jute, dont chacun trouve son emploi selon le genre de matériel et le degré de blancheur désiré.
- Un de ces procédés utilisés pour obtenir un blanc très pur est basé sur la combinaison d’un hypo-chlorite alcalin avec du peroxyde de natrium. Les hypochlorites — de chaux ou de soude — peuvent être à l’état neutre ou alcalin.
- Mais, en aucun cas, le développement de chlore dans le bain, par l’adjonction d’acide ou leur libération, ne peuvent avoir lieu au-dessus de la matière première imprégnée d’hypochlorite. Le chlore, libéré ainsi par suite de son contact avec la fibre, attaque la lignone (substance ligneuse de la cellule de la plante) et forme avec celle-ci des liaisons solubles dans l’eau ; d’où l'affaiblissement de la matière.
- Pour le traitement des tissus, c’est le procédé dans la machine à amidonnage qui convient le mieux.
- On traite la marchandise dans un bain de chlorure de chaux ou de soude d’une force de 1 1/2 à 2 0/0 ; si cela est nécessaire, on ajoute une petite quantité de tétrapol afin de faciliter l’influence de la solution blanchissante, de la régulariser et d’en im-
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- prégner le tissu. Selon la longueur du tissu, il reste de 1 1/2 heure à 3 heures dans le bain.
- La température de celui-ci variera entre 30° et 400 C.
- Lorsque les tissus sont retirés de la machine, ils passent entre des cylindres recouverts de caoutchouc où ils sont pressés. Après ce traitement préliminaire dans un bain d’hypochlorite, les pièces passent par un bain de peroxyde de natrium à une température de 40° C. ; ce bain est préparé à proportion de 3 gr. de peroxyde de natrium par litre. Le tissu y est pendant quelque temps bien agité en avant et en arrière afin d’égaliser le blanc; en effet, si celui-ci est défectueux ou peu régulier après le bain d’hypochlorite, le peroxyde lui donnera une uniformité complète.
- Remarquons, en outre, que l’hypochlorite dans ces circonstances n’agit pas par son chlore comme décolorant, mais bien par son oxygène. Lorsque de la ligno-cellulose passe par une solution d’hypo-chlorite neutre ou alcaline, la partie organique de l’hypochlorite, se décompose en formant de l’oxygène naissant. Par le passage ultérieur dans une solution de peroxyde de natrium, l’hypochlorite, dont le tissu reste toujours imprégné, est complètement décomposé ; il se produit à nouveau de l'oxy-gène, naissant directement sur la fibre et qui contribue de cette façon à son blanchissage plus complet. Les réactions produites peuvent se lire comme il suit :
- NaOCI+Na,O,+H,O=NaCl+2NaOH+20.
- Ca (OCl),+ Na,O,+ H,O=CaCl,+2NaOH+30
- Au cours de ces réactions, il ne se produit pas de chlore et par suite il ne peut y avoir aucune modification de la fibre, ce qui serait sûrement le cas si les pièces d’étoffes imprégnées d’hypochlorite étaient acidifiées dans le bain suivant ou encore si le bain à l’hypochlorite avait été lui-même acide.
- Il est clair que ces réactions pourraient être réalisées de diverses manières selon les décolorants employés et les frais permis.
- I (A suivre.) |
- 1
- (Traduit spécialement de Textil Mercu^j § par le Moniteur de la Teinture.) I
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE
- DU NORD DE LA FRANCE
- Programme des concours ouverts en 1911
- Dans sa séance publique de janvier 1912, la Société industrielle du Nord de la France décernera des récompenses aux mémoires répondant d’une manière satisfaisante au programme des diverses questions énoncées ci-après et, d’une manière générale, aux travaux réalisant tout progrès industriel non compris dans son programme.
- Cesrécompensesconsisterontenmédailles d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze et mentions hono -rables ainsi qu’en primes pécuniaires.
- A mérite égal, la préférence cependant sera toujours donnée aux travaux répondant aux questions mises au Concours par la Société.
- Les mémoires présentés devront être remis au secrétariat de la Société, avant le 10 octobre 1911.
- Les mémoires couronnés pourront être publiés par la Société.
- Les mémoires présentés restent acquis à la Société et ne peuvent être retirés sans l’autorisation du Conseil d’administration.
- Toute personne, membre ou non de la Société, est libre de prendre part au Concours, à l’exception seulement des membres actuels du Conseil d’administration.
- Les mémoires relatifs aux questions comprises dans le programme et ne comportant ’pas d’appareils à expérimenter ne devront pas être signés; ils seront revêtus d’une épigraphe reproduite sur un pli cacheté, annexé a chaque mémoire, et dans lequel se trouveront, avec une troisième reproduction de l'épigraphe, les nom, prénoms, qualité et adresse de l’auteur, qui attestera en outre que ses travaux n’ont pas encore été récompensés ni publiés.
- Quand des expériences seront jugées nécessaires, les frais auxquels elles pourront donner lieu seront à la charge de l’auteur de l’appareil à expérimenter; les Commissions en évalueront le montant et auront la faculté de faire verser les fonds à l’a-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 101
- vance entre les mains du trésorier. — Le Conseil pourra, dans certains cas,8 accorder une subvention.
- G. — Matières colorantes et teinture
- P — Etude d’une ou plusieurs matières colorantes utilisées ou utilisables dans les teintureries du Nord de la France;
- 20 —• Etude de la teinture mécanique des matières en vrac, en fils sur écheveaux ou bobines;
- 30 — Tableaux comparatifs avec échantillons des teintures : 10 sur coton ; 2° sur laine ; 30 sur soie, avec leurs solidités respectives à la lumière, au savon, à l’eau chaude. Indiquer les procédés employés pour la teinture et ramener toutes les appréciations à un type.
- 40 — Etude particulière des matières colorantes pouvant remplacer l’indigo sur toile et sur coton pour la teinture en bleu. Donner échantillon et faire la comparaison des prix de revient et de la solidité au savon, à l’eau chaude et à la lumière;
- 5° — Déterminer quelles sont les matières qu’il faut éliminer avant le dosage de l’indigo pour arriver à une appréciation de la valeur réelle du produit. Etude comparative de l’indigo naturel et de l’indigo synthétique.
- 6° — Etude d’une matière colorante noire directe sur coton ou lin, aussi solide que le noir d’aniline et se teignant comme les couleurs directes coton.
- 7° — Indiquer les récupérations que l’on peut faire en teinture (fonds de bain, indigos perdus, savons, etc.).
- 8" — Etudier les genres de tissus imprimés que l’on pourrait faire dans le Nord et les produits de ce genre les plus usités aux colonies.
- 9° — Indiquer un procédé de teinture sur fil de Un, donnant un rouge aussi solide, aussi beau que le rouge d’Andrinople sur coton. Indiquer le prix de revient et présenter des échantillons neufs et d autres exposés à la lumière, comparativement avec du rouge d’Andrinople. — Même comparaison pour la solidité au savon et à l’eau.
- Io° — Procédé pour rendre les matières colorantes plus solides à la lumière, sans en ternir l'éclat.
- H. — Apprêts
- 1° — Etude sur les transformations de fibres textiles au point de vue du toucher, du craquant, du brillant, de la solidité et de l’aptitude à fixer les colorants en visant spécialement le mercerisage et la similisation.
- 2° — Machine permettant de donner aux étoffes des effets d’apprêts nouveaux.
- 3° — Traité pratique de la fabrication des apprêts et de leurs emplois industriels. Cet ouvrage devra comprendre : 10 une partie traitant de la fabrication des principaux apprêts du commerce, et 2° l’application de ces apprêts aux diverses fibres.
- 4° — Procédés pour donner à la laine l’éclat de la soie.
- 5° — Trouver pour le tulle un apprêt aussi parfait que la colle de poisson et sensiblement meilleur marché.
- 6° — Etude comparative des divers procédés d’imperméabilisation :
- 1° Du tissu de laine ;
- 2° Du tissu de coton ;
- 3° Des toiles ;
- 40 Du tissu mixte.
- Echantillons comparatifs.
- V. — Teinture (Prix Roussel)
- Un prix de 500 francs, auquel la Société joindra une médaille, sera décerné à l’auteur du meilleur mémoire sur la Détermination de la nature chimique des différents noirs d’aniline.
- LES LOJS OUVRIÈRES
- LOI portant codification des lois ouvrières (Livre Ier du Code du Travail rt de la Prévoyance sociale).
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- L’exploit sera signifié au tiers saisi ou à son représentant préposé au payement des salaires ou traitements, dans le lieu où travaille le débiteur saisi.
- Art. 61.— L’autorisation accordée par le juge
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- évaluera ou énoncera la somme pour laquelle la saisie-arrêt sera formée.
- Le débiteur peut toucher du tiers saisi la portion non saisissable de ses salaires, gages ou appointements.
- Une seule saisie-arrêt doit être autorisée par le juge. S’il survient d’autres créanciers, leur déclaration signée et déclarée sincère par eux et contenant toutes les pièces de nature à mettre le juge à même de faire l’évaluation de la créance sera inscrite par le greffier sur le registre exigé par l’article 68. Le greffier se bornera à en donner avis dans les quarante-huit heures au débiteur saisi et au tiers saisi, par lettre recommandée qui vaudra opposition.
- Art. 62. — L’huissier saisissant est tenu défaire parvenir au juge de paix, dans le délai de huit jours à dater de la saisie, l’original de l’exploit sous peine d’une amende de 10 fr. qui sera prononcée par le juge de paix en audience publique.
- Art. 63. — Tout créancier saisissant, le débiteur et le tiers saisi peuvent requérir la convocation des intéressés devant le juge de paix du débiteur saisi par une déclaration consignée sur le registre spécial prévu à l’article 68.
- Dans les quarante-huit heures de cette réquisition, le gretfier adressera :i°au saisi; 2° au tiers saisi; 3° àtous autres créanciers opposants, unaver-tissemnnt recommandé à comparaître devant le juge de paix à l’audience que celui-ci aura fixée.
- A cette audience, ou a toute autre fixée par lui, le juge de paix, prononçant sans appel, dans la limite de sa compétence, et à charge d’appel, à quelque valeur que la demande puisse s’élever, statuera sur la validité, la nullité ou la main-levée de la saisie ainsi que sur la déclaration affirmative que le tiers saisi sera tenu de faire, audience tenaute,
- Le tiers saisi qui ne comparaîtra pas ou qui ne fera pas la déclaration ainsi qu’il est dit ci-dessus sera déclaré débiteur pur et simple des retenues non opérées et condamné aux frais par lui occasionnés.
- Art. 64. — Si le jugement est rendu par défaut, avis de ses dispositions sera transmis par le greffier
- à la partie défaillante, par lettre recommandée, dans les cinq jours du prononcé.
- L’opposition, qui ne sera recevable que dans les huit jours de la date de la lettre, consistera dans une déclaration à faire au greffe de la justice de paix sur le registre prescrit par l’article 68.
- Toutes parties intéressées seront prévenues par lettre recommandée du greffier, pour la plus pro-chaine audience utile. Le jugement qui interviendra sera réputé contradictoire. L’appel relevé contre le jugement contradictoire sera formé dans les dix jours du prononcé du jugement et, dans le cas où il aurait été rendu par défaut, du jour de l’expiration des délais d’opposition, sans que, dans le cas du jugement contradictoire, il soit besoin de le signifier.
- Art. 65. — Après l’expiration des délais de recours, le juge de paix peut surseoir à la convocation des parties intéresssées, tant que la somme à distribuer n’atteint pas, d’après la déclaration du tiers saisi et déduction faite des frais à prélever et des créances privilégiées, un chiffre suffisant pour distribuer aux créanciers connus un dividende de 20 p. 100 au moins. S’il y a la somme suffisante et si les parties ne se sont pas amiablement entendues pour la répartition, le juge procéderaàla distribution entre les ayants droit. Il établira son état de répartition sur le registre prescrit par l’article 68. Une copie de cet état signée du juge du greffier, indiquant le montant des frais à prélever, le montant des créances privilégiées, s’il en existe, et le montant des sommes attribuées dans la répartition à chaque ayant droit, sera transmise par le greffier, par lettre recommandée, au débiteur saisi et à chaque créancier colloqué.
- Ces dérniers ont une action directe contre le tiers saisi en payement de leur collocation. Les ayants droit aux frais et aux collocations utiles donneront quittance en marge de l’état de répartition remis au tiers saisi qui se trouvera libéré d’autant.
- Art. 66. — Les effets de la saisie-arrêt, les oppositions consignées par le greffier sur le registre spécial, subsisteront jusqu'à complète libération du débiteur.
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- Art. 67. — Les frais de saisie-arrêt et de distribution sont à la charge du débiteur saisi. Ils seront prélevés sur la somme à distribuer.
- Tous frais de contestation jugée mal fondée seront mis à la charge de la partie qui aura succombé.
- Art. 68. — Pour l’exécution des dispositions de la présente section, il sera tenu au greffe de chaque justice de paix un registre sur papier non timbré, qui sera coté et paraphé par le juge de paix et sur lequel seront inscrits :
- 1° Les visas ou ordonnances autorisant la saisie-arrêt ;
- 2° Le dépôt de l’exploit ;
- 3° La réquisition de la convocation des parties ;
- 4° Les arrangements intervenus ;
- 5° Les interventions des autres créanciers ;
- 6° La déclaration faite par le tiers saisi ;
- 7° La mention des avertissements ou lettres recommandées transmises aux parties ;
- 8° Les décisions du juge de paix ;
- 9° La répartition établie entre les ayants droit.
- Art. 69. — Tous les actes, décisions et formalités auxquels donnent lieu l’exécution des articles 46 et 47 du présent livre et des dispositions de la présente section sont, quelle qu’en soit la nature, rédigés sur papier non timbré et enregistrés gratis.
- Un décret détermine les émoluments à allouer aux greffiers pour l’envoi des lettres recommandées et pour dressé de tous extraits et copies d’états de répartition.
- Section II. —Règles particulières aux salaires des marins Art. 70. — Les salaires des marins sont incessi-bles et insaisissables, sauf les exceptions prévues par la législation spéciale en vigueur.
- CHAPITRE V. — DES ÉCONOMATS
- Art. 70 bis. — Il est interdit à tout employeur : 10 d’annexer à son établissemsnt un économat où il vende, directement ou indirectement, à ses ouvriers etemployés ou à leurs familles, des denrées et marchandises de quelque nature que ce soit ; 2° d’im-Poser à ses ouvriers et employés l’obligation de dépenser leur salaire, en totalité ou en partie, dans ] des magasins indiqués par lui. i
- Cette interdiction ne s’étend pas au contrat de |
- travail, si ce contrat stipule que l’ouvrier sera logé et nourri et recevra, en outre, un salaire déterminé en argent, ou si, pour l’exécution de ce contrat, l’employeur cède à l’ouvrier des fournitures à prix coûtant.
- Art. 70 ter. —Tout économat doit être supprimé dans un délai de deux ans à dater du 25 mars 1910.
- Art. 70 quater. — Les économats des réseaux de chemins de fer, qui sont placés sous le contrôle de l’Etat, ne sont pas régis par les dispositions des articles 70 bis et 70 ter, sous la triple réserve : 1° que le personnel ne soit pas obligé de se fournir à l’économat ; 2° que la vente des denrées et marchandises ne rapporte à l’employeur aucun bénéfice ; 30 que l’économat soit géré sous le contrôle d’une commission composée pour un tiers au moins de délégués élus par les ouvriers et employés du réseau.
- (A suivre.')
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les
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- précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries^ les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants^ est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu'ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 pr. 30 centimes^ franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30 000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « SOMMAIRES DE LA JURISPRUDENCE CONCERNANT LES TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne {précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soient intervenus d’intéressantsjugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d'indication les suivantes: objets exclus du transport ou admis sous condi
- tions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture ; l'embal-lage de la marchandise ; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport ; remboursements ; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise; règles à suivre lors delà livraison des marchandises, droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer ; empêchements à la livraison; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise: droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
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- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés, à son bureau, pour fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
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- INFORMATIONS
- Le régime des usines hydrauliques
- Le ministère des Travaux publics nous communique la note suivante :
- « L’article 128 de la loi de finances du 8 avril 1910 a eu essentiellement pour but de déterminer ne va-rietur par un texte écrit, en vue surtout de l application des dispositions législatives concernant les usines hydrauliques, la consistance actuelle du domaine public fluvial, consistance à laquelle d’ailleurs on n’a entendu rien modifier.
- « Les motifs de cette mesure sont développés dans l’exposé des motifs du projet de loi concernant les usines hydrauliques sur les cours d’eaux domaniaux, présenté le 8 juillet 1908 par les ministres des Travaux publics et des Finances et qui renferme un article (12) dont l’article 128 n’est que la reproduction (Voir Journal officiel. Documents parlementaires, Chambre, 1908. Page 797.)
- « Ce projet, modifié suivant les conclusions du rapporteur à la Chambre des députés, M. Pierre Baudin, a été adopté par cette Assemblée le 16 juillet 1909. Le Sénat en a été saisi et il a donné lieu à un rapport de M. Savary. (Voir Journal officiel. Documents parlementaires. Sénat, 1910. Page 14.)
- « L’article 12 susvisé subsiste sans altération dans les textes élaborés par les deux rapporteurs, où il a Pris le numéro 14, et c’est cet article qui, détaché de l’ensemble du projet de loi, a été inséré sans modification sous le numéro 128 dans la loi de finances de 1910. »
- Des dépêches de Providence, au Rhode Islands (Etats-Unis), annoncent l’incorporation là-bas , comme firme américaine de la BradfordDyerf Association of England^ au capital d’un million de dollars. On assureqve l’Association a l’intention d'éta-blir une importante teinturerie à Westerly,à4O milles environ de Providence portant ainsi la concurrence jusque sur le sol américain.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL CORRECTIONNEL
- DE LA SEINE (1D Ch.) Aud ence du 28 février 1910 Brevet d’invention. —Indication des véritables moyens de l’invention. — Insuffisance de la description. — Nullité du brevet. — Action en contrefaçon. — Relaxe du prévenu.
- L’article 30 de la loi du 5 juillet 1844 déclare nul le brevet, si la description qu’il doit contenir n’est pas suffisante pour l’exécution de l’invention ou si elle n’indique pas d’une manière complète et loyale les véritables moyen de l'invenion.
- Il résulte des termes de cet article que la description doit être suffisante pour que tout homme du métier soit en mesure de fabriquer l’objet breveté par la seule indication du brevet et que s’il s’agit d’une combinaison d’agents chimiques, l’inventeur doit indiquer le dosage, c’est-à-dire la proportion de chacune des substances qui entrent dans la combinaison et même les conditions de temps et de température nécessaires à la réussite de l’opération au moins par l’indication des limites minima et maxima entre lesquelles l’opération devra se mouvoir. Faute par le brevet de contenir ces précisions, l’action en contrefaçon intentée par le breveté contre des tiers devant le tribunal correctionnel doit être rejetée.
- M. A L..., ingénieur chimiste, a fait citer devant la Tribunal correctionnel en contrefaçon de brevet, M. W..., administrateur délégué de la Société ano-nyme S. G... et Cie, ayant comme conseil technique pour cette affaire M. Ch. de M..., ingénieur. Cette Société, qui a pour objet la fabrication de produits à polir, était citée, en la personne de tes directeurs et administrateurs, comme civilement responsable.
- La 11e chambre correctionnelle a, par jugement du 20 juillet, commis M E.., expert, à l’effet de prendre connaissance du brevet délivré à M L..., le 27 février 1908, de rechercher si l’objet de ce brevet constituait bien, àla date du dépôt, un procédé nouveau en électro-plastie, de rechercher toutes antériorités pouvant exister, de dire, si, dans les antériorités dont M. W. entendait se prévaloir, on retrouvait ses formules de bains électrolytes, analogues a ceux par lui employés et produisant, grâce aux trois éléments qu’il désignait: alcali, cyanure, sel du méial à déposer un résultat con-forme à celui du procédé breveté, etc.
- M. l’expert a déposé son rapport lequel conclut : 1* qu’on ne peut pas opposer d’antériorités au procédé de M. L. . et que ce procédé constituait bien, à la date du dépôt, un procédé nouveau en éle troplastie ; ?. qu’on ne peut pas non plus opposer un défaut d^ précision en ce qui concerne le degré de concentration de la solution u corps alcalin, base de l’électrolyte.
- L’affaire revenait devant le Tribunal correctionnel qui, après plaidoiries de M • A..., pour M. A. L..., et A..., pour les defendeurs, a rendu le jugement suivant :
- « Le Tribunal ;
- « Attendu que L..., a obtenu, à la date du 27 février 1908, la délivrance d’un brevet d'inver tion ayant pour objet un procédé général d'électro-déposition de métaux par la voie humide, sans avoir à recourir a 3 un nettoyage préalable ; que la Société G... et Cie
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- ayant, d’après lui, fabriqué et mis en vente des bains de dégraissage cuivrage identiques à ceux préparés par lui-même et qui ne sont que la contrefaçon de l’invention garantie par son brevet, a assigné comme contrefacteur W..., administrateur de ladite Société ;
- « Attendu que W... soutient que le brevet invoqué par L ... est nul pour insuffisance de description et pour défaut de nouveauté ;
- « En ce qui touche l’insuffisance de description :
- « Attendu qu’aux termes du brevet, le procédé de L... consiste dans l’emploi d’une « solution concentrée », sans préciser aux dires mêmes de l’expert, le pourcentage exact en alcali, en cyanure et autres sels constituant le bain ;
- « Attendu que l’article 30 de la loi du 5 juillet 1844 déclare nul le brevet si la description qu’il doit contenir n’est pas suffisante pour l’exécution de l’invention ou si elle n’indique pas d’une manière complète et loyale les véritables moyens de l’invention ;
- « Attendu qu’il résulte des termes decet article que la description doit être suffisante pour que tout homme du métier soit en mesure de fabriquer l’objet breveté par la seule indication du brevet, et que, s’il s’agit, comme dans l’espèce, d’une combinaison d’agents chimiques, l’inventeur doit indiquer le dosage, c'est-à dire la proportion de chacune des substances qui entrent dans la combinaison et même les conditions de temps et de température nécessaires à la réussite de l’opération au moins par l’indication des limites minima et maxima entre lesquelles l’opération devra se mouvoir :
- Attendu qu’en se servant de cette simple formule « solution concentrée » dont le sens est scientifique -ment relatif et répond industriellement à un produit commercial déterminé qui n'est pas celui employé, sans d’ailleurs, en préciser le pourcentage, pas plus que celui des autres sels constituant le bain, et en restant muet sur les conditions de temps et de température, L . , n’a pu répondre au vœu de la loi ; que l’ex-pert semble lui-même l’avoir reconnu, puisqu’il a cru devoir demander aux parties la composition exacte de leurs bains pour s’asurer de la réalité de la contrefaçon'
- « Attendu, dès lors, que W... est fondé à exciper de la nullité du brevet qui lui est opposé et que, par suite, il devient inutile d’examiner la question de savoir si le procédé L... constituait un procédé nouveau, en électroplastie ou si, au contraire, il était tombé dans le domaine public ;
- « Attendu, d’ailleurs, en ce qui concerne la contre-façon proprement dite dont W..., se serait rendu coupable, que l’expert déclare lui-même qu’un doute subsiste à cet égard, parce que les bains saisis ont servi à des expériences antérieures et qu’il est impossible de reconstituer la composition synthétique origi. nale d’un bain par analyse si ce dernier a servi un certain temps ; qu’en tout état de cause, le doute doit bénéficier à W... contre lequel sont réclamées des sanctions pénales ;
- Attendu, au surplus, que L..., ayant usé du bénéfice de la loi du 9 avril 1902, le brevet dont la demandea été déposée le 25 février 1907 n’a été obtenu que le 27 février 1908 et la publication faite seulement le 30 avril suivant, c’es --dire postérieurement à la saisie opérée à la Société G.., et Cie, il apparaît que W... a pu difficilement copier une invention demeurée secrète jus
- qu’alors, et qu’il appartient à L... de faire la preuve que son procédé a été cennu du prévenu ;
- « Par ces motifs ;
- « Renvoie W. . des fins de la plainte dirigée contre lui, sans dépens ;
- « Renvoie, en conséquence, la Société G... et Cie des fins de la poursuite en responsabilité civile dirigée contre elle ;
- « Et statuant sur la demande reconventionnelle en 50.000 francs de dommages-intérêts formée par W... :
- « Attendu qu’il résulte du rapport de l’expert qu’un des bains saisis à la Société G... et Cie rentre par sa forte alcalinité et sa composition dans les conditions du brevet et que, dès lors, la bonne foi de L..., ne peut être suspectée et qu’il a pu se croire légitimement en droit d’exercer la poursuite qu’il a intentée ;
- « Par ces motifs ;
- « Débouie W... de sa demande reconventionnelle et dit qu’il en supportera les dépens. »
- Observations. — L’insuffisance de la description est une des causes de nullité d’un brevet. L’obligation pour le breveté de donner de son invention une description suffisante a pour but de mettre, à l’expiration du brevet, toute personne en mesure de l’appliquer et d’empêcher que, par une réticence calculée, l’inventeur, en devenant maître de ses secrets de fabrication, n’en conserve abusivement le monopole au préjudice du domaine public, auquel l’invention appartient désormais.
- Sur la question de la nullité des brevets pour insuffisance de description, consulter : Pouillet ( Tr.théor. etprat. des Brevets d'invention, 5’ éd., refondue par Taillefer etClaro n. 457 et suiv.)
- BIBLIOGRAPHIE
- VIENT DE PARAITRE
- Le Blanchiment. Chimie et technologie des procédés industriels de Blanchiment, par A. Chaplet, ancien directeur d’usines, et H. Rousset, ingénieur-chimiste. In-8- (19-12) de 171 pages, avec 10 figures, 3 fr. 50.
- Les auteurs ont réuni en un Aide-Mémoire complet, quoique très succinct, quantité de renseignements sur les principes théoriques de l’industrie du blanchiment et sur les applications pratiques. L’ouvrage se compose de deux parties : les premiers chapitres sont consacrés aux généralités sur les divers agents de blanchiment, les procédés de décreusage, le chlorage, les méthodes de lavage, traitements mécaniques, l’essorage et le séchage. La seconde partie se compose de la description des divers traitements usités en pratique industrielle pour le blanchiment des toiles et cotonnades, de la laine et de la soie, enfin, des matières diverses, telles que corps gras, minéraux, aliments, etc.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Lille. — Société en commandite par actions P. Lecour et Cie, teinturerie, rue de la Planche à Quesnoy au Marais-de Lomme. — Durée 20 ans, 4 mois. — Cap. 20.000 fr.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les deux premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- IMPORTATIONS Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1911 1910 1909 1911 4910 1909
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 928 511 192 Bois de teinture en bûches 1.000 k. 74 30 116
- — — Brésil » — — — — moulus » 31 7 6
- — — Haïti » 4.500 3 926 4.341 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 4 - 6
- - — Guatemala.. » 37 1.753 186 Curcuma en racine e. » 129 158 139
- — — Autres pays. » 2.726 1.246 1.013 — en poudre. » — —
- Quercitron 113
- Totaux .... » 8.191 7.436 5 732 Lichens tinctoriaux » 58 115 341
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 14.349 9.808 12.146
- Bois de teinture moulus »
- Garance en racine, moulue ou en paihie. .. Q m. 138 100 230 Ecorces, feuilles et brindilles....» Moulus » 60 50 13
- Curcuma en racine » 54 317 745 » 89 30 --
- — en poudre » — — — Noix de galle et avelanèdes entières con- 110 229
- » 7 804 4 475 1 264 cassées ou moulues » —
- Lichens tinctoriaux » 549 170 202 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — — —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 13.034 3.020 3 443 Safran » 24 37 151
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » i 22 353 .1.389
- Ecorces, feuilles et brindilles y 14.143 5.657 7.772 Cochenille » 476 237 469
- Moulus » 8.705 7.584 6.581 Kermès animal » - — — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, con- Indigo » 60 141 164
- cassées ou moulues 7.128 4.865 3.757 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules
- Libidibi et autres gousses tinctoriales—. À 146 76 110 de bleu » 52 10 29
- Safran N 98 81 144 Cachou en masse » 182 48 28
- Autres teintures et tanins » 997 26e 246 Rocou préparé » 88 118 164
- Cochenille )) 844 288 1.230 Orseille préparée, humide en pâte » 40 35 83
- Kermès animal .. » — — — — sèche (cudbéard ou extrait). » 108 — 35
- Indigo » 98 213 242 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Garancine » 4 24 16
- de bleu... .. )) — — — 130 1.744
- Cachou en masse. » 6.005 5.285 5.903 Autres : Allemagne » 3.237
- Rocou préparé ..... )) 17 74 187 — Belgique.... » 63 3.063 2.958
- Orseille préparée, humide en pâte » 9 16 14 — Angleterre » 2 778 4.066 4.599
- — sèche (cudbéard ou extrait). » — — — — Etats-Unis )) 329 558 927
- — Autres pays » 277 9.753 7.808
- Extraits debois de teint.et d’autres espèces :
- 20.677 18.036
- Garancine. » — — Totaux 3.577
- Autres 545 429
- » 34 «
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique » — — — Acide picrique » 117 175 3
- Alizarine artificielle » 105 238 123 Alizarine artificielle » — —
- Autres » 3 061 2.701 1.786 Autres » 82 677 331
- Outremer » 228 134 249 Outremer . : » 3.245 2.924 3.068
- Bleu de Prusse. » 177 151 128 Bleu de Prusse » 82 208 159
- Carmins communs » — — — Carmins communs » — 3
- fins » -- aaam — fins »
- Vernis à l’alcool » 28 28 15 Vernis à l’alcool ... » 90 181 205
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées B Ocres broyées ou autrement préparées... — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- » 2.570 2.197 2.025 et à l’huile mélangées » 3.186 2.784 2.495
- » 1.907 2.425 1.192 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 49.347 51.462 36.284
- Verts ae Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- | dres bleues ou vertes » 6 28 13 dres bleues ou vertes .. . » 69 76 54
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 148 192 114 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 3 1 10
- Talc pulvérisé » 4 803 3.400 2.599 Talc pulvérisé - » 11.242 14.870 6 512
- Couleurs non dénommées » 1.416 8 677 5.081 Couleurs non dénommées » 946 490 961
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- 108 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10 %...... 35 » ».....................................».....................35 » .... 3 ) » »......azotique (voir acide nitrique) ,..» » » muriatique ?2- chimiq. pur ... 32 25 ».....................................»...........20,21 par 15 tourles. 7 » »..............nitrique 36 chimiquement..........pur.........52......» ».....................................»...................................4)..................................».............................58 » ».............................oxaliqu. .......................... 68.......................50 »............phénique cristallisé 55’.....................120.....» ».....................................»...............................neige ............................160..........................» n.....................................»...........liquide 97/98 amkré. 33 » » phosphorique 60-................ ..............200 » ».....................................»...............................45' . ........................................................... 90..........................» » sulfureux par 15 touries. .... 4 50 » sulfurique 53:..................... 5..................25 ».....................................n..................................60’.........................environ.?.............................................6.................50 ».....................................»..................................66-.................................»................................................................ 8............................25 ».....................................»..................................66-...........................chimiq.....................pur......................34................» ».....................................»...................................au.............................soufre.......................... 16........................» » tart-ique 1er blanc...............210.............» Alcali volatil du gaz 22-........... 30 » ».....................................»...............28/29*.. ... ... 58 » Alua épuré.......................... 19 50 » ordinaire......................... 15.......................» » de chrome.................................................. 40 » Arseniate de potasse................150 » » de soude cristallisé................................50.............» Arsenic poudre. ........................................... 35 » » rouge (voir à Orpin).................................» » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H- P) ............. 40 • L’hecto
- » lourde industrielle...................... 36 «
- » légère ........................ • • 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français .... . 17 50
- Bi-chromate de potasse..................... 78 » »........................................soude..................................... 68...................................» Bisulfite de chaux 11 *.................... ................8 50 » potasse.... .............................. .........................87 50 »................................soude 30*................................. 13...........................» »............................................».........................................35*..................................... 13...................................» Borax raffiné en cristaux.................. 49 » » poudre................................... 51................................50 Carbonate de soude cristallisé...............................6 50 Carbure de ca'cium (H P.).................. 28 » Caséine insoluble. ........................ •..................110 » » solubilisée............................ 110..........................» Cérésine blanche......................... 225 » » jaune natur. orange ou reuge 190 » Chlorate de potasse cristaux .. .... 107 50 ».......................poudre. .... . 112 50 Chlorate de soude .................................................................... .... 115 » Chlorure de baryum cristallisé..............17......» »................................cal-ium fondu............................. Il...........................» »..............................carbone (Tetra)........................... 90.........................» »...............................chaux 105/110*............................ 17..........................• »..............................magnésium fondu........................... 12.........................» »...............................zinc 48 exempt...................de fer... 20.................»
- s » 45' ordinaire ...... 1 »
- Chromate jaune de potasse............ 140 »
- Cire végétale blanche du Japon (H P.) 125 » Le kilo Colle de poisson de Chine en galettes 5 75 » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra .. 2 7 » Les 100 k. x végétale du Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière 175 » » en poudre 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge » . . 325 » Dextrine blonde citron 53 » » blanche 53 » • Les 100 litres Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- Emétique cristallisé......... ...... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” 4 80 » demi-blanche Rousselot superfine " Or ” , 3 70 » 3 35 » poudre pour bains.. 1 25 Les 160 k Glycérine blanche pure 30-.. 240 » » » industrielle 28 .. 200 » » blonde claire extra 28-.. 195 » » » ordin. 28 • . 175 » » brune . .115 » Hyposulfite de soude photographique. 20 » Le k.
- Iode ................................................ 29 »
- Lessive caustique de potasse 36*... 33 » » » 40*... 43 » » de soude 36*. . 12 50 Menthol boîte d’origiue 2 k 500.... 26 » Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 9-0 » L’hecto
- Méthylène 90* (H. P).................. 95 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 » pulvérisée ...... ... 18 50 » en bâtons hexagonaux. . . 23 » » en boules... ... en sacs 22 » » sublimée. .. .en sacs 21 » Nitrate de plomb 80 » Orpin 80 » Oxyde d’antimoine blanc 65 »
- Le kilo » de chrome vert..................... 3 » » de cobalt noir.................... 17 50 »................................» gris............................................................................................. 19 » Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. ., 175 » » d’étain....................« • 365 » » de nickel vert...*....................................................4 50 »................................» noir.............................. 5 25 » d’urane. ..................................................... 39 P Ozokérite (H. P.),.................175à 225 »
- Panama (Quillay).................... - 80 »
- Paraffine demi -raffinée blanche 48,50* (H.P.) :5 »
- » » » 50/52* (H P.) 85
- Perman anate de potasse............... 130 »
- Polysulfure de potassium............... 52 »
- Potasse d’Amerique véritable........ 95 » » imitation d’Amérique 66/70. 39 « »...................................»..................................52/55.............................33 » »...................................»..................................45•... 30 » »...................................caustique 70/75 plaques.... 60 » »...................................perlasse Ire qualité,..............106 ». »...................................» ordinaire 75/80*... 50 » » rose factice 90/92 *... 25 » Prussiate jaune de potasse ......... 110 » Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 50 » neige.............................»............................10 » » raffiné neige (de potasse) . 57 » »...................................» masse............................ 58 50 Sel ammoniac........................blanc pour piles ... 60 » »...................................»..................................gris en pains..................... 115 » » d’étain 52........................%....................... 230 » .» de sonde Solvay 90/92............ 13 50 »...................................»..................................65/70............................. 22 50 »...................................»..................................75,80............................. 23 50 »...................................»..................................80/85............................. 24 50 Silicate de soude neutre 35/37...... § » »...................................» ticalin 45*...................... 10 50 » de potasse industriel............. 18 » »...................................» pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62...............en cylin.......1res. 29 50 »...................................70/72................................'.......................... 30 25 •...................................60 62..............................plaquettes..................... . 32 75 »...................................70/ 72.......................................................... 33 25 Sucre de lait en poudre.. . . ..... 125 » Soufre en canons ................... 18 » » (fleur)........................... .... 20 » Su fate d'alumine épuré............. 16 » »...................................exempt de fer 19 » Sulfate de magnésie industi iel... . , 8 25 »...................................manganèse sec...................... 53 “ »...................................n ckel ammoniacal (double). 85 » »...................................» pur (simple)..................... 95 » »...................................soude ............................. 6 » »...................................zinc exempt de.....................fer aiguilles 20 “ »...................................»..................................ordinaire 20 » Sulfure de sodium................... 19 » » potasse........................... 32 ’ » carbone (H........................P.).................... 55 »
- Tartrate neutre de potasse............ 230 *
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot :
- Campêche du Brésil, ccnpe d’Espagne, a 2e qualité., 8 » à 9 * » 3e bonne .... 650 7 50 » 3e inférieure. 6 » 6 50
- » Sisal, Yucatan.. 6 56 2 50
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 8
- » Honduras..... 7 50 » Tabasco...... 5 40 » Haïti Cap.... 5 50 » Fort-Liberté, » » » Aquim........ 5 50 » St-Marc...... » . » » ................................ » » » P.-de-Paix ...... » » » 5 20 » Saint Domingo... 5 40 • Martin, et Guadel. 5 » » Guadeloupe... 5 25 Jaune Cuba et St Yago... » » 8 ............. » » ” Tuspan....... » » » Vera Cruz.... » » » Tampico............ » » ” Porto-1 iata..» » » Haïti ....... » » « Jamaïque .... » »
- * Baicel et P Cab .. » » » Rio Hacha » » » Çarth. et Savan ... » » » » » • Fustet 100 k. » » • Corinto » » » Amapala ... 50 kil. » » Rouge Brésil Bahia. ... -» » » Calliatour.. 100 k. » » » Lima 50 k. » » » Ste-Marthe » » » Brésillet » » » Sandal 100 k. » » » Sapan 50 k. » » • Quebracho 100 k. 110 » * Pernambuco, 50 k 20 »
- 8 »
- 5 50
- 5 60
- » »
- 5 60
- » »
- » *
- » »
- 5 50
- 5 25
- » »
- » » » »
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- » « » . »
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- » •
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- » »
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- » »
- » » » »
- » »
- » » » »
- » »
- 115 »
- 30 »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k, 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k, , 1 75 2 »
- Dividlvi
- On cote les 50 kil..... 11 50 15 »
- Indigos
- On cote :
- Le 1/2 k.
- Bengale b. viol. r. à surf .. 4 » 6 » » ord. et b. moy. ... 2 50 3 75
- Kurpah ...............•.......... 2 » 3 75
- Madras........................... 1 50 3 50
- Guatemala beau à flor......... 2 25 3 25 » ordinaire à bon............1 25 2 »
- Rocou
- Antilles .......... 1/2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- PROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé ........ 215 » » » ” verts Malte....... M......» M » " Russie ................................... 65........» » » » Levant ......... 60........» » » ” Espagne.......... 75........»> » »
- | Albumine d’œufs............................ 5 50 Bois de Campêche............................. 15...........................» (..............................................».........................réglisse Smyrne sort........................25.....................» |..............................................».............................................»................................Tortose ....................................M.............................»
- Cachou brun................................ 70 »
- Cannelle Chine........................... 125 » » Ceylan................... 260 » Canefice en sortes........... 35 » » gravelées . ............... 50 »
- Cochenilles grises.......................... 2 75 » Zacatille.....................................3 » » noires ord... ...........2 20 »........................» extra............................................3 »
- Coriandre.................................. 45 »
- Cumin Made.............................. 100 »
- ( » Grèce ................................ 65 »
- Curcuma Bengale ........................... 50 » » Madras.................................45 »
- I » Cochin ................................. 55 »
- Encens en sortes............... 70 » » larmes.................. 130 »
- | Essence Badiano ........................ 13 »
- Fenouil................................ 70 »
- Fenugrec.................... 22 »
- . Fleurs pyrèthre violettes.... • »
- i Noix Galles vertes et noires. 160 » » » ordinaires 130 » » blanches 115 » » de Chine 120 » 70 » Gingembre..,. 125 »
- Girofles Zanzibar..........................165 »
- Tamarin Madras............................. 32 » » Pondichéry.....................................» »
- | Gommes :
- 1 Arabiques................................. 100 »
- I Aden courante ... .......................... » » |...................................» supérieure................................................................... » » Sénégal bas fleuve ......................... 90......................50 |........................................» Galam............................................................................................................................................................. 90 » Damar, Batavia.,....., .. 160.................» » Singapore Ire............................. 130...........................» ».............................» cour. ... 120 » Sandaraque lav. supérieure.. 170 » ...............................................»......................quai, bonne cour. 160 » i Laque orange fine .................................................... 250 » i » mi-fine.............................. 225 » Cerise A. C............................. 2 40 »
- Graines jaunes Perse........ 80 » v moutarde de Sicile. 80 » I...........................»..........................».........................Barri . . 82 » '...........................»..........................».........................Bombay 65 » i Indigo Bengale............ 12 »
- » Java..................... 6 » 1 » .............................................. 7 » » Madras................................... 4 » Mannes en larmes .... . .......8 25 » débris.................. 5 25 » Geiacy.......................................................4 25 Noix muscade ................... 5.................» I »........................2...................... 4 » » 3....................... 3.....................» Opium p. molle 8/9 % morph. 40 » i Résine Amérique brune ... 28 » 1 » » blon de.... 24 » » » blanche... 35 » ' » Bayonne.....b une.. 28 » I » »....blonde.. . ...30 » | » ».....blanche.......38 » 1 Rocou Pér oBt................. 110 »
- 1 Safran Valence en feuille.... 95 » Sagou perlé........................ 55 » Séné en sortes..................... 45...................» » follicules .... ................ 225..............» Salsepareille couronne........... 4 40.........» » Tampico......................... 120.......................» Sel ammoniaque gris ...... 145......» »................................blanc......................... 115 » Styrax liquide ...........................................150..................»
- 6 »
- » »
- 30 »
- » »
- 90 »
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- » ))
- 3 •
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- » » » »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique
- » » » sulfurique
- » »
- 20 degrés.......
- 36 » .......
- 40 » _____
- 66 » ........
- 60 » ......
- » » • » » » » » » » » »
- » » » »
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- 15 » » »
- 9 » 6 »
- » » » »
- » » 6 »
- 4 50 4 50 » »
- 30 » » » » >. » » » »
- » »
- » »
- » » » » » »
- » » » »
- » »
- » » » »
- » »
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés. .. .
- U. disponible ....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux..............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible ...... . .......
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés.........
- Id., disponible................... Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes ....................
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés .................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude....... ........
- » logé....................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des S Tins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. » soude » 120 k.
- Nitrate de soude .................
- » potasse..........................
- Sulfate de magnésie, en sacs de
- 100 kil., marchés.................
- Id disponible............... ;....
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs
- conso ............................
- Entrepôt............ .............
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif de carbone...................
- Sulfate d’ammoniaque 20• d’azote
- anglais...........................
- Id. français........................
- 10 50
- 38 »
- 43 »
- 11 50
- 9 »
- 47 »
- 40 »
- 16 50
- 17 50
- 105 »
- 110 »
- 19 »
- 19 50
- 18 50
- 12 56
- 2% 50
- 29 25
- 38 »
- 12 »
- 12 50
- 5 25
- » »
- 8 75
- » »
- 8 »
- 10 »
- 22 »
- 180 »
- 160 »
- 24 »
- 48 »
- 10 »
- 11 »
- 48 »
- 46 »
- 5 50
- 36 »
- 36 »
- 32 25
- 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur . .............. . 62
- » augmenté......................... 55
- » extra résineux .................. 56
- » pur à l’huile d’olive......... 80
- Jaune extra résineux .............. 55
- Blanc exportation supérieur .... 56
- Jaune » .... 55
- Vert à l’huile de pulpes........... 57
- » ou jaune tunisien................ 53
- Brun extra pur..................... 56
- » augmenté......................... 52
- Rosé..........................r... • 54
- Noir............................... 46
- Blanc ou suif.............. e... 68
- 63
- 56
- 59
- 82
- 5 7
- 57
- 57
- 58
- 55
- 58
- 54
- 56
- 48
- 7C
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- 110
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- • mixte » 48 4 9 » talqué Ire qualité 46 » » » 2e • , 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56 »................................» Nantais....................... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits 24 3 5
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé. ............ 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- Résineux.... ..................... 34 36
- Vert exportation................ 32 36
- Brun............................. 36 40
- Noir............................. 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra.......................... 41 42
- Qualités ordinaires.................... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera oas transmise.
- En vente au bureau du journal:
- La connaissance des matières lubrifiantes, minérales et organiques, composition des mélanges et des spécialités, leur application raisonnée au graissage des machines, essais mécaniques, physiques, chimiques, par R Erhsam, ingénieur oléographe ancien stagiaires des ateliers André Kœchlin, de filatures et de tissages.
- Un vol. i--8, contenant 23 figures dans le texte Prix 8 fr. 10
- Pour avoir de BONS VOYAGEURS
- s‘AJOXbESS)e A JC.AR
- Société de Protection mutuelle
- des Voyageurs de Commerce
- 13, boulevard de Strasbours. — Paris
- PLACE DE_BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................... 28 » 28 25
- Campêche coupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco........... 18 » 19 «
- » Haïti............. 10 » 14 »
- » Martinique,Guadeloupe ................... 8 » 850
- Lima........................ 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré........ 8 » 12 »
- » Madras fin................ 5 » 8 »
- ET A LA MÉDITERRANÉE
- Voyages circulaires en Italie
- La Compagnie délivre toute l’année à sa gare de Paris ainsi que dans les principales gares situées sur les itinéraires, des billets de voyages circulaires à itinéraires fixes très variés permettant de visiter les parties les plus intéressantes de l’Italie. La nomenclature complète de ces voyages figure dans le Livret Guide Horaire P.-L.-M. vendu 0 fr. 50 dans toutes les gares du réseau.
- Exemple d’un de ces voyages : Itinéraire 81-A 1: Paris, Dijon, Mâcon, Aix-les-Bains, Modame, Turin, Milan, Venise, Bologne, Florence, Pise, Gênes, Vintimille, Nice, Marseille. Lyon, Dijon, Paris.
- Durée du voyage : 60 jours.
- Prix : Ire cl. : 253 fr. 50 2e cl.: 7 83 fr. 20
- CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-MÉDITERRANÉE
- Services directs entre Paris et le Maroc, via Marseille Billets simples valables 15 jours
- Prix par les paquebots :
- De Paris à :
- D De la Compagnie de Navigation mixte (Touache) viâ Oran
- 2 De la Compagnie Paquet
- Ire cl.
- 2e ci.
- 3e cl.
- Ire cl.
- 2e cl.
- Fr.
- 135
- Fr.
- 92
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- Tinger............ 196
- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
- Fr.
- 196
- Fr.
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- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L.-M. — Franchise de 30 kil. de bagages en chemins de fer et de 100 kil en Ire classe, 60 en 2e classe et 30 en 3e classe sur les paque-1 bots. — Enregistrement direct des bagages de Paris à I Tanger ou réciproquement.
- Délivrance des billets à Paris : à la gare de P.-L.-M., à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), chez M. Desbois, 9, rue de Rome et dans 1 les bureaux de la Société générale de Transports mari-I times à vapeur, rue Ménars, 8, pour les parcours à effectuer par les paquebots de la Compagnie Paquet.
- Pendant la saison d’hiver, Paris et Marseille sont reliés par de nombreux trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- iii
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- L'INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
- MANUEL PRATIQUE OU TEINTURIER
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- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales.— Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) - Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (6) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4’ Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la rinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) szines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-Ie, oxycétones et xanthones.
- 2. Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine . l de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou
- 1benozényliques. — Matières colorantes non classées.
- mAide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des veerlaux. Constructions métalliques, Graphostatique, telsonneries. Mécanique, Organe des machines, Général lianp’ Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydrau-Bl. Machines agricoles. Electricité, Métaux, Fonderies, ineets. Troisième édition, — Par Jacques Buchetti, dipcnleur (A. M. Aix), (E. Ç. Paris), ex-constructeur, ex-pizcceurdes usines de Romilly-s./A., ex-profeseur sup-P tant al Ecole centrale de Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 55e Année. — No 8.
- 20 Avril 1911.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE / / •
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus IS/BiBUG 7 [on 5
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois-
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d‘2 journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- SOMMAIRE
- La technologie chimique du noir d’aniline (suite et fin). — Les nouveaux colorants. — Le blanchiment du jute (suite et fin) — Notre service de contentieux. — La soie artificielle. Quelques points de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression (suite et fin). - Les lois ouvrières (suite et fin). — Les transports. — Notre service d’assurances. -• Tarifs de transor s. — Bibliographie. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché. — Annonces.
- U TECHNOLOGIE CHIMIQUE
- DU NOIR D'ANILINE
- Par M. Arthur-G. Green (i)
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- IV. — Noir d’aniline par oxydation de l’air
- Dans la production du noir d’aniline d’oxydation sur le coton, principalement par les procédés au cuivre et au vanadium, il faut prendre de grandes précautions pour éviter l’affaiblissement de la fibre. Les conditions d’acidité de la solution d’aniline, dhumidité, de température, de ventilation, etc., doivent être soigneusement contrôlées, et même, en prenant tous les soins désirables, il est impossible d empêcher que la solidité de la fibre ne soit légère-ment diminuée. La diminution dans la résistance du coton teint avec un bon noir d’aniline atteint
- (1) Traduit de Journ. of the Society Dyers and Colou-s%, par Moniteur Quesneville,
- 20 o/o, mais cette limite est très souvent dépassée et les teinturiers savent bien que des accidents arrivent très souvent par séries, prenant une allure épidémique, et qui sont la source de pertes considérables. L’origine de ces accidents est double : d’abord une action hydrolytique de l’acide chlorhydrique ou d’un autre acide minéral mis en liberté, et ensuite l’action oxydante exercée par le chlore ou ses dérivés oxygénés qui prennent naissance à partir du chlorate et qui transforment la cellulose en oxycellulose.
- D’après les expériences de Beltzer (i), que les miennes confirment, la deuxième de ces causes est de loin la plus importante. Depuis les premières expériences faites avec le noir d’aniline, on a cher-ché à remédier à ces inconvénients et on a breveté dans ce but un grand nombre de procédés.
- Ces procédés ont pour but de diminuer l’acidité du bain d’aniline en remplaçant une certaine quantité d’acide chlorhydrique par des acides plus faibles, tels que l’acide acétique, fluorhydrique, tartrique, phosphorique, etc., ou par addition de sels, tel que l’acétate d’alumine. Ils n’ont recueilli qu’un médiocre succès, car on ne peut pas diminuer l’acidité du bain sans retarder par là la formation de l’éméraldine.
- Dans un procédé que j’ai breveté (2), j’ai cher-
- (1) Revue générale des matières colorantes, 1902, p. 113* (2) Brevet anglais n- 16189) de 1907.
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- ché à tourner la difficulté par une voie différente, notamment en remplaçant le chlorate par un oxydant beaucoup plus doux, l’air atmosphérique. L’oxydation de l’aniline en éméraldine et en noir d’aniline par l’air seul, est devenue praticable parla découverte que l’oxydabilité de l’aniline par l’oxygène est considérablement augmentée par la présence de petites quantités de paradiamines ou de paraamidophénols. Ces composés, en conjonction avec des sels de cuivre (chlorure de cuivre); forment un système catalytique, grâce auquel l’aniline est rapidement convertie par l’air en éméraldine et même en noir d’aniline inverdissable. Les stades intermédiaires, dans ces conditions, paraissent être les suivants :
- a) Un mélange de paraphénylènediamine et de chlorhydrate d’aniline est oxydé d’abord sous l'in-fluence du chlorure de cuivre en l’indamine bleue :
- AzH = CH' = Az — CH — AzH2
- b) En présence d’un excès de chlorhydrate d’aniline, la couleur bleue disparaît lentement et, par l’addition d’aniline, il se forme un leuco dérivé qui est vraisemblablement :
- AzH2—CPH! — AzH — CH— AzH — CH' AzH2
- c) Le chlorure cuivreux qui a pris naissance est réoxydé par l’oxygène de l’air à l’état de chlorure cuivrique, qui transforme le leuco dérivé en composé quinonique :
- AzH2 — CHA — AzH — C6H4— Az= CW = AzH
- d) Ce dernier réagit avec le chlorhydrate d’aniline pour donner un nouveau leuco dérivé que l’oxydation, par un mécanisme analogue, convertit en omplexe quinonique :
- AzH2 — CH' — AzH — CH' — AzH — CHA — Az=CH‘=AzH
- e) Ce produit élimine de la paraphénylènediamine et fournit l’éméraldine :
- AzH2 —CW
- - AzH2 : CH AzH — GW — Az = CH = AzH
- La paraphénylènediamine ainsi régénérée rentre ! dans le cycle et les mêmes réactions se renouvellent.
- La première de ces réactions peut être observée en solution ou sur la fibre ; les autres sont plus ou moins hypothétiques, elles reposent sur la facilité bien connue que possèdent les composés quinoniques de subir des condensations par réduction du groupement quinonique et réoxydation des leuco dérivés en composés quinoniques plus complexes que le produit primitif.
- L’action catalytique de très petites quantités de paradiamine est remarquable. Même 2 o/o de paraphénylènediamine produit une action sensible quoique dans la pratique les quantités utilisées soient plus considérables. Un certain nombre d’autres paradiamines ou paraamidophénols agissent plus ou moins comme le fait la paraphénylènediamine; de même quelques composés quinoniques, tels que la nitrosodiméthylaniline, susceptibles de fournir des indamines, réagissent de la même façon. Les diamines binucléaires, comme la benzidine, le dia-midodiphénylméthane, possèdent aussi cette propriété. Mais les métadiamines n’exercent pas d’influence sur la vitesse de l’oxydation de l’aniline ; les orthodiamines paraissent former des produits de condensation stables et donnent, par suite, des résultats entièrement différents.
- Le nouveau procédé est utilisé avec succès dans la teinture du coton en pièces et semble plein de promesses pour la teinture des filés et du coton en bourre. Dans la teinture en pièces, le procédé est appliqué à peu près de la même manière que le procédé ordinaire au chlorate et aux sels de cuivre. Le tissu est foulardé dans un bain contenant du chlorhydrate d’aniline, ou un autre sel, un sel de cuivre et une petite quantité de paraphénylènediamine. Il est séché puis oxydé par un étendage à l'air avec ou sans passage dans la chambre d’oxydation. L’éméraldine qui s’est ainsi développée est convertie en noir par un passage en bichromate. Le noir ainsi produit égale en beauté et en intensité le noir ordinaire au chlorate. A côté de l’avantage de conserver à la fibre sa solidité, cette méthode présente encore les avantages suivants :
- 1° Le prix de revient est diminué par suite d’une utilisation plus complète de l’aniline ; 2° le bain de
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- foulardage est plus stable par suite de l’absence de chlorate; 3° il ne se dégagé pas de vapeurs toxiques dans la chambre d’oxydation.
- Il est probable que ce procédé trouvera une application dans l’impression du calicot, car la solidité du tissu est ici un facteur d’une grande importance. Les articles d’impression peuvent être obtenus par réserve ou par impression directe. En terminant, je désire remercier M. P. Crosland pour son concours assidu dans l’introduction du nouveau procédé dans la technique industrielle, ainsi que M. Leott qui, plus tard, m’a assisté dans un grand nombre d’expériences de laboratoire.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
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- Le Brun rouge Immédiat 3 R, mis sur le marché par la Manufacture Lyonnaise,est de nuance un peu plus rouge et plus vive que le Marron immédiat B conc. ; il possède la bonne solidité à la lumière et au lavage de ce produit et se distingue particulièrement par sa remarquable solidité aux acides, qui rend ce colorant très intéressant pour la teinture des chaînes solides aux acides telles qu’on les emploie, par exemple, dans la fabrication de la Peluche.
- Le Brun rouge Immédiat 3 R convient aussi très bien pour la teinture en pièces, la teinture du coton en bourre et la teinture dans des appareils méca-niques.
- Mode de teinture
- Coton en flottes
- On teint dans une barque ordinaire en bois, munie de rouleaux presseurs, en se servant de préférence de bâtons coudés. Le bain de teinture doit repré-senter à peu près 20—25 fois le poids du coton à teindre.
- 50 kg. de filés
- Premier bain; Vieux bain;
- Brunrougelmmédiat .3R 5 — 8 kg. 3-5 kg.
- Sulfure de sodium crist. .... 5 — 8 » 3 — 5 »
- Colle forte.
- Carbonate de soude calc.................
- Sulfate de soude calc. ou sel marin. . .
- 0,5—0,8 » 0,3—0,5 »
- 3—5gr. 0,1—0,25»
- par litre
- 10—20 » 0 —2,5 » par litre.
- On teint pendant environ une heure à 70—80° C., on exprime et on rince soigneusement, d’abord à l’eau froide, puis à l’eau chaude ; on ajoute un peu d’acide acétique au dernier bain de rinçage.
- Coton en bourre
- Les quantités de colorants et autres ingrédients sont les mêmes, sur premier et sur vieux bains, que pour le coton en flottes. On entre le coton sec et bien ouvert dans le bain bouillant et on teint pendant 3/4 — 1 heure sans continuer à chauffer.
- Coton en pièces
- On emploie de préférence le jigger muni de rou-
- leaux presseurs. Premier bain : Vieux bain :
- Brun rouge Immédiat 3R 8—16 gr. 5 —10 0/0
- Sulfure de sodium crist. 8—16 » 5 —10 »
- Colle forte 1— 2 » 0,5— 1 »
- Carbonate de soude calc. Sel marin ou sulfate de 3 » 0,5— 1 »
- soude calc. 5—20 » 0 — 5 »
- par litre de bain du poids du tissu
- On ajoute, en outre, au premier bain :
- Brun rouge Immédiat 3R 5 —10 0/0
- Sulfure de sodium crist. 5 —10 »
- Colle forte 0,5— 1 » du poids du tissu
- On teint pendant environ une heure à 70—80° G., on exprime et on rince ; on doit ajouter un peu d’acide acétique au dernier bain de rinçage.
- Teinture dans des appareils mécaniques
- Brun rouge Immédiat 3 R Sulfure de sodium crist.
- Colle forte
- Carbonate de soude calc.
- Sulfate de soude crist.
- Premier bain : Vieux bain : 10—160/0 6 —100/0 10—16 » 6 —10 » I— 1,6» 0,6— 1 » du poids du coton 1 — 3gr. 0,6— I »
- 5 — 15 » 0 — 5 » par litre de bain du poids
- du coton
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- CO
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- On teint pendant 1/2 — 1 h. à 70—80® C., on élimine rapidement le bain par pression ou par aspiration et on rince; on doit ajouter un peu d’acide acétique au dernier bain de rinçage.
- LE - - ' DU JUTE d’après les procédés les plus récents (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- On pourrait, par exemple, utiliser un hypochlo-rite préparé par voie électrique, et le peroxyde nécessaire pourrait provenir de peroxyde de baryum rendu alcalin à l’aide de soude caustique, afin d’éviter au jute tout contact avec une solution acide et par conséquent la formation ultérieure de chlore.
- Après le traitement à l’hypochlorite électrolytique on peut, en outre, passer la matière première dans un bain neutre ou alcalin au perborate de natrium ; ce bain a également été préparé par la voie électrolytique à l’aide du procédé de Pouzencs.
- Tous ces changements économiques de laméthode générale sont basés sur un seul et même principe, c’est-à-dire sur celui d’empêcher le développement de chlore libre dans la solution blanchissante ou sur la matière première et basé ensuite sur l’effort tendant à n’obtenir la décoloration que par l’oxygène libéré contenu dans ces compositions.
- Après que les pièces de tissus auront été passées dans le bain de peroxyde de natrium, elles sont lavées et traitées ensuite, de façon habituelle, au bisulfite de natrium, lequel aura été acidifié à l’aide d’acide oxalique.
- La durée de la trempe est généralement prolongée pendant environ douze heures et la température du bain est maintenue à 70 ou 80° C. Finalement les tissus sont lavés, bleuis et, enfin, séchés.
- Au cours de la méthode électrolytique, toutes les opérations peuvent être effectuées à l'aide de solutions préparées par la voie électrolytique et,à la fin du traitement, on peut employer de l’hydrosulfite de natrium, lequel aura été obtenu par l'électrolyse du bisulfite de natrium.
- Bien que cette méthode soit plus effective que
- l’emploi du bisulfite de natrium et de l’acide oxalique, elle n’est pas aussi économique. Le blanc obtenu est plus pur, mais les frais de fabrication sont bien plus élevés.
- Au point de vue des résultats comparés du degré de blanc obtenu et de la considération simultanée des frais de revient, il semble que la dernière méthode électrolytique désignée est bien à peu près la meilleure, en terminant, toutefois, les opérations par le traitement ordinaire au bisulfite.
- Le procédé se composerait alors comme il suit :
- 1° Traitement de la matière première à l’hypo-chlorite de natrium obtenu par voie électrolytique ;
- 2° Traitement au perborate de natrium électro-lytique, lessivage et, enfin,
- 3° Traitement au bisulfite de natrium et à l’acide oxalique suivi du lessivage, de l’égalisation et du séchage.
- Ajoutons encore que si un degré ordinaire de blanc doit être produit, il est possible alors de supprimer le bain de peroxyde ou celui du perborate de natrium par voie électrolytique qui suit le traitement à l’hypochlorite.
- Dans ce cas, la matière première imprégnée de cette dernière substance peut être simplement passée à l’eau rendue légèrement alcaline par l’addition d’ammoniaque. Dans ces conditions, l’ammoniaque sert à précipiter l’hypochlorite encore contenu dans le tissu et à la libération de l’oxygène naissant.
- (Traduit spécialement de Textil Mercu^ par le Moniteur de la Teinture.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
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- LA SOIE ARTIFICIELLE par M. Richard
- (Textil-u-Farberei Zeitung, december 1910)
- La soie artificielle se distingue, comme on sait, par un éclat tout à fait remarquable qui en permet L'emploi à la place de la soie naturelle, dans les applications industrielles les plus variées. Il faut noter tout particulièrement la régularité de la production artificielle, qui est tout à fait indépendante des in-fluences de la température et des cas de maladie auxquels sont sujets les producteurs de la soie naturelle.
- La soie artificielle trouve son principal emploi dans la passementerie et la branche des articles dou-lure dans lesquels elle n’est pas seulement l’égale de la soie naturelle, mais encore lui est bien supé-eure par la rigidité sinon par son éclat ; elle est purtout appliquée à la production de galons très rillants, de bordures, de boutons, etc.
- Dans tous ces emplois apparaissent les heureuses propriétés de la soie artificielle. Les rubans en soie artificielle sont aujourd’hui déjà fabriqués en grande quantité sur des métiers spéciaux ; la rigidité de la matière a provoqué en particulier son emploi dans la fabrication des franges et des entredeux d’un grand usage dans la confection pour dames.
- Un domaine plus considérable a été ouvert à la soie artificielle dans la fabrication des étoffes pour cravates, usage pour lequel on la teint souvent en couleurs éclatantes. Par la réunion de plusieurs fils de soie artificielle assemblés en ruban, on produit une paille artificielle très brillante, qui sert à la fabrication de chapeaux de dames. On l’emploie aussi dans la fabrication de perruques. Une sorte de crin lancé dans le commerce sous le nom de Sirius et Météore est souvent teinte et appliquée à des bordures de chapeaux de dames.
- (A suivre.)
- QUELQUES POINTS de l’exploitation d’une usine de teinture et d’impression
- Par M. Ch. Glen (i)
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Travail de laboratoire. — L’excellence et la constance de qualité des extraits et des couleurs ont atteint, dans la décade écoulée, une perfection telle que les travaux analytiques qu’elles nécessitent n’offrent aucune difficulté pour un chimiste un peu expérimenté. Des analyses régulières et périodiques donneront donc toute sécurité à cet égard. Il importe de conserver des échantillons types et de tenir le chimiste au courant des prix, pour lui permettre de dresser un tableau comparatif des qualités et de la valeur des produits d’autre provenance. Il faut ensuite procéder à des essais pratiques, qui bouleverseront parfois les conclusions de l’analyse. Ceci s’applique surtout à l’essai des savons et à celui en grand des couleurs, où la pratique, dans certains genres, peut donner des résultats absolument inat-
- (1) Traduit du Journal of Society of Dyers and Colourists, par Moniteur Quesneville.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tendus. Dans la composition des mélanges colorants, il est utile de comparer les poids et les colorations théoriques avec ceux donnés par la pratique à l’aide de divers réactifs. La même remarque s’applique aux épaississements, et cette méthode devrait être employée partout, comme faisant partie du travail • de laboratoire. Elle sert à faire échec à la prodiga- 1 lité et à la négligence des ouvriers. Les couleurs doivent être comparées soigneusement, de temps en temps, aux échantillons-types et des essais d’exposition à la lumière sont extrêmement utiles pour le classement et les comparaisons toujours nécessaires.
- Il est essentiel d’avoir un système complet de classement des nuances et des procédés auquel on puisse se référer. C’est ici que la direction doit déployer toute son intelligence et ses soins les plus éclairés, Ce système doit comprendre les prix, les valeurs, les frais et les procédés. Il est indispensable qu’il soit clair et .complet, afin de pouvoir servir de guide infaillible à tous les départements et constituer une collection de résultats, réunis en tableaux, où la direction pourra puiser avec la plus grande facilité tous les renseignements dont elle aura besoin.
- Issues. — Chaque usinier se trouve obligé d’envisager plus ou moins ce mal nécessaire. Dans les usines de teinture, les difficultés sont très grandes et parfois insurmontables, à cause du coût énorme de la purification. L’ancienne méthode du traitement par le sulfate de fer et parfois la vapeur est aussi insuffisante que coûteuse — insuffisante à cause de la pollution par un excès de fer qui en résulte, coûteuse à cause de l’emploi de la vapeur. La difficulté réside naturellement dans les frais qui ne peuvent être diminués qu’en accumulant les eaux et en faisant appel au temps, à la nature et au soleil'pour leur purification. La filtration à l’aide de cendres, de charbon de bois ou de sable, est également coûteuse et désagréable, par suite de la difficulté de maintenir la perméabilité des filtres. Nous avons abandonné toutes ces méthodes pour adopter la précipitation par l’alun ferrique etl’ac-tiôn aussi prolongée que possible de la lumière,
- favorisée par des ouvertures pratiquées dans les bacs à déposer, et un repos aussi long que possible,
- Le temps me manque pour parler plus longuement des connaissances nécessaires à un directeur d’usine pour lui permettre d’accomplir sa tâche avec succès. L’expérience et le savoir ne peuvent s’acquérir qu’en ayant l’esprit ouvert à tous les sujets connexes à la fabrication. Il faut apprendre à donner et à recevoir et ne jamais oublier que le dernier de vos ouvriers peut avoir à vous enseigner quelque chose que vous ignorez. Cultivez l’esprit d’observation, de manière à avoir constamment les yeux et les oreilles à l’affût de ce qui peut vous ser. vir. Accordez votre confiance à vos subordonnés et imposez une responsabilité à vos sous-directeurs et contremaîtres pour leur faire sentir, le poids de leur charge et les encourager à faire le meilleur usage possible de leurs capacités. Etudiez la nature humaine, de manière à être un administrateur juste et impartial. Il est un autre devoir attaché aux fonctions de directeur, c’est le souci du bien-être des ouvriers. Il doit apprendre à les connaître, leur prouver sa sympathie dans leurs épreuves et les aider dans la détresse. Il leur enseignera la propreté et l’exactitude, les encouragera dans leurs efforts en dehors de l’usine et s’appliquera de toutes façons à augmenter leur bien-être et leur prospérité. Cette recherche du savoir peut paraître une lourde tâche et plus d’un a déjà désespéré de l’accomplir, mais elle procure la grande et durable satisfaction d’avoir acquis des connaissances dont on ressent le prix, lorsqu’elles ont servi à vaincre une difficulté, qu’elle soit d’ordre scientifique, pratique ou philanthropique.
- LES LOIS_OUVRIËRES
- LOI PORTANT CODIFICATION DES LOIS OUVRIER# (Livre Ier du Code du Travail rt de la PRF VOYANCE SOCIALE).
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Toutefois, le ministre des Travaux publics fera; cinq ans après le 25 mars 1910, procéder, dans le formes fixées par arrêté ministériel, à une consul-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- tation du personnel sur la suppression ou le maintien de l’économat de chaque réseau. Ce referendum sera renouvelé à l’expiration de chaque période de cinq ans.
- Les mêmes règles s’appliqueront aux économats annexés aux établissements industriels dépendant de Sociétés dans lesquelles le capital appartient, en majorité, aux ouvriers et employés, retraités ou non de l’entreprise et dont les assemblées générales seront statutairement composés, en majorité, des mêmes éléments.
- Chapitre VI. — Du salaire de la femme mariée
- Art. 71. — Les droits de la femme mariée sur les produits de son travail personnel et les économies en provenant sont déterminés par la loi du 13 juillet 1907 relative au libre salaire de la femme mariée et à la contribution des époux aux charges du mariage.
- TITRE IV
- Du placement des travailleurs
- Chapitre Ier.. — Dispositions générales
- Art, 72. — L’autorité municipale surveille les bureaux de placement pour y assurer le maintien de l’ordre, les prescriptions de l’hygiène et la loyauté de la gestion. Elle prend les arrêtés nécessaires à cet effet.
- Art. 73. — Les pouvoirs conférés par le présent titre à l’autorité municipale seront exercés par le préfet de police pour Paris et le ressort de sa préfecture, et par le préfet du Rhône pour Lyon et les autres communes dans lesquelles il remplit les fonctions qui lui sont attribuées par la loi du 24 juin 1851.
- Art. 74. — Aucun hôtelier, logeur, restaurateur ou débitant de boissons ne peut joindre à son établissement la tenue d’un bureau de placement.
- Art. 75. — Les bureaux de nourrices ne sont pas soumis aux prescriptions du présent titre.
- Les bureaux de nourrices restent soumis aux dispositions de la loi du 23 décembre 1874, relative à la protection des enfants du premier êge.
- Chapitre II. — Du placement gratuit
- Art. 76. — Les bureaux de placement gratuit
- créés par les municipalités, par les syndicats professionnels ouvriers, patronaux ou mixtes, les bourses du travail, les compagnonnages, les Sociétés de Secours mutuels et toutes autres Associations légalement constituées ne sont soumis à aucune autorisation.
- Art, 77. — Les bureaux de placement énumérés à l’article précédent, sauf ceux qui sont créés par municipalités, sont astreints au dépôt d’une déclaration préalable effectuée à la mairie de la commune où ils sont établis. La déclaration devra être renouvelée à tout changement de local du bureau.
- Art. 78. — Dans chaque commune, un registre constatant les offres et demandes de travail et d’emplois devra être ouvert à la mairie et mis gratuitement à 'a disposition du public. A ce registre sera joint un répertoire où seront classées les notices individuelles que les demandeurs de travail pourront librement joindre à leur demande. Les communes comptant plus de 10.000 habitants seront tenues de créer un bureau municipal.
- Art. 79. —Sont exemptées du droit de timbre les affiches, imprimées ou non, concernant exclusive-les offres et demandes de travail et d’emplois, et apposées par les bureaux de placement gratuit énumérés dans l’article 76.
- Art. 80, — Il est interdit à tout gérant ou employé de bureau de placement gratuit de percevoir une rétribution quelconque à l’occasion du placement d’un ouvrier ou employé.
- Chapitre III. — Des bureaux de placement
- PAYANTS
- Section— II. De l'autorisation des bureaux
- Art. 81.— Nul ne peut tenir un bureau de placement, sous quelque titre et pour quelques professions, places ou emplois que ce soient, sans une permission spéciale délivrée par l’autorité municipale et qui ne peut être accordée qu’à des personnes d’une moralité reconnue.
- Art. 82. — La demande à fin de permission doit contenir les conditions auxquelles le requérant se i propose d’exercer son industrie.
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- Il est tenu de se conformer à ces conditions et aux dispositions réglementaires qui seraient prises en vertu de l’article 72 et de l’article 83 du présent titre.
- Art. 83. — L’autorité municipale règle le tarif des droits qui peuvent être perçus parle gérant.
- Art. 84. — Les frais de placement touchés dans les bureaux maintenus à titre payant sont entièrement supportés par les employeurs sans qu’aucune rétribution puisse être reçue des employés.
- Art. 85. — L’autorité municipale peut retirer la permission. :
- 10 Aux individus qui auraient encouru ou viendraient à encourir une des condamnations prévues par l’article 15, paragraphes Ier, 3, 4, 5, 6, 14 et 15 et par l'articte 16 du décret du 2 février 1852 ;
- 2° A ceux qui seraient condamnés à l’emprisonnement pour contravention aux dispositions du présent titre ou aux arrêtés pris en vertu des articles 72 et 83.
- Art. 86. — Les retraits de permission et les règlements émanés de l’autorité municipale, en vertu des articles 83 et 85, ne sont exécutoires qu'après l’approbation du préfet.
- Section II. — De la suppression des bureaux
- Art. 87. — Un arrêté pris à la suite d’une délibération du Conseil municipal peut rapporter les auto • risations dannées en vertu de la section précédente.
- Le bureau devenu vacant par le décès du titulaire, ou pour toute autre cause, avant l’arrêté de suppression, pourra être transmis ou cédé.
- Art. 88. — Les bureaux faisaut le placement pour une même profession déterminée devront être supprimés tous à la fois par un même arrêté municipal.
- Art. 89. — Les bureaux créés en vertu d’une autorisation postérieure au 17 mars 1904, n’ont droit, en cas de suppression, à aucune indemnité.
- Art. 90. — Les bureaux autorisés au 17 mars 1904 ne peuvent être supprimés que moyennant une juste indemnité représentant le prix de vente de l’office, indemnité qui, à défaut d’entente, sera fixée par le Conseil de préfecture.
- En cas de décès du titulaire, avant l’arrêté de
- suppression, l’indemnité sera due aux ayants droit et leur sera payée lorsque l’arrêté aura été pris.
- Les indemnités aux tenanciers des bureaux de placement seront à la charge des communes seules.
- Art. 91. — Les dispositions de la présente section et des articles 74 et 84 ne sont pas applicables aux agences lyriques, agences pour cirques et music-halls.
- TITRE V
- Des pénalités
- Art. 92. — Toute contravention aux articles 4, 5, 6 et 9 du présent livre sera poursuivie devant le tribunal de police et punie d’une amende de 5 à 15 fr.
- Pour les contraventions aux articles 4. 5 et 9 du présent livre, le tribunal de police pourra, dans le cas de récidive, prononcer, outre l’amende, un emprisonnement d’un à cinq jours.
- En cas de récidive, la contravention à l’article 6 sera poursuivie devant les tribunaux correctionnels et punie d’un emprisonnement de 15 jours à trois mois, sans préjudice d'une amende qui pourra s’élever de 50fr. à 300 fr.
- Art. 93. — Seront punies d'une amende de 11 à 15 tr. :
- 1° Les contraventions aux articles 32, 33, 34, 36, 37, 39, 4° et 41 du présent livre ;
- 2° Les contraventions à la disposition finale de l’article 35 et aux arrêtés pris en exécution de l’article 38.
- Il sera prononcé autant d’amendes qu’il aura été commis de contraventions distinctes.
- Art. 94. — Si dans les douze mois qui ont précédé la contravention le contrevenant a encouru une condamnation par l’application de l’article précédent, le tribunal peut ordonner l’insertion du nouveau jugement dans un journal de la localité, aux frais du condamné.
- Art. 95. — Toute infraction, soit aux règlements faits en vertu des articles 72 et 83, soit aux prescriptions des articles 74, 80, 81, 82 paragraphes 2, 84, sera punie d’une amende de 16 à 100 fr. et d’un emprisonnement de six jours à un mois ou de l’une de ces peines seulement.
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- Le maximum des deux peines sera toujours appliqué au délinquant lorsqu’il aura été prononcé contre lui, dans les douze mois précédents, une première condamnation pour infraction aux articles 74, 80, 81, 82 parragraphes 2, 84 et aux règlements pris en vertu de l’article 83.
- Tout tenancier, gérant, employé d’un bureau clandestin sera puni des peines portées au présent article.
- Ces peines sont indépendantes des restitutions et des dommages-intérêts auxquels pourront donner lieu les faits incriminés.
- Art. 96. — Toute exploitation de l’ouvrier par voie de marchandage sera punie d’une amende de 50 à 100 fr. pour la première fois, de 100 à 200 fr. en cas de récidive, et, s’il y avait double récidive, d’un emprisonnement qui pourrait aller de un à six mois.
- Le produit des amendes sera destiné à secourir les invalides du travail.
- Art. 96 bis. — Sans préjudice de la responsabilité civile, toute contravention aux prescriptions des articles 41 bist 41 ter^ 41 quater du présent livre sera poursuivie devant le tribunal de simple police et punie d’une amende de 5 à 15 fr.
- Art. 96 ter. — Toute infraction aux articles 70 bis, 70 ter, 70 quater, sera passible d’une amende de 50 à 2,000 fr. qui pourra être portée à 5.000 fr. en cas de récidive.
- Art 97. — L’article 463 du code pénal est applicable aux infractions prévues aux articles 92, 95, 96 bis et 96 ter.
- La loi du 26 mars 1891 est applicable aux infractions prévues aux articles 95 et 96 ter.
- Art. 98. — Les inspecteurs du travail sont chargés, concurremment avec les officiers de police judiciaire, d’assurer l’exécution des articles 70 bis, 70 ter, 70 quater, et, en ce qui concerne le com-merce et l’industrie, des articles 41 bis, 41 ter, 41 quater du présent livre.
- Les contraventions auxdits articles sontconstatées dans les conditions indiquées par l’article 20 de la loi du 2 novembre 1892.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- | Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général i des Compagnies.
- ] Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de laçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu’ici. Et faite pour la propagande, .malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- | Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne ^précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soient intervenus d’intéressantsjugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture ; l'embal-lage de la marchandise ; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport ; remboursements ; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer ; empêchements à la livraison;.constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d'application de tarifs spéciaux,
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés, à son bureau, pour fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- TARIFS DE TRANSPORTS
- Le ministre des Travaux publics a homologué la proposition présentée par les 6 grands réseaux et les Ceintures en vue d’inscrire dans la nomenclature générale des marchandises les extraits liquides de myrobolans fit de sumac, à côté des autres extraits tinctoriaux, de quebracho, de châtaignier, etc.
- Ces extraits liquides, transportés en fûts, seront donc taxés, comme les autres extraits dénommés, d’après la 3- série du tarif général alors que jusqu’ici ils étaient taxés au prix de la 2* série comme extraits tinctoriaux non dénommés.
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- LH MONITEUR DF LA TEINTURE
- ,o
- C3
- BIBLIOGRAPHIE
- Le Blanchiment, Chimie et technologie des procédés industriels de Blanchiment, par A. Chaplet, ancien directeur d’usines, et H. Rousset, ingénieur-chimiste. In-8’ (19-12) de 171 pages, avec 10 figures, 3 fr. 50.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL CIVIL DE VERSAILLES (2e chambre)
- 5 mars 1990 «
- Salaire. — Travaux communaux. — Adjudication. — Accord des parties stipulant un salaire inférieur au minimum imposé, — Obligation liant les parties.
- Si, aux termes de l'article 1er du décret du 19 août 1899, les entrepreneurs démarchés de travaux publics passes au nom d’une commune peuvent être, par le cahier des charges, contraints de payer aux ouvriers un salaire normal égal au taux couramment appliqué dans la ville ou dans la région où le travail est exécuté, cette clause, lorsqu’elle existe, ne fait pas obstacle à ce que l’entrepreneur et l’ouvrer règlent le salaire d’un commun accord.
- Le Tribunal,
- Attendu que Bonnet, ouvrier imprimeur, travaillant pour le compte de Poilleux, réclame a celui-ci le paiement d’une somme de 360 francs pour supplément de salaires ; que le demandeur expose qu’étant ouvrier typographe chez Poilleux, imprimeur, celui-ci, adjudicataire des travaux d’impreesion à exécuter pour le compte de la ville de Saint-Denis, par l’article 30 du cahier des charges, s’était obligé à payer les ouvriers conformément au tarif établi par la Chambre syndicale des Typographes de la Seine ; que, cependant, pendant les deux cent quarante jours durant lesquels il a pris part aux travaux soumissionnés par Poilleux, Bonnet n'a touché qu’un salaire inférieur à celui auquel il avait droit, d’après ledit tarif, l’insuffisance de salaire par lui reçu s’élevant exactement à la somme de 360 francs, montant de la demande dont le Tribunal est actuelle-ment saisi ;
- Attendu qu’à la vérité, il est disposé, par l’article 30 du cahier des charges de l’adjudication de la fourniture des imprimés typographiques nécessaires aux différents services municipaux de la ville de St-Denis, que « li (l'adjudicataire) sera également tenu de payer son personnel au tarif adopté par la Chambre syndicale des ouvriers typographes », mais qu’il est de règle, conformement a une jurisprudence contante (Cass , 25 mars et 23 décembre 1108), que si, aux termes de l’article 1er du décret du 10 août 1899, les entrepreneurs de marchés de travaux publics passés au nom d’une commune peuvent être, par le cahier des charges, con-Iraints de payer aux ouvriers un salaire normal, égal
- au taux couramment appliqué dans la viile ou la région où le travail est exécuté, cette clause, lorsqu’elle existe, ne fait pas obstacle à ce que l’entrepreneur et l’ouvrier règlent le salaire d’un commun accord; qu'au-cur texte de loi ne prohibe, sous peine de nullité, une convention de cette nature, le décret du 10 août 1899 se bornant à organiser, dans son article 4, un système destiné à indemniser, s’il y a lieu, l’ouvrier qui se trouverait lésé ;
- Et attendu, en fait, qu’il n’est pas contesté que Bonnet soit entré au service de Poilleux comme compositeur-typographe, le 26 mars 1906, alors que Poilleux n’est devenu adjudicataire des travaux communaux que le 5 novembre de la même année; que, depuis son entrée jusqu’à sa sortie de l’imprimerie de Poilleux, Bonnet a toujours touché le même salaire convenu ; que, lors de la réception de ses derniers salaires, Bonnet n'a fait ni réserves, ni protestations; qu’il n’a assigné que quatre mois après son départ de l’imprimerie Poilleux, son ancien patron ;qu‘en résumé et en admettant, par pure hypothèse, ce qui n’est nullement établi, que Bonnet ait travaillé aux commandes de la ville de Saint-Denis, il devrait en tout cas être considéré comme ayant accepté pour lesdits travaux un prix spécial, en sorte qu’une convention s’est formée établissant à l’encontre du demandeur un lien qui l’oblige et dont il ne pèut être admis, désormais, à se départir ;
- Par ces motifs,
- Met à néant le jugement du Conseil des Prud’hommes de la Seine du 7 mars 1908; décharge Poilleux de toutes les condamnations contre lui prononcées par ledit jugement, et, faisant ce que le premier juge aurait dû faire, déboute Bonnet de toutes ses demandés, finset conclusions et le condamne aux dépens.
- Observation. — Jurisprudence constante. Cassa1 ion, 28 décembre 1908 et 3 mars 1909, R. P. XI, 281 et 216.
- CORRESPONDANCE, . ,
- M. D , à Riom. — En matière de transports par chemins de fer, les actions pour avaries, pertes ou retards se prescrivent par le délai d’un an.
- M. R. L., à Niort. — En cas de perte d’une lettre de change revêtue de l’acceptation du tiré, lorsque cette perte se produit avant l'échéance, le tireur ne peut substituer à ce titre une nouvelle traite qu’à la charge par lui d'obtenir une ordonnance du président du Tribunal de commerce et de présenter une caution garantissant le tiré et le tiers porteur régulier du titre perdu, dans le cas où ce titre perdu viendrait à être retrouvé,contre les conséquences du paiement effectué.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- ____________________- J
- Dissolution de Société
- Paris.— Société Claudius et Pierre Picard, teinturerie, 8, avenue Gambetta.
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- 124
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse..........
- Cire végétale blanche du Japon (H P.)
- Colle de
- poisson de Chine en galettes
- 140 »
- 125 »
- Le kilo
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50-
- »
- »
- Acide
- Les acétique industriel 40 %......
- » 35 »... .
- azotique (voir acide nitrique) . muriatique ?2- chimiq. pur ...
- » 20 21 par 15 toupies,
- nitrique 36 chimiquement pur.
- » 40* »
- oxalique .. ...............
- phénique cristallisé 35 •.....
- » neige ..............
- » liquide 97/98 amkré.
- phosphorique 60 •.............
- » 4 5 • . . .....
- sulfureux par 15 touries......
- sulfurique 53*...............
- » 60’ environ.......
- » 66* » . ....
- » 66* chimiq. pur....
- au soufre...................
- tartrique 1er blanc. .... .
- 100
- 35
- 31
- k
- r
- »
- Alcali volatil du gaz 22*.... » » 28/29
- Alun épuré............... » ordinaire.............. » de chrome................
- Arseniate de potasse ... .
- Arsenic
- de soude cristallisé poudre................. rouge (voir à Orpin).
- 32
- 7
- 52
- 58
- 68
- 120
- 160
- 33
- 200
- 90
- 4
- 5
- 6
- 8
- 34
- 16
- 210
- 30
- 58
- 19
- 15
- 40
- 150
- 50
- 35
- 25
- 50
- » 50 25 50 25
- 50
- Azotate
- Le kilo
- 90 »
- d’argent cristallisé ou fondu Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P) .
- lourde industrielle...
- légère ...............
- Bichromate de soude français ....
- Bi-chromate de potasse..........
- . . 40 »
- L’hecto .. 36 »
- ... 55 » Les 100 k.
- Bisulfite
- soude, de chaux 11• potasse... soude 30".
- » 35'.
- Borax raffiné en cristaux.............
- » poudre........................ • •
- Carbonate de soude cristallisé...... Carbure de ca'cium (H P.)........... Caséine insoluble................... •
- » solubilisée..................
- Cérésine blanche...............
- » jaune natur. orange ou rcuge
- Chlorate de potasse cristaux..........
- » poudre.........
- 17
- 78
- 68
- 8
- 87
- 12
- 13
- 49
- 50
- CH CH
- O O «
- Chlorate Chlorure
- de soude . ............
- de baryum cristallisé...
- cal-ium fondu......... carbone (Tetra)......
- chaux 105/110-. .. , magnésium fondu.....
- zinc 48 exempt de fer n 45* ordinaire ...
- 6
- 28
- 110
- 110
- 225
- 196
- 107
- 112
- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 50
- 50
- a
- 50
- 50
- »
- de Cayenne extra., du Brésil (vessies), de Russie Saliansky naturelle extra ..
- Les
- 7
- 13
- 75
- 50
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 445
- Crème de tartre entière.
- en poudre........... soluble, paillettes,
- Cyanure blanc de potassium pur, » rouge »
- Dextrine blonde citron.........
- » blanche.......................
- 175
- 170
- 325
- 195
- 325
- 53
- 53
- Les 100
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind.
- Emétique cristallisé .
- Gélatine
- k.
- litres
- 23 »
- Les 100 k.
- blanche Rousselot, marque “ Diamant ” . . . ..... demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”........ ,
- Jacquand-Coigoet........ poudre pour bains.......
- Glycérine
- blanche pure
- blonde
- »
- brune
- industrielle claire extra ordin.
- 220 »
- Le kilo
- 4
- 80
- Permanganate de potasse..... Polysulfure de potassium.... Potasse d’Amérique véritable...
- (H. P.) 50/52* (H.P.)
- -1
- 85
- 130
- 52
- Les 30- .. 28 .. 28-.. 28*..
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode ................................
- Lessive caustique de potasse 36-...
- » » 40•...
- » de soude 36-. .
- Menthol boîte d’origine 2 k 500....
- Les
- Métabisulfite de potasse cristallisé .
- Méthylène 90-(H. P).
- imitation d’Amérique 66/70. » 52/55
- » 45 *...
- caustique 70/75 plaques.... perlasse ire qualité........
- » ordinaire 75/80
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude) » neige »
- » raffiné neige (de potasse)...
- Sel
- »
- masse .
- ammoniac blanc pour piles » gris en pains ..
- de soude Solvay 90/92
- 3
- 3
- 1
- 160 240 200
- 195
- 175
- 115
- 20 Le
- 29
- 33
- 43
- 12
- 26
- 70 35
- 25 k
- k.
- »
- 50
- 100 k.
- 90 »
- L’hecto
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.).
- 95 »
- 100 k.
- Silicate
- de soude
- 65/70..., 75,80....
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45*...
- »
- de potasse ..............
- » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- » 70/72..............
- • 60 62 plaquettes...
- » 70/72 ...........
- Sucre de lait en poudre.............
- Soufre en canons....................
- » (fleur).........................
- Sulfate d’alumine épuré.............
- «
- exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel
- »
- »
- »
- Nitrate Orpin . Oxyde
- Oxyde
- de
- pulvérisée.............
- en bâtons hexagonaux. .
- en boules, sublimée. plomb ..
- . en sacs en sacs
- d’antimoine blanc .
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris ..
- de cuivre noir en poudre, d’étain .................. de nickel vert............
- » noir...............
- d’urane...................
- Ozokérite (H P.)
- Panama (Quillay)
- 18
- 18
- 23
- 22
- 21
- 80
- 80
- 65
- 50
- 50
- a
- Le kilo 3 » ... 17 50 ... 19 » Les 100 k.
- 175
- 365
- 4
- 5
- 39
- 50
- 25
- Sulfure
- »
- 175 à 225
- .... 80
- »
- manganèse sec..........
- nickel ammoniacal (double).
- » pur (simple)............ soude .. .............
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire
- de sodium.. . potasse ... . carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse
- 39
- 33
- 80
- 60
- 106
- 50
- 25
- 110
- 41
- 10
- 57
- 58
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- 115
- 230
- 13
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- 8
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- 33
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- 85
- 95
- 6
- 20
- 20
- 19
- 32
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- 230
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot :
- Campèche du Brésil, conpe d’Espagne,
- 2e qualité .. 3e bonne ...
- 3 e inférieure Sisal, Yucatan..
- 8
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- a o 1©
- 6C
- 9
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- a
- a
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- p.124 - vue 133/400
-
-
-
- Jaune
- U
- Rouge
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap........
- Fort-Liberté....
- Aquim............
- St-Marc....... .
- Gonaïves.........
- P.-de-Paix........ ............... Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe..... Cuba et St-Yago... Manzanille..... Tuspan..... Vera-Cruz . Tampico.. .......
- .............. Haïti ........ . .
- Jamaïque... Batcel et P. Cab .. Rio Hacha. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet... 100 k. Corinto.. .
- Amapala ...50 kil.
- b
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ?— t0. en-
- 50
- 40
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- 20
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- 8
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- b
- 5
- 5
- 50
- 60
- 60
- 50
- 25
- »
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.......
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- 100 k.
- 50 k.
- »
- »
- 100 k,
- Sapan.......50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco,50 k.
- »
- 110
- 20
- »
- 115
- 30
- S
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- 4b
- »
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k.
- I-
- 75
- 2
- «
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 11
- 50
- 15
- »
- On cote :
- Indigos
- Bengale b. viol. r. à surf .
- » ord. et b. moy. ..
- Kurpah .............’....
- Madras....................
- Guatemala beau à flor.....
- » ordinaire a bon..
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- Antilles
- Rocou
- .. 1/2 kil
- »
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 325
- 0 375 :
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- OC
- s f
- fi
- étoilé .. verts Malte Russie .... Levant
- Espagne ,
- 215 M
- 65 60 75
- R R
- M
- Albumine d’œufs.............
- Bois de Campêche............
- » réglisse Smyrne sort,
- » » Tortose......
- Cachou brun. ........... ..
- Cannelle Chine . ...........
- » Ceylan....................
- Canefice en sortes.........
- » gravelées .. .............
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- » ................
- » noires ord................
- » » extra........
- Coriandre..................
- Cumin Malte..............
- » Grèce....................
- Curcuma Bengale ...........
- » Madras............
- » Cochin ...........
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano.........
- Fenouil ...................
- Fenugrec............. ....
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- • » ordinaires
- 5
- 15
- 25 M
- 70
- 125 260
- 35
- 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65 50
- 45
- 70
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- 13
- 70
- 22
- a
- blanches, de Chine.
- .....................
- Gingembre ..,. ......
- Girofles Zanzibar....
- Tamarin Madras.......
- » Pondichéry....
- Gommes :
- Arabiques.............
- Aden courante.........
- » supérieure..........
- Sénégal bas fleuve ....
- » Galam...............
- Damar, Batavia . ...
- » Singapore ire.
- 160
- 130
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- 120
- 70 125 165
- 32
- »
- cour
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine....... ..
- mi-fine
- Cerise A. C...............
- Graines jaunes Perse......
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- Indigo
- » » Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Barri..
- Bombay
- Mannes en larmes
- Noix
- Opium Résiné
- débris. ...
- Geracy .
- muscade n- 1.
- » 2
- » 3
- p. molle 8/9 % morph Amérique brune .. .
- »
- » Rocou Safran
- »
- blonde, blanche
- Bayonne brune...
- » blonde.
- » blanche,
- Pér olat.......... Valence en feuille.
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes..........
- » follicules.........
- Salsepareille couronne..
- » Tampico...
- Sel ammoniaque gris . » blanc.
- Styrax liquide ........
- 50
- 100
- a
- 26
- » »
- 6
- 30
- 90
- 3
- a
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
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- 66
- 50
- degrés
- » » »
- 90
- 90 160 130 120 170 161» 250 225 240
- 80
- 80
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- ’ 65
- 12
- 6
- 7
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- 4
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- . 40
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- 28 30
- 38
- . 110
- 95
- . 55
- 45
- 225 . 440
- 120 . 145
- 115 , 150
- 50
- to to to ccyC'
- »
- 15
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- »
- 30
- 50
- 50
- a
- Borax raffiné................ ...
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux..............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 60/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible ... . . .......
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....... .
- Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude................ » logé.................. ...
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des S .lins de Giraud.................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- Sulfate
- soude » de soude .......
- potasse ... .
- 120 k.
- de magnésie, en sacs de
- 100 kil.- marchés..............
- Id disponible............. .......
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.. ...... Suif de carbone................... Sulfate d’ammoniaque 20- d’azote anglais...........................
- Id. français......................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
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- 40
- 16
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- 105
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- 19
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- 29
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- 22 180 160
- 24 48
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- 50 »
- 25
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- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable’, fr.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- 6.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ..... ..... augmenté.............. extra résineux ....... pur à l’huile d’olive., extra résineux ... exportation supérieur
- »
- Vert à l’huile de pulpes.. » ou jaune tunisien... Brun extra pur .........
- » augmenté..............
- Rosé..............
- Noir....................
- Blanc ou suif...........
- 62 5b
- 56
- 80
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-
-
-
- {o. S
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Bleu
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- pur pâle ou vif., mixte » talqué Ire qualité » ' 2e *
- Marbré bleu ou
- Selon qualités : Mi-Cuits............... Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé..
- rose Dijon..
- Nantais
- Non-Cuits
- 52
- 48
- 46
- 45
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- o ©-G
- Résineux * ...
- Vert exportation
- Brun......... .
- Noir.........
- Mous en Barils
- Qualité extra......................
- Qualités ordinaires................
- Savons durs en caisses ou sacs de
- 34
- 32
- 36
- 36
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- 30
- 60
- 36
- 36
- 40
- 40
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- kil.
- 1 minimum mis en barres. Franco gare ou ‘ quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet... ...............
- Campêche coupe d’Espagne..
- » Tabasco .. ......
- » Haïti . ..........
- » Martinique,Guadeloupe .................
- 28
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- 10
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- Lima..............
- Indigo Bengale poupré » Madras fin ....
- 00 — QC 0
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- 8 50
- 15 »
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- »
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- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond p
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppé affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire des initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et le. procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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- Teinturier, Apprêteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chi-miste, 1890, 1 volume ....................... 3 fr. 70
- Elimination des Buées industrielles (Teintureries, Blanchisseries, Papeteries, Filatures de lin et de soie, Blanchiment et Teinture du tulle, Industries diverses), par Paul Razous, licencié ès-sciences mathématiques et physiques, lauréat de l’Institut. Volume grand in-8, de 68 pages et 20 schémas et figures franco, 3 fr. 60.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aax conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
- Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr. 50.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit n-8 de 172 pages : 3 fr.
- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
- Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
- Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, d leurs variétés.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le S et le 20 de chaque mois
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Rapports entre l’absorption de l'humidité et celle des matières colorantes par les fibres textiles. — La soie artificielle de nitrocel-Julose. — Notre service de contentieux. — Le gris de campagne.— La codification des lois ouvrières. — La soie artificielle (suite). — Les timbres-retraite. — Le cas de force majeure en matière de transport. — Informations. — Les transports. — Notre service d'assurances. — Législation commerciale étrangère. — Bibliographie. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché.
- RAPPORTS
- entre l’absorption de l’humidité et celle des matières colorantes par les fibres textiles
- Par M. Sydney H. Higgins {Journal oj Society oj Chemical Industry, vol. XXVIII, n° 4.)
- Au cours de recherches sur la teinture et le blan-chiment des fibres textiles et la mercérisation du coton, notre attention fut attirée par certaines obser-iations semblant indiquer une corrélation entre la proportion de matière colorante que les fibres pnt capables d’enlever à une solution et celle de humidité que ces fibres attirent, lorsqu’elles sont
- exposées à l’air ; l’affinité pour les colorants paraissait être en proportion directe de l’humidité absorbée. Nous avons donc jugé intéressant de déterminer la quantité d’humidité absorbée par des fibres de natures diverses, placées dans des conditions atmos-phériques normales et de comparer les résultats avec les quantités de colorants que ces mêmes fibres sont capables d’enlever à une solution. Dans nos expériences, nous avons utilisé également des substances absorbantes minérales, telles que le kaolin. Cependant,nous en pûmes obtenir des résultats concluants par l’emploi de bains de bleu nuit, de magenta, de bleudiamine céleste et d’iode. Alors, par exemple, qu’un kaolin contenant 0,68 o/o d’humidité absorbe 1,690/0 de bleu nuit, un échantillon de silice contenant 13,56 0/0 d’humidité ne fixa que la dix-septième partie du colorant retenu par le kaolin. Du coton contenant 5,85 0/0 d’humidité absorba 0,36 0/0 de bleu nuit, tandis que la soie retint 8,82 0/0 d’humidité et 2,36 0/0 de colorant. Des divergences analogues furent observées dans tous les autres cas. Nous décidâmes donc, qu’étant donnée l’influence exercée sur l’absorption des colorants et de l’humidité par les conditions dans lesquelles cette absorption a lieu, des conclusions valables ne pouvaient être obtenues que si ces conditions se trouvaient identiques dans toutes les expériences, de manière que, dans la mesure du possible, la même substance absorbante, sous des
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- formes physiques variées, fût utilisée dans chaque série d’expériences.
- Hübner ayant montré que l’iode et les colorants sont absorbés de façon analogue par les fibres tex-tiles, nous avons employé dans certains cas des solutions d’iode dans l’iodure de potassium. C’est au cours de ces expériences qu’un certain nombre de résultats cités ici ont été obtenus ; aussi, nous reporterons-nous à quelques-uns des chiffres donnés dans nos rapports antérieurs {Chem, Soc. Trans., 1907, XCI et XCII, 1057-1073 et Journ. Chem. Soc., 1907, XXVI, 105-112).
- . Le tableau l donne la comparaison entre la pro-
- TABLEAU I
- Durée de l'absorption Grammes de colorant absorbés par 100 grammes de substance sèche Longueur de la fibre
- 29 mil!. 3,12 mill. 2,2 mill. 0,7 mill. 0,4 mil.
- 1 heure ... 6 heures... 18 » . . 72 » ... 0,1525 0,188 0,2065 0,2065 0,1755 0,191 0,214 0,2605 0,191 0,2065 0,2215 0,2605 0,2295 0,231 0,235 0,2605 0,245 0,2605 0,2605 0,2605
- Durée de l’absorption par Grammes d'humidité absorbés 1O0 grammes de substance sèche Longueur de la fibre
- 29 mill. 3,12 m 11. 2,2 mil . 0,7 mill. 0,4 mill.
- 1 heure . 18 heures. 44 » 100 » 127 » 1,49 6,23 6,84 9,34 9,34 2,01 6,44 6,72 9,24 9,24 1,60 6,16 6,64 9,28 9,26 1,35 5,79 6,64 9,18 9,18 1,30 8,75 6,68 9,10 9,10
- portion d’absorption du bleu nocturne par la laine à divers degrés de division et celle de l’humidité de l’air par les échantillons de laine séchés. On remarquera qu’après72 heures, les quantités de colorant et d’humidité absorbés par tous les échantillons peuvent être considérées dans la pratique comme des constantes. On verra aussi que le maximum d’absorption tant de l’humidité que du colorant est atteint après 72 heures. On remarquera, en outre que, tandis que les chiffres obtenus pour l’absorption du colorant présentent une certaine régularité, il n'en est pas de même pour ceux donnant l’absorption de l’humidité. Cette différence est due sans doute à la difficulté de conduire l’expérience, dans le cas de l’absorption de l’humidité, de telle façon
- que l’absorption soit uniforme dans toutes les parties de l’échantillon. Il faudrait pour cela trouver un moyen de maintenir un contact uniforme entre les fibres et l’.air.
- (A suivre.)
- LA
- SOIE ARTIFICIELLE DE NITROCELLULOSE
- LE BLANCHIMENT ET LE SÉCHAGE
- Même bien lavée, la soie artificielle présente toujours après la dénitration une couleur sale d’un gris verdâtre qui enlève au produit tout aspect, d’autant plus qu’à cette période de la fabrication le lustre de la fibre est insuffisant. Il faut, par conséquent, que la marchandise soit blanchie et si ce processus, de même que celui du séchage de la soie qui s’ensuit, sont simples en comparaison des autres opérations de la fabrication, il y a cependant divers points à observer, et, lorsqu’ils sont omis, la marchandise est de qualité inférieure, voire même invendable.
- Tous les produits utilisés pour le blanchissage du coton brut ou filé peuvent blanchir la soie artificielle; mais en raison de la structure plus délicate de celle-ci, on ne les emploie que très dilués; dans le cas contraire, il se produit de l’oxy- ou de l’hydrocellulose et par suite un affaiblissement de la fibre,
- Le chlorure de chaux, autrefois d’un usage courant, est aujourd’hui exclu de presque toutes les fabriques de soie artificielle. En dehors de la difficulté qu’il y avait à préparer une solution de chlore très claire ne contenant pas la plus petite parcelle de chlore non dissous, on s’est aperçu que, pour obtenir un blanc pur sur la soie à l’aide d’une solution de chlorure de chaux, il fallait que cette solution fût très forte et par suite on ne pouvait éviter un affaiblissement de la fibre.
- Si l’on ajoute de la soude caustique à la solution au chlorure de chaux, le bain de blanchiment peut être bien plus faible mais malgré cela on constate un affaiblissement très distinct de la fibre qui semble inévitable.
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- D’autre part, la soie blanchie au chlore a toujours une certaine tendance à jaunir, ne serait-ce qu’au bout de plusieurs mois; ce changement est probablement à attribuer à la formation d'oxycellulose. .
- Pour éviter cet inconvénient et rendre la soie | aussi pure que possible, on rinçait généralement 1 après le bain acide, dans un autre bain d’une solu- i tion d'anichlore.
- Malgré cela, l’effet désiré n’était pas complètement atteint, car la fibre maintient le chlore avec beaucoup de ténacité et là encore il faudrait travailler avec des solutions très concentrées pour obtenir une élimination complète, solutions que la fine fibre de la soie ne supporte qu’en perdant une partie de sa fermeté.
- Jusqu’à présent, on a employé pour le blanchiment de la soie artificielle des peroxydes, tels que peroxyde d’hydrogène, peroxyde de natrium ainsi que le perborate de natrium.
- Lorsque la concentration du bain n’est pas trop forte, ces derniers produits n’attaquent pas la fibre et donnent un bon résultat : le fil est d’un beau blanc très pur qui ne jaunit pas ensuite. Toutefois comme ces produits sont d’un prix relativement élevé, leur emploi ne s’est pas encore généralisé; d’ailleurs, il est toujours assez difficile de produire une marchandise absolument irréprochable avec le Peroxyde d’hydrogène et les produits similaires, car les soies ainsi blanchies ont un toucher bien plus dur que celles blanchies au chlorure de chaux.
- Dans beaucoup de fabriques de soie artificielle, on blanchit actuellement à l’aide d’une solution d hypochlorite de natrium tirée du sel de cuisine Par la voie électrolytique. Par un prix moyen du courant électrique et peu élevé pour le sel, ce blanchiment revient moins cher que celui du chlorure de chaux, même si l’on y comprend un chiffre d amortisation très élevé de l’acide d’électrolyse si couteux, principalement lorsqu’il est produit par des électrodes au platine.
- (4 suivre.) A. Dulitz.
- 7 (Traduit spécialement de Leipziger Fœrber-und 9^rucker-Zeitungi par le Moniteur., de la Teinture.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l'abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux : Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LE GRIS DE CAMPAGNE par le Dr V. Flick
- (Parbenzeitung de Dr le Lehire)
- Au moment où une Commission s’occupe delà réforme de la tenue de campagne de nos troupes, afin de les rendre moins visibles à l’ennemi, l'ar-ticle ci-dessous pourra peut-être intéresser les fabricants de fournitures militaires.
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- Les observations auxquelles ont donné lieu les
- dernières guerres du Transvaal et de la Mand-
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- chourie ont démontré la nécessité, en présence de la tactique moderne, de la poudre sans fumée et des progrès incessants des armes à feu, d’apporter aussi une modification à l’uniforme du soldat et d’équiper les troupes de façon à les rendre aussi peu visibles que possible en campagne. Les gouvernements se sont efforcés, comme on sait, de donner aux uniformes une couleur se rapprochant le plus possible de celle du sol et répondant, au point de vue de la solidité aux conditions exigées.
- Dans le choix des couleurs, les teintes gris vert et gris brun se sont montrées le plus favorables, comme se rapprochant le mieux de la couleur des terrains. Mais pendant que l’on trouvait, pour la nuance, une solution satisfaisante, on n’avait pas encore résolu la question de donner aux uniformes, gris de campagne, la solidité demandée. La production d’une couleur gris de campagne solide aussi bien aux influences atmosphériques qu’aux agents chimiques, ménageant le plus la fibre de la laine afin de ne pas lui enlever la résistance aux déchirures, a été, dans ces dernières années, l’objet d’une étude persistante.
- On a cherché à obtenir des couleurs possédant la solidité désirée en donnant un passage préalable en cuve ; l’indigo, en dépit des progrès nouveaux de l’industrie des matières colorantes, occupe toujours encore le premier rang, au point de vue de la solidité et on faisait suivre cette première teinture par un passage en alizarine ou en une matière colorante à mordants, appropriée. Mais cette méthode ne produisait pas de résultats satisfaisants, car outre que ces teintes n’étaient pas d’unesolidité suffisante à la lumière, ce procédé était compliqué et par cette teinture prolongée la laine n’était pas suffisamment ménagée. On en arriva donc à chercher une méthode de teinture donnant un gris de campagne avec exclusion des bains de teinture bouillants aussi bien que des traitements nuisibles à la fibre par les sels métalliques et en particulier par le bichromate de potasse :ce désir devait bientôt être réalisé par les efforts des fabriques de matières colorantes arrivant à produire des couleurs rivali
- sant avec l’indigo comme solidité et possédant les mêmes propriété colorantes.
- Lorsque la maison Kalle et C,à Bieberich, introduisit dans le commerce son rouge de thïoin-digo B, la première des matières colorantes d’un groupe nouveau et que l’on eut aussi la perspective de voir naître d’autres matières colorantes de tons divers, le système consistant à teindre un gris de campagne uniquement en cuve fit un grand pas vers sa solution. Les matières colorantes appropriées ne se firent pas longtemps attendre. La mai* son déjà citée mit bientôt sur le marché un thïo-indigo brun G et un thïoindigo orange R qui, joints à l’indigo, permirent d’arriver directement au gris de campagne dans la cuve.
- Ce mélange dans la cuve a l’inconvénient de provoquer un tirage irrégulier des diverses matières colorantes et il a semblé que la teinture en cures séparées donnerait un résultat plus sûr pour la régularité du ton, mais cette façon de piocéder a paru aussi incommode dans la pratique.
- Une autre amélioration et simplification du procédé de teinture ont été amenées par l’emploi d’un dérivé halogène de l’Indigo. (Indigo M L D 2 B) qui, dans la cuve mixte, associé au brun de thïoindigo G et, suivant la nuance, à un peu de rouge de thïoindigo A ou d’orange de thïoindigo R, donne d’excellents résultats pour l’égalité du tirage.
- Ce procédé que l‘on recommande à l’attention des intéressés fournit des colorations gris de campagne, qui ont donné des preuves de la plus parfaite solidité.
- Quant aux avantages du procédé que tout homme du métier est à même d’apprécier, nous ajouterons encore ce qui suit : sans parler de la solidité de coloration obtenue par cette méthode, on a constaté qu’en l’appliquant à du drap fabriqué avec de la laine blanche, elle surpasse celle qui est basée sur l’emploi des couleurs au chrome, par la propriété de donner au tissu un toucher plus moelleux et une plus grande élasticité. Cette supériorité peut être attribuée à ce que la fibre de la laine | est considérablement plus ménagée par un passage
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- en cuve plus court et par une température moins élevée.
- Les colorations ainsi obtenues semblent, grâce à l’emploi des matières colorantes de thïoindigo, résoudre la question de la production d’un gris de campagne, répondant à toutes les exigences, ou tout au moins on peut dire que les draps militaires donnent à présent, au moyen des matières colorantes dont nous disposons, les meilleurs résultats possibles.
- Nous donnerons en temps et lieu des détails plus précis sur la manutention pratique de la laine pour gris de campagne.
- LA
- CODIFICATION DES LOIS OUVRIÈRES
- Par arrêté du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale en date du 20 mars 1911, la Commission de Codification des lois ouvrières a é(é composée comme suit :
- MM.
- Ricard (Louis), ancien ministre de la Justice, président.
- Straus (Paul), Girard (Théodore), Touron, sénateurs.
- Groussier (Arthur). Godart, Charles Benoist, députés.
- Vel-Durand, conseiller dÉt'at.
- La Borde, Duboin, conseillers à la Cour de cassation.
- De Mouy, conseiller d’Etat.
- Jay (R.), Capitant, professeurs à la faculté de droit de Paris.
- Fontaine (A.) , conseiller d’État, directeur de l'Assurance et de la Prévoyance sociales.
- Mascle, directeur de la Mutualité.
- Brice, directeur des Retraites ouvrières et Paysannes.
- Secrétaires :
- Picquenard, chef de bureau de l’inspection du Travail.
- Petit (Eugène), avocat.
- Bordeaux, juge au tribunal civil de la Seine.
- Rossy, commissaire contrôleur des Sociétés d’assurances.
- LA SOIE ARTIFICIELLE par M Richard
- (Textil-u-Farberei Zeitung, december 1910) (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Dans la teinture de la soie artificielle, il faut empêcher le bain de monter jusqu’au bouillon. On humecte d’abord la soie artificielle avec de l’eau à 30°. Avec les couleurs basiques qui sont surtout employées à cet usage, on teint pendant une heure en bain froid ou à une température de 30°. La matière colorante est ajoutée au bain en 3 ou 4 fois. On teint en couleurs substantives avec addition de 10 à 25 grammes de sel marin suivant l’intensité de la nuance. On chauffe le bain progressivement jusqu’à 70° et on teint pendant une heure environ à cette température. Si l’on exige plus de solidité au lavage et à la lumière pour les couleurs basiques, il est bon de mordancer d’abord la soie artificielle avec du tanin et de l’émétique. On teint en couleurs au soufre suivant la méthode en usage dans la teinture du coton, avec addition de sulfure de sodium et de sel de Glauber. Après la teinture, la soie artificielle est lavée et essorée. Tant qu’elle est mouillée, elle est peu résistante.
- Elle doit donc être manœuvrée avec prudence et ne doit pas êtrê détordue. L’emploi de la soie artificielle a pris, dans le courant delà dernière année, une extension si considérable que les fabriques existantes n’ont pu que difficilement satisfaire aux demandes. En admettant même qu’une grande partie des articles de soie artificielle soit soumise aux caprices de la mode et que, par suiLe, l’usage en puisse subir de grandes fluctuations, cependant la multiplicité toujours croissante des emplois devra amener une certaine régularité dans la consommation. Les industries de la broderie et de la dentelle consomment toujours la plus grande partie de la
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- 134 LE MONITEUR
- soie artificielle. Récemment le tricot et le retordage l’ont adoptée également et l’emploient pour des cache-cols, des châles, etc..
- Des tapis de table et des ceintures de soie artificielle trouvent un accueil de plus en plus favorable. Le tissage dès étoffes aussi, qui, pendant un certain temps, ne s’était pas montré bien disposé pour la soie artificielle, a repris ses essais avec plus de succès qu'auparavant. En Belgique surtout on em_ ploie beaucoup de soie artificielle dans le tissage de la doublure. Le tissage des étoffes pour meubles et tentures est demeuré fidèle à l’article. Enfin la soie artificielle trouve un débouché croissant dans la fabrication des manchons pour éclairage. Ces manchons ont, sur ceux de ramie et de coton, l’avantage de ne pas attirer l’humidité de l’air.
- Malgré cela, la consommation n’a pas atteint, en 1909, le chiffre de l’année précédente et comme la production n'a pas diminué, il a fallu baisser les prix pour écouler la marchandise.
- Les bas prix ont nécessité des efforts pour diminuer les prix de revient. L’attention que l’on apporte à cette étude est démontrée par les découvertes et les améliorations signalées journellement dans la fabrication de là soie artificielle, qui toutes ont trait moins à des procédés nouveaux qu’à des recherches tendant à réaliser des économies dans le cadre des méthodes déjà connues. Dans cette lutte, les anciens établissements, grâce aux réserves mises de côté pendant les bonnes années et à leur expérience, ont un grand avantage sur les fondations nouvelles.
- L’année 1909 et la première moitié de 1910 ont vu d’après \&Kcelnische Zeitung, se créer une série de nouvelles fabriques dans l’industrie de la soie artificielle, dont la fondation a été provoquée en partie par l’appât des gros bénéfices des Sociétés existantes et, d’autre part, par des raisons de politique douanière, par la législation des brevets et par l’augmentation des droits.
- (A suivre')
- DE LA TEINTURE
- Les Timbres-Retraite
- Le Ministre du travail et de la prévoyance sociale vie it de prendre l’arrêté suivant :
- Art. 1er. — Il est créé trente-sept types de timbrer-retraite dont les catégories et les valeurs sont indiquées ci-après :
- Catégorie Ire.
- Timbres,« assurés ».
- (Timbres de couleur rouge.)
- 1* Un centime...................... Fr. (0 01)
- 2* Un centime et cinq ............... (0 015) 3* Deux centimes........ (0..................02) 4‘ Trois centimes.......................................................(0 03) 5* Neuf centimes............ .................(0 09) 6• Douze centimes,...... (0..................12) 7* Dix huit centimes............................... .................(0 18) 8• Vingt-quatre centimes...................... (0..................24) 9' Trente-six centimes . (0 36) 10e Trente-sept centimes et.cinq millimes (0 375)
- 11* Cinquante centimes....... (0 50)
- 12 Soixante-quinze centimes....... (0 75)
- Catégorie 11
- Timbres « patrons ». (Timbres de couleur verte )
- 13 Un centime........................Fr. (0 01)
- 14 Un centime et cinq millimes........ (0 015)
- 15 Deux centimes... ..................... (0 02)
- 16 Trois centimes........................ (0 03)
- 17 Neuf centimes........................ (0 09)
- 18 Douze centimes........................ (0 12)
- 19 Dix-huit centimes. ................... (0 18)
- 20* Vingtequatre centimes. .. ... (0 24)
- 21* Trente-six centimes.................. (0 36)
- 22 Trente-septcentimes et cinq millimes (0 375)
- 23- Cinquante centimes............... (0 50)
- 24 Soixante-quinze centimes........... (0 75)
- Catégorie 111 Timbres « mixtes ». (Timbres de couleur violette) 25 Deux centimes.................. Fr. (0 02)
- 26• Trois centimes. . ............ (0 03)
- 27 Quatre centimes....................... (0 04)
- 28’ Six centimes................. ... (0 06)
- 29' Dix huit centimes.................... (0 18)
- 30e Vingt-quatre centimes. .............. (0 24)
- 31- Trente six centimes..... ...... (0 36)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co Ot.
- 32• Q Jarante-huit centimes............... (0 48)
- 33 Soixante-douze centimes............. (0 72) 34' Soixante-quinze centimes. ......... (0 75)
- 35’ Un franc......... ................... (1 »)
- 36- Un franc cinquante centimes..... (1 50)
- Caté gorie iv Timbrés « propriétaires de métairies ». (Timbres de couleur bleue).
- 37- Cinquante centimes............Fr. (0 50)
- Art 2. — Les arrêtés des 26 octobre 1910 et 4 avril 1911 sent abrogés.
- LE CAS OE FORCE MAJEURE en matière de transport
- Le Tribunal de Commerce de Rouen vient de rendre un jugement très important au sujet du cas de force majeure invoqué par les chemins de fer de l’Etat contre les demandes d’indemnités présentées par deux commerçants en grains pour défaut de fournitures de wagons et retard dans la livraison de marchandises lors de la récente crise des transports.
- Le Tribunal a repoussé l’exception ainsi soulevée de l’Administration des chemins de fer de l’État.
- Tous les attendus de ce jugement seraient à citer. Nous nous contenterons, faute de place, de celui qui les résume :
- « Attendu que, de tout ce qui précède, il résulte qu’aucun des cas de force majeure invoqués par l’Ouest-Etat pour résister à la demande de sieurs... ne saurait être retenu par le Tribunal, que les événements qui ont amené la crise des transports pouvaient être prévus et conjurés; que, faute d’avoir pris et depuis longtemps les mesures nécessaires Pour pouvoir répondre aux exigences de l’augmentation des transports sur son réseau, l’Ouest-Etat doit être déclaré responsable des conséquences de son imprévoyance. »
- Usera intéressant de suivre l’affaire en appel et, dans le cas probable où le réseau de l’Ouest-Etat serait condamné pour la 2e fois, devant la Cour de Cassation.
- INFORMATIONS
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- Le Deutscher Fœrberbttnd tiendra son 27° Con-grès annuel du 22 au 24 juillet 1911,4 Nuremberg, dans les locaux du Stadtpark. ’
- Comme tous les ans on établira, conjointement avec ce Congrès,une exposition de machines, appareils et outils nécessaires au teinturier et au nettoyeur.
- La direction technique est aux mains de M. Hein-rich Kraft, à Nuremberg, Schmieglinger strasse, 32, qui indique les places disponibles.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques ; reformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un styla extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouver là, décrites de façon pratique : les précautions a prendre vis-à vis des Compagnies, pour éviter les pièges'trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchan-dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes. les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble a rien de ce qui a été publie jusqu’ici. Et
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- 136 LE MONITEUR DE
- LA TEINTURE
- faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com-merciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s'er.-tondent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15 Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Ervoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n'est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l'embal-lagedela marchandise; formalités de douane,d’octroi et de police; basespour le calcul desprixde transport; paiement des frais de transport; remboursements ; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou par
- tielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison ; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés, à son bureau, pour fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone no 140-97).
- LÉGISLATION COMMERCIALE ÉTRANGÈRE
- PORTUGAL
- Taux du droit d'importation du coton non filé ou simplement cardé ou teint. — Il résulte d’un décret du 16 février 1191 qu’il devra être inséré dans le tarif général des douanes la rubrique suivante :
- « Coton non filé ou simplement cardé, teint, kilogr. 30 reis », et qu’il devra être perçu sur ladite marchandise un droit d’importation de 30 reis par kilogramme.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- BIBLIOGRAPHIE
- Le Blanchiment. Chimie et technologie des procédés industriels de Blanchiment, par A. Chaplet, ancien directeur d’usines, et H. Rousset, ingénieur-chimiste. In-8" (19-12) de 171 pages, avec 10 figures, 3 fr. 50.
- JURISPRUDENCE
- COUR D’APPEL DE ROUEN
- 8 janvier 1910
- 1. Transport (contrat de). — Chemin de fer. — Fourniture de wagons vides. — Compagnie obligée de répondre. — Mise à disposition demandée pour le jour même où le chef de gare aurait dû répondre. — Avis inutile, irresponsabilité de la Compagnie.
- 11. Degré de juridiction fixé par les dernières conclusions.
- III. Dommages-intérêts. — Demande recevable bien que son appréciation dépende des enquêtes ordonnées par le jugement.
- G ..e/ Cie des chemins de fer de l'Ouest,
- I. Le tarif spécial P. V stipule que, lorsqu’une demande régulière de wagons est parvenue a la Compagnie, celle ci doit, dans la journée qui suit la réception de cette demande, informer l’expéditeur des jour et heure où les wagons seront mis à sa disposition. Cette prescription est inapplicable au cas où l'expé-diteur n’a pas laissé à l’agent de la Compagnie un délai su'fisant pour faire une réponse utile.
- Spécialement, un chef de gare, prévenu le 15 no-membre d’avoir à mettre à disposition le 16 novembre un wagon destiné à recevoir un chargement de pom-mes à cidre, n’a pas à répondre, puisque son avis ne Pourrait parvenir a l'expéditeur que le 17 novembre, après la date indiquée p ur la fourniture.
- L’absence d'avis en de telles circonstances n'engage donc pas la responsabilité de la Compagnie.
- H. Le dernier état des conclusions détermine le taux de la demande, au point d evue de la recevabilité de l’appel.
- HL Une demande de dommages-intérêts ne saurait etre rejetée comme prématurée, sous le prétexte que son appréciation est subordonnée aux résultats que pourra donner une enquête prescrite par le jugement.
- Faits. — Le 14 novembre 1998, M. G. adressait au chef de gare de C...-B . la réquisition d’un wagon le, sur lequel il voulait charger, dès le 16 novembre, es pommes à cidre. Le chef de gare recevait cette reguisition le 15 D’après le tarif, il n’était tenu de cepondre que |e lendemain. Or, ce lendemain 16 était Precisément le jour de la mise à disposition et l’avis an8i expédié ne serait parvenu que le 17 novembre, 7 oslna dire après la journée où le wagon devait être • ourni. M. G. . ne se présenta pas à la gare, où le |
- wagon l’attendait inutilement. Il a fait un procès à la Cie de l’Ouest, en se fondant sur ce que sa réquisition n'avait pas été suivie de la réponse exigée par les tarifs. Il réclamait, dans le principe, 500 francs de dommages-intérêts, et ses dernières conclusions ont élevé sa demande à 1 600 francs.
- Un premier jugement du Tribunal de commerce de Fécamp a ordonné des enquêtes et a rejeté sa récla-mation,comme non justifiée et prématurée, jusqu’au résultat des enquêtes. Un second jugement a débouté M. G... de ses prétentions. Sur l’appel du demandeur, la Cour de Rouen a statué par l’arrêt suivant :
- La Cour,
- Attendu que le chiffre de la demande primitive en 500 francs de dommages intérêts, formée par G... contre la Cie de l’Ouest pour non-livraison d’un wagon a été élevée à 1 600 francs, par conclusions prises devant le Tribunal de Fécamp, qui a déclaré prématurées et a rejeté comme telles ces conclusions, par son jugement du 19 mai 1909, ordonnant une prorogation d’enquête ; que, dans son jgement du 7 juillet suivant, le même Tribunal a déclaré que, sur cette demande rejetée par lui comme prématurée, il ne pouvait être statué à nouveau, parce qu'elle n’avait pas été renouvelée ; qu’il a, en conséquence, statué en dernier ressort ;
- Attendu que le Tribunal, qui avait à tort considéré ladite demande comme prématurée, à un moment où elle pouvait être régulièrement formée, sauf à être jugée au fond après les enquêtes, a également à tort déclaré, dans son jugement du 7 juillet, qu’elle n’avait pas été reprise ; qu’en effet, elle a été reprise par des conclusions se référant expressément aux conclusions précédentes et non pas seulement à l'exploit d’ajournement ; que le Tribunal ne pouvait donc statuer qu’en premier ressort ; que la Cie intimée d’ailleurs ne soulève aucune contestation sur ce point, pas plus qu’elle n’en soulève sur la recevabilité de l’appel interjeté par G..., tant contre le jugement du 19 mai que contre celui du 7 juillet, appel qui est, en effet, recevable en la" forme.
- Attendu que la Cour est donc saisie, par cet appel, de la question de savoir si la demande de 1.600 francs de dommages-intérêts portée devant les premiers juges par G. . contre la Cie de l’Ouest, pour non-livraison d’un wagon vide, est ou non fondée ;
- Attendu que, le 14 novembre 1908, G... a adressé, par la poste, au chef de gare de C... B... la demande d’un wagon vide pour le transport de pommes a cidre à charger par L .. G. . ; que cette demande était fa'te pour le 16 novembre 1908; que G., priait, dans sa lettre, le chef de gare, pour le cas où le matériel ne pourrait être mis a sa disposition à la date indiquée, de lui faire connaître, conformément à l’article 6 des conditions d'applicaion des tarifs spéciaux, le jour et l’heure cù ce wagon serait à sa disposition ;
- Attendu que la demande de G... est parvenue lé 15 novembre à la gare de C... -B... ;
- Attendu que la Cie prétend quelle a tenu, le 16 nc-vembre, un wagon à la disposition de G..., que, loin de
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- 138 LE MONITEUR
- DE LA TEINTURE
- contester en première instance, G... a reconnu, dans ses conclusions, que la Cie avait fourni le wagon demandé (conclusions rapportées dans les qualités du jugement du 5 mai 1909) ; que, s’il n’a pas été dressé procès-verbal de l’enquête faite devant le Tribunal sur laquelle s’appuie le jugement du 7 juillet et si, par conséquent, ceteenquéte ne peut être invoquée comme régulière devant la Cour, il résulte cependant de 1 analyse des témoignages faits dans ce jugement une présomption corroborant les allégations de la Cie et les déclarations ci-dessus rappelées des conclusions de G .. ; que, d’ailleurs, c’est à G..., qui reconnaît que ni lui, ni personne pour lui ne s’est présenté le 16 novembre à la gare de C...-B .. pour charger le wagon demandé, qu’il incomberait de prouver que ce wagon n’était pas à sa disposition et que, dès lors, la Cie a commis une faute et causé un préjudice par cette faute ;
- qu’il ne fait pas cette preuve ; ase
- Attendu qu’en mettant un wagon, le 16, à la disposition de G..., la Cie s’est acquittée des obligations lui incombant, puisque la demande était faite pour cette date fixe et unique, sauf le cas où il eut été impossible d’y satisfaire, le 16 novembre, en vue duquel le chef de gare était prié d’indiquer une autre date;
- Attendu que le chef de gare, qui était tenu, en principe, dans la journée suivant celle du 15 novembre, date de la réception de la demande, de faire connaître à G., ou à la personne désignée par lui, le jour et l’heure où le wagon demandé serait disponible, n’a pas matériellement eu le temps de faire parvenir cet avis avant le 16 novembre, mais qu’il n’avait pas à donner avis pour une autre date, ayant assuré la fourniture pour le 16 ; que G. n’ayant pas reçu d’avis, pouvait et devait supposer que le wagon serait à sa disposition au jour expressément et uniquement indiqué par lui ; mais que, ne s’étant pas présenté le 16 a la gare, il a été sans droit pour réclamer ultérieurement un wagon à des dates pour lesquelles il n’avait fait et n’a fait p us tard aucune demande régulière et précise dont il a pu être tenu compte ; que, si la Cie a fait des propositions en vue d’arranger les difficultés survenues entre elle et G... et d’éviter un procès, cela n’étabht nullement la faute qui lui est imputée par G..., sans qu’il justifie cette imputation.
- Par ces motifs,
- En la forme, reçoit G... appelant des jugements du Tribunal de commerce de F..., en date des 1J mai et 7 juillet 1909,
- Dit que le jugement du 19 mai 1909 a, à tort, rejeté, en tant que prématurée, la demande en élévation du chiffre des dommages-intérêts, le réforme de ce chef ;
- Dit que le jugement du 7 juillet 1909 a, à tort, statué en dernier ressort ;
- Et, pour le surplus, sans s’arrêter ni avoir égard aux demandes et conclusions de G.. , lesquelles sont rejetées comme mal fondées et dont il est débouté ;
- Confirme dans son dispositif le jugement du 7 juil let 1909, lequel sortira son plein et entier effet ;
- Condamne G... à tous les dépens de première instance et d’appel ;
- Ordonne la restitution de l’amende.
- (Arrêt du 8 janvier 1910. — 2e Chambre de la Cour. MM. P..., avocat général ; R... et M..., avocats )
- Observations.— 1. L’article 6 (b) des tarifs spéciaux P. V. stipule, en son paragraphe 2, que, « lorsqu’une demande de wagons régulière est parvenue à la Compagnie, celle-ci doit, dans la journée qui suit la réception de cette demande, informer l’expéditeur des jour et heure où les wagons seront mis à sa disposition ». Cette prescription a figuré pour la première fois dans l’arrêté ministériel du 28 février 1894. Cette réponse a été imposée à cette date aux Compagnies, sur les ré-clamations réitérées du public, qui ne savait que très difficilement à quel moment la fourniture du wagon sollicitée serait effectuée. La jurisprudence antérieure à cet arrêté de 1894 a donc perdu toute signification et il n’y a plus lieu de s’arrêter aux décisions qu, à cette époque, ont admis que la Compagnie n’était pas tenue de répondre a l’expéditeur Voir : Lamy (Manuel pra* tique des Transports par chemins de fer, 6e éd , p. 281). Le présent arrêt de la Cour de Rouen ne contredit point ce changement de jurisprudence. Il 66 borne a constater que la réquisition avait été adresvée trop tard pour que la réponse pût parvenir en temps utile. Sur la demande de wagons vides et la régularité de la réquisition, consulter : Cass, req., 5 juillet 1909 (Gaz. Jud., 1909, p 754).
- 11. Jurisprudence constante.
- III. On doit cor.sidérer comme prématurée une demande dont le principe n’est qu’eventuei et incertain, par exemple la demande fondée sur une qualité d’héritier qu’on n’a pas encore, parce que la succession n a pas été ouverte par le décès du de cujus. Au contraire, il faut tenir comme recevable une demande basée sur un droit acquis dès à présent, mais dont l’évaluation ou même la preuve va dépendre d’une mesure d'ins-truction préalable. C’est la confusion qui avait été fait0 par le Tribunal de commerce de Fecamp. La Cour de Rouen a rétabli la distinction juridique entre ces deux natures de demandes.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolution de Société
- Saint-Etienne. — Société Limon et Thomas, teinturerie, lieu du Rez.
- Conversion de liquidatoin en faillite
- Lyon. — Renaud et Couchoud, teinturerie, 61, rue Duquesne. — S. M. Verney.
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- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k.
- Brésil.......
- Haïti.......
- Guatémala.. Autres pays.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIERES
- Pendant les trois premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- IMIPORTATIONS
- Totaux .
- Bois de teinture moulus.
- Garance en racine, moulue ou en paille. .. Q .m. Curcuma en racine.. — en poudre.
- ..................... Lichens tinctoriaux .
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles Moulus..........................
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues....................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... Safran. ...................
- Autres teintures et tanin s -Cochenille ..... Kermès animal. Indigo..........
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et houles de bleu.».......................
- Cachou en- masse... ............
- Rocou préparé......................
- Orseille préparée, humide en pâte — sèche (cudbeard ou extrait):.
- Extraits debois de teint, etd’autresespèces : Garancine. ......................
- Autres ......................... ......
- Teinturesdérivé-s du goudron de houille: Acide. picrique.... Alizarine artificielle
- Outremer..........
- Bleu de Prusse....
- Carmins communs.
- — fins......
- Vernis à l’alcool..
- — a l'essence, l'huile ou à l’essence
- et a l'huile mélangées.................
- Ocres broyées ou autremert prépares...
- Verts oe Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes..................
- Verts de montagne,de Brunswick et simil.
- Talc pulvérisé..........
- Couleurs non dénommées
- Quantités 1 livrées à la consommation ! EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1911 1910 1900 1911 4910 1909
- 1 065 565 192 Bois de teinture en bûches............ 1.000 k. 132 71 150
- — — — — moulus . ' » 49 27 10
- 6.736 5 577 9.116 Garance en racine, moulue ou en paille.... Q.m. 7 A 15
- 55 1.765 1.153 Curcuma en racine c. » 143 193 242
- 7.673 1.288 1.039 1 — en poudre. » — —
- 1Quercitron - 113 6
- 15.529 9.195 11 500 Lichens tinctoriaux » 84 135 474
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette-: 21.613 18.776 20.991
- — — —
- 280 118 235 . Ecorces, feuilles et brindilles..... » 91 81 59
- 54 647 1.645 Moulus » 220 50 29
- —- — — Noix de galle et avelanèdes entières con~
- 9 023 4 849 2 393 cassées ou moulues » 20 125 362
- 599 170 545 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » • — C — — ——
- 15.765 6.436 5.293 Safran » 155 70 191
- Autres. teintures et tanins » 294 961 2.176
- 22.087 9.969 9.799 Cochenille » 678 612 831
- 14.111 11.211 9.424 Kermès animal » — —
- Indigo » 4 134 165 247
- 8.640 6.066 6.093 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules a-
- 288 333 284 de bleu » 110 13 30
- 189 104 162 Cachou en masse » 183 66 37
- 1.986 3.670 ' 802 Rocou préparé » 88 288 164
- 1 329 680 1.530 Orseile préparée, .humide en pâte » 55 1 42 134
- — —= — —> sèche (cudbeard ou extrait). » • 120 — 35
- 130 37s 389 Extraits de bois de teint, et d autres espèces; |
- Garancine » 14 24 16
- — — —
- 9.022 5.769 7.179 Autres Allemagne. » 1.527 4.393 3.103
- 103 274 216 — Belgique » 2.167 d 4.548 5.196
- 11 21 16 — Angleterre » . 3.839 6.204 6.529
- —— — — — Etats-Unis » 424 1.117 . 1.593
- — Autres pays » 1.553 j 15.081 10.888
- — — Totaux 9.510 " 31.943 20.309
- 624 497 634
- Teintures dérivées du goudron de houille
- — — — Acide picrique » 191 290 14
- 185 619 201 Alizarine artificielle » —
- 4.629 3.654 2.907 Autres - » 1 023 797 540
- 289 170 377 Outremer » 5 292 4.307 4.395
- 254 228 257 Bleu de Prusse . : ::... — » 231 255 264
- — — — Carmins, communs. » — 10 3
- — —-- — fins ... » 7 10 12
- 41 48 46 Vernis à l’alcool » 206 298 310
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- 4.008 3 470 2.961 et à l’huile mélangées » 4.836 4.428 4 376
- 3 217 3.342 1.655 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 8U.403 83.188 70.727
- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- 21 43 21 dres bleues ou vertes » 89 103 80
- 249 302 194 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 5 5 15
- 7.618 6.C74 4.588 Talc pulvérisé • » 17.827 21.908 12 334
- 2.411 15 651 10.314 Couleurs non dénommées . » 1.704 963 1.570
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS | 1 Les 100 k. i
- Acide acétique industriel 40 %...... 35 » ».....................................»......................35 » .... 33 » » azotique (voir acide nitrique) ..» » » muriatique 22- chimiq. pur ... 32 25 ».....................................»...........20,21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36 chimiquement pur. 52 » ».....................................»..................................40*.................................»............................58 » » oxaliqu: ......................... 68......................50
- • phénique cristallisé 35 *.................................................... 120 » » » neige ...............................................160 » » » liquide 97/98 amkré..........33 » » phosphorique 60'........................... 200 » , » » 45’....... 90 » | » sulfureux par 15 touries.........................................4 50 » sulfurique 53*........................ 5 25 » » 60*.........environ.................6 50 » » 66*...............»..............•.......................8 25 « » 66*.........chimiq....pur....34 » » au...........soufre........ 16 » » tart ique 1er blanc....................210 » Alcali volatil du gaz 22*..................... 30 » » » 28,29*.......................58 » Alun épuré 19 50 | » ordinaire 15 » » de chrome .......................................................... 40 » Arseniate de potasse................................................................................ 150 » • de soude cristallisé..................... 50 »
- Arsenic poudre. ......................................................................... 35 » » rouge (voir à Orpin)........................................................................................................................................» » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » , Les 100 k. 1
- Benzine cristallisable (H. P.) .......................................................... 40 » | L’hecto ».....................................................................................lourde.........................................................................industrielle.........................................................................................................................................................................................................................36......................................................................» ! ».....................................................................................légère....................................................................................................................................................................... 55................................................................................» Les......................................................................................100....................................................................................k...................................................................................!
- Bichromate de soude français............. 17 59
- Bi-chromate de potasse .................................................................. 78 » »...........................soude...................... 68................................» Bisulfite de chaux 11-...... 8 50 » potasse................... 87..........................................................50 » soude 30'................. 12...........................................................» »...........................»..........................35*....................... .....13 » Borax raffiné en cristaux... 49 » » poudre.................... .........................................................51 50 Carbonate de soude cristallisé...........................................................................................................................6 50 Carbure de calcium (H P.)................................................................ 28 » Caséine insoluble........... •.......................................................110 » » solubilisée...............310 » Cérésine blanche............«... 225 » •...........................jaune natur. orange ou rouge 190 » Chlorate de.................potasse..........cristaux................................... 107................................50 »...........................poudre.....................112...............................50 Chlorate de.................soude............115 • Chlorure de.................baryum...........cristallisé................................. 17...............................» »...........................calcium fondu................................................ 11..............................................» »...........................carbone (Tetra)............................................................................................... 90............................................» »...........................chaux 105/110*............................................... 17.............................................» »...........................magnésium fondu.............................................. 12............................................» •...........................zinc 48 exempt......................................de fer... 20....................................» «...........................» 45' ordinsire............................................... 1............................................»
- Chromate jaune de potasse........... 149 »
- Cire végétale blanche du Japon (H P.) 125 » Le kilo Colle de poisson de Chine en galettes 5 75 » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 » Les 100 k. i végétale du Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière 175 » » en poudre 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge » . . 325 » Dextrine blonde citron 53 » » blanche 53 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé.................. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”.............................. 4 80
- » demi-blancheRousselot superfine “ Or ”................... • 3 70 » Jacquand-Coigoet.............. 3 35 » poudre pour bains............. 1 25 Les 100 k Glycérine blanche pure.30*.. 240 » » •....industrielle 28 .. 200 » • blonde claire extra 28*.. 195 » » » ordin. 28*.. 175 » » brune ........................115 » Hyposulfite de soude photographique. 20 » Le k. Iode bi-sublimé .. ........................... 29 » Lessive caustique de potasse 36*... 33 » ».................................»...........................40*... 43 »
- » de soude 36*. . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 26 » Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 9'0 » L’hecto Méthylène 90* (H. P)................... 95 » Les 100 k. Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 » pulvérisée .........................., .......................... 18 50 »......................................en bâtons.............................hexagonaux. . 23 » »......................................en boules.............................en sacs 22 » »......................................sublimée................................ .en sacs 21 Nitrate de plomb ......................«..................... 80 . Orpin.................................. 80 » Oxyde d’antimoine blanc................ 65 » Le kilo » de chrome vert. ..................... 3 » » de cobalt noir....................... 17 50 »......................................» gris................................................................................................19 » Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre .. 175 » » d’étain..........................................................................................•• •..........................365 » » de nickel vert....................... 4 50 »......................................» noir................................................................................................ 5 25 •......................................d’urane. ............................ 39 * Ozokérite (H. P.)...................... » Panama (Quillay)....................... 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 75 » » » 50/52* (H. P.) 85
- Permanganate de potasse............ 130
- Polysulfure de potassium............ 52
- Potasse d’Amérique véritable.... 95 »...............imitation d’Amérique.........66/70. 39 »..................................».............................52/55..........................33 »..................................»........................45*... 30 »........caustique 70/*5 plaques.........60 »...............perlasse Ire qualité...........106 »..........» ordinaire 75/80*... 50 » rose factice 90/92*... 25 Prussiate jaune de potasse .... 110 Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 » n-ige............................».........................10 » raffiné neige (de potasse)... 57 »............................» masse.................................................... 58 Sel ammoniac blanc pour piles .... 60 »....................» gris en pains............... 115 » d’étain 52 %................. 230 » de soude Solvay 90/92......... 13 »..........................i ' 65/70...................... 22 »..................................».............................75/80......................... 23 »..................................».............................80/85......................... 24 Silicate de soude neutre 35/37... 8 »..................................».......................alcalin 45*................... 10 » de potasse ......................................... 18 ».............» pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62.............en...cylindres. 29 »..............................70/72.......................... 30 »..............................60 62................plaquettes.... 32 »..............................70/72............................. ......................... 33 Sucre de lait en poudre........ 125
- Soufre en canons.................... 18 » (fleur).......................................................... 20 Sulfate d’alumine épuré............. 16 »......................exempt de fer 19 Sulfate de magnésie industiiel..................8 »..........................manganèse sec......................... ......................53 »......................nickel ammoniacal.............(double)...........85 ».........................» pur (simple)..................... 95 »...............................soude ............................. 6 ».....................zinc exempt de fer............aiguilles.........20 »......................................».........................ordinaire 20 Sulfure de sodium..................... ...................19 » potasse ......................... 32 » carbone (H. P.).................. 55
- Tartrate neutre de potasse..........230
- » » » » »
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- 50 » »
- 50 » » »
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- 25 75 25
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- 25 » » » »
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- PLAGE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, » 2e qualité . 8 » à 9 ” » 3e bonne . . 6 50 1 51 » 3 e inférieure. 6 » 6 50
- » Sisal, Yucatan.. 6 5C 3 5°
- p.140 - vue 149/400
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA EINTUE
- 141
- Jaune
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort-Liberté....
- Aquim.............
- St-Marc......... Gonaïves.......
- P -de-Paix.........
- Miragoane.. ..... Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe......
- Cuba et St-Yago...
- Manzanille........
- Tuspan ........
- ................ Tampico..........
- Porto-F iata.....
- Haïti ............
- Jamaïque .........
- Barcel et P Cab .. Rio Hacha.. Çartn et Savan ... Maracaïbo ....... Fustet..... 100 k. Corinto....
- 5
- 5
- 5
- 5
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- 5
- 5
- Rouge
- Amapala ...50 kil.
- »
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.. . .. Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.. ..
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- ..50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco ,50 k.
- »
- 110
- 20
- Cachou
- Brun luisant, en caisse,50 k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k,.
- Dividivi
- On cote les 50 kil....
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah ..............' • < •
- Madras. ................. Guatemala beau à flor • • • » ordinaire » bon.
- Antilles
- Rocou
- .. 1/2 kil
- 50
- 40
- 50
- 50
- 20
- 40
- 25
- 45
- 1
- 11
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- 75
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- 8
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- »
- 115
- 30
- 50
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- R
- »
- Le 1/2 k.
- 2
- 2
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- 50
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- 50
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- 6 3
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- 3 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- «
- a =
- »
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- étoilé ,. verts Malte Russie .... Levant Espagne ,
- TINCTORIAUX
- 215 M
- 65 60 75
- < s
- »
- Albumine d’œufs.. Bois de Campêche
- réglisseSmyrne sort.
- » ..................
- Cachou brun.............
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan...............
- Canefice en sortes... .
- » gravelées ... Cochenilles grises.....
- » Zacatille. ..
- » noires orJ...
- » » extra
- Coriandre. ................
- Cumin Malte............. ..
- » Grèce ....................
- Curcuma Bengale............
- » Madras....................
- » ..........................
- Encens en sortes. ..........
- » larmes.................
- Essence Badiano..........
- Fenouil....................
- Fenugrec ..................
- Fleurs pyrèthre violettes....
- Noix Galles vertes et noires.
- » • ordinaires
- R R
- blanches, de Chine.
- Gambier..............
- Gingembre . ,. ......
- Girofles Zanzibar......
- Tamarin Madras.......
- » Pondichéry....
- Gommes :
- Arabiques........ •
- Aden courante........
- » supérieure..........
- Sénégal bas fleuve...
- » Galam...............
- Damar, Batavia .. ...
- » Singapore Ire..
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- cour
- Pe
- 5 15
- 25 M 70
- 125 260
- 35 50
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- 45 100
- 65 50
- 45
- 55 70
- 130 13
- 70 22
- 50
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- 75
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- S
- 9
- 6
- 30
- 90
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- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- 160 130 115
- 120
- 70 125 165
- 32
- 100
- »
- » » »
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine .........
- » mi-fine.......
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse. .....
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. .. Geracy .
- muscade n‘ I
- »
- 2
- 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. Résine Amérique brune .. .
- &
- »
- »
- Rocou
- Safran
- » blonde.
- » blanche
- Bayonne brune...
- » blonde.
- » blanche.
- Pér oLt...........
- Valence en feuille.,
- Sagou perlé..........
- Séné en sortes........
- » follicules ...... Salsepareille couronne.
- » Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax liquide .......
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160
- 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- 6 7
- 4
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- 40
- 28
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- 35
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- 110
- 95 55
- 45
- 225 440 120
- 145 115
- 150
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- 25
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- «
- 15
- 9
- 6
- 6
- 4
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- 30
- 50
- 50
- s
- a a
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...... ............
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux..............
- Id. en poudre .. ...............
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ... ..
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes ..........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude.................
- » logé....................... ...
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
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- 12
- 28
- 29
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- 50
- 50
- 50
- 50
- ex to
- 8
- 8
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- 180
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- 24
- 48
- R *
- » 50 50 56
- 50
- 25
- »
- 50
- 25
- 75
- »
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone..................
- Sulfate d’ammoniaque 20’ d'azote anglais...........................
- Id. français......................
- Supersphosphate chaux minéral (13 acide phosphorique assimilable), fr. (
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- »
- Blanc
- >1
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ..... .... augmenté............. extra résineux ...... pur à l’huile d’olive., extra résineux ... . exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes..
- » ou jaune tunisien...
- Brun extra pur.......... » augmenté..............
- Rosé ................. ..
- Noir....................
- Blanc ou suif...........
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- »
- CF
- 3 C
- 25
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- 1 à 14% 6.30.
- 62
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- 63 56
- 59 82
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- 56 48 7C
- p.141 - vue 150/400
-
-
-
- -G) 2= v-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Bleu
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- pur pâle ou vif., mixte » talqué ire qualité
- » 2e »
- Marbré b'eu ou rose Dijon..
- » » Nantais
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits...............
- Savons (à la batteuse)..... Marbré bleu ou rosé........
- 52
- 48
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- c.Tc
- 54
- 49
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- Résineux . ...
- Vert exportation Brun....... .
- Noir............
- Mous en Barils
- Qualité extra......................
- Qualités ordinaires................
- Savons durs en caisses ou sacs de
- WWW 0>29 O CX> O
- 36
- 41
- 30
- 60
- minimum mis en barres. Franco gare
- 42
- 32 kil.
- ou
- quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.. • ................
- Campêche coupe d’Espagne..
- Lma. .
- Tabasco.........
- Haïti.............
- Martinique, Guadeloupe ............
- 28
- 28
- 18
- 10
- Indigo Bengale poupré » Madras fin ....
- 8
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- 25
- 50
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera vas transmise.
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- p.142 - vue 151/400
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- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- SOMMAIRE
- Rapports entre l’absorption de l’humidité et celle das matières colorantes par les fibres textiles (suite et fin). — La soie artificielle de nitrocellulose (suite). — Notre service de contentieux. — La soie artificielle (suite et fin). Les lois ouvrières. —. Classement des marchandises non dénommées au tarif d’entrée. — Informations. — Tarifs de transports. — Notre service d’assurances. -Jurisprudence.— Renseignements commerciaux. — Bibliographie. — Revue du marché.
- RAPPORTS
- entre l’absorption de l’humidité et celle des matières colorantes par les fibres textiles
- Par M. Sydney H. Higgins
- {Journal of Society of Chemical Industry,
- vol. XXVTII, n‘4.)
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- Des échantillons de filé de coton furent merce-[ises, avec et sans pression, et des fragments de ces echantillons furent blanchis en même temps qu’un echantillon delà marchandise primitive. Leséchan-tillons pesés furent ensuite placés dans une solu-tion d’iode dans l’iodure de potassium; en même
- temps, on détermina leur teneur en humidité après exposition à l’air pendant une semaine (Hübner, loc. citf.
- TABLEAU II
- A B
- iode absorbé Humidité R
- par absorbée par
- Echantillon de coton 100 grammes de 100 grammes de A
- substance substance
- sèche sèc e A A
- Ordinaire non blanchi 0,3 0,2896 6,52 21,73
- » blanchi 6,25 21,59
- Mercerisé sans pression,non
- blanchi Mercerisé sans pression, 0,4622 9,33 20,19
- blanchi Mercerisé avec pression,non 0,4216 9,12 21,63
- blanchi 0,4136 8,28. 19,88
- Mercerisé avec pression, 3, 3(5
- blanchi 0,356 8,05 22,63.
- On remarquera que, malgré les différences considérables qui existent entre les chiffres des colonne I et 2, ceux de la troisième peuvent être considérés dans la pratique comme des constantes. L’absorption de l’iode par le coton suit donc une marche parallèle à celle de l’humidité. Le filé blanchi absorbe dans tous les cas moins d’iode et moins d’humidité que le filé écru.
- Dans une nouvelle expérience, le filé de coton préalablement bouilli avec soin.fut mercerisé sans pression à l’aide de solution de soude caustique de
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- concentration variable. Les échantillons acidifiés, lavés à plusieurs reprises, séchés à 60° C, furent ensuite exposés à l’air pendant un temps fort long. L’humidité absorbée fut dosée par pesée avant et après 8 heures de dessiccation à 100° C.
- Humidité
- Coton ordinaire 6,2 0 /
- » mercerisé avec de la soude à 10° Tw 6,37 »
- » > » 20° » 6,68 »
- > > » 30° » 8,40 »
- » > » 40° » 9,41 »
- » > » 50° » 9,43 »
- » « » 600» 9,57 >
- » » » 70° » .. .. 9,69 »
- Ces résultats, comparés aux courbes de teinture et de rétraction données par Hübner et Pope (Journ. Chem. Soc., 1904, XXIII, 407), présentent une similitude remarquable entre les courbes de teinture et d’humidité, en ce sens qu’on trouve un écart considérable entre 200 et 30° Tw., que l’absorption est à peu près constante entre 40° et 50° et croît ensuite lentement jusqu’à 700.
- Oxley (J. Soc. Dyers and Col., 1906) a établi que la nuance du coton mercerisé n’est pas aussi foncée lorsqu’il est teint après séchage que lorsque la teinture a lieu après la mercérisation, mais avant le séchage. Nous avons observé que le coton ordinaire se comporte de façon analogue. On sait également que le tissu de coton complètement séché n’absorbe plus, par une exposition même prolongée à l’air, la quantité d’humidité qu’il contenait primitivement après simple dessiccation à l’air.
- Les expériences que j’ai instituées sur une grande échelle confirment pleinement cette constatation. Ces observations prouvent, en outre, que la dessiccation du coton fait obstacle à l’absorption des colorants et de l’humidité.
- Il est intéressant de noter que l’absorption de l’humidité par la fibre du coton est également influencée dans une large mesure par les substances employées comme apprêt. Le tableau III montre que la dextrine, à l’inverse de l’amidon, exerce très peu d’influence sur l’absorption de l’humidité par la fibre du coton :
- -------- == , — ............ ==.... ===
- TABLEAU III
- Echantillon Humidité % Humidité %
- de Apprêt • dans dans
- coton la pièce la pièce apprêtée non apprêtée
- 1 5,4 % de dextrine blanche 7,01 7,06
- 2 3,8 » » » 7,2 7,13
- 3 3,0 » d’amidon soluble 6,2 8,0
- ------------------------------------------
- Les observations rapportées semblent indiquer une analogie entrel’absorption,parlesfibrestextiles, de l’humidité de l’air (c’est-à-dire de la vapeur contenue dans un milieu gazeux) et des colorants en solution (c’est-à-dire des solides contenus dans un milieu liquide).
- Discussion
- M. J. Hübner déclare apprécier pleinement les difficultés mentionnées en ce qui concerne les essais d’absorption de l’humidité. Il serait aisé néanmoins de trouver une méthode pour dissocier les fibres du coton et de la laine de façon à maintenir la masse en contact uniforme avec l’air pendant toute la durée de l’exposition. L’orateur suppose qu’en citant les remarques faites par M. Oxley et M. le Dr Knecht au sujet de l’absorption des colorants par le coton mercerisé soumis à la dessication avant la teinture, M. Higgins a voulu faire allusion à des expériences similaireseffectuées par lui-même en septembre 1907 et qui confirmèrent absolument les observations de M. Oxley. Il avait également observé, à cette occasion, que le coton ordinaire se comporte de façon analogue ; cependant, la différence de nuance était moins prononcée que lorsqu’on opérait avec dr coton mercerisé. Il est probable que le fait que du coton ordinaire, séché après l’ébullition et le blanchissage, absorbe moins de colorant que lorsqu’on le teint sans dessiccation préalable, a été observé par bien des teinturiers.
- M. J. Lake remarque que l’auteur paraît avoir exposé le tissu à l’humidité atmosphérique ordinaire de la salle. Il a fait lui-même de nombreuses expériences à ce sujet et n’est pas d’accord avec l’assertion que le filé ou le tissu ne reprendrait pas son humidité primitive après chauffage à 1000 C.
- M. Whiteside demande si l’auteur a essayé d'étu-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- dier l’absorption des colorants en comparant des pièces de coton conservées en magasin depuis quelque temps avec d’autres venant directement du métier. Il est bien connu qu'il est difficile d’obtenir des résultats identiques en teignant ces deux espèces de tissus.
- M. Crowther demande à M. Higgins quel a été le procédé employé pour déterminer le degré d’humidité des fibres. Il avait entrepris, sur l’absorption des colorants par le coton mercerisé, une série d’expériences qui n’ont malheureusement jamais pu être menées à bonne fin, De même que M. Higgins, il avait constaté que le coton mercerisé perd d’autant plus d’humidité que son séjour dans un air sec est plus prolongé et que cette perte est, pour autant qu’il a pu en juger, proportionnelle à la diminution de l’affinité pour les colorants. Il n’a pas réussi à obtenir le point d’équilibre en ce qui concerne les colorants substantifs pour coton. Il lui a paru que les phénomènes delà mercérisation n’avaient aucune permanence dans des conditions atmosphériques ordinaires. M. Ardern dit, qu’étant donné que la mercérisation a pour effet d’accroître la surface du coton, on pourrait admettre que c’est à cet accroissement qu’est dû en quelque mesure celui de l’affinité pour l’eau.
- M. Hoseason dit que, dans la mercérisation du coton, il se pourrait qu’il y ait lieu d’admettre la dissolution ou la modification profonde des corpuscules sélecteurs de colorant; le phénomène serait l’analogue des taches que l’on observe sur certaines cellules animales et végétales et qui, comme on le sait, exercent une sélection sur certains colorants. A.-t-on fait des expériences concluantes, par exemple, avec des fibres débarrassées autant que possi-ble, par des moyens chimiques,des corps sélecteurs qu’elles peuvent contenir?
- Dans sa réponse, M. Higgins constate que si le chauffage du coton à 1000 C exerce une influence sur son affinité pour les colorants, l’application d’une température inférieure 80° G ou même moins devrait également avoir un certain effet. Quant à la surface du coton mercerisé, il incline à penser, comme M. Ardern, que la mercérisation tend à
- accroître cette surface. En revanche, il croit qu’on est généralement d’accord pour reconnaître que la mercérisation ne produit pas la dissolution de certaines parties constitutives du coton. La perte graduelle d’humidité subie par le coton mercerisé exposé à l’air est très intéressante. Le dosage de l’humidité a toujours été fait en chauffant le filé de coton à ioo° G. pendant 8 heures. En réponse à M. Lake, l’auteur constate que les pièces ont été exposées à l’air pendant trois semaines et pesées à plusieurs reprises durant cette période. Bien que le degré d’humidité de l’air ait varié considérablement durant ces trois semaines, les pièces ne sont jamais revenues à leur poids primitif. L’orateur est entièrement d’accord avec M. Hübner pour trouver désirable que la question fasse l’objet de recherches plus approfondies.
- LA
- SOIE ARTIFICIELLE DE NITROCELLULOSE
- LE BLANCHIMENT ET LE SÉCHAGE (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- L’hypochlorure de natrium blanchit parfaitement la soie artificielle, même dans des solutions très diluées de o gr. 5 de chlore actif par litre de liquide blanchissant ; il produit une marchandise d’un blanc pur, presque bleuâtre, et n’attaque pour ainsi dire pas le fil.
- C’est cette dernière particularité qui est probablement cause de l’usage de plus en plus fréquent du blanchissage par l’électrolyse ; il y a, en effet,bien moins de danger que la marchandise soit irrégulière ou abîmée par suite d’une erreur de la part de l’ouvrier, ou encore d’un séjour trop prolongé dans le bain, ou l’emploi de lessives trop fortes. Selon la dureté de l’eau utilisée dans la fabrique, il est à recommander d’ajouter avant l’électrolyse,à la solution de sel de cuisine, des produits tels que la soude ou l’huile d’Andrinople, qui doivent rendre l'élec-i trolyse plus rationnelle et le liquide blanchissant ' plus durable.
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
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- Comme bain acide, on recommande une très faible solution d’acide sulfurique ou d’esprit de sel, ou même d’acide muriatique. Les opinions sont très partagées quant à celui de ces trois acides qui est le plus avantageux pour la soie et dont l’emploi serait à préconiser. En tout cas, c’est l’esprit de sel qui s’élimine le mieux et donne au produit le toucher le plus soyeux ; l’acide sulfurique est le moins cher et l'acide muriatique produit au toucher le froufrou que d’aucuns aiment tant dans la soie naturelle ; ce froufrou peut d’ailleurs s’obtenir encore par l’acide acétique, bien que. ce dernier ne trouve généralement son emploi que dans la teinturerie.
- Les savons neutrès et les huiles solubles dans l’eau ont toujours été employés par l’auteur avec succès dans la blanchisserie. Non seulement le toucher de la soie s’en trouve amélioré, mais le blanchissage s’effectue plus rapidement et plus uniformément et il en résulte pour la soie divers avantages lors du processus de séchage, sur lequel nous reviendrons plus tard.
- Dans les bains de dénitration chauds, la soie a beaucoup gonflé et, dans cet état,beaucoup d’impuretés qui doivent être éliminées par le blanchissage ont pour, la plupart pénétré dans la soie même. Pour conserver à la soie ce gonflement jusqu’au processus de blanchissage, il se recommande de pendre après la dénitration la soie pendant une i /2 heure environ dans une solution chaude (60° C.)de savon de Marseille ou de savon Monopole.
- Après égouttage simple et superficiel de la soie, celle-ci est plongée encore chaude dans la solution blanchissante ; l’effet sur la fibre est presque immédiat par suite de la pénétration facile de la lessive dans toutes, les parties de la soie artificielle, bien qu’on, n’ait employé pour le bain que o gr. 5 de chlore actif pour un litre de solution.
- Il est évident que le savon trouble et faiblit la solution, ce qui est en somme peu important pour des bains aussi faibles, en comparaison des avantages'que. l’on en tire. .
- Après l’acidification, un lavage bien effectué et le séchage, il reste à la soie un beau toucher soyeux et ferme que l’on peut encore accentuer en passant
- la marchandise dans un nouveau bain chaud savonneux ; après le lavage, on rince ensuite à l’eau chaude et on sèche. Par ce nouveau savonnage de la soie on est parfaitement à même de lui donner un toucher plus ou moins soyeux ou même un peu gras à l’aide du savon ou de l’huile employée. Le lustre du produit ne souffre aucunement au cours des manipulations par l’emploi de solutions claires et peu concentrées.
- (A suivre.) A. Dulitz.
- (Traduit spécialement de Leipziger Fœrber-und Zeugdrucker-Zeitung, par le Moniteur de la Teinture.)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LA SOIE ARTIFICIELLE par M. Richard
- (^Textil-u-Farberei Zeitung, december 1910)
- (Suite et fin. — Voir nos précédents numéro.)
- En Allemagne, et en particulier dans le pays de grande consommation de la soie artificielle, « le Voigtland» et «l'Erzgebirg deux nouvelles fabriques ont été créées : la « Sæchsische Kunstseide werkA. G. »avec un capital de 1 million de marks, au commencement de l’année 1909,et à la fin de la même année, à Plauen, un établissement analogue avec un capital-actions de 1 million 100.000 marks. Puis la « rheinische Gummi-u. Zellulose Fabrik », dans sa succursale de Mannheim, s’adjoignit une section pour la soie artificielle et enfin, dans les premiers jours de l’année 1910, fut fondée, avec un capital de 1 million de marks, la « Glanzfæden A. G. », dont le siège est à Berlin et les usines à Petersdorf, en Silésie. De plus, en mai 1910, la « Hanauer Kunstseide Fabrik A. G. » se constitua au capital de 2 1/2 millions de marks et prit la suite de la «Hanauerkunstseide Fabrik G.m.b. H. » (1), qui avait installé une usine à Gross-Auheim, et pour terminer, on créa à Leipzig,la «Deutsche Viscose G.m.b. H. » qui, avec un capital de 160.000 marks, a entrepris l’exploitation des brevets français de viscose.
- L’activité n’a pas été moins grande à l’étranger.
- De même qu’en Angleterre, l’année 1908 vit surgir, par suite des exigences de la loi pour 1 exploitation des brevets, un certain nombre de fabriques de soie artificielle; de même dans les Etats-Unis de l’Amérique du Nord, l’élévation considé-table des tarifs douaniers, entrés en vigueur en 1909
- 149
- sur la soie artificielle, décida les fabriques européennes à y fonder des succursales ; d’autant plus . qu'il n’existait pas, pour cette industrie, d’établis- . sements d’une certaine importance dans ce pays. Une maison anglaise, Samuel Courtenald et G0 la plus grande fabrique de soie artificielle en Grande- ; Bretagne, acheta des terrains dans les environs de Philadelphie pour l’établissement d’une filiale • devant produire 1.000 kilos par jour. Les usines de Donnersmark, pour la soie artificielle à l’acétate, en firent autant. Ces deux entreprises travaillent suivant le procédé à la Viscose qui trouve aux Etats-Unis sa matière première à bon marché. En Russie, où l’industrie de la dentelle consomme de grandes quantités de soie artificielle, soumises à des : droits d’entrée élevés, à côté des deux fabriques déjà existantes et récemment mises en marche, se sont fondées deux nouvelles usines, l’une qui a des rapports avec la soie artificielle de Tubise, installée à Lodz, au capital de 3 millions de roubles, et l’autre, avec 1 1/2 million de roubles à Moscou. En 1908, on a introduit au Japon, en chiffres ronds, pour 210.000 marks de soie artificielle. En 1909, la quantité a été un peu moindre. Cependant la soie artificielle semble avoir pris pied solidement dans ce pays d’origine de la soie naturelle ; ce qui ressort de ce fait que la maison Maitz u C° la plus grande maison de commerce du pays a créé à Osaka, avec un capital de 2 millions de yen, une fabrique de soie artificielle. Si elle réussit à surmonter les difficultés techniques, il se pourrait que, grâce au bas prix de la main-d’œuvre, l’exportation au Japon tombe à presque rien. En Autriche, l’industrie de la soie artificielle à Lilkin, à Wilnikau, qui jusqu’alors n’était pas sortie de la période d’essai a pris un élan considérable et en Hongrie a surgi une nouvélle fabrique, organisée pour une production journalière de 2.000 kilos. On ne connaît pas l’importance de son capital.
- Ces nouveaux établissements auront-ils une influence sur le marché et dans quelle mesure ? C’est ce que l’avenir démontrera. L’expérience des dix dernières années a prouvé qu’un grand nombre de jeunes entreprises n’ont pas pu surmonter les dit-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Acuités techniques et n’ont pu commencer l’exploitation ou ont dû la cesser après quelque temps. La production mondiale annuelle de soie artificielle se monte aujourd’hui à 5 1/2 millions de kilogrma-mes. Le plus ancien procédé de fabrication, celui à la nitro-cellulose, représente pour sa part, comme l’année dernière, enuiron 2 millions de kilogrammes, tandis que les Sociétés se servant du procédé au cuivre ont vu leur part à la production mondiale augmenter d’un 1/2 million et arriver à environ 1 million de kilogrammes. La troisième des méthodes exploitées en grand, celle à la viscose, livre un peu plus de 1,9 million de kilogrammes et a aug-menté environ de moitié depuis l’année dernière sa contribution à la production générale. La production allemande est très importante, elle se monte à environ 1,8 million de kilogrammes d’une valeur d’à peu près 24 millions de marks. De même le commerce de la soie artificielle a aussi pris en Allemagne un développement considérable. On a exporté 537.000 kilog. d’une valeur de 7.411.000 marks, dont 279.000 aux Etats-Unis de l’Amérique du Nord, 55.000 en Suisse, 71.000 en Autriche-Hongrie. En revanche, l’importation en Allemagne se monte à 1.444.000 kil. valant 21.665.000marks, sur lesquels la Belgique représente 824.000 kilos, l’Autriche-Hongrie 269.000 et la Suisse 171.000 kilogrammes.
- Le fait que l’importation en Allemagne se monte à presque le triple de l’exportation s’explique par le peu d’élévation des tarifs douaniers : 30 mks par 100 kilos en Allemagne, 420 mks aux Etats-Unis, 970 francs en France et en chiffres ronds 1.320 mks en Russie. Les fabricants étrangers, qui pour la plupart ont des prix de revient plus bas, trouvent avantageux de faire concurrence aux fabricants allemands sur le marché intérieur.
- Voici les renseignements économiques que l’on peut donner sur la fabrication en grand de la soie artificielle.
- Le procédé Chardonnet à la nitro-cellulose fournit un peu plus de deux millions de kilog. Mais les entreprises qui travaillent suivant ce procédé, en
- Italie, ne sont pas encore sorties des difficultés d’argent et de fabrication.
- Les fabriques réunies de Glanzstoff A. G., ont porté en 1909 leur capital de 2 1/2 millions de marks à 5 millions, et la première fabrique autrichienne de Glanzstoff A.G., a élevé le sien en mai 1910 de 2 1/2 millions à 4 millions de couronnes. La filiale anglaise « The British Glanzstoff Manufacturing Company Limited » a commencé son exploitation en juin de la présente année (1910). Elle est organisée pour produire 250.000 kilog. par an.
- En ce qui concerne les Sociétés de viscose, les renseignements exacts n’ont pas été livrés à la publicité, ces établissements étant presque sans exception des propriétés privées. En France, on compte trois fabriques produisant la soie à la viscose. En Angleterre se trouve la maison Cour-teaultetCie; en Allemagne, comme nous l’avons déjà dit, ce sont les fabriques de soie artificielle de Donnersmark et les usines à l’acétate de Sydowsane. La Société belge à la viscose, « Société générale de soie artificielle » qui, en 1908, subissait encore une perte de 28,202 fr., a pu, d’après le rapport de 1909, distribuer 5 0/0 de dividende, non compris 275,000 fr, d’amortissements et de réserves. La branche russe de cette Société a entrepris la production sur une plus grande échelle, tandis qu’à Barcelone les affaires ont souftert des troubles de ce pays et l’on a dû procéder à une réorganisation de ces établissements.
- L’ardente concurrence mondiale provenant de la diminution de la demande et de la baisse des prix a surtout été sensible pour les fabriques travaillant avec le procédé à la nitro-cellulose. Les «Kunstseide-Fabriken » réunies A. G. ont dû, depuis plusieurs années déjà, réduire progressivement leurs dividendes. En 1905, il était encore de 15 0/0, tandis qu’en 1909, on ne pouvait plus dépasser 8 0/0 ; ' aussi, laSociété a-t-elle dû arrêter une de ses usines.
- La soie artificielle de Chardonnet, à Besançon, a été obligée de réduire son dividende de 35 0/0 (600/0 en 1908, 25 0/0 en 1909). Il semble ressortir de là que ce procédé ne peut pas lutter comme prix
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- de revient avec les autres méthodes de fabrication de la soie artificielle.
- La raison pourrait en être que ce procédé consomme de grandes quantités d’alcool et d’éther pour lesquels l'Allemagne paie des droits très élevés, en comparaison des autres pays et que la fabrique allemande ne peut récupérer cette différence. La fabrique belge, « la soie artificielle de Tubize », qui importe beaucoup en Allemagne, a pu augmenter ses bénéfices, mais il faut remarquer que l’alcool et l’éther coûtent environ 10 o/o de moins en Belgique qu'en Allemagne et que la fabrique belge trouve à cela un grand avantage sur ses concurrents.
- Il semble que les deux autres procédés aient mieux réussi à réduire leurs frais de fabrication, car ils arrivent à produire à un prix de 25 à 30 0/0 moins élevé. En conséquence, la soie à la nitro-cellulose pourrait, dans un avenir prochain, se trouver en mauvaise posture sur le marché du monde, si elle ne réussit pas à marcher de pair avec les autres procédés, d’autant plus que les prix de vente ont été en diminuant d’année en année.
- On a souvent essayé d’établir une entente entre les diverses Sociétés, sans toutefois arriver à des résultats durables. La France fait cependant exception. En 1908, les deux fabriques travaillant suivant les procédés du Glanzstof (ammonium de cuivre) ont formé une communauté d’intérêts à laquelle ont adhéré les trois fabriques de viscose, en sorte qu’il ne reste plus en présence dans le pays que les cinq fabriques réunies d’une part, et de l’autre, la soie artificielle de Chardonnet. Quoi qu’il en soit, la situation de l’industrie de la soie artificielle, malgré les nombreuses difficultés qu’elle a à traverser, comme c’est le cas de toutes les inventions nouvelles, peut être considérée avec confiance et sera un heureux appoint pour notre vie économique.
- LES LOIS OUVRIERES
- Premier décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes.
- Le Président de la République française,
- Sur le rapport du ministre de l’Intérieur et des Cultes, du Ministre des Finances et du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale ;
- Vu la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes, et notamment les articles 7, 36, paragraphe II, et 41, ainsi conçus:
- « Art. 7. — Le bénéfice de la loi du 14 juillet 1905 sera étendu aux personnes visées à l’article premier, âgées de soixante-cinq ans à soixante neuf ans au moment de l’entrée en vigueur de la présente loi et reconnues admissibles aux allocations delà loi d’assistance; mais les sommes qui leur seront attribuées seront limitées à la moitié des allocations accordées par application de cette dernière loi et seront à la charge exclusive de l’État.
- «Toutefois, les sommes attribuées chaque année ne pourront être supérieures à 100 fr.
- « Un règlement d’administration publique déterminera les conditions spéciales dans lesquelles seront dressées les listes des bénéficiaires du présent article, ainsi que la composition et les attributions des Commissions chargées de statuer sur les allocations et sur les recours;
- « Art. 36, § II. — L’article 7 de la présente loi est étendu aux personnes visées aux deuxième alinéa du présent article ;
- « Art. 41. — Un règlement d’administration publique, rendu sur la proposition des Ministres du Travail et des Finances, déterminera toutes les dispositions nécessaires à l'application de la présente loi, sans préjudice des réglements spéciaux ci-dessus prévus »;
- Vu la loi du 14 juillet 1905 sur l’assistance obligatoire aux vieillards, aux infirmes et aux incurables, modifiée par celles des 31 décembre 1907 et 30 décembre 1908 ; ensemble les décrets des 14 avril 1906, 30 mars 1907 et 3 août 1909, portant règlement d’administration publique pour son exécution ;
- Vu l’avis du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du 5 juillet 1910;
- Le Conseil d’Etat entendu,
- Art. premier.—Toute personne qui entend se prévaloir des dispositions des articles 7 et 36, pa-ragraphe II, de la loi du 5 avril 1910, adresse au maire de la commune de sa résidence une
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- demande écrite et signée d’elle, conforme au modèle qui sera arrêté par le ministre de l’Intérieur.
- Si elle ne peut signer sa demande, elle y appose un signe dont l’authenticité est attestée par deux témoins domiciliés dans la commune.
- Si elle est incapable de manifester sa volonté, la demande est établie par le maire, assisté de deux témoins.
- Le maire donne récépissé de la demande au postulant.
- Art. 2. —Le maire communique immédiatement la demande au bureau d'assistaace pour avis.
- Il transmet, dans le plus bref délai, au sous-préfet de l’arrondissement, avec l’avis du bureau d’assistance et son avis personnel, la demande appuyée des pièces suivantes :
- 1° Le bulletin de naissance du postulant,
- 2° Un extrait du rôle des contributions délivré parle percepteur de sa résidence;
- 3° Une attestation délivrée par le maire lui-même et indiquant les diverses ressources dont il est de notoriété publique que le postulant dispose ;
- 4° Un état relatif aux membres de la famille tenus de la dette alimentaire et faisant connaître, pour chacun de ceux qui résident dans la commune, les nom, adresse, profession, charges de famille, ressources, extrait du rôle des contributions ; pour ceux qui résident en dehors de la commune, tous les renseignements ci-dessus visés qu’il aura pu recueillir ;
- 5° Une attestation du maire indiquant, à l’égard des membres qui s’acquittent de la dette alimentaire, dans quelles conditions ils le font, et certifiant, à l’égard de ceux qui ne s’en acquittent pas, soit qu’il leur est impossible de s’en acquitter, soit qu’ils ont été mis en demeure de le faire et qu’ils s'y sont refusés ;
- 6° Un état relatant les renseignements que le maire apu recueillir en vue de déterminer les diverses communes où le postulant a résidé depuis le Ier janvier 1902.
- Art. 3. — Le sous-préfet réunit tous renseignements complémentaires, notamment ceux qui sont nécessaires à la détermination du taux de l’allocation due au postulant ; il les joint au dossier qu’il soumet à la Commission prévue à l’article suivant.
- Art. 4. — Il est établi au chef-lieu de chaque canton une Commission chargée de statuer sur l’admission de tous les postulants qui résidaient dans une commune du canton au moment où ils ont présenté leur demande ; cette Commission est composée du sous-préfet de l’arrondissement, du juge de paix, du percepteur de la réunion dans laquelle est comprise la commune où réside le postulant et de deux habitants du canton désignés an
- nuellement par le préfet parmi les administrateurs des bureaux d’assistance et des Sociétés de secours mutuels ayant leur siège dans le canton.
- Le sous-préfet ou, à son défaut, le juge de paix préside.
- Pour l’arrondissement chef-lieu du département, le préfet délègue un conseiller de préfecture qui remplit, avec les mêmes pouvoirs, les fonctions appartenant au sous-préfet dans les autres arrondissements.
- La Commission ne peut siéger valablement que si trois de ses membres assistent à la séance. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.
- Si la Commission n’est pas suffisamment éclairée par l’examen du dossier, elle peut procéder à une instruction complémentaire et notamment convoquer devant elle le postulant.
- EUe prononce l’admission à l’assistance et fixe le montant des allocations qui doivent être attribuées à chacun d’après les bases déterminées par l’article 7 de la loi du 5 avril 1910. Elle dresse, en même temps que la liste des bénéficiaires, un état des personnes tenues à la dette alimentaire à l’égard desquelles elle estime que devrait être exercé le recours prévu par l’article 5 de la loi du 14 juillet 1905. Copie de cette liste et de cette état est transmise sans délai, avec les dossiers, par le sous-préfet au préfet.
- Avis des décisions est, en outre, immédiatement donné par lavoie administrative à chaque postulant.
- (A suivre.)
- CLASSEMENT DES MARCHANDISES non dénommées au tarif d'entrée (art. 16 de la loi du 28 avril 1816).
- [La première énumération désigne les marchandises ; celle qui suit chaque objet indique les articles du tarif avec lesquels les produits ont été classés et dont ils suivent le régime ]
- La Direction générale des Douanes porte à la connaissance des personnes intéressées les assimilations et classifications dont le relevé suit et qui, en ce qui concerne les assimilations, entreront en vigueur dans les délais fixés par l’article 2 du décret du 5 novembre 1870, soit, à Paris, un jour franc après la publication du Journal officiel et, partout aiheurs, dans l’étendue de chaque arrondissement,
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- un jour franc après l’arrivée au chef-lieu de l’arrondissement du journal qui les contient.
- Extrait de mimosa. — Extraits de bois de teinture, selon l’espèce (n° 293).
- Machines et Mécaniques à imperméabiliser les tissus. — Machines destinées à l’apprêt et au finissage des tissus, selon la classe (n° 516).
- INFORMATIONS
- Les couleurs anilines en Chine. — Le commerce des matières colorantes subit un arrêt en Chine (Shanghaï et Tien-tsin), durant les mois d’été,parce que les teinturiers indigènes ne s’adonnent pas à leur profession durant ce laps de temps. L’automne est le temps propice pour sortir certaines spécialités que les Chinois considèrent comme des nouveautés. Les prix des matières colorantes diffèrent beaucoup non seulement suivant la qualité mais encore suivant la réputation des fabricants et, dans ce cas, fréquemment des produits d’égale valeur cotent des prix très différents.
- Dans ces centres, il y a une consommation considérable d’écarlate ; cette couleur constitue, en effet, la moitié des couleurs employées.
- L’écarlate sert à colorer lesfcartes de visite, les aliments, les rubans pour les cheveux. Sous
- P°rt, l’éosine a perdu sa vogue en raison de son prix élevé.
- Le bleu est importé d’Angleterre, mais en petites quantités.
- Les violets aniline sont concurrencés par les cou-leurs naturelles.
- Comme la marque de fabrique est considérée coinme une chose essentielle, il est très difficile d introduire de nouvelles marques en Chine. Pour Ie moment, le marché semble être entre les mains des grandes maisons de matières colorantes d'El-berfeld, de Hœchst et de Berlin qui fournissent les droguistes de petits flacons de colorants. Les indi-genes achètent ceux-ci et volontiers teignent leurs tissus eux-mêues.
- TARIFS DE TRANSPORTS
- La Compagnie P.-L.-M., d’accord avec les Compagnies de navigation, propose une réduction pour les marchandises désignées ci-après qui seraient taxées de la manière suivante par expédition de 50 kilog. :
- Bleu d’Outre-mer...............barème X
- Couleurs communes : en caisses . » VIII
- » en fûts . . » X
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bzireau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies à son
- ce rap- 1 et se tiendra à la disposition des abonnés,
- bureau, pour fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d'Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile,
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- JURISPRUDENCE
- COUR DE ROUEN (2e Ch.)
- Audience du 20 mars 1909
- 1. Chemins de fer. — Force majeure. — Fourniture de wagons. — Développement du commerce.
- II. Chemins de fer. — Tarifs. — Force obligatoire. — Indication du tarif demandé.
- 1. Une Compagnie de chemins de fer ne saurait alléguer, comme constituant un cas de force majeure, le développement du commerce et de l’industrie qui, quelque imprévu et rapide qu’il ait pu être, n’a cependant rien d’anormal, ne s’est pas produit brusquement dans des conditions telles qu’une Compagnie de transports importante ne pût pas prendre les mesures utiles pour faire face aux obligations nouvelles en résultant pour elle.
- C’est à la Compagnie qu’il appartenait de se mettre en mesure de répondre aux besoins toujours croissants des industriels de la région, en augmentant et améliorant le matériel pour le mettre en rapport avec les exigences nouvelles inhérentes à ce développement progressif et incessant des transports.
- II. I.es tarifs des Compagnies de chemins de fer, dûment homologués, ont force de loi et doivent s’appliquer à la lettre sans pouvoir être étendus ni restreints, et il ne peut y être valablement dérogé parles conventions expresses ou tacites des parties.
- Spécialement, aucun texte n’impose en aucun cas à l’expéditeur l’obligation de spécifier, par l’indication de son numéro, le tarif dont il entend réclamer l’application, et le décret du 27 octobre 1900, qui précise et détaille les nouvelles conditions générales d’application des tarifs spéciaux, ne prévoit et ne comporte aucune exception et vise, sans restriction, tous les tarifs spéciaux alors en vigueur, et dont l’application peut être demandée dans les formes et conditions qu’il indique.
- (Compagnie des Chemins de fer de l’Ouest c. Airicq.)
- La Cour, — Attendu que la demande en dommages., intérêts formée contre elle par Airicq, pour réparation du dommage que lui a causé la non-répartition proportionnelle de son matériel entre lui et ses confrères, la Compagnie de l’Ouest oppose : l’l’irrégularité des demandes de fourniture de wagons, à défaut de précision par l’indication du numéro du tarif dont l’application était demandée ; et 2' le cas de force majeure résultant de la crise générale de l’industrie des transports, par suite du développement imprévu et extraordinaire des affaires ;
- Sur le cas de force majeure : — Attendu que la Compagnie de l’Ouest ne fait résulter le cas de force majeure qu’elle invoque que de l’accroissement pris par les affaires en 1906 et 1907 :
- Attendu que le développement du commerce et de l’industrie ne saurait, à aucun titre constituer le cas de force majeure allégué par la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest, que, quelque imprévu et rapide qu’il ait pu être, il n’a cependant rien d’anormal et d’imprevu, il ne s’est pas produit brusquement dans des condie tions telles qu’uve Compagnie de transpons, comme la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest, ne pût pas prendre les mesures utiles pour faire face aux obliga
- tions nouvelles en résultant pour elle; qu’elle ne justifie lullement de cette impossibilité et devait se mettre en mesure de répondre aux besoins toujours croissants des industriels de la région, en augmentant et améliorant son matériel pour le mettre en rapport avec les exigences nouvelles inhérentes à ce développement progressif et incessant des transports, spécialement dans le port de Rouen • que, d’ailleurs, cette situation prétendue exceptionnelle, qu’elle invoque comme causa d’exonération de sa responsabilité, remonte, ainsi qu’elle le déclare elle-même au cours de 1906 et existait au moment où lui étaient adressées les demandes de mise à disposition du matériel servant de base a l’instance actuelle ; qu'il lui appartenait de s en prévaloir alors pour se décharger de ‘obligation de fournir le matériel demandé et qu’elle est mal fondée aujourd'hui à invoquer ce prétendu cas de force majeure, alors qu’elle ne justifie pas et n’allègue même pas que, postérieurement à ces demandes, se soit produit un fait nouveau pouvant le constituer;
- Attendu que les tarifs des Compagnies de chemins de fer dûment homologués ont force de loi et doivent s’appliquer à la lettre, sans pouvoir êire étendus ni restreints, et qu’il ne peut y être valablement aérege par les conventions expresses ou tacites des parties; qu’aucun texte n’impose, en aucun cas, à l’expediteur, l’obligation de spécifier par l’indication de son numéro le tarif dont il entend réclamer l’application ; que le décret du 27 octobre 1900 qui précise et détaillé les nouvelles conditions générales d’application des tarifs spéciaux ne prévoit et ne comporte aucune exception et vise sans restriction tous les tarifs spéciaux alors en vigueur et dont l’application peut être, sans exception, demandée dans les formes et conditions qu’il indique ; qu’il s’ensuit que, dans tous les cas, l’expedi-teur spécifie et précise suffisamment le tarif dont il entend réclamer l’application, soit par l’indication explicite de ce tar f, soit par 1 une des mentions : « tarif spécial, tarif réduit ou tarif le plus réduit » ; que c’est à cette disposition que se réfère l’art. 6 des conditions générales d’application des tarifs spéciaux, en disant que, dans les demandes de fournitures de wagons, les expéditeurs devront spécifier si l’expsdition doit être faite aux conditions des tarifs généraux ou des tarifs spéciaux.
- Qu il en est de même de l’art. 7 du tarif spécial n‘ 29, relatif au transport des marchandises en provenance de la voie de mer, lequel, loin d’apporter une dérogation a cette règle générale, s’exprime en termes identiques en disant que les expéditeurs préciseront le tarif dont l’application est demandée ; que, pour que ce tex’e emportât dérogation a la règle générale du décret de 1900, il faudrait qu’il l'eût dit en termes exprès, ou tout au moins qu'il eût impose l’obligation de préciser d’une façon stricie le tarif demande; qu’il suit de 1» que les demandes de wagons faites par Airicq fussent-elles régies par l’art. 7 du tarif spécial n 29, comme le soutient la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest, elles n’en seraient pas moins régulières, bien que n’énonçant pas le numéro du tarif demandé, pourvu que ce tarif y fût suffisamment spécifie conformément aux prescriptions des art. 1 et 6 susvisés des condi-tions générales d’application des tarifs spéciaux.
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- Attendu, au surplus, qu’à bon droit les premiers juges ont reconnu que cet article 6 du tarif des conditions générales d’application des tarifs spéciaux était seul applicable dans l’espèce; qu’en effet, les marchandises expédiées par Alricq et pour les transports desquelles étaient faites les demandes de wagons prétendues irrégulières par la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest, ne rentrent pas dans les conditions prévues par l’article7, §2, du tarif spécial n 29, concernant exclusivement les marchandisea en provenance de mer, cest-à-dire prises au flanc même du navire ou sur les quais où elles auraient été provisoirement débarquées à défaut de fourniture de matériel suffisant en temps voulu ; que cela ressort nettement des termes mêmes de cet article qui impose à l’expéditeur l’obligation de préciser dans sa demande le nom du navire, la position qu’il occupe dans le bassin, ou celle qu’il occupait dans le cas où, faute de wagons, les marchandises auraient été débarquées à quai; que ces dispositions ne sauraient s’appliquer aux marchandises exa pédiées par Alricq de son chantier où, de provenances différentes, elles y auraient été apportées à des dates plus ou moins éloignées, et y avaient été l’objet de manutentions et modifications; qu’il lui serait matériellement impossible, dans de pareilles conditions, pour les marchandises en provenance de ses chantiers, de répondre aux exigences de cet article et d’indiquer le nom du navire, sa place dans le bassin, etc... ; que ses demandes de fournitures de wagons doivent, dès lors, être considérées comme régulières, si elles sont con-formes aux prescriptions de l’article 6 du tarif des conditions générales d’application des tarifs spéciaux; qu'il importe peu que les marchandises, pour le transport desquelles les wagons sont demandés, doivent emprunter pour le transport la voie des quais; que cela ne pourrait avoir pour effet de rendre applicable la disposition de l’article 7 du tarif spécial n' 29, relatif aux marchandises en provenance de la voie lie mer ; que par le seul fait que les marchandises empruntent les voies de quais pour gagner la gare d’expédition, elles se trouvent de piano, indépendamment de toute demande d’application d;un tarif quelconque, assujetties à la perception de la taxe spéciale et supplémentaire déterminée, notamment pour le port de Rouen, par 1 article premier, § 2, chapitre IX, du tarif spécial n‘ 29, con ernant le transport sur les voies des quais, à la taxe afférente au tarif demandé et appliqué pour ‘ransporter de la marchandise ;
- vu l’article 130 C. pl. civ. quant aux dépens ;
- Par ces motifs, et ceux non contraires des premiers juges ; sans s’arrêter ni avoir égard aux conclusions tant principales que subsidiaires de la Compagnie appelante, lesquelles sont rejetées comme mal fondées,: confirme le jugement dont est appel ; ordonne qu’il sor-(ira son plein et entier effet ; condamne la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest aux dépens de l’appel et a l’amende.
- Min publ.: M. Millet, subst<; Plaidants: Mes Octave Marais et Bennetot.
- Observation. — V. sur une espèce analogue, Cass.
- 5 juillet 1909. La Loi du 28 septembre 1909 et la note.
- Mise à l’index. — Condamnation
- Des ouvriers gantiers de Millau ayant mis à l’index un de leurs camarades d’usine, nommé Fournier, celui -ci leur intenta un procès qui a été jugé le 9 mars.
- Le tribunal à longuement et sévèrement critiqué la mise à l’index qui causa, dit-il, un grand préjudice à Fournier et a condamné trente-sept ouvriers à lui payer conjointement et solidairement la somme de 1.000 fr. à titre de dommages.
- CORRESPONDANCE
- MM. M W. et Cie, à Paris. — Bien que les pièces constatant la reprise de marchandises livrées à condi • tion constituent, en droit, des titres libératoires, les opérations auxquelles elles correspondent, en fait, n'ont pas toujours un caractère réel, puisque la reprise des marchandises ou récipients est exclusive de toute idée de vente ou d’achat. Ce sont ces considérations qui ont motivé le vote de l’art. 24 de la loi du 8 avril 1910, ainsi conçu : « Sont exempts du droit de timbre de quittance de 10 centimes les écrits ayant pour objet exclusif la reprise des marchandises livrées a condition et des enveloppes et récipients ayant servi à des livraisons, que cette reprise soit constatée par des pièces distinctes ou par des mentions inscrites sur les factures.
- M. G., à Lyon. — Lorsque les offres réelles faites à un entrepreneur sont nulles comme insuffisantes et comme conditionnelles, les intérêts des sommes dues ne doivent pas être calculés au taux servi par la Caisse des dépôts et consignations, qui a reçu le montant des offres réelles sur refus de l’entrepreneur, mais bien au taux légal sur le montant total du décompte.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Suresnes. — Société en nom collectif Dessus et fils, teinture, 18, quai de Suresnes. — Durée 10 ans. — Cap. 100.000 fr.
- Liquidation judiciaire
- Louviers. — Derivaux (Marie-Aloïse), ex-teinturerie, place de la Halle. — L. M Le Bossé.
- CHEMINS DE FER
- DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE
- FÊTE DE L’ASCENSION
- À l’occasion de la fête de l’Ascension, les coupons de retour des billets d’aller et retour délivrés à partir du 23 mai 1911 seront valables jusqu’aux derniers trains de la journée du 30 mai, étant entendu que les billets qui auront normalement une validité plus longue conserveront cette validité.
- La même mesure s’étend aux billets d'aller et retour collectifs délivrés aux familles d’au moins quatre personnes.
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k
- Acide acétique industriel 40 %.... » » 35 » .,. » azotique (voir acide nitrique) » muriatique ?2- chimiq. pur .. » » 20/21 par 15 touries » nitrique 36 chimiquement pur » » 4)* » » oxalique • phénique cristallisé 35 • » » neige .. . ..... » » liquide 97/98 amkré » phosphorique 60' » » 45* . » sulfureux par 15 touries » sulfurique 53' » » 60’ environ » » 66* » . ...
- » » 66' chirniq. pur...
- » » au soufre.......
- » tartrique 1er blanc............. .
- Alcali volatil du gaz 22'............
- » » 28/29 •.........
- Alun épuré...........................
- » ordinaire...........................
- » de chrome..........................
- Arseniate de potasse...............
- » de soude cristallisé...............
- Arsenic poudre. .....................
- » rouge (voir à Or pin).............
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu
- 35 » 33 » » »
- 32 25
- 7 »
- 52 » 58 »
- 68 50 120 » 160 »
- 33 » 200 »
- 90 »
- 4 50
- 5 25
- 6 50
- 8 25
- 34 »
- 16 » 210 .
- 30 » 58 »
- 19 50
- 15 »
- 40 »
- 150 »
- 50 » 35 »
- » »
- Le kilo 90 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.)..... . 40 » L’hecto »...............................lourde...................industrielle................ 36 >
- » légère......................... 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français.......... 17 50
- Bi-chromate de potasse ............. 78 »
- » soude................ 68 »
- Bisulfite de chaux IP................... 8 50 » potasse............................ ..87 50 » soude 30'.......................... 13 » a a 35'.............................. .........................................................13 » Borax raffiné en cristaux............ 49 » » poudre............................. 51 50 Carbonate de soude cristallisé..........6 50.
- Carbure de calcium (H P.)............ 28 »
- Caséine insoluble.................. 110 »
- » solubilisée........................................................................110 » Cérésine blanche.....................c... 225 » n jaune natur. orange ou rouge 196 »
- Chlorate de potasse cristaux......... 107 50 »....................................poudre. .... • 112 50
- Chlorate de soude....................115 »
- Chlorure de baryum cristallisé 17 » » cal-ium fondu. Il » » carbone (Tetra).. ..... 90 » » chaux 105/110-. ..... 17 » » magnésium fondu........12 » » zinc 48 exempt de fer... 20 » « » 48' ordinaire....... 1 »
- Chromate jaune de potasse...........149 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 125 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 75
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 » Les 100 k. a végétale du Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière 175 » » en poudre 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge » . . 325 »
- Dextrine blonde citron................... 53 » » blanche.................... 53 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé............ ...... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “Diamant”. ........ 4 80 » demi-blancheRousselot superfine "Or , 3 70 » Jacquand-Coignet' 3 35 » poudre pour bains 1 25 Les 160 k Glycérine blanche pure 30'.. 240 » » » industrielle 28 .. 200 » o blonde claire extra 28'.. 195 » » » ordin. 28*.. 175 » » brune . 115 » Hyposulfite de soude photographique. 20 » Le k. Iode bi-sublimé 29 » Lessive caustique de potasse 36'... 33 » » » 40'... 43 »
- » de soude 36'. . 12 50 Menthol boite d’origine 2 k 500.... 26 » Les 100 k. Métabisulfite de potasse cristallisé . 90 » 7 L’hecto Méthylène 90'(H. P) 95 » Les 100 k. Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 » pulvérisée ........ ... 1850 » en bâtons hexagonaux.. . 23 » » en boules... ... en sacs 22 » » sublimée. .. .en sacs 21 » i Nitrate de plomb 80 » I Orpin 80 » I Oxyde d’antimoine blanc 65 » Le kilo » de chrome vert. 3 » » de cobalt noir 17 50 » » gris 19 » Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 175 » » d’étain c 365 » » de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 » d’urane . ............... 39 » Ozokérito (H P.),............ 175à 225. » Panama (Quillay) 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (H.P.) 75
- » » • 50/52* (H.P.) 85
- Permanganate de potasse.......... 130
- Polysulfure de potassium.......... 52
- Potasse d’Amérique véritable..... 95 » imitation d’Amérique 66/70. 39 »................................»...............................52/55 33 »................................»...............................45*... 30
- » caustique 70/75 plaques.... 60 » perlasse Ire qualité 106 » » ordinaire 75/80'... 50 » rose factice 90/92*... 25 Prussiate jaune de potasse 110 Salpêtr e cubique en masse (de soude) 41 » neige » 10 » raffiné neige (de potasse).. . 57 » » masse 58 Sel ammoniac blanc pour piles ... 60 » » gris en pains 115 » d’étain 52 % 230 » de soude Solvay 90/92 13 » » 65/70.... ... 22 » » 75/80 23 » » 80/85 24 Silicate de soude neutre 35/37 8 » » alcalin 45*.. 10 » de potasse 18 » » pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62 en cylindres. 29
- » 70/72.............. 30 » 60 62....plaquettes.....32 » 70/72.............................. 33
- Sucre de lait en poudre........................................125
- Soufre en canons............................................... 18
- » (fleur)............................ 20
- Sulfate d'alumine épuré........................................ 16 ».................................................exempt de fer 19
- Sulfate de magnésie industriel..... 8 »..................................manganèse sec..................... 53 »..................................nickel ammoniacal (double). 85 »..................................» pur (simple).................... 95 »..................................soude ............................ 6 »..................................zinc exempt de fer aiguilles 20 »..................................».................................ordinaire 20
- Sulfure de sodium..................... 19 »...................................potasse................................. •..............................32 ».........................carbone (H. P.). ................. ... 55 Tartrate neutre de potasse....... «... 230
- » » »
- » )) »
- )) )) »
- »
- ))
- 50 » »
- 50 » n »
- 50
- 50
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- 50 » »
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- 25
- 75
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- )) »
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- » »
- » »
- » »
- »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, a 2e qualité... 8 » à 9 ? » 3e bonne .... 6 50 750 n 3e inférieure. 6 » 6 5
- » Sisal, Yucatan.. 6 50 239
- p.156 - vue 165/400
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2.5
- a «
- *
- »
- Jaune
- v
- Honduras........
- Tabasco.........
- Haïti Cap... ..... Fort-Liberté.. >. Aquim.......... St-Marc........ ...............
- P.-de-Paix ...... .................
- Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe. ....
- Cuba et StYago... Manzanille...... Tuspan.......... Vera Cruz....... Tampico........... Porto-! iata.... Haïti........... .
- Jamaïque.......... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha......... Çarth. et Savan ...
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- » Rouge
- Maracaïbo . .
- Fustet..... :
- Corinto.....
- Amapala....
- i Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.......
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.. ..
- 100 k
- 50 kil
- 100 k,
- 50 k,
- 100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco ,50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k,
- 50
- 40
- 50
- 50
- 20
- 40
- 25
- »
- »
- 110
- 20
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k,.
- 1
- 75
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 11
- 50
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf
- » ord. et b. moy. Kurpah ...............•..
- Madras.................. Guatemala beau à flor ...
- S
- ordinaire a bon...
- Rocou
- .......... 1/2 kil.
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 60
- 60
- 50
- 25
- Albumine d’œufs...... . ...
- Bois de Campêche............
- » réglisseSmyme sort.
- » » Tortose .....
- Cachou brun.
- Cannelle Chine............
- » Ceylan....................
- Canefice en sortes.........
- » gravelées ..............
- Cochenilles grises.........
- » Zacatille.................
- » noires ord... ...
- » » extra... .
- Coriandre..................
- Cumin Malte................
- » Grèce . ................
- Curcuma Bengale............
- » Madras...................
- » Cochin ..................
- Encens en sortes...........
- » larmes ..................
- Essence Badiano.........
- Fenouil.................
- Fenugrec ...
- Fleurs pyrèthre violettes....
- Noix Galles vertes et noires.
- » o ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- 5
- 15
- 25 M
- 70
- 125
- 260
- 35
- 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65
- 50
- 45
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- 13
- 70
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- 6
- R
- R
- 75
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- »
- ))
- 115
- 30
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- 2
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- Le 1/2 k.
- 4
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- 2
- 2
- 1
- » 50
- »
- 50 25
- 25
- 6 3
- 3
- 3
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- »
- »
- 75
- 75
- 50
- 25
- 30
- 90
- 3
- »
- »
- a
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- PROGUERIES ET PRODUITS
- .U
- étoilé
- verts Malte, Russie .... Levant Espagne ..
- TINCTORIAUX
- . 215
- M
- . 65
- . 60
- . 75
- M
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés..
- s
- Gambie r...................
- Gingembre .. ,. ........... Girofles Zanzibar..........
- Tamarin Madras.........
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure...............
- Sénégal bas fleuve .........
- » Galam....................
- Damar, Batavia . .......
- » Singapore ire........
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine .........
- » mi-fine.................. Cerise A. C.............. Graines jaunes Perse..... v moutarde de Sicile .
- 160
- 130 115
- 120
- 70
- 125 165
- 32
- 100
- »
- Indigo
- 55
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Barri.. Bombay
- Mannes en larmes.
- Noix
- débris. ..
- Geracy .
- muscade n‘ 1
- Opium Résine
- "Im,
- »
- »
- 2
- 3
- p. molle 8/9 % morph Amérique brune ..
- » blon de.
- » blanche
- » Rocou Safran
- Bayonne brune...
- » blonde.
- » blanche,
- Pér olat.......... Valence en feuille.
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules............
- Salsepareille couronne.
- » Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax liquide ........
- 25 »
- » » »
- »
- 90
- 90 160 130 120 170 16D 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 12
- 6 7
- 4 8
- 5
- 4 5
- 4
- 3
- 40 28
- »
- 50
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- a
- 15
- 9
- 6
- 6
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- 30
- 50
- 50
- .. 29 .. 35 .. 28
- .. 30 .. 38
- .. 110
- .. 95 .. 55 . 45
- .. 225 .. 440 . 120 .. 145
- . 115
- .. 150
- »
- »
- ¥
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés . .
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible ....... ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ......
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude ................ » logé............................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. » soude » 120 k.
- Nitrate de soude ................ » potasse.........................
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.. marchés........... ....
- Id disponible.............. ......
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif de carbone...................
- Sulfate d’ammoniaque 20" d’azote anglais........................ •
- Id. français......................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
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- e
- 50
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- 8
- 8
- 10
- 22 180 160
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- o aro
- 40 G
- 48
- 46
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- 36
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- 32
- 32
- S
- &
- 5b »
- 25
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- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14% acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté............. extra résineux ...... pur à l’huile d’olive., extra résineux ... . exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur | » augmenté.. .. .
- Rosé...................
- i Noir......... ......
- , Blanc ou suif........
- 62
- .. 55
- .. 56
- 80
- .. 55
- ., 56
- .. 56
- . 57
- .. 53
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- . 54
- . 46
- .. 68
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-
-
-
- 158
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif................ 52 54 » mixte »....................•................... 48 49 » talqué Ire qualité......... ........ 46 » »............................» 2e »...................... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : |
- Mi-cuits................. .. ... 24 35
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé. .............. 30 35
- Résineux . ... .................. 34 36
- Vert exportation................... 32 36
- Brun........... ................. 36 40
- Noir........................ • 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra......................... 41 42
- Qualités ordinaires.. .......... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE_BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet... ............. 28
- Campêche coupe d’Espagne.. 28 » Tabasco 18 » Haïti 10 » Martinique,Guadeloupe 8 14 8
- 5
- » 28 25
- » 28 25
- » 19 »
- » 14 »
- » 8 50
- » 15 »
- » 12
- Lima.
- Indigo Bengale poupré » Madras fin ....
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- p.158 - vue 167/400
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail.aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l’apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
- Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr. 50.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit n-8 de 172 pages : 3 fr.
- Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol. in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
- Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, do leurs variétés.
- Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits de la dépouille, aliments et médicaments, textiles papier, matières colorantes.
- Recettes pour tous. — Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, zravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-sustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi.
- Un vol. in-8 couronne de 514 p., avec 26 grav. et planches hors texte, 5 fr.
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- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
- Nouveau Règlement sur les Générateurs et Récipients à vapeur d’eau fonctionnant à terre et indications d’ordre général sur l’exécution du règlement. Prix : 0.75 franco par poste, 0.85.
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- BUREAUX & ATELIERS : 1. Passage Turquetil, PARIS (IP)
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- 55e Année. — N° 11.
- 5 Juin 1911.
- MONITEUR DE LA TEINTU
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- od eo s
- ' —4
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D’ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. .... . 15 îr.
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- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d’H journal. »
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants. — La soie artificielle de nirocellulose (suite). — Notre service de contentieux. — B anchiment des articles d: bonneterie en laine et mi-laine. — Les lois ouviières (suite). — Les transp rts. — Notre service d’assurances. — Informations. — Jurisprudence. — Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Bibliographie. - Revue du marché.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Vert Nitrazol Diamine S.
- Ce nouveau produit vient s’ajouter à l’intéressante série des Verts Nitrazol Diamine, de la Manufacture Lyonnaise, et s’emploie comme eux, par copulation. De même que les anciennes marques, il est très solide au lavage ; il les surpasse comme vivacité de nuance et possède la propriété précieuse de donner des verts non seulement par copulation, mais même par teinture directe.
- Le Vert Nitrazol Diamine S convient très bien Pour la production de teintes copulées sur coton en fourre, en flottes et en pièces, en barques ouvertes
- ou en appareils mécaniques. Comme il se laisse facilement ronger, il est très intéressant aussi pour l’impression. Le nouveau colorant peut être teint ou nuancé avec tous les autres colorants copulables.
- Mode de teinture :
- On teint de la manière usitée pour les Couleurs Diamine, avec addition de 1/2—1 0/0 de carbonate de soude calciné et, suivant l’intensité de la nuance, 10—20 0/0 de sulfate de soude ou de sel marin; on rince et on copule avec Nitrazol C, ou avec le diazo de Paranitraniline,
- Noir bleu Anthracène BG, brev. s. g. d. g.
- De même que l’ancienne marque Noir bleu Anthracène C, le Noir bleu Anthracène BG, de la même firme, est un produit très précieux pour nuancer et pour rabattre. — On peut l’employer indifféremment par bichromatage après teinture ou sur mordant de chrome. Il se distingue par une très bonne solidité à la lumière, au foulon et au décatissage ainsi que par son bon unisson. Sa nuance ne change pas à la lumière artificielle. Le Noir bleu Anthracène BG peut être teint en barques ouvertes ainsi que dans des appareils mécaniques et convient aussi très bien pour l’impression Vigoureux.
- Modes de teinture :
- a) Teinture en un seul bain
- On commence à teindre avec addition de 10 0/0 de sulfate de soude et 2—30/0 d’acide acétique;
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- on entre à 45—50° C., on chauffe au bouillon qu’on maintient pendant environ 20 minutes et on épuise le bain en y ajoutant petit à petit 1—3 0/0 d’acide sulfurique; on refroidit ensuite lè bain et on traite la teinte au bouillon pendant 1/2—3/4 heure, avec une quantité de bichromate de potasse correspondant à la moitié de la quantité de colorant employée. Pour épuiser le bain, on peut aussi se servir d’acide acétique ou d’acide formique.
- Lorsqu’on teint dans des récipients ou des appareils en cuivre nu, on commence par garnir le bain, chauffé à 50° C., avec 1/2 0/0 de sulfocyanure d’ammonium (du poids de la laine) et la quantité nécessaire d’acide acétique, on agite convenablement et on laisse reposer pendant 20 minutes avant d’ajouter le colorant dissous.
- b) Teinture sur mordant de chrome
- On commence par mordancer la marchandise pendant 1 1/4—1 1/2 heure au bouillon avec :
- 2 — 4 0/0 de bichromate de potasse et
- 1 1/2—3 0/0 de tartre
- Suivant l’intensité de la teinte à obtenir, puis on teint en bain nouveau avec addition de 1—2 0/0 d’acide acétique.
- On commence à la température de 40° C. environ, on chauffe au bouillon, qu’on maintient pendant 1 1/4—I 1/2 heures et on épuise le bain pen-dant ce temps en y ajoutant 2—4 0/0 d’acide acétique.
- c) Recette pour Vzmpression Vigoureux
- 100— 400 gr. de colorant sont dissous dans 6.000—5.300 cc. d’eau, puis on fait bouillir avec
- 450 gr. de gomme Sennar ou une quantité correspondante d’un autre épaississant; après refroidissement on ajoute :
- 50— 250 gr. de fluorure de chrome
- 100— 300 » d’acide oxalique et
- 50 » de chlorate de soude dissous dans 3.250 cc. d'eau.
- env. 10 kos.
- Après l’impression, on vaporise deux fois pendant 1 heure avec de la vapeur humide et avec une faible
- pression (env. 0,25 atm.), puis comme d’habitude, on lave, on savonne, on sèche et on peigne.
- On peut aussi remplacer le fluorure de chrome par une quantité correspondante de formiate ou d’acétate de chrome, ou de chromaline.
- LA
- SOIE ARTIFICIELLE DE NITROCELLULOSE
- LE BLANCHIMENT ET LE SÉCHAGE (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- La soie est enveloppée par petits paquets dans des linges ou encore simplement enroulée comme cela se fait dans les teintureries avant de passer à l’essoreuse, car cela permet de démêler les paquets plus aisément après l’opération. Il est avantageux de défaire ces rouleaux ou ces paquets avant que la matière ne soit tout à fait sèche ; on les secoue et on les tend légèrement de façon seulement que les divers fils élémentaires tortus s’unissent et s’attachent plus intimement l’un à l’autre et que plus tard on ait l’impression d’un plus beau brillant de la soie.
- Occupons-nous brièvement du calandrage de la soie artificielle sèche qui se pratique très fréquem-ment. Ce calandrage est non seulement inutile, mais nuisible même, car un eftet satisfaisant est obtenu si l’on secoue bien la soie en sortant de l’essoreuse et il est impossible que, lors du calandrage, la tension porte également et uniformément sur tous les fils ; il y a donc toujours des fils tendus au-delà de leur limite d’élasticité.
- D’autre part, la vaporisation n’augmente pas la solidité de la soie; bien au contraire, elle l’amoindrit. C’est autre chose lorsque la soie est calandrée, alors qu’elle est encore à l’état de fil de nitre.
- Dans cet état, le fil reste mou longtemps encore après avoir été filé et se compose d’une masse extérieure durcie et d’une partie centrale molle.
- Le processus de séchage ne se développe donc que lentement au fur et à mesure que s’évapore la substance liquide de l’intérieur. L’enveloppe alors se resserre et se plisse ; un calandrage est de ce
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- fait très efficace et produit une influence favorable sur le brillant et la solidité du produit ; la vaporisation cause, en effet, une congélation plus rapide et la tension provoque une adhésion plus complète des divers fils élémentaires. D’autre part, cette tension ne saurait nuire à l’élasticité ultérieure de la soie, car, lorsque le calandrage est suffisamment prolongé, la soie ne se rétrécit plus par la suite et ne revient pas à sa longueur primitive.
- Lorsque la soie artificielle a passé par le processus de dénitration, elle a subi un processus chimique complet et il ne peut plus alors être question d’une couche molle ou plus dure du fil ou d’un rétrécissement de celui-ci. D’ailleurs, il est impossible de faire revenir ensuite la soie à un état gélatineux comme c’est le cas du coton.
- Finalement la manière dont s’opère le séchage du produit fini a également une grande influence sur le toucher, la fermeté et la solidité de la soie. Comme la soie artificielle de nitro-cellulose n’est pas une cellulose pure mais contient au contraire divers dérivés de celle-ci, il faut éviter, qu’au cours du processus de séchage, il se produise une nouvelle oxydation ou hydrolysation de la soie, comme c’est fréquemment le cas pour la dénitration et le blanchiment diminuant encore la solidité. Les procédés de séchage employés pour la soie natu-relle ou les fils de coton ne peuvent être employés pour la soie artificielle de nitrocellulose.
- Autrefois on s’organisait fréquemment pour sé-cher la soie artificielle dans des chambres chaudes closes à une température de 70° C. sous forte circulation d’air. Ce genre de séchage se faisait très rapidement et même en produisant de grandes quantités de soie il ne fallait qu’un appareil de grandeur moyenne. On s’aperçut cependant que la soie était devenue dure et qu’après l’avoir conservée ensuite dans un loeal humide avec de la soie naturelle, son degré d’humidité constant restait inférieur à celui de la soie naturelle simplement séchée à l’air et conservée dans les mêmes conditions.
- (4 suivre.) A. Dulitz.
- (Traduit spécialement de Leipziger Fœrber-und ^drucker-Zeitung, par le Moniteur de là Teinture.)
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- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l'abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté^ notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux : Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- BLANCHIMENT DES ARTICLES DE BONNETERIE en laine et mi-laine (1)
- Les articles bonneterie en laine, mi-laine et soie se blanchissent par des méthodes différentes de celles employées pour le coton et l’on utilise dans
- (1) Extrait de Oesterreichs- Wollen u. Leinen Industri Heichembérg (1er mai 1911), par M. H. Richard.
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- S
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- ce but des procédés et des réactifs de diverse nature. Dans tous les cas, les marchandises de laine doivent avoir été préalablement lavées et rincées à fond. L’un des plus anciens procédés de blanchiment consiste à soufrer la laine dans des chambres dites soufroirs. Ce procédé, en raison de sa simplicité et de l’économie qu’il présente, est encore d’un usage courant et fournit d’excellents résultats. L’opération a lieu dans le soufroir où l’on expose, pendant 12 à 15 heures ou pendant la durée d’une nuit, la marchandise humectée et essorée aux vapeurs de soufre. Un soufroir doit autant que possible être isolé, ou du moins disposé de telle façon que les vapeurs de soufre puissent s’échapper librement sans pénétrer dans les autres bâtiments, ni surtout dans les ateliers. Les dimensions de la chambre se règlent d’après la plus ou moins grande quantité de marchandises à traiter. La grandeur convenable pour une exploitation moyenne est d’environ 3 m. X 3 m. en longueur et en largeur, avec 2 m. 20 à 2 m. 50 en hauteur. Les murs et le toit doivent être garnis d’un revêtement en bois. L’éclairage se donnera de préférence par le côté, car une fenêtre percée dans la couverture pourrait produire une condensation et des taches, par suite de gouttes d’eau ; tous les clous et crochets employés à suspendre la marchandise, doivent être fortement étamés afin de prévenir les taches de rouille.
- Souvent ces crochets sont en porcelaine. Latéralement, on établit un tuyau d’échappement en bois qui se ferme facilement et hermétiquement en dehors, au moyen d’une trappe à coulisse.
- L’un des côtés de la chambre doit être percé d‘une grande porte communiquant avec le dehors et qu’il sera bon de garnir d’un double panneau afin que la fermeture soit aussi complète que possible.
- Pour l’opération du soufrage, les marchandises seront suspendues de façon à ce qu’elles ne se touchent pas entre elles, à une hauteur d’environ 0,75 à 1 m. au-dessus du plancher. Au dessous de celles-ci, on tend une grande pièce d’étoffe à travers laquelle devront passer les vapeurs de soufre afin d’éviter les taches qui se produisent facilement.
- Il faut surtout que les vapeurs sulfureuses puissent
- circuler librement autour de toutes les parties de la marchandise. On dispose environ 10 à 12 k. de soufre en morceaux ou en bâtons dans un vase en fonte au milieu de la pièce, on l’enflamme en y projetant un morceau de fer rouge et l’on ferme la porte avec soin. Le soufre continue à brûler et reçoit l’oxygène nécessaire à la combustion par un petit trou percé à côté du vase en fonte. Comme le soufre lance des éclaboussures, on place au-dessus du vase une plaque de tôle ou de pierre destinée à protéger les marchandises et le drap qui est tendu au-dessous d’elles.
- Les marchandises suspendues restent exposées pendant 12 à 15 heures ou même pendant toute la nuit à l’action des vapeurs de soufre, après quoi l’on ouvre la porte et l’on ventile jusqu’à ce que les ouvriers puissent sans danger dépendre les marchandises. Celles-ci une fois blanchies conservent une odeur désagréable d’acide sulfureux qu’il faut leur enlever par des lavages répétés sur les machines à laver ou dans des cuves. Le blanc soufré a presque toujours un léger ton crème. Si l’on désire un blanc plus pur, on ajoute au dernier bain de lavage quelques gouttes d’un bleu ou d’un rouge d’aniline neutre et avec quelque attention on arrive ainsi à la nuance désirée. La marchandise essorée est alors séchée, les pièces, à cet effet, sont soumises à une tension et les articles façonnés comme caleçons, bas, etc., sont étendus sur des formes. Remarquons encore que toutes les cuves et machines à laver ne doivent servir qu’à des marchandises soufrées et que de même dans le séchoir on ne doit suspendre aucun article de couleur. A défaut de ces précautions, il serait impossible d’éviter les taches ou autres inconvénients. Le séchage lui-même doi-avoir lieu à une température modérée et avec une bonne circulation d’air. Il ne faut pas dépasser 35-40° sous peine de voir jaunir la marchandise.
- A côté du soufrage, les méthodes de blanchiment à l’eau oxygénée et au peroxyde de sodium ont, dans les derniers temps, été très en faveur pour lu bonneterie. Bien que ces procédés soient un peu plus coûteux, on leur donne cependant la préfet rence, parce que le blanc est plus solide et plus
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- résistant. Tandis que le blanc au soufre perd au bout de peu de temps sa pureté sous l’influence de l’air atmosphérique, les blancs obtenus par voies chimiques durent bien plus longtemps. Le blanchiment à l’eau oxygénée se pratique dans des cuves fermées, en bois de pin ou de sapin. L’eau servant à l’opération doit être douce et autant que possible exempte de chaux, et l’on doit éviter d’employer des vases en métal. On prépare le bain de blanchiment en ajoutant par 100 lit. d’eau une dissolution de peroxyde d’hydrogène de 10 à 15 0/0 en volume et environ 200 gr. d’ammoniaque à 20° Bé. On y fait entrer la marchandise bien lavée et rincée à une température de 20° C, que l’on peut pousser jusqu’à 340 C au moyen d’un tuyau de vapeur en plomb. La marchandise doit séjourner dans ce bain de 10 à 15 heures et pendant ce temps être souvent remuée; mais, à part cela, la cuve doit rester bien couverte et les pièces constamment plongées dans le bain.
- Suivant un autre procédé, on ne laisse les pièces qu’environ une heure dans le bain de blanchiment, on les essore et on les sèche et on recommence cette opération 3 ou 4 fois consécutivement en ajoutant chaque fois à nouveau une dissolution de peroxyde d hydrogène. De cette façon on peut utiliser le bain Indéfiniment, bien que l’opération demande plus de main-d’œuvre. Après le blanchiment on lave, on acide si c’est nécessaire, on bleute légèrement, essore et sèche à très basse température.
- Bien que l’on obtienne par ce procédé d’excellents résultats, on y constate cependant diffférents défauts et inconvénients qui en élèvent notablement leprix. Comme le peroxyde d’hydrogène est très étendu et qu’il se produit au bout de peu de temps déjà une perte d’oxygène, on a remplacé dans ces derniers temps le peroxyde d’hydrogène par le Peroxyde de sodium qui, par sa dissolution dans 1 eau, dégage du peroxyded’hydrogène.Le peroxyde de sodium se présente dans le commerce sous la forme d’une fine poudre jaune et est 13 fois plus riche en oxygène que le peroxyde d’hydrogène li-J"ide à 10 volumes. Il se conserve presque indé-iniment tant qu’on le maintient au sec dans des
- boîtes de fer-blanc. Pour extraire la poudre de ces boîtes, il faut se servir d'une pelle métallique propre et sèche et refermer immédiatement la boîte, car l’humidité décompose ce produit.
- On doit éviter aussi de répandre de cette poudre, car dans certaines circonstances, en combinaison avec de l’eau, elle pourrait produire l’inflammation de certaines matières facilement combustibles, telles que bois, paille, etc. Pour la préparation du bain, on veillera à ce que, avant d’employer pour la première fois le peroxyde d’hydrogène, la cuve soit bien bouillantée et que pour l’opération on ne se serve que d’eau froide, aussi pure que possible.
- (^4 suivre.)
- LES LOIS OUVRIÈRES
- Premier décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite — Voir notre précédent n iméro.)
- Art. 5.— Pendant un délai de ving jours àcomp-ter de la notification prévue à l’article précédent, le postulant peut adresser au préfet, personnellement ou par mandataire, une réclamation à l’effet d’obtenir, selon les cas, son admission ou le relèvement de l’allocation qui lui a été attribuée. Il en est donné récépissé.
- Le préfet, sur le rapport du sous-préfet ou du conseiller de préfecture délégué, peut réclamer la radiation d’une personne portée sur la liste par la Commission instituée en vertu de l’article précédent ou la réduction de l’allocation.
- Le délai imparti au préfet pour réclamer est de deux mois à compter du jour où la liste arrêtée par la Commission est parvenue à la préfecture.
- La réclamation du préfet a un effet suspensif.
- Art. 6.— Il est statué par décision motivée, dans le délai d’un mois, sur les réclamations prévues à l’article précédent, par une Commission établie au chef-lieu du département et composée du préfet, du président du tribunal civil ou du juge par lui délégué, du trésorier-payeur général, du directeur des contributions directes, du vice-président du Conseil de préfecture, de deux habitants du département désignés annuellement par le préfet parmi les administrateurs des bureaux d’assistance ou des Sociétés de secours mutuels ayant leur siège dans le département. En cas d’absence ou d’empêchement, le trésorier-payeur général et le directeur des
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- contributions directes peuvent être remplacés respectivement par un délégué appartenant à leur administration et spécialement désigné par eux à cet effet.
- Le préfet préside; il peut déléguer le secrétaire général de la préfecture pour le remplacer avec les mêmes pouvoirs.
- La Commission ne peut siéger valablement qu’autant que quatre de ses membres assistent à la séance.
- Le président a voix prépondérante en cas de partage de voix.
- Toute réclamation du préfet devant la Commission est notifiée à l’intéressé par la voie administrative, huit jours au moins avant la séance où elle sera jugée, avec indication du jour de cette séance, afin que le postulant puisse, en temps utile, présenter, s’il y a lieu, ses observations écrites.
- Art. 7. — Le préfet donne, dans les huit jours, avis des décisions rendues au sous-préfet, qui opère sur la liste les additions ou les retranchements pro-noncés.
- Ces décisions sont intégralement notifiées, par la voie administrative, aux postulants ; dans les vingt jours de la notification, ceux-ci peuvent les déférer au ministre de l’Intérieur qui saisit la Commission instituée par l’article 8 du présent décret.
- Le préfet peut également, dans le délai de vingt jours a partir des décisions, les déférer au ministre de l’Intérieur pour être soumises à la même Commission. Il notifie, par la voie administrative, ses réclamations aux intéressés avec invitation à produire, s’il leur convient, leurs observations en défense ; ces observations sont adressées au ministre de l’Intérieur soit directement, soit par l’intermédiaire du préfet qui les transmet alors immédiatement au ministre en y joignant ses explications, s’il y a lieu.
- Ces recours ne sont pas suspensifs.
- Art. 8 — Il est statué, en dernier ressort, par décisions motivées , sur les recours formés en vertu de l’article précédent, par une Commission siégeant au ministère de l’Intérieur et composée :
- 1° Des membres de la Commission centrale instituée par les lois des 14 juillet 1905 et 30 décembre 1908;
- 2° De vingt autres membres désignés annuellement par le ministre de l’Intérieur.
- Cette Commission est présidée par le président de la Commission centrale.
- Le ministre de l’intérieur peut répartir la Commission en sections ; il peut attacher à la Commission ou à chaque section un ou plusieurs commissaires du Gouvernement et des rapporteurs ; ces derniers ont voix délibérative dans les affaires dont ils sont chargés.
- Sous réserve des cas où l’affaire est évoquée, soit par le commissaire du Gouvernement, soit par la section elle-même devant l’assemblée générale, les sections peuvent statuer définitivement sur les recours spécifiés dans le premier paragraphe du présent article. Dans chaque section et, en assemblée générale, la voix du président, en cas de partage, est prépondérante.
- Art. 9.—Les Commissions instituées par les articles 4, 6 et 8 fixent le jour à dater duquel commencera la jouissance de l’allocation.
- Art. 10, — L’assistance est, sur la proposition du préfet ou du sous-préfet, retirée par la Commission instituée en vertu de l’article 4, lorsque les conditions qui l’ont motivée ont cessé d’exister.
- L’allocation est réduite dans la même forme en cas de survenance ou de découverte de ressources ; elle est augmentée à la requête du bénéficiaire si les causes qui ont motivé une réduction viennent à cesser.
- Les demandes en radiation, en réduction ou en relèvement de l’allocation mensuelle donnent lieu aux mêmes recours que les demandes d’admission.
- Art. 11. — Il est délivré chaque année aux bénéficiaires un certificat d’admission reproduisant les mentions essentielles de la décision accordant l’allocation.
- Ce certificat, dont le modèle est déterminé de concert par les ministres de l’Intérieur et des Finances, comporte douze quittances ou coupons de payement correspondant aux douze mois de l’année. Il est renouvelé après épuisement des quittances, sur la déclaration du titulaire, attestant, dans la forme prévue pour la demande d’allocation, qu’il n’est point assisté par application de la loi du 14 juillet 1905 et, en outre, que sa situation n'a éprouvé aucune modification susceptible d’entraîner la suppression ou la réduction de son allocation.
- Art. 12. — Les allocations sont payables aux titulaires mensuellement et à terme échu, sur la présentation du certificat d’admission. Les payements à effectuer entre les mains de mandataires donnent, seuls, lieu à l’établissement de certificats de vie qui sont produits aux payeurs.
- Art. 13. — Dans le département de la Seine, sauf Paris, la Commission siégeant dans chaque chef-lieu de canton et chargée de statuer sur l’admission des postulants est ainsi composée : un conseiller de préfecture désigné annuellement par le préfet, président; le juge de paix; un percepteur désigné annuellement par le ministre des Finances; deux habitants du canton désignés comme il est dit à l’article 4 du présent décret.
- A Paris, il est institué dans chaque arrondissement, pour statuer sur l’admission des postulants.
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- une Commission composée du maire, du juge de paix, du secrétaire-trésorier du bureau de bienfaisance, d’un administrateur dudit bureau désigné annuellement par le préfet de la Seine et de deux fonctionnaires désignés annuellement par le ministre des Finances. Elle est présidée par le maire ou, à défaut, par le juge de paix.
- Art. 14. — Dans le département de la Seine, la Commission prévue à l’article 6 comprend :
- Le préfet de la Seine, président, qui peut déléguer le secrétaire général ;
- Trois conseillers de préfecture désignés, annuellement par le préfet de la Seine ;
- Trois juges titulaires ou suppléants du tribunal civil de première instance de la Seine, désignés annuellement par le président du tribunal ;
- Six fonctionnaires désignés annuellement par le ministre des Finances ;
- Six habitants du département désignés annuellement par le préfet de la Seine parmi les administrateurs de bureaux de bienfaisance ou d’assistance ou des Sociétés de Secours mutuels ayant leur siège dans le département de la Seine.
- Si le nombre des affaires l’exige, la Commission peut être divisée, par arrêté préfectoral, en sections entre lesquelles sont répartis, proportionnellement à leur nombre, les représentants des diverses catégories énoncées ci-dessus.
- Le mode de fonctionnement, tant de la Commission que des sections, est réglé par arrêté du préfet de la Seine, soumis à l’approbation du ministre de l’Intérieur.
- Art. 15. — Les bénéficiaires de l’art. 7 de la loi du 5 avril 1910 sont inscrits sur un registre tenu à la préfecture du département de leur résidence. Six mois avant le jour où ils doivent atteindre soixante-dix ans, le préfet prend les mesures nécessaires pour que chaque intéressé soit inscrit, s’il Y a lieu, sur la liste des personnes à assister, par application delà loi du 14juillet 1905, dès le jour ou il atteindra cet âge et sans interruption.
- A cet effet, il envoie le dossier au maire de la commune du domicile de secours, si l’ayant droit a un domicile communal dans son département; au préfet intéressé, si l’ayant droit à un domicile com-munal ou départemental dans un autre départe-ment; au ministre de l’Intérieur, s’il est dépourvu de domicile de secours. La demande produite en exécution de l’article Ier du présent décret tient jeu de celle prévue à l’article 7 de la loi du 14 juillet 1905 et est soumise à l’instruction prescrite Par ladite loi.
- Art. 16. — Le ministre de l’Intérieur et des Luîtes, le ministre des Finances et le ministre du ravail et de la Prévoyance sociale sont chargés, c acun en ce qui le concerne, de l’exécution du
- présent décret, qui sera publié au Journal officiel et inséré au Bulletin des lois.
- Fait à Paris, le 24 mars 1911.
- A. FALLIERES.
- Par le Président de la République :
- Le Président du Conseil, Ministre de l'Intérieur et des Cultes,
- Monis.
- Le Ministre des Finances, CAILLAUX.
- Le Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale,
- J. Paul-Boncour.
- Deuxième décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- Le Président de la République française,
- Sur le rapport du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale et du ministre des Finances,
- Vu la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes, et notamment les dispositions ci-après :
- Art. 2, § 6 : « Un règlement d’administration publique déterminera la situation des salariés qui travaillent à façon, aux pièces, à la tâche ou à domicile. »
- Art. 3, § 4 : « Pour les salariés intermittents, les versements obligatoires seront effectués sur la base des versements mensuels, dans les conditions qui seront déterminées par un règlement d’administration publique, sans pouvoir dépasser les limites 1 fixées au paragraphe 3 de l’article 2 de la présente ; loi. »
- Art. 3, § 8 : « Un règlement d'administration pu-, blique déterminera dans quelles conditions les Sociétés de Secours mutuels et les autres caisses devront justifier de l’encaissement des cotisations et du versement qu’elles seront tenues d’en faire à 1 la Caisse des dépôts et consignations. »
- | Art. 9 : « Les assurés qui seront atteints, en dehors des cas régis par la loi du 9 avril 1898, et à l’exclusion de toute faute intentionnelle, de blessures graves ou d’infirmités prématurées entraînant une incapacité absolue et permanente de travail, 1 auront droit, quel que soit leur âge, à la liquidation ' anticipée de leur retraite.
- I « La constatation de cette incapacité sera faite dans les conditions et formes déterminées par un règlement d’administration publique.
- 1 » La retraite liquidée sera bonifiée par l’Etat, dans les conditions fixées par ce règlement, au moyen de crédits spéciaux, annuellement ouverts à cet effet par la loi de finances, sans que la bonifi-
- . cation puisse dépasser 60 fr. de rente, ni la retraite
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- a
- devenir supérieure au triple de la liquidation ou ; excéder 360 fr., bonification comprise. »
- Art. 12, § Ier : « Les tarifs des retraites sont calculés, pour chacune des caisses visées à l’article 14, dans des conditions déterminées par un règlement d’administration publique rendu sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, après avis du Conseil supérieur des retraites ouvrières, d’après le taux d’intérêt des placements de chaque caisse et provisoirement d’après la table de mortalité de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse. »
- Art. 12, § final: « Les Caisses d’épargne, les Sociétés de Secours mutuels et les Syndicats qui seront admis par les ministres du Travail et des Finances, dans les conditions déterminées par un , règlement d’administration publique, à se charger 1 des encaissements de cotisations pour l’une des caisses visées à l’article 14, sont soumis, pour ces encaissements, au contrôle financier du ministre des Finances. »
- Art. 14, § 8 : «Les caisses prévues aux cinq derniers alinéas ci-dessus relèvent du ministre du Travail. Elles jouissent de la personnalité civile et sont soumises au contrôle financier du ministre des Finances, dans les conditions qui seront déterminées par un règlement d’administration publique. »
- Art. 15, §§ Ier et 2 : « Pour l’application de la présente loi, la gestion financière des divers organismes visés à l’article précédent est confiée à la Caisse des dépôts et consignations, qui effectue gratuitement leurs placements moyennant le simple remboursement des droits et frais de courtage ou d’acquisition.
- «Un règlement d’administration publique, rendu sur la proposition du ministre des Finances et du ministre du Travail, après avis de la Commission de' surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, détermine les mesures d’exécution relatives à la gestion financière. »
- Art. 17, §§ Ier et 2 : « Toute Société ou Union de Sociétés de Secours mutuels, libre ou approuvée, qui a été préalablement agréée à cet effet par décret rendu sur la proposition du ministre du Travail et du ministre des Finances, est admise à assurer directement pour ses sociétaires les retraites prévues par la présente loi. Ces retraites bénéficient de tous les avantages qui y sont spécifiés. »
- « L’agrément ne peut être refusé qu’aux Sociétés ou Unions ne remplissant pas les conditions générales déterminées par un règlement d’administration publique rendu sur la proposition des ministres du Travail et des Finances. »
- Art. 19, § Ier : « Un règlement d’administration publique, rendu sur la proposition des ministres du
- Travail et des Finances déterminera les conditions de constitution et de fonctionnement des caisses départementales ou régionales, des caisses patronales ou syndicales, des caisses de Syndicat de garantie solidaire et des caisses de Syndicats professionnels visées à l’article 14. »
- (A suivre.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt tur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions com-pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commer* çants,est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’il® ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 169
- est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’en tendent ne:s et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne {précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très completdes décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd’intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata de la lettre de voiture;emballage de la marchandise; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à Soivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêche-ments à la livraison ; constatation de la perte totale oy partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, P°ur perte ou avarie ; responsabilité en cas de re-ard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux;
- marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée àM. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1 rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n 140-97).
- INFORMATIONS
- Un programme pour protéger contre le chômage est depuis quelques années en vigueur dans les corporations de teinturiers anglais; fondé par la « Bradford Dyers Association », il y a cinq ans, il a donné des résultats très satisfaisants. L’Union corporative ouvrière, la « Almalgamated Society of Dyers », donne aux chômeurs un secours de 8 s. par t semaine. La « Dyers Association » joint une somme égale. Durant des périodes de morte-saison ou lorsque les affaires vont très mal et que le nombre des chômeurs est grand, un arrangement amiable est fait permettant à l’Association de remettre une somme en bloc à l’ouvrier en échange du secours hebdomadaire. Cette somme lui permet alors d’aller chercher du travail à l’étranger.
- Au cours du premier trimestre de l’année pré-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sente, le Syndicat a déjà payé une quote-part de plus de 280 liv. st. Tout ouvrier renvoyé pour ivrognerie répétée, interruption non justifiée de son travail, mauvaise conduite, etc., est exclu de la Société et ne bénéficie plus du secours.
- Cette manière d’agir évite aux patrons beaucoup de perte de temps inutile et empêche que les chômeurs ne tombent dans la misère.
- JURISPRUDENCE
- Le travailleur qui n’est pas ouvrier au service d’un employeur et sous sa dépendance, mais est simplement chargé, par exemple, d’une fourniture de pierres dans de certaines conditions, ne peut, s’il lui arrive un accident, invoquer contre celui qui a donné la commande le bénéfice de la loi de 1898 sur les accidents du travail.
- Il a été jugé maintes fois, et encore récemment par arrêt de la Cour d’Orléans du 4 juillet dernier, qu’il doit en être ainsi surtout lorsque celui qui a demandé la fourniture s’est toujours abstenu de tout contrôle et de toute ingérence dans l’exploitation.
- CORRESPONDANCE
- S. G. de R , à Troyes. — En principe, et à moins de stipulations spéciales résultant du marché, les pénalités ou dommages-intérêts pour retard de livraison ne sont dus que s’il y a eu mise en demeure du vendeur par l’acheteur.
- M. R. W., à Vienne. — Lorsqu’un contrat a été passé en pays étranger entre deux étrangers de nationalité différente, le délai de la prescription applicable aux obligations nées de ce contrat se détermine par la loi du lieu où il s’est formé.
- M. L. F., à Laon. — Celui qui escompte des billets à ordre n’ayant pas de cause ou ayant une fausse cause ne peut être considéré comme un tiers-porteur de bonne foi, s’il connaissait, avant la remise des fonds, le vice dont les titres étaient entachés. Le souscripteur peut opposer à ce dernier l’exception de défaut de cause.
- E. C. — 1' Il est nécessaire de vous entendre au préalable avec l’Administration, si vous voulez éviter des contraventions et c’est à l’inspection du travail que vous devez vous adresser ; 2 Votre homme à tout faire doit être qualifié selon le métier qu’il exerce le plus de temps. Par exemple, s’il travaille deux heures à l’atelier, deux heures au magasin et le reste à l’appartement ou au jardin, e est un domestique
- M. S., à Dreux. — L’administrateur - délégué d’une Société anonyme, agissant dans les limites de son pouvoir, oblige la Société dont il est le mandataire, mais ne s’engage pas personnellement avec elle, ni conjointement, ni solidairement.
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- AVIS D'ADJUDICATIONS
- 17 juin. — Manche. — Marine à Cherbourg. — De 9 300 à 11.625 fr. matières colorantes, produits pour la teinture (2 ans). Caut. 465.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile,
- CHEMINS DE FER DE L’EST
- SERVICES RAPIDES PARIS-VOSGES
- Saison d’Eté 1911
- Les communications entre Paris, d’une part, Epinal, Gérardmer, Remiremont, Cornimont, Bussang et Saint-Dié, d’autre part, sont assurées par plusieurs services rapides quotidiens, via Nancy.
- Pendant la saison d’été, des voitures directes de Ire et 2e classes à couloir circulent entre Paris et Gérardmer, savoir :
- Service de jour (tous les jours, du 20 juin au 15 septembre ; les mardis, jeudis et samedis du 16 au 30 septembre). — Départ de Paris à 9 h. du matin, arrivée à Gérardmer à 4 h. 20 du soir. — Départ de Gérardmer à 8 h. 55 du matin ; arrivée à Paris à 4 h. 30 du soir.
- Service de nuit (tous les jours du IC juillet au 20 septembre).— Départ de Paris à 10 h. 15 du soir; arrivée à , Gérardmer à 8 h. 31 du matin. — Départ de Gérardmer à 8 h. du soir : arrivée à Paris à 5 h. du matin.
- Les autres trains reçoivent des voyageurs de toutes classes.
- Un service de garde-places, permettant de retenir ses places à l’avance, fonctionne dans les trains partant de Paris à 9 h. matin et 10 h. 15 soir. Ce service fonctionnera également dans le train partant de Gérardmer à 8 h. 55 matin.
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- / TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES | Pendant les quatre premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- IMIPORTATIONS Quantités livrées à la consommation i 1 EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1911 1910 1909 1911 1910 1909
- ' Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 1.736 1.055 699 Bois de teinture en bûches, 1.000 k. 434 92 282
- — — Brésil...... » — — — — moulus » 77 38 16
- — — Haïti » 7.335 8 801 12.031 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 9 X 15
- - — Guatémala. . » 55 1.816 1.366 Curcuma en racine » 172 214 341
- — — Autres pays. » 9.000 1.547 2.507 — en poudre » — —
- -, — — Quercitron » 113 — 6
- Totaux .... » 18.126 13 219 16.603 Lichens tinctoriaux » 120 164 565
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : » 29.312 25.268 28,023
- Bois de teintre moulus » — — — 143
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 346 173 281 Eeorces, feuilles et brindilles » 151 61
- Curcuma en racine » 383 1.169 1.711 Moulus » 232 89 53
- — en poudre » — — — Noix de galle et avelanèdes entières con- 51 187
- Quercitron J) 17.614 9 368 3 367 cassées ou moulues » 430
- Lichens tinctoriaux » 811 271 682 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — — —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 19.759 8.857 7 649 Safran » 179 93 210
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 294 1.091 2 425
- » 26 563 13.378 14.082 Cochenille » 878 828 965
- Moulus. » 17.821 11.281 13.415 Kermès animal » — — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, con- Indigo » 169 204 376
- cassées ou moulues 11.106 10.429 8.563 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules 643 228
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... y 460 1.055 885 de bleu » 141
- Safran » 155 149 215 Cachou en masse » 187 170 50
- Autres teintures et tanins » 3.575 5.667 2.120 Rocou préparé » 319 365 2 14
- Cochenille » 1.487 752 2 239 Orseille préparée, humide en pâte » 356 68 141
- Kermès animal » —- —— — — sèche (cudbéard ou extrait). » 140 2 62
- Indigo 466 504 747 Extraits de bois de teint. et d'autres espèces:
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Garancine » 14 24 16
- de bleu » — — — 3.266 6.500
- Cachou en masse. » 14 250 10.383 8.736 Autres Allemagne » 5.573
- Rocou préparé » 164 515 337 — Belgique » 3.008 6.661 7.345
- Orseille préparée, humide en pâte » 14 32 22 — Angleterre » 5.268 9.102 10.610
- — sèche (cudbéard ou extrait). » — — —— — Etats-Unis » 600 1.532 2.001
- — Autres pays » 3.09b i 9.018 14 669
- Extraits debois de teint, et d’autres espèces : —
- Garancine. » ----- — ==- Totaux 15 238 42.813 39.198
- Autres » 837 864 793
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique » — — — Acide picrique » 196 291 15
- Alizarine artificielle. » 405 729 - 307 Alizarine artificielle » 3 3 1
- Autres » 5.978 4.987 4.034 Autres » 1 351 1.147 756
- 1 Outremer » 356 247 414 Outremer » 7 451 6.07: 6.072
- Bleu de Prusse.... » 315 383 330 Bleu de Prusse » 391 269 354
- Carmins communs. » — — — Carmins communs. ' » 1 11 3
- | — fins » — — — — fins » 10 14 14
- Vernis à l’alcool...................... » 55 66 68 Vernis à l’alcool ... » 276 386 434
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et à l’huile mélangées » 5.232 4.576 4.297 et à l’huile mélangées » 6.820 5.957 7.353
- Ocres broyées ou autremert prépares... » 4.188 3.761 2.185 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 112.450 115.807 102.595
- Verts ne Sehweinfurt et verts métis, cen- Verts de Sehweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes. - » 29 64 34 dres bleues ou vertes .. . - » 104 116 92
- 1 Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 336 407 303 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 5 5 20
- I Talc pulvérisé M 11.097 8.601 7.217 Talc pulvérisé » 34.570 31.018 16.899
- Il Couleurs non dénommées 3.129 15.412 13.504 Couleurs non dénommées.. » 2.837 1.384 1.951
- —E
- LK MONITEUR DE LA TEINTURD
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 40 %........ 35 »
- n » 35 » «... 33 »
- » azotique (voir acide nitrique)', » »
- » muriatique 22- chimiq. pur ... 32 25
- » » 20,21 par 15 touries. 7 »
- » nitrique 36 chimiquement pur. 52 »
- » » 40' » 58 »
- » oxaliqus ...................... 68 50
- • phénique cristallisé ............. 120 » » »........................neige................... 160 » » »........................liquide 97/98 ambré. 33 » » phosphorique 60'......... 200 » » »........................45-..................... 90 » » sulfureux par 15 touries...............................................................................................4 50 » sulfurique 53-........... 5 25 » »........................60-.....................environ...............6 50 » »........................66'.....................».................... 8 25 » »........................66*.....................chimiq. pur.... 34 » » •........................au......................soufre................ 16 » » tartrique 1er blanc...........210 » Alcali volatil du gaz 22-....... 30 » »...............................»..............................28/29 *.. • • • ... 58 » Alun épuré. .................... 19 50 » ordinaire..................... .........................................15 » » de chrome..................... 40 » Arseniate de potasse... ........ 150 » • de soude cristallisé.......... 50 » Arsenic poudre. . .. . .................. ................................35 »
- » rouge (voir à Orpin)...................... » » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 90 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ....... 40 » L’hecto
- » lourde industrielle............ 36 » a légère 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français........... 17 50
- Bi-chromate de porasse ........................................................ 78 » ».............................................................................soude.......................................................................... 68........................................................................»
- Bisulfite de chaux 11 •.......................................................... 8 50 » potasse........................................................................ ...................................................................87 50 » soude 30’................................................................................................................................................................................................................... 13..................................................................» ».................................................................................»...........................................................................35'.......................................................................... 13.....................................................................» Borax raffiné en cristaux....................................................... 49 » » poudre....................................................................... 51....................................................................50 Carbonate de soude cristallisé.........................................................................................................6 50
- Carbure de calcium (H P.)....................................................... 28 »
- Caséine insoluble...................• 110 »
- » solubilisée...............................................................110 “
- Cérésine blanche............................................................... 225 » * jaune natur. orange ou rouge 190...............................................»
- Chlorate de potasse cristaux........... 107 50 »......................................poudre. .... .. 112 50
- Chlorate de soude .............. .... 115 »
- Chlorure de baryum cristallisé......... 17 » »......................................caleium fondu......................... Il » »......................................carbone (Tetra)....................... 90 » »......................................chaux 105/110-........................ 17 » »......................................magnésium fondu....................... 12 » »......................................zinc 48 exempt de fer... 20 » »......................................» 45' ordinaire ... .. 1 »
- Chromate jaune de potasse...........140 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 125 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 75
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 » Les 100 k. x végétale du Japon (agar-agar) 445 » Crème de tartre entière 175 » » en poudre 170 » » soluble, paillettes.... 325 » Cyanure blanc de potassium pur.... 195 » » rouge » ... 325 »
- Dextrine blonde citron................. 53 »
- » blanche............................. 53 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé .................. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” . . . ..... 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”................... , 3 70 »................................................................................................ 3 35 » poudre pour bains........ 125 Les 160 k Glycérine blanche pure.30-.. 240 » ».................................»........industrielle 28 .. 200 » » blonde claire extra 28'.. 195 » ».............» ordin. 28'.. 175 » » brune ........................115 » Hyposulfite de soude photographique. 20 » Le k. Iode ....................................................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36-... 33 » » » 40*... 43 »
- » de soude 36-. . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 26 » Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 90 » L’hecto
- Méthylène 90-(H. P).................. 95 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 18 50 » pulvérisée ............. 18 50 » en bâtons hexagonaux... 23 » » en boules.......en sacs 22 » » sublimée........ en sacs 21 » Nitrate de plomb .......... 8° » Orpin 80 » Oxyde d’antimoine blanc ... 65 » Le kilo » de chrome vert........... 3 » » de cobalt noir........... 17 50 » » gris.......... 19 » Les 100 k. Oxvde de cuivre noir en poudre. ..175 » • ................o a •
- » de nickel vert..................
- » » noir................... 5 25 » d’urane.......................... 39 ” Ozokérite (H. P.)., ..............175à 225 » Panama (Quillay) .................. 80 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (H.P.) 76 »
- » » » 50/52* (H P.) 85
- Permanganate de potasse.......... 130 »
- Polysulfure de potassium.......... 52 »
- Potasse d’Amérique véritable...... 95 » ».........imitation d’Amérique 66/70. 39 » »...................................».......................52/55- 33 » »...................................».......................45'... 30 » ».........caustique 70/75 plaques.... 60 » »..............perlasse ire qualité, 106 « a.........» ordinaire 75/80’... 50 » » rose factice 90/92 '... 25 »
- Prussiate jaune de potasse ............ 110 »
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 41 50 » neige » 10 » » raffiné neige (de potasse).. . 57 » » » masse 58 50 Sel ammoniac blanc pour piles .... 60 » » » gris en pains 115 » » d’étain 52 % 230 » » de soude Solvav 90/92 13 50 » » ' 65/70.... .... 22 50 » » 75, 80... 2 3 5 0 » » 80/85... ..... 2450 Silicate de soude neutre 35/37..... 8 » » » alcalin 45' 10 50 » de potasse industriel 18 » » » pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 50
- » 70/72................ 30 25 » 60 62 plaquettes........ 32 75
- » 70/72 ........... 33 25
- Sucre de lait en poudre................ 125 »
- Soufre en canons........................ 18 »
- » (fleur)............................ 20 »
- Sulfate d’alumine épuré................. 16 »
- » exempt de fer 19 * Sulfate de magnésie industiiel 8 25
- • » manganèse sec............... 53 » » nickel ammoniacal...(double). 85 » » » pur (simple)......... 95 » » soude..................... 6 » » zinc exempt de fer..aiguilles 20 “
- » » ordinaire 20 »
- Sulfure de sodium..................... 19 ”
- » potasse.................... 32 »
- » carbone (H. P.).................. 55 »
- Tartrate neutre de potasse........... 230 P
- PLACE DD HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, h 2e qualité. . 8 » à 9 " » 3e bonne .... 6 50 7 50 » 3e inférieure. 6 » 6 50
- » Sisal, Yucatan.. 6 50 3 5
- p.172 - vue 181/400
-
-
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- 173
- 2G
- Jaune
- 75
- Brun
- 5 co
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- 215 M 65 60
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- » » »
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- 50 »
- -0 0
- 0 0
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Rouge
- Honduras...........
- Tabasco............
- Haïti Cap..........
- Fort -Liberté.... Aquim ...... St-Marc......... Gonaïves.... P.-de-Paix ...... Miragoane... Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe...... Cuba et St-Yago... Manzanille.. Tuspan.............
- Vera Cruz .... Tampico....... Porto-} iata.. Haïti......... . .
- Jamaïque .. Batcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corinto.... Amapala. .. .50 kil i Brésil Bahia. . ..
- Calliatour.. 100 k.
- Lima...... Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal....
- Sapan.....
- 50 k.
- .100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco ,50 k-
- Cachou
- luisant, en caisse.50
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
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- 110
- 20
- k.
- Cochenille
- cote :
- Ténérife grise. Le 1 2 k .
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah ...............•...
- Madras. ..................
- Guatemala beau à flor ... .
- ordinaire à bon.
- Rocou
- 1/2 kil.
- 50
- 40
- 50
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- y.
- 75
- &
- 8
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- 115
- 30
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- R
- Le 1/ 2 k.
- 4
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- 50
- 25
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- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- c~1-1 UtOUs
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES et PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé . ., verts Malte Russie ... Levant . Espagne
- Albumine d’œufs
- Bois de
- Cachou
- Campêche...... réglisse Smyrne
- » Tortose brun..........
- Cannelle Chine ........ » Ce y la n......
- Canefice en sortes. .. . » gravelées . . ..
- Cochenilles grises......
- » Zacatille .. » noires ord...
- » » extra
- sort,
- Coriandre........... .. .
- Cumin Malte . .............
- » Grèce .. .............
- Curcuma Bengale............ » Madras............
- » Cochin ..........
- Encens en sortes........... » larmes ..................
- Essence Badiano............
- Fenouil....................
- Fenugrec ..................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires. » « ordinaires
- v blanches.
- » de Chine.
- .................. Gingembre .... ... Girofles Zanzibar. , Tamarin Madras... » Pondichéry
- Gommes :
- Arabiques................
- Aden courante ...........
- » supérieure..............
- Sénégal bas fleuve .... ,
- » Galam ..................
- Damar, Batavia. ....
- » Singapore ire. ...
- » » cour.
- Sandaraque lav. supérieure
- » quai. I onne cour.
- Laque orange fine .. ......
- » mi-fine..................
- Cerise A. C........ .......
- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri . .
- » » Bombay
- Indigo
- a
- Bengale ..
- Java... .
- Kurpach. .
- Madras...
- Mannes en larmes .
- Noix
- débris.
- Geracy . muscade n:
- Opium
- Résine
- Rocou
- Safran
- 1.
- 2.
- 3.
- p. molle 8/9 % morph Amérique brune .. .
- Bayonne
- blonde.. blanche, brune.... blonde.. blanche..
- Pér olst...........
- Valence en feuille
- Sagou perlé..........
- Séné en sortes........
- » follicules ...... Salsepareille couronne.
- » Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax liquide .......
- 5
- 15
- 25 M 70
- 125 260
- 35
- 50
- 2
- 3 2 3
- 45 100
- 65 50
- 45
- 70
- 130
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- 70
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- 100
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 250 225
- 210
- 80
- 80
- 82
- 65
- 5
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- . 40
- 28
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- 35
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- 38
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- 95
- 55
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- *440
- 120
- 145
- 115
- 150
- 50
- 6
- »
- 75
- 25
- 2b
- 25
- 30
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés. .. .
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux..............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible........ ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude...............
- » logé....................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des
- S lins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil,. marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt. ........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif de carbone. .................
- Sulfate d’ammoniaque 20’ d’azote anglais...........................
- Id. français......................
- 10
- 38
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- 11
- 9
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- 40
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- 50
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- 12
- 5
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- QO
- 10
- 22 180 160
- 24
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- 36
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- 50
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- 25
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- 25
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- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable', fr.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- 6.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur . .......... augmenté..... extra résineux ....... pur à l’huile d’olive., extra résineux........ exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes. .
- » ou jaune tunisien
- Brun extra pur ......
- » augmenté...........
- Rosé........
- Noir.........
- Blanc ou suif
- 62
- 55
- 56
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-
-
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- t
- 2.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Bleu
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- pur pâle ou vif., mixte » talqué Ire qualité » 2e »
- Marbré bleu ou rose Dijon..
- » » Nautais
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits...............
- Savons (à la batteuse)..... Marbré bleu ou rosé........
- 52
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- — ca© Gw09
- 54
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- Résineux. ...
- Vert exportation
- Brun......... ,
- Noir......... .
- Mous en Barils
- Qualité extra......................
- Qualités ordinaires................
- Savons durs en caisses ou sacs de
- 34
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- & t
- 36
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- 40
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- 60 kil.
- minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet..
- Campêche
- oupe d’Esp agne.. Tabasco......... Haïti ... Mar Unique, Guadeloupe ........
- 28
- 18
- 10
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- 28
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- 25
- Lima..........
- Indigo Bengale poupré » Madras fin ....
- 8
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- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2' Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera vas transmise.
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- La connaissance des matières lubrifiantes, minérales et organiques, composition des mélanges et des spécialités, leur application raisonnée au graissage des machines, essais mécaniques, physiques, chimiques, par R Erhsam, ingénieur oléographe ancien stagiaires des ateliers André Kœchlin, de filatures et de tissages.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
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- 4’ Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la guinone inoido : (a) Indamines et indophénols; (b) hiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
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-
-
-
- 176
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail.aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, de leurs variétés.
- Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits de la dépouille, aliments et médicaments, textiles papier, matières colorantes.
- Recettes pour tous. — Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, zravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-ustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi.
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- L’ouvrage se. divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 55e Année. — No 12.
- 20 Juin 1911.
- #
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus n-JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d'a journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants. — Impression et fixation de couleurs. — Blanchiment des articles ds bonneterie en laine et mi-laine (suite et fin). — Notre service de contentieux. — La soie artificielle de nitrocellulose (suite et fin). — Hygiène et sécurité des travailleurs. — Classement des marchandises. — Les lois ouvrières (suite). — Jurisprudence. — Notre service d’assurances. — 1 es transports. Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux
- — Bibliographie. — Revue du marché.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Lanafuchsine brillante BB.
- La Lanafuchsine brillante BB possède les bon-nes qualités de l’ancienne marque SL de la Manufacture Lyonnaise des matières colorantes, dont elle Se distingue par sa nuance sensiblement plus bleuâtre, ainsi que par sa bonne résistance à la chaleur et au fer chaud.
- Ce nouveau colorant convient pour la production de teintes rouges et grenat solides à la lumière et au fer chaud et surtout comme produit de nuançage pour nuances composées moyennes et foncées, P- ex. en combinaison avec Vert Cyanol, Jaune acide solide, Jaune acide. Il est aussi particulière-ment précieux comme élément rouge solide à la
- lumière, en combinaison avec Cyanol d'Alizarine et Jaune acide solide sur laine en flottes et en pièces. Il convient très bien également pour la teinture de la soie.
- Mode de teinture :
- Laine. Teindre de la manière habituelle pour colorant unissant facilement, avec addition de io o/o de sulfate de soude crist. et 10—15 0/0 de bisulfate de soude (suivant l’intensité de la teinte) ou 20 0/0 de sulfate de soude crist. et 4 6 0/0 d’acide sulfurique.
- Pour les tissus carbonisés mais non neutralisés, on commence la teinture avec addition de sulfate de soude seulement et ce n’est que plus tard qu’on ajoute au besoin un peu de bisulfate de soude ou d’acide sulfurique.
- Soie. Teindre de la manière habituelle, en bain de savon de grès coupé avec acide sulfurique.
- Vert Nitrazol Diamine S.
- Ce nouveau produit vient s’ajouter à l’intéressante série des Verts Nitrazol Diamine de la Manufacture lyonnaise et s’emploie, comme eux, par copulation. De même que les anciennes marques il est très solide au lavage; il les surpasse comme vivacité de nuance et possède la propriété précieuse de donner des verts non seulement par copulation, mais même par teinture directe.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le Vert Nitrazol Diamine S convient très bien pour la production de teintes copulées sur coton en bourre, en flottes et en pièces, en barques ouvertes ou en appareils mécaniques. Comme il se laisse facilement ronger, il est très intéressant aussi pour l’impression. Le nouveau colorant peut être teint ou nuancé avec tous les autres colorants copu-lables.
- Mode de teinture
- On teint de la manière usitée pour les Couleurs Diamine, avec addition de 1/2—1 0/0 de carbonate, de soude calciné et, suivant l’intensité de la nuance, 10—20 0/0 de sulfate de soude ou de sel marin, on rince et on copule avec Nitrazol C, ou avec le diazo de Paranitraniline.
- IMPRESSION ET FIXATION DE COULEURS réserves sur noir aniline à l’aide de la viscose
- Par M. Maurice Puaux (1)
- La propriété déjà signalée qu’a la viscose de fixer très solidement le kaolin nous a fait penser qu’il en serait de même pour d’autres poudres minérales ; d’autre part, la forte proportion de soude caustique que renferme le produit devait suffire à réserver le noir d’aniline.
- On a pu donc, en cherchant dans la liste des colorants minéraux, en trouver un certain nombre résistant à l’action de la soude caustique et réaliser de la sorte l’impression des principales couleurs.
- Avant d’indiquer leur composition, voyons comment il convient de préparer la viscose.
- Préparation de la viscose
- Prendre 600 gr. de pâte à papier à 50 0/0 d’eau et bien brasser avec 1 kil. de soude caustique à 360 Bé, puis laisser deux à trois jours au moins en récipients à l’abri de l’air. Alors, suivant les indications de MM. Crowss et Bewan, l’on fait agir le sulfure de carbone ; la proportion employée est 4 0/0 du poids de la pâte avec soude caustique.
- (1) « Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse », tome LXXX, août-septembre 1910.
- Couleurs
- Blanc :
- \ 5 kil. kaolin (première qualité en poudre),
- ! 5 lit. eau,
- tamiser et bien empâter avec
- 7 kil. 500 viscose.
- Pour le rouge, on prendra le vermillon, on aura un paille avec lechromate de baryum, un vert avec le vert Guignet, un bleu avec l’outremer et un violet avec le violet outremer.
- Il n’y a pas que les poudres minérales qui soient susceptibles de s’imprimer à la viscose, quelques couleurs diamines donnent aussi de jolis effets.
- Pour l’impression, l’on peut employer la formule suivante :
- I 3 gr. colorant,
- < 5° » eau,
- ( 50 » kaolin,
- 50 » viscose.
- Parmi quelques colorants directs essayés, nous citerons comme donnant de bons résultats :
- La thioflavine S,
- L’orange direct G de la Société pour l'industrie chimique, à Bâle,
- Le violet DRS de Geigy,
- Le benzo-violet R de Bayer.
- En tenant compte de la propriété, déjà signalée par M. Horace Kœchlin, que le kaolin imprimé à la viscose fixe des matières colorantes basiques, nous avons pu imprimer entre autres : la thioflavine T et la phosphine.
- Quelques autres matières colorantes se fixant au tanin sont rapidement altérées par la viscose, bien que résistant à une solution de soude caustique de concentration moyenne.
- Une fois les couleurs imprimées, on suit le traitement habituel ; passage au Mather-Platt, puis l’on passe, soit en silicate, soit en chromate, on lave et savonne.
- La solidité des couleurs fixées est bonne, celles-ci s’impriment bien et peuvent se garder quatre à cinq jours, elles sont plus vives que celles à l’albumine de sang, le blanc est très supérieur aux blancs généralement employés.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 179
- Ces couleurs sont relativement beaucoup moins } BLANCHIMENT DES ARTICLES DE BONNETERIE en laine et mi-laine (i)
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- chères que celles à l’albumine.
- D’autre part, M. Puaux a décrit un nouveau procédé pour réserver le noir d'aniline.
- Il imprime sur le tissu préalablement foulardé une réserve composée de viscose, de kaolin et d’un pigment minéral ou d’une laque.
- Lors du vaporisage, la viscose se décompose en alcali, sulfure de carbone et cellulose hydratée.
- Les deux premiers produits neutralisent l’acide et l’oxydant dont le tissu est, imprégné et la cellulose insoluble fixe la laque sur celui-ci.
- J’ai répété les expériences de l’auteur et je puis confirmer les résultats qu’il a obtenus.
- La quantité de sulfure de carbone, indiquée dans le pli, est insuffisante pour transformer en viscose la totalité de l’alcali cellulose. L’auteur emploie 20 o/o du poids de la cellulose sèche, tandis que Crowss et Bewan recommandent dans leur ouvrage bien connu une proportion de 40 0/0.
- Les couleurs s’impriment bien, mais les blancs obtenus ne sont pas très purs, malgré l’addition de kaolin à la couleur. Les réserves colorées sont bonnes comme vivacité.
- Comme solidité au savon, le procédé à la viscose Paraît valoir celui à l’albumine, et l’auteur reven-dique pour lui l’avantage d’un prix sensiblement moins élevé.
- Les couleurs coagulent en trois à quatre jours et noircissent les rouleaux en cuivre, même quand on emploie, pour leur préparation, un minimum de sulfure de carbone. On peut, dans une certaine mesure, diminuer cette fâcheuse propriété en purifiant la viscose, par précipitation, au moyen d’une solution de sel marin et redissolution dans l’eau.
- Une réserve analogue a été décrite par M. Henri Schmid.
- Cet auteur imprime sur le tissu, préalablement foulardé en noir d’aniline, une couleur composée de 8omme Sénégal, de xanthate de soude et de kaolin.
- V'idée de M. Puaux de substituer, au xanthate de soude, le xanthate d’alcali-cellulose, la viscose, qi agit à la fois comme épaississant et comme ré-ducteur, me paraît intéressante et originale.
- On dissémine le peroxyde par très petites portions dans le bain, auquel on ajoute de l’acide et on le remue avec un agitateur en bois, afin que la poudre se dissolve complètement et se décompose immédiatement. Si l’on verse le peroxyde simplement dans l’eau pure, il se forme du peroxyde d’hydrogène qui abandonne son oxygène et laisse de la soude caustique comme résidu dans le bain. Aussi faut-il ajouter de l’acide sulfurique pour neutraliser la soude caustique.
- Pour cela, on verse par 100 lit. d’eau froide 6 à 700 gr. d'acide sulfurique à 66° Bé, on remue soigneusement et l’on y projette par très petites quantités le peroxyde de sodium en continuant à agiter. Si l’on en met de trop grandes portions à la fois, on éprouve une grande perte en oxygène.
- Une violente effervescence se produisant subitement pourrait disjoindre les cuves en bois. Toutefois, pour des raisons pratiques, on fait le bain deux fois plus fort qu’il n’est nécessaire et on sort la marchandise aussitôt que le résultat cherché est atteint, ceci, afin de pouvoir utiliser, au blanchiment d’une autre partie, le bain qui n’est qu’à moitié épuisé. Si l’on veut réaliser un bon blanchiment avec le peroxyde de sodium, il faut opérer avec beaucoup de soins et de précautions. Avant de rentrer la marchandise, il faut s’assurer, au moyen de papier de tournesol, si le bain est alcalin. S'il y a un excès d’acide, on corrige le bain par l’addition d’un peu d’ammoniaque et, dans le cours du travail, on devra conserver au bain une réaction légèrement alcaline.
- C’est ici surtout qu’il faut user de grandes pré-cautions. La marchandise à blanchir doit être très proprement lavée, car ce n’est qu’avec de la marchandise absolument purifiée que l’on peut obtenir de bons résultats. La laine de blanchiment ne doit jamais se trouver en contact avec du fer, car la ____-___________________________________________
- (1) Extrait de Oesterreichs- Wollen u. Leinen Industrie Reichemberg (1er mai 1911), par M. H. Richard.
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- .E MONITEUR DE LA TEINTURE
- 180 présence, même de petites parties, de ce métal pourrait être nuisible au blanchiment.
- Les tuyaux de vapeur doivent être en plomb et au lieu de clous on emploiera des chevilles de bois. De plus, on aura soin de ne se servir que d’eau très propre et l’on fera écouler d’abord celle qui aura séjourné dans les tuyaux et, outre ces précautions, on la fera passer par une toile à filtrer qui retiendra les impuretés qui pourraient s’y trouver occasionnellement.
- Quand on a obtenu le blanc demandé, on retire la marchandise et on lui fait subir un lavage prolongé à l’eau pure sur les clapots, puis on l’acidifie légèrement à l’acide sulfurique et on la relave jusqu’à ce que toute trace d’acide ait disparu. Enfin, on lui donne le ton que l’on désire par unnuançage au bleu et au rouge d’aniline.
- Le traitement au séchoir est encore d’une grande importance. Comme la marchandise la mieux blanchie peut être abîmée par un séchage trop chaud, on veillera à maintenir dans le séchoir une bonne ventilation et l’on évitera toute élévation trop forte de température. Il ne faudra jamais dépasser 45° à 50° C.
- Le peroxyde de sodium employé ainsi comme procédé de blanchiment, avec tous les soins nécessaires, permettra de réaliser un blanc pur et durable, et par le fait que les mêmes bains peuvent être employés d’une façon continue, cette méthode donne aussi des résultats favorables au point de vue économique.
- Comme autre procédé de blanchiment, on peut citer encore le permanganate de potasse qui, en raison de sa simplicité et de son bon marché, trouve son application surtout dans les petits établissements : il ne nécessite ni vases, ni appareils de lavages spéciaux, mais permet d'utiliser ceux qui servent au traitement de toutes les marchandises claires. Il est cependant plus rationnel d’employer des vases réservés à cet usage particulier. Par ce moyen, on obtient aussi des résultats satisfaisants. Il est vrai que beaucoup prétendent le contraire ; cependant les accidents ne peuvent être imputés qu’à un trai- ' tement irrationnel et mal exécuté,
- On dissout dans une cuve du permanganate de potasse à raison de 100 litres d’eau pour 20 à 30 gr. de réactif. On introduit dans ce bain la bonneterie bien lavée. On la remue plusieurs fois pendant la première heure, puis on la laisse pendant 2 heures plongée dans le bain. Celui-ci est à employer tout au plus tiède et sa température ne doit pas dépasser 50° sinon l'étoffe et principalement les parties laineuses seraient attaquées. Au bout de ce temps, on retire la marchandise qui présente un aspect brû-nâtre et on la lave. Cette coloration brune tient à un dépôt de peroxyde de manganèse sur la fibre ; on repasse au blanc par un traitement à l’acide sulfureux. La dissolution d’acide sulfureux dans l’eau se compose de 100 litres d’eau et 1 1/2 à 2 litres d’acide sulfureux liquide. La durée du soufrage est de 30 à 35 minutes, après quoi on lave les marchandises aussi longtemps qu’il est nécessaire pour écarter l’acide sulfureux. Un bain étendu de cristaux de soude légèrement tiédi et suivi d’un lavage prolongé dans l’eau pure complètent l’éloignement de l’odeur désagréable de l’acide sulfureux ; ceci est surtout de grande importance, parce que l’acide sulfureux qui resterait dans la fibre, sous l’action de l’oxygène de l’air, se transformerait en acide sulfurique et rendrait la marchandise cassante et moins durable. Pour obtenir un blanc plus parfait, on peut alors ajouter du bleu et donner le même traitement qu’aux articles blanchis par les autres procédés.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une éhide ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation).
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 181
- siers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont 1 issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LA
- SOIE ARTIFICIELLE DE NITROCELLULOSE
- LE BLANCHIMENT ET LE SÉCHAGE
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Meme en humectant à nouveau la soie et la faisant ensuite sécher à l’air, on ne put obtenir de puveau le degré d’humidité de la contre-épreuve, es différences très nettes se produisaient égale-sent au cours de la teinture des deux échantillons de soie avec du bleu méthylène. Cette soie était, a suite, encore conservée pendant 48 heures à empérature de chambre et ce n’est qu’au bout d’un SA.. 1
- estre, un an ou dix-huit mois que l’on a pu dé-Tminer de notables changements dans le poids à la lite d absorption d’humidité; sur un échantillon, V a eu une augmentation de poids de 12 0/0 au d un délai de dix-huit mois. Lavée à l’eau . e et séchée à l’air, on a pu constater sur un antilion de cette soie une diminution de 3 0/0 du s Primitif observé dix-huit mois auparavant.
- Ces échantillons avaient été blanchis au chlorure de chaux ; la soie blanchie à l’hypochlorite de natrium a fourni, après un dépôt d’égale durée, des valeurs de 1 à 2 0/0 inférieurs aux précédents; par contre, un échantillon de soie artificielle fortement dénitrée et dont la fermeté avait quelque peu souffert donna des valeurs plus élevées. D’autre part, des soies dont les fils élémentaires présentaient des différences entre eux, quant à leur absorption d’eau, offraient par la suite des pertes de poids après le lavage. Ces observations confirment la supposition que la soie artificielle de nitro-cellulose se compose d’un mélange variant par la suite selon le traitement préparatoire en se transformant successivement de cellulose en cellulose hydratée, en hydro et oxycellulose. L'hygroscopicité de la fibre, peu abondante au début après la dessiccation intensive, sa dureté au toucher, permettent de constater la formation superficielle d’hydro-cellulose; la forte hygroscopicité ultérieure, de même que les essais de Schwalbe sur le chiffre d’hydrolysation, indiquent de la cellulose hydratée, alors qu’on ne peut s’expliquer la perte de poids après le lavage, que la formation d’une oxycellulose soluble dans l’eau.
- La teneur en oxycellulose insoluble dans l’eau comme Schwalbe et beaucoup d’autres savants le font remarquer, se trouve, en outre, confirmée par l’attitude de la soie artificielle vis-à-vis du bleu méthylène pendant le processus de teinture.
- Le dommage sensible causé à la soie par le séchage rapide dont nous parlons est moins provoqué par la haute température que par la circulation de l’air sec ; il est prouvé que l’on peut obtenir une très bonne marchandise séchée à 70° C, si l’on a soin que la chambre de séchage contienne toujours au moins 70 0/0 d’humidité. Cela n’a évidemment aucune importance pratique, puisque l’on peut, presque en même temps sécher à température ordinaire d’intérieur.
- Aujourd’hui on emploie presque toujours une voie moyenne en séchant à 30 ou 40° C. par une circulation d’air moyenne.
- Mais même dans ces conditions-là, il est arrivé que des parties de soie, pendues près de la porte
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ou près de l’appareil de chauffage de la chambre chaude, prennent une coloration plus intense que les autres au moment de la teinture à 1 aide de certains colorants, bien que*ces parties aient subi le même processus de dénitration et de blanchissage et présentent la même teneur en carbone ; il est évident qu'il existait une erreur de poids portant sur une différence dans la teneur d’humidité. Cette diversité dans l’absorption de la substance colorante pouvait être occasionnée par des rinçages insuffisants en sorte qu’il restait une quantité infinitésimale de chlore dans la fibre, provoquant par la suite la formation d’oxycellulose.
- Pour terminer rappelons encore brièvement l’influence du savonnage de la soie sur le processus de dessiccation et la solidité du produit. En effet, si la soie après le blanchissage et avant de passer à l’essoreuse est imprégnée d’une solution chaude et faible d’un bon savon neutre, elle supportera bien plus facilement une haute température de séchage.
- D’ailleurs, certaines différences de séchage s’égalisent mieux par la suite puisque le savon retient mieux l’humidité que la soie elle-même ; la teneur d’humidité reste, d’ailleurs, égale et uniforme dans ces conditions.
- A. Dulitz.
- (Traduit spécialement de Leipziger Fœrber-und Zeugdruckcr-Zeitung, par le Moniteur de la Teinture.)
- HYGIÈNE ET SÉCURITÉ DES TRAVAILLEURS
- Un décret promulgué à VOfficiel du 15 juin modifie ainsi qu’il suit celui du 29 novembre 1904 sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs.
- Art. rer, — Les articles 16, 17 et 20 du décret du 29 novembre 1904, modifié par le décret du 22 mars 1906, sont abroges et remplacés par les dispositions suivantes :
- « Art. 16, § a (Sorties). — Les portes des ateliers, bureaux ou magasins de dépôt, où séjournent plus de 10 employés ou ouvriers et, quelle que soit l’importance du personnel, les portes des ateliers, magasins, bureaux où sont manipulées des matières
- inflammables, celles des magasins de vente, doivent s’ouvrir de dedans en dehors, soit qu’elles assurent la sortie sur les cours, vestibules, couloirs, escaliers et autres dégagements intérieurs, soit qu’elles donnent accès à l’extérieur. Dans ce dernier cas, la mesure n’est obligatoire que lorsqu’elle est jugée indispensable à la sécurité. En cas de différend entre les chefs d’établissement et l’inspection du Travail, il est statué par décision du ministre du Travail.
- « Si les portes s’ouvrent sur un couloir ou sur un escalier, elles doivent être disposées de façon que, une fois développées, elles ne soient en saillie sur ce dégagement que de leur épaisseur même.
- « Les sorties doivent être assez nombreuses pour permettre l’évacuation rapide de l’établissement; elles doivent être toujours libres et n’être jamais encombrées de marchandises, de matières en dépôts, ni d’objets quelconques.
- « Dans les établissements importants, des inscriptions bien visibles doivent indiquer le chemin vers la sortie la plus rapprochée. En outre, s’ils sont éclairés à la lumière électrique, ils doivent comporter, en même temps, un éclairage de secours.
- « Dans les ateliers, magasins ou bureaux où sont manipulées des matières inflammables, aucun poste habituel de travail ne doit se trouver à plus de dix mètres d’une sortie.
- « Les portes de sortie qui ne servent pas habituellement de passages doivent, pendant les périodes de travail, pouvoir s’ouvrir très facilement de l’intérieur et être signalées par la mention « sortie de secours » inscrite en caractères bien visibles.
- « Dans les ateliers, magasins ou bureaux où sont manipulées des matières inflammables, si les fenêtres sont munies de grilles ou grillages, ces grilles on grillages doivent pouvoir s’ouvrir très facilemen de l’intérieur.
- « Art. 16 § b (Escaliers). — Les escaliers des servant les locaux de travail sont construits soit en matériaux incombustibles, soit en bois hourde de plâtre sur 3 centimètres au moins d’épaisseur, 0. protégés par un revêtement d’une efficacité équiva
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- « Le nombre de ces escaliers est calculé de manière que l’évacuation de tous les étages d’un corps de bâtiment contenant des ateliers puisse se faire immédiatement.
- « Tout escalier pouvant servir à assurer la sortie simultanée de vingt personnes au plus doit avoir une largeur minimum de 1 mètre ; cette largeur doit s’accroître de 15 centimètres pour chaque nouveau groupe du personnel employé, variant d’une à cinquante unités.
- « Une décision du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, prise après avis du Comité consultatif des Arts et Manufactures, peut toujours, si la sécurité l’exige, prescrire un nombre minimum de deux escaliers.
- « La largeur minimum des passages ménagés à l’intérieur des pièces et celle des couloirs conduisant aux escaliers doivent être déterminées d’après la règle établie ci-dessus pour les escaliers.
- « Ces passages et ces couloirs doivent être libres de tout encombrement de meubles, sièges, marchandises ou matériel.
- « Art. 17, § a (Eclairage et chauffage). — Il est interdit d’employer, pour l’éclairage et le chauffage, aucun liquide émettant, au-dessous de 35°, des vapeurs inflammables, à moins que l’appareil contenant le liquide ne soit solidement fixé pendant le travail ; la partie de cet appareil contenant le liquide doit être étanche, de manière à éviter tout suinte-nient du liquide.
- « Aux heures de présence du personnel, le remplissage des appareils d’éclairage, ainsi que des appareils de chauffage à combustible liquide, soit dans les locaux de travail, soit dans les passages ou escaliers servant à la circulation, ne peut se faire qu’à la lumière du jour et à la condition qu’aucun foyer ne soit allumé.
- « Les tuyaux de conduite amenant le gaz aux appareils d’éclairage et de chauffage doivent être soit en métal, soit enveloppés de métal, soit pro-tégés efficacement par une matière incombustible.
- « Les flammes des appareils d’éclairage ou des appareils de chauffage portatifs doivent être dis-tantes de toute partie combustible de la construc
- tion, du mobilier ou des marchandises en dépôt d’au moins 1 mètre verticalement et d’au moins 30 centimètres latéralement; des distances moindres peuvent être tolérées en cas de nécessité en ce qui concerne les murs et plafonds moyennant l'in-terposition d’un écran incombustible qui ne doit pas toucher la paroi à protéger.
- « Les appareils d’éclairage portatifs doivent avoir un support stable et solide.
- « Les appareils d’éclairage fixes ou portatifs doivent, si la nécessité en est reconnue, être pourvus d’un verre, d’un globe, d’un réseau de toile métallique ou de tout autre dispositif propre à empêcher la flamme d’entrer en contact avec des matières inflammables.
- « Tous les liquides inflammables, ainsi que les chiffons et cotons imprégnés de ces substances ou de substances grasses, doivent être enfermés dans des récipients métalliques clos et étanches...
- « Ces récipients, ainsi que les gazomètres et les récipients pour huiles, les essences et le pétrole lampant, doivent être placés dans des locaux séparés et jamais au voisinage des passages ou des escaliers,
- « Dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques, les chefs d’établissement doivent, en outre, se conformer à toutes les prescriptions qui sont ou pourront être édictées par application de l’article 3 de la loi du 12 juin 1893, modifiée par la loi du 11 juillet 1903, pour la sécurité dans les établissements visés par le présent alinéa.
- « Art. 17 § b (consignes pour le cas d'incendie). — Les chefs d’établissement doivent prendre les précautions nécessaires pour que tout commencement d’incendie puisse être rapidement et efficacement combattu, dans l’intérêt du sauvetage du personnel.
- « Une consigne affichée dans chaque local de travail indique le matériel d’extinction et de sauvetage qui doit s’y trouver et les manœuvres à exécuter en cas d’incendie avec le nom des personnes désignées pour y prendre part.
- « La consigne doit prescrire des visites et essais périodiques destinés à constater que le matériel et
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- en bon état et que le personnel est préparé à en faire usage.
- « Cette consigne doit être communiquée à l’ins-pection du travail ; le chef d’établissement doit veiller à son exécution.
- « Art. 20. — Le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale peut, par arrêté pris sur le rapport des inspecteurs du travail et après avis du Comité consultatif des Arts et Manufactures, accorder à un établissement dispense permanente ou temporaire de tout ou partie des prescriptions des articles Ier (alinéa 3), 5 (alinéas 2 et 5), 9, 10 (alinéa 6) et 16 (§ a, dernier alinéa et § b., avant-dernier alinéa), dans le cas où il est reconnu que l’application de ces prescriptions est pratiquement impossible et que l’hygiène et la sécurité des travailleurs sont assurées dans des conditions au moins équivalentes à celles qui sont fixées par le présent décret. »
- Art. 2. — Le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Tournai officiel de la République française et inséré au Bulletin des lois.
- CLASSEMENT DES MARCHANDISES non dénommées au tarif d'entrée (art. 16 de la loi du 28 avril 1816).
- [La première énumération désigne les marchandises ; celle qui suit chaque objet indique les articles du tarif avec lesquels les produits ont été classés et dont ils suivent le régime.]
- , La Direction générale des Douanes porte à la connaissance des personnes intéressées les assimilations et classifications dont le relevé suit et qui, en ce qui concerne les assimilations, entreront en vigueur dans les délais fixés par l’article 2 du décret du 5 novembre 1870, soit, à Paris, un jour franc après la publication du Journal officiel et, partout ailleurs, dans l’étendue de chaque arrondissement, un jour franc après l’arrivée au chef-lieu de l'ar-rondissement du journal qui les contient.
- Chutes ou déchets de feuilles d’ouate de coton blanchie. — Coton non cardé épuré ou blanchi no 141). - -
- Machines et mécaniques à blanchir ou à teindre les feutres. — Machines destinées à l’apprêt et au finissage des tissus (n° 516).
- LES LOIS OUVRIÈRES
- 2e décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes,
- (Suite — Voir nos précédents n iméros.)
- Art. 34 : « Un règlement d’administration publique déterminera : la procédure à suivre pour l'in-troduction, l’instruction et la solution des affaires soumises à la Commission arbitrale; le nombre, le mode de nomination et les attributions des auxiliaires de l’instruction; le mode de nomination du mandataire prévu à l’article 35. »
- Art. 41 : «< Un règlement d’administration publique, rendu sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, déterminera toutes les dispositions nécessaires à l’application de la présente loi, sans préjudice des règlements spéciaux ci-dessus prévus. »
- V u, en ce qui concerne le titre V du présent décret, l’avis de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations, en date du 6 juillet 1910 ;
- V u, en ce qui concerne le titre VIII, l’avis du Conseil supérieur des retraites ouvrières, en date du 12 janvier 1911 ;
- V u, en ce qui concerne le titre III, l'avis du Garde des Sceaux, ministre de la Tustice, en date du 18 mars 1911;
- Le Conseil d’Etat entendu,
- Décrète :
- TITRE I
- Listes d’assurés, cartes et timbres
- CHAPITRE PREMIER
- Établissement des listes d'assurés
- Article Ier. —Il est tenu, pour chaque commune, 1 deux listes des personnes y résidant et appelées à bénéficier des assurances établies par la loi du 5 avril 1910.
- Sur la première liste sont inscrites d’office toutes les personnes françaises ou étrangères faisant partie des catégories énumérées à l’article 1e de ladite loi (assurances obligatoires).
- Sur la seconde liste sont inscrites les personnes françaises qui le demandent et qui justifient qu’elles font partie des catégories énumérées à l’article 36 de la même loi (assurances facultatives).
- Le préfet peut diviser en plusieurs sections, pour
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 185
- l’établissement des listes, les communes où il juge cette mesure nécessaire.
- A Paris, il est établi une ou plusieurs sections dans chaque arrondissement municipal.
- Art. 2. — La première liste est préparée, chaque année, par une Commission composée du maire et de deux membres que le Conseil municipal choisit, l’un parmi les employeurs,l’autre parmi les salariés. Deux suppléants sont désignés dans les mêmes conditions pour remplacer, le cas échéant, les membres titulaires.
- A défaut de désignation par le Conseil municipal des deux membres et des deux, suppléants ci-dessus prévus, la désignation en est faite par le préfet.
- Dans les communes divisées en plusieurs sections par le préfet, chacune des Commissions est présidée par un adjoint ou, à défaut, par un conseiller municipal que désigne le maire, ou le préfet si le maire en procède pas à cette désignation.
- À Paris, les Commissions sont présidées par le maire, par un adjoint de l’arrondissement ou, en cas de besoin, par un délégué que le préfet de la Seine désigne.
- Toutes les Commissions siègent à la mairie, à moins que d’autres locaux n’aient été désignés comme siège de quelques-unes d’entre elles par | l’arrêté préfectoral instituant le sectionnement. Cet ! arrêté peut prescrire en même temps que certaines des formalités qui, aux termes du présent décret, doivent être accomplies à la mairie, le seront au siège de la section.
- Dans le cas où une Commission ne procède pas aux opérations nécessaires pour établir la liste dans les délais prévus ci-après, des délégués spéciaux sont désignés par le préfet pour y pourvoir.
- Art. 3. — Chaque année, dans la première quinzaine d’avril, la Commission composée comme il est dit à l’article précédent dresse une liste provisoire des personnes placées sous le régime de l’assurance obligatoire.
- Cette liste est tenue à la disposition du public au secrétariat de la mairie, du 16 au 30 avril, et avis en est donné par voie d’affiche.
- Art. 4. — Aussitôt que la liste provisoire est éta-blie, le maire fait remettre à chaque intéressé inscrit P°ur la première fois un bulletin qu’il est invité à remplir et à déposer dans la huitaine à la mairie, dûment signé.
- Sur ce bulletin doivent être inscrits les nom, pré-noms, nationalité, adresse, -date et lieu de naissance | de l’intéressé.
- Celui-ci indique également la caisse d’assurance dont il fait choix, faute de quoi son compte sera ouvert d’office à la caisse nationale des retraites Pour la vieillesse. Toutefois, pendant les quatre pre-miers mois d’application de la loi, à défaut d’indi
- cation donnée sur le premier bulletin, il sera sursis à l’ouverture du compte jusqu’à l’échange de la première carte, comme il est dit au dernier paragraphe de l’article 18 ci-après.
- Si l’intéressé demande la réserve du capital de ses versements au profit de ses ayants droit, il en fait la déclaration expresse sur son bulletin. Cette déclaration ne peut être faite que par les intéressés ayant atteint leur majorité.
- Les intéressés ayant au moins trente-cinq ans accomplis au moment de la mise en vigueur de la loi font connaître, dans le premier bulletin, s’ils font partie depuis trois ans au moins des catégories de l’article Ier de la loi du 5 avril 1910, enjoignant à ce bulletin les pièces justificatives nécessaires. La liste des pièces qui peuvent être produites comme justification est arrêtée de concert par les ministres du Travail et des Finances.
- Ceux des intéressés qui ne peuvent se procurer les pièces justificatives dans le délai de huitaine imparti au paragraphe Ier du présent article font connaître cette situation dans le premier bulletin et déposent les pièces à la mairie dans le trimestre qui suit l’expiration dudit délai. Le maire leur délivre récépissé des pièces produites et transmet aussitôt celles-ci à la préfecture.
- (A suivre.)
- JURISPRUDENCE
- CORRESPONDANCE
- M. D. G., à Meaux. — L’existence d’une Association en participation peut être établie par tous moyens de preuve.
- M. D., à Gien. — En matière de faillite, la loi ne définissant pas les circonstances qui constituent la cessation des paiements, en a abandonné l’appréciation aux tribunaux.
- M. J. T., à Carlepont. — Il n’est pas possible de répondre à la question posée sans avoir en mains la copie du marché intervenu.
- M. D. R , à Vernon. — Les empiètements ou actes de possession qui ont lieu sur les chemins vicinaux classés constituent des contraventions à l’art. 479 du Code pénal qui ne sont susceptibles de la prescription annale qu'autant qu’ils résultent d’actes permanents et continus
- M. L. M , à Niort. — La loi du 30 décembre 1906 vise, sans exception, toutes ventes de marchandises neuves au détail à cri public, ou de gré a gre, faite sous forme de solde, liquidation, vente forcée au déballage sans autorisation du maire, par un commerçant sédentaire ou forain.
- M. H. C., à Melun. — Un calorifère ne constitue pas un gros ouvrage au sens de l’art. 2271 C Civ. La responsabiité du constructeur cesse, dès lors, après la réception des travaux.
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- 186
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d’Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira jes formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu'elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les ré
- clamations à faire et leur forme, les juridictions com-pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commercants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ta Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne {précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’estun résumé très completdes décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd’intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ,' teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabi-lité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata delà lettre dé voiture;embal-
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- LE MONITEUR DE LA TEINT URD
- 187
- lagc de la marchandise ; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport ; «remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligatiens du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- RESULTATS D'ADJUDICATIONS
- 11 juin. - Manche. — Marine à Cherbourg. — Matières colorantes et produits pour la peinture. — Alphonse Ra-vinet, à Coudekerque, 9.263 35. — J. Dubost, à Cherbourg, 9.315 35. — Marius Dufour, à Marseille, 9.844 45.— Ram-baud, à Aubervilliers, 9.946 95. — Ch Brot, à Aubervil-liers, 10.069 50. — Caminade, à Toulon, 10.403 50. — Bonneville, Rouilly et Cie, à Saint-Denis, 15.758 55.
- Chattenet et Landry, à Charenton, adj. à 9.068 05.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société .
- Lyon. — Société Aulagnier frères, teinturerie, 9, rue Plâtrière. — Durée 10 ans. — Cap. ‘28.000 fr.
- LUNA-PARK
- Qui donc a pu sérieusement soutenir que les Français étaient inconstants et que, semblables aux papillons charmeurs et frivoles, ils oubliaient, insoucieux, le plaisir d’hier pour la joie d’aujourd’hui. Fâcheuse réputation qui n’était qu’une légende, car il a suffi de la venue à Paris d’un maître en l’art d’amuser et d’instruire pour la ruiner et la détruire. M. Gaston AKOUN avec l.L’NA-PARK a prouvé, il prouve depuis trois ans bientôt, que la foule reste fidèle à celui qui sait lui plaire.
- Fidèle à son principe : « Du nouveau, tcujours du nouveau ! », M. Gaston Akoun a transformé la Ville Enchantée. Les voyageurs du Scenic évoluent dans un pays idéal à la lueur rougeâtre d’un volcan en éruption dont les flammes s’élèvent et forment un spectacle le plus impressionnant qu’on puisse imaginer. La Rivière Diabolique, avec ses monstres étranges, donne l’illusion d’un voyage mystérieux dans le royaume de Pluton, tandis que sur le parc scintillent et s’étendent les cascades lumineuses et les arcs embrasés de la descente du Water Chute.
- Sous le hall, la foule est calme, presque recueillie, en visitant la confortable installation Baby Incubators : en écoutant les savantes dissertations d’un professeur éminent qui dévoile aux yeux des profanes les mystères de l’air liquide. Et l’on demeure à Luna-Park jusqu’à la fermeture en devisant gaiement.
- LUNA-PARK est ouvert tous les jours, de 1 heure à minuit. Entrée : 1 franc, donnant droit à une attraction gratuite.
- Avec les ' Conférences Scientia ”, M. Gaston AKOUN vient d’ouvrir à " LUNA-PARK ” le superbe établissement de la Porte-Maillot que la Ville-Lumière est seule à posséder. Les plus blasés des visiteurs sont confondus par les expériences merveilleuses auxquelles donnent lieu l’Air Liquide et ses dérivés. Parmi ceux-ci, le nouveau gaz de l’air, le Néon, source de lumière féérique, arrache tous les soirs des cris d’admiration à la foule émerveillée de voir les conférenciers de Scientia produire à leur gré des températures variant de 200/° au-dessous de zéro à 3500/° au-dessus. Il en résulte les métamorphoses les plus étonnantes de tous les corps.
- LUNA-PARK est ouvert tous les jours, de 1 heure à minuit. Entrée : 1 franc, donnant droit à une attraction gratuite.
- Modèles de Réclames permanentes
- LUNA-PARK. — Bois de Boulogne (Porte-Maillot). Directeur : Gaston AKOUN. Téléphone : 562.44. Attractions nouvelles et sensationnelles. Entrée : 1 franc, donnant droit à une attraction gratuite. Ouvert de 1 heure à minuit.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
- CHEMINS DE FER
- DE PARIS-LYON-MÉDITERRANÉE
- SERVICE DES BAGAGES A DOMICILE
- Depuis le 1er mai, la Société anonyme des Voyages Duchemin, d’accord avec la Compagnie P.-L.-M., a organisé un service spécial de livraison à domicile des bagages des voyageurs arrivant à Paris par le rapide de Marseille à 8 h. du matin et par le « Calais-Méditerranée » à 8 h. 50 du matin ; ces bagages peuvent être transportés à domicile par un fourgon automobile dans les 8e, 16e et 17e arrondissements, le matin même avant midi.
- Ce service a lieu tous les jours, sauf le dimanche, au tarif ordinaire.
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- 188 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- — 1
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10%.......... 53 »
- » » 35 » ... . 3 $ »
- » azotique (voir acide nitrique)'. » »
- » muriatique 22- chimiq. pur ... 32 ..
- » » 20/21 par 15 touries. 7 »
- » nitrique 36 chimiquement pur. 30 »
- » » 40’ » 36 »
- » oxalique ............... 68 ..
- » phénique cristallisé 35'......... 115 »
- » » neige.......... 150 »
- » » liquide 97/98 ambré. 33 »
- » phosphorique 60'.................... 200 »
- » » 45' .......... • 90 »
- » sulfureux par 15 touries........... 4 50
- » sulfurique 53*........................ 5"
- » » 60- environ......... 7 •
- » » 66* » 8 50
- » » 66" chimiq. pur.... 34 »
- B » au soufre............ 18 »
- » tartrique 1er blanc. ................295 »
- Alcali volatil du gaz 22-.............. 34 »
- » » 28/29'...... ... 60 »
- Alun épuré............................. 19 50
- » ordinaire.......... . .............. 17 50
- » de chrome........................... 40 »
- Arseniate de potasse...................140 »
- • de soude cristallisé............... 56 »
- Arsenic poudre......................... 32 »
- » rouge (voir à Orpin).............. » »
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 ..
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k.
- » végétaledu Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière........... 240 »
- » en poudre........ 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- » rouge » ... 310 »
- Dextrine blonde citron................ 60 »
- » blanche..................... 60 »
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ..
- lourde industrielle, légère...............
- Bichromate de soude français
- Bi-chromate de potasse......
- ... 40 » L’hecto
- .. 36 .
- ... 55 » Les 100 k.
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé................ 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”............................ 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine “ Or ”.......... , 3 70
- » ........................... 3 35
- » poudre pour bains.................. 1 25
- Les 160 k
- Glycérine blanche pure 30-.. 275 »
- » » industrielle 28 .. 225 »
- o blonde claire extra 28'.. 200 » » » ordin. 28' . 215 »
- » brune ............................ 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode .............................. 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- Bisulfite
- soude.. de chaux 11•. potasse .... soude 30'..
- » 35'..
- Borax raffiné en cristaux......
- » poudre.......................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H. P.).. Caséine insoluble..............
- » solubilisée.................
- Cérésine blanche..............
- 180
- » jaune natur. orange ou reuge Chlorate de potasse cristaux........
- • poudre........
- Chlorate de soude...................
- Chlorure
- de baryum cristallisé...... calcium fondu.............. carbone (Tetra)..-... . chaux 105/110'............. magnésium fondu............ zinc 48 exempt de fer.. » 45' ordinaire............
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50' (H.P.) 90 » » » » 50/52*
- (HP.) 92
- Permanganate de potasse............. 130 »
- Polysulfure de potassium............. 52 »
- Potasse d’Amérique véritable....... 100 »
- » imitation d’Amérique 66/70. 39 »
- » » 52/55- 33 »
- » » 45-... 30 »
- » caustique 70/75 plaques.... 60 »
- » perlasse Ire qualité, ...... 106 »
- » » ordinaire 75/80'... 42 »
- » rose factice 90/92 -... 25 »
- Prussiate jaune de potasse ......... 120 »
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 ..
- » neige » 10 »
- » raffiné neige (de potasse).. . 55 »
- » » masse.................... 58 . •
- 17 82 70
- 8 87 1?
- 13
- 49
- 50
- 50
- »
- 50
- 50
- 7
- 29 125 125
- 20
- 215 107
- 112
- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20 1
- 50
- 50
- 50
- 50
- » de soude 36'. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k. Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90- (H. P)................ 100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 ». » pulvérisée ........................ 21 ..
- Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 » » » gris en pains......... 115 »
- » d’étain ......................... 290 »
- » de soude Solvay 90/92.............. 13 50
- » » 65/70.... .... 22 50
- » » 75/80...________ 23 50
- » » 80/85........... 24 50
- Silicate de soude neutre 35/37......... 8 »
- » » alcalin 45'........ 10 50
- » de potasse ......................... 18 »
- » » pharmaceutique . 20 »
- Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 50
- » 70/72............ 30 25
- » 60 62 plaquettes.... 32 75
- » 70/72............. 33 25
- Sucre de lait en poudre.......... 150 »
- Soufre en canons ..................... 19 »
- » (fleur)......................... 20 50
- Sulfate d’alumine épuré........... 16 >’
- » exempt de fer 19 »
- Sulfate de magnésie industiiel.... . 8 25
- » manganèse sec............ ... 53 »
- » nickel ammoniacal (double). 85 »
- » » pur (simple)......... 95 »
- » soude .. 7 >’
- » zinc exempt de fer aiguilles 21 »
- » » ordinaire 20 »
- » en bâtons hexagonaux... 24 » » en boules..., ... en sacs 23 »
- Sulfure de sodium.................... 17 ”
- » potasse ....................... 32 •
- » carbone (H. P.)............... 60 ”
- Tartrate neutre de potasse........... 280 »
- » sublimée...........en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ..................... 80 »
- Orpin................................. 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc ........... 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert................ 3 »
- » de cobalt noir................ 12 »
- » » gris.................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. ., 185 »
- » d’étain.......... ............. 500 »
- » de nickel vert........................ 4 50
- » » noir...................... 5 25
- » d’urane....... ....................... 30 P
- Ozokérite (H. P.)..................175à 225 »
- Panama (Quillay) ....................... 62 »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité .. 8 » à
- » 3e bonne .... ...
- » 3e inférieure. . »
- » Sisai, Yucatan.. 6 5C
- 2<
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 05 QO —
- » Honduras......... 7 50
- » Tabasco.............. 5 40
- » Haïti Cap........ 5 50
- » Fort-Liberté... , » »
- » Aquim................ 5 50
- » St-Marc.............. » »
- » Gonaïves........ » »
- » P.-de-Paix........ » »
- » ......................... . ..
- » Saint-Domingo... 5 40
- » Martin, et Guadel. 5 »
- » Guadeloupe...... 5 »
- Jaune Cuba et StYago... » »
- » Manzanille......... » »
- » Tuspan................. » »
- ” Vera-Cruz.............. » »
- ) Tampico.......... » »
- » .......................... » »
- » Haïti.......... . . » »
- » Jamaïque......... » »
- » Batcel et P. Cab .. » »
- » Rio Hacha » »
- » Çarth. et Sa van ... » »
- » Maracaïbo » »
- • Fustet....... 100 k. » »
- • Corinto . » »
- » Amapala. ...50 kil. » »
- Rouge Brésil Bahia. ... » »
- » Calliatour... 100 k. « »
- » Lima........ 50 k. » »
- » Ste-Marthe » »
- » Brésillet ... » »
- » Sandal.......100 k. » »
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- 8 »
- 5 50
- 5 60
- » »
- 5 60
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- « »
- 5 50
- 5 25 5 25 » »
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- » » » » » » » »
- » »
- » » » »
- » »
- » » » »
- 115 »
- 30 »
- 1 Albumine d’œufs.............. 5 50
- Bois de Campêche............... 15 »
- » réglisse Smyrne sort. 25 »
- » » Tortose....... M »
- Cachou brun.................... 70 »
- Cannelle Chine............... 125 »
- » Ceylan..................... 260 »
- Canefice en sortes............. 35 »
- » gravelées.................... 50 »
- Cochenilles grises.............. 2 75
- » Zacatille....... 3 »
- » noires ord.................. 2 26
- » » extra.... 3 »
- Coriandre'.................... 45 »
- Cumin Malte ..................100 »
- i » Grèce.................... 65 »
- Curcuma Bengale................ 50 »
- » Madras....................... 45 »
- | » Cochin............... 55 »
- Encens en sortes.............. 70 »
- ! » larmes................ 130 »
- Essence Badiano ............... 13 »
- i Fenouil..................... 70 »
- Fenugrec................ .... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes........ »
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- 1 » » ordinaires 130 »
- » blanches......... 115 »
- » de Chine......... 120 »
- .............................. 70 »
- Gingembre..,. ............... 125 »
- Girofles Zanzibar............ 165 »
- , Tamarin Madras.............. 32 »
- » Pondichéry................... » »
- 6 »
- » »
- 30 »
- » »
- 90 » » » » p » » » »
- 3 • » » » »
- » » » » » n » » » » » » » »
- • »
- » » » »
- » » » »
- » » • » » » » » n » » » » » » »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique » »
- » sulfurique » »
- 20 degrés.......
- 36 )> ......
- 40 » .......
- 66 » ........
- 50 » .......
- 10 50
- 38 »
- 43 »
- 11 50
- 9 »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote 1
- Ténériffe grise. Le 1,2 k... 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil...... 10 75 14 »
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf..
- » ord. et b. moy. .
- Kurpah. .............•...
- Madras....................
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Rocou
- Antilles ................ 1,2 kil.
- Le 1/2 k.
- 4 » 6 »
- 2 50 3 75
- 2 » 3 75
- 1 50 3 50
- 2 25 3 25
- 1 25 2 »
- 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé .......... 215 » » »
- » verts Malte.......... M » M »
- » Russie .............. 65 » » »
- » Levant............ 60 » » »
- * Espagne.......... 75 » » »
- ‘ Gommes : Arabiques............... ... 100
- Aden courante................. »
- » supérieure.................. »
- Sénégal bas fleuve........... 90
- , » Galam................ 90
- Damar, Batavia........... . .. 160
- | » Singapore Ire.......130
- » » cour. ... 120
- Sandaraque lav. supérieure.. 170
- » quai, bonne cour. 160
- Laque orange fine ...... .. 250
- » » mi-fine............225
- Cerise A. C................. 240
- Graines jaunes Perse. ........ 80
- » moutarde de Sicile . 80
- » » Barri.. 82
- | » » Bombay 65
- | Indigo Bengale............. 12
- I » Java....................... 6
- 1 » Kurpach.......... .... 7
- » Madras....................... 4
- Mannes en larmes.............. 8
- | » débris.................. 5
- » Geracy . -................... 4
- . Noix muscade n- 1............ 5
- » 2.......... 4
- i » 3........ 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- Résine Amérique brune ... 28
- 1 » » blonde.... 29
- ’ » » blanche... 35
- 1 » Bayonne brune......... 28
- 1 » » blonde.... 30
- 1 » » blanche.... 38
- • Rocou Pér olat............. 110
- | Safran Valence en feuille.... 95
- } Sagou perlé ... 55
- Séné en sortes............... 45
- » follicules..................225
- Salsepareille couronne....... 4 40
- » Tampico.................... 120
- Sel ammoniaque gris ...... 145
- » blanc..... 115
- ' Styrax liquide ........... 150
- t
- »
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- » 50
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- »
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- 25 25
- 25
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- 15 » » »
- 9 » 6 »
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- 6 » 4 50
- 4 50
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- 30 »
- » » » ».
- » » » »
- » »
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- » » » »
- » » » »
- » » » »
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- Borax raffiné........................ 47 »
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... 40 »
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils
- de 300 à 500 kil., marchés. ... 16 50
- Id. disponible ...................... 17 50
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux............... 105 »
- Id. en poudre....................... 110 »
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent.,
- en barriques de 700 kil., marchés 19 »
- Id. disponible....................... 19 50
- Sel de soude, 70/75, marchés...... 18 50
- » 30/35, disponible .... 12 56
- Soude caustique 110/115, en tam-
- bours de 300 kil., marchés........ 23 50
- Id., disponible...................... 29 25
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes.............. 38 »
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................... 12 »
- Id. disponible..................... 12 50
- Soude douce 33 degrés en vrac..... 5 25
- Lessive caustique 33 degrés....... » »
- » 38/39 degrés.... 8 75
- Silicate de soude .................. » »
- » logé................................ 8 »
- Chlorure de magnésium, en gare des
- Salins, en fûts de 500 kil....... 10 »
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud..................... 22 »
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180 » » soude » 120 k. 160 »
- Nitrate de soude .................... 24 »
- » potasse............................ 48 »
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés................... 10 »
- Id disponible........................ 11 »
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................... 48 »
- Entrepôt........................... 46 »
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. 5 50
- Sulfocarbonate de potasse............ 36 »
- Suif, de carbone. ............ .. 36 »
- Sulfate d’ammoniaque 20’ d’azote anglais........................ .. 32 25
- Id. français......................... 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable?, fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur..,................. 62 6:
- » augmenté......................... 55 5
- » extra résineux ................... 56 59
- » pur à l’huile d’olive............. 80 82
- Jaune extra résineux ............... 55 57
- Blanc exportation supérieur . .... 56 57
- Jaune » ...... 56 57
- Vert à l’huile de pulpes............ 57 58
- » ou jaune tunisien................. 53 55
- Brun extra pur............... .. . 56 58
- » augmenté... ................... 52 54
- Rosé............................ . 54 56
- Noir...................... . 46 48
- Blanc ou suif............. .... 68 7C
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » »................ 48 49 » talqué Ire qualité................ 46 » » » 2e • 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits .. . 24 35
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé................ 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1' Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2‘ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- Résineux. ... ....... ......... 34 36 Vert exportation 32 36
- Brun,.......... ................... 36 40
- Noir......... .......... -....... 36 40
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- Qualité extra....................... 41 42
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- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l'Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
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- La reteinte de costumes en toile de diverses couleurs. — Notre service de contentieux. — Draps militaires gris de campagne. — Classement des marchandises. — Les lois ouvrières (suite). -Notre service d’assurances. — I es transports. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Bibliographie. — Revue du marché.
- LA «ETEINTE DE COSTUMES EN TOILE de diverses couleurs
- Au cours des dernières années, le port des cos-lûmes de toiles s’est bien répandu. Tout d’abord ces costumes étaient en toile blanche ou écrue, de sorte que le teinturier nettoyeur n’avait guère à S en occuper. La propriétaire du costume le lavait elle-même ou le faisait laver par ses domestiques ou sa blanchisseuse. Mais à la suite des changements continuels de la mode, les costumes de toile blanche ou noire furent remplacés par des costumes de couleurs.
- Les teintes de ces toiles ne sont cependant que très rarement solides à la lumière, en sorte que très
- fréquemment les vêtements sont apportés au teinturier pour en rafraîchir la couleur. Le printemps ayant été assez chaud et prématuré cette année, les teinturiers ont déjà vu détiler toute une série de costumes de toile de toutes couleurs. Nous allons indiquer dans ce qui suit les procédés qui ont donné jusqu’à présent, les meilleurs résultats.
- Tous les costumes de toile de quelque couleur qu’ils soient, claire ou foncée, sont, tout d’abord nettoyés chimiquement à sec, puis lavés soigneusement au savon, rincés et séchés sans être préalablement acidifiés. Le séchage se fait aussi vite que possible, afin d’éviter que les boutons ne rouillent, car ils sont pour la plupart montés sur métal ; d’autre part il ne serait pas pratique de les découdre, attendu qu’ils doivent être de la même teinte que la robe et par suite ils ont besoin d’être reteints tout comme le costume lui-même.
- Toutes les couleurs claires ou peu foncées sont à teindre dans un bain savonneux bien mousseux. On y ajoute un peu de Novol BX et très peu de sel de Glauber, car une trop forte addition de sel de Glauber empêche la pénétration du tissu par la substance colorante, ce qui a surtout une grande importance lorsqu’il s’agit de reteindre le vêtement en une autre couleur, par exemple, de l’écru sur une toile bleu ciel ; c’est dans une opération de ce genre que l’on se rend surtout compte combien il est important de n’employer que des colorants don-
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- liant une teinte absolument égale. Il en est pour la toile comme pour la laine, où il est notamment impossible de teindre des nuances mode avec de l’indigo S. G. N. et pour lesquelles il est urgent d’employer d’autres colorants, tels que bleu brillant acide, etc.
- Une solidité relative à la lumière doit constituer une autre qualité essentielle du colorant; c’est pourquoi les bleus diamine et benzoréine sont peu propres à cet usage; il suffirait, en effet, d’une seule après-midi ensoleillée pour ruiner complètement la couleur ; c’est naturellement au teinturier que l’on s’en prend aussitôt et les réclamations abondent.
- Le rouge solide diamine OJCD s’emploie de préférence pour la teinture en rose, fraise, etc., le bleu brillant solide 4 G pour toutes les nuances bleu-clair et le chrisophéïne pour les tons jaunes. Le réséda et les tons verts sont composés de bleu et de jaune, car les divers colorants verts ne sont guère solides. Pour toutes les nuances écru, havane et jusqu’à tabac, le brun mi-laine TD, que l’on nuance avec du bleu et du jaune, semble le colorant le plus propre; d’autres substances brunes directes ne pénétrent pas les tissus durs et ne se déposent qu’à la surface; d’autres encore restent trop gris et donnent des nuances différentes lorsque les tissus à teindre ne sont pas de même qualité quoique de même couleur avant le bain. Bien que le rouge solide diamine soit un excellent colorant pour des fonds roses ou de nuance rouge, il ne saurait servir pour atténuer du réséda ou relever une teinte écrue ou mode, car il se dépose trop facilement à la surface. Le brun mi-laine TD donne d ailleurs une teinte suffisamment rougeâtre pour ces nuances-là. Lorsqu’il est impossible de se passer de rougir quelque peu le bain, il convient d ajouter de 1 écarlate diamine B qui ne donne que des tons mats sur le coton et la toile attendu qu’il a plus d’affinité pour la laine.
- Les teintes lilas si fréquentes de nos jours sont produites par du benzo-violet brillant 2 R très solide à la lumière. Ce colorant a un ton rougeâtre
- très prononcé que l’on peut nuancer avec du bleu et atténuer avec du mi-laine brun.
- Toutes les couleurs plus foncées et plus fortes sont produites dans un bain non savonneux contenant beaucoup de soude, peu de sel de Glauber et un peu de Novol BX. Chaque costume teint est aussitôt rincé, mais non pas acidifié, puis légèrement empesé et enfin suspendu pour être séché.
- La teinture en bains savonneux et avec de l’huile de teinture, le manque d’acidification, rendent la toile très douce, souple et brillante et facilitent singulièrement le repassage.
- F. W.
- (Traduit spécialement de Fœrberei und Appretur Ber nan-Berlin, par le Moniteur de la Teinture.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation).
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l'examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence a l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés et leur expérience,
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- acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière. •
- DRAPS MILITAIRES GRIS DE CAMPAGNE*0
- L’article du Dr Flick sur le gris de campagne, que nous avons publié récemment, a provoqué une réponse de M. Kertefz dont nous allons citer les points principaux. Cette discussion, portant sur la solidité des draps militaires, semble présenter un réel intérêt dans les circonstances actuelles. Nous laissons à nos lecteurs le soin d’apprécier la valeur des arguments des deux parties. Voici ce que dit M. Kertefz :
- « M. le Dr Flick, dans le no 6 de la Fârber Zeitung, recommande pour la fabrication des draps gris de campagne les nouvelles couleurs cuvées. En premier lieu, l’auteur prétend que la solidité à la lumière ne peut être obtenue avec les couleurs nu chrome en usage jusqu’à présent et en second lieu que la laine souffre plus par l’emploi de ces couleurs que par celui des nouvelles couleurs cuvées.
- « En ce qui concerne la solidité insuffisante à la lumière, l’auteur ne tient pas compte du fait que pour améliorer celle-ci on a proposé un nouveau Procédé (2) au moyen duquel on atteint une solidité à la lumière et au porter qui dépasse immédia-tement celle des draps gris de campagne fabriqués auparavant, et, si nous cherchons à exprimer en chiffres cette différence, on peut dire que les draps produits par le nouveau procédé sont, comme so-lidité à la lumière, de 4 à 5 fois supérieurs aux anciens.
- (1) Færber Zeitung, de Lehne, avri, mai et juin 1911.
- (2) M. Kertefz a fait en 1909 une conférence sur la Production de draps militaires solides à la lumière, qui a -reproduite par la Parber Zeitung n* 19, 1909 et dont ous donnerons un extrait à la suite du présent article.
- « Cette omission de l’auteur ne semble pas tout à fait involontaire, car il ne peut ignorer que depuis 3 ans on fait en Italie des draps gris de campagne d’une solidité parfaite, que depuis lors ce procédé a été accepté en Norvège et que son admission semble très probable en Allemagne.
- « Quant au dommage que les sels de chrome feraient subir à la laine, il ne suffit pas d’affirmer que notoirement la laine est attaquée par les sels de chrome « comme « nul praticien ne l’ignore ». On peut avec autant de raison déclarer que « notoi-« rement » la lessive de soude employée à la teinture des nouvelles couleurs cuvées endommage la laine et il ne serait pas difficile de démontrer combien cette lessive agit plus désastreusement que les sels de chrome. Pour établir une juste comparaison, il faudra soumettre à des essais les laines ou les draps traités par les divers procédés.
- « En attendant, on peut espérer que, d’une façon ou de l’autre, la question sera élucidée au cours de cette année. L’Administration militaire prussienne qui cherche aussi à remplacer l’ancien gris de campagne a depuis des mois entrepris, à ma connaissance, des essais de porter des différents draps, et, si toutefois ces expériences demandent un certain temps, elles devront aboutir dans le courant de la présente année.
- (A suivre.)
- CLASSEMENT DES MARCHANDISES non dénommées au tarif d’entrée (art. 16 de la loi du 28 avril 1816)
- •----
- [La première énumération désigne les marchandises ; celle qui suit chaque objet indique les articles du tarif avec lesquels les produits ont été classés et dont ils suivent le régime.]
- La Direction générale des Douanes porte à la connaissance des personnes intéressées les assimilations et classifications dont le relevé suit et qui, en ce qui concerne les assimilations, entreront en vigueur dans les délais fixés par l’article 2 du décret du 5 novembre 1870, soit, à Paris, un jour franc
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- après la publication au journal officiel et, partout ailleurs, dans l’étendue de chaque arrondissement, un jour franc après l’arrivée au chef-lieu de l’arrondissement du journal qui les contient.
- Produit dit Nerochrom. — Teintures issues de la houille, autres matières colorantes, à l’état sec (n° 294).
- LES LOIS OUVRIÈRES
- 2e décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite — Voir nos précédents n iméros.)
- Art. 5. — La liste est rectifiée d’après les observations recueillies avant le 30 avril. Elle est transmise au préfet, avant le 8 mai, avec les bulletins, les indications qu’il a été possible de réunir pour suppléer à l’absence de ceux de ces bulletins qui n’auraient pas été fournis et les demandes de rectifications auxquelles la Commission locale n’a pas cru devoir donner suite.
- Une minute de la liste, contenant le relevé des renseignements inscrits dans les bulletins ou réunis pour suppléer à l’absence ou aux lacunes de ces bulletins, est conservée à la mairie.
- Art. 6. •— Le préfet fait vérifier l’exactitude des indications fournies conformément aux deux articles précédents d’après les relevés des registres de l’état civil pour les personnes nées dans son département, d’après les renseignements qui lui sont adressés sur sa demande par le préfet du lieu d’origine pour les autres personnes nées en France et d’après les déclarations prescrites par la loi du 8 août 1893 our les étrangers.
- Pour les Français nés à l’étranger, dans les colonies françaises ou dans les pays de protectorat, la vérification est faite au moyen de pièces justificatives qu’ils sont tenus de joindre à leurs bulletins. Les pièces à produire comme justification sont déterminées par arrêté du ministre du Travail.
- Le préfet arrête la liste avant le 31 mai et en envoie copie au maire.
- Art. 7. — Le maire informe les habitants par voie d’affiche que la liste arrêtée par le préfet, sous réserve pour les intéressés de faire valoir leurs réclamations dans les formes prescrites au titre XIII du présent décret, est tenue à leur disposition au secrétariat de la mairie.
- Le maire provoque l’inscription sur la liste, par les soins du préfet, des personnes qui, postérieure
- ment à la dernière révision, ont été reconnues faire partie des catégories énumérées à l’article Ier de la loi du 5 avril 1910. A cet effet, aussitôt qu’il a connaissance de circonstances pouvant motiver une inscription supplémentaire, il fait établir le bulletin prévu à l’article 4 ci-dessus et en saisit la Commission compétente dans sa plus prochaine réunion.
- Art. 8. — La seconde liste prévue à l’article Ier ci-dessus est tenue constamment ouverte, pour que chaque commune ou pour chaque section établie comme il est dit à l’article Ier ci-dessus, à la préfecture et à la mairie.
- Les demandes des personnes qui veulent y être inscrites sont déposées à la mairie accompagnées :
- 1° D’un bulletin contenant les indications prévues aux paragraphes 2, 3 et 4 de l’article 4 ci-dessus;
- 2° Des pièces justificatives établissant que le demandeur fait partie de l’une des catégories prévues à l’artirle 36 de la loi du 5 avril 1910.
- Si le demandeur veut bénéficier des avantages spécifiés aux paragraphes 6, 7 ou 8 de cet article, il joint à sa demande les pièces justificatives établissant qu’au moment de la mise en vigueur de la loi, il faisait partie depuis trois ans au moins des catégories auxquelles ces paragraphes sont respectivement applicables. I
- La liste des pièces qui peuvent être produites comme justification, pour l’application des deux paragraphes précédents, est arrêtée de concer par les ministres du Travail et des Finances.
- Art. 9. — Le maire transmet, dans la quinzaine, la demande au préfet avec son avis.
- Lorsque le maire est informé que le demandeur travaille parfois comme salarié, il joint à la demande l’avis de la Commission compétente, en vertu de l’article 2 ci-dessus, pour apprécier s’il y a lieu de l’inscrire ou de le maintenir sur la liste prévue audit article.
- Art. 10. — Dans la quinzaine qui suit la transmission du dossier, le préfet, après vérification des mentions portées au bulletin, statue sur la suite que comporte la demande ou invite le maire à lui faire parvenir les justifications complémentaires qu’il jugerait nécessaires.
- Lorsque les justifications sont reconnues suffi' santés par le préfet, l’inscription est faite sur une liste tenue en double à la préfecture et à la mairie.
- Dans le cas contraire, avis est donné à l’intéresse, par le préfet, que son inscription sur la liste n’est pas admise, sauf à lui à se pourvoir dans les formes prescrites au titre XIII du présent décret.
- Chapitre 11
- Cartes et timbres
- Art. 11. — Les cartes d’identité et les cartes annuelles prévues par l’article 3 de la loi du 5 avri
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- 1910 sont établies par le préfet conformément aux modèles arrêtés par le ministre du Travail. Les cartes annuelles sont de couleur différente, selon que l’assuré est inscrit sur l’une ou l’autre des deux listes prévues à l’article 1er ci-dessus.
- La carte d’identité contient l’indication des nom et prénoms, nationalité, date et lieu de naissance de l’assuré, ainsi qu’un numéro matricule.
- La carte annuelle contient les mentions exigées sur la carte d’identité et, en outre, a date de sa délivrance et l’adresse de l’assuré à cette date. Elle indique la caisse d’assurance où le compte del’assuré est ouvert, sous le bénéfice de l’exception prévue au dernier paragraphe de l’article 18 ci-après, et mentionne, quand il y a lieu, que ses versements sont faits à capital réservé.
- Art. 12. — Les seuls timbres dont l’apposition sur les cartes annuelles entre en compte pour l’acquisition des pensions sont les timbres-retraite émis par le ministère du Travail.
- Des types de timbres spéciaux constatent :
- 1° Les versements des assurés ;
- 2° Les versements des employeurs ;
- 3° Les versements mixtes, composés par moitié de sommes versées par les assurés et de sommes versées par les employeurs ;
- 4° Les versements des propriétaires en cas d’assurance facultative des métayers.
- La vente des timbres est faite dans les lieux et conditions déterminés par un arrêté concerté entre les ministres du Travail, des Finances et des Postes et des Télégraphes.
- Art. 13. — Il peut être apposé sur les cartes annuelles délivrées pour l’assurance obligatoire, sans limitation de valeur, des timbres représentant les versements supplémentaires qui seraient effec-tués soit en dehors des périodes où l’assuré travaille en qualité de salarié, soit pendant ces périodes en sus des versements obligatoires.
- Lorsque le titulaire d’une carte d’assurance facultative travaille momentanément comme salarié, les timbres constatant ses versements obligatoires et ceux de l’employeur qui l’occupe sont apposés sur cette carte.
- Chapitre 111
- Délivrance des cartes d'identité; délivrance et échange des cartes annuelles
- Art. 14.—Les cartes établies par le préfet, d’après a liste des assurés, sont envoyées aux maires, qui es remettent aux intéressés.
- La délivrance de la carte d’identité et de la pre-miere carte annuelle est constatée par un émarge-ment sur un bordereau qui est conservé à la mairie.
- La délivrance des cartes annuelles ultérieures est constatée par la remise en échange de la carte Périmée,
- A défaut d’émargement du bordereau ou de remise de la carte périmée, l’agent chargé de la délivrance des cartes laisse au domicile de l’intéressé une note l’informant que la carte reste à sa disposition à la mairie.
- Art. 15. — Un duplicata de la carte d’identité est délivré à tout assuré qui en fait la demande en certifiant que sa carte a été détruite ou perdue.
- Cette demande, accompagnée d’un bulletin con tenant les indications prévues à l’article 4 ci-dessus, est déposée à la mairie et transmise par elle à la préfecture.
- Art. 16. — Le préfet adresse à chaque assuré, dans les trois jours qui précèdent ou suivent le jour anniversaire de sa naissance, par les soins du maire de sa résidence, une nouvelle carte annuelle en échange de la carte précédente.
- Toutefois, lorsque la première carte a été délivrée moins de quatre mois avant cet anniversaire, elle est conservée par l’assuré jusqu’à l’anniversaire suivant.
- Les cartes délivrés dans l’intervalle qui s’écoulera entre la publication du présent décret et la mise en vigueur de la loi du 5 avril 1910 seront assimilées à celles qui auraient été délivrées le jour de cette mise en vigueur.
- Art. 17. — L’assuré qui veut, au moment de l'échange de sa carte, transférer son compte d’une caisse d’assurance à une autre, celui qui veut substituer pour ses versements le régime du capital aliéné au régime du capital réservé, ou inversement, en avise le préfet au moyen d’un bulletin spécial. Ce bulletin doit être remis à la mairie par l’intéressé un mois avant l’anniversaire de sa naissance; il mentionne le numéro matricule de sa carte d’identité et contient toutes les indications prévues aux paragraphes 2, 3 et 4 de l’article 4 ci-dessus.
- Le choix fait reste valable jusqu’à notification d’un choix différent, effectuée dans les formes indiquées au paragraphe précédent.
- Toute demande de changement formulée moins d’un mois avant l’anniversaire ne reçoit suite que lors de l’échange de carte correspondant à l’anniversaire suivant, sauf dans les cas où il y a lieu à un échange de carte en cours d’année par application de l’article 19 ci-après.
- Art. 18. — Par mesure transitoire, le choix de la caisse d’assurance qui recevra les versements représentés par les timbres apposés sur les cartes délivrées dans les quatre premiers mois d’application de la loi pourra n’être pas fait antérieurement à la délivrance de ces cartes.
- Le choix notifié dans les formes prescrites au premier paragraphe de l’article 17 ci-dessus, un mois au plus tard avant l’échange de la première carte, par les assurés qui n’auraient inscrit aucun
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- l’échange de leurs cartes annuelles, un certificat constatant :
- 1° Qu’ils ont produit une pièce signée par le receveur de l’enregistrement dans la circonscription duquel se trouvent les immeubles pris à bail, remontant à moins de trois ans et indiquant le prix sur lequel ont été perçus les droits de bail ou de location verbale ; ce prix doit être reproduit dans le certificat du maire;
- 20 Que les seuls biens pris à ferme par eux sont ceux que mentionne la pièce émanant du receveur de l’enregistrement.
- Art. 23. — Un duplicata de la carte annuelle est délivré à tout assuré qui en fait la demande en produisant sa carte d’identité et en certifiant que sa carte annuelle en cours a été détruite ou perdue.
- Dans le cas où l’assuré justifie que sa carte a été détruite, la valeur des timbres dont l’apposition sur cette carte est prouvée est portée à son compte par décision du ministre du Travail prise d’accord avec le ministre des Finances.
- Art, 24. — Le maire transmet au préfet, au début de chaque semaine, les cartes échangées pendant la semaine précédente.
- Au vu de ces cartes, le préfet établit, pour chaque caisse d’assurance, un bordereau récapitulatif portant, en regard des noms des assurés et des numéros matricules de leurs cartes, l’indication du montant des versements constatés sur ces cartes et, s’il y a lieu, des majorations auxquelles ces versements doivent donner lieu en vertu de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910.
- Chaque semaine, le préfet envoie à chaque caisse d’assurance intéres sée, avec le bordereau, les cartes la concernant reçues dans la semaine précédente.
- Copie du bordereau est adressée, en même temps, au ministre du Travail.
- Les mentions consignées sur les cartes annuelles successives d'un même assuré sont reportées sur un relevé récapitulatif conservé à la préfecture. Ce relevé contient également l’indication du service militaire obligatoire effectué par l’assuré.
- Art. 25. — Lorsqu’un assuré est porté sur les listes d’une nouvelle commune à la suite d’un changement de résidence, le bulletin établi par lui, en vertu de l’article 4 ou de l’article 8 ci-dessus, fait connaître sa résidence antérieure.
- Si cette résidence est située dans un autre départe* ment, le préfet de la nouvelle résidence demande a celui de l’ancienne un duplicata du relevé récapl tulatif concernant l’assuré. .
- (A suivre.)
- choix sur leur bulletin primitif, sera valable pour cette carte et devra y être mentionné aussitôt qu’elle fera retour à la préfecture.
- A défaut de choix notifié dans le délai prescrit avant cet échange, le compte de ces assurés sera ouvert d’office à la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse.
- Art. 19. — Une carte complémentaire est délivrée au cours d’une année, en échange de la carte annuelle, à l’assuré qui justifie :
- Soit qu’il doit être reporté de l’une des deux listes prévues à l’article Ier du présent décret sur l’autre liste ;
- Soit que la caisse d’assurance où son compte était ouvert a cessé de fonctionner ;
- Soit, dans le cas où, son compte étant ouvert à l’une des caisses prévues au 4° ou au 5° de l’article 14 de la loi du 5 avril 1910, il n’est plus employé dans aucun des établissements adhérents à cette caisse.
- La carte complémentaire est valable seulement pour le délai restant à courir jusqu’au prochain anniversaire ; toutefois, lorsqu 'elle est demandée moins de quatre mois avant cet anniversaire, il est délivré une carte valable jusqu’à l’anniversaire suivant.
- Art. 20. —Une feuille supplémentaire est délivrée en cours d’année à tout assuré qui le demande à la mairie, en faisant constater qu’il n’y a plus sur sa carte de place libre pour apposer de nouveaux timbres.
- Art. 21. — Il est délivré à l’assuré, s’il le demande, un reçu provisoire de la carte annuelle rendue par lui. Ce reçu, conforme à un modèle arrêté par les ministres du Travail et des Finances, contient les mentions nécessaires pour permettre de calculer la valeur des timbres apposés sur la carte.
- L’assuré qui veut obtenir ce reçu doit aller faire l’échange de sa carte à la mairie, conformément au dernier paragraphe de l’article 14 ci-dessus.
- Aussitôt qu’une carte périmée est parvenue à la mairie, les timbres sont oblitérés dans les conditions déterminées par le ministre du Travail.
- Si la carte porte des timbres mutilés ou maculés de telle sorte que leur vérification soit impossible, mention en est faite sur le reçu provisoire qui serait délivré conformément au paragraphe Ier du présent article. Dans tous les cas, la constatation de l’état des timbres détériorés est faite au moment de leur oblitération.
- Art. 22. — Les métayers âgés de plus de quarante ans au moment de la mise en vigueur de la loi du 5 avril 1910 qui se sont fait inscrire sur la liste prévue à l’article 8 ci-dessus et qui veulent se réserver, le cas échéant, le bénéfice du paragraphe 8 de l’article ' 36 de ladite loi, se font délivrer par le maire, lors de -
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- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'A ssurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
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- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous - avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commercants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis pos-taux.
- On trouvera là, décrites de laçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les Dûtes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et ava-rics, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu'ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
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- sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- «
- Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne (précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très completdesdécisions rendues
- par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd'intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata delà lettre de voiture;emballage de la marchandise ; formalités de douane, d'oc-
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- 2CO
- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- troi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE LYON
- 2 juillet 1909
- Vente de marchandises. — Avaries en cours de route. — Marchandises voyageant aux risques et périls de l'ache-teur, art. 100 C. com. — Nul faute relevée c ntre le vendeur, emballage suffisant. — Acheteur condamné au paiement de la facture. — Mandataire choisi par l’acheteur pour remplir les formalités de douane et continuer le transport jusqu’à destination. — Ce mandataire responsable des avaries, soit pour ne les avoir point constatées, soit parce qu’en sa qualité de commissionnaire de transports il est tenu du dommage subi en cours de route, art. 98 C. com.
- Aux termes de l’article 100 C. com. la marchandise voyage aux risques et périls de l'acheteur.
- En conséquence, lorsque l’emballage est suffisant et qu’aucune faute n’est établie à la charge des vendeurs, les acheteurs ne sauraient refuser le paiement de la facture, en alléguant que, les marchandises leur sont parvenues avec des avaries qui les rendaient inacceptables.
- Mais ces acheteurs sont fondés à appeler en garantie leur préposé en douane et commissionnaire de transports. En effet, ce mendataire est tenu vis-à-vis d’eux de répondre de ces avaries, soit parce qu’il a négligé de les constater au moment de l’entrée en douane, soit parce qu’elles seraient survenues durant la dernière partie du voyage, dont il assumait tous les risques en sa qualité de commissionnaire de transports.
- Par les motifs donnés ci-dessus, le mandataire ainsi condamné ne peut pas exercer de recours contre les vendeurs des marchandises avariées.
- Mouly et Schulz c[Paradies et Bachrach et Bixner
- Faits. — MM. Mouly et Schulz, négociants à Lyon, on vendu cinq pièces de taffetas blanc à MM. Paradies et Bachrach, négociants à Bruxelles,
- Ces acheteurs ont refusé de payer leur facture, par le motif que les étoffes étaient arrivées à Bruxelles absolument avariées par le goudron de leur enveloppe et invendables.
- Les vendeurs ont fait rendre, par le Tribunal de commerce de Lyon, un jugement qui a condamné par défaut les acheteurs. C’est à ce jugement que MM. Paradies et Bachrach ont formé opposition. Ils ont appelé, dans la même instance, M. Bixner, qui avait été leur mandataire chargé de recevoir les marchandises à la frontière belge, de les soumettre aux formalités de la douane et de les leur réexpédier à Bruxelles en agissant en qualité de commissionnaire de transports. M. Bixner, à son tour, a formé une demande en garantie contre les vendeurs. Toutes ces instances ont été jointes et jugées en ces termes.
- Le Tribunal,
- Attendu que, suivant exploit du 17 octobre 1908, Paradies et Bachrach ont formé opposition à un jugement de ce Tribunal, du Ier septembre 1908, les condamnant à payer aux demandeurs la somme de I.i3ofr. 50, outre les intérêts de droit et les dépens ; que, par le même exploit, ils ont assigné Mouly et Schulz en validité de ladite opposition et en paiement de 500 francs de dommages-intérêts ;
- Attendu, en outre, que, par exploit du 23 octobre 1908, Paradies et Bachrach ont assigné en intervention et garantie Bixner, leur préposé et mandataire, entrepreneur de transports à Verviers (Belgique) ; que, par conclusions développées à la barre, ils réclament condamnation contre Bixner à 500 fr. de dommages-intérêts ;
- Attendu que Mouly et Schulz concluent au rejet de l’opposition formée par Paradies et Bachrach et demandent, en outre, à être relevés et garantis par Bixner, dans le cas où ils seraient condamnés;
- Attendu que Bixner résiste et, par conclusions verbales, forme contre Mouly et Schulz une demande reconventionnelle en paiement : 1° de la somme de 162 fr. 05, montant de ses frais de transport et autres; 2° de celle de 500 francs, à titre de dommages-i ntérêts ;
- Attendu que les instances Mouly et Schulz contre Paradies et Bachrach, et Paradies et Bachrach contre Bixner sont connexes et, comme telles doivent être jointes, pour qu’il soit statué sur elles deux par un seul et même jugement;
- Attendu, qu’au cours des débats, les parties se sont mises d’accord pour confier à trois experts la mission d’examiner les marchandises litigieuses et de déterminer les responsabilités;
- Attendu que les experts, ayant échoué dans leur tentative de conciliation, ont valablement rendu compte de leur mission au Tribunal, ainsi à nouveau saisi du litige.
- En ce qui concerne l’opposition de Paradies et Bachrach ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 201
- En la forme,
- Attendu que cette opposition est régulière et doit être accueillie;
- Au fond :
- Attendu que cette opposition est basée sur les motifs suivants, qu’il convient d’examiner successivement :
- 1° Qu’ils ne doivent pas à Mouly et Schulz la somme de 1.130 fr. 50, somme à eux réclamée par ces derniers pour prix de cinq pièces de taffetas blanc qu’ils leur avaient commises; qu’en effet, lors de la réception à Bruxelles, par Paradies et Bachrach, ces marchandises se trouvaient avariées et dans un tel état absolument invendables; ne correspondant plus du tout aux échantillons d’après lesquels les acheteurs avaient donné leur commission;
- Attendu que cette objection n’est pas suffisamment justifiée ; qu’il résulte des documents de la cause que la marchandise, soigneusement vérifiée avant le départ, a été remise en parfait état à l’emballeur ; que ce dernier a enveloppé les pièces d’une manière suffisante pour que, sauf cas imprévu ou accident, elles ne pussent être détériorées ;
- Attendu, en effet, que, dans la nombreuse correspondance échangée, à ce propos, entre Mouly et Schulz, Paradies, Bachrach et Bixner, rien n'in-dique que les détériorations subies parles marchandises aient été causées par une négligence de Mouly et Schulz ou de leur emballeur; que, s’il en était ainsi, Paradies et Bachrach auraient dû en faire la preuve ; qu’ils ne l’ont pas faite ;
- Attendu, en outre, qu’aux termes de l’article ïooC. com. et désaccords des parties, la marchandise voyageait aux risques et périls du destinataire ; qu’à la réception desdites marchandises à Herbesthal par Bixner, pour le compte de Paradies et Bachrach, Bixner, s’il s’était aperçu du mauvais emballage des pièces, aurait dû faire immédiatement ses réserves, soit auprès de la Compagnie des chemins de fer transporteur, soit auprès de Mouly et Schulz et refuser d’en prendre livraison ; qu’il ne l’a pas fait;
- . Qu'il est donc vraisemblable que l’emballage des Pièces était suffisant pour faire le voyage de Paris à Herbesthal et qu’elles sont arrivées en bon état à cette destination ;
- Attendu, donc, que toute idée de faute de la part, soit de Mouly et Schulz, soit de leur emballeur, doit etre écartée ;
- 2° Qu’ils étaient parfaitement fondés à refuser es marchandises qui, d’après les experts, étaient 5 dans un état épouvantable, par suite d’un em-pallage insuffisant ; que la marchandise était ava- ï see, le papier goudron noir ayant fusé en certaines P aces, par suite, probablement, de contact avec une surface surchauffée, qui a causé le coulage du
- goudron, lequel s’est répandu sur les pièces et les a détériorées » ;
- Attendu que les renseignements fournis par les experts ne peuvent être tenus comme concluants et ne sauraient mettre les causes de l’avarie à la charge de Mouly et Schulz ; qu’en effet, l’emballage examiné par les experts n’était certainement plus tel que l’avaient fait Mouly et Schulz, les marchandises ayant, entre temps, été déballées et réemballées, au moins cinq ou six fois ; que, du reste, les experts se sont déclarés incapables de juger des causes de l’avarie et de dire à quel moment elle s’est produite ;
- Attendu donc que l’opposition de Paradies et Bachrach n’est nullement fondée et doit, en conséquence, être rejetée ; que les dépens doivent être à la charge de la partie qui succombe ;
- Attendu que la demande reconventionnelle de Paradies et Bachrach de 500 francs de dommages-intérêts contre Mouly et Schulz n’est pas justifiée ; que, si Paradies et Bachrach ont subi un dommage, Mouly et Schulz, auxquels aucune faute ne peut être imputée, n’ont pas à l’en indemniser ;
- Que cette demande doit donc être rejetée comme mal fondée.
- En ce qui concerne l’appel en garantie de Bixner par Paradies et Bachrach :
- Attendu que cet appel est régulier en la forme et doit être accueilli;
- Au fond :
- Attendu que Paradies et Bachrach, en commettant à Mouly et Schulz la marchandise litigieuse, ont donné à ceux-ci l’ordre de la faire parvenir à Herbesthal, chez Bixner, préposé et mandataire de Paradies et Bachrach, où celui-ci devait en prendre livraison, remplir pour ses mandants les opérations dédouané, puis la faire parvenir à ceux-ci ;
- Attendu qu’en ce faisant, Bixner s’est constitué à la fois comme un intermédiaire et un transporteur, intermédiaire, puisqu’il devait recevoir la marchandise et la faire visiter à la douane, où il devait en acquitter les droits; transporteur, puisque, d’Herbesthal, il devait la faire parvenir à Bruxelles, chez Paradies et Bachrach ;
- Attendu que, en cette double qualité, la responsabilité de Bixner se trouve entièrement engagée ;
- Attendu que, comme mandataire et préposé en douane, Bixner avait le devoir de recevoir la marchandise, de la faire visiter à la douane, de payer les droits et de la réexpédier à Bruxelles; qu’il n’est pas possible d'admettre que, si ces opérations avaient été régulièrement accomplies par lui, Bixner ne se fût pas aperçu que les marchandises étaient détériorées; qu’il faut en conclure, ou bien que les marchandises n’ont été l’objet de sa part d’aucun examen, ou bien qu’elles sont arrivées en bon état à Herbesthal ;
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- 202
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Que, dans les deux hypothèses, il y a eu faute de la part de Bixner ;
- Attendu, d’autre part, que, dans la nombreuse correspondance adressée par Bixner soit à Mouly et Schulz, soit à Paradies et Bachrach, on relève de nombreuses contradictions de sa part, qui permettent de conclure qu’il ignore totalement où, quand et comment l’avarie a pu se produire ; qu’il y a là faute indiscutable de sa part, puisque, en sa qualité de mandataire de Paradies et Bachrach, il n'aurait pas dû accepter, à l’arrivée à Herbesthal, de la marchandise en mauvais état;
- Attendu que sa responsabilité est également engagée en sa qualité de transporteur ; que cette qualité se trouve nettement établie par l’en-tête de ses lettres et factures où il est écrit, en première ligne : « Transports internationaux maritimes et terrestres » et par la correspondance échangée entre les parties ;
- Que l’article 98 C. com. rend le commissionnaire qui se charge d’un transport par terre ou par eau, garant des avaries ou pertes de marchandises qui peuvent se produire ; que si, donc, la détérioration des pièces de taffetas s’est produite, soit pendant le séjour à la douane, soit pendant le transport d’Herbesthal à Bruxelles, c’est encore Bixner qui doit en supporter les conséquences ;
- Attendu que l’appel en intervention et garantie de Bixner par Paradies et Bachrach est juste au fond et doit être accueilli ;
- Attendu que Bixner doit également réparation à Paradies et Bachrach pour le préjudice qu’ils ont subi, par suite de la mévente de la marchandise litigieuse et qu’il y a lieu d’estimer à 100 francs l'in-demnité qui leur est due de ce chef ;
- Sur la demande de Bixner contre Mouly et Schulz :
- Attendu que Mouly et Schulz, déclarés indemnes de toute responsabilité et n’ayant contracté aucune obligation envers Bixner, ne sauraient être tenus, envers lui, à aucun titre ; que la demande de Bixner doit donc être rejetée ;
- Attendu que les dépens sont à la charge de la partie qui succombe ;
- Par ces motifs,
- Jugeant publiquement, contradictoirement et en dernier ressort, sur les instances jointes vu la connexité et ayant tels égards que de droit aux renseignements verbaux des experts ;
- Déclare recevable en la forme l’opposition formée par Paradies et Bachrach à notre jugement du Ier septembre 1908;
- Au fond :
- La rejette comme mal fondée;
- Dit, en conséquence, que le jugement attaqué est maintenu pour être exécuté en sa forme et teneur ;
- , Déboute Paradies et Bachrach de leur demande 1 en dommages-intérêts contre Mouly et Schulz;
- Les condamne en tous les dépens, qui comprendront les frais d’expertise;
- Et, statuant sur l’appel en garantie formé par Paradies et Bachrach contre Bixner,
- Dit que Bixner est condamné pour les causes dont s’agit, à relever et garantir Paradies et Bachrach de toutes les condamnations prononcées 1 contre eux en capital, intérêts et frais ;
- | Qu’il est, en outre, condamné, à payer à ceux-ci I la somme de 100 francs à titre de dommages-intérêts, en réparation du préjudice causé;
- Rejette la demande formée par Bixner contre Mouly et Schulz;
- Met à la charge de Bixner les dépens de l’appel en garantie;
- Rejette toutes autres fins ou conclusions des parties.
- (MM. Guillaud, agréé, pour MM. Paradies et Bachrach; Defay, avoué, pour M. Bixner.)
- Observations. —Les deux règles juridiques rappelées dans le jugement, l’article 100 et l’article 98 G. com., ne pouvaient faire doute dans la cause. La difficulté ne portait que sur des appréciations de fait entièrement soumises au pouvoir du Tribunal.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 tr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- FÊTE NATIONALE DU 14 JUILLET
- A l'occasion de la Fête Nationale du 14 Juillet, les coupons de retour des billets d’aller et retour délivrés à parur du 6 juillet 1911 seront valables jusqu’aux derniers trains de la journée du 18 juillet, étant, entendu que les billets qui auront normalement une validité plus longue conserveront cette validité.
- La même mesure s’étend aux billets d’aller et retou collectifs délivrés aux familles d’au moins quaire per: sonnes.
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- | TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT OES MATIERES PREMIÈRES 1 Pendant les cinq premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- 1 Na PORTATIONS Quantités livrées à la consommation i EXPOETATIONS Marchandises françaises ou francisée# exportées
- «909
- 1911 1910 1909 191 1 1910
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 2 231 2 064 1.098 Bois de teinture en bûches - 1.000 k. 138 111 294
- — — Brésil...... » — — — — moulus » 77 52 32
- — — Haïti )) 8.844 15 C60 12.058 Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. 55 15 17
- - — Guatemala.. » 143 1 823 1.367 Curcuma en racine. c . » 187 260 399
- — — Autres pays. » 14 447 3.378 4.957 en poudre » — —. —
- — Quercitron » 113 102 6
- Totaux .... » 25.665 22 325 19 480 Lichens tinctoriaux » 154 214 630
- Ecorces à tan, moulues ou non » 39.696 34.740 39.908
- Bois de teinture moulus » — — Sumac, fustet et épine-vinette : 162 216
- Garance en racine, moulue ou en paille. .. Q m. 347 218 317 Ecorces, feuilles et brindilles. » 76
- Curcuma en racine » 855 1.574 2.113 Moulus » 250 157 53
- — en poudre » —- — --- Noix de galle et avelanèdes entières con- 216 439
- Quercitron » 17.938 10 435 3.760 cassées ou moulues » • 59
- Lichens tinctoriaux » 812 372 2.018 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... )) — — —
- Ecorces à tan, moulues ou non ’ » 23 116 11.576 10 682 Safran » 201 110 225
- Sumac, fastet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 392 1 121 2 553
- Ecorces, feuilles et brindilles » 32.606 16.288 15.137 Cochenille » 967 909 1 107
- Moulus » 19.868 18.147 15.466 Kermès animal ... » — — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, con Indigo » 187 206 427
- cassées ou moulues 15.485 13.016 10.732 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules 655 143
- Libidibi et autres gousses tinctoriales. . . . 576 1.060 1.138 de bleu » 268
- Safran » 170 181 290 Cachou en masse » 257 173 69
- Autres teintures et tanins » 4.339 6.325 3 350 Rocou préparé » 337 454 240
- Cochenille » 1 582 813 2 415 Orsei le préparée, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait). » 83 86 159
- Kermès animal » — — — » 140 10 19
- Indigo » 480 510 782 Extraits de bois de teint, et d autres espèces: 33 16
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » 15
- de bleu .. . » — — — 4160 8.495 6.749
- Cachou en masse. » 16 465 11.671 11.157 Autres Allemagne »
- Rocou préparé » 289 984 600 — Belgique » 3.140 8.200 8.631
- Orseille préparée, humide en pâte » 16 38 22 » 6.134 10.812 12.393
- — sèche (cudbeard ou extrait). » — .... — — Etats-Unis » 638 1.791 2.207
- — Autres pays » 4.12b 22.717 17 411
- Extraits debois de teint, etd’autres espèces : —— ' ' —
- » — — — Totaux 18 218 52.015 47.391
- Autres » 868 1 018 913
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide, » 1 — 1 Acide » 310 307 26
- Alizarine artificielle » 580 920 568 Alizarine artificielle » o 4 1
- Autres » 7.111 6.292 5.433 Autres » 1 983 1 349 993
- ' Outremer » 429 307 533 Outremer M 8 982 7.361 7.964
- Bleu de Prusse... » 361 441 392 Bleu de Prusse « 415 383 399
- Carmins communs » — — Carmins communs .. . » 4 11 3
- - - fins . » — - — — fins » 12 14 17
- Vernis à l’alcool . » 64 117 90 Vernis à l’alcool » 431 454 503
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- » 6.558 5 921 5.254 et à l’huile mélangées » 8.603 7 991 8 953
- " Ocres broyées ou autremer t préparées... » 5.349 4 630 2.963 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 151 972 156.282 136.837
- { Verts ce Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes » 62 72 56 '1res bleues ou vertes .. » 114 155 129
- 1 Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 709 508 418 Verts de montagne, de Brunswick et simil. )) 15 8 34
- Talc pulvérisé )) 14.587 10.698 10.443 Talc pulvérisé . . » 39.314 35.096 22 288
- ! | Couleurs non dénommées » 4.237 16 618 16 539 Couleurs non dénommées )) 3.074 1.874 2 316
- —ear----------------
- LK MONITEUR DE LA TEINTURD
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse ........ Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- Acide
- Les acétique industriel 40 %......
- » 35 »... .
- azotique (voir acide nitrique) . muriatique 22’ chimiq. pur ...
- » 20/21 par 15 touries.
- nitrique 36' chimiquement pur.
- » 40* »
- oxalique .....................
- phénique cristallisé 35 •.....
- 100
- 53
- 31
- k.
- Colle de »
- »
- »
- a
- neige ..............
- liquide 97/98 ambré
- phosphorique 60’..........
- » 4 5 .
- sulfureux par 15 touries...
- sulfurique 53*.. ..........
- » 60’ environ....
- » 66* » . ..
- • 66* chimiq. pur
- • au soufre.....
- tartrique 1er blanc........
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- »
- 50
- Crème
- u
- A.lcali volatil du gaz 22*...
- » » 28/29*...
- Alun épuré...................
- » ordinaire...................
- » de chrome..............
- Arseniate de potasse.........
- Arsenic
- Azotate
- de soude cristallisé poudre. ...............
- rouge (voir à Orpin).
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 50
- 50
- 50
- Le kilo d’argent cristallisé ou fondu o9 »
- Benzine cristallisable (H. P.) ..
- lourde industrielle légère........ ...
- Bichromate de soude français Bi-chromate de potasse ......
- Les 100 k. ... 40 »
- L’hecto .. 36 »
- .., 55 » Les 100 k.
- Bisulfite
- soude, de chaux 11• potasse... soude 30".
- » 35".
- Borax raffiné eu cristaux.......
- » poudre. ......................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de ca'cium (H P.).. Caséine insoluble...............
- » solubilisée.................. Céresine blanche...............
- 180
- » jaune natur. orange ou rouge Chlorate de potasse cristaux.......
- » poudre........
- Chlorate Chlorure
- a
- de soude.................
- de baryum cristallisé.. .
- calium fondu.............
- carbone (Tetra)..........
- chaux 105/110*. .. , magnésium fondu. ... zinc 48 exempt de fer
- » 45° ordinaire ...
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra..
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 150 »
- 122 *» Le kilo
- 5
- 7
- 13
- 50
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) » » » 50/52*
- (H.P.)
- Permanganate de potasse. Polysulfure de potassium.
- Potasse
- 90
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière*
- »
- en poudre........... soluble, paillettes,
- Cyanure blanc de potassium pur, » rouge »
- Dextrine blonde citron..........
- » blanche ......................
- 240
- 240
- 370
- 200
- 310
- 60
- 60
- k.
- »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé
- Gélatine
- blanche Rousselot, marque “ Diamant ”.............. demi-blanche Rousselot superflue " Or ”........... ,
- Jacquand-Coignet ....... poudre pour bains........
- Glycérine
- blanche pure
- » industrielle blonde claire extra
- » ordin.
- brune . . . .. .
- a
- d’Amérique véritable....... imitation d’Amérique 66/70. » 52/55
- » 45 *...
- caustique 70/75 plaques.... perlasse ire qualité, .. .... » ordinaire 75/80-...
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ......... Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- » neige »
- » raffiné neige (de potasse) » » masse.............
- ammoniac blanc pour piles .
- s
- 220 » Le kilo
- 4
- 3
- 3
- 80
- 70
- 35
- 25
- gris en pains ...
- de soude Solvay 90/92
- Silicate
- de soude
- 65/70....
- 75/ 80.., .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin _____
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 50
- 50
- 50
- 50
- Les 30-. . 28 .. 28- .. 28* .
- 100 k
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode bi-sublimé...............
- Lessive caustique de potasse 36-
- » de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87
- 12
- 13
- 49
- 50
- 50
- & e
- A
- 40-...
- 36-. .
- 500....
- Les
- Métabisulfite de potasse cristallise .
- Méthylène 90-(H. P).
- 7
- 29 125 125 .120 215 107 112 115
- 17
- 50
- 50
- 50
- 50
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 27:
- 225
- 200
- 215
- 130
- 22
- Le
- 29
- 33
- 43
- 12
- 42
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- 85
- k.
- »
- »
- 50
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- L’hecto
- . . 100 »
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.).
- » pulvérisée
- » en bâtons hexagonaux...
- Nitrate Orpin . Oxyde
- Oxyde
- de
- en boules sublimée. plomb ..
- . en sacs en sacs
- d’antimoine blanc
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris .,
- » de potasse industriel......
- » » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- » 70/72 .........
- » 60 62 plaquettes...
- Sucre de lait en poudre............. Soufre en canons ................... » (fleur)...........................
- Sulfate d’alumine épuré ... .........
- » exempt de fer
- Sulfate de magnésie ............ » manganèse sec.................. » nickel ammoniacal (double).
- » » pur (simple)..........
- » soude .. .............
- » zinc exempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 50
- »
- 50
- 25
- 75
- 25
- 50
- 100 k.
- 21 <.
- 21 .
- 21 „
- 23 »
- 23 »
- 80 »
- 70 »
- 75 "
- Le kilo
- Les de cuivre noir en poudre. .. a’étain......................
- de nickel vert.............
- » noir................. ..... d’urane . . ......
- Ozokérite (H P.)..
- Panama (Quillay) ..
- 3
- 12
- 13
- 100
- 185
- 500
- 4
- 5
- 20
- 50 k.
- 50
- 25
- Sulfure
- de sodium. . . potasse . ..... carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 7
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- 25
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- 175 à 225
- .... 62
- On cot- :
- Campêche du Brésil, conpe
- » 2e qualité ..
- » 3e bonne ....
- » 3e inférieure.
- » Sisat, Yucatan..
- d’Espagne, 8 » à
- e :
- p.204 - vue 213/400
-
-
-
- »
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco, 50 k
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- . .50k.
- Rouge
- 29
- Ci
- 30
- 60
- 50
- 5
- 40
- 26
- 75
- 100
- Antilles
- 115
- 30
- 50
- 40
- 50
- 50
- 25
- 25
- TINCTORIAUX
- .. 215 M 65 60 75
- 2
- 50
- 3
- 8
- 50
- 50
- 75
- 2
- s
- 10
- 75
- O 1©
- 30
- M
- 5
- 5
- 5
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- 5
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- 4
- 3
- » » »
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 8
- 5
- 5
- 6
- 7
- 4
- 8
- 5
- »
- 25
- LÉ MONITEUR DE LA TEINTURE
- Jaune
- Honduras
- Tabasco.
- Haïti Cap Fort-Liberté Aquim.......
- St-Marc.......
- Gonaïves....
- P.-de-Paix ..
- Miragoane.. .
- Saint-Domingo...
- Martin. et Guadel Guadeloupe. ...
- Cuba et St-Yago..
- Manzanille. .....
- Tuspan...........
- Vera-Cruz........
- Tampico...........
- .................
- Haïti...........
- Jamaïque ........
- Batcel et P. Cab .
- Rio Hacha........
- Çarth. et Savan ..
- Maracaïbo........
- Fustet..... 100 k Corinto....
- Amapala . ..50 kil
- Albumine d’œufs
- 5
- 50
- 60
- Bois de
- Cachou
- Campêche..... réglisse Smyrne sort, » Tortose.... brun. ....... ..
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan........
- Canefice en sortes. .. .
- » gravelées ....
- Cochenilles grises......
- » Zacatille...
- » noires or J ...
- » » extra
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.......
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal. .... Sapan.. ..
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k..
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- On cote :
- Indigos
- Bengale b. viol. r. à surf.. » ord. et b. moy. • Kurpah ............
- Madras. ... ..... ......
- Guatemala beau à flor .... ordinaire a bon.
- 110
- 20
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- s
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6 3
- 3
- 3 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- Rocou
- . 1/2 kil.
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- I
- 3
- étoilé
- verts Malte Russie ...
- Levant Espagne .
- Coriandre..................
- Cumin Malte..............
- » Grèce ...................
- Curcuma Bengale............
- » Madras............
- » Cochin ..........
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano........
- Fenouil ... ...............
- Fenugrec ..................
- Fleurs pyrèthre violettes. ... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- Gambie r..........
- Gingembre .... ... Girofles Zanzibar... Tamarin Madras...
- » Pondichéry
- 5 15 25 M 70
- 125 260
- 35 50
- 2 3
- 2
- 3
- 45 100
- 65 50
- 45
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 160
- 130
- 120
- 70 125 165
- 32
- 50
- U1‘
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés »
- %
- Gommes :
- Arabiques..........
- Aden courante......
- » supérieure..
- Sénégal bas fleuve .
- » Galam............
- Damar, Batavia .
- » Singapore ire........
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérienre..
- » quai, bonne cour.
- Laque orange fine ..... ..
- » mi-fine...................
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- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri . .
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82
- 65
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible........... ........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude....... ......... » logé.. »..............
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude , potasse
- 120 k
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy . .
- muscade n- 1
- » 2
- » 3
- 4
- 25
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine
- Rocou
- Safran
- Amérique brune .. » blonde...
- » blanche..
- Bayonne brune........ »....................blonde....
- » blanche...
- Pér olat.............
- Valence en feuille...
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules ......
- Salsepareille couronne.
- » Tampico..
- Sel ammoniaque gris • » blanc
- Styrax liquide ........
- 40
- 28
- 29
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- 95
- 55
- 45
- 225
- 440
- 120
- 145
- 115
- 150
- 50
- 50
- Sulfate de magnésie, en 100 kil.. marchés........
- Id disponible............
- Sulfate de enivre 98 %, consommation.............
- Entrepôt............ •
- sacs de
- en sacs
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse....... Suif, de carbone...... Sulfate d’ammoniaque 20- d’azote anglais .............. ...........
- Id. français....... ................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 50
- 50
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 28
- 29
- 38
- 12
- 5
- 8
- 10
- 22 180 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- 50
- 50
- 56
- 50
- 25
- 50
- 25
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14%
- acide phosphorique assimilable', fr.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- o
- CO
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ..... ..... augmenté.............. extra résineux ....... pur à l’huile d’olive.. extra résineux ....
- exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes.. » ou jaune tunisien... Brun extra pur.......... » augmenté..............
- Rosé........
- Noir......... Blanc ou suif
- 62
- 55
- '56
- 80
- 55
- 56
- 56
- 57
- 53
- 56
- 52
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- 58 55
- 58
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- 56 48
- 7C
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-
-
-
- to C OS-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » ............. 48 49 » talqué ire qualité. 4 6 » » » 2e » 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais........ 5 b 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits......................... 24 35
- Savons (à la batteuse)............. 42 40
- Marbré bleu ou rosé................ 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A- B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
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- » Tabasco........ 18 »
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- Paris. — Imprim. de la Société anonyme de Publicatic .s indusirielle* et d’Imprimerie administrative.
- A FAYOLLE, {, Directeur, 20, rue Turgct (IX-)
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- —DIs2, / / y 55e Année. — N° 14. ouel 20 Juillet 1911. -=--==-=-==== --=--------==-=----=-----------------------0=7, == -== : = : - =====-LE . .5 MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Teinture des chapeaux de laine rigides. — Notre service de conten-tieux. — La question des eaux résiouaires. — Draps militaires gris de campagne (suite). — Les lois ouvrières (suite). — A propos des retraites ouvrières. — Les transports. — Notre service d'a--surances. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. . Revue du marché.
- TEINTURE DES CHAPEAUX DE LAINE RIGIDES
- La teinture des chapeaux de laine rigides est une opération qui exige beaucoup de soins. On doit, avant tout, s’efforcer de conserver le degré de rigi-dité qui est, pour ainsi dire, le cœur du chapeau. C est, en effet, la solidité, l’élasticité et la finesse au toucher qui en augmentent considérablement la vente.
- Il arrive souvent, cependant,que pendant la teinture l’empois disparaît, du cœur du feutre, une par-tie va à la surface et l’autre flotte dans la solution colorante. Cette dernière partie est devenue, par suite de la teinture, une masse liquide écumeuse. pu ...
- e nage à la surface du bain et s’imprègne dans les parties du feutre qu’elle touche. |
- La cuisson de l’empois a diminué de beaucoup la rigidité du feutre et sa surface apparaît grise et sale. On doit donc constamment partir de ce principe de ne jamais faire subir au bain colorant une cuisson trop forte. Dans le cas contraire, la force de l’empois, est amoindrie et on obtient un développement trop vif des couleurs.
- Dans les feutres rigides, la matière colorante pénètre très difficilement jusqu’au cœur. La teinte a à peine pénétré le feutre qu’elle est déjà complètement développée à la surface.
- Sur ces chapeaux, chaque point d’aiguille se voit en blanc et la clientèle refuse, en général, ces marchandises comme défectueuses.
- Autrefois, on ne savait teindre les chapeaux rigides qu’au moyen d’un mordant. Pour teindre en noir, on employait du tartre et de l’acide sulfurique cuprifère. On développait ensuite les teintes au moyen d’un nouveau bain au bois de Campêche et au bois jaune.
- Ce procédé exigeait une durée de cuisson de plusieurs heures et les fibres laineuses en étaient attaquées.
- Quoiqu’on ait obtenu par ce moyen de bons résultats de teinture régulière, on s’achemina petit à petit vers l’emploi des matières colorantes chimiques. Elles se développent facilement dans le bain et la solution n’exige que peu de cuisson. Quoiqu’elles aient l’avantage d’une coloration simple, il
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- leur manque cependant quelques qualités, par suite des diftérentes manières d’emploi.
- Comme nous l’avons dit précédemment, la teinture trop active du cœur du feutre rend ce dernier blanc et dans différents endroits on aperçoit des plaques grises. Ces dernières ne se voient parfois que lorsque la marchandise est définitivement apprêtée.
- Pour remédier à ces défauts, il faut nettoyer à fond, après l’empesage, les morceaux de feutre à teindre. On ne doit employer pour les chapeaux mous, ainsi que pour les chapeaux de dames, que de l’eau de laque neutralisée ; pour les chapeaux rigides, au contraire, il faut utiliser une bonne solution d’essence de laque.
- Si l’on traitait les couleurs utilisées pour la dissolution par l’eau de laque, on obtiendrait pendant teinture un affaiblissement de la rigidité.
- Après l’empesage, on nettoie bien les feutres, on les fait sécher et on les vaporise au moyen de vapeur sèche à arrivage direct. Tout l'empois resté à la surface est alors dissous et introduit au cœur du feutre. La laque en feuilles fond pendant cette vaporisation, pénètre le feutre en entier et il se forme alors une association entre le feutre et l’apprêt.
- Quant aux chapeaux rigides, il faut les empeser, au contraire, avec un fort empois et pour cela, il faut d’abord les nettoyer complètement.
- Il ne faut pas employer beaucoup de résine pour cet empesage, on devrait même employer uniquement des empois sans résine. Ces empois résineux se dissolvent très difficilement au rinçage. Ils restent à la surface du feutre et pendant la teinture sortent très souvent du cœur du feutre. De tels feutres ont toujours une surface grise et le chapeau une fois fini paraît vieux et usé.
- On trouve le plus souvent ces laques résineuses dans les laques de qualité inférieure, qui cependant se différencient assez bien des laques de bonne qualité.
- On reconnaît parfaitement cet aspect résineux en brisant un morceau de laque. La brisure d’une j laque peu résineuse sera lisse et vite recouverte pune buée mate. La brisure d’une laque fortement
- résineuse est en général très grumelée et reste nette.
- Comme dans toute solution de laque en feuilles le degré de rigidité diminue à la teinture, il faut pour ces chapeaux employer un empois très fort.
- Plus ce dernier est fort, plus il faut nettoyer le feutre. Avant de rincer, il faut sécher et vaporiser la matière. Il est même préférable de faire une vaporisation à jet. Quand les chapeaux sont secs, on les vaporise ensuite pendant 10 minutes au moyen d’un jet de vapeur direct. On les fait ensuite sécher à nouveau pendant qu’on prépare le bain de net-toyage. Pour cela, on remplit le bassin de rinçage d’eau propre et on la fait bouillir. Une fois l’eau en ébullition, on y introduit, pour cent litres d’eau, 1 kg de borax en cristaux fins. Pendant l’ébullition, les saletés contenues dans l’eau se séparent et surnagent. Après les avoir fait disparaître, le rinceur prend des morceaux de feutre de première qualité et en tient les bords 5 à 7 secondes dans cette eau bouillant lentement.
- Au moyen d’une puissance d’apprêt de 50° et avec des feutres solides, l’apprêt est dissous en entier.
- On aiguaye alors le feutre dans de l’eau tiède et on peut alors aussitôt rincer la calotte.
- Comme la plupart du temps les calottes sont moins apprêtées que les bords, le travail est mieux fait quand on peut utiliser un second bassin de rinçage dans lequel on a préparé pour les calottes une solution plus légère (5 kg. de borax pour 100 litres d’eau).
- Pour les calottes plus fortes, on plonge le"cha-peau, une fois, dans la solution et au moyen d’une puissance d’apprêt de 65° à 68°, l’apprêt s’étend sur la calotte.
- Si on a à rincer des chapeaux légers et fins, il faut remplir la calotte d’eau froide et la plonger jusqu’à l’emplacement du ruban dans l’eau bouil-lante pendant 3 ou 4 secondes.
- L’endroit de là calotte sera libéré de l’appret tandis que le cœur du feutre et l’envers ne seront pas atteints par l’eau de rinçage.
- Le feutre n’aura presque pas perdu de sa rigidite ’
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- quoique le chapeau ait cependant un peu diminué. De cette façon on cherche à éviter l'inégalité presque inévitable des calottes.
- (Traduit de Deutsche Farber Zeitung
- (A suivre.) par le Moniteur de la Teinture.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple ams ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation).
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement 1 affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à 1 appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribu-naux: Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les docu-ments les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires admi-"istratives ou judiciaires, est appréciée en toutes ^constances, notamment lorsqu’il s’agit de dé-ye reàune action ou d’engager un procès dont issue peut être compromise si une procédure f ectueuse est suivie ou si tous les arguments de 1 et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LA QUESTION DES EAUX RÉSIDUAIRES
- La préoccupation de prévenir la pollution des eaux domaniales ou, tout au moins, d’y remédier par des procédés d’épuration efficaces s’impose dans toutes les régions où existent des établissements industriels, c’est-à-dire en fait partout et pas seulement en France. La solution de la question est malheureusement fort malaisée à trouver, étant donné surtout que, sur plus d’un point, elle se réduit à sacrifier l’existence même de nombreuses industries.
- Dans certains pays, en Prusse, par exemple, le gouvernement n’a pu se défendre de se proclamer impuissant. Au Wurtemberg, la seule garantie très relative qu’on ait imaginée a consisté à donner aux Pouvoirs publics le droit d’interdire, d’une manière générale, l’introduction de certains liquides dans, les cours d eau. Une législation à peu près analogue existe en Bavière. Le gouvernement anglais a cherché à faire plus. La loi en vigueur dispose que se met en contravention :
- « Toute personne qui met ou fait mettre dans un cours d’eau les rebuts solides d’une usine, de manière que les eaux soient corrompues par cet acte ; ainsi que toute personne qui fait tomber ou couler dans un cours d eau un liquide de matière vénéneuse, nuisible ou impure, provenant d’un travail industriel. »
- Mais le principe une fois posé, de grands tempéraments sont apportés dans l’application. Les poursuites, par exemple, ne peuvent être intentées contre les délinquants que par l’autorité sanitaire et avec le consentement du bureau du gouvernement local. Avant de décider, ce bureau devra «avoir « égard aux intérêts industriels engagés dans l’af-« faire, aux circonstances et aux besoins de la loca-« lité. Il devra, en tout cas, s’assurer, au préalable, « qu’il y a possibilité d’épuration ». Ce n’est pas tout. Les poursuites ne peuvent être décidées qu’après une enquête contradictoire.
- Tout en se montrant soucieux des exigences de l’hygiène, le gouvernement anglais tient aussi beau-
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- coup, comme on voit, à ne pas nuire aux intérêts industriels.
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- En France, la question depuis longtemps posée a donné lieu à bien des tracasseries pour l’industrie, sans qu’on puisse dire que l’hygiène y ait gagné grand’chose. Il faut bien reconnaître, d’ailleurs, que l’industrie n’est pas seule coupable en l’occurrence. Les eaux résiduaires des usines peuvent être une cause de pollution, c’est entendu, mais elles ne sont pas la seule. Le « tout à l’égout » joue ici un grand rôle, et, d’une façon générale, les eaux sont toujours polluées dans les grands centres de population.
- Même dans le domaine purement industriel, il y a une distinction à faire entre les établissements qualifiés d’insalubres et les autres. Pour les premiers, il y a toujours possibilité de résoudre le problème, fût-ce au prix d’un déplacement de l’exploitation. Il n’en est plus de même pour les autres. Il ne peut, en effet, être question de déplacer ni les habitations, ni les usines, puisqu’il y a de l’eau partout. Il est aussi impossible, cependant, de supprimer les résidus liquides d’une fabrique que de supprimer les déchets des agglomérations humaines.
- Reste donc, comme seule mesure efficace, l’épuration ; mais les procédés scientifiques sont loin d’être arrivés à la perfection et les frais qu’entraîne leur mise en application sont souvent disproportionnés avec les facultés soit des usines, soit des communes.
- Une tentative est faite, en ce moment, en vue de résoudre le problème. Après une étude qui n’a pas pris moins de trois années, une Commission a proposé un projet de loi qui va être soumis aux délibérations des Chambres. Certaines dispositions de ce projet soulèvent des objections sérieuses. On peut s’en convaincre en lisant le rapport très intéressant,qu’au nom de la Commission de Législation commerciale et industrielle M. Pascalis a présenté à la Chambre de commerce de Paris. Il nous paraît intéressant de mettre sous les yeux des lecteurs de la Réforme Economique un résumé de cette magistrale étude.
- * *
- Ce qui frappe tout d’abord, écrit M. Pascalis, c’est l’extrême rigueur des exigences formulées par les articles qui déterminent et définissent le délit. Les deux premiers articles du projet sont, en effet, ainsi conçus :
- « Article premier. — II est interdit de déverser ou laisser écouler soit directement, soit indirectement, dans les cours d’eau, aucune matière susceptible de nuire :
- « A la conservation et à l’écoulement des eaux ;
- « A la salubrité ;
- « A l’utilisation des eaux pour l’alimentation des animaux, pour les besoins domestiques, pour les emplois agricoles ou industriels ;
- « A la faune et à la flore aquatiques utiles.
- Art. 2. — Des arrêtés concertés entre le ministre de l’Agriculture et le ministre des Travaux publics fixeront les conditions que les jets, déversements gu écoulements devront remplir aux points de vue organoleptique, physique, chimique et bactériologique.
- Le simple fait qu’un jet, déversement ou écoulement ne remplit pas les conditions ainsi fixées constituera un délit, sans qu'il y ait lieu de rechercher quelles en ont été les conséquences. »
- A propos du cinquième alinéa de l’article premier, M. Pascalis fait remarquer que,comme flore, l’exposé des motifs ne vise que le cresson et que l’expression faune ne s’applique qu’au poisson. Peut-être y a-t-il là une appréciation un peu étroite, résultant d’une mauvaise rédaction de l’exposé des motifs. Au cresson on peut, par exemple, ajouter l’osier, les divers roseaux, etc. Dans la faune, l’écrevisse doit trouver sa place. Mais ce sont là des détails trop secondaires pour qu’il y ait lieu de s’y arrêter.
- Plus grave est la remarque que, du texte de la loi, il résulte qu’on exige que l’eau, après le déversement, soit sinon potable, du moins pure. Le pre-mier paragraphe de l’article 2 entre à ce sujet dans des précisions. Il est certain que le texte mettrait entre les mains des départements de l’Agriculture et des Travaux publics un pouvoir considérable sur , les communes et sur les industriels, On pense, aise'
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- ment, que les conditions stipulées semblent avoir été déterminées par des préoccupations exclusivement hygiéniques, sans qu’il soit tenu compte de la possibilité de satisfaire à ces prescriptions. En sorte que, écrit M. Pascalis, « cette présomption de « culpabilité apparaît vraiment peu équitable vis-à-« vis des contrevenants de bonne foi, dont la prin-« cipale excuse serait la tradition séculaire ».
- * * *
- Le projet dispose que des arrêtés ministériels fixeront les industries qui ne pourront déverser leurs résidus dans les cours d’eau qu’après leur avoir fait subir une épuration efficace. On retrouve, ici, le classement des établissements insalubres : les dispositions à prendre pour l’épuration seront proposées par l’industriel et devront être reconnues acceptables par un arrêté du préfet. Il convient de penser qu’on entend laisser à l’industriel le choix du procédé d’épuration. On àdmet, d’ailleurs, la possibilité, sous réserve d’autorisation, de déverser dans les égouts les résidus industriels et même, dans certains cas très spéciaux, d’une épuration incomplète. Un article donne certaines facilités pour l’épuration : bénéfice de la servitude d’aqueduc en cas d’épandages, faculté d’expropriation par la com-mune pour le compte des propriétaires de l’établissement, si les travaux nécessaires au traitement des résidus devaient être exécutés en dehors de l’usine d’où elles proviennent.
- Toute cette partie de la loi ne donne pas lieu à des critiques bien vives. On en peut dire autant des dispositions qui visent l’épuration des eaux usées des agglomérations communales. Ici, la sanction sera que, faute par les communes de proposer les dispositions nécessaires ou de se conformer à celles arrêtées par le préfet, il y sera pourvu d’office et a leurs frais. Des facilités sont données aux com-munes pour se constituer en syndicats pour l’usage commun d’égouts et de travaux destinés à l'épura-tion des eaux usées.
- Ajoutons, qu’en ce qui touche la protection des caux souterraines, l’épuration préalable est imposée pour les eaux qui doivent être déversées dans les cavations, puits ou forages. Quant aux dépôts à
- la surface du sol, les matières qui les composeront devront avoir subi un traitement convenable. Un arrêté ministériel interviendra pour fixer leur nature.
- * * *
- Les élaborateurs du projet se sont certainement rendu compte des abus qui pouvaient résulter du pouvoir considérable conféré aux départements.de l’Agriculture et des Travaux publics. Ils y ont apporté, en effet, un tempérament appréciable en instituant auprès de la Direction de l’Hydraulique, une Commission supérieure de la Conservation des eaux, qui donnera son avis sur les arrêtés des ministres pris en vue d’assurer l’exécution de la loi. De même, les arrêtés préfectoraux devront être préalablement communiqués, pour avoir son avis, à une Commission de Conservation des eaux, formée du Conseil départemental d’Hygiène, auquel seront adjoints des représentants des administrations intéressées, un chimiste, un géologue, des industriels, un agriculteur, un représentant des syndicats de riverains, de pêcheurs, de pisciculteurs.
- Le tiers du nombre des membres devra être composé d’industriels. Il y a là une sorte de contrepoids à la toute puissance administrative et aux excès de zèle des hygiénistes.
- * * *
- M. Pascalis n’hésite pas à qualifier d’exagérées certaines des pénalités prévues par le projet ministériel. Ce qui lui paraît devoir surtout attirer l’attention, c’est que les procès-verbaux concernant les infractions seront dressés soit par les agents du service hydraulique ou du service des ponts et chaussées, soit par des agents commissionnés à cet effet par le ministre, ayant pouvoir de pénétrer de jour et de nuit dans les usines. Il présente, à ce propos, les très justes observations que voici :
- « Nous avons dit, ailleurs, à propos des inspecteurs des établissements classés, combien cette faculté nous semble redoutable : on comprend que ces agents puissent ainsi surprendre des secrets et commettre des indiscrétions qu’aucune sanction pénale ne saurait réparer, et, quant aux réparations civiles, comment pourra-ton en poursuivre la réalisation? Nous ne voyons pas la nécessité d’intro-
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- duire dans les usines une nouvelle catégorie de fonctionnaires : elles sont visitées déjà par les inspecteurs du travail et ceux des établissements classés. N’est-ce point suffisant, et devons-nous vraiment montrer nos ateliers à tout venant ? Les résidus d’une usine peuvent être examinés à l’extérieur et la seule chose à vérifier à l’intérieur, d’après la présente loi, serait l’existence de puisards. Il n’y aurait qu’à en confier la surveillance à des agents ayant déjà le droit d’entrée. »
- La tendance contre laquelle s’élève l’honorable rapporteur ne s’accuse que trop depuis quelques années. Sous des prétextes divers et pas toujours très sérieux, on prend l’habitude de traiter l’industriel comme un suspect qu’il faut « tenir à l’œil » et sur lequel la surveillance la plus sévère doit être exercée, fût-elle simplement tracassière.
- * * *
- Il ne saurait, bien entendu, être question d’une désapprobation du but que le législateur s’est ici proposé d’atteindre. Il est désirable, en principe, que la préservation des eaux soit organisée dans les meilleures conditions possibles. Communes et particuliers, sans en excepter les industriels, usent d’eau, et ont intérêt à ce que celle-ci ne soit pas contaminée. La protection des nappes souterraines en particulier est la garantie de pureté des sources où villes, villages et individus cherchent leur alimentation. On ne peut donc blâmer les services hydrauliques d’avoir entrepris cette œuvre : ils accomplissent leur devoir.
- Mais il faut bien dire, aussi, que les prescriptions imposées par le projet de loi semblent à première vue presque impossibles à remplir :
- « Les commues, faute d’argent, s’efforceront de s’y soustraire, et il est à craindre qu’elles n’y réussissent presque toujours pour des raisons d’ordre politique, dont les fonctionnaires sont toujours obligés de tenir compte. Quant aux industriels, si quelques-uns d’entre eux peuvent pratiquement, sinon économiquement, satisfaire aux exigences de la loi, tels que ceux qui n’ont qu’à neutraliser des eaux acides, ou à rafraîchir des eaux trop chaudes, combien se verront dans l’impossibilité de pratiquer
- l’épuration si minutieuse qu’on prétend leur imposer? »
- Ces considérations, ajoute M. Pascalis, nous amènent à nous demander si, actuellement, la moindre réalisation d’un pareil projet peut être envisagée comme possible. Cette possibilité ne pourrait apparaître qu’à la suite d’un ensemble d’études sur l’épuration des eaux dont les résultats, rendus publics, auraient obtenu la sanction de l’expérience. Il estime donc qu’une enquête complète et détaillée sur la nature des résidus industriels, et les traitements dont ils seraient susceptibles devrait précéder toute mesure législative de cet ordre. Il n’y a pas, d’ailleurs, urgence si extrême qu’il y ait nécessité d’édicter une véritable loi de police qui serait peut-être fort difficile à appliquer en raison des graves conséquences qui pourraient résulter d’une application trop stricte.
- L’Administration n’est pas actuellement désarmée, puisqu’elle peut appliquer non seulement les règlements de police, mais aussi les lois sur la police rurale, sur la santé publique, sur la pêche et sur les établissements insalubres. Sur ce sujet, comme sur tant d’autres, ce ne sont pas les textes légaux qui font défaut en France.
- En revanche, il pourrait fort bien arriver que, dans plus d’un cas, les tribunaux hésiteraient à appliquer la loi, n’admettant pas un cas qui pourtant se présente souvent : l’impossibilité de réaliser l’épuration des eaux résiduaires. Ou bien il faudrait se résigner à ne pas appliquer la loi, ce qui ne saurait s’admettre, ou bien on forcerait à disparaître purement et simplement des industries nécessaires, intéressantes non. pas seulement par le nombre de travailleurs qu’elles font vivre, par les impôts élevés qu’elles versent au Trésor, mais encore par la contribution qu’elles apportent à la richesse et au pres-tige de la France.
- * * *
- Ce sentiment, exprimé par le rapporteur, a été partagé par la Chambre de Commerce de Paris, qui a transformé en vœu les conclusions qui lul étaient soumises par M. Pascalis et qui sont ainsi formulées :
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- « La Chambre de Commerce de Paris,
- « Tout en rendant hommage aux préoccupations libérales qui distinguent le projet de loi déposé le 24 décembre 1910;
- « Appréciant par dessus tout la création prévue dans ce projet de commissions spéciales, identiques à celles au moyen desquelles elle proposait d’assurer le fonctionnement équitable d’une loi sur les établissements insalubres ou incommodes ;
- « Mais, considérant que les mesures prescrites ne sauraient donner de résultat qu’à la condition d’être appliquées concurremment et sans réserve aux communes et aux industriels ;
- « Redoutant, dès lors, vu l’extrême rigueur des mesures prescrites, d’une part, pour les communes, les dépenses auxquelles la plupart d’entre elles seraient incapables défaire face ; d’autre part, pour les industriels, l’impossibilité absolue, dans un giand nombre de cas, d’arriver à une épuration efficace de leurs eaux résiduaires et, par suite, peut être, l'obligation de renoncer à l’exercice de leur profession ;
- « Estimant, d’ailleurs, que la nécessité de pareilles mesures, susceptibles d’obérer à l’excès le budget des communes et d’entraîner la suppression ou la ruine d’un grand nombre d’industries, n’apparaît pas comme iustifiée par une situation intolérable, l’Administration étant, dans les cas véritablement graves, suffisamment armée pour la défense de l’hygiène publique et, en particulier, pour la protection des cours d’eaux ;
- « Emet le vœu :
- « Qu’il ne soit pas, pour le moment, donné aux départements de l’Agriculture et des Travaux publics un pouvoir légal aussi considérable ;
- « Et que la discussion du projet de loi concernant la pollution des eaux soit ajournée jusqu’à ce que des procédés d’épuration efficaces, vérifiés par la pratique, puissent être mis à la disposition des communes et des industriels. »
- C’est, en somme, demander qu’on ne présente qu’un projet bien étudié et dont l’applicatiou soit Pratiquement possible, sans léser les très grands intérêts engagés dans la question. C’est un vœu
- analogue qu’on pourrait formuler sur bien d’autres projets aujourd’hui présentés au Parlement.
- J. Domergue.
- (La Réforme économique.)
- DRAPS MILITAIRES GRIS DE CAMPAGNE01 (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Pour l’intelligence de ce qui précède, nous croyons nécessaire de donner un tésumé de la conférence de 1909, à laquelle M. Kertelz fait allusion dans sa réponse à M. le Dr Flick :
- « Les nouveaux draps gris de campagne allemands, dit M. Kertelz (2), sont bien moins visibles en forêt que les draps khaki. Sur les routes, ils ont encore une supériorité marquée sur les anciens draps foncés, mais cette supériorité est un peu moindre à l’égard des draps khaki. Un autre avantage des draps gris de campagne est qu’ils sont moins influencés par la graisse et la poussière. Le choix de cette couleur était donc parfaitement judicieux. Le seul inconvénient qui se présenta plus tard, fut qu’il était difficile de donner à cette nuance, relativement claire, une solidité suffisante à la lumière. Suivant les prescriptions de l’autorité militaire, la laine en bourre doit recevoir un pied d’indigo, puis être teinte en gris olive à une hauteur de ton telle qu’en mélangeant 6oà 65 0/0 de laine teinte avec 35 à 40 0/0 de laine blanche on atteigne la nuance demandée ; mais il est de toute évidence qu’une couleur relativement aussi claire ne peut être bien solide à la lumière, quelle que soit d’ailleurs la matière colorante employée. Aussi, l’Administration militaire, convaincue de cette faible solidité, a-t-elle invité les fabriques de matières colorantes et quelques grandes usines de draps à s’occuper de la question. Mais quand on songe à ce que l’on exige des uniformes militaires, les avan. tages obtenus étaient bien minimes et, à moins d’employer des teintures plus fortes, on ne pouvait espérer dépasser une solidité moyenne.
- (1) Færber Zeitung, de Lehne, avri, mai et juin 1911.
- (2) Færber Zeitung de Lehne, 1909, n 19.
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- Cette idée fut poursuivie par nous, en ce sens que nous renforçâmes la teinture, en employant dans le mélange une plus faible quantité de laine teinte. La proportion que nous adoptâmes était de 50 parties de laine teinte sur 50 de laine blanche. Mais en mélangeant la couleur foncée avec le blanc on n’obtenait pas une teinte assez unie parce que le contraste était trop grand entre les deux composantes ; il fallut donc modifier et, au lieu de faire le mélange avec de la laine blanche, se servir de laine teinte en gris, c’était le seul moyen d’arriver à une nuance unie. Cependant, la solidité d’une coloration de ce genre, obtenue par les procédés ordinaires, n’eût pas non plus été bien considérable et cela parce que la teinte gris clair de la laine mélangée eût passé trop rapidement.
- J’en arrivai donc à l’idée de colorer la laine à mélanger avec des hydroxydes métalliques, qui possèdent naturellement une solidité absolue à la lumière, et les résultats ont été une amélioration remarquable de la solidité.
- Pour teindre en gris verdâtre la laine à mélanger, on se sert d’un bain contenant 30/0 de bichromate de potasse, 0,2 0/0 de sulfate de cuivre et 6 0/0 d’acide lactique.
- (A suivre )
- LES LOIS OUVRIÈRES
- 2e décret portant règlement d’administration - publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite — Voir nos précédents n iméros.)
- Art. 26. — Le préfet peut, lorsqu’il le juge utile, inviter les personnes assurées en vertu de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910 à produire à nouveau, au moment de l’échange de leur carte annuelle, les justifications nécessaires pour établir qu’elles continuent à faire partie de l’une des catégories énumérées à cet article.
- Art. 27. — Les fonctions dévolues au maire, en ce qui concerne la délivrance ou l’échange des cartes d’identité ou des cartes annuelles, peuvent être confiées, sur la proposition du préfet et après avis du maire, à des fonctionnaires désignés à cet effet par des "décisions concertées entre le ministre
- du travail et les ministres de qui relèvent ces fonctionnaires.
- Art. 28. — Lorsqu’il est constaté qu’un même assuré est titulaire de plusieurs cartes d'identité ou de plusieurs comptes individuels auxquels des versements seraient opérés au cours d’une même année, le fait est immédiatement signalé au ministre du Travail.
- Le ministre prescrit les mesures nécessaires pour qu’il soit procédé au retrait des cartes en excédent et à la réunion des comptes, sauf reversement, dans les conditions prévues à l’article 142 ci-après, des réserves mathématiques correspondant aux majorations qui auraient été indûment portées aux comptes ouverts en exécution des paragraphes 1 et 5 de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910.
- TITRE II .
- Versements des salariés qui travaillent à façon, aux pièces, à la tâche ou à domicile et des salariés intermittents.
- Art. 29. — Les versements obligatoires des salariés qui travaillent à façon, aux pièces, à tâche ou à domicile, et ceux des salariés intermittents sont fixés, comme les contributions patronales correspondantes, conformément aux règles établies ci-après
- I. — « Salariés rémunérés à façon, aux pièces ou « à la tâche, qui, dans le cours d’une année, tra-« vaillent d’une manière régulière pour le compte « d’un seul employeur ou de plusieurs employeurs « successifs » : Les versements et contributions sont réglés comme pour les salariés rémunérés d’après la durée du travail, sur les bases fixées par l’article 2, paragraphe 3, de la loi du 5 avril 1910.
- IL — « Salariés travaillant par intermittence pour « le compte d’un même employeur quand la pé-« riode ininterrompue de travail représente un « nombre entier de mois » : Les versements et contributions sont réglés, quel que soit le mode de rémunération, sur la base des chiffres mensuels qui résultent de l’article 2, paragraphe 3, de la loi.
- III. — « Salariés travaillant par intermittence « pour le compte d’un même employeur, quand « la période ininterrompue de travail ne représente « pas un nombre entier de mois » : Les versements et contributions sont réglés, quel que soit le mode de rémunération : 1° pour les mois complets, ainsi qu’il est dit au paragraphe précédent; 2° pour le mois incomplet, sur la base des chiffres journaliers déterminés par l’article 2, paragraphe 3, de la loi.
- TV. — « Salariés travaillant une seule fois ou par « intermittence pour le compte d’un même em-« ployeur, quand la durée de chaque période de « travail est de moins « d’une journée » : Les verse-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- R
- ments et contributions sont calculés, par centime, à raison de l o/o du salaire, quel que soit le mode de rémunération, sans pouvoir dépasser les chiffres journaliers que détermine l’article 2, paragraphe 3, de la loi.
- V. — « Salariés travaillant à leur domicile » : Les versements et contributions sont calculés, par centime, à raison de 1 0/0 du salaire, quel que soit le mode de rémunération.
- Dans l’application des bases de calcul fixées aux alinéas IV et V ci-dessus, il n’est point fait état des fractions qui n’atteignent pas un demi-centtme ; toute fraction égale ou supérieure à un demi-centime est comptée pour un centime.
- Art. 30. — Les versements obligatoires des salariés et les contributions patronales, calculés conformément aux règles qui précèdent, sont dus pour tout payement de salaire ; toutefois, lorsqu’il est constaté par les timbres ou mentions apposés sur la carte d’un salarié que, pour l’année de validité de la carte, l’ensemble des contributions patronales déjà versées a atteint le chiffre fixé par l’article 2, paragraphe 3, de la loi du 5 avril 1910, les employeurs pour le compte desquels le salarié travaille ultérieurement cessent, jusqu’à l’expiration de cette année, d’effectuer aucun prélèvement sur son salaire, et ne sont plus tenus d’opérer aucun versement personnel.
- TITRE III
- Organismes admis à effectuer l’encaissement pour le compte des caisses d’assurance
- Chapitre 1ee
- Sociétés et Unions de Sociétés de Secours mutuels ; Caisses de retraites de Syndicats professionnels
- Art. 31. — Toute Société ou Union de Sociétés de Secours mutuels fonctionnant dans les conditions de la loi du 1er avril 1898, qui veut être admise à user de la faculté prévue par l’article 3, paragraphe 5 de la loi du 5 avril 1910, adresse au préfet du departement dans lequel elle a son siège une de-mande signée par son président.
- Cette demande est accompagnée :
- I D’un extrait de la délibération de l’Assemblée générale par laquelle la Société ou l’Union de Sociétés a déclaré vouloir se charger de l’encaissement des versements obligatoires ou facultatifs de ceux de ses adhérents qui le demanderaient ;
- 20 Des statuts de la Société ;
- .3 Du règlement intérieur adopté par l’Assemblée senérale pour le service de l’encaissement ;
- 4 Des comptes des trois dernières années.
- h est remis à la Société un récépissé de la de-ande et des pièces annexes, indiquant la date de eur arrivée à la préfecture.
- Le préfet transmet sans retard le dossier avec ses observations au ministre du Travail.
- Il est statué sur la demande par les ministres du Travail et des Finances dans un délai de trois mois à partir de la date de son arrivée à la préfecture.
- Si, à l’expiration de ce délai, la Société n’a pas reçu notification de la décision des ministres, elle peut considérer sa demande comme rejetée et se pourvoir devant le Conseil d’Etat.
- Art. 32. — L’assuré placé sous le régime des ar ticles I° ou 36 de la loi du 5 avril 1910, qui désire opérer ses versements obligatoires ou facultatifs à la Société collectrice dont il est adhérent, en fait la déclaration écrite au président et désigne, parmi les caisses d’assurances indiquées par la Société collectrice, celle à laquelle son compte individuel est ou doit être ouvert.
- (A suivre.)
- A PROPOS DES RETRAITES OUVRIÈRES
- Le ministre du Travail vient de prendre l’arrêté suivant :
- Article premier. — Les Caisses syndicales et les Caisses de Syndicats de garantie solidaire ne pourront être formées qu’entre employeurs exerçant les professions appartenant à l’un des groupements déterminés ci-après :
- 1° Agriculture, forêts, pêches;
- 2° Industries agricoles et forestières, meunerie, sucrerie, distillerie, industries de l’alimentation;
- 3° Industries chimiques et similaires, matières colorantes, usines d’éclairage et d’électricité ;
- 40 Fabriques de papier et de carton, imprimeries, industries polygraphiques.
- 5° Métallurgie, hauts-fourneaux, forges et aciéries, chaudronnerie, fonderie et construction mécanique ;
- 6° Cuirs et peaux, mégisserie, tannerie, ganterie ;
- 7° Matériaux de construction, bâtiments, chantiers, travaux publics, industries extractives, minières et carrières ;
- 8° Industries du bois, ébénisterie, tabletterie, jouets, brosserie, vannerie ;
- 9° Poterie, céramique, verrerie;
- 10° Industries textiles, travail des étoffes, vêtements ;
- il0 Transports par terre et par eau, entreprises de chargement et de déchargement;
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-
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- 218
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 12° Commerce, banque, assurances et similaires;
- 130 Professions libérales, établissements d’enseignement, entreprises de spectacles.
- Art. 2. •— Au point de vue de l’application du présent arrêté, lorsqu’un employeur emploie accessoirement pour son exploitation des salariés appartenant à une profession comprise dans un autre groupe que l’entreprise principale, ces salariés peuvent être néanmoins assurés à la même caisse.
- est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’er-‘gndent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IX8).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- LES TRANSPORTS
- FF
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; reformes a opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur é Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voya-yeurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouver ! là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expedition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes. les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier an matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d'une utilité quotidienne. Elle ne ressemble a rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com-merciales. aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « SOMMAIRES DE LA JURISPRUDENCE CONCERNANT LES TRANSPORTS EFFECTUES AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n?est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l’embal: lagedela marchandise;formalités de douane,d’octroi et de police; bases pour le calcul desprixde transport; paiement des frais de transport; remboursements ; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obliga; tions du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison; constatation de la perte totale ou par-tielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d’ac-tion contre le chemin de fer ; responsabilité collec-tive des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
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- en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, ptc.; etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 tr. pris à nos bureaux. Port o fr, 65 en sus.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- JURISPRUDENCE
- CONSEIL D’ETAT Présidence de M. Mayniel Séance du 22 juillet 1910
- 1 Octroi. — Entrepôt à domicile. — Refus du maire. — Pouvoirs du préfet.
- II. Contributions indirectes. — Demandes de restitution. — Compétence.
- L II appartient au préfet de statuer sur le recours présenté contre les décisions du maire en matière d’octroi et, sur le refus de ce dernier, d’admettre d’office un établissement industriel au bénéfice de l’entrepôt à domicile pour les charbons.
- II. Le Conseil d’Etat n’est pas compétent pour connaître des demandes à fin de restitution de contributions indirectes.
- {Denoyelle)
- Le Conseil d’Etat,
- Considérant qu’aux termes de l’article 47 du règlement de l’octroi de la ville de Beauvais, conforme à l article 8 u décret du 12 février 1870, les combustibles a employer dans les établissements industriels sont | admis à l’entrepôt à domicile ;
- Considérant qu’il résulte de l’instruction, que l’Im
- primerie Centrale Administrative, dans les conditions où elle est exploitée, présente bien le caractère d’un établissement industriel, au sens de l’article précité ;
- Qu’ainsi, c’est à bon droit que le préfet de l’Oise, chargé, en vertu de l’article 145 du règlement, de prononcer sur les recours présentés contre les décisions du maire a, sur le refus de ce dernier, admis d’office au bénéfice de l’entrepôt les combustibles employés dans l’imprimerie ci-dessus visée à la production de la force motrice nécessaire au fonctionnement des machines et appareils de cet établissement ;
- Sur la demande du sieur Denoyelle tendant à la condamnation de la ville au remboursement de la somme de 30 fr. 10, montant du droit d’entrée afferent à l’introduction dans le lieu sujet, de 10 tonnes de charbon industriel : — Considérant qu’il n’appartient pas au conseil d’Etat de connaître des demandes à fin de restitution de contributions indirectes,
- Décide :
- La requête de la ville de Beauvais et les conclusions du sieur Denoyelle sont rejetées.
- Rapp. : M. Riboulet; Comm. du gouv. : M. A. Ripert; Plaidant : Me Cordoen, av.
- CORRESPONDANCE
- M. D M., à Gien. — L’erreur de celui qui a payé est une condition essenielle pour que la répétition de l’indû soit admise et la preuve de l’erreur incombe au demandeur en répétition.
- M. A. C. Brive. — La loi du 28 juillet 1824 prohibe d’une manière absolue l’apposition sur un produit industriel du nom d'un lieu autre que celui de la fabrication.
- M. S. P., à Nantes. — L’employé d’une maison, qui après l’avoir quittée, s’établit a son compte pour exercer une industrie similaire, peut prendre le titre d’ancien employé de la maison.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Paris. — Société en nom collectif Ambert et Osswalt, teintureries et nettoyages, 24, rue du Rendez-Vous. |— Durée 3 ans. — Cap. 6.000 fr.
- Homologation de concordat
- Bordeaux. — Lardit (Jean), teinturerie. — 75 % paya-bles par le débiteur par 1 [5 dans 1, 2, 3, 4 et 5 ans,
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-
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- 90
- 50
- rose factice
- 90/92
- Sel
- gris en pains
- . 220
- de soude Solvay 90/92
- 4
- 80
- de soude
- Silicate
- 50
- Les 100 k
- Sucre de lait
- k.
- 25
- 50
- L’hecio
- Sulfure
- Tartrate neutre de potasse
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- 9 »
- 40-
- 36-
- 500
- 7
- 13
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- 75
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- 70
- 35
- 25
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- 25
- 27
- 100
- de sodium.. . potasse ...... carbone (H. P.)
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- 30-. 28'. 28-.
- 28*
- 70/72.............
- 60 62 plaquettes
- 70/72.............
- en poudre.........
- 65/70....
- 75/80... .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45'...
- litres 23 .
- 100 k.
- 42 »
- 100 k.
- 85 »
- 50
- 50
- 50
- 50
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) » » » 50/52*
- (H.P.)
- Le kilo ... 3 »
- ... 12 » ... 13 50 Les 100 k.
- Les
- v
- k.
- 150 »
- 122 »
- Le kilo
- 3
- 3
- 1
- Les
- » de potasse industriel...........
- » » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- » neige »
- » raffiné neige (de potasse)..
- » » masse...........
- ammoniac blanc pour piles ..
- 220
- Colle de
- k.
- »
- Acide
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière.
- Crème
- »
- a
- a
- 50
- a
- Emétique cristallisé .
- blanche Rousselot , marque Le kilo
- Gélatine
- Glycérine
- Arsenic
- d’argent cristallisé ou fondu
- Azotate
- cr C.
- Méthylène 90-(H. P).
- »
- de
- d’antimoine blanc
- »
- 180
- Oxyde
- “I •
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- . en sacs en sacs
- Nitrate Orpin . Oxyde
- 100
- 53
- 31
- en boules, sublimée. plomb ...
- pulvérisée ... en bâtons hexagonaux...
- en poudre....... soluble, paillettes,
- lourde industrielle légère..............
- Bichromate de soude français Bi-chromate de potasse .. ..
- de soude cristallisé, poudre.................. rouge (voir à Orpin)..
- O 2
- 10
- Le kilo
- 69 »
- Chromate jaune de potasse........ Cire végétale blanche du Japon (H P.)
- Iode ..........................
- Lessive caustique de potasse 36'
- “ Diamant ”........... demi-blanche Rousselot su perfine “ Or ”........
- ....................... poudre pour brins......
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris .,
- » de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- soude, de chaux 11 • potasse ... soude 30’.
- blanche pure
- » industrielle blonde claire extra
- » ordin.
- O o 99 Me
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.).
- to oo o a cete0c
- Cyanure blanc de potassium pur » rouge »
- Dextrine blonde citron.........
- » blanche........................
- Les
- Métabisulfite de potasse cristallisé .
- Aluu épuré..........
- » ordinaire..........
- » de chrome..........
- Arseniate de potasse
- On cote :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, 2e qualité.. 3e bonne .... 3e inférieure.
- Sisal, Yucatan.. .
- » brune ..... ................
- Hyposulfite de soude photographique.
- w
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Les acétique industriel 10 %..... »............................35 »... . azotique (voir acide nitrique) . muriatique 22- chimiq. pur ... »............................20,21 par 15 touries. nitrique 36' chimiquement pur.
- » 40* » oxalique .. phénique cristallisé 35 • » neige .... » liquide 97/98 ambré.
- phosphorique 60-....................
- sulfureux par 15 touries... sulfurique 53*............... 60- environ.. . 66*..........................»..........................
- 66- chimiq. pur au soufre.................... tartrique 1er blanc............
- Alcali volatil du gaz 22* » » 28/29-.
- Benzine cristallisable (H. P.) ..
- Bisulfite
- Borax raffiné eu cristaux.........
- » poudre......................-
- Carbonate de soude cristallisé. Carbure de calcium (H. P.).. . Caséine insoluble................. » solubilisée..................... Céresine blanche..................
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- Les 100 k. ... 40 »
- L’hecto .. 36 »
- ... 55 » Les 100 k.
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87 1?
- 13
- 49
- » jaune natur. orange ou rouge Chlorate de potasse cristaux .. .... » poudre.......... Chlorate de soude
- Chlorure
- de baryum cristallisé.. . . calcium fondu................ carbone (Tetra) chaux 105/110-. ... magnésium fondu.............. zinc 48 exempt de fer. 45- ordinaire.
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra.. » du Brésil (vessies). » de Russie Saliansky naturelle extra ..
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
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- 240 240 370 200 310 60 60
- Les 100
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind.
- 225 200 215 130 22 Le 29 33 43 12
- 7
- 29
- 125
- 125
- 120
- 215
- 107
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- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 160 » 100 k. 21 .. 21 . 24 » 23 » 23 » 80 , 70 „ 75 »
- de cuivre noir en poudre a’étain ........ de nickel vert » noir d’urane .
- . .. 185
- .. 506
- 4 5 ... 30 175à225 ... 62
- Ozokérite (H. P.) Panama (Quillay)
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
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- 19
- 20
- Permanganate de potasse...........
- Polysulfure de potassium. ........
- Potasse d’Amérique véritable...... ».................................imitation d’Amérique 66/70.
- » » 52/55 » » 45 *... » caustique 70/"5 plaques.... » perlasse ire qualité. » » ordinaire 75/80
- Soufre en canons...................
- » (fleur).......................
- Sulfate d’alumine épuré............
- » exempt de fer
- Sulfate de magnésie ............... » manganèse sec.................... » nickel ammoniacal (double).
- » » pur (simple).........
- » soude ..................... »...............................ziucexempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- 21
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- O
- O»
- 48
- 25
- Antilles
- 215 M
- 65
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- 6
- LË MONITEUR DE LA TEINTURE
- P N
- Jaune
- Rouge
- Brun
- On
- Honduras Tabasco. Haïti Cap Fort-Liberté Aquim....... St-Marc.....
- Gonaïves. . P.-de-Paix .
- Mtragoane..
- Saint Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe. . »...
- Cuba et StYago...
- Manzanille........
- ..................
- VeraCruz..........
- Tampico..........
- Porto-1 iata.....
- Haïti ............
- Jamaïque .........
- Batcel et P Cab ..
- Rio Hacha.........
- Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corinto......... .
- Amapala. ... 50 kil.
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.. .....
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal......
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- Sapan......50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco 50 k-
- Cachou
- luisant, en caisse.50
- cote :
- 110
- 20
- 115
- 30
- k.
- 45
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- Cochenille
- Ténériffe grise. Le 1,2 k.
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- Indigos
- 10
- 75
- 75
- 2
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- On cote :
- Bengale b. viol r. à surf
- Kurpah Madras.
- ord. et b. moy
- Guatemala beau à flor
- ordinaire a bon...
- Rocou
- kil
- 50
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- Albumine d’œufs.............
- Bois de Campêche............
- » réglisseSmyrne sort.
- » » Tortose... .
- Cachou brun............... Cannelle Chine.............
- » Ceylan.............
- Canefice en sortes ........
- » gravelées..........
- Cochenilles grises..........
- » Zacatille.................
- » noires ord.......
- » » extra......
- Coriandre..................
- Cumin Ma'te ...............
- » Grèce.....................
- Curcuma Bengale............
- » Madras....................
- » ..................
- Encens en sortes...........
- » larmes........... Essence Badiano.... Fenouil....................
- Fenugrec............ ......
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches.
- » de Chine.
- ................... Gingembre .... ... Girofles Zanzibar.. .. Tamarin Madras...
- » Pondichéry.
- Gommes :
- Arabiques.........
- Aden courante.....
- » supérieure..
- Sénégal bas fleuve .
- » Galam............
- Damar, Batavia .
- » Singapore ire
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine .........
- » mi-fine.................. Cerise A. C Graines jaunes Perse....... » moutarde...........de Sicile .
- » » Barri ..
- » » Bombay
- Indigo
- 4
- 2
- 2
- Le 1 2 k.
- 50
- 2
- 1
- 50
- 25
- 25
- 6 3
- 3
- 3
- 3 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- Bengale .. Java...... Kurpach.. Madras...
- Mannes en larmes
- Noix
- O e-
- 5°
- 0 375
- débris. ...
- Geracy . • muscade n‘ I
- » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine
- Amérique brune
- Bayonne
- PLAGE DE MARSEILLE
- drogueries et produits
- TINCTORIAUX
- E.
- in
- étoilé ... verts Malte Russie ... Levant., , Espagne .
- Rocou
- Safran
- blonde.
- blanche brune...
- blonde..
- blanche..
- Pér olat.........
- Valence en feuille
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes..........
- » follicules............
- Salsepareille couronne..
- » Tampico...
- Sel ammoniaque gris-..
- » blanc
- Styrax liquide
- 5
- 15
- 25
- M
- 70
- 125 260
- 35
- 50
- 2 3
- 2
- 45 100
- 65
- 50
- 45
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 160 130 115
- 120
- 70 125 165
- 32
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160
- 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- 5
- 4
- 3
- 40
- 28
- 29
- 35
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- 30
- 38
- 110
- 95
- 55
- 45
- 225
- 440
- 120
- 145
- 115
- 150
- 50
- 75
- 50
- 50
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 a 500 kil., marches........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux...............
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- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible ....... ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac......
- Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude..... » logé............................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en lûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des S+lins de Giraud........... .....
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- Sulfate
- soude de soude .. ..
- potasse. . . de magnésie,
- 120 k.
- en sacs de
- 100 kil.. marches.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif de carbone..................
- Sulfate d’ammoniaque 20 • d’azote anglais........................ • •
- Id. français.....................
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 2 ’ 29
- 38
- 8
- OC
- 10
- 22 180
- 160 24
- 48
- 10
- 11
- 36
- 36
- 32
- 32
- 50
- 56
- 50
- 50
- 56
- 50
- 25
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable', fr
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- 6.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté... extra résineux....... pur à l’huile d’olive.. extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien.
- Brun extra pur » augmenté
- Rosé.......
- Noir.........
- Blanc ou suif
- 62
- 55
- 56
- 80
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- ~Ienexervet AO8‘0Dr.O
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- À»
- 15 O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif.............. 52 54
- » mixte » 48 49
- » talqué Ire qualité................. 46 »
- » » 2e ........................ 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nautais.......... 5b 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits........................ 24 35
- Savons (à la batteuse) ........... 42 46 '
- Marbré bleu ou rosé................ 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
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- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on repond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos* lecteurs,
- ...................................... 34 36
- vert exportation.................... 32 36 |
- Brun................................ 36 40 :
- Noir................................ 36 40 |
- Mous en Barils
- Qualité extra....................... 41 42 |
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- des Tissus
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-
- 224 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commer-ciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à ia réglementation du travail,aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les com-missions du travail et comités de patronage.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
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- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants. — Teinture des chapeaux de laine rigides (suite et fin). — Notre service de contentieux. — Les retraites. — Draps militaires gris de campagne (suite). — Teinture des tissus au moyen de fibres de plantes. — Les lois ouvrières (suite). — 1 es transports. — Nécrologie. — Notre service d’assurances. — Jurisprudence. — Adjudications administaatives. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières.
- — Bibliographie. - Revue du marché. — Annonces.
- ployer pour la teinture dans des appareils mécaniques.
- Ptocédê de teinture
- On teint en bain très chaud contenant, suivant l’intensité de la nuance, 10—30 gr. de sulfate de soude crist. par litre. Lorsqu’on se sert d’eau calcaire pour la teinture, il convient d’y ajouter en outre I—2 0/0 d’acide acétique.
- Les quantités de colorant indiquées représentent la consommation effective ; les premiers bains doivent par conséquent être garnis plus fortement, suivant le volume du bain.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleu Isamine 8 B.
- Le Bleu Isamine 8 B. mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes, est une nouvelle marque de la série des Bleus Isamine et possède une nuance plus vive et plus verdâtre que l’ancienne marque 6 B.
- Au point de vue de la solidité, le Bleu Isamine 8 B se comporte comme les marques 6 B, B et R déjà connues et donne des teintes de tons francs et très vifs, mais sans solidité particulière à la lumière et au lavage.
- Le Bleu Isamine 8 B convient très bien pour la teinture du coton, filés et pièces coton mercerisé, aInsi que de la soie artificielle; on peut aussi l'em-
- TEINT U RE DES CHAPEAUX DE LAINE RIGIDES
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- Pour séparer complètement toutes les substances alcalines contenues dans les feutres, il faut les rincer parfaitement et les laisser ensuite bien égoutter. On en lave alors les bords et la calotte avec une brosse et de l’eau tiède, puis on les rince dans l’eau propre et on laisse égoutter. Si l’on rinçait dans de l’eau froide les substances alcalines contenues dans les feutres ne disparaîtraient pas au moment de l’égouttage.
- Ces substances alcalines se dissolvent d’elles-mêmes pendant le traitement dans le bain colorant bouillant. Ce dernier devient alcalin et peut influer sur la rigidité.
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-
-
-
- -E MONITEUR DE LA TEINTURE
- 226
- Quand on rince des feutres peu apprêtés, le bain de rinçage pour les bords doit avoir une force uniforme. Il ne faut immerger ces bords que pendant deux ou trois secondes, ne les refroidir qu’au moyen d’eau de température moyenne, puis recommencer l'opération trois ou quatre fois de suite.
- Par ce moyen on obtient la rigidité complète du feutre : un apprêt de 50° le clarifie alors et le fait paraître propre.
- Quand. au contraire, on rince des feutres dont les bords sont très apprêtés, il va de soi que la croûte extérieure d’apprêts apparaît de façon plus saillante. On est alors obligé d’aplanir cette croûte ua moyen d’une brosse, ce qui est un travail très ardu. Pour cela on coupe dans une planche assez large une demi-lune de iocm de largeur, puis on la fixe au bassin de rinçage et on plonge le bord du feutre pendant trois secondes dans la demi-lune de façon à pouvoir facilement en brosser le bord inférieur.
- Pendant que l’on fait tourner d’une main le feutre dans la demi-lune, de l’autre, on fait disparaître la croûte formée sur le feutre au moyen d’une brosse fréquemment plongée dans l’eau.
- On fait encore une courte immersion, on rince la calotte et on termine la préparation.
- Dès que la marchandise a été régulièrement débarrassée des matières alcalines, on peut la livrer à la teinturerie à l’état humide. Le feutre étant complètement humecté, on n’a pas besoin de procéder à cette opération préliminaire et on commence à teindre*
- Pour les chapeaux de dames et les chapeaux mous d'hommes, qui passent à la teinturerie à l’état sec, il faut au préalable leur faire subir un mouillage de plusieurs heures.
- Les différentes parties du feutre sont différemment empesées et, à l’état sec, les colorants n’y pénétreraient qu’irrégulièrement.
- Comme la rigidité a diminué par suite des réactions produites par les bains alcalins, il ne faut pas employer de colorants dont la préparation exige de l’alcali. L’emploi de colorants neutres provoque aussi la sortie de la laque et salit les surfaces. Pour
- obtenir la raideur, il faut un bain léger d’acide à une température de 85°.
- L’apparition de ces saletés ne se produit pas seulement pour les chapeaux mous, rendus rigides au moyen d’eau de laque neutralisée, mais encore pour les chapeaux rigides apprêtés au moyen d’essence de laque.
- Les colorants les plus appropriés à cette teinture des feutres rigides sont les colorants acidulés. La courte durée de cuisson exigée par ces derniers garantit la qualité du feutre. Il faut que dès le début le bain soit légèrement acidulé et l’on doit chercher à préserver le feutre de toute pression.
- Il ne faut pas, avant tout, mettre dans le bain trop de marchandise à la fois : cette dernière doit flotter librement à la surface. On remue ensuite régulièrement en évitant les chocs et les pressions.
- Il peut se produire, à la teinture à l’état rigide, des cassures et des fêlures, et on doit employer tous les moyens pour empêcher ces apparitions désagréables. Ces fêlures apparaissent surtout dans les qualités fines, parce quelles exigent du feutre très léger et peu épais. Ces feutres ne compriment plus facilement que les matières plus grossières et les fêlures sont dans ce cas bien plus accentuées.
- La nuance désirée aussitôt obtenue, il faut souffler le feutre autant que possible lisse et sans plis et le refroidir dans l’eau froide. On évite ainsi un décatissage à chaud. On doit éviter aussi pendant la teinture et le refroidissement de pousser les feutres, au moyen de la palette, contre les parois du bassin.
- La laque qui se trouve dans les feutres devient liquide par suite du traitement au bain chaud et à la moindre pression, elle sort du feutre et en salit la surface.
- Des traces de pressions apparaissent aussi si l’on saisit le feutre à l’état chaud ; il faut donc le saisir simplement par les bords pour le souffler et le refroidir.
- Dès que le chapeau est dans l’eau froide, la rigidité première reparaît et ne diminuera plus. Quant aux traces de pressions, on les fait disparaître au moyen d’une brosse dure plongée dans l’eau bouil-
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- Le Moniteur
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- lante : c’est une des opérations les plus pénibles de la fabrication des chapeaux.
- Lorsque l’eau absorbée par le feutre a été convenablement égouttée, on fait sécher le tout rapidement, la marchandise est alors apte à un autre traitement.
- (Traduit de Deutsche Farder Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journalà toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation).
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l'affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les docu-ments les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LES RETRAITES
- Depuis le 3 juillet est entrée dans le domaine de l’application la loi sur les retraites ouvrières.
- Etant donnée l’hostilité imprévue de ceux qui sont appelés à en bénéficier, — et qui, d’après les déclarations officielles, ne sont qu’au nombre de 1.200.000, alors qu’ils devraient être 11 millions (soit un déchet de 10.800.000), — ceux qui ont un rôle à jouer dans la mise en œuvre de cette loi se demandent ce qu’ils ont à faire, au juste. Et leurs appréhensions sont d’autant plus justifiées que, lors des récentes discussions qui ont eu lieu à propos des articles 3 et 23, on a eu ce spectacle étrange d’une loi à peine votée, dont l’interprétation était contestée, sur l’un des points les plus importants, pat ceux-là mêmes qui l’avaient adoptée. Deux opinions contradictoires se trouvaient en présence. Et le sens exact de la loi étant ainsi officiellement reconnu douteux par ses auteurs, comment diable le public, les intéressés, pourraient-ils s’y retrouver !
- Il est donc nécessaire et urgent de leur indiquer le plus clairement possible ce qu’ils ont à faire depuis le 3 juillet et de leur éviter toute erreur.
- C’est ce que je vais faire ici.
- La loi nouvelle intéresse à la fois, bien que de façons différentes, deux catégories de gens : les salariés ét les salariants (pour parler le vilain jargon du jour).
- A cette heure, assez d’explications ont été fournies de toutes parts pour que tous ceux qui sont assujettis à la loi du 5 avril 1910 (comme salariés), le sachent, — et pour que ceux qui les emploient (à titre de salariants) en soient de même avertis.
- Du reste, la résistance à la loi vient exclusivement des assujettis; et, à ma connaissance, l’on n’a pas signalé pareil mauvais vouloir du côté des employeurs, dont le rôle pourtant se borne à payer, sans rien avoir à toucher.
- Cette résistance des assujettis n’a pas pour seul résultat fâcheux de les priver des avantages qu’elle avait pour but de leur assurer, elle crée, en outre, une situation délicate pour les employeurs.
- I Pour les assujettis qui se sont conformés à la loi
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- et se sont fait inscrire, — rien de plus simple. Chacun accomplira les formalités prévues : l’assujetti présentera, à chaque paye, sa carte d’identité ; l’employeur y collera le timbre (rouge) représentant la faible retenue sur le salaire (3, 2 ou 1 centime et demi, par journée de travail) et le timbre (vert) représentant son versement à lui, égal à celui de l’assujetti.
- Mais quand l’ouvrier, l'employé, le domestique, etc., V assujetti, comme l’appelle la loi, n’aura, au contraire, pas voulu se faire inscrire, 11’aura pas sa carte, que devra faire le patron ?
- Dans ce cas, le patron devra-t-il se borner à constater que tel assujetti n’est pas en règle avec la loi, purement et simplement? Ou bien devra-t-il, lors de la paye, retenir à l’ouvrier, malgré lui, le montant de la retenue prescrite par la loi? Devra-t-il enfin user de la faculté que lui laisse l’article 23, en versant au greffe de la justice de paix (dans les formes indiquées par le décret du 25 mars 1911) le montant du versement patronal équivalent à celui de l’ouvrier, que la loi impose, - ou ne rien faire du tout sur ce point ?
- Telles sont les graves questions qui se posent.
- * *
- Après examen impartial des textes et mûre réflexion , voici ce que je conseille aux intéressés, sans la moindre hésitation.
- J'estime que les patrons doivent se prêter sans arrière-pensée, malgré les charges qu’elle leur impose, à l’application de la loi. Mais ils n’ont pas à faire de pression sur leurs salariés pour que ces derniers acceptent, eux aussi, cette loi sociale faite pour eux. En se lançant dans cette propagande, ils risqueraient d’être mal compris et de soulever bien inutilement des hostilités ou des conflits.
- Qu’ils se bornent donc à se conformer au rôle que la loi leur assigne et que l’article 23 a fixé en termes précis, en disant : « L’employeur ou l’assuré « par la faute duquel l’apposition des timbres « prescrits par la présente loi n’aura pu avoir lieu, ! « sera passible d’une amende, etc. » Et : l’em-« ployeur qui a été dans Vimpossibilité d'apposer « le timbre prescrit pourra se libérer de la somme
- « à sa charge en la versant à la fin de chaque mois, « directement ou par la poste, au greffier de la jus-« tice de paix, etc. »
- Il résulte de là que si l’apposition des timbres ne peut être faite parce que l’assujetti ne s’est pas fait inscrire et ne peut présenter sa carte d’identité, c’est par sa farde à lui que les timbres ne peuvent être apposés et la loi appliquée. Lui seul encourt l’amende prévue par l’article 23. Et l’employeur, n’ayant commis aucune faute, ne saurait encourir aucune amende. Ce point est incontestable.
- Le patron n’apposera donc pas les timbres, parce qu’on ne lui présente pas la carte destinée à les recevoir.
- Mars devra-t-il retenir à l'ouvrier, malgré lui, le montant de la retenue qui devait être faite sur le salaire? Certainement non puisque c’est par la faute de l’asujetti que ce versement ne peut avoir lieu, c’est à ce dernier seul qu’incombe la responsabilité. L’employeur n’a rien à retenir, rien à faire. On ne lui peut rien. En agissant autrement, il risquerait de soulever un grave conflit avec son personnel.
- Devra-t-il user de la faculté que lui donne l'article 23, en versant au greffe de la justice de paix le montant du versement patronal qu’il n’a pu effectuer faute de présentation de carte par le salarié? Te réponds, qu’étant donnée la situation créée par la résistance quasi-générale des intéressés, il fera sagement de ne pas agir ainsi.
- Le versement au greffe ne lui est pas imposé, on lui en laisse seulement la faculté. Si donc il n’y c pas recours, personne ne peut le lui reprocher. Ce qui pourrait arriver tout au plus, c’est que les tribunaux, étant appelés à trancher ce cas, le reconnaissent débiteur de ses versements patronaux non effectués, — comme l’ouvrier du montant de ses retenues non prélevées. A noter qu’en cette hypothèse, la prescription est de 5 ans. (Article 2277 du Code civil.)
- La consignation de ces sommes au greffe aurait un danger grave, très grave, contre lequel on ne saurait trop mettre en garde les employeurs. C’est celui-ci. Le décret du 25 mars 1911, en son article
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- 170, indique les formalités de cette consignation. Il prescrit que les versements ainsi effectués au greffe « sont accompagnés d’une déclaration de versement mentionnant les dates auxquelles a eu lieu l'emploi de salariés dépourvus de cartes, qui motive ce versement, les noms et prénoms de ces salariés, s’ils sont connus, et toutes les indications utiles pour constater leur identité. » Le décret oblige en outre le greffier à adresser ces renseignements au préfet, qui lui même doit les transmettre, « avec toutes les indications utiles », au ministre du Travail. Ce qui revient à dire qu’en opérant ce versement au greffe, avec les formalités énoncées, le patron serait amené indirectement à commettre ce vilain acte de dénoncer ceux de ses salariés réfractaires à la loi et comme tels passibles, comme on l’a vu plus haut, de poursuites et d’amendes ! Il deviendrait dénonciateur. Vraiment il ne peut se prêter à ce rôle. Qu’il s’en garde absolument. •
- D’où je conclus que, la loi étant ce qu’elle est, lorsque Vassujetti n’aura pas présenté sa carte, à partir du 3 juillet dernier, V employeur mis ainsi dans l’impossibilité d’apposer les timbres, devra: 1° ne pas effectuer la retenue sur la paye, malgré l’assujetti; 2° ne pas user de la faculté que lui donne l’article 23 de faire ses propres versements au greffe; 3° rester dans l’expectative absolue, — les législa-teurs eux-mêmes n’étant pas fixés.
- Tant pis pour les assujettis qui n’auront pas voulu comprendre les avantages que leur donne la loi dès à présent, avantages qui fatalement seront élargis d’ici peu.
- Léon Sentupéry.
- DRAPS MILITAIRES GRIS DE CAMPAGNE0 (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- « On y manœuvre la laine pendant 3/4 d’heure et on la lave comme d’habitude. On réalise ainsi un gris absolument solide à la lumière, aux alcalis, etc. Si l’on se sert de cette laine grise comme mé-lange, il est facile de comprendre qu’une coloration
- (1) B'œrber Zeitunc], de Lehne, avri, mai et juin 1911.
- composée de 50 0/0 d’une nuance qui ne change pas doit être beaucoup plus résistante à la lumière et à l’usage que les préparations employées jusqu’ici., Une partie des échantillons d’essai a été exposée comme d’habitude, l’autre a été soumise en plein air à l’action du vent et des intempéries de l’atmosphère. On peut voir par ces échantillons que les draps gris pour pantalons et tuniques de l’Administration sont après 4 semaines d’exposition passablement décolorés, tandis que ceux fabriqués par ce nouveau procédé sont bien moins influencés.
- L'Administration militaire allemande s’est oc-cupée de l’adoption des nouveaux procédés ; toutefois, elle ne pouvait encore opérer aucune modification, parce que sans doute il était impossible de changer d’un instant à l’autre les anciennes prescriptions. Par contre, ce nouveau procédé a été adopté généralement en Italie, où, il y a un an et demi, on a dû également se préoccuper du nouvel habillement et les uniformes italiens qui sont aussi gris de campagne et analogues aux uniformes allemands ont été fabriqués par notre procédé. L’essai à la lumière a. démontré que les draps italiens sont notablement plus solides à la lumière que les draps allemands fabriqués actuellement.
- Aux objections de M. Kertefz, M le Dr Flick répond de la façon suivante : « J’admets volontiers avec M. Kertefz qu’une polémique sur la valeur de l’un ou de l’autre procédé est sans but en ce moment, car dans peu de temps les autorités compétentes auront prononcé leur jugement sur la question. Cependant, il est un point sur lequel je ne puis laisser sans réplique les assertions deM. Kertefz. La comparaison entre le dommage que subit la fibre de la laine par les sels de chrome, d’une part, et de l’autre, par la lessive de soude, n’est pas tout à fait exacte au point de vue pratique. Je crois qu’en disant que chaque teinturier connaît le mauvais effet que produit sur la lessive cette cuisson prolongée que demandent les sels de chrome, avec une addition d’acide, je n’ai rien exagéré. Ce fait a été assez souvent signalé dans la littérature spéciale pour que je n’aie pas besoin d’en dire davantage.
- D’un autre côté, l’attaque de la laine par la les-
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- sive de soude est tout aussi connue du praticien, mais M. Kertefz semble ne pas tenir compte de ce que, dans l’usage des nouvelles couleurs cuvées, premièrement, on n’emploie comme alcali, dans la cuve elle-même, que de l’ammoniaque et en second lieu, que la lessive de soude servant au montage de la cuve, c’est-à-dire à la réduction de la matière colorante, n’est appliquée que dans la mesure la plus parcimonieusement calculée et qu’on n’en emploie que strictement ce qu’il faut, d’abord pour neutraliser le bi-sulfate, puis pour maintenir en dissolution la combinaison leuko. On ne peut nier, il est vrai, qu’une petite quantité de lessive ne soit introduite en même temps dans le bain de teinture. Cette quantité, cependant, au moins pour des colorations de tons moyens, est si insignifiante qu’on ne peut admettre qu’il en résulte une attaque de la fibre de la laine, surtout si l’on veut bien remarquer que, contrairement à ce qui a lieu avec les couleurs à mordants qui demandent une cuisson prolongée, les matières colorantes cuvées ne sont appliquées sur la laine qu’à la température relativement basse de 50 à 55° C. et pendant un temps notablement plus court.
- Enfin, pour épuiser la question, il nous reste à citer les observations que M. Gavard publie toujours dans le Farber Zeittmg, sous le titre de gris de campagne et couleurs cuvées.
- (A suivre.)
- TEINTURE DES TISSUS au moyen de fibres de plantes
- On imprègne le tissu d’un colorant contenant au kilo environ 30 grammes d’un produit intermédiaire composé d'Isatin et d'oxythionaphte. Pour épaissir la gomme anglaise se recommande
- Après le séchage, on rince le tissu dans une dissolution de soude. De cette façon on obtient un échantillon rouge sur fond blanc.
- La composition du produit intermédiaire employé se fait comme suit :
- On fait bouillir dans 60 litres d’alcool 7 kgs 5
- d’Isatin et 7 kgs 5 d'Oxythionaphte, jusqu’à ce qu’on obtienneu ne solution.
- On laisse ensuite refroidir, on clarifie et on sèche.
- Le nouveau produit devient alors une poudre cristalline de couleur orange, insoluble dans l’eau froide et légèrement soluble dans l’eau bouillante et le vinaigre en ébullition.
- La vaporisation des autres produits obtenus par l’action de l'oxythionaphte et de ses dérivés sur l'aldehyde et le dicétone, s’obtient comme précédemment.
- LES LOIS OUVRIÈRES
- 2e décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes
- (Suite — Voir nos précédents n iméros.)
- Art. 33. — Aureçu de la déclaration visée à l’article précédent, la Société appose, avec son cachet, sur la carte annuelle de l’assuré, une mention datée et signée du président ou de son délégué, par laquelle elle déclare se eharger de l’encaissement des versements de l’assuré pendant le trimestre courant et le trimestre suivant de l’année de validité de la carte.
- Lorsqu’il s’agit d’un assuré obligatoire, cette mention emporte, pour l’employeur, pendant le délai fixé au paragraphe Ier du présent article, décharge du prélèvement à opérer sur le salaire en vertu de l’article 3, paragraphe 1er, de la loi du 5 avril 1910.
- Art. 34. — La carte annuelle de l’assuré obligatoire doit être ensuite produite à la Société dans la dernière quinzaine de la période déterminée à l’article 33 ci-dessus et de chacun des trimestres suivants de l’année de validité de la carte, à défaut d’intervalles plus rapprochés indiqués dans le règlement intérieur.
- A chaque production de la carte, la Société provoque de la part de l’assuré le versement nécessaire pour former avec les versements antérieurs un total au moins égal à celui des contributions patronales obligatoires constatées sur la carte.
- Quand ce versement a été effectué, la carte reçoit une mention nouvelle semblable à celle que prescrit l’article 3 du présent décret et ayant les mêmes effets pendant le trimestre suivant.
- Art. 35. — Chaque versement fait à la Société par un assuré obligatoire ou facultatif est constaté par l’apposition immédiate sur la carte de l’assuré de
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- timbres mobiles représentant le montant du versement.
- En outre, dans le cas de payement d’avance d’un versement obligatoire, la carte reçoit une mention indiquant le montant de la somme versée d’avance.
- La Société tient un compte des versements faits par chaque assuré.
- Art. 36.— Les Sociétés collectrices sont placées, pour les opérations d’encaissement effectuées par application de l’article 3, paragraphe 5, de la loi du 5 avril 1910, sous le contrôle des receveurs des finances et, dans le département de la Seine, du receveur central des finances.
- Elles sont également soumises, poul les mêmes opérations, aux vérifications de l’inspection générale des finances.
- Le contrôle et les vérifications s’exercent au siège de la Société.
- Il peut être procédé à l’appel, total ou partiel, des cartes des assurés, si l’agent de contrôle ou de vérification juge cette mesure indispensable.
- Art. 37. —Les trésoriers des Sociétés collectrices ont tenus de communiquer, sans déplacement, tant aux receveurs des finances qu’aux inspecteurs des finances, tous les documents relatifs aux opérations d’encaissement effectuées par application de l’article 3, paragraphe 5, de la loi du 5 avril 1910.
- Art. 38. — Les receveurs des finances et le receveur central des finances de la Seine ainsi que les inspecteurs des finances doivent, lors de leurs opérations sur place et immédiatement avant d’y procéder, en donner avis au président de la Société, afin qu’il puisse y assister ou s’y faire représenter. Ils communiquent leurs observations au trésorier et au président et envoient, avec les réponses de ces derniers, le dossier au ministre des Finances qui le transmet au ministre du Travail et se concerte avec lui sur la suite à y donner.
- Art. 39.— Des arrêtés concertés entre le ministre des Finances et le ministre du Travail détermineront les règles de détail relatives à la comptabilité et au contrôle.
- Art. 40. — L’admission d’une Société collectrice à se charger de l’encaissement des versements de ses adhérents peut être retirée pour irrégularités commises dans le service de l’encaissement et, notamment, pour négligence dans le recouvrement des versements obligatoires.
- La Société doit être préalablement mise en demeure par le ministre du Travail de produire ses observations sur les motifs invoqués à l’appui du retrait d’admission.
- Un délai lui est imparti par la mise en demeure pour régulariser sa situation. Si, à l’expiration de ce délai, la Société n’a pas procédé à cette régularisation, le retrait de l’admission est prononcé par
- les ministres du Travail et des Finances, après avis de la section permanente du Conseil supérieur des retraites ouvrières.
- La Société qui a été l’objet d’une mesure de cette nature ne peut être admise de nouveau à se charger de l’encaissement des versements qu'après un délai’ minimum de trois ans.
- Art. 41. — Les dispositions du présent chapitre sont applicables aux caisses de retraites de syndicats professionnels ouvriers ou mixtes qui veulent être admises à user de la faculté prévue par l'ar-tiçle 3, paragraphe 5, de la loi du 5 avril 1910.
- Chapitre II
- Caisses d'épargne
- Art. 42. — Toute caisse d’épargne ordinaire qui veut être admise à user de la faculté prévue par l’article 3, paragraphe 5, de la loi du 5 avril 1910, adresse au préfet du département dans lequel elle a son siège une demande signée par son président.
- Cette demande est accompagnée :
- 1° D’un extrait de la délibération du Conseil des directeurs, par laquelle la caisse d’épargne a déclaré vouloir se charger de l’encaissement des versements obligatoires ou facultatifs de ceux des titulaires de ses livrets qui le demanderaient ;
- 2° Des statuts de la caisse d’épargne ;
- 3° Du règlement intérieur adopté par le Conseil des directeurs pour le service de l’encaissement ;
- 40 Des comptes des trois dernières années ;
- Art. 43. —Les dispositions des trois derniers paragraphes de l’article 31 et celles des articles 32, 33, 34, 35 et 40 du présent décret sont applicables aux caisses d’épargne ordinaires admises à user de la faculté prévue par l’article 3, paragraphe 5, de la loi du 5 avril 1910.
- Art. 44. — Les caisses d’épargne collectrices restent soumises aux règles générales de comptabilité et de contrôle qui les régissent.
- Art. 45. — Si la caisse nationale d’épargne postale entend user de la faculté qui lui a été reconnue par l’article 39 de la loi du 5 avril 1910, les dispositions des articles 32, 33, 34 et 35 du présent décret lui seront applicables, sous la réserve que la déclaration de l’assuré prévue à l’article 32 sera faite au receveur du bureau de poste où l’assuré désirera opérer scs versements et que la mention prévue à l’article 33 sera datée et signée par ce receveur.
- Des arrêtés concertés entre les ministres des Postes et Télégraphes, du Travail et des Finances détermineront les règles de détail relatives à la comptabilité et au contrôle qui seront nécessaires pour l’application du présent décret à la caisse nationale d’épargne postale.
- Art. 46. —- L’assuré qui a déclaré vouloir faire ses versements soit à la caisse nationale d’épargne,
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- soit à une caisse d’épargne ordinaire admise à effectuer les encaissements, peut demander par écrit que tout ou partie des fonds figurant à son livret soit employé par la caisse à ces versements.
- TITRE IV
- Caisses d’assurance
- Chapitre Ier
- Sociétés et Unions de Sociétés de Secours mutuels; caisses de retraites de Syndicats professionnels
- Art. 47. — Toute Société ou Union de Sociétés de Secours mutuels fonctionnant dans les conditions de la loi du 1er avril 1898, qui sollicite l’agrément prévu à l’article 17 de la loi du 5 avril 1910, adresse au préfet du département dans lequel elle a son siège une demande signée par son président.
- Cette demande est accompagnée :
- 1° D’un extrait de la délibération de l’Assemblée générale par laquelle la Société ou l’Union de Sociétés s’est engagée à assurer directement pour ses sociétaires les retraites prévues par la loi du 5 avril 1910 et à leur payer, sous sa responsabilité, les arrérages de l’allocation viagère et de la bonification de l’Etat en même temps que ceux de la retraite ;
- 2° Des statuts de la Société ;
- 3° Du règlement intérieur adopté par l’Assemblée générale pour le service des retraites ;
- 4° Des comptes des trois dernières années ;
- 5° D’une liste certifiée par le président et par le trésorier, contenant les noms, prénoms et adresses de ceux des sociétaires qui, placés sous le régime des articles 1er ou 36 de la loi du 5 avril 1910, demandent l’ouverture à la Société de leur compte individuel.
- Le nombre des sociétaires portés sur cette liste ne peut être inférieur à 2.000.
- Il est remis à la Société un récépissé de la demande et des pièces annexes, indiquant la date de leur arrivée à la préfecture.
- Le préfet transmet sans retard le dossier avec ses observations au ministre du Travail.
- Art. 48. — Il est statué sur la demande dans les trois mois à partir de la date de son arrivée à la préfecture, soit par un décret rendu sur la proposition du ministre du Travail et du ministre des Finances dans le cas où l’agrément est accordé, soit, en cas de refus, par une décision concertée entre les deux ministres. Cette décision doit être motivée.
- Si, à l’expiration du délai de trois mois,la Société n’a pas reçu notification du décret ou de la décision ! ci-dessus prévus, sa demande est considérée comme J rejetée.
- Art. 49. — La Société de Secours mutuels agréée est tenue d’établir une comptabilité spéciale, décrivant les opérations du service des retraites prévues par la loi du 5 avril 1910, à l’exclusion des frais d’administration.
- Le montant des allocations reçues en conformité de l’article 12 de ladite loi ne figure que pour ordre dans cette comptabilité.
- Art. 50. — Les recettes en espèces donnent lieu à la délivrance de quittances extraites d’un registre à souche.
- Les pièces justificatives des dépenses sont conservées au siège de la Société.
- Toutes les opérations sont inscrites chaque jour sur un registre spécial. En fin de quinzaine, elles font l’objet d’un dépouillement par nature de recettes et de dépenses.
- En fin de trimestre, le trésorier de la Société établit un relevé général faisant ressortir, par nature de recettes et de dépenses, le total des opérations du service des retraites prévues par la loi du 5 avril 1910. Ce relevé est envoyé au receveur des finances de l’arrondissement ou, dans le département de la Seine, au receveur central des finances, après avoir été visé par le président de la Société.
- Art. 51. — Un compte individuel est ouvert à chaque sociétaire qui a choisi la Société comme établissement assureur.
- Doivent être inscrits sur ce compte, chaque année, au moment de l’arrivée à la Société de la carte annuelle, les versements de l’assuré et, s’il y a lieu, les contributions des employeurs et les majorations prévues à l’article 36 de la loi du 5 avril 1910.
- Art. 52. — Des instructions concertées entre le ministre des Finances et le ministre du Travail détermineront les règles de détail relatives à la comptabilité.
- (A suivre.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de | fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulè-| vent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et 1 pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CO CO GM
- de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire' valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. yo centi-mes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix Suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres | sés à la Société des Publications industrielles, 20, • rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse La brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soient intervenus d’intéressantsjugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture ; l’emballage de la marchandise ; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport ; remboursements ; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transpor-
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-
-
-
- H 0 ©?
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- teur; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise: droit d’action contre le chemin de fer; responsa-bilité collective des chemins de fer; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison ; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de to fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- NÉCROLOGIE
- Nous avons appris avec peine le récent décès de M. H. Schirp, l’important constructeur de machines et directeur des ateliers de construction de Vohwin-kel Elberfeld (Allemagne).
- Nous adressons à ses fils Paul et Fritz, qui continuent l’exploitation de cette firme, l’expression de nos respectueuses condoléances.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d^ A ssurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- JURISPRUDENCE
- CORRESPONDANCE
- M. V. M., à Vire. — D’après vos explications la demande du voisin paraît juetifiée. Mais c’est une question d’appréciation suivant les circonstances.
- M. M. D.y à Lyon. — Le Conseil départemental d’hygiène doit être consulté sur les demandes d’autorisation des établissements dangereux, incommodes ou insalubres
- M. S. P., à Nantes. — L’employé d’une maison qui, après l’avoir quittée, s’établit à son compte pour exercer une industrie similaire peut prendre le titre d’ancien employé de la maison.
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- AVIS D’ADJUDICATION
- 9 août. — Finistère. — Marine à Brest. — Matières colorantes pour différents services (18 mois). Caut. 545. Maximum 25 % en plus.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Millau. — Société en nom collectif Bousquet frères, teinturerie en peaux, rue du Pont-Lerouge.— Durée dans. — Cap. 1000 fr.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 tr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
- CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-MÉDITERRANÉE
- Fête de l’Assomption
- À l’occasion de la Fête de l’Assomption, les coupons de retour des billets d’aller et retour, délivrés à partir du 1 août 1911, seront valables jusqu’aux derniers trains de 8 journée du 21 août, étant entendu que les billets quiauron une validité plus longue conserveront cette validité.
- La même mesure s’étend aux billets d’aller et retour collectifs délivrés aux familles d’au moins quatre personnes-
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-
-
-
- 4 TABLEAU COMPABATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES I Pendant les six premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- IMPORTATIONS Quantités ! livrées à la consommation • EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1911 1910 1 1909 1911 1910 1909
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil » — — Haïti » - — Guatemala.. » — — Autres pays. » Totaux .... » Bois de -teinture moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. Curcuma en racine » — en poudre » Quercitron. » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non.. » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues Libidibi et autres gousses tinctoriales.... « Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal...... » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse. » Roccu préparé » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois de teint, et d’autres espèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer * Bleu de Prusse... - „ Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence J et à l’huile mélangées « * Ocres broyées ou autrement préparées... » f Verts ae Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes » I Verts de montagne,de Brunswick et simil, » I Talc pulvérisé » ) Couleurs non dénommées » 2.872 10.612 532 H. 883 28.899 447 1.470 18 581 1.017 29.456 36.056 23.538 18.820 607 187 8.035 1 910 496 17 831 307 31 1.283 779 8.362 457 492 78 7.877 7.531 70 712 18.113 5.193 2 229 ' 17 583 1 823 3.810 25.445 223 1.761 Îl 366 539 21 077 18.336 20.755 17.261 1.118 202 7.822 1 141 525 15.956 989 39 1 304 1.075 6.832 403 5C9 178 7.273 5.777 87 637 13.216 17.177 1.711 12.723 1.550 5.256 21 240 321 2.213 4.683 2.018 15 995 17.965 18.056 12.128 1.233 315 5.505 2 523 813 12.168 613 47 1 158 1 712 6.319 572 461 116 6.638 3.556 70 514 12.666 Bois de teinture en bûches, 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine » — en poudre. » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non « Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles....» » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières con-cassées ou moulues ...» » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille. » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint.et d autres espèces: » Autres Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres - » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs. » — fins » Vernis à l’alcool ... » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes -... » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 138 77 55 242 113 154 115.418 189 250 117 219 392 1.012 218 697 257 380 88 142 27 4 755 3.643 7.107 695 4.851 21 061 367 5 340 11 417 536 1 13 496 10.751 178.436 127 32 48.650 4.153 179 56 15 297 132 373 100.582 252 164 223 145 1 121 1 116 235 329 236 539 95 13 40 10 520 10.861 11.757 2.003 27.935 63.076 427 4 1.536 10.162 426 11 20 540 10 350 197.377 200 22 40.400 2.493 344 48 17 438 6 771 122.042 104 63 440 238 2 553 1.259 466 155 134 397 189 186 20 7.601 9.142 13.994 2.541 20 484 53.762 29 1 1.288 8.878 446 4 20 621 10.536 170.320 230 53 26 396 2.616
- p.235 - vue 244/400
-
-
-
- 236
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse ........
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- Colle de
- Les
- Acide acétique industriel 40 %.......
- »
- £
- a
- »
- » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique 22’ chimiq. pur ..
- » 20,21 par 15 touries
- nitrique 36 chimiquement pur » 40’ »
- oxalique .................... phénique cristallisé 35 ’....
- » neige........... ...
- » liquide 97/98 ambré
- phosphorique 60-....,........
- » 45-....... . .
- sulfureux par 15 touries sulfurique 53-.. ...... ....
- » 60- environ.......
- » 66’ » . ...
- 66’ chimiq. pur...
- » au soufre........... tartrique 1er blanc. .......
- 100
- 53
- 31
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- k.
- s
- a
- 50
- Crème
- Alcali volatil du gaz 22-....
- » » 28/29 •
- Alun épuré.................
- » ordinaire................
- » de chrome.............:..
- Arseniate de potasse ... .
- Arsenic
- »
- de soude cristallisé poudre.................
- rouge (voir à Orpin),
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 50
- a
- 50
- 50
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fondu
- » »
- Le kilo
- 9 »
- Benzine cristallisable (H. P.) .
- lourde industrielle, légère ..............
- Bichromate de soude français Bi-chromate de potasse......
- Les 100 k. ... 40 »
- L’hecto .. 36 »
- ... 55 » Les 100 k.
- Bisulfite
- soude, de chaux 11 • potasse... soude 30'.
- » 35".
- Borax raffiné en cristaux.......
- » poudre.......................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H. P.).. Caséine insoluble...............
- » solubilisée.............. ... Cérésine blanche...........
- 180
- n jaune natur. orange ou rouge Chlorate de potasse cristaux.......
- » poudre..........
- Chlorate Chlorure
- de soude.................
- de baryum cristallisé... calcium fondu.... .. carbone (Tetra).......... chaux 105/110-........... magnésium fondu..... zinc 48 exempt de fer
- » 45* ordinaire ...,
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra..
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 150 »
- 122 »
- Le kilo
- 5
- 7
- 13
- 50
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière.
- » en poudre.........
- » soluble, paillettes
- Cyanure blanc de potassium pur.
- » rouge »
- Dextrine blonde citron...........
- » blanche........................
- 240
- 240
- 370
- 200
- 310
- 60
- 60
- » k.
- »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Emétique cristallisé .
- Les 100 k.
- ... 220 »
- Gélatine
- blanche Rousselot, marque “ Diamant ” . . . ...... demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”........ ,
- ........................ poudre pour bains.......
- Glycérine
- blanche pure
- blonde
- industrielle claire extra ordin.
- Le kilo
- 4
- 3
- 3
- 80
- 70
- 35
- 25
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (H.P.) » » » 50/52’
- (H.P.)
- Permanganate de potasse... Polysulfure de potassium. ... Potasse d’Amérique véritable
- »
- imitation d’Amérique 66/70. a) 52/55
- » 45 -...
- caustique 70/75 plaques....
- perlasse ire qualité........
- , » ordinaire 75/80...
- rose factice 90/92 -...
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- a
- neige »
- raffiné neige (de potasse).
- » masse...................
- ammoniac blanc pour piles » gris en pains ..
- de soude Solvay 90/92
- Silicate
- de soude »
- 65/70....
- 75,80... .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45-...
- 90
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 50
- 50
- 50
- 50
- Les 30-.. 28 .. 28*.. 28* .
- ICO k
- » brune ......................
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode bi-sublimé............ ..,.
- Lessive caustique de potasse 36-
- » de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- 40-...
- 36-. .
- 500....
- Les
- 273
- 225
- 200
- 215
- 130
- 22 Le
- 29
- 33
- 43
- 12
- 42
- k.
- »
- 50
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87 1?
- 13
- 49
- 50
- 50
- CH S
- *
- Métabisulfite de potasse cristallisé .
- Méthylène 90'(H. P).
- 100 k.
- 85 »
- L’hecto . . 100 »
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.).
- » pulvérisée
- » en bâtons hexagonaux...
- 100 k.
- 7
- 29 125 125 .120 215 107 112 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 50
- 50
- «
- 50
- 50
- Nitrate Orpin . Oxyde
- de
- en boules.. sublimée. . plomb ... <
- . en sacs en sacs
- »
- Oxyde
- 3
- d’antimoine blanc.
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris ..
- de cuivre noir en poudre, d’étain...................
- de nickel vert............
- » noir................
- d’urane...................
- Ozokérite (H P.)... anama (Quillay) ...
- 21 « .
- 21 .
- 24 »
- 23 »
- 23 »
- 80 »
- 70 »
- 75 »
- Le kilo
- ... 3 »
- ... 12 »
- ... 13 50
- Les 100 k.
- 185
- 500
- 4
- 5
- 30
- 50
- 25
- 175à225
- .... 62
- »
- » de potasse ip’sstriel..........
- » » pharmaceutique .
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- » 70/72 ...........
- » 60 62 plaquettes... .
- » 70/72................
- Sucre de lait en poudre...... .......
- Soufre en canons.....................
- » (fleur).........................
- Sulfate d’alumine épuré ............. » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel.......
- » manganèse sec......................
- » nickel ammoniacal (double).
- » » pur (simple).........
- » soude .. . .................
- » zinc exempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- Sulfure
- de sodium. . . potasse....... carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 19
- 8
- 58
- 85
- 95
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, conpe d’Espagne, 8 » à
- 2e qualité.. 3e bonne .. .
- 3e inférieure Sisal, Yucatan..
- 6 5C
- 50
- 50
- 25
- 75
- 25
- 50
- 25
- 9
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ?0 S
- » Honduras....... 7 50
- » Tabasco.............. 5 40
- » Haïti Cap....... 5 50
- » Fort-Liberté..». » »
- » Aquim................ 5 50
- » St-Marc.............. » »
- » Gonaïves........ » »
- » P.-de-Paix....... » »
- » Miragoane......... • . •
- » Saint-Domingo... 5 40
- » Martin, et Guadel. 5 »
- » Guadeloupe...... 5 »
- Jaune Cuba et St Yago... » »
- » Manzanille........ » »
- » Tuspan................ » »
- ” Vera Cruz . ........... » »
- ) Tampico................ » »
- » Porto-1 iata...... » »
- » Haï ............ . . » »
- » Jamaïque ............... » »
- » Baicel et P Cab .. » »
- » Rio Hacha.............. » »
- » Çarth. et Savan ... » »
- » Maracaïbo........ » »
- ’ Fustet...... 100 k. » » • Corinto.... . » »
- » Amapala. ...50 kiL » »
- Rouge Brésil Bahia. ... » »
- » Calliatour.. 100 k. » »
- » Lima........50 k. » »
- » Ste-Marthe........ » »
- » Brésillet......... » »
- » Sandal. ... 100 k. » »
- » Sapan . . ...50«. » »
- • Quebracho 100 k. 110 »
- ‘ Pernambuco 50 k 20 »
- 8 » 5 50
- 5 60
- » »
- 5 60
- » » » »
- » »
- » » 5 50
- 5 25 5 25
- » » » »
- » »
- )) » » »
- » » » »
- » )) )) »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » » » »
- » » » »
- » »
- » ))
- 115 »
- 30 »
- Albumine d’œufs............... 5 50
- Bois de Campêche............. 15 »
- » réglisseSmyrne sort. 25 »
- » » Tortose .... M »
- Cachou brun. ................ 70 »
- Cannelle Chine............ 125 »
- » Ceylan.................... 260 »
- Canefice en sortes...... 35 »
- » gravelées ................. 50 »
- Cochenilles grises............ 2 75
- » Zacatille................ 3 »
- » noires ord............... 2 20
- » » extra........ 3 »
- Coriandre................... 45 »
- Cumin Malte ............... 100 »
- » Grèce..................... 65 »
- Curcuma Bengale........... 50 »
- » Madras ........... 45 »
- » Cochin.......... 55 »
- Encens en sortes........... 70 »
- » larmes.................... 130 »
- Essence Badiano............. 13 »
- Fenouil.................... 70 »
- Fenugrec................. 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes......»
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- » o ordinaires 130 »
- » blanches........ 115 »
- » de Chine. ....... 120 »
- ............................ 70 »
- Gingembre.... .............. 125 »
- Girofles Zanzibar............165 »
- Tamarin Madras............... 32 »
- » Pondichéry............... » »
- Gommes :
- 6 »
- 30 »
- 90 » » » »
- 3 » » )) » » » »
- » » R
- » )) »
- » » » » » » » » » » M » » » » » » » »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique » »
- » sulfurique » »
- 20 degrés.......
- 36 » .......
- 40 » ________
- 66 » ........
- 50 » .......
- »
- » » )) » » »
- » » )) » » » »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k* 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténérife grise. Le 1/2 k, « 175 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil........ 10 75 14 »
- Indigos
- On cote : Le 1 2 k,
- Bengale b. viol r. à surf .. 4 » 6 »
- » ord. et b. moy. .. 2 50 3 75
- Kurpah ..............•..... 2 » 3 75
- Madras..................... 1 50 3 50
- Guatemala beau à flor...... 2 25 3 25
- » ordinaire à bon... 1 25 2 »
- Rocou Antilles .......... 1/2 kil. 0 32: 0 375
- Arabiques.. . ............ 100
- Aden courante............. . »
- » supérieure.. ............. »
- Sénégal bas fleuve........... 90
- » Galam ...... ... 90
- Damar, Batavia. ... .. 160
- » Singapore Ire. ..... 130
- » » cour. ... 120
- Sandaraque lav. supérieure.. 170
- » quai, bonne cour. 160
- Laque orange fine ...........250
- » mi-fine.............225
- Cerise A. C................. 210
- PLACE DE MARSEILLE
- PROGUERIES et PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé ......... 215 » » »
- » verts Malte.......... M » M »
- ” Russie............... 65 » » »
- » Levant ............ 60 » » »
- * Espagne............. 75 » » »
- Graines jaunes Perse. ........ 80
- v moutarde de Sicile . 80
- ! » » Barri . . 82
- f » » Bombay 65
- • Indigo Bengale........ 12
- j » Java.................. 6
- 1 » Kurpach............... 7
- » Madras....................... 4
- Mannes en larmes............... 8
- » débris.................. .. 5
- » Geracy ...................... 4
- Noix muscade n‘ 1.............. 5
- j » 2........... 4
- j » 3........... 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- Résine Amérique brune ... 28
- ! » » blonde.... 29
- 1 » » blanche... 35
- t » Bayonne b«une............. 28
- [ » » blonde. . . 30
- i » » blanche.... 38
- Rocou Pér olbt.»............ 110
- t Safran Valence en feuille.... 95
- : Sagou perlé.......... ..... 55
- ' Séné en sortes........... 45
- » follicules...............225
- Salsepareille couronne.....4 40
- » Tampico.................. 120
- Sel ammoniaque gris . . .. 145
- » blanc.. 115
- Styrax liquide .............. 150
- » » »
- 50 » » » » » »
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- 25 25 25
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- 15 » » »
- 9 »
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- 6 » 4 50
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- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. » soude » 120 k.
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- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.. marchés..................
- Id disponible......................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.......................
- Entrepôt...............»...........
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.......... Suif, de carbone................... Sulfate d’ammoniaque 20" d’azote anglais............................
- Id. français.......................
- 10 50
- 38 »
- 43 » 11 50
- 9 »
- 47 »
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- 16 50
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- 8 75 » »
- 8 »
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- 22 » 180 . 160 »
- 24 » 48 »
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- 46 » 5 50
- 36 »
- 36 »
- 32 25
- 32 50
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- SAVONS
- Cuits (unicolores)
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- » augmenté ....................... 55
- » extra résineux ................... 56 59
- » pur à l’huile d’olive............ 80 82
- Jaune extra résineux....... ........ 55 57
- Blanc exportation supérier ..... 56 57
- Jaune » ....... 56 57
- Vert à l’huile de pulpes............ 57 56
- » ou jaune tunisien................. 53 55
- Brun extra pur.............. .... 56 58
- » augmenté.......................... 52 54
- Rosé............................ . 54 J6
- Noir........................ . . 48 48
- Blanc ou suif...................... 68 7C
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- 2 3 00»
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Bleu
- »
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- pür pâle ou vit., mixte » o. talqué Ire qualité
- » 2e »
- Marbré bleu ou rose Dijon,
- »
- Selon qualités : Mi-cuits............... Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé..
- Nàutais
- Non-Cuits
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- -t ca © Ce — cr
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- Résineux . ....
- Vert exportation.
- Brun.............
- Noir............
- Mous en Barils
- Qualiie extra......................
- Qualités ordinaires.......... ....
- Savons durs en caisses ou sacs de
- 34
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- l’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
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- 2' Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
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- F
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 239
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- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di ôt du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane 1 (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- praps militaires gris de campagne (suite et fin). - L'imperméabili-sation des étoffes par l’acétate d’alumine. — Notre service de contentieux. — L’apprentissage et les machines. — Les lois ouvrières (suite). — Tarifs dé transports. — • es transports. — Notre service d'assurances. — Adjudications administaatives. — Ren-Seignements commerciaux. — Bibliographie. - Revue du marché. — Annonces.
- DRAPS MILITAIRES GRIS DE CAMPAGNE'"
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Les derniers articles sur ce sujet de MM. les octeurs Flick et A. Kertesz ont certainement in-Pressé un grand nombre de lecteurs de cette evue. Malheureusement, ces Messieurs n’ont sur-tout considéré la question qu’à leur point de vue de coloristes de deux grandes usines de matières co-rantes et, dans leurs deux articles, ils ne traitent W la vieille question matières colorantes cuvées °" matières colorantes au chrome. Qu’il me soit
- () Fermer Ziitung, de Lehne, avri, mai et juin 1911.
- permis, ici, d’examiner cette affaire, toujours importante, au point de vue de la pratique.
- Lorsqu’en 1906 la maison Kalle lança dans le commerce, pour la première fois, la nouvelle matière colorante cuvée de rouge de thioindigo, bientôt suivie par les matières colorantes Ciba de la Société pour l’industrie chimique, à Bâle, on s’en promit d’heureux résultats dans le cercle des teinturiers en laine.
- Mais le prix de ces couleurs produisit bientôt une grande déception, car il n’était nullement en rapport avec les tarifs de façon actuels ; et les prix de revient des fabricants de draps militaires ne cadrent pas davantage avec des procédés de teinture aussi chers. Les couleurs Helindon, de Hœchst, aussi bien que les matières colorantes thïo de Kalle, sont également d’un prix trop élevé pour un emploi général dans la teinture des laines, surtout pour les tons foncés.
- L’application des matières colorantes cuvées, à part même leur cherté, est encore rendue plus difficile par leur peu de penchant à se combiner entre elles et surtout avec la plus ancienne de la série, c’est-à dire avec l’indigo. Ce dernier possède cur toutes les nouvelles couleurs cuvées l’avantage du bon marché ; de plus, il est plus facile à réduire que la plupart des nouvelles couleurs.
- L’emploi de la lessive de soude caustique dans la 'teinture de la laine est et demeure une affaire déli-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- cate. Une légère inattention de la part de l’ouvrier, [ comme, par exemple, le fait de dépasser un peu ! la température, suffit pour non seulement affaiblir une partie de laine, mais encore pour l’abîmer complètement et la rendre impropre à tout usage ans la filature et le tissage.
- On a bien essayé aujourd’hui, par l’emploi du savon Monopole et de grandes quantités de sel de Glauber, d’empêcher, autant que possible, un affaiblissement de la laine. Cependant, ces moyens ne procurent pas une sécurité absolue.
- Dans la teinture de la laine, nous avons besoin | de matières colorantes cuvées, qui comme l’indigo soient réductibles par l’hydrate de chaux, dont le prix ne soit relativement pas plus élevé que celui de l’indigo lui-même et, en outre, absolument solides à la lumière. Ce n’est que dans ces conditions que l’on pourra prétendre à un emploi général des matières colorantes cuvées, dans la teinture de la laine et spécialement de celle destinée aux usages militaires.
- En ce qui concerne la solidité à la lumière de ces nouvelles matières colorantes, les couleurs rouges cuvées ne sont pas plus solides que le rouge d'ali-zarine, par exemple. Du moins, F. Febsen, dans son dernier travail, le «Rouge andrinople et ses concurrents », cite une série de colorations provenant de matières colorantes rouges cuvées qui après exposition à la lumière sembleraient plutôt démontrer le contraire.
- Un autre inconvénient de ces nouvelles matières est la complication et la difficulté de l’échantillonnage. Comme on le sait, ce n’est que par l’acidage que ressort la véritable nuance de ces couleurs et on n’arrive jamais à l’exacte concordance du petit échantillon prélevé pendant l’opération avec la partie entière (traitement par l’eau bouillante et l’acide sulfurique). Cet inconvénient, il est vrai, serait moins important dans la teinture du gris de campagne, où il s’agit surtout de grandes parties ; cependant, dans la pratique, on préférera des matières colorantes . qui permettent un travail rapide et sûr.
- A supposer que nous possédions aujourd’hui une |
- série de couleurs cuvées répondant à toutes ces exigences, il faudrait que le prix en fût avant tout calculé de telle façon que le prix de la couleur et les frais ne fussent pas supérieurs au maximum à 1 m. 50 (1 fr. 85 environ) par kilogramme de laine; il en résulte qu’une application des matières colorantes cuvées au gris de campagne italien, par exemple (car au fond, c’est là le sujet de la conférence faite à Milan par M. le Dr Flick), serait tout à fait impossible aux prix actuels; car en admettant même qu’un passage subséquent au chrome pourrait altérer la résistance de la laine, comparativement au procédé à la cuve, le dommage ne serait jamais assez grand pour permettre au fabricant, dans le but d’éviter cet inconvénient, d’employer un procédé qui lui coûterait le double ou le triple de celui qu’il employait jusqu’à présent. Il est d’ailleurs bien inutile de revenir ici, encore une fois, sur cette altération de la laine par les sels de chrome, cette question ayant été traitée à fond dans cette revue et reconnue intacte de divers côtés. Pour le moment, on continuera, sans aucun doute, à teindre le gris de campagne, comme on l’a fait jusqu’à présent, par le procédé du chromage subséquent ; il serait cependant avantageux de remplacer par une combinaison de couleurs cuvées la laine de mélange recommandé par Casella, car le procédé en usage semble n’être pas tout à fait sans reproche, au point de vue sanitaire.
- En effet, par ce procédé, on mélange un tissu au pourcentage considérable de laine, dans laquelle on a simplement précipité des sels métalliques et, en particulier, des sels de chrome, contrairement a d’autres procédés de teinture dans lesquels les sels de chrome constituent des laques avec les matières colorantes appropriées et tous les praticiens savent que les sels de chrome mis en contact avec les plaies produisent souvent de dangereuses inflammations (1).
- (1) En principe, la laine mordancée au chrome ne d contenir que des combinaisons insolubles du chrome, q ne peuvent exercer aucune influence fâcheuse sur les plal
- (Note de la rédaction de la Fœrber
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 20 h. Co
- L’IMPERMÉABILISATION DES ÉTOFFES |
- par l'acétate d’alumine, par A. Balland pharmacien principal de ire classe en retraite (i).
- Depuis une quarantaine d’années, l’Administration de la Guerre a reçu de nombreuses propositions relatives à l’imperméabilisation des tissus. On a préconisé tour à tour le caoutchouc, la gélatine, la gomme laque, l’huile de lin cuite, le savon à l’huile de ricin, les sels d’alumine sous différents états (acétates, margarates, oléates, stéarates, sulfates), des hydrocarbures solides, tels que la paraffine et la vaseline, préalablement dissous dans l’essence de pétrole, etc. L’application de ces divers produits, généralement onéreuse et peu pratique, n’a pas donné pour l’armée des résultats satisfaisants.
- En 1896, le Comité de l’Intendance fut chargé Par le Ministre de rechercher un mode d’imperméabilisation, à la fois simple et peu coûteux, qui s’opposerait à la pénétration de l’eau à travers les fentes et les manteaux, tout en laissant un libre passage à l’air. Le président du Comité me confia l’examen préalable de cette étude.
- J’avais eu antérieurement l’occasion de constater Que l’un des procédés d’imperméabilisation les plus économiques reposait sur l’action de l’acétate d’alumine obtenu par décomposition de l’acétate de plomb par l’alun ordinaire (sulfate d’alumine et de Potasse) et je venais d’apprendre, par la Revue de I Intendance (2), qu’un procédé semblable était à 1 essai dans l’armée austro-hongroise.
- fl m’a semblé qu’au lieu de recourir au sel d'alu-mine et au sel de plomb, on pourrait simplifier 1 Opération en utilisant directement l’acétate d'alu-mine du commerce, employé comme mordant dans a teinture et l’impression des tissus. C’est un pro-duit d’un prix peu élevé, et l’on sait par expérience I" il n’exerce aucune action destructive sur les draps conservés en magasin et qu’il semble même les pré-
- () Revue du Service de l'Intendance Militaire. lion * Les ^torffes d’habillement militaire et leur apprécia-delpar Ad. Seipka, traduction de L. Dupain : Voir Revue tendance, n- 49, t. IX, p. 54..., 50, 238)
- server de l’attaque des insectes. Après de nombreux tâtonnements, je m’arrêtais à la dose de 1 litre d’acétate d’alumine à 7° Baumé (densité 1.050) pour 40 litres d’eau.
- Des coupons de drap de capote et de toile pour tente-abris, laissés pendant vingt-quatre heures dans ces solutions et séchés à l’air, furent soumis, par ordre du Ministre, à l’examen du Laboratoire d’Hygiène du Val-de-Grâce qui émit les conclusions suivantes (14 février 1898) :
- « La préparation que les tissus ont subie leur laisse une perméabilité à l’air et à la vapeur d’eau ,* elle n’enlève donc pas les qualités que l’hygiène réclame pour les tissus qui entrent dans la confection, soit du vêtement, soit de la tente.
- « Le procédé employé communique au drap de la capote la propriété de résister à l’imprégnation par l’eau beaucoup mieux que le drap non préparé, examiné comparativement. La toile de coton qui a subi la préparation est aussi moins perméable.
- « C’est à un usage prolongé, sous la forme de vêtement confectionné et de tente, qu'il appartiendra d’établir si la qualité acquise est plus ou moins persistante et, d’autre part, si elle a, ou non, une action sur la couleur, la résistance et la durée des tissus. »
- Partant de ces conclusions, le Comité proposait au Ministre un essai d’imperméabilisation sur des capotes appartenant à des hommes de la 22e section des commis et ouvriers militaires d’administration qui les ont portées pendant les trois mois d’hiver 1898-1899.
- Les résultats ayant été favorables, des essais plus étendus furent effectués l’année suivante dans deux compagnies d’infanterie et deux escadrons de cavalerie du 10e corps d’armée (Rennes).
- Les rapports adressés ultérieurement au Ministre étant en faveur de l’imperméabilisation, de nouvelles expériences furent prescrites, en 1904, dans un régiment d’infanterie,- un régiment de cavalerie et un régiment d’artillerie de chaque corps d’armée.
- Les vêtements (capotes et manteaux) étaient imperméabilisés au magasin administratif de la
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- région, conformément à une notice spéciale, dont voici un extrait :
- « Extrait de la notice destinée à servir de guide pour Vimperméabilisation des effets d habillement dans les corps de troupe.
- « Matériel. — Le matériel nécessaire est des plus sommaires ; il comprend :
- « 1° Un récipient en bois de contenance suffisante pour pouvoir recevoir une dizaine de manteaux et de capotes à la fois. On peut utiliser les baquets dont on se sert généralement pour faire la lessive;
- « 2° Un seau en toile pour remplir et vider le baquet.
- « Composition du bain d’imperméabilisation. — On utilise l’acétate d’alumine que l’on trouve communément dans le commerce de la droguerie et qui est employé comme mordant dans la teinture de coton et dans l’impression des tissus.
- « Ce produit se présente sous la forme d’un liquide marquant généralement 6 à 7° à l’aréomètre Baumé. On l’emploie mélangé avec de l’eau ordinaire dans la proportion de 1 litre d acétate liquide pour 40 litres d’eau.
- « Opération. — Le baquet étant rempli de la solution d’acétate d’alumine à une hauteur suffisante pour pouvoir recouvrir ntièrement les effets, on y plonge ceux-ci après avoir eu besoin de découdre les boutons en métal.
- « Les effets doivent rester immergés pendant vingt-quatre heures environ ; ils sont changés de place à plusieurs reprises, de manière que chacun d’eux soit parfaitement imprégné.
- « Avant de faire sécher les effets, on les suspend pendant quelque temps au-dessus du baquet à l’aide de cordes pour les égoutter, puis on les fait sécher à l’ombre, soit à l’air libre, soit sous un hangar aéré. »
- Imperméabilisation des toiles pour tentes-abris
- Les toiles n’eurent pas à subir les alternatives des drap. Dès que le service de santé eut émis un avis favorable au traitement par l’acétate d’alumine des toiles de coton destinées à la confection des tentes
- individuelles, le Ministre de la Guerre donna des ordres pour opérer en grand au magasin général de Paris. Depuis le mois de mai 1899, les opérations s’y 'ont régulièrement.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation).
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- L’APPRENTISSAGE ET LES MACHINES
- Pour faire un bon ouvrier il faut d’abord être apprenti. C’est là, comme on dit vulgairement, une vérité de M. de la Palice. Mais personne ne la conteste, car il est admis que l’on devient forgeron à force de forger. Cependant il semble que ce soient là des aphorismes vieillis. Actuellement, il n’y a pas d’apprentis. Les ouvriers n’apprennent donc plus leur métier. D’une façon générale, cette constatation est exacte autant que lamentable,
- il n’en fut pas toujours ainsi. L’ancienne organisation corporative comportait une éducation professionnelle du jeune apprenti, sinon dans sa famille propre, tout au moins dans la grande famille que chaque corporation constituait. Chez son maître, l’enfant trouvait l’affection et l’enseignement, et il se formait en attendant le moment de devenir maître à son tour. Chacun formait l’anneau d’une longue chaîne.
- A ce système, qui fonctionna en Èurope et surtout en France, jusqu’à la Révolution, nous devons les chefs-d’œuvre de mobilier, de soierie, de tapisserie, de gravure sur métaux, de sculpture sur bois, etc., que notre industrie moderne s’efforce d’imiter. Il formait des artistes plutôt que des artisans, cela n’est pas contestable. Mais jamais l’art décoratif n’eut plus d’éclat. Tout a changé depuis la suppression brutale des maîtrises. On compte encore de bons ouvriers, mais la grande masse est composée de manœuvres qui ne sortiront jamais de leur cercle restreint.
- La suppression de l’atelier familial et de l’éduca-bon professionnelle est donc un mal dont personne ne conteste la gravité ni l’importance. Il en est resulté une diminution générale de la valeur de l’ouvrier et, par conséquent, une perte éco-nomique. Il s’agit de savoir s’il est possible de reconstituer les ateliers d’apprentis, et l’étude se poursuit dans plusieurs pays, en Allemagne, en Suisse, en France. Des enquêtes ont été faites pour Provoquer les études et les avis des hommes com-Petents. Leurs résultats sont connus et de cette consultation on peut tirer la conclusion que nous
- avons indiquée plus haut : De l’ancien apprentissage rien ne subsiste, ni le contrat, ni la durée, ni la vie familiale, ni l’éducation professionnelle.
- L’enfant ou l’adolescent qui entre chez un patron devient presque toujours un domestique et un commissionnaire. Au lieu de se former, il se déforme. Voilà le fait avoué par tous.
- Quelles sont les causes de cet état de choses, si fâcheux pour une partie fort intéressante de la population ? Ces causes sont multiples.
- D’abord, les parents veulent tirer parti du travail de leur enfant. Il faut qu’il gagne. Comment, dès lors, apprendrait-il son métier? L’apprentissage ne comporte pas de salaire. On peut ensuite reprocher aux machines d’avoir envahi les ateliers et pris place d’un grand nombre d’ouvriers. L’industrie moderne, pour produire beaucoup, a spécialisé la fabrication et imposé le travail aux pièces. Le bon marché est à ce prix. Or, l’apprenti, qui est en face d’une machine, ne sait rien en dehors de l’opération automatique et monotone à laquelle il est consacré. Il ne voit rien, ne sait rien que cette besogne réduite. Il perd donc l’esprit d’initiative et de généralisation, qui sont indispensables pour la formation d’un bon artisan. On a reproché aux patrons d’avoir fait de leurs ouvriers des serfs de la machine. Comment pourraient-ils faire autrement? Les diligences ne reprendront plus la place des locomotives. C’est la marche en avant, à laquelle nul ne peut se soustraire. Bon gré mal gré, il faut suivre le courant.
- La loi relative à la durée du travail des ouvriers empêche le patron de prendre des apprentis à côté des adultes.
- Voilà les principaux obstacles à la rénovation de l’apprentissage. Ils ssnt sérieux et inquiétants. On a cherché cependant à les surmonter,au moins partiellement, car il ne semble pas qu’une solution d’ensemble soit possible aujourd’hui.
- D’abord, on a créé un certain nombre de cours et d’écoles techniques, à l’instar de l’Allemagne et de la Suisse. La statistique nous apprend que le nombre des élèves qui les fréquentent ne dépasse
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- pas 25.000, en France. C’est peu, pour un million de jeunes gens que les professions industrielles attendent. Mais il faut considérer que cet enseignement professionnel est organisé par l’Etat et qu il n’est pas pratique, dans le sens moderne du mot. Les écoles qui ne sont pas dirigées par des patrons, mais par des fonctionnaires, ne formeront jamais des ouvriers de métier Elles coûtent très cher; elles donnent fort peu de résultats. L’expérience faite à Paris l’a démontré sans contestation possible. Ne songeons donc point à multiplier les écoles ni les cours, si nous ne pouvons les placer sous la direction des Chambres syndicales.
- Cependant, il n’est pas défendu d’espérer que l’Etat comprendra son intérêt et celui des classes laborieuses. Il modifiera donc ses programmes dès l’école primaire et leur donnera un caratère professionnel. C’est ce qu’on a appelé le préapprentis-sage, qui peut être commencé quand l’enfant à dix ans et qu’il faudrait continuer pendant quatre années.
- Ensuite, les Chambres syndicales se chargeraient de l’apprenti, pendant deux ans, et le placeraient dans un atelier, car c’est là seulement que l’ouvrier peut se former. Pourra-t-on rendre cet apprentissage obligatoire? Les Allemands l’ont fait. Mais il est peu probable que les Français, les Belges et les Anglais acceptent l’intervention du législateur. Il importe peu, d’ailleurs, si l’action patronale se manifeste par l’ouverture des ateliers d’apprentissage, car l’opinion leur sera favorable et en favorisera le recrutement.
- La surveillance des apprentis sera confiée aux groupements corporatifs formés de patrons et d’ouvriers, comme les conseillers prud’hommes. M. Vil-lemin donne aux Chambres de commerce le soin de les organiser et de les diriger.
- Chaque année, chaque société corporative arrêterait le chiffre des apprentis nécessaires dans la profession et les répartirait entre les établissements de chaque catégorie. L’idée est ingénieuse et simple.
- Un projet de loi, déposé par M. Dron, s’inspire d’autres idées.
- On peut les résumer ainsi :
- Apprentissage et enseignement professionnel « obligatoires ». Tous les chefs d’établissement seraient « tenus de déclarer » à la mairie les noms et adresses des jeunes gens et jeunes filles de moins de dix-huit ans, employés, soit comme apprentis, soit comme ouvriers.
- Un « Comité départemental » et des « Comités locaux, » également composés de patrons et d’ouvriers, organiseraient les cours professionnels, fixeraient leur durée et leur fréquence, « veilleraient à ce que chaque patron ait un nombre d’apprentis proportionnel au nombre des ouvriers adultes occupés dans son établissement. » Le patron réfractaire serait frappé d’une amende.
- Les mêmes règles seraient appliquées aux petits ouvriers ou employés : « ils ne pourraient occuper que ceux justifiant de suivre régulièrement les cours professionnels » organisés dans chaque commune.
- Les dépenses seraient supportées, « à raison d’un quart par les communes, d’un quart par l’Etat, et de deux quarts par les chefs d’entreprises ». Les communes fourniraient, en outre, les locaux et l’outillage.
- Ce projet viendra-t-il en discussion ? demande M. Ambroise Rendu, dans le Moniteur industriel à qui nous empruntons cet article. Nous ne pouvons le dire. Il sera, dans tous les cas, très combattu par les partisans de l’apprentissage libre et nous sommes de ceux-là.
- Les raisons ne manquent pas pour justifier 1a thèse de la liberté professionnelle. La plus grave question est la suivante : Si les métiers comportent tous un apprentissage, il en est qui sont plus florissants que les autres et exigent plus de personnel. Comment, dans les écoles, fera-t-on la répartition dont parlent les théoriciens ? Obliger les parents a faire instruire leurs enfants, c’est légitime. Mals contraindre les parents à faire de leurs enfants des menuisiers ou des serruriers plutôt que des tapissiers ou des pâtissiers, cela nous paraît impossible et même absurde. Et puis, il faut compter avec les progrès de la machine qui viendront modifier sans cesse le personnel.
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- La seule idée raisonnable et pratique, c’est celle de M. Villemin : l’apprentissage organisé par des groupements professionnels mixtes.
- Mais il faut que l’on commence par réformer la loi sur la durée du travail, qui a chassé les apprentis des ateliers.
- LES LOIS OUVRIÈRES
- 2e décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite — Voir nos précédents n iméros.)
- Art. 53. — Dans le premier semestre de chaque année, la Société de Secours mutuels agréée envoie au ministre du Travail un inventaire établi au 31 décembre de l’année précédente et donnant sa situation active et passive, en ce qui concerne les opérations du service des retraites prévues par la loi du 5 avril 1910.
- Les réserves mathématiques font l’objet d’un article spécial du passif. Elles sont calculées d’après le tarif en vigueur au moment de l’inventaire.
- Art. 54. — L’agrément donné à une Société de Secours mutuels peut être retiré dans la forme prévue au paragraphe 3 de l’article 17 de la loi du 5 avril 1910, soit pour infractions aux règles de comptabilité ou autres irrégularités commises dans la gestion du service des retraites prévues par ladite loi, soit pour défaut d’équilibre entre l’actif et le passif de la caisse, soit lorsque le nombre des sociétaires, auxquels un compte individuel est ouvert par application de l’article 51 du présent décret et de ceux dont la retraite déjà liquidée est servie par la Société, devient inférieur à 1.800.
- Art. 55. — La Société doit être préalablement mise en demeure par le ministre du Travail de produire ses observations sur les motifs invoqués à l'appui du retrait d’agrément.
- Un délai lui est imparti par la mise en demeure, pour régulariser sa situation et spécialement, s’il y a lieu, pour atteindre à nouveau la limite inférieure du nombre des assurés, fixée à 1.800 par l’article précédent.
- Si, à l’expiration de ce délai, la Société n’a pas régularisé sa situation, elle est tenue de présenter des propositions pour sa liquidation, notamment Pour le transfert de l’actif et du passif à d’autres caisses d’assurance.
- Le décret qui prononce le retrait d’agrément dé-termine en même temps les conditions de la liqui-gation, notamment en ce qui concerne le transfert de actif et du passif à d’autres caisses d’assurance.
- Art. 56. — Les dispositions du présent chapitre sont applicables aux caisses de retraites des syndicats professionnels ouvriers ou mixtes.
- CHAPITRE II
- Caisses départementales ou régionales
- Art. 57. — Les caisses départementales ou régionales de retraites ont exclusivement pour objet les opérations du service des retraites prévues par la loi du 5 avril 1910.
- Elles ne peuvent être instituées qu'après avis de la section permanente du Conseil supérieur des retraites ouvrières.
- Le décret d’autorisation fixe le siège et les limites de la circonscription de la caisse.
- Seuls peuvent adhérer à la caisse les assurés résidant dans sa circonscription au moment de leur adhésion. Ils peuvent ensuite continuer d’adhérer à la même caisse malgré tous changements successifs de résidence.
- Tout décret changeant le siège de la caisse ou modifiant les limites de sa circonscription doit être précédé d’un avis de la Commission permanente du Conseil supérieur des retraites ouvrières et d’un avis du Comité de direction provisoire ou définitif de la caisse.
- Art. 58. — Un Comité de direction provisoire, composé de quatre représentants du Gouvernement, nommés par décret sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, est chargé de préparer le règlement intérieur de la caisse prévu à l’article 77 du présent décret, de le soumettre à l’approbation du ministre du Travail, de provoquer les adhésions des assurés placés sous le régime des articles Ier ou 36 de la loi du 5 avril 1910, de prendre les mesures nécessaires pour la nomination des représentants élus des assurés et des employeurs au Comité de direction définitif et de gérer et d’administrer la caisse jusqu’à l’installation de ce Comité.
- Il doit être procédé à cette installation, au plus tard, un an après la date de constitution de la caisse.
- Le décret nommant les membres du Comité de direction provisoire désigne parmi eux un président et un secrétaire.
- Art. 59. — Le Comité de direction définitif est composé de 12 membres, savoir :
- 1° Les quatre représentants du Gouvernement, membres du Comité de direction provisoire ;
- 2° Quatre assurés élus par les assurés adhérents à la caisse qui résident dans sa circonscription ;
- 3° Quatre employeurs élus par les employeurs qui comptent parmi leurs salariés des assurés adhérents à la caisse qui résident dans sa circonscription*
- Art. 60. — Aucune durée n’est fixée pour le mandat confié aux représentants du Gouvernement.
- Il est pourvu à leur remplacement, le cas échéant,
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- par décret sur la proposition des ministres du Travail et des Finances.
- Les membres élus sont nommés pour six ans.
- Ils sont renouvelés par moitié, dans chaque catégorie, tous les trois ans. La première série sortante est désignée par Isorte.
- Les membres sortants sont rééligibles.
- Art. 61. — La liste électorale est divisée en deux sections correspondant aux deux catégories d’électeurs, assurés et employeurs, résidant dans la circonscription de la caisse.
- Sont inscrits à la première section :
- 1° Les assurés majeurs, dont le compte individuel a été ouvert à la caisse pendant les douze mois précédant la date de confection ou de révision de la liste, et ceux déjà titulaires d’un compte individuel, qui ont fait un versement à ce compte pendant la même période ;
- 2° Les titulaires des retraites servies par la caisse.
- Sont inscrits à la deuxième section, sur leur demande, les employeurs majeurs qui ont compté, pendant les douze mois précédents, parmi leurs salariés, des électeurs inscrits à la première section.
- Art 62. — La liste électorale est dressée pour la première fois par le Comité de direction provisoire.
- Il est ensuite procédé, avant le 31 décembre de chaque année, par les soins du Comité de direction définitif, aux inscriptions et aux radiations motivées par l’application des règles prévues à l’article précédent du présent décret.
- Art. 63. — Les électeurs sont inscrits sur la liste électorale, d’après leur résidence, suivant l’ordre alphabétique des communes comprises dans la circonscription de la caisse.
- A partir du Ier janvier de chaque année, la liste électorale annuelle est tenue à la disposition des intéressés au siège de la caisse.
- En outre, à la même date, le Comité de direction envoie à la mairie de chacune des communes de la circonscription dans laquelle des électeurs de l’une des deux catégories ont leur résidence l’extrait de la liste électorale concernant ladite commune pour y être tenu à la disposition des intéressés.
- Art. 64. — Sont éligibles :
- 1° Les assurés électeurs de l’un ou l’autre sexe, de nationalité française, âgés de trente ans accomplis, jouissant de leurs droits civils et n’ayant subi aucune des condamnations auxquelles est attachée la privation des droits politiques ;
- 2° Les employeurs électeurs de l’un ou l’autre sexe remplissant les mêmes conditions.
- Art. 65. — La date de chaque élection est fixée au moins un mois à l’avance, par le Comité de direction, après entente avec les préfets des dépar-
- tements sur lesquels s’étend la circonscription de la caisse.
- Les opérations électorales doivent avoir lieu un dimanche.
- Le Comité de direction, en même temps qu’il notifie aux préfets la date fixée, leur envoie la liste | des communes de leurs départements dans lesquelles I résident des électeurs de l’une ou de l’autre des catégories visées à l’article 61 du présent décret.
- Art. 66. — Le préfet de chaque département fait publier la date des opérations électorales dans chacune des communes portées sur la liste visée à l’article précédent.
- Il arrête en même temps les heures d’ouverture et de fermeture du scrutin.
- Art. 67. — Le vote a lieu à la mairie de chaque commune, par bulletins secrets et au scrutin de liste par catégorie.
- Le bureau est composé du maire, du plus âgé et du plus jeune des électeurs ou, à défaut, du plus âgé et du plus jeune des habitants majeurs de la commune présents à l’ouverture du scrutin. Il est présidé par le maire.
- Le procès-verbal des opérations électorales dans chaque commune, ainsi que les bulletins contestés, sont envoyés dès la clôture du scrutin, sous pli recommandé, revêtu de la signature des membres du bureau, au président du bureau électoral de la commune du siège de la caisse.
- Art. 68. — Ce dernier bureau est chargé de centraliser les résultats du vote.
- Il se réunit, à cet effet, le second jour qui suit celui où ont eu lieu les opérations électorales.
- Il dresse une liste des candidats de chaque catégorie en les classant d’après le nombre des voix qu’ils ont obtenues.
- Le nombre des noms à porter sur cette liste est double de celui des membres à élire.
- Nul ne peut être porté sur la liste à la suite du premier tour de scrutin s’il n’a obtenu un nombre de voix au moins égal au dixième du nombre des électeurs inscrits de sa catégorie.
- Si la liste n’a pu être complétée à la suite du pre-mier tour de scrutin, il est procédé, quinze jours plus tard, à un second tour, sur avis donné par le Comité de direction aux préfets des départements sur lesquels s’étend la circonscription de la caisse.
- Le minimum du dixième n’est plus exigé au second tour de scrutin.
- En cas d’égalité de suffrages, s’il n’y a plus qu’une vacance sur la liste, le plus âgé des candidats y est seul porté.
- Art. 69. — Sont proclamés membres du Comité de direction les candidats figurant dans la première moitié de la liste de chaque catégorie.
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- Les candidats figurant dans la seconde moitié sont appelés par le Comité de direction, dans l’ordre de la liste, à remplacer les membres du Comité de la même catégorie, au fur et à mesure des vacances qui viendraient à se produire avant le renouvellement partiel suivant.
- Art. 70. — Tout membre élu du Comité de direction qui n’a pas assisté à trois séances consécutives, sans motif reconnu légitime, est déclaré démissionnaire par le ministre du Travail.
- Si, par suite de démissions volontaires ou prononcées d’office, de perte des conditions requises pour l’éligibilité ou pour toute autre cause, le nombre des représentants de l’une ou de l’autre des catégories est réduit à deux, après épuisement de la seconde moitié de la liste prévue à l’article 68 du présent décret, il est procédé dans les trois mois à des élections complémentaires pour la catégorie qui n’est plus représentée que par deux membres.
- Les nouveaux élus sont désignés pour le temps restant à courir jusqu’au terme assigné aux fonctions de ceux qu’ils rempla- cent.
- La perte des conditions d’éligibilité est constatée par une décision du ministre du Travail.
- Art. 71. — Le bureau du Comité de direction est composé d’un président, choisi parmi les représentants du Gouvernement et nommé par décret sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, de deux vice-présidents et d’un secrétaire élus au scrutin secret par le Comité de direction.
- L’un des vice-présidents est choisi parmi les assurés et l’autre parmi les employeurs.
- Art. 72. — Les fonctions de membre du Comité de direction sont gratuites.
- Toutefois, il peut être attribué aux représentants desassurés, par le Comité de direction, après approbation du ministre du Travail, des jetons de présence imputables sur les frais de gestion de la caisse.
- Art. 73. — Le Comité de direction se réunit sur la convocation de son président.
- Il ne peut s’écouler un intervalle de plus de deux mois entre deux séances consécutives.
- Les délibérations du Comité ne sont valables que si la moitié au moins des membres qui le composent assiste à la séance. Néanmoins, après une seconde convocation, elles sont valables, quel que soit le nombre des membres présents.
- Elles sont prises à la majorité des membres présents ; en cas de partage, la voix du président est prépondérante.
- Art. 74. — Le Comité de direction statue sur tous les actes concernant la gestion et l’administration de la Caisse, en conformité du règlement prévu à l’article 77 ci-après.
- Il peut, par des délibérations spéciales, déléguer
- un ou plusieurs de ses membres pour assurer l’exécution d’une délibération, ou pour procéder à des vérifications de l’encaisse et des écritures.
- Il nomme et révoque le personnel.
- La Caisse est représentée en justice par le directeur.
- Art. 75. — Chaque année, le Comité de direction arrête, dans les formes déterminées par les ministres du Travail et des Finances, un budget du service administratif de la Caisse pour l’année suivante ; il en adresse copie, avant le 1 • • décembre, aux deux ministres.
- Dans le premier semestre de chaque année, le Comité arrête le compte du service administratif pour l’année écoulée et en adrese copie aux deux ministres.
- Art. 76. — Les dispositions des articles 51 et 53 du présent décret sont applicables aux Caisses départementales ou régionales.
- Art. 77.— Un règlement intérieur, arrêté par le Comité de direction provisoire, sous réserve de l’approbation du ministre du Travail, détermine les conditions d’administration de la Caisse, notamment celles qui sont relatives à la création et à l’administration de succursales locales, au recrutement, à l’avancement et à la rémunération du personnel, aux attributions du directeur.
- Les modifications au règlement sont subordonnées à l’approbation du ministre du Travail.
- (A suivre.)
- TARIFS DE TRANSPORTS
- Le ministre des Travaux publics vient d'homolo-guer la proposition présentée par les grands réseaux et les Ceintures en vue de modifier de la manière suivante la tarification actuelle des couleurs et des extraits liquides de châtaignier, de chêne ou de quebracho pour l’exportation (tarif P.V. 317) :
- 1° Réduire comme ci-après les barèmes applicables par minimum de 50 et de 5.000 kilogr. pour les couleurs exportées :
- Par 50 kilogr. jusqu’à 100 kilom. 9 fr. par tonne. Pour chaque kilomètre en excédent de 100 à 200 kilom. 8 centimes ; 100 à 400 kilom., 65 millimes ; 400 à 700, 5 centimes ; au delà de 700 kilom., 4 centimes;
- Par 5.000 kilogr. minimum jusqu'à 100 kilom.,
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- 8 fr. Pour chaque kilomètre en excédent de 100 à 150 kilom., 8 centimes ; 150 à 200, 7 centimes; au delà de 200, 4 centimes ;
- 2° Remplacer le barème actuel applicable aux extraits liquides de châtaignier, de chêne ou de quebracho en fûts par le barème suivant : jusqu’à 600 kilom., 76 fr. Pour chaque kilomètre en excédent de 600 kilom. 2 centimes par tonne
- En même temps sont supprimées les dispositions prévues au chapitre 4 du même tarif P.V. 317 (exportation) en ce qui concerne les relations Etat, Midi, Orléans, P.L.M., pour le transport du bleu d’outre-mer en caisses ou en barils.
- Exposition internationale du Nord de la France, a Roubaix. — Les importantes usines R. WOLF, de Magdebourg, exposent :
- 1 machine demi-fixe à double surchauffe et à condensation de .... 175 à 260 chevaux. l machine demi-fixe à surchauffe monocylindri-que de 55 à 85 chevaux.
- La construction soignée, le fini du travail et la marche excellente des demi-fixes brevetées à vapeur surchauffée avec distribution de précision sans soupapes (construction originale R. WOLF), attirent l’attention générale des visiteurs, et il est certain que MM. les teinturiers, apprêteurs, laveurs, etc., et tous les Industriels réduiront leurs frais d’exploitation par l’emploi de demi-fixes Wolf.
- Nos lecteurs trouveront de plus amples détails sur ces machines dans le prospectus que contient ce numéro et que nous recommandons à leur bienveillante attention, et nous les engageons à demander le nouveau catalogue français des machines demi-fixes et locomobiles à vapeur surchauffée R. WOLF, à Magdebourg.
- Les soins qui ont été apportés à la rédaction et au fini de ce document reflètent non seulement l’importance croissante que ces machines ont acquis dans notre pays, mais aussi le prix que cette maison n’a cessé d’attacher aux précieuses relations qu’elle a su se créer parmi nos industriels.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et let Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un syle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants. est pour eux un véritable petit guide .pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu'ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 109 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- p.250 - vue 259/400
-
-
-
- LM MONITEUR DE LA TEINTURE
- 251
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédéi du texte en vigueur de la Convention), pa Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants juge-ments relatés au présent volume :
- ' Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; • obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata de la lettre de voiture; l’embal-lagedela marchandise;formalités de douane,d’octroi et de police; bases pour le calcul des prixde transport; paiement des frais de transport; remboursements ; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, "tc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- RÉSULTATS DADJUDICATIONS
- 9 et 10 août. — Finistère. — Marine à Brest. — Fournitures diverses.
- Matières colorantes. -- Bourgeois, Paris, 18.698 89. — Louis Gamard, Paris, 11.067 90. — Lucien Rambaud, Paris, 12.039 18. — Ch. Piat, Aubervilliers, 12.229 69. — Les fils de Faure, Bordeaux, 12.688 40.
- Chatenay Landry, Charenton, adj. à 9.541 35.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Lyon. —Société Vve Ripard et fils, teinture et dégraissage, 1, rue des Deux-Maisons. — Durée 10 ans. — Cap. 20.000 fr. :
- Lyon. — Société Christophe père et fils, teinturerie, 31 et 33, rue de Sèze. — Durée 10 ans. — Cap. 80.000 fr.
- Modifications de Sociétés
- Lyon.— Société Gaudo-Paquet, Pons et Ginot, teinture, 70, cour d’Herbouville.— Par suite du retrait de M. Gaudo-Paquet de ladite Société, la raison sociale devient Pons et Ginot.
- Roanne. — Société Marchand, Valossière et Cie (La Ruche), teintures et impressions, 61, rue des Moulins. — Adjonction de M. Michel Louis comme associé.
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-
-
- I
- 252 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k
- Acide acétique industriel 10 %....... »....................................»...................................35 »... . » azotique (voir acide nitrique) . » muriatique 22' chimiq. pur ... »....................................»...................................20 21 par 15 toupies. » nitrique 36 chimiquement pur. »....................................» 40*...............................» » oxaliqu ) ......................... • phénique cristallisé 35 '.......... »....................................»...................................neige ............................. »....................................»...................................liquide 97/98 amkré. » phosphorique 60'................... »....................................»...................................45' . .......................................................... » sulfureux par 15 touries........... » sulfurique 53'..................... »....................................*...................................60- environ........................ »....................................»...................................66"................................».............................................................. »....................................»...................................66' chimiq. pur... »....................................• au soufre........................................................................... .
- » tart ique 1er blanc................
- Alcali volatil du gaz 22'............ »....................................»...................................28,29 '............................ .
- Alun épuré...........................
- » ordinaire................... ..
- » de chrome........................ Arseniate de potasse........... • de soude cristallisé......
- Arsenic poudre. . ...................
- » rouge (voir à Orpin).............
- 53 »
- 31 » » »
- 32 ..
- 7 »
- 30 »
- 36 »
- 68 .
- 115 »
- 150 »
- 33 »
- 200 »
- 90 »
- 4 50 6..
- 8 50
- 34 »
- J8 *
- 295 •
- 34 »
- 60 »
- 19 50
- 17 50
- 40 »
- 140 .
- 56 »
- 32 » » »
- Le kilo
- Azotate d'argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.)................ 40 • L’hecto » lourde industrielle........................ 36......................» s légère..................................... 55...................................»
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français ..... 17 50
- Bi-chromate de potasse.................. 82 50 » soude.................... 70..................» Bisulfite de chaux 11’..................... 8 50 » potasse.................................. .............................87 50 » soude 30'............................... 1? » » » 35'............... ..13 »
- Borax raffiné en cristaux................. 49 » » poudre.................................. 51...............................50
- Carbonate de soude cristallisé........ 7 50
- Carbure de calcium (H P.)................. 29 »
- Caséine insoluble....................... 123 »
- » solubilisée............................ » Cérésine blanche......................... 180................320 » « jaune natur. orange ou reuge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux......... 107 50 * poudre. 112 50
- Chlorate de soude...................... 115 »
- Chlorure de baryum cristal isé......... 17 » •.................................cal'ium fondu.................... 11 » ».................................carbone (Tetra).................. 90 » ».................................chaux 105/110'................... 17 » ».................................magnésium fondu....... 12 » ».................................zinc 48 exempt de fer .. 20 » •.................................» 45' ordinaire ..... 1 -
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 . » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- * » de Russie Saliansky naturelle extra .. 2 7 » Les 100 k. » végétale du Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière 240 » » en poudre 210 » » soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron................. 60 » » blanche.............................. 60............................• Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 • Les 100 k.
- Emétique cristallisé.................. 220 >
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” 4 80 » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ” , 3 70 » Jacquand Coignet 3 35 » poudre pour bains 1 25 Les 100 k Glycérine blanche pure 30'.. 275 » » » industrielle 28 .. 225 » • blonde claire extra 28'.. 200 » » » ordin. 28’ . 215 » » brune 130 » Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k. Iode bi-sublimé 29 » Lessive caustique de potasse 36'... 33 » » » 40'... 43 » » de soude 36'. . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90-(H. P)....................100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 . . » pulvérisée ............ 21 » en bâtons hexagonaux. . 24 » » en boules... ... en sacs 23 » » sublimée. .. .en sacs 23 » Nitrate de plomb 80 » Orpin 70 » Oxyde d’antimoine blanc 75 » Le kilo » de chrome vert 3 » » de cobalt noir 12 » B « gris 13 50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain 500 » n de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 • d’urane. . 30 » Ozokérite (H. P.) 175 à 225 » Panama 62 »
- Paraffine demi-raffinéeblanche 48/50' (H.P.) » » • 50/52* (H.P.)
- Permanganate de potasse............ Polysulfure de potassium........... Potasse d’Amérique véritable....... »..................................imitation d’Amérique 66/70. »..................................».................................52/55 »..................................».................................45'... »..................................caustique 70/75 plaques.... a..................................perlasse Ire qualité.............. a..................................» ordinaire 75/80'... » rose factice 90/92'... Prussiate jaune de potasse ........ Salpêtre cubique en masse (de soude) » neige............................» » raffiné neige (de potasse).. . »..................................» masse........................... Sel ammoriac blanc pour piles .. . »..................................» gris en pains ...... » d’étain 52 %..................... » de sor.de Solvay 90/92........... »..................................».................................65/70... ........................... »..................................».................................75, 80................................................................................. »..................................».................................80/85....... Silicate de soude neutre 35/37..... »..................................» alcalin 45*..................... » de potasse industriel............ »..................................a pharmaceutique . Soude caustique 60/62..............en............cylindres. »..................................70/72 •..................................60 62 plaquettes................... »..................................70/72............................. Sucre de lait en poudre............ Soufre en canons................... » (fleur).................................................... Sulfate d’alumine épuré............ a..................................exempt de fer Sulfate de magnésie industiiel.. . . » manganèse sec.................... »..................................nickel ammoniacal (double). »..................................a pur (simple).................... a..................................soude ...................................................... a..................................zinc exempt de fer aiguilles »..................................a.................................ordinaire Sulfure de sodium.................. » potasse.......................... a carbone (H. P.)......................................................
- Tartrate neutre de potasse.........
- 90 »
- 92
- 130 »
- 52 »
- 100 »
- 39 »
- 33 »
- 30 a
- 60 »
- 106 »
- 42 »
- 25 »
- 220 »
- 40 ..
- 10 A
- 55 »
- 58 ..
- 66 »
- 115 »
- 290 »
- 13 50
- 22 50
- 23 50
- 24 50
- 8 »
- 10 50
- 18 A
- 20 »
- 29 50
- 30 25
- 32 75
- 33 25
- 150 a
- 19 »
- 20 50
- 16 »
- 19 »
- 8 25
- 53 »
- 85 »
- 95 »
- 7 »
- 21 »
- 20 »
- 17 »
- 32 »
- 60 »
- 280 •
- PLACE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, conpe d’Espagne. » 2e qualité.. 8 a à » 3e bonne .... ... » 3e inférieure. . »
- a Sisal, Yucatan.. 6 5C
- 9
- 7 50
- p.252 - vue 261/400
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 253
- fi
- Jaune
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort-Liberté....
- Aquim ...........
- St-Marc........ ...............
- P.-de-Paix..... ............... Saint-Domingo.*.. Martin, et Guadel. Guadeloupe..... Cuba et St Yago... Manzanille..... Tuspan............
- Vera-Cruz...... Tampico........ Porto-1 iata... Haïti......... ...
- Jamaïque ......... Batcel et P Cab .. Rio Hacha......... Çarth. et Savan ...
- en er
- 5
- 5
- 5
- 5
- Rouge
- Maracaïbo ..
- Fustet.....
- Corinto......
- Amapala. ..
- : Brésil Bahia Calliatour..
- Lima........
- 100 k
- &
- E
- 100 k.
- 50 k.
- Ste-Marthe......
- Brésillet .......
- Sandal.....100 k.
- Sapan.......50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco 50 k-
- 110
- 20
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1,2 k.
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah .............
- Madras................
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Antilles
- Rocou
- .. 1/2 kil
- 50
- 40
- 50
- 50.
- 40
- 10
- 75
- 75
- Le 1
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 0 325
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 115
- 30
- 50
- 2
- 50
- 60
- 60
- 50
- 25
- 2 k.
- 6
- 3
- 3
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- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- drogueries et produits
- TINCTORIAUX
- E. in
- étoilé
- verts Malte Russie .... Levant.... Espagne .
- 215 M 65 60 75
- S
- fi
- Albumine d’œufs.
- Bois de
- Cachou
- Campêche..........
- réglisse Smyrne sort
- » Tortose .... brun. ............
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan..............
- Canefice en sortes... .
- » gravelées .. ..
- Cochenilles grises......
- » Zacatille ..
- » noires ord ..
- » » extra
- Coriandre.................. Cumin Ma le ...............
- » Grèce ................ Curcuma Bengale..........
- » Madras....................
- Cochin .................. Encens en sortes...........
- » larmes............... Essence Badiano........ ... Fenouil................ ..
- Fenugrec...................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- • » ordinaires
- » blanches.......
- » de Chine........
- ........................... Gingembre ......... Girofles Zanzibar.. Tamarin Madras.....
- » Pondichéry................
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante .............
- » supérieure...............
- Sénégal bas fleuve.........
- » Galam................
- Damar, Batavia......... .
- » Singapore Ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine .......
- » mi-fine..................
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse.. v moutarde.....de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy ...
- muscade n 1.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph Résine Amérique brune ..
- » » blonde...
- » » blanche..
- » Bayonne brune..........
- Rocou
- Safran
- fi
- blonde.. blanche,
- Pér olat.........
- Valence en feuille
- Sagou perlé ... .. ..
- Séné en sortes............
- » follicules..............
- Salsepareille couronne.
- » Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- 1 Styrax liquide.........
- t
- 5 15 25 M 70 125 260 35 50
- 2 3
- 2 3
- 45 100
- 65 50 45
- 70
- 130
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- 160
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- 240
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- 80
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- 3
- 40
- 28
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- 35
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- 110
- 95
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- 225 440 120
- 145
- 115
- 150
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- fi
- 30
- 90
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- fi
- kilos :
- 75
- »
- 20
- 3
- »
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés
- »
- »
- en o
- 25
- 25
- »
- » » »
- 15
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 30
- »
- 50
- 50
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, S0/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible........ .........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ... ..
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude....... ......... » logé..................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des SAins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- » soude Nitrate de soude , » potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.. marchés................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone..................
- Sulfate d’ammoniaque 20* d’azote anglais............... ...........
- Id. français.... .................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
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- 160
- 24
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- 36
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- e ©
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 56
- t t € e
- 50
- 25
- 75
- O 40
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14
- ............................. 6.30.
- acide phosphorique assimilable), fr.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc
- » Jaune Blanc Jaune
- extra pur ............ augmenté.............. extra résineux ....... pur à l’huile d’olive., extra résineux........ exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur........
- » augmenté............
- Rosé..................
- Noir..................
- Blanc ou suif.........
- 62
- 55
- 56
- 80
- 55
- 56
- 55
- 57
- 53
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- 7C
- p.253 - vue 262/400
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pile ou vif............. 52 54
- » mixte » .............. 48 49 » talqué Ire qualité.................... 4 6 » » • 2e * ... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits........................ 24 3 5
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé............ 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2‘ Placer ce pli sous une seconde enveloppé affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- Résineux........ ............... 34 36
- Vert exportation................ 32 36
- Brun......................... 36 40
- Noir ....................... 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra................... 41 42
- Qualités ordinaires............. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60-jours net.
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les Conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- L’INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM
- SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
- Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-, couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracène.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoido : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de Paéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenqzényliques.— Matières colorantes non classées.
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux. Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organu6 des machines, Général teurs, Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydrau-que. Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, Brevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, Ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, ex-directeur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur suppléant à l’Ecole centrale de Paris.
- Un volume in-12, contonant525 figures dans le texte. Prix, ........................................ 10 fr. 60
- BLANCHIMENT ET APPRETS TEINTURE ET IMPRESSION MATIÈRES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais. - "
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillons de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages; avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teint? et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installa Mon des établissements, machines, produits, exécution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste; professeur de teinture pratique. Troisième édition re-fondue et considéraolement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1vol. in-18 broché. 5 fr
- GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
- Suivi de, l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières première» utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
- Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le texte . .......................................20 francs
- Teinturier, Apprèteur et Dégrai?seur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches...............7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste,'1890, 1 volume........................• 3 fr. 70
- Elimination des Buées industrielles (Teintureries, Blanchisseries, Papeteries, Filatures de lin et de soie, Blanchiment et Teinture du tulle, Industries diverses), par Paul Razous, licencié ès-sciences mathématiques et physiques, lauréat de l’Institut. Volume grand in- 8, de 68 pages et 20 schémas et figures franco, 3 fr 0.
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- 2.9 Ci G
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l'industrie.
- Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr. 50.
- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit n-8 de 172 pages : 3 fr.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie • Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
- Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900.1 vol.in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
- Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, do leurs variétés.
- Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits delà dépouille, aliments et médicaments, textiles papier, matières colorantes.
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- 55e Année. — No 17.
- X T 1
- 5 Septembre 1911.
- LE
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
- — Six mois...... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an.........20 fr.
- Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces s'adresser aux bureaux du Journal
- 20, raie Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES :
- § La ligne (anglaise), i Faits divers . . .
- 1 fr.
- 3 fr.
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d‘ journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants. — Notre service de contentieux. — Société industrielle de Rouen. — Le brillant des fils de laine. L’industrie des matières colorantes en Allemagne — Les retraites ouvrièras et la retenue sur le salaire des ouvriers. — Réquisitions de marchandises et d’établissements industriels en cas de mobilisation— Les lois ouvrières (suite). — Les transports. — Jurisprudence. — Notre service d’assurances. — Mouvement des matières premières.— Renseignements commerciaux.— Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleus marine solides G et B, brev. s. g. d. g.
- Les Bleus marine solides G et B donnent, par teinture directe en bain d’acide sulfurique, des tons variant du bleu marine au bleu foncé, de très bonne solidité à la lumière et au frottement. Au point de vue de la résistance au décatissage, au fer chaud, aux alcalis, à l’eau et à la sueur, ces teintes satisfont à des exigences normales. Pour des exigences plus grandes, il faut recourir aux bleus chroma-tables.
- Le Bleu marine solide G donne un ton bleu verdâtre et la marque B un ton bleu violet ; on peut, Par conséquent, obtenir facilement toutes les nuan
- ces intermédiaires, du bleu marine au bleu foncé, en mélangeant ces deux marques.
- Ces nouveaux produits mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise conviennent principalement pour tissus de confections pour hommes, ainsi que pour tissus pour teintures et qualités supérieures de tissus pour robes, notamment lorsqu’on exige de ces derniers une grande solidité. Ils sont également intéressants pour bleus marine et bleus foncés solides à la lumière sur filés, spécialement sur filés pour tapis.
- Mode de teinture
- On teint avec addition de 20 0/0 de sulfate de soude cristallisé et 10—15 0/0 de bisulfate de soude ou 4—6 0/0 d’acide sulfurique (suivant l’intensité de la nuance), on entre vers 50° C., chauffe lentement au bouillon qu’on maintient pendant environ 1 h. 1/4. Au besoin on ajoute ensuite, pour épuiser complètement le bain, encore un peu de bisulfate de soude ou d’acide sulfurique et on continue à faire bouillir pendant 15—20 minutes.
- Pour des tissus carbonisés et non acidulés, on commence à teindre avec addition de sulfate de soude seulement et ce n’est que plus tard qu’on ajoute encore un peu de bisulfate ou d’aeide sulfurique, s’il y a lieu, pour épuiser plus complètement le bain.
- Pour nuancer après teinture avec de petites quan-
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- 258 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tités de colorant, on emploie les colorants unissant facilement tels que :
- Bleu Azo pour laine SE
- Tétracyanol V
- Vert Cyanol solide G
- Azo Orseille BB
- Orangé GG
- qu’on peut ajouter directement au bain bouillant. Mais si le nuançage exige, par suite d’un fort écart de nuance, l’addition d’une nouvelle quantité de Bleu marine solide, il faut refroidir d’abord le bain et le chauffer ensuite de nouveau au bouillon.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation).
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de dé
- fendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- r~ : — — -........ 5 - — -
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
- Extrait de la séance du 21 juillet igil
- Sont présents : MM. Le Roy, Gasly, G. Masure, E. Kopp, Ch. Reber.
- Absents et excusés : MM. E. Blondel, R. Blondel.
- Un pli cacheté ouvert en séance générale, qui a été déposé en juin 1911 sous l’épigraphe : Ex nihilo mhil (no 621) par notre regretté collègue Balan-che, traite de la « Préparation d’un Mordant de chrome ». Le Comité décide l’impression au Bulletin.
- Lecture est donnée d’un travail de notre collègue, M. Ad. Luttringer, sur le « Calcul de la surface des Serpentins hélicoïdaux, destinés à la réfrigération ou au chauffage industriels ». Le Comité remercie notre collègue, demande la lecture de ce travail en séance générale, l’impression au Bulletin et un tirage à part de 25 exemplaires.
- M. Le Roy présente un appareil portatif de son invention, qu’il dénomme « Oxylactoscope » et qu’il destine à la recherche de l’eau oxygénée ajoutée frauduleusement aux laits. On sait en effet que l’eau oxygénée,qui augmente facticement le pouvoir de conservation du lait, y disparaît rapidement en vertu de phénomènes de décomposition spontanée. Cette particularité apporte entrave pour caractériser en laboratoire cette addition prohibée par la loi, sur des échantillons prélevés quelques jours à l’avance. L’appareil de notre collègue tend à résoudre cette difficulté dans le service de la répression des fraudes. M. Le Roy procède à des essais de démonstration devant le Comité, et celui-ci remercie le vice président.
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- LE BRILLANT DES FILS DE LAINE «
- On demande souvent à l’apprêteur d’articles de laine de donner un beau brillant à la marchandise qui ne possède- naturellèment cette propriété qu’à un faible degré. « On sait, dit le « Textile Mercury » que, entre les diverses sortes de laine, et en particulier celles employées aux articles ordinaires en laine cardée, il existe des différences considérables non seulement au point de vue du brillant, mais encore du degré de souplesse.»
- L’alimentation du mouton et le climat dans lequel ces animaux ont vécu exercent une grande influence sur la qualité de la laine et devront être prises en considération dans les nombreuses opérations auxquelles la laine est soumise, depuis la tonte jusqu’au finissage de la marchandise.il n’est nullement facile de produire sur la laine le brillant que la nature ne lui a pas donné. Beaucoup de laines présentent un meilleur brillant quand la marchandise n’a pas été pressée ou décatie.
- Le praticien apprécie au premier coup d’œil si le brillant d’une marchandise est naturel ou arti. ficiel. Tout bien considéré, les laines fines de la Silésie, de la Saxe etde l’Australie sont plus brillantes que celles de l’Amérique du Sud et surtout du Cap. Ces dernières donnent plus de peine à l’apprêteur, non seulement pour produire le brillant, mais encore à un autre point de vue. Les acheteurs font souvent l’observation suivante : « Cette marchandise est si bien fabriquée et si soigneusement apprêtée que ce serait dommage qu’elle contint de la laine du Cap ».
- Car, si habilement qu’un article ait été gratté à l’état humide, lavé et tondu et quelle que soit la force avec laquelle on l’ait pressé et décati, le poil ne tardera pas à se relever, détruisant ainsi le bril-lant superficiel, par la raison que ce brillant dépend tout autant de la position des fibres que du brillant lui-même du poil:
- Il est donc évident que l’apprêteur doit porter son attention à obliger les poils à se coucher à
- (1)P^terreichs Wollen und Leinen-Industrie Rcicken-^nber3> juillet 1911.
- plat et autant que possible dans des directions parallèles. Les opérations dont il dispose pour cela sont : le graissage humide, un enroulage prolongé de la marchandise à l’état mouillé, un fort décatissage et la pression.
- Tous ces procédés n’ont pas seulement pour but de coucher le poil à plat et de l’égaliser, mais encore d’augmenter le brillant naturel que possède la laine. Il est clair que ces procédés donnent le meilleur résultat avec des laines qui ont un grand brillant naturel, mais une application habile de ces moyens est aussi de bonne réussite avec des laines inférieures. La première condition pour cela, c’est l’absence complète de graisse, savon, huile, alcali et matières tinctoriales, condition qui doit évidemment aussi être remplie pour des laines de choix. Les impuretés en question durcissent la fibre de la laine de telle façon qu’il est difficile de la coucher à plat.
- La meilleure manière d’obtenir une marchandise tout à fait pure, c’est un lavage à fond dans la terre à foulon et l’ammoniaque.
- Pendant le grattage, les marchandises doivent être maintenues humides, cependant, au début de l’opération, il ne faut pas donner trop d’eau, sinon les cardes gratteuses ne mordraient pas ; plus tard, au cours du grattage, on peut ajouter de l’eau de temps en temps, de telle sorte que, vers la fin de l’opération, la marchandise soit complètement pénétrée par l’humidité. Pendant la dernière période du grattage, la position du poil ne doit plus être dérangée; la suite du procédé a pour but de donner à la marchandise un traitement humide de préparation.
- Bien que le procédé ne consiste qu’en un simple enroulage servant à ramollir la marcahndise par l’eau chaude, suivi d’un lavage sur la machine à laver, il ne lui en communique pas moins un éclat mat très agréable. Cette opération ne peut, dans aucun cas, être laissée de côté, car elle est la base du brillant à obtenir et elle contribue à la purification de la marchandise. L’éloignement des impuretés qui pourraient encore s’y trouver, et en particulier des résidus de teinture, est notable-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ment favorisé par la division que la carde du grattage produit à la surface.
- L’opération suivante est un décatissage convenable. Pour cela, le tissu est enroulé et serré sur un cylindre creux percé de trous, après quoi on fait passer de la vapeur, de l’eau chaude et enfin de l’eau froide par le cylindre; quand la vapeur que l’on introduit en premier lieu a complètement pénétré la marchandise dans toutes ses parties, on la laisse encore agir, pendant 4 à 5 minutes, et on la remplace par de l’eau chaude, puis aussitôt par de l’eau froide. Par la contraction qui en'résulte, le brillant produit par la vapeur se trouve consolidé.
- La vapeur ne doit pas être trop chaude et la pression ne doit pas dépasser 1 1/2 atmosphère. L’eau doit arriver avec une pression suffisante pour que la laine en soit complètement imbibée.
- (A suivre.)
- L’INDUSTRIE DES MATIÈRES COLORANTES en Allemagne .
- Lors de la création des chaires de chimie appliquée dans les grandes Universités allemandes, en 1870, le rapporteur officiel de la Commission de l’enseignement en Allemagne a déclaré que « par l’organisation spéciale des écoles d’application, par l’encouragement à l’industrie nationale, ce pays devait prendre une telle avance que le monde entier en serait bientôt tributaire. »
- A l’heure actuelle, il est impossible de ne pas constater que l’Allemagne exécute fidèlement ce programme et que l’énorme développement qu’a pris pendant ces dernières années l’industrie chimique de ce pays, fait éprouver à notre industrie française un malaise qui ne fera que s’aggraver si l’on ne réagit point.
- En dehors de l’enseignement technique qui forme des chimistes de haute valeur, auxquels nous sommes redevables des dernières découvertes les plus intéressantes, c’est à une organisation commerciale et économique de tout premier ordre que les gran- 1
- des usines chimiques allemandes doivent leur prospérité actuelle; c’est aussi à une excellente réglementation du travail et à l’existence d’institutions patronales qui exercent sur les ouvriers une salutaire influence et conservent dans les usines des habitudes d’ordre, de discipline et de travail.
- A ces divers points de vue, l’étude que publie « l’Industrie textile » sur l’historique et le développement des usines A. Bayer, est des plus intéressantes.
- Elle montre quelle puissante organisation a permis à ces usines d’atteindre, en l’espace d’une vingtaine d’années, l’état de prospérité actuel, qui en fait une des premières fabriques de produits chimiques du monde.
- La raison sociale Fr. Bayer fut fondée en 1850 et transformée successivement en Société Fr. Bayer (1860) et en Société anonyme « Farbenfabriken vor-mals Fried. Bayer et C° ». Elle s’occupait tout d’abord de la vente des matières colorantes naturelles, comme l’indigo et le carthame ; puis elle entreprit vers 1870 la fabrication des colorants artificiels, notamment la fuchsine. L’extension de cette fabrication augmentant graduellement, on lui adjoignit en 1871 celle de l’alizarine et des couleurs dérivées. Dans le deuxième semestre de l'année 1880, on ajouta les produits pharmaceuiques (phé-natcétine, sulfonal, etc.). Le Dr C. Leverkus et fils, à Leverkusen, près de Cologne, sur le Rhin, possédait une fabrique d’alizarine. La Société la lui acheta et transféra successivement la plupart des branches de la fabrication d’Elberfeld à Laverku-sen, et on se tourna de plus en plus vers la fabrication des matières anorganiques et des produits organiques Intermédiaires, comme l’acide sulfurique, l’acide chlorhydrique, l’acide azotique, l’aniline, l’acide salycilique, les dérivés de la naphtaline, etc.
- Le siège de la raison sociale est Elberfeld. Le Conseil d’administration est présidé par le Dr Henry von Bottinger. Le Comité de direction comprend le conseiller de commerce Frédéric Bayer, le professeur Dr Carl Duisberg et huit directeurs suppléants.
- La raison sociale possède les fabriques d’Elber-
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- feld, de Leverkusen-sur-le-Rhin, de Barmen-Rit-tershausen, de Schelploh dans les bruyères de Lu-nebourg,de Moscou, de Fiers en France, et d’Abany dans l’Amérique du Nord.
- Elle produit avec les matières premières une grande quantité de couleurs d’aniline et d’alizine ; actuellement elle met en vente 1.500 colorants différents et 60 produits pharmaceutiques.
- Le dévelopeement énorme et régulier de cette firme ressort des chiffres suivants donnant le nombre des travailleurs occupés à la fin de chaque année :
- 1875- . . . . 119 ouvriers.
- 1850. .... 298 —
- 1885. .... 555 —
- 1890. . . . . 1.261 —
- 1895. .... 2.506 —
- 1900. .... 4.515 —
- 1901. .... 4.833 -
- 1902. .... 5-355 —
- 1903. .... 5457
- 1904. .... 5729 —
- 1905. .... 5.658 —
- 1906. .... 5.875 —
- 1907. .... 6.050 —
- le nombre des ouvriers n’augmente pas même proportion que la production, toutes
- Mais dans la
- les installations, machines, etc., etc., étant constamment perfectionnées au point de vue de l’économie de la main-d’œuvre.
- Dans les fabriques et succursales de vente, il y a en tout 1519 employés dont 203 chimistes, 8 méde-cms, 3 juristes, 1 bibliothécaire, 45 ingénieurs, 79 techniciens du bâtiment et des machines, 281 employés techniciens divers et 899 employés à la vente et dans les bureaux. Lors de la fondation de la Société par actions en 1881, celle-ci n’avait que 50 employés et 350 travailleurs. Actuellement, les Farbenfabriken occupent 7.600 ouvriers et employés. La répartition des ouvriers à la fin de 1906 était la suivante : Elberfeld ; 1.639 ; Barmen : 65 ; Leverkusen: 3.603 ; Fiers : 172; Moscou : 356.
- Les usines fabriquent, ainsi que nous l'avons dit, 1-500 colorants divers dont un grand nombre sont
- des spécialités. C’est dans les laboratoires des Farbenfabriken qu’ont été découverts les colorants cro-céïne et le premier jaune direct, la chrysamine. A ce colorant se joignent bientôt le groupe important des benzo-purpurines et delta-purpurines.La découverte des couleurs chloramine fut aussi importante, de même que l’introduction des méthodes du traitement subséquent au sulfate de cuivre et au bichromate (couleurs benzo au chrome).
- Albert Marnier.
- {Revue industrielle), (A suivre.)
- LES RETRAITES OUVRIÈRES et la retenue sur le salaire des ouvriers
- Nous publions ci-dessous l’importante décision du Conseil de prud’hommes de Marseille, concernant le prélèvement de la retraite ouvrière sur le salaire des ouvriers. Voici le texte intégral de ce jugement : , Attendu que le sieur Croese réclame aux sieurs Roberty et Cie la somme de vingt et un francs vingt-cinq centimes représentant le salaire de cinq journées de travail fournies à ces derniers au prix convenu de quatre francs vingt-cinq centimes l’une, de laquelle somme il requiert le payement, se refusant à subir la retenue que Roberty et Cie veulent lui imposer pour les retraites ouvrières et portée au débit de son compte;
- Attendu que les parties sont d’accord sur le chiffre des salaires;
- Que la contestation ne porte que sur cinq retenues de trois centimes chacune, soit en totalité quinze centimes, représentant la contribution de l’ouvrier à la caisse des retraites ouvrières ;
- Attendu que les sieurs Roberty et Cie soutiennent qu’aux termes de l’article 3 de la loi du 5 avril 1910, les versements des salariés sont prélevés sur le salaire par l’employeur lors de chaque paye ;
- Que dans la somme réclamée de vingt et un francs vingt-cinq centimes comprenant cinq journées à quatre francs vingt-cinq centimes, figurent cinq retenues de trois centimes par jour, soit quinze çen-
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- 232 LE MONITEUR times qu’aux termes de l’article 3 les patrons doi-vent prélever sur les salaires de leurs employés et verser ensuite, d’après l’article 23, chaque mois au greffe de paix ce qui est à leur charge ;
- Attendu que les sieurs Roberty et Cie demandent qu’il leur soit donné acte :
- 1° De ce qu’ils sont prêts à payer au sieur Croese la somme de vingt et un francs dix centimes pour ses cinq journées de travail ;
- 20 De l’engagement qu’ils prennent de verser à la justice de paix, à la fin du mois, les quinze centimes retenus à l’ouvrier en même temps que pareille somme mise à leur charge par la loi pour leur contribution personnelle ;
- Attendu que la prétention de Roberty et Cie n’est pas fondée en droit ;
- Attendu, en effet que si, aux termes de l’article 3 de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières, « les versements des salariés sont prélevés sur le salaire par l’employeur lors de chaque paye » cette disposition n’affecte aucun caractère obligatoire pour l’employeur dans le cas où le salarié refuse de s’y conformer ;
- Attendu que les dispositions de l’article 23 confirment cette interprétation.
- Qu’en effet, cet article est ainsi conçu ;
- « L’employeur ou l’assuré, par la faute duquel l’apposition des timbres, prescrite par la présente loi, n’aura pas eu lieu, sera passible d’une amende égale aux versements omis, prononcée par le juge de simple police, quel qu’en soit le chiffre, sans préjudice de la condamnation, par le même jugement, au payement de la somme représentant les versements à sa charge et qui sera portée au compte individuel de l’assuré.
- « L’amende sera versée au fonds de réserve. L’employeur qui a été dans l’impossibilité d’apposer le timbre prescrit pourra se libérer de la somme à sa charge en la versant à la fin de chaque mois, directement ou par la poste, au greffier de la justice de paix ou à l’organisme, reconnu par la loi, auquel serait affilié l’assuré. »
- Attendu, qu’il résulte de ce texte que les pour-
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- suites et condamnations pénales qu’il prévoit ne sont applicables que contre l’employeur ou l'assuré « par la faute duquel » l’apposition des timbres, prescrites comme constation du prélèvement de l’article 3, n’aura pas eu lieu ; qu’ainsi le législateur a nettement indiqué son intention de faire sup-porter la responsabilité pénale de la négligence à se conformer à la loi par ceux-là seuls à qui cette négligence pourra être imputée à faute ;
- Attendu qu’il n’y a dans cette disposition de l’article 23 aucune atteinte au principe de l’obligation qui est la base de la loi, mais simplement une détermination des responsabilités pour le cas de manquement aux prescriptions de la loi ;
- Qu’au surplus, comme il s'agit d’une matière pénale, la loi doit être interprétée dans son sens le plus étroit et qu’il n’est pas permis d’étendre arbitrairement au delà des cas qu’elle prévoit les sanctions et partant les obligations pénales qr ‘elle prévoit ;
- Attendu, dès lors, que lorsqu’un ouvrier assujetti à la loi refuse de subir le prélèvement légal pour sa contribution personnelle à la constitution de sa retraite, il demeure seul responsable de ce refus ; qu’aucune obligation ni responsabilité ne pèse de ce chef sur le patron qui est ainsi sans droit pour imposer le prélèvement à l’ouvrier ;
- Attendu que, par application de ces principes, il convient de décider que Roberty et Cie sont sans droit pour retenir à Croese, qui s'y refuse, une partie de ses salaires à titre de prélèvement pour la constitution de sa retraite et qu’ainsi les cinq retenues de trois centimes chacune qu’ils prétendent effectuer sur le salaire de leur ouvrier ne sont pas justifiées;
- Qu’il n’y a pas lieu, dès lors, de leur donner acte de leurs offres de ce qu’ils sont prêts à payer à payer à Croese la somme de vingt et un francs dix centimes pour ses cinq journées de travail et de l’engagement qu’ils prennent de verser à la justice de paix, à la fin du mois, les quinze centimes retenus à l’ouvrier en même temps que pareille somme mise à leur charge par la loi pour leur contribution personnelle ; . -
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- Par ces motifs :
- Le Conseil, jugeant contradictoirement et en dernier ressort, sans s’arrêter aux offres des sieurs Roberty et Cie condamne ces derniers à payer au sieur François la somme de vingt et un francs vingt-cinq centimes pour salaires avec intérêts de droit.
- Nous empruntons à un de nos confrères les justes appréciations qui suivent sur le même jugement.
- Malgré les redites, nous donnons ci-dessous le texte de cet article :
- Les Retraites et les Patrons
- Nous avons signalé le jugement par lequel le Conseil des Prud’hommes de Marseille a condamné au paiement intégral des salaires, sans retenue d’aucune sorte, un patron qui, arguant de la loi du 5 avril 1910, s’était cru en droit de retenir à un ouvrier, malgré sa volonté, une certaine somme pour la verser au greffe de la justice de paix en même temps que la contribution patronale.
- L’ouvrier, ayant assigné le patron, a eu gain de cause. Il touchera tout ce qui lui avait été retenu et, en plus, « les intérêts de droit ».
- Le jugement est fortement motivé. Il constate que si la loi du 5 avril 1910 a prévu un prélèvement sur les salaires, elle ne l’a nullement rendu obligatoire pour le patron. Elle a visé expressément le cas où l’apposition des timbres de pourrait pas avoir lieu et dans ce cas, de la façon la plus claire, « le législateur a nettement indiqué son intention de faire supporter la responsabilité pénale de la négligence à se conformer à la loi « par ceux-là seuls à qui cette négligence pourra être imputée à faute», Le patron, à qui aucune carte n’est présentée et qui voit son ouvrier protester contre toute retenue, n’est évidemment pas en faute en ne contraignant pas le salarié à une diminution de salaire.
- « Dès lors, dit le jugement, lorsqu’un ouvrier assujetti à la loi refuse de subir le prélèvement légal pour sa contribution personnelle à la constitution de sa retraite, il demeure seul responsabble de ce
- refus; aucune obligation ni responsabilité ne pèse de ce chef sur le patron qui est ainsi sans droit pour imposer le prélèvement à l’ouvrier, »
- Le patron en cause avait conclu à ce que lé tribunal lui donnât acte « de l’engagement de verser à la justice de paix, à la fin du mois, les quinze centimes retenus à l’ouvrier »; ce versement eût été accompagné de celui qui incombe au patron. Le jugement a déclaré qu’il n’y avait pas lieu de donner acte de cet engagement ; le patron était en effet sans droit pour le prendre.
- Rappelons que le versement patronal n’est lui-même que facultatif et le jugement a pris soin de citer les termes si catégoriques à cet égard de l’article 23 de la loi.
- Le Conseil des Prud’hommes de Marseille a parfaitement jugé. Il eût pu d’ailleurs invoquer, en faveur de sa doctrine, d’autres raisons. La loi du 5 avril 1910 a laissé en effet les salariés entièrement maîtres de disposer, au mieux de leurs intérêts, de la somme que représente leur cotisation, à la seule condition d’appliquer cette somme à des objets déterminés par la loi. Ils peuvent, par exemple, confier leurs intérêts à des Sociétés de Secours mutuels qui recouvrent d’avance leurs versements ; ils peuvent verser à des œuvres sociales, habitations à bon marché, etc.
- Un ouvrier, un employé, ayant pu s’acquitter « d’avance » de leurs versements, comment une retenue sur le salaire pourrait-elle être tolérée de la part d’un patron, sous prétexte que le salarié n’a pas présenté sa carte au moment de la paye? L’assujetti est peut-être déjà libéré par anticipation et l’employeur n’a pas à se faire juge des conditions dans lesquelles se trouve l’employé. La loi ne lui a pas conféré ce pouvoir d’appréciation. Lorsqu’un patron a envoyé la part de versement d’un ouvrier protestataire au greffier du juge de paix, il peut se considérer comme en règle. Il n'apasbeeoin d’outrepasser la volonté du législateur.
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- RÉQUISITIONS de marchandises et d’établissements industriels en cas de mobilisation
- Le Journal officiel publie la nouvelle loi sur les réquisitions militaires dont nous donnons ci-dessous les principales dispositions. Cette loi complète celle du 3 juillet 1877 sur le même sujet.
- Des réquisitions relatives aux établissements INDUSTRIELS
- « Art. 58. — En cas de mobilisation partielle ou totale de l’armée, les exploitants d’établissements industriels peuvent être tenus, sur réquisition directe, de mettre à la disposition de l’autorité militaire toutes les ressources de leur exploitation en personnel, matériel, matières premières et produits et d’effectuer les productions, fabrications et répa-tions exigées pour le service des armées et de la flotte, les établissements de la guerre ou de la marine et les approvisionnements des places de guerre.
- « Aussi longtemps que durera la réquisition, aucun exploitant ne peut, sans y être autorisé, faire à des tiers des livraisons de matières, produits et objets de la nature de ceux qui ont été réquisitionnés.
- « En cas d’insuffisance des moyens de production, l’autorité militaire peut, sur nouvelle réquisition, procéder à la prise de possession partielle ou totale des établissements industriels et en assurer l’exploitation par ses propres moyens.
- « Dans ce cas, et avant toute prise de possession, il est procédé immédiatement, en présence de l’exploitant ou lui dûment appelé, à l’inventaire descriptif du matériel, des approvisionnements et des stocks de l’établissement. Pendant la durée de l’exploitation par l’autorité militaire, l’industriel est autorisé à suivre les opérations sans qu’il puisse toutefois entraver l’exploitation.
- « Les indemnités auxquelles donnent lieu les réquisitions d’exploitations industrielles ou de prise de possession d’établissements, prévues au présent article, sont évaluées par des commissions dont le ressort et le siège sont déterminés par le ministre
- de la Guerre. Chaque commission est composée de membres civils et de membres militaires, le nombre des membres civils étant supérieur à celui des membres militaires. Si l’intéressé n’accepte pas l’indemnité fixée par l’autorité militaire, il est statué par la juridiction de droit commun.
- Réquisition des marchandises déposées dans les ENTREPOTS DE DOUANE ET DANS LES MAGASINS GÉNÉRAUX, OU EN COURS DE TRANSPORT PAR VOIE FERRÉE.
- « Art. 59. — En cas de mobilisation partielle ou totale de l’armée, peuvent être réquisitionnées directement les marchandises déposées dans les entrepôts de douane et dans les magasins généraux, ainsi que celles en cours de transport par voie ferrée.
- « L’ordre de réquisition sera valablement adressé au gérant de l’entrepôt ou du magasin général ou à la Compagnie de chemins de fer, constitués à cet effet représentants légaux des ayants-droit, et les notifications relatives aux indemnités seront adressées à ces ayants-droit eux-mêmes.
- « Les indemnités auxquelles donnent lieu les réquisitions directes prévues au présent article sont évaluées par la Commission départementale instituée par l’article 24 de la présente loi.
- LES LOIS OUVRIÈRES
- Deuxième décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suie — Voir nos précédents numéros.)
- Art. 78. — Un décret déterminera, sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, les règles de la comptabilité des Caisses départementales ou régionales.
- Il fixera les conditions spéciales concernant le cautionnement qui devra être versé par le caissier avant son installation.
- Art. 79. — S’il a été commis des infractions aux règles de comptabilité ou d’autres irrégularités dans * la gestion de la Caisse, ou si un défaut d’équilibre est constaté entre l’actif et le passif de la Caisse, la dissolution du Comité de direction peut être prononcée par décret, sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, sans préjudice
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- des responsabilités de droit commun, après avis de la section permanente du Conseil supérieur des Retraites ouvrières.
- Le Comité de direction doit être préalablement mis en demeure, par le ministre du Travail, de régulariser la situation dans le délai qui aura été imparti par la mise en demeure.
- Art. 80. — Il doit être procédé à la nomination d’un nouveau Comité de direction dans un délai de deux mois à partir de la date du décret de dissolution.
- Jusqu’à l’installation du nouveau Comité de direction, la Caisse est gérée et administrée par un délégué provisoire, désigné par décret sur la proposition des ministres du Travail et des Finances.
- Art. 81.— Si, à l’expiration de la troisième année d’existence de la Caisse, le nombre des assurés pourvus d’un compte individuel et de retraités titulaires d’une retraite dont les arrérages sont payés par la Caisse n’a pas atteint 10.000 ou si, par la suite, ce nombre devient inférieur à 9.000, la Caisse peut être supprimée par décret, sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, après avis de la section permanente du Conseil supérieur des Retraites ouvrières et sous réserve de l’application des règles prévues par l’article 55 du présent décret pour le retrait de l’agrément donné à une Société de Secours mutuels.
- Art. 82. — Le montant des avances successives consenties par l’Etat à une Caisse départementale ou régionale, conformément à l’article 38 de la loi du 5 avril 1910 et dans les limites du maximum fixé Par le décret d'institution, est déterminé par les ministres du Travail et des Finances sur la demande de la Caisse intéressée.
- Le décret d’institution disposera que, au cas où le versement des annuités de remboursement ne serait pas effectué dans le délai fixé, une décision des ministres du Travail et des Finances pourrait autoriser le prélèvement d’office de tout ou partie de l’annuité en retard, sur le montant des allocations accordées à la Caisse par application de l’article 12 de la loi du 5 avril 1910.
- Chapitre 111
- Caisses patronales et syndicales de Retraites^ Caisses de syndicats de garantie liant solidairement les patrons adhérents pour l’assurance de la retraite.
- Art. 83. — Les Caisses patronales sont instituées au profit exclusif des salariés de l’entreprise qui les a créées.
- Les Caisses syndicales et les Caisses des syndicats de garantie solidaire ne peuvent être formées qu entre employeurs exerçant soit la même profes-Sion, soit des professions n’appartenant qu’à un des groupements déterminés à cet effet par un arrêté du
- y ministre du Travail. Elles sont instituées au profit exclusif des salariés des entreprises affiliées.
- Art. 84. — La demande formée en vue d’obtenir l’autorisation de constituer une Caisse patronale ou syndicale ou une Caisse de syndicat de garantie solidaire est adressée au ministre du Travail.
- Les auteurs de la demande doivent faire connaître :
- 1° Les règles applicables aux versements obligatoires ou facultatifs des assurés et aux contributions patronales ;
- 2° Le choix fait pour l’encaissement des versements et des contributions entre le payement en espèces et l’apposition de timbres-retraite ;
- 3° Les œuvres que les demandeurs se proposeraient de fonder pour assurer des avantages supplémentaires soit aux bénéficiaires ou à leur famille par voie d’amélioration des conditions matérielles de leur existence après la liquidation des retraites, soit aux familles des bénéficiaires en cas de décès de ceux-ci avant la liquidation de leurs retraites, ainsi que les conditions d’affectation à ces œuvres ou à la constitution de réserves, conformément au paragraphe 5 de l’article 19 de la loi du 5 avril 1910, de l’excédent de cotisations des employeurs sur les contributions fixées à l’article 2 de ladite loi ;
- 4° Le mode de désignation des membres du Conseil d’administration de la Caisse, ainsi que les attributions de ce Conseil;
- 5° Les règles concernant la dévolution de l’actif final net de la Caisse, en cas de renonciation à la constitution des retraites ouvrières ou en cas de retrait d’autorisation ;
- 6° Les ressources que les demandeurs se proposent d’employer, en cas d’insuffisance des allocations prévues à l’article 12 de la loi du 5 avril 1910, au payement des frais de premier établissement de la Caisse ainsi que des dépenses d’administration du service des retraites et des œuvres visées au 3° du présent article ;
- 7° Le maximum du prélèvement qui pourra être opéré pour le payement de ces frais et dépenses sur l’excédent des cotisations des employeurs.
- (A suivre.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite | brochure faite pour eux, qui vient de paraître et ; que nous ne saurions trop leur recommander.
- î Elle a pour titre Les Transports par chemins de
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- fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commercants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages^ les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries^ les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu'ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. yo centimes , franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement \ de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue 1 Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- JURISPRUDENCE
- CORRESPONDANCE
- M. A. C , à Nantes. — Le patron est en droit de donner congé sars préavis et sans indemnité a l'em ployé qui tient sur son crédit et sur l'érat de ses affaires des propos calomnieux et prejudiciables.
- M. A T., à Niort. — Le reglement d’atelier qui, contrairement aux usages locaux, stipule que les parties pourront, de part et d’autre, rompre le contrat de services sans aucun délai de prévenance, est opposable à l’ouvrier non seulement lorsque celui-ci l’a accepté au moment de son embauchage, mais aussi lorsque, postérieurement à son entrée dans l’établissement, il l’a connu et accepté, soit expressément, soit tacitement.
- Cette question, qui avait fait l’objet de vives controverses, a été définitivement tranchée dans ce sens par la Cour de Cassation, arrêt du 28 mai 1910.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
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- TABLEAU COMPUATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIERES
- Pendant les sept premiers mois des années 1909, .1910 et .1911
- IMPORTATIONS Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1911 1910 1909 1911 1910 4 909
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 3.020 2 537 2.059 Bois de teinture en bûches.. 1.000 k. 149 174 346
- — — Brésil » —. — — — moulus » 80 70 63
- — — Haïti » 13.220 19 547 16.934 Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. 77 24 18
- - — Guatémala. . » 554 1.948 1.643 Curcuma en racine . » 244 378 507
- — — Autres pays. » 16.329 8.628 5.467 — en poudre » — —— —
- 113 134
- Totaux .... » 33.623 32 660 26 103 Lichens tinctoriaux » 154 508 846
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : 144.043 140.680 159.830
- Bois de teinture moulus » — —
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 507 245 346 Ecorces, feuilles et brindilles..... » 303 287 104
- Curcuma en racine » 2.073 2.103 2.213 Moulus » 276 219 63
- — en poudre » — — — Noix de galle et avelanèdes entières con- 120 256
- » 19 249 14 105 5 844 cassées ou moulues » 465
- Lichens tinctoriaux » 1.322 840 2.018 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — — —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 31.817 26.862 21.886 Safran » 230 163 277
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 587 1.311 2 935
- Ecorces, feuilles et brindilles » 41 654 20.669 21.452 Cochenille » 1.112 1 321 1.418
- Moulus » 25.528 23.639 19.596 Kermès animal » — — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, con- Indigo » 250 271 517
- cassées ou moulues 19.932 21.008 12.024 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... 863 1.194 1.412 de bleu » 780 340 157
- Safran » 205 227 338 Cachou en masse » 272 327 139
- Autres teintures et tanins » 8.910 7.865 6 223 Rocou préparé » 388 564 523
- Cochenille » 2 145 1.204 2.979 Orsei le préparée, humide en pâte » 101 100 208
- Kermès animal » — — — — sèche (cudbéard ou extrait). » 142 20 224
- Indigo » 503 533 821 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Garancine » 27 40 20
- de bleu » — — —
- Cachou en masse. » 18 714 17.500 14.096 Autres Allemagne » 8.955 11.385 8.675
- Roccu préparé ... » 326 1.170 666 — Belgique » 9,600 12.003 10.274
- Orseille préparée,, humide en pâte — sèche (cudbéard ou extrait). » 35 43 53 — Angleterre » 12.385 15.080 16.093
- )) — ...... — Etats-Unis » 1.364 2.299 2.832
- — Autres pays » 20.016 31.291 22 431
- Extraits debois de teint.etd’autres espèces :
- » — — — Totaux 52 210 72.058 60.305
- Autres Teintures dérivées du goudron de houille: 1.530 1 529 1.347
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide, » 6 — 1 Acide picrique » 447 447 99
- • Alizarine artificielle » 1.036 1.259 987 Alizarine artificielle » 4 5 1
- • Autres < » 9.753 9.076 7.544 Autres » 5 479 1. 785 1.351
- Outremer. » 510 454 634 Outremer 12 950 12.152 11.150
- Bleu de Prusse.... » 571 591 515 Bleu de Prusse » 643 475 597
- Carmins communs » — — ----- Carmins communs. » 3 11 4
- | - fins » —- - — — fins » 14 28 23
- Vernis à l’alcool » 95 190 138 Vernis à l’alcool ... » 605 625 727
- — a l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et a l’huile mélangées.... » 8.718 6 574 4.336 et à l’huile mélangées y 12.337 11.559 11.995
- Ocres broyées ou autrement préparées.. • » 2.653 2.099 1.869 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 202.239 225.351 200.894
- Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou. vertes » 82 98 132 dres bleues ou vertes » 178 227 268
- i Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 727 709 577 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 32 31 55
- Talc pulvérisé » 20.732 16.764 15.038 Talc pulvérisé » 53.476 46.459 33 298
- 1 Couleurs non dénommées » 5.965 17 602 23.796 Couleurs non dénommées » 5.088 2.958 3 189
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- p.267 - vue 276/400
-
-
-
- 268
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k
- Acide acétique industriel 10 %....... 53 »
- » » 35 » .... 3 4 »
- » azotique (voir acide nitrique) , » »
- » muriatique 22- chimiq. pur ... 32 ..
- » » 20,21 par 15 touries. 7 »
- » nitrique 36 chimiquement pur. 30 » » » 40' » 36 »
- » oxaliqua........................... 68 ..
- * phénique cristallisé 35*....... 115 »
- » » neige ...............150 »
- n » liquide &7/98 amkré. 33 »
- » phosphorique 60 ............... 200 »
- » » 45*.............. 90 »
- » sulfureux par 15 touries....... 4 50
- m sulfurique 53* ............... 6..
- » » 60'environ.......... 7 ..
- » » 66* » . .... 850
- » 66* chimiq. pur... 34 »
- » • au soufre............ 18 »
- » tart-ique 1er blanc..............295 »
- Alcali volatil du gaz 22*.......... 34 »
- » » 28/29-........ 60 »
- Alun épuré......................... 19 50
- » ordinaire......................... 17 50
- » de chrome......................... 40 »
- Arseniate de potasse........... 140
- • de soude cristallisé.............. 56 » Arsenic poudre. ... . ............... 32 »
- » rouge (voir à Orpin).............. » »
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ...... 40 »
- L’hecto n lourde industrielle......... 36 »
- » légère........................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français......... 17 50 Bi-chromate de potasse .. ........... 82 50
- » soude................................ 70 »
- Bisulfite de chaux 11-................. 8 50
- » potasse.......................... . 87 50
- » soude 30’.................. 12 »
- » • 35*...... ....... 13 »
- Borax raffiné eu cristaux,............. 49 »
- » poudre............................ 51 50
- Carbonate de soude cristallisé....... 7 50
- Carbure de calcium (H P.)............. 29 »
- Caséine insoluble.................... 125 »
- » solubilisée..................... •• 125 »
- Cérésine blanche................. 180 A20 »
- s jaune natur. orange ou ri uge 215 » Chlorate de potasse cristaux......... 107 50
- » poudre. .... .. 112 50
- Chlorate de soude . . 115 »
- Chlorure de baryum cristal isé....... 17 »
- » cal ium fondu.............. 11 •
- » carbone (Tetra)............ 90 »
- » chaux 105/110*. ...... 17 ’
- » magnésium fondu.......... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer ,. 20 »
- > » 45* ordinaire....... 1 •
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra .. 27 »
- Les 100 k.
- i végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière........... 240 »
- » en poudre....................... 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- n rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron........... 60 »
- » blanche................. 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé................220 •
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo
- “Diamant”. ....... 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”............... > 3 70
- » Jacquand-Coigoet.............. 3 35
- » poudre pour bains.......... 1 25
- Les 100 k
- Glycérine blanche pure 30*.. 273 » » » industrielle 28 .. 225 »
- » blonde claire extra 28*.. 200 » » » ordin. 28* . 215 »
- » brune ........................130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode bi-sublimé ................. 29 »
- Lessive caustique de potasse 36-... 33 »
- » » 40-... 43 »
- » de soude 36*. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de p.tasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90* (H. P)................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 . .
- » pulvérisée....................... 21
- » en bâtons hexagonaux... 24 »
- » en boules...........en sacs 23 »
- » sublimée. .. . en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ..................... 80
- Orpin.............................. 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc............. 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert................ 3 »
- » de cobalt noir. ............. 12 »
- » » gris.................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain........................... 500 »
- n de nickel vert........ ..... 4 50
- » » noir..................... 5 25
- • d’urane............................. 30 *
- Ozokérite (H P.)........................ »
- Panama (Quillay)............»........ 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50*
- (H.P.)
- » » » 50/52*
- (H.P.) Permanganate de potasse............. Polysulfure de potassium............ Potasse d’Amérique véritable........
- » imitation d’Amérique 66/70.
- » » 52/55:
- b » 45*...
- » caustique 70/75 plaques.... b perlasse ire qualité. .........
- » » ordinaire 7b/8O-...
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ........ Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- » neige »
- » raffiné neige (de potasse).. .
- » » masse................
- ammoniac blanc pour piles ....
- » gris en pains...........
- de soude Solvay 90/92...
- Silicate
- de soude
- 65/70....
- 75, 80... .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45*...
- » de potasse industriel..........
- » b pharmaceutique .
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- Sucre de lait
- 70/72.............
- 60 62 plaquettes.
- 70/72.............
- en poudre...........
- Soufre en canons.....................
- » (fleur) .........................
- Sulfate d’alumine épuré..............
- » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel.. .
- Sulfure
- 90
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 8
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- manganèse sec...............
- n ckel ammoniacal (double).
- b pur (simple)............ soude .. .............
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire
- de sodium..................
- potasse...................
- carbone (H. P.).............
- Tartrate neutre de potasse
- 50
- 50
- 50
- 50
- 19
- 8
- 50
- 25
- 75
- 25
- »
- 50
- 53 »
- 85 »
- 95 »
- 7 »
- 21 »
- 20 P
- 17 »
- 32 •
- 60 »
- 280 ’
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campèche du Brésil, conpe d’Espagne, » 2e qualité . . 8 » à
- b 3e bonne .... • *
- » 3e inférieure. ” 7 50
- » Sisai, Yucatan.. 6 5
- p.268 - vue 277/400
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- O.
- -to
- CM
- » Honduras..........
- » Tabasco...........
- » Haïti Cap.........
- » Fort-Liberté..., » Aquim.............
- » St-Marc..........
- » Gonaïves.............
- » P.-de-Paix............
- • .........
- » Saint-Domingo...
- » Martin, et Guadel.
- » Guadeloupe............
- Jaune Cuba et St-Yago...
- * ....................
- » Tuspan..............
- » ....................
- •> Tampico............
- » ...................
- » Haïti. J......... . .
- » Jamaïque............
- » Batcel et P. Cab ..
- * Rio Hacha...........
- » Çarth. et Sa van ...
- » Maracaïbo...........
- • Fustet.....100 k.
- • Corinto.............
- » Amapala. .. .50 kil.
- Rouge Brésil Bahia... ..
- » Calliatour... 100 k.
- » Lima.......50 k.
- » Ste-Marthe...........
- » Brésillet ............
- » Sandal....100 k.
- » Sapan.......50 k.
- » Quebracho 100 k.
- • Pernambuco,50 k.
- 7 50 8 »
- 5 40 5 50
- 5 50 5 60
- » » » »
- 5 50 5 60
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » »
- 5 40 5 50
- 5 » 5 25
- 5 » 5 25
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- D » » »
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- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- )) » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- 110 » 115 »
- 20 » 30 »
- Cachou
- Brun luisant, en baisse.50 k. 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k... 1 75 2 »}
- Dividivi
- On cote les 50 kil...... 10 75 14 n (
- Indigos
- On cote : ;
- Le 1/2 k.
- Bengale b. viol. r. à surf .. 4 » 6 » |
- » ord. et b. moy. ... 2 50 3 75 1
- Kurpah ...............•........ 2 » 3 75
- Madras..................... 1 5 0 3 50 }
- Guatemala beau à flor....... 2 25 3 25
- » ordinaire à bon... 1 25 2 »
- Rocou |
- Antilles ........... 1/2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE 1
- DROGUERIES et PRODUITS
- m
- s a “ *
- TINCTORIAUX
- étoilé .... verts Malte.. Russie....... Levant .... Espagne . ,.
- 215 » » »
- M » M »
- 6 5 » » »
- 60 » » »
- 75 » » »
- Albumine d’œufs.............. 5 50
- Bois de Campêche............ 15 »
- » réglisse Smyrne sort. 25 »
- » » Tortose..... M »
- Cachou brun................ 70 »
- Cannelle Chine............ 125 »
- » Ceylan.................... 260 »
- Canefice en sortes.......... 35 »
- » gravelées ................. 50 »
- Cochenilles grises........... 2 75
- » Zacatille................. 3 »
- » noires ord... ... 2 26
- » » extra........ 3 »
- Coriandre................... 45 »
- Cumin Malte.................100 »
- » Grèce..................... 65 »
- Curcuma Bengale........... 50 »
- » Madras ........... 45 »
- » Cochin.......... 55 »
- Encens en sortes............ 70 »
- » larmes.................... 130 »
- Essence Badiano............ 13 »
- Fenouil .................. 70 »
- Fenugrec................... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes......» Noix Galles vertes et noires. 160 » » » ordinaires 130 »
- » blanches........ 115 *
- » de Chine......... 120 »
- ............................ 70 »
- Gingembre..,. ............. 125 »
- Girofles Zanzibar........... 165 »
- Tamarin Madras............... 32 »
- » Pondichéry.................. » »
- Gommes :
- Arabiques............... 100 »
- Aden courante............ » »
- n supérieure............. » »
- Sénégal bas fleuve ......... 90 50
- » Galam.................. 90 »
- Damar, Batavia......... .. 160 »
- » Singapore Ire..........130 »
- » » cour. ... 120 »
- Sandaraque lav. supérieure.. 170 »
- » quai, bonne cour. 160 »
- Laque orange fine....... 250 »
- » mi-fine............... 225 »
- Cerise A. C............. 240 »
- Graines jaunes Perse. ...... 80 »
- » moutarde de Sicile. 80 »
- » » Barri.. 82 »
- » » Bombay 65 »
- Indigo Bengale............. 12 »
- » Java................... 6 »
- » Kurpach................ 7 »
- » Madras......... 4 »
- Mannes en larmes............ 8 25
- » débris..................... 5 25
- » Geracy.................... 4 25
- Noix muscade n* 1.......... 5 »
- » 2............ 4 »
- » 3........... 3 »
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40 »
- Résine Amérique brune ... 28 »
- » » blonde.... 29 »
- » s blanche... 35 »
- » Bayonne brune........... 28 »
- » » blonde.... 30 »
- » » blanche.... 38 »
- Rocou Pér olat............... 110 »
- Safran Valence en feuille.... 95 »
- Sagou perlé................... 55 »
- Séné en sortes................ 45 »
- » follicules .... ............ 225 »
- Salsepareille couionne...... 440 »
- • Tampico............. 120 »
- Sel ammoniaque gris ...... 145 »
- » blanc............. 115 »
- Styrax liquide ...............150 »
- 6 » » »
- 30 »
- a a £ o
- C.
- »
- »
- »
- » » » »
- » » »
- n » » » » »
- s es
- V V
- » » » » » » » »
- » » » »
- » » » » » »
- » »
- » » » »
- »
- » » » »
- » » » » 15 »
- » *» 9 »
- 6 »
- » » » » » »
- 6 »
- 4 50
- 4 50
- » »
- 30 » » » » >. » »
- » » » »
- » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » »
- PRODUITS chimiques;
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique
- » »
- » sulfurique
- » »
- 20 degrés.......
- 36 » ........
- 40 » ........
- 66 » ........
- 50 » ...........
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés '...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 60/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible.................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ......
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... n 38/39 degrés....
- Silicate de soude.................
- » logé..............
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des S,lins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- » soude » 120 k.
- Nitrate de soude .................
- » potasse .........................
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone. .. .............
- Sulfate d’ammoniaque 20’ d’azote anglais..................... ..
- Id. français......................
- 10 50
- 38 »
- 43 »
- 11 50
- 9 »
- 47 »
- 40 »
- 16 50
- 17 50
- 105 »
- 110 »
- 19 »
- 19 50
- 18 50
- 12 56
- 28 50
- 29 25
- 38 »
- 12 »
- 12 50
- 5 25
- » »
- 8 75
- » »
- 8 »
- 10 »
- 22 »
- 180
- 160 »
- 24 »
- 48 »
- 10 »
- 11 »
- 48 »
- 46 »
- 5 5b
- 36 »
- 36 »
- 32 25
- 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur.................... 62 ?
- » augmenté........................... 55
- » extra résineux ............... 56 59
- » pur à l’huile d’olive......... 80 82
- Jaune extra résineux............... 55 57
- Blanc exportation supérieur.......... 56 57
- Jaune » 55 57
- i Vert à l’huile de pulpes........... 57 58
- » ou jaune tunisien.................... 53 55
- Brun extra pur................... ... 56 58
- i a augmenté.......................... 52 54
- Rosé .. ........................ . 54 56
- Noir...................... .... . .. 48 48
- Blanc ou suif..... ......... 60 70
- p.269 - vue 278/400
-
-
-
- o
- Gë
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif................ 52 54 » mixte »......................... 48......................49 » talqué Ire qualité..... ....................... 46........» »................................» 2e •............................................................. 45...........................»
- Marbré bleu ou rose Dijon.......... 55 56
- » n Nautais....................... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités ; Mi-cuits 24 35
- Savons (à la batteuse).............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé................. 80 35
- Résineux. ... ...................... 34 36
- Vert exportation.................. 32 36
- Brun,..,.......................... 36 40
- Noir ............................. 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra....................... 41 42
- Qualités ordinaires................. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou | quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DEBORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- ............................ 28 » 28 15
- Cainpêche oupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco................... 18 » 19 »
- » Haïti................... 10 » 14 »
- » Martinique,Guadeloupe .................. 8 » 8 50
- Lima........................ 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré...... 8 » 12 »
- » Madras fin.......... . 5 » 8 »
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES * DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2' Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES; M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe),
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les iniiiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse,
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera vas transmise.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 55e Année. — No 18.
- 20 Septembre 1911.
- LE MONITEUR DE LA TEINTU
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu cempte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau di journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Le brillant des fils de laine (suite et fin). — Notre service de contentieux. — Note sur le déparementage des tissus de coton. L’industrie des matières colorantes en Allemagne (suite et fin). — Les lois ouvrières (suite). — Notre service d'a-surances. — Jurisprudence — Renseignements commerciaux. — Bibliographie. - Revue du marché. — Annonces.
- LE BRILLANT DES FILS DE LAINE 0 (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- Pendant toute la durée de l’opération le cylindre doit tourner avec lenteur et la marchandise en-roulée doit être bien enveloppée de couvertures; par intervalles on supprime aussi le courant d’eau chaude; il est d’une grande importance de n’em-ployer que de l’eau douce. Après le décatissage, les tissus sont bien brossés, puis on les laisse éta-lés pendant 24 à 36 heures ou enroulés sur un cy-lindre, avant de les sécher. Pendant ce temps, l’eau doit rester également répartie dans les marchan-dises et pour cela il faut tourner fréquemment le
- (1) Pes^errGichs Wollen und Leinen-Industrie Reicken-^enberg, juillet 1911.
- rouleau ; ou bien, si les pièces ont été étalées les unes sur les autres, on devra de temps en temps mettre dessus celles qui étaient dessous. Les marchandises qui prennent difficilement le brillant devront être séchées aussi rapidement et à une chaleur aussi forte que possible. Il est vrai qu’elles prennent de ce fait un toucher dur, mais le séchage rapide contribue considérablement à rendre le brillant durable Le courant d’air dans le séchoir ne doit pas être assez violent pour déranger le poil. •Après le séchage, la marchandise est tondue mais non brossée, car le brossage à sec entraîne généralement une diminution du brillant; le tondage ne doit pas non plus suivre de trop près, car le brillant en serait aussi altéré. De la tondeuse, la marchandise passe à la presse hydraulique, mais il faut veiller à ce qu’elle soit tout à fait froide et ait passé d’abord quelques heures à l’air afin qu’elle ait pu reprendre au contact de l’atmosphère le degré d’humidité qui lui est nécessaire. Si l’on soumet une marchandise trop sèche à la presse, celle-ci ne sera pas capable de lui donner le surcroît de brillant désiré.
- Si l’on n’a pas le temps de laisser les tissus assez longtemps à l’air pour leur permettre de prendre suffisamment d’humidité, on les humectera légèrement et également avec de l’eau. Les plaques de la presse hydraulique seront chauffées afin que le brillant obtenu par la pression résiste au déca-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- tissage subséquent. Ce décatissage se donne immédiatement après la presse pendant que le brillant est encore frais.
- Cette fois-ci le décatissage ne se donne que par la vapeur, la pression peut aller de 1 1/2 à 2 atmosphères et la durée de l’opération sera de 1 heure à 1 heure 1/2 ou même davantage; moins il s’écoulera du temps entre la presse et le décatissage et mieux cela vaudra, surtout si le temps est humide.
- Les marchandise doivent être enroulées aussi serrées que possible sur le cylindre à décatir et complètement refroidies après l’opération avant de les enrouler de nouveau.
- Puis on les lave pendant au moins une heure à l’eau froide sur la machine à laver.
- Le lavage a pour but de réassouplir la marchandise qui est devenue dure et raide pendant le décatissage et de mettre en valeur le brillant qui ne ressort pas avant le lavage aussi complètement qu’après.
- La marchandise est alors brossée humide, puis on la laisse pendant un ou deux jours dans cet état en ayant soin que l’humidiié reste également répartie et si le brillant est insuffisant ou manque de vivacité, on recommence à nouveau les opérations ci-dessus décrites.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation).
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une
- rémunération peu élevée eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux: Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires admi-nistratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- NOTE SUR LE DÉPAREMENTAGE DES TISSUS de coton par M. Ed. JUSTIN-MUELLER (1).
- Ayant eu l’occasion de m’occuper dans différentes maisons du déparementage de tissus de coton, j’ai fait dans un grand nombre d’usines une enquête sur l’état du déparementage après le lessivage des tissus, par conséquent avant le pas* sage en solutions d’hypochlorites, etc.
- Je suis arrivé à faire cette étude par suite de l’observation d’inégalités de nuances en teignant des tissus blanchis par teinture directe et par la constatation faite que ces inégalités provenaient d un déparementage incomplet. En effet, en dépare mentant à nouveau d’une façon méthodique une partie de ces tissus et en teignant ensuite, les inégalités précédemment observées ne se produisaient plus.
- Les irrégularités signalées étaient produites PaI
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulho^^ 1910. Février.
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- une mauvaise circulation pendant le lessivage qui déplaçait les féculants en les fixant par endroits davantage qu’à d’autres.
- Pour compléter mon étude j’ai fait au laboratoire des essais comparatifs entre les différents agents ayant une influence directe sur les féculants.
- Dans le tableau A je donne le résultat de l’examen des tissus essayés, en indiquant pour chaque cas aussi exactement que possible les traitements subis.
- Comme dans chaque usine les traitements, par suite des conditions locales, etc., diffèrent toujours plus ou moins les uns des autres, les résultats obtenus par l’examen de ces divers tissus ne sont pas strictement comparatifs ; ils le sont plus ou moins pour des méthodes différentes pratiquées dans la même usine; aussi j’ai classé les tissus examinés usine par usine. Ce qui, de l’ensemble, à première vue est frappant, c’est la grande résistance qu'offrent aux lessivages les corps amylacés incorporés dans la chaîne des tissus. Il est, en effet, surprenant de voir que ces çorps puissent résister à des lessivages prolongés faits même sous une certaine pression.
- La série la plus intéressante du tableau est celle de l’usine E ; nous avons le n° 12 lessivé en chaux et acidé, qui contient encore beaucoup de féculant (VI) ; les nos 8 et 9 qui ont, en plus, subi un lessivage en sel Solvay, sont beaucoup mieux déparementés, ils ne contiennent plus que des traces de féculant (II).Len0 10,quin’a subi qu’un lessivage en soude caustique après deuxacidages, est mieux dépare-menté que 8 et 9. Par le no 11 nous voyons que le deuxième acidage à froid n’a aucune action. Les nos 13 et 14 ont été prélevés après acidage, ils dé-montrent que l’acidage en acide sulfurique n’a pas beaucoup d’influence sur le déparementage.
- En jetant un regard sur l’ensemble des lessivages faits dans des cuves à lessiver ordinaires, nous voyons que la durée du lessivage a son impor-tance ; le n° 7 est complètement déparementé (O) tandis que le n° 6 ne l’est pas (I). Le n° 10 l’est beaucoup plus (I) que le no 5 (IV). Les nos 8 et 9
- le sont beaucoup plus (II) que le no 3. Il est à remarquer que la quantité des ingrédients employés varie un peu d’une usine à l’autre; toutefois la durée du lessivage paraît jouer le rôle le plus important.
- Le déparementage le plus complet a été obtenu par le lessivage dans la chaudière (Kier) Mather-Platt ; nous avons cependant les nos 1 et 2 où le déparementage n’est pas parfait (II), le no 27 où, par suite du mercerisage en écru, il reste des traces (I). A côté de cela nous avons le n° 7, lessivé dans une cuve ordinaire, une fois en chaux et une seconde fois en sel de soude caustifié, qui est parfaitement déparementé (O). La conclusion à tirer estique l’on peut, par un travail judicieux, obtenir un aussi bon résultat par une méthode que par l’autre.
- Dans le tableau B se trouvent résumés mes es-sais de laboratoire de l’action du malt, des acides et des hypochlorites sur le déparementage.
- Le réactif employé dans les divers cas pour reconnaître la présence des féculants dans le tissu est celui de l’iode-chlore. On met sur le tissu à exami-t
- ner une goutte d’une, solution d'iodure de potassium à 10 s./, on laisse imbiber la goutte de Kl et on fait tomber sur, la place imbibée une goutte d’une solution d'hypochlorite de soude ou de calcium contenant environ 4. s./iooode Cl actif, soit une solution de chlorure de chaux à I° Bé. Cette réaction est très sensible, 4a moindre trace de féculant se manifeste par une teinte violacée ou quelquefois seulement par une auréole violacée. Sur un tissu exempt de féculant, la tache est ambrée par l’iode mis en liberté; lorsqu’un tissu contient beaucoup de féculant, la teinte de la tache va du bleu violacé au bleu foncé.
- Pour ce qui concerne l’emploi de l’orge germée, il est à remarquer que l’extraction de la partie farineuse doit être très bien faite, de façon à obtenir le rendement maximum. A cet effet, on fait broyer l’orge germée moulue avec de l’eau froide ; lorsque le tout est bien broyé, l’enveloppe de l’orge doit rester au fond du liquide ; on extrait alors la partie farineuse avec de l’eau froide en continuant de broyer ou en remuant. Cette préparation doit con-
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- TABLEAU A
- Usines Tissus Opérations N- A 1. Jaconas 1816 1* un lessivage 2. • 14(16 Mode de lessivage chaudière(Kier) Mather-Platt Lessive et concentration soude caustique 2 1(2- Bé Temps et pression 6 h., 11(2 à2 atm. Acide • • • Malt Fécule trouvée dans le tissu traces II
- 1* 1er lessivage 3. Longotte 85 cm. 14k. 2. acidage 3- 2e lessivage cuve à lessiver en tôle cuve en tôle chaux 3 k. 200 (1) sel Solvay 3 k. 200 6 h. sans pression 6 h. sans pression • • • HCl 2- Bé • • beaucoup de fécule VI
- 4. Croisé 114 cm. 37 k. 1: un lessivage < acidage cuve en tôle chaux 3 k. 500 6 h. sans pression HCl 2- Bé • • beaucoup de fécule VII
- r acidage à chaud B 5. Jaconas 16[10 2- un lessivage cuve en tôle soude caustique 38’6 k. .... plus bisulfite de soude 8 h. sans pression 38-2 k. HCl 1 1(2- Bé • • traces accentuées IV
- !• 1er lessivage C. 6. Calicot 18(16 2- acidage 3- 2e lessivage cuve en bois chaux 3 k. cuve en bois sel de soude caustifié k. 10 h. sans pression 10 h.sans pression HCl’l 12 à 2- Bé • • légères traces I
- P 1er lessivage 2- 1er acidage D. 7. Jaconas 14,10 3- 2e lessivage 4' 2e acidage cuve ordinaire cuve ordinaire chaux 3 k.500 sel de soude caustifié 3 k. 500 16 à 18 h. sans pression 16 à 18 h. sans pression HCl 1 1(2 à 2' Bé HCl 1 1(2 à 2- Bé • ne contenait plus trace O
- B. 8. Cretonne 85cm. 15 k. } Lerlagsivage 9. Calicot 18(14 3’ 2e lessivage cuve en tôle cuve en tôle chaux 4 k.300 sel Solvay 4 k. 300 15 h.sans pression 18 h.sans pression H2so à 2- Bé • • traces II
- 1* 1er acidage à 40* C. 2’ 2e acidage à froid 10. Jaconas 12(8 3- un lessivage .... .... H2SO4 . . à 1 1(2- Bé .... .... H2 SO4 à 1 1(2- Bé légères traces II cuve en tôle soude caustique 38*5 k. 18 h.sans pression ... . . plus bisulfite de soude 38*1 k.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- TABLEAU A {suite)
- Usines Tissus Opérat:ons Mode de lessivage Lessive et concentration Temps et pression Acide Malt Fécule trouvée dans le tissu
- 11. Jaconas 12,8 même traitement que le précédent avec en.moins le passage en H2SO4 à froid légères traces 1
- 12. Calicot 18(14 1- un lessivage 2• acidage cuve en tôle chaux 4 k. 300 12 h.sans pression HSoa2- Bé - • beaucoup de fécule VI
- 13. Calicot 16/14 1* un acidage à 55* C. 2- le lendemain lavé . . . . . . . . H2804 à 1 1(2’ Bé • • • énormément VIII
- 14. Calicot 20(14 1 1er acidage à55’C. 2- le lendemain lavé 3’ 2e acidage à froid . . . . . . . . H‘s0-à 1 1{2* Bé H2s04 ai- Bé • • énormément VIII
- F 15. Veloutines 12 et 16 k. 1’ un lessivage cuve en tôle sel Solvay 4 k. 12 h.sans pression . . . • • beaucoup VI
- G 16. Veloutine 14 k. 1’ un lessivage 2’ un acidage cuve continue sel Solvay quelq. secondes, bouillant H2SO4 à 1 1[2- Bé • • beaucoup VI
- 17. Croisé 1816 1’ un maltage 2- un passage cuve continue cuve continue sel Solvay à chaud . . . Diastafor 2 k. légères traces 1
- 18. 19. 20. Calicots 20/20 » 1612 » 14(14 r un acidageà chaud 2’ un lessivage chaudière (Kier) Mather-Platt soude caustique 1 1;2- Bé 6 h. à 1 1(2 atm. H2S04 à 1 1(2- Bé • • plus trace O
- H 21. 22. 23. 24. Shirting 26,20 Satinettes 19 k. » 15 » » 14 » l’un acidage à40[50C. » 3: ( deux lessivages chaudière (Kier) Mather-Platt soude caustique 3’ Bé 6 à 8 h., 1 à 1 1]2 atm. H2304 à 1 1[2’ Bé • • plus trace O
- 25. 26. Cretonnes 100cm.17k. » 110cm.18k. l-unacidageà40[50C. 2’ un lessivage chaudière(Kier) Mather-Platt soude caustique 3’ Bé 6 à 8 h., 1 à 1 1]2 atm. H2S04 à 1 1[2- Bé . • • plus trace O
- 27. Tissu genre reps dit « toile nationale » 1- Mercerisé en écru 9- « 3 ( deux lessivages chaudière (Kier) Mather-Platt soude caustique 3’ Bé 6 à 8 h., 1 à 1 1[2 atm. . . . • • légères traces I
- (1) Les quantités indiquées en poids dans cette colonne se rapportent à 100 k. de tissu. O est exempt de féculant. VIII en contient encore plus.
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- LE MONITEUR
- DE LA TEINTURE
- Essai 13
- Hypochlorite de chaux Solution " solut contenant d'hypochlorite
- de chaux à 0,7’ Bé
- de Cl actif
- sanolv quepuad
- J[eurp.o anyezd 018)1?
- uotsuUI
- TABLEAU B
- Tissu ecru (longotte) 50 grammes, eau 1.000 centimètres cubes 4 5 fi 7 * 0
- Essai 1 2
- Diastafor 10/1000
- Extrait d’orge germée moulue à 40/1000
- Hul 20- Bé
- 1/1
- soit à 10- Bé environ
- H2S0, 66: Bé au dixième soit à 10- Bé environ
- Quantités employées__ 10 cm’ 20 cm' 10 cm' 12,5 cm' 25 cm1 50 cm3 25 50 200 400 cm 200 cm3 200 cm3
- Proportions par rapport
- au poids du tissu. 2% 4 % 10% 0.1 % 0.2 % 0.4 % 0.5 % 1 % 4% 8 % 5% 5%
- de Cl actif de Cl actif
- Température. .. . 80-C. 80-C. 80'C. 55/60 C- 55160 C. 55/60 C. 55)00 C 55160 C. 55160 C. 55|60C. froid 60'C
- Durée .......... 2 heures 2 heures 2 heures 2 heures 2 heures 2 heures 3 heures 3 heures 3 heures 3 heures 4 heures 4 heures
- Laisse tremper en refroi- jusqu’au jusqu’au
- sant........... lendemain lendemain 4heures — — — — — — — — —
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- (1) (2) 10 indique la quantité la plus forte de féculant. — 0,5 indique la quantité la plus faible de féculant. — 0 serait exempt de féculant. Le tissu pour les essais 4 à 10, ll*à 13 a été préablement mouillé à l’eau bouillante et exprimé.
- tenir toute la partie farineuse et être exempte du péricarpe. ,
- Comme conclusion des essais décrits dans le tableau 5, nous pouvons, pour éliminer les féculants contenus dans la chaîne des tissus de coton, envisager en premier lieu V orge germée, en deuxième lieu le diastafor, dont l’action est analogue à celle de l’orge germée ; dans les deux cas, c’est la dias-tase du malt qui agit.
- Vient ensuite l’acide chlorhydrique et en dernier lieu l’acide sulfurique. Ces decx derniers ne donnent toutefois qu’un déparementa, très imparfait.
- RAPPORT
- Sur le travail de M. Ed. JUSTIN-MUELLER : Le déparementage des tissus de coton Par MM. Albert Scheurer et Ernest Gilliéron
- Le travail de M. Justin-Mueller se compose de deux parties bien distinctes, résumées en deux tableaux, A et B.
- Le tableau B expose les essais de laboratoire faits par l’auteur et nous amène à des conclusions déjà connues (1) et appliquées dans la pratique. Ces essais sont en outre peu comparatifs entre eux.
- Nous les avons cependant répétés dans les mêmes conditions et ne pouvons que constater également la supériorité évidente de la diastase — sous forme soit d’orge germée, soit de diastafor— comme agent déparementant sur les acides ou l’hypochlorite de chaux.
- Le tableau A est spécialement intéressant. L’auteur y expose en effet une série de résultats obtenus non plus en laboratoire, mais dans la pratique. B examine le degré de déparementage auquel on arrive dans les conditions industrielles, ceci en fonction des lessives employées, des divers systèmes de lessivage, de la durée et de la succession des opérations.
- Il est excessivement intéressant de constater com-
- (1) Theis: DieStrangbleichebaumioollener Geivebe,p-'^Y
- G. Taglani et G. Tagliani : « Transformation « et élimination des épaississants fixés sur les « fibres du coton. Reo. gén. des Mat. color., 1907, p. 1. .
- Ueber das Entschlichten von Baumwollioaren. Leipzig Fâerber-und Zeugdruck-Zeitung, 1908, p. 354.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- bien ces divers procédés, relevés dans huit usines differentes et aboutissant à un résultat commun et relativement constant, le blanc, diffèrent quant au degré d’élimination du parement.
- L’influence de la pression, par exemple, sur laquelle nous n’étions guère documentés jusqu’ici, 1 ressort de façon sensible. Comme il était à prévoir, la durée du lessivage est également un facteur très | important. La soude caustique possède uu pouvoir déparementant supérieur, proportionnellement, à celui du sel de Solvay. Enfin les acidages sont presque sans action.
- Nous ne pouvons que constater l’exactitude des conclusions tirées par M. Justin Mueller et le féliciter d’avoir eu l’idée et la patience d’établir un document aussi intéressant pour l’industrie à laquelle il se rattache.
- L’INDUSTRIE DES MATIÈRES COLORANTES en Allemagne
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- La Société Farbenfabriken a été une des premières maisons qui aient fabriqué le rouge d’alizarine artificiel ; par une étude approfondie des colorants d’alizarine, elle a pris sur ce terrain une place prépondérante.
- Elle est également l’une des premières maisons ayant introduit dans la teinture du coton le groupe, de jour en jour plus important, des colorants au soufre.
- Un grand nombre de produits pharmaceutiques sortent aussi de ces usines. Ils sont étudiés dans un institut physiologique récemment adjoint aux divers services, sous la direction du Dr Impens, et dans lequel les nouveaux médicaments sont essayés sur les animaux, lapins, cobayes, etc.
- Dans les Farbenfabriken, il y a en activité :
- 140 chaudières ayant ensemble 12 mètres carrés de surface de chauffe ;
- 192 machines à vapeur de 12.434 HP. ; 463 moteurs électriques de 6.851 chvx.
- Les fabriques d'Elberfeld et Leverkusen sont re
- liées au chemin de fer de l’Etat. Le Rhin comme voie navigable, sert à l’usine de Leverkusen : celle-ci communique avec Mulheim-sur-le-Rhin, par une voie ferrée de 7 kilomètres à écartement normal, qui naturellement appartient à la maison; Quant aux travailleurs des hameaux situés sur les bords du Rhin, c’est un bateau à vapeur qui les transporte à l’usine de Leverkusen.
- Le service intérieur de l’usine d’Elberfeld se fait au moyen d’une ligne à voie normale ; à Leverkusen, on a installé un chemin de fer à voie étroite de 33 km de long. Une locomotive à accumulateurs et 10 locomotives à vapeur assurent la circulation des trains.
- L’ensemble des fabriques consomme journellement à peu près 52 wagons, c’est-à-dire environ 132 t. de charbon.
- La superficie est de 381 hect. dont environ 229 hect. à Leverkusen.La surface bâties’élèveà 38 hect. La superficie des usines de Leverkusen équivaut presque à celle de la principauté de Monaco.
- Dans les fabriques d’Elberfeld et Leverkusen se trouve une centrale téléphonique avec 351 communications pour l’intérieur des fabriques. Les deux « centrales » sont reliées ensemble par des fils directs et par le télégraphe, un poste pneumatique et le « Schwebebahn » facilitent les relations.
- En plus de ses sept usines, la raison sociale possède une part d’exploitation delà mine Augusta-Victoria. Cette mine est située à Hüls, arrondissement de Recklinghausen, au nord du bassin houil-1er rhéno-westphalien.
- Le forage du premier puits a été commencé le Ier avril 1900, non sans de grandes difficultés, car on fut obligé de congeler le sol jusqu’à une profondeur de 730 m. à cause des afflux d’eau et des sables boueux. La houille est actuellement exploitée à 730 m. et l’on projette de descendre plus tard jusqu’à 1.200 m. Le second puits fut commencé le 4 avril 1904 ; sa profondeur est la même que celle du précédent. Chacun des puits a une section de 30 m2 : ils servent l’un à l’extraction, l’autre à la ventilation.
- | L’entreprise possède déjà : le tirage et le lavage
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- de la houille ; une batterie de soixante fours à coke système Otto ; la récupération du goudron, actuellement livré au commerce ; la récupération des benzols bruts, qu’on ne peut condenser directement et qui sont absorbés par de l’huile de goudron qui a été préalablement distillée; l’extraction, sous forme de sulfate, de l’ammoniaque des eaux de lavage du gaz ; une briqueterie.
- Les produits consistent surtout en houilles grasses et houilles à gaz.
- L’extraction actuelle donne par an 400.000 tonnes de charbon; elle s’élèvera à 1 million 800.000 à deux millions de tonnes quand toute la mine sera mise en exploitation.
- Il y a maintenant 1.700 ouvriers occupés sur ce point : on prévoit que lorsqu’on arrivera à extraire I.800.000 t., on emploiera 6.000 ouvriers. En somme, en compte sur la production d’une tonne de charbon par ouvrier et par jour.
- La mine Augusta-Victoria n’appartient que pour un tiers aux Fabriken Fr. Bayer; les deux autres tiers sont la propriété de la Badische Anilin und Sodafabrik et de la Berliner Alktiengesellschaft für Farbenfabriken.
- L’organisation générale des usines est basée sur une discipline sévère mais très libérale et très démocratique.
- Chaque employé a l’initiative la plus large dans le rayon de son activité. Naturellement la division du travail, aux points de vue chimique, mécanique et commercial, a été poussé, très loin, de manière à ce que, dans chaque branche, il y ait le plus de perfection possible.
- Il s’établit un contact permanent dans les différents services, grâce à des conférences fréquentes et régulières où l’on renseigne les ouvriers sur les progrès réalisés dans les services qui les entourent ; chacun peut, s’il le veut, en tirer parti pour ses travaux particuliers.
- Les employés sont intéressés, en grande partie, a ix bénéfices de l’entreprise, dont 1 idéal consiste à former des collaborateurs plutôt que des employés.
- L’usine de Leverkusen économise beaucoup sur la main-d’œuvre en perfectionnant sans cesse les procédés de fabrication et les appareils et en opérant sur des quantités de produits de plus en plus grandes.
- Autrefois, certaines fabrications occupaient à Elberfeld une centaine d’ouvriers; ces mêmes travaux se font actuellement avec une vingtaine d’ouvriers ; le rendement étant meilleur. Les appareils de mise en boîtes et d’empaquetage sont, à ce point de vue, remarquables.
- La consommation de l’énergie a été étudiée très attentivement. L’eau, la vapeur, l’air comprimé, sont distribués de manière à être répartis également par atelier et par fabrication. Certains compteurs, imaginés par les ingénieurs de la fabrique, enregistrent avec une approximation de 5 0/0 les quantités de vapeur consommée.
- La comptabilité technique suit toutes les phases du travail. Les chefs de fabrication sont renseignés • à tout moment sur les prix de leurs opérations et de leurs produits. Ils s’ingénient à chercher, partout l’économie parce qu’ils y ont un intérêt matériel immédiat.
- Le département des recherches ne laisse rien à désirer. L’aménagement somptueux et l’outillage des laboratoires pourraient exciter l’envie des savants de l’Université.
- La maison ne ménage naturellement aucune dépense pour tenir ses collaborateurs au courant de tous les progrès. Elle envoie à ses frais des spécialistes à tous les Congrès chimiques, technologiques, juridiques, philanthropiques, qui se tiennent durant l’année.
- Le personnel ouvrier attaché aux avantages que lui procurent diverses institutions sociales et phi-lanthropiques n’a pas jusqu’ici offert de prise sérieuse à l’agitation socialiste. C’est là encore une des raisons qui contribuent puissamment à la prospérité et au développement de ces usines.
- Albert Marnier.
- (Revue industrielle).
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- LES LOIS OUVRIÈRES
- Deuxième décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Sui e — Voir nos précédents numéros.)
- Lorsque la demande concernera une Caisse de syndicat de garantie solidaire, les auteurs de cette demande devront, en outre, faire connaître les conditions dans lesquelles cessera la solidarité des employeurs adhérents à la Caisse, après qu’ils auront déclaré vouloir se retirer du syndicat.
- Le décret d’autorisation d’une Caisse de syndicat de garantie solidaire doit être précédé d’un avis de la section permanente du Conseil supérieur des Retraites ouvrières.
- Art. 85. — La contribution de l’employeur ne peut, en aucun cas, être inférieure aux chiffres fixés par l’article 2 de la loi du 5 avril 1910, ni donner, avec le versement de l’assuré, une somme inférieure à celle résultant du même article.
- Les versements statutairement obligatoires des assurés et la part des contributions patronales qui doit être capitalisée conformément aux prescriptions du paragraphe 5 de l’article 19 de la loi du 5 avril 1910 sont encaissés au moins tous les trois mois.
- Art. 86. — Les Caisses patronales ou syndicales et les Caisses de syndicats de garantie solidaire ne peuvent commencer leurs opérations avant que les employeurs aient justifié, auprès du ministre du Travail, que le nombre des salariés ayant adhéré à la Caisse a atteint 2,000.
- Cette justification résulte de la remise au ministre du Travail de la liste nominative des salariés adhérents, revêtue de leurs signatures. La liste doit être remise dans le délai d’un an à partir de la date du décret autorisant la constitution de la Caisse.
- Art. 87. — Le Conseil d’administration d’une Caisse patronale doit être composé de six membres, savoir :
- 1° Trois représentants de l’entreprise;
- 2° Trois représentants des assurés pris dans le personnel de l'entreprise et désignés conformément aux dispositions arrêtées lors de l’autorisation de la Caisse.
- Le Conseil d’administration d’une Caisse syndicale doit comprendre un nombre pair de membres qui ne peut êtic inférieur à six. Il se compose pour moitié de représentants des employeurs et pour moitié de représentants des assurés pris dans le personnel des entreprises affiliées à la Caisse et désignés suivant les dispositions arrêtées lors de l’autorisation de la Caisse.
- Toutefois, pour ces deux catégories de Caisses, le . nombre des représentants des employeurs peut être supérieur d’une unité à celui des représentants des 1
- salariés lorsque les employeurs se sont engagés à fournir des contributions patronales dépassant d’un quart au moins les versements statutairement obligatoires des salariés.
- Le Conseil élit son président, son vice-président et son secrétaire.
- Art. 88. — Le Conseil d’administration gère et administre directement la Caisse, à l’exclusion de toute entreprise de gestion.
- Ses délibérations ne sont valables que si la moitié au moins des membres qui le composent assiste à la séance. Néanmoins, après une seconde convocation, elles sont valables quel que soit le nombre des membres présents.
- Elles sont prises à la majorité des membres présents; en cas départagé, la voix du président est prépondérante.
- Art. 89. — Il est remis à chaque adhérent un exemplaire des statuts, du règlement de la Caisse et des modifications qui y seraient apportées après son adhésion.
- Conformément au paragraphe final de l’article 11 du présent décret, l’adhésion d’un salarié à une Caisse patronale ou syndicale ou à une Caisse de syndicat de garantie solidaire est constatée par l’indication de cette Caisse sur la carte annuelle.
- Le montant des versements des assurés et des contributions patronales, dont l’encaissement en espèces a été effectué depuis la délivrance de la carte annuelle, est inscrit par la Caisse sur cette carte, lorsqu’elle arrive au terme de sa validité, ou lorsque l’assuré quitte, soit l’entreprise à laquelle il était attaché s’il s’agit d’une Caisse patronale, soit les entreprises affiliées s’il s’agit d’une Caisse syndicale ou d’une Caisse de syndicat de garantie.
- Art. 90. — Les dispositions des articles 51 et 53 du présent décret sont applicables aux Caisses patronales ou syndicales et aux Caisses de syndicats de garantie solidaire.
- Art. 91. — Un règlement, préparé par le Conseil d’administration de la Caisse et soumis à l’approbation des ministres du Travail et des Finances, fixe les règles de comptabilité de la Caisse.
- Art. 92. — Dans le cas où une première hypothèque serait prise sur des immeubles en garantie de prêt, par application des dispositions du paragraphe 7 de l’article 19 de la loi du 5 avril 1910, la valeur de ces immeubles serait établie par un expert désigné, sur simple requête de la Caisse intéressée, par le président du tribunal civil dans le ressort (duquel se trouve le siège de la Caisse.
- Art. 93. — L’autorisation donnée à une Caisse patronale ou syndicale ou à une Caisse de syndicat de garantie solidaire peut être retirée, soit pour infractions aux règles de comptabilité ou autres
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- 282 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- irrégularités commises dans la gestion des divers services, soit pour défaut d’équilibre entre l’actif et le passif de la Caisse, soit lorsque le nombre des sociétaires auxquels un compte individuel a été ouvert à la Caisse pour la constitution d’une retraite et de ceux dont la retraite déjà liquidée est servie par la Caisse devient inférieur à 1,800.
- Le retrait d’autorisation est prononcé par décret sur la proposition du ministre du Travail et des Finances, après avis de la section permanente du Conseil supérieur des Retraites ouvrières et sous réserve de l’application des règles prévues par l’article 35 du présent décret.
- Art. 94. — En cas de renonciation d’une Caisse de syndicat de garantie solidaire à la constitution de Retraites ouvrières ou en cas de retrait de l’autorisation accordée à une Caisse de cette catégorie, resteront solidairement garants les employeurs qui se trouvaient affiliés pendant tout ou partie des deux dernières années. Dans aucun cas, leur garantie ne peut cesser avant l’apurement complet des opérations constaté par une décision du ministre du Travail, prise après avis de la section permanente du Conseil supérieur des Retraites ouvrières.
- Art. 95. — Les Caisses patronales ou syndicales, qui existaient au moment de la promulgation de la loi du 5 avril 1910, pourront être autorisées, quel que soit le nombre de leurs adhérents, à continuer de fonctionner pourvu qu’elles justifient auprès du ministre du travail :
- 1° Que les retraites qu’elles s’engagent à servir dans l’avenir sont au moins égales à celles qui seraient obtenues en vertu de la loi du 5 avril 1910 ;
- Que leurs réserves mathématiques sont suffisantes pour leur permetre de faire face aux engagements déjà contractés par elles.
- Si cette dernière justification ne peut être fournie, les Caisses devront compléter leurs réserves dans le délai qui leur sera imparti par une décision du ministre du Travail et qui ne pourra, en aucun cas, excéder deux ans.
- Les Caisses doivent, en outre, prendre l’engagement de compléter leurs réserves mathématiques sur une mise en demeure du ministre du Travail, lorsqu’une insuffisance sera constatée à la suite de l'éta-blissement de l’inventaire annuel.
- Art. 96.— Les dispositions de l’article précédent, à l'exception de celles du dernier paragraphe, sont applicables aux institutions collectives de Retraites qui, au moment de la promulgation de la loi du 5 avril 1910, étaient constituées sous la forme e Sociétés anonymes. Ces institutions devront, en outre, justifier d’un capital dont le montant minimum sera fixé par le décret d’autorisation.
- Le décret d’autorisation déterminera la part mi
- nimum du capital qui deva être immédiatement versée.
- Art. 97. — Sont applicables aux Caisses et aux institutions collectives de Retraites visées aux deux articles précédents les dispositions des articles 83, §5, 89, 90, 91, 92 et 93 du présent décret
- Art. 98.— Les institutions patronales de Retraites, qui existaient au moment de la promulgation de la loi du 5 avril 1910 et qui, d’après leurs statuts ou règlements, opéraient leurs versements à la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse, pourront être autorisées, quel que soit le nombre de leurs adhérents, à continuer d’opérer leurs versements à la Caisse nationale des Retraites, dans les conditions de la loi du 20 juillet 1886, en vue de constituer les Retraites prévues par la loi du 5 avril 1910, pourvu :
- 1° Que le montant des versements ainsi effectués à la Caisse nationale des Retraites pour chaque salarié ne soit pas inférieur au total des versements et des contributions patronales fixés à l’article 2 de la loi du 5 avril 1910;
- 2° Que le montant de la contribution patronale en soit pas inférieur au chiffre fixé par ledit article 2;
- 3° Que l’entrée en jouissance des retraites de vieillesse ne soit pas fixée à un âge inférieur à cinquante-cinq ans ;
- 4° Que les sommes représentant les versements des assurés et les contributions patronales soient versées, au moins une fois par trimestre, à la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse.
- Le décret d’autorisation, intervenu sur la proposition des ministres du Travail et des Finances, devra déterminer les conditions d’encaissement et de contrôle des versements par les intéressés.
- Sont applicables aux institutions patronales visées au présent article les dispositions des articles 83, 85 et 89 du présent décret.
- L’autorisation peut être retirée en cas d’irrégularités de gestion, après mise en demeure adressée suivant les conditions déterminées aux paragraphes 1 et 2 de l’article 55 du présent décret.
- Le retrait d’autorisation est prononcé par décret sur la proposition des ministres du Travail et des Finances et après avis de la section permanente du Conseil supérieur des Retraites ouvrières.
- CHAPITRE IV
- Contrôle financier des Caisses d'assurance
- Art. 99. — Les Sociétés ou Unions de Sociétés de Secours mutuels agréées pour le service des retraites, les Caisses départementales ou régionales de Retraites, les Caisses patronales ou syndicales de ’l Retraites, les Caisses de syndicat de garantie liant ! solidairement les patrons pour l’assurance de la retraite et les Caisses de Retraites des syndicats pro-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 283
- tessionnels, ainsi que les institutions de retraites, visées aux articles 95, 96 et 98 ci-dessus, qui auraient été autorisées à continuer de fonctionner, sont placées, pour l’ensemble de leurs opérations d’encaissement et d’assurances régies par ladite loi, sous le contrôle des trésoriers payeurs généraux et : des receveur ; particuliers des finances et, dans le département de la Seine, du receveur central des finances de la Seine, sans préjudice du contrôle technique appartenant au ministre du Travail.
- Ces établissements sont également soumis, pour les mêmes opérations, aux vérifications de l’inspection générale des finances.
- Art. 100. — Le contrôle des trésoriers payeurs généraux, des receveurs particuliers et du receveur central des finances de la Seine porte sur la caisse, le portefeuille et les écritures. Il s’exerce sur place au moins une fois par an.
- Les vérifications de l’inspection des finances portent également sur la caisse, le portefeuille et les écritures.
- Les trésoriers des Caisses d’assurances, désignées à l'article précédent, sent tenus de communiquer sans déplacement, tant aux trésoriers-payeurs généraux, aux receveurs particuliers et au receveur central des Finances de la Seine qu’aux inspecteurs des Finances, tous livres, registres et documents de comptabilité, ainsi que les pièces justificatives de toute dépense.
- Il peut être procédé à l’appel total ou partiel des cartes des assurés, si l’agent de contrôle ou de vérification juge la mesure indispensable.
- (A suivre.)
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- JURISPRUDENCE
- ACCIDENTS DU TRAVAIL. — RAPPORT ENTRE LE TRAVAIL ET L’ACCIDENT. — CAUSE. — OCCASION — OUVRIER VITRIER.
- — CHUTE -- IMPRUDENCE. — LOI DE 1898. — APPLICABILITÉ.
- Lorsqu’un accident est survenu à l’heure et au lieu du travail, il n’est pas nécessaire, pour qu’il soit à la charge de l’entreprise, qu’il soit en corrélation étroite avec la tâche assignée à l’ouvrier qui en a été victime; il suffit que le travail en ait été l’occasion
- Tel est, notamment, le cas où, envoyé par son pa-tron pour remettre un carreau à une fenêtre, un ouvrier, mesures prises et avant d’avoir commencé son travail, est tombé par ladite fenêtre et s’est tué.
- Sans doute, si l’accident est dû à l’imprudence par lui commise en se penchant, sans que cela fût nécessité par son travail, sur la barre d’appui de la fenêtre, cette imprudence, dont le travail même confié a l’ouvrier a été l’occasion, pouvait — si elle constituait une faute inexcusable — autoriser le juge a diminuer le chiffre des pensions dues aux représentants de la victime ; mais celui là seul est privé, tant pour lui que pour ses représentants, de toute indemnité qui a intentionnellement provoqué l’accident.
- (Cour de cassation, 8 déc. 1909).
- CORRESPONDANCE
- M. M. D , à Lyon. — Le Conseil départemental d’hygiène doit être consulté sur les demandes d autorisation des établissements dangereux, incommodes ou insalubres.
- M. A. C., à Brive.— Le juge de paix est compétent pour connaître d’une action en dommages aux champs, alors même que les dégâts auraient été occasionnés par un commerçant dans l'exp'oitation de son commerce.
- M. F. S., à Niort. —La procédure spéciale de saisie arrêt instituée par la loi du 12 janvier 1895 ne s’applique que lorsque les salaires ne dépassent pas 2.000 fr.
- M. R. L , à Versailles. — La nullité d une Société, pro ioncée pour inobservation des conditions prescrites par la loi de 1867, n’empêche pas qu’en fait la Société ait existé dans le passé et doive être liquidée comme en cas de dissolution. Par suite, le liquidateur, représentant la masse des actionnaires, a qualité pour poursuivre, dans l’intérêt collectif,contre les personnes responsables de la nullité, la réparation du préjudice éprouvé, de ce fait, par la Société.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Déclaration de faillite
- Nantes. — Mlle Giron, teinturerie, 5, rue Racine. — S. M. Longuet.
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- <30 H
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 40 %...... 53 » ».....................................».....................35 » .... 3 i » »......azotique (voir acide nitrique) ...» » ».muriatique ?2- chimiq. pur ... 32 .. ».....................................»...........20,21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36 chimiquement pur. 30 » ».....................................»..................................40*.................................»............................36 » ».............................oxalique ....................................................... 68 .. »..................phénique cristallisé...............35*........... 115 » ».....................................»................................neige.............................150 » ».....................................»...........liquide 07/98 amkré. 33 » »......................phosphorique 60'................. 200 » ».....................................»...............................45* . ........................................................... 90 » »..............sulfureux par 15 touries...........................4 50 » sulfurique 53*......................................... 6.. ».....................................*..................................60*.......................environ.............................................7 ».....................................»..................................66*.................................»................................................................ 8 50 ».....................................•..................................66*...........................chimiq.....................pur......................34 » ».....................................•...................................au.............................soufre.......................... 18 » » tart ique 1er blanc.............. 295 »
- Alcali volatil du gaz 22*.......... 34 » »...................................»...............................28/29 .......................... 60 » Alun épuré......................... 19 50 » ordinaire................................................. 17 50 » de chrome....................... 40 »
- Arseniate de potasse.............. 140 » • de soude cristallisé.............. 56 »
- Arsenic poudre........................... 32 »
- » rouge (voir à Orpin).............. » » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ....... 40 » L’hecto » lourde industrielle 36 » » légère .... 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français............ 17 50
- Bi-chromale de potasse ................ 82 50 ».......................................soude.................................. 70...............................»
- Bisulfite de chaux 11*..................... 8 50 » potasse.................................. .............................87 50 »...................................soude 30*................................ 12..............................» u...........................................»...................................35*...................................13 » Borax raffiné en cristaux................. 49 » » poudre................................. 51............................50
- Carbonate de soude cristallisé.......... 7 50
- Carbure de ca'cium (H P.)................. 29 »
- Caséine insoluble........................ 123 » » solubilisée.............................125...........................» Céresine blanche.................. 180 120 » » jaune natur. orange ou reuge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux 107 50 » poudre. 112 50
- Chlorate de soude .. 115 »
- Chlorure de baryum cristal.isé.. 17 » » caldum fondu....... 11 » » carbone (Tetra).......... 90 » » chaux 105/110*...... 17 » » magnésium fondu..... 12 » » zinc 48 exempt de....fer .. 20 » » » 45* ordinaire .... 1 •
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon(H.P.) 122 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .. » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 » i Les 100 k. > végétale du Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre 240 » » en poudre 240 » » soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron.................. 60 » » blanche................................ ............................60 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- 1 Emétique cristallisé ............. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo | " Diamant ”.................. 4 80 » demi-blancheRousselotsu-! perfine " Or .................................. (...........3 70 » ........................................................ 3 35 1 » poudre pour bains...................1 25
- Les 100 k.
- Glycérine blanche pure 30*.. 277 » » » industrielle 28 .. 225 » • blonde claire extra 28*.. 200 » » » ordin. 28* . 215 » » brune 130 » Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode bi-sublimé.......................................... 29 » Lessive caustique...........................................de.............................potasse 36*..............................33 » »............................................................»......................................................40*.......................................................43 » »...........................................................de......................................................soude................................................36*. ...............................................12...........................................50
- Menthol boite d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de pjtasse cristallise . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90* (H. P)................100 • Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (II. P.). 21 . . » pulvérisée 21 » en bâtons hexagonaux... 24 b » en boules en sacs 23 » » sublimée.... . en sacs 23 » Nitrate de plomb 80 » Orpin 70 » Oxyde d’antimoine blanc 75 » Le kilo b de chrome vert 3 » » de cobalt noir 12 » » » gris 13 50 Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » b d’étain.......................... 506 »
- b de nickel vert...................... • 4 50 b b noir............................... 5 25 • d’urane. ......................................................... 30 * Ozokérite (H P.)................. 1754225 » Panama (Quillay)...................... 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 90 b » » 50/52* (H.P.) 92
- Permanganate de potasse........ 130 Polysulfure de potassium........ 52 Potasse d’Amérique véritable... 100 »........imitation d’Amérique 66/70......39 ...................................»........................52/55- 33 »..................................b.......................45 "... 30 b........caustique 70/75 plaques.........60 »...............perlasse Ire qualité...........106 »..........» ordinaire 75/80*... 42 b rose factice 90/92 *... 25 Prussiate jaune de potasse .... 120 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 b neige............................».........................10 » raffiné neige (de potasse).. . 55 b b masse....................... 58
- » » » » » » )) »
- » »
- » »
- » »
- 50
- 50
- 50
- 50 »
- 50 » ))
- 50
- 25
- 75
- 25
- » »
- 50 »
- 25 » )) »
- V
- »
- Sel ammoniac blanc pour piles .... 6® » » gris en pains............. 115
- b d’étain 52 %......................290
- b de soude Solvav 90/92.............. 13
- » » 65/70........... 22
- » » 75/80........... 23
- » » 80/ 85......... 24
- Silicate de soude neutre 35/37........ 9
- » » alcalin 45*........ 10
- » de potasse industriel........... 13 ».................................» pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62.............en...........cylindres. 29 ».................................70/72............................ 30 *.................................60 62............................plaquettes.... 32 ».................................70/72............................ 33 Sucre de lait en poudre........... 150 Soufre en canons.................. 1® b (fleur).................................................. 20 Sulfate d'alumine épuré........... 16 ».................................exempt de fer 19 Sulfate de magnésie industiiel........8 b.................................manganèse sec.................... 53 n.................................nickel ammoniacal (double).......85 b.................................» pur (simple)................... 95 ».................................soude ........................... 7 ».................................zinc exempt de fer aiguil'es.....21 ».................................»................................ordinaire 20 .Sulfure de sodium................ 17 b potasse......................... 32 » carbone (II. P.)................ 00 Tartrate neutre de potasse........280
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, conpe d’Espagne, b 2e qualité .. 8 » à » 3e bonne .... . • • b 3e inférieure. . »
- » Sisal, Yucatan.. 6 50
- 9
- 7 50
- p.284 - vue 293/400
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 285
- » Honduras.............
- » Tabasco.............
- » Haïti Cap............
- » Fort-Liberté.. >
- » Aquim............ » .................
- » Gonaïves............
- » P.-de-Paix........
- » Miragoane............
- » Saint-Domingo...
- » Martin, et Guadel.
- » Guadeloupe...........
- Jaune Cuba et St Yago...
- » Manzanille..........
- » Tuspan..............
- <> Vera-Cruz..........
- » Tampico.............
- » Porto-F iata.......
- » Haïti. .......... . .
- » Jamaïque............
- » Barcel et P. Cab ..
- • Rio Hacha.........
- » Çarth. et Sa van ...
- » Maracaïbo...........
- • Fustet..... 100 k. .............
- » Amapala. ...50 kil.
- Rouge Brésil Bahia......
- » Calliatour... 100 k.
- » Lima......50 k.
- » Ste-Marthe...........
- » Brésillet ...........
- » Sandal....100 k.
- » Sapan......50 k.
- • Quebracho 100 k.
- • Pernambuco,50 k.
- 7 50 b 40 5 50
- » »
- 5 50 » » » » » » 5 40 5 » 5 » » » » »
- » »
- » » » » » » » » » » » » » »
- » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » « 110 » 20 »
- 8 » 5 50
- 5 60
- » »
- 5 60
- » » » •
- » » » »
- 5 50 5 25
- 5 25
- » » » »
- » »
- » »
- » » » »
- » »
- » » » »
- » »
- » •
- » •
- » »
- » »
- )) »
- » »
- » »
- » » » »
- » »
- n »
- )) »
- 115 »
- 30 »
- Albumine d’œufs.............. 5 50
- Bois de Campêche............ 15 »
- » réglisseSmyrne sort. 25 »
- » » Tortose........ M »
- Cachou brun. ............... 70 »
- Cannelle Chine............ 125 »
- » Ceylan.................... 260 »
- Canefice en sortes.......... 35 »
- » gravelées ................. 50 »
- Cochenilles grises........... 2 75
- » Zacatille................ 3 »
- » noires ord....... 2 20
- » » extra...... 3 »
- Coriandre............. .... 45 »
- Cumin Malte.................100 »
- » Grèce..................... 65 »
- Curcuma Bengale........ 50 »
- » Madras........... 45 »
- » Cochin ........... 55 »
- Encens en sortes............ 70 »
- » larmes.................... 130 »
- Essence ................... 13 »
- Fenouil..................... 70 »
- Fenugrec................... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes.... » »
- Noix Galles vertes et noires. 160 » • » ordinaires 130 »
- » blanches....... 115 •
- » de Chine......... 120 »
- Gambier................... 70 »
- Gingembre..,. ............. 125 »
- Girofles Zanzibar.......... 165 »
- Tamarin Madras.............. 32 »
- » Pondichéry.................. » »
- Gommes :
- 6 »
- » »
- 30 »
- » » 90 .
- » »
- »
- » »
- » »
- 3 •
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » >>
- » »
- » »
- • »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » »
- » » B » » » » » » » »
- PRODUITS chimiques;
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique
- » »
- » sulfurique
- » »
- 20 degrés.......
- 36 » .......
- 40 » ........
- 66 » ........
- 60 » ......
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 4b » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténérife grise. Le 1/2 k.., 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil...... 10 75 14 »
- Indigos
- On cote :
- Le 1/2 k.
- Bengale b. viol. r. à surf . • 4 » 6 »
- » ord. et b. moy. ... 2 50 3 75
- ......................’....... 2 » 3 75
- Madras...................... 1 50 3 50
- Guatemala beau à flor........ 2 25 3 25
- » ordinaire à bon... 1 25 2 »
- Rocou
- Antilles............ 1/2 kil. 0 32 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- en
- aff*
- TINCTORIAUX
- étoilé ...... ....... 215 » »
- Verts Malte............. M » M
- Russie.....: ...... $5 » »
- Levant............... 60 » »
- Espagne ......... * 75 » »
- Pue
- Arabiques............... 100
- Aden courante............ »
- » supérieure.............. »
- Sénégal bas fleuve....... 90
- » Galam................. 90
- Damar, Batavia......... 160
- » Singapore Ire.............130
- » » cour. ... 120
- Sandaraque lav. supérieure.. 170
- » quai, bonne cour. 169
- Laque orange fine...... 250
- » mi-fine......... 225
- Cerise A. C............. .. 240
- Graines jaunes Perse.... 80
- v moutarde de Sicile. 80
- » » Barri.. 82
- » » Bombay 65
- Indigo Bengale............. 12
- » Java.................. 6
- » Kurpach............... 7
- » Madras................ 4
- Mannes en larmes .......... 8
- » débris..................... 5
- » Geracy..................... 4
- Noix muscade n‘ 1........... 5
- » 2.......... 4
- » 3.......... 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- Résine Amérique brune ... 28
- » » blonde.... 29
- » » blanche... 35
- » Bayonne brune....... 28
- » » blonde..... 30
- » » blanche.... 38
- Rocou Pér olat.............. 110
- Safran Valence en feuille.... 95
- Sagou perlé ............... 55
- Séné en sortes............. 45
- » follicules .... ......... 225
- Salsepareille couronne..... 440
- » Tampico............ 120
- Sel ammoniaque gris........ 145
- » blanc..................... 115
- Styrax Equid................ 150
- »
- »
- 50
- »
- » »
- »
- »
- »
- »
- » »
- »
- »
- » »
- »
- »
- »
- »
- 25 25
- 25
- »
- » »
- » »
- » »
- » »
- »
- »
- »
- » »
- » »
- » »
- »
- »
- » » » »
- » »
- » » » »
- » » » »
- » » » » » »
- » » » » » »
- » » » »
- B »
- » »
- 15 »
- » »
- 9 »
- 6 »
- » »
- » » » »
- 6 »
- 4 50
- 4 50
- » »
- 30 »
- » »
- » ».
- » » » » » »
- » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » »
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil,, marchés........
- Id. disponible....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes....... . .
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible................ .
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude................. » logé..................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud............ ......
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. » soude » 120 k.
- Nitrate de soude .................
- » potasse.........................
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil,, marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.......................
- 10 50
- 38 »
- 43 »
- 11 50
- 9 »
- 47 »
- 40 »
- 16 50
- 17 50
- 105 »
- 110 »
- 19 »
- 19 50
- 18 50
- 12 56
- 28 50
- 29 25
- 38 »
- 12 »
- 12 50
- 5 25
- » »
- 8 75
- » »
- 8 »
- 10 »
- 22 »
- 180
- 160 »
- 24 »
- 48 »
- 10 »
- 11 »
- 48 »
- Entrepôt.......................... 46 »
- Sulfate de fer 95 %, en sacs de 100 k. 5 50
- Suifocarbonate de potasse.. ........ 36 »
- Suif, de carbone.................... 36 »
- Sulfate d’ammoniaque 20* d’azote anglais ..................... . > 32 25
- Id. français........................ 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur ................... 62 ?
- » augmenté........................ 55
- • extra résineux ... ............... 56 59
- » pur à l’huile d’olive.......... 80 82
- Jaune extra résineux.............. 55 57
- Blanc exportation supérieur ..... 56 57
- Jaune » 56 57
- Vert à l’huile de pulpes............ 57 58
- » ou jaune tunisien................. 53 55
- Brun extra pur...................... 56 58
- » augmenté........................ 52 54
- Rosé .. .......................... 64 56
- Noir................................ 46 48
- Blanc ou suif...................... 68 7Ç
- p.285 - vue 294/400
-
-
-
- 286
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............. 52 54 » mixte »................... 48 49 » talqué Ire qualité.......... 46 » » » 2e ».................... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais.......... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits...................... 24 3 5
- Savons (à la batteuse)............ 42 46
- Marbré bleu ou rosé............... 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- RéSineux . ... ..................... 34 36
- Vert exportation.................... 32 36
- Brun................................ 36 40
- Noir........................... 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra....................... 41 42
- Qualités ordinaires.. .............. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou qua iMarseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- La connaissance des matières lubrifiantes, minérales et organiques, composition des mélanges et des spécialités, leur application raisonnée au graissage des machines, essais méca- 1 niques, physiques, chimiques, par | R Erhsam, ingénieur oléographe [ ancien stagiaires des ateliers André Kœchlin, de filatures et de tissages.
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- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................. 28 » 28 25
- Campêche oupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco.................. 18 » 19 » » Haïti . ................. 10 » 14 »
- » Martinique,Guade-loupe.................... 8 » 8 50 Lima. ..... .. ......... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré....... 8 » 12 »
- » Madras fin............ 5 » 8 »
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- ire cl.
- 2e cl.
- 3e cl.
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- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
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- p.286 - vue 295/400
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 1er Fascicule, — Considérations générales. — Matières colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonee. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthano : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosoiique ; (d) Rosamine et benzoïnes («) Phta-leines.
- 4° Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-tine, oxycetones et xanthones.
- 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozényliques. — Matièrescolorantes non classées.
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux, Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organe des machines, Général teurs. Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydraulique, Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, Brevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, ex-directeur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur suppléant à l’Ecole centrale de Paris.
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considéraolement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
- GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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- Teinturier, Apprèteur et Dègraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume.......................• 3 fr. 70
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail.aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
- Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr. 50.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit n-8 de 172 pages ; 3 fr.
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- Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, do leurs variétés.
- Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits de la dépouille, aliments et médicaments, textiles papier, matières colorantes.
- Recettes pour tous. — Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, gravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-ustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 55e Année. — No 19.
- 5 Octobre 1911.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D'ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ...... . 15 fr.
- — Six mois..... 8 Fr.
- étranger ; Un an.........20 fr.
- Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s'adresser aux bureaux du Journal
- 20, rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES :
- § J,a ligne (anglaise)., .
- i Faits divers . . . .
- 1 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu ccinpte.de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d‘ journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Lts nouveaux colorants. — Notre service de contentieux. — Les préparations au chlorure de m gnésium et au sel amer. — Chiffon-nage. — Les lois ouvrières (suite). - Informations. Les transports — Jurisprudence — Notre service d’a-surances. — Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux. Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Rouge solide Diamine 8 BL et Bordeaux solide Diamine 6 BS
- Le Rouge solide Diamine 8 BL et le Bordeaux solide Diamine 6 BS sont deux nouveaux colorants de la Manufacture lyonnaise, qui se distinguent surtout par leur solidité à la lumière supérieure à celle des anciennes mai ques de Rouge Diamine et de Bordeaux Diamine et comptent parmi les Colo-rants Diamine les plus solides à la lumière. Ces deux produits sont d’une très bonne solubilité et conviennent pour l’obtention de nuances rouges et bordeaux solides à la lumière, sur coton en bourre, sur filés de coton ordinaires et mercerisés, ainsi
- que sur tissus de coton. Ils conviennent également très bien pour la teinture sur appareil.
- Les deux nouveaux produits se laissent bien
- ............................. .’ . : 1 ronger.
- Le Rouge solide Diamine 8 BL et le Bordeaux solide Diamine 6 BS se recommandent aussi pour la teinture de la mi-laine et de la mi-soie.
- Recette de teinture
- Coton
- On teint au bouillon, de la manière usitée pour les couleurs Diamine, avec 1/2 — 1 o/o de carbonate de soude cale, et, suivant l’intensité de la nuance, avec io—20 o/o de sulfate de soude cale. ou de sel marin.]
- Mî-laine
- On teint au bouillon, au bain neutre, avee addition de sulfate de soude (env. 20 gr. par litre).
- Mi-soie g
- On teint comme d’habitude, avec addition de sulfate de soude et de savon.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé^ s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études iuridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux, Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de détendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LES PRÉPARATIONS AU CHLORURE DE MAGNÉSIUM et au sel amer
- Leur influence destructive sur les tissus de coton et de laine
- Le laboratoire Dr Wittels et Weltwart, de Vienne, fut chargé par un fabricant de draps de rechercher les causes des déchirures que présentait aux manches un corsage de fillette, neuf, en demi-laine et teint en bleu foncé. Alors que les autres parties du corsage offraient au dynamomètre une résistance normale, la bande de tissu formant le dessous des
- manches, de même que la doublure en coton couvrant ce morceau, montraient toutes deux une faiblesse de tension remarquable.
- Les services de teinture et d’apprêt affirmaient n’avoir en rien dérogé à la façon de procéder en usage dans leur usine. Le fabricant de draps soutint, au contraire, que le dommage éprouvé par ses tissus ne pouvait être attribué qu’à leur faute et manifesta l’intention de s’adresser aux tribunaux. Le laboratoire ci-dessus nommé fut chargé d’établir les responsabilités.
- Des coupures de ce corsage furent d’abord soumises pour être désapprêtées à l’action d’une solution de diastaphore à 60° G et ensuite débarrassées d’amidon par une solution d’acide formique. Trempées d’abord à plusieurs reprises dans l’eau tiède, elles furent ensuite progressivement exposées à une température de 80 degrés G. pendant deux ou trois heures Les deux coupures représentèrent alors après séchage, la même résistance au dynamomètre.
- Les coupures non désapprêtées perdirent, après un séchage de deux heures, 88 à 85 o o de leur puissance de résistance.
- La conclusion s’imposait : des produits chimiques employés dans l’apprêt avaient causé, par leur décomposition à haute température, la destruction des fibres de laine et de coton. A l’examen du tissu en vue de l’apprêt, on reconnut l’existence de farine de pomme de terre, de grandes quantités de chlorure de magnésium et des traces assez accentuées de sel amer.
- Or,le chlorure de magnésium soumis à une haute température, se décompose en dégageant des vapeurs acides. On reconnut aussi que ce produit dégage de la même façon de l’acide sulfurique a l’état libre.
- Or, pendant le repassage au fer, la température de 80 degrés est largement dépassée, ce qui détermine le dégagement des vapeurs acides et la destruction des fibres de coton et de laine.
- On sait, d’ailleurs, que pendant la carbonisation de la laine, les fibres végétaux sont, pour la raison déjà indiquée, en grande partie brûlés.
- Le surchauffage en question a lieu pendant le
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- repassage effectué pour la forte application des bandes cousues sous les manches.
- Une autre justification de la justesse de leur point de vue fut fournie aux analystes par les essais d’apprêts qu’ils entreprirent avec ou sans utilisation du chlorure de magnésium et du sel amer.
- La destruction décrite de fibres de laine et de coton est plus fréquente qu’on ne le pense. La précaution qui consiste à ajouter du borate de j soude est sans effet aucun. Il est donc prudent a user le moins possible de chlorure de magnésium et de composition d’apprêt contenant du sel amer et de contrôler la présence de ces produits avant tout achat de compositions d’apprêt.
- (Traduit spécialement de Osterr. und Fachzeitung fur Fœrberei Appreturu. Wœscherei
- par le Moniteur de la Teinture.)
- CHIFFONNAGE
- Sous le nom de Nettolavol P (breveté S.G.D.G.), la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes met en vente un produit qui sert au dégraissage, au nettoyage, au détachage des tissus de toutes sortes, du linge, des cuirs, etc.
- Le Nettolavol P trouvera son emploi partout où h s’agit de nettoyer économiquement, rapidement et à fond des fibres de toute nature, comme aussi
- pour le désuintage des laines.
- Le Nettolavol P se présente sous la forme d’un liquide jaune, d’une odeur très faible et qui n’est Point désagréable.
- Le point d’ébullition très élevé du Nettolavol P permet l’emploi du produit dans des récipients ouverts ou dans des autoclaves.
- Le Nettolavol P est soluble dans l’eau en toutes
- Proportions, aussi bien dans l’eau froide que dans 1 eau chaude, il est insensible aux sels calcaires de eau et peut donc être employé sans inconvénient
- sur des eaux dures sans donner lieu à aucun précipité.
- Le Nettolavol P est ininflammable et, par suite de son peu de volatilité, il ne perd aucune de ses Propriétés dégraissantes en travaillant à l’air libre, meme pendant plusieurs heures.
- I
- I
- L’action du Nettolavol P peut encore être ren* forcée par l’addition d'alcalins (carbonate de soude, ammoniaque, etc ). n
- Le Nettolavol P étant exempt d’acides sulfoni-quesetde sulfates ne produit pas au bouillon des acides minéraux libres ; les solutions ne se décomposent pas ; les nuances des matières teintes ne sont pas modifiées par l’emploi du nouveau produit.
- Le Nettolavol P n’a aucune influence nuisible sur les ouvriers qui manipulent le produit ; il ne fatigue ni les organes respiratoires ni les yeux et il n’est ni narcotique, ni vénéneux, ni explosible.
- Par suite de son très grand pouvoir dégraissant, le Nettolavol P trouvera son emploi principal pour le dégraissage des tissus. Il remplace très avantageusement les savons employés pour le dégraissage et permet un travail non seulement beaucoup plus économique, mais encore notablement plus rapide.
- Son emploi s’étendra non seulement aux fils et tissus de laine, mais encore aux fils et tissus mi-laine, aux articles de bonneterie, tricots, etc.
- Le Nettolavol P trouvera en outre un emploi important pour le lavage, le nettoyage, le blanchissage du linge. Par suite de son pouvoir dissolvant des graisses et le fait qu’il n’altère ni la fibre elle même, ni les nuances, le Nettolavol P rendra de grands services dans les établissements de blanchissage.
- Le Nettolavol P servira enfin comme moyen de détachage. En effet, il enlève avec une grande facilité les taches grasses de toutes sortes et même les taches d’huile minérale.
- Mode d’emploi du Nettolavol P.
- 1° Nettoyage de tissus. — Prendre une quantité de Nettolavol P correspondant au 1/4 du poids de la quantité de savon dont on se servait jusqu’à présent et environ 1/5 du poids de la quantité de carbonate de soude habituelle ; ces proportions réduites suffisent amplement pour le nettoyage. Il en résulte que le Nettolavol P est 4 fois plus actif que le savon. On plonge la marchandise pendant quelque temps dans la solution de Nettolavol P ou bien on la passe plusieurs fois dans cette solution.
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- On élimine ainsi parfaitement la saleté et la graisse ; pour finir, on rince très soigneusement à fond.
- 2° Foulage. — Au cours du foulage de la marchandise, il suffit d’ajouter un peu de Nettolavol P au bain de savon (à peu près 100 gr. par arrosoir de solution de savon), pour en augmenter considérablement l’action.
- 3° Lavage. — Pour laver les articles de laine, tels que tricots, etc. et les articles de coton, en bourre, filés ou tricotés, on opère de préférence comme suit :
- A 100 litres d’eau bouillante, ajouter 1 kg. 1/2 de carbonate de soude et, après dissolution, environ 1/2 litre d’ammoniaque, puis 2 litres de Nettolavol P et bien mélanger. La solution est alors prête à être utilisée dans la laveuse.
- Après nettoyage, on rince la marchandise bien à fond comme ci-dessus.
- 4° Nettoyage à sec. — Pour nettoyer à sec, frotter ou bien brosser la tache avec du Nettolavol P, puis brosser à sec ; laisser reposer 1 /2 heure, rincer à fond à l’eau tiède et laisser sécher.
- Pour des brosses, récipients en métal, en porcelaine ou en verre, boutons d’uniforme, etc., on enlève les taches en les frottant avec du Nettolavol P. Un simple rinçage à l’eau douce suffit ensuite pour éliminer toute trace de saleté, graisse, résine, etc. D 5° Dans le nettoyage au mouillé et le lavage, le Nettolavol P remplace le savon, le bois de Panama, etc., etc. Il n’est pas nécessaire dans ce cas de changer la façon de travailler.
- Dissoudre une partie de Nettolavol P dans dix à quinze parties d’eau, ajouter un peu d’ammoniaque (à condition que la couleur de l’étoffe le permette, sinon s’en abstenir) et pour l’emploi, étendre la solution avec la quantité d’eau convenable suivant le cas. Finalement bien rincer. Pour le nettoyage des vêtements, uniformes, peaux, rideaux, etc., opérer de la même façon.
- 6° Recettes pour blanchisseries. — Pour 100 kg. de linge sec, on compte environ un litre de Nettolavol P, un kilo de savon de Marseille et un kilo de carbonate de soude ou 1/2 à 1 litre d’ammoniaque. Pour du linge de couleur, on réduit la quantité de
- carbonate de soude à environ 100 à 150 grammes et pour les lainages, à environ 50 grammes ; réduire la quantité d’ammoniaque dans les mêmes proportions. Ensuite, on lave bien, à environ 35° C.
- Hydronite KF (Breveté S. G. D. G.) dans son emploi pour le détachage, le démontage et le lessivage (1).
- L’Hydronite KF, breveté s. g. d. g., qui se présente sous la forme d’une poudre d’une division excessivement fine, rend d’excellents services pour le détachage, le démontage et le lessivage.
- Il n’affaiblit en aucune façon les fibres textiles et se distingue par là très avantageusement des autres produits employés pour ces applications.
- Détachage. — Beaucoup de genres de taches, notamment celles d’encres, de rouille, de fruits, etc., s’enlèvent facilement à l’aide de l'Hydro-nite KF. A cet effet, on mouille les taches à l’eau chaude, on les saupoudre d’un peu d'Hydronite KF, on frotte bien et on rince. Dans la plupart des cas, les taches disparaissent immédiatement de cette façon. Sinon, on répète cette opération une ou deux fois.
- L’Hydronite KF ne convient cependant pas pour le détachage de tissus blancs de soie chargée a l’étain. •
- Démontage. — Le démontage des tissus à l'Hy: dronite KF se fait de préférence dans des récipients en bois. Lorsqu’on se sert de récipients en fer ou en cuivre, il faut ajouter au bain une quantité de carbonate de soude représentant la moitié de celle d’Hydronite KF.
- On commence par tremper le tissu pendant quel-ques heures dans un bain chaud, auquel on ajoute 10 gr. de carbonate de soude par litre. Ensuite, on rince bien et on traite le tissu, pendant 1 heure environ, dans un bain froid contenant 20 à 30 8 d’Hydronite KF par litre. Puis on chauffe le bain au bouillon pendant quelques minutes et on rince " fond.
- (I) Mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise-
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- Par suite du chauffage au bouillon, le bain d’Hy- | dronite s’épuise complètement et il faut le jeter après usage. Cependant, on peut se dispenser du chauffage au bouillon en traitant le tissu pendant quelques heures dans un bain froid ou à une température ne dépassant pas 25* C. et contenant 80 à 100 gr. d’Hydronite KF par litre d’eau (et la même quantité de carbonate de soude lorsqu’on travaille sur un récipient en fer ou en cuivre). Dans ce cas, 1 le bain peut resservir avec une légère addition nou- ‘ velle d’Hydronite KF, à la condition que la ou les j nouvelles opérations se fassent le même jour, étant | donné que les bains d’Hydronite ne conservent pas longtemps leur efficacité.
- Lessivage. — L’Hydronite KF se recommande particulièrement dans le lessivage du linge, pour l’obtention d’un beau blanc en remplacement des produits chlorés si nuisibles au linge.
- On ajoute à l’eau de savon servant pour débouillir le linge blanc 40 à 65 gr. d’Hydronite KF et autant de carbonate de soude par 100 litres. On fait ainsi disparaître les taches, notamment celles d’encre, de rouille, de fruits, etc., et on obtient du linge beaucoup plus blanc que sans addition d’Hydronite KF.
- LES LOIS OUVRIÈRES
- Deuxiàme décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Art. 101. — Les trésoriers-payeurs généraux, les receveurs particuliers des Finances et le receveur Central des Finances de la Seine, ainsi que les inspecteurs des Finances doivent, lors de leurs opéra-tions sur place et immédiatement avant d’y procé-der, en donner avis au président du Comité de direction ou du Conseil d'administration de la Caisse d assurance, afin qu’il puisse y assister ou s’y faire Teprésenter.'
- Ils communiquent leurs observations au trésorier et au président et envoient, avec les réponses de res derniers, le dossier au ministre des Finances qui e transmet au ministre du Travail et se concerte "vec lui sur la suite à y donner.
- Art. 102. — En cas de déficit ou d’irrégularités graves, l’agent de contrôle informe sans délai le président du Comité de direction ou du Conseil d’administration qui avise d’urgence aux mesures à prendre et qui rend compte immédiatement de ces mesures à l’agent de contrôle.
- Si la constatation du déficit ou des irrégularités émane d’un inspecteur des Finances, elle est par lui notifiée au receveur des Finances du siège de l’établissement en même temps qu’au président du Comité ou du Conseil d’administration et ce dernier rend compte des mesures qu’il a prises audit receveur des Finances.
- Art. 103. — Des arrêtés concertés entre le ministre des Finances et le ministre du Travail déterminent les règles de détail relatives au contrôle financier.
- TITRE V
- Gestion financière
- Art. 104. — Le produit de la vente des timbres-retraite est versé tous les dix jours à la Caisse des Dépôts et Consignations, qui le porte à un compte de dépôts ouvert dans ses écritures au titre : « Ministère du Travail. — Produit de la vente des timbres pour les retraites ouvrières ».
- Cette Caisse est chargée de la gestion du fonds spécial ainsi constitué.
- Art. 105. — Chaque semaine, le préfet, en établissant les bordereaux prévus au paragraphe 2 de l’article 24 du présent décret, notifie à la Caisse des Dépôts et Consignations le montant des sommes revenant à chaque Caisse d’assurance sur le fonds spécial de la vente des timbres. Il mentionne sur l’état dressé à cet effet pour chaque Caisse les numéros des bordereaux correspondants.
- La Caisse des Dépôts et Consignations transfère immédiatement à un compte spécial ouvert à chacune des Caisses d’assurance les sommes portées sur cet état.
- Les revenus du fonds spécial constitué en conformité de l’article 104 ci-dessus sont répartis par la Caisse des Dépôts et Consignations, à la fin de chaque année, entre les diverses Caisses d’assurance, au prorata des sommes attribuées à chacune d’elles, pendant ladite année, en représentation du montant des timbres apposés sur les cartes de leurs adhérents.
- Pour les majorations prévues à l’article 36 de la loi du 5 avril 1910, la Caisse des Dépôts et Consignations porte au crédit de chaque Caisse d'assu-rance les sommes qui sont indiquées par le ministre du Travail, conformément aux dispositions de l’article 123 du présent décret.
- Art. 106. — La Caisse des Dépôts et Consigna-
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- tions alloue au compte courant particulier de chaque Caisse d’assurance un intérêt égal à celui qui est servi par le Trésor à la Caisse des Dépôts et Consignations sur le compte courant prévu au paragraphe 4 de l’article 15 de la loi du 5 avril 1910. Les comptes particuliers sont réglés en capital et intérêts au 31 décembre de chaque année ; les intérêts annuels sont capitalisés à cette date.
- Art. 107. — Le compte particulier de chacune des Caisses d’assurance ne peut dépasser un maximum qui est déterminé suivant les règles ci-après.
- Chaque année, dans le mois qui suit la promulgation de la loi de finances, le maximum est calculé par la Caisse des Dépôts et Consignations, pour chacune des Caisses d’assurance alors existantes, en répartissant les neuf dixième du compte courant ouvert au Trésor en vertu du paragraphe 4 de l’article 15 de la loi du 5 avril 1910 proportionnellement au montant total des recettes normales que la Caisse d’assurance a effectuées l'année précédente, y compris, en ce qui concerne la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse, les sommes versées par l’Etat à titre de capitaux constitutifs.
- Pour la première année d’application de la loi et ultérieurement pour la première année d’opérations des Caisses nouvelles, le maximum est déterminé sur les bases fixées par le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, après avis de la Commission de surveillance.
- Pendant les cinq années qui suivront celle de la mise en application de la loi, la proportion des neuf dixièmes ci-dessus fixée pourra être réduite par arrêtés concertés du ministre des Finances et du ministre du Travail.
- La fraction non répartie du compte courant ouvert au Trésor est affectée à l’ouverture de comptes particuliers pour les Caisses qui se créeraient en cours d’année et, dans la mesure où la Caisse des Dépôts et Consignations croirait devoir donner suite à leur demande, au relèvement du maximum pour celles des Caisses dont le nombre d’assurés se serait augmenté de plus d’un cinquième depuis la répartition annuelle. .
- Dès que le maximum fixé est dépassé, la Caisse des Dépôts et Consignations peut mettre la Caisse d’assurance en demeure de déterminer l’emploi de l'excédent A défaut de placements suffisants effectués sur l’ordre de la Caisse d’assurance dans le délai d’un mois, la Caisse des Dépôts et Consignations emploie d'office l’excédent en rentes 3 p 100 perpétuelles.
- Art. 108. — Les retraits de fonds sur les comptes courants particuliers des Caisses d’assurance sont opérés à la demande du représentant dûment accrédité à cet effet .par la Caisse à titre permanent. Cette demande est adressée au receveur des Finances de
- l’arrondissement du siège de l’institution et, dans le département de la Seine, au receveur central des Finances. Il est donné suite à la demande dans les huit jours de sa réception par la Caisse des Dépôts et Consignations.
- Art. 109. — Les recettes et les dépenses portées au fonds spécial prévu à l’article 104 du présent décret ainsi qu’aux comptes courants particuliers des Caisses d’assurance sont imputées à compter, pour les recettes, du dernier jour de la dizaine et, pour les dépenses, du premier jour de la dizaine pendant laquelle elles sont effectuées.
- Tout transfert entre les comptes particuliers ou entre le fonds spécial et les comptes particuliers des Caisses d’assurance prend valeur du jour de l’opération.
- Les achats en bourse entrent en compte du jour de l’acquisition et les ventes du jour de l’encaissement.
- Art. 110. — La Caisse des Dépôts et Consignations conserve pour le compte des diverses Caisses d'assurance les titres de rentes et de valeurs mobilières négociables faisant partie de leur portefeuille ; elle reçoit, aux diverses échéances, les arrérages, intérêts ou dividendes ; elle encaisse, lorsqu’il y a lieu, les sommes provenant du remboursement total ou partiel des titres et des lots et primes attribués.
- Les rentes et les valeurs mobilières négociables doivent être représentées par des certificats ou titres nominatifs, toutes les fois qu’il est possible d’en oblenir.
- Les titres de propriété ou de créance et de valeurs mobilières non négociables sont conservés par les Caisses d’assurance, qui poursuivent directement les recouvrements à effectuer. ,
- Art. 111. — Les prêts aux départements, communes, colonies ou pays de protectorat, établissements publics et Chambres de commerce, prévus au 2° du paragraphes de l’article 15 de la loi du 5 avril 191° et les emplois visés à l’article 19 de ladite loi donnent lieu à l’établissement de traités passés directement entre la Caisse d’assurance et les emprun: teurs ou vendeurs pour en fixer les conditions et les modalités. Ils sont notifiés par la Caisse d'assu; rance à la Caisse des Dépôts et Consignations I"1 lui verse les fonds aux époques indiquées.
- En ce qui concerne les placements prévus aus 30 et 40 du troisième paragraphe de l’article 15 de la loi, la demande est adressée par la Caisse d’assurance au ministre du Travail, avec le dossier, pour être soumise au Conseil supérieur des Retraites ouvrières. Le ministre du Travail notifie sa décision à la Caisse d’assurance et, en cas d’autorisation, 2 la Caisse des Dépôts et Consignations, qui met le fonds à la disposition de la Caisse d’assurance.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S CM
- Art. U2. — Pour chaque versement à effectuer en vertu de l’article précédent, la demande de la Caisse d’assurance doit parvenir à la Caisse des Dépôts et Consignations huit jours au moins avant la date du versement
- La Caisse des Dépôts et Consignations n’y donne suite que si le compte de la Caisse d’assurance présente une disponibilité suffisante.
- Art. 113. — Pour les ordres de vente visés au dernier paragraphe de l’article 15 de la loi du 5 avril 1910, le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, dans le cas où il ne croit pas devoir donner suite en l’état à la demande, en avise, dans les cinq jours de la réception de l’ordre de vente non exécuté, le ministre du Travail qui saisit d’urgence la section permanente du Conseil supérieur des Retraites ouvrières. La décision ministérielle intervenue est notifiée à la Caisse des Dépôts et Consignations par le ministre du Travail.
- TITRE VI
- Allocations aux organismes d’encaissement et aux Caisses d’assurance
- Chapitre 1er
- Frais de gestion et d'encaissement
- Art. 114. — Les sommes dues à chaque Caisse à raison de l’indemnité de 1 fr. par compte individuel prévue à l’article 12 de la loi du 5 avril 1910 sont liquidées parle ministre du Travail, dans les conditions ci-après :
- 1° Pour les comptes donnant lieu à des versements, la liquidation est faite d’après le nombre de comptes portés aux bordereaux mentionnés à l’article 24 du présent décret ;
- 2° Pour les comptes des retraités, la liquidation est faite d’après des relevés spéciaux établis par les Caisses d’assurance, aux époques que fixe le ministre du Travail et visés, en ce qui concerne la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse, par la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations ; en ce qui concerne les autres Caisses, par l’un des fonctionnaires chargés du contrôle financier.
- Un même compte individuel ne peut donner lieu qu’à une seule indemnité de 1 fr. par an. Lorsqu’un assuré a successivement adhéré à plusieurs Caisses au cours d’une même année conformément aux prévisions de l’article 29 ci-dessus, l’allocation est répartie également entre les Caisses participantes.
- Les allocations viagères et bonifications ne don-nent pas lieu à l’allocation de 1 fr.
- Art. 115. — La liquidation de la remise de 5 p. 100, accordée par l’article 12 de la loi du 5 avril 1910 aux établissements qui ont opéré l’encaissement des
- cotisations des assurés, est effectuée par le ministre du Travail d’après le montant des encaissements constatés sur chaque carte annuelle.
- Art. 116. — Les allocations sont ordonnancées au nom de la Caisse des Dépôts et Consignations, pour être portées au crédit des comptes courants ouverts par cet établissement aux diverses Caisses d’assurances.
- En ce qui concerne les comptes des assurés dont la retraite n’est pas encore liquidée, l’ordonnancement est fait sur le vu d’états des allocations dues aux diverses Caisses d’assuiances dressés par le préfet et joints aux bordereaux qu’il envoie au ministre du Travail conformément à l’article 24, paragraphe 4, du présent décret ; l’ordonnance est aussitôt adressée par le ministre à la Caisse des Dépôts et Consignations, avec l’indication des numéros des bordereaux auxquels elle correspond. L’attribution et le payement de la remise de 5 p. 100 aux organismes d’encaissement sont faits par les soins de la Caisse d’assurance dont le compte courant à la Caisse des Dépôts et Consignations a été crédité du montant de l’allocation.
- En ce qui concerne l’indemnité de 1 fr. afférente aux comptes de retraites liquidées, l’ordonnancement est fait à la fin de chaque trimestre, d’après les relevés reçus au cours du trimestre en vertu du paragraphe 2 de l’article 114 ci-dessus.
- CHAPITRE II
- Allocations pour les assurances en cas de maladie
- Art. 117. - Pour faire bénéficier leurs membres de l’allocation prévue à l’article 18 de la loi du 5 avril 1910, les Sociétés de Secours mutuels et les Syndicats professionnels doivent établir, chaque année, la liste de ceux d’entre eux qui sont assurés pour la vieillesse, aux termes de la loi du 5 avril 1910, avec l’indication de la somme qu’ils ont versée, d’autre part, pour le service de l’assurance en cas de maladie.
- Après vérification par les agents chargés du contrôle financier, cette liste est envoyée au ministre du Travail, qui liquide et ordonnance les allocations au nom des Sociétés de Secours mutuels ou des Caisses d’assurance, en cas de maladie, des Syndicats professionnels.
- Le ministre du Travail et le ministre des Finances déterminent les conditions dans lesquelles est effectuée la vérification prévue au paragraphe précédent.
- Art. 118. —Les Sociétés de Secours mutuels et les Caisses de Retraites de Syndicats professionnels, qui ont encaissé les allocations auxquelles s’ap-| plique l’article précédent, sont soumises au contrôle des receveurs des finances et aux vérifications de l’inspection générale des finances en ce qui concerne le droit à ces allocations.
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- - TITRE VII
- 'Comptes individuels
- Art. 119. — Pour permettre l’ouverture des comptes individuels, les bulletins sont transmis à la Caisse d’assurance par le préfet aussitôt après la vérification de l’exactitude des indications qu’ils contiennent et au plus tard avec la première carte constatant des versements effectués par le signataire de chacun d ‘eux pour cette caisse.
- Le numéro matricule de la carte d’identité correspondante est inscrit sur le bulletin à la préfecture avant son envoi à la Caisse d’assurance.
- Art. 120. — Chaque année, le compte individuel de chaque assuré est crédité par la Caisse d’assu-rance du montant des versements constatés sur la carte annuelle remise par lui lors de l’échange répondant à l’anniversaire de sa naissance survenu au cours de l’année.
- Les versements constatés, soit sur les cartes échangées au cours d’une année d’âge de l’assuré, en vertu de l’article 19 ci-dessus, soit sur les cartes annuelles dont l’échange n’aurait pas eu lieu dans les délais prévus à l’article 16, sont portés au crédit de l’assuré dans l’année où ces cartes parviennent à la Caisse d’assurance.
- Dans le cas où le versement est effectué en espèces par application du paragraphe 4 de l’article 19 de la loi du 5 avril 1910, le compte individuel de .chaque assuré est crédité chaque année des versements obligatoires ou facultatifs effectués du Ier janvier au 31 décembre.
- Art. 121. — A la réception de chaque carte d’assurance facultative, le préfet s’assure que les versements qui y sont constatés sont au moins égaux au minimum fixé par le paragraphe 2 de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910.
- En cas d’insuffisance, le préfet informe l’intéressé, par l’intermédiaire du maire, que faute par lui d’avoir, dans le délai d’un mois, complété le minimum par l’envoi à la préfecture de timbres d’une valeur suffisante, la carte ne sera pas transmise à la Caisse d’assurance et restera à sa disposition, à la préfecture, pendant un délai de deux années.
- Si l’intéressé fait l’envoi des timbres nécessaires, le préfet lui en accuse réception et les fait apposer sur sa carte avant de la transmettre à la Caisse dassurance.
- Si les timbres n’ont pas été envoyés et si la carte n’a pas été retirée dans le délai de deux années, le préfet transmet la carte au ministre du Travail qui prend les mesures nécessaires pour faire transférer la valeur des timbres apposés sur cette carte au fonds de réserve prévu à l’article 11 de la loi du 5 avril 1910.
- Art. 122. —- Pour le calcul des majorations à inscrire sur les bordereaux conformément au paragraphe 2 de l’article 24 ci-dessus, les versements n’entrent en compte que jusqu’à concurrence de 18 fr. par carte. Toutefois, ce maximum est augmenté de 1 fr. 50 par mois ou fraction de mois en sus de douze, pour les cartes conservées pendant plus d’une année en exécution du paragraphe 2 de l’article 16 ou du dernier paragraphe de l’article 19 du présent décret.
- Les versements des employeurs constatés sur les cartes d’assurance facultative n’entrent pas en compte pour le calcul des majorations.
- Art. 123. — Dans la semaine qui suit la réception du bordereau prévu au paragraphe 2 de l’article 24 ci-dessus, le ministre ordonnance les majorations au nom de la Caisse des Dépôts et Consignations, en lui faisant connaître au crédit de quelles Caisses d’assurance elles doivent être portées.
- Il envoie en même temps aux Caisses d’assurance un état faisant connaître le montant des sommes ainsi ordonnancées et les numéros des bordereaux correspondants qui ont été envoyés par les préfets.
- Chaque Caisse d’assurance porte les majorations au crédit de l’assuré dans le même compte annuel que les versements constatés sur la cote correspondante.
- Art. 124. — Les rentes afférentes aux versements portés au crédit d’un compte individuel dans le cours d’une année sont liquidées, conformément au paragraphe 4 de l’article 12 de la loi du 5 avril 1910, d’après les indications des bulletins prévus aux articles 4, 8 et 17 ci-dessus. Chaque liquidation est faite en négligeant ou en forçant, dans les sommes qui lui servent de base, les fractions de demi-décime, suivant que ces fractions sont inférieures ou non à3 centimes.
- Art. 125. —Le modèle du bulletin annuel prévu au dernier paragraphe de l’article 14 de la loi du 5 avril 1910 est arrêté par le ministre du Travail.
- Ce bulletin indique, dans une colonne distincte, le montant de la rente afférente aux majorations allouées par l’Etat pour les assurances facultatives.
- Le bulletin est envoyé à l’assuré par la poste, a l’adresse mentionnée sur la dernière carte annuelle échangée, à moins qu’il n’ait notifié à la Caisse un changement d’adresse par une lettre mentionnant le numéro matricule de sa carte d’identité.
- Aucune réclamation ne peut être formulée, au sujet de la liquidation constatée dans un bulletin, après l’expiratiou de l’année qui suit l’envoi de ce bulletin, lorsqu’il a été envoyé par lettre recommandée. (A suivre )
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- INFORMATIONS
- Les armatures en fonte de nickel pur. — Le progrès le plus récent dans le domaine de la fabrication des armatures consiste en leur construction en nickel pur. Jusqu’à présent on considérait un pareil procédé comme une impossibilité, étant donné que le nickel ne se prête pas à la fonte au même titre que le bronze et le laiton. Les difficultés qui s’y opposaient ont été ingénieusement levées par un nouveau procédé qui repose sur la propriété que possède ce métal de résister à l’action des acides et des lessives.
- Le nickel a encore le précieux avantage de ne pas s’encrasser, son coefficient de dilatation étant le même que celui du fer.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commercants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages^ les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies,
- pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards. pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu'ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30 000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les transports effectués aux conditions de la Convention Internationale de Berne [précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est unrésumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd'intéressants jugements relatés au présent volume :
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- on O. G?
- I w E 2 § 3
- DE LA TEINTURE
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata de la lettre de voiture;emballage de la marchandise ; formalités de douane, d’octroi et de police; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins 4e fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de io fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- NOTRE SERVICE D ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, l rue Bourdaloue, Paris (Téléphone no 140-97).
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- AV S D’ADJUDICATIONS
- 12 octobre, 2 h — Loire-I férieure.— Marine à Nantes. — Matières colorantes. Caut. 260(1 an).
- 18 octobre, 2 h. — Morbihan. — Marine à Lorient. — Produits pour peintures, matières colorantes, gommes et résines. Caut. 1.000 (2 ans).
- JURISPRUDENCE
- CORRESPONDANCE
- M. L. M. à Gien — li est de réglé que les tribunaux civils ne peuvent ordonner la suppression d’un travail public, même lorsque ce travail a été execure S ns que les formalités préalables aient été remplies.
- MM,à Ecreux. - La mission du représentant de commerce se borne, sauf ordres spéciaux, à la proposition ae marchés a la clientèle et ces marchés ne deviennent définitifs qu’après leur ratification par le mandant.
- M C M y à Dax. - L’art. 541 du code de procédure civi e qui autrise le retressement dos compies en cas d’erreur ne vise que les erreurs matérielles et non celles résultant d’une inexactitude d appréciation
- M D. R , à Lyon — L’exemption de la servitude d'o cupation temporaire n'existe que pour les propriétés attenantes aux habitations et closes par des murs ou clôtures équivalentes su vant l'usage du pays. L’exempiion n- peut être reclamée pour ‘es terrains clos qui ne sont pas attenants a une habitation.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modification de Société
- Lyon. — Société Conty Grospelier Louis et Cie, teinturerie, 33, rue Notre-Dame. — Par suite du retrait de M. Chenavier, la raison sociale devient Conty et Grospelier frères.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile,
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les f>wt premiers mois des années 1909, 1010 et 1911
- 1M PORTATIONS Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1911 1910 1909 1911 1910 4 909
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 3 459 3.911 2.071 Bois de teinture en bûches. 1.000 k. 160 221 378
- — — Brésil » — —— — — moulus » 97 72 69
- — — Haïti » 15.441 21 431 18.272 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 77 24 39
- - — Guatémala.. » 688 2 081 1.926 Curcuma en racine • . » 445 416 535
- — — Autres pays. » 17 264 9.304 5.523 — en poudre » : T —
- Quercitron » 169 135 32
- Totaux .... » 36.852 36 727 27 79? Lichens tinctoriaux » 186 566 1.018
- Ecorces à tan, moulues ou non » 176.047 165.711 183.819
- Bois de teinture moulus ;.... — — Sumac, fustet et épine-vinette : 321 314 105
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 509 350 383 Ecorces, feuilles et brindilles »
- Curcuma en racine » 3.063 2.525 2.453 Moulus » 288 225 68
- — en poudre » — — — Noix de galle et avelanèdes entières con- 284 480
- Quercitron » 24 320 14 704 6 696 cassées ou moulues )) 141
- Lichens tinctoriaux » 1.458 1.007 2 059 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — — —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 34.180 33.677 25.096 Safran » 242 J 92 297
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 647 1 355 3 306
- Ecorces, feuilles et brindilles » 44 210 23.745 22.294 Cochenille » 1.325 1 441 1 750
- Moulus ..... » 28.260 27.944 23.136 Kermès animal » — — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, con- Indigo » 294 292 579
- cassées ou moulues 23.389 24.543 15.509 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules 804 160
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... 927 1.341 1.412 de bleu » 417
- Safran N 224 23/ 369 Cachou en masse » 272 403 157
- Autres teintures et tanins » 9.120 8.058 7 320 Rocou préparé » 395 620 538
- Cochenille » 2 305 1 358 3.019 Orsei le préparée, humide en pâte » 128 113 232
- Kermès animal » — — — — sèche (cudbéard ou extrait). » 145 21 224
- Indigo » 511 53 7 827 Extraits de bois de teint, et d autres espèces: 896 88
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Garancine » 55
- de bleu . » — omow -- 10.253 12 540 9.763
- Cachou en masse. » 19 728 20.584 17.945 Autres Allemagne »
- Roccu préparé , Orseille préparée, humide en pâte » )) 333 40 1.170 56 675 59 — Belgique — Angleterre » » 10 815 13.574 13.723 17.792 11.432 17.658
- — sèche (cudbéard ou extrait). » — — — — Etats-Unis — Autres pays )) » 1.548 25 160 2.383 36.847 3.199 26 242
- Extraits debois deteint.etd’autresespèces : 61 350 83.285
- Garancine » — —— ----- Totaux 68.294
- Autres » 1.779 1 718 1.483 Teintures dérivées du goudron de houille :
- Teintures dérivées du goudron de houille : 453 102
- Acide » t — 1 Acide picrique » 462
- Alizarine artificielle. » 1.167 1.546 1 126 Alizarine artificielle » 4 8 2
- Autres » 10.789 10.100 8.682 Autres - » 5 872 2 067 1 595
- I Outremer » 559 495 678 Outremer » 14 314 13.505 12.764
- Bleu de Prusse.. » 651 661 613 Bleu de Prusse. » 816 570 708
- Carmins communs » — Carmins communs... » 4 17 4
- — fins » — — — fins » 19 33 26
- Vernis à l’alcool » 116 211 171 Vernis à l’alcool .. » 689 682 820
- — a l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence 13 813
- et a l’huile mélangées » 10.056 9.506 8.827 et à l’huile mélangées » 14.091 13 44*
- 3 Ocres broyées ou autremert préparées... » 10.252 8 099 4.980 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 227.525 255.447 226.277
- ‘ Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- 326
- dres bleues ou vertes. » 98 119 149 dres bleues ou vertes » 216 248
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 743 756 667 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 33 36 66
- Talc pulvérisé » 22.533 19.893 16.086 Talc pulvérisé » 60.204 52 914 41 440
- Couleurs non dénommées » 6.773 18 229 26.941 Couleurs non dénommées )) 5.665 3.325 3 543
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Acide
- Les acétique industriel 10 %...... » 35 »... .
- azotique (voir acide nitrique) . muriatique ?2- chimiq. pur . .. » 20 21 par 15 touries.
- nitrique 36 chimiquement pur. » 40' »
- oxalique..................
- phénique cristallisé 35.......
- 100
- 53
- 33
- k
- Chromate jaune de potasse............ 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » neige ..............
- » » liquide 97/98 ambré
- » phosphorique 60 .............. • •
- » » .............
- » sulfureux par 15 touries.........
- » sulfurique 53'....................
- » » 60- environ.......
- » » 66* » . ...
- » » 66- chimiq. pur...
- b > au soufre.
- » tart ique 1er blanc.............
- Alcali volatil du gaz 22:..........
- » » 28/29 •........
- Alun épuré.........................
- » « ordinaire.......................
- » de chrome......................
- Arseniate de potasse................
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- »
- s
- 50
- Arsenic
- de soude cristallisé poudre............. rouge (voir à Orpin).
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 32
- O «
- 10
- 50
- 50
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fondu
- Le kilo
- 69 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ..... 40 » L’hecto
- » lourde industrielle.............. 36 »
- » légère...-...................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français......... 17 50
- Bi-chromate de potasse .. ............ 82 50
- » soude................. 70 »
- Bisulfite de chaux 11-................. 8 50
- » potasse........................ . 87 50
- » soude 30'........................... 12 »
- » b 35'......................... . . 13 »
- Borax raffiné en cristaux............. 49 »
- » poudre........................ ... 51 50
- Carbonate de soude cristallisé....... 7 50
- Carbure de calcium (H P.)............. 29 »
- Caséine insoluble.................... 125 »
- » solubilisée..........................125 »
- Cérésine blanche............ . 180 620 »
- » jaune natur. orange ou reuge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux....... 107 50
- » poudre.......... 112 50
- Chlorate de soude................... 115 »
- Chlorure de baryum ................... 17 »
- » cal ium fondu... .... Il »
- » carbone (Tetra)............ 90 »
- » chaux 105/110'............ 17 »
- » magnésium fondu....... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20 »
- » » 45' ordinaire........ 1 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra .. 27 a
- Les 100 k.
- x végétale du Japon (agar-agar) 480 a
- Crème de tartre entière........ 240 »
- » en poudre............ 240 s
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron........... 60 »
- » blanche................. 60 b
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé............... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”............................ 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine " Or ”.................... » 3 70
- » Jacquand Coignet........... 3 35
- » poudre pour bains.......... 1 25
- Les 100 k
- Glycérine blanche pure 30'. . 275 »
- » b industrielle 28 .. 225 »
- b blonde claire extra 28'.. 200 » » » ordin. 28' . 215 »
- » brune ....................... 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode bi-sublimé .. ................ 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- » de soude 36'. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 b
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90'(H. P).................HO »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 . .
- » pulvérisée ......... ... 21
- » en bâtons hexagonaux... 21 »
- b en boules... ... en sacs 23 »
- b sublimée. .. .en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ..................... 80 b
- Orpin......... ...................... 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc.. ........... 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert....................... 3 »
- » de cobalt noir...................... 12 »
- B b gris.............................. 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre .. 185 » » d’étain........................ • 500 »
- » de nickel vert.............. ........ 4 50
- » » noir................... 5 25
- b d’urane............................. 30 P
- Ozokérite (H. P.)............... 175à 225 »
- Panama (Quillay)............ ..... 62 »
- Paraffine demi -raffinée blanche 46/ 50*
- (IIP.) 90
- » » b 50/52’
- (H.P.) 92
- Permanganate de potasse............ 130
- Polysulfure de potassium............ 52
- Potasse d’Amérique véritable... 100
- » imitation d’Amérique 66/70. 39
- » » 52/55’ 33
- b » 45*... 30
- » caustique 70/75 plaques.... 60
- » parlasse Ire qualité.....106
- » » ordinaire 75/80'... 42
- » rose factice 90/92'... 25
- Prussiate jaune de potasse ........ 120
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40
- » neige » 10
- b raffiné neige (de potasse).. . 55
- » » masse.................. 58
- Sel ammoniac blanc pour piles ... 66
- b b gris en pains.................. 115
- » d’étain 52 %.................... 290
- » de soude Solvav 90/92............ 13
- » » ' 65/70.......... 22
- » » 75, 80......... 23
- B B .............. 24
- Silicate de soude neutre 35/37....... 8
- » » alcalin 45’........ 10
- » de potasse ........................ 18
- » » pharmaceutique . 20
- Soude caustique 60/62 en cylindres. 29
- » 70/72............ 30
- b 60 62 plaquettes.... 32
- b 70/72............ 33
- Sucre de lait en poudre............ 150
- Soufre en canons ................... 19
- » (fleur)........................... 20
- Sulfate d’alumine épuré ............ 16
- b exempt de fer 19
- Sulfate de magnésie industiiel.— , 8
- » manganèse sec........... 53
- » nickel ammoniacal (double). 85
- » b pur (simple)......... 95
- » soude .. 7
- » zinc exempt de fer aiguilles 21
- » b ordinaire 20
- Sulfure de sodium.................... 17
- » potasse............................ 32
- » carbone (H. P.)................... 60
- Tartrate neutre de potasse...........280
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eote :
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, » 2e qualité .. 8 » à
- » 3e bonne .... ...
- » 3e inférieure. . »
- » Sisal, Yucatan.. 6 50
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- 50
- 50
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- »
- 50
- »
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- 50
- 25 75
- 25
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- 9
- 7 50
- p.300 - vue 309/400
-
-
-
- a
- Jaune
- a
- »
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- -=l o CO
- Honduras........
- Tabasco....... .
- Haïti Cap..... Fort-Liberté.... Aquim ........ St-Marc....... Gonaïves.......
- P.-de-Paix ...... ................. Saint Domingo... Martin. et Guadel Guadeloupe. . o... Cuba et St Yago...
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- 8
- 5
- 5
- b
- 5
- 5
- 5
- 50
- 60
- 60
- 50
- 25
- Albumine d’œufs.............
- Bois de Campêche............
- » réglisse Smyrne sort,
- » » Tortose........
- Cachou brun.................
- Cannelle Chine.............
- » Ceylan.....................
- Canefice en sortes..........
- » gravelées................. .
- Cochenilles grises..........
- » Zacatille ... . .
- » noires ord.................
- » » extra.........
- • Manzanille......
- Tuspan...........
- Vera Cruz ...... Tampico........... Porto-F iata....
- Haïti ....... .
- Jamaïque.........
- Batcel et P. Cab .
- Rio Hacha........
- Çarth. et Savan ..
- Rouge
- Maracaïbo ..
- Fustet..... :
- Corinto......
- Amapala. ...
- : Brésil Bahia
- 100 k.
- 50 kil
- Calliatour.. 100 k,
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal....
- 50 k.
- 100 k,
- Sapan.......50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco .50 k-
- 110
- 20
- 115
- 30
- »
- Cachou
- Brun
- luisant, en caisse.50
- k.
- »
- 50
- Cochenille
- On
- cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. . ,
- 1
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10
- 75
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah ..............* •. •
- Madras................... Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire a bon.
- Antilles
- Rocou .. 1/2 kil.
- Le 1 2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 2,24
- 0 325
- 0 375
- PLAGE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé .. verts Malte Russie ... .
- Levant Espagne .
- 215 M
- 35 60
- 75
- M
- c
- Coriandre..................
- Cumin Malte............ ..
- » Grèce....................
- Curcuma Bengale . .........
- » Madras............
- » Cochin ..........
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano ...... ...
- Fenouil ...........
- Fenugrec .................
- Fleurs pyrèthre violettes. ...
- Noix Galles vertes et noires.
- » ord blanches.. de Chine.
- naires
- ..................
- Gingembre .... ... Girofles Zanzibar. .
- Tamarin Madras...
- » Pondichéry.
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure...............
- Sénégal bas fleuve .......
- » Galam .......... , ....
- Damar, Batavia. ...( ..
- » Singapore ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine ........
- » mi-fine................. Cerise A. C Graines jaunes Perse...... » moutarde..........de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- »
- Bengale .
- Java ...
- Kurpach.
- Madras .
- Mannes en larmes .
- Noix
- débris. ...
- Geracy .... muscade n- 1.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résiné »
- Rocou
- Safran
- Amérique brune ..
- » blonde.
- » blanche
- Bayonne brure. . .
- » blonde.
- » blanche.
- Valence en feuille.
- Sagou perlé.............
- Sené en sortes.........
- » follicules ....
- Salsepareille couronne
- =
- Tampico,
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax Eqaid
- 5
- 15
- 25
- M
- 70
- 125, 260
- 35
- 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65
- 50
- 45
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 160 130 115
- 120
- 70
- 125
- 165
- 32
- 100
- 50
- 75
- 2G
- a
- »
- 6
- 30
- 90
- »
- 3
- «
- » »
- a
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 12
- 6 7
- 4 8
- 5
- 4 5
- 4
- 3
- 40 28
- 29
- 28 30
- 38
- 110
- 95 55
- 45
- 225 440 120
- 145 115
- 150
- 50
- to eo to otO'S
- t
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 30
- 50
- 50
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés . .
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marches. . . .
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre ... ...............
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible .......... .......
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110,115, en tambours de 300 kil., marchés ... ..
- Id., disponible ..................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes ....
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude . . ........
- » logé.............................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des
- S lins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- Sulfate
- soude
- 120 k.
- de soude........ .....
- potasse .................. de magnésie, en sacs de
- 100 kil. marches. .............
- Id disponible....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.....................
- Entrepôt.........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sultocarbonate de potasse... Suif de carbone............... ..
- Sulfate d’ammoniaque 20 • d’azote anglais . ........................
- Id. français.....................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 29
- 38
- 12
- 5
- 8
- 8
- 10
- 22 180
- 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 9 C©
- 36
- 36
- 32
- 32
- e
- 50
- 50
- 5€
- 50
- 50
- 56
- 1,0
- 25
- 50
- 25
- 75
- »
- s
- c‘
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14%
- acide phosphcrique assimilable
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- 6.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur . .......... augmenté .... extra résineux ... . pur à l’huile d’olive., extra résineux ... . exportation supérier
- Vert à l’huile de pulpes.
- » ou jaune tunisien ..
- Brun extra pur ..........
- » avgmen é..
- Rosé................ .
- Noir.....................
- Blanc ou suif...........,
- 62
- 56
- 80
- 55
- 56
- 55
- 57
- 53
- 56
- 52
- 54
- 46
- 68
- 59 82
- 5 7 57
- 57
- 58
- 55
- 58
- 54
- 56
- 48
- 7C
- p.301 - vue 310/400
-
-
-
- C C 25
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............. 52
- » mixte » ............. 48
- » talqué Ire qualité.............. 46
- » » 2e » ............ 45
- Marbré bleu ou rose Dijon......... 55
- » » Nantais........... 5 b
- Non-Cuits
- Selon qualités ;
- Mi-cuits.... .................. 24
- Savons (à la batteuse)........ 42
- Marbré bleu ou rosé............... 30
- .................................. 34 36
- ri vert exportation................... 32 36
- 20 Brun............................. 36 40
- 1, Noir............................... 36 40
- » Mous en Barils
- 56
- 56 Qualité extra...................... .. 41 42
- Qualités ordinaires.. . ................... 30 32
- = Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. 35 ; minimum mis en barres. Franco gare ou 46 qua j Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours 35 net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet................. 28 »
- Campêche oupe d’Espagne.. 28 »
- » Tabasco.................... 18 »
- » Haïti..................... 10 »
- » Martinique,Guadeloupe . ................ 8 »
- Lima .................... 14 »
- Indigo Bengale poupré...... 8 »
- » Madras fin.............. 5 »
- 28 25
- 28 25
- 19 «
- 14 »
- 8 50
- 15 »
- 12 »
- S »
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci d essus ne sera bas transmise.
- DEMANDE DE PLACE T
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- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L.-M. — Franchise de 30 kil. de bagages en chemins de fer et de 100 kil. en Ire classe, 60 en 2e classe et 30 en 3e classe sur les paquebots. — Enregistrement direct des bagages de Paris à Tanger ou réciproquement.
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-
-
-
- LE MONITEUR DH LA TEINTURE
- 303
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- 1er Fascicule.— Considérations generales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethano : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoidn : (a) Indamines et indophenols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazmes et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycetones et xanthones.
- 5® Fascicule. Matières derivees de la quinoleine et de l’aeridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozenvligues —Matières colorantes non cl-ssees.
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux. Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organe des machines, Général teurs, Machines à vapeur, Chauftage, Ventilation, Hydraulique, Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, Brevets. — Troisième édition — Par Jacques Buchetti, ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, exdirecteur des usines de Romilly-S./A., ex-profeseur suppléant à l’Ecole centrale de Paris.
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- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, execution du travail, etc., par F. Gouillon #, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considéraolement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris- 1 vol. in-18 broché. 5fr
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- Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le texte . ......................................20 francs
- Teinturier, Apprêteur et Dégraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume ......................* 3 fr. 70
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l'hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 55e Année. — No 20.
- 20 Octobre 1911.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D'ABONNEMENT
- FRANCE : Un an. ...... . 13 fr.
- — Six mois...... 8 fr.
- ÉTRANGER : Un an........20 fr.
- Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s'adresser aux bureaux du Journal
- 20. rue Turgot, 20 — PARIS
- ANNONCES : | Failsnevensslaise): ; ; 3
- Prix à forfait pour insertions répétées
- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- ' --vwe=- = . =.......... =oe.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants. — La teinture bariolée. — Notre service de contentieux. — Société industrielle de Rouen — L’hydrosulfite de soude-formaldéhyde et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte. — Les lois ouvrières (suite). — Les transports. — Tarifs de transpoits. — Notre service d’a-su-rances. —Adjudications administratives.— Renseignements commerciaux.— Bibliographie. — Revue du marché. — Annonces.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleus Lamacyl BN et RN
- Les Bleus Lamacyl BN et RN, mis sur le marché par la Manufacture Lyonnaise des matières colorantes, ont les mêmes propriétés que les anciennes marques BB et R dont ils se distinguent avantageusement par une plus grande vivacité de nuance et leur meilleure solidité à la lumière, au décatissage, au carbonisage et aux alcalis.
- Ces nouveaux produits conviennent surtout pour la production de bleus marine sur tissus pour hommes et qualités supérieures de tissus « robes » ainsi que pour tissus de tentures et filés, particulièrement filés pour tapis. Ils sont en outre intéres-
- ressarts comme produits de nuançage solides à la lumière, pour articles mi-laine, de même que pour
- la teinture de la soie.
- Propriétés :
- Solidité à la lumière : Solidité au lavage : Solidiié au foulon : Solidité aux alcalis : Solidité au soufre : Solidité au carbonisage :
- Solidité au décatissage :
- IV. III. IL IV. 1. IV.
- AS4s, 47 .S , (§ . oa•
- A un décatissage normal : IV ; un fort décatissage fait verdir la nuance : II — III.
- Réserve des effets de co-
- ton et de soie :
- Le coton n’est pas coloré,
- la soie l’est très peu.
- Mode de teinture.
- Laine. — On teint avec addition de 20 o/o de sulfate de soude crist. et 5—10 o[o d’acide acétique (suivant l’intensité de la teinte), on entre à tiède, on chauffe au bouillon en 3/4—1 hre et on fait bouillir fortement pendant environ une heure. Au besoin, pour épuiser le bain, on ajoute ensuite lentement un peu d’acide acétique ou de bisulfate de soude et on fait encore bouillir pendant 20—30 minutes.
- Les articles carbonisés doivent être neutralisés
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- E MONITEUR DE LA TEINTURE
- me III"' • —IMIM m.m --
- avant teinture. Quant aux tissus jarreux, il faut les teindre en bain fortement bouillant ; l’addition d’un peu d’acide sulfurique favorise la teinture des poils jarre.
- Pour nuancer après teinture on a recours de préférence aux colorants unissant facilement, tels que :
- Bleus Azo solides, B, BD, BR conc.
- Tétracyanol V
- Vert Cyanol solide G.
- Azo-Orseille BB
- Orangé GG.
- On peut les ajouter directement au bain bouillant.
- Après teinture des tissus contenant des effets de soie, on peut, s’il y a lieu, démonter la soie pour obtenir un blanc plus pur, par un traitement à env. 80° C. en bain contenant 2—3 litres d’acétate d’ammoniaque pour 1.000 litres d’eau.
- Soie. — On teint de la manière habituelle en bain desavon de grès coupé avec acide acétique ou, pour nuances corsées, avec acide sulfurique.
- LA TEINTURE BARIOLÉE
- Le procédé que nous nous proposons de décrire repose sur cette donnée de faire varier la puissance d’absorption des fibres soumises à l’action des matières colorantes et obtenir par ce moyen des effets inédits de juxtaposition de nuances.
- On trempe les fibres à traiter dans une solution de sels de cérium, une solution de chlorure de cérium de 20 à 300 Bé, par exemple, on les laisse sécher pour les faire passer ensuite dans un bain fortement alcalisé auquel on aura ajouté, au préalable, un produit d’oxydation, l’hypochlorite de natrium, par exemple ; on fait dégorger et on laisse sécher.
- On peut aussi, au lieu d’imprégner entièrement les fibres, modifier partiellement leur puissance d’absorption par l’apposition localisée de sels de cérium épaissis. Il semble que la présence d’autres
- terres rares, de dédyme notamment, qui est d’ailleurs représenté dans le sel de cérium, augmente dans une forte mesure la beauté des effets obtenus. Le même résultat devrait être obtenu par l’addition d’agents oxygénifères, de compositions de vanadium, par exemple, soit à la solution de chloride de cérium, soit au bain alcalisé.
- Les avantages de ce procédé sur celui qui consiste à employer le bistre de manganèse peuvent être groupés comme suit :
- 1° Les oxydes de cérium n’ont aucun effet colorant sur les fibres, ce qui facilite les diverses manipulations du tissage ;
- 2° Ils atténuent ou renforcent, selon les matières colorantes choisies, le degré de coloration ;
- 3° Le dégagement de l’oxygène dans le bain d’écoulage s’effectue avec beaucoup de facilité, permettant ainsi avec plus d’efficacité l’emploi de bains d‘écoulage faibles ;
- 40 Le sel de cérium trouve par ce procédé une utilisation industrielle qui lui faisait jusqu’à présent défaut.
- Exemple pratique. — On imprègne du fil blanc dans une solution de chloride de cérium technique à 20° Bé, contenant environ 300 gr. de chloride de cérium solide par litre. On le laisse sécher pour le tremper ensuite dans une solution fortement alca-lisée de chlorure de soude, puis on rince à fond. Le fil ainsi traité est tissé avec du fil non préparé. Le tissu obtenu est teint au moyen d’une matière colorante sulfurée, dont l’action plus ou moins prononcée selon les fibres traitées ou non, se traduit par des effets de tons doubles, d’un très bel aspect. Si l’on désire retirer du tissu le céroxyde qu’il contient, il suffit de le faire passer par un bain de bisulfite à 5 0/0, légèrement additionné d’acide acétique.
- (Traduit spécialement de Fcerberei und Appretur par le Moniteur de la Teinture.)
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- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos. abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l'affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux, Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- • Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de détendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE ROUEN
- COMITÉ DE CHIMIE
- Séance de septembre I911 Présidence de M. E. Blondel, président
- La séance est ouverte à 5 h. 1/4.
- Sont présents : MM. Ch. Reber, Courtonne, Gasly, Le Roy, R. Blondel.
- Absent et excusé : M. G. Masure.
- Il est donné lecture d’un pli cacheté de. M. Le Roy sur un nouveau système de cohéreurs pour la télégraphie sans fil.
- Le Comité demande l’impression de ce pli au Bulletin.
- M. Blondel appelle l’attention du Comité sur l’intéressante notice nécrologique publiée, dans le Bulletin de la Société Industrielle de Mulhouse^ sur J. Depierre. Le souvenir de J. Depierreest, en effet, resté vivant en Normandie, non seulement par ses nombreuses publications et ses intéressants travaux sur la teinture et l’impression, mais aussi parce qu’il fut, avec Witz et Glauzmann, l’un des pionniers de notre Société.
- M. Le Roy a fait hommage à la Société d’un extrait de son rapport sur le fonctionnement du La-» boratoire municipal, où il passe en revue les différentes analyses de denrées alimentaires qui ont été faites pendant l’année 1910 pour le service de la répression des fraudes. Le Comité lui adresse ses remerciements.
- M. Ch. Brioux, directeur de la Station Agronomique^ a offert à la Société deux brochures intitulées : 1° « Contribution à l’Etude de la Cyanimide de Calcium » ; 2° « l’Essence de moutarde des tourteaux de crucifères ».
- Dans la première, M. Brioux étudie la manière dont se comporte la cyanimide de calcium dans le sol, ainsi que ses procédés de dosage; dans la seconde, il décrit les méthodes de dosage de l’essence de moutarde, principalement dans les tourteaux de colza et de navette, ainsi que son degré de toxicité. Le Comité adresse ses remerciements à M. Brioux pour ces deux intéressantes études.
- Le Comité prend connaissance de l’invitation de la Société Industrielle d’Amiens à assister à son Congrès, qui aura lieu cette année à l’occasion de son cinquantième anniversaire ; il émet l’avis que la Société devra être représentée à cette solennité par un ou plusieurs membres de son Bureau.
- Sur la proposition de plusieurs membres, il est décidé, en principe, qu’à l’avenir, le Comité de | Chimie ne tiendra pas de séance pendant les mois de [ vacances, c’est-à-dire juillet, août et septembre.
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- L’HYDROSULFiTE DE SOUDE-FORMALDÉHYDE et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte par MM. Lucien Baumann et Georges Thesmar (i)
- I. Généralités
- Le fait est rare, dans les annales de l’industrie de la toile peinte, qu’un produit nouveau apparaissant, sur le marché se soit attiré, aussi spontanément les faveurs unanimes du monde industriel, comme cela fut le cas pour l'hydrosulfite-formal-déhyde.
- Aujourd’hui que, dans un élan prodigieux et triomphant, ce produit a conquis dans le domaine de l’impression la place saillante qu’il doit à ses qualités uniques, il ne nous paraît pas sans intérêt d’embrasser d’un regard rétrospectif le chemin parcouru depuis sa découverte, de nous remémorer ses origines et ses débuts, et de passer en revue les anciens procédés qu’il a remplacés et les nouvelles fabrications auxquelles il a donné le jour.
- Ce succès étonnant et si rapide, cependant, n’est pas dû au hasard et il est aisé d’en trouver l’explication. C’est qu’en effet, l’apparition de l'hydro-sulfite-formaldéhyde répondait à un besoin urgent de l’industrie et comblait une lacune dont elle se ressentait péniblement depuis longtemps déjà, et surtout depuis l’introduction des colorants azoïques.
- Il manquait un produit stable, inactif à la température ordinaire, inoffensif pour la fibre végétale, mais capable, dans des conditions voulues, de développer des propriétés fortement réductrices susceptibles de produire des enlevages sur les teintures azoïques mentionnées.
- Ce problème, l'hydrosulfite-formaldéhyde l’a résolu au delà de toute attente. De plus, il a réalisé la stabilisation des hydrosulfites, vainement recherchée depuis si longtemps et qui n’avait pas trouvé de solution satisfaisante par la découverte des hydrosulfites solides.
- Venant ainsi à un moment particulièrement propice, l’hydrosulfite-formaldéhyde trouvait à sa disposition un champ d’action des plus vastes qui,
- par la suite, ne fit que s’étendre par la création de toute une série de fabrications nouvelles et inédites. Tout porte à croire qu’à l’heure qu’il est, cet agent précieux n’a pas encore atteint le point culminant de sa course victorieuse. Son importance croît de jour en jour, si bien que ce produit, par les services qu’il rend journellement à notre industrie, en est devenu un des auxiliaires les plus indispensables.
- Mais il n’y a pas que l’industrie delà toile peinte qui ait su tirer profit de l’hydrosulfite-formaldéhyde. Grâce à ses propriétés énergiques et à l’absence de sel métallique dans ses produits de réaction, ce corps a déjà fait son entrée dans la pratique du laboratoire. Il a même trouvé certains emplois dans la grande, industrie chimique et dans l’industrie des matières colorantes, et il est à prévoir que, dans ces domaines également, ses applications, qui, actuellement, ne sont limitées que par des raisons pécuniaires, se feront de plus en plus nombreuses.
- II. Historique
- Les hydrosulfites furent découverts, en 1869, par Paul Schutzenberger (1). Il les obtint par l’action du zinc sur les bisulfites, en étudia soigneusement les intéressantes propriétés et leur attribua la formule MeHSO2 (où Me signifie un métal monovalent).
- En 1871, en commun avec F. de Lalande (2), il les appliqua à la préparation d’une cuve d’indigo qui ne tarda pas à se répandre largement dans l'in-dustrie.
- Une étude scientifique approfondie sur les hydrosulfites fut publiée, en 1881, par A. Bernthsen (3), qui démontra que la véritable formule de ces corps est Me2 S2 Ov Cette formule fut confirmée par les travaux ultérieurs de Nabi (4), de Bernthsen et Baz-len(5), de Moissan (6) et enfin de Bazlen (7), qui tous analysèrent des hydrosulfites à l’état solide.
- (1) « Comptes rendus », 69, 196.
- (2) Brevet français du 23 octobre 1871.
- (3) Liebig’s Annalen, 208, 142 et 211, 285.
- (4) Monatshefte, de Vienne, 20, 679.
- (5) Berichte, 33, 126.
- (6) Comptes rendus, 135, 647.
- (7) Berichte, 38, 1057.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Les premiers progrès pratiques réalisés dans l'étude des hydrosulfites stables,'depuis la belle découverte de Schutzenberger, sont dus aux recherches de J. Grossmann, d’une part, et de A. Bernth-sen et Bazlen, d’autre part.
- Tandis que le chimiste anglais mettait en relief, dès 1898 (1), la stabilité relative des hydrosulfites peu solubles et insolubles, tels que les sels de calcium, de baryum, de zinc et de plomb, les travaux de M. Bazlen aboutissaient, après de longues et minutieuses recherches, pour la première fois, à une fabrication vraiment industrielle |d’hydrosulfites solides presque purs et d’une bonne stabilité. Son procédé, qui fait l’objet de plusieurs brevets pris par la Badische Anilin-und-Soda-Fabrik, en 1899 et 1900 (2), consiste, en principe, à précipiter les hydrosulfites en saturant leur solution concentrée par le sel marin et à les sécher ensuite par des lavages répétés avec de l’alcool, de l’acétone, etc.
- Dès 1900, des produits fabriqués de cette manière étaient mis en vente par la Badische, généralement en pâte alcoolique, sous forme soit d’hydrosulfite de sodium, soit d’hydrosulfite-zinco-sodique. Un échantillon de produit sec, exposé à titre de nouveauté scientifique et technique dans la section chimique de l’Exposition universelle de Paris, avait excité la curiosité et l’admiration générale des visiteurs compétents.
- Suivant la même voie, les Farbwerke Hœchst firent breveter, en 1901 (3), un hydrosulfite de zinc peu soluble, en pâte, et L. Descamps, en 1902 (4), un hydrosulfite de calcium insoluble qui, sous le nom de « Redo », fut recommandé pour le montage des cuves d’indigo et reçut, en outre, une importante application pour l’épuration des sirops dans les raffineries de sucre.
- (A suivre.)
- (1) J. Grossmann, E. P. 21,126, du 7 oct. 1898.
- . (2) B A. S. F., B. F. 293,192, du 9 00t. 1899. (Préparation d’hydrosulfites en solution et à l’état solide) et addit. du 17 janv. 1900. B. F. 304,735, du 22 oct. 1900. (Procédé Pour rendre stables les hydrosulfites solides.
- (3) « Farbwerke Hœchst », B,F. 311,938, du 19 juin 1901.
- (4) L. Descamps, S. F. 320,227, du 5 avril-5 déc, 1902.
- LES LOIS OUVRIERES
- Deuxième décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- TITRE VIII
- Tarifs des retraites
- Art. 126. — La rente viagère, correspondant aux versements opérés pour le compte d’un assuré entre deux anniversaires consécuiifs de sa naissance, est calculée d’après les tarifs en vigueur aux dates auxquelles ces versements sont reçus par l’organisme d’assurance, ainsi qu’il est dit à l’article 12 de la loi du 5 avril 1910 et à l’article 124 ci-dessus.
- Les tarifs sont applicables par période entière d’une année.
- Chaque tarif est établi en tenant compte : 1° de l’intérêt composé du capital, fixé conformément à l’article 127 ci-après ; 20 des chances de mortalité, calculées provisoirement d’après la table de mortalité de la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse, et ultérieurement d’après les tables spéciales qui seront établies conformément au paragraphe 3 de l’article 12 de la loi du 5 avril 1910 ; 30 du remboursement des versements personnels de l’assuré, à son décès, si l’assuré a stipulé ce remboursement.
- Art. 127. — Le taux d’intérêt servant à l’établissement du tarif est gradué par décime ; il est fixé, pour chaque Caisse d’assurance, d’après le taux moyen d’intérêt de l’ensemble des placements de fonds effectués pendant l’année précédant le dernier inventaire, mais doit être inférieur à ce taux ; l’écart est au moins égal à 10 centimes, si le taux moyen d’intérêt des placements ne dépasse pas 3 p. 100; si ce taux est supérieur à 3 p. 100, cet écart minimum est augmenté de la moitié de la différence entre le taux de 3 p. 100 et le taux moyen effectif d’intérêt des placements, sans que cette règle puisse, toutefois, rendre obligatoire l’adoption d’un écart supérieur à 40 centimes.
- Les excédents d’actif, résultant de l’application des tarifs ainsi déterminés au calcul des réserves mathématiques, sont portés à un compte spécial pour être affectés, s’il y a lieu, à couvrir les insuffisances ultérieures.
- Art. 128. — Le taux moyen d’intérêt des placements effectués pendant une aunée est évalué d’après leur cours d’achat; il est déterminé en ne faisant état que des revevenus annuels de ces placements et des primes de remboursement effectivement encaissées pendant l’année, à l’exclusion des lots.
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- 310 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Art. 129. — Le taux d’intérêt servant à l’établissement des tarifs à appliquer pendant les années 1911, 1912 et 1913 est fixé, pour l’ensemble des Caisses d’assurance, à 3 0/0.
- Les tarifs de toute Caisse d’assurance nouvellement créée sont calculés, jusqu’à l’expiration de la deuxième année complète de son fonctionnement, d’après un taux d’intérêt égal à celui appliqué à la même époque par la Caisse nationale des Retraites pour la viellesse.
- Art. 130. — Les tarifs sont établis sur l’unité de franc de versement et les calculs effectués jusqu’à la deuxième décimale inclusivement.
- Art. 131. — Chaque année, avant l’expiration du deuxième trimestre, chaque Caisse tient à la disposition des assurés le tarif, établi conformément à l’article 127 ci-dessus, qui sera appliqué aux versements dont la capitalisation commencera l’année suivante.
- Ce tarif est, en même temps, porté à la connaissance du ministre du Travail avec tous les éléments justificatifs.
- Le ministre fait procéder à la vérification des calculs: en cas d’erreur constatée, il notifie à la Caisse, avant le 1er novembre, les rectifications à opérer; ces rectifications sont effectuées sans délai par la Caisse, et le tarif ainsi modifié est tenu immédiatement à la disposition des intéressés.
- Art 132. — Un arrêté concerté des ministres du Travail et des Finances détermine les règles de détail d’après lesquelles doivent être calculés le taux moyen d’intérêt des placements ainsi que le montant de l’actif et du passif des Caisses d’assurance.
- Art. 133. — Chaque caisse d’assurance adresse au ministre du Travail, avant le Ier juillet de chaque année, un état donnant la comparaison entre : 1° la mortalité prévue par les tables employées pour le calcul de ses tarifs et de ses réserves mathématique ; 20 la mortalité réelle de ses assurés d’après les décès survenus au cours de l’année précédente et parvenus à sa connaissance, conformément à l’article 166 du présent décret.
- Cet état est accompagné des documents justificatifs dont la nomenclature est arrêtée par le ministre du Travail.
- Art. 134. — Le chiffre des pensions minima prévues au paragraphe 2 de l’article 10, au paragraphe 3 de l’article 19 et au paragraphe 2 de l'article 29, de la loi du 5 avril 1910, est déterminé en supposant des versements égaux à ceux qu’exige l’article 2 de cette loi effectués à capital aliéné et liquidés d’après le tarif appliqué par la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse, pour l’exécution de ladite loi, au moment de la décision à intervenir.
- TITRE IX.
- Liquidation et payement des retraites et des allocations de l’Etat
- CHAPITRE Ier
- Liquidation des retraites normales
- Art. 135, — Le modèle des demandes de liquidation de retraite est arrêté par le ministre du Travail. Un spécimen de ce mo- dèle est tenu dans chaque mairie à la disposition des intéressés.
- La demande est déposée à la mairie de la résidence de l’assuré en même temps que sa carte d’identité, sa carte annuelle en cours et un extrait de son acte de naissance. Il en est donné récépissé. Si l’assuré ne possède pas de carte pour l’année en cours, il joint à sa demande une pièce faisant connaître la Caisse d’assurance à laquelle ont été effectués ses derniers versements.
- Les assurés, qui désirent bénéficier des dispositions du paragraphe 4 de l’article 4 de la loi du 5 avril 1910, doivent joindre à leur demande la justification du service militaire obligatoire qu’ils ont effectué.
- Les métayers et les fermiers qui désirent bénéficier des dispositions des paragraphes 7 et 8 de l’article 36 de la même loi, doivent joindre à leur demande les certificats qui leur ont été délivrés en exécution de l’article 22 ci-dessus.
- Dans le cas prévu à l’article 40 de la loi du 5 avril 1910, la demande de liquidation doit être accompagnée d’un certificat constatant que la naturalisation a eu lieu avant l’âge de cinquante ans.
- La demande est transmise par le maire au préfet, avec les pièces qui l’accompagnent, dans la semaine qui suit sa remise à la mairie.
- Art. 136. — Chaque semaine, le préfet transmet au ministre du Travail les demandes de liquidation reçues au cours de la semaine précédente, avec les pièces qui les accompagnent. Il joint à chaque demande le relevé récapitulatif concernant l’assuré.
- Le ministre, après avoir fait prendre copie des renseignements nécessaires à la liquidation de l’allocation viagère ou de la bonification à laquelle l'assuré peut avoir droit, transmet la demande et les pièces annexes à la Caisse d’assurance à laquelle celui-ci se trouve affilié en dernier lieu.
- Art. 137. — En même temps qu’il transmet la demande de liquidation à la caisse à laquelle l'assuré adhérait au moment de la demande, le ministre du Travail invite les Caisses auxquelles l’assuré avait antérieurement adhéré .à transférer à cette dernière les réserves mathématiques afférentes aux portions de retraites acquises dans chacune d’elles.
- Les arrérages de la retraite sont dus à partir du premier jour du mois qui suit celui où l’assuré a atteint- sa soixante-cinquième année; -
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- Art. 138. •— Pour la liquidation anticipée des retraites conformément à l’article 5 de la loi du 5 avril 1910, le montant de la pension acquise par les revsements de chaque année et liquidée antérieurement en vue de l’entrée en jouissance à soixante-cinq ans, est révisé en basant le nouveau calcul sur l'entrée en jouissance à partir de l’année d’âge accompli atteinte à la date de la demande de liquidation anticipée.
- Les arrérages sont dus à partir du premier jour du mois qui suit celui où l’assuré a atteint cette année d’âge.
- CHAPITRE II
- Liquidation des allocations viagères et des bonifications accordées par V Etat en cas de retraite normale.
- Art. 139. — Dans le mois qui suit la réception de la demande de liquidation de la retraite, le ministre du Travail arrête le montant de l’allocation viagère accordée à chaque assuré en vertu de l’article 4 de la loi du 5 avril 1910.
- L’allocation viagère est due à partir du même jour que la retraite.
- Le capital constitutif de l’allocation viagère est calculé d’après l’âge atteint par l’assuré à la date que le ministre du Travail aura préalablement fixée pour la constitution, cet âge étant exprimé en nombre entier de trimestres, à un demi-trimestre près. Le capital est reçu par la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse qui ouvrira à cet effet dans ses écritures une section spéciale, avec un tarif déterminé dans les conditions prévues par l’article 12 de la loi du 20 juillet 1886.
- Les arrérages courus depuis l’entrée en jouissance de l’allocation jusqu’à la date qui a servi de base au calcul sont versés, en même temps que le capital, à la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse, qui en tient compte à l’assuré lors de la plus prochaine échéance.
- Art. 140. — Lorsqu’un métayer ou un fermier ayant droit, par application du paragraphe 7 ou du paragraphe 8 de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910, à l’allocation viagère fixée par l’article 4 de ladite loi, entre en jouissance de sa pension, les réserves mathématiques résultant des majorations capitalisées par les diverses Caisses dans lesquelles il a eu un compte individuel sont transférées à la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse pour venir en déduction du capital de l’allocation viagère à laquelle il a droit.
- Le même transfert est opéré lorsqu’un assuré, ayant fait des versements tantôt sous le régime de l’article Ier, tantôt sous celui de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910, et comptant un nombre d’années de versements obligatoires. supérieur à quinze et inférieur à trente, a parfait ce dernier nombre par
- des années de versements facultatifs pour bénéficier de l’allocation viagère par application de l‘article4.
- Art. 141. —Le ministre du Travail arrête, s’il y a lieu, le montant de la bonification annuelle prévue au paragraphe 8 de l’article 4 ou au paragraphe 6 de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910. 1
- La bonification prévue au paragraphe 6 de l’article 36 est déterminée pour chaque âge dans un barème établi par le ministre du Travail, au moyen du taux de capitalisation de 3 p. 100 et de la table de mortalité en vigueur à la Caisse nationale des Retraites pour la vieillesse.
- Art. 142. — Au cas où il est constaté que, par suite d’ouverture irrégulière de compte ou pour toute autre cause, un assuré est bénéficiaire soit de plusieurs allocations viagères, soit d’une allocation viagère à laquelle il n’a pas droit ou n’a droit que pour partie, soit de majorations appliquées à tort en cas d’assurance facultative, il y a lieu à annulation, à radiation ou à réduction de toute allocation viagère ou majoration indûment accordée ainsi qu’à reversement de la Caisse d’assurance qui a reçu les fonds.
- La radiation ou la réduction est effectuée sur décision du ministre du Travail.
- Si l’erreur est découverte postérieurement à la liquidation de la pension, la réserve ou fraction de réserve mathématique à reverser est calculée à la date de l’échéance d’arrérage qui précède immédiatement la décision emportant radiation ou réduction. Elle est reversée au Trésor par la Caisse d’assurance qui l’a reçue, sans préjudice du droit pour l’Etat de répéter sur l’intéressé les arrérages indûment payés.
- CHAPITRE III
- Retraites anticipées d’invalidité et bonifications correspondantes de VEtat
- Art. 143. — L’assuré qui invoque une incapacité absolue et permanente de travail pour obtenir la liquidation d’une retraite anticipée, par application de l’article 9 de la loi du 5 avril 1910,, adresse sa demande au maire, dans les conditions prévues à l’article 135 ci-dessus, en y joignant :
- 1° Une déclaration rédigée sur un bulletin dont le modèle est arrêté par le ministre du Travail et faisant connaître la cause et la nature des blessures ou des infirmités dont l’assuré est atteint, les circonstances dans lesquelles sont survenues ces blessures ou infirmités, les noms et adresses des personnes pouvant, le cas échéant, témoigner de ces circonstances ; enfin, si l’assuré est un salarié, le nom et l’adresse de l’employeur chez lequel il travaillait en dernier lieu ;
- 2° Un certificat du médecin traitant, indiquant
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- la nature et les conséquences des blessures ou des infirmités ;
- 3° Une attestation émanant de l’assuré et portant que l’incapacité dont il se prévaut n’a fait l’objet d’aucune déclaration ni d’aucune enquête par application des articles 11, 12 et 13 de la loi du 9 avril 1898 concernant les responsabilités des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail.
- Récépissé de la demande et des pièces qui l’accompagnent est remis par le maire à l’assuré.
- Art 144.— Dans les trois jours, le maire transmet au préfet la demande ainsi que les pièces produites à l’appui ; il y joint ses observations.
- La demande est inscrite à la préfecture dès sa réception, sur un registre spécial.
- Art. 145. — Le préfet fait procéder à l’instruction de la demande et commet, àeet effet, un médecin assermenté ; celui-ci visite immédiatement l’assuré, et établit, dans le délai de huit jours à partir de l’enregistrement du dossier, un certificat faisant connaître la nature et les conséquences des blessures ou des infirmités et attestant, s’il y a lieu, l’incapacité absolue et permanente de travail.
- Les frais de visite et de certificat sont payés sur les crédits ouverts au budget du ministère du Travail.
- Art. 146. — Dans la huitaine qui suit l’établissement du certificat, le préfet transmet au ministre du Travail le dossier de la demande, auquel il annexe ce certificat. Il y joint son avis personnel et motivé.
- Art. 147. — Le ministre du Travail fait procéder immédiatement à la vérification matérielle du dossier, à l’effet de s’assurer que celui-ci contient toutes les pièces et indications prescrites par les articles qui précèdent. Cette vérification est effec-tuée et le dossier est, le cas échéant, complété sans aucun retard.
- Art. 148. — Dès que le dossier a été vérifié et, s’il y a lieu, complété comme il est dit à l’article 147, le ministre en saisit, pour avis, la Commission consultative instituée auprès de son département et composée ainsi qu’il suit :
- Un conseiller d’Etat:
- Un conseiller maître à la Cour des Comptes.
- Deux inspecteurs des Finances ;
- Quatre membres du Conseil supérieur des Retraites ouvrières, dont un employeur et un salarié ;
- Quatre médecins choisis par le ministre du Travail sur la liste des médecins experts du Tribunal Civil du département de la Seine ;
- Le directeur général de la Comptabilité publique;
- Le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations ;
- Le directeur de l’Assurance et de la Prévoyance sociales ;
- Le directeur des Retraites ouvrières et paysannes.
- Les membres de la Commission sont nommés par arrêté du ministre du Travail qui désigne, parmi eux, un président.
- Trois auditeurs au Conseil d’Etat et trois auditeurs à la Cour des Comptes, également nommés par arrêté du ministre du Travail, sont adjoints à la Commission en qualité de rapporteurs ; ils ont voix délibérative dans les affaires dont l’étude leur est confiée.
- Deux fonctionnaires appartenant au service des Retraites ouvrières et paysannes, désignés par le minisire du Travail, sont attachés à la Commission en qualité de secrétaire et de secrétaire-adjoint.
- Art. 149. — La Commission se réunit sur la convocation de son président; elle ne peut valablement délibérer que si neuf de ses membres titulaires, au moins, sont présents.
- En cas de partage, la voix du président est prépondérante.
- Art. 150. — La Commission fait procéder, dans chaque affaire, à toutes mesures d’instruction complémentaire qu’elle juge nécessaires ; elle peut, notamment, faire examiner, à nouveau, l’état de l’assuré et désigner, le cas échéant, le médecin assermenté à commettre à cet effet. Les frais occasionnés par ces mesures d’instruction sont imputés sur les crédits inscrits au budget du ministère du Travail.
- La Commission formule son avis motivé dans le délai des deux mois à partir de l’enregistrement de la demande à son secrétariat.
- L’avis, signé du président, du rapporteur et du secrétaire, est adressé au ministre du Travail.
- Art. 151. —Le ministre du Travail statue dans les quinze jours qui suivent la réception de l’avis de la Commission.
- Il porte immédiatement sa décision à la connaissance du Préfet qui la notifie sans retard à l’assuré, dans la forme administrative.
- Lorsque cette décision comporte reconnaissance du droit de l’assuré à obtenir la liquidation anticipée de sa retraite, le ministre en adresse, en même temps, copie à la Caisse d’assurance à laquelle l’intéressé était affilié en dernier lieu et invite cette Caisse à procéder à la liquidation, à compter de l’année d’âge accompli, atteinte par l’assuré à la date de la demande formulée par lui en exécution de l’article 143. Il indique à la Caisse, le cas échéant, les Caisses auxquelles l’assuré a adhéré antérieurement et provoque le transfert de leurs réréserves mathématiques, ainsi qu’il est dit à l'article 137 du présent décret,
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- La Caisse effectue la liquidation dans le délai } d’un mois à partir de l’invitation qui lui en a été adressée par le ministre ; elle fait connaître immédiatement à l’assuré, par un bulletin spécial, le montant annuel de la retraite ainsi liquidée ; elle transmet la même indication au ministre du Travail.
- Art. 152. — Lorsque la retraite liquidée n’atteint pas 360 fr., elle est augmentée d’une bonification annuelle de l’Etat, conformément au tarif ci-après indiqué.
- Si l’assuré a effectué, pendant une année entière, des versements au moins égaux à ceux fixés par l’article 2 de la loi du 5 avril 1910, la bonification est de 20 fr.; elle est portée à 30 fr., si ces versements ont été effectués pendant trois années ; elle s’augmente ensuite de 5 fr, par chaque groupe supplémentaire de deux années comportant ces mêmes versements.
- La bonification est toutefois limitée au maximum de 60 fr.; en aucun cas, elle ne peut avoir pour effet d’élever la retraite annuelle à un chiffre excédent 360 fr. ou supérieur au triple de celui auquel elle a été liquidée par la Caisse; elle est, le cas échéant, réduite en conséquence.
- La bonification allouée aux assurés facultatifs est, en outre, diminuée du montant de la rente correspondant aux majorations qui leur ont été précédemment accordées par l’État en vertu de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910.
- Art. 153. — Le montant de la bonification est fixé par le ministre du Travail dans les quinze jours qui suivent la réception par le ministre de l’avis de la Caisse lui indiquant le chiffre auquel la retraite a été liquidée; il est immédiatement porté à la connaissance de l’assuré, par l’intermédiaire du préfet, comme il est dit à l’article 151 du présent décret ; il est en même temps notifié à la Caisse.
- Il est tenu, au ministère du Travail, un état général nominatif des bonifications ainsi accordées.
- Art. 154. — Lorsque l’inscription ultérieure sur une des listes dressées en exécution de l’article Ier et de l’article 165 du présent décret fait apparaître que l’assuré, au profit duquel a été liquidée une retraite anticipée d’invalidité, a recommencé à travailler d’une manière habituelle ou manifeste la volonté d’effectuer à nouveau des versements facultatifs, le préfet du département, dans lequel la liste a été établie, adresse immédiatement au ministre du Travail, avec tous documents justificatifs utiles, des propositions tendant à la cessation du payement de la retraite et de la bonification correspondante ; il avise, en même temps, l’assuré de l’envoi de ces propositions.
- Art. 155. — Le ministre statue dans les quinze jours qui suivent la réception des propositions du
- préfet ; il porte sans délai sa décision à la connaissance de celui-ci, qui la notifie immédiatement à l’assuré par la voie administrative.
- Lorsque cette décision est conforme aux propositions du préfet, le ministre en avise la Caisse chargée du service de la retraite ; le payement de la retraite et de la bonification cesse d’être effectué à partir de la première échéance qui suit la communication à la Caisse de la décision du ministre.
- Mention est faite, sur l’état général prévu à l’article 153 du présent décret, de la radiation de la bonification et de la date de la décision ministérielle par application de laquelle cette radiation est opérée.
- Art. 156. — Les réserves mathématiques correspondant à la retraite liquidée par anticipation, qui cesse d’être servie, sont employées par la Caisse à la constitution au profit de l’assuré d’une retraite normale de vieillesse, dont le montant est calculé d’après le tarif en vigueur au moment de cette constitution.
- CHAPITRE IV
- Payement des arrérages et des capitaux réservés
- Art. 157. — Les allocations viagères et les bonifications annuelles sont payées aux mêmes dates et dans les mêmes conditions que les arrérages des retraites.
- Aucune Caisse d’assurance ne peut obtenir l’agrément prévu au paragraphe Ier de l’article 17 ou l’autorisation prévue au paragraphe 2 de l’article 19 de la loi du 5 avril 1910 si elle ne s’engage à payer aux assurés, sous sa responsabilité, les arrérages de l’allocation viagère et de la bonification, en même temps que ceux de leur retraite.
- A cet effet, le ministre du Travail notifie à la Caisse, en même temps qu’à l’assuré, le montant de l’allocation viagère et de la bonification due à celui-ci.
- Art. 158. —Il est tenu par chaque Caisse d’assurance un registre sur lequel sont inscrites les retraites dont la liquidation est définitive. Le montant de l’allocation viagère et celui de la bonification à laquelle a droit l’assuré sont mentionnés sur ce registre aussitôt qu’ils ont été notifiés à la Caisse par le ministre du Travail.
- Un extrait d’inscription de la pension de retraite, mentionnant, s’il y a lieu, le montant de l’allocation viagère et delà bonification annuelle à y ajouter, le tout dûment certifié, est délivré par la Caisse au titulaire en même temps que sa carte d’identité lui est restituée. Cet extrait énonce les nom, prénoms, date et lieu de naissance du titulaire,
- La délivrance de l’extrait d'inscription est men-tionnée sur la carte d’identité,
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- En cas de perte de l’extrait d’inscription, il peut être pourvu à son remplacement sur la production d’une déclaration spéciale, souscrite en présence de deux témoins devant le maire de la commune où réside le titulaire. Le duplicata est délivré dans le trimestre d’échéance qui suit celui pendant lequel la demande a été formée.
- (A suivre.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes a opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voya~ geurs et les bagages, les transports par grande vitess et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouver i là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expedition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier an- matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d'une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure
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- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
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- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la pim heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédée du tente en vigueur de la Convention), pat Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soient intervenus d’intéressantsjugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes: objets exclus du transport ou admis sous condi tions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneui et forme de la lettre de voiture ; responsabilité poui les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l’embal-lage de la marchandise; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport ; remboursements ; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer ; empêchements à la livraison; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise: droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de
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- l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc. :
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- TARIFS DE TRANSPORTS
- La Compagnie P.L.M., d’accord avec la Société générale de Transports maritimes à vapeur, soumet a l’homologation ministérielle la proposition d’ajouter le paragraphe 18 ci-apèsau tarif P. V. 400 bis (exportation vers l’Amérique du Sud) pour le transport de l’ocre par wagon chargé d’au moins 5.000 kilogr. ou payant pour ce poids, de toutes les gares du,réseau Paris-Lyon Méditerranée à Montevideo, Buenos-Ayres, Santos et Rio-de-Janeyro :
- A. — Montevideo et Buenos-Ayres, prix du barême dontles bases sort indiquées ci-après, calculés sur la distance de la gare expéditrice à Marseille-Arenc ou Joliette : jusqu’à 200 kilomètres, 35 fr. 50.
- Pour chaque kilomètre en excèdent de : 200 jusqu’à 300 kilomètres, 15 millimes. 300 jusqu’à 600 kilomètres, 1 centime. 600 kilomètres, 5 millimes.
- B. — Santos, prix du barème pour Montevideo et Buenos-Ayres (A ci-dessus) augmentés de 12 fr.
- C. — Rio-de Janeiro, prix du barème pour Montevideo et Buenos-Ayres (A ci-dessus) augmentés de 20 fr.
- Addition, au « Tableau des frais à percevoir en •plus du prix de transport » du droit de péage de 2fr. à Rio-de-Janeiro.
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- sulfureux par 15 touries.....
- sulfurique 53"..............
- a 60' environ......
- » 66" a . ...
- a 66* chimiq. pur...
- • au soufre..................
- tart ique 1er blanc.........
- 100
- 53
- 31
- k.
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115 150
- 33 200
- 90
- 4 6.
- 50
- Alcali volatil du gaz 22".... » » 28/29 •
- Alun épuré. ...........
- » ordinaire............
- » de chrome............
- Arseniate de potasse ..
- Arsenic
- »
- de soude cristallisé, poudre.................. rouge (voir à Orpin)..
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 32
- &
- a
- 50
- 50
- Azotate
- d'argent cristallisé ou fordu
- Le kilo
- 69 »
- Benzine cristallisable (H. P.) ..
- lourde industrielle
- légère..............
- Les 100 k. . . 40 •
- L’hecto .. 36 .
- ... 55 » Les 100 k.
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra..
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 150 »
- 122 » Le kilo
- 7
- 13
- 50
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- Crème de tartre entière........... » en poudre.........
- » soluble, paillettes
- Cyanure blanc de potassium pur.
- » rouge »
- Dextrine blonde citron., a blanche..............
- . 240
- . 240
- . 370 . 200 . 310
- 60
- k.
- ... . 60 a
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 a
- Emétique cristallisé
- Les 100 k.
- ...220 »
- Gélatine
- blanche Rousselot, marque “ Diamant ”.............. demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”........... ,
- Jacquand-Coignet ........ poudre pour bains.
- Glycérine
- blanche pure
- » industrielle blonde claire extra
- » ordin.
- Le kilo
- 4
- 3
- 3
- 1
- 80
- 70
- 35
- 25
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50*
- a
- Permanganate de potasse... Polysulfure de potassium. ... Potasse d’Amérique véritable
- (II.P.) 50/52" (H.P.)
- imitation d’Amérique 66/70 » 52/55
- » 45•..
- caustique 70/75 plaques... perlasse Ire qualité, ... a ordinaire 75/80'..
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ...........
- Salpêtre cubique en masse (de soude) » neige »
- » raffiné neige (de potasse)... » » masse...................
- Sel
- ammoniac blanc pour piles ...
- » gris en pains.........
- de soude Solvay 90/92.
- Silicate
- 90
- t5 to to cs
- O oo 00 o OC
- 1G0 k.
- » brune ......................
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode ...........................
- Lessive caustique de potasse 36
- » de soude
- Menthol boite d’origiue 2 k
- Bichromate de soude français Bi-chromate de potasse ..... » soude........
- Bisulfite de chaux 11-........
- » potasse.....................
- » soude 30'.........
- » . 35'........
- Borax raffiné eu cristaux......
- » poudre......................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H P.).. Caséine insoluble..............
- » solubilisée.................
- Cérésine blanche .... ........
- a jaune natur. orange ou
- Chlorate de potasse cristaux .
- • poudre. .
- 180 uge
- Chlorate Chlorure
- 7
- de soude .. ..........
- de baryum cristalisé. .
- calcium fondu...........
- carbone (Tetra).........
- chaux 105/110". ., . magnésium fondu....
- zino 48 exempt de fer
- » 4b' ordinaire . .
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87
- 12
- 13
- 49
- 50
- 50
- 50
- 50
- 40-...
- 36-. .
- 500....
- Les
- 275
- 225
- 200
- 215
- 130
- 22
- Le
- 29
- 33
- 43
- 12
- 42
- k.
- 50
- Métabisulfite de pjtasse cristallisé .
- Méthylène 90-(H. P).
- 100 k.
- 85 »
- L’hecto
- Les
- 65/70.........
- » .............
- » 80/85.........
- de soude neutre 35/37....
- x alcalin 45"........... .
- de potasse industriel......
- » pharmaceutique
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 220
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- » 70/72..............
- a 60 62 plaquettes....
- » 70/72................
- Sucre de lait en poudre..............
- Soufre en canons.....................
- » (fleur)..........................
- Sulfate d’alumine épuré............... » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel.......
- a
- 50
- 50
- 50
- 24 50
- 10
- 18
- 50
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 50
- 25
- 75
- 25
- »
- 50
- 7
- 29
- 125
- 125
- 320 215
- 107
- 112
- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 2 © O af 1
- »
- 50
- 50
- x
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.), pulvérisée ......... ... en bâtons hexagonaux. .
- a
- Nitrate Orpin . Oxyde
- Oxyde
- »)
- de
- en boules sublimée. plomb ..
- . en sacs en sacs
- d’antimoine blanc .
- 100 »
- 100 k.
- 21 ..
- 21 .
- 24 »
- 23 »
- 23 a
- 80 »
- 70 »
- 75 »
- Sulfure
- manganèse sec.............. nckel ammoniacal (double).
- » pur (simple)............. soude .. .............
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire
- de sodium.. . potasse....... carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse .
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 7
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- 25
- de de
- chrome vert, cobalt noir.
- * gris ..
- Le kilo ... 3 »
- ... 12 » ... 13 50 Les 100 k.
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- de cuivre noir en p d’étain ...........
- de nickel vert.......
- » npir...............
- » d’urane . .. Ozokérito (H- P.).»' Panama (Quilay) n
- udre .. 185
- ... .. 500
- ........ 4
- ....... 5
- ........ 30
- .... 1759225
- ........ 88
- O G
- O
- 50
- 25
- » a
- Campêche du Brésil, conpe d’Espagne, à 9
- »
- 0
- 2e qualité.. 3e bonne .. . 3e inférieure Sisal, YucaUn..
- op
- 6
- s
- 17 r*
- p.316 - vue 325/400
-
-
-
- »
- »
- Jaune
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort-Liberté....
- Aquim........... St-Marc........ ...............
- P.-de-Paix ...... ................. Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe......
- Cuba et St-Yago...
- Manzanille........
- Tuspan.............
- Vera-Cruz........ Tampico... .................
- Haïti........ . .
- Jamaïque..........
- Barcel et P. Cab .. Rio Hacha......... Çarth. et Sa van ...
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- LE MONITEUR DE LA EINTURE
- 317
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- » 50 60
- » 60
- 50
- 25
- 25
- Albumine d’œufs...........
- Bois de Campêche..........
- » réglisseSmyrne sort.
- » » Tortose......
- Cachou brun. . .........
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan...............
- Canefice en sortes... .
- » gravelées .. ..
- Cochenilles grises.....
- » Zacatille ..
- » noires ord...
- » » extra
- » Maracaïbo . • • Fustet.......
- • Corinto.........
- » Amapala....
- Rouge Brésil Bahia
- O o n
- 50 kil.
- a
- Calliatour... 100 k.
- Lima.......
- Ste-Marthe
- Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.....
- 50 k.
- 100 k. ..50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco,50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- »
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k..
- -e1
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10
- 75
- »
- Indigos
- Coriandre.................
- Cumin Malte............ ..
- » Grèce......................
- Curcuma Bengale............
- » Madras............
- » Cochin ...........
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano....... Fenouil.............. Fenugrec ............ Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » • ordinaires
- » blanches.......
- » de Chine........
- ........... Gingembre ......... Girofles Zanzibar.......... Tamarin Madras.....
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante .............
- » supérieure...............
- Sénégal bas fleuve ........
- » Galam....................
- Damar, Batavia. .... ..
- » Singapore ire.......
- » » cour. ...
- Sandlaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine ........
- » mi-fine.................. Cerise A. C................ Graines jaunes Perse.......
- v moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- 5
- 15
- 25 M
- 70 125 260
- 35
- 50
- 2 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65
- 50
- 45
- 55
- 70
- 130 13
- 70
- 22
- 160
- 130
- 115
- 120
- 70
- 125
- 165
- 32
- 100
- 50
- 75 »
- 20
- »
- »
- 6
- 30
- 90
- 3
- »
- £ «
- » » »
- »
- »
- On cote :
- Indigo
- PRODUITS chimiques;
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- Bengale b. viol. r. à surf > ord. et b. moy.
- Kurpah................
- Madras.................
- Guatemala beau à flor ...
- Antilles
- ordinaire à bon.., Rocou
- ........... 1/2 kil
- Le 1/2 k.
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6 3
- 3 3
- 3 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- Bengale Java ... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- 0 325
- 0 375
- débris. ...
- Geracy .... muscade n‘ I.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph Résine Amérique brune ..
- Bayonne
- PLACE DE MARSEILLE
- blonde.. blanche, brune.... blonde.. blanche..
- Rocou
- Safran
- Pér oint..............
- Valence en feuille.
- drogueries et produits
- TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé ;. ... verts Malte Russie .... Levant.... Espagne ..
- 215 M $5 60
- 75
- M
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes........
- » follicules............
- Salsepareille coutonne.
- • Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax lqaide ........
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 12
- 6 7
- 4
- 8
- 5 4
- 5
- 3
- 40
- 28
- 24
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- 95 55
- 45
- 225 440 120
- 145 115
- 150
- 50
- 15
- 25
- 25
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 30
- 50
- 50
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux..............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tam* bours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes....... . .
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude....... ......... » logé..................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des S .lins de Giraud.................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.. marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse. Suif, de carbone......... Sulfate d’ammoniaque 20* d’azote anglais ..................
- Id. français......................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 28
- 29
- 38
- 12
- 12
- 5
- »
- 8
- 8
- 10
- 22
- 180
- 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 50
- 50
- »
- 50
- 50
- 50
- 50
- 56
- 50
- 25
- »
- 50
- 25
- 75
- 9
- »
- »
- »
- 50 »
- 32
- 32
- 25
- 50
- Supersphoephate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable), fr
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- «.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ............ augmenté... extra résineux........ pur à l’huile d’olive., extra résineux........ exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur.........
- s augmenté.., ....
- Rosé..............
- Noir...................
- Blanc ou suif..........
- 62
- 55
- 56
- 80
- 55
- 56
- 56
- 57
- 53
- 56
- 52
- 54
- 48
- 68
- “e
- 59
- 82
- 57 57
- 57
- 58
- 55
- 51
- 54
- 56
- 48
- 7C
- p.317 - vue 326/400
-
-
-
- C.
- 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif................ 52 54
- » mixte » .............. 48 49
- » talqué Ire qualité................. 46 »
- » » 2e » 45 »
- Marbré b'eu ou rose Dijon........... 55 56
- » » Nautais............ 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits........................... 24 35
- Savons (à la batteuse).......... 42 46
- Marbré bleu ou rosé.................. 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per-
- RéSineux . ... ................... 34 36 vert exportation.................... 32 36
- Brun................................. 36 40
- Noir................................. 36 40
- Mous en Barils
- Qualne extra...................... 41 42
- Qualités ordinaires.. ............... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou qua i Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- sonne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci. dessus ne sera nas transmise.
- En vente au bureau du journal;
- La connaissance des matières lubrifiantes, minérales et organiques, composition des mélanges et des spécialités, leur application raisonnée au graissage des machines, essais mécaniques, physiques, chimiques, par R Erhsam, ingénieur oléographe ancien stagiaires des ateliers André Kœchlin, de filatures et de tissages-
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- BOIS DE TEINTURE . 28 » 28.25 Campêche oupe d’Espagne.. 28.........................» 28 25
- » Tabasco..... 18 » 19 »
- » Haïti....... 10 » 14 »
- » Martinique,Guadeloupe ................. 8 » 850
- Lima.................... 14 » 15 »
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- p.318 - vue 327/400
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-
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- 319
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- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-line, oxycétones et xanthones.
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- SOMMAIRE
- La mercérisation du tissu de coton. — Le développement des procédés modernes de blanchiment en boyaux des pièces de coton. — L'hydrosulfite de soude-formaldéhyde et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte (suite). — Notre service de contentieux. — L’expédition par la poste “ contre remboursement ”. — Les lois ouvrières (suite). — Les transports. — Informations. — Notre service d'assurances — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. Revue du marché. — Annonces.
- LA MERCERISATION DU TISSU DE COTON
- La mercérisation du tissu de coton exige le traitement suivant :
- 1° Plonger le tissu dans l’eau bouillante pendant un temps assez prolongé pour amener les fibres dans un état tel qu’elles puissent facilement absorber la solution mercerisante. Les cotonnades lourdes et serrées doivent être bouillies avec un soin particulier. Il faut veiller à ce que l’eau chaude pénètre bien à fond dans le tissu ; on risquerait, dans le cas contraire, à voir la solution mercerisante imprégner d’une façon incomplète la masse des fibres.
- 2° Saturer le tissu au moyen d’une solution caustique de natron de 30° à 33° B. Cette opération doit être effectuée dans un type spécial de machine
- d’amidonnage à cylindres destinés à presser et à faire pénétrer entièrement dans les fibres la solution caustique, qui forme ainsi le bain de mercérisation. Sa température doit être toujours tenue au-dessous de 20° C. Il faut prendre soin aussi à ce que la composition de la solution soit constante, le coton absorbant en partie le natron caustique qui y est contenu. Pour y remédier, il est nécessaire d’installer une circulation bien réglée de solutions plus fortes, qui remplacera au fur et à mesure le natron disparu.
- 3° Tendre le tissu. On procède immédiatement après la saturation à l’opération du tendage. Elle doit s’effectuer dans les deux sens, c’est-à-dire aussi bien du côté de la trame que de celui de la chaîne, pour empêcher les deux fils de se recroqueviller. C’est de cette façon seulement qu’on peut obtenir une mercérisation totale de la cotonnade, car si le tendage avait lieu seulement dans la direction de la chaîne, ces fils seuls se merceriseraient, déterminant ainsi un brillant inégalement répandu.
- 4° Laver le tissu pour compléter l’effet merceri-sant du natron et pour enlever en même temps ce dernier de la cotonnade traitée.
- Ce lavage, ou du moins sa première partie, doit s’effectuer pendant que le tissu est encore tendu ; on risquerait, en négligeant cette précaution, de détruire la mercérisation et de voir les fils se recroqueviller.
- 5° Soumettre le tissu à l’action d’une solution
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- acide diluée pour en enlever les dernières traces de natron caustique. Il n’est plus nécessaire ici que la cotonnade soit tendue, car l’eau ayant entraîné le natron, l'eftet mercerisant de ce dernier se trouve être terminé. On constate plutôt à cette phase du traitement une tendance des fils à se détendre;
- 6° Adoucir les fils. On procède à cette opération d’apprêt pour neutraliser tout excédent de l’acide précédemment employé et pour rendre aux fibres la souplesse qu’ils ont perdue sous l’action du natron.
- C’est là la dernière phase de la mercérisation proprement dite. Il y a bien encore certaines manipulations secondaires à effectuer, mais elles tombent toutes dans le domaine de l’apprêteur.
- (Traduit spécialement de Leipziger Farbe^-Zeitung, par le Moniteur de la Teinture.)
- LE DÉVELOPPEMENT
- DES
- PROCÉDÉS MODERNES DE BLANCHIMENT EN BOYAUX DES PIÈCES DE COTON
- Les procédés ayant pour but de débarrasser du parement et de blanchir les pièces de coton, présentent, suivant le but qu’on se propose, de nombreuses différences dans les détails. Souvent on se contente de traiter les pièces par le diastafor et d’ajouter directement les matières colorantes au bain de dégommage. Dans d’autres cas, il suffit d’une fermentation acide ou d’un simple passage dans des bains alcalins chauds, pour permettre de poursuivre le traitement de l’étoffe.
- Pour cela, on emploie la lessive de soude, les cristaux de soude, le silicate seul ou mélangé avec des huiles, du savon de pétrole, etc.; pour le grattage, on ne dégraisse pas complètement et on chlore plus fortement. Souvent une simple mercérisation suffit, comme dans les zanellas. Les marchandises pour couleurs claires et celles destinées à la teinture sur mordants métalliques demandent un blanchiment
- (1) Extraits d’une conférence faite au Congrès de Turin, parM. Freiberger Færberzeitung, de Lehne, 15 avril 1911.
- complet ; on sait que le blanchiment à la soude donne au tissu un blanc rougeâtre et celui à la chaux un blanc bleuâtre. Si l’on considère que le résultat cherché doit être obtenu avec le moins de frais et le plus rapidement possible, les conditions du blanchiment ne sont certainement pas aussi simples qu’on le pense ordinairement.
- Le blanchiment du coton se fait par une cuisson en lessive, un acidage, un chlorage ainsi que par des lavages répétés dans l’eau pure. Ces opérations déterminent l’éloignement du parement et des impuretés naturelles qui s’incrustent dans la fibre du coton.
- Le lessivage, qui constitue l’opération la plus importante du blanchiment, se donne suivant deux procédés différents, à la chaux ou à la lessive de soude.
- La faible alcalinité de l’hydrate de chaux et sa propriété de recouvrir mécaniquement la cellulose font que l’air contenu dans les celluloses et dans les espaces vides n’entre que peu à peu en réaction et que ce sont les combinaisons facilement oxydables, comme, par exemple, les matières colorantes du coton écru, qui sont attaquées les premières.
- Avec la lessive de soude, surtout lorsqu’elle est concentrée, l’oxydation a lieu beaucoup plus rapidement et, en présence de l’air, il se produit une attaque de l’étoffe par la formation de combinaisons analogues à l’oxycellulose. Pendant que l'alcainité du bain de chaux reste à peu près la même, la lessive de soude réagit d’abord au point d’introduction, en sorte que, avec de la lessive étendue, les pièces qui se trouvent le plus éloignées dans la chaudière ne reçoivent d’abord que de l’eau et il est nécessaire de prolonger beaucoup la durée de la cuisson. Ceci produit des irrégularités et peut nuire à la solidité delà marchandise. L’emploi de la lessive froide rend les pièces qui en sont d’abord touchées moins extensibles une fois finies.
- Les graisses des tissus écrus sont en partie les graisses naturelles du coton et en partie celles du parement, comme les graisses neutres, les savons, les huiles minérales, ainsi que de la résine, de la cire et de la paraffine. Les huiles minérales, qui, en
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- raison de leurs bas prix, sont généralement employées en mélange avec les huiles végétales, doivent être, comme on le sait depuis longtemps, débarrassées d’abord des hydrocarbures à points de fusion plus élevés comme, par exemple, de la paraffine.
- Une addition de savon à la lessive émulsionne les huiles minérales aussi bien qu’une addition de cristaux de soude. On choisit pour cela, suivant les matières solides contenues dans l’eau, un savon donnant un oléate facilement soluble. Plus souvent encore, il suffit du savon qui se forme pendant le lessivage. C’est pour cette raison que l’on ne transforme pas complètement les cristaux de soude en soude caustique dans la préparation de la lessive.
- Beaucoup d’essais, dans lesquels on a fait varier les quantités de cristaux et de soude caustique, ont démontré la supériorité de la soude caustique plus concentrée et contenant des cristaux de soude, ainsi que la nécessité d’en prolonger l’action sous une pression suffisante. Si l’en néglige ces conditions, il reste dans le tissu des résidus gras. Au moyen d’une lessive de soude plus forte et plus apte à réagir, on en est arrivé à une cuisson unique, tandis qu’avec une lessive plus faible, il faut souvent donner deux opérations et que la seconde ne sert qu’à enlever le résidu laissé par la première sur l’étoffe. Pour une double opération, la chaux vive est plus rationnelle, car elle sépare les impuretés en deux groupes distincts ; mais le procédé exige l’emploi d’un plus grand nombre de machines et demande plus de temps et de travail.
- Les lessives à la continue et sans pression, avec action peu prolongée du bain de soude, introduites dans ces dernières années et nécessitant l’emploi d’une plus grande quantité d’alcali, n’ont pas produit l’éloignement complet des impuretés et souvent c’est au chlorage et à l’acidage qu’est réservée la fonction de débarrasser entièrement la marchandise des impuretés mécaniques, comme, par exemple, des capsules de coton. Cependant, ce procédé a été utilisé pour bien des articles de teinture et aussi pour le blanc.
- (A suivre.)
- L’HYDROSULFITE DE SOUDE-FORMALDÉHYDE et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte par MM. Lucien Baumann et Georges Thesmar (i) (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- C’est cet hydrosulfite de zinc de Hœchst que nous employions en 1902, dans la Manufacture Emile Zundel (1), pour des enlevages sur soie et que nous cherchions à appliquer également à l’enlevage du rouge para-nitraniline sur coton.
- Au cours de ces recherches, nous fûmes amenés à essayer d’augmenter la stabilité de la couleur d’impression par addition de certains corps, tels que la formaldéhyde, préconisée par les Farbwerke Hœchst (3) pour le rongeant à la poudre de zinc et au bisulfite. Nous fûmes surpris de constater — du moins en apparence — la disparition subite et complète des propriétés réductrices du produit, mais en en recherchant la cause, nous pûmes constater que l’hydrosulfite était non pas détruit, mais au contraire combiné à la formaldéhyde sous forme d’un corps chimique stable et nettement défini, l’hydrosulfite-formaldéhyde.
- L’hydrosulfite de soude-formaldéhyde est décrit pour la première fois et nettement identifié comme combinaison chimique dans le pli cacheté du 15 dé-cembre 1902, déposé à la Société industrielle de Mulhouse(4),parlaSociété Emile Zundelde Moscou, et c’est donc à cette maison que revient la priorité scientifique de la découverte (5), ainsi que cela fut établi par le Comité de chimie de la Société industrielle de Mulhouse.
- La Société Emile Zundel céda la découverte de l'hydrosulfite-formaldéhyde et ses procédés d'ap-
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- (2) Pli cacheté du 7 oct. 1902 de la Manufacture Emile Zundel et de ses collaborateurs, MM. Schwartz, L. Baumann,Ch. Sunder et G.T'iesmar. Bull, de la Société industrielle de Mulhouse, 1904, p. 43.
- (3) Kurzer Ratgeber für die Anwendung der Teerfarbs-toffe der Farbwerke vorm Meister, Lucius et Brüning, Hœchst, 1901, p. 141.
- (4) Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1904, p. 48.
- (5) Rapport H. Schmid, Bull. de la Soc. ind. de Mulhouse, 1904, p. 66.
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- plication aux Farbwerke Hœchst qui demandèrent le brevet allemand (i) à la date du 25 février 1903 et qui lancèrent, peu de temps après, la nouvelle combinaison sous le nom d’hydrosulfite NF.
- A peu près à la même époque que la maison Zun-del, M. L. Descamps, à Lille, cherchait à augmenter par diverses additions la stabilité de son Redo, afin de pouvoir l’appliquer aux enlevages par impression (2). C’est à ce moment que M. C. Kurz(3) lui communiqua son observation que l’addition de formaldéhyde aux hydrosulfites, ainsi qu’au Redo, dans la couleur d’enlevage, permettait de sécher et d’obtenir des enlevages sur rouge para-nitraniline, sur couleurs diamines, etc. En poursuivant l’étude de cette réaction, M. Descamps et ses collègues constatèrent la formation des combinaisons formal-déhydiques pour lesquelles ils demandèrent les brevets français et anglais à la date du 23 février 1903(4).
- M. Descamps céda la licence de ses brevets à la Manufacture Lyonnaise des matières colorantes, à Lyon, succursale de la maison Casseila, de Francfort, qui, dans les premiers mois de 1904, mit en vente l’hydrosulfite-formaldéhyde sous le nom de Hyraldite A. - r'
- III. Constitution
- Les premiers hydrosulfites de soude-formaldéhyde fournis en 1903 et 1904 par l’industrie chimique étaient loin de posséder la pureté désirable. Outre la présence de diverses impuretés, telles que des carbonates ou des sulfures, ces produits étaient de composition très irrégulière et contenaient notamment des quantités toujours variables de combinaison active.
- Désireux d’élucider la question de la constitution de ce corps encore inconnu et d’en déterminer les propriétés physiques et chimiques, nous en entreprîmes, en collaboration avec M. Frossard, une
- (1) Farbwerke Hœchst, F. 17323, du 25 lév. 1903.
- (2) L. Lefèvre, Revue des mat. col. 1905, p. 102.
- (3) C. Kurz, pli cacheté du 1” décembre 1902. Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1904, p. 46.
- (4) L. Descamps, B. F. 337530 du 23 fév. 1903-13 avril 1904.
- étude approfondie dont les résultats furent publiés en octobre 1904 (1).
- Nous démontrâmes dans ce travail que le produit commercial est essentiellement constitué par un mélange, à parties presque égales, de deux corps dont l’un, le bisulfite-formaldéhyde, ne possède aucun pouvoir rongeant, tandis que l’autre, le véritable hydrosulfite-formaldéhyde, représente le principe actif du mélange. C’est ce corps que nous avons pu isoler à l’état de pureté et dont nous avons déterminé la formule chimique qui est :
- CH,O,NaHSO,-2H,O.
- Le mécanisme de la réaction entre l’hydrosulfite et la formaldéhyde est donc le suivant :
- (Na. S2O.^2H2O)-[-2CH2O + 2H2O = (CH2 O, Na HSO2 + 2H2 O) + (CH2 O, Na HSO3 + H2 O)
- Il en résulte qu’il faut admettre comme parfaitement établie l’existence d’un acide H, SO2, fait que nous soulignons spécialement dans le même mémoire (2). M. Bernthsen, ayant établi sa formule Na2 S, O,, pour l'hydrosulfite de soude séparé de la solution par addition de sel marin, admet comme certaine la formule H2S2 O, pour l’acide hydrosul fureux et considère le corps H2 SOZ, comme un nouvel acide qu’il nomme acide sulfoxylique; ses sels sont nommés sulfoxylates et le corps CH2 O, Na HSO2 + 2 H2 O sulfoxylate de soude-formaldéhyde.
- C’est sous ce nom que l’on désigne aujourd’hui le produit en question, bien que, dans le langage technique, le terme plus simple d’hydrosulfite-formaldéhyde soit plus couramment usité.
- Ayant ainsi déterminé la nature de l'hydrosulfite-
- (1) L. Baumann, G. Thesmar et J. Frossard, Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse 1904, p. 348 et Revue générale des matières colorantes, 8, 354.
- (2) L. Baumann, G. Thesmar et J. Frossard, Bull, de Soc. ind. de Mulhouse, 1904, p. 358.
- Nous en avions tiré la conclusion que les vrais hydrosulfites à l’état de sels simples — encore inconnus, — devaient se déduire de cet acide so 2, conformément à la formule de P. Schutzenberger.Mais tant que de pareils corps des formules brutes Me HSOî, ou Ma SO-2 n’auront pas été isoles, cette hypothèse ne pourra être admise comme définitive.
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- formaldéhyde, nous insistions sur les grands avantages que présenterait pour les applications industrielles l’emploi d’un produit aussi pur et aussi concentré que possible.
- Quelques mois après notre publication parut dans les Berichte 38, p. 1069, un mémoire de MM. Reinking, Dehnel et Labhardt, chimistes de la Badische Anilin-und Soda-Fabrik, traitant des combinaisons de la formaldéhyde avec les bisulfites et les hydrosulfites. Il ressort de ce travail qu’à la fabrique badoise on avait également réussi à obtenir le sulfoxylate formaldéhyde.
- Ce fut la Badische qui, la première, fabriqua pour l’industrie un produit de qualité supérieure et de concentration « double ». contenant jusqu’à 90—95 0/0 de combinaison pure. Il fut lancé en février 1905 comme « Eradite C » et prit plus tard le nom de Rongalithe C. Il fut suivi, en 1906, de l’hydro-sulfite NF concentré, des Farbwerke Hœchst et de l’Hyraldite C extra, de Cassella. Ces produits concentrés sont consommés aujourd’hui en grandes quantités à l’exclusion presque complète des produits de titre inférieur.
- Des essais n’ont pas manqué en vue de préparer des combinaisons similaires de l'hydrosulfite avec les réactifs les plus variés. Ainsi, les Farbwerke (1) ont breveté des hydrosulfite-cétones obtenues par condensation avec l’acétone ou la méthyle-éthyle-cétone; la Société pour l’industrie chimique de Bâle (2), des produits de combinaison del’hydrosul-fitedesoude avec les anhydro-formaldéhyde-aniline, anisidine, toluidine, xylidine, etc.
- Tous ces produits, qui, selon les inventeurs, devaient se distinguer par des qualités exceptionnelles. sont restés jusqu’à ce jour sans aucune application.
- (A sature.)
- (1) Farbweerke Hœchst, D. R. P. F. 20717, du 17 mars 1906.
- (2) Soc. pour l’Ind. chin. de Bâle, D. P. A. G. 24954, du 23 janvier 1907.
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- L’EXPÉDITION PAR LA POSTE ‘
- « CONTRE REMBOURSEMENT ’’
- Le mode d’expédition des objets, par la poste contre remboursement, est sans doute employé fréquemment par beaucoup de nos lecteurs. Ce procédé est, en effet, quelquefois assez commode, bien qu’il soit onéreux. Il est donc utile pour tous les agents de connaître les lois et décrets régissant ce genre d’envois, qui leur indiquent leurs droits et. leur devoirs en cette matière.
- Un décret nouveau vient d’être rendu le 14 septembre,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- par le Président de la République, à ce sujet. Nous le 3 communiquons à tous les agents :
- Le Président de la Républigue française,
- Vu la loi du 20 juillet 1892 autorisant l’expédition par la poste d’envois à livrer contre remboursement ;
- Vu le décret du 13 août 1892 réglant les conditions d’exécution de ladite loi ;
- . Vu l’article de la loi de finances du 13 juillet 1911 portant modification de la réglementation du service des envois contre remboursement du régime intérieur,
- Sur le rapport du ministre des Travaux publics, des Postes et des Télégraphes,
- Décrète :
- Article premier. — Les objets confiés à la poste pour être livrés contre remboursement doivent porter en tête de la suscription sous la forme « envoi contre remboursement de.......... » (somme en toutes lettres) la mention de la somme à payer par le destinataire énoncée en francs et centimes. L’expéditeur remplit un bordereau qui lui est remis gratuitement et sur lequel il fait la description de l’objet et reproduit le montant de la somme à payer par le destinataire. Ce bordereau est inséré par lui dans une enveloppe non affranchie qui lui est donnée gratuitement et qui est annexée à l’envoi jusqu’à l’arrivée de ce dernier au bureau de destination.
- Art. 2. — Il est délivré à l’expéditeur un récépissé de dépôt. Ce récépissé comporte, en outre des indications prévues, suivant le cas, pour la recommandation ou la déclaration de l’objet déposé, le montant du remboursement à payer par le destinataire.
- Art. 3. — Les envois contre remboursement refusés par les destinataires ou adressés à des personnes décédées, inconnues ou parties sans adresse sont renvoyés aux expéditeurs dans les vingt-quatre heures.
- Quant à ceux adressés à des destinataires momentanément absents, ils sont conservés au bureau pendant un délai de cinq jours, non compris le jour | de leur arrivée. 1
- Art. 4. — Les envois contre remboursement ne sont livrés que contre payement de la somme dont ils sont grevés. Sous réserve des dispositions spéciales, énoncées aux articles 5 et 6 du présent décret, ils sont soumis aux règles et conditions de distribution applicables à la catégorie d’objets àlaquelle ils appartiennent.
- Art. 5. — Lorsque le facteur ne rencontre pas le destinataire à la première présentation, il laisse à son domicile un avis sous pli fermé l’informant que l’objet lui sera représenté le lendemain.
- Si, après la deuxième présentation, l’objet n’a pas été livré pour une cause quelconque, il est rapporté au bureau et conservé à la disposition du destinataire pendant un délai de cinq jours.
- Art. 6. — L’Administration des Postes et des Télégraphes pourra ne faire remettre les objets à livrer contre remboursement que dans le cours des distributions dans lesquelles sont comprises les valeurs à recouvrer.
- D’autre part, les envois contre remboursement seront conservés au bureau pour y être retirés par les destinataires toutes les fois que leur nombre, leur poids ou leur volume rendrait impossible leur transport par les facteurs. Dans ce cas, l’avis prévu par l’article précédent leur sera adressé aussitôt après l’arrivée des objets au bureau.
- Art. 7. — Toutes les dispositions antérieures seront exécutoires à partir du Ier décembre 1911.
- LES LOIS_OUVRIERES
- Deuxième décret portant règlement d’administration publique pour l'exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Art. 159. _ Les arrérages des pensions de retraite, des allocations viagères et des bonifications sont payés trimestriellement et à terme échu, les Ier février, 1er mai, Ier août et Ier novembre, aux endroits et dans les formes prévus au règlement de chaque Caisse.
- Le montant du terme trimestriel, tant des pensions de retraite que des allocations viagères et des bonifications, est calculé en négligeant ou en forçant les fractions de demi-décime, suivant que ces fractions sont inférieures ou non à trois centimes.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- C." 25
- Les oppositions autorisées par les lois ne peuvent être notifiées valablement, pour les allocations viagères et les bonifications comme pour les retraites, qu’à la Caisse d’assurance chargée du payement des arrérages.
- Le payement est fait au porteur de l’extrait d’inscription, sur la production d’un seul certificat de vie, quel que soit le nombre de trimestres échus à la date de ce certificat.
- Le certificat de vie est délivré par le maire de la résidence du rentier ou par un notaire.
- Art. 160. — Les sommes payées par les Caisses d’assurance à titre d’allocations viagères ou de bonifications leur sont immédiatement remboursées, sur la production des certificats de vie portant l’acquit de la partie prenante. Il est délivré à la Caisse d’assurance, en échange des certificats de vie portant cet acquit, un récépissé donnant le détail des arrérages des retraites dont les divers certificats présentés sous un même bordereau constatent le payement.
- Le remboursement est effectué par la Caisse des Dépôts et Consignations pour les allocations viagères et pour les bonifications qui s’y ajoutent en vertu de l’article 4 de la loi du 5 avril 1910. A cet effet, dans le mois qui précède chaque échéance trimestrielle, le ministre du Travail met à la disposition de la Caisse des Dépôts et Consignations, à titre de provision, les sommes nécessaires pour assurer, pendant le trimestre, le payement desdites bonifications.
- Le remboursement aux Caisses d’assurance des bonifications prévues à l’article 9 et au paragraphe 6 de l’article 36 de la loi du 5 avril 1910 est effectué directement par le Trésor public.
- Art. 161. —Les capitaux dont la réserve a été stipulée au profit des ayants droit sont remboursés sans intérêts, sur la production de la carte d’identité de l’assuré ou d’un acte de notoriété, d’un extrait de l’acte de décès et d’un certificat de propriété délivré dans les formes et suivant les règles prescrites par l’article 6 de la loi du 28 floréal an VII.
- Le préfet du département où l’assuré décédé se trouvait lorsque sa pension a été liquidée fournit aux ayants droit, sur leur demande, la liste des Caisses d’assurance dans lesquelles l’assuré décédé a stipulé une réserve de capital.
- Si la pension n’est pas encore liquidée, la même liste est fournie aux intéressés par le préfet du département où a été délivrée la dernière carte annuelle.
- TITRE X
- Allocations en cas de décès
- Art. 162. — Les demandes d’allocations en cas de décès prévues à l’article 6 de la loi du 5 avril
- ’ 1910 sont déposées à la mairie de la résidence de l’assuré décédé ou de ses ayants droit.
- Les demandes doivent être appuyées :
- 1° D’un bulletin de décès ;
- 2° D’un certificat du maire de la résidence de l’assuré décédé ou d’un acte de notoriété faisant connaître la situation de famille du défunt ainsi que les noms, prénoms, dates de naissance et résidences des bénéficiaires et, le cas échéant, les nom, prénoms et domicile du tuteur des bénéficiaires mineurs ;
- 3° De la carte d’identité de l’assuré et de sa carte annuelle en cours ;
- 4° Dans le cas prévu au paragraphe 5 de l’article 6 de la loi du 5 avril 1910, d’un certificat constatant que la naturalisation des ayants droit a eu heu dans le délai spécifié.
- Le maire délivre un récépissé des demandes d’allocations en cas de décès et les transmet d’urgence au préfet.
- Art. 163. — A défaut du tuteur, le juge de paix du lieu de l’ouverture de la tutelle doit, soit d’office, soit à la diligence de toute personne, former la demande d’allocation et désigner le bureau d’assistance du domicile de l’un des ayants droit pour encaisser, au lieu et place du tuteur, le montant des allocations et l’employer au mieux des intérêts des mineurs.
- Art. 164. — Le préfet procède à la liquidation de l’allocation aussitôt qu’ila vérifié, sur le relevé récapitulatif, que les versements exigés en vertu du dernier paragraphe de l’article 6 de la loi du 5 avril 1910 ont été effectués.
- La première allocation mensuelle est ordonnancée par le préfet dans le plus bref délai possible après la demande.
- Les allocations suivantes sont payables de mois en mois.
- TITRE XI
- Fonds de réserve
- CHAPITRE 1er
- Liste des retraités
- Art. 165.— En vue du contrôle des versements à faire au fonds de réserve, il est tenu dans chaque commune une liste annuelle des personnes qui y résident et qui sont en possession de pension de retraites liquidées en vertu de la loi du 5 avril 1910 ou en instance pour obtenir la liquidation d’une pension. Sur cette liste sont mentionnées séparément celles des personnes y figurant qui travaillent dans l’une des situations prévues à l’article Ier de ladite loi. Il y est annexé un état des personnes inscrites sur les listes d’assurés ou de retraités de l’année précédente dont le décès a été déclaré à la mairie depuis la publication de ces listes.
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- La liste des retraités est dressée dans les formes prévues aux articles 2 à 7 du présent décret.
- L’inscription des personnes décédées sur l’état qui devra être annexé à cette liste est effectuée dès que les décès sont déclarés ; avis en est aussitôt donné au préfet par le maire.
- Art. 166. — Aussitôt la liste des retraités arrêtée, | le préfet en envoie une copie au percepteur.
- Il notifie les décès, dès qu’il en a connaissance, . aux Caisses d’assurance auxquelles étaient inscrites j les personnes décédées.
- Chapitre 11
- Recettes et dépenses du fonds de réserve
- Art. 167. — Les versements dus par les patrons, en raison de l’emploi de salariés français dont la retraite est déjà liquidée, sont effectuées à la fin de chaque mois, à la caisse du percepteur.
- La déclaration produite à l’appui du versement 1 indique les noms et prénoms des salariés dont l’em- | ploi motive le versement,ainsi que la date à laquelle | cet emploi a eu lieu.
- Les sommes encaissées de ce chef par le percepteur sont versées à la Caisse des Dépôts et Consignations qui les porte au compte du fonds de réserve.
- Il est procédé de même en ce qui concerne les versements dus en raison de l’emploi de salariés dont la retraite n’est pas liquidée, mais qui déclarent n’avoir plus de carte parce qu’ils ont fait une demande de liquidation.
- Art. 168. — L’attribution au fonds de réserve, ' institué par l’article 11 de la loi du 5 avril 1910, des contributions patronales afférentes à des salariés étrangers, est prononcée par le préfet dans tous les cas où le versement de ces contributions a été constaté par l’apposition de timbres-retraite. L’application au fonds de réserve est mentionnée dans la notification prévue à l’article 105 du présent règlement ; elle est réalisée au moyen d’un prélèvement sur le produit de la vente des timbres-retraite.
- En ce qui concerne les contributions patronales versées à des Caisses d’assurance dispensées de l’emploi de timbres-retraite dans les conditions prévues au paragraphe 4 de l’article 19 de la loi du 5 avril 1910, l’application au fonds de réserve est prononcée par le ministre du Travail, au vu de relevés trimestriels établis par chaque Caisse d’assurance et visés par l’un des fonctionnaires chargés du contrôle financier. Le versement est opéré au moyen d’un prélèvement sur le compte courant particulier de la Caisse à la Caisse des Dépôts et Consignations.
- Les prélèvements prévus au présent article pren-' nent valeur du jour de l’opération.
- Art. 169. — Les arrérages retenus aux retraités, i en application de la prescription quinquennale, sont
- portés au compte du fonds de réserve par le débit des comptes courants particuliers ouverts aux Caisses d’assurance par la Caisse des Dépôts et Consignations, avec valeur du jour de l’opération.
- Les arrérages non payés sont considérés comme ayant été dus et atteints par la prescrpition quinquennale, à l’expiration du délai légal :
- 1° Lorsque l’existence du retraité a été constatée par un payement ultérieur ;
- 2° Lorsque la date de son décès postérieur à l’échéance est constatée par un acte de l’état civil.
- Le relevé des arrérages atteints par la prescription quinquennale est dressé chaque année dans les formes prescrites par le ministre du Travail.
- Art. 170. — Les versements effectué par les employeurs au greffier de la justice de paix, en vertu du paragraphe 2 de l’article 23 de la loi du 5 avril 1910, sont accompagnés d’une déclaration de versement mentionnant les dates auxquelles a eu lieu l’emploi de salariés dépourvus de cartes qui motive ce versement, les noms et prénoms de ces salariés, s’ils sont connus et toutes les indications utiles pour constater leur identité, le cas échéant.
- Les déclarations de versement sont jointes au dépôt des sommes reçues, effectué par le greffier conformément au paragraphe 3 dudit article.
- Le comptable qui a reçu le dépôt adresse ces déclarations au préfet, après y avoir mentionné la date du versement et le numéro du récépissé. .
- Le préfet transmet les déclarations avec toutes les observations utiles au ministre du Travail.
- Art. 171. — Les réclamations ultérieurement formulées en vue de l’attribution à un compte d’assurance des sommes ainsi versées sont adressées au préfet, qui les transmet au ministre du Travail avec son avis.
- Le ministre du Travail ordonnance, s’il y a lieu, au profit de la Caisse d’assurance et sous la forme d’un prélèvement sur le fonds de réserve, les sommes pour lesquelles la réclamation est reconnue fondée.
- Art. 172. — Les prélèvements opérés sur le fonds de réserve, en exécution de l’article 16 de la loi du 5 avril 1910, sont rattachés au budget du ministère du Travail, dans les formes prescrites par l’article 13 de la loi du 6 juin 1843.
- TITRE XII
- Dispositions transitoires relatives aux Caisses de Retraites et de Prévoyance organisées, avec le concours des ouvriers et employés, antérieurement à la mise en vigueur de la loi du 5 avril 1910.
- CHAPITTE Ier
- Engagements contractés par les anciennes Caisses ; recours à la Commission arbitrale
- Art. 173: — Dans le délai d’un mois à partir de la publication du présent décret, les administrateurs
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- de chacune des Caisses mentionnées dans l’article 31 de la loi du 5 avril 1910 arrêtent, les employeurs affiliés à la Caisse entendus, un projet de règlement sur les mesures à prendre à raison des engagements antérieurs de la Caisse et sur le mode de réalisation des ressources nécessaires.
- Ils le notifient aux employeurs ; ceux-ci font connaître, dans le délai de huitaine, à partir de la notification, s’ils donnent leur adhésion au projet.
- Art. 174. — A l’expiration du délai de huitaine fixé par l’article qui précède, les employeurs font afficher le texte du projet de règlement proposé, pendant une semaine, aux lieux habituels pour les avis donnés aux ouvriers et employés.
- Pendant le même délai, il est ouvert, au siège principal de chacune des entreprises affiliées à la Caisse, un registre où tous les intéressés peuvent consigner leurs observations.
- Les administrateurs arrêtent, s’il y a lieu, dans la huitaine suivant la clôture du registre, les modifications à introduire dans le projet de règlement ; ils notifient le texte amendé aux employeurs, lesquels font connaître, dans les trois jours de la notification, s’ils acceptent ce texte.
- Le texte définitif du règlement est, à l’expiration de ce délai, affiché à la diligence des employeurs, pendant une semaine, comme il est dit au paragraphe Ier; il est ensuite soumis au vote des ouvriers et employés dans les formes prescrites aux articles 176 à 178 ci-après.
- Art. 175. — Faute par les administrateurs d’avoir notifié leur projet de règlement aux employeurs dans le délai d’un mois fixé par l’article 173, les employeurs dressent et notifient aux administrateurs, dans un délai maximum de deux semaines, le projet qu’ils entendent eux-mêmes proposer.
- Ce projet est soumis à l’instruction réglée par l’article 174 ci-dessus.
- Art. 176. — Ont droit de voter les ouvriers et anciens ouvriers, employés et anciens employés, majeurs, des deux sexes, qui ont sur la Caisse, à raison de son fonctionnement dans le passé, soit des droits acquis, soit des droits en cours d’acquisition.
- Art. 177. — Les administrateurs dressent la liste des personnes ayant droit de voter, arrêtent les sections de vote, fixent les jour, lieu et heure du vote pour chaque section, et désignent la section chargée de centraliser les résultats.
- Le jour choisi ne peut être qu’un dimanche.
- La liste et l’avis de convocation sont affichés, une semaine au moins à l’avance, par les soins des employeurs, aux lieux habituels pour les avis donnés aux ouvriers et employés.
- Art. 178. — Le vote a lieu au scrutin secret, par oui ou par non.
- Chaque bureau est présidé par un administrateur de la Caisse, commis à cet effet et désigné dans l’avis de convocation.
- Les administrateurs peuvent désigner, à défaut d’un d’entre eux, un des votants de la section pour présider le bureau.
- (A suivre.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt a avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes a opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitess et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouver* là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchant dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s'entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15 Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- _______ G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « SOMMAIRES DE LA JURISPRUDENCE CONCERNANT LES TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédée du texte en vigueur de la Convention), pat Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soient intervenus d’intéressantsjugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication lessuivantes : objets exclus du transport ou admis sous condi fions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneui et forme de la lettre de voiture ; responsabilité poui les indications et déclarations contenues dans le lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture ; l'embal-lage de la marchandise ; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport ; remboursements ; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer ; empêchements à la livraison; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux,
- marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- INFORMATIONS
- Le cartel des teinturiers de laine vient d’être prolongé jusqu’à fin mars 1915. La Banque de l’Union de Bohême conduit l’affaire.
- NOTRE SERVICE D ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en 'ours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Le Ferreux. — Société en nom collectif Peyrau et Affayroux, teinturerie et nettoyage, 82 bis, avenue de Rosny. — Durée 24 ans.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
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- TABLEAU COMPAAATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les neuf premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- Quantités Marchandises
- livrées à la consommation françaises ou francisée» exportées
- IMPORTATIONS EXPORTATIONS
- 1911 1910 1909 1911 1910 1909
- Rois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 4.125 4.181 2.178 Bois de teinture en bûches. 1.000 k. 167 221 380
- — — Brésil » — — — — moulus » 108 105 82
- — — Haïti » 16.411 24 001 21.766 Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. 77 57 79
- - — Guatémala.. » 724 2 088 2.204 Curcuma en racine » 476 545 549
- — — Autres pays. » 18.034 12.630 6.756 — en poudre » — — —
- — Quercitron » 169 135 32
- Totaux .... » 39.294 42.900 32 904 Lichens tinctoriaux » 193 666 1 110
- Ecorces à tan, moulues ou non » 184.548 176.355 195.544
- Bois de teinture moulus ... » — — — Sumac, fustet et épine-vinette': 334
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 583 379 446 Ecorces, feuilles et brindilles » 321 105
- Curcuma en racine » 3.433 2.946 3.384 Moulus » 289 263 68
- — en poudre » — — — Noix de galle et avelanèdes entières con- 149 298 581
- Quercitron » 25 583 15 022 9.951 cassées ou moulues »
- Lichens tinctoriaux » 1.458 1.034 2.693 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — — —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 41.284 38.309 28 607 Safran » 258 207 333
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 718 1.500 3 621
- Ecorces, feuilles et brindilles » 45.926 26.864 24.109 Cochenille » 1.512 1 441 1.750
- Moulus « » 20.914 31.914 26.052 Kermès animal » — — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, con- Indigo » 344 292 579
- cassées ou moulues 25.619 27.189 17.688 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules 1 263
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... ), 1.406 1.367 1.474 de bleu » 417 160
- Safran » 264 253 413 Cachou en masse » 287 403 157
- Autres teintures et tanins » 8.383 8.272 8 625 Rocou préparé » 448 620 538
- Cochenille » 2 353 1 482 3.312 Orseille préparée, humide en pâte » 128 113 232
- Kermès animal » — — — — sèche (cudbéard ou extrait). » 261 21 224
- Indigo. » 516 580 828 Extraits de bois de teint, et d autres espèces: 950 88
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » 55
- de bleu.. . » — — — 11.123 14.515 10.994
- Cachou en masse. » 20 018 20.732 19.420 Autres Allemagne »
- Roccu préparé » 363 1.180 720 — Belgique » 12 188 14.992 12.732
- Orseille préparée, humide en pâte » 41 56 69 — Angleterre » 15.400 19.368 20.026
- — sèche (cudbéard ou extrait). » — — am — Etats-Unis » 1.654 2 785 3.518
- — Autres pays » 36.846 39.973 29 683
- Extraits debois de teint.et d’autres espèces : — —
- M — — Totaux 77 171 91.633 76.973
- Autres » 2.176 1 870 1.631
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique » 11 — — Acide picrique. » 533 457 104
- Alizarine artificielle » 1.424 1.885 1.284 Alizarine artificielle » 4 8 3
- Autres » 11.941 11.457 10.971 Autres - » 6 155 2 292 1.762
- Outremer » 608 532 709 Outremer » 16 389 15.523 13.701
- Bleu de Prusse...- )) 729 793 69u Bleu de Prusse » 906 632 789
- Carmins communs.. » — — — Carmins communs » 6 17 5
- — fins » — — — fins » 20 38 29
- | Vernis à l’alcool » 125 229 176 Vernis à l’alcool ... » 764 829 908
- — â l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et a l’huile mélangées B 11.179 10 408 9.953 et à l’huile mélangées » 15.730 15.055 15 359
- Ocres broyées ou autrement préparées... » 11.180 8.563 5.791 Ocres broyées ou autrement préparées.... M 252.106 287.688 250.770
- ? Verts ce Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- r dres bleues ou vertes » 110 130 143 dres bleues ou vertes .. . e . . » 222 270 333
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 801 834 740 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 59 48 77
- | Talc pulvérisé » 25.820 21.988 19.176 Talc pulvérisé )) 68.535 58.524 45 323
- 1 Couleurs non dénommées » 7.011 18 621 31 768 Couleurs non dénommées » 6.338 3.712 3 907
- p.331 - vue 340/400
-
-
-
- Co C. 12
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse..........
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- eo UT
- PO c
- Colle de
- Les
- Acide acétique industriel 40 %.......
- s s
- - » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur ..
- » 20/21 par 15 touries
- nitrique 36- chimiquement pur
- » 40 ‘ »
- oxalique.....................
- phénique cristallisé 35 •....
- 100
- 53
- 31
- k.
- »
- neige............
- liquide 57/98 ambré
- » phosphorique 60'...............
- » » 45’.... .. .
- • sulfureux par 15 touries...
- » sulfurique 53'.............
- » * 60' environ.. .
- » » 66' » .
- » » 66' chimiq. pur
- » » au soufre.......
- » tartrique 1er blanc.......
- Alcali volatil du gaz 22'.......
- » » 28/29 '.. ...
- Alun épuré.......................
- » ordinaire................
- » de chrome.......................
- Arseniate de potasse............
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- a
- 50
- Crème
- Arsenic
- de soude cristallisé poudre....... ......... rouge (voir à Orpin).
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 32
- »
- 50
- 50
- 50
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fondu
- Le kilo
- 69 »
- Benzine cristallisable (H. P.) ..
- lourde légère
- industrielle
- Les 100 k. ... 40 »
- L’hecto .. 36 »
- ... 55 »
- Bichromate de
- Bi-chromate de potasse
- soude français ....
- Bisulfite
- soude, de chaux 11• potasse... soude 30*.
- » 35-.
- Les 100 k. J
- . . 1750
- ... 82 50
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra..
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 5
- 7
- 13
- 50
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (H.P.) » » » 50/52'
- (H.P.)
- Permanganate de potasse............
- Polysulfure de potassium. ..........
- Potasse
- 90
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière.
- » en poudre..........
- » soluble, paillettes..
- Cyanure blanc de potassium pur..
- » rouge »
- Dextrine blonde citron.............
- » blanche.........................
- 240
- 2:0
- 370
- 200
- 310
- 60
- 60
- Les
- 100
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind.
- Les
- Emétique cristallisé
- Gélatine
- k.
- a
- litres 23 .
- 100 k.
- co o
- blanche Rousselot, marque Le kilo
- “ Diamant ”.............. demi-blanche Rousselot su
- perfine " Or ”....... ,
- ........................
- poudre pour bains......
- Glycérine
- blanche pure
- 30-.
- »
- d’Amérique véritable....... imitation d’Amérique 66/70.
- » 52/55•
- » 45•...
- caustique 70/75 plaques.... perlasse ire qualité.......
- » ordinaire 75/80’. ..
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- a
- n-ige
- raffiné
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 4
- 3
- 3
- 80
- 1
- Les 100
- » industrielle 28 blonde claire extra 28•
- » ordin. 28"
- » brune ......................
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode bi-sublimé...........
- Lessive caustique de potasse 36'
- » de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- 40-
- 36-
- 500
- ammoniac
- : neige (de potasse)., masse................. blanc pour piles .. gris en pains.........
- de soude Solvay 90/92
- Borax raffiné en cristaux.......
- » poudre........................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H. P.).. Caséine insoluble...............
- » solubilisée.................. Cérésine blanche...............
- 00 ©
- n jaune natur. orange ou rouge Chlorate de potasse cristaux....... » poudre...........
- Chlorate Chlorure
- de soude.................
- de baryum cristallisé... cal dum fondu........... carbone (Tetra).........
- chaux 105/110-. .. . magnésium fondu..... zinc 48 exempt de fer
- » 45* ordinaire .. .
- 70
- 8
- 87
- 12
- 13
- 49
- 50
- 50
- 50
- Métabisulfite de potasse cristallisé
- Méthylène 9O‘(H. P).
- es
- 277
- 225
- 200
- 215
- 130
- 22
- Le
- 29
- 33
- 43
- 12
- 42
- 100
- 85
- 70
- 35
- 25 k
- k.
- 50
- »
- k.
- Silicate
- de soude
- 65/70....
- 75,80... .
- 80/85.... neutre 35/37 alcalin 45-, ..
- » de potasse industriel...........
- » » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- Sucre de lait
- 70/72..........
- 60 62 plaquettes
- 70/72...........
- en poudre.........
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). » pulvérisée ...
- » en bâtons hexagonaux...
- L’hecto
- . 100 »
- Soufre en canons....................
- » (fleur).........................
- Sulfate d’alumine épuré................ » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel ... . . » manganèse sec........................ » nickel ammoniacal (double).
- » » pur (simple)..........
- » soude .. .............
- » zinc exempt de fer aiguil'es
- » » ordinaire
- 7
- 29
- 123
- 125
- 320
- 215
- 107
- 112
- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 50
- 50
- 50
- 50
- Nitrate Orpin . Oxyde
- de
- en boules, sublimée, plomb ...
- . en sacs . en sacs
- »
- Oxyde
- d’antimoine blanc.
- de chrome vert, de cobalt noir.. » gris .
- de cuivre noir en poudre, d’étain.............. . • •
- de nickel vert........ ..
- » noir................. d’urane..............
- Ozokéritc (H. P.)
- Panama (Quillay)
- 100 k.
- 21 «.
- 21 .
- 21 »
- 23 »
- 23 »
- 80 »
- 70 »
- 75 »
- Le kilo ... 3 »
- ... 12 » ... 13 50 Les 100 k.
- 185
- 500
- 4
- 5
- 30
- 50
- 25
- Sulfure
- de sodium. . . potasse . ..... carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 8
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 16
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 7
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- 50
- 50
- 50
- 50
- 25
- 75
- 25
- 50
- »
- 25
- «
- 175à225
- .... 62
- »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, conpe
- a
- 2e qualité . . 3e bonne .. . 3e inférieure Sisâl, Yucatan..
- d’Espagne,
- CO
- »
- à 9
- co
- 50
- 7 50
- p.332 - vue 341/400
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 333
- Jaune
- »
- »
- s
- Rouge
- Honduras..........
- Tabasco....... . Haïti Cap..... Fort-Liberté... . Aquim......... St-Marc....... Gonaïves......
- P.-de-Paix.... .............. Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe. .... Cuba et St Yago... Manzanille. ...... Tuspan........ Vera Cruz .... Tampico......... .. Porto-! iata.. Haïti.......... . .
- Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corinto.... .
- Amapala ... 50 kil, : Brésil Bahia. .. ..
- 5
- 5
- »
- 5
- 5
- 5
- 5
- Brun
- On
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- «
- 50
- 60
- 50
- ira
- Albumine d’œufs.
- Bois de
- Cachou
- Campêche.......... réglisse Smyrne sort. » ................
- brun........ ...
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan..............
- Canefice en sortes. .. .
- » gravelées . . .. Cochenilles grises......
- » Zacatille...
- » noires ord.. .
- » » extra
- Calliatour..
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet .. Sandal.....
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- Sapan.......50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco 50 k.
- Cachou
- luisant, en caisse.50
- cote 1
- 110
- 20
- 115
- 30
- »
- k.
- c
- 50
- Cochenille
- Ténériffe grise. Le 1/2 k..
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10
- 75
- On cote :
- Indigos
- Le 1
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah ..............' •
- Madras................... Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire a bon.
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 2 k.
- 6
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- »
- Antilles
- Rocou
- .. 1/2 kil
- O 8 •T
- 0 375
- PLAGE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis
- »
- é:oilé
- verts Malte Russie .... Levant.... Espagne ..
- 215 M
- 55 60
- 75
- M
- Coriandre............... Cumin Malte..............
- » Grèce.................... Curcuma Bengale............
- » Madras....................
- » ..................
- Encens en sortes....... ...
- » larmes.............. Essence Badiano....... Fenouil............... Fenugrec...............
- Fleurs pyrèthre violettes. ... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches.........
- » de Chine........
- ........... Gingembre ................. .
- Girofles Zanzibar.......... Tamarin Madras.............
- » Pondichéry................
- Gommes :
- Arabiques.............
- Aden courante ...........
- » supérieure..............
- Sénégal bas fleuve ... ,
- » Galan ..... ............
- Damar, Batavia. . .....
- » Singapore Ire. ...
- » » cour.
- Santaraque lav. supérieure
- a
- quai, bonne cour.
- 5
- 15
- 25
- M
- 70
- 125
- 260
- 35
- 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65
- 50
- 45
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 160
- 130
- 115
- 120
- 70 125 165
- 32
- 100
- 50
- 6
- 30
- 90
- a
- ur
- 20
- n
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- kilos :
- »
- »
- 3
- «
- » » »
- a
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés..
- Laque orange fine ......... » mi-fine..................
- Cerise A. C........ .......
- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- »
- Bengale .
- Java....
- Kurpach .
- Madras. .
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. .., Geracy ... muscade n- 1, » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine »
- Rocou
- Safran
- Amérique brune ..
- » blonde.
- » blanche
- Bayonne brune...
- a
- blonde.. blanche,
- Pér olat...............
- Valence en feuille...
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes......
- » follicules............
- Salsepareille couronne..
- < Tampico...
- Sel ammoniaque gris .. . » blanc.
- Styrax 1qaid
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- 12
- 6 7
- 4
- 8
- 5
- 4
- 5
- 4
- 3
- 40
- 28
- 24
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- 95
- 55
- 45
- 225
- 440
- 120
- 145
- 115
- 50
- 15
- 25
- 25
- »
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 50
- 50
- 30
- «
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ... ..
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes............
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..............
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude....... ......... » logé..................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.......
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone..................
- Sulfate d’ammoniaque 20• d’azote anglais................... ..
- Id. français............... ......
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 28
- 29
- 38
- 12
- 5
- 8
- 8
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 56
- 50
- 25
- n
- 50
- 25
- 75
- n
- 10
- c©0utco G QO % G "
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- ct
- S » C
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable), fr.
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- &
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté............. extra résineux ...... pur à l’huile d’olive.. extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur........ » augmenté............
- Rosé..................
- Noir..................
- Blanc ou suif..........
- 62
- 55
- 56
- 80
- 55
- 56
- 55
- 57
- 53
- 56
- 52
- 54
- 46
- 68
- 59
- 82
- 57
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- 55
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- 54
- 56
- 48
- 70
- p.333 - vue 342/400
-
-
-
- C.
- 0o h
- LÈ MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54 » mixte ».............................•.......................... 48.......................49 » talqué Ire qualité................ 46..............» »................................» 2e »........................... 45.........................»
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits.......................... 24 35
- Savons (à la batteuse).............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé................. 30 35
- RéSineux . ... ....... .......... 34 36
- Vert exportation.................... 32 36
- Brun................................ 36 40
- Noir .....................-........ 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra...................... 41 42
- Qualités ordinaires................. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou qua j Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE_BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................... 28 » 28 25
- Campêche oupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco............ 18 » 19 »
- » Haïti.............. 10 » 14 »
- » Martinique,Guadeloupe .................. 8 » 850
- Lima. ... .................. 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré....... 8 » 12 »
- » Madras fin............... 5 » 8 »
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l'Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
- sonne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- En vente au bureau du journal;
- La connaissance des matières lubrifiantes, minérales et organiques, composition des-mélanges et des spécialités, leur application raisonnée au graissage des machines, essais mécaniques, physiques, chimiques, par R Erhsam, ingénieur oléographe ancien stagiaires des ateliers André Kœchlin, de filatures et de tissages.
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- Délivrance des billets à Paris : à la gare de P.-L.-M., à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), chez M. Desbois, 9, rue de Rome et dans les bureaux de la Société générale de Transports maritimes à vapeur, rue Ménars, 8, pour les parcours à effectuer par les paquebots de la Compagnie Paquet.
- Pendant la saison d’hiver, Paris et Marseille sont reliés par de nombreux trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- L'INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM
- SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
- Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de Leeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
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- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
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- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycetones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridne. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozenvliques. — Matières colorantes non ciassees.
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux. Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organce des machines, Général teurs, Machines à vapeur, Chaufage, Ventilation, Hydraulique, Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, Brevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, exdirecteur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur suppléant à l’Ecole centrale de Paris.
- Un volume in-12, contenant525 figures dans le texte. Prix, re'ié . . . . ........... 10 fr. 60
- BLANCHIMENT ET APPRETS TEINTURE ET IMPRESSION MATIERES COLORANTES
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
- Un volume grand in-8 de 674 figures et échantillcas de tissus imprimés. Envoi contre mandat poste de 30 fr. 60
- LES PROGRÈS RÉCENTS DANS LA TEINTURE
- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
- par Antonio Sansone. — Un volume in-8 de 92 pages, avec 20 planches hors texte et 80 échantillons teints et imprimés. — Prix : 10 fr. 60.
- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur, installation des établissements, machines, produits, exécution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considéraolement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1 vol. in-18 broché. 5fr
- GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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- Teinturier, Apprêteur et Dégraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches..............7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume ........................-3 fr. 70
- Elimination des Buées industrielles (Teintureries, Blanchisseries, Papeteries. Filatures de lin et de soie, Blanchiment et Teinture du tulle, Industries diverses), par Paul Razous, licencié ès-sciences mathématiques et physiques, lauréat de l’Institut. Volume grand in-8, de 68 pages et 20 schémas et figures franco, 3 fr 0.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail,aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit n-8 de 172 pages : 3 fr.
- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
- Cours de marchandises. — Les matières premières, commerciales et industrielles, par Girard, professeur à l’Ecole pratique de commerce et d’industrie de Nîmes. 1900. 1 vol. in-16 de 412 pages, avec 246 figures cartonné, prix : 5 fr. 60.
- Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, de leurs variétés.
- Métaux, produits chimiques, matériaux de construction, produits delà dépouille, aliments et médicaments, textiles papier, matières colorantes.
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- 55e Année. — No 22,
- 20 Novembre 1911.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE ,
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus 5 JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES,
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois K• sute”
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu cempte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- L'hydrosulfite de soude-formaldéhyde et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte (suite). — Notre service de contentieux. — La teinture en bleu des vêtements en tissu de laine. — Le développement des procédés mcdernes de blanchiment en boyaux des pièces de coton (suite). — L’enseignement technique. — La capacité professionnelle. — Les lois ouvrières (suite). — L’encouragement à l’industrie en Italie. — Les transports Notre service d'assurances. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché. — Bibliographie. — Annonces.
- L’HYDROSULFITE DE SOUDE-FORMALDÉHYDE et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte par MM. Lucien Baumann et Georges Thesmar (i) (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- IV. Applications de l’hydrosulfite-formaldhéhyde
- Les applications de l'hydrosulfite-formaldéhyde en impression peuvent être divisées en deux catégories principales, selon qu’il s’agit de fixer à son aide un colorant à l’état de leucocomposé ou de produire un enlevage par réduction sur un fond teint.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- A. Application de l’hydrosulfite-pormaldéhyde
- POUR LA FIXATION DES COLORANTS EN IMPRESSION DIRECTE.
- Pour cette fabrication, les colorants qui entrent principalement en ligne de compte, sont ceux qui forment des leucodérivés solubles dans les alcalis et qui possèdent, à cet état, une affinité prononcée pour la fibre. L’indigo en est le prototype par excellence ; aussi est-ce sur lui que se portent nos premiers essais(1).
- De nombreux brevets ont été demandés pour la fixation de l’indigo et de colorants similaires par l’hydrosulfite-formaldéhyde. Nous ne mentionnerons que le procédé des Farbwerke Hœchst(2), recommandant de fortes quantités d’alcali caustique et le brevet de la Badische (3) qui préconise au contraire l’emploi d’alcalis faibles, tels que le blanc de zinc, le sulfite de soude, la magnésie, le carbonate de zinc, le sulfure de zinc, etc.
- Nous avons acquis l’expérience que l’alcali caustique — en quantité modérée — s’impose lorsqu’il s’agit d’obtenir des nuances foncées, tandis que pour les nuances moyennes et claires le carbonate de soude (4) et même des alcalis plus faibles encore
- (1) Pli cacheté de la Manufacture E. Zundel, du 15 déc. 1902. Bull. de la Soc. ind. de Mulhouse, 1904, p. 53.
- (2) Farbwerke Hœchst, D. R. P. 173878, du 26 mai 1893.
- (3) B. A. S. F., D. R. P. 196693, du 24 décembre 1906.
- (4) Nous recommandions déjà le carbonate de soude pour la fixation de l’indigo par l’hydrosulfite de zinc insoluble. Pli cacheté de la Manuf. E. Zundel, Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1904, p. 44.
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- sont parfaitement suffisants. Outre l’indigo, il convient de mentionner, comme colorants se fixant à l’hydrosulfite formaldéhyde en milieu plus ou moins alcalin, une série d’autres produits, tels que les indigos bromés et les bleus Ciba, les rouge et écarlate thioindigo, le rouge hélindone, le rouge pour cuve B, le rouge et les violets Ciba et enfin les colorants de la classe des indanthrènes, comme le bleu, les jaunes, le violet, le gris, le brun indan-thrène et d’autres.
- Tous ces colorants se fixent parfaitement par l'hydrosulfite-formaldéhyde en présence de carbonate de soude. Une addition de glycérine à la couleur est en général avantageuse.
- Grâce à la grande variété des colorants disponi-bles, on peut obtenir toutes les nuances voulues et d’Une solidité remarquable et inconnue jusqu’à nos jours.
- Un procédé breveté par la maison Kalle(1) permet de réserver ces couleurs par l’ortho ou le para-nitrotoluène-sulfonate de soude, vendu sous le nom de « Reservesalz ».
- Une autre classe de colorants se fixant dans les mêmes conditions est celle des colorants soufrés. Leur fixation en impression à l’aide de l’hydrosul-fite-formaldéhyde en milieu alcalin a été recommandée à plusieurs reprises et donne d’excellents résultats (2).
- En ces derniers temps, il a été partiellement remplacé par le glucose en milieu alcalin dont l’emploi est plus économique.
- Dans les enlevages colorés aux colorants soufrés sur fonds azoïques, l’hydrosulfite-formaldéhyde trouve également une application importante et y remplit le double rôle de fixateur et de rongeant.
- A. Application de l’hydro-sulfite-formaldéhyde pour enlevages de fonds
- Le principe des enlevages par réduction se base sur la propriété de certains colorants de fournir sous faction d’agents réducteurs des produits inco-
- (I) Kalle, D. R. P. K. 32128, du 29 février 1908.
- (2) Prof. A. Sansone, Revue des mat. col. janv. 1905. C. Favre, Bull. de la Soc. ind. de Mulhouse, 1905, p. 101. P. Wohl, Zeitschrift f. Farben-Industrie, 1908, p. 21.
- lores qui s’éliminent par un traitement approprié de la marchandise.
- Déjà avant la découverte des hydrosulfites solides et de l’hydrosulfite-formaldéhyde, cette sorte d’enlevages par réduction se pratiquait à l’aide de chlorure, d’acétate et de ferrocyanure d’étain qu’on proposa plus tard de remplacer par le chlorure de titane (1).
- Mais si ces réducteurs étaient d’une force suffisante pour produire des enlevages sur couleurs dia-mines, ils ne rongeaient qu'imparfaitement d’autres azoïques courants tels que le rouge para.
- M. Henri Schmid fut le premier à trouver, en 1896, un procédé permettant de produire des enlevages sur cet azoïque jusque-là réfractaire, en associant à des sels stanneux organiques certaines substances organiques pouvant exercer sur le colorant une action dissolvante, comme par exemple l’acétine et d’autres glycérides.
- Cette couleur, l’azo-rongeant, fut très favorablement accueillie, mais comme elle n’excluait pas le danger d’affaiblissement de la fibre, elle ne put s’introduire d’une façon définitive.
- L’idée d’obtenir sur couleurs diamines des enlevages par la poudre de zinc et le bisulfite date de longtemps déjà, mais ces couleurs manquaient absolument de stabilité.
- MM. G. Pellizza et L. Zuber(2) amenèrent un important perfectionnement en remplaçant dars cette couleur le bisulfite libre par son composé double avec la formaldéhyde ou l’acétone.
- Toutes ces couleurs, cependant, étaient d’un emploi presque impossible par suite des difficultés qu’elles présentaient à l’impression.
- La découverte de l’hydrosulfite-formaldéhyde inaugura une ère nouvelle dans ce genre de fabrication qu’elle rendit facile et pratiquement accessible.
- Parmi les fabrications courantes d’enlevages par l’hydrosulfite-formaldéhyde, il convient de distin-
- (1) Edmund Knecht et Peter Spence and Sons, Man* chester. Journal of the Society of Dyers and Coulorists, 1902, p. 259.
- (2) G. Pellizza et L. Zuber. Pli cacheté du 22 avril 1899. Bull. de la Soc. ind. de Mulhouse, 1900, p. 49.
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- guer aujourd'hui entre deux catégories principales de colorants, soit :
- (a Les colorants qui sont complètement scindés et détruits par réduction et dont les résidus s’éliminent facilement par lavage.
- b) Les colorants qui fournissent par réduction des leucocomposés se réoxydant facilement à l’air et dont l’élimination de la fibre demande un finissage spécial.
- (A suivre.)
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études iuridiques avec décisions dejurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux, Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de détendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LA TEINTURE EN BLEU
- des vêtements en tissu de laine
- Nous examinerons les diverses nuances entrant en vue :
- Bleu clair. — Pour obtenir cette teinte, nous ne recommandons pas l’emploi du bleu d’alcali, du moins lorsqu’il s’agit de pièces non décousues. Ce produit a, en effet, l’inconvénient de ne pas pénétrer suffisamment bien les coutures.
- Nous préférons plutôt le procédé suivant : après avoir nettoyé et blanchi avec soin et retiré les couleurs de fond, s’il en existe, on teint dans un bain bouillant auquel on ajoute fréquemment du cyanol de cassella. Cette matière colorante est facilement soluble et égalise d’une façon parfaite, à telle enseigne qu’une cuisson de 40 minutes est suffisante pour obtenir une teinture irréprochable,
- Bleu verdâtre ou bleu gendarme. — L’usage du cyanol est à adopter, le bleu marin à bas prix donnant une teinte trop assourdie et déplaisante. Pour faire tirer sur le vert, on agira sagement en se servant du vert de cyanol, 6 gr. Les verts de cyanol sont, sans contredit, les seuls, en ce qui concerne la laine, à donner une coloration claire impeccable.
- Bleu rougeâtre. — On l’obtient par l’addition d'azorubine ou lanafuchsine. L’une et l’autre égalisent d’une façon parfaite.
- Bleu marin. — Les nuances rouge et feu peuvent être réalisées par le bleu azoïque 5 E et le violet azoïque 7 K.
- Bleu foncé. •— On se sert de l’orange extra qui a la propriété de foncer à un très petit volume et permet une forte économie de matière colorante. A remarquer que les tissus teints à l’orange extra prennent rapidement une coloration presque noire, qui s’atténue par la suite dans une large mesure. Il est donc bon de ne passe presser et de laisser bouillir pendant un quart d’heure, au moins.
- La déteinte aux coutures n’est pas à craindre si l’on travaille à l’acide formique. Au cas où cela se produirait malgré tout, il suffit de reteindre ou bien encore, lorsqu’il s’agit de pièces délicates et chères,
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- de repasser à la plume et à l’encre. Les vêtements d’hommes en tissu bleu foncé, dont il s’agit de rafraîchir seulement la teinte, peuvent être plongés pendant un. quart d’heure dans un bain bouillant de violet azoïque 7 R. Le résultat est excellent et la façon, tout aussi bien que l’apprêt, restent intacts.
- (Traduit spécialement de Deutsche Farbe^-Zeitung, par le Moniteur de la Teinture.}
- LE DÉVELOPPEMENT
- DES PROCÉDÉS MODERNES DE BLANCHIMENT EN BOYAUX DES PIÈCES DE COTON w
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Si l’on veut remplacer la lessive de chaux par une lessive de soude concentrée, il faut veiller à purger d’air la marchandise à blanchir. Tandis que la chaux utilise déjà en peu de temps les petites bulles d’air contenues dans le tissu, il se forme dans la lessive de soude des bulles plus grandes, parce que la lessive n’élimine l’air qu’après une plus longue durée de l’opération et que l’étoffe peut être altérée par places, par suite de la formation d’oxycellulose. On a démontré, par l’expérience, qu’une étoffe imprégnée d’eau ou de soude étendues retient avec persistance l’oxygène quand on fait passer un courant de vapeur pour purger d’air la chaudière à cuire, tandis qu’une lessive de soude plus forte, ou mieux encore un bain qui a déjà servi, produit le même effet que la chaux. Des analyses de gaz ont démontré le fait.
- En l’absence de l’air, on obtient une lessive claire, d’un jaune ambré, qui ne brunit pas l’étoffe comme celle qui renferme encore de l’air ; ceci permet de donner un chlorage plus faible.
- Pour rendre l’effet de la lessive plus rapide et plus énergique, il faut que le tissu circule convenablement dans la chaudière.
- De ce qui a été dit précédemment, il résulte que l’on doit :
- 1° Purger d’air les marchandises par l'éloigne-
- (1) Extraits d’une conférence faite au Congrès de Turin, par M. Freiberger Fcerberzeitunj. de Lehne, 15 avril 1911.
- ment de l’oxygène, au moyen d’un vaporisage de l’étoffe préalablement alcalisée;
- 2° Employer des lessives de concentration suffisante qui n’agissent pas d’une façon nuisible sur l’étoffe par le traitement à la vapeur. Dans la chaudière à cuire, on ménagera alternativement au-dessus et au-dessous du tissu une chambre de vapeur ;
- 3° Epuiser l’action de la soude par l’utilisation de soude ayant déjà servi;
- i 4° Obtenir une circulation aussi bonne que possible que l’on doit favoriser en disposant l’étoffe dans la chaudière de la meilleure façon possible;
- 5° Chercher à amener le tissu par la lessive à un degré de purification qui ne nécessite ultérieurement qu’un faible chlorage.
- Acidage et chlorage
- On sait que l’acide et le chlore agissent plus énergiquement à chaud qu’à froid, mais on a ignoré pendant longtemps les conditions véritables de leur action dans le blanchiment du coton. Cela est surtout vrai pour le chlore et ce n’est que dans ces derniers temps, par la création et l’emploi des solutions de chlore électrolytique, que l’on s’est rendu compte du degré d’action et de la marche du chlorage.
- Dans les anciennes recettes de blanchiment figurent des acides de la 2° Bé. On produit le même effet avec environ le 1/4 d’acide chaud.
- En se basant sur les indications de la machine servant à éprouver la résistance au déchirement, on constate, qu’avec un acidage convenablement fait, la solidité de la marchandise est au moins la même que quand on emploie de l’acide froid. Même avec un bain contenant 10 0/0 d’acide sulfurique à 80° centigrade, il ne se produit, dans l’espace d’une minute, aucune modification de la cellulose.
- On peut ainsi, avec de l’acide chaud, traiter les étoffes à la continue.
- Il en est de même du chlorage. Le chlorage tel qu’il se donne actuellement, c’est-à-dire en imprégnant les tissus de chlorure de chaux ou de chlorure de soude et en les entassant à l’air ou dans des bassins à chlorer, a différents inconvénients. Dans ce y dernier cas, les pièces d’abord déposées restent I d’autant plus de temps dans le chlore et subissent
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- d’autant plus longtemps son action que les opérations du dépôt et de l’enlèvement durent davantage.
- Pour les pièces mises en tas, la décomposition de la solution de chlore par l’accès de l’air est plus prompte et plus énergique aux extrémités du boyau qu’à l’intérieur ; en pompant la solution de chlore dans un bassin, on évite plus ou moins ce défaut, mais s’il se forme des canaux, le chlore ne pénètre pas également dans l’intérieur. Un empilage mécanique est, pour cela, préférable au travail à la main au point de vue de la rapidité des opérations. On a cherché à abréger le chlorage qui, jusqu’ici, prenait à peu près une journée. Par l’application de solution de chlore plus énergique, c’est-à-dire de température plus élevée, on a été amené au chlorage à la continue. On admet qu’une température de 7° C. produit déjà une amélioration double.
- La décomposition de la solution de chlore dans le blanchiment dépend aussi de la nature du réactif et surtout de la teneur en alcali ou en acide du bain de chlorage, ainsi que de la présence de corps catalytiques.
- (A suivre.)
- L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
- Nous publions ci-dessous un décret qui vient de paraître à VOjficiel, instituant dans chaque département et dans chaque canton un Comité de l’enseignement technique.
- En voici le texte ;
- Article premier. — 11 est institué dans chaque département un Comité départemental et, dans chaque canton, un Comité cantonal de l’enseignement technique.
- Art. 2. — Le Comité départemental comprend des membres de droit, des membres élus et des membres nommés par le préfet.
- Sont membres de droit :
- Dans le département de la Seine :
- Le préfet de la Seine ou le secrétaire général de la préfecture de la Seine, président du Comité.
- Le président du Conseil général.
- Le président du Conseil municipal de Paris.
- Le président de la Commission de l'enseigne-ment au Conseil municipal de Paris.
- Le président de la Chambre de Commerce de Paris ou un membre du bureau de la Chambre, désigné par lui.
- L’inspecteur d’Académie directeur de l’enseignement primaire de la Seine.
- Deux inspecteurs et une inspectrice de l’enseignement technique, désignés par le ministre du Commerce.
- Dans les autres départements :
- Le préfet, ou le secrétaire général de la préfecture, président du Comité.
- Le président du Conseil général.
- Le maire de la ville, siège du Comité ou son délégué et les maires des villes où existent des établissements d’enseignement technique ou leurs délégués.
- Les présidents des Chambres de Commerce e des Chambres consultatives des arts et manufactures établies dans le département, ou leurs délégués.
- Les inspecteurs de l’enseignement technique, exerçant dans le département.
- L’inspecteur d’Académie.
- Et un représentant du ministre du Commerce, désigné par lui.
- Sont membres élus :
- Dans le département de la Seine :
- Deux conseillers généraux désignés par leurs collègues.
- Deux membres du Conseil municipal de Pari s désignés par leurs collègues.
- Dans les autres départements :
- Trois conseillers généraux élus par leurs collègues.
- Les membres nommés par le préfet sont choisis parmi les conseillers municipaux, les industriels ou anciens industriels, les commerçants ou anciens commerçants, les employés ou anciens employés et les ouvriers ou anciens ouvriers du département, les directeurs ou professeurs d’écoles techniques publiques ou privées reconnues par l’Etat, les membres des Conseils d’administration ou de perfection-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nement de ces écoles, les représentants des Associations syndicales, des Associations d’enseignement populaire ou autres, qui entretiennent des cours professionnels ou de perfectionnement, les membres des Associations d’anciens élèves des établissements d’enseignement technique existant dans le département.
- Le nombre des membres dont la nomination appartient au préfet ne doit pas dépasser quinze et doit comprendre au moins cinq commerçants ou industriels et cinq employés ou ouvriers.
- Art. 3. — Le Comité cantonal est présidé par :
- Un inspecteur de l’enseignement technique ou, à son défaut, par une personne que le préfet désigne en raison de sa compétence.
- Il comprend :
- Cinq patrons et cinq ouvriers ou employés nommés par le préfet sur une liste de propositions dressée par le Comité départemental.
- Art. 4.— Les membres des Comités départementaux et cantonaux sont nommés ou élus pour une durée de quatre ans. Ils sont renouvelés par moitié tous les deux ans, La première série sortante est désignée par le sort.
- Les membres de droit et les membres élus cessent de faire partie des Comités départementaux ou cantonaux lorsqu’on! pris fin la fonction ou le mandat en raison desquels ils ont été nommés.
- Art. 5. — En dehors des attributions spéciales qui peuvent être conférées par les lois ou décrets, les Comités départementaux ou cantonaux sont chargés, d’une manière générale, d’étudier les mesures propres à favoriser les progrès de l’enseignement technique.
- Le Comité départemental donne son avis :
- 1° Sur les projets de création d’écoles publiques d enseignement technique dans le département ;
- 2° Sur les demandes de subvention de l’Etat formées par les écoles privées d’enseignement technique et les cours professionnels du département ;
- 3° Sur toutes les questions qui lui sont soumises par le ministre du Commerce et de l’Industrie.
- Les Comités cantonaux donnent leur avis sur les
- questions qui leur sont soumises par le Comité départemental auquel ils adressent leurs rapports.
- Art. 6. — Les Comités de deux ou plusiurs départements voisins peuvent se concerter sur les, questions relatives à l’enseignement technique et intéressant à la fois leurs départements respectifs.
- Art. 7. — Les fonctions de membre des Comités départementaux et des Comités cantonaux de l’enseignement technique sont gratuites.
- Art. 8. — Un arrêté du ministre du Commerce et de l’industrie déterminera les conditions suivant lesquelles seront institués, dans la ville de Paris, des Comités spéciaux d’enseignement technique qui auront les mêmes attributions que les Comités cantonaux.
- Art. 9. — Le ministre du Commerce et de l’Industrie est chargé de l’exécution du présent décret,
- LA CAPACITÉ PROFESSIONNELLE
- En vue d’encourager le développement de l’enseignement technique, le décret suivant vient de paraître à l’Officiel ;
- Article premier. — Il est institué un certificat de capacité professionnelle.
- Ce certificat est délivré aux jeunes gens et jeunes filles de moins de dix-huit ans qui justifient de trois années de pratique dans le commerce ou l’industrie et qui ont satisfait à un examen dont les conditions sont indiquées ci-après :
- Art, 2. — L’examen comporte des épreuves théoriques et pratiques dont le programme est déterminé, pour chaque profession, par un arrêté du ministre du Commerce et de l’Industrie, après avis du Comité départemental de l’enseignement technique.
- Art. 3. — L’examen est subi devant un jury, nommé par le préfet.
- Ce jury comprend un président, des membres du Comité départemental ou des Comités cantonaux de l’enseignement technique et des spécialistes, pa-
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- trons, employés et ouvriers, notoirement connus pour leur capacité.
- L’examen a lieu chaque année.
- La date et le lieu en sont fixés par le préfet, après avis du Comité départemental de l’enseignement technique.
- Art. 4. — Le taux des subventions accordées sur le budget du ministère du Commerce et de l’Industrie aux cours professionnels organisés en faveur des jeunes gens et jeunes filles de moins de dix-huit ans, employés dans le commerce et l’industrie, sera fixé en tenant compte des résultats obtenus par leurs élèves aux examens du certificat de capacité professionnelle.
- Dispositions transitoires
- Art. 5 — Pendant un délai de trois ans, à compter de la date du présent décret, tous les candidats justifiant de trois années de pratique dans le commerce ou l’industrie pourront se présenter à l’examen pour l’obtention du certificat de capacité professionnelle jusqu’à l’âge de vingt et un ans.
- Art. 6.— Le ministre du Commerce et de l’Industrie est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera inséré au Bzilletin des lois et publié au Journal officiel.
- LES LOIS OUVRIÈRES
- Deuxième décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suie — Voir nos précédents numéros.)
- Le président est assisté du plus âgé et du plus jeune des votants présents au moment de la formation du bureau.
- Aussitôt après avoir été proclamés, les résultats du vote de chaque section sont transmis à la section centrale, dont le président proclame le résultat général.
- Ce résultat est immédiatement affiché comme il est dit à l’article 174.
- Chaque bureau dresse en double le procès-verbal de ses opérations ; il y consigne, outre ses observations, les réclamations qui lui ont été présentées.
- Procès-verbal spécial est dressé par le bureau de
- la section centrale pour la proclamation du résultat général ; une copie conforme de ce procès-verbal est immédiatement transmise aux employeurs par les soins des administrateurs.
- Art. 179. — Le règlement n’est adopté que s’il a réuni la majorité absolue des personnes inscrites sur la liste et s’il reçoit l’adhésion des employeurs ; cette adhésion doit être notifiée aux administra-teurs, au plus tard, dans les cinq iours qui suivent la proclamation des résultats du vote.
- Art. 180. — Le règlement adopté est certifié, en double exemplaire, par les administrateurs de la Caisse et par les employeurs.
- Un exemplaire est déposé au greffe de la justice de paix du siège d’administration de la Caisse ; l’autre est conservé dans les archives de la Caisse.
- Une copie conforme, signée d’un administrateur, est, en outre, remise à chacun des employeurs.
- Art. 181. — Si, à la suite de la procédure instituée par les articles qui précèdent, l'accord ne s’établit point entre les employeurs et les ouvriers et employés sur un projet de règlement, les administrateurs invitent les employeurs à faire connaître s’ils acceptent le recours à la Commission arbitrale. Dans le cas de l’affirmative, les personnes inscrites sur la liste, dressée en exécution de l’article 177, sont appelées, par les administrateurs de la Caisse, au moyen d’un avis affiché à la diligence des employeurs, une semaine d’avance et dans les formes prescrites aux articles 176 à 178, à voter sur le recours à ladite Commission.
- Art. 182. — Au premier tour de scrutin, le vote a lieu à la majorité absolue des personnes inscrites sur la liste.
- Si cette majorité n’est pas atteinte, il est procédé de plein droir, le dimanche suivant, à un second tour de scrutin. La majorité relative suffit à ce second tour, pourvu qu’elle soit supérieure au quart des personnes inscrites. Si ces conditions ne sont pas réalisées, le recours à l’arbitrage est considéré comme rejeté.
- Art. 183. — En cas d’accord sur le recours à la Commission arbitrale et dans la semaine qui suit la proclamation du résultat général du scrutin, les employeurs notifient, par écrit, aux administrateurs de la Caisse, le nom du membre de la Commission qu’ils sont appelés à désigner aux termes de l’article 32 de la loi du 5 avril 1910.
- L’élection du membre qui doit, aux termes du même article, être désigné par la majorité des ouvriers et employés, a lieu à la majorité absolue, suivant les formes prescrites aux articles 176 à 178 du présent décret.
- 1 Si le premier tour de scrutin n’a pas donné de
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- C.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- résultats, il est procédé, le dimanche suivant, à un deuxième tour où l’élection a lieu à la majorité relative.
- Art. 184. — En cas de démission ou de décès du membre désigné par les employeurs, ceux-ci notifient, dans le délai d’un mois, tant au ministre du travail qu’aux administrateurs de la Caisse, le nom du membre choisi par eux pour remplacer le membre démissionnaire ou décédé.
- En cas de démission ou de décès du membre élu, par les ouvriers et employés, il est procédé à son remplacement, au plus tard dans le même délai, par voie d’élection, conformément à l’article précédent.
- Art. 185. — Peut être désignée comme membre de la Commission arbitrale toute personne, de l’un ou l’autre sexe, de nationalité française, majeure, jouissant de ses droits civils et n’ayant subi aucune des condamnations auxquelles est attachée la privation des droits politiques.
- Art. 186. — Dans le cas de recours à la Commission arbitrale, les administrateurs de la Caisse transmettent, sous bordereau récapitulatif, au préfet :
- 1° Les statuts de la Caisse en vigueur au moment delà publication du présent décret;
- 20 La situation active et passive de la Caisse, à cette date ;
- 20 Le'compte rendu des opérations de la Caisse, en recettes et en dépenses, pendant les dix derniers exercices ;
- 4° Le texte des projets de règlement rejetés par les intéressés;
- 50 La déclaration écrite des employeurs, portant qu’ils acceptent de recourir à la Commission arbitrale ;
- 6° La notification, adressée aux administrateurs par les employeurs, de la désignation du membre appelé par ceux-ci à siéger à la Commission arbitrale ;
- 7° L’original des procès-verbaux de toutes les opérations de vote auxquelles il a été procédé en vertu des articles précédents ; ensemble tous les documents relatifs à ces opérations.
- Le préfet donne récépissé du dépôt et le transmet au ministre du Travail.
- CHAPITRE II
- Commission arbitrale
- Art. 187. — Le ministre du Travail fait procéder respectivement par la Commission supérieure de la Caisse nationale des retraites pour la vieillesse et par le Conseil supérieur des retraites ouvrières à la nomination des deux membres permanents de la Commission arbitrale dont la désignation appar- I tient à chacune de ces Assemblées, conformément I à l’article 32 de la loi du 5 avril 1910; il pro- ’
- voque, par l’intermédiaire des ministres compétents, la nomination des autres membres.
- Dès qu’il a reçu avis de toutes les nominations, il convoque les membres permanents et les invite à élire parmi eux un président et un secrétaire.
- La composition de la partie permanente de la Commission est, par les soins du ministre du Travail, publiée au Journal Officiel.
- Art. 188. — En cas de démission ou de décès de l’un des membres de la Commission, le ministre du Travail est immédiatement avisé par le président. Il est pourvu, suivant les formes prévues au présent décret, au remplacement du membre démissionnaire ou décédé.
- Art. 189. — Un fonctionnaire appartenant au service des retraites ouvrières et paysannes et désigné par le ministre du Travail est attaché à la Commission comme secrétaire adjoint; il a voix consultative.
- Un chef ou un sous-chef de bureau du ministère du Travail, également désigné par le ministre, est chargé de la tenue des écritures et de la conservation des archives.
- Art. 190.— Le ministre du Travail peut, sur la demande du président, adjoindre, pour chaque affaire, à la Commission, en qualité d’auxiliaires de l’instruction, en vue de procéder à toutes enquêtes, constatations et vérifications de comptes, deux agents appartenant soit à son administration, soit à celle des finances. Dans ce dernier cas, la désignation est faite d’accord avec le ministre des Finances.
- Art. 191. — La Commission peut entendre toutes personnes et ordonner toutes enquêtes, vérifications et autres mesures d’instruction, soit par un de ses membres, soit par un des auxiliaires mentionnés à l’article précédent.
- Art. 192. — La Commission ne peut statuer valablement qu’en nombre impair et lorsque cinq au moins de ses membres participent à la décision.
- Si le nombre des membres présents est pair, le sort décide lequel des membres permanents doit s’abstenir.
- Art. 193. — Les décisions sont notifiées, en la forme administrative, tant aux employeurs qu’aux administrateurs de la Caisse ; elles sont portées à la connaissance du ministre du Travail. La décision définitive sur le fond est, en outre, affichée par les soins des employeurs, aux lieux habituels pour les avis donnés aux ouvriers et employés ; il en est déposé une expédition au greffe de la justice de paix que cette décision aura indiquée.
- (A suivre )
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- LH MONITEUR DE LA TEINTURE
- ce or
- ENCOURAGEMENTS A L’INDUSTRIE en Italie
- Le ministère du Commerce et de l’Industrie d’Italie avait décidé de procéder à une enquête pour connaître les encouragements accordés par les communes ou autres corps constitués aux nouvelles industries s’installant dans le pays. Cette enquête est terminée et nous croyons intéressant de reproduire les données recueillies.
- La commune &Appiano, par une délibération du 21 juin 1908, a établi d’exonérer des taxes communales les industriels qui se proposent d’ouvrir de nouveaux établissements, et cela, pour la durée de trois ans, à partir de l’ouverture et à condition que lesdits établissements soient installés entre le Ier janvier 1909 et décembre 1918.
- La commune de Romauo Brianza, par une délibération du 6 octobre 1908, a établi de renoncer pendant trois ans à toutes les taxes communales dues par les nouvelles industries et d’accorder toutes les autres facilités que l’état des finances locales pourra permettre.
- La Caisse d’épargne de Bra a délibéré d’accorder une prime de 60.000 L. pour l’installation dans cette ville d’une nouvelle industrie.
- La ville de Saluzzo tient à disposition depuis 1908 une chute d’eau de la force de 150 à 200 HP.
- Le projet pour l’utilisation de cette chute sera donné gratuitement à qui voudra l’exécuter et l’on accordera des facilités de toute nature, selon l’importance de l’installation, le nombre et la capacité des ouvriers.
- La même commune a, de plus, pris l’engagement de concéder une prime de 100.000 L. pour l’installation d’un établissement industriel.
- La commune de Forlimpopoli accorde la cession gratuite de terrain et de locaux municipaux, l’exonération de taxes et autres facilités à qui voudrait installer de nouvelles industries sur son territoire.
- Il a été institué une prime de 100.000 L. (dont 95.000 L. de la Banque populaire et 5.000 L. de la
- Chambre de commerce de Mantoue) devant être versée entre les mains de qui installera à Mantoue une industrie pouvant donner du travail au moins à 200 ouvriers.
- L’administration & Abbiategrasso a accordé, en 1909, une prime de 40.000 L. à fonds perdu, payable en six échéances sans intérêts, à partir de la seconde année de l’exploitation régulière et ininterrompue de l’industrie qui devra consister en une manufacture de coton occupant journellement au moins 300 ouvriers, avec un salaire minimum journalier de 1 20 L. pour le personnel féminin.
- La commune de Milan accorde l’eau potable devant servir aux usages industriels au prix excep tionnel de 0. 10 L. le mètre cube.
- La Société d’encouragement des Arts et Métiers de Milan accorde des primes spéciales pour favoriser le développement des industries.
- La commune de Modène a pris la délibération d’accorder gratuitement le terrain dans les environs de la ville pour l’installation d’une nouvelle industrie.
- Le Conseil municipal de Candelo a décidé d’allouer une prime de 50.000 L. à l’industriel qui installera, dans la commune, un établissement de préférence pour le travail de la laine et qui s’engagera à donner, dans un temps déterminé, du travail à au moins 300 ouvriers.
- La commune de Domodossola, d’accord avec l’administration de l’ « Opéra Pia Fondation Gal-letti » a délibéré d’ouvrir un concours avec une prime de 30.000 L. dont 15.000 L. à la charge de la commune et 15.900 à la charge de la Fondation Galletti, devant être décernée à la Maison ou Société qui, la première, installera des ateliers industriels capables de donner du travail à au moins 60 ouvriers ou 100 ouvrières. Pour favoriser cette installation, la commune exemptera des contributions locales la Maison ou Société fondatrice, pendant dix ans.
- Le Conseil municipal de Fontanetto d'Agogna a pris la délibération d’exempter de toutes les taxes communales,pendant 25 ans, les industries qui sur-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- giront sur le territoire même de la commune etjqui feront travailler chacune au moins 200 ouvriers.
- Le Conseil communal de Tronzano Vercellese a décidé d’accorder une prime de 30.000 L. à tout particulier ou Société, installant dans les environs et dans le délai de trois ans un établissement industriel capable d’offrir un travail continu à 300 ouvriers. 4
- La commune de Livorno Piemonte a établi, en 1908, une prime de 2.000 L. annuelles, pendant 10 ans, au bénéfice de la Maison ou Société qui, la première, installera une manufacture, en garantissant, après trois ans de fonctionnement, du travail à 250 ouvriers, au minimum.
- Avec le revenu du legs « Patronato Barilati, » tous les cinq ans, une prime est décernée pour l’installation d’ateliers industriels dans la ville tePavie ou aux environs.
- La commune de Port-Maurice, dans le cahier des charges pour l’adjudication de l’octroi, s’est réservée l’exemption de droits pour les matériaux nécessaires à la construction de nouvelles bâtisses où à l’adaptation d’anciennes, devant servir à des établissements industriels où 25 personnes pour le moins seront employées.
- La même exemption sera également accordée à tout établissement semblable, pour l’introduction de matières premières et de celles qui servent pour la fabrication, comme les machines nécessaires tant à la première installation qu’au renouvellement des fabriques, à l’exception, toutefois, des réparations ordinaires.
- La Caisse d’épargne de Rovigo a, déjà depuis quelques années, établi de constituer un fonds de 100.000 L. destiné à l’industriel qui installera un établissement capable d’occuper 200 ouvriers au minimum.
- Le fonds accumulé a déjà dépassé 50.000 L.
- L’Administration communale de Lonigo a institué une prime de 30.000 L. et l’a accordée à la Société « Cotonifici Riuniti Guiseppe e Antonio Crespi » pour l’installation d’une fabrique de coton dans la commune.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer fleurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants. est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses ta Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
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- LH MONITEUR DF LA THINTURE
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- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédée du texte en vigueur de la Convention), pa Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n'est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants juge-ments relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l'embal-lagedela marchandise; formalités de douane,d’octroi et de police; bases pour le calcul desprixde transport; paiement des frais de transport; remboursements ; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors delà livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, "tc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de lo fr. pris à no. bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- NOTRE SERVICE D'ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en vurs.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Paris. — Société en nom collectif Pinaut et Cie, teinturerie à façon, 9, rue du Nil. — Durée 6 ans. — Cap. 5.000 francs.
- Paris. — Société en nom collectif Boidin et Foulon, teinturerie, 20, rue Louis-le-Grand. — Dure 20 ans. — Cap. 160.000 fr.
- AGENDA OPPERMANN
- POUR 1912
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, outre les feuillets de l’agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
- Elégant carnet de poche, titre or sur plat fermoir élastique, poche intérieure.
- Prix : reliure en percaline, 3 fr. ; reliure en cuir, tranches dorées, 5 fr. .
- 35 centimes en plus pour être reçu franco par la poste.
- Envoi franco contre mandat-poste adressé aux bureaux du journal.
- Il n’est pas fait d’expédition contre remboursement.
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- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse ......... 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Acide
- a
- a
- acétique industriel 40 %.... » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique ?2- chimiq. pur ..
- » 20/21 par 15 touries
- nitrique 36' chimiquement pur
- » 40' »
- oxalique .................... phénique cristallisé 35 •.
- » neige.......................
- » liquide 97/98 amkré phosphorique 60-.............
- » 45*...........
- sulfureux par 15 touries. ...
- sulfurique 53*...............
- » 60* environ........
- » 66* » .....
- » 66* chimiq. pur...
- • au soufre........
- tartrique 1er "blanc........
- Les 100 k.
- 53
- 33
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- s
- 50
- Alcali volatil du gaz 22'.... » » 28/29 •
- Alun épuré..........
- » ordinaire.........
- » de chrome..........
- Arseniate de potasse
- Arsenic
- »
- de soude cristallisé poudre................. rouge (voir à Orpin).
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 50
- 50
- 50
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu t>9 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ...... 40 »
- L’hecto » lourde industrielle....... 36 »
- n légère......................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français....... 17 50
- Bi-chromate de potasse ............ 82 50
- » soude................ 70 »
- Bisulfite de chaux 11*................. 8 50
- » potasse......................... . 87 50
- » soude 30'.................. 12 »
- » » 35'................ 13 »
- Borax raffiné en cristaux............. 49 »
- » poudre........................ ... 51 50
- Carbonate de soude cristallisé....... 7 50
- Carbure de calcium (H P.)............. 29 »
- C'a-éine insoluble................... 125 »
- » solubilisée........................ 125 »
- Cérésine blanche................. 180 120 »
- » jaune natur. orange ou rouge 215 »
- Ci.lorate de potasse cristaux........ 107 50
- » poudre.......... 112 50
- Chlorate de soude....................115 »
- Chlorure de baryum cristal isé...... 17 »
- » cal'ium fondu.............. 11 »
- » carbone (Tetra)............ 90 »
- » chaux 105/110-............. 17 »
- » magnésium fondu.......... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20 »
- , » 45' ordinaire........ 1 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k.
- s végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière......... 240 »
- » en poudre...................... 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur,... 200 »
- » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron......... 60 »
- » blanche.................... . 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé................. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”........................... 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine “ Or ”..................... , 3 70
- » ........................... 3 35
- » poudre pour bains.................. 1 25
- Les 100 k
- Glycérine blanche pure 30- . 275 »
- » » industrielle 28-.. 225 »
- » blonde claire extra 28-.. 200 » » » ordin. 28' . 215 »
- » brune ....................... 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode bi-sublimé..................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40-... 43 »
- » de soude 36-. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90-(H. P)................. 100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (II. P.). 21 ..
- » pulvérisée ............ 21
- » en bâtons hexagonaux... 24 »
- » en boules... ... en sacs 23 »
- » sublimée. ... . . en sacs 23 »
- Nitrate de plomb .................... 80 »
- Orpin................................ 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc............ 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert................ 3 »
- » de cobalt noir.............. 12 »
- » » gris................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain..................... 500 »
- » de nickel vert........ .... 4 50
- » » noir................... 5 25
- » d’urane............................ 30 »
- Ozokérite (H. P.).,............ 175à 225 »
- Panama (Quillay) ..... .............. 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (II.P.) 90 » » » 50/52*
- (II.P.) 92
- Permanganate de potasse............. 130
- Polysulfure de potassium.' .......... 52
- Potasse d’Amérique véritable.... 100
- » imitation d’Amérique 66/70. 39
- » » 52/55 33
- » » 45 •... 30
- » caustique 70/75 plaques.... 60
- » perlasse Ire qualité....106
- » » ordinaire 75/80'... 42
- » rose factice 90/92 '... 25
- Prussiate jaune de potasse ......... 120
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40
- » neige » 10
- » raffiné neige (de potasse).. . 55
- » » masse.................. 58
- Sel ammoniac blanc pour piles ... 66 » » gris en pains........... 115
- » d’étain 52 %..................... 290
- » de soude Solvay 90/92............. 13
- » > 65/70......... 22
- » » 75,80.......... 23
- » » 80,85 24
- Silicate de soude neutre 35/37 ....... 8
- » » alcalin 45'.. .. 10
- » de potasse industriel.......... 18 » » pharmaceutique . 20
- Soude caustique 60/62 en cylindres. 29
- » 70/72. ...... 30
- » 60 62 plaquettes. . . 32
- » 70/72.......... ..... 33
- Sucre de lait en poudre............. 150
- Soufre en canons................... 19
- » (fleur)............................ 20
- Sulfate d’alumine épuré.............. 16
- » exempt de fer 19
- Sulfate de magnésie industiiel.. . , 8
- » manganèse sec............... 53
- » n ckel ammoniacal (double). 85
- » » pur (simple)......... 95
- » soude .. 7
- » zinc exempt de fer aiguilles 21
- » » ordinaire 20
- .Sulfure de sodium................. 17
- » potasse ........................... 32
- » carbone (H. P.)................... 60
- Tartrate neutre de potasse ..........280
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, ccnpe d’Espagne, » 2e qualité . . 8 » à
- » 3e bonne .... . -..
- » 3e inférieure. . »
- » Sisal, Yucatap.. 6 50
- » » »
- » » » )) )) » » »
- » »
- » » »
- 50 50 50 50
- » 50
- » »
- 50 25 '.5 25
- » » 50
- » »
- 25 » »
- »
- 9
- 7 50
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- C
- CD
- 50
- 5
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- Brun
- OD
- Antilles
- 50
- 40
- 50
- 115
- 30
- Jaune
- 50
- 25
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- . 215 M
- 3 5 60 75
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- » » »
- 6
- 4
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- 8
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- 5
- O « 10
- 50
- »
- 110
- 20
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- Rouge
- Honduras Tabasco. Haïti Cap. Fort-Liberté. Aquim........ St-Marc...... Gonaïves..... P.-de-Paix ... Miragoane....
- Saint Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe. ....
- Cuba et St-Yago...
- Manzanille........
- Tuspan............
- Vera-Cruz.........
- Tampico...........
- Porto-h lata.....
- Haïti......... . .
- Jamaïque..........
- Batcel et P. Cab ..
- Rio Hacha.........
- Çarth. et Savan . .. Maracaïbo ...... Fustet..... 100 k. Corinto.... Amapala .. .50 kil.
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima........
- Ste-Marthe.
- Brésillet ..
- Sandal. . ..
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- Sapan.......50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco 50 k.
- Cachou
- luisant, en caisse.50
- Cochenille
- cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- On cote :
- »
- Indigos
- Bengale b. viol r. à surf » ord. et b. moy.
- Kurpah .............'•••
- Madras.................
- Guatemala beau à flor ... . ordinaire à bon.
- Rocou
- 1/2 kil
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- 2
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé ..... verts Malte Russie .
- Levant. Espagne
- Albumine d’œufs.............
- Bois de Campêche............
- » réglisseSmyrne sort.
- » » Tortose ... .
- Cachou brun. ..............
- Cannelle Chine............
- » Ceylan....................
- Canefice en sortes......
- » gravelées .. .............
- Cochenilles grises.........
- » ................
- » noires ord...............
- » » extra........
- Coriandre............ ....
- Cumin Malte............ ..
- » Grèce.................
- Curcuma Bengale ...........
- » Madras............
- » Cochin............
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano....... ...
- Fenouil....................
- Fenugrec............. ....
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- Gambier...........
- Gingembre . •. ... Girofles Zanzibar. .
- Tamarin Madras...
- » Pondichéry.
- Gommes :
- Arabiques.................
- Aden courante ............
- » supérieure...........».
- Sénégal bas fleuve........
- » Galam . ............
- Damar, Batavia. . .... ..
- » Singapore ire......
- » » cour.
- Sandaraque lav. supérieure. » quai, bonne cour
- Laque orange fine ...... . » mi-fine................
- Cerise A. C...............
- Graines jaunes Perse......
- » moutarde de Sicile » » Barri . .
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale .
- Java....
- Kurpach.
- Madras. .
- Mannes en larmes .
- Noix
- débris....
- Geracy ...
- muscade n- 1
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph Résine, Amérique brune ..
- » blonde...
- » blanche..
- Bayonne brune.............
- » blonde.. . .
- » blanche...
- Rocou
- Safran
- Pér ................
- Valence en feuille.
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules...........
- Salsepareille couronne.
- x Tampico..
- Sel ammoniaque gris . n blanc
- Styrax 1:qaid
- 5
- 15
- 25 M
- 70
- 125 260
- 35
- 50
- 2
- 3 2
- 3
- 45 100
- 65
- 50
- 45
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 160 130
- 115 120
- 70 125 165
- 32
- 100
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160
- 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- 8
- 5
- 4
- 40
- 28
- 29
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- 95
- 55
- 45
- 225
- 440
- 120
- 145
- 115
- 150
- 26
- 25
- 25
- 25
- 50
- 50
- PRODUITS CHIMIQUES,
- On cote les 100
- Acide muriatique nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés .. .
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés.........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux ..............
- Id. en poudre................. .
- Sel de soude, SO/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible........ .......
- Sel de soude, 70/75, marchés...... » 30/35, disponible . . . .
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ... ..
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac......
- Lessive caustique 33 degrés........
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude...... » logé.. .........................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des S .lins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 1’00 k.
- Nitrate
- souda de soude .
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.. marchés.................
- Id disponible..................-,
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.......................
- Entrepôt. ........................
- Sulfate de fer 95 2,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse......... Suif, de carbone.................. Sulfate d’ammoniaque 20' d’azote anglais...........................
- Id. français.................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 50
- 56
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- to to
- CO CO
- 38
- 12
- 5
- 8
- 10
- 22 180 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 36
- 36
- 32
- 32
- 50
- 50
- 56
- 50
- 25
- 50
- 25
- 25
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- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphcrique assimilable', fr
- SAVONS
- Cuits (unicolores)
- 6.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur . ........ augmenté ....
- extra résineux ... . pur à l’huile d’olive., extra résineux...... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien
- Brun extra pur........
- » augmenté............
- Rosé..........
- Noir..........
- Blanc ou suif..
- 62 5b
- 56
- 80
- 55
- 56
- 56
- 57
- 53
- 56
- 52
- 54
- 46
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » -,.......... 48 49 » talqué Ire qualité...................... 46 » » » 2e » ..... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon......... 55 56
- » » Nantais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits......................... 24 35
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé. .............. 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- Résineux. .... 34 36
- Vert exportation.................... 32 36
- Brun............................ 36 40
- Noir........................... 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra..................... 41 42
- Qualités ordinaires.. .............. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou qua iMarseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
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- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet............. 28 » 28 25
- Campêche oupe d’Espagne. • 28 » 28 25
- » Tabasco......... 18 » 19 »
- » Haïti........... 10 » 14 »
- » Martinique,Guade
- loupe ........... 8 » 850
- Lima...................... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré.... 8 » 12 »
- » Madras fin.................. 5 » 8 »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 55e Année. — N° 23.
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- 5 Décembre 1911.
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- -E tnt/ MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- FRANCE : Un an. . . . o . , , 15 fr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau dw journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- La lutte économique au Maroc. — Notre service de contentieux. — La teinture des cheveux de poupée. — Le développement des procédés modernes de blanchiment en boyaux des pièces de coton (suite). — Expédition à prix réduits par la poste. Les lois ouvrières (suite et fin). —• Les transports Notre service d’assurances. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières.— Revue du marché. — Biblio-graphie.— Annonces.
- La Lutte économique au Maroc
- Le Maroc peut être considéré comme pacifié ; sous peu il sera doté d’un régime politique stable. Il pourra se développer rapidement. Son marché sera accessible à tous, dans des conditions d’égalité absolue prévues par le récent accord franco-allemand.
- Toutes les nations rivaliseront pour conquérir ce débouché nouveau. La France paraît la mienx placée pour y opérer : proximité géographique, contact direct avec l’Algérie, voies des communications les plus courtes et les plus faciles, influence politique prépondérante, occupation effective, —
- tout cela concourt à nous assurer, si nous nous en donnons la peine, la primauté commerciale et industrielle.
- Nos principaux concurrents, pour lesquels, du reste, il y aura place aussi, seront l’Angleterre et l’Allemagne.
- Or, en matière d’exportation, l’Allemagne agit avec une méthode incomparable et des procédés pratiques qui peuvent servir de modèle à tous. La facilité avec laquelle l’industrie et le commerce allemands ont pu s’assurer nombre de débouchés européens et exotiques tient en effet surtout à ses procédés ingénieux et pratiques, que nos consuls ne cessent point d’ailleurs de signaler dans leurs rapports : envoi sur place de représentants et d’agents, facilités decrédit, abondance de la publicité, distribution de catalogues clairs et complets, stricte connaissance des usages locaux, ainsi que des goûts ou des exigences de la clientèle, tarifs avantageux et surtout préparation technique du personnel.
- Eh bien ! ce que l’Allemagne fait partout et va faire demain au Maroc, ne pourrions-nous donc point le réaliser, nous aussi ? Si nous ne tentons rien de notre côté, serons-nous fondés à nous plaindre de leur succès ?
- Or, pour étudier et bien connaître ces procédés, cette méthode de nos concurrents allemands, voici précisément un intéressant volume, dont la publi-
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- ce en al.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- cation est singulièrement opportune et qu’il nous faut signaler avec insistance.
- C’eSt un livre fortement documenté, sérieux, et essentiellement pratique. Il a pour titre En Allemagne^ étude industrielle, économique et sociale ; et pour auteur M. Auguste Besse, administrateur de la Société d’Enseignement professionnel du Rhône, et membre du conseil supérieur du Travail (i).
- Cette étude a pour base initiale les voyages collectifs effectués au delà du Rhin, en 1907, 1908 et 1910, par l’Union fraternelle des Employés de commerce et d’industrie de Lyon. La seconde édition, qui vient de paraître, a été revue et corrigée avec la Collaboration de M. A. Angenost, profes-seur à l’Ecole supérieure de Grenoble.
- Les observations et constatations de cette enquête ont donc été faites sur place et avec compétence dans une pensée essentiellement pratique. Tous les commerçants et industriels français ont intérêt à les lire, surtout ceux qui tenteront de profiter du nouveau débouché marocain.
- D’après M. Besse, dont je ne puis malheureusement qu’analyser sommairement la substantielle étude, les progrès industriels et commerciaux de l'Allemagne viennent, en grande partie, du développement souple et progressif de l’enseignement technique à tous les degrés, — et du souci constant de plaire à la clientèle.
- L’Allemand, dont l’essor économique est de date récente, n’est pas comme le Français figé dans la routine et confiant sur le passé. Il va de l’avant, après s’être bien préparé, et il suit avec patience, sans se lasser, la méthode claire qu’on lui a enseignée. Aussi, il atteint vite le but qu’il poursuit.
- Il est organisé pour la production industrielle, our le commerce intérieur et pour l’exportation. Et tous ceux qu’il y emploie (ouvriers, employés, voyageurs, représentants, etc.), ont été formés, adaptés à la fonction, qui leur est dévolue, par un enseignement technique et pratique.
- (1) En Allemagne, par M. Auguste Besse, 1 vol. in-8. de 500 pages, avec 55 gravures et graphiques ; prix : 5 fr.. chez Reffay et Comte, éditours, 18, place Bellecour, Lyon;
- Le commerçant et l’industriel allemands font tout pour plaire à la clientèle, grande ou petite. Et cette préoccupation incessante, jointe à la souplesse, à l’esprit laborieux et à la ténacité, explique qu’ils arrivent si aisément à supplanter leurs concurrents, soit sur les marchés étrangers, soit chez eux-mêmes (ce qui nous arrive, par exemple, pour l’industrie des colorants, d’origine française, et qui a fini par passer presque exclusivement entre les mains allemandes).
- En outre, les producteurs d’au-delà du Rhin savent s’entendre, joindre leurs efforts; ils s’unissent dans l’intérêt qui leur est commun; — au contraire, les producteurs français, qui sont divisés, se jalousent et sont préoccupés trop souvent de se concurrencer entre eux.
- L’industriel allemand a pour premier, soin de s'outiller d'après les données les plus modernes, les plus neuves, et de renouveler son matériel souvent, pour profiter des moindres perfectionnements. Chez nous, l’industriel utilise aussi longtemps que possible son outillage, le laisse vieillir et se démoder et ne le renouvelle qu’après amortissement total. Il se tient peu ou point au courant, raille volontiers les perfectionnements, se méfie des innovations.
- Le producteur allemand a largement recours à la publicité ; il sait la faire et il se dit que là comme ailleurs, il faut semer pour récolter.
- Le Français, lui, conteste ou nie carrément l’influence féconde de la publicité ; s’il en fait, c’est à son corps défendant ; et ainsi il laisse ignorer son existence et celle de ses produits ; il ne les fait pas connaître, il ne les met pas en valeur et ne les offre pas à qui peut-être les désire et les recherche. Il ne se documente pas comme l’Allemand ; il néglige la lecture des ouvrages techniques et des journaux professionnels ; il rit des rapports consulaires, cependant si pleins d’indications précises, sûres et utilisables ; il ne lit pas et ne se renseigne pas. Il se montre rebelle à toute nouveauté, à toute tentative l’obligeant à une dépense. Il vit replié sur lui-même, confiné dans sa routine, — attendant le client, au
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- LE MONITEUR
- lieu de l’aller chercher. Bien entendu, il y a d’heureuses exceptions.
- Enfin, comme je le notais plus haut, l’Allemand a le sentiment de cette nécessité de la lutte industrielle moderne qu’il faut se plier au goût des clients. Et pour le satisfaire, il ne recule devant aucun des sacrifices nécessaires, y déployant une ingéniosité admirable. M. Besse en cite des exemples curieux et vraiment suggestifs. Ainsi, en visitant une usine de Francfort, il a constaté que les « colorants sont expédiés dans des boîtes de formes et de couleurs différentes, selon les pays auxquels ils sont destinés. Ceux destinés aux nègres sont envoyés dans des boîtes de couleurs voyantes ; pour d’autres, la boîte aura la forme d’un objet gracieux ; pour certains pays, on veillera à ce que le papier d’emballage ne soit pas de couleur qui déplaise, etc. » De même, lorsqu’un fabricant d’engrais pour la culture reçoit une commande, il réclame d’abord au client l’analyse de son terrain, ou si celui-ci ne l’a pas, un échantillon qui est aussitôt analysé, de telle sorte que l’engrais soit bien approprié et fasse son effet à coup sûr. De même encore pour les constructeurs mécaniciens : lorsqu’ils vendent une machine, ils ne confient qu’à leurs propres ouvriers le soin de la placer et de la faire fonctionner. Ainsi du reste. L’Allemand a la préoccupation de bien servir sa clientèle, de mériter sa confiance, il ne craint ni de se déplacer, ni de dépenser.
- Tel est, très résumé, l’enseignement du livre de M. Besse.
- Que ceux dont c’est la tâche et qui demain vont entreprendre la lutte industrielle et commerciale, dans le débouché nouveau du Maroc, le méditent et en profitent.
- Et pour cela, qu’ils lisent l’ouvrage dont je n’ai pu ici que donner un bref aperçu. Les 5 francs qu’ils y consacreront ne seront pas de l’argent perdu.
- Le lecteur ne m’en voudra pas, je l’espère, de lui faire entendre ici, avec franchise, ces vérités peut-être un peu dures.
- Puissent-elles seulement l’amener à de salutaires
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- meeesesrsomssesm = ---------------- arvomaaa. wo — li m» - rfu?»» . 1 u JJ.', • réflexions et à d’utiles décisions dans le sens que j’indique, à l’heure où s’ouvre pour notre commerce et nos industries le vaste et riche débouché marocain !
- Léon Sentupéry.
- NOTRE SERVICE DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal} à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études juridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux, Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de détendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LA TEINTURE DES CHEVEUX DE POUPÉE
- A la veille de Noël, le sujet devient d’actualité. En quoi consistent les boucles, brunes, blondes ou châtaines, qui encadrent les figures mutines des poupées ? Comment arrive-t-on à leur donner cette nuance exacte qui fait les ressembler à s’y méprendre à des cheveux humains ?
- La réponse est assez facile à donner sur le premier point. Les cheveux de poupée ne sont autre chose que des poils de chèvre d’Angora, connus dans l’industrie textile sous le nom de mohair. Sous le rapport de l’éclat et de la structure, ils se rapprochent sensiblement des cheveux humains, mais on les mélange souvent à de la laine lorsqu’il s’agit de produire des qualités inférieures.
- Dans ce cas, la laine doit être dure et brillante et ne présenter aucune différence de nuance avec le mohair. Des essais de teinture simultanée donnèrent un résultat peu satisfaisant, en ce sens que l’affinité de la laine est plus grande que celle du mohair.
- La première condition à laquelle une teinture de cheveux doit suffire, c’est de ne pas déteindre, ni à la lumière, ni à l’eau. Les couleurs mordantes,plus que toutes les autres, remplissent cette condition de la façon la plus parfaite. Elles ont cependant l’inconvénient de réaliser une nuance trop mate dans la teinture du blond clair. Les couleurs les plus nettes sont obtenues par l’emploi du procédé autochrome ou de l’alun mordant. A cet effet, on laisse tremper 100 k. de traits de mohair pendant toute la durée d’une nuit dans une cuve remplie d’eau tiède. Avant de dévider les bobines, il est bon de se rendre compte si elles ont été parfaitement pénétrées par l’humidité. Pour le dévidage, on se sert communément d’un dévidoir à la main de forme courante et l’on prolonge l’opération jusqu’à 2 ou 3 kg. On peut alors procéder à la teinture proprement dite.
- Pour l’obtention d’un blond de poupée clair, on prend to gr. de jaune mordant G et 20 gr. d'ali-garine orange W, avec addition de 1 kg de méta-chrome mordant et 50 gr. d’ammoniaque oxalaté. La température de début est de 60° C. On pousse
- lentement à l’ébullition et on laisse bouillir pendant 1 heure et demie. Si l’on juge nécessaire d’ajouter un produit entrant dans la compositiôn, on laisse refroidir un peu pour continuer l’opération pendant 3/4 d’heure, la température étant maintenue à l’ébullition. La teinture faite à l’alun mordant est d’une nuance plus claire, mais elle a l’inconvénient de provoquer une décomposition des fibres et d’en atténuer l’éclat. Le blond foncé et le châtain sont obtenus par l’emploi du métachrome brun, le jaune mordant et l’alizarine orange.
- Le poids du métachrome mordant doit être au moins identique à celui de la matière colorante et l’ébullition étendue à 2 ou 3 heures.
- (Traduit spécialement de Zeitschrift fur die Gesamte Texti [industrie, par le Moniteur de la Teinture.)
- LE DÉVELOPPEMENT DES PROCÉDÉS MODERNES DE BLANCHIMENT EN BOYAUX DES PIÈCES DE COTON 0)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Des bains composés de chlorure de soude électrolytique, en raison de l’absence d’alcali libre, blanchissent plus vite que ceux que l’on obtient par une dissolution de chlorure de chaux ou par la réaction des cristaux de soude sur le chlorure de chaux, car moins le chlorure de soude contient d’alcali, plus il agit énergiquement ; toutefois, des concentrations trop grandes entraînent la formation d’oxycellulose. Si l’on chauffe les dissolutions d’hypochlorites à l’aide d’un tuyau de vapeur, il se produit un dégagement d’oxygène, du chlorate et du chlorite et, par conséquent, une perte d’énergie dans le blanchiment.
- La décomposition a lieu surtout aux places en contact avec le tuyau de vapeur. Par un chauffage indirect approprié, on obtient un bain de chlorage très actif par lequel, dans des appareils bien construits, on peut chlorer en boyaux à la continue ; mais pour produire un chlorage bien égal, il est nécessaire d’agiter le bain, car sa concentration
- (1) Extraits d’une conférence faite au Congrès de Turin, parM. Freiberger Fœrberzeitung, de Lehne, 15 avril 1911.
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- joue un rôle au’ point de vue de la quantité de chlore qui agit sur les marchandises dans un temps donné et l’agitation du bain a pour but de régulariser cette condition.
- La crainte qu’inspire le chlorage rapide et l'an-cienné méthode de chlorer à froid et longtemps marchent de pair avec l’acidage froid dont nous avons parlé.
- Aujourd’hui déjà, dans les blanchiments de canettes, on travaille avec des solutions de chloré chaudes. De même, un blanchiment moderne ne doit donner après le flambage qu’un seul acidage à la continue, suivi d’un lavage avant et un seul après le traitement à la chaudière. Tandis qu'aupa-ravant il fallait de 5 à 8 jours pour blanchir, on donne un blanchiment complet et sans défaut en 15 heures.
- Certains articles spéciaux très légers, ainsi que des articles fantaisie appartiennent au blanchiment au large, et il faut compter, dans ce cas, sur une plus grande dépense de drogues, de main-d’œuvre et de frais généraux, pour une plus faible production.
- De QUELQUES MOYENS DE JUGER DE LA. QUALITÉ de la marchandise blanchie. — Tout en poursuivant des travaux dans le domaine du blanchiment, on a perfectionné en même temps les méthodes de vérification de la marchandise blanchie. Les recherches chimiques de plus en plus précises que l’on a faites récemment sur la cellulose et ses dérivés, aussi bien que l’application de la déchi-reuse comme moyen mécanique d’appréciation et enfin les essais pratiques permettent de porter un jugement sur le blanchiment. Nous examinerons surtout les procédés pratiques.
- Comme nous l’avons dit, il faut considérer surtout le but que l’on se propose d’atteindre par le blanchiment. Il s’ensuit qu’un blanchiment donné pour la teinture en bleu ou pour grattage subséquent doit être examiné au point de vue des applications en question; dans ces deux cas, le degré du dégommage destiné à enlever le parement et les corps gras, de même que la perte de poids, jouent un grand rôle dans le résultat final. (A suivre.)
- L'HYDROSULFITE DE SOUDE-FORMALDÉHYDE et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte par MM. Lucien Baumann et Georges Thesmar (1) (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- a) Enlevages sur colorants détruits par réduction
- Cette catégorie comprend la plupart des colorants azoïques, tant ceux qui sont formés sur le tissu même que ceux qui teignent directement la fibre végétale ou animale.
- Le rouge par a-nitr aniline occupe parmi ces colorants une place prépondérante.
- L’article enlevage blanc sur rouge a pris un nouvel essor depuis l’apparition de l’hydrosulfite-for-maldéhyde qui permet de réaliser une exécution parfaite de ce genre. Tant au point de vue de la pureté du blanc que de la vivacité du fond, le procédé est de beaucoup supérieur aux anciens procédés de réserve.
- Pour l’exécution d’enlevages multicolores à l’aide de colorants basiques, la difficulté principale consistait à préparer des couleurs contenant en dissolution le colorant basique et le tannin sans le con. cours d’un acide.
- Deux procédés principaux ont été indiqués pour arriver à ce but. Le premier, qui émane de la Société Emile Zundel, à Moscou (2), est basé sur l’addition de phénol, le second, proposé par M. P. Jeanmaire (3), remplace le phénol par l’aniline et l’alcool. Les deux méthodes donnent de bons résultats et fournissent des couleurs très stables. Notre expérience nous a amenés à préférer l’emploi du procédé au phénol; car l’aniline ternit parfois les tons des enluminages, probablement à la suite d’une oxydation partielle au moment du passage en bichromate.
- Depuis quelque temps, on remplace beaucoup dans ces enluminages les colorants basiques par
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- (2) Société Emile Zundel et ses collaborateurs, MM. L. Baumann et J. Frossard, pli cacheté du 29 septembre 1993. Bull. de la Soc. indust. de Mulhouse. 1905. p. 111.
- (3) P. Jeanmaire, pli cacheté du 13 avril 1904. Bull, do la Soc. ind. de Mulhouse, 1905, p. 121.
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- des colorants soufrés dont la concentration, la pureté et la solubilité permettent aujourd’hui l’emploi. Ils ont l’avantage d’une plus grande solidité.
- Grâce à ces procédés, les articles enlevage multicolores sur rouge para ont repris une nouvelle importance. Dans plusieurs usines de Russie, cette fabrication a remplacé le genre alizarine rongé à la cuve décolorante. De même, le bel article indigo sur rouge alizarine de Schlieper et Baum a été partiellement supplanté par un genre bleu sur rouge obtenu par enlevage sur rouge para.
- Une autre application de ces rongeants que nous avons indiquée (i) consiste dans leur emploi pour le genre frôlé, c’est-à-dire pour l’obtention d’effets changeants sur des tissus à surface lainée, Grâce à leur solidité, les enlevages aux colorants soufrés se prêtent tout particulièrement à cet article qui comprend, comme fond, non seulement le rouge para, mais toutes les teintures azoïques se laissant ronger dans les mêmes conditions.
- Le grenat ^naphtylamine est, parmi les azoïques courants, celui qui a opposé le plus de résistance à l’enlevage par l'hydrosulfite-formaldéhyde. Il est à peine attaqué par le rongeant blanc ordinaire.
- Après de longues recherches sur cette importante question, nous avons constaté le fait curieux que, pour se réduire, le grenat d'anaphtylamine exige la présence de certaines substances catalytiques dont l’efficacité ne s’explique que par un simple effet de contact,
- (A suivre.)
- EXPÉDITION A PRIX RÉDUITS PAR LA POSTE
- Le sous-secrétaire d’Etat des Postes et des Télégraphes,
- Vu l’article 10 de la loi du 25 juin 1856, qui donne au ministre le pouvoir d’autoriser l’inscription, sur certaines classes d’imprimés, de mots ou de chiffres écrits à la main, autres que la date et la signature ;
- (1) Luc Baumann et G. Thesmar, pli cacheté du 15 janvier 1907, Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1907, p. 476. }
- Vu l’article 24 de l’arrêté ministériel du 25 novembre 1893, ainsi conçu :
- « Il est interdit d’expédier à taxe réduite ?
- « 1° Des factures, bordereaux ou avis d’expédition, relevés de compte ou de facture, rédigés en forme personnelle ou contenant un texte de lettre ou une formule de salutation ;
- « 2° Des lettres de commande ou notes de commission,
- « Et, en général, tous objets quelconques ayant par eux-mêmes le caractère d’une correspondance ou pouvant en tenir lieu, ainsi que ceux portant des mentions ayant ce même caractère et autres que celles autorisées » ;
- Vu l’article 2 du décret du 11 juillet 1911, conférant au sous-secrétaire d’Etat le pouvoir de prendre et de signer tous arrêtés, instructions, circulaires et autres décisions nécessaires pour assurer l’exécution des dispositions législatives où réglementaires concernant le service des Postes, des Télégraphes et des Téléphones,
- Arrête :
- Art. Ier. — Le texte de l’article 24 de l’arrêté ministériel du 25 novembre 1893 est remplacé par le suivant :
- « Il est interdit d’expédier à taxe réduite :
- « 1° Des factures, bordereaux ou avis d’expédition, relevés de compte ou de facture, établis en forme de lettre ou contenant une formule de salutation ;
- « 2° Des lettres de commande ou notes de commission ;
- « Et, en général, tous objets quelconques ayant par eux-mêmes le caractère d’une correspondance ou pouvant en tenir lieu, ainsi que ceux portant des mentions ayant ce même caractère et autres- que celles autorisées. »
- Art. 2. — Le présent arrêté sera déposé au bureau du cabinet des Postes et des Télégraphes pour être notifié à qui de droit.
- Paris, le 7 novembre 1911.
- CH. CHAUMET.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LES LOIS OUVRIÈRES
- Deuxième décret portant règlement d’administration publique pour l’exécution de la loi du 5 avril 1910, sur les retraites ouvrières et paysannes.
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.) CHAPITRE III
- Mandataire collectir
- Art. 194. — Lorsque, par application de l’article 33, paragraphe 4, de la loi du 5 avril 1910, plusieurs intéressés veulent constituer un mandataire unique pour les représenter en justice, ils adressent, à cet effet, au juge de paix du canton dans lequel est situé le siège d'administration de la Caisse, une requête signée de chacun d’eux, indiquant la nature et les circonstances du différend, ainsi que les noms, prénoms et adresses de tous les signataires.
- Dans les dix jours de la réception de la requête et si cette requête ne porte point désignation unanime d’un mandataire, le juge de paix demande au préfet d’inviter les requérants à lui faire parvenir leurs mandats individuels et de les aviser de la date à laquelle sera effectué le dépouillement de ces mandats. Le préfet porte immédiatement, par lettre, cette invitation à la connaissance de chacun des signataires de la requête.
- Chaque requérant adresse au juge de paix, pour la date fixée et sous pli fermé, un mandat rempli et signé par lui ; ce mandat est établi sur papier libre et conforme au modèle arrêté par Je ministre du Travail.
- Le juge de paix fait procéder au dépouillement et à l’émargement des mandats en audience publique et proclame mandataire collectif pour ester en justice la personne désignée par la majorité absolue des mandants. Il lui délivre une expédition du procès-verbal des opérations, qui lui tient lieu de mandat collectif.
- Art. 195. — Le mandataire collectif ne peut être choisi que parmi les personnes de l’un ou l’autre sexe, de nationalité française; il doit être majeur, jouir de ses droits civils et n’avoir subi aucune des condamnations auxquelles est attachée la privation des droits politiques.
- TITRE XIII
- Recours en matière d’inscription sur les listes d’assurés ou en matière d’élections.
- Art. 196. — Les réclamations prévues aux articles 7 et 10 du présent décret, au sujet de l’inscription surles listes d’assurés, sont portées devant le juge de paix du canton par simple déclaration au greffe de la justice de paix de la résidence de l’intéressé. Cette déclaration se fait sans frais ; il en est donné récépissé.
- Le juge de paix statue dans les dix jours, sans frais ni forme de procédure, sur simple avertisse
- ment donné par ses soins au préfet et à l'intéressé, cinq jours au moins à"l‘avance. La sentence n’est pas susceptible d’opposition.
- Elle est transmise le jour même au préfet et au maire de la commune de l’intéressé. Le maire en fait notification à celui-ci dans les vingt-quatre heures de la réception.
- Art. 197. — Dans les cinq jours de la notification, l’intéressé peut interjeter appel de la décision du juge de paix devant le tribunal civil. Dans les cinq jours de la réception de la sentence, le préfet a le même droit. L’appel est formé par simple déclaration au greffe de la justice de paix.
- Les pièces et, le cas échéant, les mémoires fournis par les parties sont transmis sans délai et sans frais par le greffier de la justice de paix au greffier du tribunal civil. Le préfet et l’intéressé sont avertis cinq jours au moins à l’avance, par les soins du procureur de la République, de la date à laquelle l’affaire sera appelée.
- Le tribunal statue sans opposition dans les quinze jours de la réception des pièces. L’appel est instruit et jugé sommairement et sans frais ni forme de procédure. Le ministère d’un avoué n’est pas obligatoire. L’intéressé peut se faire représenter par un mandataire porteur d’un pouvoir sur papier libre.
- Dans les vingt-quatre heures, le greffier du tribunal notifie la décision au préfet et au maire. Le maire en fait notification à l’intéressé dans les vingt-quatre heures de la réception.
- Art. 198. — La décision du tribunal peut être déférée à la Cour de Cassation dans les dix jours de la notification. Le pourvoi est formé par simple déclaration au greffe du tribunal civil.
- Les pièces et, le cas échéant, les mémoires fournis par le préfet ou par l’intéressé sont transmis sans trais par le greffier du tribunal au greffier de la Cour de Cassation.
- Le pourvoi est porté directement devant la Chambre civile qui statue dans le mois suivant la réception des pièces, sans frais ni consignation d’amende. Le ministère d’un avocat à la Cour de Cassation n’est pas obligatoire.
- Art. 199. — Les réclamations relatives à l’inscription sur les listes électorales adressées en vue de l’élection au Comité de direction des Caisses départementales ou régionales d’assurance (titre IV du présent décret, chapitre II), ou en vue des votes à émettre pour les mesures relatives aux Caisses de retraite ou de prévoyance organisées antérieurement à la loi du 5 avril 1910 (titre XII), sont présentées et jugées dans les formes prévues aux articles 196, 197 et 198 ci-dessus.
- Aucune réclamation n’est recevable après l'expi-ration du délai de quinzaine qui suit la publication de la liste. Uebot A . nd c .... ... z ... cl
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Le juge de paix compétent est celui du canton où la Caisse a son siège.
- Le directeur de la Caisse départementale ou régionale ou le président du Conseil d’administration de la Caisse de retraites ou de prévoyance reçoit les notifications et peut former les recours en appel et en cassation dans les conditions et délais prévus pour le préfet par les articles 196, 197 et 198.
- Art. 200.—Les réclamations contre les élections des membres du Comité de direction d’une Caisse départementale ou régionale ou des délégués des ouvriers et employés à la Commission arbitrale instituée en vertu de l’article 32 de la ’oi du 5 avril 1910 sont présentées et jugées dans les mêmes formes.
- Aucune réclamation n’est recevable après l’expiration du délai de quinzaine qui suit la proclamation du résultat de l’élection.
- Le juge de paix compétent est celui du canton où la Caisse a son siège.
- La personne dont l’élection est contestée reçoit les notifications et peut formuler les recours en appel ou en cassation dans les conditions et délais prévus aux articles 196, 197 et 198.
- Art. 201. — Le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale et le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal Officiel de la République française et inséré au Bulletin des Lois.
- Fait à Paris, le 25 mars 1911.
- A. Fallières.
- Par le Président de la République :
- Le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale,
- J. Paul-Boncour.
- Le ministre des Finances,
- J. Caillaux.
- est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations coœ merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses ta Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou anront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise,
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédât du texte en vigueur de la Convention), pa Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n?est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants juge-ments relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l'embal-lagedela marchandise;formalités de douane,d’octroi et de police; bases pour le calcul desprixde transport; paiement des frais de transport; remboursements ; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en ças d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, 4c., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de lo fr. pris à no. bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- NOTRE SERVICE J ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en ours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1 rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- JURISPRUDENCE
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE SAINT-ETIENNE
- 24 mai 1910,
- Faillite.— Femme mariée.— Commerce exercé dans le domicile commun aux deux époux. — Commerce présumé exercé par le mari. — Demande en déclaration. — Rejet.
- Lorsqu’un commerce est exercé par deux époux dans leur domicile commun, il y a présomption que ce commerce appartient au mari, s’il n’est pas justifié par une autorisation maritale que la propriété exclusive en a été abandonnée a la femme. Celle-ci, si elle participe à l’exploitation dudit commerce, ne peut être considérée que comme la collaboratrice de son mari, et cette collaboration, étant donné les termes des articles 220 C. C. et 5 G. com , est insuffisante pour lui attribuer la qualité de marchande publique et de commerçante, alors même qu'il serait démontré que c’est elle qui, dans l’exercice dudit commerce, donne les commissions, perçoit les recettes et paie les factures Cette qualité de marchande publique ne saurait lui appartenir que si elle exerce un commerce distinct et séparé de celui dn mari. En dehors de ce cas, la femme ne pouvant être réputée ni marchande publique, ni commerçante et n’étant pas directement tenue des dettes de commerce de son mari ne peut, a raison de ces dettes, être déclarée en faillite.
- A... et C... c/ Dame M...
- Faits. — M. et Mme M... exerçaient ensemble le commerce, dans le domicile commun, à Saint-Etienne. M. Jules A... et M. C..., qui avaient fait des fournitures pour les besoins du commerce ainsi exploité, ont assigné en paiement le mari et la femme et demandé au Tribunal de prononcer la faillite de Mme M.... Bien que cette dernière fut défaillante, le Tribunal a examiné la demande dirigée contre elle et l'a rejetée dans les termes que voici :
- Le Tribunal,
- Attendu que les sieurs J... A... et C..., se disant créanciers, le premier d’une somme de 421 fr. 20 et le second de 882 fr. 60, pour fourniture de marchandises qu’ils soutiennent avoir faites à la dame M... pour les besoins du commerce exercé par elle, suivant leur dire, dans le domicile, rue Valbenoîte, 43, à Saint-Etienne, qu’elle occupe en commun avec son mari, après avoir assigné, soit le mari,soit la femme, devant le Tribunal de commerce de céans, en paiement, avec intérêts de droit et dépens, des sommes ci-dessus énoncées, montant de leurs créances respectives et, après avoir, dans la même assignation, requis contre la dame M... seule la déclaration de faillite de celle-ci, ne maintiennent plus aujourd’hui à l’audience que leurs conclusions relatives à cette mise en faillite de la susdite dame M... ;
- Attendu que les époux M..., quoique régulièrement assignés, ne paraissent pas, ni personne pour eux; qu’il y a donc lieu de statuer à leur égard en faisant à la cause application de l’article 434 C. Pr. ;
- Attendu que, malgré le défaut de présentation des
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- époux M le Tribunal n’en a pas moins le devoir de vérifier le plus ou moins de fondement qui s’attache aux conclusions prises à la barre.
- Vu, pour la solu'ion de la question que présente le débat, les articles 220 C. C. et 5 C. com. ;
- Attendu que le commerce auquel les demandeurs ont fait crédit était exercé dans l’unique domicile occupé en commun par les époux M... au moment auquel se reportent les fournitures qui font l’objet du procès; que, sauf preuve contraire qui n’est pas rapportée dans l’espèce,le commerce, qui était exploité à ladite époque au domicile des époux, doit être réputé comme exploité pour le compte du mari, alors même qu’il serait dé-montré,démonstration qui, d’ailleurs, n'existe pas dans la cause, que, pour l’exploitation dudit commerce, c’était la femme qui, seule, donnait les commandes, percevait les recettes, payait les factures et que, dès lors, les tiers avaient pu la considérer comme faisant le commerce pour son compte exclusif; que ce principe est consacré, avec toute l’autorité qui s’attache aux arrêts de la Cour suprême, par un arrêt de la Cour de Cassation du 10 mai 1882 (D., 83, I, 112), cassant un arrêt de la Cour de Montpellier du 3 juillet 1880, qui avait jugé le contraire ; qu’il résulte, tant de cet arrêt que des dispositions des articles 220 C.C et 5 C. com., que, dans de pareilles conditions, la femme mariée doit être présumée n’apporter que le fruit de sa collaboration au commerce réputé exercé par son mari dans le domicile commun des époux, alors qu’il n’est fourni aucune preuve d’une autorisation quelconque donnée par le mari à la femme pour exercer ledit commerce en son nom personnel et exclusif; qu’il résulte des articles susvisés que, dans la cause, la dame M... ne devant être à défaut de justification contraire, considérée que comme ayant simplement collaboré au com-merce appartenant exclusivement, a son mari, ne saurait, en cet état de faits, être réputée marchande publique, qualité qui ne pourrait lui appartenir qu’autant qu’il serait démontré contre elle qu’elle exerçait un commerce distinct et séparé de celui de son mari ; que cette règle, qui touche aux droits respectifs des époux, ne peut recevoir aucune extension et que, dans cet ordre d’idées, il a même été décidé, par arrêt de la Cour de Cassation du 27 janvier 1875 (D., 75, 1, 277), cassant un arrêt de la Cour de Besançon qui avait jugé le contraire, qu’il importerait peu que la femme fût séparée de biens et que la patente fût en son nom, dès lors qu’il serait reconnu qu’elle exploitait conjointement avec son mari le même fonds de commerce ;
- Attendu qu’étant constaté, dans la cause qu’il n’existait, au domicile des époux, à l’époque où se reportent les fournitures faites par les demandeurs, qu’un seul fonds de commerce auquel ceux-ci ont adressé les-dites fournitures, ces fournitures n’ont pu être faites que pour le compte du mari, à qui le fond, dont s’agit est présumé appartenir, ainsi qu’il est dit plus haut; que, dès lors, les demandeurs n’ont pas eu la dame M... comme débitrice, parce que celle ci n’ayant fait qu’exploiter conjointement avec son mari le fonds de commerce, propriété de ce dernier, n’a jamais pu, par le fait de cette exploitation commune, être considérée comme commerçante et susceptible, en cette qualité, d’être déclarée en faillite, au même titre que si elle
- avait exercé un commerce distinct de celui de son mari pour son compte personnel ;
- Attendu que, de ce qui précède, il résulte que la de-mande en déclaration de faillite poursuivie dans la présente instance contre la dame M... n'est pas fondée et qu’elle doit, dès lors, être rejetée.
- Par ces motifs,
- Donne défaut, faute de paraître, contre les époux M... ;
- Autorise la dame M... à rester en justice, à défaut par son mari de l’avoir fait.
- Et, statuant, au fond sur les conclusions dont il est saisi, déclare les sieurs A... etC... irrecevables et mal fondés dans leur demande en déclaration de faillite, en tant que dirigée contre la dame M... ;
- Les en déboute purement et simplement et les con-damne aux dépens.
- (M. Gillier, avoué pour MM. A... et C....)
- Observations. — Jurisprudence constante. Jugé, notamment que la femme ne saurait être qualifiée de commerçants ni, dès lors, déclarée justiciable des Tribunaux de commerce sous le prétexte que c’est elle seule qui donnait les commissions, percevait les recettes, payaitles factures, que, dès lors, les tiers étaient autorisés à la considérer comme faisant le commerce, soit pour son compte exclusif, soit en qualité d’associée du mari. Voir Cass civ., 10 mai 1882 (D., 83, I, 112). Il et serait ainsi, alors même que la femme sera séparée de biens et patentée en son nom personnel. Voir: Cass.civ., 11 août 1884 (D.,85, 1, 296); Lyon, 5 février 1881 (D., 81, 11, 192).
- CORRESPONDANCE
- M. F. B. (Corrèze). — L’institution des gardes-champêtres est facultative pour les communes. Dès lors, si le conseil municipal en supprimant l’emploi, a refusé de voter le crédit nécessaire au traitement, le préfet ne peut en ordonner l’inscription d’office.
- M. P. S., à Poiters. — Le règlement des mémoires des travaux faits par les entrepreneurs rentre dans le mandat des architectes chargés de surveiller les dits travaux. En conséquence, ce règlement oblige le propriétaire, son mandat, à l’égard de l’entrepreneur.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos ’ lecteurs ont apprécié les années précédentes, est j toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- | Mais en raison de la mauvaise récolte de cette ; année, notre excellent ami qui se met aux ordres 1 de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de o fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES Pendant les dix premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- IMPORTATIONS Quantités ' livrées à la consommation EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 191% 1910 1909 1911 1910 1909
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil...... » — — Haïti » — — Guatémala.. » — — Autres pays. » Totaux .... » Bois de teinture moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. Curcuma en racine » — en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelandes entières, concassées ou moulues Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu.... » Cachou en masse. » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois deteint.etd’autresespèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille : Acide » Alizarine artificielle » Autres » Outremer ........ » | Bleu de Prusse.... „ I Carmins communs » f — fins » | Vernis à l’alcool » Il — à l’essence,à l’huile ou à l’essence R et a l’huile mélangées » s Ocres broyées ou autrement préparées... » n Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen-1' dres bleues ou vertes » il Verts fi® montagne,de Brunswick et simil. » U Talc pulvérisé » | Couleurs non dénommées » 1.354 17.854 1.768 18.419 4 891 27.111 . 2.102 14.830 2.178 24.872 2.679 6.810 Bois de teinture en bûches ......... 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine » — en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: » Autres Allemagne » — • Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide » Alizarine artificielle » Autres.. » Outremer » Bleu de Prusse. » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé ....... » Couleurs non dénommées...... ... .... .. ... » 171 117 . 77 541 553 193 191.090 395 337 168 1 280 824 1.748 394 1.268 309 597 148 261 1.250 12.769 12 917 16.860 1.737 31.421 270 112 63 566 135 703 187.603 455 406 306 217 1.522 1 441 292 417 403 620 113 21 55 16.253 16.185 21.149 2.884 43.423 391 97 . 98 594 42 1.127 211.848 196 112 614 7 117 352 3 879 1.750 579 160 157 538 . - 232 224 88 12.099 13.652 21.969 3.843 31 459
- 42.395 598 4.084 26 808 1.458 42.500 48 012 25.523 28.088 1.515 305 9.065 2 377 563 22 098 385 44 2.493 11 1.642 13.288 698 792 134 12.405 11.963 111 837 28.837 7.522 43 934 466 3.033 17 239 1.139 41.140 31.778 35.225 31.496 1.596 288 9.393 1.80 7 582 22.722 1.191 60 2 056 2.437 12.188 563 887 253 11 526 9.047 137 892 24.180 19.392 36 539 668 4.050 10 016 3.052 31 501 27.842 29.522 20.461 1.602 466 11 552 3.384 854 20.993 793 76 1.774 1.300 11.216 803 816 202 10.986 6.148 148 807 22.165 33.721
- 75.804 540 5 6 472 18 228 1.111 7 28 924 17.394 274.567 272 70 73.112 6.828 99.894 538 8 2 474 17.341 799 20 44 965 ; 16.459 312.869 311 : 49 64.387 4.226 83.022 108 5 1.988 15.211 909 34 1.013 17.047 284.349 347 90 51 145 4.494
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10 %..... 53 » »....................................»................: • 35 » ..... 31 » ».....azotique (voir acide nitrique) ..» » » muriatique ?2- chimiq. pur ... 32 .. »....................................»........20/21 par 15 touries. 7 » : » nitrique 36 chimiquement pur. 30 » ; »....................................».................................40"................................».........................36 » .
- oxalique................................ 68 .. { »..................phénique cristallisé 55*.............. 115 » ».........................................»...................................neige ............................... 150 » ».........................................»...............liquide 97/98 amkré. 33 » »..........................phosphorique 60*...................... 200 » ».........................................»...................................45* . ................................................................. 90 » •..................sulfureux par 15 touries...............................4 50 »........................sulfurique 53*.. ................... 6.. ».........................................»......................................60*...............................environ.............................................................7 .. n.........................................»......................................66*.....................................»................................ 8 50 ».........................................»......................................66*....................chimiq. pur.... 34 » ».........................................».......................................au.................................soufre.............................. 18............................» » tartrique.............................1er........................blanc.................... 295 » Alcali volatil du.......................gaz....................22*................. 34 » ».........................................»...........................28/29 *.... 60.........................» Alun épuré.............................. 19 50 » ordinaire.......................................................................................-. 17 50 » de chrome.......................... 40........................» Arseniate de potasse.................. ...............140 » • de soude cristallisé.....................................56 »
- Arsenic poudre........................... 32 » » rouge (voir à Orpin).............................................................. ».................» Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ....... 40 » L’hecto » lourde industrielle. 36 »
- » légère.................... 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français......... 17 50
- Bi-chromate de potasse............... 82 50 »..................................soude............................... 70.............................»
- Bisulfite de chaux 11*.................. 8 50 » potasse.... .......................... .....................87 50 d soude 30'........................... 12.........................» »........................................».....................................35'................................. 13...............................» Borax raffiné en cristaux.............. 49 » » poudre............................. ..........................51 50 Carbonate de soude cristallisé.......................7 50
- Carbure de calcium (H. P.)............. 29 »
- Caséine insoluble................ 125 » » solubilisée..................... J 25 »
- n jaune natur. orange ou rouge 215 » Chlorate de potasse cristaux .. .... 107 50 » poudre. .... .. 112 50 Chlorate de soude .. .... 115 » Chlorure de baryum cristallisé 17 » « caleium fondu.... ..... 11 » » carbone (Tetra) 90 » » chaux 105/110* 17 » » magnésium fondu 12 » » zinc 48 exempt de fer .. 20 » • » 45* ordinaire 1 »
- Chromate jaune de potasse ............ 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo Colle de poisson de Chine en galettes 5 .. » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra ,. 27 » Les 100 k. » végétaledu Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière 240 » » en poudre. 240 » » soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » ... 310 » Dextrine blonde citron 60 » » blanche.... . 60 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- Emétique cristallisé....................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”..................................... 4 80 »......................demi-blanche Rousselot superfine " Or ”.................................. t.............................3 70 ».................................Jacquand-Coignet.................................................................3.............................35 »................................poudre pour bains...............................................................1............................25 Les 100 k Glycérine blanche pure.................30- .213 » »................................................».......................industrielle 28*.. 225 » » blonde claire extra 28*.. 200 » »................................................».............................ordin. 28* . 215 » » brune....................................... 130.....................................» Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode ................................ 29 »
- Lessive caustique de potasse 36*... 33 » » » 40•... 43 » » de soude 36*. . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90-(H. P)........................... 100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 « . » pulvérisée . .................................................................. 21 »..........................en bâtons hexagonaux....................................24 .» •..........................en boules.... ... en sacs...............................23 » »..........................sublimée..,.. . en sacs.................................23 » Nitrate de plomb .......... 80 » Orpin...................... 70 » Oxyde d’antimoine blanc.... 75 » Le kilo » de chrome vert................................................................. .....................................................3 » » de cobalt noir. ......... 12 » »..........................» gris............................................................................. 13 50 Les 100....................k. Oxyde de cuivre noir en poudre................................................... 185 » » d’étain.................. 500 » » de nickel vert........... 4 50 »..........................».........................noir............................. 5 25 » d’urane.................. 30 » Ozokérite (H. P.).......... 175à225 » Panama (Quillay)...................... 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (H.P.) 90
- » » » 50/52* (H.P.) 92
- Permanganate de potasse............................ 130
- Polysulfure de potassium............................ 52
- Potasse d’Amérique véritable...... 100 » imitation d’Amérique 66/70. 39 ».................................»................................52/55 33 ».................................»................................45*... 30 » caustique 70/75 plaques.... 60 ».................................perlasse Ire.....................qualité. ...... 106 ».................................» ordinaire 75/80’... 42 ».................................rose factice.....................90/92*... 25 Prussiate jaune de potasse ....... 220 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 ».................................neige............................» 10 » raffiné neige (de potasse).. . 55 ».................................» masse.......................... 58 Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 ».................................» gris en pains.................. 115 ».................................d’étain 52 %..................... 290 ».................................de soude Solvay..................90/92............. 13 ».................................»................................................................................................ 22 ».................................»................................75/80........................... 23 ».................................»................................80/85........................... 24 Silicate de soude neutre 35/37.... 8 ».................................»................................alcalin 45’..................... 10 » de potasse .......................................... 18 ».................................» pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62.............en...........cylindres. 29 ».................................70/72.................................................................................... 30 ».................................60 62............................plaquettes.... 32 ».................................70/72............................ 33 Sucre de lait en poudre........... 150
- Soufre en canons.................................... 19 » (fleur)........................................... 20
- Sulfate d’alumine épuré............................. 16 »......................................exempt de fer 19
- Sulfate de magnésie ................................. 8 ».......................manganèse sec....................................................53 ».......................nickel ammoniacal (double)...85 ».......................» pur (simple).............. 95 ».......................soude ................. 7 ».......................zinc exempt de fer aiguilles.21 ».......................»......................ordinaire 20
- Sulfure de sodium................................... 17
- » potasse............................. 32 » carbone (H..........................P.).................... 60
- Tartrate neutre de potasse..........................280
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- 4
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- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés..................
- Id disponible......................
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- Entrepôt. .........................
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- Id. français....... ...............
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- 22 180 160
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- j Noir .....................
- Blanc ou suif...............
- 62
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- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vit............... 52 54
- » mixte » 48 49 » talqué Ire qualité 46 » » » 2e » » 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon....... 55 56
- » n Nantais..... 55 56
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- Selon qualités : Mi-cuits......................... 24 35
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- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe),
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs,
- Résineux. ... .................. 34 36
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- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- Ce procédé convient tout particulièrement au traitement (teinture, mordançage, décreusage, etc.), de grosses pelotes ou masses de fil destinées au retordage, au tissage et autres opérations industrielles analogues, où il est avantageux d’avoir le fil en bouts aussi longs que possible.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Le développement des procédés modernes de blanch ment en boyaux des pièces de coton (suite et fin). — Notre service de contentieux. — Le blanchiment de la soie artificielle. — L’hydrosulfite de soude formaldéhyde et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte (suite). Les retraites ouvrières. — Les transports. Informations. — Jurisprudence. — Re vue du marché. — Bibliographie.— Table des matières. — Annonces.
- LE DÉVELOPPEMENT
- DES
- PROCÉDÉS MODERNES DE BLANCHIMENT EN BOYAUX DES PIÈCES DE COTON
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Dans le blanchiment complet, on recherche,
- en
- première ligne, la beauté et le ton du blanc. Pour les articles de blanc, la nuance du blanc est modifiée par un bleutage complémentaire. La tenue du blanc, abandonné à lui-même ou après lavage, se constate par une exposition à la lumière de soleil et même à la lumière artificielle. Par le lavage dans
- (1) Extraits d’une conférence faite au Congrès de Turin, parM. Freiberger Fœrberzeitung, de Lehne, 15 avril 1911.
- une eau calcaire, il se produit des combinaisons jaunes de pectinant calcique.
- Le vaporisage constitue un procédé d’essai généralement concluant pour la teneur du blanc. Le coton surchloré, ou le coton mal lessivé et passé ensuite dans un chlore très fort, prend une couleur jaune.
- Ces tissus se teignent dans les couleurs basiques en nuances plus foncées que ceux qui ne sont pas chlorés ou ne le sont que faiblement. Ils jaunissent aussi dans des bains alcalins chauds et l’alcali se colore légèrement en jaune. Des pièces fortement chargées d’oxycellulose sont attaquées par un traitement alcalin. Les taches apparaissent d’abord en jaune. Pour se rendre compte si le dégommage a été suffisant au point de vue des taches d’huile, de résine, etc., il suffit d'humecter l'étoffe à l’eau froide. Le tissu bien blanchi seul s’humecte instantanément et également.
- Une humectation difficile, laissant des taches et des barres blanches, qui ne se mouillent que dans l’eau chaude, est l’indication des défauts cités plus haut. Les mêmes irrégularités se montrent dans ces tissus, par la teinture et l’impression.
- Dans la teinture par l’indigo en tons clairs on remarque ces mêmes barres, ainsi que cette propension qu’a le coton mort de refuser l’indigo et de ne pas se laisser teindre. Le même phénomène se produit quand on plaque les pièces en couleurs directes,
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- sans addition d’aucune sorte, et encore davantage en couleurs d’alizarine finies,aussi peu épaissies que possible.
- Un dégraissage incomplet, ainsi que des résidus et des dépôts provenant de l’eau dans la chaudière à lessive, sont nuisibles aux mordants métalliques, aussi bien dans la teinture que dans l’impression, quand ceux-ci se trouvent combinés avec des couleurs alizarine vapeur. On constate le fait par un essai de teinture en rose d’alizarine et en imprimant un mordant métallique avec de l’alizarine.
- Un résidu de fécule que l’on peut reconnaître par la réaction de l’iode est préjudiciable aux tons clairs des matières colorantes basiques et au développement des couleurs d’oxydation, il est souvent nécessaire d’ajouter du chlorate.
- Pour les marchandises en blanc, on se contente souvent de débarrasser incomplètement le tissu du parement, mais alors, il est à craindre que les graisses et les matières pectiques, qui sont simplement décolorées, n’apparaissent que plus tard.
- Une teinture en alizarine ou en campêche décèle les oxydes métalliques hydratés, comme, par exemple, le fer, mais non pas cependant ceux qui, par un lessivage à haute pression, sont devenus inactifs. Un essai de résistance montre la présence d’oxycellulose et d’hydrocellulose comme aussi la dissolution de l’oxycellulose produite par la cuisson. Une étoffe bien blanchie doit donner aux essais de résistance un résultat supérieur au tissu écru.
- On pèse aussi les tissus avant et après le blanchiment et on mesure l’accroissement en longueur et la perte en largeur, ceci, comme question d’économie et comme renseignement pour la mercérisation et l’apprêt des pièces finies.
- NOTRE SERVICE_DE CONTENTIEUX
- Notre service de Contentieux (21e année) répond à nos abonnés, dans le journal, à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Il répond aussi par lettre particulière, lorsqu’il s’agit d’un simple avis ou conseil qu’il est possible
- de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
- Si l’abonné désire avoir un avis motivé, s’il tient à être documenté, notre service étudie spécialement l’affaire ; il procède à l’examen des pièces et dossiers, recherche les décisions qui ont pu être rendues dans des cas analogues et, moyennant une rémunération peu élevée, eu égard à la valeur du travail fourni, et fixée d’accord, il rédige des études iuridiques avec décisions de jurisprudence à l’appui.
- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à Paris qu’en province et devant tous tribunaux, Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
- Nos jurisconsultes spéciaux, qui disposent pour leurs études et leurs recherches de tous les documents les plus récents comme les plus anciens, sont toujours utilement consultés, et leur expérience, acquise par une longue pratique des affaires administratives ou judiciaires, est appréciée en toutes circonstances, notamment lorsqu’il s’agit de défendre à une action ou d’engager un procès dont l’issue peut être compromise si une procédure défectueuse est suivie ou si tous les arguments de fait et de droit ne sont pas soigneusement mis en lumière.
- LE BLANCHIMENT
- DE LA SOIE ARTIFICIELLE
- La méthode la plus fréquemment employée pour le blanchiment de la soie artificielle est celle qui consiste à se servir de la lessive électrolytique. Elle paraît avoir sur l’emploi du chlorure de chaux l’avantage de ne pas jaunir et de ne pas affecter la solidité du fil. Ceci reste encore à être démontré. Par contre, il est constant que le premier procédé permet, à la différence de celui qui se sert du chlorure de chaux, un travail propre dans des flottes claires, qui ne contiennent pas de chaux et laissent, par conséquent, facilement saponifier. Le blanchiment au moyen de peroxydes donne bien un fil très
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- blanc, qui ne jaunit pas, mais son prix de revient est si élevé qu’il a été vite abandonné.
- Dulitz, qui décrit dans la Chemikerzeitung (1911, 189) le blanchiment et le séchage de la soie artificielle obtenue de la nitrocellulose, ajoute en outre que les fils traités au peroxydes sont rudes au toucher, ce qui les constitue en état d’infériorité. Le même auteur a obtenu des résultats satisfaisants par l’emploi de la méthode suivante :
- Pour conserver à la soie l’aspect en bouillons qu’elle possède dans les bains tièdes de dénitration, on plonge les écheveaux, au sortir de la lessive de dénitration pendant une demi-heure dans une solution chaude (60') de savon de Marseille ou de savon Monopole. On laisse égoutter pour déposer la soie encore toute chaude dans la solution blanchissante. Le résultat est instantané, vu la pénétration rapide de la lessive, qui n’a pas besoin de contenir plus de 0,5 gr. par litre de chlore actif.
- Après l’avoir acidifiée, lavée et séchée, la soie se trouve être parée d’une surface agréable et molle au toucher et cette qualité peut être encore intensifiée pour peu qu’après le lavage on fasse repasser .la soie pendant un temps très court dans la lessive et qu’on procède alors seulement à l’essorage et au séchage.
- Le point de savoir quel est l'acide le mieux approprié au traitement de la soie n’est pas encore complètement élucidé. D’après Dulitz, on emploie des solutions très faibles d’acide sulfurique, d’acide chlorhydrique ou d’acide azotique. L’acide sulfurique a pour lui l’avantage du prix; l’acide chlorhydrique se laisserait, par contre, plus facilement dégorger et donnerait le toucher le plus mou; l'acide azotique enfin donnerait à la soie ce craquant, tellement apprécié et que d’ailleurs on pourrait également obtenir par l’emploi de l’acide acétique. (Ce résultat est en contradiction avec les recherches sur le dégorgement des acides du coton qui ont démontré que l’acide sulfurique se laisse plus facilement dégorger que l’acide chlorhydrique.)
- Après l’essorage, la soie humide est battue, légèrement tendue et puis séchée. Il faut éviter avec soin un séchage trop brusque et trop chaud, sous
- peine de voir les fils perdre de leur contact soyeux et de leur solidité. Le mieux, c’est de sécher à 30—40° et à une circulation d’air modérée.
- (Traduit spécialement de Deutsche Farbe^-Zeitung, par le Moniteur de la Teinture.)
- L'HYDROSULFITE DE SOUDE-FORMALDEHYDE 4
- et les progrès réalisés par son application dans l’industrie de la toile peinte par MM. Lucien Baumann et Georges Thesmar (1) (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Parmi les corps que nous avons essayés, certains sels métalliques, notamment les sels en fer, se sont montrés particulièrement aptes à cet usage. Nous en avons recommandé l’addition à l’hydrosulfite-for-maldéhyde soit en milieu alcalin (2), soit en milieu neutre (3), dans ce dernier cas sous forme de nitrite de fer. Cette couleur-ci, que nous avons employée exclusivement pendant près de deux ans, donne d’excellents résultats en pratique et se distingue par un pouvoir rongeant tout à fait remarquable. Elle a le désavantage d’exiger un acidage ultérieur.
- Peu après, M. P. Wilhelm (4) découvrait l’action catalytique de diverses matières organiques, telles que la nitroalizarine, la sétopaline de Geigy, etc., tandis que, en 1906, la Badische recommandait l’écarlate induline, les Farbwerke Hœchst le bleu patenté V et MM. Sunder et SIatonstoffski (5) l'an-thraquinone.
- Tous ces produits s’appliquent de telle façon qu’on les ajoute en dose appropriée à la couleur d’enlevage. L’écarlate d’induline se distingue tout particulièrement par les quantités minimes qui suffisent pour atteindre le résultat voulu. Ce produit a, en outre, le grand avantage de pouvoir être ajouté
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse.
- (2) L. Baumann et G. Thesmar, pli cacheté du 4 avril 1905. Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1905, p. 374.
- (3) L. Baumann, G. Thesmar et A. Hug, pli cacheté du 17 juin 1995. Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse 1905, p. 425. (4) P. Wilheim, plis cachetés du 2 août 1905—6 janvier 1996. Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1906, p. 75-93.
- (5) Ch. Sunder et S. SIatonstoffski, pli cacheté du 26 mars 1906. Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1906, p. 365. Bre-| vet Sunder, D.R.P. 186050, du 6 avril 1906.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- au bain diazo et de fournir ainsi un grenat a-naphty-lamine qui se ronge facilement par un blanc ordinaire à l’hydrosulfite-formaldéhyde, sensiblement plus faible que celui usité pour le rouge para.
- Ce procédé peut être considéré comme la solution définitive du problème, car il permet d’employer telles quelles les couleurs qui servent également pour les autres fonds azoïques.
- Une série d’autres méthodes qui sont résumées dans un rapport de M. H. Schmid (i) ont encore été indiquées par divers auteurs, mais semblent abandonnées à l’heure qu'il est.
- Le bistre chrysoïdine doit à l'hydrosulfite-for-maldéhyde toute l’importance qu’il a acquise aujourd’hui. Découvert en 1899 à la Société Emile Zundel, par MM. F. Binder et M. Vernier, ce colorant, de prime abord, ne paraissait pas destiné à un grand avenir industriel, vu l’impossibilité de le réserver par les réducteurs usités. Or, depuis, les beaux enlevages blancs et multicolores obtenus par l’hydrosulfite-formaldéhyde, joints à la vivacité et à la solidité du fond, lui ont assuré un succès qui, depuis plusieurs années, ne va qu’en augmentant. Ce procédé d’enlevage a été consigné par la Société E. Zundel, par pli cacheté du 7 avril 1903 (2).
- Les enlevages multicolores s’emploient sur bistre chrysoïdine comme sur rouge para. Un demi-enlevage, qui se distingue par sa vivacité, s’obtient en imprimant de l'hydrosulfite-formaldéhyde en présence d’alcali (3).
- Le bistre conversion de H. Schmid, obtenu par foulardage du rouge paranitraniline en noir d’aniline, fournit avec les enlevages blancs et multicolores à l’hydrosulfite-formaldéhyde un bel article enluminé dans lequel il est facile d’obtenir un rouge vif.
- Pour le même article, la maison Cassella (4) et ' plus tard d’autres maisons ont remplacé le foulardage en noir d’aniline par une teinture du rouge
- (1) H. Schmid, Bull. de la Soc. ind. de Mulhouse, 1906, p. 223.
- (2) Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1904. p 54.
- (3) Soc. E. Zundel, pli cacheté du 26 sept. 1903. Bull, de la Soc. ind. de Mulhouse, 1905, p. 112.
- (4) L. Cassella, D.R.P.C. 12.800 du 30 juin 1904.
- para en colorants directs noirs, bruns ou bleus qui se rongent aussi bien par réduction que par oxydation. Le rouge se forme alors par enlevage oxydant, tandis que le blanc et les autres nuances s’obtiennent par les rongeants réducteurs ordinaires.
- Le bistre paramine de H. Schmid (1) se réserve parfaitement à l’aide de l’hydrosulfite-formaldéhyde. Pour les réserves blanches, l’auteur recommande l’emploi de couleurs contenant de l'hydro-sulfite-formaldéhyde soit seul, soit mélangé à de l’acétate et du sulfite de soude.
- Quant aux réserves colorées, elles s’obtiennent avec les couleurs enlevages ordinaires pour le rouge para et les autres azoïques.
- Les « colorants azoïques directs », par suite de la facilité avec laquelle ils sont détruits par réduction, se prêtent tout particulièrement au genre enlevage par l’hydrosulfite-formaldéhyde. Cet article a pris une extension considérable, grâce à la variété immense des colorants directs existant aujourd’hui et qui permettent, par un choix approprié, d’obtenir n’importe quelle nuance — jusqu’aux noirs les plus profonds — dans des conditions de solidité remarquables. Ce résultat s’obtient par des traitements spéciaux de la fibre teinte, tels que : la diazotation sur fibre avec copulation subséquente, le développement en diazo-paranitraniline, ou encore le chromage ou le cuivrage.
- Notamment sur marchandise grattée, cette fabrication prend une importance toujours croissante, car elle est simple et économique et ne nécessite qu’un emploi modéré de produit réducteur.
- b) Enlevages sur colorants fournissant par réduction des leucocomposés
- Ce procédé s’applique, d’une façon générale, aux colorants qui sont capables de former par réduction alcaline des leucocomposés solubles et parmi lesquels l’indigo occupe la première place.
- Pour obtenir ainsi de bons enlevages, il est essentiel d’éliminer de la fibre, par un traitement appro-
- (1) H. Schmid, pli cacheté du 30 décembre 1904. Bull, de la Soc, ind. de Mulhouse 1905, p. 104.
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- prié, jusqu’à la dernière trace de colorant réduit, et cela sans réoxydation préalable de l’endroit rongé et sans dégradation du fond coloré.
- Précisément les colorants de la classe de l’indigo rem plissent à merveille ces conditions, car si à froid leurs leucos marquent une affinité très prononcée pour la fibre végétale, il n’en est plus de même lorsque la température s’élève.
- De ce fait, on peut aisément déduire le procédé de finissage qui s’impose pour les pièces rongées. En effet, il suffit après vaporisage de les passer à une température élevée — de préférence au bouillon — dans un bain soit d’eau seule, soit d’eau additionnée d’alcali, pour obtenir un enlevage blanc irréprochable.
- Les colorants soufrés, bien que formant également des cuves alcalines, ne peuvent s’adapter à ce procédé, car contrairement à l’indigo et à ses dérivés, leurs leucos ont surtout à chaud une grande affinité pour la fibre végétale.
- Enlevages sur indigo par réduction
- L’idée de ronger l’indigo par réduction n’est pas nouvelle. Dans ce but, la Badische proposait, il y a dix ans déjà, l’emploi de l’acétate d’étain (i). Une autre méthode de la même maison consistait à imprimer un mélange de poudre de zinc, de bisulfite et d’acétine (2) et à vaporiser pendant une heure. Mais ces procédés n’eurent aucun succès pratique.
- Le problème redevint d’actualité avec la découverte de l'hydrosulfite-formaldéhyde.
- R. Haller (3) prit en 1905 un brevet pour le ron-geage de l’indigo par impression d’un mélange d’hydrosulfite-formaldéhyde et de savon, vaporisage et passage en eau bouillante.
- Un procédé analogue fut indiqué par M. R. Aubert (4) qui recommande le finissage soit en soude caustique diluée, avec savonnage subséquent, soit en solution diluée de carbonate de soude.
- (1) B. A. S. F. Circulaire 698, carte d’échantillons 979.
- (2) B. A. S F , D. R. P. 97593 (brevet expiré).
- (3) D'R. Haller. D.R P. 191 878, du 8 septembre 1905 (brevet expiré).
- (4) R. Aubert, plis cachetés du 25 décembre 1905 et du 6 avril 1906. Bull, de la Soc. ind, de Mulhouse, 1907, p. 419.
- Malgré toutes ces données, le procédé en question, il y a deux ans encore, ne s’était pas introduit dans la grande pratique industrielle en raison des précautions spéciales qu’exige son exécution.
- Ayant nous-mêmes entrepris, peu après la découverte de l’hydrosulfite-formaldéhyde, l’étude du problème des enlevages par réduction sur cuvé, nous reculâmes tout d’abord devant les difficultés techniques que semblait présenter le finissage de la marchandise.
- Cependant, l’expérience nous démontra bientôt que le procédé pouvait donner des résultats pratiques très satisfaisants, à condition d’observer quelques précautions indispensables et d’accommoder le matériel aux exigences du procédé.
- Le finissage, après passage au Mather-Platt, consiste en un passage en alcali faible, à une température voisine de l’ébullition. Puis, on lave et sèche.
- Un perfectionnement indiqué par les Farbwerke Hœchst consiste dans l’addition d’anthraquinone à la couleur d’enlevage, ce quia pour effet de ralentir sensiblement l’oxydation du blanc d’indigo à l’air, probablement grâce à la formation d’oxyanthranol qui protège pendant un certain temps le blanc réduit en s’oxydant avant lui. Cette addition, tout en n’étant pas indispensable, est très recommandable et rend d’excellents services.
- Le blanc obtenu est irréprochable et n’a pas la teinte jaunâtre qui caractérise presque toujours les blancs obtenus par enlevage oxydant et qui provient d’une élimination incomplète de l’isatine.
- Le procédé s’applique plus particulièrement aux cuvés de nuances moyennes et foncées, les nuances claires étant sensiblement dégradées par le finissage. Pour ces dernières, d’ailleurs, les procédés d’enlevage par oxydation ne laissent rien à désirer, de sorte qu’il n’y a aucune nécessité de les remplacer.
- Les enlevages par l’hydrosulfite-formaldéhyde s’effectuent avec la plus grande facilité, aussi bien sur tissus fins ou façonnés que sur tissus épais, et réussissent également avec tous les genres de des-
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- linsj depuis les plus grands mats jusqu’aux ! moindres finesses. I
- L’avantage principal du procédé réside cependant dans la parfaite solidité du tissu aux endroits rongés, solidité que des savonnages répétés n’altèrent en aucune façon, contrairement à ce qui arrive avec les blancs produits par oxydation, par suite de la présence d’oxycellulose sur la fibre.
- Quant au prix de revient, il est à peu près égal, ou même un peu inférieur à celui des anciens procédés.
- En incorporant à la couleur d’enlevage, dans des conditions appropriées, des colorants de la série des indanthrènes et des algols, on obtient des enlevages colorés qui résistent suffisamment aux opérations de finissage.
- Enlevages sur rouge thioindigo
- Le procédé, qui est analogue au mode d’enlevage sur cuvé, a été indiqué par MM. J. Frossard et H. Fleisher (1). D’après les auteurs, on imprime l'hydrosulfite-formaldéhyde en présence de soude caustique, passe au petit Mather-Platt, puis en eau bouillante additionnée de quelques grammes d’hy-drosulfite-formaldéhyde.
- La maison Kalle & Cie, qui a breveté ce procédé (2), recommande pour le finissage un passage à froid en acide dilué, puis un passage au bouillon en soude caustique très diluée.
- C’est précisément pour cette fabrication que les Farbwerke Hœchst (3) ont fait breveter l’addition de 40 0/0 d’anthraquinone (à 25 0/0) à la couleur d’enlevage, addition que, plus tard, ils ont recommandée également pour les enlevages sur bleu cuvé.
- Ce procédé peut servir à produire des enlevages non seulement sur rouge thioindigo, mais encore sur écarlate thioindigo et sur toute une série de colorants similaires.
- Dans la manufacture Emile Zundel, nous employons depuis deux ans, pour l’article indigo, la méthode d’enlevage à l’hydrosulfite-formaldéhyde
- (1) J. Frossard et H. Fleisher, pli cacheté du 4 janvier 1907. Bul. de la Soc. ind. de Mulhouse 1907, p. 422. (2) Kalle et Cie, D.R.P. 200927, du 17 janvier 1907. (3) Farbwerke Hœchst, F. 23637, du 6'juin 1907.
- et nous lui avons trouvé tant d’avantages qu’à l’heure qu’il est nous nous en servons exclusivement pour le rongeage de tous nos cuvés foncés.
- Nous sommes convaincus que ce procédé est appelé à un grand avenir et que, peu à peu, il remplacera d’une façon générale les anciens procédés d’enlevage par oxydation, tant au chlorate qu’au chromate, qui, jusqu’à ce jour, étaient seuls à se disputer le rang. Et ce sera là une des plus belles et des plus importantes conquêtes de l’hydrosulfite-formaldéhyde.
- LES RETRAITES OUVRIÈRES
- Un arrêt intéressant de la Cour suprême Aucune retenue ne peut être faite sur le salaire DE L’EMPLOYÉ CONTRE LE GRÉ DE CELUI-CI
- Cet arrêt est intervenu dans les conditions suivantes :
- M. Bellamy, manufacturier à Paris, avait passé avec M. Carel, ouvrier papetier, un contrat da louage. M. Carel touchait o fr. 50 de l’heure pour son travail. Après quatre journées de travail d’une durée de dix heures, M. Carel demanda payement à M. Bellamy d’une somme de 20 francs.
- Tout en reconnaissant la dette, M. Bellamy soutint ne devoir effectuer payement que d’une somme de 19 fr. 88.
- — Je retiens, dit-il à son ouvrier, o tr. 12 pour la retraite ouvrière, car vous êtes assujetti à la loi du 5 avril 1910.
- M. Carel protesta.
- — Je ne suis pas, répondit-il, soumis à l’application de la loi sur les retraites ouvrières ..
- M. Bellamy congédia l’ouvrier.
- Celui-ci appela alors son patron devant le Conseil des prud’hommes, réclamant le payement intégral des 20 francs, plus 1 franc de dommages-intérêts pour préjudice causé par « l’abus de pouvoir » commis à son égard et 130 francs pour congédiement brusque et injustifié.
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- Par jugement du 22 juillet 1911, le Conseil des prud’hommes admit ces réclamations.
- M. Bellamy s’est pourvu en cassation.
- A l’appui de son pourvoi, il a invoqué l’interprétation de la loi du 5 avril 1910, que M. Paul-Bon-cour, alors ministre du Travail, a faite, au Sénat, dans la séance du 30 mai 1911.
- Après plaidoiries de Mes de Ségogne et Mornard et contrairement aux conclusions de M. l’avocat général Mérillon, la Chambre civile de la Cour suprême, présidée par M. Durand, a rendu un arrêt rejetant le pourvoi de M. Bellamy.
- Aux termes de cet arrêt :
- 1° L’employeur n’est autorisé à prélever sur le salaire de l’employé les versements à la charge de celui-ci qu’autant que ce dernier, consentant à la retenue, lui présente sa carte, sur laquelle les timbres doivent être apposés ;
- 2° Dans l’article 23 de la loi du 5 avril 1910, stipulant que l’employeur pourra se libérer des sommes à sa charge en faisant le versement au greffe, les mots « à sa charge » doivent s’entendre de la contribution patronale exclusivement et non de la retenue sur le salaire de l’employé.
- Voici, d’ailleurs, le texte intégral de l'arrêt qui aura, tant au Parlement que dans tout le pays, une répercussion considérable :
- « La Cour,
- « Oui M. le conseiller Reynaud en son rapport, Mes Mornard et de Ségogne en leurs observations, en l'audience publique du 5 décembre et M. 1 avocat général Mérillon en ses conclusions, en l’audience publique de ce jour, et après en avoir délibéré conformément à la loi dans la chambre du Conseil.
- « Statuant sur le pourvoi de Bellamy contre un jugement du Conseil des Prud’hommes de la Seine, pour l’industrie des produits chimiques, en date du 22 juillet 1911.
- « Sur le premier moyen du pourvoi pris de la violation des articles 3 et 23 de la loi du 5 avril 1910, en ce que le jugement attaqué a dit que l’employeur n’avait pas le droit de prélever sur le salaire de l’employé qui s’y refuse les versements à sa charge.
- « Attendu que le jugement attaqué constate que Carel, ouvrier de Bellamy, à qui était due la somme de 20 francs pour quatre journées de travail, a refusé de subir la retenue de 0 fr. 12 que voulait lui imposer l'employeur, bien
- qu’il ne présentât aucune carte sur laquelle put être apposé le timbre destiné à constater et le prélèvement et la con* tribution patronale ; que ledit jugement a décidé que le défaut de présentation de la carte ne permettait pas le précompte du versement à la charge de l’employé ; qu’il a, en conséquence, condamné Bellamy à payer à Carel la somme de 2 francs sans retenue, et aussi une somme de un franc à titre de dommages-intérêts pour retard apporté au règlement du salaire ;
- « Attendu qu’en statuant ainsi, il a fait une juste application de la loi ;
- « Attendu qu’aux termes de l’article 2 de la loi du 5 avril 1910, la retraite de vieillesse que l’article 1er assure aux salariés des deux sexes, est constituée par leurs versements tant obligatoires que facultatifs, par les contributions des employeurs et par des allocations viagères de l’Etat; que les versements obligatoires des salariés qui ne sont adhérents ni à une Société de Secours mutuels, ni à une Caisse autorisée par l’Etat, sont, d’après l’article 3, prélevés par l’employeur sur le salaire, lors de chaque paye et constatés par l’apposition sur une carte, délivrée aux salariés par les soins de l’administration, d’un timbre mixte dont la valeur représente le prélèvement et la contribution patronale d’égale importance ;
- « Attendu que ces prescriptions de l’article 3 seront observées toutes les fois qu’au moment de la paye l’employé présentera la carte destinée à l’apposition du timbre, ou bien aussi lorsque ladite carte ne lui ayant pas encore été délivrée, il consentira au prélèvement du versement à sa charge, sauf apposition ultérieure du timbre qui, seul, constate l’exécution de la loi ;
- « Qu’il en sera autrement lorsque l’employéj— que là carte lui ait été remise ou non — refusera soit de la pré-senter lors de la paye, soit d’autoriser, à ce moment, l’employeur à effectuer le prélèvement déterminé par la loi ;
- « Qu’en effet aucune disposition de cette loi n’autorise l’employeur à se faire juge de la légitimité de la résistance de l’employé et ne lui donne le droit de le.contraindre à supporter une diminution de son salaire ; que si le législateur a eu la pensée d’attribuer à l’employeur un tel pouvoir et de l’obliger à en faire usage, il n’y apas persévéré;
- « Que l’article 23 ne laisse aucun doute à cet égard ; que les dispositions en sont inconciliables avec le droit qu’aurait eu l’employeur de prélever une retenue sur le salaire de l’employé qui ne présentait pas sa carte; que dans un premier paragraphe cet article prévoit le cas où l’apposition du timbre n’a pas eu lieu par la faute de l’employeur ou par celle de l’employé ; qu’il punit cette faute d’une amende, sans préjudice de la condamnation au payement de la somme représentant les versements à la charge du contrevenant ; que cette condamnation, quand elle frappe l’employé en faute, ne s’explique que par cette raison que
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- le défaut de présentation de la carte n’a pas permis à l’employeur de prélever lesdits versements ; que dans un second paragraphe, le même article s’occupe de l’employeur qui a été dans l’impossibilité d’apposer le timbre prescrit et qui n’en demeure pas moins tenu de sa propre contribution ; qu’il déclare que cet employeur pourra se libérer de la somme à sa charge, en la versant à la fin de chaque mois, directement ou par la pote, au greffier de la justice de paix ou à l’organisme reconnu par la loi ; que les mots « sa charge » ne peuvent avoir, dans le second paragraphe, une signification autre que celle qu’ils ont dans le premier; que la contribution patronale est la seule somme qui soit à la charge de l’employeur, comme les retenues sont à la charge de l’employé ; que si l’employeur à la faculté de se libérer par le versement de sa seule contribution, c'est que l’impossibilité d’apposer le timbre prescrit l’a affranchi de l’obligation de prélever sur le salaire de l’employé les versements à la charge de ce dernier;
- « Qu’il suit de là que Bellamy était sans droit pour imposer à Carel, son employé, qui s’y refusait, une retenue de 0 fr. 12 sur le salaire qu’il lui devait pour quatre journées de travail, alors que Carel ne présentait pas la carte sur laquelle pût être apposé le timbre prescrit par la loi ;
- « Sur le second moyen du pourvoi pris de la violation de l’article 1780 du Code civil, reproduit par l’article 23 du Code du travail et de la prévoyance sociale, en ce que Bellamy a été condamné à payer à Carel la somme de 20 fr. à titre de dommages-intérêts pour brusque rupture du contrat de travail ;
- « Attendu que le jugement attaqué constate que, dans la profession de papetier, qui est celle de Bellamy et de Carel, l'usage est de dénoncer huit jours à l’avance le contrat de louage de services qui lie les parties sans détermination de durée; qu’il constate, d’autre part, que Bellamy a congédié Carel sans respecter cet usage;
- C < Attendu que la prétention de Carel de n’être pas sou-“mis au prélèvement prescrit par la loi du 5 avril 1910, qu’elle fût fondée ou non, ne pouvait constituer une faute susceptible de justifier son brusque renvoi ; que c’est donc à bon droit que le jugement attaqué a condamné Bellamy à payer à Carel des dommages-intérêts en réparation du préjudice qu’il lui a causé en ne se conformant pas aux usages ;
- « Par ces motifs, rejette le pourvoi. »
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés, qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur Y Impôt sur le revenu et les Commercants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et f ranco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 377
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne (précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd’intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata delà lettre de voiture;emballage de la marchandise; formalités de douane, d’octroi et de police; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- INFORMATIONS
- Les teintureries d’étoffes d’Autrichc-Hongrie viennent de décider d’augmenter de 10 0/0 leurs prix, à dater du 31 décembre prochain.
- A la Compagnie P.-L.-M. - Après cinquante ans d’éminents services, l’aimable M. Habert abandonnera, au premier janvier prochain, ses délicates fonctions de secrétaire général de la Compagnie P.-L.-M.
- Le conseil d’administration, pour le remplacer, a porté son choix sur M. Goy, qui, comme directeur du service des titres et du contentieux, a donné la mesure de son expérience et de son habileté à solutionner les affaires difficiles. M. Goy est le fils de l’ancien et distingué président du tribunal de Commerce de la Seine. Il a tenu à conserver auprès de lui M. Henry Poulet, chef de division au secrétariat, dont la collaboration lui sera aussi précieuse qu’elle le fut à M. Habert.
- Ce dernier, sur la prière du conseil d’administration,ne quitte d’ailleurs pas la Compagnie où il conserve le titre de secrétaire général honoraire.
- JURISPRUDENCE
- CORRESPONDANCE
- M. D. R., à Versailles. — Le voyageur, muni d’une carte d’abonnement qui expédie un colis-bagage qu’il n’accompagne pas, commet une contravention a la loi du 15 juilet 1845 et au décret du 1er mars 1901.
- M. E à Vtry le-François. — La Commission d’adjudication a, en effet, le iroit d’évincer les soumissionnaire qui ne produit pas de certificat ou qui en fournit dont la date est plus ancienne que celle indiquée aux conditions du marché.
- M. J. F., à Anor (Nord). — La retenue à opérer pat le patron doit être dans tous les cas du 1 (10 des sommes qu’il débourse; il n’a pas et ne doit pas avoir a se préoccuper d'étab'ir le chiffre exact du salaire net, déduction faite des frais.
- Teinture des Fils en Cannelles
- Procédé DANIELL et HEBDEN
- Breveté S. G. D. G., n’ 408.508, le 2 Novembre 1909
- Ce mode spécial de préparation, de disposition et de traitement des masses de fils pour la teinture, le mordançage, le décreusage et autres opérations similaires, convient tout particulièrement aux bobines relativement grosses, destinées aux machines à tricoter, etc.
- Les inventeurs, désireux de tirer parti de leur brevet en France, s’entendraient avec industriel pour son exploitation, moyennant conditions à débattre.
- Pour tous renseignements ou offres, s’adresser à BRANDON Frères, ingénieurs-conseils à Paris, 59, rue de Provence. (1158)
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- 378 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k. |
- Acide acétique industriel 40%........ 53 » ; p......................................».......................35 » .... 33 » m.......azotique (voir acide nitrique) ,.» » ! »..muriatique 22- chimiq. pur ... 32 .. »......................................»............20/21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36- chimiquement pur. 30 » »......................................»...................................40-..................................»...........................36 » ! oxalique.......................... . .. ............................................... 68...................... • »...............................phénique....................cristallisé................35*............. 115..........» »......................................»................................neige ............................ 150...........................» , »...................................._ ».......................liquide 67/98..............ambré. 33............» » phosphorique 601............ 200 » »......................................»..................................45’ ..................................................................................................................................... 90.............................» » sulfureux par 15 touries.......................4 50 » sulfurique 53....... ,... 6., »......................................»...................................60'.....................environ.....,.....................7.................... / »......................................»...................................66'..................................»................................. ............................... 8.............................50 | »......................................•...................................66'............................chimiq......................pur.......................34..................» < »......................................»....................................au..............................soufre........................... 18.........................» » tartrique 1er blanc............... 295.............» Alcali volatil du gaz 22'.......... .........34 » »......................................»................................28/29'............................. 60...........................» Alun épuré......................... 19 50 » ordinaire................................................................................ 17 50 » de chrome......................... 40.......................» Arseniate de potasse.................140 » » de soude cristallisé.................................................56 » Arsenic poudre....................... 32 » u rouge (voir à Orpin)........... k » » . « .Le kilo Azotate d’argent Cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.).... •.., 40 » L’hecto » lourde industrielle................. 36 » '
- « légère ........................-. .. i 55 »
- Les 100k.
- Bichromate de soude français........ 17
- Bi-chromate de potasse .............................. 82 ».........................soude.................... 70 Bisulfite de chaux 11-.... 8 » potasse.................................. ..........87 » soude 30'............................................................ 12 » - -»....................35'................. 13 Borax raffiné en cristaux. 49 » poudre.... ....... ..... ... 51 Carbonate de soude cristallisé ........................7 Carbure de calcium (H. P.)........................... 29 Caséine insoluble......... 125 » solubilisée......................................................................................................... Zérésine blanche ........................... ..180 320 •.........................jaune natur, orange ou rouge 215 Chlorate de potasse cristaux .. .... 107 •.........................1 poudre. .... .. 112 Chlorate de soude . , ........ 115
- Chlorure de baryum .................................. 17 »......................calcium fondu........................................................ 11 »......................carbone (Tetra)...........................90 »......................chaux 105/110'................ 17 »......................magnésium fondu............... 12 »......................zinc 48 exempt de...........fer...........20 <......................w » 45' ordinaire......1 1
- 50
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- » 50 1
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- »
- Chromate jaune de potasse .... ... 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo Colle de poisson de Chine en galettes 5 .. » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 » » » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 » Les 100 k. » végétale du Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière 240 » » en poudre 240 » » soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blane de potassium pur.... 200 » » rouge » . . 310 » Dextrine blonde citron 60 » » blanche . 60 » Les 100 litres Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- Emétique cristallisé............ 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “Diamant”. . . ...... 4 80 » demi-blancheRousselotsu-perfine “ Or ” , 3 70 » Jacquand-Coigoet ....... 3 35 poudre pour bains 1 25 Les 100 k Glycérine blanche pure 30-.. 275 » » » industrielle 28. 225 » i blonde claire extra 28'.. 200 » » » ordin. 28' . 215 » » brune ..... , 130 » Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k. Iode bi-sublimé 29 » Lessive caustique de potasse 36'.., 33 » » » ; 40'... 43 >» » de soude 36'• . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90-(H. P).................... 100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 « . » pulvérisée ............. 21 . .. » 'en bâtons hexagonaux.. . 24 » » en boules.... ... en sacs 23 » » sublimée. .... en sacs 23 » Nitrate de plomb 80 » Orpin .... 70 » Oxyde d’antimoine blanc.. 75 » Le kilo » de chrome vert 3 » » de cobalt n 12 » a » gris /. 13 50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre, ,. 185 » » d’étain 506 » n de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 » d’urane. 30 » Ozokérite (H. P.)......,.., 175.225 ». Panama (Quillay)..... 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50-(H.P.) 90 » » » 50/52* (H.P.) 92 Permanganate de potasse 130 Polysulfure de potassium 52 Potasse d’Amérique véritable,...,.. 100 » imitation d’Amérique 66/70, 39 » » 52/55' 33 » » 45*... 30 » caustique 70/75 plaques.... 60 » perlasse Ire qualité, ...... 106 » » ordinaire 75/80... 42 » rose factice 90/92 *... 25 Prussiate jaune de potasse 120 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 » neige » 10 » raffiné neige (de potasse).. , 55 » » masse 58 Sel ammoniac blanc pour piles 66 » » gris en pains 115 » d’étain 52 %.. 290 » de soude Solvav 90/92 13 » ' 65/70 22 » » 75/80 23 » » 80/85 24 Silicate de soude neutre 35/37..... 8 » » alcalin 45-..... .. 10 » de potasse 18 » » pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 » 70/72 36 » 60/62 plaquettes... . 32 » 70/72 33 Sucre de lait en poudre. 156 Soufre en canons 19 » (fleur) 20 Sulfate d’alumine épuré ...... .... 16 » exempt de fer 19 Sulfate de magnésie industiel.... . 8 » manganèse sec.... 53 » nickel ammoniacal (double), 85 » » pur' (simple).'..... . 95 » soude .. 7 » zinc exempt de fer aiguilles 21 » » ordinaire 20 Sulfure de sodium.. . 17 » potasse . 32 » carbone (H. P,)...........,, 60 Tartrate neutre de potasse 280
- s a a ****R* =
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- 50 50
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- a- a a
- a
- PLAGE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cot- :
- Campêche du Brési1, coupe d’Espagne, » 2e qualité .. 8 » à 9 .. » 3e bonne .... , . • » 3e infé ieuie,. . • . • •
- » Sisal, Yucatan, 6 50 7 50
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- »
- Jaune
- Honduras...., Tabasco........ Haïti Cap........ Fort-Liberté.... Aquim....... St-Marc..... Gonaïves.... P.-de-Paix ... Miragoane... Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe..........
- 5 Cuba et St-Yago... Manzanille.......... Tuspan.......... Vera Cruz ...... Tampico.......... <.. ................
- Haïti. ....... . .
- Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corjnto.... .
- 7
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- » »
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- Rouge
- Amapala. .. .50 kil, : Brésil Bahia.....
- Calliatour.. 100 k.
- Lima....... Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.....
- 50 k.
- .100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco ,50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- 50
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- » »
- A
- »
- 110
- 20
- k.
- 45
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k,.
- I-
- en
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10
- 75
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah ............
- Madras..................
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Antilles
- Rocou
- .. 1/2 kil
- 8 » 5'50
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 115
- 30
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- 2
- Albumine d’œufs
- 60
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- 60
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- 25
- 25
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- »
- Sois de
- Cachou
- Campêche........... réglisseSmyrne sort.
- » Tortose.......... brun...............
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan.........
- Canefice en sortes... .
- » gravelées .....
- Cochenilles grises.....
- » Zacatille...
- » noires ord...
- » » extra
- Coriandre. .........
- Cumin Malte...............
- » Grèce...................
- Curcuma Bengale........
- » Madras...........
- » Cochin ..........
- Encens en sortes. ........
- » larmes ............ Essence Badiano......... Fenouil ... ......... Fenugrec..................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches.......
- » de Chine.......
- ........... Gingembre ................
- Girofles Zanzibar....... Tamarin Madras.........
- » Pondichéry..............
- Gommes :
- Arabiques....... Aden courante....,........
- » supérieure....,.... Sénégal bas fleuve....
- » ........................
- Damar, Batavia........
- » Singapore Ire. .....
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine ........
- » mi-fine.............. Cerise A. C............ ..
- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
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- 25 M
- 70
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- es UX
- ca
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- 6
- Le 1/2 k.
- Indigo »
- 30 n
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- 3
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- A
- PRODUITS CHIMIQUES^
- On cote les 100 kilos
- Acide muriatique
- a
- »
- nitrique »
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- a a «
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux..............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tam-bours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes.......
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible.............. ... .
- Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés.......
- »
- 38/39 degrés
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- 6 3
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- 75
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- 25
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 12
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- »
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis
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- étoilé..... verts Malte Russie .... Levant.... Espagne .
- 215 M
- 35
- 60
- 75
- M
- » » »
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy ...
- muscade n- 1, » 2
- » 3
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- 7
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- 5
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- 4
- 3 40 28 29 35 28 30 38
- 110
- 95 55 45
- 225 440 120 145
- 115 150
- £1R CM
- 25
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- 15
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- 6
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- Id. français.....................
- 10
- 38
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- G M o ca CO Ce
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % ......................... ' 6.30.
- acide phosphorique assimilable', fr.
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- augmenté ........... extra résineux ...... pur à l’huile d’olive,, extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur......... » augmenté.............
- Rosé.. ............
- Noir...................
- Blanc ou suit..........
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vii............... 52 5 4 » mixte »............................ ......................... 48 49 » talqué Ire qualité............... 46 » »...............................» 2e ».......................................................................................... 45 »
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- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde énveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les inuiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra .pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera oas transmise.
- Résineux. ... ..................... 34 36
- Vert exportation................... 32 36
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- p.381 - vue 390/400
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de pru-d’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d'administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établisse-ments ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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-
- LE MONITEUR DE.LA TEINTURE
- "09 0o C5
- TABLE DES MATIERES
- Année 1911
- Pages
- A
- Absorption de l’humidité par les fibres textiles.
- 129 145
- Adjudications administratives (Avis et résultats) (Tous les numéros)
- Apprentissage (L’) et les machines »... 245
- B
- Blanchiment des articles de bonneterie. . 163 179 » en boyaux des pièces de coton.
- 322, 341), 356 369
- Bois de teinture (Commerce des).................72
- Brillant des fils de laine . 259 273
- C •
- Chapeaux de laine (Teinture des) . . . 209 225 Chiffonnage 291 Colorants (Les nouveaux). 51, 68, 99, 115, 161, 177, 225, 257, 289 305 Corps gras industriels (Les) 7, 20 53
- Costumes de toile,(Reteinte des)...............193
- Coton en bourre (La teinture du)................ 1
- D .
- Déparementage des tissus ... 274
- Draps militaires gris de campagne. 195, 215, 229 241
- Douanes étrangères
- Etats-Unis.—Hydroxyde de chrome. .... 73
- Portugal. — Coton non filé ou teint .... 136
- E
- Eaux résiduaires (Les)........................211
- Électricité dans la teinture (L’) . . .5, 18, 37 50
- Exploitation d’une usine de teinture et d'impreg-sion........................... 19, 38, 52,65, 81 117
- j Pages
- G
- Gris de campagne (Le)......................13
- 1
- Impression et fixation de couleurs...........178
- Industrie en Italie (Encouragements à 1’) . . . 345
- J
- Jute (Le.blanchiment du). ... . .. 99 116
- Jurisprudence
- Accidents du travail.............................
- Brevet d’invention........................... 10
- Cas de force majeure. . . .. . * . . . * 135
- Chemins de fer........................ 58, 73 154
- Draps militaires. — Maximum ...... 9
- Faillite. — Femme mariée.................... 361
- Louage de machines.............................25
- Octroi. — Entrepôt à domicile .... 219
- Retraites ouvrières. — Retenue sur le salaire.—= Arrêt de la Cour de Cassation 374
- Salaire. — Travaux communaux..................123
- Transport (Contrat de) . . . 137
- Vente de marchandises.........................200
- L
- Lutte économique au Maroc (La)............353
- Législation française
- Accidents du travail............................22
- Bien de famille insaisissable................... 7
- Capacité professionnelle (La)...............* 342
- Convention franco-portugaise....................85
- Enseignement technique (L‘)....................341
- Expédition à prix réduits par la poste . . . 358
- » par la poste contre remboursement. 325
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- cb 209
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Pages ,
- Hygiène et sécurité des travailleurs . . 182
- Lois ouvrières (Les). 21, 39, 55. 71 88, 161, 118,
- 133, 151, 165, 184, 196,216,230, 247, 264, 281, 293, 309, 326, 343 359
- Mandat-lettre (Le).............................41
- Marchands (Prescription en ce qui concerne les) 87 Réquisitions en cas de mobilisation .... 264
- Retraites ouvrières...........................217
- Timbres-retraite (Les)........................134
- M
- Marchandises non dénommées au tarif d’entrée.
- 152,184 195 Matières colorantes en Allemagne. . 260 279
- Mercérisation du tissu de coton (La) .... 322
- N
- Noir d’aniline (Technologie chimique du) 17, 35
- 49,69,84 113
- Nécrologie
- Schirp........................................234
- P
- Peaux de chamois (Teinture des) ..... 4
- Préparations au chrorure de magnésium . . . 290
- Procédés nouveaux
- Hydrosulfite (L’) de soude. 308, 323, 337, 357 371 Imperméabilisation des étoffes 243 Machine à dérompre et dérailler .... 97
- R
- Retraites (Les).......................... 227 261
- Pages
- S
- Société industrielle d’Amiens....................54 ».......................de Rouen ... 6, 37, 258 307 ».....................du Nord de la France. . . 101 Soie artificielle (La). .............. 117, 133 149 ».............de nitrocellulose . 130, 147, 162 181 »......................(Blanchiment de la) .... 370
- T
- Taches d’huile minérale dans les fils et tissus . 33 Teinture bariolée 306 » des cheveux de poupée 356 » des chiffons et des effilochages . . 56 82 » des tissus . . 233 » en bleu des vêtements de tissus de coton 339
- Tarifs de Transports
- Bleu d’outremer ................................153 Extraits liquides de myrobolam et de sumac. . 122 Ocre par wagon..................................315
- Talc en pierre. ............................... 25
- FIGURES
- Machine à dérompre et dérailler..........97
- AUTEURS
- Balland.................................243 Baumann et Thesmar. . . ..308, 323, 337 357
- Botton et ..............................97
- Bowen (Geo).......................... 66 82
- Ftick(DrV)..............................131
- Glen (Ch.)..............19, 38, 52, 65, 81 117
- Green (Arthur).......... 17, 35, 49, 69, 84 113
- Hizgins..............................129 145
- ........................................274
- Petersmann..................... 7, 20, 53 70
- Sentupéry............................... 227 353
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