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- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Rapport présenté au Comité de chimie sur un travail : L'hydrosulfite-formaldéhyde et ses applications nouvelles. — Défauts de teinture de la soie. — Notre service de contentieux.— Un nouveau procedé de blanchiment. — La situation actuelle de la qu-stion du gris de campagne en Allemagne. — Travail de nuit des femmes employées dans l’indust ie. — Emploi dans l’industrie d’enfants n’ayant pas treize ans révolus. — Les transports. Nécrologie. — Notre service d’assurances. — Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Bibliographie. — Annonces.
- L’HYDROSULFITE-FORMALDÉHYDE et «es applications nouvelles (i)
- Par MM. L. Baumann et G. Thesmar, de la Manufacture E. Zundel, à Moscou
- On sait que les « hydrosulfites stables », combinaisons des hydrosulfites avec la formaldéhyde, ont été découverts par les chimistes de la maison Emile Zundel, à Moscou, Dans la même maison on a ensuite réussi à scinder l’hydrosulfite de soude-formaldéhyde en deux composants, l'un le bisulfite-
- (1) Rapport présenté au Comité de chimie de la Société et FoEiedede Mulhouse, par MM. E. Noelting, H. Schmid
- formaldéhyde, n’ayant pas de pouvoir réducteur ; l’autre, qui depuis a été appelé « sulfoxylate-for-maldéhyde », doué d’une puissance réductrice très grande. Les hydrosulfites et les sulfoxylates-for-maldéhyde ont reçu dans l’impression des applications aussi nombreuses qu’importantes : rongeage seouleurs azoïques, fixation des couleurs réductibles, enlevages sur indigo et ses analogues et bien d’autres encore.
- La monographie de MM. Lucien Baumann et Georges Thesmar « Les Hydrosulfites-Formaldé-hyde », nous présente un aperçu historique intéressant sur ces composés et leurs applications industrielles. On y trouve pour la première fois réunis les faits les plus importants concernant cette matière, dispersés jusqu’ici dans un grand nombre de plis cachetés, de rapports et de brevets. Ceci permettra aux collègues, qui s’occupent de la question, de s’orienter et de se documenter facilement. Nous considérons ce travail comme une contribution précieuse à la bibliographie des agents réducteurs et nous vous proposons, en conséquence, d’en demander l’insertion dans le Bulletin de notre Société.
- Qu’il nous soit permis à cette occasion, Messieurs, de rappeler les grands mérites que les chimistes de la Manufacture Emile Zundel se sont acquis par la création de ces agents de réduction.
- C’est à ces inventeurs que revient l’honneur non seulement d’avoir isolé les premiers et parpaztement
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- défini les composés doubles d’hydrosulfite de soude et de formaldéhyde, mais encore celui d’avoir élaboré de nombreuses applications importantes de ces corps dans l’industrie des toiles peintes. La découverte des hydrosulfites-formaldéhyde constitue certainement un des progrès les plus importants réalisés en faveur de l’impression des tissus depuis bien des années ; elle y a pour ainsi dire ouvert une ère nouvelle.
- Nous vous proposons, en conséquence, en accord avec le No 57 de votre programme des prix, de demander pour la maison Emile Zundel une médaille d’honneur à la Société industrielle (1) et d’imprimer le présent rapport au Bulletin, pour faire suite à la note de MM. L. Baumann et Georges Thesmar.
- DÉFAUTS DE TEINTURE DE LA SOIE
- L’Office d’expertise annexé à l’Ecole technique supérieure de Berlin avait à donner son avis dans les cas suivants : Un marchand de soieries en gros avait envoyé à l’Office diverses pièces de tissus de soie qui avaient pris au dépôt des teintes passées et présentaient à certains endroits des raies très marquées.
- Ces défauts se localisaient presque entièrement aux plis et aux coins des pièces, c’est-à-dire aux endroits les plus exposés à la lumière. Aussi quel ques experts consultés à ce sujet ne manquèrent-ils pas d’affirmer que la faute en était à une mauvaise répartition de celles-ci. L’Office fut d’une opinion différente. Après examen d’un grand nombre d’échantillons, et une visite sur place, il arriva à la conclusion que ces altérations de teinte étaient dues à des augmentations circonscrites à certaines places d’acide sulfurique qui, à leur tour, devaient être ramenées à un surchauffage des locaux où étaient conservées les soieries en question. Il fut, entre autres choses, nettement établi que la teneur en
- (1) La Société industrielle, dans sa séance du 29 dé -cembre 1909, a voté une médaille d’honneur à la Manufacture Emile Zundel, à Moscou.
- acide sulfurique des parties éloignées d’une pièce tenait le milieu entre celle de l’endroit passé et celle de la bande non passée attenante. La proportion était environ de 2 : 3 : 1. Cette explication se concilie merveilleusement avec les faits. Elle rend compréhensible que des pièces d’une même livraison se fanent plus ou moins rapidement, suivant les dépôts où ils sont conservés.
- Quelques maisons firent rechercher l’augmentation que des tissus de soie subissaient au cours des opérations de la teinture. Les chiffres obtenus étaient extrêmement variables. Ils allaient de 20 à 800/0 pour les soieries de couleur jusqu’à 200 p. cent pour les soieries noires.
- Un échantillon de soie artificielle présentait des plaques blanches, calcaires et molles. Il s’agissait de soie de nitrocellulose qui, lors de la dénitration, n’avait pas été complètement débarrassée de l’acide sulfurique.
- Des tissus de soie faits de trames teintes, d'après un procédé spécial, s’ondulaient par endroits et étaient marqués de raies prononcées.
- L’Office constata que la soie présentait dans ses bandes claires une épaisseur, un titre et une élasticité fort différents de ceux qui furent relevés dans ses bandes foncées. Il fit ressortir, en outre, que la longueur totale des bandes claires et des bandes foncées était toujours et dans tous les cas de 1/3 et des 2/3 respectivement de celles de l’écheveau et que les raies claires suivaient immédiatement les raies foncées.
- L’Office en déduisit que la teinture et l’apprêt avaient été inégalement répartis sur toute la longueur de l’écheveau.
- (Traduit spécialement de Fœrberei und Appretur par le Moniteur de la Teinture.)
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- LE MONITEUR
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- s’agit d’un simple avis ou conseil qu'il est possible de donner d’après la lecture de l’exposé des faits, sans obliger à une étude ou à des recherches. (Joindre 3 francs par consultation.)
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- Il accepte de suivre et de diriger tous les procès, tant à, Paris qu’en province et devant tous tribunaux, Conseils de préfecture, Cour d’appel, Conseil d’Etat, Cour de cassation.
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- UN NOUVEAU PROCÉDÉ DE BLANCHIMENT
- Comme suite à la précédente conférence, nous croyons intéressant de donner la traduction d’un article de la « Textil u Farbereizeitung » (1) relatif à une nouvelle méthode de blanchiment qui ne figure pas dans la nomenclature du Dr Frei berger.
- Le Dr Richard Müller, à Eleimburg, a trouvé que l’on peut utiliser l’oxygène de l’air d’une façon très simple dans l’opération du blanchiment. En effet, si l’on fait passer un courant d’air soit par une lessive de soude ou de potasse étendue, soit par la dissolution d’un sel à réaction alcaline (carbonate,
- (1) {Textil and Farberei Zeitung, septembre 1911.)
- borax, silicate) en présence d’une matière à blanchir et principalement sous l’influence d’une température et d’une pression élevées, il se produit une combinaison oxygénée qui réagit sur la matière ne c
- question. .€ -
- De cette façon, on peut blanchir complètement en 16 heures du coton mis en, suspension dans de la lessive de soude à 1 0/0, chauffée par de la vapeur à deux atmosphères de pression et dans laquelle on comprime de l’air, tandis que ce même coton par le chlorage ordinaire demande 3/4 à 1 0/0 de chlore. . ;
- L’action blanchissante de l’oxygène de l’air peut encore être notablement augmentée dans ce. pro-cédé, si l’on dissout on met en suspension dans la liqueur alcaline de petites quantités de sel ou d’oxydes métalliques. - i
- Si l’on met, par exemple, ce même coton, dont nous parlions plus haut, dans une solution aqueuse de cristaux de soude à 1 0/0 à laquelle on a ajouté 0,01 0/0 de carbonate de manganèse, si l’on chauffe au moyen de vapeur à deux atmosphères, et que l’on comprime de l’air dans le liquide, le blanchiment est complet déjà après 12 heures Si l’on ajoute à la liqueur alcaline, dans les mêmes conditions, de l’oxyde de cobalt, celui-ci réagit également comme un excellent transmetteur d’oxygène : une quantité égale à 0,5 0/0 d’oxyde de cobalt pousse même pour certaines fibres l’oxydation plus loin qu’on ne le désire, car elle détermine la formation d’oxycel-lulose et la matière à blanchir devient cassante et.se réduit en bouillie.
- Les combinaisons de nickel et de cuivre sont d’un bon emploi. On sait que le coton traité par une lessive alcaline chaude et surtout en présence de sels métalliques et d’air tend à être attaqué par la formation d’oxycellulose.
- Il s’ensuit que pendant le lessivage du coton, il faut exclure, autant que possible, l’air atmosphérique du traitement alcalin qui précède-le blanchi-ment et sert à enlever les graisses,ou tout au moins que, dans le cas où Pon emploie l’air, comme puissance mécanique, celui-ci ne puisse réagir que pen-| dant un temps très court.
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- Dans l’application de ce procédé à des tissus qui pourraient produire de l’oxycellulose sous l’action de l’air, on devra, pour éviter l’affaiblissement de la fibre, prendre la précaution au moyen d’une organisation spéciale, de faire arriver l’air comprimé de préférence dans le bain et d’empêcher son contact avec la matière à blanchir.
- On monte une chaudière à lessive avec environ 60 kil. coton et 1,000 litres d’une dissolution de cristaux de soude à 1 o/o à laquelle on ajoute 20 gr. de sulfate de manganèse. Par le moyen d’une organisation appropriée, on veille à ce que l’étoffe ne flotte pas, mais qu’elle soit toujours recouverte par une colonne de liquide, on fait bouillir d’abord pendant environ 2 heures sous accès d’air et sous pression de deux atmosphères, puis on fait arriver par le haut, dans le liquide, un courant d’air modéré sous une pression de 3 à 3 1/2 atmosphères (par conséquent supérieure de 1 à 1 1/2 atmosphères à la pression de la vapeur). Le bain, d’abord fortement coloré, s’éclaircit peu à peu.
- Pour vérifier si l’opération est terminée, on arrête de temps en temps l’accès de l’air et on observe, sur des échantillons prélevés, la rapidité avec laquelle la lessive redevient plus foncée après que l’arrivée de l’air a été arrêtée.
- Si le blanchiment touche à sa fin, cette coloration ne revient plus que très lentement. Puis on comprime de nouveau de l’air avec précaution, jusqu’à ce que le liquide ait repris une faible coloration jaune, ce quia lieu au bout d’environ 12 heures. On fait alors écouler la lessive, on lave la marchandise à l’eau, on la traite rapidement par une dissolution de bisulfite à 1 0/0 pour enlever l’hydroxyde de manganèse, on la désacidifie avec soin et on la sèche. On obtient ainsi un coton d’un blanc irréprochable.
- Ce nouveau procédé de blanchiment constitue un progrès considérable sur les méthodes connues jusqu’à présent, en ce sens qu’il est plus économique, plus simple et plus rapide. Les procédés de lessivage et de blanchiment qui, jusqu’à présent, exigeaient plusieurs opérations séparées se trouvent réduites par cette nouvelle invention à un procédé unique.
- Un coton, qui par la nouvelle méthode est blanchi en 12 heures, demande environ 48 heures par l’emploi des procédés en usage jusqu’à présent.
- Pour le lin, les conditions sont encore plus avantageuses, puisqu’on arrive par la nouvelle méthode à le blanchir complètement en 48 heures et en une seule opération, tandis que, par les moyens actuellement en usage, il faut deux semaines, et cela avec de fortes dépenses en salaires, appareils et matériel.
- Un autre avantage du procédé (qu’il partage du reste avec le coûteux blanchiment au noroxyde) c’est sa facilité d’adaptation, car l’action oxydante que l’on recherche peut être graduée facilement, depuis la plus forte jusqu’à la plus faible. Ce procédé est protégé par le patent M 427-40.
- A Eilenburg, il s’est créé un blanchiment à l’air (Luftbleide), au capital de 100.000 marks, Société à responsabilité limitée, qui va exploiter industriellement le brevet.
- LA SITUATION ACTUELLE DE LA Question du Gris de Campagne en Allemagne par M. R. REICTSEUBERGER
- (Farberzeitung du Dr A. Lehne n° 23)
- Cette question, comme on le sait, a été souvent agitée tant en paroles que par écrit, sans qu’on ait pu jusqu’ici lui donner une solution complète. Les spécialistes ne sont d’accord que sur ce seul point que le gris de campagne, en usage actuellement, n’est pas satisfaisant comme solidité, et si on ne l’a pas encore abandonné jusqu’à présent, cela tient plutôt à ce que l’Administration militaire a une certaine tendance à rester dans le statu quo et semblerait ne pas prendre volontiers la responsabilité d’un changement.
- L’Administration militaire vient récemment de se tirer d’embarras en publiant une ordonnance qui, à côté de l’ancien gris de campagne, admet, à titre d’expérience, les 3 nouvelles méthodes suivantes :
- 1° La production par des couleurs hélidon des Farbwerken Hœchst, de Hœchst-sur-le-Mein ;
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- TRAVAIL DE NUIT
- des femmes employées dans l’industrie
- 2° La production par des mélanges de laines teintes au moyen de sels métalliques, d’après les procédés de Léopold Casella et Co, à Francfort-sur-le-Mein ;
- 3° La production par des mélanges de laines teintes avec les couleurs d’indanthrène, d’après les procédés de la Badische Aniline-u-Sodafabrik, à Ludwigshafen. Les méthodes d’application de ces 3 procédés sont les suivantes :
- a) Teinture par les couleurs Hélidon de Hœchst. — Le mode d’emploi consiste à teindre la laine en cuve avec des couleurs hélidon comme pour l’indigo. La cuve doit être assez fortement réduite et la teinture se donne à environ 70° c. La teinture s’obtient généralement par . un seul passage ; la laine exprimée est traitée comme celle teinte en indigo et, pour terminer, elle est lavée à l’eau chaude acidifiée. Peur opérer le mélange, la laine teinte est associée à de la laine blanche, dans la même proportion que dans le procédé actuel.
- L’avantage du procédé, c’est le maintien des mêmes proportions dans le mélange et bien que cet avantage ne semble pas avoir une grande valeur, il sera cependant apprécié par des fabricants.
- L’inconvénient du procédé est que le ton est difficile à saisir, car le développement complet de la nuance n’a pas lieu seulement par le déverdissage et le lavage à l’eau chaude acidifiée, mais se continue encore pendant la fabrication de la marchandise et pendant la carbonisation et le foulonnage, mais on peut obvier jusqu’à un certain point à cette difficulté en travaillant d’après des échantillons déterminés et établis par des teintures précédentes. Ces colorations sont plus solides que les actuelles, mais, par une exposition prolongée à la lumière, elles tirent sur le jaune brunâtre et comme les étoffes de laine ont déjà une tendance par l’usage et les dépôts de graisse à passer au brun, il est évident qu’on préférera toujours le passage au vert ou au bleu, s’il n’est pas aussi prononcé que l'est le cas pour le gris de campagne en usage actuellement.
- (A suivre.)
- L’Officiel du 25 décembre a promulgué la loi dont la teneur suit :
- Art Ier. — L’article 4 de la loi du 2 novembre 1892 sur le travail des enfants et des femmes est modifié ainsi qu’il suit :
- « Article 4, § Ier. — Les jeunes ouvriers et ouvrières jusqu’à l’âge de dix-huit ans et les femmes ne peuvent être employées à aucun travail de nuit dans les établissements énumérés à l’article Ier.
- « § 2. Le repos de nuit des jeunes ouvrières jusqu’à l’âge de dix-huit ans et des femmes aura une durée minimum de onze heures consécutives ; toutefois, cette durée pourra être réduite à dix heures dans les cas prévus par le paragraphe 4 du présent article et par l’article 7.
- « § 3. Tout travail entre neuf heures du soir et cinq heures du matin est considéré comme travail de nuit ; toutefois, le travail des enfants du sexe masculin sera autorisé dans les travaux souterrains des mines, minières et carrières, de quatre heures du matin à dix heures du soir, quand il sera réparti entre deux postes ne travaillant pas plus de neuf heures chacun et à la condition que le travail de chaque équipe soit coupé par un repos d’une heure au moins.
- « § 4. Il sera accordé, pour les femmes âgées de plus de dix-huit ans, à certaines industries qui seront déterminées par un règlement d’administration publique, sur simple préavis et dans les conditions qui seront précisées dans ledit règlement, la faculté de prolonger le travail jusqu’à dix heures du soir, à certaines époques de l’année, pendant une durée totale qui ne dépassera pas soixante jours. En aucun cas, la journée du travail ne pourra être prolongée au delà de douze heures.
- « § 5- — Il sera accordé, à certaines industries déterminées par le même règlement d’administration publique, l’autorisation de déroger temporairement, sur simple préavis et dans les conditions
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- précisées par ledit règlement, aux dispositions des paragraphes Ier et 3 du présent article.
- « § 6. En outre, en cas de chômage résultant d’une interruption accidentelle ou de force majeure, le chef d’établissement pourra, dans n’importe quelle industrie et dans la limite du nombre de journées perdues, déroger aux dispositions des paragraphes 1er et 3 du présent article, en avisant préalablement l’inspecteur dans les conditions précisées par le règlement susvisé. Toutefois, le chef d’établissement ne pourra faire usage de cette dérogation plus de quinze nuits par an sans l’autorisation de l’inspecteur. »
- . Art. 2. — La présente loi entrera en vigueur à la date du 1er janvier 1912.
- 3 . - '
- EMPLOI DANS L’INDUSTRIE
- d’enfants n’ayant pas treize ans révolus
- s •' 7 .__
- Voici le texte d’une proposition de loi présentée par M. Justin Godart, député, et plusieurs de ses collègues tendant à l’abrogation des dispositions de la loi du 2 novembre 1892.
- EXPOSÉ DES MOTIFS . -
- L’âge légal d’admission des enfants au travail a été fixé, par la loi du 2 novembre 1892, à treize arts révolus.
- Cependant une exception a été faite à l’encontre des enfants inunis du certificat d’études primaires. Ceux-ci peuvent être employés à partir de l’âge de douze ans, pourvu Qu’ils soient munis, outre leur diplôme, d’un certificat d’aptitude physique.
- La loi a ainsi sacrifié toute une catégorie d’enfants qui, parce qu’ils ont montré de l’intelligence et de l’activité à l’école, obtiennent d’être exposés plus tôt au surmenage et à toutes les influences physiques et morales mauvaises de l’atelier.
- L’-âge minimum de treize ans est déjà, au dire des médecins les plus qualifiés, trop précoce pour le
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- ----------------- ’ " ------- Il : ! ------------ . - -.------------------ - -soene
- labeur industriel.Le docteur Grancher a déclaré (1) : « Le travail plein de dix heures exigé d’un enfant de treize à quatorze est une erreur- antiphysiologique. Il faut à ces enfants une demi-ration de travail et une double ration d’aliments. C’està peine si, à quatorze ans, un enfant peut supporter huit heures de travail ! »
- « En principe, a écrit à son tour le docteur Maurice Letulle (2), il est criminel de condamner un enfant de douze à quinze ans à un travail quotidien dans une fabrique ou manufacture. Pour un enfant (fille ou garçon) tout travail manuel dans un espace clos, prolongé quelques heures, présente des dangers pour la santé physique du petit être et doit nuire à son développement corporel. L’enfant ne doit pas travailler manuellement dans un espace enfermé. Il lui faut vivre à l’air, libre dans ses mouvements et ses jeux, car le jeu et les dépenses mus-, culaires qu’il occasionne sont des nécessités physiologiques aussi indispensables à la vie de l’enfaut que l’air pur, l’alimentation abondante et variée, le sommeil prolongé.
- « User des forces naissantes de l’enfant pour transformer en travail rémunérateur les gestes qui sont la condition indispensable de son développement corporel, c’est atrophier l’espèce humaine dans ses espérances lointaines, c’est condamner à la tuberculose des milliers de pauvres êtres qui vivraient sains et deviendraient des ouvriers robustes. » 0 , - -
- Que dire alors du petit diplômé de douze ans !
- il possède son certificat d’études !
- Est-ce que cela lui donne l’a.résistance nécessaire?
- Nous avons, en France, la superstition du diplôme. Mais s’il ouvre toutes grandes des carrières lucratives à de notoires médiocrités haussées, avec quelles peines, au baccalauréat, il ne faut point qu’il soit, par une anomalie trop long-, temps tolérée, le moyen de désigner de faibles êtres pour une exploitation prématurée. e
- (1) Martin Saint-Léon. L’Age d’admission des enfants au Travail industriel, le Travail de demi-temps. Paris. Alcan. 1903.
- (2) La Protection légale des Travailleurs. 1 vol. Alcan, 1904, page 77.
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- Tandis que les diplômes confèrent, en général, à ceux qui les possèdent quelques avantages, le certificat d’études de l’enfant du peuple permet, au contraire, de livrer celui-ci plus tôt à l’usine ; il lui assure cette faveur de commencer, avant l’âge que la science, que l’humanité peuvent fixer, une carrière de labeur que la tuberculose arrêtera prématurément. Singulière mesure insérée dans une loi de protection ouvrière que celle qui choisit dans nos écoles les meilleurs de nos enfants pour les récompenser en les envoyant, bien avant les autres, courir les risques inhérents à l’existence du salarié. " Il faut reconnaître l’erreur qui a été commise et la réparer au plus tôt.
- il y a là une question de dignité pour la France et aussi une question d’intérêt.
- Nous ne pouvons plus laisser gaspiller des vies humaines pour le bénéfice de quelques-uns.
- Et ils sont nombreux les enfants de 12 à 13 ans — les diplômés de l’école primaire — trouvés par l'inspection du travail dans les établissements industriels. Voici les chiffres publiés dans les rapports annuels de la Commission supérieure du Travail :
- Années Garçons Filles Totaux
- I9O5- • • 1.518 3745 5-263
- 1906. . . 2.547 I.165 3-712
- 1907. . . 1.433 2.689 4.122
- 1908. . . 2 076 3772 5.848
- 1909. . . 2.156 4.328 6.484
- 1910. . , 1.883 3-747 5.630
- Ces chiffres varient considérablement, parce qu’ils expriment, non point la totalité des enfants admis prématurément au travail, mais le nombre de ceux rencontrés lors des inspections qui portent, tantôt sur un plus ou moins grand nombre d’établissements, tantôt sur des établissements non soumis à la la loi de 1892.
- Deux remarques s’imposent.
- Tl y a donc, certainement, beaucoup plus d’enfants de 12 à 13 ans dans les établissements industriels que ne l’indiquent les chiffres de la Commission supérieure du Travail.
- En général, les filles sont en plus grand nombre que les garçons. Bien que la main-d’œuvre enfantine soit bon marché, les industriels veulent encore l’obtenir à meilleur compte et c’est pourquoi ils préfèrent les filles.
- Là est un grave péril.
- Nous souffrons d’un double mal. Notre natalité décroît, l’alcoolisme grandit. Est-il excessif de dire que l’emploi, à douze ans, de pauvres fillettes astreintes à la journée de dix heures, anémie en elles toutes les sources de vie, compromet irrémédiablement la santé de la future mère ? Est-il exact d’assurer que, malgré son certificat d’études précoce, la fille tenue à l’usine dès 12 ans jusqu’à son mariage fera une déplorable femme d’intérieur? Bien vite, dans le ménage sans soins et sans ordre, l’alcool viendra renforcer le [repas mal préparé et, peu à peu, s’installera en maître.
- Je ne sais s’il se trouvera quelqu’un pour défendre les dispositions dont nous demandons la suppression.
- Depuis longtemps les partisans de la liberté ont fait une brèche dans leur dogme et ont été obligés de reconnaître que le laisser faire, en ce qui concerne les enfants, n’a engendré que de tristes excès ; grâce à lui n’avons-nous pas eu, en France, l’ouvrier de huit ans ?
- Cependant on pourra tenter de faire valoir quelques arguments pour le maintien de l’état de choses actuel.
- D’abord, dira-t-on, l’enfant, outre son certificat d’études, doit être muni d’un certificat d’aptitude physique.
- Est-ce une garantie ? Non. Aucun médecin ne saurait certifier qu’un enfant, qu’une fillette de 12 ans peut supporter sans dommage une journée de travail de 10 heures. Les médecins délivrent le certificat administratif constatant simplement que l’enfant qui leur est présenté est de taille et de poids normal pour son âge ; et la plupart d’entre eux rédigent la pièce en termes vagues qui mettent à l’abri leur conscience.
- « Il n’y a pas d’exemple, affirme, en1900, l’inspecteur divisionnaire delà 2e circonscription, qu’un
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- médecin ait refusé un certificat d’aptitude physique; d’ailleurs, si l’un d’eux le refusait, on irait en trouver un autre, et, il faut bien le dire, les médecins officiels que la loi charge gratuitement de ce service n’y voient qu’un surcroît de besogne dont ils se débarrassent au plus tôt (i). »
- La même année, un des inspecteurs départementaux de la 6e circonscription déclare qu’il est très rare que le certificat soit refusé pour cause d’insuffisance d’aptitude physique, ce qui revient à dire que l’âge d'admission est actuellement abaissé à douze ans pour tous les enfants munis du certificat d’études primaires et, par suite, le vœu du législateur qui n’avait prévu qu'une exception en faveur des enfants particulièrement doués au point de vue physique ne se trouve pas réalisé.
- Dans son rapport (2) pour 1910, M. Richard Wad-dington, président de la Commission supérieure du Travail, signale ce fait caractéristique :
- « Quelques inspecteurs se plaignent delà rédaction imprécise de certains certificats d’aptitude physique. Sur un de ces certificats, par exemple, le médecin s’était contenté de porter que l’enfant n’était atteint d’aucune maladie contagieuse. »
- Le certificat médical va donc de pair avec le certificat d’études. L’enfant qui est muni, dès 12 ans, de l’un et de l’autre n’est pas plus un colosse qu’un savant.
- D’autre part, un enfant serait-il, à douze ans,apte au travail industriel, quel péril on lui fait courir si ses forces viennent à décliner ! La loi dit bien que les inspecteurs du travail ont le droit, à tout moment, de requérir un examen médical des enfants au-dessous de seize ans, à l’effet de constater si le travail dont ils sont chargés excède leurs forces et d’exiger leur renvoi de l’établissement sur l’avis d’un médecin.
- Mais c'est encore làunegarantieillusoire. M.Wad-dington, dans son rapport, et les rapports anté-
- (1) Rapporté par Raoul Jay. La Protection légale des Travailleurs. Larose, 1904.
- (2) Rapport sur l'application de la loi du 2 novembre 1892 pendant l’année 1910. Journal officiel, annexe, 31 août 1911.
- rieurs de la Commission supérieure du travail, le signalent.
- « Les inspecteurs ont fait peu usage de cette faculté au cours de l’année 1910, écrit M. Wadding-ton. L’inspecteur divisionnaire de Limoges explique que, si le service y a rarement recours, c’est que les industriels s’empressent d’affecter l’enfant à un autre genre de travail dès que l’inspecteur le réclame. Dans les cas, très rares, où l’examen médical a été requis par les inspecteurs, il n’a pas donné de résultat, les médecins ayant conclu à l’aptitude de l’enfant à effectuer le travail qui lui est confié. »
- Et même cet examen se heurte, parfois, à de pénibles questions pécuniaires qui le font écarter.
- « Dans la circonscription de Dijon, écrit l’inspecteur, en 1910, un enfant pour qui l’examen médical avait été requis, n’ayant pu obtenir d’être examiné gratuitement, l’Administration s’est préoccupée de prendre les mesures nécessaires pour éviter le renouvellement de pareil fait, le vœu de la loi étant incontestablement qu’aucun frais n’incombent aux enfants, ni à leurs parents, de par l’application de ses dispositions. »
- Mais, objectera-t-on, en second lieu, l’exception prévue et que vous combattez est éminemment bienfaisante pour les familles nombreuses et pauvres. Il faut qu’un enfant gagne le plus tôt possible.
- La belle avance s’il tombe malade et s’il meurt !
- Et puis, c'est un argument de fausse bienveillance qu’il convient d’écarter résolument. Il ne faut pas essayer de corriger un défaut de notre société — l’insuffisance du salaire de l’homme adulte et les charges qui pèsent sur les familles nombreuses — en commettant une injustice. L’ouvrier de douze ans est déjà assez à plaindre d’avoir son certificat d’études sans encore qu’on fasse retomber sur lui les conséquences d’un état social mauvais.
- (A suivre )
- LES TRANSPORTS
- ! Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une diffi-1 culté quelconque avec une Compagnie de chemins ( de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 9
- brochure faite pour eux,' qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi ranco, contre timbres ou mandats adres sés à la Société des Publications industrielles 20 rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne {précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues .par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd’intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata delà lettre de voiture ; emballage de la marchandise ; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- G. M.
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- LE MONITEUR DE LÀ TEINTURE
- NÉCROLOGIE
- Nous avons appris avec peine la mort de M. Alfred Sigrist, directeur de la teinturerie des Forges (Territoire de Belfort), chevalier de la Légion d’honneur, décédé dans sa 56e année.
- M. Sigrist était un industriel de valeur. Sous sa direction, la teinturerie des Forges prit en quelques années un grand développement.
- Respectueuses.condoléances à la famille éprouvée.
- 1: .- -- —==
- NOTRE SERVICE D’ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en mours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- : En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1 rue Bourdaloue^ Paris (Téléphone n° 140-97).
- .. JURISPRUDENCE
- ( '
- CHEMIN DE FER. — ABSENCE DE RÉSERVE SUR LA FEUILLE D’EXPÉDITION. — PRÉSOMPTION DE FAUTE A LA CHARGE DE LA COMPAGNIE — PREUVE DU VICE PROPRE OU d’üN CAS FORTUIT.
- L’absence de réserve ou de garantie de la part d’une Compagnie de chemins de fer sur la feuille d’expédition a simplement pour effet d’établir une présomption de faute à la charge de la Compagnie, qui. par suite, pour s’exonérer de la responsabilité des avaries constatées
- à l’arrivée, doit démontrer qu’elles proviennent, soit d'un vice propre des marchandises, soit d’un cas de force majeure, soit de la faute de l’expéditeur. ,
- (Cour d'appel de Montpellier,
- 26 janvier 1910. )
- D. — Je possède une usine sur un cours d’eau qui recevait, il y a quelques années, l’affluent d’une source assez abondante. Cette source a été captée et elle alimente, par une canalisation souteraine, la consommation en eau potable d’une ville voisine.
- Le volume de l’eau du cours d’eau est diminué de façon appréciable et, par suite, la force motrice dont je disposais ; j’en subis un grave préjudice. Ai-je droit à une indemnité ? 1
- D’autre part, étant donné que les travaux remontent à plusieurs années, n’y a t-il pas prescription et quelle est la juridiction compétente en pareil cas ?
- R. — Les travaux de captage et d’adduction des eaux d'une source, pour l’alimentation d’une ville, ne sont pas au nombre de ceux auxquels s’appliquent les art. 641 et 642 C. civ. et qui ne peuvent donner ouverture à aucun droit à indemnité, comme constituant l’usage normal du droit de propriété. Par suite, s’il est établi qu’en puisant à une source le concessionnaire du service des eaux d’une ville appauvrit la nappe souterraine alimentant la rivière ou diminue sensiblement le volume des eaux, causant ainsi aux riverains, propriétaires d’usines, un dommage appréciable, le droit à indemnité au profit de ceux-ci est incontestable.
- Comme il s’agit d’un dommage résultant de travaux publics, c’est le conseil de préfecture qui est compétent pour statuer sur la demande d’indemnité.
- Quant à la prescription, elle est de 30 anset, à cet égard, le Conseil, d’Etat a même jugé que cette prescription commence à courir,non pas du jour où les travaux, cause du dommage, ont été achevés, mais du jour où le dommage s’est révélé. (Arrêt du 13 mars 1908).
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille én entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile,
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- | TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES Pendant les onze premiers mois des années 1909, 1910 et 1911
- IMPORTATIONS Quantités livrées à la consommation i . EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1911 1910 1909 ! 1911 1910 1909
- j Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil » — — Haïti » - — Guatémala.. » —- — Autres pays. » Totaux .... » Bois d.e teinture moulus » Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. Curcuma en racine » — en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus . » Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran....... » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu .. . » Cachou en masse. » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits debois de teint.et d’autres espèces : » Autres » Teintures dérivées du goudron de houille : Acide : » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse... „ Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » - a l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » . Ocres broyées ou autrement préparées... » { Verts cie Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne,de Brunswick et simil. » ’ Talc pulvérisé » Couleurs non dénommées » 5.049 19.536 1.768 18.963 5 057 30.207 2.130 15.668 3.248 26.372 2.680 10.376 Bois de teinture en bûches.. 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine • . » — en poudre » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : , Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières con-cassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille. » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint.et dautres espèces: » Autres Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis... » — Autres pays » Totaux. Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique. » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool ... » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées: » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé ....... » Couleurs non dénommées » . ** 171 143 77 590 565 206 197.184 531 347 182 1 291 963 1.87 4 442 1 270 313 600 160 265 1.438 14.151 13.858 18.037 1.909 31.198 295 145 67 616 135 819 191.479 497 488 346 230 1 575 2 044 456 735 1.005 8'6 174 192 48 13.333 18.079 22.949 3.113 48.477 398 115 101 620 42 1 219 225.036 3§6 140 732 117 408 4 051 2 368 801 188 556 790 301 302 117 14.794 15.496 24.499 4.322 37.930
- 45.336 53.062 42 676
- 684 4.736 27 540 1.577 46.306 50 557 27.883 30.150 1.629 459 9.693 2.690 588 24.613 415 56 2.575 11 2.062 14.747 . 790 918 157 13.496 12.538 120 881 33.791 > 8.337 531 3.259 19 602 1.440 42.876 35.462 38.984 31.775 1.596 375 9.687 2.121 608 25.480 1.276 72 2 294 2.504 13.900 640 984 262 12.931 9.855 145 966 29.203 20 163 695 4.489 11 646 3.062 33 202 32.492 34.69# 23.793 1.661 584 12.128 3.795 895 24.176 1.456 79 2.131 1.719 13.179 839 950 205 12.065 6.637 148 833 25.510 37.110
- 79.153 110.951 97.(41
- 640 5 6 637 20 027 1.263 11 32 983 18.751 297.881 298 79 78.992 7.374 651 8 2 785 18.755 1.069 23 47 1.039 17.927 345.154 334 d 49 73.781 4.675 111 8 2 171 17.291 1 037 7 37 1.090 18 618 318.395 386 98 57 162 4.726
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- Les acétique industriel 40 %......
- » 35 »... .
- azotique (voir acide nitrique) . muriatique 22- chimiq. pur ...
- » 20,21 par 15 touries.
- nitrique 36 chimiquement pur.
- » 40* »
- oxaliqui .....................
- phénique cristallisé 35 . ....
- » neige ......................
- » liquide 97/98 amkré.
- phosphorique 60-....... ....
- » 45'..............
- sulfureux par 15 touries...... sulfurique 53*................
- 100
- 53
- 33
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- »
- 60: environ.. .
- 66* »
- 66- chimiq. pur au soufre.......
- » tartrique 1er blanc.
- Alcali volatil du gaz 22*....
- » » 28/29
- Alun épuré.............
- » ordinaire............
- » de chrome............
- Arseniate de potasse ..
- 2 d
- i
- de soude cristallisé poudre......... ....... rouge (voir à Orpin),
- k.
- 50
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fondu
- Benzine cristallisable (H. P.) .
- lourde industrielle, légère ..............
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k.
- x végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière............... 240 »
- » en poudre............. 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron.................. 60 »
- » blanche.......................... 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/ 50:
- (H.P.) 50/52* (HP.)
- Permanganate de potasse........... Polysulfure de potassium.......... Potasse d’Amérique véritable......
- » imitation d’Amérique 66/70
- » » 52/55
- » » 45..
- » caustique 70/75 plaques...
- » perlasse Ire qualité......
- » » ordinaire 75/80*..
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- »
- neige raffiné
- ammoniac
- 90
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 50
- 50
- 50
- »
- Le kilo t> 9 »
- Les 100 k. ... 40 .
- L’hecto .. 36 •
- ... 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français......... 17 50 Bi-chromate de potasse ............. 82 50
- » soude................. 70 »
- Bisulfite de chaux 11'............... 8 50
- » potasse......................... . 87 50
- » soude 30"........................... 12 »
- » » 35*............ . 13 »
- Borax raffiné en cristaux............. 49 »
- » poudre.................. • .. ... 51 50
- Carbonate de soude cristallisé....... 7 50
- Carbure de ca’cium (H. P.)............ 29 »
- Caséine insoluble................... 125 »
- » solubilisée......... .............. 325 »
- Dérésine blanche................. 180 320 »
- • jaune natur, orange ou rouge 215 » Chlorate de potasse cristaux......... 107 50
- » poudre. .... .. 112 50
- Chlorate de soude .. 115 »
- Chlorure de baryum cristallisé...... 17 »
- » calcium fondu.... ..... 11 »
- » carbone (Tetra)........ 90 »
- » chaux 105/110*. ..... 17 »
- » magnésium fondu........... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20 »
- » » 45* ordinaire ... ..1 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé .............. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo
- “Diamant”. ........ 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine " Or ”.................... . 3 70
- » Jacquand-.................... 3 35
- » poudre pour bains....... 1 25
- Les 1GO k.
- Glycérine blanche pure 30 . . 275 »
- » » industrielle 28'.. 225 »
- • blonde claire extra 28'.. 200 » » » ordin. 28* . 215 »
- » brune . ......................130 »
- Hvposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- kde ............................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40 •... 43 »
- » de soude 36*. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de putasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90'(H. P)..................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 . . » pulvérisée ...................... 21
- » en bâtons hexagonaux... 24 »
- » en boules...........en sacs 23 »
- » sublimée. .. .en sacs 23 »
- Nitrate de plomb .................... 80 »
- Orpin..........;..................... 2® »
- Oxyde d’antimoine blanc.............. 75 »
- Le kilo » de chrome vert. ............. 3 »
- » de cobalt noir............... 12 »
- » » gris .................. 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 »
- » d’étain...................« • 500 »
- » de nickel vert............. 4 50
- » » noir .............. 5 25
- » d’urane................... 30 •
- Ozokéritc (H. P.).............175à 225 »
- Panama ......................... 62 »
- »
- de
- : neige (de potasse).. . masse.................. blanc pour piles..... gris en pains..........
- soude Solvay 90/92
- Silicate
- »
- de soude
- 65/70....
- 75,80....
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45*...
- »
- de potasse industriel.....
- » pharmaceutique
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 220
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 8
- 10
- 18
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- Sucre de lait
- 70/72..................
- 60, 62 plaquettes. . .
- 70/72..................
- en poudre..............
- Soufre en canons.................... » (fleur)............................
- Sulfate d’alumine épuré ................ v exempt de fer
- Sulfate de magnésie industtiel..........
- &
- .Sulfure
- 50
- 50
- 50
- 50
- S
- manganèse sec............
- n.ckel ammoniacal (double).
- » pur (simple)............ soude .. . . ........
- zinc exempt de fer aiguil'es
- »
- de sodium. . .
- potasse........
- carbone (H. P.)
- ordinaire
- Tartrate neutre de potasse
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 16
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- PLACE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- 50
- 25
- 75
- 25
- 50
- 25
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité.. 8 » à 9 ..
- » 3e bonne ... . . .
- » 3e infé ieure., . • • • •
- » Sisal, Yucatan. 6 50 7 50
- p.12 - vue 19/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 13
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- »
- «
- Jaune
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort-Liberté....
- Aquim.............
- St-Marc...........
- Gonaïves.........
- P.-de-Paix........
- Miragoane.........
- Saint Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe........
- Cuba et St Yago...
- Manzanille........
- Tuspan............
- Vera Cruz .... Tampico........ .. Porto-Uata....
- Haïti. ...... . .
- Jamaïque .........
- Batcel et P Cab ..
- Rio Hacha.........
- Çarth. et Savan ...
- m Maracaïbo ..
- • Fustet......... :
- • Corinto.........
- » Amapala. ...
- Rouge Brésil Bahia
- 100 k.
- S
- Calliatour.. 100 k.
- Lima...... Ste-Marthe Brésillet .. Sandal.... Sapan.....
- ex o
- 100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco,50 k
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- 5
- 5
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- 40
- 50
- 5
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- 110
- 20
- k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. .
- Dividivi
- On cote les 50 kil.
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf .. » ord. et b. moy. ...
- Kurpah .............*.....
- Madras....................
- Guatemala beau à flor..... » ordinaire à bon...
- Antilles
- Rocou
- .. 1/2 kil
- 50
- 40
- 10
- 75
- 75
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- Albumine d’œufs
- 60
- 60
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- 25
- dais de
- Cachou
- Campêche.......... réglisseSmyrne sort. » Torlose......... brun..............
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan.............. Canefice en sortes. . .
- » gravelées .. ..
- Cochenilles grises......
- » Zacatille ..
- » noires ord.. .
- » » extra
- 115
- 30
- 50
- 2
- 14
- Le 1,2 k.
- 4
- 2
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- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6 3
- 3
- 3 3
- 2
- 75
- 75
- 50
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- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- E
- ï’
- a
- étoilé
- verts Malte Russie ... . Levant .... Espagne .
- 215 M 55 60
- 75
- M
- Coriandre............... .
- Cumin Ma'te................
- » Grèce .................. Curcuma Bengale...........
- » Madras............
- » Cochin ...........
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano .........
- Fenouil.............. ......................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » • ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- .................. Gingembre .... ............ Girofles Zanzibar. Tamarin Madras....
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante .............
- » supérieure............... Sénégal bas fleuve.........
- » Galam ................... Damar, Batavia. .... ..
- » Singapore ire........
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine .........
- » mi-fine................. Cerise A. C................ Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale . Java....
- Kurpach. Madras..
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy . .. muscade n- 1.
- » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph ' Résine Amérique brune .. .
- Rocou
- Safran
- » blonde...
- » blanche..
- Bayonne brune.......
- » blonde....
- » blanche...
- Pér oLt.............
- Valence en feuille...
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes..........
- » follicules............
- Salsepareille couronne..
- < Tampico...
- Sel ammoniaque gris .. » blanc.
- Styrax Iqaid
- 5 15 25 M 70
- 125 260
- 35 50
- 2 3
- 2 3
- 45 100
- 65 50
- 45 55
- 70 130
- 13 70
- 22
- 160
- 130
- 50
- »
- 75
- »
- 26
- 120
- 70 125 165
- 32
- 100
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- 6
- 7
- 4
- 8
- 5
- 4
- 5
- 4
- 3
- 40
- 28
- 29
- 35
- 28
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- 38
- 110
- 95
- 55
- 45
- 225
- 4 40
- 120
- 145
- 115
- 150
- »
- a
- 50
- » 25 25 25
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- 30
- 90
- 2
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- a
- » » »
- »
- 9
- 6
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- 30
- PRODUITS chimiques;
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés.........
- Id. disponible ....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux ..............
- Id. en poudre .....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible........ .......
- Sel de soude, 70/75, marchés.......
- » 30/35, disponible ....
- Sou.de caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés .....
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes............
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac......
- Lessive caustique 33 degrés........ » 38/39 degrés....
- Silicate de soude ...... ..... ..
- » logé....................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des Slins de Giraud....................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.. marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de cwivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone..................
- Sulfate d’ammoniaque 20• d’azote anglais...........................
- Id. français.............. ....
- 50
- 50
- a
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 28
- 29
- 38
- 50
- 50
- 56
- 12
- 5
- 8
- 00
- 10
- 50 5C
- 56
- 50
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- 75
- 22
- 180
- 160
- 24
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- 10
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- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- 50 »
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % ......................... * 6.30.
- acide phosphorique assimilable', fr.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté ............ extra résineux ..... pur à l’huile d’olive., extra résineux....... exportation supérier
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur...... » augmenté.......
- Rosé................
- Noir................
- Blanc ou suif.......
- 62
- 5b
- 56
- 80
- 55
- 56
- 55
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- 82 5 7
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- s
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 » mixte »...................................................................................... 48 » talqué Ire qualité................................................... 46 »................................» 2e »............................................................................................................................ 45
- Marbré b'eu ou rose Dijon........... 55
- '' ") » » Nantais...... 55
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits..............»........... 24
- Savons (à la batteuse)............ 42
- Marbré bleu ou rosé............... 30
- Résineux. ... ................... 34 36
- Vert exportation.................. 32 36
- Brun............................. 36 40
- Noir.............................. 36 40
- » Mous en Barils
- 56
- 56 Qualité extra...................... 41 42
- Qualités ordinaires............... .... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil.
- 35 minimum mis en barres. Franco gare ou
- 40 quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours
- 35 net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet...................... 28 » 28 25
- Campêche oupe d’Espagne.. 28 » 28 25 » Tabasco .. 18 » 19 »
- » Haïti....................... 10 » ' 14 »
- » Martinique,Guadeloupe ..................... 8 » 850 Lima . . ......... . . . 14 » 15 » | Indigo Bengale poupré............ 8 » 12 »
- ' » Madras fin................. 5 » 8 »
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- Marche à suivre pour répondre aux
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- T Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- Les propriétaires du brevet français n- 397.853, du 24 décembre 1908 et de son addition n- 12.715, du 2 juin 1910, pour : « Appareils de rinçage du linge et d'objets de vêtement au moyen de benzine », désirent vendre ces brevets ou en concéder des licences d’exploitation. — Pour tous renseignements, s’adresser à M. Georges CHAPUIS,
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- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations générales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivees de l'anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines. ' -
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (*) Indamines et indophénols; (b) Thiazines et thiazone.s ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l'indigo-line, oxycetones et xanthones.
- 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozenyliques.-Matières colorantes non classées.
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux. Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organe des machines, Général teurs. Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydraulique, Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies Brevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti' ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, exdirecteur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur suppléant à l’Ecole centrale de Paris.
- Un volume in-12, contenant525 figures dans le texte. Prix, re'ié. . , . . .... 10 fr. 60
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- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
- E. Grandmougin, chimiste, ancien préparateur à l’Ecole de chimie de Mulhouse.
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- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur installation des établissements, machines, produits exécution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition re-, tondue et considéraolement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1 vol. in-18 broché. 5 fr
- GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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- Teinturier; Apprèteur et Dégraisseur, ou art de teindre la laine, la soie, le coton, le lin, le chanvre et les autres matières filamenteuses, ainsi que les tissus simples et mélangés, au moyen des couleurs anciennes animales, végétales et minérales, par MM. Riffaut, Vergnaud, Julia de Fontenelle, Thillaye, Malepeyre, Ulrich et Romain, 1898, 2 volumes accompagnés de planches.............7 fr. 50
- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivés, par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume . - . . . -. . . * 3 fr. 70.
- Elimination des Buées industrielles (Teintureries,, Blanchisseries, Papeteries. Filatures de lin et de soie, Blanchiment et Teinture du tulle, Industries diverses), par Paul Razous, licencié ès-sciences mathématiques et physiques, lauréat de l’Institut. Volume grand in 8, de 68 pages et 20 schémas et figures franco, 3 fr 0.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation duthva. aax conflits résultant du travail, au repos hebdorhadaire, à lapprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diver ses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- Tous les produits sont étudiés au point de vue de leur origine, de leurs caractères distinctifs, de leurs qualités, do leurs variétés.
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- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d'admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il. examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- Le Blanchiment. Chimie et technologie des procédés industriels de Blanchiment, par A. Chaplet, ancien directeur d’usines, et H. Rousset, ingénieur-chimiste. In-8' (19-12) de 171 pages, avec 10 figures, 3 fr. 50.
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- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Tein-ture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres poste
- SOMMAIRE
- La teinture des cotonnades destinées à l’Orient — Les nouveaux colorants. — La situation actuelle de la qu stion du gris de campagne en Allemagne (suite et fin) Emploi dans l’industrie d’enfants n’ayant pas treize ans révolus (suite et fin). — Les chèques barres. — Imperméabilisation des tissus. — Tarifs de transports.
- Nécrologie.—Notre service d’assurances. - Conseils juridiques. Jurisprudence. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché. — Bibliographie. — Annonces.
- LA TEINTURE DES COTONNADES destinées à l’Orient
- Le point le plus important à envisager dans la fabrication des cotonnades destinées à l’Orient, c est de réaliser une coloration aussi éclatante et aussi intense que possible.
- Depuis de nombreuses années on se servait pour y parvenir, de colorants basiques que l’on vaporisait par le procédé bien connu du mordant préparé au tannin et au sel antimonique, ou encore au sumac et au fer, s’il s’agissait de teintes foncées.
- Ce procédé, s’il donnait toute satisfaction au doint de vue de l’éclat obtenu, laissait cependant
- beaucoup à désirer quant à sa résistance aux effets de la lumière. Pour remédier à cet inconvénient, on fut amené à se servir de matières substantielles pour obtenir le fond, que l’on chargeait ensuite au moyen de colorants basiques. Encore que cette méthode eût donné dans nombre de cas d’excellents résultats, elle ne permettait pas de réaliser une teinte aussi intense que celle qui résulte de l’usage exclusif de produits basiques. De plus, s’il s’agit d’obtenir des colorations foncées, le prix de revient de la teinture du fond et de la surcharge dépasse de beaucoup la dépense nécessitée par l’ancien procédé. La seconde méthode a enfin l’inconvénient d’affecter le bon teint du tissu et sa résistance aux effets de la lumière.
- Les prix de plusieurs matières substantielles ayant fortement diminué pendant ces derniers temps, il se trouve un certain nombre de produits sur le marché qui donnent des teintes éclatantes, en somme acceptables. Bien entendu, le souci de la nuance prime alors toute considération de durabilité du teint.
- Voici maintenant quelques exemples de teinture à l’usage de l’Orient : pour l’obtention d’un jaune pur, l’emploi du jaune brillant 6 G. extra ou encore du jaune de diamine, en guise de l’auramme et de la phosphine, se recommande.
- En même temps que l’orange benzoïque et l’orange de diamine, il existe certaines colorations de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- la même nuance, mais tirant sur le rouge qui sont très en faveur dans les centres de consommation de l’Orient; Pour les teintes rouge feu, très estimées dans ces contrées, on arrive facilement à rendre la nuance de l’échantillon en se servant de combinaisons de géranine brillante G. et rhodamine 4 G., ainsi que de rose benzoïque 2 BL et de rouge benzoïque clair 8 BL. En mélangeant ces produits avec un soin spécial, on arrive à imiter parfaitement les colorations obtenues à l’aide de l’irisamine.
- Pour le passage au bleu, le violet benzoïque brillant BL, le bleu benzoïque pur 5 G, le bleu de diamine pur et le violet alcalin LR sont d’un emploi utile. Pour l’obtention d’un rouge feu intense, un certain nombre d’écarlates benzoïques et de rouges de diamine se trouvent à la disposition du teinturier ; s’il s’agit de réaliser un bleu clair et intense, on peut avoir recours au bleu brillant pur 5 G, qui, mélangé au vert benzoïque brillant B, donne un bleu paon très prisé.
- Par l’addition du jaune brillant 6 G au bleu pur, on obtient un vert du plus bel effet.
- Le violet éclatant peut être produit au moyen du violet benzoïque brillant BL seul ou en combinaison avec des matières colorantes bleues ou rouges, selon les circonstances.
- Le bleu marin, répondant aux mêmes goûts, peut être obtenu sans autrement surcharger avec des produits basiques, en se servant du bleu benzoïque 5 R mélangé soit au bleu pur, soit au bleu brillant.
- (Traduit spécialement de Leipziger Fcerber-Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Ecarlates Azo Diamine 4BL extra et 8B extra, brevetés s. g. d. g.
- Les Ecarlates Azo Diamine 4BL extra et 8B extra mis sur le marché par la Manufacture Lyonnaise, sont deux nouveaux colorants diazotables. Développés avec Béta-Naphtol, ils donnent des teintes
- écarlates, qui se distinguent de celles des anciennes marques, par une solidité bien supérieure au lavage et aux acides.
- Ces nouveaux produits ont en outre l'avantage-d’être facilement solubles et particulièrement propres à la teinture en appareils mécaniques. Ils sont aussi très intéressants pour la teinture en pièces et pour tous autres articles dont on exige une assez grande solidité au lavage, aux acides et à la sueur.
- Ils conviennent très bien aussi pour la teinture des articles mi-laine et mi-soie, dans lesquels ils ; colorent à peine la laine et la soie.
- Modes de teinture :
- 1 Coton : On teint de la manière usuelle pour Couleurs Diamine, avec addition d’environ 20 0/0 de | sulfate de soude cale., on rince, on diazote et on ' développe avec Béta-Naphtol, conformément aux indications du « Petit manuel du Teinturier » Tome I, N 2938, pages 10-12.
- | Mi-laine : On teint presque au bouillon, en bain ; neutre, avec addition d’environ 20 gr. de sulfate de soude crist. par litre de bain, on rince, diazote et ’ développe comme indiqué ci-dessus pour le coton. | Mi-soie : On teint de la manière habituelle, avec | addition de sulfate de soude et de savon, on rince, diazote et développe comme indiqué pour le coton
- | Jaune Vert Immédiat G, brev. s. g. d. g.
- | Le Jaune Vert Immédiat G, mis sur le marché ; par la même firme, est un nouveau colorant ‘ qui se distingue par une facilité d’unisson re-| marquable et qui, en raison de sa nuance jaunâtre 1 particulière, est très intéressant pour la production ' de tons verts, olives et khakis, ainsi que comme produit denuançage pour toutes les nuances mode. | Ce nouveau colorant trouve son application dans toutes les branches de la teinture du coton et con-| vient notamment très bien pour la teinture en piè-I ces et la teinture sur appareils mécaniques.
- Procédé de teinture :
- Coton en flottes
- On teint dans un volume d’eau représentant 20 à 25 fois le poids du coton, sur barque en bois ordi
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co
- naire munie de rouleaux presseurs ; pour lisser on se sert de préférence de bâtons coudés.
- 50 kilos de coton
- premier bain Jaune Vert Immédiat G.
- brev. s. g. d. g. 0,5— 8 kil.
- Sulfura de sodium
- cristallisé 2 — 8 »
- Carbonate de soude
- calciné 3 — 5 gr.
- Sulfate de soude calciné ou sel marin o —20 »
- vieux bain
- 0,5—5 kil.
- 1 —5 »
- 0,1—0,25 »
- O —2,5 »
- par litre.
- Teindre au bouillon pendant 1 heure, exprimer et rincer à fond, d’abord à l’eau froide, puis à l’eau chaude.
- Teinture sur appareils mécaniques
- premier bain vieux bain
- Jaune Vert Immédiat G, brev. s. g. d. g. 10—16 0/0 6 —10 0/0
- Sulfure de sodium cristallisé IO—16 0/0 6 —10 0/0
- Carbonate de soude calciné 2— 3 gr. 0,1—0,2 0/0
- Sulfate de soude crist. 5—15 » 0 —5 0/0
- du poids de la marchandise par litre de bain. du poids de la marchandise.
- On teint au bouillon pendant 1/2 heure à 1 heure, on élimine rapidement le bain par pression ou par aspiration et on rince.
- Coton en bourre
- Les proportions et ingrédients à employer sont les mêmes que pour le coton en flottes ; le coton sec et bien ouvert est plongé dans le bain de teinture bouillant et 011 teint sans chauffer pendant 3/4 d’heure à 1 heure.
- Coton en pièces
- On se sert de préférence du jigger muni de rouleaux presseurs.
- premier bain vieux bain Jaune Vert immédiat G, brev. s. g. d. g. 1—16 gr. 1 —10 0/0
- Sulfure de sodium cris-tallisé . 4—16 » 2 —10 0/0 Carbonate de soude cal-ciné 2— 3 » 0,1—0,20/0 Sulfate de soude calciné ou sel marin 5 — 20 >>0—5 0/0 par litre de bain. du poids de la marchandise, au premier bain on ajoute en plus :
- Jaune Vert immédiat G, brev. s. g. d g. 1—10 0/0
- Sulfure de sodium cristallisé 1—10 0/0 du poids du coton.
- On teiut au bouillon pendant environ 1 heure on exprime et on rince.
- - LA SITUATION ACTUELLE
- DE LA
- Question du Gris de Campagne en Allemagne
- par M. R. Reictseuberger
- (Farberzeitung du D1’ A. Lehne n° 23) (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- B) Emploi de laines a mélanger, préparées AVEC DES SELS MÉTALLIQUES (Asella)
- Ce procédé devrait être généralement connu. Il est basé sur ce tait, qu’au lieu d’une laine blanche, on se sert d’une laine colorée en vert clair par des sels de chrome additionnés d’une petite quantité de sels de cuivre et d’un acide organique. Ceci per-| met d’employer une teinture de fond notablement plus foncée, en modifiant la proportion du mélange, i La laine à mélanger est alors associée à la laine | de fond plus foncée, dans le rapport de 50 : 50 et | comme celle-ci peut être teinte dans une nuance plus nourrie et que la laine à mélanger possède une | solidité de couleur absolue, il est "évident que ces | mélanges surpassent en solidité ceux que l’on con-| naissait jusqu’à présent.
- j Un autre avantage de cette méthode est que, par l’emploi d’une teinture de fond plus foncée et d’une laine à mélanger du même ton, il est plus facile | d’arriver à la nuance du mélange.
- D’autre part, on peut citer comme inconvénient du procédé le changement quelque peu radical
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dans la façon de travailler, bien que la préparation de la laine par les sels de chrome en usage depuis plusieurs années pour les couleurs d’alizarine, ne constitue pas une nouveauté.
- Une autre observation faite récemment par Ga-vard, à savoir que les sels métalliques pourraient avoir une action nuisible, a été réfutée par la rédaction du présent journal et peut, en général, ne pas être considérée comme sérieuse. Il suffit de se rendre compte que beaucoup de couleurs solides ont été produites antérieurement sur des mordants métalliques et que, si une action nuisible était possible, elle aurait dû se produire aussi dans les draps teints en bleu et en brun d’alizarine.
- Il n’est pas question non plus ici de sels métalliques solubles, mais dans le cas présent, les hydroxydes métalliques sont absolument fixés sur la laine et ceci ressort déjà du fait que les draps sont, après la teinture, encore carbonisés et foulonnés et qu’il est tout à fait inadmissible qu’une parcelle soluble puisse encore s’en détacher.
- C) Production de la laine a mélanger PAR LES COULEURS D’INDANTHRÈNE
- Ce procédé s’appuie sur celui de Casella décrit antérieurement. Ici aussi la laine à mélanger est teinte en vert clair. Dans ce but, on emploie principalement du bleu d’Indanthrène et de la résoflavine, | traités ensuite par le chromate de potasse. Ce pro- | cédé a le même avantage et les mêmes inconvé- ! nients que celui de Casella, à cela près que ce der- ! nier est plus favorable, en ce sens que les sels de ' chrome donnent toujours la même nuance verdâtre, ' tandis qu’il est plus difficile d’obtenir le ton avec ( les couleurs d’Indanthrène et la résoflavine.Comme ’ nous l’avons dit plus haut, l’administration militaire a autorisé ces 3 méthodes concurremment avec le procédé actuel, mais sans arriver par là à un résultat quelconque et cela, parce que, tout en autorisant les teintures obtenues par ces moyens, elle ne les a pas prescrites obligatoirement.
- La conséquence naturelle de tout cela est que chaque fabricant de drap va au meilleur marché, et comme déjà, par des raisons de convenance, c’est l’ancienne méthode qui est la moins chère et que
- l’on ne prend pas en considération le besoin d’obtenir une plus grande solidité des draps, l’état de la question reste absolument le même qu’auparavant. Cela n’est que si l’administration militaire exclut l’ancien procédé et se prononce pour l’une ou l’autre, ou pour les trois méthodes nouvelles, que l’on peut s’attendre à ce que les draps en arrivent à un degré de solidité résistant à l’usage.
- EMPLOI DANS L’INDUSTRIE d’enfants n’ayant pas treize ans révolus
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- D’ailleurs, la plupart du temps, l’excuse de la misère invoquée parles parents ou, à leur place, par de zélés philanthropes, pour envoyer les enfants à l’usine, cache de bas calculs. Dans son rapport de 1910, M. Richard Waddington met en lumière des faits probants à ce sujet :
- « Les industriels qui sont surpris employant des enfants en sous-âge invoquent souvent, comme excuse, qu’ils ont cédé aux supplications de parents dans la misère.
- « Certains faits relevés par les inspecteurs sembleraient démontrer le peu de valeur qu’il faut attacher parfois aux considérations de ce genre.
- « C’est ainsi que, dans la circonscription de Paris, un inspecteur ayant eu la curiosité de s’enquérir de la situation des parents de trois enfants en sous-âge, pour lesquels cette excuse lui avait été donnée, découvrit que les pères de ces trois enfants gagnaient des salaires variant entre 6 et 8 francs par jour et dépensaient entièrement leur gain au cabaret : le travail des mères et des enfants devait seul subvenir aux besoins de ces familles.
- « Dans la circonscription de Lille, l’inspecteur divisionnaire cite des exemples qui sembleraient indiquer que si l’emploi des enfants en sous-âge est quelquefois provoqué par le besoin, il l’est aussi souvent par l’appât d’un gain supplémentaire de la part des parents, et le désir, chez quelques patrons, d’avoir des ouvriers à meilleur compte. Les mêmes
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- appréciations sont portées par un inspecteur départemental de la 4e circonscription. »
- Est-ce à dire que l’industrie française serait mise en grave état d’infériorité à l’égard de la concurrence étrangère si le Parlement supprimait l’exception existant présentement au détriment des enfants de 12 ans munis du certificat d’études ?
- Que se passe-t-il ? La Commission supérieure du Travail constate, pour iqio : « Le nombre des enfants, avant l’arrêt de notre natalité, n’augmente pas, alors que le développement industriel en exigerait un nombre d’autant plus grand que le machinisme, qui tend à réduire le rôle de l’ouvrier à une simple surveillance, n’exigeant ni déploiement de force physique, ni long apprentissage, permettrait parfois d’en employer davantage. L’industriel y trouve son compte, puisqu’il paye l’enfant moins cher qu’un homme adulte : et l’enfant, ou plutôt sa famille, est attirée par l’appât d’un gain immédiat sans apprentissage. Dans cette chasse à la main-d’œuvre enfantine, la concurrence est vive dans certaines régions entre les diverses industries. »
- La question est ainsi très nettement résumée II y a pénurie d’enfants.
- L’industriel trouve son compte à leur emploi.
- Les parents sacrifient l’avenir du petit à un gain immédiat sans apprentissage.
- La chasse à la main-d’œuvre enfantine est ouverte, en tout temps, en France.
- Le devoir du Parlement est, ici, tout tracé. Si notre natalité décroît, c’est que l’industrie en a tari partiellement les sources. Continuons à lui laisser prendre les filles de douze ans, le mal ne fera qu’empirer.
- L industriel trouve son compte à l’emploi des enfants. Et le pays ? Peut-il se laisser appauvrir de toutes ses forces d’avenir pour permettre à certains d’avoir des ouvriers bon marché? Car, c’est non seulement la santé des enfants qui est compromise, mais aussi la dignité de leur existence, par un labeur prématuré, tout physique, qui les prive d’apprentissage.
- Enfin, si comme l’écrit M. Richard Waddington,
- il y a une telle « chasse à la main-d’œuvre enfantine », ne devons-nous pas protéger le faible gibier humain au même titre que le vulgaire gibier garanti, lui, par un luxe inouï de lois, de règlements, de gardes.
- L’emploi de tout ieunes enfants dans l’industrie est une honte. La verrerie, qui fait tant de victimes, doit ses bénéfices à une véritable traite des petits blancs. Notre pays est assez riche pour s’épargner pareilles barbaries.
- Nous croyons,Messieurs, avoir loyalement exposé les divers aspects du grave problème dont nous vous demandons la solution. Il y va de l’intérêt bien compris de la France de ne pas sacrifier prématurément les enfants du peuple. Nous pouvons en sauver quelques milliers par an, en supprimant le redoutable privilège attaché à la possession du certificat d’études par un enfant de 12 ans; 13 ans cela est assez tôt pour supporter la journée ouvrière. Faut-il vous demander, pour en être convaincus, d’abaisser vos regards sur vos enfants, sur ceux des vôtres et de vous représenter un instant vos angoisses si, chaque matin, dès six heures, le garçonnet ou la fillette de 12 ans partaient à l’usine ? Cela, vous ne le voudriez pas. Pourquoi le supportez-vous pour les enfants des autres? Je vous signale un grave abus; vous aurez à cœur, j’en suis sûr, d’y mettre fin de suite.
- * * *
- Toutefois, s’il est indispensable de préserver les garçons et les filles de 12 à 13 ans de la journée de dix heures, d’empêcher que l’usine les prenne comme de petits manœuvres à bon compte, il faut se demander ce que deviendront les enfants de 12 ans, munis du certificat d’études.
- Ils représentent une certaine élite. Ne la laissons point à la rue après l’avoir enlevée aux besognes machinales. Dans ses rangs doivent se recruter les ouvriers qualifiés, les contremaîtres, les artisans qui se transmettent les traditions du métier, les chefs | d’industrie. Elle est tout indiquée pour fournir les | apprentis qui nous font défaut. Admettons-la au travail, mais dans des conditions autres que celles
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- «
- actuelles. Que l’usine accueille les diplômés de l’école primaire non plus pour en tirer un profit immédiat, mais pour les préparer sérieusement, méthodiquement, à être les forces intelligentes de la production.
- C’est pourquoi nous vous proposons de décider que les enfants munis du certificat d’études et d’un certificat d’aptitude physique pourront être employés dans l’industrie à partir de 12 ans, à condition qu’ils soient engagés par un contrat d’apprentissage régulier et que, sur la durée normale de la journée de travail, quatre heures au moins leur soient laissées chaque jour pour suivre les cours théoriques et pratiques organisés, soit par les Chambres syndicales patronales, soit par les Syndicats ouvriers, les bourses du travail, les municipalités, etc., etc.
- Actuellement, c’est l’appât du petit salaire donné à l’enfant qui le détourne de l’apprentissage. On ne pourra plus le prendre qu’à 13 ans. De 12 à 13 ans cette redoutable concurrence sera interdite, et si le patronat comprend son devoir et son intérêt durable, si les familles sentent que demain sera meilleur pour des ouvriers véritables que pour des manœuvres, la crise de l’apprentissage que nous subissons recevra un premier palliatif.
- C’est dans le double but de sauvegarder la santé et la vie de l’enfance ouvrière, de rénover l’apprentissage, que nous vous demandons, Messieurs, de voter les dispositions svivantes :
- PROPOSITION DE LOI
- Article premier.
- Les paragraphes 2, 3 et les mots « sauf pour les enfants âgés de douze ans, munis du certificat d’études primaires » qui sont au paragraphe 6 de l’article 2 (1) de la loi du 2 novembre 1892 sont abrogés.
- (1) Cet article est ainsi conçu, les passages à abroger étant entre guillemets :
- Art. 2. — Les enfants ne peuvent être employés par les patrons, ni être admis dans les établissements énumérés dans l’article premier, avant l’âge de treize ans révolus.
- « Toutefois, les enfants munis du certificat d’études
- Le paragraphe 5, par suite de l’abrogation du paragraphe 3, est ainsi rédigé :
- « Dans ce cas, les inspecteurs eurent le droit d’exiger leur renvoi de l’établissement, sur l’avis conforme d’un des médecins chargés de la surveillance du premier âge ou d’un des médecins inspecteurs des écoles ou tout autre médecin chargé d’un service public, désigné par le préfet, et après examen contradictoire, si les parents le réclament. »
- Art. 2.
- Toutefois, les enfants munis du certificat d’études primaires institué par la loi du 28 mars 1882 et d’un certificat d’aptitude physique pourront être employés par les patrons et admis dans les établissements énumérés à l’article premier de la loi du 2 novembre 1892, à partir de l’âge de 12 ans et aux conditions suivantes :
- 1° ils devront être engagés par un contrat écrit passé en la forme prévue par la loi du 22 février 1851 ;
- 2° Sur la durée de la journée de travail, quatre heures au moins leur seront laissées chaque jour pour suivre des cours professionnels théoriques et pratiques dans les conditions qui seront déterminées par un règlement d’administration publique.
- « primaires institué par la loi du 28 mars 1882 peuvent « être employés à partir de l’âge de douze ans.
- « Aucun enfant âgé de moins de treize ans ne pourra « être admis au travail dans les établissements ci-dessus « visés, s’il n’est muni d’un certificat d’aptitude physique « délivré, à titre gratuit, par l’un des médecins chargés de « la surveillance du premier âge ou l’un des médecins ins-« pecteurs des écoles ou tout autre médecin, chargé d’un « service public, désigné par le préfet. Cet examen sera « contradictoire si les parents le réclament. »
- Des inspecteurs du travail pourront toujours requérir un examen médical de tous les enfants au-dessous de seize ans, déjà admis dans les établissements susvisés, à l’effet de constater si le travail dont ils sont chargés excède leurs forces.
- Dans ce cas, les inspecteurs auront le droit d’exiger leur renvoi de l’établissement, sur l’avis conforme de l’un des médecins désignés au paragraphe 3 du présent article et après examen contradictoire si les parents le réclament.
- Dans les orphelinats et institutions de bienfaisance visés à l’article premier et dans lesquels l’instruction primaire est donnée, l’enseignement manuel et professionnel pour les enfants âgés de moins de treize ans, « sauf pour les « enfants âgés de douze ans munis du certififiat d’études « primaires », ne pourra pas dépasser trois heures par jour.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LES CHÈQUES BARRÉS
- ^Qfficiel du 7 janvier a promulgé la loi dont la teneur suit :
- Article premier. — Loi du 14 juin 1865 est complétée par les dispositions suivantes :
- « Art. 8. — Le chèque traversé de deux barres parallèles ne peut être présenté au payement que par un banquier; il ne peut être tiré que sur un banquier.
- « Le barrement peut être effectué par le tireur ou par un porteur.
- « Art. 9. — Le barrement peut être général ou spécial.
- «Le barrement est général, s’il ne porte entre les deux barres aucune désignation ou seulement la mention « et Compagnie »; il est spécial, si le nom du banquier est inscrit entre les deux barres.
- « Le barrement général peut être transformé en barrement spécial.
- « Le chèque à barrement spécial ne peut être présente au payement que par le banquier désigné. Toutefois, si celui-ci n’opère pas l’encaissement lui-même, il peut se substituer un autre banquier.
- « Il est interdit au porteur d’effacer le barre ment, ainsi que le nom du banquier désigné.
- « Art. 10. — Le tiré qui paye le chèque barré à une personne autre qu’un banquier, si le barrement est général, ou à une personne autre que le banquier désigné, si le barrement est spécial, n’est pas libéré. »
- Art. 2. — Le paragraphe 2 de l’article 5 de la loi du 19 [février 1874 est complété par la disposition suivante :
- « Toutefois, en ce qui concerne les chèques remis par un banquier à une Chambre de compensation, il suffira d apposer sur le chèque un simple cachet à date avec la mention « compensé ».
- La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’Etat.
- IMPERMÉABILISATION DES TISSUS
- Nous avons déjà donné plusieurs recettes pour imperméabiliser les tissus des effets, considérant qu il n’était pas inutile pour les agents de connaître des procédés de ce genre. Nous ajouterons aujour-d hui à ceux déjà indiqués le suivant, qui convient d aillent s plus particulièrement à l’imperméabilisation des couvre-chefs, tels que casquettes, chapeaux mous, etc. Rien n’est désagréable, n’est-il pas vrai, comme de sentir l’eau ruisseler sur la tête quand on ne peut s abriter. Voici donc un moyen d’éviter cet ennui; nous l’empruntons à la « Vie Automobile » ;
- On compose un bain bien chaud avec 450 gr. de savon dans 4 litres et demi d’eau chaude, et l’on y trempe la casquette. On a préparé, d’autre part, une seconde composition faite de 450 grammes d’alun dans 4 litres et demi d’eau chaude, dans laquelle on passe et laisse baigner la casquette. Il se forme un savon d’alumine et ce savon se précipite sur les fibres du tissu. C’est ce procédé dont on se sert pour tant de vêtements imperméables qu’on emploie maintenant couramment. Son défaut est que le savon se détache peu à peu des fibres du tissu et, au bout d’un certain temps, quand on s’aperçoit justement que l’eau commence à traverser le tissu, il faut de nouveau le passer dans le double bain. C’est simple et bien peu coûteux.
- D.-B.
- TARIFS DE TRANSPORTS
- La Compagnie du Nord propose d’apporter dans le tarif spécial P.V. n° 17 l’addition suivante :
- Insertion de l’extrait liquide de manglier en fûts avec la tarification suivante (chargement et déchargement par le public) :
- Par wagon d’au moins 5.000 kg., barème III.
- Par wagon de 8.000 kg., barème IV.
- Par wagon de 16.000 kg., barème V.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commercants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu'ici. Et faite pour la propagande, mal
- gré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exsmplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne {précédés i du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’estunrésumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd'intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata delà lettre de voiture ; emballage de la marchandise; formalités de douane, d’octroi et de police ; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- NÉCROLOGIE
- Nous avons appris la mort, à Saint-Chamond, de M. César Corron, maître-teinturier, chevalier de la Légion d’honneur.
- NOTRE SERVICE D ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d1 Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1 rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- CONSEILS JURIDIQUES
- Nous répondons dans le JOURNAL à toutes les questions de droit qui présentent un INTERET GÉNÉRAL.
- M. E. à Vitry le-Françots. — La Commission d’adjudication a, en effet, le droit d’évincer les soumissionnaire qui ne produit pas de certificat ou qui en fournit dont la date est plus ancienne que celle indiquée aux conditions du marché.
- M. J. F., à Anor (Nord). — La retenue à opérer par le patron doit être dans tous les cas du 1(10 des sommes qu’il débourse; il n’a pas et ne doit pas avoir à se préoccuper d’établir le chiffre exact du salaire net, déduction faite des frais.
- A ceux de nos abonnés qui peuvent avoir besoin d’être éclairés sur un cas embarrassant, sur la marche à suivre pour la solution d’une affaire ou toute autre cause, nous offrons le concours des jurisconsultes spéciaux attachés au Comité consultatif du journal.
- La. rémunération est toujours fixée d'accord, après examen sommaire de la difficulté et la consultation ou l’étude documentée est envoyée dans la huitaine de la réception des détails explicatifs nécessaires, pièces ou dossiers communiqués.
- O S O r~
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- BIBLIOGRAPHIE
- La Bibliothèque de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. — Cette Bibliothèque est ouverte libéralement à tout travailleur sérieux, même s’il n’est pas membre de la Société: il suffit de faire une demande au secrétariat.
- Par cette mesure, la Société rend à l’industrie des services dont la portée est plus grande qu’on ne le penserait à première vue.
- Le nombre des lecteurs s’accroît chaque année.
- La courbe des chiffres absolus par années montre que le nombre des lecteurs, qui était 2.182 en 1904, atteignait 2.461 en 1909, et est monté à 2.919 en 1910, malgré la fermeture momentanée due aux inondations de janvier et février, à ce moment le chauffage et l’éclairage s’étant trouvés supprimés.
- Le nombre des ouvrages entrés dans les collections en 1910 est de 400 environ et le nombre des volumes de périodiques de près de 2.000. Il a doublé depuis sept ans. La moitié des ouvrages entrent par voie d’hommages venant des auteurs ou des éditeurs. Tout ce qui se publie, en France d’abord, à l’étranger ensuite, de réellement intéressant pour l’Industrie, ne devrait-il pas faire l’objet d’une présentation à la Société ?
- Le fonctionnement général de la Bibliothèque suit une marche normale en tout ce qui concerne l’inscription des ouvrages et des pièces ou celle des numéros et des volumes de périodiques tant aux fiches du catalogue des matières qu’aux fiches du catalogue alphabétique des noms d’auteurs, comme en ce qui concerne la communication rapide des ouvrages demandés, l’admission des personnes étrangères à la Société, l’amélioration et le développement des catalogues, instruments de travail si précieux.
- Toutes les facilités possibles sont données aux lecteurs pour la consultation des collections d’usage courant, telles que : le Bulletin de la Société, les Comptes rendus de 'Académie des Sciences, The minerai Industry, Journal of the Society of Chemical industry, Science abstracts, Jahresberichte über die Leistungen der chemischen Technologie, etc.; et pour la consultation des dictionnaires .de langues, des dictionnaires de connaissances, des formulaires, des répertoires, des tables de périodiques, des annuaires, des catalogues de bibliothèques, des bibliographies tant générales que spéciales. Ces sources de documents, lorsqu’on peut et qu’on sait les consulter, consti-tuent autant d'instruments de travail extrêmement précieux, et sont disposés dans des vitrines spéciales où ils sont à la libre disposition des travailleurs. Toute recherche doit commencer par leur consultation.
- La Bibliothèque donne une impression de bonne ordonnance; elle possède un caractère spécial et élevé, en même temps que familial, — les lecteurs s’y trouvent véritablement chez eux, — parmi les bibliothèques de Paris. Elle rend de grands services aux travailleurs ; elle leur facilite l’étude de toute question industrielle. Elle est donc appelée à contribuer, d’une façon de plus en plus efficace, au développement et à l’utilité de la Société d’Encouragement et à se montrer de plus en plus digne du renom de la Société d’Encouragement et de l’autorité des personnalités éminentes qui la dirigent. .
- JURISPRUDENCE
- Chemins de fer.— Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée.
- — Marchandises destinées à l’Administration de la Marine et de l’État. — Tarif P. V. 30. — Dispositions spéciales. — Dérogation aux dispositions de l'arti-,cle 13 des conditions d’application des tarifs spéciaux.
- Si l’article 13 des conditions d’application communes à tous les tarifs spéciaux de la Compagnie des chemins de fer Paris Lyon-Méditerranée impose aux expéditeurs, voulant bénéficier des taxes réduites du tarif d’exportation P. V. 30, l’obligation de fournir toutes justifications utiles de la destination de la mar-chandise et, notamment, dans le cas où l'application de ce tarif est réclamée par voie de détaxe, de justifier, par la production de connaissements ou de certificats de douane que les marchandises destinées à l'exporta-tion par mer ont été réellement exportées, ce même article stipule que les tarifs spéciaux pourront prévoir des dérogations aux dispositions qu’il édicte.
- Constituent précisément une dérogation de ce genre les deux premiers paragraphes du chapitre, actuellement annexé au tarif P.V. 30 et intitulé : « Dispositions spéciales aux marchandis s adressées à la Marine de l’Etat, ou expédiées par terre et consignées à une gare frontière », lesquels spécifient que : « Sont considérés comme exportés les matériaux dirigés sur l’un des ports desservis par le réseau P.L.M. pour être employés à la construction et à l’entretien des navires de l’Etat », et que : « Exceptionnellement, les prix du présent tarif sont appliqués immédiatement aux marchandises dirigées sur l’un des ports désignés et livrées à l’administration de la marine de l’État ».
- Ces deux paragraphes, insérés à la suite du tarif d’exportation P. V. 30 et non dans des conditions spéciales d’application des tarifs se suffisent à eux- mêmes et n’ont pas besoin d’être complétés par l’article 13 des conditions d’application. Et les termes mêmes employés dans leur rédaction et notamment le titre « Dispositions spéciales aux marchandises adressées à la marine de l’Etat » et le mot « exceptionnellement » indiquent bien qu’on a entendu créer un nouveau régime pour les marchandises destinées à l’Etat et qu’on a voulu ainsi déroger au droit commun et aux obliga-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- tions imposées au commerce d'exportation par l’article 13 des condition d’application.
- Les fournisseurs de la marine nationale sont d’ail-leurs totalement dessaisis de leurs marchandises au moment précis où elles franchissent les portes de l’arsenal ; ils sont dans l’impossibilité la plus absolue de savoir ce qu’elles deviennent et ne peuvent justifier l’usage qui en sera fait pas plus que le jour de leur embarquement et encore moins le moment où le navire prendra la haute mer. Exiger d’eux de telles justifications aboutirait donc à l’annulation de la clause spéciale qui régit ces sortes de transports et qui accordent aux marchandises livrées à la Marine de l’Etat, dans les ports désignés, le bénéfice du tarif d’exportation.
- Dès lors, la justification de la livraison des mar-chandises à la Marine de l’Etat, dans un des ports désignés, est suffisante pour que la Compagnie soit tenue d’appliquer immédiatement, au moment de le formation du contrat de transport, les prix du tarif d’exportation.
- La forclusion édictée par l’article 13 des conditions d’application pour les demandes en détaxes qui n’auraient pas été présentées, avec pièces justificatives à l’appui, dans un délai de trois mois, ne concerne que les marchandises auxquelles les prix du tarif P.V. 30 sont applicables par voie de détaxe et non pas celles auxquelles ces prix auraient dû être appliqués immédiatement. En pareil cas, la demande tend au remboursement de sommes perçues sans droit ou par erreur et n’est régie, au point de vue de la prescription, que par l’article 108 du code de Commerce.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modification de Société
- Paris. — Société de teinture et apprêts, 131 bis, av. de Versailles. — Capital porté de 35,000 à 91,000 fr.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Branche, 33, rue Malar. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Chèze à Mme Bruns-chwiller, 40, rue d’Enghien. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Maillard, 26, rue Pétrelle. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris.- Teinturerie, par M. Morère, 71, rue de Clignan-court. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Lamoureux àMlleDugué, 72, rue de Sèvres. — Entrée en jouissance le 1er février.
- Paris. — Teinturerie, par M. Mehl à Mlle Coin, 7, rue Jouffroy. — Entrée en jouissance le 15 janvier.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Petitfils (dite Scoot), 92 rue de Lévis. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris.—Teinturerie,par M.Capetty, 78 bis, rue Lamark. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Civet, 25, rue Roussel. — Entrée en jouissance le 15 janvier.
- Paris.—Teinturerie, parM.Hurpy à MM. Peneau frères, 6, rue Laffitte. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Mallet, 65, avenue Bosquet. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. —Teinturerie, par Mme veuve Jacob, 48, rue Gassendi. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Lafont à Mlle Lafont, 44, rue de la Rochefoucauld. —Entrée en jouissance de suite.
- Paris.—Teinturerie,par Mme Bourlot,3 rue deTlemcen. — Entrée en jouissance le 15 janvier.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Hans à Mlle Heintz, 34, rue du Colisée. —Entrée en jouissance le 15 janvier.
- Neuilly-sur-Seine. — Teinturerie, par les consorts Rezzonice à Mme Gabet, 22 bis, rue de Chartres.—Entrée en jouissance le 5 février.
- St-Mandé.—Teinturerie, par M. Winder à M. Thomas, 14, rue du Lac. — Entrée en jouissance du suite.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de o fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M. ALGERIE-TUNISIE
- Billets de voyages à itinéraires fixes, Ire et 2e classes, délivrés à la gare de Paris-Lyon ainsi que dans les prin-cipàles gares situées sur les itinéraires ; certaines combinaisons de ces voyages permettent de visiter non seulement l’Algérie et'la Tunisie, mais encore des parties plus ou moins étendues de l’Italie et de l’Espagne.
- Voir la nomenclature complète de ces voyagss circulaires dans le Livret-Guide-Horaire P.-L -M. en vente dans les gares, bureaux de ville, bibliothèques : 0 fr. 50 ; ! envoi sur demande au Service central de l'Exploitation, 20, boul. Diderot, à Paris, contre 0 fr.70 en timbres-poste.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10 %... 53 » »..................................»..................35 » .... 3 ! » » azotique (voir acide nitrique) . » » » muriatique ?2- chimiq. pur ... 32 .. »..................................»........20/21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36' chimiquement pur. 30 » »..................................»...............................4Û'..............................».........................36 »
- oxalique .. ................ 68 . . » phénique cristallisé 35-......................... 115 » » » neige .......................................150 » » » liquide 57/98 ambré. 33 » » phosphorique 60'................................. 200 » » » 45- , .......................................... 90 » » sulfureux par 15 touries..................................................4 50 » sulfurique 53'.. ............................... 6.. » » 60‘ environ.. ............. 7 . . » » 66* »..........8 50 » - » 66- chimiq. pur.... 34 » » » au soufre............................................................................ J8 » » tartrique 1er blanc..................................................................................................... 295 » Alcali volatil du gaz ................................................. 34 » » » 28/29 .................... 60 »
- Alun épuré................................ 19 50 » ordinaire............................. 17..........................50 » de chrome.................................................................................................. 40............................»
- Arseniate de potasse................. 140 » » de soude cristallisé.............. 56 »
- Arsenic poudre. .......................... 33 »
- » rouge (voir à Orpin)............. » »
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ...... 40 » L’hecto » lourde industrielle............ SI » » légère 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français............ 17
- Bi-chromate de potasse .................. 82 »...........................soude...................... 70
- Bisulfite de chaux !!.................... 8 » potasse.................................. ................................87 » soude 30".............................. 12 »...........................................»........................................35'.................................... ....................................13 Borax raffiné en cristaux............... 49 » poudre................................... ................................ ............................51 Carbonate de soude cristallisé............................7 Carbure de calcium (H P.)............... 29 Caséine insoluble...................... 125 » solubilisée......................... ..........................125 Zérésine blanche......................... 180..................120 n jaune natur. orange ou rouge 215 Chlorate de..................potasse cristaux..............107 »......................................poudre..................................112 Chlorate de soude ..................................................................... .... 115
- Chlorure de baryum cristallisé........ 17 » cal ium fondu.......................11 » carbone (Tetra)........... 90 » chaux 105/110'.......................17 » magnésium fondu........... 12 » zinc 48 exempt de fer..........20 « » 45' ordinaire........... 1
- 50 50
- » 50 50
- »
- »
- » 50 50
- »
- »
- »
- » 50 50
- »
- »
- »
- »
- B
- »
- B
- »
- , Chromate jaune de potasse................. 150 » Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » ’...........................................Le kilo ' Colle de poisson de Chine en galettes 5 . |...........................................»..........................................» de Cayenne extra.. 7 50 »...........................................»..........................................du Brésil.................................(vessies). 13 » »...........................................»..........................................de Russie.................................Saliansky naturelle extra.............................27.........................» Les.........................................100......................................k. s végétale du Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière..................... 240 » »...........................................en poudre......................................................................................................240 » ...........................................»..........................................soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blanc de potassium pur. .. 200 » » rouge.....................................»..................................... . 310 » Dextrine blonde citron...................... 60 » ;...........................................» blanche.................................. ,...............................60 » Les 100 litres Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » !...........................................Les 100 k. Emétique cristallisé ....................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” 4 80 » demi-blancheRousselotsu-perfine " Or ” , 3 70 » 3 35 » poudre pour bains 1 25 Les 160 k Glycérine blanche pure 30.. 275 » » » industrielle 28 .. 225 » » blonde claire extra 28'.. 200 » » » ordin. 28" . 215 » » brune . 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode ............................................... 29 »
- Lessive caustique «le potasse 36'... 33 » » » 40•... 43 » » de soude 36-. . 12 50 Menthol boite d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé , 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90' (H. P)................ 100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 . . » pulvérisée ............ 21 » en bâtons hexagonaux... 24 » » en boules.... ...en sacs 23 » » sublimée. .. .en sacs 23 » Nitrate de plomb 80 »
- Orpin............................... 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc......... .. 75 » Le kilo
- » de chrome vert. ............. 3 » » de cobalt noir................ 12 » »............................» gris......................... 13 50
- Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain 500 » » de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 » d’urane 30 » Ozokérite (H. P.) 1755 225 » Panama 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 90 » » » 50/52’ (H.P.) 92
- Permanganate de potasse................................................... 130 Polysulfure de potassium....... 52 Potasse d’Amérique véritable... 100 » imitation d’Amérique 66/70. 39 »..............................».............................52/55..........33 »..............................».............................45’... 30 »..............................caustique 70/75 plaques.... 60 » perlasse Ire qualité. ..... 106 »..............................» ordinaire 75/80 ... 42 » rose factice 90/92 '... 25 Prussiate jaune de potasse .... 220 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 » neige........................»..10 » raffiné neige (de potasse) . . 55 »..............................» masse....................... 58 Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 »..............................» gris en pains............... 115 » d’étain 52 .................................... 290 » de soude Sol va v 90/92...... 13 »..............................».............................' 65/70.. .....22 »..............................».............................75,..........................80........................ 23 »..............................».............................80/..........................85........................ 24 Silicate de soude neutre.......35/37.... ....................................8 »..............................».............................alcalin......................45’................... 10 » de potasse .................................... 18 »..............................» pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 »..............................70/72.........................'........................ 30 »..............................60/ 62 plaquettes.... 32 »..............................70/72......................... 33 Sucre de lait en poudre................................................... 150
- Soufre en canons......................................................... 19 » (fleur) . .................................................................................................................................. 20
- Sulfate d’alumine épuré.................................................... 16 » exempt de fer 19 Sulfate de magnésie ................................................................................................................... 8 » manganèse sec................................................ 53 » n ckel ammoniacal (double)...........................................85 » » pur (simple)................................................ 95 » soude .. -................................................................................. 7 » zinc exempt de........................................fer aiguiles.....................................21 » » ordinaire 20
- Sulfure de sodium.......................................................... 17
- » potasse............................. 32 » carbone (H. P.).................... ..................60
- Tartrate neutre de potasse................................................ 280
- » » » » » » » » » » »
- » »
- » » »
- 50 50 50 50
- » 50
- » ))
- 50 25 75 25
- »
- »
- 50 »
- »
- 25 » )) »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot • :
- Campêche du Brési, coupe d’Espagne, » 2e qualité .. 8 » à 9 .. » 3e bonne..... . . ... » 3e infé ieure.. . . .
- » Sisal. Yucatan. 6 50 7 50
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-
- LÉ MONITEUR DE LA TEINTURE
- 29
- a
- Jaune
- CBS
- S
- Honduras........ Tabasco......... Haïti Cap.......
- Fort - Liberté. .. .
- Aquim............
- St-Marc........ Gonaïves.......
- P.-de-Paix...... Miragoane....... Saint Domingo...
- Mai tin. et Guadel. Guadeloupe. .... Cuba et St Yago... Manzanille.... Tuspan........ Vera Cruz .... Tampico.......... Porto-1 iata.. Haïti ........ . .
- Jamaïque .. Batcel et P Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corinto.... Amapala ...50 kil.
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- Rouge Brésil Bahia. . ..
- » Calliatour.. 100 k.
- Lima.......
- Ste-Marthe
- Brésillet ..
- Sandal.
- Sapan . ..
- 50 k.
- 100 k. . .50x.
- Quebracho 100 k.
- Pernamhuco . 50 k
- 110
- 20
- Cachou
- Brun
- luisant, en caisse.50
- k.
- Cochenille
- o
- cote :
- Ténériffe grise. Le 1,2 k. .
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf
- Kurpah Madras.
- ord. et b. moy
- Guatemala beau à flor
- An tilles .
- ordinaire à bon...
- Rocou
- ......... 1/2 kil.
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- t
- 10
- a
- 75
- 75
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- 5
- 5
- Albumine d’œufs
- 60
- 60
- 5 50
- 5
- 5
- en
- Bois de
- Cachou
- .....................
- réglisse Smyrne sort.
- » Tortose ... .
- brun.............. . .
- Cannelle Chine.............
- » Ceylan...................
- Canefice en sortes. . ....
- » gravelées . . ........... Cochenilles grises.........
- » Zacatille ... .
- n noires ord...............
- » » extra...
- Coriandre..................
- Cumin Malte................
- » Grèce.................
- Curcuma Bengale ........... » Madras...
- » Coch'n ...........
- Encens en sortes...........
- » larmes ..................
- Essence Badiano............
- Fenouil......... ..........
- Fenugrec...................
- Fleurs pyrèthre violettes.. . Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches............. » de Chine. .........
- 115
- 30
- 50
- 2
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
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- 1
- a
- 50
- 50
- 25
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- 6
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- 75
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- 50
- 25
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- drogueries et produits
- TINCTORIAUX
- In
- '2 <
- a
- étoilé verts Malte Russie .... Levant . .. Espagne .
- . 215 M
- X
- 60
- 75
- ....................
- Gingembre .. :. . .. Girofles Zanzibar.. . Tamarin Madras...
- » Pondichéry.
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure ..............
- Sénégal bas fleuve ..... ..
- » Galam....................
- Damar, Batavia . ........
- » Singapore ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour.
- Laque orange fine .........
- » mi-fine.......
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri ..
- » » Bombay
- Indigo
- B
- Bengale .
- Java....
- Kurpach.
- Madras. .
- Mannes en larmes .
- Noix
- débris. ...
- Geracy ....
- muscade n- 1.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine
- Rocou
- Safran
- Amérique brune
- Bayonne
- blonde... blanche.. brune...... blonde.. . . blanche...
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- Valence en feuille.
- Sagou perlé ... . .. .
- Séné en sortes..........
- » follicules........
- Salsepareille couronne..
- < Tampico...
- Sel ammoniaque gris -.. » blanc.
- Styrax Hquid,
- 5
- 15
- 25
- M
- 70
- 125
- 260
- 35
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- 2
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- 45 100
- 65
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- 45
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- 130
- 13
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- 70
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- 32
- 100
- s o
- s
- 75
- 2G
- »
- 6
- 30
- 90 »
- a
- 3
- »
- »
- &
- » » »
- PRODUITS CHIMIQUESZ
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160
- 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
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- *
- B
- 6 7
- 4
- 8 5
- 4
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- 2
- 25
- 15
- 9
- 6
- 3 40 28 29 35 28 30 38
- 110
- 95 55
- 45 225 440 120 145 115 150
- 6
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- 50
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- a
- 30
- »
- =
- Borax raffiné......................
- Ammoniaque liquide 22 degrés . . . Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux ..............
- Id. en poudre ................. .
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible.....................
- Sel de soude, 70/75, marchés.......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés.........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes............
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible.............. ... .
- Soude douce 33 degrés en vrac...... Lessive caustique 33 degrés........
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude ........ .......
- » logé..,...........
- Chlorure de magnésium en gare des
- Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des
- S,lins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude , potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en 100 kil.. marchés........
- Id disponible...........
- Sulfate de c»ivre 98 %, consommation............
- sacs de
- en sacs
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone..................
- Sulfate d’ammoniaque 20’ d’azote anglais........................ • •
- Id. français............... ......
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
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- 29
- 38
- 5C
- 50
- 50
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- 50
- 56
- 50
- 25
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- 5
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- 8
- 10
- 22 180
- 160 24
- 48
- 10
- 11
- CO cOiectoco "Nr coc
- 32
- 32
- 50
- 25
- 75
- »
- 5b
- »
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable), fr
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- 6.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur . ......... augmenté..... extra résineux ...... pur à l’huile d’olive.. extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien.
- Brun extra pur ... ...?
- » augmenté............
- Rosé..................
- Noir..................
- Blanc ou suif.........
- 62
- 55
- 56
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- 7C
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- o 05
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » ............. 48 49 » talqué Ire qualité.............. 46 » » » 2e » 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités :
- Mi-cuits....................... • 24 35
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé. ............. 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1' Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- éSineux . ... ................... 34 36
- Vert exportation..................... 32 36
- Brun................................. 36 40
- Noir.......................... 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra........................ 41 42
- Qualités ordinaires.. ........ .... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- Les patrons devant les Prud’hommes
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- Brésillet.................
- Campêche oupe d’Espagne.
- » Tabasco ................. » Haïti.................... .
- » Martinique,Guade loupe Lima.
- Indigo Bengale poupré..... » Madras fin..............
- 28 » 28 25
- 28 » 28 25
- 18 » 19 »
- 10 » 14 »
- 8 » 8 50
- 14 » 15 »
- 8 » 12 »
- 5 » 8 »
- AGENDA OPPERMANN
- POUR 1912
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents-voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 31
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-
- 32
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- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire," par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l'hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- 56e Année. — No 3.
- 5 Février 1912.
- 2
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE .
- des Apprêts et de "Impression des Tissus (sinusmNEV-5 JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES 0.4
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D ABONNEMENT :
- FRANCE : Un an. ... . 15 fr.
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- Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et Jes Annonces
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Procédé pour la préparation de couleurs pour l'impression sur tissus. — Le rouge pour tapis. — Les nouveaux colorants. — Procédé d’imperméabilisation et de glaçage d s tissus. — Puce composé enluminé rouge et or. — Les transports — Informations — Conseils juridiques. — Tiibunaux. — Notre service d’assu-rances. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché. Bibliographie. — Annonces.
- PROCÉDÉ pour la préparation de couleurs pour l’impression sur tissus
- Par M. Simon Wechsler
- - expérience a montré que les diverses matières colorantes employées dans l’impression sur tissus ne donnent pas, avec les moyens d’épaississage connus, des résultats parfaits au point de vue de la propreté, de la netteté et de l’intensité des dessins à confectionner, quand l’impression des lés de tissus est réalisée à l’aide de rouleaux gravés en relief à l eau-forte, lesquels se distinguent des rou
- leaux gravés en creux pour leur prix de revient considérablement inférieur.
- L’inconvénient signalé se retrouve aussi par exemple dans les couleurs d’impression obtenues de la façon connue par dissolution de la matière colorante et mélange subséquent avec des épaississants gras tels qu’un vernis d’huile de lin ; ceci résulte de ce que, lorsqu’on imprime au moyen de surfaces gravées en relief à l’eau forte (rouleaux ou plateaux), la matière colorante transformée en solution avant son mélange avec l’épaississant gras, le pressage exercé lors de cette impression exprime toujours hors de la masse colorante l’eau employée comme dissolvant, ce qui a pour effet de rendre flous les contours du dessin ou d’étaler celui-ci. Même quand on retire à nouveau, aux matières colorantes mises en dissolution, la plus grande partie possible de leur teneur en eau, avant de les mélanger à l’épaississant, c’est-à-dire si on leur donne l’état pâteux ou même sec pour ne les mélanger qu’ensuite à l’épaississant gras, on ne réussit que difficilement à imprimer de semblables couleurs. Elles sont d’ailleurs absolument inutilisables pour des étoffes souples ou minces, parce que celles-ci se trouvent entraînées lors de l’enlèvement du plateau d’impression.
- Par ce procédé, les couleurs usuelles pour impressions sur tissus reçoivent un traitement préalable tel qu’on peut, d’une façon parfaite, les imprimer
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR-
- sur le lé de tissu, en se servant de rouleaux gravés en relief à l’eau-forte et obtenir ainsi toujours des dessins irréprochables.
- Le procédé en question est essentiellement caractérisé en ce que la matière colorante sèche et pulvérulente à imprimer est, sans avoir été au préalable mise en dissolution, mélangée intimement tout d’abord à un vernis et à de la glycérine, après quoi on mélange à l’ensemble une mixture connue composée. de glycérine, un sel alcalin tel que la soude, tartre, huile de résine, vernis, composition connue dans le commerce sous le nom « d’hygrol » et servant à la préparation de couleurs pour impressions sur pierre et sur métal. Les proportions dans lesquelles les éléments constituants de l’hygrol participent à la composition de ce dernier peuvent être tenues dans les limites suivantes :
- 500 à 550 parties de glycérine;
- 5 à 20 parties de sel alcalin ;
- 12 à 20 parties de tartre;
- 150 à 180 parties d’huile de résine;
- 270 à 350 parties de vernis.
- Relativement aux proportions dans lesquelles les matières servant à la fabrication des couleurs d’impression participent à la composition de ces couleurs, on peut citer les exemples suivants :
- 1° Couleur de diamine :
- 7 grammes de rouge de diamine (sec, en forme de poudre) ;
- 15 à 20 grammes de glycérine;
- 6 à 8 grammes de vernis;
- 28 à 40 grammes d’hygrol.
- 2° Couleur de diamine ;
- 7 grammes de bleu de diamine (sec, en forme de poudre) ;
- 12 à 16 grammes de glycérine ;
- 7 à 9 grammes de vernis ;
- 70 à 80 grammes d’hygrol.
- 3° Couleur d'alizarine ;
- 6 grammes de rouge d’alizarine (sec, en forme de poudre) ;
- 17 à 22 grammes de glycérine;
- 6 à 8 grammes de vernis ;
- 22 à 36 grammes d’hydrol;
- 3 grammes d’acétate de chrome ) comme
- 2 grammes d’acétate de chaux / mordant
- 40 Couleur d'alizarine ;
- 7 grammes de bleu d’alizarine (sec, en forme de poudre) ;
- 11 à 15 grammes de glycérine;
- 6 à 8 grammes de vernis ;
- 60 à 75 grammes d’hygrol.
- En vue de l’exécution pratique du procédé, il est recommandable de faire bouillir la couleur, tout d’abord mélangée à de la glycérine et à du vernis, avec la moitié de l’hygrol à ajouter, et cela en agitant constamment; puis on laisse refroidir le mélange et on y mêle à froid le restant de l’hygrol.
- Dans la préparation des couleurs d’impression d’après le procédé ci-dessus décrit, on peut, si on le désire, ajouter à la matière colorante, outre les matières ci-dessus énumérées, les matières additionnelles usuelles, telles que gomme arabique, albumine, etc.
- LE ROUGE POUR TAPIS
- Dans la fabrication des tapis, le rouge est la couleur la plus en faveur. Cela tient à ce que l’imitation des vieux tapis de Perse exige l’emploi fréquent de cette teinte. D’un autre côté, la nuance rouge s’harmonise facilement à tout ameublement, de quelque style qu’il soit. A ce dernier point de vue on peut classer les nuances rouges en quatre classes :
- a) Le rouge du style persan.
- b) Le rouge du style Renaissance.
- c) Le rouge du style Empire.
- d) Le rouge du style moderne.
- Le rouge des vrais tapis de Perse était exclusivement obtenu au moyen de la garance, du bois rouge et de la pourpre.
- Ces matières colorantes réalisaient, au contraire des couleurs d’aniline aujourd'hui en usage, des tonalités éteintes et tirant sur le brun, et comme ces nuances passées sont la meilleure garantie de l'au-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- thenticité des tapis de Perse, on exige du teinturier de donner aux imitations de ces tapis la même matité des tons.
- Or, il n’est pas indifférent de se servir de n’importe quel rouge d’aniline. C’est ainsi que l’emploi du ponceau doit être soigneusement évité, sous peine d’obtenir une teinte trop éclatante. De même, l’orange doit être mis de côté pour ses reflets jaunes, fort déplaisants. Par contre, la combinaison suivante permet d’obtenir un rouge en même temps très atténué et très distingué : rubine, azoïque, tar-trazine et vert de Neptune. Soumises à l’action de la lumière pendant 9 mois, les tonalités rouges réalisées au moyen de ces colorants bougèrent à peine vers le rouge jaunâtre.
- A la différence des tapis de Perse dont le jeu de couleurs tire tous ses effets de la discrétion des nuances,le style Renaissance s’efforce de reproduire de la façon la plus fidèle l’éclat et la coloration des fleurs. La gamme rouge des tapis Renaissance va du rose le plus tendre au fraise, à la couleur de chair et au lilas rouge. Malgré qu’à cette époque les matières colorantes mises à la disposition du teinturier n’aient guère été nombreuses, les tapis de la Renaissance se distinguent par la beauté et la pureté de leurs couleurs, comme on peut s’en rendre compte par l’examen de certains Gobelins du Louvre.
- Les produits tinctoriaux employés étaient la garance, le bois rouge et la cochenille.
- Grâce à l’extension que prit l’industrie du goudron pendant ces dernières dizaines d’années, l’arsenal du teinturier s’enrichit de colorants d’une telle perfection qu’il lui est maintenant un jeu de rendre les plus belles et les plus claires colorations des fleurs.
- Qu’il nous suffise de citer le rhodamine qui sert à obtenir des roses très clairs. Les nuances foncées sont réalisées, entre autres, par l’alïzarine, le robï-nol, le chromatrope RR. l’azogrenadine en combinaison avec le jaune clair et le bleu d’alïzarine.
- (A suivre.)
- (Traduit spécialement de Zeitschrift fur die Gesamte par le Moniteur de la Teinture.)
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Nouvelles cembinaisons de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes :
- Bleu Isamine 8 B.
- Le Bleu Isamine 8 B, nouvelle marque de la série des Bleus Isamine, possède une nuance plus vive et plus verdâtre que l’ancienne marque 6 B.
- Au point de vue de la solidité,le Bleu Isamine 8 B se comporte comme les marques 6 B, B et R déjà connues et donne des teintes de tons francs et très vifs, mais sans solidité particulière à la lumière et au lavage.
- Le Bleu Isamine 8 B convient très bien pour la teinture du coton, filés et pièces coton mercerisé, ainsi que de la soie artificielle; on peut aussi l’employer pour la teinture dans des appareils mécaniques.
- Procédé de teinture :
- On teint en bain très chaud contenant, suivant l’intensité de la nuance, 10—30 gr. de sulfate de soude crist. par litre. Lorsqu’on se sert d’eau calcaire pour la teinture, il convient d’y ajouter en outre I—2 0/0 d’acide acétique.
- Les quantités de colorant indiquées représentent la consommation effective ; les premiers bains doivent par conséquent être garnis plus fortement, suivant le volume du bain.
- Bleus Lanacyl BN et RN
- Les Bleus Lanacyl BN et RN ont les mêmes propriétés que les anciennes marques BB et R dont ils se distinguent avantageusement par une plus grande vivacité de nuance et leur meilleure solidité à la lumière, au décatissage, au carbonisage et aux alcalis.
- Ces nouveaux produits conviennent surtout pour la production de bleus marine sur tissus pour hommes et qualités supérieures de tissus « robes » ainsi que pour tissus de tentures et filés, particulièrement filés pour tapis. Ils sont en outre intéressants comme produits de nuançage solides à la lumière, pour articles mi-laine, de même que pour la [ teinture de la soie.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Mode de teinture
- Laine : On teint avec addition de 20 0/0 de sulfate de soude cristallisé et 5—10 0/0 d’acide acétique (suivant l’intensité de la teinte), on entre à tiède, on chauffe au bouillon en 3/4 — 1 heure et on fait bouillir fortement pendant environ une heure. Au besoin, pour épuiser le bain, on ajoute ensuite lentement un peu d’acide acétique ou de bisulfate de soude et on fait encore bouillir pendant 20—30 minutes.
- Les articles carbonisés doivent être neutralisés avant teinture. Quant aux tissus jarreux, il faut les teindre en bain fortement bouillant ; l’addition d’un peu d’acide sulfurique favorise la teinture des poils jarre.
- Pour nuancer après teinture on a recours, de préférence, aux colorants unissant facilement, tels que :
- Bleus Azo solides B, BD, BR conc.
- Tétracyanol V
- Vert Cyanol solide G
- Azo-Orseille BB
- Orangé GG.
- On peut les ajouter directement au bain bouillant.
- Après teinture des tissus contenant des effets de soie on peut, s’il y a lieu, démonter la soie pour obtenir un blanc plus pur, par un traitement à environ 80° C. en bain contenant 2—3 litres d’acétate d’ammoniaque pour 1.000 litres d’eau.
- Soie : On teint de la manière habituelle en bain de savon de grès coupé avec acide acétique ou, pour huances corsées, avec acide sulfurique.
- Lanafuchsine brillante
- La Lanafuchsine brillante GG possède les bonnes propriétés de l’ancienne marque BB, notamment son excellente solidité à la lumière et au fer chaud. Elle ne s’en distingue que par sa nuance sensiblement plus jaunâtre.
- Ce nouveau produit sert pour nuances écarlates et autres rouges solides à la lumière et au fer chaud; en outre, en combinaison avec Vert Cyanol, Jaune acide solide, Jaune acide, Orangé et surtout avec Cyanol d’Alizarine et Jaune acide solide, il est très intéressant pour la production de nuances mode sur pièces et filés de laine,
- il convient également très bien pour la teinture de la soie.
- Mode de teinture
- Laine : Teindre de la manière usuelle pour les colorants unissant facilement, avec addition de 10 0/0 de sulfate de soude crist. et 4—6 0/0 d’acide sulfurique ou 10—15 0/0 de bisulfate de soude.
- Pour la teinture des tissus carbonisés et non neutralisés on commence avec addition de sulfate de soude seulement et plus tard on ajoute, s’il y a lieu, un peu de bisulfate de soude ou d’acide sulfurique, Soie : Teindre de la manière usuelle, en bain de savon de grès coupé à l’acide sulfurique.
- PROCÉDÉ D'IMPERMÉABILISATION et de glaçage des tissus
- Par M. Maurice-Eugène Lormier
- Ce procédé consiste, substantiellement, à imprégner les tissus de lin, chanvre, ramie, jute, laine, coton, etc., préalablement amidonnés et raidis par repassage, de substances insolubles très finement pulvérisées, telles que des oxydes ou des sels minéraux ou des terres — sulfate de baryte, carbonate de magnésie, oxyde de zinc, alumine, kaolin, magnésie, etc. •— ces substances étant véhiculées par une solution de cellulose, de celluloïd, de nitro-cellulose ou autre solution analogue, dans laquelle la poudre minérale est mise en suspension ; puis à recouvrir les tissus ainsi imprégnés d’une ou plu-sieurs couches de solution cellulosique.
- Ces solutions cellulosiques pourront être préparées à l’aide de tous dissolvants usuels : par exemple, on emploiera une solution de celluloïd ou de nitro-cellulose dans l'acétone.
- Afin d'éviter les boursouflures, on passe les tissus dans des solutions de concentrations différentes et on leur fait subir après chaque passage l’action progressive de températures variant de 50 à 70°.
- Les bains devront être préparés avec des matières insolubles très finement pulvérisées et parfaitement réparties dans la solution cellulosique afin d’obtenir une imprégnation bien régulière des tissus-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- S,
- re Ceux-ci seront préférablement traités par immersion dans ces bains ; néanmoins on pourra aussi procéder par aspersion, par application à la brosse es ou au rouleau, etc.
- le Le glaçage et l’imperméabilisation s’obtiennent le par l’épaisseur des couches dues aux immersions ou applications successives.
- u- Les sels métalliques ou autres substances miné-de raies ont pour effet d’imperméabiliser les tissus et u, de donner à la dernière couche de celluloïd, nitro-ie. cellulose ou autre substance similaire, une épaisseur de uniforme.
- ré-ne, par ent mi-ate na-par :ro-elle is à olu-
- pa-par . ou
- les iffe
- sage
- ; de
- ères nent ibte-sus.
- PUCE COMPOSÉ ENLUMINÉ ROUGE ET OR Par M. Henri Schmid (i)
- A la façon du noir d’aniline, le brun de para-mine produit, par superposition, sur rouge parani-traniline ou bordeaux a-naphtylamine des puces de conversion très nourris. On réalise sur de pareils fonds des enlevages rouges et jaunes, en imprimant, après le foulardage en brun de paramine, pour le rouge une couleur au sulfate et acétate qui n’empêche que la formation du brun et fait reparaître le rouge, pour le jaune une couleur à la rongalite et sulfite qui enlève aussi le fond azoïque; on vaporise. Cette dernière couleur sort donc en en blanc, mais en faisant suivre le vaporisage d’un passage en nitrate de plomb, il se fixe du sulfite de plomb insoluble que l’on change en hydrate de plomb par un passage en eau de chaux bouillante et qu’on teint finalement en bichromate pour obtenir le jaune de chrome. L’effet est surtout remarquable quand le jaune passe en même temps sur le rouge et le puce.
- Bain pour foularder le rouge para ou le bordeaux de naphtylamine
- lo gr. paramine extra (B. A. S. F.)
- 5 » fuscamine G. (B. A. S. F.).
- 16 » chlorate de soude.
- 16 » sel ammoniac,
- i » rongalite,
- 16 ce vanadate d’ammoniaque i : 1000.
- 1 litre.
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse;
- Rouge réserve
- 250 gr. acétate de soude.
- 250 » sulfite de potasse 450,
- 500 1000. » gomme 1:1, faune réserve (1)
- 300 gr. rongalite C,
- 25 » anthraquinone 30 0/0,
- 200 » sulfite de potasse 45°,
- 400 » épaississant,
- 75 » eau,
- 1000.
- Traitement
- Le rouge ou le bordeaux foulardé en brun et séché à la hot-flue, est imprimé à deux couleurs, avec le rouge réserve et jaune réserve, le jaune passant sur le rouge et le fond.
- On vaporise cinq minutes, passe pendant cinq minutes dans un bain de nitrate de plomb à 20 grammes par litre, puis on lave et passe pendant une demi-minute dans un lait de chaux bouillant ; on relave et teint dans un bain de chrome, à chaud, jusqu’à saturation.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt tur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise,
- (1) Le sulfite provenant de la décomposition de la rongalite au vaporisage ne suffirait pas pour fixer assez de plomb et pour donner un jaune corsé ; c’est pour cela qu’on y joint encore une certaine quantité de sulfite alcalin à l’état sel;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compa gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs, et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pr-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ta Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus
- i
- I
- heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « SOMMAIRES DE LA JURISPRUDENCE CONCERNANT LES TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne {précédée du texte en vigueur de la Convention}, pa Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de. Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants juge-ments relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions; validité des prescriptions de tarifs; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l'embal-lagedela marchandise;formalités de douane,d’octroi et de police; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à b réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou par tielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d'ac tion contre le chemin de fer ; responsabilité collec tive des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, poul perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchai1' dise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison!
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 39
- prescription des actions contre le chemin de fer, ! “te., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 tr. pris à no. bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- L— — ...... . - ......-=
- INFORMATIONS
- Récemment a eu lieu, à Lyon, l’Assemblée géné-raie delà Chambre syndicale lyonnaise des maîtres teinturiers dégraisseurs de l’Est et du Sud-Est.
- Une centaine d’adhérents y assistaient, parmi lesquels beaucoup de délégués des départements voisins.
- L’Assemblée a procédé à l’élection, au scrutin de liste, des neuf membres composant le Conseil d’Administration : M. Bourcier, de Genève, est élu vice-président, en remplacement de M. Drompt. Tous les autres membres du bureau sont réélus.
- La désignation des délégués de la Chambre syn-dycale au Congrès de Paris est ratifiée. Sont désignés : MM. Denis, Greppo, Corréard, Michaudet, Laissu et Goyet.
- Plusieurs questions professionnelles et d’administration sont ensuite discutées.
- *
- * *
- L’Alliance syndicale du Commerce et de l’Industrie procédait, le 27 novembre dernier, à la distribution de ses récompenses, sous la présidence de. M. Couyba, alors Ministre du Commerce.
- En son temps, nous avons relevé les noms de vieux serviteurs qui ont reçu la médaille des 30 et ' 25 années de service.
- Nous sommes heureux de relever à l’Officiel du 30 janvier dernier la consécration officielle émanant du Ministère du Commerce en faveur des deux membres attachés à la composition et à la conduite des machines de l’imprimerie éditant notre journal :
- MM.
- Sengelin (Emile), conducteur de machines à la Société des Publications Industrielles à Paris, demeurant à Rosny-sous-Bois.
- WITZ (Jules-Emile), compositeur typographe, demeurant à Paris. 1
- Renouvelons ici nos sincères félicitations à celles qu’ont reçues de toutes parts nos fidèles et dévoués collaborateurs.
- *
- * *
- Avis d’envoi de marchandises. — La Chambre de Commerce de Rouen a décidé, dans sa dernièré réunion, de demander aux pouvoirs publics de négocier avec les Compagnies de chemins de fer afin d’aboutir à l’élaboration d’un texte précis rendant obligatoire pour les Compagnies, dès l’arrivée des marchandises et à quelque moment que celle-ci se produise, l’envoi des lettres d’avis aux destinataires, mais en laissant aux intéressés la faculté de dispenser les Compagnies de cette obligation..
- CONSEILS JURIDIQUES
- Nous répondons dans le journal à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- M. J. D., à Macon. — 1- L’avancement du toit sur le terrain du voisin ne constitue pas nécessairement une présomption de propriété mais plutôt le signe d’une servitude d’égout des toits.
- 2- Le propriétaire joignant un mur ne peut en acquérir la mitoyenneté lorsque le propriétaire du’ mur a acquis des servitudes de jour ou d’aspect/3 incompatibles avec cette mitoyenneté.
- A ceux de nos abonnés qui peuvent avoir besoin d’être éclairés sur un cas embarrassant, sur la marche à suivre pour la solution d’une affaire ou tout autre cause, nous offrons le concours des jurisconsultes spéciaux attachés au Comité consultatif du journal
- La rémunération est toujours fixée d’accord après examen sommaire de la difficulté et la consultation ou l’étude documentée est envoyée dans la huitaine de la réceptioe des détails explicatifs nécessaires, pièces ou dossiers communiqués.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL DE COMMERCE DE NANCY 3 avril 1911
- Présidence de M. GEORGE^ président
- Louage de choses. — Machines. — Faillite du preneur.
- — Revendication par le bailleur. — Circonstances appréciées par le pouvoir du juge. — Deux premières annuités trop élevées pour constituer un loyer. — Acompte sur la valeur vénale. — Transfert de p1o-priété subordonné au paiement d’une soulte importante. — Elément négligeable. — Machines incorporées au matériel des ateliers sans un signe révélant aux visiteurs qu’elles appartiennent à un bailleur. — Combinaison destinée à faire échec à l’art. 550 C. com. — Revendication repoussée.
- Il est de jurisprudence constante que les juges ont le pouvoir de restituer aux conventions privées leur véritable caractère légal. Ils peuvent constater qu’une location apparente de machines déguise une vente sous condition résolutoire et a été combinée pour faire échec à l’article 550 C. com. en cas de faillite ou de liquidation judiciaire du preneur.
- Il en est ainsi lorsque les loyers sont trop élevés pour être l’équivalent d’une simple jouissance, qu’ils constituent des acomptes sur la valeur d’une machine dont le locataire apparent deviendra propriétaire après avoir achevé la série des versements stipulés. Il importe peu que le tronsfert de propriété soit subordonné au paiement d’une soulte importante.
- Spécialement, on doit attribuer le caractère de vente à un bail renfermant location de machines évaluées 21.000 fr. et fixant à 3.900 francs le loyer de chacune des deux premières années.
- La revendication soutenue contre la faillite du preneur doit être repoussée avec d’autant plus de raison que ces machines, placées dans les ateliers, ne se distinguaient de l’ensemble du matériel par aucun signe visible qui pût révéler aux visiteurs les droits de propriété invoqués sur elles par un étranger.
- Syndic Wagné c/ Xavier & Cie.
- Faits. — M. Simon, syndic de la faillite Wagné et Cie, a trouvé dans le matériel des machines qui avaient fait l’objet d’un bail et qui, dès lors, seraient restées la propriété de la Société Xavier et Cie. Le syndic a estimé que ce bail déguisait une vente
- combinée pour permettre de formuler la revendication interdite par l’article 550 C. com. Il a demandé au Tribunal de commerce de Nancy de restituer à cet acte son véritable caractère. Il a été fait droit à sa demande par le jugement suivant.
- Le Tribunal,
- Attendu que, le 22 décembre 1910, Simon, ès-qualités, a fait assigner la Société Xavier et Cie pour faire décider que le traité passé entre celle-ci et la Société faillie, le 14 juin 1910, constitue une vente et non une location ; que, de son côté, le Société Xavier et Cie a fait assigner le syndic de la faillite Wagné, le 3 février 1911, pour voir dire que les conventions dont il s’agit sont, non pas une vente déguisée, mais une location avec promesse de vente, résiliée tant à raison de la faillite que du défaut de paiement de deux mensualités de location ; que la Société Xavier et Cie a demandé, en outre, la restitution du matériel litigieux, à peine d’une astreinte, et son admission au passif privilégié pour les loyers impayés.
- En la forme :
- Attendu que ces demandes sont connexes, qu’il y a lieu de les joindre.
- Au fond :
- Attendu que le syndic soutient, contrairement à l’assertion de la Société Xavier et Cie, qu’il ne se trouve pas en présence d’un simple louage de matériel, mais d’une vente réelle, analogue à celles consenties sous la dénomination de ventes à tempérament, et que la Société Xavier et Cie, sous l’apparence d’un contrat de bail, a, en réalité, passé avecWagné et Cie une vente à crédit; que l’intérêt que la Société Xavier et Cie a eu de cacher sa vente, sous le couvert d’une location, est évident, puisque cette façon d’agir lui permettrait dans le cas présent, où son acheteur vient d’être déclaré en faillite, de rentrer, au détriment des autres créanciers, en possession de la totalité de l’outillage fourni et de produire par privilège à la faillite, alors qu’au contraire, si le contrat est ramené à ce
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR:
- 4L
- qu’il est, en effet, c’est-à-dire à une vente, la Société Xavier et Cie n’est plus que le créancier du prix, sans pouvoir reprendre le matériel, qui appartient désormais à la masse, et elle ne peut espérer que le paiement d’un dividende au marc le franc sur le solde du prix restant impayé au jour de la faillite.
- Attendu qu’il est de jurisprudence constante que les juges du fond ont le pouvoir d’assigner aux arrangements analogues à celui qui précède, le caractère légal de vente, bien que les parties les eussent qualifiées de bail, lorsqu’il résulte des constatations et des appréciations que les paiements successifs, mis à la charge du soi-disant locataire par le traité passé entre les parties n’étaient pas le loyer d’une simple jouissance, mais des acomptes sur la valeur vénale des marchandises, lesquelles devaient devenir la propriété des contractants, lorsqu’ils auraient achevé la série des paiements ; qu’il en est encore ainsi, bien que le preneur de ces marchandises ait assumé certaines obligations, qui, d’ordinaire, incombent plutôt aux locataires qu’aux acheteurs, et alors même qu’il aurait été stipulé qu’à terminaison de la période de soi-disant location, ils ne deviendraient acquéreurs que moyennant le versement d’une soulte plus forte que les annuités prévues ;
- Attendu que, faisant application de ces principes, il convient d’examiner quelle a été l’intention des parties en contractant, et s’il ne résulte pas d’un ensemble de faits et de circonstances, la certitude que le bail dont se prévaut la Société Xavier et Cie n a pas un caractère sérieux et qu’il n’aurait été passé que pour dissimuler une vente réelle et pour lui permettre de conserver, au moyen d’une convention secrète et contraire à la loi, la faculté de revendiquer, le cas échéant, les objets vendus, et se soustraire ainsi à la règle d’intérêt général posée par 1 article 550 C. com., qui, en cas de faillite de l acheteur, prive le vendeur des droits conférés par le § 4 de l’article 2102 C. C. ;
- Attendu que la valeur des machines que la Société Xavier et Cie a données à loyer à la Société Wagné et Cie est de 21.000 francs, étant donné les stipulations du contrat ; que ceux-ci avaient l’obli
- gation d’acquitter des mensualités de 325 francs, correspondant à 3 900 francs par an, et cela pendant deux ans ; qu’il s’ensuit que, ces deux années révolues, ils se trouveraient avoir versé 7.800 fr. ;
- Attendu qu’on ne peut raisonnablement soutenir que cette somme ne représente que le loyer durant ces deux années des machines dont le prix n’est que de 21.000 francs, étant donné que ces machines sont susceptibles de faire de quinze à vingt ans de service ; qu’il est hors de doute que, si, au bout des deux ans, Wagné et Cie avaient dû, pour une cause quelconque, renoncer à verser la soulte convenue, ils eussent éprouvé de ce fait une perte très sérieuse ; que, dès lors, à moins de se résigner à faire le sacrifice de la plus grande partie des sommes versées, les soi-disant locataires étaient forcément amenés à acquitter la soulte convenue et, par suite, à solder la totalité du prix avec les intérêts ; que l’intention des parties ne pouvait donc être que de traiter une vente définitive dès le principe, et qu’il saute aux yeux que, sous le couvert du mot location-vente, les soi-disant loyers et la soulte finale avaient été habilement calculés de telle façon qu’en définitive, à la fin de la période de location, il ne pouvait rester aux contractants soucieux de leurs intérêts qu’une seule alternative raisonnable, celle de parfaire le prix en versant la soulte.
- Attendu que diverses autres considérations viennent encore militer en faveur de cette manière de voir et renforcer la conviction sur ce point ; que, notamment, étant donné qu’il est de l’essenee du contrat de location qu’à son expiration l’objet loué rentre en la possession de son propriétaire, on peut s’étonner que la Société Xavier et Cie, qui fait couramment des contrats analogues à celui consenti à Wagné et Cie, ne cherche même pas à démontrer, par sa comptabilité ou tout autre moyen, que la généralité de ses locataires de machines, arrivés à bout de bail, lui renvoient celles qu’ils avaient louées ; que, d’autre part, le matériel a été livré neuf, ainsi que cela résulte du prix indiqué et logiquement aussi de ce que, devant être restitué dans l’état où il a été fourni, il n’existe aucune pièce relatant comment il se trouvait lorsqu’on l’a expédié ;
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-
- 42
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qu’on ne comprend pas pour quelle raison a été stipulée la clause du contrat aux termes de laquelle, en cas de résiliation, le bailleur conservera tous les loyers échus sans devoir la moindre indemnité au locataire, clause qui n’aurait aucune raison d’être s’il ne s’agissait que d’une simple location ; qu’en effet, les loyers, qui représentent au fur et à mesure pour le locateur, la privation de sa jouissance, et, pour le locataire le profit qu’il a retiré ou devra retirer de la chose louée, ne peuvent, en aucun cas, être diminués de dommages-intérêts de résiliation, la résiliation étant causée par le fait du locataire :
- Attendu, encore, qu’il n’a été pris aucune espèce de précaution pour indiquer aux visiteurs que les machines n’avaient été introduites dans les ateliers qu’à titre de simple location ; qu’il en résulte que lesdites machines paraissent ostensiblement être la propriété de Wagné et Cie ; qu’elles ont certainement contribué à établir sa solvabilité apparente ; qu’il ne saurait être admis que les personnes qui leur ont fait confiance dans ces conditions soient privées d’une partie du gage sur lequel elles ont dû légitimement compter, alors qu’il eût suffi de la simple apposition de plaques placées de façon visible sur les machines pour empêcher toute équivoque ;
- Attendu que toutes les considérations qui précèdent démontrent que le prétendu bail est réellement un acte de vente;
- Qu’il y a lieu, dès lors, de rejeter la revendication de la Société Xavier et Cie et de faire droit aux conclusions de Simon, ès qualité.
- Par ces motifs,
- Joint les demandes ;
- Sans s’arrêter aux divers chefs de conclusions de la Société Xavier et Cie, dans lesquels elle est déclarée mal fondée et dont elle est déboutée,
- Dit et juge que la convention du 14 juin 1910 constitue une vente et non une location, d’où suit que le vendeur, en cas de faillite de son acheteur, n’a ni privilège, ni droit de résolution, ni droit de reprise des objets, mais simplement une créance chirographaire :
- En conséquence, dit et ordonne que la Société Xavier et Cie est tenue de laisser les machines livrées dans l’actif de la faillite et sous la possession et la garde du syndic, et qu’ils sont seulement admis au passif cédulaire de la faillite de la Société Wagné et Cie et de la faillite personnelle du gérant pour la somme dont ils justifieront être créanciers;
- Ordonne cette admission après vérification de la présente ;
- Condamne la Société Xavier et Cie aux dépens, y compris toutes perceptions fiscales.
- (MM. Boulay et Adolphe Lacan, ce dernier du barreau de Paris, avocats.)
- Observations. — La jurisprudence,dit la Gasette judiciaire et Commerciale, admet, en effet, que les Tribunaux ont le pouvoir d’apprécier, d’après les documents et les faits de la cause, si le bail est sincère ou s’il déguise une vente, mais elle retient comme un élément décisif une stipulation que le Tribunal de commerce de Nancy a déclarée de nulle importance, à savoir la fixation d’une soulte élevée exigible, au cours du bail ou à la fin du bail, si le preneur veut profiter de la promesse de vente et devenir propriétaire des machines dont il n’était que locataire. Cette location avec promesse de vente constitue un contrat dont la validité a été reconnue par de nombreuses décisions. Nos observations en ont, à diverses reprises, établi le caractère juridique en signalant son utilité pratique. Il fournit à la petite industrie le moyen de se procurer un outillage que souvent elle ne peut pas payer comptant et que le vendeur ne consentirait pas à lui vendre à crédit, par crainte de la survenance de la faillite ou de la liquidation judiciaire du preneur, qui mettrait obstacle à toute revendication, en vertu de l’article 550 C. com. Pour que cette location et cette promesse de vente soient légales et ne portent aucun préjudice à la masse, il est indispensable que le total des loyers successifs ne soit pas égal au prix de la machine. Dans ces cas, il n’existe pas de loyers, mais un prix de vente. Un jugement du Tribunal de commerce de Lyon, du 8 octobre 1910
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 43
- (Gaz.Jud., 1910, p. 362), a relevé cette exigence avec beaucoup de précision.
- Il a décidé que la convention constituait une vente sous condition résolutoire, précisément parce que les paiements successifs des annuités transféraient la propriété au preneur, sans aucun solde exigible en cas d’achat. Voir ce jugement et nos observations et références. Le Tribunal de Nancy déclare que la soulte considérable stipulée, si le preneur use de la faculté d’achat, importe peu à l’interprétation des conventions des parties : s’est s’écarter d’une jurisprudence généralement admise. Dans son système, l’article 550 C. com. devra toujours être rigoureusement appliqué. Les parties n’auront aucun moyen de garantir honnêtement leurs droits réciproques. La petite industrie se verra refuser par les fabricants de machines les contrats de location avec promesse de vente, dont elle retirait jusqu’ici de grands avantages. La Gazette des Tribunaux (numéro du 16 juin 191 i)a refusé comme nous de donner son adhésion au présent jugement du Tribunal de commerce de Nancy.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Acide acétique industriel 40 %
- S
- » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique ?2- chimiq. pur ..
- » 20, 21 par 15 touries
- nitrique 36 chimiquement pur
- » 40* »
- oxalique .....................
- phénique cristallisé 35 •.....
- Les 100
- .... 53
- 33
- k.
- Chromate jaune de potasse...........159 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 ..
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- a
- neige ..............
- liquide 97/98 ambré
- phosphorique 60'........
- » 45' ... ..
- sulfureux par 15 touries. sulfurique 53'..........
- »
- 60* environ.. .
- 66' »
- 66’ chimiq. pur au soufre.......
- 55
- . tartrique 1er blanc.
- Alcali volatil du gaz 22'.......
- » » 28/29'...
- Alun épuré. .........
- » ordinaire..........
- » de chrome..........
- Arseniate de potasse
- 8
- B.
- c
- de soude cristallisé poudre................. rouge (voir à Orpin).
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fondu
- Benzine cristallisable (H. P.) . •.
- lourde légère
- industrielle.
- Bichromate de
- Bi-chromate de potasse
- soude français .. ..
- Bisulfite
- a
- soude, de chaux 11• potasse... soude 30'.
- » 35’.
- Borax raffiné eu cristaux... » poudre....................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de ca'cium (H P.).. Caséine insoluble...............
- » solubilisée....................
- Jérésine blanche...............
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 32
- 50
- 50
- 50
- 50
- Le kilo
- 69 »
- Les 100 k. . . 40 »
- L’hecto .. 36 » ... 55 » Les 100 k.
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87
- 12
- 13
- 49
- © O a o o 1.9 1010
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k.
- x végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière......... 240 »
- » en poudre........ 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron............ 60 »
- » blanche........................ . 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé .......... .... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo
- “ Diamant ”........................... 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”................ . 3 70
- » Jacquand Coigoet............ 3 35
- » poudre pour bains........... 1 25
- Les 100 k.
- Glycérine blanche pure 30-.. 273 »
- » » industrielle 28'.. 225 »
- a blonde claire extra 28'.. 200 » » » ordin. 28’ . 215 »
- » brune ........................130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode bi-sublimé.................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40•... 43 »
- » de soude 36'... 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 b
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- O 00
- » jaune natur. orange ou rouge Chlorate de potasse cristaux........
- » poudre..........
- hlorate hlorure
- w-
- de soude . ...........
- de baryum cristal isé...
- cal dum fondu carbone (Tetra) chaux 105/110-. .. .
- magnésium fondu.... zinc 48 exempt de fer
- » 45' ordinaire ...
- 7
- 29 125 125 320 215 107 112 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 50
- 50
- =
- 50
- 50
- Méthylène 90'(H. P).................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 « . b pulvérisée 21
- » en bâtons hexagonaux... 24 »
- » en boules..........en sacs 23 »
- » sublimée. .. .en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ................... 80 »
- Orpin .... ......................... 2® *
- Oxyde d’antimoine blanc............. 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert. .............. 3 b
- » de cobalt noir............... 12 »
- » b gris....................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxvde de cuivre noir en poudre. .. 185 » ’ .... . rnc
- » de nickel vert....................... 4 50
- » » noir...................... 5 25
- » d’urane. ............................ 30 »
- Ozokérite (H. P.).,.................... »
- Panama (Quillay)...................k.* 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 90 » » » 50/52‘
- (H.P.) 92
- Permanganate de potasse............. 130
- Polysulfure de potassium............. 52
- Potasse d’Amérique véritable... 100
- » imitation d’Amérique 66/70. 39
- » » 52/55- 33
- » » 45*... 30
- » caustique 70/75 plaques.... 60
- b perlasse Ire qualité, . 106
- b b ordinaire 75/80'... 42
- » rose factice 90/92 *... 25
- Prussiate jaune de potasse ......... 220
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40
- » neige b 10
- b raffiné neige (de potasse). . 55
- » » masse.................. 58
- Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 b b gris en pains.................. 115
- » d’étain 52 %..................... 290
- » de soude Solvay 90/92............. 13
- b > 65/70........... 22
- b b 75, 80..,...... 23
- b » 80/85.......... 24
- Silicate de soude neutre 35/37........ 8
- b b alcalin 45*........ 10
- b de potasse industriel.............. 18
- B B pharmaceutique . 20
- Soude caustique 60/62 en cylindres. 29
- b 70/72............ 30
- » 60/62 plaquettes,.. , 32
- b 70/72............ 33
- Sucre de lait en poudre............. 150
- Soufre en canons .................... 19
- b (fleur) .......................... 20
- Sulfate d'alumine épuré.............. 16
- b exempt de fer 19
- Sulfate de magnésie industiiel.. . 8
- » manganèse sec............... 53
- b nickel ammoniacal (double). 85
- b b pur (simple).................... 95
- b soude .. 7
- b zinc exempt de fer aiguilles 21
- » b ordinaire 20
- Sulfure de sodium.................... 17
- b potasse....................... . 32
- b carbone (H. P.).................... 60
- Tartrate neutre de potasse ......... 280
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- B
- B » » )) » » »
- » »
- » »
- » » »
- 50 50
- 50
- 50
- B
- 50
- B
- 50
- 25 -.5
- 25
- »
- »
- 50 » »
- 25 » » »
- »
- a
- On eot- :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, b 2e qualité . . 8 » à 9 ..
- b 3e bonne ... . . ...
- » 3e infé iem e.. . . . •
- b Sisal, Yucatan. 6 50 7 50
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TENTURE
- 45
- Jaune
- v
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap....... Fort-Liberté.... Aquim.......... St-Marc........ Gonaïves....... P.-de-Paix ...... Miragoane...... Saint-Domingo... Martin, et Guadel.
- Guadeloupe. .....
- Cuba et St-Yago... Manzanille...... Tuspan.......... Vera Cruz....... Tampico........... Porto-F iata....
- Haïti ........ . .
- Jamaïque... Batcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corinto.... Amapala. .. .50 kil.
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- Rouge Brésil Bahia. .. .. » Calliatour... 100 k.
- Lima...... Ste-Marthe Brésillet .. Sandal.... Sapan.....
- 50 k.
- 100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco. 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- 110
- 20
- k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k..
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf
- » ord. et b. moy. . Kurpah ............."...
- Madras. ... ............. Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Antilles
- Rocou .. 1/2 kil.
- 50
- 40
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- 40
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- en
- 75
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- P
- »
- Le 1/2 k.
- 4
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- 3
- 3
- 2
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- 75
- 50
- 25
- O e 29
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS TINCTORIAUX
- Anis
- fi
- étoilé
- verts Malte Russie .... Levant , ,. Espagne .
- 215
- M $5 60 75
- 2
- »
- Albumine d’œufs
- Bois de
- Cachou
- Campé ch e........ réglisseSmyrne sort. » Tortose.........
- brun.
- Cannelle Chine.........
- » Ceylan...............
- Canefice en sortes... .
- » gravelées....
- Cochenilles grises.....
- » Zacatille...
- » noires ord...
- » » extra
- Coriandre............ ....
- Cumin Malte................
- » Grèce..................
- Curcuma Bengale............
- » Madras...................
- » .................«
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano........ ...
- Fenouil ... ...............
- Fenugrec...............
- Fleurs pyrèthre violettes....
- Noix Galles vertes et noires.
- » D ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- ...........................
- Gingembre .... ............
- Girofles Zanzibar..........
- Tamarin Madras........ ...
- » Pondichéry................
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante .............
- » supérieure.. . ,.........
- Sénégal bas fleuve ..... ..
- » Galam..............
- Damar, Batavia............
- » Singapore Ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour.
- Laque orange fine ......... » mi-fine..................
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale . Java.... Kurpach. Madras..
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy ....
- muscade n- 1.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph.
- Résine
- Rocou
- Safran
- Amérique brune
- »
- blonde, blanche
- Bayonne brune.......
- » blonde....
- » blanche...
- Pér ................
- Valence en feuille...
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules .... .
- Salsepareille couronne.
- « Tampico..
- Sel ammoniaque gris ..
- » blanc
- Styrax liquide.........
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- PRODUITS CHIMIQUES.
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
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- 66
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- degrés.
- ») » »
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- 30
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- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
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- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
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- Id. disponible........ .
- Soude douce 33 degrés en vrac...... Lessive caustique 33 degrés........
- » 38/39 degrés....
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- » soude
- Nitrate de soude
- 120 k.
- » potasse ..... ................. Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés... Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt. ............,...........
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse......... Suif, de carbone. ................
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- Blanc
- » Jaune Blanc Jaune
- extra pur..... ..... augmenté......
- extra résineux ... . pur à l’huile d’olive., extra résineux...... exportation supérieur
- ' Vert à l’huile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur..........
- | » augmenté.........
- Rosé...............r
- I Noir.................
- I Blanc ou suif.........
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
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- Marbré bleu ou rose Dijon....... 55 56
- » » Nantais..... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités ;
- Mi-cuits.............»............ 24 3 5
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- Marbré bleu ou rosé,........•...... 30 35
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- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2’ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l'Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- LE MONITEUR DH LA TEINTURE
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- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur installation des établissements, machines, produits exécution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition refondue et considéraolement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1 vol.in-18broché. Sfr
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- Elimination des Buées industrielles (Teintureries, Blanchisseries, Papeteries, Filatures de lin et de soie, Blanchiment et Teinture du tulle, Industries diverses), par Paul Razous, licencié ès-sciences mathématiques et physiques, lauréat de l’Institut. Volume grand in-8, de 68 pages et 20 schémas et figures franco, 3 fr 0.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures. 3 fr.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 56e Année. — N° 4. /1,20 Février 1912.
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- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau de journal.
- ci
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- La norgine, nouvelle drogue pour apprêts. — Les nouveaux colorants. — Le rouge pour tapis (suite et fin). — La journée de lix heures.— Congrès commercial. — effets de tissage obtenus par impression.— Les lettres d'avis et le ministre des Travaux publics. Note sur le redressage à l’apprêt des pièces imprimées d< nt les dessins sont déformés. — Les transports. — Tarifs de transports. — Notre service d’assurances. — Consei s juridiques. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Bibliographie. — Annonces.
- LA NORGINE nouvelle drogue pour apprêts
- Dans ces dernières années, on a proposé un grand nombre de produits nouveaux pour apprêter les tissus. La norgine est un produit très homogène; il paraît ne renfermer que les sels (solubles), sodi-que et ammoniacal, d’un hydrate de carbone à réaction nettement acide auquel on a donné le nom d’acide laminarique. L’acide laminarique se trouve associé à la cellulose et à diverses matières colorantes, sous forme de sels insolubles de calcium et de magnésium dans un grand nombre d’algues marines. On extrait la norgine de deux algues : la
- « Laminaria digitata » et le « Saccharinus digita-tus », qui sont abondantes sur les côtes de Norvège (Norge), pays où le premier procédé industriel d’extraction de la norgine a été imaginé par Axel Krefling, d’où le nom qui lui a été donné.
- Les propriétés de la norgine ont été étudiées récemment par M. E. Schmidt {Chemiker-Zeitung} voir un long extrait dans la Revue scientifique de février, auquel nous empruntons ces lignes :
- La norgine est d’un emploi très avantageux comme apprêt, car une solution n’en renfermant pas plus de 5 0/0 constitue une gelée déjà très visqueuse et elle peut être associée sans aucun inconvénient aux apprêts couramment employés.
- Le produit commercial est en menus grains ou écailles, de forme irrégulière, analogues à la gélatine concassée. Ces grains sont d’une coloration brune plus ou moins foncée selon que le produit a été plus ou moins bien blanchi. Mis dans l’eau, ces grains se gonflent, puis forment une solution colloïdale plus ou moins opaque, d’une viscosité et d’un pouvoir adhésif bien supérieurs à ceux que possèdent, à concentration égale, les solutions de gomme adragante ou de gélatine. Toutefois, le produit blanchi est un peu moins visqueux que le produit ordinaire, dans lequel on trouve, à l’analyse, un peu de cellulose et des laminarates insolubles de calcium et de magnésium. La teneur en cendres
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- varie de 9,35 p. 100 (norgine blanche) à 16,32 p. 100 (norgine ordinaire).
- Les acides libres (sauf les acides organiques très dilués), les sels métalliques solubles dont le métal a un poids atomique supérieur à 24, les dissolvants organiques usuels, précipitent les solutions de norgine. Les norgines commerciales contiennent 42,5 à 59,40 p. 100 d’acide laminarique.
- La norgine est intéressante, non seulement au point de vue industriel, mais aussi au point de vue scientifique, car on connaît mal les propriétés chimiques des gélatines végétales, bien que ces corps, ou du moins des produits qui les contiennent, soient connus depuis fort longtemps. Il y a longtemps, en effet, que, sur quelques côtes européennes, les populations pauvres se nourrissent de laminaires sucrées, riches en gélatine et préparent avec les meilleures sortes une gelée et des tisanes mucilagi-neuses. La pâte comestible de lichen est aussi préparée avec une algue gélatineuse. Et il est fort probable que les produits qu’on trouve dans le commerce pour faire des gelées instantanées, des crèmes, les « custards » des Anglais, ne sont pas autre chose qu’une gélatine préparée avec des algues marines.
- Au Japon, plusieurs espèces de laminaires sont utilisées de la même façon,et de plus, avec d’autres algues on prépare une colle analogue à notre colle forte et un apprêt pour les étoffes. L’industrie des algues marines est même une des industries très anciennes du Japon les plus prospères ; les produits alimentaires qu’elle sert à préparer commencent à être appréciés aux Etats-Unis et même en Europe. Quelques algues comestibles font d’ailleurs l’objet d’une culture. Voici les principaux de ces produits :
- 1° Le kanten, préparé avec un « Gelidium », le sekkasi japonais dans l’île de YeSo ; il fournit des gelées alimentaires, il sert à coller le sake (vin de riz), à faire des moulages, à apprêter les étoffes, à encoller le papier, à préparer l’agar-agar, les faux nids d’hirondelle» comestibles des Chinois. On en a produit environ 1,500,000 kilog valant 450,000 yen (de 2 fr. 60) en 1908.
- 2® Le. funori, extrait du « Gloiopeltis coliformis »
- et du « G. tenax », ne sert qu’à l’apprêt et à l’encollage. On en exporte de grandes quantités pour cet usage en Evropeet aux Etats-Unis.
- 3° Le kombu; ce sont des laminaires (« Lamina-ria ochotensis Myale »), originaires du Nord du Japon, préparées pour la consommation ; certaines sortes, comme le kizami komba, sont exportées en grandes quantités aux Etats-Unis. On en a produit pour 970,000 yen en 1906.
- 4° L’amanori est un autre produit alimentaire préparé avec la « Porphyria laciniata », qui est cultivée un peu dans tout le Japon, mais surtout dans la baie de Fôkjo et auprès de l’île Hiroshima dans la mer intérieure; la culture rapporte 2,000 francs par hectare.
- 5° Le tengusa, autre produit comestible, extrait du « Gelidium Amausü ».
- On voit, d’après cela, que la norgine n’est pas un produit très nouveau. La préparation ne doit pas être très nouvelle non plus, car les Japonais recourent depuis des siècles à l’emploi de lessives alcalines pour préparer quelques-unes de leurs gélatines végétales.
- On voit donc que les algues ont fourni déjà des apprêts, parmi lesquels il faut citer l'algine de Stanford, vieille de vingt ans, et le kanten des Japonais, vieux de plusieurs centaines d’années.
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- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Nouvelle combinaison de la Manufacture lyonnaise de matières colorantes :
- Orangé Nitrazol Diamine R breveté s. g. d. g,
- L’Orangé Nitrazol Diamine R, copuléavec Nitrazol C, sert pour produire des tons bruns-orangés vifs qui se distinguent par leur excellente solidité au lavage. On peut le nuancer avec tous les autres | colorants copulables et l’employer pour toutes les | applications de la teinture du coton ; sa bonne ron-‘ geabilité le rend intéressant aussi pour l’impression.
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- Il convient également très bien pour la teinture en appareils mécaniques.
- Mode de teinture
- On teint au bouillon de la manière habituelle pour les Couleurs Diamine, avec 1/2—1 0/0 de carbonate de soude et, suivant la nuance, 10—20 0/0 de sulfate de soude ou de sel marin, on rince et on copule avec Nitrazol C.
- Pour les tissus on peut également teindre par mattage ou foulardage, sans carbonate de soude ni sel, mais en ajoutant au-colorant 2 gr. d’huile pour rouge turc par litre de bain.
- Pour copuler au foulard les articles destinés à l’impression, on peut se servir de la même solution diazoïque que pour le Rouge Paranitraniline ; dans ce cas on dilue en conséquence le bain qui a déjà servi pour le rouge et on emploie, pour copuler, le 1/3—1/4 des proportions de solution diazoïque employées pour la teinture en rouge. Le tissu, bien exprimé et encore humide, passe deux fois dans ce bain. A chaque passage on ajoute au bain la moitié de la quantité totale nécessaire de solution diazoïque.'.
- LE ROUGE POUR TAPIS
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- Au contraire des dessins de la Renaissance très compliqués au point de vue de l’ornementation et de la coloration, ceux de l’Empire se distinguent par une simplicité extrême et une correction scrupuleuse des nuances. Ce sont le plus souvent de glandes surfaces unies sur lesquelles sont disposées des couronnes isolées, faisant ombre avec le fond et la couleur du bord.
- Point n’est besoin d’être grand clerc pour saisir que la teinture des tapis présentant des nappes étendues d’une même couleur doit tendre à une égalité parfaite du ton.
- Les nuances rouges du style Empire sont le plus souvent des rouges saturés très vifs allant du bordeaux-cardinal au corinthe foncé.
- L’inconvénient de ces couleurs saturées, c’est qu’elles déteignent facilement. Cela tient, d’une part, à une teinture trop rapide, c’est-à-dire à une composition défectueuse de la flotte qui surcharge de matière colorante les cellules extérieures de la laine et, d’autre part, à une sursaturation de la fibre.
- La puissance d’absorption de cette dernière n’est pas illimitée. Or, il arrive fréquemment que le rouge proposé à la teinture tire avec une telle intensité sur le jaune, qu’arrivé à un certain degré de saturation, tout ajoutage n’est d’aucun effet sur la fibre.
- La surface extérieure se recouvre alors d’une matière colorante dont les particules se détachent au moindre frottement. On dit alors que la laine déteint.
- Faisons ici mention d’une constatation qui a son intérêt :
- La puissance d’absorption de la laine pour le jaune, par exemple pour la tartrazine, augmente dans une forte mesure si l’on a soin d’ajouter la moitié de la couleur après seulement que l’intensité désirée du jaune a été atteinte.
- Pour expliquer ce phénomène, on peut faire valoir le fait que le colorant rouge en s’unissant à la laine la revêt pour ainsi dire d’un émail qui empêche la pénétration de tout rajoutage.
- Les tapis du style moderne se reconnaissent à leur dessin rectiligne et à l’uniformité de leurs nuances. La coloration rouge y est assez rare. Les seules tonalités qui aient un certain caractère de nouveauté se rapportent au rouge vineux, à la vanille et au ponceau et, à la place du violet dans les rouges de vanille, on emploie l’aligarinorsol en combinaison avec le bleu immédiat alizarine.
- (Traduit spécialement de Zeitschrift fur die Gesamte Textilindustrie, par le Moniteur de la Teinture.)
- LA JOURNÉE DE DIX HEURES
- Le Président de la Fédération des Industriels et Commercants français vient d’adresser au président du Conseil la lettre suivante :
- « Monsieur le Ministre,
- « J’ai l’honneur de vous adresser quelques-unes
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- des graves objections que la Fédération des Industriels et des Commerçants français croit devoir formuler contre le projet de loi sur « la journée de dix heures », au moment où celui-ci va être discuté par la Chambre des députés.
- « Les heures de travail ne sont pas fixées dans l’industrie d’une façon arbitraire ; elles dépendent de conditions d’ordres divers et fort variables : ainsi de la nature de la production et de la compétition internationale.
- « En constatant que la journée de travail s’est abrégée progressivement dans certaines industries et que le nombre a diminué des usines ou ateliers où l’on travaille plus de dix heures, l’on n’a nullement démontré, Monsieur le Ministre, l’utilité de la mesure proposée ; car pour les uns celle-ci est inutile et pour les autres elle brusquerait une évolution de la façon la plus dangereuse pour nos intérêts économiques, pour les ouvriers par contre-coup autant que pour les patrons directement atteints dans le coût de leur production. La faculté de faire un certain nombre d’heures supplémentaires et des régimes d’exception ne tiendraient pas compte de toutes les situations : le contingent prévu serait-il épuisé que l’industriel devrait refuser de nouveaux ordres.
- « En étudiant ce qui existe à l’étranger, nul observateur n’a précisé si c’est dans les mêmes branches d’industrie qu’en France ou dans d’autres branches que les heures de travail ont diminué. Aux Etats-Unis, dit-on, la journée est généralement courte, et cependant, hier encore, la presse des Etats-Unis nous apprenait que dans la métallurgie américaine on travaillait souvent treize et quatorze heures par jour !
- « Mais c’est au point de vue de la compétition internationale, Monsieur le Ministre, que la réforme proposée paraît la plus dangereuse. Les partisans de l’intervention de l’Etat en matière de lois ouvrières disent bien que nous avons toujours la faculté de relever nos barrières douanières si nous souffrons trop des mesures que nous prenons. Et cependant, en relevant nos barrières douanières, nous ne pouvons pas nous ouvrir les marchés
- étrangers dont nous avons besoin, et même nous risquons de nous les fermer. Que ferions-nous en particulier vis-à-vis d’un pays voisin qui connaît de longues heures de travail et qui se plaint déjà de notre tarif de douanes ?
- « Ce n’est donc que par une entente internationale que l’on peut régler des questions aussi délicates, aux contre-coups graves et lointains.
- « Nous espérons, Monsieur le Ministre, que vous voudrez bien prendre en considération les observations que nous nous permettons de vous soumettre. »
- CONGRÈS COMMERCIAL
- Le développement du commerce français à l’étranger est devenu l’un des problèmes les plus urgents de l’heure actuelle. Nous commençons enfin à comprendre que de cette question dépend en grande partie le rayonnement de notre influence.
- C’est en vue de rechercher le remède aux obstacles qui s’opposent à notre expansion commerciale que, en juin 1912, s’ouvrira, sur l’initiative des Chambres de commerce françaises à l’étranger, et sous le haut patronage de la Chambre de commerce de Paris, un Congrès qui étudiera les questions suivantes :
- Amélioration de notre représentation et de notre organisation à l'extérieur ;
- Organisation du crédit à long terme pour l’exportation ;
- Développement de nos relations maritimes : 1° avec l’Amérique du Sud ; 20 avec l’Extrême Orient ; 30 avec l’Algérie, la Tunisie et le Maroc,
- Etude de nos voies de communications (chemins de fer et navigation), spécialement entre Marseille, Lyon et Genève et entre Bordeaux, Lyon et Genève ;
- Des rapports douaniers des colonies avec la métropole ;
- Organisation de l’enseignement professionnel en vue de maintenir la supériorité de nos produits
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- et de former un personnel de représentants pour l’étranger ;
- Service militaire des Français à l’étranger.
- Des conférences de propagande seront faites incessamment dans les principales villes de France afin d’intéresser le pays tout entier à cette œuvre d’utilité nationale.
- Pour toutes les communications, s’adresser 2, place de la Bourse, à la Chambre de commerce de Paris.
- EFFETS DE TISSAGE
- OBTENUS PAR IMPRESSION par M. Edouard Siefert (1).
- De nombreux essais ont été faits pour obtenir par impression des effets imitant ceux obtenus par tissage en donnant aux parties relevées du tissu une couleur différente de celle du fond. Plusieurs procédés ont été proposés parmi lesquels le procédé par frôlement a eu un grand succès.
- Ce procédé a pour principe d’obtenir le contact entre le tissu et le rouleau gravé rien que par une tension dans le sens de la chaîne. Les effets de la trame sont par là accentués et reçoivent seuls la couleur.
- De ce fait que la pression du tissu contre le rouleau à couleur est produite uniquement par cette tension dans le sens de la chaîne, il résulte que le contact n’est pas assuré pour toutes les parties en relief. Un petit effet de tissage, placé à proximité d’un effet plus fort, ne viendra pas en contact avec le rouleau par suite de la rigidité propre à la trame. Mais, non seulement cet effet plus fort empêchera le contact de l’effet plus faible, le même résultat sera aussi produit par un fil un peu plus gros ou par un petit pli de séchage.
- Aussi les plus beaux effets ont été obtenus par ce procédé en tenant compte de cette propriété et en y employant des tissus à effets assez prononcés pour
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, n‘ 4, 1911.
- empêcher complètement le contact du rouleau avec les petits effets, les croisements de fils. Par contre, ce procédé ne donne que des résultats irréguliers quand il s’agit de colorer les croisements de fils d’un calicot ou d’une mousseline de laine.
- Commencement 1908, je fis une série d’essais dans le but d’obtenir des effets changeants sur mousseline de laine. Entre autres, je cherchais à obtenir ce résultat par placage au rouleau. Mais, même en travaillant sans poids et avec des pla-queurs faibles, je n’obtins pas le résultat voulu, c’est-à-dire de ne toucher que les parties élevées des croisements de fils en laissant le fond intact. Persuadé que la pression était encore trop forte, je fis couper une partie des leviers et l’effet fut à peu près obtenu. Pourtant en pièce le placage était tout à fait irrégulier. La pression, qui suffisait tout juste pour presser le rouleau contre le presseur, n’était pas suffisante pour surmonter les résistances qui, dans une machine à imprimer ordinaire, s’opposent au jeu régulier et facile des leviers. En outre, les irrégularités du doublier, du drap et du bombage marquaient infiniment plus qu’en impression ordinaire.
- De là à l’idée de remplacer le presseur et sa garniture par un rouleau en caoutchouc, la pression du levier par le poids propre de ce rouleau, il n’y avait qu’un pas. Je fis donc construire un foulard sans leviers, dont le rouleau inférieur était un rouleau plaqueur, le rouleau supérieur, un rouleau en caoutchouc. Au premier essai, les inconvénients susmentionnés avaient disparu. Pourtant l’effet n’était pas encore tout à fait régulier, en ce sens qu’il se produisait un certain moirage. La cause en était facile à trouver. En effet, une mousseline de laine a environ 25 croisements par centimètre de largeur, tandis que la gravure du rouleau n’a pas autant de hachures ou de picots sur le même espace. En outre, la partie du croisement qui doit être touchée ne représente qu'environ 40 0/0 de la dimension totale du croisement. Il est donc facile à concevoir que ces petites parties, n'ayant pas même 0 mm. 2 de largeur, peuvent très bien, avec la gravure ordinaire, rencontrer ou ne pas rencon-
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- trer de hachure ou de picot et, par là recevoir ou ne pas recevoir de couleur, l’écrasement de celle-ci étantpresque nul sous cette faible pression. Il était donc évident que pour obtenir un effet régulier il fallait employer une gravure ayant sur un espace de o mm. 2 plusieurs hachures. L’idée d’employer, dans ce but, une gravure ayant 8 à 10 hachures au millimètre était alors toute donnée. Les échantillons ci-joints ont été faits de cette manière.
- Je fis la demande de brevet pour ce procédé, en Autriche, le Ier septembre 1908 (O. P. 46,857).
- En Allemagne, le 2 septembre 1908 (D. R. P. 27 373) et, en Angleterre, le 12 septembre 1908 (E. P. 19216). Ce dernier brevet a été publié le 18 mars 1909 (1). J’ai cédé mon procédé en été 1909 à MM. Lantz frères, à Mulhouse (manufacture d’impression J. Heilmann et Cie), et à la manufacture Hubner, à Moscou, qui depuis travaillent d’après ce procédé.
- Le 20 mai 1910, la manufacture E. Zundel, à Moscou, prit un brevet français (B. F. 419 203) pour un procédé presque identique au mien. La seule différence consiste en ce que cette maison recommande de relever les deux bords du rouleau presseur. Je n’ai, pour ma part, jamais eu d’inconvénient en travaillant avec un rouleau tout uni.
- LES LETTRES D'AVIS et le ministre des Travaux publics
- M. Dariac, député, avait demandé au ministre des Travaux publics quelle suite il entend donner à une délibération de la Chambre de Commerce d’Alençon, tendant à obtenir que soit imposée formellement aux Compagnies de chemins de fer l’obligation de prévenir les destinataires aussitôt l’arrivée en gare des colis qui leur sont adressés.
- Voici la réponse du ministre .
- « A diverses reprises, l’Administration a été sai-
- (1) Dans ces brevets, je ne parle pas de la gravure, celle-ci étant une question secondaire.
- sie parles représentants du commerce de demandes tendant à obtenir que les Compagnies de chemins de fer fussent obligées d’adresser aux destinataires un avis d’arrivée des marchandises livrables en gare.
- « Appelé à examiner ces diverses demandes, le Comité consultatif des chemins de fer a estimé que, pour répondre aux besoins variés de la clientèle des chemins de fer, il convenait de laisser à l’avis d’arrivée son caractère facultatif qui permet, notamment, aux destinataires de s’exonérer, par un arrangement avec les Compagnies, de la dépense d’envoi de cet avis. Une circulaire ministérielle du 30 juin 1909 a d’ailleurs invité les Compagnies à adresser, en fait, très régulièrement des lettres d’avis, toutes les fois que les intéressés ne leur auraient pas donné d’instructions contraires.
- « Néanmoins, divers groupements commerciaux ayant instamment demandé que la question fût étudiée à nouveau, l’Administration en a fait reprendre l’examen. »
- NOTE SUR LE REDRESSAGE A L’APPRET des pièces imprimées dont les dessins sont déformés
- Par M. Eugène Boeringer (1)
- Chaque imprimeur connaît la difficulté qu’il y a à redonner leur véritable forme aux dessins déformés par les différents traitements de la fabrication.
- Si la pièce n’a pas passé à fil droit à l’impression ( il n’existe pas de méthode générale pour obtenir ce redressage et il ne peut pas y en avoir puisque, s’il n’y a qu’une seule position relative des différents fils entre eux qui soit ce qu’elle doit être pour que le dessin ait sa forme, il en existe une infinité d’autres plus ou moins défectueuses, et comme chacune d’elles devrait pouvoir être traitée diffé-
- (1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse. — Tome LXXX, août-septembre 1910.
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- remment, aucun système mécanique ne peut produire ce résultat.
- Il ne reste donc que le redressage à la main sur des tambours d’assez gros diamètre et c’est cette méthode qui est généralement employée.
- De la traction qu’il est nécessaire de donner pour redresser les dessins, il résulte le plus souvent une diminution dans la laize du tissu et si, pour obtenir la largeur voulue, on rame de nouveau une pièce qui n’a pas été imprimée à fil droit, il peut se produire de nouvelles déformations du dessin et l’on tourne alors dans un cercle vicieux.
- La seule solution mécanique générale du problème est de rendre aux fils de trame au finissage la position exacte qu’ils avaient à l’impression, en adoptant pour les deux cas une position déterminée, simple et mécaniquement réalisable, qui est logiquement le droit fil.
- Le problème se trouve ainsi décomposé en deux parties :
- 1° L’impression à droit fil, qui se trouve d’ailleurs facilitée quand on prend des précautions pour sécher à droit fil après le blanchiment ;
- 2° La remise à droit fil des pièces au moment de l’apprêt au moyen de la rame.
- C’est cette deuxième partie du problème qui est seule en cause dans la présente note.
- Une pièce ayant été imprimée à fil droit et plus ou moins déformée par le traitement, nous la reprenons sur un tambour de grand diamètre et nous la redressons à la main de telle façon que les deux extrémités d’un même fil de trame se trouvent sur une perpendiculaire à la chaîne, c’est-à-dire soient prises juste en face l’une de l’autre dans les pinces de la rame.
- Une traction suffisante en largeur sur la pièce, c est-à-dire en longueur sur le fil de trame considéré, exercée par la rame, dont c’est précisément le travail, va donc remettre ce fil droit et perpendiculaire à la chaîne.
- Il reste à obtenir que ce fil se retrouve encore droit à la sortie de la rame quand la pièce est sèche. En effet, à moins de précautions particulières, les rames elles-mêmes ne sont
- parfaits et un tissu qui entre à fil droit dans la rame peut être déformé par le fait de la rame elle-même.
- Cet inconvénient se manifeste surtout et généralement d’une façon grave dans les rames à retours.
- Les rames droites valent mieux que les rames à retours, elles fournissent un meilleur travail et les deux seuls avantages des rames à retours sont de permettre une grosse production dans un espace restreint et de coûter moins cher d’établissement.
- Cette note a pour but d’indiquer les moyens que nous avons employés pour éviter les déformations qui se produisent dans nos rames à retours, et afin de bien nous faire comprendre, nous citerons deux exemples qui indiquent clairement la cause deces déformations. j 4.
- (A suivre.)
- _* .
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose? en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne
- que rarement des outils les voyageurs et les bagages, les transports par
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- grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de laçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards. pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les cornmer-"çants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- : G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne ^précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’estunrésumé très completdes décisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd'intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata de la lettre de voiture;emballage de la marchandise; formalités de douane, d’octroi et de police; bases pour le calcul des prix de transport; paiement des frais de. transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr, pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
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- TARIFS DE TRANSPORTS
- La Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée propose d’inscrire dans le tarif P. V. 17 (matières tinctoriales), l’extrait liquide de manglier, en fûts avec la tarification suivante :
- Extrait liquide de manglier en fûts :
- Barème A par expédition de 1.000 kilogr.
- Barème C par expédition de 5.000 kilogr.
- NOTRE SERVICE D ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en ours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, rue Bourdalou^ Paris (Téléphone no 140-97).
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration ' de o fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris, à domicile*
- CONSEILS JURIDIQUES
- Nous répondrons dans le journal à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Question. — J’ai exécuté un marché de travaux publics dont l’adjudication remonte à 2 ans et qui est réglé presque en’ièrement. Cependant je viens d’être l’objet de la part de l’Enregistrement d’une réclamation portant sur une somme assez importante sous prétexte qu’une partie des fonds ayant servi au paiement des travaux provenaient d’une subvention du pari mutuel et que les droits que j’ai acquittés, lors de l’adjudication, avaient été calculés comme si les fonds provenaient entièrement du Trésor public.
- Je n’ai jamais eu connaissance de cette particularité, le cahier des charges n’en fait pas mention et personne ne m’a indiqué, avant pas plus qu’après l’adjudication, l’origine des fonds destinés au paiement de l’entreprise.
- Suis-je tenu de faire droit à la réclamation qui m’est adressée et, si elle est bien fondée, n’ai-je aucun recours contre l’Administration qui, en tous-cas, serait en faute de m’avoir laissé dans l’ignorance de cette situation particulière.
- Rép. — Le prélèvement légal opéré sur les fonds du pari mutuel , ne constitue pas une ressource budgétaire, par suite le marché administratif qui a pour objet des travaux dont le prix doit être payé en tout ou en partie avec des fonds provenant de ce prélèvement ne peut être assimilé à un marché dont le prix est payé entièrement et directement par le Trésor public. Dans ce dernier cas, le marché est [passible d’un droit de O 20 OjO tandis que le droit est de 1 0^0 sur la subvention provenant du pari mutnel.
- La Régie a toujours le droit de contrôler et même de rechercher l’origine des subventions fournies dans les marchés administratifs et après vérification, elle peut rectifier la perception opérée lors de la présentation de l acté à la formalité de l’enregistrement et, réclamer le supplément de droits reconnu exigible.
- Il importe peu, à cet égard, que l’entrepreneur adju-dicataire n’ait pas été éclairé sur l’origine véritable des fonds de subvention et n’ait pu prévoir la perception du droit de 1 %. Néanmoins cette circonstance l’autorise à exercer un recours contre l’autorité admi. nistrative qui a fait procéder à l’adjudication. Il est incontestable, en effet, qu’il a subi un préjudice de ce fait, car il aurait tenu compte dans ses prévisions au moment de soumissionner, de ce supplément de frais s’il avait été mis à même de calculer exactement les droits dus au Trésor.
- M. J. B. à St-Venant. — 1*, 2‘, 3' questions d’intérêt particulier. nécessitant examen spécial ; 4* distance : 100 mètres ; 5' nous ne connaissons pas d’ou-vrage traitant complètement cette matière qui fait l’objet de nombreux recueils.
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- M. D. M., à Dourdan. — Le maire qui légalise imprudemment la signature apocryphe d’un de ses administrés dans un acte commet une faute susceptible d’engager sa responsabilité.
- MM. R. et Cie, à Marseille. — Aucun texte de loi n’interdit, sous peine de nullité, à l’adjudicataire de marchés de travaux publics ou de fournitures de fixer, d'accord avec ses ouvriers, un salaire différent du salaire normal prévu dans les cahiers des charges.
- M. S. C., à Auxerre. — La comptabilité fait partie des divers éléments qui constituent les fonds de commerce, caria loi impose aux commerçants l’obligation de tenir les livres sur lesquels doivent figurer toutes les opérations commerciales.
- Sté des R. P., d Paris. — 1’ La créance résultant d’un jugement qui est frappé d’appel ne peut fonder une demande en déclaration de faillite ; 2- question complexe à étudier spéciale ment sur pièces.
- F. M., à St-Nazaire. — Votre question n’est pas d’intérêt général, nous en ferons une étude particulière, si vous le désirez.
- M. G. V., à Verneuil. — C'est le conseil de pré" fecture seul qui est compétent pour apprécier la validité d’une transaction portant sur des difficultés relatives à un marché de travaux publics.
- M. F. T., à Bordeaux. — Les][architectes qui se bornent à l’exercice de leur profession, n’étant pas des commerçants, ne sont pas justiciables des Conseils de Prud’hommes dans les différends qui peuvent s’éle-ver entre eux et leurs employés.
- M. L. V., à Dôle. — En matière de location, la demande en paiement de loyers exigibles ne peut se compenser avec une de- mande tendant à obliger le propriétaire à effectuer les réparations.
- M. J. B., à Lille. — Pour le paiement des salaires d’un voyageur de commerce, il est d’usage de considérer le lieu du siège social de la maison de commerce comme lieu de paiement. En conséquence, c’est le Tribunal de ce lieu qui est compétent pour connaître d’un litige ayant pour objet le règlement des commissions.
- A ceux de nos abonnés qui peuvent avoir besoin d’être éclairés sur un cas embarrassant, sur la marche à suivre pour la solution d’une affaire ou toute autre cause, nous offrons le concours des jurisconsultes spéciaux attachés au Comité consultatif du journal.
- La rémunération est toujours fixée d’accord après examen sommaire de la difficulté, et la consultation ou l’étude documentée est envoyée dans la huitaine de la réception des détails nécessaires, pièces ou dossiers communiqués.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Roubaix — Société en nom collectif Meillassoux frères et Mulaton, teintures, à Hem. — Durée illimitée. — Capital 1.700.000 fr.
- Modification de Société
- Lille. — Société Decoster-Agache, teintures, produits chimiques, 2, rue du Cirque. — Cession par M. Decoster père à M. Decoster fils de la 112, des droits lui appartenant dans ladite Société.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mme Dehansy, 35, rue de Vanves. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris — Teinturerie, par Mme Rébeillard, 80, rue d’An-goulèue. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Olchanski àM. Michaud, 2 bis, rue Tiphaine. — Entrée en jouissance le 1er mars. Paris. — Teinturerie, par Mlle Luttringer à M. Cail-laux, 43, passage de l’Elyseé-des-Beaux-Arts. — Entrée en jouissance le 3 février.
- Paris. — Teinturerie, par M. Biaise à Mlle Cartier, 32, avenue Félix Faure. — Entrée en jouissance le 11 février.
- Paris. — Teinturerie, par M. L’Hostis à M. Filhol, 54, rne Héricart. — Entrée en jouissance le 15 février.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Bine* à M. Spiring, 56, rue d’Alésia — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, parM. Guilhendeau à Mlle Gour-rier, 28, rue du Faubourg-du-Temple. — Entrée en jouissance le 1er mars.
- Paris. — Teinturerie, par M. Monico à Mlle Marchand, 5, rue Turgot. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Buquet, 14, rue Mandar. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Perrin, 46, rue Monge.— Entrée en jouissance de suite
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Blanc à Mlle Allemane, 14, rue du Grenier-St-Lazare. — Entrée en jouissance le 1er mars.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Fau, 93, rue de Rennes. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Hetté, 58, rue Voila. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Mehl à Mlle Coin, 7, rue Jouffroy. — Entrée en jouissance lo 22 janvier.
- Paris. — Teinturerie, par M. Boidin, 29, rue Marbeuf. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Hilaire, 5, avenue de la République. — Entrée en jouissance le 1er mars.
- Paris.— Teinturerie, par Mme Vve Roy, 95, quai Valmy. Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Nicollier à M. Barbe, 4, rue Pierre-Charron. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Pêcheur à M. Merlut, 30, rue Frédériek- Lemaître. — Entrée en jouissance le 4 mars.
- Paris. — Teinturerie, par M. Linol, 22, rue de Lubeck. — Entrée en jouissance de suite.
- Issy-les-Moulineaux.—Teinturerie,par Mlle Inquimbert, 50, rue Ernest-Renan. — Entrée en jouissance de suite.
- Vitry. — Teinturerie, par M. Bénion à M. Brénier, 15, avenue du Chemin-de-fer. — Entrée en jouissance Ie
- | 25 février.
- p.58 - vue 65/396
-
-
-
- 1 TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les années 1909, 1910 et 1911
- Quantités Marchandises
- livrées à la consommation 1 françaises ou francisée» exportées
- IMIPORTATIONS EXPORTATIONS - • —
- 1911 1910 1909 1911 1910 1909
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. S.500 5 941 3.993 Bois de teinture en bûches, 1.000 k. 180 337 439
- — — Brésil » — — — moulus » 201 180 129
- — — Haïti » 22.408 32 819 28.222 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 86 70 102
- - — Guatémala.. » 3.379 529 3.207 Curcuma en racine » 646 657 637
- — — Autres pays. » 19.395 19.014 12.113 — en poudre » — —
- Totaux .... — .. -------- — » 601 155 42
- » 51.682 58.303 47 535 Lichens tinctoriaux » 215 951 1.400
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : » 203.873 196.848 230.775
- Bois de teinture moulus .... » — —
- Garance en racine, moulue ou en paille... Qm. 735 559 715 Ecorces, feuilles et brindilles. ...... » 633 526 426
- Curcuma en racine » 4.801 3.517 4.997 Moulus » 347 626 160
- — en poudre. » — Noix de galle et avelanèdes,'entières con-
- » 28. ose 21 859 17 216 cassées ou moulues » 196 354 791
- , Lichens tinctoriaux » 1.595 1.459 3.548 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » 9 — 192
- Ecorces à tan, moulues ou non » 47.819 44.716 36.056 Safran » 323 271 465
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 1 447 1.687 4 345
- Ecorces, feuilles et brindilles » 52 895 39.677 37.663 Cochenille » 1.947 2 275 2.639
- Moulus » 43.088 42.846 38.774 Kermès animal » — — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, con- Indigo » 482 498 817
- cassées ou moulues 31.543 32.556 24.876 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules
- Libidibi et autres gousses tinctoriales 1.629 1.835 1.733 de bleu » 1 459 871 467
- Safran » 530 482 717 Cachou en masse )) 6)7 1.033 561
- Autres teintures et tanins » 9.598 10.905 12 281 Rocou préparé » 651 972 868
- Cochenille » 2 830 2.751 4.094 Orseille préparée, humide en pâte » 178 203 313
- Kermès animal » — — — sèche (cudbéard ou extrait). » 272 200 318
- Indigo. » 623 616 897 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Garancine )) 1.467 48 .117
- de bleu » — —
- Cachou en masse..., » 26 292 29.403 25.456 Autres Allemagne » 14.576 19 579 15.741
- Rocou préparé » 563 1.362 1.508 — Belgique » 14.553 19.606 17.594
- Orseille préparée, humide en pâte » 64 79 89 — Angleterre » 19.531 25.341 27.106
- — sèche (cudbéard ou extrait). » — — — — Etats-Unis » 1.909 3.473 4.530
- Extraits debois de teint.et d’autres espèces : — Autres pays » 32.494 51.755 41.066
- —
- » — — — Totaux 82.063 119.757 106.037
- Autres » 2.706 2 504 2.418
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille : 194
- Acide picrique » 11 —— — Acide picrique » 644 658
- Alizarine artificielle » 2.269 2.695 1.956 Alizarine artificielle » 5 9 8
- Autres • 16.992 15.912 14.715 Autres » 6 949 3.149 2.437
- Outremer » 903 719 923 Outremer » 21 937 21.436 18.803
- Bleu de Prusse » 1.013 1.083 1.055 Bleu de Prusse » 1.400 1.263 1 201
- Carmins communs » — — — Carmins communs. » 15 27 8
- — fins ; » — — — fins » 34 53 42
- Vernis à l’alcool » 171 281 232 Vernis à l’alcool » 1.081 1.216 1.243
- a l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- » 15.018 14 490 13.286 et à l’huile mélangées » 20.372 19.624 20.402
- Ocres broyées ou autrement préparées... » 13.793 11.284 7.335 Ocres broyées ou autrement préparées. » 316.717 370.008 334.799
- ( Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- 1 dres bleues ou vertes ; » 127 162 148 dres bleues ou vertes » 315 386 412
- Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 959 1.104 980 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 116 91 125
- Talc pulvérisé » 38.063 31.839 28.343 Talc pulvérisé )) 92.590 81.139 63 447
- Couleurs non dénommées.. B 8.971 21 016 39.477 Couleurs non dénommées » 7.764 5.225 5.085
- mem - _
- p.59 - vue 66/396
-
-
-
- 60 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Acide acétique industriel 10 %
- Les 100 k.
- 2
- » 35 » ...
- azotique (voir acidè nitrique) muriatique ?2: chimiq. pur ..
- » 20/21 par 15 touries
- nitrique 36' chimiquement pur
- » 40' »
- oxalique ................... phénique cristallisé 35 •...
- » neige..............
- » liquide 97/98 amkré
- phosphorique 60'............
- » 45' .... .
- sulfureux par 15 touries.... sulfurique 53'..............
- » 60' environ.....
- » 66* » ....
- » 66' chimiq. pur...
- • au soufre................
- tart-ique 1er blanc. .......
- 53
- 33
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- a
- »
- 4 50
- 6..
- Alcali volatil du gaz 22*.
- s oo G
- Alun épuré.....................
- » ordinaire....................
- » de chrome....................
- Arseniate de potasse ..........
- » de soude cristallisé..
- Arsenic poudre. ...............
- » rouge (voir à Orpin)...
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 33
- 50
- »
- 50
- 50
- Le kilo
- 69 »
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ........ 40 »
- L’hecto
- » lourde industrielle.,.............. 35 »
- » légère............................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français......... 17 50
- Bi-chromate le potasse................. 82 50
- » soude................. 70 »
- Bisulfite de chaux 11'.................. 8 50
- » potasse..................... . 87 50
- » soude 30'......................... 1? »
- a » 35'................ 13 »
- Borax raffiné en cristaux.............. 49 »
- » poudre.... ....... ... 51 50
- Carbonate de soude cristallisé....... 7 50
- Carbure de calcium (H. P.)........... 29 »
- Caséine insoluble................... 125 »
- » solubilisée........................ 125 »
- Dérésine blanche................ 180 320 » a jaune natur. orange ou rouge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux......... 107 50
- » poudre........ 112 50
- Chlorate de soude .. ............... 115 »
- Chlorure de baryum cristallisé....... 17 »
- » calium fondu........... 11 »
- » carbone (Tetra)...... .. 90 »
- » chaux 105/110'. ........... 17 »
- » magnésium fondu....... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer... 20 »
- n » 45* ordinaire.À.. .. 1 »
- C hromate jaune de potasse............150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 ..
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- !» » de Russie Saliansky
- | naturelle extra .. 27 »
- | Les 100 k.
- 1 x végétaledu Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière............ 240 »
- » en poudre........ 240 »
- I » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- » rouge » ... 310 »
- Dextrine blonde citron........... 60 »
- » blanche................ . 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- I Emétique cristallisé ................. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo
- “Diamant”. ... ...... 4 80
- » demi-blancheRousselot su-
- perfine " Or ”.................... . 3 70
- » ........................... 3 35
- » poudre pour bains................. 1 25
- Les 100 k.
- Glycérine blanche pure 30-.. 275 »
- » » industrielle 28'.. 225 »
- » blonde claire extra 28'.. 200 »
- » » ordin. 28' .. 215 »
- » brune.................. . 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode .............................. 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40•... 43 »
- » de soude 36'... 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90 (H. P)..................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 < . » pulvérisée 21 ..
- » en bâtons hexagonaux... 24 »
- » en boules......en sacs 23 »
- » sublimée.... . en sacs 23 »
- Nitrate de plomb .................... 80 »
- Orpin............................... 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc............ 75 »
- Le kilo » de chrome vert................ 3 »
- » de cobalt noir............... 12 »’
- » » gris............. 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 »
- » d’étain....... ............ 500 »
- » de nickel vert................ 4 50
- » » noir.............. 5 25
- » d’urane...................... 30 »
- Ozokérite (H. P.)............... 175à225 »
- Panama (Quillay)...........( ... 62 à
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50*
- (II.P.) 90 »
- » » » 50/52'
- (H.P.) 92 «
- Permanganate de potasse.............. 130 »
- Polysulfure de potassium.............. 52 »
- Potasse d’Amérique véritable........ 100 »
- » imitation d’Amérique 66/70. 39 «
- » » 52/55' 33 »
- » » 45 •... 30 »
- » caustique 70/75 plaques.... 60 »
- » perlasse Ire qualité. ....... 106 »
- » » ordinaire 75/80'... 42 »
- » rose factice 90/92 '... 25 »
- Prussiate jaune de potasse .......... 220 »
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 .•
- » neige » 10 »
- » raffiné neige (de potasse).. . 55 »
- » » masse................... 58 .•
- Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 »
- » » gris en pains........ 115 »
- » d’étain 52 %..................... 290 “
- » de soude Solvay 90/92.............. 13 50
- » » 65/70........... 22 50
- » » 75/ 80.......... 23 50
- » » 80/85........... 24 50
- Silicate de soude neutre 35/37......... 8 »
- » » alcalin 45'............. 10 50
- » de potasse ......................... 18 ”
- » » pharmaceutique . 20 ’
- Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 50
- » 70/72........... 30 25
- • 60/ 62 plaquettes.... 32 75
- » 70/72............. 33 25
- Sucre de lait en poudre.............. 150 »
- Soufre en canons...................... 19 ”
- » (fleur)............................ 20 50
- Sulfate d’alumine épuré.............. 16 »
- » exempt de fer 19 ’
- Sulfate de magnésie industiiel...... 8 25
- » manganèse sec..... ..... 53 0
- » nickel ammoniacal (double). 85 »
- » » pur (simple)......... 95 *
- » soude ....................... 7
- » zinc exempt de fer aiguil'es' 21 *
- » » ordinaire 20 P
- 5'ulfure de sodium.................. 17
- » potasse.............................. 32 ’
- » carbone (II. P.).................... 60 ’
- Tartrate neutre de potasse........... 280 P
- PLAGE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot- :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité.. 8 » à 9 • •
- » 3e bonne..... . . • • *
- » 3e infé ieure., . . • •2
- n Sisal, Yucstan. 6 50 ? 5
- p.60 - vue 67/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co
- a «
- a
- Jaune
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort - Liberté....
- Aquim.............
- St-Marc......... .
- Gonaï /es........
- P.-da-Paix ........
- Miragoane.........
- Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe......
- Cuba et St Yago... Manzanille...... Tuspan.......... Vera Cruz....... Tampico..........
- Porto-F lata.....
- Haïti ........ . .
- Jamaïque .. Batcel et P Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corinto.... .
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- Rouge
- Amapala . ... 50 kil. i Brésil Bahia. . ..
- Calliatour.. 100 k.
- Lima.......50 k.
- Ste-Marthe.......
- Brésillet .......
- Sandal.. . . .100 k.
- Sapan . ....50 k. Quebracho 100 k.
- Pernambuco , 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- 110
- 20
- k.
- 45
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k..
- 1 75
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10 75
- On cote :
- Indigos
- Bengale b. viol r. à surf
- » ord. et b. moy. . Kurpah ............ •
- Madras................... Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Antilles .
- Rocou .. 1/2 kil.
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- »
- Albumine d’œufs.
- 50
- 60
- 60
- 50
- 03 G.
- Bois de
- Cachou
- Campêche........ réglisseSmyrne sort. » Tortose...... brun...........
- Cannelle Chine......... » Ceylan........
- Canefice en sortes.......
- » gravelées .....
- Cochenilles grises......
- » Zacatille. ...
- » noires ord...
- » » extra.
- 115
- 30
- 50
- »
- 2
- 14
- »
- Le 1/
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- co 22
- 2 k.
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES et produits
- TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé ... verts Malte Russie .... Levant .... Espagne .
- 215
- M
- 35
- 60
- 75
- M
- Coriandre.................
- Cumin Malte............ ..
- » Grèce..............
- Curcuma Bengale.........
- » Madras............
- » Cochin ...........
- Encens en sortes..........
- » larmes.......... Essence Badiano... Fenouil...................
- Fenugrec..............
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- « » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- ........................... Gingembre .. ,. ........... Girofles Zanzibar. Tamarin Madras....
- » Pondichéry...............
- 5
- 15
- 25 M
- 70
- 125
- 260
- 35
- 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65
- 50
- 45
- 55
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 50
- »
- 6
- 30
- 90
- s
- 0
- 20
- 160
- 130
- 115
- 120
- 70
- 125
- 165
- 32
- »
- PRODUITS CHIMIQUES:
- On cote les 100
- kilos :
- »
- »
- 3
- a
- c
- $ = =
- »
- »
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure.. ......... Sénégal bas fleuve ......
- » Galam....................
- Damar, Batavia......... . ..
- » Singapore Ire. .....
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine....... ..
- » mi-fine..................
- Cerise A. C...............
- Graines jaunes Perse. .....
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale . Java....
- Kurpach. Madras..
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy ...
- muscade n- 1,
- » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph Résine
- «
- »)
- Rocou
- Safran
- Amérique brune .. » blonde...
- » blanche..
- Bayonne brune.......
- » blonde....
- » blanche...
- Pér ol .t............
- Valence en feuille...
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules............
- Salsepareille couronne.
- < Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
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- extra pur . ......... augmenté..... extra résineux ...... pur à l’huile d’olive., extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pu!-es » ou jaune tunisien. Brun extra pur ....... » augmenté......
- Rosé..................
- Noir..................
- Blanc ou suif.........
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Non-Cuits
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- 1‘ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2: Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travaii,ax conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travaii, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 56e Année. — No 5.
- 5 Mars 1912.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
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- • La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Note sur le redressage à l'apprêt des pièces imprimées dont les dessins sont déformés (suite et fin). — Les nouveaux colorants — La teinture des tissus mi-laine. — Les transports. — Conseils juridiques.— Notre service d’assurances. — Renseignements com-merciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Bibliographie. — Annonces.
- NOTE SUR LE REDRESSAGE A L’APPRET des pièces imprimées dont les dessins sont déformés
- Par M. Eugène Boeringer (i)
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- On construit de très petites rames servant à l’in-troduction des pièces dans les machines à imprimer; ordinairement c'est la pièce qui, tirée par le pres-seur de la machine à imprimer, entraîne la rame et etrès petit effort nécessaire pour obtenir cet entraî-„(1) Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse. — "ome LXXX, août-septembre 1910.
- nement peut suffire pour courber plus ou moins les fils de trame.
- D I E-------->
- C
- (5.
- Soient A et A' les deux chaînes à pinces de la rame d’introduction, B le presseur, le fil de trame qui avait primitivement la direction droite CDC' prend la forme courbe C E C'.
- On obvie à cet inconvénient en commandant la rame elle-même par une courroie marchant sur des cônes et on empêche la déformation de se produire en supprimant l’effort.
- Dans les rames ordinaires et dans celles à retours, c’est l’effet inverse qui se produit ; les chaînes étant commandées, ce sont les lisières qui sont en avance sur le reste de la pièce et la courbure se produit dans l’autre sens comme l’indique le croquis ci-dessous.
- _____A_______________C
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- A C -
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- Il résulte de là que, pour que la rame elle-même ne produise pas de déformations, il faut que la portion de pièce qui est entre les pinces ou les picots puisse être tirée dans la mesure nécessaire.
- D’après cela, et en ne considérant que les tissus imprimés à fils droits, toutes les rames d’apprêt, mais tout spécialement celles à retours, devraient, outre le foulard d’apprêt, se composer des éléments suivants :
- 1° Un tambour pour redresser les dessins déformés par la manutention ; ce tambour servant en même temps d’avant-séchage.
- 20 La rame munie à la sortie de la pièce de rouleaux d’appel, dont on doit pouvoir régler la vitesse afin d'éviter les déformations.
- Quand la rame est à retours, il faut mettre plusieurs paires de rouleaux d’appel qu’on répartit sur la longueur du parcours de la pièce ; d’ailleurs, pour que la pièce ne se déforme plus, la traction sur son milieu ne doit cesser que quand elle est, pour ainsi dire, sèche.
- Ce qui complique un peu le problème, c’est la diversité des tissus à traiter, et cela, pas autant à cause de l’épaisseur variable de l’étoffe à sécher, que du plus ou moins de tension en travers qu’il est nécessaire d’exercer pour amener la pièce à sa largeur ; on remarque, en effet, que pour un même tissu, le bombage du fil est d’autant plus accentué qu’il faut moins fortement tendre la pièce pour obtenir la laize voulue.
- L’expérience nous a montré que pour nos rames à quatre étages, ayant, par conséquent, huit parcours, il fallait quatre paires de rouleaux d’appel, en comprenant dans ce nombre la paire de rouleaux placée à la sortie de la pièce de la machine.
- . Chaque paire de rouleaux doit pouvoir tirer la pièce de façon à anéantir le bombage qui se produit naturellement dans la rame et, comme ce bombage du fil de trame varie suivant la tension en travers qu’on doit lui donner et, enfin, suivant l’état d’avancement du séchage, il faut que chaque paire de rouleaux puisse tirer la pièce d’une façon différente et pour cela pouvoir tourner plus ou moins vite. Ce résultat peut s’obtenir facilement en comman
- dant chaque paire de rouleaux par des petits cônes. Pour éviter le glissement de la courroie et pour ne pâs être obligé’ de la tendre trop fortement, il suffit que la courroie marche assez vite pour qu’elle puisse fournir un effort largement supérieur à celui exigé, sauf à ramener les rouleaux d’appel à la vitesse voulue par une paire d’engrenages. Nous avons admis pour ces engrenages le rapport de 1 à 5, ce qui est plus que suffisant.
- Les cônes sont très petits, ils ont comme diamètres à leurs deux extrémités o m. 250 et 0 m. 220 et une longueur de 0 m. 300. Les courroies ont une largeur de 70 millimètres.
- La première paire de rouleaux doit donner à la pièce un bombage assez prononcé en sens contraire de celui qui se produit dans la rame ; ce bombage en sens contraire doit ensuite aller en diminuant d’une paire de rouleaux à l’autre pour devenir finalement nul à la sortie.de la pièce.
- Les éléments variables sont la pression exercée par le rouleau supérieur sur le tissu et la vitesse des rouleaux. Théoriquement, ces deux effets sont nuis quand le rouleau du haut ne presse pas et que les rouleaux marchent exactement à la même vitesse que le tissu; en réalité, il faut toujours une pression et un tirage qu’on détermine pour le tissu qui exige le moindre effort. À ce moment la courroie doit être à l’extrémité du cône qui donne aux rouleaux la vitesse minimum.
- Les cônes étant trop courts pour obtenir la vitesse nécessitée pour certains tissus, il doit exister deux autres cônes ou un autre système de changement de vitesses qui permet de faire marcher tout l'ensemble plus ou moins vite.
- On obtient ainsi deux réglages différents, un réglage individuel de chaque paire de rouleaux et un réglage général de tous les rouleaux en même temps.
- L’expérience ayant confirmé l’exactitude de cette manière d’opérer, nous allons donner quelques détails sur l’exécution matérielle du dispositif que nous avons finalement adopté.
- Du foulard, dont on peut régler la vitesse pat deux petits cônes, la pièce tombe librement dan
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
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- une caisse. Pour faciliter le démarrage et ne pas être obligé de tendre trop fortement la courroie du foulard, l’arbre du cône porte un pignon qui engrène avec une roue dentée fixée sur l’axe du rouleau inférieur du foulard.
- Le rapport de ces roues d’engrenages est de 1 à 5.
- De la caisse, la pièce est reprise par le tambour avant-sécheur pour être redressée à la main. Ce tambour a 1 m. 600 de diamètre, il est aussi conduit par des cônes de manière à ce qu’on puisse lui donner la vitesse exacte qu’il doit avoir, vitesse qui est un peu plus grande que celle de la pièce à cause de son glissement sur le tambour; ce glissement résulte de la traction en long qu’il faut exercer pour obtenir le redressage. Comme la pièce doit être suffisamment tendue avant son entrée dans la rame, nous avons mis entre le tambour et la rame une sorte de compensateur dont la roulette mobile peut être plus ou moins chargée de poids, ce qui permet d obtenir à l’entrée de la rame la tension que l’on désire. On règle la vitesse du tambour d’après la position de la roulette mobile du compensateur.
- Pour terminer cette note, il ne nous reste plus d" à examiner comment les rouleaux d’appel fonctionnent.
- Nous avons dit qu’ils devaient pouvoir produire un bombage en sens contraire de celui qui se pro-
- duitdans la rame et que, si-fe fl de trame A C prend ans la rame la courbure A B C, il faut pouvoir lui donner la courbure A D C.
- La première idée qui vient à l’esprit est de bom
- ber d’une façon suffisante et réglable le rouleau d’entraînement de la pièce et des chaînes qui se trouve à chaque retour de la rame ; pour cela on le construit en lattes extensibles et de telle façon qu’on en puisse augmenter le diamètre au milieu sans changer ceux des extrémités. Nous avons fait cet essai, il n’a pas réussi; nous pensons que cela provient de ce que la traction ainsi exercée sur le tissu est insuffisante et qu’elle ne pourrait devenir suffisante que par l’emploi d’un second rouleau pressé contre le premier, la pièce passant entre les deux.
- Ceci serait inexécutable avec la forme bombée; en effet, on obtiendrait deux rouleaux dans l’esprit du croquis ci-dessous et l’on voit, à première vue, que le cercle B, le plus grand du rouleau du bas,
- celui qui conduit, correspond au cercle C, le plus petit du rouleau du haut, qui est entraîné, et que le contraire se produit aux extrémités, d’où il résulterait une friction qui détériorerait la marchandise. Si l’on prend des rouleaux cylindriques ayant à peu près, comme longueur, la largeur de la pièce, les frottements, quoique moindres, existent encore puisque les lisières immobilisées par les pinces ne peuvent pas céder pendant que le reste du tissu est tiré et, pour réduire le frottement on est amené à employer des rouleaux cylindriques très courts agissant au milieu de la pièce sur une petite largeur.
- Les rouleaux presseurs du dessus peuvent être plus longs; toutefois, il doivent être assez courts pour qu’on puisse rapprocher les chaînes et traiter les tissus les plus étroits que l’on peut avoir à apprêter.
- Tous les rouleaux d’appel doivent avoir leurs extrémités bien arrondies et ne pas être à arêtes" vives pour qu’on ne risque pas que la pression que
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- 68 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- l’on donne coupe les pièces. Les rouleaux du haut, ceux qui pressent, ont des chemises en laiton tournées bien lisses, ceux du bas sont faits avec des feuilles de papier serrées à la presse, dans le même genre, mais moins fortement pressées que les rouleaux de calandres.
- Nous avons finalement adopté les dimensions suivantes pour les trois paires de rouleaux situés dans l’intérieur de la rame : une longueur de 200 millimètres pour les rouleaux du bas et 600 millimètres pour ceux du haut. La quatrième paire est en dehors de la rame, sa longueur correspond à la largeur entre bâtis, elle a sa commande à part et n’a besoin que d’un tirage très faible, puisque le tissu est sec.,
- Nous avons déjà dit que, pour éviter le bombage de la trame, les rouleaux d’appel devaient exercer Une pression sur le tissu et avoir une vitesse plus grande que celle du tissu, et l’on conçoit facilement qu’avec une forte pression l’augmentation de vitesse peut être réduite et que réciproquement avec une faible pression il faut donner aux rouleaux d’appel une vitesse plus grande; on comprend aussi que pour chaque espèce de tissu il existe une relation entre la pression et la vitesse des rouleaux qui donne le meilleur résultat et que l’expérience peut seule indiquer quelle est cette relation.
- Ces modifications nous ont donné de très bons résultats, mais il faut, comme nous l’avons mentionné au commencement de cette note, que la pièce soit imprimée à droit fil, le dispositif que nous indiquons servant uniquement à corriger les défauts inhérents à la rame elle-même et à redonner leur véritable forme aux dessins déformés par les différents traitements de la fabrication.
- RAPPORT
- sur la note de M. E. Bœringer concernant le redressage à l’apprêt des pièces dont les dessins sont déformés par la rame.
- par MM. E. REMY et L. Zundel.
- Ainsi que M. Bœringer l’indique dans sa note, un tissu engagé sur une rame est soumis à l’action de trois efforts différents :
- 1° La traction d’appel agissant par les chaînes sur les lisières ;
- 2° L’effort élargissant s’exerçant dans le sens de la trame ;
- 3° La somme des résistances s’opposant au mouvement de la pièce, résistances d’inertie et de frottement qui s’exercent sur toute largeur du tissu.
- Dans un tissu engagé à fil droit, la trame, sous l’action de ces efforts, prend nécessairement la forme d’une courbe, cette courbe s’accentuera d’autant plus que diminuera la traction latérale et qu’augmenteront la vitesse du tissu, son poids et les frottements dans la rame.
- Cette déformation, presque insensible dans des tissus légers séchés sur une rame droite atteint des proportions très fortes quand il s’agit de tissus lourds séchés sur rame à étages.
- Le dispositif imaginé par M. Bœringer doit parer à cet inconvénient.
- Le seul remède employé jusqu’à présent consistait dans le bombage des rouleaux de support et d’appel.
- La maison A. G. Haubold jr., dans les dernières rames qu’elle a construites, a fait un pas de plus dans cette voie et a muni les rouleaux de retour d’un mécanisme permettant d’en augmenter Ie bombage à volonté. C’est là exactement la disposition que M. Bœringer a essayée sans succès. La cause de cet insuccès se trouve, sans doute, dans Ie fait que les tissus traités étaient des tissus très lourds et qu’ils étaient séchés sur une rame présentant de très fortes résistances.
- Dans tous les cas,la solution adoptée parM.Bœrin-ger, bien que plus compliquée, donne le moyen d’agir d’une façon beaucoup plus énergique et per met, ainsi qu’il nous a été donné de le constater, de faire sortir à fil droit, même d’une rame à quatre étages, les tissus les plus lourds.
- La note de M. Bœringer, se basant sur des essai pratiques, peut donc présenter un intérêt réel pou l’industrie textile et nous demandons son insertior g au Bulletin.
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- Résumé de la note de M. E. Bœringer sur le redressage à l’apprêt des pièces dont les dessins sont déformés par la rame.
- Il ne peut exister de méthode générale pour redresser les dessins déformés dans les pièces qui n'ont pas passé à fil droit à l’impression. Tout ce qu’il est possible de faire en pareil cas, c’est d’essayer de redresser à la main sur tambour de grand diamètre.
- Il est, par contre, possible d’éviter les déformations qu’une pièce imprimée à fil droit subit à son passage sur une rame et spécialement sur une rame à retours.
- Cette déformation provient du fait que la pièce, tirée par ses deux lisières, reste en arrière vers son milieu, ce qui produit une courbure des fils de trame dans ce sens. C’est là l’effet inverse de ce qu on constate aux rames d’introduction placées devant les machines à imprimer. Quand la pièce, tirée par le presseur, entraîne la rame, la résistance qu oppose la rame et qui s’exerce sur les lisières suffit pour bomber en avant les fils de trame. Il suffit de commander séparément la rame pour parer à cet inconvénient.
- La première idée qui vient à l’esprit est de bom-ber d une façon suffisante et réglable le rouleau d entraînement de la pièce et de la chaîne qui se trouve à chaque retour. Dans ce but, on le construit en lattes extensibles et de telle façon qu’on en puisse augmenter le diamètre au milieu sans changer les diamètres des extrémités. Cet essai a été fait il n’a pas réussi. Cela provient, sans doute, du fait que la tension exercée sur le milieu du tissu est insuffisante. 0 ...
- Le dispositif adopté pour corriger le défaut pré-Cite consiste dans l’adjonction à la rame d’une ou P usieurs paires de rouleaux d’appel qui agissent ur le milieu de la pièce. Une seule pièce suffira ans le cas d’une rame droite. Dans le cas de la came à retours, par contre, l’application de plu-^eurs paires de rouleaux s’imposera, la traction sur Ê milieu de la pièce ne devant cesser que quand i ce e-cj est pour ainsi dire sèche.
- La rame sur laquelle ce dispositif a été appliqué est une rame à quatre étages. Elle est précédée d’un tambour avant-sécheur sur lequel la pièce est mise à fil droit. On a disposé quatre paires de rouleaux d’appel, une paire à chaque deuxième retour. Chaque paire de rouleaux possède une commande spéciale par cônes, les cônes tournant à vitesse plus grande pour augmenter la vitesse des courroies et faciliter ainsi le réglage. La vitesse est diminuée ensuite de 5 à 1 par une paire d’engrenages.
- Cette commande spéciale est nécessitée par le fait qu’on est obligé de donner à chaque paire de rouleaux une vitesse différente suivant l’état d’avancement du séchage.
- La première paire doit produire un bombage en avant. Ce bombage va en diminuant jusqu’à la sortie de la pièce.
- Pour donner une plus grande latitude et faciliter le réglage, la vitesse de l’arbre commandant les cônes est elle-même rendue réglable. On peut ainsi passer d’un tissu à un autre en changeant seulement la vitesse de l’arbre primaire, le réglage des commandes individuelles restant le même.
- La pression entre les deux rouleaux, donnée par un levier chargé, sera réglée, elle aussi, de façon à donner l’effet voulu.
- Pour ce qui est des rouleaux eux-mêmes, ils sont forcément beaucoup plus étroits que la pièce et ont leurs extrémités arrondies pour ne pas abîmer le tissu. Ceux du bas ont une longueur de 200 millimètres et sont en papier, moins comprimés pourtant que les rouleaux de calandre. La longueur des rouleaux du haut est de 600 millimètres et ces derniers sont munis d’une chemise en laiton bien lisse.
- La quatrième paire, qui est en dehors de la rame, agit sur toute la largeur. Elle possède une commande à part; la pièce étant presque sèche à cet endroit, elle n’a qu’un tirage très faible à produire.
- Ce procédé a donné des résultats très satisfai sants, la seule difficulté consistant dans la gradation exacte des pressions et des vitesses des différentes paires de rouleaux.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleus teints en pièces avec Bleus Anthracène acides EB, ER et Bleus Anthracène
- 1 au chrome F, FR.
- Les Bleus Anthracène acides EB et ER,mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise, s’emploient indifféremment sur mordant de chrome ou par traitement au bichromate après teinture. Par les deux procédés ils donnent de vives nuances variant du bleu marine au bleu foncé, et qui possèdent une très bonne solidité tout en étant d’un prix de revient avantageux. Contrairement à beaucoup de produits chromatables, ils ne changent pas de nuance à la lumière artificielle et donnent, à l’acide nitrique, une réaction analogue à celle de l’indigo.
- Ces colorants sont déjà d’un emploi très considérable dans la teinture grand teint sur laine en pièces.
- Les Bleus Anthracène au chrome F et FR s’emploient principalement sur mordant de chrome pour la teinture en pièce. Ils servent surtout à teindre des tissus de confection pour hommes et tissus pour tentures, draps de troupe et draps fins.
- Comme résistance à la lumière, la marque F est remarquable et compte au rang des bleus les plus solides. Ces deux produits unissent d’une façon irréprochable, de sorte que leur emploi se recommande spécialement aussi pour la teinture des articles d’unisson et de pénétration difficiles. Le Bleu Anthracène au chrome F réserve complètement les effets de coton et de soie ; la marque FR réserve seulement le coton.
- Comme autres marques importantes, possédant les mêmes propriétés et servant surtout à nuancer, il convient de citer les Bleus Anthracène au chrome, R, BB et G.
- Mode de teinture :
- Pour Bleu Anthracène acide
- a) Par bichromatage après teinture.
- 1 ’j 3 : . ) ' ’ x
- On teint avec addition de
- 20 o/o de sulfate de soude crist, 4-5 0/0 d’aeide acétique,
- on entre vers 40® C., chauffe en 3/4 heure au bouil-ion qu’on maintient pendant environ une heure et on ajoute petit à petit un peu d'acide acétique, si c’est nécessaire pour l’épuisement du bain. On refroidit ensuite le bain légèrement, on y ajoute le bichromate (moitié de la quantité de colorant em-ployée) et on traite le tissu au bouillon pendant 1/2—3/4 heure dans ce bain.
- b) Par teinture sur mordant de chrome.
- On mordance le tissu au bouillon pendant 11/2 heure avec
- 2 —4 0/0 de bichromate de potasse
- 1,5—3 0/0 de tartre (1). suivant l’intensité de la teinte à obtenir, on rince et on teint avec addition de 2—3 0/0 d’acide acétique. On entre à tiède, chauffe en 3/4—1 heure au bouillon qu’on maintient pendant 1 1/2 heure ; après avoir feit bouillir pendant une heure on ajoute peu à peu 2—4 0/0 d’acide acétique pour épuiser le bain.
- Pour Bleu Anthracène au chrome
- On mordance le tissu de la même manière que ci-dessus en b) et, après rinçage, on teint avec addition de 4—5 0/0 d’acide acétique. On entre vers 50° C., chauffe au bouillon en 1/2 heure et ; après l’avoir maintenu pendant 3/4 heure, on ajoute lentement 3-5 0/0 d’acide acétique pour épuiser le bain. On fait bouillir en tout 1 1/2—1 3/4 heure.
- Afin d’augmenter la solidité aux alcalis et au décatissage humide, il convient, pour les nuances foncées, d’ajouter encore 1/2 0/0 de bichromate de potasse et de faire bouillir encore pendant 20 mi' > nutes.
- Pour obtenir des nuances plus vives, aussi bien par l’un que par l’autre procédé, on emploie sut tout le Bleu foulon brillant B, le Tétracyanol A et les différentes marques de Violet Formyl.
- Pour nuancer après teinture on emploie princk paiement les colorants unissant facilement, qu'on
- (l) Au lieu de bichromate de potasse et tartre on peul aussi employer, pour mordaucer le tissu, le bichromatee combinaison avec acide formique, acide lactique, lacto line, etc.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- peut ajouter directement au bain bouillant ; ceux qui conviennent le mieux sont :
- Tétracyanol V, A
- Cyanol FF
- Vert Cyanol solide G
- Verts Cyanol B, 6G
- Jaune acide solide TL
- Orangé GG
- Azo Orseille BB
- Violets acides 6 B S, 6 B C.
- Si l’écart de nuance est trop fort et qu’on doive nuancer avec une forte proportion de colorant Anthracène, on commence par abaisser quelque peu la température du bain (sauf pour le bleu Anthracène au chrome F), on ajoute le colorant, puis on chauffe de nouveau fentement au bouillon qu’on maintient pendant 20-30 minutes.
- Après teinture, on rince bien et si c’est nécessaire on traite légèrement avec de la terre, pour augmenter la solidité au frottement.
- Si l’on teint dans des appareils en cuivre, il faut ajouter d’abord au bain 1/2 0/0 de sulfocyanure d’ammonium (du poids du tissu), bien agiter et laisser reposer pendant 20 minutes avant d’ajouter le sulfate de soude, l’acide et le colorant.
- LA TEINTURE DES TISSUS MI-LAINE
- On a cherché de tout temps à teindre les tissus mélangés d’après un procédé aussi rapide que possible et autant, que faire se peut, dans un seul et même bain.
- Au point de vue de la solidité à la lumière, à 1 air et au lavage, ces desiderata pouvaient être assez facilement satisfaits. On obtenait même des nuances tiès vives, pour peu qu’on sût choisir parmi les colorants. Restait un inconvénient : le dommage eprouvé par la fibre lainière à la cuisson dans le bain neutre ou plus ou moins alcalin. Le nouveau procédé qui permet la teinture des tissus mi-laine dans un bain acide est, pour cette raison, d’autant plus intéressant.
- Une des plus grandes fabriques allemandes de
- matières colorantes vient, en effet, de mettre au point une nouvelle méthode de travail qui permet de réaliser, dans le bain acide et entre autres pour le noir, des nuances saturées, même sur les fibres de coton. , !
- Le colorant proposé par cette maison, noir foncé direct E Vextra, possède la propriété de teindre le coton, après une cuisson d’une demi-heure, en plus foncé que la laine. Augmente-t-on la proportion de l’acide acétique à 3 0/0, après ajoutage de 1 o/q de chromate de potasse, 011 arrive à écarter encore plus le colorant de la laine. D’où la possibilité de nuancer cette dernière à volonté. Remarquons ici que l’ajoutage de chromate de potasse est nécessaire quel que soit le ton à réaliser, car c’est elle qui permet de bouillir le tissu pendant un temps prolongé sans que la matière colorante passe du coton sur la laine. I.
- On prépare le bain de couleur avec 30 0/0 de sulfate de soude, 15/10 0/0 d’acide acétique et 5 0/0 de matière colorante. En outre du noir foncé dont nous avons parlé, le noir Pluto G entre aussi en ligne de compte pour le procédé acide. Après ajoutage de 8 0/0 de colorant et une heure et demie de cuisson, on arrive à obtenir un noir couvrant d’une façon uniforme la laine et le coton. La fibre de coton est particulièrement teinte en noir foncé.
- Le jaune direct K, de la même maison, teint également le coton en plus foncé dans le bain acide. • tre
- Pour le rouge, on applique l’écarlate Benzo solide 4BS et le rouge Benzo 16 B. Le premier teint le coton mauve après deux heures de cuisson, plutôt en plus foncé que la laine. L’autre donne à la laine, après une cuisson quelque peu prolongée, un rouge bleuâtre. Il est donc préférable de ne pas laisser bouillir au delà de 55 minutes environ. , |
- Pour le bleu, ladite maison indique le' bleu Benzo solide FFL et le noir Diazo BHS. Les deux produits donnent à la laine une tonalité mate, alors que le coton acquiert au bain acide à 3 0/0 un béau brillant. On peut nuancer la laine avec un des nomr breux produits qui lui sont destinés, mais pour le vert, l’olive Benzo est recommandé. Le lilas peut
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- - A
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- être obtenu par une combinaison d’écarlate Benzo solide 4BS, rouge Benzo 10B et bleu Benzo
- solide. Une teinte brune, d’un joli effet, s’obtient par l’emploi de brun Benzo au chrome B ; jaune chloramine HW ; écarlate Benzo solide 4BS et d’un brun pour laine convenant à cette composition.
- (Traduit spécialement de Fœrberei und Appretur. parle Moniteur de la Teinture.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur j ‘Impôt sur le revenu et les Commerçants,
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide prati
- que des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu'ici. Et faite pour la propagande- malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes^ franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats ad res sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention Internationale de Berne {précédés du texte en vigueur de la Convention), par Maurice Wernert. »
- C’estunrésumé trèscompletdesdécisions rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, ‘qu’étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soientintervenusd'intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions ; validité des prescriptions de tarifs ; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture ; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata delà lettre de voiture;emballage de la marchandise ; formalités de douane, d'oc-troi et de police ; bases pour le calcul des prix de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 73
- transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison; livraison de la mar- chandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises ; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur; droit de gage accordé au chemin de fer, empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise; droit d’action contre le chemin de fer; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie ; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave ; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux; marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc,
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Nous répondons dans le journal à toutes les questions de droit qui présentent un intérêt général.
- Question. — Je suis entrepreneur de profession et actuellement je travaille en général pour le compte des autres; mais lorsque j’édifie une construction pour mon compte personnel, sur mon propre terrain, suis-je assujetti à la loi sur les accidents du travail comme lorsque je construis en qualité d’entrepreneur pour un tiers?
- Rép. — Il est de règle que la Ici du 9 avril 1898 doit recevoir application toutes les fois qu’un accident est survenu dans le travail ou à l’occasion du travail et I" un contrat de louage d’ouvrage existe entre l’ouvrier blessé et le chef d’entreprise.
- La question posée a été résolue par divers tribunaux et notamment par la cour de Limoges qui, dans un arrêt du 15 février dernier, a décidé que l’entrepreneur, employant ses ouvriers à une construction qu’il fait édifier pour son compte, sur son propre terrain, est responsable des accidents conformément à la loi de 1898.
- Il ne pourrait en être autrement que si l’accident, survenu à un ouvrier, s’était produit au cours d’un travail sans analogie avec la nature de l'industrie du chef d’entreprise.
- MM. J. P, et Cie, à Nantes. — Le droit commun du transport des articles de messagerie ne s’applique pas aux colis postaux. Pour le transport et la livraison de ceux-ci, les Compagnies de chemins de fer sont substituées à l’Administration des postes et, par suite, elles sont soumises, à défaut de règles particulières concernant spécialement les colis postaux, à la législation postale.
- C’est pourquoi le retard dans la livraison d’un colis postal, ne peut donner ouverture, au profit du destinataire, à une action en dommages-intérêts contre la Compagnie de chemins de fer.
- Nous ferons prochainement de la question des colis postaux l’objet d’un article spécial.
- Ba. G. M., a Arras. — L’arrêté par lequel le vice-président du conseil de préfecture statue sur la liqui-dation des frais et honoraires dus aux experts doit être notifié par exploit d’huissier et non en la forme administrative,
- M.L. P.t a Lesparre. — Le retrait de l'autorisation accordée sur le domaine public fluvial ne peut créer, on faveur du permissionnaire,aucun droit à indemnité, si cette mesure est nécessaire pour le service de la navigation.
- M. R., a Verneuil. — Il n’y a aucune chance à poursuivre cette affaire.
- MM. D. et Cie, au Havre. — Nous avons reçu votre dossier et la note explicative. Notre étude vous sera envoyée sous peu de jours.
- M. V. M., a Aueh. — Le propriétaire ne doit pas d’honora’res pour les plans et devis à l’entrepreneur qui les à établis à la place d’un architecte et qui a exécuté la construction.
- M. L. S , à St-Denis. — La liquidation judiciaire ne résout pas de plein droit les contrats passés par le liquidé. Si le liquidateur prend le parti d’exécuter les marchés antérieurement souscrits, les contractants ne peuvent en demander la résolution et ces contrats subsistent avec toutes leurs conséquences.
- MM. D. et M , à Marseille. — Les oppositions au paiement du prix, dans les ventes de fonds de commerce, doivent être formées par exploits d’huissier au domicile élu et non par simple lettre, même recommandée.
- MM R. G. et Cie, à Paris — Les articles 3 et 6 de la loi du 21 mars 1884 ne donnent le droit d’ester en
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- 74 LE MONITEUR justice qu’aux syndicats qui, conformément à l’art. 2, se constituent entre personnes exerçant la même profession, des métiers similaires ou des professions connexes
- A ceux de nos abonnés qui peuvent avoir besoin d’être éclairés sur un cas embarrassant, sur la marche à suivre pour la solution d’une affaire ou toute autre cause, nous offrons le concours des jurisconsultes spéciaux attachés au Comité consultatif du journal.
- La rémunération est toujours fixée d’accord après examen sommaire de la difficulté et la consultation ou l’étude documentée est envoyée dans la huitaine de la réception des détails explicatifs nécessaires, pièces ou dossiers communiqués.
- DE LA TEINTURE
- Ventes de fonds de commerce
- Paris.—Teinturerie, par’M. Duterque à M. Bataille, 9, rue Gustave-Courbet.— Entrée en jouissance le 15 mars.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Boubdon, 4, rue Michel-Chasles. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Baggio à M. Roure, 6, boulevard Henri-IV. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Charuère, 1, rue Fran-çois-Ponsart. — Entrée en jouissance le 1er mars.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Galopin, 10 bis, rue des Batignolles. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Audirac à M. Louët, 6, rue Hippolyte-Lebas.— Entrée en jouissance le 22 février.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Gras, 9, rue des Apennins. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Lefeuvre à M. Lefi, 16, rue Bleue. — Entrée en jouissance le 12 mars.
- Paris. — Teinturerie, par M. Anzarie à M. Bataille, 146, boulevard Haussmann. — Entrée en jouissance le 1er janvier.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Guincestre, 47, rue du Montparnasse. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Pain, 48, rue de Douai.— Entrée en jouissance de suite.
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- La Corse (en français seulement), 0 fr. 25.
- Album de vues du réseau P.L.M., 0 fr. 50.
- Album : Côte-d’Azur, Corse, Algérie, Tunisie (avec cartes postales), 0 fr. 50.
- Album : Banlieue de Paris, 0 fr. 25.
- L’envoi de ces documents est fait par la poste sur demande adressée au Service Central de l’Exploitation, 20, boulevard Diderot à Paris, et accompagnée de 0 fr. 70 en timbres-poste pour le Livret-Guide Horaire P.L.M., de 0 fr. 55 en timbres-poste pour chacune des brochures mises en vente au prix de 0 fr. 50, de 1 fr. 10 en timbres-poste pour l’album « Mont-Cenis » ou de 0 fr. 30 en timbres-poste pour chacune des autres publication: énumérée ci.-dessus,
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- 1 Pendant le mois de janvier des années 1910, 1911 et. 1912
- Quantités ' Marchandises
- livrées à la consommation . . * t . ’ ’ françaises ou francisées exportées
- nuronratOxs UYDOLUFAgII(PITE
- «94 4 4940 1 1949 4944 4940
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 700 11 Bois de teinture en bûches, 1.000 k. 50 3
- — — Brésil » — — — moulus » 9 10 7
- — — Haïti » 85 2 592 2.362 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 19 — —
- - — Guatemala.. » 1 2, 1.541 Curcuma en racine •. » 16 91 53
- — — - Autres pays. » 957 991 42 - en poudre. » /5
- Quercitron ... » 16
- Totaux.... » 1.177 4.283 3 956 Lichens tinctoriaux » 23 38 41
- 4 060 5.908
- Rois de teinture moulus »
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 12 85 90 Ecorces, feuilles et brindilles » 93 48 48
- Curcuma en racine » Mouls »
- — en poudre » — — Noix de galle et avèlânèdes entières con-
- Quercitron. » 511 3 486 2 535 cassées ou moulues » 9 — 4
- Lichens tinctoriaux » 44 310 140 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 2 913 2 167 20
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 85 29 88
- Ecorces, feuilles et brindilles ,. » 4 1 79 1 688 Cochenlle» 187 143
- Moulus * » 2.'946 3.578 1
- Noix de galle et avelandes entières, con- Indigo 86 26 86
- cassées ou moulues .... 5.447 3.742 2.134 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » 115 45 26 . de bleu » — 27 1
- Safran » 31 59 25 Cachou en masse . .... 1 .. ...... » * 160 37
- Autres teintures et tanins » 6:9 285 127 Rocou préparé » 1 6
- » 108 539 82 Orsei lift préparée humide en pâte ........ » 4 2 9
- Kermès animal... » — sèche (cudbéard ou extrait). » 14 24
- Indigo » 33 4 144 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » - 1 24
- de bleu »
- Cachou en masse. » 2 776 1.892 1 760 694 3 2.172
- Roccu préparé » 14 1 56 871 78 1.814
- Orseille préparée, humide en pâte » 4 6 — Angleterre » 1.464 789 1.250
- — sèche (cudbéard ou extrait). » — Etats-Unis » 145 6’. 182
- — Autres pays » 2.227 1.746 5 963
- Extraits debois de teint, et d’autres espèces : —
- » — Totaux 5.401 2.677 U.381
- Autres » 16 127 16
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide tiodir9. » — — — Acide picrique » 58 — 59
- Alizarine » 119 >3 81 Alizarine artificielle . .......... »
- Autres » 1.397 1.352 82 390
- Outremer . » 74 38 90 Outremer p 1 640 1 532 ! ‘ 1.685
- Bleu de Prusse. „ 30 90 103 Bleu de Prussey 28 34 156
- Carmins communs .. . » 7
- — fins „ 2 2 3
- 1 Vernis à l’alcool » 14 14 16 Vernis à l’alcool ... » 79 30 64
- — à l’essence,à l’huile ou à l'essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et a l’huile mélangées » 1.086 1 136 1.225 et à l’huile mélangées... » 1.776 1.405 1.544
- Ocres broyées ou autrement préparées... » 1.400 1.130 1.067 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 20.761 25.653 28.181
- 6 Verts ue Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- ‘ dres bleues ou vertes » 10 .2 5 dres bleues ou vertes» 22 31 29
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 59 49 123 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 3
- l aie pulvérisé. » 3.350 1.915 1,658 Talc pulvérisé » 7.381 5.656 8 410
- Couleurs non dénommées.. » 635 508 4 492 Couleurs non dénommées » 475 404 178
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- 76
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 40 %.... . 53 » » » 35 » ... , 31 »
- » azotique (voir acide nitrique). » »
- » muriatique 22- chimiq. pur ... 32 ..
- » » 20/21 par 15 touries. 7 . »
- » nitrique 36 chimiquement pur. 30 » » » 40: » 36 »
- oxalique ................. . ..... 68 .
- phénique cristallisé 35 ....... 115 »
- » » neige . ; ......... 150 »
- » » liquide 07/98 amkré. 33 »
- » phosphorique 60'......... 200 »
- » » 45' ...... 90 »
- » sulfureux par 15 touries...... 4 50
- » sulfurique 53'........... 6..
- » » 60’environ........ 7 ..
- » » 66* » ....... 8 50
- » » 66* chimiq. pur.... 34 »
- » » au soufre.. ......... 18 »
- » tartrique 1er blanc............... 295 •
- Alcali volatil du gaz 22‘........ .... 34 » » » 28/29 *.. 60 »
- Alun épuré......................... 19 50
- » ordinaire................. 17 50
- » de chrome...................... 40 »
- Arseniate de potasse............... 140
- « de soude cristallisé.......... 56 »
- Arsenic poudre........ ............. 32 »
- » rouge (voir à Orpin),....... » »
- Le kilo
- Azotate d'argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ... 40 » L’hecto » lourde industrielle.. ...... . 36 »
- » légère........................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français.... . 17 50
- Bi-chromate de, potasse . 82 50
- » soude........ 70 »
- Bisulfite de chaux 11 •................ 8 50
- » potasse ......................... . 87 50
- » soude .............................. 12 »
- » » 35-........... . 13 »
- Borax raffiné en cristàux........ 49 »
- » poudre.............................. 51 50
- Carbonate de soude cristallisé...... 7 50
- Carbure de calcium (H P.).. ...... 29 . »
- Caséine insoluble........ 125 »
- » . solubilisée............... 125 »
- Zérésine blanche..., ...... . 180 '120 » • jaune natur. orange ou rouge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux,....... 107 50
- • poudre............112 50
- Chlorate de soude . 115 .»
- Chlorure de baryum cristallisé...... 17 » » cal-ium fondu........... 11 »
- ». carbone (Tetra)........... 90 »
- » chaux 105/110-............ 17 »
- » magnésium fondu........ 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .,. 20 »
- * » 45’ ordinaire.*...«* 1 »
- Chromate jaune de potasse........... 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k*
- s . végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière. ............ 240 »
- » en poudre.......... 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.,.. 200 » » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron .............. 60 »
- » blanche.................... 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé ................ 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” . ......................... 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine “ Or ”............. 3 70
- » Jacquand-Coignet . . .. ... 3 35
- » poudre pour bains........ 1 25
- Les 100 k.
- Glycérine blanche pure 30-.. 275 »
- » • industrielle 28*.. 225 »
- • blonde claire extra 28’.. 200 »
- » » ordin. 28*.. 215 »
- » brune............................. 130 »
- Hyposulflte de soude photographique. 22 »
- Iode bi-sublimé .. .................. 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- , » de soude 36'. , 12 50
- Menthol boite d’origine 2 k 500,... 42 » Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90-(H, P)....... ...........100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 < . » pulvérisée . 21 .
- 6 en bâtons hexagonaux... 24 ».: » en boules.........en sacs 23 »
- » sublimée........ en sacs 23 »
- Nitrate de plomb...................... 80 »
- Orpin ............................... 3® *
- Oxyde d’antimoine blanc............. 75 »
- Le ki(o » de chrome vert................. 3 »
- > > de cobalt noir................ 12 »
- » » gris.................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain............. ..... ....«• 500 » » de nickel vert.. .................... 4 50
- » » noir ............ • • • 5 25
- * » d’urane........................ 30 ».
- Ozokérite (H, P.) 1755 225 »
- Panama ............................ 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 46/50* (H.P.) » » » 50/52’
- (H.P.)
- Permananate de potasse... Polysulfure de potassium. .
- Potasse
- d’Amérique véritable imitation d’Amérique 66/70 » 52/55
- » 45 *..
- caustique 70/75 plaques... perlasse Ire qualité, . ... » ordinaire 75/80. .
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- » neige »
- » raffiné neige (de potasse).
- » » masse..........
- ammoniac blanc pour piles ..
- » gris en pains..............
- de soude Solvay 90/92
- Silicate
- de soude
- 65/70....
- 75/80....
- 80/85.... neutre 35/37 alcalin 45*...
- »
- de potasse industriel... » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- s
- 70/72............
- 60, 62 plaquettes,
- 90
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40 .
- 10
- 5»
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 8
- 10
- 18
- » 70/72... . .........
- Sucre de lait en poudre............ 1 Soufre en canons....................
- » (fleur)......................
- Sulfate d’alumine épuré............. » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel......
- » manganèse sec....... ,....
- » nickel ammoniacal (double).
- » » pur (simple).......
- » soude . . ..............
- » zinc exempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- Sulfure
- de sodium. .
- 50
- 50
- 50
- 50
- et ©
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 50
- 25
- 75
- 25
- 19 »
- 20 50
- 16 »
- 19 »
- 8 25
- 53 »
- 85 »
- 95 »
- 7.
- 21 »
- 20 »
- 17
- » potasse . .......................... 32 »
- » carbone (H. P.)............... ... 60 »
- Tartrate neutre de potasse........... 280 »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote : .
- Câmpêche du Brésil, coupe d’Espagne, a 2e qualité.. 8 » à 9 ..
- » 3e bonne.... . . ...
- » 3e infé ieure.. . . .
- » Sisal, Yucatan. 6 50 7 50
- p.76 - vue 83/396
-
-
-
- a
- O a = —9
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort -Liberté..•.
- Aquim............
- St-Marc....... . Gonaï .......
- P.-da-Paix ...... Miragoane......« Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel, , Guadeloupe...... Cuba et St Yago... Manzanille.... Tuspan..........
- Vera-Cruz .........
- Tampico.........
- Porto-} iata... Haïi ......... ...
- Jamaïque..........
- Batcel et P Cab .. Rio Hacha......... Çarth. et Sa van ...
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- LE MONITEUR DE LÀ TEINTURE
- 2;
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 50
- 60
- 60
- 50
- 25
- 25
- a
- » Maracaïbo .
- • Fustet.........
- • Corinto..........
- » Amapala . .
- Rouge Brésil Bahia
- » Calliatour..
- » Lima.............
- » Ste-Marthe
- » Brésillet ,.
- » Sandal.. ..
- » Sapan............
- 100 k.
- 50 kil
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco . 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- 5
- 110
- 20
- 115
- 30
- a
- 45
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1,2 k..
- 75
- 2
- Dividivi
- Ou cote les 50 kil
- 10
- 75
- On cote
- Indigos
- Bengale b. viol. r. à surf.
- » ord. et b. moy. Kurpah ...... ...... Madras.... . ..........
- Guatemala beau à flor ...
- »
- Antilles
- ordinaire à bon.,, Rocou
- .......... 1/2 kil
- Le 1/2 k.
- 2 50
- 2
- a
- 1 50
- 2 25
- 1 25
- © eo 22
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 25 c ~1 ~I otoes
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- ce ?
- 'étoilé
- verts Malte Russie .... Levant.... Espagne .
- TINCTORIAUX
- 08 O
- -*0>coT-
- CQ
- M
- fi
- Albumine d’œufs.............
- Bois de Campêche............
- » réglisse Smyrne sort.
- » » Tortose... .
- Cachou brun......... • •
- Cannelle Chine.. .. .......
- » Ceylan.............. . r.s Canefice en sortes..
- » gravelées . .............. Cochenilles grises..........
- » Zacatille.................
- » noires or... ...
- » » extra... .
- Coriandre.........
- Cumin Malte . ...
- » Grèce.......... Curcuma Bengale
- » Madras. .
- » Cochin Encens en sortes.
- » larmes .... Essence Badiano .. Fenouil...........
- Fenugrec ........
- 5 15
- . 25 M 70 125 260 35 50
- 2 3 2
- 3 45 100
- 65
- . 50 45
- 50
- 75
- 6
- 30
- ' -o :58 o
- t9 C•
- »
- 70 »
- 130 »
- 13 »
- 70 »
- 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes.... • »
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- » ordinaires blanches........ de Chine........
- ................
- Gingembre .... ......
- Girofles Zanzibar......
- Tamarin Madras....... » Pondichéry....
- Gommes :
- Arabiques............
- Aden courante .......
- » supérieure....
- Sénégal bas fleuve ... » Galam ............
- Damar, Batavia . ... » Singapore ire.
- » » cour
- 3
- a
- ))
- 130 »
- 115
- 120
- 70
- 125
- 165
- 32
- o ©
- .. 90
- ... 90
- sn 160
- ... 130
- ... 120
- Sandaraque lav. supérieure.. 170
- » quai, bonne cour. 160
- Laque orange fine .. » mi-fine
- Cerise A. C.......... Graines jaunes Perse
- Indigo
- moutarde de Sicile.
- » Barri •.
- » Bombay
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en’larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy ...
- muscade n- 1,
- » 2
- » 3
- 50
- » I
- a
- »
- PRODUITS CHIMIQUES.
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- exe
- 35 e
- 50
- » » »
- Borax raffiné.............
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible .............
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible ...................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ......
- Id. ^disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes............
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés ................
- Id. disponible.............. .
- Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude .... ........
- » logé....................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des S,lins de Giraud............ .....
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- » soude
- Nitrate de soude
- 120 k.
- 47 m
- 40 »
- 16
- 17
- 105
- 110
- 50
- 50
- 19 » 19 50
- 18
- 12
- 50
- 56
- 28
- 29
- 50
- 25
- 38
- 12
- 5
- 8
- 8
- 10
- »
- 50
- 25
- 75
- s
- s
- .. 250 .. 225 .. 240 .. 80
- 80
- 82
- 65
- a
- Sulfate
- potasse...................
- de magnésie, en sacs de
- 22 180 160
- 24
- 48
- »
- 6 »
- 7 »
- 4 »
- 8 25 5/25
- 4 25
- . 5
- 4
- : 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- " ’ Amérique brune . . . 28
- Résine
- Rocou
- Safran
- »
- blonde.. blanche.
- Bayonne brune... » blonde..
- » blanche,
- Pér oint...........
- Valence en feuille.
- 29
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- » 15 ' »
- 9 »
- 6 »
- » " »
- » 6 »
- 4
- 4
- 30
- »
- »
- 50
- 50
- Sagou perlé.... .. ..
- Séné en sortes.........
- » follicules.........
- Salsepareille couronne..
- r Tampico...
- Sel ammoniaque gris -.
- » blanc
- Styrax Liqaid, ........
- 95 »
- , 55 »
- 45 »
- 225 »
- .440 »
- 120 »
- . 145 »
- 115 »
- , 150 »
- a a
- 100 kil., marchés.......... ....
- Id disponible....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.....................
- Entrepôt.... • .... ..............
- Sulfate de fer 95%,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.. .......
- Suif, de carbone. ...............
- Sulfate d’ammoniaque 20' d’azote .anglais.....................
- Id. français.....................
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- S R
- 1f
- 40 O
- Ge 40
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 acide phosphorique assimilable*, fr.
- 6.30
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur .
- » augmenté.
- »
- Jaune
- Blanc
- Jaune
- extra résineux ... . pur à l’huile d’olive.. extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pu!res.. » ou jaune tunisien... , Brun extra pur]. ......... » augmenté............
- Rosé ........
- Noir....................
- i Blanc ou suif....... U. .. ' \
- 62
- 55
- 56
- 80
- 55
- 56
- 55
- 57
- 53
- 56
- 52
- 54
- 46
- 68
- 59
- 82
- 57
- 57
- 57
- 58
- 55
- 51
- 54
- 56
- 48
- 70
- p.77 - vue 84/396
-
-
-
- Q&
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vii............... 52 5 4
- » mixte » :................ 48 49 » talqué Ire qualité................. 46 » » » 2e * ............... 45.»
- Marbré b!eu ou rose Dijon....... 55 56
- » » Nantais...... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits........................ 24 3 5
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé. .............. 30 35
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- l’ Mettre sa lettre avec un timbre pourla transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l'Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- LE MONITEUR DH LA PEINTURE 79
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- Dictionnaire de Législation industrielle et commer-ciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à ia propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- nouveaux colorants. — La teinture de la bonneterie de soie. — al nouveau procédé d’apprêt. — Les transports. — Notre service assurances. — Tribunaux. — Conseils juridiques. — Renseigne-ents commerciaux. — Revue du marché. — Bibliographie. — Annonces.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Nouvelles combinaisons de la. Manufacture yonnaise de Matières Colorantes ;
- Nuances cuir très solides au lavage sur coton filé pour bonneterie
- Dissolution des colorants
- verse sur le colorant de l’eau très chaude, le bousPossible exempte de sels calcaires, on fait vers 1F fortement pendant 10 à 15 minutes et on la n C ensuite la solution dans le bain de teinture en cea ossant à travers un tamis très fin ou un mor-u e calicot. Pour dissoudre, les petites parties bolpeuvent être restées sur le tamis, on les fait
- " de nouveau avec de l’eau. Si l’on ne dis
- pose que d’une eau dure, calcaire, il faut, avant de s’en servir, la faire bouillir avec la quantité de carbonate de soude nécessaire à la teinture.
- Procédé de teinture
- On prépare le bain avec la quantité de colorants et les ingrédients indiqués, calculés d’après le poids du coton :
- 1 à 2 0/0 carbonate de soude calciné.
- 10 à 20 0/0 sulfate de soude calciné, ou de sel marin, suivant l’intensité de la teinture.
- On teint au bouillon pendant environ 3/4 d’heure à 1 heure en chauffant de préférence par la vapeur indirecte. On emploie un bain aussi court que possible.
- Pour les teintes moyennes et foncées les bains ne s’épuisent pas complètement : l’épuisement dépend beaucoup de leur volume ; plus le bain est long, plus il retient de colorant.
- Les quantités de colorants indiquées dans cette carte s’entendent pour bains permanents et il faut, par conséquent garnir le premier bain plus fortement suivant le volume d’eau employé. Pour un bain dont le volume correspond à 17—20 fois le poids du coton, il faut employer 1/4 à 1/3 de colorant en plus des quantités indiquées dans la carte. Pour teinture sur vieux bain, c’est à ces dernières qu’il faut s’en tenir.
- Sur vieux bain les quantités de carbonate de soude et de sel à rajouter correspondent à peu près
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- 82 de 1/4 à 1/5 des quantités employées pour le premier bain. - ..
- Diazotage Et Développement ' Après teinture on rince soigneusement le coton, * H. ' . et la teinte est ensuite diazotée et développée de la manière suivante :
- f. — ---- Diazotage
- Cette opération se fait en bain froid avec :
- 2 à 3 0/0 de nitrite,
- 5 à 7,5 0/0 acide chlorhydrique 200 Bé, ou
- 3 à 5 0/0 acide sulfurique 66° Bé et dure 10 à 15 minutes.
- On rince ensuite rapidement à l’eau froide, de préférence additionnée d’un peu d’acide chlorhydrique, puis on procède immédiatement au développement. . . . .
- Il faut éviter d’abandonner les teintes diazotées | pendant un temps trop prolongé avant de les déve- ' lopper.
- Lorsqu’on utilise à nouveau ce bain de diazotage, : 1 il faut le renforcer avec 1/3 à 1/2 des quantités pri- ! mitives.
- Développement
- I Immédiatement après avoir été diazotés et rincés, i les filés sont traités pendant un quart d’heure à une demi heure dans un bain de développement ! froid, puis on les rince et s’il y a lieu, on les > 'savonne.
- Le développement se fait surtout avec :
- ot Résorcine,
- hr Diamine CS, et pour obtenir un ton plus rouge, avec :
- Béta-naphtol.
- 03 Au besoin ces développeurs peuvent être com-binés entre eux.
- La dissolution des développeurs s’effectue comme 1 suit :
- ' " Préparation des solutions de développeurs :
- - Résorcine. — Sur 1 kilog de résorcine on verse 1 •1 litre de soude caustique à 40° Bé et on étend à 10 litres avec de l’eau bouillante.
- Diamine CS. — On arrose d’eau bouillante I kilog. de diamine GS et 300 gr. de carbonate de | soude cale. et on étend à 10 litres.
- Béta-naphtol. — Sur 1 kilog. de béta-naphtol on verse 1.200 gr. de soude caustique 40° Bé et on étend à 10 litres avec de l’eau bouillante.
- Pour 100 kilos de coton, on doit ajouter au bain les quantités ci-après de ces solutions :
- Résorcine
- 7 litres
- 0,70/0
- Diamine CS Béta-Naphtol 7 litres 9 litres
- 0,70/0 0,90/0
- Ces proportions s’entendent pour le premier bain de développement ; pour les bains suivants, elles doivent être réduites d’environ un quart. Si l’on emploie des bains très étendus (plus de 20 fois le poids du coton), il est nécessaire d’employer une quantité un peu plus forte de développeurs.
- Bleus teints en pièces avec Bleu Péri pour laine
- Les colorants de la « série) des Bleus Péri pour laine » — les Bleus Péri pour laine B, BG-et G —, dont le mode d’emploi est extrêmement simple, donnent des teintes d’une excellente solidité à la lumière en même temps que très résistantes au frottement, au décatissage et à la transpiration. Les lisières et fils d’effet de coton contenus dans les pièces sont complètement réservés.
- Ces colorants trouvent un emploi considérable pour la production de nuances variant du bleu moyen au bleu foncé, sur qualités supérieures de tissus pour hommes, tissus de tentures; d’ameublement (voitures) et tissus pour casquettes. On les apprécie tout particulièrement pour la teinture d’articles ayant une tendance à former des cassure5 ou à se durcir par places, ces colorants nécessitant l’emploi d’un bain fortement acide, qui est le meil-leur moyen d’éviter ces défauts.
- Autant que possible les tissus doivent être carbo' nisés avant la teinture ; il est inutile de neutraliser les tissus carbonisés.
- Mode de teinture :
- On garnit le bain de teinture avec :
- 30 0/0 de sulfate de soude crist.
- 15 0/0 de bisulfate de soude ou
- 6 0/0 d’acide sulfurique
- et la quantité nécessaire de colorant ; le tissu bien
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- LH MONITEUR DE LA TEINTURE §3
- nettoyé et bien mouillé est plongé dans le bain tiède, qu’on chauffe au bouillon "en une heure environ et on teint pendant T 1/4— 1/2 heure en faisant bouilir .fortement. •
- Lorsque le tissu n’a pas été neutralisé après le carbonisage, on teint avec addition de sulfate de ; soude seulement pour commencer et ce n’est que plus tard, afin d’épuiser le bain, qu’on ajoute, s’il y a lieu, un peu de bisulfate ou d’acide sulfurique.
- • Pour nuancer après teinture, on emploie des colorants unissant facilement, à moins que la quantité nécessaire ne soit trop forte. On se sert surtout de :
- Bleu Azo pour laine SE Tétracyanol V Vert Cyanol solide G Azo-Orseille BB Orangé GG.
- Ces colorants peuvent s’ajouter directement au bain bouillant Si l’écart est très grand et nécessite l'ad-dition de Bleu Péri pour laine, il faut d’abord refroidir le bain et le ramener lentement au bouillon après y avoir ajouté le colorant.
- Orange Azo Diamine RR, brev. s. g. d. g.
- L’Orangé Azo Diamine RR est un nouveau produit qui, diazoté et développé avec Béta-Naphtol, donne des tons orangés très vifs ct.de bonne solidité au lavage et aux acides. On peut l’employer en combinaison avec tous les autres colorants diazo-tables, par exemple, avec les Ecarlates Azo-Dia-mine et Azo Ecarlates Diamine.
- Ce nouveau colorant convient très bien pour la teinture du coton en bourre, en flottes et en pièces, de même que pour la teinture en appareils mécani-duese Comme, en outre, il se laisse ronger facile-ment, il peut aussi être employé avantageusement en impression.
- Mode de teinture
- On dissout le colorant en le faisant bien bouillir dans de l’eau le plus possible exempte de sels cal
- caires et on teint de la manière usuelle pour les couleurs Diamine, avec addition de 1—2 o/o et, suivant l’intensité de la nuance, 10—20 o/o de sulfate de soude, on rince, on diazote et on développe avec Béta Naphtol. - • • r
- Au sujet du diazotage et du développement, des indications détaillées sont contenues dans le « Petit Manuel du Teinturier », tome 1 (2938), pages 10—12.
- Noirs solides Diamine C haute conc., CB haute conc.
- Les noirs solides Diamine C haute conc. et CB haute conc. sont deux nouveaux colorants de la série des Noirs solides Diamine qui, de même que les anciennes marques, possèdent une très bonne solidité à la lumière et, traités avec formaldéhyde, une très bonne solidité au lavage. Ces produits sont très solubles et conviennent pour la production de gris et de noirs sur coton filé ordinaire et mercerisé, sur coton en pièces et surtout pour la teinture d'ar-ticles de pénétration difficile (fil à coudre, tissus) ainsi que pour la teinture en appareils mécaniques.
- Procédé de teinture
- On teint le coton au bouillon pendant une heure, de la manière usuelle pour les Couleurs Diamine, avec addition de 1—2 0/0 de carbonate de soude calc. et, suivant l’intensité de la nuance, avec 10—20 0/0 de sulfate de soude calc. ou de sel marin.
- Le traitement des teintes s’effectue, après rinçage, en 20-30 minutes en bain chauffé à 70—80 o/o0 C. contenant 3 0/0 de formaldéhyde et 1—1,5 0/0 de bichromate de potasse; on rince ensuite de nouveau.
- . . . 7—- ‘ . -
- Bleus Azo solides B, B D et B R conc., brev. s. g. d. g.
- Ces nouveaux colorants constituent un complé-ment précieux des anciens groupes de Bleus Azo pour laine, Azo-marine et Bleus marine acides
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dont ils se distinguent surtout par leur solidité encore plus grande à la lumière et à l eau.
- Le Bleu Azo marine B donne des bleus marine vifs, la marque BD est plus rabattue et un peu plus verdâtre que B, et la marque B R conc., beaucoup plus forte comme rendement, donne les bleus marine plus violets. On peut à volonté mélanger ces colorants, ce qui permet d’obtenir les nuances bleu-marine et bleu-foncé les plus variées.
- Ces nouveaux produits présentent surtout un grand intérêt pour la teinture de tissus robes de toutes sortes ; ils conviennent, en outre, très bien pour la chapellerie et la teinture des filés, pour la production de bleus solides à la lumière.
- Mode de teinture ;
- On teint de la manière usitée pour les colorants unissant facilement, avec 10 o/o de sulfate de soude crist. et 15—-20 0/0 de bisulfate de soude ou de 20 0/0 de sulfate de soude crist. et 4—7 0/0 d acide sulfurique.
- Les tissus carbonisés et non neutralisés se teignent avec sulfate de soude seulement, pour commencer, et ce n’est que plus tard qu’on ajoute un peu de bisulfate ou d’acide sulfurique, s’il y a lieu.
- LA TEINTURE DE LA BONNETERIE DE SOIE
- La bonneterie de soie jouit d’une faveur toujours plus grande auprès du public, et pour l’entretenir les fabricants sont obligés de veiller avec soin au fini de l’exécution. Or la teinture de la bonneterie de soie n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire. Il se trouve, en effet, dans ces articles des fils de coton, à l’état mercerisé, destinés soit à provoquer des effets de fantaisie, soit à renforcer les bouts et les talons des bas. La difficulté consiste alors à teindre d’une façon uniforme des fibres de nature différente. Par là même le choix d’un colorant convenable devient une tâche de la plus haute importance.
- Un grand nombre de tons peuvent être réalisés par l’emploi de colorants immédiats, en usage dans
- la teinture de la bonneterie de coton. Mais pour l’obtention de certaines autres couleurs, un mélange de colorants directs et acides s’impose.
- Il est assez malaisé d’indiquer la meilleure marche à suivre, ou du moins des règles immuables à observer dans n’importe quelle teinture. La question est très complexe et, entre autres choses, la qualité de la soie employée est un facteur dont il faut tenir compte dans chaque cas spécial.
- La teinture de la bonneterie de soie doit répondre à certaines exigences, telles que solidité au lavage et à la lumière, elle ne doit pas non plus déteindre sur la peau. Comme les colorants directs ne suffisent pas à ces desiderata, leur emploi doit être écarté au profit des colorants développés.
- Un autre groupe de produits tinctoriaux qui rend de bons services, c’est celui des colorants mélangés au paranitraline diazoté. La teinture obtenue au moyen de ces produits se distingue par une solidité remarquable au lavage et à la lumière.
- Il y a un troisième groupe de colorants qui donne des résultats satisfaisants, à condition qu’on ait recours à un traitement final au bichromate de potasse et au vitriol bleu.
- On peut enfin se servir de quelques colorants au soufre, si l’on prend soin d'observer certaines précautions indispensables. Ajoutons toutefois que ce procédé n’est pas encore complètement mis au point.
- Une phase importante de la teinture de la bonneterie de soie, c’est l’opération qui consiste à charger la marchandise. Les fils de soie contiennent, en effet, une certaine quantité de substances gom-meuses qui doivent être enlevées par une cuisson prolongée. Au cours de cette opération de dégom-mage, la soie perd environ 25 0/0 de son poids qu'il s’agit de lui restituer.
- (Traduit spécialement de Textile Mercury par le Moniteur de la Teinture.)
- (A suivre.)
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- UN NOUVEAU PROCÉDÉ D’APPRET®)
- L’apprêt des tissus comprend une série d’opérations dont le but consiste à faire mieux ressortir les propriétés particulières de ces tissus et à leur communiquer la meilleure apparence et le meilleur toucher qui convienne à chaque article. Mais cette définition demande à être développée, car dans beaucoup de cas l'apprêteur ne se contente pas de mettre en valeur les propriétés de la marchandise, mais encore il est souvent obligé d’en dissimuler les imperfections, d’en augmenter le poids et de donner à une marchandise légère et manquant de tenue 1 aspect d’un produit solide et plein. Ceci est surtout le cas pour les marchandises d’exportation. Dans ce but, l’apprêteur charge le tissu d’une quantité plus ou moins considérable de matières étrangères et souvent au point que, comme le dit Pellegrin dans son ouvrage : « Les procédés d’apprêts », le tissu ne représente plus que le support nécessaire à soutenir la masse de l’apprêt. Les tissus ainsi chargés ont un défaut capital : les matières servant à l’apprêt n’adhèrent que faiblement et disparaissent au moindre frottement et, suivant l’expression technique, ne poudrent pas ; quant aux apprêts faibles et légers, qui ne servent qu’à donner un bel aspect à l’étoffe pour la vente, ils ne sont pas non plus à l’abri de la critique. Un simple lavage à l’eau tiède, ou mieux un léger savonnage suffit généralement pour les détacher complètement de la fibre, en sorte qu’un pareil tissu, qui semble posséder à la vente un aspect flatteur et un toucher plein, n’est le plus souvent, après le premier lavage, qu’un chiffon i mou et sans valeur.
- Notre industrie a fait dans le cours des dernières années, des progrès remarquables au point de vue mécanique, mais si l’on considère les matières premières et les procédés d’application qu’elle emploie, on ne trouvera pas de progrès sensibles.
- Pour le gommage, on se sert de diverses sortes de fécule et d’amidon, de farine, de dextrine, de colle, de gomme et de mucilages végétaux ; pour la
- (1) Extraitdela Textil-u Farberei Zeitung (février 1912)
- garniture, de substances terreuses comme le kaolin, le talc, l’albâtre, ou de sels solubles comme les sulfates de soude et de magnésie ; pour assouplir et donner du brillant et pour adoucir la rudesse des autres matières mélangées, on emploie différents corps gras : du savon, de la glycérine, etc. L’apprêteur a sous la main un nombre variable de substances, qui parfois s’augmente d’une nouvelle sorte, qu’il se contente d’appliquer de la même manière que les anciens produits et avec laquelle il réalise à peu près les mêmes effets. Toutes ces substances possèdent, du reste, deux propriétés caractéristiques communes : I° leur action est superficielle, elles ne se combinent pas intimement avec la fibre textile, et rien n’est plus facile que de les en séparer de nouveau ; 2° telles on les a ajoutées à la masse de l’apprêt, telles on les retrouve sur le tissu, et cela parce qu’elles ont été déposées sans changement sur celui-ci.
- (A suivre.}
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt tur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles
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- moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs E C’est un résumé très complet des décisions renet les bagages, les transports par grande vitesse et par | dues par les tribunaux .et cours des pays signatai-
- petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants,^ pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adres ser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15 Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- «Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de Berne (précédée du texte en vigueur de la ConventioH), pa Maurice Wernert. »
- res de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n?est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants jugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions; validité des prescriptions de tarifs; obligation pour le chemin de fer de transporter ; teneur et forme de la lettre de voiture; responsabilité pour les indications et déclarations contenues dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport; duplicata de la lettre de voiture; l’embal-agedela marchandise; formalités de douane,d’octroi et de police; bases pour le calcul desprixde transport; paiement des frais de transport; remboursements; délais de livraison ; livraison de la marchandise au lieu de destination; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors delà livraison des marchandises; droits et obligat tions du chemin de fer dernier transporteur ;. droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison; constatation de la perte totale ou par-délié et de l’avarie de la marchandise ; droit d’ac-t
- pon contre le chemin de fer ; responsabilité collec tive des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer ^tc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr, pris à n0-bureaux. Port o fr. 65 en sus.
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- NOTRE SERVICE D ASSURANCES
- . La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en ours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d'urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I rue Bourdaloue^ Paris (Téléphone n° 140-97).
- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL DÉ COMMERCE DE NANCY
- 3 avril 1911
- Présidence de M. GEORGE^ président
- Louage de choses. — Machines. — Faillite du preneur. — Revendication par le bailleur. — Circonstances appréciées par le pouvoir du juge. — Deux premières annuités trop élevées pour constituer un loyer. — Acompte sur la valeur vénale. — Transfert de pio-priété subordonné au paiement d’une soulte importante. — Elément négligeable. — Machines incorpo-rees au matériel des ateliers sans un signe révélant aux visiteurs qu’elles appartiennent à un bailleur. — Combinaison destinée à faire échec à l’art. 550 C. com. — Revendicaiion repoussée.
- h est de jurisprudence constante que les juges ont le pouvoir de restituer aux conventions privées leur véritable caractère légal. Ils peuvent constater qu’une location appa-jonte de machines déguise une vente sous condition rèso-corre et a été combinée pour faire échec à l’article 550 • com. en cas de faillite ou de liquidation judiciaire du Preneur. J
- ll en est ainsi lorsque les loyers sont trop élevés pour te 1 équivalent d’une simple jouissance, qu’ils constituent at)S acomptes sur la valeur d’une machine dont le locataire gpparent deviendra propriétaire après avoir achevé la série prowversements stipulés. Il importe peu que le tronsfert de rioprieté soit subordonné au paiement d’une soulte importante. T
- Spécialement, on doit attribuer le caractère de vente à un bail renfermant location de machines évaluées 21.000 fr. et fixant à 3.900 francs le loyer de chacune des deux premières années.
- La revendication soutenue contre la faillite du preneur doit être repoussée avec d’autant plus de raison que ces machines, placées dans les ateliers, ne se distinguaient de l’ensemble du matériel par aucun signe visible qui pût révéler aux visiteurs les droits de propriété invoqués sur elles par un étranger.
- Syndic Wagné c/ Xavier & Cie.
- Faits. — M. Simon, syndic de la faillite Wagné et Cie, a trouvé dans le matériel des machines qui avaient fait l’objet d’un bail et qui, dès lors, seraient restées la propriété de la Société Xavier et Cie. Le syndic a estimé que ce bail déguisait une vente combinée pour permettre de formuler la revendication interdite par l’article 550 G. com. Il a demandé au Tribunal de commerce de Nancy de restituer à cet acte son véritable caractère. Il a été fait droit à sa demande par le jugement suivant.
- Le Tribunal,
- Attendu que, le 22 décembre 1910, Simon, ès-qualités, a fait assigner la Société Xavier et Cie pour faire décider que le traité passé entre celle-ci et la Société faillie, le 14 juin 1910, constitue une vente et non une location ; que, de son côté, le Société Xavier et Cie a fait assigner le syndic de la faillite Wagné, le 3 février 1911, pour voir dire, que les conventions dont il s’agit sont, non pas une vente déguisée, mais une location avec promesse de vente, résiliée tant à raison de la faillite que du défaut de paiement de deux mensualités de location ; que la Société Xavier et Cie a demandé, en outre, la restitution du matériel litigieux, à peine d’une astreinte, et son admission au passif privilégié pour les loyers impayés.
- En la forme :
- Attendu que ces demandes sont connexes, qu’il y a lieu de les joindre.
- Au fond :
- Attendu que le syndic soutient, contrairement à l’assertion de la Société Xavier et Cie, qu’il ne se trouve pas en présence d’un simple louage de matériel, mais d’une vente réelle, analogue à celles consenties sous la dénomination de ventés à tempérament, et que la Société Xavier et Cie, sous l’apparence d’un contrat de bail, a, en réalité, passé avecWagné et Cie une vente à crédit; que l’intérêt que la Société Xavier et Cie a eu de cacher sa vente, sous le couvert d’une location, est évident,
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- puisque cette façon d’agir lui permettrait dans le cas présent, où son acheteur vient d’être déclaré en faillite, de rentrer, au détriment des autres créanciers, en possession de la totalité de l’outillage fourni et de produire par privilège à la faillite, alors qu’au contraire, si le contrat est ramené à ce qu’il est, en effet, c’est-à-dire aune vente, la Société Xavier et Cie n’est plus que le créancier du prix, sans pouvoir reprendre le matériel, qui appartient désormais à la masse, et elle ne peut espérer que le paiement d’un dividende au marc le franc sur le solde du prix restant impayé au jour de la faillite.
- Attendu qu’il est de jurisprudence constante que les juges du fond ont le pouvoir d’assigner aux arrangements analogues à celui qui précède, le caractère légal de vente, bien que les parties les eussent qualifiées de bail, lorsqu’il résulte des constatations et des appréciations que les paiements successifs, mis à la charge du soi-disant locataire par le traité passé entre les parties n’étaient pas le loyer d’une simple jouissance, mais des acomptes sur la valeur vénale des marchandises, lesquelles devaient devenir la propriété des contractants, lorsqu’ils auraient achevé la série des paiements ; qu’il en est encore ainsi, bien que le preneur de ces marchandises ait assumé certaines obligations, qui, d’ordinaire, incombent plutôt aux locataires qu’aux acheteurs, et alors même qu’il aurait été stipulé qu’à terminaison de la période de soi-disant location, ils ne deviendraient acquéreurs que moyennant le versement d’une soulte plus forte que les annuités prévues ;
- Attendu que, faisant application de ces principes, il convient d’examiner quelle a été l’intention des parties en contractant, et s’il ne résulte pas d’un ensemble de faits et de circonstances, la certitude que le bail dont se prévaut la Société Xavier et Cie n’a pas un caractère sérieux et qu’il n’aurait été passé que pour dissimuler une vente réelle et pour lui permettre de conserver, au moyen d’une convention secrète et contraire à la loi, la faculté de revendiquer, le cas échéant, les objets vendus, et se soustraire ainsi à la règle d’intérêt général posée par l’article 550 C. com., qui, en cas de faillite de î’acheteur, prive le vendeur des droits conférés par le § 4 de l’article 2102 C. C. ;
- Attendu que la valeur des machines que la Société Xavier et Cie a données à loyer à la Société Wagné et Cie est de 21.000 francs, étant donné les stipulations du contrat ; que ceux ci avaient l’obligation d’acquitter des mensualités de 325 francs, correspondant à 3 900 francs par an, et cela pendant deux ans ; qu’il s’ensuit que, ces deux années révolues, ils se trouveraient avoir versé 7.800 fr. ;
- Attendu qu’on ne peut raisonnablement soutenir que cette somme ne représente que le loyer durant
- ces deux années des machines dont le prix n’est que de 21.000 francs, étant donné que ces machines sont susceptibles de faire de quinze à vingt ans de service ; qu’il est hors de doute que, si, au bout des deux ans, Wagné et Cie avaient dû, pour une cause quelconque, renoncer à verser la soulte convenue, ils eussent éprouvé de ce fait une perte très sérieuse ; que, dès lors, à moins de se résigner à faire le sacrifice de la plus grande partie des sommes versées, les soi-disant locataires étaient forcément amenés à acquitter la soulte convenue et, par suite, à solder la totalité du prix avec les intérêts ; que l’intention des parties ne pouvait donc être que de traiter une vente définitive dès le principe, et qu’il saute aux yeux que, sous le couvert du mot location-vente, les soi-disant loyers et la soulte finale avaient été habilement calculés de telle façon qu’en définitive, à la fin de la période de location, il ne pouvait rester aux contractants soucieux de leurs intérêts qu’une seule alternative raisonnable, celle de parfaire le prix en versant la soulte.
- Attendu que diverses autres considérations viennent encore militer en faveur de cette manière de voir et renforcer la conviction sur ce point ; que, notamment, étant donné qu’il est de l’essenee du contrat de location qu’à son expiration l’objet loué rentre en la possession de son propriétaire, on peut s’étonner que la Société Xavier et Cie, qui fait couramment des contrats analogues à celui consenti à Wagné et Cie, ne cherche même pas à démontrer, par sa comptabilité ou tout autre moyen, que la généralité de ses locataires de machines, arrivés à bout de bail, lui renvoient celles qu’ils avaient louées ; que, d’autre part, le matériel a été livré neuf, ainsi que cela résulte du prix indiqué et logiquement aussi de ce que, devant être restitué dans l’état où il a été fourni, il n’existe aucune pièce relatant comment il se trouvait lorsqu’on l’a expédié ; qu’on ne comprend pas pour quelle raison a été stipulée la clause du contrat aux termes de laquelle, en cas de résiliation, le bailleur conservera tous les loyers échus sans devoir la moindre indemnité au locataire, clause qui n’aurait aucune raison d’être s’il ne s’agissait que d’une simple location ; qu’en effet, les loyers, qui représentent au fur et à mesure pour le locateur, la privation de sa jouissance, et, pour le locataire le profit qu’il a retiré ou devra retirer de la chose louée, ne peuvent, en aucun cas, être diminués de dommages-intérêts de résiliation, a résiliation étant causée par le fait du locataire :
- Attendu, encore, qu’il n’a été pris aucune espèce de précaution pour indiquer aux visiteurs que les machines n’avaient été introduites dans les ateliers qu’à titre de simple location ; qu’il en résulte que lesdites machines paraissent ostensiblement être la propriété de Wagné et Cie ; qu’elles ont certaine*
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- ment contribué à établir sa solvabilité apparente ; qu’il ne saurait être admis que les personnes qui leur ont fait confiance dans ces conditions soient privées d’une partie du gage sur lequel elles ont dû légitimement compter, alors qu’il eût suffi de la simple apposition de plaques placées de façon visible sur les machines pour empêcher toute équivoque ;
- Attendu que toutes les considérations qui précèdent démontrent que le prétendu bail est réellement un acte de vente ;
- Qu’il y a lieu, dès lors, de rejeter la revendication de la Société Xavier et Cie et de faire droit aux conclusions de Simon, ès qualité.
- Par ces motifs,
- Joint les demandes ;
- Sans s’arrêter aux divers chefs de conclusions de la Société Xavier et Cie, dans lesquels elle est déclarée mal fondée et dont elle est déboutée,
- Dit et juge que la convention du 14 juin 1910 constitue une vente et non une location, d’où suit que le vendeur, en cas de faillite de son acheteur, n'a ni privilège, ni droit de résolution, ni droit de reprise des objets, mais simplement une créance chirographaire •
- En conséquence, dit et ordonne que la Société Xavier et Cie est tenue de laisser les machines livrées dans l’actif de la faillite et sous la possession et la garde du svndic, et qu’ils sont seulement admis au passif cédulaire de la faillite de la Société Wagné et Cie et de la faillite personnelle du gérant pour la somme dont ils justifieront être créanciers;
- Ordonne cette admission après vérification de la présente ;
- Condamne la Société Xavier et Cie aux dépens, y compris toutes perceptions fiscales.
- (MM. Boulay et Adolphe Lacan, ce dernier du barreau de Paris, avocats.)
- Observations. — La jurisprudence,dit la Gazette judiciaire et Commerciale, admet, en effet, que les Tribunaux ont le pouvoir d’apprécier, d’après les documents et les faits de la cause, si le bail est sin-cère ou s’il déguise une vente, mais elle retient comme un élément décisif une stipulation que le Tribunal de commerce de Nancy a déclarée de nulle importance, à savoir la fixation d’une soulte élevée exigible, au cours du bail ou à la fin du bail, si le Preneur veut profiter de la promesse de vente et devenir propriétaire des machines dont il n’était que locataire. Cette location avec promesse de vente constitue un contrat dont la validité a été reconnue
- par de nombreuses décisions. Nos observations en ont, à diverses reprises, établi le caractère juridique en signalant son utilité pratique. Il fournit à la petite industrie le moyen de se procurer un outillage que souvent elle ne peut pas payer comptant et que le vendeur ne consentirait pas à lui vendre à crédit, par crainte de la survenance de la faillite ou de la liquidation judiciaire du preneur, qui mettrait obstacle à toute revendication, en vertu de l’article 550 C. com. Pour que cette location et cette promesse de vente soient légales et ne portent aucun préjudice à la masse, il est indispensable que le total des loyers successifs ne soit pas égal au prix de la machine. Dans ces cas, il n’existe pas de loyers, mais un prix de vente. Un jugement du Tribunal de commerce de Lyon, du 8 octobre 1910 {Gaz. Jud., 1910, p. 362), a relevé cette exigence avec beaucoup de précision.
- Il a décidé que la convention constituait une vente sous condition résolutoire, précisément parce que les paiements successifs des annuités transféraient la propriété au preneur, sans aucun solde exigible en cas d’achat. Voir ce jugement et nos observations et références. Le Tribunal de Nancy déclare que la soulte considérable stipulée, si le preneur use de la faculté d’achat, importe peu à l’interprétation des conventions des parties : s’est s’écarter d’une jurisprudence généralement admise. Dans son système, l’article 550 C. com. devra toujours être rigoureusement appliqué. Les parties n’auront aucun moyen de garantir honnêtement leurs droits réciproques. La petite industrie se verra refuser par les fabricants de machines les contrats de location avec promesse de vente, dont elle retirait jusqu’ici de grands avantages. La Gazette des Tribunaux (numéro du 16 juin 191i)a refusé comme nous de donner son adhésion au présent jugement du Tribunal de commerce de Nancy.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 25 par bouteille est effectuée à partir du Ier janvier 1911.
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en entrepôt ou gare d'Epernay et 3 fr. 095 dans Paris, à demicile.
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- ; : CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question.— Un de mes principaux employés, au courant de ma fabrication et connaissant ma clientèle, me demande d’être intéressé, sous certaines conditions, aux bénéfices de la maison. Je serais disposé à lui donner satisfaction, mais je voudrais lui imposer un contrat d’une longue durée et, en outre, pour le cas de rupture, je désirerais éviter de le voir s'établir à son compte pour me faire concurrence. Puis-je insérer dans le contrat une clause de ce genre qui me donne toute garantie pour l’avenir.
- Réponse. — Sans doute, mais à une condition, c’est que l’interdiction de s’établir ou d’entrer dans une maison concurrente soit limitée à un rayon déterminé et à une certaine durée et, d’autre part, qu’elle s’applique à un genre de commerce bien défini.
- Les Tribunaux se montrent, en effet, très vigoureux pour sanctionner une pareille clause, dès qu’elle leur paraît contraire à l’ordre public.
- ; C'est ce qui a été jugé en faveur d’un employé qui avait accepté comme condition de son engagement dans une maison de commerce, aux colonies, de ne pas entrer dans une autre maison de commerce de la colonie pendant les quatre ans qui devaient suivre sa sortie de la maison, de ne pas en fonder une et de s’abstenir de toute affaire pour son compte personnel.
- La Cour de Cassation, par un arrêt du 17 mai dernier, a déclaré cette clause sans valeur en déclarant que l’engagement pris par l’employé constituait une prohibition générale qui le mettait dans une véritable impossibilité de subvenir à ses besoins et que, dans ces c rconstances, la clause d’interdiction, quoique limitée dans ses effets à la colonie et à une durée de quatre an?, était non seulement contraire à la liberté du commerce et de l’industrie, mais encore attentatoire à la liberté humaine et au droit de vivre.
- MM. G. et Cie, à Caen. — La situation embarrassée d’un commerçant ne suffit pas pour le faire déclarer en état de faillite ; il faut une cessation de paiements manifes ée par le refus de payer ; on ne peut donc cun-sidérer comme étant en état de cessation de paiements le debiteur à qui ses créanciers font crédit.
- • M. L. M , à Niort.— Une Société peut être valable» ment assignée devant le tribunal de son principal éta-blissement,bien que, dans ses statuts, elle ait fixé ail-leurs son siège social .
- M. J. B., à Lyon. — Il est de jurisprudence que l’in-termédiaire, chargé de trouver ui? acquéreur pour un fonds de commerce a droit à une rémunération dès qu’il a mis en rapport l’acheteur et le vendeur et qu’un acte de vente a été passé, abstraction faite de l’abandon ultérieur du marché.
- Sté M. et Cie, à Paris. — L’ouvrier qui, pendant la période de délai-congé, s’absente chaque jour pendant 2 heures pour chercher un nouvel emploi n’a pas droit au salaire de ces 2 heures d’absence quotidienne, s’il a été engagé à l’heure. Il n’a droit qu’au salaire correspondant à la durée effective de son travail.
- M. L., à Laigle. — Nous ne comprenons pas votre question.
- M. A. et fils, à Trie. — Le délai de déchargement est de 24 heures.
- La Compagnie n’est pas obi gée d’aviser.
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- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- a[Paris. — Société en nom collectif Lyonnet frères, teinturerie, 80, rue de Bondy. — Durée 11 ans. — Capital 20,000 fr.
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- Paris. — Teinturerie, par Mlle Denisart à M. Forestier, 7, rue Briquet. — Entrée en jouissance le 1er avril.
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- Paris. — Teinturerie, par M. Forgues à M. Quéro, 6, boulevard de Port-Royal. — Entrée en jouissance le 4 mars. . . .
- Paris. — Teinturerie, par MlleGraciat à M, Perry, 9, avenue Parmentier. -- Entrée en jouissance le 1er avril.
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- Paris. —Teinturerie, par Mme Vve Lucie, 56, rue Dc-mours. — Entrée en jouissance le 7 décembre.
- Paris. —Teinturerie, par M. Vernholles, 70, rue Lauris-ton. — Entrée en jouissance le 1er avril.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Bérard à Mme Vve Buisson, 23, rue Fessàrt. — Entrée en jouissance de suite. o,Paris. —Teinturerie, par M. Grégoire à M. Mathis, *4, passage de l’Ancre. — Entrée en jouissance de suite. .Paris — Teinturerie, par Mlle Demargeux à M. Yallop, ht, rue Rampon. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Lindé, 92, rue du Fau-Jourg-Poissonnière. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vernisse à M. Potoge-nlsck, 108, rue de Rennes. — Entrée en jouissance de Suite. , . "
- Paris. — Teinturerie, par M. Trufet à Mme Vve Du-troucy, 23, boulevard de Strasbourg. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Parmentier, 8 bis, rue Abel. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Fournier, 8, rue de Lou -vois. — Entrée en jouissance, le 9 mars.
- Paris. — Teinturerie, par M. Arnoux, 65, rue de Maubeuge. — Entrée en jouissance le 6 mars.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Faurie à Mlle Frey, 82, rue Mazarine. — Entrée en jouissance le 1er avril.
- Colombes. — Teinturerie, par M. Contai, 4, rne Ner-tens. — Entrée en jouissance le 11 mars.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- FETES DE_PAQUES
- À l’occasion des Fêtes de Pâques, les coupons de retour des billels d’aller et retour, délivrés à partir du 28 mars 1912, seront valables jusqu’aux derniers trains de la journée du 18 avril, étant entendu que les billets qui auront nor-malement une validité plus longue conserveront . cette validité.
- La même mesure s’étend aux billets d’aller et retour col-ectif délivrés aux familles d’au moins quatre personnes.
- CHEMINS DE FER DE PARI S-LYON-M ÉDITERR A N E E
- PUBLICATIONS ILLUSTRÉES
- éditées par la Compagnie des Chemins de fer Paris-Lyon-Méditerrannée
- En vente :
- 1- Dans toutes les gares, les bureaux de ville et les bibliothèques des gares de la Compagnie :
- Livret-Guide-Horaire P.L.M., 0 fr. 50.
- 2' Dans les bibliothèques des principales gares :
- La carte-itinéraire de Marseille à Vintimille avec notes historiques, géographiques, etc., sur les localités situées sur le parcours, 0 fr. 25.
- Les plaquettes illustrées désignées ci-après, décrivant les régions les plus intéressantes desservies par le réseau P.L.M. :
- Monuments romains et villes du Moyen Age du réseau P.L.M. : Mont-Blanc, Chamonix ; Savoie-Suisse; Dauphiné (éditées en langues française, anglaise et allemande), 0 fr. 25.
- Le Rhône, de sa source à la mer; La Côte-d’Azur, brochure polychrome (éditées en langues française, anglaise et allemande), 0 fr. 50.
- L’Auvergne (en français seulement), 0 fr. 50.
- La Corse (en français seulement), 0 fr. 25.
- Album de vues du réseau P.L.M., 0 fr. 50.
- Album : Côte-d’Azur, Corse, Algérie, Tunisie (avec cartes postales), 0 fr. 50.
- Album : Banlieue de Paris, 0 fr. 25.
- L’envoi de ces documents est fait par la poste sur demande adressée au Service Central de l’Exploitation, 20, boulevard Diderot à Paris, et accompagnée de 0 fr. 70 en timbres-poste pour le Livret-Guide Horaire P.L.M., de 0 fr. 55 en timbres-poste pour chacune des brochures mises en vente au prix de 0 fr. 50, de 1 fr. 10 en timbres-poste pour l’album « Mont-Cenis » ou de 0 fr. 30 en timbres-poste pour chacune des autres publications énumérée ci.-dessus, . .. .
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- 03
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10 %. ... » » 35 » ... » azotique (voir acide nitrique) » muriatique 22 chimiq. pur .. » » 20,21 par 15 touries » nitrique 36' chimiquement pur » » 40‘ » oxaliqus • phénique cristallisé 35 * » » neige » » liquide 97/98 ambré » phosphorique 60 • » » 45-....... . . » sulfureux par 15 touries..... » sulfurique 53• » » 60- environ....... » » 66’ » » » 66' chimiq. pur... »» soufre » tartrique 1er blanc Alcali volatil du gaz 22' » » 28/29 •
- Alun épuré...................... a ordinaire................ ............... » de chrome.....................
- Arseniate de potasse............... » de soude cristallisé............. Arsenic poudre..................... .................... » rouge (voir à Orpin),.....
- 53 »
- 33 »
- » »
- 32 ..
- 7 »
- 30 »
- 36 »
- 68 ..
- 115 »
- 150 »
- 33 »
- 200 »
- 90 »
- 4 50
- 6..
- 8 50
- 34 »
- 18 »
- 295 »
- 34 »
- 60 » 19 50 17 50 40 » 140 »
- 56 »
- 32 » » »
- La kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ..... 40 » L’hecto
- » » lourde industrielle.................... 36 »
- » légère ................................. 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français.......... 17 50 Bi-chromate de potasse................ 82 50 ».....................................soude. . ........t. 70 » Bisulfite de chaux 11*................ 8 50 » potasse............................. ..87 50 » soude 30'............................................................................... 12 » a »...................................35'................................ ...............................13 »
- Borax raffiné eu cristaux............... 49 » » poudre.......................................................... . •• 51 50
- Carbonate de soude cristallisé........ 7 50
- Carbure de calcium (H. P.).............. 29 »
- Caséine insoluble...................... 125 » » solubilisée...........................125 » Zérésine blanche.... ................... ..........180 320 » » jaune natur. orange ou rcuge 215 » Chlorate de................potasse cristaux............ 107.........50 »....................................poudre................................ 112.............................50 Chlorate de........................soude ..................... 115 »
- Chlorure de baryum cristallisé..... 17 » a cal-ium fondu.............................................. ......................11 » » carbone (Tetra)........ 90 » a chaux 105/110'......... 17 » » magnésium fondu........ 12 » » zinc 48 exempt de fer .. 20 » » » 45* ordinaire........ 1 »
- Chromate jaune de potasse................150 » Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » i.........................................Le kilo • Colle de poisson de Chine en galettes 5 .. b.........................................»........................................de Cayenne extra.. 7 50 b.........................................b........................................du Brésil (vessies). 13 » b.........................................»........................................de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 » Les 100 k« x végétale du Japon (agar-agar) 480 b Crème de tartre entière 240 b » en poudre 240 b 1 b soluble, paillettes.... 370 b 1 Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » i » rouge » ... 310 »
- Dextrine blonde citron............. 60 b
- » blanche.......................... 60 b Les 100 litres Eau oxygénée 10 à 12 volumes.......ind. 23 b j...............................Les 100 k.
- Emétique cristallisé .................................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”.......................... 4 80 » demi-blancheRousselotsu-perfine “ Or ”........................ s...................3 70 » Jacquand-Coigoet...................... 3 35 i » poudre pour bains.................................1 25 I............................Les 100 k. Glycérine blanche pure 30'.. 275 b j b b industrielle 28 '.. 225 b • blonde claire extra 28*.. 200 b b......................................»...................ordin. 28*.. 215 b I b brune............................130 b '...................Hyposulfite de soude....photographique...22 b i.....................................Le k. Iode bi-sublimé.. ................. 29 b Lessive caustique de.............potasse.......36'........33 b »......................................b................................40'..............................43 b 1......................................b.......................de soude 36'. ..................12 50 ' Menthol boite d’origine 2 k 500.... 42 b
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 b L’hecto
- • Méthylène 90-(H. P)..........................................................................100 » ;...............................Les 100 k. Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 <. b pulvérisée ............• 21 .. b...............................en bâtons......................hexagonaux.......................21 b »...............................en boules......................en sacs..........................23........................b b...............................sublimée......................... .en sacs......................23....................» Nitrate.........................de.......................plomb ................. 80.............• j...............................Orpin.......................... 70 » :...............................Oxyde..........................d’antimoine blanc......... 75 b Le kilo »...............................de.............................chrome vert.................. 3..« »...............................de.............................cobalt noir.................. 12.b »...............................» gris............................................................................................ 13.............................50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre .. 185 b b d’étain....................... •.........................................................506 b » de nickel vert................................................................................. ............................................................... 4............................................................50 » b noir........................ 5............................................................25 b d’urane....................... 30............................................................» Ozokérite (H. P.)............... 175à 225 b
- Panama (Quillay)........................................................................... 62 8
- Paraffine demi-raffinée blanche 4 8/50* (H,P.) 90 »
- B » » 50/52* (II.P.) 92 b
- Permanganate de potasse.................130 b
- Polysulfure de potassium............... 52 b Potasse d’Amérique véritable........... 100.........B b...............imitation d’Amérique 66/70..............39...........» b.........................................».............................52/55- 33 b ».........................................b.............................45'... 30 b b...............caustique 70/75 plaques.................60...........b b....................perlasse Ire qualité, ................ 106..............B b...............» ordinaire 75/80'... 42 » b rose factice 90/92*... 25 » Prussiate jaune de potasse ........................... 120 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40. b neige...................................b................................10 b raffiné neige (de potasse).............55........» b » masse............................... 58............................;. Sel...............ammoniac blanc pour piles........................66 b b b gris en pains...................... 115....................b b..............................d’étain 52 %.......................... 290........................» b.....................de soude Solvav 90/92.................. 13...............50 b.................................b ’ 65/70.............................. 22...........................50 b.........................................b....................................75/80................................. 23..............................50 b.........................................b................................80/85... ............................. 24..........................50 Silicate de soude neutre 35/37.........8 b b.........................................b..............................alcalin 45*........................... 10........................50 b de potasse industriel.............. 18 b b..................b pharmaceutique.. 20 » Soude caustique 60/62....................en..........cylindres.........29 50 b.....................................70/72............................... ..................................30..........................25 b....................................60, 62......................plaquettes........................32.................75 b.....................................70/72.................................. 33...............................25 Sucre de lait en poudre................ 150 » Soufre en canons.............................................................................. 19......................b b (fleur)................................................................. 20............................50
- Sulfate d’alumine épuré................. 16 b »..........................exempt de fer 19........................» Sulfate de magnésie industtiel.........................8 25 b......................manganèse sec..... .....................53..................» b...............nickel ammoniacal (double)..............85...........b b b pur (simple).................................................. 95.....................» b....................................soude ................................. 7
- b zinc exempt de fer aiguilles 21 "
- b b ordinaire 20 »
- Sulfure de sodium........................................................ .. 17 B potasse................................................................ .. 32 » b carbone (H. P.)............. 60 »
- Tartrate neutre de potasse............... 280 »
- PLAGE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, b 2e qualité.. 8 b à 9 . • b 3e bonne..... . . • •• » 3e infé ieure.. . . -*
- » Sisal, Yucatan. 6 50 7 50
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 93
- R
- Jaune
- V
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort-Liberté.... Aquim.......... St-Marc........ Gonaï ves......
- P.-da-Paix ...... Miragoane....... Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe......
- Cuba et St-Yago...
- Manzanille........
- Tuspan.........
- VeraCruz.......... Tampico......... •• ...............
- Haïti. ....... . •
- Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. Corinto....
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- » Amapala . ... 50 kil. Rouge Brésil Bahia.....
- s
- Calliatour.. Lima......... Ste-Marthe Brésillet .. Sandal...... Sapan.......
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- . .50K.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco ,50 k.
- 110
- 20
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k,
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k,.
- Dividivi
- On cote les 50 kil....
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf.
- » ord. et b. moy. . Kurpah ..............’.. •
- Madras. ................
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon
- Antilles,.
- Rocou
- .. 1/2 kil.
- 50
- 40
- 50
- 50
- S
- -4
- 10
- »
- 75
- 75
- 8
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- »
- »
- 115
- 30
- 50
- 2
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- »
- 50
- 60
- 60
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- 25
- 25
- &
- a
- »
- »
- Albumine d’œufs
- Bois de
- Cachou
- Campêche.......... réglisseSmyrne sort. » Tortose......... brun..............
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan...............
- Canefice en sortes.....
- » gravelées ....
- Cochenilles grises.....
- » Zacatille...
- » noires or J...
- » » extra
- Coriandre.................
- Cumin Malte . ............
- » Grèce .. ...............
- Curcuma Bengale ..........
- » Madras.........
- » Cochin............
- Encens en sortes..........
- » larmes..................
- Essence Badiano......
- Fenouil...................
- Fenugrec .................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires. » » ordinaires
- »
- blanches, de Chine,
- Gambier....................
- Gingembre ..,. ............
- Girofles Zanzibar.........
- Tamarin Madras.............
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure...........
- Sénégal bas fleuve.....
- » Galam...................•
- Damar, Batavia........
- » Singapore Ire.......
- . n » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure.. » quai, bonne cour. Laque orange fine.........
- »
- mi-fine
- Cerise A. C...............
- Graines jaunes Perse......
- » moutarde de Sicile
- » » Indigo
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
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- 1
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- 50
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- 6 3
- 3
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- 75
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- » Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes..
- Noix
- © e. 2
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS
- E. in
- étoilé ..... verts Malte Russie .... Levant .... Espagne .
- Tinctoriaux
- 215 M
- $5
- 60 75
- »
- M
- n
- »
- »
- »
- »
- Barri.. Bombay
- débris........
- Geracy .......
- muscade n' 1..
- 2..
- 3...
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine
- Rocou Safran
- Amérique brune
- » »
- blonde.. blanche.
- Bayonne brune........ » blonde....
- » blanche...
- Pér olat..............
- Valence en feuille...
- Sagou perlé.... .......
- Séné en sortes.........
- » follicules ...., Salsepareille couronne » Tampico. Sel ammoniaque gris.
- 1 ”
- Styrax liquide
- blanc
- 5 15 25 M 70 125 260
- 35 50
- 2
- 3 2
- 3 45
- 100 65
- 50 45
- 55 70
- 130 13
- 70 22
- 160 130 115
- 120
- 70 125 165
- 32 »
- 100
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- 75
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- »
- R
- 30
- 90
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- »
- PRODUITS CHIMIQUES^
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique » nitrique
- »
- sulfurique
- ©too'c
- G20-,6
- degrés » »
- »
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
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- 6 7
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- 8 5
- 4
- 5 4
- 3
- 40 28
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- 35
- 28 30
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- 110
- 95 55
- 45 225 440 120 145 115 150
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- S
- »
- »
- »
- »
- Borax raffiné ..................
- Ammoniaque liquide 22 degrés....
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre ................. ..
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible.................... Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible............. ....
- Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés........
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude.................
- » logé............................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- »
- soude »
- 120 k.
- Nitrate de soude ................
- » potasse....................
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation..................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse........ Suif, de carbone. ................
- Sulfate d’ammoniaque 20- d’azote anglais...................
- Id. français......................
- 10
- 38
- 43
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- 9
- 47
- 40
- 16
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- 22 180 160
- 24
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- 10
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- »
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- 48
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- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 acide phosphorique assimilable), fr. 6.30.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- »
- Cv
- « C
- 25
- 50
- Blanc
- »
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté... extra résineux....... pur à l’huile d’olive., extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’nuile de pulpes » ou jaune tunisien. Brun extra pur.......... » augmenté.......
- Rosé .. ................
- Noir....................
- Blanc ou suif...........
- . 62 . 55 . 56 . 80 . 55 , 56 . 56 . 57 . 53 . 56 . 52 2 54 . 46 . 68
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif:.. ..... .. ... ! 52 54 » mixte » :.................:..... 48 49 » talqué Ire qualité........... 46 » » » 2e § .......... ... 45 » Marbré bleu ou rose Dijon.......................55 56 1 » » Nautais...... 55 56 « Fal ..... Non-Cuits «.....................« Selon qualités , ; et ni Mi-cuits. ....... ... ( s......... 24 ,35
- Savons (à la batteuse)........... 42 46
- Marbré bleu ou rosé, ........... 30 35
- Nos Petites Annonces
- Ci ~
- Marche à suivre pour répondre aux
- i « OFFRES & DEMANDES » 01 , . . ; '
- 1‘ Mettre sa-lettre avec un timbré pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond; . ...
- 1 2* Placer ce pli . sous une secondé ènveloppe affranchie et l’adresser à P Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A..B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, af-franchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20,.rue Turgot, Paris (IXe),
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci • dessus ne sera nas transmise.
- Réineux. ... ....... ........ 34 36 ert exportation..., 32 36 Brun 36 40
- Noir ........ ....... 36 40
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- » Tabasco.................... 18 » 19
- » Haïti...................... 10 » 14
- » Martinique,Guadeloupe-,................. 8 » 8 50 Lima. ... ............... 14 » 15 » Indigo Bengale poupré...,... 8 » 12
- » Madras fin........... ... 5 » 8 w
- AGENDA OPPERMANN
- POUR 1912
- A l’usage dés ingénieurs, archi-tectes, agents-voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 56e Année. — N° 7.
- 5 Avril 1912.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES,40
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois ‘o, -
- PRIX D ABONNEMENT :
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.]
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Netfoyage et teinture des fourrures. — Les progrès dans l’industrie des couleurs. — Un nouveau précédé d’apprêt. — L’industrie de l indigo aux Indes. — Modifications à la oi sur les retraites ouvrières. — Informations. — Tribunaux. — Les transports. -— Conseils juridiques. — Notre service d’assurances. — Renseigne-ments commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Annonces.
- NETTOYAGE ET TEINTURE DES FOURRURES
- Lavage des peaux de mouton
- Avant l’invention du savon benziné, le lavage des Peaux de mouton devait être fait avec du savon ordinaire et de l’eau et il n’existait aucune méthode J
- e nettoyage chimique des peaux sans se servir d eau et de savon à un échelon du travail. Cepen-dant avec le savon benziné on peut éviter le lavage humide dans la plupart des cas. Le procédé con-S1stc à brosser les peaux avec une forte solution du savon, à les faire passer pendant 30 à 40 minutes à machine à laver et rincer à fond avec de la ben-zine pour enlever le toucher gras de la laine.
- 11 faut laver les peaux très sales ou feutrées avec du savon ordinaire et de l’eau, mais il faut avoir
- grand soin ni de laver, ni de sécher à une température trop élevée, ce qui rend le cuir dur et cassant, sérieux défaut auquel il est difficile de porter remède.
- Il faut employer pour le lavage de l’eau douce ou de préférence condensée, en débutant par l’attaque des impuretés les plus grossières avec une solution faible de soude et d’ammoniaque et en finissant à la main avec un bon savon neutre ; frotter la laine jusqu’à ce que l’on ait une forte mousse etjusqu’à ce qu’il ne reste plus d’apparence grise, en rinçant dans l’intervalle de chaque addition de savon frais, avec une solution faible de soude et d’eau, le lavage s’effectuant naturellement sur une table basse où la peau peut être étendue à plat.
- Les peaux devant rester blanches demandent à être blanchies après ce traitement, soit avec du peroxyde de sodium, des fumées de soufre ou du permanganate de potasse.
- Le peroxyde est maintenant l’un des plus ingénieux systèmes de blanchiment ; il est sûr et facile à appliquer.
- Les peaux teintes avec des teintures acides demandent à être légèrement mordancées avec de l’acide sulfurique pour faire monter la couleur ; celles teintes avec des couleurs basiques doivent être traitées avec un bain faible d’acide acétique dans le même but.
- Si l’on emploie le peroxyde de sodium pour le
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- blanchiment, il faut faire disparaître toutes traces de savon avant de blanchir, le peroxyde doit être appliqué entièrement froid.
- Le séchage s’effectue à une température de 21 à 24° centigrades dans un séchoir ou, si on préfère, à l’air libre, les peaux dans les deux cas étant clouées sur des cadres de manière qu’elles sèchent sous tension, après quoi on les bat bien avec des bâtons pour faire redresser la laine afin qu’on puisse la peigner.
- Teinture des fourrures
- La difficulté de cette teinture consiste en ce qu’il ne faut employer que des bains modérément chauds, dans le but d’empêcher les peaux de durcir; les peaux à poils longs et raides demandent à être mor-dancées sur le poil avec du lait de chaux ou un corps semblable qui permette à celui-ci de prendre la teinture. Chaque fois que l’on se sert de la chaux, il ne faut pas la laisser entrer en contact avec la peau, tout au moins dans la mesure du possible, ce qui rendrait la peau tendre et cassante et le lait de chaux doit être préparé avec de la chaux éteinte nouvellement brûlée.
- Les teintures d’ursol donnent une gamme satisfaisante des bruns jaunâtres aux noirs, 2 G pour les nuances brun jaunâtre, P pour le brun rougeâtre, DB et DDD pour le noir profond. On peut aussi obtenir des noirs en employant la paraphenylene-diamine ou la métaphenylenediamine en même temps que le peroxyde d’hydrogène, le peroxyde qui joue le rôle de révélateur étant employé dans la proportion de 80 livres (36 kg. 240) de solution de peroxyde pour 80 gallons (363 lit. 20) d’eau et 2 livres (906 gr.) de teinture.
- Comme le procédé de teinture est un procédé d’oxydation, l’exposition à l’air l’accélère, alors que l’emploi de l’acide pyrogallique en conjonction avec les teintures ci-dessus vient en aide au procédé.
- La teinture à la brosse, qui est beaucoup plus lente et plus coûteuse que celle au plongé, donne de bien meilleurs résultats en ce qui concerne la peau. Les fourrures mordancées et séchées doivent subir un brossage avec une forte solution d’ursol, on les laisse ensuite sécher. On fixe alors la couleur en
- brossant avec du sulfate de cuivre (2 livres pour 400 gallons, 906 gr. pour 1.816 litres) puis on rince bien dans de l’eau courante pendant quelque temps. Après ce rinçage l’on donne au cuir une ouverture avec un couteau non tranchant afin d’empêcher la teinture etc. de raidir la fourrure. Il faut une certaine force pour faire ce travail, on doit fixer les plus grandes peaux sur une table et les travailler au couteau avec soin. Pour aider à l’assouplissage futur, on peut appliquer un peu de suif au côté chair, finalement on tamponne bien la peau avec un mélange composé en parties égales d’alun, de sel et de farine, puis l’on suspend pour sécher. Il faut ‘avoir bien soin de ne pas mettre de suif sur la fourrure. Lorsque sèches, les peaux doivent être bien brossées.
- Teintures acides sur les peaux de mouton
- Faire dissoudre séparément 2 livres (906 gr.) de sel de glauber (sulfate de soude) et 2 livres de chlorure de chaux, mélanger les deux solutions dans un récipient de grès, ajouter assez d’eau pour en faire 5 gallons (22 lit. 70) et laisser reposer toute la nuit. Une grande peau de mouton demande environ i gallon (4 lit. 54) du liquide clair, dans lequel il faut placer la peau et ajouter un peu d’acide chlorhydrique jusqu’à ce qu’il s’en dégage une légère odeur de chlore, on y laisse la peau pendant 6 à 8 heures pour augmenter son affinité pour la teinture. On rince alors, égoutte et trempe pendant une heure dans le sel de glauber froid, après quoi l’on essore de nouveau et l’on teint à la teinture acide. On peut obtenir les noirs de bois de Cam-pêche au moyen de la même préparation, les peaux étant plongées dans un bain de bois de Campêche tiède pendant 8 à 10 heures ou jusqu’à ce que la laine ait une nuance brune profonde ; on les lève alors, on laisse égoutter et l’on fixe la teinture par immersion pendant 2 à 3 heures dans un bain froid de bichromate.
- Autre méthode de coloration des peaux de mouton
- Faire une solution de chlorure de chaux à 9°Tw, en prendre le même poids que celui des peaux et
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- ajouter 100/0 d’acide chlorhydrique calculés sur la même base.
- Travailler les peaux pendant 20 minutes dans 1/3 de ce mélange, puis ajouter un autre tiers et travailler de nouveau pendant 20 minutes. Enfin ajouter le dernier tiers et travailler pendant le même laps de temps. Le bain doit toujours être employé froid et après égout et lavage à fond, les peaux sont prêtes à la teinture.
- Les teintures acides doivent être appliquées avec un peu d’acide acétique ou sulfurique en débutant avec un bain froid et élevant la température jusqu’à 40° centigrades sans la dépasser pendant la durée du traitement, après quoi il faut bien laver pour empêcher la couleur de s’enlever par frottement.
- On produit un beau gris avec du bois de Cam-pêche, du bois rouge et du bleu méthylène en mor-dançant au sulfate de cuivre, la proportion de sulfate de cuivre étant de 3 à 10 livres (1 k. 359 à 4 k. 530) par 100 gallons (453 litres) et la période de mordançage étant de 3 heures.
- Les teintures basiques sont bien moins employées aujourd’hui qu’autrefois ; pour le brillant elles ne peuvent naturellement être égalées, mais elles craignent la lumière et s’enlèvent facilement par frottement.
- Lorsque l’on prend des teintures acides pour les fourrures et les toisons, il faut choisir celles qui teignent bien à basse température dans des bains légèrement acides et pour les nuances foncées il ne faut pas de bain de blanchiment, on donne aux peaux un fond d’ursol.
- On peut employer la recette suivante pour obte-nir un jus noir foncé : 20 livres d’ursol D et 5 livres d ursol DD avec 250 livres de peroxyde dans 1.000 gallons (4.540 litres) d’eau, ce qui sur un mordant de chrome donne un riche noir plein très solide.
- (Traduit de The Leather Trades Revient, par La Halle aux Cuirs).
- LES PROGRÈS dans l’industrie des couleurs
- Le teinturier n’avait dans l’ancien temps d’autres colorants à sa disposition que ceux qui étaient fournis par le règne animal et végétal. Parmi eux, la garance et l’indigo occupaient une très large place. La plupart de ces produits provenaient de pays très éloignés et ne pouvaient être obtenus qu’au prix de grands sacrifices.
- Depuis un demi-siècle, les choses ont changé. La chimie nous a donné ces colorants synthétiques, tirés du goudron et nous ne sommes plus tributaires de l’étranger.
- La palette du teinturier est d’une richesse de nuances qui n’a jamais été approchée même de loin par nos ancêtres. La facilité avec laquelle n’importe quelle couleur peut être réalisée est stupéfiante, si on la compare aux procédés compliqués et longs employés autrefois.
- Ce n’est pas à dire que les sceptiques aient complètement désarmé. Malgré que rien d’essentiel ne sépare les colorants naturels des artificiels, les uns comme les autres appartenant à une même classe de corps, nombreux sont encore ceux qui croient qu’il existe entre eux une différence profonde. C’est là une des raisons pour lesquelles on considère comme un triomphe de la science non seulement la substitution d’un colorant artificiel à un colorant naturel, mais encore la reconstitution par voie de synthèse du colorant naturel lui-même.
- Dans ce dernier cas, le produit obtenu doit être plus pur et revenir à meilleur compte que le colo-rant’naturel pour que son utilisation pratique soit possible.
- Dans cet ordre d’idées, la gârance a été remplacée par l’alizarine artificielle et, au début de ce siècle, l’indigo, qu’on devait aller chercher dans les tropiques, a été synthétiquement reconstitué dans nos usines. Vingt années de labeur assidu n’ont pas été de trop pour arriver à ce résultat et l’on s’est même demandé si le capital et le travail 1 dépensé, au cours des recherches, pourront être
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- jamais récupérés, en mettant même les choses au mieux. Il est vrai que la consommation mondiale en indigo a été toujours très grande et la « Badische Anilin-und Soda-Fabrik » se rendait bien compte de toute l’étendue de son entreprise lorsqu’elle conçut le plan de s’attacher cette clientèle importante. Or, le résultat obtenu a largement dépassé les prévisions, quoique cette usine ne fût pas restée seule à produire de l’indigo artificiel.
- L’indigo se distingue des autres colorants par la façon dont il s’unit à la fibre qu’il s’agit de teindre.
- (A suivre.)
- (Traduit de Farberei und Appretur par le Moniteur de la Teinture.)
- UN NOUVEAU PROCÉDÉ D’APPRÊT 0) (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- M. Ed. Agostini, de Paris, dans son brevet DRP 249,774, ouvre des perspectives absolument nouvelles ; il emploie, en effet, un savon insoluble et l’introduit dans l’intérieur même de la fibre; pour atteindre ce résultat, l’apprêt n’est pas donné au tissu au moyen d’un savon insoluble déjà formé, mais bien par un bain qui renferme les éléments séparés du savon insoluble. On en imprègne le tissu et on le soumet à un séchage, de telle façon que le savon insoluble se forme pendant le séchage même dans l’intérieur de lafibre ou du tissu imprégné de ce liquide.
- Mais on ajoute encore à la masse de l’apprêt un corps gras neutre non siccatif ou une huile minérale lourde, avec lesquels le savon insoluble au moment de sa formation, se mélange de manière à former une masse homogène qui enveloppe à la fois la matière garnissante et l’apprêt et fait mieux adhérer le savon insoluble à la fibre, en sorte que l’on obtient un résultat qui n’avait pas encore été atteint avec le savon insoluble et qui produit un effet tout à fait inconnu jusqu’à présent.
- En opposition avec ce procédé destiné à imperméabiliser les tissus, le nouveau procédé d’apprêt se distingue par la façon suivante d’opérer : on
- (1) Extrait de la Textil-u. Farberei Zeitung (février 1912)
- commence par préparer un bain contenant l’apprêt et la garniture, oxydes métalliques, acides gras et huile minérale lourde ou corps gras neutre, non siccatif. Dans le bain qui renferme les éléments séparés d’un savon métallique insoluble on plonge le tissu à apprêfer, puis on en exprime le liquide en excès et enfin on expose le tissu à une température relativement élevée, dans le but de le sécher; Ce n’est que pendant le séchage et sous l’influence de la chaleur que se forme le savon métallique insoluble, après que les éléments de ce savon, qui ne se produit que dans la dernière période de l’opération, ont pénétré dans l’intérieur de la marchandise.
- Pendant la formation de ce savon insoluble, celui-ci se mélange avec les corps gras ou l’huile minérale lourde en une masse homogène, de telle façon que les matières servant à l’apprêt et au garnissage (c’est-à-dire le savon insoluble) se trouvent fixées, retenues et enveloppées dans la fibre elle-même.
- C’est ainsi que tous les éléments du bain d’apprêt sont incorporés dans toutes les fibres de la marchandise, qui tout en recevant une charge notable ne subissent néanmoins aucun changement dans leurs propriétés naturelles et spéciales.
- Ainsi qu’il semble clairement résulter de la comparaison entre l’ancien et le nouveau procédé, celui-ci se distingue du premier en ceci que d’abord, pendant la formation du savon insoluble dans la fibre, il se produit encore un mélange avec le corps gras neutre ou l’huile minérale lourde qui constitue une masse homogène et réalise un meilleur fixage au point de vue de l’adhérence et de l’enveloppement de la charge, et que, d’autre part, il ne peut se former de savon insoluble sur la fibre, parce que les éléments isolés de ce savon ne peuvent se combiner qu’à une température relativement élevée et que le liquide déposé à la surface des fils ou du tissu est soit évaporé, soit absorbé entièrement à l’intérieur pendant le séchage.
- Les tissus traités de la façon indiquée plus haut conservent après l’apprêt leur souplesse naturelle et le même aspect extérieur.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Leur fermeté et leur toucher gagnent en degré et ces tissus ne s’amollissent ni ne se décolorent soit au lavage, soit par tout autre traitement ultérieur.
- (A suivre.}
- L’INDUSTRIE DE L INDIGO AUX INDES
- Le déclin de l’industrie de l’indigo naturel s’accentue par suite de l’abandon de ce produit auquel on préfère l’indigo synthétique inventé par le professeur Bayer qui le lança sur le marché mondial en 1897. Depuis cette époque, le procédé de fabrication a été amélioré et le produit tinctorial synthétique, connu sous le nom d’indigotin, s’est créé un marché constant aussi bien en Europe qu’en Amérique.
- Primitivement, le monopole virtuel de l’indigo naturel appartenait sans contestation aux Indes. L’exercice 1910-1911 accuse que les exportations sont tombées à 16.939 ewts (cwt =112 b.,soit 50 kgs 882.377.085), représentant une valeur globale de 223.000 liv. st.
- Ce chiffre est le plus bas qui ait été enregistré dans les temps modernes et accuse une diminution de 5 0/0 au point de vue de la valeur et de 6 0/0 au point de vue quantitatif sur l’exercice précédent. Pendant la seconde moitié du xix3 siècle, la valeur annuelle des exportations de la teinture d’indigo de l’Inde était rarement inférieure à deux millions de livres sterling. Ce fut en 1895-1896 que cette industrie atteignit le point culminant de sa prospérité ; les exportations s’élevèrent à 187.337 ewts, valant 3-566.700 liv. st. A partir de cette époque, le déclin a été à la fois rapide et constant, si bien que la valeur des exportations du produit est tombée à la moitié de ce qu’elle était il y a seize ans. Pendant la dernière décade, la réduction se chiffre par 83 0/0 de la quantité et par 84 0/0 de la valeur.
- Le seul indice réconfortant que l’on constate pour le dernier exercice est un léger relèvement du cours. Le prix moyen qui était, depuis six ou sept ans de 20 liv.5 shillings par cwt, s’est élevé à 20 liv. 15 shillings.
- La répartition des exportations d’indigo de l’Inde s’établit pour 1910-1911, comme suit :
- Cwts
- Egypte............................ 3.232
- Royaume-Uni....................... 2.982
- Turquie d’Asie.................... 2.671
- Perse............................. 1.504
- Etats-Unis........................ 1.315
- Europe continentale. . . . 4.902
- Divers.............................. 333
- D’une façon générale, on constate que la moitié des exportations indiennes vont dans l’Asie moyenne, tandis que la demande d’indigo naturel pour les autres parties du monde est devenue tellement faible qu’on y trouve l’indice incontestable qu’elle ne répond aux besoins que d’un très petit nombre d’industries spéciales, L’Asie se montre plus fidèle au produit naturel, plutôt par habitude que pour aucun autre motif. On doit aussi noter, à ce point de vue, que la législation intervient dans la question. C’est ainsi qu’en 1909-1910, les exportations d’indigo naturel de l’Inde marquaient une augmentation sensible pour la Perse, parce que la loi interdisait l’usage du substitut chimique. La demande a cependant passé dé 2.370 ewts en 1909-1910 à 1.504 ewts en 1910-1911, caria prohibition pour le produit synthétique fut abrogée en 1910.
- Le consul anglais à Kermansah signale le progrès du produit synthétique, qui est meilleur marché et plus maniable que le produit naturel. Le facteur dominant demeure la question de prix.
- Actuellement, les planteurs d’indigo de l’Inde se trouvent en présence de deux alternatives. Ils doi-| vent restreindre l’importance de leur culture et préparer seulement la quantité de produit suffisante pour répondre aux besoins de l’industrie peu étendue à qui l’indigo est nécessaire et par suite vendre à des prix de monopole ; or, la demande indigène ne dépasse pas 20.000 ewts par an. Sinon, ils peuvent tenter de reconquérir le marché mondial pour l’arracher au produit chimique et vendre, à cet | effet, le produit naturel à un prix tout à fait inférieur au prix actuel. Dans cette dernière hypothèse I il faudrait accroître en d’énormes proportions l’éten-
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- due cultivée. Le pourraient-ils? C’est douteux, car les prix actuels couvrent à peine le coût de production.
- En fait, la plupart des manufactures d’indigo ont cessé de fonctionner et un petit nombre de planteurs caressent encore l’espoir de reconquérir les splendeurs de jadis. Les trois quarts de l’importation de l’Inde proviennent du Behar et du Bengale, d’entreprises sous la direction d’Européens qui espèrent, par des procédés meilleurs de culture et de manufacture, obtenir des résultats plus satisfaisants.
- Le gouvernement du Bengale a donné une importante subvention à ces efforts en 1899. Une mission envoyée du grand centre de teinturerie d’Angleterre qu’est Bradford commença des recherches sous la direction de M. Rawson. D’autre part, un haut fonctionnaire du service agricole indien introduisit aux Indes l’indigo de Java, qui est plus abondant en feuilles et en couleur que la plante du Behar. Le gouvernement a accordé, en outre, pour une période de cinq années à partir de 1909, une allocation annuelle de Rs. 32.000, soit 2.132 livres sterling pour aider les recherches qui se poursui-suivent actuellement.
- Dans bien des milieux renseignés, on affirme que le prix de revient de l’indigo synthétique est un peu supérieur à celui de l’indigo cultivé. L’infériorité du produit chimique est surtout sensible au point de vue de sa persistance.
- La lutte est engagée : qui gagnera du produit scientifique ou du produit naturel ?
- (Le Travail National) Ch. G.
- MODIFICATIONS
- A LA LOI SUR LES RETRAITES OUVRIÈRES
- Rappelons que la loi de finances qui vient d’être votée modifie profondément la loi des retraites ouvrières: l’âge auquel l’allocation de l’Etat est accordée pour la retraite est définitivement abaissé à soixante ans, et cette allocation est élevée à 180 francs ; enfin les assurés facultatifs se trouvent
- assimilés aussi complètement que possible aux assurés obligatoires, afin de rendre de plus en plus comparables les conditions dans lesquelles l’allocation annuelle de 100 francs sera accordée aux uns et aux autres.
- A côté de ces points importants, mentionnons l’entrée en ligne de compte, pour la détermination du montant de l’allocation viagère de deux années de service militaire obligatoire pour l’homme, d’une année à la femme pour chaque naissance d’enfant et certaines bonifications accordées aux familles nombreuses.
- Les assurés facultatifs voient aussi s’améliorer leur situation ; la majoration de l’Etat est augmentée ; la loi porte à 12 francs au lieu de 9 francs le versement annuel supposé effectué par l’assuré depuis l’âge de quarante ans jusqu’à la date de mise en application de la loi.
- De plus, la situation dans laquelle la loi de 1910 avait abandonné les vieillards de soixante-cinq à soixante-dix ans est modifiée, et ces vieillards toucheront le montant intégral et non plus la moitié seulement des allocations d’assistance, sans que ces sommes puissent cependant être supérieures à 100 francs.
- Enfin un nouveau délai est accordé aux retardataires pour effectuer rétroactivement leurs versements et se mettre d’accord avec la loi.
- D’ailleurs de nouvelles modifications, purement administratives, seront encore apportées très probablement à la loi de 1910.
- r.. -=== = : : ...... —
- INFORMATIONS
- Tares et emballages. — La mise en vigueur du décret du 27 août 1911 sur les tares et emballages, qui avait provoqué de la part des commerçants étrangers de nombreuses protestations et qui avait été déjà prorogée deux fois, vient d’être ajournée une troisième fois, en vue de la mise à l’étude des modifications susceptibles d’être apportées à cet acte.
- L’élaboration du nouveau texte exigeant encore
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- un temps et quelque délai étant7d’ailleurs nécessaire au commerce pour lui permettre de prendre des dispositions une fois que la formule définitive aura été publiée, le Gouvernement a décidé que l’application du règlement dont il s’agit serait reportée au 1er août.
- Exposition Internationale
- de Dunkerque de 1912
- L’Exposition Internationale qui se tiendra à Dunkerque du 15 juin au commencement d’octobre de cette année, prend de plus en plus d’importance. Les demandes d'emplacements se font chaque jour plus nombreuses et on craint de ne pas avoir suffisamment de place. Tous les produits de l’Industrie, du Commerce, de la Marine, de l’Alimentation, de l’Hygiène, des Sports, etc., y seront représentés,
- Les industriels et commerçants désireux de prendre part à cette Exposition, la seule importante ayant lieu en France cette année, sont priés de s’adresser au commissariat général, 10, rue Carnot, à Dunkerque.
- TRIBUNAUX
- TRIBUNAL CORRECTIONNEL
- DE LA SEINE (11e Ch.)
- Aud enee du 28 février 1910
- Brevet d’invention. —Indication des véritables moyens de l’invention. — Insuffisance de la description. — Nullité du brevet. — Action en contrefaçon. — Relaxe du prévenu.
- L’article 30 de la loi du 5 juillet 1844 déclare nul le brevet, si la description qu’il doit contenir n’est pas suffisante pour l’exécution de l’invention ou si elle n’indique pas d’une manière complète et loyale les véritables moyen de l’invention.
- Il résulte des termes de cet article que la description doit être suffisante pour que tout homme du métier soit en mesure de fabriquer l’objet breveté par la seule indication du brevet et que s’il s’agit d’une combinaison d'agents chimiques, l’inventeur doit indiquer le dosage, c est-à-dire la proportion de chacune des substances qui entrent dans la combinaison et même les conditions de temps et de température nécessaires à la réussite de l’opération au moins par l’indication des limites minima et maxima entre lesquelles l’opération devra se mouvoir, raute par le brevet de contenir ces précisions, l’action en contrefaçon intentée par le breveté contre des tiers devant le tribunal correctionnel doit être rejetée.
- M. A. L..., ingénieur chimiste, a fait citer devant le ribunal correctionnel en contrefaçon de brevet,
- M. W..., administrateur délégué de la Société ano-nyme S. G... et Cie, ayant comme conseil technique pour cette affaire M. Ch. de M..., ingénieur. Cette So-ci été, qui a pour objet la fabricatiou de produits à polir, était citée, en la personne de ses directeurs et administrateurs, comme civilement responsable.
- La 11e chambre correctionnelle a, par jugement du 20 juillet, commis M E.., expert, à l’effet de prendre connaissance du brevet délivré à M. L..., le 27 février 1908, de rechercher si l’objet de ce brevet constituait bien, àla date du dépôt, un procédé nouveau en électro-plastie, de rechercher toutes antériorités pouvant exister, de dire, si, dans les antériorités dont M. W. entendait se prévaloir, on retrouvait ses formules de bains électrolytes, analogues à ceux par lui employés et produisant, grâce aux trois éléments qu’il désignait: alcali, cyanure, sel du métal à déposer un résultat con-forme à celui du procédé breveté, etc.
- M. l’expert a déposé son rapport lequel conclut : 1* qu’on ne peut pas opposer d'antériorités au procédé de M. L... et que ce procédé constituait bien, à la date du dépôt, un procédé nouveau en électroplastie ; ? qu’on ne peut pas non plus opposer un défaut de précision en ce qui concerne le degré de concentration de la solution du corps alcalin, base de l’électrolyte.
- L’affaire revenait devant le Tribunal correctionnel qui, après plaidoiries de M * A;.., pour M. A. L..., et A..., pour les défendeurs, a rendu le jugement suivant :
- « Le Tribunal ;
- « Attendu que L..., a obtenu, à la date du 27 février 1908, la délivrance d’un brevet d’invention ayant pour objet un procédé général d’électro-déposition de métaux par la voie humide, sans avoir à recourir à un nettoyage préalable ; que la Société G... et Cie ayant, d’apres lui, fabriqué et mis en vente des bains de dégraissage-cuivrage identiques à ceux préparés par lui-même et qui ne sont que la contrefaçon de l’in-vention garantie par son brevet, a assigné comme contrefacteur W..., administrateur de ladite Société ;
- « Attendu que W... soutient que le brevet invoqué par L... est nul pour insuffisance de description et pour défaut de nouveauté ;
- « En ce qui touche l’insuffisance de description :
- « Attendu qu’aux termes du brevet, le procédé de L... consiste dans l’emploi d’une « solution concentrée », sans préciser aux dires mêmes de l’expert, le pourcentage exact en alcali, en cyanure et autres sels constituant le bain ;
- « Attendu que l’article 30 de la loi du 5 juillet 1844 déclare nul le brevet si la description qu’il doit contenir n’est pas suffisante pour l’exécution de l’invention ou si elle n’indique pas d’une manière complète et loyale les véritables moyens de l’invention ;
- « Attendu qu’il résulte des termes decet article que la description doit être suffisante pour que tout homme du métier soit en mesure de fabriquer l’objet breveté par la seule indication du brevet, et que, s’il s’agit, comme dans l'espèce, d’une combinaison d’agents chimiques, l’inventeur doit indiquer le dosage, c’est-à-dire la proportion de chacune des substances qui entrent dans la combinaison et même les conditions de temps et de température nécessaires à la réussite de l’opération au
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- moins par l’indication des limites minima et maxima entre lesquelles l’opération devra se mouvoir :
- Attendu qu’en se servant de cette simple formule « solution concentrée » dont le sens est scientifiquement relatif et répond industriellement à un produit commercial déterminé qui n’est pas celui employé, sans d'ailleurs, en préciser le pourcentage, pas plus que celui des autres sels constituant le bain, et en res-tant muet sur les conditions de temps et de température, L..., n’a pu répondre au vœu de la loi ; que l’expert semble lui-même l’avoir reconnu, puisqu’il a cru devoir demander aux parties la composition exacte de leurs bains pour s’asurer de là réalité de la contrefaçon*
- « Attendu, dès lors, que W... est fondé à exciper de la nullité du brevet qui lui est opposé et que, par suite, il devient inutile d’examiner la question de savoir si le procédé L... constituait un procédé nouveau, en électroplastie ou si, au contraire, il était tombé dans le domaine public ;
- « Attendu, d’ailleurs, en ce qui concerne la contre» façon proprement dite dont W..., se serait rendu coupable, que l’expert déclare lui-même qu’un doute subsiste à cet égard, parce que les bains saisis ont servi à des expériences antérieures et qu’il est impossible de reconstituer la composition synthétique origi-nale d’un bain par analyse si ce dernier a servi un certain temps ; qu’en tout état de cause, le doute doit 'bénéficier à W... contre lequel sont réclamées des sanctions pénales ;
- Attendu, au surplus, que L..., ayant usé du bénéfice de la loi du 9 avril 1902, le brevet dont la demandea été déposée le 25 février 1907 n’a été obtenu que le 27 février 1908 et la publication faite seulement le 30 avril suivant, c’est-à-dire postérieurement à la saisie opérée à la Société G.., et Cie, il apparaît que W... a pu difficilement pier une invention demeurée secrète jusqu’alors, et qu’il appartient à L... de faire la preuve que son procédé a été connu du prévenu ;
- « Par ces motifs ;
- « Renvoie W. . des fins de la plainte dirigée contre lui, sans dépens ;
- « Renvoie, on conséquence, la Société G... et Cie des fins de la poursuite en responsabilité civile dirigée contre elle ; •
- « Et statuant sur la demande reconventionnelle en 50.000 francs de dommages-intérêts formée par W...
- « Attendu qu’il résulte du rapport de l’expert qu’un des bains saisis à la Société G... et Cie rentre par sa forte alcalinité et sa composition dans les conditions du brevet et que, dès lors, la bonne foi de L..., ne peut être suspectée et qu’il a pu se croire légitimement en droit d’exercer la poursuite qu’il a intentée ;
- « Par ces motifs ;
- « Déboute W... de sa demande reconventionnelle et dit qu’il en supportera les dépens. »
- Observations. — L’insuffisance de la description est une des causes de nullité d’un brevet. L’obligation pour le breveté de donner de son invention une description suffisante a pour but de mettre, à l’expiration du brevet, toute personne en mesure de l’appliquer et d’empêcher que, par une réticence calculée, l’inventeur,
- en devenant maître de ses secrets de fabrication, n’en conserve abusivement le monopole au préjudice du domaine public, auquel l’invention appartient désormais.
- Sur la question de la nullité des brevets pour insuffisance de description, consulter: Pouillet(Tr.théor. et prat. des Brevets d’invention, 5* éd., refondue par Taillefer etClaro n. 457 et suiv.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républieain} publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitess et par petite vitesse et les çolis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchan-dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’er-tendent nets et franco :
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- LM MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les transports effectués aux conditions de la Convention internationale de Berne (précédée du texte en vigueur de la Convention), pai Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisious rendues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu étant internationale, le même texte est soumis aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur lesquelles ne soient intervenus d'intéressantsjugements relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication lessuivantes : objets exclus du transport ou admis sous condi bons ; validité des prescriptions de tarifs ; obliga-bon pour le chemin de fer de transporter ; teneui et forme de la lettre de voiture ; responsabilité poui es indications et déclarations contenues dans k ettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture ; l'embal-je de la marchandise ; formalités de douane, octroi et de police ; bases pour le calcul des prix e transport; paiement des frais de transport ; rem-oursements ; délais de livraison; livraison de la glarehandise au lieu de destination ; obligations du 9 estinataire à la réception de la marchandise; règles eluivre lors de la livraison des marchandises; droits te ° igations du chemin de fer dernier transpor-ur, droit de gage accordé au chemin de fer ; em-Pc i ments à la livraison; constatation de la perte dr al oy partielle et de l’avarie de la marchandise; bll. d action contre le chemin de fer; responsa-a. e collective des chemins de fer; responsabilité sencnemin de fer pour les agents attachés à son de vce,pour perte ou avarie; responsabilité en cas p—lrcargen cas de dol, faute grave ; limitation de mnite en cas d’application de tarifs spéciaux,
- marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, etc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à nos bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d'INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question. — Le tarif d’octroi de notre ville impose une taxe sur les fers, aciers, fontes de toute espèce, façonnés ou non, destinée aux constructions immobilières. Ce tarif est-il appliceble aux métaux qui nous servent pour les réparations nécessaires aux machines fixes, chaudières, tuyaux etc., installés dans cette usine?
- Rép — Les mots « constructions immobilières » n’ont pas une autre signification, une autre acception, en matière fiscale, qu’en matière de droit commun, et dans le langage de l’octroi, on doit les entendre comme on les entend dans le code civil lui même.
- Or, d’après ce dernier, sont immeubles par destination les objets que le propriétaire a attachés au fonds pour le service et l'exploitation de ce fonds, qu’ils soient ou non placés à perpétuelle demeure, leur union avec le fonds pouvant ressortir de leur affectation spéciale et de leur concours indispensable au service et à l’exploitation du fonds.
- Donc, lorsque le tarif de l’octroi soumet à la taxe les fers de toute espèce destinés aux constructions immobilières, ce tarif s’applique aux métaux qui sont employés pour la réparation, aussi bien que pour la construction des machines, chaudières, tuyaux, etc , dont l’ensemble forme un tout indivisible établi pour assurer le fonctionnement permanent de l’usine à laquelle ces objets ont été incorporés et dont-ils font partie (intégrante. Ils doivent être considérés comme des immeubles par destination, par immobilisation, en raison de de leur mode d’attache, de fixation au sol, de leur affectation et de leurs concours indispensable à l’usine à laquelle ils sontrattachés.
- Autre question. — Au moment de soumissionner à un marché de travaux publics, je remarque dans le cahier des charges une clause qui permet à la Commission d’évincer tous les candidats, qui ne lui plai-
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- ront pas et cela sans recours possible. Une clause aussi exorbitante est elle valable ?
- Rép. — Sans aucun doule, et si la question a été con troversée, elle est aujourd’hui définitivement tranchée par un arrêt du Conseil d’État du 8 avril dernier.
- Cet arrêt a formellement décidé que ne peutête taxée d’illégalité, comme interdisant aux intéressés tout recours contentieux, la disposition [d'un cahier des charges d’adjudication qui reconnaît à la Commission un pouvoir souverain d’appréciation en ce qui concerne la formation de la liste des candidats présentant une capacité et des garanties suffisantes pour être admis à concourir.
- MM. D. et Cie, a Paris.— En cas de mandat confié à une Société en nom collectif à l’effet de représenter une maison de commerce pour la vente de ses produits, la dissolution de ladite Société doit être assimilée à la mort du mandataire et entraîner la fin du mandat ainsi confié.
- M. L. M. à Lyon. — Votre question n’est pas d’intérêt général; elle exige un examen spécial et une étude particulière. Nous nous en chargerons si vous le désirez.
- M. P., à Vieraon.— Même réponse.
- M. D. L à Niort. — Même réponse.
- M. C. B. et Cie, à Nancy. — La Cour de Cassation décide que le fait par un ouvrier de s’enivrer et de causer du scandale dans l’atelier où il travaille constitue une faute justifiant le renvoi immédiat sans indemnité.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux uestions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances,
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Lyon. — Société A. Fenoglio et F. Conty, teinturerie, 31, 33, rue Notre-Dame. — Durée 8 ans, 4 mois. — Capital 15,000 fr.
- Dissolution de Société
- Lyon. — Société Couty-Grospellier et Cie, teinturerie, 31, rue Notre-Dame. — L. M. Couty.
- Liquidation judiciaire
- Auxerre. — Duchesne (Maurice), teinturerie, 12, place du Marché. — L. M. Jacob.
- Déclarations de faillites
- Paris. — Bonami (Mlle Marie-Augustine-Alexandrine), teinturerie, 227, boulevard Raspail. — Jug. du 9 mars. — S. M. Boucheron.
- Saint-Etienne. — Chavanne (J.), teinturerie, 4, rue des Forges, à Saint-Chamond. - S. M. Letiévant.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Mionnet, 40, rue d’Anjou-— Entrée en jouissance le 1er avril.
- Paris. — Teinturerie, par M. Bouchet à Mlle Thuloup, 6, rue Henri-Monnier. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Maupin, 13, rue du Centenaire. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Sigot à M. Ra-teaud, 18, rue d'Hauteville. — Entrée en jouissance 1® 15 mars.
- Paris. — Teinturerie, par M. Thiéry à Mme Frederick, 26 bis, boulevard Diderot. — Entrée en jouissance de suite-
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- j TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES Pendant les deux premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- Quantités Marchandises
- IMPORTATIONS livrées à la consommation EXPORTATIONS françaises ou francisées exportées
- 1912 1911 1910 1912 2911 1910
- |I Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 173 928 511 Bois de teinture en bûches..... 1.000k. 23 74 30
- — — Brésil » — — Haïti » moulus » 39 31 7
- 1.843 134 977 4.500 3.926 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 20 4
- - — Rép.del’Am.cent. » — — Autres pays. » 37 2.726 1.753 Curcuma en racine. ... » 159 129 158
- 1 246
- Quercitron » Lichens tinctoriaux » 113 58
- Totaux .... » 3.127 8.191 7 436 115
- 10.439 13.049 9.808
- Bois de teinture moulus » — Sumac, fustet et épine-vinette :
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. Curcuma en racine . .... » 210 177 138 100 Ecorces feuilles et brindilles. • ...... • » 169 60 50
- 317 Moulus • •. » 89 30
- — en poudre » Noix de galle et avelanèdes entières con-
- » Lichens tinctoriaux » 1.559 168 : 804 549 4 475 17 4 110
- 170 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... »
- Ecorces à tan, moulues ou non.. » 7.537 13.084 3.002 34 24 37
- Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles . Autres teintures et tanins » 330 122 353
- 3.894 9.206 14.143 5.657 Cochenille » 385 476 237
- Moulus » 8.705 7.584 Kermès animal » 2
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues 129 60 141
- 7.929 7.128 4.865 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules 52
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... s Safran . .. » 382 50 1.255 146 76 de bleu » 5 10
- 98 997 81 Cachou en masse ccc. » 8 182 48
- Autres teintures et tanins » 266 Rocou préparé » 64 88 118
- Cocheniïie » 536 844 288 Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine. cJ.c... » 17 40 35
- Kermès animal » 14 108 .o=
- Indigo » 166 98 213
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » 53 4 24
- Cachou en masse. » 5 476 37 6.005 5.285 Autres Allemagne » — Belgique » 995 1.507 3.237
- Rocou préparé » 17 74 1.023 351 3.063
- Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » e — Angleterre » 2.740 3.988 4.066
- 10 9 16 — Etats-Unis » 244 390 558
- — Autres pays » 3.261 6.433 9.753
- Extraits debois deteint.etd’autresespèces :
- 20.677
- • Autres . » 360 545 347 Totaux 8.263 12.669
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique » — — — Acide picrique » 59 117 175
- Alizarne artificielle » 153 2.944 366 210 105 238 Alizarine artificielle » « = emuasma
- j Autres » 3.061 2.701 Autres » 535 709 677
- Outremer .. . 228 134 Outremer » 3 627 3.245 2.924
- I Bleu de Prusse. » 177 151 Bleu de Prusse » 183 82 208
- Carmins communs » Carmins communs » 5 7
- — fins „ — fins ev.. » 2 7 7
- Vernis à l’alcool » 31 28 28 Vernis à l’alcool -. ... » 205 • 90 181
- — a l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence 2.784
- et à l’huile mélangées » 2.371 2 570 2.197 et à l’huile mélangées » 3.601 3.186
- g Ocres broyées ou autrement préparées... » 2.802 1.907 2.425 Ocres broyées ou autrement préparées.... » 43.587 49.347 51.462
- - Verts oe Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- 76
- | dres bleues ou vertes » 32 6 28 dres bleues ou vertes .. ............. » 59 69
- |i Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 168 148 192 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » — 3 1
- y laïc pulvérisé » 7.296 4.803 3.400 Talc pulvérisé » 16.873 11.242 14 870
- | Couleurs non dénommées » 1.871 1.416 8.077 Couleurs non dénommées » 844 946 490
- p.107 - vue 114/396
-
-
-
- 108 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 10 %...... 53 »
- » » 35 31 »
- » azotique (voir acide nitrique) . » »
- ». muriatique ?2- chimiq. pur... 32 ..
- » » 20 21 par 15 touries. 7 »
- » nitrique 36 chimiquement pur. 30 »
- » ’ » 40* » 36 »
- oxaliquj .. ........................ 68 .
- » ‘phénique cristallisé 55 ..... 115 »
- » ' » neige ;.. ............150 »
- » » liquide 97/98 amkré. 33 »
- » phosphorique 60-........... .... 200 »
- » » 45'....... 90 »
- • sulfureux par 15 tourtes..... 4 50
- » sulfurique 53 '.............. 6..
- » * 60‘ environ........ 7 ..
- » » 66' » ..... 850
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » b du Brésil (vessies). 13 »
- Paraffine demi -raffinée blanche 46,50-(H.P.) » » » 50/52'
- (IIP.)
- Permanganate de potasse. Polysulfure de potassium.
- 90
- ca c
- O CO
- •4
- » » 66' chimiq. pur.... 34 »
- u • au soufre ........... 18 »
- » tartrique 1er blanc................ 295 »
- Alcali volatil du gaz 22'.......... 34 »
- » » 28,29'.. .......... 60 »
- Alun épuré........................... 19 50
- » ordinaire...................... 17 50
- » de chrome......................... 40 »
- Arseniate de potasse................. 140 »
- » de soude cristallisé............. 56 »
- Arsenic poudre. ........................ 32 »
- » rouge (voir à Orpin)...... » »
- ' Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 9 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ......... 40 »
- L’hecto
- » lourde industrielle.............. 36 »
- » légère........................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français......... 17 50 Bi-chromate de potasse .. ........... 82 50
- » soude................. 70 »
- Bisulfite de chaux 11-................. 8 50
- » potasse......................... . 87 50
- » soude 30’........................... 13 »
- * » » 35'............ . 13 »
- Borax raffiné en cristaux.............. 49 »
- » poudre............................ 5150
- Carbonate de soude cristallisé....... 7 50
- Carbure de calcium (H P.)............. 29 »
- Caséine insoluble................... 125 »
- » solubilisée...................... ..125 »
- Zérésine blanche................. 180 120 »
- » jaune natur. orange ou reuge 215 » Chlorate de potasse cristaux .. .... 107 50 » poudre...........112 50
- Chlorate de soude.....................115 »
- Chlorure de baryum cristal isé...... 17 »
- » cal-ium fondu.,.. ... 11 »
- » carbone (Tetra)............ 90 »
- » chaux 105/110'............. 17 »
- » magnésium fondu....... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20 »
- , » 45' ordinaire .... 1 >
- b » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 a
- Les 100 k-
- x végétale du Japon (agar-agar) 480 b
- Crème de tartre entière» .......... 240 »
- » en poudre........... 210 »
- b soluble, paillettes.... 370 b
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron .............. 60 »
- » blanche......................... - 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé................. 220 b
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”............................ 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine “ Or ”..................... , 3 70
- » ........................... 3 35
- » poudre pour bains.................. 1 25
- Les 1GO k.
- Glycérine blanche pure 30-.. 275 »
- b b industrielle 28 .. 225 »
- » blonde claire extra 28'.. 200 »
- » » ordin. 28' . 215 b
- » brune.................... .... . 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 »
- Lde ................................ 29 b
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- b de soude 36'. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 b
- Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90' (H. P)..................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 < . b pulvérisée ------- 21 ..
- » en bâtons hexagonaux.-.. 24 »
- » en boules... ... en sacs 23 »
- b sublimée.... . en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ..................... 80 »
- Orpin .... ..... .................... JO »
- Oxyde d’antimoine blanc............... 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert....................... 3 »
- b de cobalt noir...................... 12 »
- » b gris.............................. 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain ....................... • 500 »
- » de nickel vert....................... 4 50
- » » noir..................... 5 25
- » d’urane............................. 30 ’
- Ozokérite (H. P.)............... 175à 225 »
- Panama (Quillay).................... 62 »
- Potasse
- d’Amérique véritable...... imitation d’Amérique 66/70.
- » 52/55
- » 45• ..
- caustique 70/75 plaques.... perlasse ire qualité- ......
- b ordinaire 75/80’ ..
- rose factice
- 90/92 '.
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- » nrige B
- b raffiné neige (de potasse). .
- » » masse................
- ammoiac blanc pour piles .. .
- b gris en pains..........
- de sonde Sol va y 90/92.
- Silicate
- de soude B
- 75 80..,
- 80 8 ... neutre 35/37 lcalin 45'...
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 5>
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 50
- 50
- » de potasse industriel..............
- b b pharmaceutique .
- Soude caustique 60/62 en cylin ires.
- b 70/72.............
- • 60 62 plaquettes.
- b 70/72.............
- Sucre de lait en poudre.. ..........
- Soufre en canons....................
- » (fleur) ..................... ..
- Su’fate d'alumine épuré............. b exempt de fer
- Sulfate de magnésie ................
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 19
- 8
- »
- Sulfure
- manganèse sec.............
- n ckel ammoniacal (double).
- b pur (simple)............ soude .. . . .........
- zinc exempt de fer aiguiles
- b ordinaire
- de sodium. . . potasse....... carbone (IL P.)
- Tartrate neutre de potasse
- 50
- 85
- 95
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité . . 8 » à 9
- b 3e bonne .... . '
- » 3e infé ieu e.. . '
- b Sisal, Yucatan. b 50
- p.108 - vue 115/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 109
- Jaune
- u
- Honduras..........
- Tabasco..........
- Haïti Cap...... Fort-Liberté. ... Aquim......... St-Marc....... Gonaï ves.....
- P.-d-Paix ........
- Miragoane.........
- Saint Domingo...
- Martin, et Guadel. Guadeloupe. ....
- Cuba et St Yago...
- Manzanille........
- Tuspan............
- Vera Cru z ...... Tampico.......... Porto-1 lata.....
- Haïti. ...... .
- Jamaïque..........
- Batcel et P . Cab .. Rio Hacha....... Çarth. et Savan ... Maracaïbo......... Fustet..... 100 k. Corinto....
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 50
- 40
- 50
- 50
- S
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- a
- »
- 60
- 60
- 50
- 25
- 25
- Albumine d’œufs.............
- Bois de Campêche............
- » réglisseSmyrne sort.
- » » Tortose ....
- Cachou brun. ........ ...
- Cannelle Chine.............
- » Ceylan .......... Canefice en sortes. .......
- » gravelées ........... Cochenilles grises.........
- » Zacatille................
- » noires ord.......
- » » extra.....
- » Amapala . .50 kil. Rouge Brésil Bahia. . •.
- » Calliatour.. 100 k.
- » Lima...........50 k.
- » Ste-Marthe...........
- » Brésillet............
- » Sandal. ...100k.
- a
- a
- Sapan
- 50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco 50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténérifle grise. Le 1/2 k. .
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les
- 50 kil
- 10
- 75
- i
- Indigos
- On cote :
- Coriandre..................
- Cumin Ma'te................
- » Grèce .. ................ Curcuma Bengale ...........
- » Madras............
- » Cochin ...........
- Encens en sortes........
- » larmes...................
- Essence Badiano... ... Fenouil ...................
- Fenugrec........... ......
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » . ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- ........... Gingembre .................
- Girofles Zanzibar.......... Tamarin Madras.............
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante .............
- » supérieure.. . .......... Sénégal bas fleuve...
- » Galam.............. Damar, Batavia......... ..
- » Singapore Ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine ...... ..
- » mi-fine.................. Cerise A. C................ Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale b. viol. r. à surf...
- » ord. et b. moy. . • Kurpah...............•....
- Madras. ... ............... Guatemala beau à flor......
- » ordinaire à bon..
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 50
- S
- Rocou
- 1/2 kil.
- 2
- 1
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 75
- 75
- 50
- 25
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- 0 325
- 0 375
- débris. ...
- Geracy .... muscade n- 1.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph Résine. Amérique brune .. .
- PLAGE DE MARSEILLE
- Bayonne
- blonde... blanche.. brune...... blonde.... blanche...
- Moqueries et produits
- Rocou
- Safran
- Pér oLt.. .......
- Valence en feuille
- in 5
- étoilé .... verts Malte Russie .... Levant.... Espagne .
- TINCTORIAUX
- 215 M
- 55 60
- 75
- M
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes..........
- » follicules........
- Salsepareille comionne..
- < Tampico...
- Sel ammoniaque gris... » blanc.
- Styrax lqaid
- 5 15 25 M 70
- 125 260
- 35 50
- 2 3
- 2 3
- 45 100
- 65 50
- 45 55
- 70 130
- 13 70
- 22
- 160 130
- 115
- 120
- 70
- 125
- 165
- 32
- 100
- 90
- 90
- 160 130
- 120 170
- 160 250
- 225 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- 6
- 7
- 4
- 8
- 5
- 4
- 5
- 4
- 3
- 40
- 28
- 29
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- 95
- 55
- 45
- 225
- 440
- 120
- 145
- 115
- 150
- 50
- s
- »
- 75
- 2G
- «
- »
- 50
- » 25 25 25
- a
- 6
- 30
- 90
- »
- »
- 3
- »
- a
- » » »
- 15
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 30
- PRODUITS CHIMIQUES.
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- a a
- 50
- 50
- »
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ........... .....
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre ...
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible........ ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes ..........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude..............
- » logé....................... ...
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude <
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés................. . Id disponible...................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.....................
- Entrepôt.........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse........
- Suif, de carbone.................
- Sulfate d’ammoniaque 20• d’azote anglais..........................
- Id. français.....................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 23
- 29
- 38
- 12
- 5
- 8
- 8
- 10
- C©O-co 62 00 O 0"
- • w
- 10
- 11
- 48
- 46
- 36
- 36
- 32
- 32
- 5C
- 50
- 50
- 56
- 50
- 50
- 56
- 50
- 50
- 25
- 75
- o a a
- 1f
- exv to
- O CH
- Supersphospbate ehaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphcrique assimilable', fr.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- 6.30.
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté. a.......... extra résineux ...... pur à l’huile d’olive., extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulres. .
- » ou jaune tunisien...
- Brun extra pur........ » augmenté............ Rosé .................. •.
- Noir.....................
- Blanc ou suif .........
- 62
- 55
- 56
- 80
- 55
- 56
- 55
- 57
- 53
- 56
- 52
- 54
- 46
- 68
- 59
- 82
- 57
- 57
- 57
- 51
- 55
- 53
- 54
- 56
- 70
- p.109 - vue 116/396
-
-
-
- ©
- WH
- •H
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Bleu
- »
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- pur pâle ou vif.... mixte » ....
- talqué Ire qualité..
- 2e • ..
- Marbré bleu ou rose Dijon..
- » » Nantais
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits................
- Savons (à la batteuse)..... Marbré bleu ou rosé........
- 52
- 48
- 46
- 45
- 55
- 55
- 54
- 49
- »
- 56
- 56
- 24
- 42
- 30
- 35
- 46
- 35
- ............. seTt exportation Noip"*.......**
- Mous en Barils
- Qualité extra........... Qualités ordinaires .. ........ .
- 34
- 32
- 36
- 36
- 41
- 30
- 36
- 36
- 40
- 40
- 42
- 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet...............
- Campêche oupe d’Espagne.
- » Tabasco .. .....
- » Haïti ...........
- » Martinique, Guade
- loupe..........
- 28
- 28
- 18
- 10
- #
- 898 thyes <O ©D O
- Lima...........
- Indigo Bengale poupré » Madras fin ....
- 8
- 14
- 8
- 5
- 8 50
- 15 >
- 12
- 8 >
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- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2" Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- 20 Avril 1912.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTUF
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D ABONNEMENT :
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Tein-ture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- 5 progrès dans l'industrie des couleurs (suite). — Les nouveaux colorants. — Un nouveau procédé d’apprêt (suite et fin). — La P° ution des eaux par les deversements industriels.— Les reprises u teinture. — Les transports. — Informations. — Conseils Widiques. — Notre service d’assurances. — Renseignements cemmerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue marché. — Annonces.
- LES PROGRÈS dans l’industrie des couleurs
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Tandis que les autres colorants, qu’ils soient natu-tele ou artificiels, sont présentés à la fibre sous
- 1X16 de solution ou de ce qu’on appelle le bain, Indigo doit faire l’objet d’un procédé à part pour Pouvoir être utilement employé. La raison en est Qu’il n’
- , n est pas soluble dans l’eau non plus que dans importe quel autre dissolvant. Seul est soluble un produit dérivé de l’indigo, riche en hydrogène et Réparé au moyen de puissants agents de réduction, eSt 1 indigotine, qui a ceci de particulier qu’elle tanche ou plutôt incolore.
- La fibre qui en est chargée prend la teinte de l’indigo, du vrai, aussitôt qu’elle est exposée à l’air, l’oxygène qui y est contenu venant dégager l’hydrogène de l’indigotine. Ce procédé singulier, auquel on doit l’extrême solidité de l’indigo qu’on connaît sous le nom de la trempoire ou de la pourriture, n’est applicable à aucun autre colorant, si ce n’est au pourpre légendaire, tombé en désuétude depuis cent ans. Mais des milliers de colorants dont nous a doté l’industrie du goudron, pas un ne possède au même degré les qualités de la teinture réalisée par l’indigo. Aussi précieuses que soient celles-ci, elles renferment pourtant en elles quelques inconvénients qui résultent précisément de la position isolée occupée par ce colorant. Impossible en effet de le mélanger à d’autres produits tinctoriaux et si son emploi a persisté quand même, c’est grâce à la nuance bleu-foncé de l’indigo qu’aucun autre colorant ne peut reproduire.
- Aussi longtemps que l’indigo synthétique n’était pas encore devenu d’un usage courant, la préparation de la cuve était très compliquée.
- L’indigo devait être broyé pendant des jours et même des semaines, jusqu’à ce que, additionné d’eau, il ne formât plus qu’une pâte. On y ajoutait toutes sortes d’ingrédients préparés selon des recettes anciennes et difficiles à suivre.
- Tout cela change du jour où l’indigo artificiel était directement fourni par l’usine sous forme de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- pâte ou de poudre fine. La confection de la cuve fut de même profondément modifiée, de nouvelles méthodes furent appliquées, de sorte que la préparation d’une teinture à l’indigo devînt presque aussi aisée que celle d’un bain ordinaire.
- Déplaçant le but de leurs recherches, d’éminents chimistes ont alors entrepris d’enrichir la classe des colorants de cuve, c’est-à-dire de créer des colorants en état d’être simultanément employés avec l’indigo naturel.
- Ils arrivèrent à découvrir la relation intime qui existe entre la constitution de ce produit, la structure de ses molécules et ses qualités, de la même façon qu’on avait reconnu la nature des autres colorants.
- (A suivre.) (Traduit de Farberei und Appretur par le Moniteur de la Teinture.)
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Noirs teints en pièces avec Noirs Naphtylamine
- 4B et Noir bleu Naphtol MDR en combinaison avec campèche, Noir bleu Naphtyl N en combinaison avec dumac.
- Noir Naphtylamine 4B et hoir Bleu Naphtol M D R en combinaison avec campèche {Noir combiné).
- La combinaison des noirs acides avec le campèche, mise sur le marché par la Manufacture lyonnaise des Matières colorantes, est surtout beaucoup employée pour les tissus de laine peignée et le drap. Elle donne au tissu un beau brillant en même temps que de la main et produit des noirs bleutés d’un prix de revient avantageux, et bien plus solides aux acides et à la lumière que les teintes obtenues avec le campèche seul. Suivant le cas, on nuance avec du Vert noir Naphtol G, Vert foulon brillant B, Jaune Anthracène G et, pour des noirs charbon, on rabat avec un peu d’extrait de bois jaune.
- Les marques ci-après sont les plus employées :
- Noir Naphtylamine 4B, 6B, ESN
- Noir bleu Naphtyl N
- Noir bleu Naphtol MDR
- Noir bleu Naphtol G C, Noir Naphtylamine 7 B S, pour noirs bleutés.
- Noirs Naphtylamine X3B, pour noirs particulièrement bon marché.
- De tous ces produits ce sont les Noirs bleus Naphtyl N, Noirs bleus Naphtol MDR et GC et Nojrs Naphylamine 6 BS, ESN et 7 B qui donnent les teintes les plus solides à la lumière.
- Mode de teinture
- On garnit le bain avec :
- 2— 3 0/0 d’acide oxalique (selon la dureté de l’eau) 10—20 0/0 de sulfate de soude crist., on ajoute la quantité nécessaire de colorant et d'ex trait de campèche ou d’hématine crist., ainsi que d’extrait de bois jaune, s’il y a lieu; on fait bouillit le bain, on entre le tissu bien mouillé, on teint per-dant 20—30 minutes sans vapeur, puis environ und heure au bouillon. Si au bout de ce temps le bail n’a pas encore pris une coloration brun-jaunâtre, c’est un signe que le colorant noir n’est pas entië rement épuisé et il faut alors faire bouillir encore pendant 15—20 minutes, avec addition de 1/2—10° d’acide oxalique.
- On ajoute ensuite :
- 6 0/0 de sulfate de fer et
- 3 0/0 de sulfate de cuivre et on continue à faire bouillir pendant 3/4 d'heure Après teinture on rince soigneusement, ou, c’est nécessaire, on traite avec de la terre et unpe" d’acide acétique
- Dans certaines teintureries on travaille d'apre un autre procédé qui, toutefois, donne des teint moins solides à la lumière, et que voici :
- On garnit d’abord le bain avec :
- 4—6 0/0 de sulfate de fer
- 2—4 0/0 de sulfate de cuivre, extrait de campèche ou hématine crist. et s'il)' lieu extrait de bois jaune.
- On ajoute ensuite de l’acide oxalique (en moyen"
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- 2 o/o du poids du tissu) jusqu’à ce que le précipité noir qui se trouve au fond du bain soit dissous et que le bain ait pris une coloration jaunâtre.
- On ajoute alors la quantité nécessaire de Noir Naphtylamine, de Noir bleu Naphtyl ou de Noir bleuNaphtol en solution. On entre vers 60—70* C , chauffe en 20 minutes au bouillon, qu’on maintient pendant environ 1 heure 1 /4. S’il y a lieu, on ajoute ensuite encore 1/2—1 0/0 d’acide oxalique pour épuiser le bain plus complètement. On rince très bien ou bien on traite avec de la terre additionnée au besoin d’un peu d’acide acétique.
- Noir bleu Naphtyl N en combinaison avec sumac
- La combinaison du Noir bleu Naphtyl avec l’extrait de sumac s’emploie en remplacement du Noir au campêche et sel de fer, spécialement pour qualités supérieures de tissus pour hommes (tissus de laine peignée, etc.).
- Ce procédé communique au tissu la main et le brillant des étoffes teintes avec campêche et fer, et lui donne en même temps un bon poids de 6—8 0/0. Il présente sur le noir au fer l’avantage d’une plus grande simplicité et rapidité, d’une bien meilleure solidité à la lumière et aux acides, d’une meilleure reserve des effets ou lisières de coton et d’un excel-lent époutillage (teinture des impuretés véégétales telles que gluterons, paillettes, etc.).
- Pour obtenir une bonne solidité au frottement il suffit de rincer les pièces teintes, pendant 1/2—3/4 heure à l’eau froide, tandis que, comme on sait, le poir au campêche et fer demande à être traité à la terre pendant plusieurs heures.
- Procédé de teinture :
- On garnit par exemple le bain avec : 3—4 ojod'acide oxalique (suivant la dureté de 1 eau) 20 0/0 de sulfate de soude crist.
- 7 0/0 de Noir bleu Naphtyl N
- 0,50/0 de Vert foulon brillant B
- 7 0/0 d’extrait de sumac 300Bé.
- chauffe le bain au bouillon, on y plonge le "issu et on teint d’abord 1/2 heure en laissant refroi
- dir puis environ une heure au bouillon. Si au bout de ce temps le bain n’est pas encore épuisé, il faut y ajouter encore 1/2 — 1 0/0 d’acide oxalique ou formique. Après épuisement on ajoute :
- 3 0/0 de sulfate de cuivre et
- 4—5 0/0 de sulfate de fer.
- On fait bouillir encore 1/2 heure et on rince pendant 1/2—3/4 heure à l’eau froide.
- Le bain de teinture peut resservir : on y ajoute d’abord de l’acide oxalique jusqu’à complète dissolution du dépôt qui s’y est formé, puis successivement 5 0/0 de sulfate de soude, le colorant et 3 1/2 — 4 0/0 d’extrait de sumac et on procède comme pour la première mise.
- En plus du Noir bleu Naphtyl N les colorants suivants se prêtent également à l’application de ce procédé :
- Noirs Alphanol 3 BN et BG
- Noirs Naphtylamine 4 B, 6 B et E S N.
- UN NOUVEAU PROCÉDÉ D’APPRÊT*1»
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Pour mettre à exécution le nouveau procédé qui repose surtout sur la réaction d’un acide gras sur un oxyde métallique, sous l’influence de la chaleur, on opère de la façon suivante pour les tissus de coton ; par exemple : 40 parties en poids d’amidon (apprêt adhérent) ; 40 parties kaolin, 40 parties sulfate de chaux (garniture) et 20 parties d’alumine hydratée, contenant environ 14 0/0 d’alumine anhydre (oxyde métallique) sont mélangées à 400 parties d’eau. On cuit le tout à consistance d’apprêt et on laisse refroidir. On ajoute alors à la masse froide, un mélange de 10 parties acide oléïque (acide gras) avec 10 parties d’huile minérale lourde (carbure d’hydrogène) et l’on remue vigoureusement le mélange. On imbibe le tissu de ce bain, on exprime le liquide en excès entre deux rouleaux (calandrage) ou par tout autre moyen convenable et on sèche.
- (1) Extrait de la Textil-u.Farberei Zeitung (février 1912)
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- L’humidité qui reste dans le mélange est évaporée par la chaleur et la réaction chimique qui doit fournir le savon insoluble se produit par le fait que l’acide oléïque se combine à l’alumine à l’état d’oléate d’alumine et que celui-ci se mélange aussitôt avee l’huile minérale ; il en résulte que l’apprêt et la garniture se trouvent fixés du même coup dans l’intérieur du tissu et dans ses fibres mêmes.
- Quant on sèche à haute température le mélange d’hydrate d’alumine, d’acide oléïque, de corps gras neutre ou d’huile minérale lourde, on obtient une masse adhérente, homogène très souple et tout à fait insoluble dans l’eau.
- C’est le savon d’apprêt qui a l’apparence d’un corps gras normal. Dans cette masse décrite plus haut, on peut encore introduire de la gélatine animale, des corps contenant de la fécule, de la gomme, de la colle végétale ou autre matière semblable, dont la plasticité et la souplesse s’accroissent par leur combinaison avec ce savon d’apprêt et contri-buent à augmenter son insolubilité au point qu’il ne peut plus être entraîné ou dilué par l’eau.
- Pendant le séchage du tissu imprégné de cette masse, celle-ci reperd toute sa dureté; on peut par exemple introduire 50 0/0 de gélatine animale ou de matière féculante dans un tissu, sans que le brillant en soit altéré, ni que la couleur en soit modifiée.
- Dans l’exemple que nous avons cité plus haut, c’est l’alumine qui joue le rôle d’oxydemétallique.
- On peut au même titre employer les oxydes de magnésium, de calcium, de baryum, de strontium, de zinc, de plomb, etc., etc., de même que l’on peut remplacer l’acide oléïque par un autre acide gras comme l’acide stéarique ou palmitique ou par un mélange d’autres acides gras.
- Le mélange des savons métalliques insolubles, ainsi formés, avec les corps gras neutres non siccatifs ou les carbures d’hydrogène lourds (huiles minérales) produit un accroissement du pouvoir siccatif des matières susnommées, que développe encore considérablement l’action de la chaleur sur la masse.
- A côté de l’apprêt des tissus il faut encore consi
- dérer l’encollage des fils de chaîne avant le tissage
- Nous ne doutons pas que pour cet emploi spécial le procédé en question ne rende les mêmes services, soit que le tisseur veuille charger le fil, soit que simplement, afin de rendre les opérations plus fa ciles et obtenir un meilleur rendement, il désire lui communiquer une plus grande force de résistance (T Ge B1).
- Pour terminer, l’auteur cite des chiffres officiels qu’il serait trop long de reproduire ici et qui sont le résultat d’essais faits à la condition des soies de Paris.
- Ces chiffres se rapportent à la résistance, au dé chirement de fils et de tissus traités par le procédé Agostini et prouvent que dans tous les cas l’accrois sement de poids est accompagné d’un accroisse' ment de solidité et d’une augmentation de l’épaisseur du fil.
- T. Gé. B1.
- LA POLLUTION DES EAUX par les déversements industriels
- SES DANGERS, SES REMÈDES
- Résumé de la Conférence publique du dimanch1 10 mars 1912 donnée au Conservatoire nation^ des Arts et Métiers
- Par le Dr Heim
- Nous avons eu la bonne fortune, en ce moment où tout ce qui touche à la pollution des eaux es* d’actualité, d’assister à une très intéressante con férence du Dr Heim sur ce sujet, conférence q"e nous avons essayé de résumer pour nos lecteurs en nous arrêtant particulièrement sur les faits susceP tibles d’intéresser nos industries.
- * * *
- M. le Dr Heim, après avoir rappelé l’opportunile de la question et son actualité, puisqu’un projet ; loi sur la pollution des eaux, en préparation, ind
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- que que le développement de l’industrie est une cause directe d’augmentation de la pollution des eaux et que tous les pays se préoccupent actuellement de remédier à cet état de choses, devant des réclamations devenues générales.
- Le principe du projet de loi, dit l’orateur, n’est pas contesté par les industriels, mais ceux-ci, troublés par certaines dispositions d’ordre juridique du projet, demandent à la fois et les moyens pratiques d’obéir à la loi et un délai dans son exécution.
- Le projet en question donnera, dit-il, satisfaction à ce dernier désir, puisqu’un délai de dix ans sera accordé.
- Des opinions contradictoires ayant été émises par ceux qui, à un point de vue différent, sont intéressés par la loi en préparation, il importe de se placer au point de vue scientifique, seul impartial, et de déterminer en premier lieu s’il y a nécessité à épurer, puis comment s’y prendre et enfin définir une limitation de la pollution.
- * *
- Les deux pollutions. — La plus grosse part dans la pollution des eaux revient, d’après le conféren-cier, aux communes à cause des eaux d’égout, tan-dis que les pollutions purement industrielles sont bien moins importantes.
- Les premières sont dangereuses par infection et les secondes, la plupart du temps, par les dangers d’intoxication qu’elles présentent pour les êtres animés.
- Mais si l’étude de la pollution par les eaux d’égout a été minutieusement faite et si l’on possède sur elle une documentation très riche et des moyens de lutte eprouvés, on ne peut en dire autant des pollutions Industrielles pour lesquelles la question est très complexe et encore peu connue.
- L’orateur passe en revue en ce moment les sys-temes nombreux et perfectionnés de purification des cauxd’égoutpuisrevientauxpollutionsindustrielles.
- *
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- Pollution industrielle. — La pollution indus-rielle peut se résumer en trois types :
- 10 La pollution organique par des industries telles
- que 'celles du papier, de la colle, des cuirs, de la brasserie, etc. ;
- 2° La pollution minérale par les industries chimiques, gaz, métallurgie, acides, etc. ;
- 3° Des pollutions complexes, à la fois organiques et minérales, par des industries telles que la mégisserie, la tannerie, etc.
- Les nuisances amenées par ces diverses pollutions industrielles sont en premier lieu des intoxications directes, assez rares d’ailleurs, telles que celles causées par l’arsenic, les résidus des mines de plomb... etc., puis une maladie infectieuse, le charbon ; puis encore des intoxications du bétail et enfin le dépeuplement des rivières.
- Une expérience est faite à ce moment en soumettant des poissons vivants à l’action d’eaux résiduaires contenant du sulfure de sodium, expérience suivie de la mort des poissons.
- Enfin une action nuisible est exercée aussi par ces pollutions sur la flore aquatique, flore dont le rôle est d’épurer les eaux et de nourrir certains poissons.
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- L’épuration. — L’orateur aborde ensuite la question d’épuration des eaux et examinant d’abord les épurations pour des pollutions purement organiques, il décrit l’auto-épuration biologique des eaux par la mise en jeu de toute une série d’êtres : bactéries, algues, diatomées, crustacés larves et poissons qui se nourrissent successivement les uns des autres, les premiers décomposant les molécules organiques en éléments simples. Des projections cinématographiques éclairent la question.
- A côté de cette épuration purement biologique et toujours pour les pollutions purement organiques, le conférencier cite pour les petites usines et notamment pour les petites tanneries le système d’épandage combiné avec des bassins de décantation.
- Mais, en ce qui se réfère, dit-il, aux pollutions industrielles, c’est dans la plupart des cas à des épurations chimiques telles que des neutralisations ou des transformations de corps toxiques en corps inoffensifs que l’on devra avoir recours.
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- Il sera possible parfois d’utiliser ces épurations pour la récupération de corps ayant une valeur marchande; on peut ainsi, par exemple, récupérer le soufre du sulfure de sodium.
- Les tanneurs et mégissiers auront un intérêt tout spécial à ne pas mélanger leurs eaux résiduaires, par exemple, les eaux de reverdissage purement organiques avec celles de pelains contenant parfois de l’arsenic, car l’épuration se trouvera ainsi simplifiée en qualité et en quantité, les unes pouvant être épandues et dans certains cas rejetées sans inconvénient, tandis que les autres devront être traitées par des agents chimiques.
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- Étalons de pollution. — L’orateur se demande ensuite si l’on peut établir pour les eaux industrielles des taux de pollution, indiquer, par exemple, pour les tanneries la quantité maxima de sulfure de sodium que les eaux rejetées ne devront pas dépasser. Il résout la question par l’affirmative, car on ne peut demander raisonnablement qu’un taux d’épuration relatif et variable selon les emplois ultérieurs des eaux résiduaires.
- Il est certain, d’autre part, que certaines pollutions légères sont utiles à la faune aquatique.
- Prélèvements. — Répondant à une objection des industriels au sujet de la pénétration des agents de l’administration dans les usines et des inconvénients qu’elle présenterait au sujet des secrets de fabrication, le Dr Heim dit savoir que ces prélèvements d’eaux à examiner seront faits à l’extérieur.
- L’étude des épurations. — Le conférencier passe ensuite à l’examen des moyens à employer pour présenter à l’industrie des procédés pratiques d’épuration, étude déjà faite pour les eaux d’égout, mais à établir pour les eaux industrielles : rejetant le laboratoire seul, il préconise l’établissement de stations d'épuration dans lesquelles pourront être étudiées et traitées des quantités suffisantes de liquides pour se rapprocher autant que possible des conditions de la pratique, ces stations d’épuration où l’industriel pourra envoyer ses eaux étant par conséquent intermédiaires entre le laboratoire
- et l’usine; carde même que pour la purification des eaux d’égout,des systèmes généraux peuvent s’établir et sont en effet établis, il faudra pour les épurations industrielles étudier et établir toute une série d’études monographiques.
- Conclusions. — Ayant exposé ce qui précède, l’orateur en déduit les conclusions suivantes :
- La pollution industrielle est moins importante, donc moins nocive que celle des eaux d’égout.
- Un taux de pollution devra être établi à leur égard.
- La purification des eaux résiduaires est techniquement réalisable.
- La récupération de produits marchands pourra, en certains,cas diminuer le prix de revient de l’épuration.
- Les études d’épuration devront se faire seulement au laboratoire et être complétées par des expériences plus en grand dans des stations d’épuration à créei dans ce but.
- Une étude monographique devra être faite pour chaque type d’eaux résiduaires.
- La collaboration des constructeurs d’appareils d’épuration est à désirer ainsi que celle étroite de l’administration et de l’industrie.
- (La Halle aux Cuirs).
- LES REPRISES EN TEINTURE Par Julian Haas (i)
- C’est un fâcheux mécompte pour le teinturier quand, malgré toutes les précautions et la peine qu’il a prises, une partie de grande valeur sort de la teinture trop foncée, inégale ou tachée, ou même non conforme à l’échantillon et pour cela doit être reprise en teinture.
- Une partie de ce genre doit être traitée avec le5 plus grands soins, afin qu’après la deuxième opéra tion elle soit encore vendable et ne se montre pa5 à première vue aux yeux d’un connaisseur comme une marchandise de rebut. Il faut que la fibre ou Ie
- '______________‘ _
- (1) Extrait des Oesterreichs Wollen u. Liinen Inda^tf1* Ucichenbc^g.
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- tissu ne soit pas affaibli par ce nouveau traitement, que les articles de laine ne feutrent pas, que ceux de soie ou mi-soie ne perdent rien de leur brillant : en un mot les caractères propres à chaque textile ne doivent pas être altérés. Dans la plupart des cas les reprises en teinture donnent pleine satisfaction quand les opérations de l’enlevage et de la nouvelle teinture sont bien surveillées et que, en tenant compte de la qualité du textile, on exécute avec les ressources de l’expérience et par des méthodes rapides et radicales les opérations de l’enlevage, du savonnage, du blanchiment et de la décoloration de la nouvelle teinture.
- Dans les grands établissements ou existent toujours des dépôts importants de marchandises brutes, on destine simplement les nuances claires mal réussies à des teintures foncées. On les remplace par de nouvelles marchandises, ce qui évite la difficulté d’une reprise, mais cela n’est pas possible pour les articles foncés dont la teinture est manquée et il ne reste qu’à les reprendre à nouveau. Le traitement des reprises se règle d’après les différentes sortes de tissus, de la façon suivante :
- 10 Articles composés de fibres végétales (coton, chanvre, lin, ramie, jute, soie artificielle).
- 2° Articles de fibres animales (laine, soie, tussah).
- 3° Articles de fibres mélangées (laine et coton, soie et laine, soie et coton, soie et soie artificielle).
- (i) Marchandises composées de textiles
- VÉGÉTAUX.
- Les tissus végétaux peuvent avoir été teints :
- “) Avec des matières colorantes acides et azoï-ques;
- 6) Avec des matières colorantes basiques, sur marchandises mordancées au tanin, avec ou sans Passage à l’émétique ;
- C) Avec des matières colorantes substantives ;
- d) Avec des couleurs développées sur la fibre ou Par diazotage et accouplement ;
- €) Avec des couleurs d’alizarine sur marchandise 1 ee et préparée au moyen de sels métalliques.
- Les colorations sur tissus végétaux au moyen de bières colorantes acides et azoïques ne sont àcon-sidérer que dans des cas tout à fait spéciaux, où l’on
- demande une certaine vivacité de ton, qui ne peut s’obtenir autrement. Il s’agit ici de certains tons crème, rose, cerise et ponceau sur fils de coton blanchis destinés à la rubannerie et pour lesquels on emploie l’éosine, la phloxine, l’irythirosine, le rose benzol, l’écarlate de crocéïne 3 X 7 B, etc.
- Ces colorations que l’on produit généralement en bain tiède fortement chargé de sel de Glauber sont, à la sortie de ce bain, immédiatement exprimées; sans lavage préalable, passées à l’hydro-extracteur et séchées ; elles sont donc peu solides au lavage et paraissent souvent bronzées après le séchage.
- C’est une chance pour le teinturier qu’un simple lavage à l’eau chaude suffise à les enlever et permette de les reteindre.
- Les couleurs marquées b. c. d. e. sont presque toutes solides au savon. Dans ces cas, ou bien l’on blanchit au chlorure de chaux additionné d’un acide minéral et on décolore à l’hydraldite Z, ou bien on détruit la couleur par le bichromate acide de potassium.
- Le procédé au chlorure de chaux et l’acide donne presque toujours des résultats rapides et très satisfaisants : on manœuvre pendant quelque temps la marchandise à décolorer dans un bain tiède et pas trop fort de chlorure de chaux et, de là, sans la laver, on la plonge dans un bain froid monté avec de l’acide sulfurique ou chlorhydrique. Généralement il suffit d’une opération de ce genre pour décolorer complètement le tissu. Si la décoloration laisse encore à désirer, on répète simplement le passage en chlorure de chaux et en acide, puis on la lave à fond et on passe dans une forte solution tiède de cristaux de soude pour neutraliser l’acide qui pourrait être resté dans le tissu, et pour éloigner les dernières traces de chlorure de chaux on savonne à chaud. Après lavage, la marchandise est prête à être reteinte.
- On sait pourtant que certaines colorations sont solides au chlore et résistent au procédé ci-dessus, mais depuis que l’on a à sa disposition l’hydraldite Z, cette circonstance a cessé d’inquiéter le teinturier. • ‘as
- (A sttivre.) ino
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- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne i saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parclemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et lei Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compa gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les hayages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchan dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les ré clamations à faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure
- est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 109 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ta Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Signalons également à nos lecteurs un ouvrage très intéressant qui complète de la façon la plus heureuse la brochure dont nous venons de parler. Cet ouvrage a pour titre :
- « Sommaires de la jurisprudence concernant les TRANSPORTS EFFECTUÉS AUX CONDITIONS DE LA Convention internationale de BERNE (précédé: du texte en vigueur de la Convention), pa Maurice Wernert. »
- C’est un résumé très complet des décisions ren-dues par les tribunaux et cours des pays signataires de la Convention de Berne.
- Cette Convention a, en effet, ceci de particulier, qu’étant internationale, le même texte est soumis-aux tribunaux étrangers, dont les décisions ont, par suite, la même valeur que celles des tribunaux français.
- Il n’est guère de questions de transports sur les quelles ne soient intervenus d’intéressants juge-ments relatés au présent volume :
- Citons seulement à titre d’indication les suivantes : objets exclus du transport ou admis sous conditions; validité des prescriptions de tarifs» obligation pour le chemin de fer de transporter» teneur et forme de la lettre de voiture; responsabi lité pour les indications et déclarations contenue5 dans la lettre de voiture ; conclusion du contrat de transport ; duplicata de la lettre de voiture; l’embal agedela marchandise; formalités de douane,d’octro' et de police; bases pour le calcul desprixde transport» paiement des frais de transport; remboursements» délais de livraison ; livraison de la marchandise a"
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- lieu de destination ; obligations du destinataire à la réception de la marchandise ; règles à suivre lors de la livraison des marchandises; droits et obligations du chemin de fer dernier transporteur ; droit de gage accordé au chemin de fer; empêchements à la livraison ; constatation de la perte totale ou partielle et de l’avarie de la marchandise ; droit d’action contre le chemin de fer ; responsabilité collective des chemins de fer ; responsabilité du chemin de fer pour les agents attachés à son service, pour perte ou avarie; responsabilité en cas de retard, en cas de dol, faute grave; limitation de l’indemnité en cas d’application de tarifs spéciaux, marchandise retrouvée; déclaration d’intérêt à la livraison; prescription des actions contre le chemin de fer, ntc., etc.
- Le prix de l’ouvrage est de 10 fr. pris à no. bureaux. Port o fr. 65 en sus.
- INFORMATIONS
- M. Lamy (Edouard-Frédéric-Auguste), adminis-tiateur, secrétaire du conseil des établissements Kuhlmann (produits chimiques), à Amiens, vient d’être nommé conseiller du Commerce extérieur pour une période de cinq années.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERFT GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question.— J’ai passé avec la Compagnie P.L.-M. Un traité pour l’etablissement d’un embranchement particulier destiné à l’exploitation d’une sablière. La Compagnie a stipulé une redevance de 0 25 par tonne de contenance au complet des wagons pleins ou vides conduits à l’embranchement ou ramenés à la gare. On me dit que cette rémunération est illicite et que, par suite, je serais en droit de demander la restitution des sommes que j’ai versées jusqu’alors à ce titre. Est-ce vrai ?
- Rép. — La question, en effet, s’est souvent posée et elle a été très discutée.
- Aux termes de l’article 62 de son cahier des charges, la Compagnie P L. M. est tenue de s’entendre avec tout propriétaire de mines ou d'usines qui sollicie
- ferait la création à son profit d’un embranchement particulier, sauf au Gouvernement à statuer sur la demande dans le cas où un accord n’interviendrait pas entre les parties ; et le même article, après avoir disposé que les embranchements seraient construits aux frais du concessionnaire, ajoute : a et de manière à ce qu’il ne résulte de leur établissement aucune entrave à la circulation générale, aucune cause d’avarie pour matériel, ni aucun frais particulier pour la Compagnie.
- Cette seconde condition, se référant, par sa nature même, au fonctionnement et non à la construction de l’embranchement, implique, pour la Compagnie de chemin de fer, le droit de stipuler, le cas échéant, une redevance spéciale, à l’effet de se couvrir des frais particuliers devant résulter pour elle de l’exploitation de l’embranchement.
- C’est ia thèse qui a été admise par la Cour de Cassation dans un arrêt du 18 juin 1907. En déclarant légitime la redevance stipulée, la Cour ajoute qu’elle ne se confond pas avec la taxe de 0 fr. 12 par tonne que le cahier des charges fixe d’avance d’une manière uniforme pour tous les embranchements industriels du réseau, cette dernière taxe représentant uniquement le prix de location des wagons, location qui comporte leur « délivrance », c’est-à-dire leur « envoi » à l’embranché.
- Demande. — Je n’emploie que des ouvriers non syndiqués et je me réserve, en les embauchant, la faculté de les congédier si leur adhesion à un syndicat m’est révélée On me dit que je commets un abus, que je porte atteinte à la liberté syndicale, etc... Suis-je, oui ou non, dans mon tort ?
- Réponse. — La question ne peut être résolue aussi simplement qu’elle est posée
- En principe, dans l’état actuel de notre législation, le patron est seul juge de l’opportunité des mesures que comportent l’organisation et l’administration de son entreprise Par suite, il ne doit compte à personne des motifs pour lesquels il refuse de prendre ou de garder à son service tel ou tel ouvrier ou employé. Il est donc certain qu’il ne fait, en général, qu’user d’un droit légitime, lorsqu’il exige de ceux qu’il se propose d’employer la condition qu’ils ne sont pas syndiqués et stipule même la faculté de les congédier au cas où, ultérieurement, pendant la durée du contrat de louage, ils adhéreraient à un syndicat.
- Telle esi la règle. Mais, ainsi que l’ont décidé certains tribunaux et notamment la Cour d’Aix, par un arrêt du 21 décembre 1910, cette règle peut fléchir, conformément aux principes généraux de notre légis-lation, devant des considérations de fait. C’est ce qui arriverait s’il était établi, en fait, que les exigences de l’employeur, sous les apparences de l’exercice d’un droit, dissimulent, en réalité, l’intention malveillante de porter atteinte à la liberté syndicale et de créer ainsi, sciemment, sans autre raison que la volonté de nuire a un syndicat, une entrave injustifiée à l’exercice de droits reconnus par la loi.
- M. G. R., à Arcueil — Aux termes de l’art. 35 de la loi du 5 avril 1884, les frères et alliés au même degré ne peuvent, dans les communes de 501 habitants et au-dessus, être simultanément membres du Conseil
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- launicipal. Il n’en est pas de même de l’oncle et du neveu.
- M. L. B., à Vierzon. — Les juges ne sont pas tenus de suivre l’avis des experts ; ils apprécient souverain nement les faits et ils peuvent statuer même contrairement à l’opinion des experts.
- MM D. et Cie, à Troyes. — Un accident du travail suspend le contrat de louage de services et ne le rompt pas.
- MM. S. et P., à Marseille. — Oui, le contrat par lequel le propriétaire d’un terrain contenant une minière cède les produits d’extraction, moyennant redevance, constitue bien une vente mobilière
- M. S L., à Nevers. — Lorsque l’occupation temporaire d’une parcelle de terrain a eu lieu sans qu’il soit intervenu d’arrêté préfectoral, l’action on indemnité pour dommages n’est pas de la compétence du Conseil de Préfecture
- MM S., et Cie, à Nancy. — Votre affaire demande une etude particulière.
- M. D. R. à Bourges. — A différentes reprises, le Conseil d’Etat a déçue qu’il n’y a pas lieu d’ordonner la démolition d’un mur construit sans autorisation en bordure d’un chemin vicinal de grande communication, lorsque ce mur ne fai. pas saillie sur l'aligne-ment et n'empiète pas sur le domaine public.
- M. T F., à Dtgoin.— Si la femm 3 n'exerce pas personnellement un commerce distinct de celui de son mari et ne fait que détailler les marchandises du commerce de celui ci, elle ne peut être réputée marchande publique et par suite être mise en état de faillite.
- M. G. S y à Puteaux. — Le Conseil des Prud’hommes n’est pas compétent pour connaître des difficultés qui peuvent s’élever entre un ouvrier et celui pour le compte duquel il travaille, si cet ouvrier n’est pas dans un état de subordination vis-à-vis de son employeur, s’il travaille librement à son compte et reste son propre patron dans la besogne qu’il accomplit.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- 1. li est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués au préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- Notre Service d'Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d‘ Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
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- Paris. — Teinturerie, par Mlle Cabriot, 52, rue Polon-ceau. — Entrée en jouissance de suite.
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- Paris. — Teinturerie, par M. Sardier, 11, rue Voltaire. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Wassner, 26, rue Malar. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Billard, 20, rue Godot-de-Mauroi. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Laroche, 22, rue Saint-Lazare. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Doublet à Mlle Desprat, 52, boulevard Pasteur.— Entrée en jouissance le 1er avril
- Asnières. — Teinturerie, par M. Michollin à Mlle Roz-zonico, 34, rue de Bretagne. — Entrée en jouissance le 12 mai.
- Garenne-Colombes. — Teinturerie, par M. Mullot, 3, rue de l’Arrivée. — Entrée en jouissance de suite.
- Neuilly-sur-Seine. — Teinturerie, par Mlle Thivet à Mme Guignard, 3b bis, rue de Sablonville. — Entrée en jouissance de suite.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les deux premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- IMIPORTATIONS Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1912 1911 1910 1912 1911 1910
- 1 Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 173 928 511 Bois de teinture en bûches, 1.000 k. 23 74 30
- — — Brésil » — — — moulus » 39 31 7
- — — Haïti » 1.843 4.500 3.926 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 20 4 —
- - — Rép.del’Am.cent. » 134 37 1.753 Curcuma en racine « • » 159 129 158
- — — Autres pays. » 977 2.726 1 246 en poudre » — •—- —
- Lichens tinctoriaux » 113
- Totaux .... » 3.127 8 191 7 436 » 33 58 115
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : » 16.439 13.019 9.808
- Bois de teinture moulus. .... y —
- Garance en racine, moulue ou en paille. . . Q m. 210 138 100 Ecorces, feuilles et brindilles.... » 169 60 50
- Curcuma en racine » 177 54 317 Moulus » — 89 30
- — en poudre. » — — Noix de galle et avelanèdes entières con- 110
- » 1 559 7 804 4 475 cassées ou moulues » 17 « 4
- Lichens tinctoriaux » 168 549 170 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — — —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 7.537 13.084 3 002 Safran » 34 24 37
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 330 122 353
- Ecorces, feuilles et brindilles ,. » 3.894 14.143 5.657 Cochenille o• » 385 476 237
- Moulus » 9.206 8.705 7.584 Kermès animal » — — —
- Noix de galle et avelandes entières, con- Indigo. » 129 60 141
- cassées ou moulues 7.929 7.123 4.865 Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules 52
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... 382 146 7 6 de bleu » 5 10
- Safran » 98 81 Cachou en masse » 8 182 48
- Autres teintures et tanins » 1.255 997 266 Rocou préparé » - 64 88 118
- Cochenille » 536 844 288 Orsei le préparée, humide en pâte )) 17 40 35
- Kermès animal .. » — — — séché (cudbéard ou extrait). » 14 108 —
- Indigo • » 166 98 213 Extraits de bois de teint, et d autres espèces: 24
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules Garancine » 53 4
- de bleu » — -a 995 1.507
- Cachou en masse. » 5 476 6.005 5.285 Autres Allemagne » 3.237
- Roccu préparé » 37 17 74 — Belgique » 1.023 351 3.063
- Orseille préparée, humide en pâte » — — — Angleterre » 2.740 3.988 4.066
- — sèche (cudbéard ou extrait). » 1C 9 16 — Etats-Unis » 244 390 558
- — Autres pays » 3.261 6.433 9 753
- Extraits debois de teint, etd’autresespèces :
- » — — Totaux. 8.263 12.669 20.677
- Autres 360 545 347
- »
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique » — — Acide picrique. » 59 117 175
- Alizarine artificielle » 153 105 238 Alizarine artificielle. » — — —
- Autres .. » 2.944 3.06 2.701 Autres » 535 709 677
- Outremer » 366 228 134 Outremer » 3 627 3.245 2.924
- Bleu de Prusse.... » 210 177 151 Bleu de Prusse » 183 82 208
- Carmins communs » — — - Carmins communs » 5 — 7
- fins » * — — — — fins » 2 7
- Vernis à l’alcool » 31 28 28 Vernis à l’alcool » | 205 90 181
- —- à l essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et a l’huile mélangées » 2.371 2 570 2.197 et à l’huile mélangées.. » 3.601 3.186 2 784
- Ocres broyées ou autremert préparées... » 2.802 1.907 2.425 Ocres broyées ou autrement préparées... . » 43.587 49.347 51.462
- Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes » 32 6 28 dres bleues ou vertes » 59 69 76
- . Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 168 148 192 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » — 3 1
- Talc pulvérisé » 7.296 4.803 3.400 Talc pulvérisé. » 16.873 11.242 14 8^0
- 1 Couleurs non dénommées » 1.871 1.416 8 077 Couleurs non dénommées » 844 946 490
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 6
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- 124
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k . j
- Acide acétique indusiriel 40 %..... 53 » , » » 35 » . 33 » . » azotique (voir acide nitrique) . » » ' » muriatique ?2- chimiq. pur ... 32 .. ( » » 20,21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36' chimiquement pur. 30 » I
- » » 40* » 36 » t oxaliqua 68 .. ! » phénique cristallisé 35'...... 115 » » » neige 150 | » » liquide 97/98 ambré. 33 » » phosphorique 60' 200 » » » 45' « 90 » » sulfureux par 15 touries 4 50 » sulfurique 53' 6.. » » 60'environ 7 .. » » 66- » 8 50 j » • 66' chimiq. pur.... 34 » 1 » au soufre 18 » » tartrique 1er blanc. 295 » Alcali volatil du gaz 22' 34 » » » 28/29' ... 60 »
- Alun épuré.......................... 19 50 . » ordinaire......................... 17 50 » de chrome........................ 40 » Arseniate de potasse................140 » j » de soude cristallisé...........................56 » j Arsenic poudre. ... ................ 33 » » rouge (voir à Orpin)........ » » ' Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » 1
- Les 100 k.
- Benzinecristallisable(H.P.) ...... 40 » L’hecio ’ » lourde industrielle......... 36 » 1
- » légère............................. 55 » Les 100 k. I
- Bichromate de soude français......... 17 50
- Bi-chromate de potasse ......................... 82 50 ».........................soude.................... 70 » Bisulfite de chaux 11'.... 8 50 » potasse................. .................8 7 50. » soude 30'............... 12 » ( ».........................»........................35'..................... 13 » | Borax raffiné eu cristaux. 49 » | » poudre.................. .................51 50 1 Carbonate de soude cristallisé......................................7 50 Carbure de calcium (H. P.)..................... 29 » Caséine insoluble......... 125 ” » solubilisée............. .. 325 » Dérésine blanche.......... 180................320 » n jaune natur. orange ou rouge 215 » Chlorate de potasse cristaux................... 107 50 ».........................poudre. .... .. 112 50 Chlorate..................de soude..........115 » Chlorure..................de baryum cristallisé. 17 » ».........................cal'ium fondu............ 11 » ».........................carbone (Tetra)....... 90 » ».........................chaux 105/110'........ 17 » ».........................magnésium fondu....... 12 »
- zinc 48 exempt de fer .. 20 » ] » 45' ordinaire ..... 1 >
- Chromate jaune de potasse........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo Colle de poisson de Chine en galettes 5 .. » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- b » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 » Les 100 k. s végétale du Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière 240 » » en poudre 240 » » soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » ... 310 »
- Dextrine blonde citron................ 60 » » blanche............................. 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé.................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”............................... 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”.................... « 3 70 »................................................................................................... 3 35 » poudre pour bains................. 1 25 Les 100 k. Glycérine...............blanche pure..........30-.. 273 » »..................................»......................industrielle.................28 .. 225 » >................blonde claire extra...........28'.. 200 » »..............» ordin. 28’.. 215 » » brune..........................130 » Hyposulfite de soude.photographique. 22 » Le k.
- Iode ........................................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 » » » 40-... 43 »
- » de soude 36'. . 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90'(H. P)................... 100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 • . » pulvérisée ------- 21 » en bâtons hexagonaux... 24 » » en boules.... ... en sacs 23 » » sublimée. .. • en sacs 23 » Nitrate de plomb 80 » Orpin 70 8 Oxyde d’antimoine blanc 75 » Le kilo » de chrome vert 3 » » de cobalt noir 12 » » » gris 13 50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain 500 » » de nickel vert ..... 4 50 » » noir 5 25 » d’urane 30 » Ozokéritc (H. P.) 175à225 » Panama (Quillay) 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 90 »
- » » » 50/52* (H. P.) 92 »
- Permanganate de potasse............... 130 »
- Polysulfure de potassium. ............. 52 »
- Potasse d’Amérique véritable................................... 100 » ».................................imitation d’Amérique 66/70...39 » ».................................»................................52/55- 33 » ».................................»................................45*... 30 » ».................................caustique 70/75 plaques......60 » ».................................perlasse Ire qualité, ........... 106 » ».................................» ordinaire 75/80'... 42 » » rose factice 90/92 '... 25 » Prussiate jaune de potasse ....... 120 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 » neige...........................»..........................10 » raffiné neige (de potasse).. . 55 » ».................................» masse.......................... 58 .. Sel ammoniac blanc pour piles ... 66 » ».................................» gris en pains.................. 115 » » d’étain ................................................ 290 » » de soude Solvay 90/92........... 13 50 ».................................»................................65/70........................... 22 50 ».................................»................................75/80........................... 23 50 ».................................»................................80/85........................... 24 50 Silicate de soude neutre 35/37.... 8 » ».................................»................................alcalin 45'..... .. 10 50 » de potasse .......................................... 18 « ».................................» pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62.............en...........cylindres.......29 50 ».................................70/72............................ 30 25 >.................................60,62 plaquettes.............32 75 ».................................70/72............................ 33 25 Sucre de lait en poudre........... 150 » Soufre en canons ................. 19 » » (fleur).................................................. 20.50 Sulfate d'alumine épuré........... 16 » ».................................exempt de fer 19.................» Sulfate de magnésie industiiel.................................8 25 ».................................manganèse sec.. .................................. 53 » ».................................nickel ammoniacal (double)...85 « ».................................» pur (simple)................... 95 » ».................................soude ........................... 7 ».................................zinc exempt de fer aiguilles 21 ’ ».................................»................................ordinaire 20 “ Sulfure de sodium................. 17 » potasse......................... 32 * » carbone (H......................P.).................. 60 8
- Tartrate neutre de potasse ......... 280 »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité.. 8 » à 9 •, » 3e bonne .... . . • . » 3e infé ieut e.. . . • ;
- » Sisal, Yucatan. 6 50 7 50
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 40
- —
- » Honduras..............
- Tabasco...............
- » Haïti Cap............
- » Fort-Liberté....
- » Aquim ...............
- » ................. » .................
- » P. -da-Paix ......
- » .....................
- » Saint-Domingo...
- * Martin, et Guadel.
- » Guadeloupe...........
- Jaune Cuba et St-Yago...
- 8 Manzanille............
- » Tuspan..............
- » VeraCruz..............
- > Tampico.............
- » Porto-Fiata. .....
- » Haïti ............. . .
- » Jamaïque..............
- » Barcel et P. Cab...
- » Rio Hacha.............
- • Çarth. et Sa van ...
- » Maracaïbo.............
- • Fustet.... 100 k.
- • Corinto...............
- » Amapala. ... 50 kil.
- Rouge Brésil Bahia. . ..
- » Calliatour.. 100 k.
- » Lima........ 50 k.
- » Ste-Marthe.......
- » Brésillet ........
- » Sandal....100 k.
- » Sapan........50 k.
- " Quebracho 100 k.
- » Pernambuco,50 k.
- 7 50 5 40 5 50 » »
- 5 50 » »
- » » » »
- 5 40 5 »
- 5 » » » » »
- » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »
- » »
- » »
- 110 »
- 20 »
- 8 »
- 5 50
- 5 60
- » »
- 5 60
- » »
- » »
- » »
- » »
- 5 50
- 5 25
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- » »
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- » »
- » »
- » »
- 115 »
- 30 »
- Albumine d’œufs............ Bois de Campêche...........
- » réglisse Smyrne sort.
- » » Tortose .....
- Cachou brun. . ....... ...
- Cannelle Chine.............
- » Ceylan....................
- Canefice en sortes. » gravelées ...............
- Cochenilles grises.........
- » Zacatille.................
- » noires ord.......
- » » extra.....
- Coriandre..............
- Cumin Malte............. ..
- » Grèce .. ....... Curcuma Bengale ...........
- » Madras....................
- » Cochin ..................
- Encens en sortes...........
- » larmes....................
- Essence Badiano............ Fenouil....................
- Fenugrec...............
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches.................
- » de Chine.................
- Gambier................
- Gingembre .... ............
- Girofles Zanzibar.... Tamarin Madras......... ...
- » Pondichéry................
- 5 50 15 » 25 » M » 70 »
- 125 » 260 »
- 35 » 50 »
- 2 75
- 3 »
- 2 26
- 3 »
- 45 » 100 »
- 65 » 50 » 45 » 55 »
- 70 » 130 »
- 13 » 70 »
- 22 »
- » »
- 160 » 130 » 115 • 120 »
- 70 » 125 » 165 »
- 32 » » »
- 6
- »
- 30
- »
- 90
- »
- » »
- »
- 3 w
- »
- » »
- »
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- » »
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- »
- »
- »
- » » »
- »
- » » »
- »
- »
- »
- »
- »
- » » »
- PRODUITS CHIMIQUESEI
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique
- » »
- » sulfurique
- » »
- 20 degrés......
- 36 » .......
- 40 » .....
- 66 » .......
- 50 » .......
- 10 5C
- 38 »
- 43 »
- 11 50
- 9 »
- » » »
- »
- »
- »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k... 175 2 »
- Dividivl
- On cote les 50 kil........ 10 75 14 »
- Indigos
- Gommes :
- Arabiques................... 100 »
- Aden courante.............. » »
- » supérieure............... » »
- Sénégal bas fleuve.......... 90 50
- » Galam..................... 90 »
- Damar, Batavia. ............ 160 »
- » Singapore Ire............. 130 »
- » » cour. ... 120 »
- Sandaraque lav. supérieure.. 170 »
- » quai, bonne cour. 160 » Laque orange fine ......... 250 »
- » mi-fine........... 225 » Cerise A. C............. ••.240 »
- Graines jaunes Perse....... 80 »
- v moutarde de Sicile. 80 »
- » » Barri.. 82 »
- On cote :
- Le 1/2 k.
- Bengale b. viol. r. à surf.... 4 » 6 »
- » ord. et b. moy. ... 2 50 3 75
- Kurpah ..............•........ 2 » 3 75
- Madras....................... 1 50 3 50
- Guatemala beau à flor........ 2 25 3 25
- » ordinaire a bon... 1 25 2 »
- Rocou
- » « Bombay 65 »
- Indigo Bengale............ 12 »
- » Java................ 6 »
- » Kurpach........... .. . 7 »
- » Madras.............. 4 »
- Antilles ................ 1/2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- PROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé ............215 » » »
- » verts Malte.......... M » M »
- ” Russie.............. 35 » » »
- » Levant ............. 60 » » »
- * Espagne .......... 75 » » »
- Mannes en larmes............. 8 25
- » débris..................... 5 25
- » Geracy........................ 425
- Noix muscade n‘ 1........ 5 »
- » 2........ 4 »
- » 3....... 3 »
- . Opium p. molle 8/9 % morph. 40 »
- Résine Amérique brune ... 28 »
- » » blonde.... 29 »
- » » blanche... 35 »
- » Bayonne brune.............. 28 »
- „ » blonde..... 30 »
- » » blanche.... 38 »
- Rocou Pér olat................ 110 »
- Safran Valence en feuille.... 95 »
- Sagou perlé ... ............... 55 »
- Séné en sortes................. 45 »
- » follicules ......... 225 »
- Salsepareille couronne....... 4 40 »
- i Tampico............ 120 »
- Sel ammoniaque gris.......... 145 »
- » blanc..... 115 »
- Styrax liquide.................150 »
- » » » » » »
- » » » »
- M »
- » » » »
- » » » » » »
- » » » »
- » »
- » » » » » »
- 15 » » »
- 9 »
- 6 » » » » »
- » »
- 6 »
- 4 50
- 4 50 » »
- 30 » » »
- » ».
- » » » » » »
- » »
- » »
- » » » »
- » » )) » » »
- » )) » » »
- Borax raffiné........................ 47 »
- Ammoniaque liquide 22 degrés.... 40 »
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils
- de 300 à 500 kil., marchés..... 16 50
- Id. disponible....................... 17 56
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux........ 105
- Id. en poudre....................... 110
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent.,
- en barriques de 700 kil., marchés 19 »
- Id. disponible........ ....... 19 50
- Sel de soude, 70/75, marchés...... 18 5C
- » 30/35, disponible .... 12 56
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés....... 2850
- Id., disponible................... 29
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes........... 38 »
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés................. 12 »»
- Id. disponible................. • 12 50
- Soude douce 33 degrés en vrac...., 5 25
- Lessive caustique 33 degrés....... » »
- » 38/39 degrés.... 8 75
- Silicate de soude....... ............ « »
- » logé............................... 8 »
- Chlorure de magnésium, en gare des
- Salins, en fûts de 500 kil........ 10 »
- Chlorure de potassium, en gare des
- Salins de Giraud.................... 22 »
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180 » soude » 120 k. 160 »
- Nitrate de soude ................... 24 »
- » potasse............................ 48 »
- Sulfate de magnésie, en sacs de
- 100 kil., marchés.................... 10 »
- Id disponible....................... 11 »
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................... 48 »
- Entrepôt............................ 46 »
- Sulfate de fer 95 %, en sacs de 100 k. 5 50
- Sulfocarbonate de potasse........... 36 »
- Suif, de carbone. .................. 36 »
- Sulfate d’ammoniaque 20" d’azote anglais.....................«........ 32 25
- Id. français........................ 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur.................... 62 ?
- » augmenté......................... 55
- » extra résineux .............. 56 59
- >» pur à l’huile d’olive........ 80 82
- Jaune extra résineux............... 55 57
- Blanc exportation supérieur......... 56 57
- Jaune » 56 57
- ' Vert à l’huile de pul-es.......... 57 58
- | » ou jaune tunisien................ 53 55
- Brun extra pur,...............- .... 56 58
- 1 » augmenté......................... 52 54
- Rosé.. ............................r 54 5 c
- Noir..,................... . , 46 4c
- ! Blanc ou suif.,.................... 68 70
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-
-
-
- 126
- i cosserosv==
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vit............. 52 54 » mixte »......................................... ..... 48 49 » talqué Ire qualité........... 46 » ».............................» 2e ».......................... 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » ' » Nantais...... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits.. • 24 3 5
- Savons (à la batteuse).......... 42 4ù
- Marbré bleu ou rosé. .......'.... 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pourla transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond;
- 2: Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l:’Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20,rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les. initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Résineux . ......................... 34 36
- Vert exportation.................... 32 36
- Brun.............................. 36 40
- Noir............................ 36 40
- Mous en Barils
- Qualne extra....................... 41 42
- Qualités ordinaires .. ............. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil, minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60, jours net.
- Rue de 2ANTERIE,lingeriefine,78 ans RIVOLI «existence, loyer rare 2.600 fr. Belle installation. Bénéfices nets : 12.000 fr. On traiterait avec 25.000 fr. comptant.
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- En vente au bureau du journal;
- Les patrons devant les Prud’hommes
- Manueldes lois et règlements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté ét annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII* arrond. In-8 317 pages. 4 fr. 50
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- s’AXOsS) A. JC.AR.
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- des Voyageurs de Commerce
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- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet................... 28 »
- Campêche oupe d’Espagne.. 28 »
- » Tabasco ................. 18 »
- » Haïti . ................. 10 »
- » Martinique,Guadeloupe .................. 8 »
- Lima...................... 14 »
- Indigo Bengale poupré....... 8 »
- » Madras fin ................. 5 »
- 28 25
- 28 25
- 19
- 14
- 8 50
- 15 »
- 12
- 9
- AGENDA OPPERMANN
- POUR 1912
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents-voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, en outre des feuillets de l’Agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
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- CHEMINS DE FER DE PAR ISLYON-M É DIT ER R A N ÉE
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- Billet
- De Paris à
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- simples valables 15 joi Prix par les paq
- r De la Compagnie de g Navigation mixte
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- p.126 - vue 133/396
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- LE MONITEUR DH LA TEINTURE
- 8
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- par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume in-couronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes Prix : 5 fr. 50.
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- par A. Seyewetz, chef des travaux a l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- 1er Fascicule. — Considérations generales. — Matières colorantes nitrees. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylmethane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophenols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycetones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aeridine. — Matières colorantes thiazoliques ou thibenozenvliques. — Matières colorantes non classées.
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- MONITEUR DE LA TEINTURE
- 5 Mai 1912
- 56e Année. — No 9.
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- PRIX DABONNEMENT :
- FRANCE: Un an. ...... . 15 fr.
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- Pvur tout ce qui concerne les Abonnements et les Annonces
- s’adresser aux bureaux du Journal
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Les reprises en teinture (suite). — Les progrès dans l’iodustrie des couleurs (suite et fin). — Les nouveaux colorants. — Société industrielle du Nord de la France (Concours de 1912). — Société industrielle d’Amiens (Concours pour l’année 1911- '. 912) — Les transports. — Tarifs de transports. — Consei's juridiques. — Notre service d’assurances. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Annonces.
- LES REPRISES EN TEINTURE
- Par Julian Haas (i)
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- La pratique a démontré que l’hydraldite Z produit la décoloration la plus nette et la plus complète quand on travaille avec des laines dont la tempéra-ture ne dépasse pas 750 à 800 C, parce qu'au-des-sous de cette température on évite le désagrément de voir les bains devenir laiteux. La marchandise doit être manœuvrée continuellement pendant au moins une demi-heure dans le bain d’hydraldite. Pour écarter les dernières traces d’hydraldite et
- — ______
- „(1) Extrait des Oesterreichs Wollen u. Leinen Industrie “eichenberg.
- d’odeur qui pourraient rester dans la marchandise, on la passe après le lavage pendant quelque temps dans une solution faible et tiède de chlorure de chaux ou dans un bain de peroxyde de sodium, ou même suivant le cas, dans un bain chaud de chro-mate acide de potassium. Dans certaines circonstances même, un lavage d'une demi-heure dans un bain chaud de chromate acide suffit sans autre traitement préalable à réparer des teintures inégales ou tachées.
- Le procédé au chlorure de chaux acide ou la décoloration à l’hydraldite Z, suivi si c’est nécessaire d’un passage au peroxyde de sodium, ou au chromate de potasse, rend spécialement de bons services dans les teintureries des établissements de nettoyage chimique pour la reprise en teinture des costumes de coton et de lin et des meubles dont les couleurs sont dégradées, car dans les marchandises ainsi traitées, la teinture subséquente couvre complètement, ou du moins dissimule d’une façon suffisante les places dont la couleur est passée.
- La reprise des tissus d’origine animale présente plus de danger et de complications et demande plus de temps que celle des tissus végétaux, car, comme nous l’avons dit, les étoffes de laine tendent à se contracter et à se feutrer, tandis que la soie perd de son éclat et prend un aspect ardoisé.
- Pour les étoffes de laine pour dames, qui soutien général teintes avec des matières colorantes acides
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- et azoïques, aussi bien que pour les laines filées qui ont subi un traitement analogue, il suffit souvent d’un bain d’eau bouillante additionnée parfois de sel de Glauber ou d’ammoniaque pour descendre la couleur de ces articles. La décoloration par une dissolution tiède de savon, même quand elle est possible, est à éviter, car cette opération active le feutrage de la laine.
- Des écheveaux ou des tissus de pure soie (soie naturelle ou tussah) qu’en général on ne teint, pour ainsi dire, qu’avec des couleurs d’aniline ou de naphtaline, sont décolorés par une dissolution tiède de savon, ou mieux, par un bain tiède assez fort de cristaux de soude, auquel on ajoute une très faible quantité de lessive de soude. Si, dans des cas particuliers,le résultat n’est pas satisfaisant, on complète par un traitement à l’hydraldite à la température de 45° à 60° C., suivi d’un passage au peroxyde de sodium.
- Pour les articles de laine, de teinture solide, il est nécessaire de se rendre compte si la coloration se détruit par oxydation ou par réduction ou si l’on est en présence d’un mélange de couleurs qui ne peut être totalement décoloré que par une réduction suivie d’une oxydation. Si c’est une réduction qui est nécessaire on choisira le procédé à l’hydrate ; s’il faut employer l’oxydation, on traite les couleurs délicates et claires par une solution tiède de peroyxde de sodium et les nuances moyennes et foncées par un bain chaud de bichromate acide. Ce dernier traitement est à éviter pour les couleurs claires parce qu’il laisse sur les tissus de laine une teinte jaune verdâtre. S’il faut employer la réduction et l’oxydation, on combinera le procédé à l’hydraldite avec un traitement oxydant.
- Les articles fins et délicats de laine et de soie, qui sont presque exclusivement teints aux couleurs acides et azoïques, subissent des traitements variés suivant leur solidité, si la première opération de décoloration n’a pas réussi en traitant : 1° à l’eau chaude, 2° à l’eau chaude additionnée de sel de Glauber, 30 aux cristaux de soude en dissolution tiède et pas trop étendue, ou bien au savon tiède ; 4° enfin si aucune de ces opérations n’a donné de
- résultats satisfaisants,on aura recours à l’hydraldite ou aux procédés combinés d’hydraldite et de peroxyde de sodium.
- Matières animales
- Les articles composés de laine et de coton se teignent avec les matières colorantes pour mi-laine. Ces matières sont des couleurs substantives pures ou corrigées par des mélanges avec les couleurs d’aniline ou de naphtaline, qui prennent sur la laine en bain neutre de sel de Glauber; comme par exemple le jaune indien, l’Orange IV, le vert brillant à foulonner, le bleu brillant à foulonner, le bleu d’alphanol, le violet de formyl, le bleu Lanacyle, le noir de naphtylamine S, la rocceline, la rhodamin B, etc., etc. Pour ces teintures mi-laine, qui possèdent une bonne solidité au lavage, la décoloration ne peut se faire avec succès que par les procédés combinés à l’hydraldite et à l’acide chromique ou par ceux à l’hydraldite et au peroxyde de sodium. Dans certains cas particuliers, il suffit simplement d’un traitement énergique au chrome pour égaliser les nuances.
- Les tissus soie et coton se teignent soit par la méthode nouvelle et directe, soit par les procédés anciens et indirects, c’est-à-dire que le coton reçoit un fond de couleur diamine et que la soie est teinte, après coup, avec des couleurs basiques ou avec des matières colorantes acides et azoïques ; ou bien on teint d’abord, avec des matières colorantes pour la soie, sur tissu mordancé au tannin, avec ou sans passage à l’émétique et le coton est repassé en couleurs basiques. Si, après l’opération, la surface de la soie est défectueuse, il suffit, pour réparer l’inconvénient, de compléter la teinture directe par un savonnage que l’on peut pousser au bouillon.
- Pour les satins lourds et de belle qualité, on se bornera à un savonnage tiède, car un savon trop chaud produit facilement des tramées redoublées. Pour égaliser la surface de la soie, il suffit, souvent, d’un bain tiède moulé avec une quantité assez forte de cristaux de soude, auxquels on ajoute très peu de lessive de soude. Si, lors de la teinture directe, Ie côté coton laisse à désirer, ce qui, du reste, ne doit
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- presque jamais arriver quand les couleurs diamine sont convenablement employées ; la résistance au savon de celles-ci oblige à utiliser, pour le démontage, le procédé à l’hydraldite et au peroxyde de sodium. Pour la reprise des étoffes soie et coton, qui ont été primitivement teintes par l’ancienne méthode indirecte, on donne après le bain de savon et le lavage, un traitement énergique à l’acide minéral chaud pour débarrasser complètement le coton de la laque au tannin et aussi pour enlever à la soie les matières tannantes qui y resteraient attachées. Pour les articles changeants sur mi-soie, dans lesquels la soie et le coton ont des colorations différentes, on recourt dans presque tous les cas, sans hésitation, au procédé de décoloration à l’hydraldite suivi d’un passage au peroxyde de sodium, que la teinture des deux matières textiles ait eu lieu par la méthode directe ou indirecte. Sur les marchandises ainsi décolorées, il reste dans le cas de la teinture indirecte, la combinaison de tannin et d’émétique qui, comme on sait, réserve la soie, c’est-à-dire qui, dans la seconde teinture, empêche la soie de tirer surles ma-hères colorantes pour soie. Pour obvier autant que Possible à cet inconvénient, il ne faut pas oublier, après l’opération de décoloration, de donner un passage au bouillon dans un bain d’acide minéral.
- (A suivre.) P. R.
- LES PROGRÈS dans l’industrie des couleurs
- (Suite et fin — Voir nos précédents n iméros.)
- Bien plus par tâtonnements que par déductions "soureusement scientifiques on arriva à obtenir des compositions chimiques de la nature de l’indigo.
- • examina aussi les différentes substances inso-Il kl
- .8 à coloration intense et leur aptitude à dapir à la préparation d’une cuve. On parvint ainsi "Bs 1 espace d’un siècle à enrichir de plus de cent produits la classe des colorants de cuve, compre-toutes les nuances de l’arc-en-ciel et offrant ne solidité égale à celle de l’indigo.
- Un grand nombre de ces derniers venus de la chimie synthétique sont des proches parents de l’indigo auquel ils ressemblent infiniment par la constellation de leurs mollécules. En eux sont venues aboutir les recherches organisées autour de l’indigo naturel, dont ils forment aussi le plus beau résultat. Ces nouveaux produits, on les comprend sous le nom d’indigoïdes et, chose curieuse, le pourpre antique s’est retrouvé parmi eux. On en est d’ailleurs beaucoup revenu sur le compte de ce dernier, car il est loin de répondre aux exigences du teinturier d’aujourd’hui.
- Plus intéressants encore que les indigoïdes sont les produits du second groupe des colorants de cuve, auxquels les chimistes se sont contentés de donner la même structure molléculaire que celle de l’indigo pour innover complètement par ailleurs. Le premier de ces produits a été l’indanthrène de R. Bohn, qui surpasse encore l’indigo, au point de vue de la solidité et de l’éclat. Coup sur coup d’autres colorants le suivirent, dont les uns sont définitivement entrés dans la pratique industrielle, alors que les autres sont encore essayés sur leur valeur pratique.
- La science des colorants est ainsi parvenue à doter l’industrie de la teinture d’un champ d’activité tout nouveau, juste récompense de la fidélité qu’elle a gardée à l’indigo. Cela ne veut pas dire que les anciens colorants doivent être abandonnés. Il s’en trouve, en effet, parmi eux, qui sont d’une beauté parfaite et qui, en outre, par la pureté et l’éclat de la nuance qu’ils réalisent, laissent loin derrière eux les meilleurs produits de cuve. D’ailleurs, la teinture faite au moyen de ces deiniers revient à beaucoup plus cher que celle obtenue par un bain ordinaire et a, en outre, l’inconvénient d’être assez compliquée. Mais là où uue solidité à toute épreuve est exigée, l’emploi d’un colorant de cuve s’impose, quelle que soit la nuance que l’on se propose de réaliser.
- (Traduit de Farberei und Appretur ; par le Moniteur de la Teinture.)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Noirs teints en pièces avec Noir Naphtylamine ESN et noir bleu Naphtol MDR.
- A côté du « Noir Naphtylamine S » le « Noir Naphtylamine ESN » et le « Noir bleu Naphtol MDR» sont les marques de Noirs acides les plus employées aujourd’hui pour la teinture en pièce de tissus de confection pour hommes, tant Len uni qu’avec effets réservés. A leur prix de revient modique ces teintes joignent l’avantage d’une bonne solidité à la lumière, au décatissage et au frottement, elles résistent parfaitement au carbonissage ainsi qu’aux acides et satisfont également, sous tous les autres rapports, aux exigences normales de solidité émises pour des tissus teints en un seul bain. Leur excellente solidité aux acides rend ces produits particulièrement propres à la teinture de tissus carbonisés et non neutralisés.
- Le Noir Naphtylamine E S N donne des noirs francs ayant un reffet bleuté analogue à celui du campêche ; le Noir bleu Naphtol MDR est un peu plus rabattu et s’emploie principalement pour des noirs plus corsés. Les teintes se comportent très bien à la lumière artificielle.
- Au même groupe appartiennent les
- Noirs Naphtylamine ES3B,ES5B, ES8B etEFF
- Noir bleu Naphtol G C, qui se distinguent principalement des précédents par leurs nuances plus bleutées.
- Le Noir Naphtylamine EFF convient surtout pour tissus dans lesquels les fils d’effets de coton doivent être réservés d’une façon irréprochable.
- Mode de teinture :
- On teint avec addition de :
- 10 o/o de sulfate de soude crist,
- 10 » de bisulfate de soude ou
- 20 » de sulfate de soude crist.
- 4 » d’acide sulfurique
- on entre vers 70 0 C., chauffe en 20-30 minutes au bouillon qu’on maintient pendant une heure. Afin
- d’épuiser complètement le bain, ce qui est essentiel pour les tissus avec effets réservés, on ajoute ensuite un peu de bisulfate de soude ou d’acide sulfurique et on fait bouillir encore pendant 20-30 minutes.
- Pour des tissus de pénétration difficile, tels que draps fortement foulés, taupeline, etc., on commence la teinture vers 40-50° et on chauffe lentement au bouillon ; il est prudent aussi d’augmenter la quantité de sulfate de soude. Quant aux tissus carbonisés et non neutralisés on les teint avec seulement 20 0/0 de sulfate pour débuter et on ajoute plus tard un peu de bisulfate ou d’acide s’il y a lieu.
- Pour nuancer ou rabattre on emploie surtout les marques suivantes :
- Jaune acide AT
- Jaune solide S
- Orangés IV, G G, II
- Vert foulon brillant B Verts Cyanol B, 6 G.
- Ces colorants peuvent même être employés pour nuancer après teinture et être, dans ce cas, ajoutés directement au bain bouillant ; par contre, s’il est nécessaire de rajouter du Noir Naphtylamine ou du Noir bleu Naphtol, il faut d’abord refroidir le bain et chauffer de nouveau lentement au bouillon.
- Noirs teints en pièces
- avec Noirs Naphtylamine S, SGG et T.
- Les « Noirs Naphtylamine S, S G G et S » pos-sèdent en général les mêmes propriétés de solidite que les Noir Naphtylamine ESN et Noir bien Naphtol MDR et se comportent d’une manièie analogue ; on les emploie beaucoup, aussi bien pour uni que pour tissus avec effets réservés.
- Le «Noir Naphtylamine S » est la marque la plus courante de ce groupe. On l’emploie a cause de sa nuance pleine et bleutée pour teinte claires comme pour noirs intenses, surtout surqua lités fines de draps et tissus de laine peignée.
- Le « Noir Naphtylamine S G G » possède 1e5 mêmes propriétés que la marque S, mais a une nuance plus verdâtre ; on l’utilise pour des noir verdâtres.
- | Le « Noir Naphtylamine T », tout en ayant une
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- nuance plus vive, possède un grand pouvoir colorant et sert principalement pour la production de noirs corsés sur molleton et tissus de laine peignée.
- Les « Noirs Naphtylamine 4 B S, T J, S S 2 B et SS3B» sont d’autres marques importantes de la série S des Noirs Naphtylamine; ils se différencient par leur nuance et leur pouvoir colorant et trouvent les mêmes applications.
- Mode de teinture :
- Ces produits s’emploient de la même manière que le « Noir Naphtylamine ESN » ; on se sert des mêmes produits pour nuancer.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE
- DU NORD DE LA FRANCE
- Déclarée d'utilité publique par décret du 12 août 1874
- CONCOURS DE 1912
- PRIX ET MÉDAILLES
- Dans sa séance publique de janvier 1913, la Société Industrielle du Nord de la France décernera des récompenses aux mémoires répondant d’une manière satisfaisante au programme des diverses Questions énoncées ci-après et d’une manière géné-rale aux travaux réalisant tout progrès industriel non compris dans son programme.
- Ces récompenses consisteront en médailles d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze et mentions honorables ainsi qu’en primes pécuniaires.
- K A mérite égal, la préférence cependant sera toujours donnée aux travaux répondant aux ques-tions mises au Concours par la Société. »
- Les mémoires présentés devront être remis au Secrétariat de la Société, « avant le Ier octobre 1912.
- In
- —8 mémoirss couronnés pourront être publiés Par la Société.
- Les mémoires présentés restent acquis à la Société ne peuvent être retirés sans l’autorisation du onseil d’administration.
- Toute personne, membre ou non de la Société, ot libre de prendre part au Concours, à l’exception
- seulement des membres actuels du Conseil d’administration.
- Les mémoires « ne comportant pas d’appareils à expérimenter ne devront pas être signés » ; ils seront revêtus d’une épigraphe reproduite sur un pli cacheté, annexé à chaque mémoire, et dans lequel se trouveront, avec une troisième reproduction de l’épigraphe, les noms, prénoms, qualité et adresse de l’auteur, qui attestera en outre que « ses travaux n’ont pas encore été récompensés ni publiés ».
- Quand des expériences seront jugées nécessaires, les frais auxquels elles pourront donner lieu seront à la charge de l’auteur de l’appareil à expérimenter ; les Commissions en évalueront le montant et auront la faculté de faire verser les fonds à l’avance entre les mains du Trésorier. — Le Conseil pourra, dans certains cas, accorder une subvention.
- Blanchiment
- — Etude comparative de l’action blanchissante des divers agents décolorants sur les diverses fibres industrielles. — Prix de revient.
- — Influence de la nature de l’eau sur le blanchiment.
- — Expliquer le fait qu’un fil se charge des sels calcaires lorsqu’il séjourne longtemps dans l’eau calcaire. Donner les moyens d’y remédier tout en lavant suffisamment les fibres ; donner un tableau des diverses eaux de la région du Nord et les classer suivant leur valeur au point de vue blanchiment.
- — Etude des meilleurs procédés pour blanchir les fils et tissus de jute et les amener à un blanc aussi avancé que sur les tissus de lin. Produire les types et indiquer le prix de revient.
- — Etudier les divers procédés de blanchiment par l’électricité.
- — Blanchiment de la soie, de la laine et du tus-sah. — Etude comparative et prix de revient des divers procédés.
- — Appareils perfectionnés continus pour le blanchiment des filés en écheveaux.
- Matières colorantes et teinture
- — Etude d’une ou plusieurs matières colorantes utilisées ou utilisables dans les teintureries du Nord de la France,
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- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- — Etude de la teinture mécanique des matières en vrac, en fils sur écheveaux ou bobines.
- — Tableaux comparatifs avec échantillons des teintures: I° sur coton ; 2° sur laine; 3° sursoie, avec leur solidité respective à la lumière, au savon, à l’eau chaude. Indiquer les procédés employés pour la teinture et ramener toutes les appréciations à un type.
- — Etude particulière des matières colorantes pouvant remplacer l’indigo sur toile et sur coton pour la teinture en bleu. Donner échantillon et faire la comparaison des prix de revient et de la solidité au savon, à l’eau chaude et à la lumière.
- — Déterminer quelles sont les matières qu’il faut éliminer avant le dosage de l’indigo pour arriver à une appréciation de la valeur réelle de produit. Etude comparative de l’indigo naturel et de l’indigo synthétique.
- — Etude d’une matière colorante noir directe sur coton ou lin, aussi solide que le noir d’aniline et se teignant comme les couleurs directe coton.
- — Indiquer les récupérations que l’on peut faire en teinture (fonds de bains, indigos perdus, savons, etc., etc.)
- — Etudier les genres de tissus imprimés que l’on pourrait faire dans le Nord et les produits de ce genre les plus usités aux colonies.
- — Indiquer un procédé de teinture sur fil de lin donnant un rouge aussi solide, aussi beau que le rouge d'Andrinople sur coton. Indiquer le prix de revient et présenter des échantillons neufs et d’autres exposés à la lumière comparativement avec du rouge d’Andrinople. — Même comparaison pour la solidité au savon ou à l’eau.
- — Procédé pour rendre les matières colorantes plus solides à la lumière sans en ternir l’éclat.
- Apprêts
- — Etudes sur les transformations de fibres textiles au point de vue du toucher, du craquant, du brillant, de la solidité et de l’aptitude à fixer les colorants en visant spécialement le mercerisage et la similisation.
- 3 — Machine permettant de donner aux étoffes des effets d’apprêts nouveaux.
- — Traité pratique de la fabricetion des apprêts et de leurs emplois industriels. Cet ouvrage devra comprendre : 1° une partie traitant de la fabrication des principaux apprêts du commerce et 2° l’application de ces apprêts aux diverses fibres.
- — Procédés pour donner à la laine l’éclat de la soie.
- — Trouver pour le tulle un apprêt aussi parfait que la colle de poisson et sensiblement meilleur marché.
- — Etude comparative des divers procédés d’imperméabilisation :
- 1° Du tissu de laine ;
- 2° Du tissu de coton ;
- 3° Des toiles ;
- 4° Du tissu mixte.
- Echantillons comparatifs.
- Prix spéciaux foudés par des Donations ou autres Libéralités
- Grandes médaillés d’or DE LA FONDATION KUHLMANN
- Chaque année sont distribuées de grandes médailles en or, d’une valeur de 500 fr. destinées à récompenser des services éminents rendus à l'in-dustrie de la région par des savants, des ingénieurs ou des industriels.
- Teinture (prix ROUSSEL)
- Un prix de 500 fr., auquel la Société joindra une médaille, sera décerné à l’auteur du meilleur mémoire sur la détermination de la nature chimique des différents noirs d’aniline.
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE D’AMIENS
- PROGRAMME des Questions mises au concours pour Vannée 1911-1912
- La Société Industrielle d’Amiens a, dans son As* semblée générale du 30 novembre 1911, mis aucon: cours, pour l’année 1911-1912, les questions q suivent.
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- Les prix seront décernés dans une Assemblée générale extraordinaire.
- Ces prix se composeront de sommes d’argent, de médailles d’or et de médailles d’argent. Les médailles pourront être converties en espèces.
- Si une question n’est pas complètement résolue, il pourra être accordé, à titre d’encouragement, une récompense moindre que le prix offert.
- Tout concurrent, par le fait même qu’il se présente au concours, s’en remet à l’appréciation souveraine de la Société qui entend décliner toute responsabilité quant aux conséquences de ses jugements dans les concours.
- Les étrangers sont admis à concourir, sauf pour les questions qui comprendraient une clause restrictive à leur égard. Mais tous les mémoires doivent être rédigés en français. .
- Les mémoires ne devront pas être signés. Ils porteront une épigraphe qui sera reproduite sur un pli cacheté contenant les nom, prénoms et adresse de l’auteur ou inventeur de procédés et l’attestation que le mémoire est inédit.
- Chacun des concurrents pourra, sans se faire connaître, joindre à son mémoire une note indiquant l’endroit où celui-ci pourrait être déposé le cas échéant.
- Quant aux auteurs des appareils qu’on ne pourra juger qu’en les soumettant à des expériences sui-vies, ils devront se faire connaître en en faisant l’envoi.
- Ces appareils devront fonctionner à Amiens, de préférence, ou sur un point de la région à proximité d Amiens, dans un rayon de moins de 100 kilo-Œstres. Il en sera de même pour les essais de procédés divers.
- Tous les manuscrits, brochures et mémoires avec plans adressés pour le concours resteront acquis à la Société qui se réserve le droit de les publier en totalité ou en partie ; mais les auteurs pourront en Prendre copie.
- Les appareils que l’on rendra aux inventeurs, "Pres le concours, devront être accompagnés de plans qui deviendront la propriété de la Société.
- Les concurrents devront envoyer leurs manuscrits
- ou machines franco, au Président de la Société Industrielle, rue de Noyon, 29, à Amiens (Somme), d’ici au Ier juin 1912, terme de rigueur.
- QUESTION SPÉCIALE
- Des prix sont accordés aux ouvriers et contremaîtres qui, dans leur spécialité, auront apporté un notable perfectionnement à l’Industrie.
- Filature, Confection, Tissage
- — Médaille d’or à un perfectionnement sérieux dans les machines à parer et à encoller les chaînes pour le tissage.
- — Médaille d’or au meilleur produit pour donner du brillant aux fils de laine.
- Agriculture, Histoire naturelle, Physique, Chimie
- — Médaille d’or pour une amélioration importante dans le blanchiment de la laine ou de la soie. Traitement à l’eau oxygénée ou par l’électricité.
- — Médaille d’or au meilleur mémoire sur le blanchiment des fibres végétales en fil ou en tissus, comprenant une étude théorique et l’examen des diverses méthodes employées dans la pratique industrielle.
- — Médaille d’or pour un procédé simple faisant disparaître les taches d’huile minérale dans le blanchiment des tissus de coton et constituant une amélioration sur les procédés employés actuellement.
- — Médaille d’or pour un moyen d’augmenter la solidité des matières colorantes artificielles dans la teinture des tissus produits par les industries locales.
- — Médaille d’or à la personne qui trouvera un mode de teinture ou un apprêt réalisant une amélioration sérieuse sur les procédés actuellement en usage.
- Les concurrents ne sont pas tenus de faire connaître la composition de l’apprêt qui réalisera les conditions ci-dessus. Ils devront seulement présenter leurs pièces avant le rer juin 1912, déclarer leur prix de vente et justifier que ces pièces ne sont pas obtenues par des moyens exceptionnels, mais qu’elles appartiennent à une fabrication courante.
- — Médaille d’or à un mémoire contenant les
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- procédés élémentaires de chimie analytique des divers produits utilisés en teinture et impression.
- — Médaille d’or pour un procédé de gaufrage du velours d’Utrecht et de coton ou tissus similaires, inaltérable au frottement et à l’eau.
- — Médaille d’or à tout perfectionnement sérieux apporté dans les machines employées pour la teinture et les apprêts des articles d’Amiens, jusqueset y compris les machines spéciales pour la confection des vêtements.
- — Médaille d’argent pour un produit teignant directement sur velours de coton en noir solide à reflet bleuté et ne déchargeant pas au frottement.
- — Médaille d’or pour un produit entrant dans la composition de l’apprêt de velours de coton, étoffes de laine et de soie réalisant les conditions suivantes :
- Souplesse, brillant et pouvant servir à la surcharge des tissus.
- — Médaille d’or pour un procédé pratique de mercerisage sur fils, tissus de coton ou mélangés, plus spécialement pour velours de coton.
- L’inventeur devra joindre, autant que possible, des types.
- — Médaille d’argent pour un procédé économique pour faire évacuer totalement les poussières lourdes et les buées des ateliers de teintures et apprêts.
- Questions laissées au choix des concurrents
- La Société accordera une médaille d’or pouvant atteindre la valeur de deux cents francs, à tout mémoire qui lui paraîtra mériter ce prix.
- Les candidats auront toute liberté de choisir leurs sujets pourvu qu’ils rentrent dans les études des divers Comités : I’ Mécanique, Électricité et Constructions; 2° Fils, Tissus et Confection ; 3° Histoire naturelle, Physique, Chimie et Agriculture ; 4° Commerce, Economie politique, sociale et coloniale.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et s consulter uns petite brochure
- | faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et let Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un siyle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageur» et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pr-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pagee, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu'ile ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr, 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- TARIFS DETRANSPORTS
- La Compagnie d’Orléans propose d’apporter aux tarifs P. V. nos 17 et 29 les modifications suivantes concernant le transport du bois de quebracho en bûches :
- I° Tarif spécial P. V. n° 17. — Substitution des dispositions ci-dessous à celles qui font actuellement l’objet du § Ier du chapitre II de ce tarif.
- Bois de quebracho en bûches, par expédition d’au moins 120 tonnes en wagons chargés à leur maximum de capacité en volume et sous condition de réaliser sur l’ensemble de l’expédition un ton-nage moyen d’au moins 6 tonnes par wagon employé ou de payer pour ce poids.
- De Bordeaux, Chantenay et Saint-Nazaire à destination directe des gares desservant des usines, d’extraits reliées aux lignes de la Compagnie d'Or-léans par embranchements particuliers. Prix du barême ci-après, à augmenter des frais de gare. Le chargement et le déchargement doivent être effec-tués par les expéditeurs et par les destinataires.
- Jusqu’à 100 kilomètres 3 francs. Par kilomètre en excédent au-delà de 100 kilomètres, 0 fr. 0125.
- Des prix de ce barème seront majorés de 25 0/0 Pour les expéditions remises du 1er octobre au 30 novembre.
- 20 Tarif spécial P. V. n° 29. — Exonération, sauf dans la période ci-dessus, pour les envois de que-bracho en bûches taxés aux prix du § 1er du cha-Pitre II du tarif spécial P. V. 17 de la taxe prévue "" chapitre 9 §4 de ce tarif pour le transport sur la voie des Queyriès à Bordeaux.
- Ces dispositions, aussi bien pour le tarif P. V. 17 Je pour le tarif 29, sont applicables à titre tempo-jaire et d’essai. Elles cesseront d’être appliquées “"X ans après la date de leur mise en vigueur, à pubna d’une prorogation qui sera annoncée au
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce iitre, nous publions les réponses aux demandes d'INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question. — Un de mes homonymes publie des catalogues dans lesquels il fait figurer de nombreuses récompenses, médailles, diplômes, etc , censément obtenues à diverses expositions. Je suis certain que c’est une réclame éhontée et que la plupart des médailles sur lesquelles ne figurent d’ailleurs pas de dates, n'ont jamais été délivrées.
- Suisoje en droit de me plaindre et de poursuivre même directement cet industriel ?
- Rép. — Incontestablement. Il est, en effet, de jurisprudence certaine qu’il y a délit en même temps qu’acte dommageable, dans le fait par un négociant de s’attribuer dans des brochures répandues dans le public comme réclame, soit des médailles obtenues dans de prétendues expositions, sans indiquer les dates auxquelles elles auraient été décernées, soit des médailles, diplômes au récompenses honori ques qui ne lui ont été décernés dans aucune exposition régulièrement et sérieusement organisée.
- Il a été jugé, en outre, par décision du tribunal de Rouen, du 5 juillet dernier, que l’industriel portant le même nom a un intérêt incontestable à ce qu’aucune confusion ne puisse s'établir entre les distinctions qu’il a réellement obtenues et celles que s’attribue sans droit son homonyme ; que par suite il peut exercer des poursuites contre ce dernier.
- Question.— J’ai expédié, en tarif spécial, des marchandises dont le chargement avait été effectué par mes soins sous wagon recouvert d’une bâche fournie par la Compagnie. Des avar.es p-ovenant de l’état défectueux de la bâche ont été constatées à l’arrivée, mais la Compagnie se refuse à m’indemniser. Cependant il me semble que la Compagnie doit prendre soin de la marchandise en cours de route et qu’elle est tenue par les règlements de fournir un matériel en bon état. N’encourt-elle aucune responsabilité du fait que des avaries surviennent par suite du mauvais état de ce matériel ?
- Rép. — Le bâchage constitue une opération complementaire du chargement. La Compagnie n’est pas obligée de surveiller l’opération du chargement, car la surveillance à laquelle elle est tenue n'a pour objet que ce qui touche au service général et à l’observation des règlements D’autre part, s’il est vrai que le décret du 1er mars 1901 (art. 25) porte que tout le matériel d’exploitation sera constamment maintenu en bon état d’entretien, il est de jurisprucence que les bâches ne peuvent être regardées comme comprises dans le matériel d’exploitation, c’est-à-dire dans le maternel de traction et de transport.
- En conséquence, l'expéditeur qui a procédé au chargement et au bâchage ne peut réclamer des dommages* intérêts à la Compagnie, alors même que la bâche a
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- été fournie par elle et que les avaries ont été causées par son état défectueux.
- M. M J. B et Cie, à Paris. — La convention par laquelle les parties, liées par un contrat de louage de services, sans détermination de durée, renoncent à l’avance au droit éventuel de demander des domma-ges-intérêts, en cas de rupture, est nulle et non avenue.
- MM. C. et F., à Courbevoie.— Du moment que vous donnez à votre représentant une mensualité fixe, vous ne pouvez le congédier sans indemnité ou sans préavis.
- M L P., à Rennes. — L'acheteur n’est pas irrece-vable à contester la qualité de la marchandise vendue par cela seul qu’il l’a fait transporter dans ses magasins et que là et non en gare, il en a fait faire la vérification, si, par ailleurs,l’identité de la marchandise ne peut être mise en doute.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- 1. Il est répondu par la voie du journal aux uestions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète èt la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- Notre Service d'Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d’Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau seivice a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies
- ' et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formations de sociétés
- Paris. — Société en nom collectif Delabarre et Thiboust, teinturerie, 13, passage de l’Industrie. — Durée 10 ans. -Cap. 2.000 fr.
- Trévoux. — Société en nom collectif V. Giraud, Besson et Chanoz, teinture et apprêts, à Miribel. — Durée? ans et 3 mois. — Cap. 60.000 fr.
- Dissolution de Société
- Trévoux. — Société V. Giraud et Besson, teinture et apprêts, à Miribel. — L. les associés.
- Déclaration de faillite
- Paris. — Mme Bernier, teinturerie, 13, rue de Mau-beuge. — Jug. du 26 avril. — S. M. Mauger.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris — Teinturerie, par M. Sandraz à M. Liez, 22, rue Guilhem, — Entrée en jouissance le 21 avrij.
- Paris. — Teinturerie, par M. Defay à Mme Vve Peynet, 52, rue Chàteau-Lndon. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Dods. 32, boulevard Sain1' Marcel. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Fauvelet à Mme Bordet 136, rue Ordener — Entrée en jouissance le 16 mai.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Rousseau, 7, rue des Canettes. — Entrée en jouissance le 2 mai.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vve Defoy, 3, rue d’Ar ras.— Entrée en jouissance de suite. „
- Paris. — Teinturerie, par M. Inchelin, 124, boulevar de la Gare. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Grand, 3 bis, rue de Capr — Entrée en jouissance de suite. „ Paris. — Teinturerie, par M. Grusy à M. Vérité, 53) rue Pascal — Entrée en jouissance le 1er mai.
- Paris. — Teinturerie, par M. Ambermy à Mlle Garr vet, 58 bis, rue Ramey. — Entrée en jouissance de suite
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- FÊTE DE L’ASCENSION
- À l’occasion de la fête de l’Ascension, les coupon8 retour des billets d’aller et retour délivrés à partir 13 14 mai 1912 seront valables jusqu’aux derniers trains de ( journée du 21 mai, étant entendu que les billets qui aure, normalement une validité plus longue conserveront ce validité. 11
- La même mesure s’étend aux billets d’aller et rete. collectifs délivrés aux familles d’au moins quatre P. sonnes.
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- TABLEAU COMPABATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les trois premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- IMIPORTATIONS
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil. »
- — — Haïti........ »
- - — Rép.del'Am.cent. »
- — — Autres pays. »
- Totaux ..
- Bois de teinture moulus................... »
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. Curcuma en racine........................... »
- — en poudre................................ »
- Quercitron................................ »
- Lichens tinctoriaux....................... »
- Ecorces à tan, moulues ou non.......... »
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles.......... »
- Moulus...................................». »
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues.....................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... .
- Safran.................................... »
- Autres teintures et tanins................ »
- Coclieniiie............................... »
- Kermès animal............................ »
- Indigo.................................. »
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu............................... »
- Cachou en masse... »...................... »
- Roccu préparé....................... ..... »
- Orseille préparée, humide en pâte......... »
- — sèche (cudbéard ou extrait). »
- Essd
- Extraits debois deteint.etd’autresespèces : ..........................................
- Autres....................................
- Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique...............»............
- Alizarne .............................
- Autres... Outremer.................................
- Bleu de Prusse........................... Carmins communs..........................
- — fins................................
- Vernis à l’alcool........................
- — a l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées....... ........... Ocres broyées ou autrement préparées... Verts ee Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes....................
- a a
- »
- »
- (Verts de montagne,de Brunswick et simil. Talc pulvérisé.....................
- Couleurs non dénommées...............
- Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS
- 1912 1911 1910
- 879 2.781 534 2.773 1.065 6.736 55 7.673 565 5.577 1.765 1 288 Bois de teinture en bûches..... 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille— Q.m. Curcuma en racine ». » — en poudre » Quercitron » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orseille préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: » Autres Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique. » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs » — fins » Vernis à l’alcool » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé ; » Couleurs non dénommées »
- 6.967 3 77 177 6.615 358 10.877 6.945 12.769 8.774 568 70 1.693 560 245 7.714 53 13 460 5 319 4.449 412 382 51 3.182 3.564 39 396 11.133 2.656 15.529 280 54 9 023 599 15.765 22.087 14.113 8,640 288 152 1.986 1.329 130 9.622 103 11 625 185 4.629 289 254 41 4.008 3.217 21 249 10.590 2.4H 9 195 118 647 4 849 170 6.436 9.969 11.211 6.066 333 104 3.670 680 378 5.769 274 21 497 619 3.654 170 228 48 3.470 3.342 43 302 15.651
- Marchandises françaises ou francisée* exportées
- 1913 - - 1911 4940
- 26 132 71
- 74 49 27
- 20 7 8
- 252 143 193
- — •—- —
- 120 113 —
- 50 84 135
- 17.355 20.213 18.776
- 191 91 81
- — 226 50
- 124 20 125
- — — —-
- 47 155 70
- 660 194 961
- 471 678 612
- — —
- 275 134 165
- 17 110 13
- 9 183 66
- 139 88 288
- 30 55 42
- 20 120 —
- 183 14 24
- 3 459 3.271 4.393
- 2.276 4.713 4.548
- 4.178 2.470 6.204
- 383 603 1 117
- 7.412 8.255 15 681
- 17.708 22.727 31.943
- 178 191 290
- — — 1
- 795 1.023 797
- 5 432 5.292 4.307
- 306 231 255
- 6 — 10
- 2 7 10
- 331 206 298
- 5.384 4.836 4.428
- 69.481 80.403 83.188
- 291 89 103
- 7 5 5
- 26.805 17.827 21 908
- 1.700 1.704 963
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 40 53 » » » 35 » .... 3 i » » azotique (voir acide nitrique) . » »
- » muriatique 22' chimiq. pur ... 32 .. » » 20,21 par 15 touries. 7 » » nitrique 36 chimiquement pur. 30 » » » 40’ » 36 » oxalique 68 .. • phénique cristallisé 35 • 115 » » » neige 150 » » » liquide 97/98 amkré. 33 » » phosphorique 60- 200 » » » 45* 90 » » sulfureux par 15 touries 4 50 » sulfurique 53*.. 6.. » » 60* environ.. 7 .. » » 66* » 8 50 » » 66* chimiq. pur.,.. 34 » » • au soufre 18 » » tartrique 1er blanc . 295 »
- Alcali volatil du gaz 22*................ 34 » »..........................................»...................................28,29 ................................ 60..............................»
- Alun épuré............................... 19 50 » ordinaire............................. 17 50 » de chrome............................. 40 »
- Arseniate de potasse.....................140 • • de soude cristallisé................ 56 »
- Arsenic poudre. . '...................... 32 » » rouge (voir à Orpin).................................................................» » Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.).... 40 » L’hecto » lourde industrielle....... 36 » a légère.................... 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français............. 17
- Bi-chromate de potasse ................ 82 »...........................soude...................... 70
- Bisulfite de chaux 11*.................. 8 » potasse.............................. 87 » soude 30'............................ 12 ».........................................»......................................35*................................ ..................................13 Borax raffiné en cristaux.............. 49 » poudre.............................................................................................. .. • 51 Carbonate de soude cristallisé........................7 Carbure de calcium (H. P.)............. 29
- Caséine insoluble.................... 125 » solubilisée..........................125 Zérésine blanche....................... 180...................120 n jaune natur. orange ou rouge 215 Chlorate de potasse cristaux...........107 »....................................poudre................................112 Chlorate de.......................soude .. ......................................... 115
- Chlorure de baryum cristallisé.. 17 » calium fondu........ 11 » carbone (Tetra)....... 90 » chaux 105/110*...... 17 » magnésium fondu., 12 » zinc 48 exempt de fer .. 20 a » 45• ordinaire . . ,. 1
- 50 50
- » 50 50
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- » 50 50
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- 50
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- 6
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 . » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 » Les 100 k. x végétaledu Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière 240 » » en poudre 240 » » soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » ... 310 » Dextrine blonde citron 60 » » blanche . 60 » Les 100 litres Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- I Emétique cristallisé.................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” 4 80 » demi-blanche Rousselot superfine " Or ” > 3 70 » Jacquand• Coignet 3 35 » poudre pour bains 1 25 Les 100 k. Glycérine blanche pure 30*.. 275 » » » industrielle 28 .. 225 » • blonde claire extra 28*.. 200 » » » ordin. 28*.. 215 » » brune . 130 » Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k. Iode 29 » : Lessive caustique de potasse 36-... 33 » i » » 40*... 43 » » de soude 36-. . 12 50 1 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k.
- I Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90-(H. P).................100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 « . » pulvérisée --- 21 .. » en bâtons hexagonaux... 21 » » en boules en sacs 23 »
- ; Nitrate de plomb ...................... 80 » | Orpin 70 » ; Oxyde d’antimoine blanc ......... 75 » Le kilo » de chrome vert.... 3..» » de cobalt noir... 12.» » » gris........................................................................ 13...................50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain................................................................« • 500 » » de nickel vert........................................................................................ 4.........................50 » » noir ...................................................................... 5...................25 » d’urane ..........,..................... 80'...................»
- Ozokérite (H. P.).....«........... 175 à 225 »
- Panama (Quillay)......................... 69 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 90 » » » » 50/52* (H.P.) 92 «
- Permanganate de potasse............... 130 » Polysulfure de potassium. ............................. 52 » Potasse d’Amérique véritable.......... 100 » »..............imitation d’Amérique 66/70.............39 » »........................................»............................52/55- 33 » »........................................»............................45*... 30 » »..............caustique 70/75 plaques................60 » »...................perlasse Ire qualité, ............... 106 » «..............» ordinaire 75/80’... 42 » » rose factice 90/92 ’... 25 » Prussiate jaune de potasse .......... 220 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 » neige..................................»...............................10 » raffiné neige (de potasse).. . 55 * » n masse.............................. 58...........................•• Sel ammoniac..............blanc pour piles......................66 » »........................................»...........................gris en pains....................... 115 » » d’étain 52.............................%......................... 290 » » de soude Sol va v..................90/92............... 13 50 »................................................................................'..................................65/70............................... 22 50 »........................................»...................................75/80................................ 23 50 »........................................»...................................80/85................................ 24 50 Silicate de soude neutre 35/37...........8 » »............................» alcalin 45*......................... 10 50 » de potasse ....................................................... 18 11 ».................» pharmaceutique . 20 » Soude caustique 60/62...................en.........cylindres........29 50 »....................................70/72................................. 30 25 »....................60/ 62 plaquettes......................32 75 »....................................70/72................................. 33 25 Sucre de lait en poudre............... 150 8 Soufre en canons................................................. 10 ” » (fleur).............................. 20 50 Sulfate d’alumine....................épuré................. 16 ” »......................exempt de fer 19 ’ Sulfate de magnésie industriel.... ..8 25 »............................manganèse sec...................... .........................53 » »..............nickel ammoniacal (double).............85 ” »...........................» pur (simple)..................... 95 8 »....................................soude..................................................................... 7 ».............zinc exempt de fer aiguilles..........21 »........................................».........................ordinaire 20 8 Sulfure de sodium.. . .................................... 17 »................................potasse ............................. 32 8 »..........................carbone (H. P.)...................... 60 8 Tartrate neutre de potasse............ 280 8
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, coupe d’Espagne, b 2e qualité .. 8 » à 8 * ’ » 3e bonne .... • . • •' » 3e infé ieure,. . : 1
- » Sisal Yucatap, b 59
- p.140 - vue 147/396
-
-
-
- »
- •faune
- Rouge
- Honduras........ « Tabasco........ Haïti Cap...... Fort-Liberté.... Aquim.......... St-Marc........ ............... P. -da-Paix ... Miragoane.. ..... Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe.........
- Cuba et St Yago... ................;. Tuspan.......... Vera Cruz....... Tampico......... ................ Haïti. ......... .
- Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Sa van ... Maracaibo .. ;... Fustet..... 100 k. Corinto............ Amapala. .. .50 kil. ! Brésil Bahia. . ..
- Calliatour... 100 k.
- Lima....... 50 k. Ste-Marthe....... Brésillet ....... Sandal.....100k.
- Sapan....... 50 k. Quebracho 100 k. Pernambuco ,50 k.
- 5
- 5
- 5
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- a
- 110
- 20
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 141
- saa
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténérife grise. Le 1/2 k
- Dividivi
- On cote les 50 kil...
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf „ * ord. et b. moy. Kurpah ................
- Madras.................
- Guatemala beau à flor ...
- S
- ordinaire à bon..
- Rocou
- .......... 1/2 kil
- 50
- 40
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- 75
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- '30
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- 2
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- Le 1,2 k,
- 4
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- Ci o
- 50
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- s
- 75
- 75
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- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- PROGUERIES ET PRODUITS
- Anis étoilé
- TINCTORIAUX
- a
- verts Malte Russie .... Levant .... Espagne .
- 215 M
- $5
- 60 75
- M
- »
- a
- Albumine d’œufs.
- Bois de
- Cachou
- Campêche......... réglisse Smyrne sort, » Tortose .....
- brun
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- » Ceylan........
- Canefice en sortes... .
- » gravelées .....
- Cochenilles grises......
- » Zacatille...
- » noires or J...
- » » extra
- Coriandre.................
- Cumin Ma’te...............
- » Grèce....................
- Curcuma Bengale........... » Madras.................. » Cochin .................
- Encens en sortes........
- » larmes...............
- Essence Badiano...........
- Fenouil...................
- Fenugrec..............
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires. » » ordinaires
- » blanches.......
- » de Chine.......
- ...........................
- Gingembre .... ............
- Girofles Zanzibar..........
- Tamarin Madras.............
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure.. ............
- Sénégal bas fleuve ........
- » Galam....................
- Damar, Batavia . ..... ..
- » Singapore Ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour.
- Laque orange fine ......... » mi-fine..................
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse v moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale ..
- Java......
- Kurpach... Madras....
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ..
- Geracy . •. muscade n* 1.
- » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine »
- Rocou
- Safran
- Amérique brune
- Bayonne
- blonde... blanche.. brune...... blonde.... blanche...
- Pér olst................
- Valence en feuille...
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules ....
- Salsepareille couronne.
- « Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax Lqaid
- 5 15 25 M 70
- 125 260
- 35 50
- 2
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- 2 3
- 45 100
- 65 50
- 45
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- 90
- 90
- 160
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- 120
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- 5 .
- 4 :
- 5
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- 38 '
- 110
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- 4 40
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- »
- PRODUITS CHIMIQUESJ
- On cote les 100
- kilos :
- »
- »
- 3
- a
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- » » »
- 15
- 9
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- 6
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- s
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k. en cristaux.............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible........ .........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ......
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés..................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude....... ......... » logé..................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des
- S.lins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude ..
- potasse .
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs "de 100 kil.. marchés................
- Id disponible....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation.....................
- Entrepôt.........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse........ Suif, de carbone. ...............
- Sulfate d’ammoniayue 20‘ d’azote anglais....................... ..
- Id. français.....................
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
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- 17
- 105
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- 19
- 19
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- 8
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- 24 48
- 10
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- 36
- 32
- 32
- 5C
- 50
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- 50
- 25
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- »
- 5b
- e3v to o en
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable?, fr.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- -
- ’ ... •
- |
- 6.30.
- Blanc
- »
- Jaune Blanc
- Jaune
- extra pur .......... augmenté...
- extra résineux ... . pur à l’huile d’olive., extra résineux .... . exportation supérieur
- Vert à l'huile de pu!-es. .
- » ou jaune tunisien... Brun extra pur. ...........
- » augmenté.............. Rosé.......................
- Noir....................... Blanc ou suif.-............
- 62
- 55
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- 80
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-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » .............. 48 49 » talqué ire qualité.............. 46 » » » 2e • 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon......... 55 56
- » » Nautais........... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits......................... 24 3 5
- Savons (à la batteuse)............ 42 46
- Marbré bleu ou rosé......... 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2‘ Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- ............................... 34 36
- Vert exportation................. 32 36
- Brun.............. .....;........ 36 40
- Noir.........-------------- 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra.................... 41 42
- Qualités ordinaires.. .......... 30 32
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- En vente au bureau du journal :
- Les patrons devant les Prud’hommes
- Manuel des lois et règlements régissant les questions relatives aux contrats do louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII’ arrond. In-8 317 pages. 4 fr. 50
- Précis de l’analyse des Apprêts, par le Dr Wilhelm Massot, professeur à l’École supérieure d’Industrie textile de Crefeld, traduit de l’allemand par Gustave Hinard, directeur technique de la Société française des procédés Agostini. — 1 vol. 132 pages avec gravures).
- Pour avoir de BONS VOYAGEURS
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- Société de Protection mutuelle
- des Voyageurs de Commerce
- 13, boulevard de Strasbourg. — Paris
- PLACE DEBORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................. 28 » 28 25
- Campêche oupe d’Espagne.. 28 » 28 25 » Tabasco.. ...... 18 » 19
- » Haïti............................. 10 » 14
- » Martinique,Guade-loupe 8 » 8 50
- Lima......................... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré...... 8 » 12
- » Madras fin............ ... 5 » 8
- AGENDA OPPERMANN
- POUR 1912
- A l’usage des ingénieurs, architectes, agents-voyers conducteurs de travaux, mécaniciens, industriels, entrepreneurs, etc.
- Contenant, en outre des feuillets de l'Agenda proprement dit, un recueil de chiffres et de documents techniques d’un usage journalier.
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- CHEMINS DE FER DE PARISLYON-M É DITERR A NÉE
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- I* De la Compagnie de Navigation mixte (Touache) via Oran
- 2- De la Compagnie Paquet
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- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L.-M. — Franchise de 30 kil. de bagages en chemins de fer et de 100 kil en Ire classe, 60 en 2e classe et 30 en 3e classe sur les paque | bots. — Enregistrement direct des bagages de Paris à Tanger ou réciproquement.
- Délivrance des billets à Paris : à la gare de P.-L.-M-, à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte (Compa-gnie Touache), chez M. Desbois, 9, rue de Rome et dans les bureaux de la Société générale de Transports maritimes à vapeur, rue Ménars, 8, pour les parcours à effectuer par les paquebots de la Compagnie Paquet.
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- p.142 - vue 149/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 83
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- L'INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
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- "Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) . Matières colorantes hydrazoniques. — Matières dorantes nitrosees ou quinonesoximes,oxyquinonce. grivéesde l’anthracene.)
- et d ^atCLCU^e — Matières colorantes dérivées du Di the" Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-paane ’ (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de & rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-
- 4 Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la rhione inoide ’ (a) Indamines et indophènols ; (b) Azidines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) tinees- — Matières colorantes dérivées de l’indigo-50 oxycetones et xanthones.
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- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et les procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
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- Supplément, traitant de l’emploi en teinture des couleurs d’aniline et de leurs dérivésj par M. A.-M. Villon, chimiste, 1890, 1 volume . . . ................• 3 fr. 70
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- MONITEUR DE LA TEINTUR des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
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- SOMMAIRE Les taches de rouille des lainages. - Les reprises en teinture (suite). — L’huile pour rouge turc. — Informations. — Législation com-merciale étrangère. — Les transports. — Consei's juridiques. Notre service d’assurances. — Renseignements commerciaux.
- «vue du marché. — Annonces.
- LES TACHES DE ROUILLE DES LAINAGES
- jes
- Les taches de rouille se rencontrent assez fré-quemment sur les tissus de laine blanchis ou teints en couleur claire, Elles sont d’autant plus redou-tées que des traces visibles subsistent presque tou-Jours après qu’on a essayé de les enlever. Le déta-chage au moyen de produits chimiques depuis longtemps éprouvés, tels que le chlore, l acide sulfurique, le permanganate de potasse, ne donne Pas des résultats toujours satisfaisants. Ces produits font en effet disparaître les taches de rouille; mais leur emploi se manifeste par des traces circulaires dont la visibilité est d’autant plus grande que la
- 20 Mai 1912
- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau d‘a journal.
- © 9
- ANNONCES: j ralsnevernelaise): : : 1È
- couleur du tissu est plus claire. De meilleurs résultats peuvent être obtenus en ayant recours à l’acide oxalique, à condition toutefois que la fibre du tissu n’en ait pas à souffrir. Remarquons en outre que si des solutions trop faibles sont employées et que la tache ne soit pas enlevée une sorte de halo se forme autour de cette dernière, ce qui augmente encore le dommage.
- Parmi les différents acides qui peuvent entrer.en vue pour ce genre de détachage, l’acide oxalique est peut-être le plus efficace encore que la solubilité de la rouille dans coproduit dépende dans une forte mesure de la composition de la tache. Celle-ci peut en eflet provenir d’un oxyde de fer ou bien encore du vitriol de fer. Cette dernière composition se rencontre plus souvent que toutes les autres sur les tissus dont la laine a été carbonisée.
- La tache qui peut être facilement enlevée à l’acide est celle qui provient de l’oxyde de fer. Par contre, il faut appliquer un traitement beaucoup plus compliqué au cas où l’on se trouve en présence d’une tache provenant de la combinaison du fer avec l’acide sulfurique. On est alors obligé de neutraliser au préalable ou d’enlever complètement l’acide sulfurique et de traiter après seulement la tache à l’acide oxalique.
- La façon de procéder est la suivante : On plonge le tissu dans un bain faible, on lave à fond pour le remettre dans une solution d’acide oxalique conte-
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- 3
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- nant 5 à 8 gr. d’acidc oxalique par 100 litres d’eau. Il se peut qu’après le lavage, des inégalités de teinture se produisent. Il faut alors recommencer le traitement à l’ammoniaque jusqu’à égalisation parfaite de la nuance.
- (A suivre) (Traduit spécialement de Leipsiger Fœrber-Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
- LES REPRISES EN TEINTURE Par Julian Haas (1)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Les tissus en soie artificielle pure à démonter se traitent simplement comme les articles coton. Les articles mélangés de soie artificielle et naturelle seront démoulés au savon monopole ou huile d’oxync, ou encore décolorés directement à l’hydraldite et après un court passage au peroxyde de sodium reteintes à nouveau.
- Dans les établissements de dégraissage et de nettoyage chimique, le démontage et la décoloration des costumes, vêtements et tissus de meubles (suivant la nature de ces articles, laine, soie ou mi-soie) se feront d’après les procédés indiqués pour chaque catégorie de textiles et le teinturier chargé de la reprise y trouvera cet avantage, qu’après traitement à l’hydraldite et au peroxyde de sodium, si l’opéra- | tion a été bien menée, les places ternes ne paraîtront plus une fois la marchandise reteinte.
- Les défauts de teinture peuvent provenir : 1° d’un traitement préparatoire insuffisant de la marchandise ; 2° d’une dissolution incomplète de la matière colorante ; 3° d’un dosage défectueux du mordant dans le bain de teinture; 4° d’un manque de propreté; 50 d’une inégalité de traitement pendant l’opération; 6° d’une trop grande légèreté apportée au contrôle des marques et des numéros des pièces dans la disposition de l’échantillonnage, etc. ; 70 de bains trop chargés en matières colorantes qui produisent un cuivrage des nuances foncées ; 8° de la lumière solaire tombant directement par les fe-
- (1) Extrait des Oesterreichs Wotlen u. Leinen Industrie Reichenberg.
- nôtres sur les marchandises en cours de teinture ;
- 9° de l’organisation mal comprise de la teinture et de dispositions défectueuses des cuves à teindre, etc. Une teinture sans reproches n’est possible qu’avec un traitement préparatoire également sans reproches. Dans la teinture en pièces 011 ne doit confier l’opération du grillage qu’à des ouvriers experts et consciencieux.
- Les taches de rouille deviennent très apparentes après la teinture, si l’on n’y porte remède auparavant (pour les matières végétales au moyen d’un blanchiment au chlore de chaux, pour les matières animales et végéto-animales par le blanchiment au peroxyde de sodium).
- L’expérience a démontré que des tissus de soie et de mi-soie qui avaient été fortement tachés de rouille et pour lesquels le grillage n’avait pas été poussée au delà d’une certaine limite ont été égalisés à tel point par un blanchiment au peroxyde de sodium que, sur ces pièces pour ainsi dire perdues, on a pu obtenir une teinture satisfaisante.
- (A suivre.) - — P. R.
- L’HUILE POUR ROUGE TURC 0)
- Nos recherches, disent les auteurs, ont été faites sur une huile pour rouge turc très employée dan5 le district de Bradford. C’est en somme une huile soluble dans l’eau et bien sulfatée.
- L’huile pour rouge turc s’obtient, comme on le sait, par l’action de l’acide sulfurique concentre (66° Baumé) sur l’huile de ricin à 300 ou 400 ; l'ex-cès d’acide s’enlève par des lavages avec des sol11' tions concentrées de sulfate de sodium ou de sel marin, puis on neutralise par la soude caustique ou l’ammoniaque.
- On a employé, pour les essais, les méthodes su1' vantes : 10 pour le dosage de l'eau ;
- A : La méthode de Stein par l’acide stéarique et une solution saturée de sel est d’une application
- (1) Travail de MM. F. W. Richardson et W. M. Keigh: ley WaltonIn journal of the Society, of Chemical Indu^l
- février 1912). Notes de chimie, par Jules Garçon. — « Pu letin de la Société d’encouragement », avril 1912.
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- difficile et donne des résultats inexacts. La matière grasse sulfatée retient énergiquement l’eau et la couche de graisse garde du sel. Les essais répétés ont donné 31,1 et 37,2 d’eau.
- B : la méthode de Ubbelohde. On met dans une fiole 49 gr. 215 d’huile avec 30 centimètres cubes de xylol préalablement saturé d’eau et on distillé lentement dans un tube étroit gradué en demi-dixiè-mes de centimètre cube. Quand le xylol est distillé tout entier, on ajoute une nouvelle quantité de xylol qu’on distille. On a trouvé un volume d’eau de 25,05 centimètres cubes équivalant à 50,90 0/0.
- C. On verse 3 gr. 55 d’huile dans une large capsule de platine contenant une baguette de verre. On chauffe à 1000 en remuant fréquemment jusqu’à ce que des pesées successives prises après 20 minutes de traitement ne diffèrent que de 0 mgr, 5. On a trouvé ainsi 50,84 p. 100 d’eau. Cette méthode très critiquée peut donc donner d’aussi bons résultats que la méthode au xylol.
- Total d'anhydride sulfurique. — On fait bouil-lir Pendant trois quarts d’heure 4 grammes d’huile avec de l’acide chorbydrique dilué. On filtre et on lave la matière grasse à l’eau bouillante et on déter-mine la quantité de sulfate dans la liqueur filtrée à l'état de sulfate de baryum. On a trouvé pour pro-Portion de Soa : 3,63 p. 100.
- Anhydride sulfurique à l'état de sulfate alca-hn — On dissout une portion de l’échantillon dans del éther sulfurique dans un séparateur et on agite Plusieurs fois avec une solution saturée de chlorure de sodium pur. On filtre, on dilue la solution sa-line et on précipite par le chlorure de baryum. On 3 ainsi trouvé 0,0856 0/0 et 0,0864 de SO3 à 1 état de sulfate de sodium.
- Chlorure de sodium.—Tous les essais faits pour traire les chlorures par une solution de sulfate de sodium pur ont échoué, car on forme des mélanges mogènes. On a desséché et brûlé un poids donné huile. La cendre de 8 grammes épuisée par l’eau ad 19,0 centimètres cubes de liqueur décinormalc "cide sulfurique pour devenir neutre au méthyl-erange. La liqueur décinormale d’azotate d’argent
- a donné 0,24 0/0 de chlorure de sodium. Nos essais prouvent que, si l’on surveille bien la température, il n’y a pas de perte de chlore ni d’anhydride sulfurique. •
- Soude totale. — On a trouvé Na2O=8,41 0/0 de sulfate de sodium.
- La matière non saponifiable, déterminée de. la façon usuelle, a donné 0,17 ô/o.
- Graisse neutre. — La méthode employée était celle de Lewkowitsch (vol. III, p. 159) qui donna 5,22. L’application de la méthode est difficile, en raison de la formation d’émulsions avec l’éther, émulsions d’autant plus stables qu’on approche de la neutralité. Dans une seconde expérience, on prit 6 grammes seulement au lieu de 30 grammes, la glycérine et l’ammoniaque étant ajoutées dans les mêmes proportions, on trouvera 5,43.
- Ce résultat nous paraît plus près que le premier de la réalité. Les expériences ont montré que la présence de la glycérine n’est pas essentielle et il n’est pas nécessaire d’avoir un grand excès d’ammoniaque. Dans les extractions suivantes, on n’ajouta pas de glycérine et ainsi le glycérol extrait de la graisse neutre n’était pas augmenté par la glycérine employée.
- La graisse neutre donne les chiffres suivants :
- • Graisse neutre Acide gras 92,17
- Valeur de saponification. . 173,6 l88,I
- Milligrammes de KOH pour
- 1 gramme 298,55
- Valeur pour la neutralisa-
- tion ....... 185,8
- Poids moléculaire moyen . 302,2
- Poids moléculaire type . 300,4
- Nombre d’iode (Hubl) . . 77,73 84,12
- Teneur en glycérol, . . . 13,22 ' - ‘ -
- Valeur d’acétyl (KOH) en
- produits acétyliques . . I94,o
- Valeur d’acétyl (KOH) en
- produits glicéridés. . . 224,2
- Accroissement de poids . . 1"
- pendant l’acétylisation . 15,43 . ;
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Graisse neutre
- Accroissement de poids pendant l’acétylisation -moins la quantité pour phytostérol.................15,56
- Valeur de saponification des produits acétyliques : Sur ces produits mêmes. . 345,1
- Sur le glycéride .... 398,8
- Butyro-réfractomètre à 50°. 62
- Indice de réfraction à 50° . 1,4673
- Point de fusion ....
- Acide gras
- 92,17
- 1,4593
- 4 à 5°
- Pour le nombre d’iode, on a toujours comparé les nombres obtenus dans l’analyse avec ceux d’une huile d’olive type essayée en même temps dans les mêmes conditions ; sans cela, les chiffres ne sont pas suffisamment certains, la température et le degré de sensibilité des solutions produisant d’assez grandes différences.
- (Dans le cas de la graisse neutre, on a tenu compte des 3,14 de matière non saponifiable).
- Les chiffres des acides gras s’accordent parfaitement avec ceux obtenus des acides gras de l’huile de ricin, la seule question à résoudre est celle des glycérides présents.
- Le tableau ci-dessous résume les propriétés des huiles de ricin.
- P ourcentage de glycérol KOH Valeur d’acétylisation Pourcentage d’acides gras Accroisse-meat de poids par acétylisation
- Monoricinoléine 24.74 150.9 338 80.10 37.87
- Diricinoléine .. 14 11 172.1 216.4 91.40 19.30
- Triricinoléine.. 9.87 180.6 159.1 95.92 13.5
- Corps neutres moins insapo-nifiables 13 65 173.6 194.0 92.17 15.6
- Les valeurs d’acétylisation des huiles de ricin normales montrent qu’elles ne contiennent pas plus de 93 0/0 de triricinoléine. (Le calcul du volume 2, 1909, p. 326 du livre de Lewkowitsh est erroné.) En raison des corps neutres, la valeur d’acétylisation d vra être augmentée de 194 à
- .----- — 208,6. En l’absence de monoricinoléine, 0,93
- cela indiquerait environ 86 0/0 de diricinoléine et 14 0/0 de triricinoléine et des produits glycérol 89 0/0 et 11 0/0.
- Bogajewsky suppose que l’action de l’acide sulfurique sur l’huile de ricin donne naissance à des anhydrides des acidesricinoléiques, mais noschiffres ne confirment pas cette hypothèse. Si des quantités appréciables d’anhydrides s’étaient trouvées présentes dans les corps neutres, on aurait certainement obtenu une plus grande proportion d’acides gras, tandis que les 92,17 recueillis indiquent un mélange de 83 0/0 de diricinoléine et de 17 0/0 de triricinoléine, ce qui s’accorde bien avec les chiffres donnés par le glycérol et les valeurs d’acétylisation.
- Le même argument s’applique aux lactides, car la présence de ces corps augmenterait la proportion d’acides gras et diminuerait la proportion de gly-cérol et les valeurs d’acétylisation.
- Les corps neutres de l’échantillon d’huile pour rouge turc ont approximativement la composition suivante :
- Non saponifiable (surtout phytostérol) 3,14 0/°
- Diricinoléine..................83,30 -
- Triricinoléine.................13,56 -
- Dans les conditions de la fabrication, il est à per ser qu’il se forme de la diricinoléine de préférence à la monoricinoléine ; la température peu élevée et la violente agitation de la masse permettent une transition lente du tri au diglycéride. Une plu5 forte proportion d’acide et une température plu élevée ainsi qu’une action plus prolongée seraien exigées pour la transformation du diglycéride en monoglycéride.
- Acides gras libres. — L’huile pour rouge tur dissoute dans 70 0/0 d’alcool donne avec la phta 68 léine du phénol une acidité correspondant à 32,° ace centimètres cubes de solution normale de potas pour 100 grammes de l’échantillon. Par extraction directe avec l’éther, on retrouve 18,39 o/o de 1113 tière grasse contenant 5,43 0/0 de corps neutres Les 12,85 0/0 d’acides gras dissous dans l'éthe
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- donnent à la phénolphtaléine une acidité égale à 34,78 centimètres cubes de solution normale de potasse pour 100 grammes de Echantillon. Donc, une décomposition partielle a dû se produire durant l’extraction par l’éther et le lavage de l’extrait par 1 éther. Nous montrerons que l’eau froide produit cette hydrolyse et que les corps gras mis en liberté ont un poids moléculaire d’environ 345.
- Avec ce facteur et l’accroissement de 2,1 pour l’acidité comptée en liqueur normale, nous trou-vonsque l’hydrolyse a produit 0,72 d’acide gras. Nous avons donc 12,24 P- 100 d’accide gras libre (18,39 diminué de 5,43 dégraissé neutre 0,75 d acide produit par l’hydrolyse) dans l’échantillon absorbant 32,68 de solution normale de potasse equivalant à 149,95 de valeur acide et à un poids moléculaire de 374,5.
- On a essayé d’analyser ces acides gras par la méthode suivante on ajoute un excès d’ammo-nlaque et on sépare par l’éther les graisses neu-ires et les matières non saponifiables. On neutra-lise la solution de savon ammoniacal et en ajoutant de l’acide sulfurique étendu, on provoque des décompositions partielles successives des savons ammoniacaux. On pensait de cette façon, décom-poser les savons ammoniacaux peu stables dans ordre de leurs poids moléculaires et pouvoir se Taire une idée des polymérisations produites dans première huile. Après chaque addition d’acide, 1 extrayait par l’éther les acides gras libérés en "nt les solutions d’éther avec de l’eau pour peparer les savons restés en solution. Le poids moléculaire le plus fort qu’on ait obtenu est 548,5.
- Juillard dit que les acides jusqu’au pentase trou-yent dans l’huile pour rouge turc ; mais Scheurer-d er soutient que ces acides étaient produits d ns le cours des opérations, surtout par l’action p gcide chlorhydrique dégagé par la réaction de adide sulfurique sur le sel.
- s résultats montrent que la polymérisation ne : sse pas le diacide, c’est-à-dire l’acide ricino-sSgnoleique HO. C"H*CO.OC"H"COOH, soit acid53 de P°ids moléculaire. La composition des s gras libres peut se calculer approximative
- ment à 3.33 p. 100 d’acide ricino-ricinoléique et 8,91 p. 100 d’acide ricinoléique.
- Radicaux gras (non sulfatés} comme savons, Nous avons dû chercher une méthode pour isoler les acides gras non sulfatés. La quantité de soude combinée dans ico grammes de l’échantillon équivaut à 112,12 centimètres cubes d’acide normal. La proportion de soude combinée au sulfo groupe est de 44,18 centimètres cubes d’acide normal. L’échantillon aurait donc une alcalinité mesurée au méthylorange de 112,12-44,18 soit 67,94 centimètres cubes d’acide normal COONa étant alcalin et SO* Na neutre.
- Nous proposons d’ajouter à 190 grammes d’échantillon une quantité d’acide équivalente à 67,94 d’acide normal pour libérer les acides gras non sulfatés. L’alcalinité au méthylorange donne 64,69 centimètres cubes d’acide sulfurique en solution normale pour 100 grammes d’huile. La fin de la réaction se fait graduellement et on voit apparaître en même temps une fluorescence.
- En étendant avec beaucoup d’eau, on diminue la quantité d’acide nécessaire, soit 63,82 ou 61,75. En titrant en présence d’alcool et d’éther, on trouve 67,64 d’acide sulfurique normal. Par suite, la soude combinée en sulfo groupe est neutre en méthylorange. On ajoute une quantité d’acide équivalente à 67,64 centimètres cubes de solution normale pour 100 grammes d’huile en remuant constamment et on extrait par l’éther les acides libérés. On lave les extraits éthérés avec de l’eau pour enlever les sulfo-sels. On forme des émulsions difficiles à traiter et le lavage est pénible ; néanmoins les expériences en double ont donné des chiffres concordants (29,18 et 29,19 0/0).
- La matière grasse a été redissoute dans l’éther et sa valeur acide a été trouvée de 131,0. Admettant 5,43 de graisse neutre, nous trouvons 23,76 0/0 d’acides gras dans lequel les acides gras libres se trouvent pour 12.24 o/o ; la différence de 11,52 0/0 représente non seulement les acides gras dérivés de savons non sulfatés, mais aussi une partie acide due à l’hydrolyse qui se produit forcément pendant l’extraction.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE-
- Nous avons vu déjà que cette hydrolyse met en liberté une proportion d’acide correspondant à 5,89 centimètres cubes d’acide normal pour 100 grammes d’huile en employant la même quantité d’eau que dans la méthode d’extraction. En supposant que l’action hydrolyse soit la même, nous avons à déduire 1,77 p. 100 d’acide gras de 11,52 et trouvons que la proportion d’acides gras présents comme savons non sulfatés est de 9,75 p. 100.
- Nous pouvons, par des calculs sur les différences de pourcentage des diverses graisses et acides gras retrouvés, arriver à un poids moléculaire de 300 pour ces acides gras non sulfatés présents à l’état de savons ; donc, ces acides consistent en acide ricinoléique (poids moléculaire 298) et représentent 10,47 p, 100 de ricinoléate de sodium.
- La graisse totale a été obtenue par ébullition avec l’acide chlorhydrique étendu et extraction par l’éther ; elle comprend donc les produits de décomposition par l’hydrolyse.
- Dosage du glycérol (a). — Une saponification complète suivie de décomposition par l’acide sulfurique donne un produit filtré contenant d’après la méthode au bichromate : 2,499 de glycérol.
- (b) Une portion de l’huile épuisée par une solution saturée de sulfate d’ammonium pur a donné 0,823 p, 100 de glycérol libre.
- (c) Une nouvelle portion (10 grammes) fut chauffée avec 200 centimètres cubes d’eau et de l’acide sulfurique sous un condenseur à reflux pour hydro-lyser les corps sulfatés. On trouve dans la liqueur filtrée 1,677 p. 100 de glycérol qui, en retranchant 0,823 de glycérol libre, donne 0,854 p. 100 de glycérol présent comme aisément hydrolysé.
- (d) Dans la « graisse totale » après saponification on trouve 0,813 P- 100 de glycérol.
- Ce glycérol retrouvé dans la « graisse totale » représente seulement celui dû aux glycérrides stables, car la « graisse totale » ne peut pas contenir de glycérol sous une forme aisément hydrolysée.
- (e) Dans les «graisses neutres », 0,718 de glycérol était représenté. L’échantillon contient donc :
- Glycérol libre.............................0,823
- Glycérol équivalent à glycérol sous forme hydrolysable 0,854
- Glycérol dans les glycérides stables. . . 0,813
- 2,49°
- Pour déduire la composition de la « graisse totale » obtenue dans ces essais, il faut suivre une série de calculs très compliqués.
- Un poids connu de la graisse totale fut d’abord neutralisé pour le phénolphtaléine, et, après addition d’alcali, on a extrait par l’éther les corps neutres ; ceux-ci se trouvent dans la proportion de 7,178 0/0 de l’échantillon d’huile. En déduisant le poids de cette portion, la valeur acide était égale au poids moléculaire moyen de 327,4 pour les corps acides dans la graisse totale. Un essai fut fait pour confirmer ce résultat en isolant les acides gras après avoir enlevé les corps neutres et prenant directement la valeur acide, on a trouvé 327;7 de poids moléculaire moyen.
- Connaissant les poids moléculaires des matières grasses non sulfatées, nous sommes en situation de calculer la complexité moléculaire des acides graS dérivés par hydrolyse.
- De 40,4 0/0 de graisse, 7,18 0/0 sont des corps neutres, donc 3,22 0/0 sont des acides gras.
- 12,24 374,5 = 4,583,88
- 9,75 3oo,o = 2,925,00
- 11,23 X par différence 3,387,28 33,22 327,8 10,986,16
- D’où l’on déduit X = 301,6.
- Donc, les composés sulfatés par ébullition avee un acide étendu donnent : (1) glycérol, (2) corP neutre, (3) acide ricinoléique normal.
- Pour s’assurer de la nature du corps neutre, 0n isole la graisse totale en prolongeant l'ébullitiol pour augmenter la quantité de corps neutre et011 trouve 8,836 p. 100, en calculant sur l’huile prin tive. De ceci, 5,43 proviennent de la graisse neutr déterminée auparavant et on a produi par hydroly5. 3,406 p. 100 d’un corps neutre. Ayant détermit les chiffres suivants : (1) saponification, (2) acet) ’ (3) valeur acide des graisses neutres obtenue
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- LK MONITEUR DE LA TEINTURE
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- d’abord et des graisses neutres et corps neutres obtenus par hydrolyse,le produit additionnel donne: valeur acide, o ; valeur acétyl, o ; valeur de saponification, 204,9 ; poids moléculaire par abaissement du point de congélation, 553,5. Ces chiffres montrent que le corps neutre additionnel consiste en une molécule double d’acide ricinoléique qui a perdu les deux hydroxyles de la chaîne et formé un composé cyclique, sans doute un lactide de composition telle que celle-ci :
- Cga2/cO •\cuEs2Poids moléculaire. 560,51
- O.OC/ Valeur de saponif. 200,4
- Nos expériences et calculs prouvent que la matière grasse sulfatée donne, par hydrolyse au moyen d’un acide minéral étendu, du glycérol, un lactide et de l’acide ricinoléique normal. D’autres essais montrent que, par hydrolyse avec l’eau, non seulement on n’obtient pas de lactide, mais on a un mélange d’acide ricinoléique normal et d’acide rici-noricinoléique, comme le montre le poids moléculaire de 348 (Beckmann trouve 350).
- Adolf Grün et H Wetterkampf (J. Chem. Soc. 1909, Abs. Vol. I. page 8) indiquent que leurs résultats ne s’accordent pas avec ceux de Wagner. Nos chiffres confirment ceux de ces auteurs qui trouvent que les solutions aqueuses d’acide ricino-léique-sulfurique donnent un ricinoléate ricinoléi-Que. Grün et Wetterkampf ont trouvé un corps neutre formé par l’hydrolyse acide et supposèrent Que c’était un lactide. Nos résultats confirment cette hypothèse.
- Matière grasse sulfatée. —: En chauffant des acides gras avec des acides minéraux étendus, on Pense produire une polymérisation, mais les acides gras obtenus après hydrolyse acide de notre échan-tillon d’huile pour rouge turc ont un poids molé-culaire de 301,6.
- On peut déduire de' ceci qu’il n’existe pas, dans huile de polymère sulfaté, de l’acide ricinoléique. Comme on produit du glycérol par l’hydrolyse, on Peut supposer seulement qu’une partie de l’anhy-dride sulfurique combiné à la matière organique se
- trouve dans un glycéridc sulfaté de l’acide ricinoléique.
- Des expériences d’acétylisation ont été faites pour déterminer la composition de ce glycéride. On mélangea 7 gr, 304 d’huile avec de l’eau et de l’acide sulfurique étendu et on fit bouillir le mélange pendant trois quarts d’heure. On réunit les acides gras sur un filtre et on les lava jusqu’à disparition de l’acide. On en obtint 28,951 soit 40,40 0/0. Cette graisse, après acétylisation donna 38,200 de produit acétylisé, soit 43,93 0/0 ou 8,75 0/0 d’accroissement du poids de la graisse. L’acide ricinoléique donnerait théoriquement un accroissement de 14,41 0/0. Lewkowitsch trouve qu’il se forme l’anhydride du dérivé acétylé et nous pensons que toutes les valeurs d’acétylisation devraient être calculées sur un gramme d’huile ou de graisse et non sur un gramme de produit acétylé, afin d’obvier à l’incertitude sur le degré variable d’anhydride, particulièrement dans le cas des acides gras.
- Grün (Ibidem, p. 375) montre que d’autres irrégularités peuvent être dues à la formation d’anhydrides intérieurs. Cet auteur trouve que quand l’acide ricinoléique est traité par l’anhydride acétique, il se forme non de l’acide acétylricino-léique, mais un acide acétylricinoléylricinoléique de formule.
- C2H3O. G17H32. CO. OC17 H32 COOH.
- Les 3 gr. 209 du produit d’acétylisation donnent par saponification et après le traitement prescrit :
- Valeur d’acétyl sur 1 gr. :
- Huile primitive........................ 52,973
- Graisse totale.........................131,120
- Produit d’acétylisation . . . 120,570
- (A) Nous avons tenté avec succès une expérience assez hardie, l’acétylisation de l’huile primitive, l’excès d’oxydride acétique retenant l’eau présente; les essais faits en double concordaient :
- Valeur d’acétyl sur 1 gr. :
- Huile primitive..........................65,01
- Graisse totale............................
- Produit d’acétylisation . . . 140,7
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- (B) Un troisième dosage a été conduit de même que le dernier essai, mais en réservant les eaux de lavage du Composé acétylisé, eaux contenant le glycérol existant à l’état libre et celui faiblement combiné. On trouve, par la méthode acétique, 0,821 p. 100 de glycérol, en pratique le même chiffre que celui du glycérol libre déterminé par la méthode du bichromate. Cet essai avec l’acétyl montre que, bien que le glycéride sulfaté soit aisément hydrolisé et décomposé en libérant du glycérol, par ébullition avec un acide minéral étendu, cependant le glycéride acétylisé n’est pashydrolysé par ébullition avec l’acide acétique étendu et il n’y a pas de glycérol libéré.
- Entre les essais (a) et (6), la différence de 12,035 des valeurs d’acétyl de l’huile primitive est due à la formation de glycérol pendant le dosage de la graisse totale et à la production d’un peu de lactide.
- Dans les conditions de l’expérience, nous savons qu’il se forme 1,748 p. 100 de lactide et comme, à 596,548 d’acide ricinoléique correspondent 560,5 de lactide, par suite 1,748 de lactide représentent une perte de 1,86 p. 100 d’acide ricinoléique. La valeur d’acétyl de l’acide ricinoléique :
- 56.158 QQ Q — O,l88 28. 298.274
- Cette perte de 1,86 p. 100 d’acide ricinoléique correspond à une différence de 0,35 p. 100 de potasse caustique pour l'échantillon d’huile. Par suite 1,2035—0,3500 = 0,8538 de potasse caustique, correspondant aux groupes acétyl remplaçant les groupes hydroxyl dans les glycérides sulfatés aisément hydrolysés, le sulfo-glycéride aisément hydro-lysé ne peut être un triglycéride et est un mono ou diglycéride. A 0,8535 de potasse caustique correspondent 1 gr. 399 de glycérol comme diglycéride ou 0,699 comme monoglycéride.
- Le glycérol obtenu en hydrolysant l’huile soluble en tenant compte du glycérol libre est 0,854 o/o. Donc, le glycéride sulfaté aisément hydrolysable est le mono-glycéride, la petite différence de 0,0015 étant due à quelque erreur d’expérience.
- =
- Les 0,854 de glycérol devront être calculés comme produits par un monoglycéride de la forme (HO)2 CH, CIHA2CO.0. SO'H : le monoglycéride du sulfate d’acide ricinoléique, dont 452,39 équivalent à 92,064 p. 100 de glycérol; donc 0,854 de glycérol équivalent à 4,196 de glycéride. Exprimé comme équivalent au sulfate d’acide ricinoléique CI7H32 (HSO1) GO.OH, ce serait 3,509 p. 100. L’anhydride sulfurique combiné organiquement a été trouvé égal à 3,527 p. 100, ou 16,71 p. 100 de sulfate d’acide ricinoléique. 16,71 — 3,51=13,20 p. 100 de sulfate d’acide ricinoléique. En calculant leurs sels de sodium, on a :
- (HO, CH. ClH".CO. O,sO‘Na = 4,40 p. 100.
- Le monoglycéride de sulfate de sodium ricinoléique et le sel de sodium de sulfate de sodium et d’acide ricinoléique.
- ClH92 (SO4Na) CO. ONa = 14,73 p. 100.
- En résumé,, on peut donner cette analyse approximative de l’huile pour rouge turc :
- Graisses sulfatées à l’état de sels de sodium : Sel de sodium de sulfate de sodium d’acide ricinoléique .... 14,72
- Monoglycéride de sulfate de sodium ricinoléique 4,40
- Acides gras libres : Acide ricinoricinoléique. . . . 3,33
- Acide ricinoléique..........................
- Ricinoléate de sodium .... 10,47
- Graisses neutres :
- Matière non saponifiable (phytos-térol).............................0,17
- Diricinoléine...............................
- Triricinoléine...........................1,05
- Glycérol.................................0,82
- Chlorure de sodium ..... 0,24
- Sulfate de sodium........................0,16
- Eau........................................
- 99,39
- Le schéma suivant représenterait, d’après nos essais, les changements qui arrivent quand l'huile de ricin est soumise à l’action de l'acide sulfurique
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- LE MONITEUR DE
- TEINTURE 153
- concentré et quand quelques produits sont chauffés à l’ébullition avec des acides étendus :
- Triglycéride ricinoléique
- I '
- Diglycéride Monoglycéride Acide ricinoléique libre
- I 1
- Sulfoglycérides (demi-stables) Acide sulforicinoléique
- (Ebullition avec des acides
- étendus) Acide ricinoricinoléique
- Glycérine et acide sulforinoléique
- Lactide d’acide ricinoléique
- Acide ricinoléique normal
- Dans la discussion qui a suivi cet important exposé, M. A. Wilkinson a demandé si l’emploi d’acide sulfurique plus concentré ne réduirait pas ou ne supprimerait pas les corps non sulfatés qui restent après traitement par la méthode ordinaire. Un tel produit serait-il utile pour certaines étoffes ? M. W. M. Gardner demande si, dans certains échantillons, on n’a pas trouvé d’autre huile que l’huile de ricin et si, dans la méthode indiquée pour le dosage de l’eau, il n’y a pas de danger de formation d’un lactide.
- (A suivre.)
- INFORMATIONS
- Noirs sur doublures mi-laine obtenus par teinture en bain unique et en deux bains
- Dans les doublures destinées à la teinture en noir, la chaîne coton était, précédemment, presque toujours teinte avant le tissage. Aujourd’hui, on préfère teindre cet article directement en pièces, soit en bain unique, avec les colorants Diamine, soit en deux bains, en teignant d’abord le coton avec du Noir Diamine et en couvrant ensuite la la laine avec du Noir Naphtylamine ou du Noir Alphanol.
- Nous avons reçu de la Manufacture Lyonnaise de Matières Colorantes une carte d’échantillons montrant des teintes faites d’après les deux procé-cédés.
- Pour la teinture des doublures (serge et satin de
- Chine), c’est généralement le procédé en deux bains qui est préféré dans la pratique, tandis que pour la teinture de tissus de confection mi-laine, les deux procédés ont donné des résultats également bons.
- LÉGISLATION COMMERCIALE
- ÉTRANGÈRE
- ROUMANIE
- Loi du 28 février 1912, modifiant le tarif général des douanes {Moniteîtr officiel de Roumanie du Ier-I4 mars). — Article premier. — Les articles ci-après énumérés sont modifiés comme suit :
- Numéros Anciens Droits
- du tarif droits Bases actuels
- Ex. 835 Outremer en poudre, en barils .... 10 » I kil. 4 »
- Ex.837 Couleurs d’aniline, ainsi qu’autres couleurs dérivées du goudron de houille, même quand elles portent les noms de couleurs végétales et minérales. ... 50 » I kil. 20 »
- Art. 2. — La présente loi entrera en vigueur au jour de sa promulgation.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain^
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles moyens d'y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour .la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- Eu outre, afin de permettre aux Associations corn merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ia Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce litre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question. — J’ai fait, il y a 3 semaines, une expédition de marchandise par colis postai à un de mes clients Celui-ci l’a reçu avant hier et l’a refusé sous prétexte que ce retard lui a fait manquer la vente et que la marchandise serait pour lui difficile à placer maintenant.
- J’ai l’intention de réclamer une indemnité à la Compagnie de chemin de fer Ai-je droit de le faire ?
- Réponse. — En matière de colis postal il n’est pas dû d’indemnité pojr retard à moins que le retard ait entraîné l’avarie ou la perte de la marchandise.
- Le droit commun du transport des articles de mes-sagerie ne s’applique pas aux colis postaux, les Compagnies de chemin de fer étant, pour le transport et la livraison des colis postaux, substituées à l’administration des postes et, par suite, soumises, à défaut de règles particulières concernant spécialement les colis postaux à la législation postale.
- De ce principe, il resuite que le retard dans la livraison ne peut donner ouverture à une action en dom-mages intérêts contre la Compagnie et ce, malgré la loi du 12 juillet 1905 qui a donné compeience aux juges de paix pour connaître des contestations relatives « aux retards apportes » à la livraison des colis postaux, les tarifs prévus aux conventions ne prévoyant pas d’indemnitér pour retards, mais seulement pour perte, spoliation ou avarie.
- Société D. et Cie, à Pantin. — La procédure spéciale de saisie-arrêt, instituée par la loi du 12 janvier 1895, s’applique aux salaires des ouvriers, quel qu’en soit le montant annuel, c'est-à-dire sans qu'il y ait à distinguer s’ils sont inférieurs ou supérieurs à 2,000 fr. La distinction ne vise que les employés.
- M. L. V., à Nantes. — Le compromis d’arbitrage doit, à peine de nullité, désigner l’objet du litige et le nom de l’arbitre.
- M. F. M,,à Verneuil. — L’appel des décisions des conseils de prud’hommes n’est plus recevable après l’expiration des 10 jours qui suivent la signification du jugement.
- M. R. J., à Lure — Si l’agent est accrédité près des tiers par la Compagnie d’assurances, s’il remet les po-lices, est autorisé a toucher les primes provisoirement sur sa seule quittance, la Compagnie est obligée par les actes de cet agent.
- M. S., à Rouen — Nous ne répondons dans le journal qu aux questions dont les réponses peuvent intéresser l’ensemble des lecteurs. Votre question est rela"
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en ut
- tive à une affaire d'intérêt particulier ; nous le ferons étudier par notre Comité, si vous le désirez, aux conditions indiquées ci-dessous.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau set vice a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, delà vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Déclaration de faillite
- Tours. — Charbonnier, teinturerie, cours Boisdenier, à Saint-Symphorien. — S. M. Roux..
- Homologation de concordat
- Boulogne-sur-Seine. — Trouachee Deleval (Soc.), teinturerie, 73, rue Silly. — Abandon de tout l'actif par la Société : fonds de commerce, matériel, droit au bail et créances et tout ce qui, en un mot, constitue son actif à ce jour, sans restriction, ni réserve.
- Maiscn qui se crée
- Evreux. — Hamel, teinturerie, rue de la Vieille-Gabelle. 4
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. —Teinturerie, par Mme Erpelding, 133, boulevard de Grenelle. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Fulgraff, 80, rue Tait-bout. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Mieville à Mlle Perès, 9, rue Félix-Ziem. — Entrée en jouissance de suite.
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- Paris.— Teinturerie, par Mme Dautruche à Mme veuve Tamisier, 17, rue Duperré. — Entrée en jouissance de suite.
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- Paris.— Teinturerie, par M. Leconte, 66, rue de Rennes. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Petitjean à Mme veuve Hamard, 39, rue Letellier. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Cartereau, 82, avenue Gambetta. — Entrée en jouissance le 22 avril.
- Paris.— Teinturerie, par Mme veuve Reinaud à Mlle Du-fetrelle, 83, rue des Saints-Pères. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Bouju à M. Cottin, 112, avenue d’Ivry. — Entrée en jouissance le 5 mai.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Chemin à Mme Beau-lieu, 385, rue des Pyrénées. — Entrée en jouissance le 15 mai.
- Paris. — Teinturerie, par M. Guillot à Mme veuve Rougé, 5, rue de Chaligny. — Entrée en jouissance de suite.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- FÊTES DE LA PENTECOTE
- Les quelques jours de vacances que procure la Fête de la Pentecôte donnent lieu, chaque année, à de nombreux déplacements sur le réseau P.-L.-M., si remarquable par les belles régions qu’il dessert.
- Les voyageurs apprendront avec plaisir, qu’à l’occasion de cette fête, les coupons de retour des billets d’aller et retour délivrés à partir du 23 mai 1912 seront valables jusqu’aux derniers trains de la journée du 30 mai, étant entendu que les billets qui auront normalement une validité plus longue conserveront cette validité.
- La même mesure s’étend aux billets d’aller et retour collectifs délivrés aux familles d’au moins quatre personnes.
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- to —
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- e
- CC
- acétique indusuriel 40 %. ...
- » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique 22- chimiq. pur . .
- » 20/21 par 15 touries
- nitrique 36 chimiquement pur
- a 49' »
- oxalique......................
- phénique cristallisé 35 •.....
- Les 100 k.
- 53
- 33
- Chromate jaune de potasse........... 150 » Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 ..
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- neige ............... liquide 97/98 amkré
- » phosphorique 60-................
- » » 45*..........
- » sulfureux par 15 touries. .
- » sulfurique 53'..............
- » » 60' environ.. .
- » » 66' » .
- » » 66' chirniq. pur
- » > au soufre........
- » tartrique 1er blanc.........
- Alcali volatil du gaz 22'.......
- » » 28/29 '......
- Alun épuré..........
- » ordinaire..........
- » de chrome..........
- Arseniate de potasse
- u B. c
- de soude cristallisé poudre.. .............. rouge (voir à Orpin),
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fondu
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 32
- 50
- 50
- »
- 50
- 50
- »
- Le kilo
- b9 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ..... 40 » L’hecto
- » lourde industrielle............ 36 »
- a légère.......................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français........ 17 50 Bi-chromate de potasse ............ 82 50
- » soude.............. 70 »
- Bisulfite de chaux 11'................. 8 50
- » potasse.......................... . 87 50
- » soude 30'................. 12 »
- » » 35'................. 13 »
- Borax raffiné en cristaux............. 49 »
- » poudre................. • • • ... 51 50
- Carbonate de soude cristallisé...... 7 50
- Carbure de calcium (H. P.)............ 29 »
- Caséine insoluble................... 125 »
- » solubilisée.........................125 »
- Zérésine blanche................ 180 120 »
- n jaune natur. orange ou reuge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux....... 107 50
- » poudre............112 50
- Chlorate de soude....................115 •
- Chlorure de baryum cristallisé..... 17 »
- » cal ium fondu.... ... 11 »
- » carbone (Tetra)....... 90 »
- » chauxlO5/HO'. ..... 17 »
- » magnésium fondu....... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20 »
- » » 45' ordinaire....... 1 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k.
- x végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière............... 240 »
- » en poudre............. 240 »
- » soluble, paillettes,... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur. .. 200 »
- » rouge » ... 310 »
- Dextrine blonde citron.............. 60 »
- » blanche................. - 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé .................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”............................ 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine “ Or ”...................... » 3 70
- » Jacquand-Coigoet............. 3 35
- » poudre pour bains......... 1 25
- Les 100 k.
- Glycérine blanche pure 30-.. 273 »
- » » industrielle 28 '.. 225 »
- o blonde claire extra 28'.. 200 »
- » » ordin. 28'.. 215 »
- » brune ...... ..... . 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode ................................. 29 »
- 1 Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- » de soude 36'. . 12 50
- ! Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90'(H. P).....................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 < .
- » pulvérisée ----- 21
- » en bâtons hexagonaux... 24 » » en boules........en sacs 23 »
- » sublimée........ en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ....................... 80 “
- Orpin ............................... 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc............. 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert......................... 3 »
- » de cobalt noir................... • 12 »
- » » gris ............... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 »
- » d’étain..................... • 500 »
- n de nickel vert............. 4 50
- » » noir.................. 5 25
- » d’urane.................... 30 »
- Ozokérite (H. P.)................. 175à 225 »
- Panama (Quillay)........ ..... ......... 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48, 50'
- (H.P.) 90 »
- » » » 50/52"
- (II.P.) 92 »
- Permanganate de potasse.............. 130 »
- Polysulfure de potassium............. 52 »
- Potasse d’Amérique véritable........ 100 »
- » imitation d’Amérique 66/70. 39 »
- » « 52/55 33 »
- » » 45"... 30 »
- » caustique 70/75 plaques.... 60 »
- » perlasse Ire qualité..........106 »
- » » ordinaire 75/80'. .. 42 »
- » rose factice 90/92 '... 25 »
- Prussiate jaune de potasse ........ 120
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40
- » n-ige » 10
- » raffiné neige (de potasse).. . 55 »
- » » masse................... 58 ..
- Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 »
- » » gris en pains.... 115 »
- » d’étain 52 %................ 290 »
- » de sonde Solvay 90/92............. 13 50
- » » 65/70. .. .... 22 50
- » » 75, 80.......... 23 50
- » » 80, 85.......... 24 50
- Silicate de soude neutre 35/37..... 8 »
- » » alcalin 45"......... 10 50
- » de potasse ......................... 18 »
- » » pharmaceutique . 20 »
- Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 50
- » 70/72............ 30 25
- » 60, 62 plaquettes... . 32 75
- » 70/72............ 33 25
- Sucré de lait en poudre............. 150 »
- Sou fie en canons ................... 19 »
- » (fleur).......................... 20 50
- Sulfate d’alumine épuré.............. 16 »
- » exempt de fer 19 »
- Sulfate de magnésie .................. 8 25
- » manganèse sec........... 53 »
- » nickel ammoniacal (double). 85 »
- » » pur (simple)......... 95 »
- » soude .. 7
- » zinc exempt de fer aiguilles 21 "
- » » ordinaire 20 »
- Sulfure de sodium.................... 17
- » potasse .... ..................... 32 »
- » carbone (H. P.)..................... 60 »
- Tartrate neutre de potasse............ 280 »
- PLACE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité .. 8 » à 9 •
- » 3e bonne ... . • • ••
- » 3e infé ieure.. . *
- » Sisal. Yucatan. 6 50 7 59
- p.156 - vue 163/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA EINTURE
- I=*
- S,
- » Honduras.............
- Tabasco.................
- » Haïti Cap.........
- » Fort-Liberté....
- » Aquim.............
- » ................. » .................
- » P.-de-Paix........ » .................. » Saint-Domingo...
- » Martin, et Guadel.
- » Guadeloupe......
- Jaune Cuba et StYago...
- » Manzanille............
- » Tuspan.............
- » Vera Cruz ............
- ) Tampico...............
- » Porto-1 iata.........
- » Haïti ................
- » Jamaïque..............
- » Barcel et P. Cab ..
- » Rio Hacha.............
- » Çarth. et Savan ...
- » ......................
- » Fustet........ 100 k.
- • Corinto......... .
- » Amapala. .. .50 kil. Rouge Brésil Bahia. . ..
- » Calliatour.. 100 k.
- » Lima............ 50 k.
- » Ste-Marthe...........
- » Brésillet ...........
- » Sandal......100 k.
- » Sapan........50 k.
- • Quebracho 100 k.
- s Pernambuco , 50 k.
- 7 50 8 »
- 5 40 5 50
- 5 50 5 60
- » » » »
- 5 50 5 60
- ... » »
- 5 40 5 50
- 5 » 5 25
- 5 >' 5 25
- » » »
- )) » »
- » )) » » » ))
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- »
- 110 » 115 »
- 20 » 30 »
- «
- »
- »
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- » »
- » » » »
- » » » » » )) »
- » » » » » » » » » » » » » »
- »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. . 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil........... 10 75 14 »
- Indigos
- On cote :
- Le 1/2 k.
- Bengale b. viol. r. à surf .. 4 » 6 »
- » ord. et b. moy. .. 2 50 3 75
- Kurpah ...............•........ 2 » 3 75
- Madras........................ 1 50 3 50
- Guatemala beau à flor....... 2 25 3 25
- » ordinaire a bon... 1 25 2 »
- Rocou Antilles ........... 1/2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- PROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé ...........215 » » »
- » verts Malte.......... M » M »
- " Russie........ ...... 85 » » »
- » Levant ........... 60 » » »
- * Espagne . ......... 75 » » »
- Albumine d’œufs............... 5 50
- Bois de Campêche............. 15 »
- » réglisseSmyrne sort. 25 »
- » » Tortose....... M »
- Cachou brun................. 70 »
- Cannelle Chine............ 125 »
- » Ceylan.................... 260 »
- Canefice en sortes.......... 35 »
- » gravelées ................. 50 »
- Cochenilles grises........... 2 75
- » Zacatille................. 3 »
- » noires ord... ... 2 26
- » » extra... . 3 »
- Coriandre................... 45 »
- Cumin Malte............... 100 »
- » Grèce ..................... 65 »
- Curcuma Bengale........... 50 »
- » Madras........... 45 »
- » Cochin ........... 55 »
- Encens en sortes............. 70 »
- » larmes.................... 130 »
- Essence .................... 13 »
- Fenouil..................... 70 »
- Fenugrec........ 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes. ... » »
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- » » ordinaires 130 »
- » blanches........ 115 »
- » de Chine. ...... 120 »
- Gambier...................... 70 »
- Gingembre .. ................125 »
- Girofles Zanzibar........... 165 »
- Tamarin Madras............... 32 »
- » Pondichéry.................. » »
- Gommes :
- Arabiques................... 100 »
- Aden courante................. » »
- » supérieure................ » »
- Sénégal bas fleuve........... 90 50
- « » Galam.................... 90 »
- Damar, Batavia......... 160 »
- » Singapore Ire. ............130 »
- » » cour. ... 12 0 »
- Sandaraque lav. supérieure.. 170 »
- » quai, bonne cour. 160 »
- Laque orange fine........... 250 »
- » mi-fine............ 225 »
- Cerise A. C................. 240 »
- Graines jaunes Perse....... 80 »
- v moutarde de Sicile. 80 »
- » » Barri.. 82 »
- » >> Bombay 65 »
- Indigo Bengale............. 12 »
- » Java.... ............ 6 »
- » Kurpach............. . 7 »
- » Madras............... 4 »
- Mannes en larmes......... 825
- » débris............... .. 5 25
- » Geracy...................... 4 25
- Noix muscade n- 1........... 5 »
- » 2........... 4 »
- » 3........... 3 »
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40 »
- Résine Amérique brune.. . 28 »
- » » blonde.... 29 »
- » » blanche... 35 »
- » Bayonne brune............. 28 »
- » » blonde..... 30 »
- « » blanche.... 38 »
- Rocou Pér ol»t.............. 110 »
- Safran Valence en feuille.... 95 »
- Sagou perlé ... ............. 55 »
- Séné en sortes..... ......... 45 »
- » follicules . •............ 225 »
- Salsepareille couronne......440 »
- < Tampico............ 120 »
- Sel ammoniaque gris ........ 145 »
- » blanc.... 115 »
- Styrax Uqaid,................ 50 »
- 6 »
- 30
- »
- 90 » » » »
- 3
- » »
- » » »
- »
- » »
- »
- » »
- »
- » » » » » »
- » » » » » » » » »
- » » » » » » » » » » » » » »
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- » » » » » » » » » » » » » »
- » » 15 »
- » » 9 »
- 6 » » » » » » »
- 6 » 4 50
- 4 50 » »
- 30 »
- » » » >.
- » » » » » »
- » » » » » » » »
- » » » »
- » » » »
- »
- PRODUITS CHIMIQUES J
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique
- » »
- » sulfurique
- » »
- 20 degrés.......
- 36 » .......
- 40 » .......
- 66 » ........
- 50 » ...........
- 10 5C
- 38 »
- 43 »
- 11 50
- 9 »
- Borax raffiné....................... 47 m
- Ammoniaque liquide 22 degrés.... 40 »
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils
- de 300 à 500 kil., marchés........ 16 50
- Id. disponible ....................... 17 56
- Chlorure de potasse caisses ou fûts
- de 125 k en cristaux .............. 105
- Id. en poudre...................... 110
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent.,
- en barriques de 700 kil., marchés 19 »
- Id. disponible...................... 19 50
- Sel de soude, 70/75, marchés...... 18 5C
- » 30/35, disponible .... 12 56
- Soude caustique 110/115, en tam-
- bours de 300 kil., marchés........ 2S 50
- Id., disponible.................... 29
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes....... . . 38 »
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................... 12 »
- Id. disponible....................... 12 50
- Soude douce 33 degrés en vrac..... 5 25
- Lessive caustique 33 degrés....... » >:
- » 38/39 degrés.... 8 75
- Silicate de soude .................... » »
- » logé............................... 8 »
- Chlorure de magnésium, en gare des
- Salins, en fûts de 500 kil........ 10 »
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud................ 22 »
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180
- » soude » 120 k. 160 »
- Nitrate de soude .................... 24 »
- » potasse....................... 48 »
- Sulfate de magnésie, en sacs de
- 100 kil., marchés............ .... 10 »
- Id disponible....................... 11 »
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................... 48 »
- Entrepôt.......................... 46 »
- Sulfate de fer 95 %, en sacs de 100 k. 5 50
- Sulfocarbonate de potasse........... 36 »
- Suif, de carbone.................... 36 »
- Sulfate d’ammoniaque 20‘ d’azote anglais........................... 32 25
- Id. français.... ................... 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable fr. 6.30.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur....................... 62 ?
- » augmenté........................... 55
- » extra résineux ................... 56 59
- » pur à l’huile d’olive................ 80 82
- Jaune extra résineux ................. 55 57
- Blanc exportation supérieur.......... 56 57
- Jaune » 55 57
- Vert à l’nuile de pu!res.............. 57 5$
- » ou jaune tunisien................... 53 55
- (Brun extra pur,................... . 56 58
- » augmenté............................. 52 54
- Rosé............................... 54 56
- / Noir........................... , 48 4e
- : Blanc ou suif.... ....... ........ 68 70
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-
-
-
- 158 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............... 52 54
- » mixte » 48 49 » talqué Ire qualité 46 » » » 2e « 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon.......... 55 56
- » » Nautais............. 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits... 24 3 5
- Savons (à la batteuse) ......... 42 46 {
- Marbré bleu ou rosé............... 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1' Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppé affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, af-franchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous.transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- RéSneux. ......................... 34 36
- vert exportation.................. 32 36
- ................................ 36 40
- Noir............................. 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra......................... 41 42
- Qualités ordinaires................... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou quai Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- En vente au bureau du journal:
- Les patrons devant les Prud’hommes
- Manuel des lois et règlements régissant les questions relatives aux contrats de louage, à la réglementation et aux accidents du travail, commenté et annoté par A. Portier, expert près la justice de paix du XII* arrond. In-8 317 pages. 4 fr. 50
- Précis de l’analyse des Apprêts, par le Di Wilhelm Massot, professeur à l’Ecole supérieure d’Industrie textile de Crefeld, traduit de l’allemand par Gustave Hinard, directeur technique de la Société française des procédés Agostini. — 1 vol. 132 pages avec gravures).
- Pour avoir de BONS VOYAGEURS
- Société de Protection mutuelle des Voyageurs de Commerce
- 1 $, boulevard de Strasbourg. — Paris
- PLACE DEBORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................. 28 » 28 25
- Campêche oupe d’Espagne.. 28 » 28 25
- » Tabasco.................. 18 » 19
- » Haïti....................... 10 » 14
- » Martinique,Guade-loupe.............. 8 » 8 50 Lima.......................... .. ......... 14 » 15 »
- Indigo Bengale poupré....... 8 » 12
- » Madras fin................ 5 » ?
- CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE
- Voyages circulaires en Italie
- La Compagnie délivre toute l’année à sa gare de Paris ainsi que dans les principales gares situées sur les itinéraires, des billets de voyages circulaires à itinéraires fixes très variés permettant de visiter les parties les plus intéressantes de l'Italie. La nomenclature complète de ces voyages figure dans le Livret Guide Horaire P.-L.-M. vendu 0 fr. 50 dans toutes les gares du réseau.
- Exemple d’un de ces voyages : Itinéraire 81-A 1: Paris, Dijon, Mâcon, Aix-les-Bains, Modame, Turin, Milan, Venise, Bologne, Florence, Pise. Gênes, Vintimille, Nice, Marseille. Lyon, Dijon, Paris.
- Durée du voyage : 60 jours.
- Prix : Ire cl. : 253 fr. 50 2e cl.: 783 fr. 20
- CHEMINS DE FER DE PARIS-LYON-M ËDITERR A NÉE
- Services directs entre Paris et le Maroc, via Marseille
- Billets simples valables 15 jours
- Prix par les paquebots :
- 1 • De la Compagnie de. Dea Compagnie
- E. d Mlovrgofian m1vtA.
- Paquet
- Ire cl. 2e cl.
- Fr. Fr.
- 196 135
- (Touache) viâ Oran
- Ire cl.
- 2e cl.
- 3e cl.
- Fr.
- Fr.
- 135
- Fr.
- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L.-M. — Franchise de 30 kil. de bagages en chemins de fer et de 100 kil. en Ire classe, 60 en 2e classe et 30 en 3e classe sur les paquebots. — Enregistrement direct des bagages de Paris à Tanger ou réciproquement.
- Délivrance des billets à Paris : à la gare de P.-L.-M., à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte (Compagnie Touache), chez M. Desbois, 9, rue de Rome et dans les bureaux de la Société générale de Transports maritimes à vapeur, rue Ménars, 8, pour les parcours à effec-tuer par les paquebots de la Compagnie Paquet.
- Pendant la saison d’hiver, Paris et Marseille sont reliés par de nombreux trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies.
- p.158 - vue 165/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- en
- CD
- OUVRAGES SPÉCIAUX
- Sur la Teinture, les Apprêts et l’Impression des Tissus
- Envoi des ouvrages par retour du courrier, contre mandat poste adressé aux bureaux du journal.
- L'INDUSTRIE DE LA SOUDE, CHLORURE DE SODIUM
- CARBONATE ET BICARBONATE DE SODIUM
- SOUDE CAUSTIQUE, SODIUM, PEROXYDE ET SODIUM
- Par L. Guillet, docteur ès sciences, ingénieur des Arts et Manufactures. — Petit in-8, avec 23 figures ; prix, 3.50.
- MANUEL PRATIQUE DU TEINTURIER
- par J. Hummel, directeur du Collège de Teinture de keeds. Edition française, par M. F.Dommer, professeur 1 l’Ecole de physique et de chimie industrielles.
- Un beau volume in-16, 80 figures dans le texte. Prix.8 fr.
- FORMULAIRE INDUSTRIEL
- Par M. Ghersi, traduit par M. Bompas. 1 volume incouronne de 514 pages, cartonné à l’anglaise. Avec 28 gravures et 113 recettes. Prix : 5 fr. 50.
- CHIMIE DES MATIÈRES COLORANTES ARTIFICIELLES
- par A. Seyewetz, chef des travaux à l’Ecole de chimie industrielle de Lyon, et P. Sisley, chimiste coloriste. Prix de l’ouvrage complet : 30 francs.
- l’r Fascicule. — Considérations générales.— Ma-hères colorantes nitrées. — Matières colorantes azoxy-ques. — Matières colorantes azoïques.
- 2e Fascicule. —Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosées ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérivés du diphénylmé-, ane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-eines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la Iinone inoido : (a) Indamines et indophénols ; (b) hiazines et thiazones ; (c) Oxazines etoxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-me, oxycétones et xanthones.
- 5e Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou "Ibenozényliques. — Matières colorantes non classées.
- —Aide- Mémoire. — Mathématiques, Résistance des valeriaux. Constructions métalliques, Graphostatique, teasonneries. Mécanique, Organce des machines, Général lia ES, Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydrau-Bluer Machines agricoles, Electricité, Métaux, Fonderies, inrevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, disenieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, ex-wicteur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur sup-fent à l’Ecole centrale de Paris.
- p.. n volume in-12, contenant 525 figures dans le texte. lx» re’ié. ............................. . 10 fr. 60
- BLANCHIMENT ET APPRETS
- TEINTURE ET IMPRESSION MATIERES COLORANTES
- PAR
- Ch.-Er. Guignet, ingénieur (Ecole Polytechnique), directeur des teintures aux Manufactures nationales des Gobe.ins et de Beauvais.
- F Dommer, ingénieur des Arts et Manufactures, professeur à l’Ecole de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris.
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- ET L’IMPRESSION DANS LES TISSUS
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- Manuel méthodique de l’art du Teinturier-Dégraisseur installation des établissements, machines, produits exécution du travail, etc., par F. Gouillon *, chimiste, professeur de teinture pratique. Troisième édition retondue et considéraolement augmentée, ornée de 120 figures dans le texte, et d’une gravure hors texte. Paris. 1 vol. in-18 broché. 5fr
- GUIDE PRATIQUE DE TEINTURE MODERNE
- Suivi de l’Art du Teinturier-Dégraisseur, contenant l’étude des fibres textiles et des matières premières utilisées en teinture et le-procédés les plus récents pour la fixation des couleurs sur laine, soie, coton, etc.
- Par V. Thomas, docteur ès sciences, préparateur de chimie appliquée à la Faculté des Sciences de Paris. 1 volume in-8 de 960 pages, orné de 133 figures dans le texte .......................................20 francs
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- p.159 - vue 166/396
-
-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURB
- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
- Volume in-16, de 414 pages, avec tableaux, 7 fr. 50.
- Recettes pour tous. — Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, zravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-bustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi.
- Un vol. in-8 couronne de 514 p., avec 26 grav. et planches hors texte, 5 fr.
- Hygiène du Travail dans les Etablissements industriels et commerciaux, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie. Petit in-8 de 192 pages et 9 figures.
- La Réglementation du Travail dans l’Industrie, par L. Grillet, inspecteur du travail dans l’industrie Petit in-8 de 172 pages : 3 fr.
- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- Le Blanchiment. Chimie et technologie des procédés industriels de Blanchiment, par A. Chaplet, ancien directeur d’usines, et H. Rousset, ingénieur-chimiste. In-8’ (19-12) de 171 pages, avec 10 figures, 3 fr. 50.
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- — de Chrôme.
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- — de Cobalt.
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- 56e Année. — N° 11.
- LE
- MONITEUR DE LA
- X 594,, (.wase, 5 Juin "’t A TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
- PRIX D'ABONNEMENT :
- FRANCE: Un an. ...... . 15 îr.
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Procédé pour la production d’effets multicolores. — L’huile pour rouge turc (suiie et fin). — Les nouveaux colorants. — Sur la teinture des mercerisés. Les reprises en teinture (suite). — Pro-cédé et appareil pour teindre, laver, dégorger et effectuer tout autre traitement analogue des filés en écheveaux - Tarifs de transports.' — Les transports. - Conseils juridiques. — Notre service d’assurances. — Renseignements commerciaux. •— Mou-vement des matières premières.— Revue du marché.— Annonces.
- PROCÉDÉ pour la production d’effets multicolores par M. Max Becke
- Dans le brevet français n° 305.233, du 8 novembre 1900, se trouve décrit un procédé pour mo-difier l’affinité de la laine pour les colorants de façon à permettre l’obtention d’effets multicolores de toute sorte dans la teinture des tissus composés entièrement ou en partie de laine. On ne connais -sait pas jusqu’à présent un procédé analogue pour Produire de tels effets sur la fibre végétale.
- Dr, le demandeur a trouvé qu’on peut produire des effets semblables en blanc ou en couleur dans la teinture du coton et d’autres matières végétales en se servant, d’une part, de l’action oxydante de
- certaines combinaisons de manganèse sur un grand nombre de colorants, d’autre part, de la stabilité de certains autres colorants pour coton à cette action oxydante.
- D’après la nouvelle méthode, on procède comme suit : le coton (en bourre, ruban de carde, filé ou retors) devant être réservé dans la teinture, est préparé au bistre de manganèse. A cet effet, il est imbibé d’une solution concentrée d’un sel de manganèse et traité dans une solution fortement alcaline ou ammoniacale en se servant au besoin d’oxydants tels que le chlorure de chaux, le chromate, etc. Pour produire des effets en couleurs, contrastantes à eelles de la teinture subséquente, on doit teindre le coton ou les autres fibres végétales avec des colorants stables aux oxydants (dérivés du thioindigo, dérivés de l’anthraquinone se teignant sur cuve, colorants azoïques insolubles, etc.) avant de l’imprégner de sel de manganèse.
- Les textiles végétaux, blancs ou teints, ainsi préparés au bistre de manganèse sont employés ensemble avec du coton non teint ou avec d’autres fibres végétales ou animales, pour la fabrication de tissus ou de filés façonnés. Ces filés ou tissus peuvent, le cas échéant, être décreusés, lavés et débouillis ou mercerisés avant la teinture subséquente sans entraver l’action du bistre de manganèse. Si l’on teint ensuite les filés et tissus ainsi préparés, les ! colorants employés, en tant qu’ils sont des colorants
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- substantifs pour coton, sont absorbés par les fibres traitées et non traitées. Cependant si l’on passe la marchandise teinte dans un bain acide, la couleur absorbée dans le second bain de teinture est démontée aux endroits chargés de bistre de manganèse pourvu que la teinture subséquente se fasse avec des colorants judicieusement choisis ; après le passage en acide, il est indiqué de donner un bain d’acide oxalique ou de bisulfite, etc. On obtient ainsi un tissu teint dans une nuance quelconque enluminé d’effets blancs ou colorés. Pour la seconde teinture on peut se servir, entre autres, de colorants substantifs pour coton, de colorants diazotés et développés sur la fibre, de certains colorants basiques et de l’indigo.
- Legrand avantage technique du présent procédé réside dans la possibilité d’avoir en magasin les dessins courants et de teindre le fond au fur et à mesure des besoins.
- En indiennerie la production de réserves et de rongeages sur indigo au moyen de bistre de manganèse et d’acides est connue ; cependant la plupart des procédés de réservage, de rongeage et d’impression usuels ne s’appliquent pas aux genres teints.
- En outre, la teinture en pièce de tissus façonnés en couleur n’a pas encore été réalisée industriellement sur fibres végétales, tandis que ce problème a été résolu pour la laine d’une façon si élégante d’après le brevet français n° 305.233. On ne pouvait donc pas prévoir la possibilité de produire industriellement des effets contrastants en n’importe quelle nuance dans la teinture en pièces des fibres végétales.
- L'HUILE POUR ROUGE TURC () (Suite et fin — Voir notre précédent numéro )
- M. G. A. Bracewell parle de la difficulté d’arriver à une séparation satisfaisante et assez rapide dans le dosage de l’huile neutre. On ajoute un
- (1) Travail de MM. F. W. Richardson et W. M. Keigh-leyWaiton In journal of the Society, of Chemical Industry, février 1912). Notes de chimie, par Jules Garçon. — « Bulletin de la Société d’encouragement », avril 1912.
- excès d’ammoniaque et de glycérine, ce qui donne des conclusions gênantes et une addition d’alcool augmente la difficulté. La suppression de la glycérine ne donne lieu à aucune difficulté. Il se demande si une addition d’un peu de suif neutre, soit 2 p 100, pourrait être admise. Elle rendrait l’huile de ricin mélangeable et on pourrait employer l’éther de pétrole pour l’extraction.
- M. L. L. Lloyd demande s’il y avait de l’ammoniaque dans l’échantillon, car, s’il est absent et que l’on neutralise complètement par la soude, l’huile pour rouge turc ne pourrait être utilisée pour la teinture avec mordants, attendu qu’il n’y aurait pas polymérisation au vaporisage et les couleurs ne seraient pas fixées sur le coton ; cependant cette substance serait, à cause de sa neutralité, un agent adoucissant pour les tissus. Pour l’analyse des graisses riches en cholestérol et autres composés qui produisent des émulsions stables, il a trouvé que l’extraction par la benzine donne des résultats rapides et très exacts. On place l’entonnoir à séparation dans une étuve à environ 70°. Pour dissoudre facilement les savons peu solubles dans l’eau, on ajoute 30 p. 100 d’alcool en volume; dans l’alcool étendu, la benzine ne se dissout qu’en faibles quantités. L’extrait par la benzine est lavé avec de l'al-cool à 30 p. 100 dans les conditions employées pour l’extraction. La benzine est un bien meilleur dissolvant que le pétrole pour beaucoup de graisses et comme on fait la séparation à chaud, on épargne beaucoup de temps.
- M. W. Keighley Walton dit que l’huile doit ses propriétés aux glycérides sulfatés et non aux acides sulfatés. Le but du traitement est d’obtenir un pro-duit soluble, s’hydrolysant facilement et contenant le maximum possible de glycéride sulfaté. L'acide sulfurique fumant détruirait complètement le glyce ride. La réaction de l’huile dépend de l'indicateur employé. Au tournesol, le produit serait alcalin Les savons étaient alcalins au méthylorange. fi ne pense pas qu’on puisse adopter la suggestion de M. Bracewell, car on compliquerait les choses en ajoutant un nouveau facteur inconnu.
- M. F. W. Richardson répond que l’objet du trai
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- tement était d’obtenir un produit soluble, mais la présence de corps non sulfatés n’était pas nuisible. En employant l’acide sulfurique fumant pour la préparation de l’huile, on pourrait provoquer des combustions spontanées dans les étoffes de laine ; du reste, on ne retirerait aucun avantage. Il n’avait pas trouvé d’huile pour rouge turc fabriquée avec d’autre huile que l’huile de ricin. Les autres huiles donneraient des stéaro-lactones. Il n’y a pas de danger de formation de lactide dans la méthode de dosage de l’eau, car il n’existe pas d’acide pour la provoquer.
- Conditions exigées par la marine des Etats-Unis
- POUR LA FOURNITURE DES HUILES DE LIN SICCATIVES
- Ces conditions ont été fixées le 20 novembre 1911 en remplacement de conditions antérieures.
- 10 L’huile siccative de première qualité est obtenue en chauffant de l’huile de lin pure jusqu’à ^o’ avec des oxydes de plomb et de manganèse pendant un temps assez long pour assurer la combinaison des constituants ; l’huile doit être clarifiée par soutirage ou par une autre méthode.
- 2° Si l’on constate la présence d’un corps quel-conque qui ne résulte pas de la combinaison de 1 huile de lin avec les oxydes de plomb et de man-8anèse, l’huile sera rejetée.
- 3° L’analyse de l’huile devra donner : Matières non Saponifiables : pas plus de 1,5 0/0. Oxyde de Plomb (PbO) : au moins 0,20 0/0. Oxyde de man-sanèse : au moins 0,04 0/0. Nombre d’iode (Hanus), " moins 170. Poids spécifique à 150, au moins 0938.
- 4° L’huile chauffée à 100° ne doit pas perdre de aon poids de façon appréciable dans un courant hydrogène ; l’huile étalée sur une plaque de verre Placée verticalement doit sécher en 12 heures à 20° aDs présenter de goutte.
- 3° L’huile sera vérifiée avant d’être reçue. On Pendra au hasard des échantillons dans chaque tilll on les mélangera bien dans un vase et l’échan-on d essai sera pris sur ce mélange. Si celui-ci Présente des impuretés, ou des falsifications, toute uile doit être rejetée.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
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- Noirs teints en pièces avec Noirs Anthracène au chrome
- Les Noirs Anthracène au chrome,mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes,donnent des teintes extrêmement solides sous tous les rapports. Aussi donne-t-on la préférence à ces colorants lorsqu’il s’agit d’obtenir des teintes pour la solidité desquelles on se montre très exigeant. Ils servent surtout aussi pour les tissus qui, après teinture, doivent subir un lavage ou un foulon alcalins ou sont soumis à un décatissage humide ou au potting.
- Les marques les plus employées sont les Noirs Anthracène au chrome PPC extra, P B B, P PT extra et P P S extra, ainsi que le Noir Anthracène au chrome 5 B qui sert à nuancer. Ce sont ces produits qui se comportent le mieux en même temps comme solidité à la lumière et solidité au potting ; ils représentent le maximum de solidité qu’on puisse obtenir en noir.
- La marque PPC extra donne des noirs francs, les marques P B B et P P S extra, des noirs nettement bleutés, la marque P P T extra, un noir charbon et la marque 5 B un noir-bleu fortement verdâtre.
- Pour tissus avec effets de coton réservés, c’est surtout le Noir Anthracène au chrome P P S extra qui convient ; il réserve complètement le coton et donne des teintes absolument solides aux alcalis et au fer chaud.
- On emploie beaucoup aussi, pour pièces, les Noirs Anthracène au chromePPN extra, PFB extra, P extra, F et F E.
- Mode de teinture
- On teint avec addition de :
- 10 0/0 de sulfate de soude crist.
- 3—4 0/0 d’acide acétique,
- on entre 70° C., on chauffe en 15—20 minutes au bouillon qu’on maintient pendant 1/2 heure; au bout
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- de ce temps. on épuise le bain en y ajoutant petit à petit 2—3 o/o d’acide sulfurique et on traite au bouillon pendant environ 3/4 d’heure avec une quantité de bichromate de potasse représentant le tiers de la quantité de colorant employée.
- Si l’on emploie de l’eau calcaire pour teindre avec Noirs Anthracène au chrome F et F E, il faut d’abord y ajouter 2 0/0 d’oxalate d’ammoniaque et bien agiter, avant d’ajouter l’acide et le colorant.
- Pour nuancer, on emploie surtout le Jaune Anthracène B N, le Brun Anthracène acide G, le Vert foulon brillant B et les différents Violets For-myl. S’il est nécessaire de nuancer après teinture avec l’un de ces colorants ou avec Noir Anthracène au chrome, il convient d’abaisser d’abord un peu la température du bain, puis on chauffe de nouveau lentement au bouillon, qu’on maintient pendant 20—30 minutes.
- Bleus teints en pièces avec Bleus Anthracène au chrome BST et RST
- Les Bleus Anthracène au chrome BST et RST de la même firme ne s’emploient que sur mordant de chrome et donnent de vives nuances variant du bleu au bleu foncé et possédant un fort reflet bleu verdâtre semblable à celui des bleus de cuve d’indigo. Les teintes conservent complètement leur beau ton à la lumière artificielle et donnent, à l’acide nitrique, une réaction jaunâtre. Leur solidité à la lumière est excellente et à tous les autres points de vue ces teintes suffisent à toutes les exigences émises pour les tissus teints en pièces.
- Ces colorants s’emploient pour la production de nuances bleues « grand teint » sur les articles les plus divers, surtout lorsqu’on plus de la bonne solidité on tient à la vivacité et à l’intensité de la nuance.
- Au même groupe appartiennent les
- Bleus Anthracène au chrome BW extra et RRW extra, qui sont un peu moins vifs que les marques BST et RST et s’emploient principalement pour laine en bourre, laine filée et laine peignée.
- Mode de teinture. — Suivant l’intensité de la teinte à obtenir on mordance le tissu pendant I h. 1/2 au bouillon avec
- 2 — 4 0/0 de bichromate de potasse
- 1,5 — 3 0/0 de tartre (1)
- on rince et on teint avec addition d’acide acétique. Pour les Bleus Anthracène au chrome BST et RST on ajoute 3 0/0 d’acide acétique et pour une eau pure 4 0/0, tandis que pour les marques BW extra il suffit d’employer 1 à 2 0/0 d’acide acétique. On entre à tiède, chauffe en 1 heure 1 h. 1/4 au bouillon, qu’on maintient pendant environ 1 h. 1/2; après avoir fait bouillir pendant une heure on ajoute len-temnnt 2 — 4 0/0 d’acide acétique pour épuiser le bain. Pour finir on traite les pièces avec de la terre et un peu d’acide acétique afin de les rendre complètement solides au frottement.
- Pour aviver il convient d’employer le Bleu foulon brillant B, le Tétracyanol A et les diverses marques de Violet Formyl et pour rabattre on se sert de pré-férence du Rouge pour laine BS et des Bleus Anthracène au chrome F et R.
- Pour nuancer après teinture on emploie de pre férence des colorants unissant facilement qu’on peut ajouter directement au bain bouillant ; à cet effet on a surtout recours aux marques suivantes :
- Tétracyanol V, A Jaune acide solide TL Cyanol FF Orangé GG
- Vert Cyanol solide G Azo Orseille BB
- Vert Cyanol B, 6G Violets acides 6BS, 6BC
- Si le nuançage doit être fait avec du Bleu Anthra cène au chrome, il faut d’abord abaisser sensible" ment la température du bain et chauffer ensuite lentement au bouillon.
- Pour dissoudre les Bleus Anthracène au chrome BW extra et RRW extra on délaye le colorant ave un peu d’ammoniaque (environ 400 ccm. par kilo), puis on verse de l’eau chaude sur cette pâte.
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- (1) Au lieu de mordancer avec bichromate de potass... crème de tartre on peut employer le bichromate en co binaison avec acide formique, acide lactique, lactoline, el
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- LN MONITEUR DE LA TEINTURE
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- SUR LA TEINTURE DES MERCERISÉS
- Dans une note traitant des modifications que l’affinité du coton pour les matières colorantes subit apiès l’action d’une température élevée ou d’un vaporisage, M. Camille Favre constate sur tissu mercerisé les faits suivants (Procès-verbal de la séance du 6 mars 1912 du Comité de chimie de Mulhouse).
- 1° Colorants immédiats. — Un vaporisage de cinq minutes à un kilo de pression sur un échantillon sec diminue considérablement l’affinité du tissu pour les colorants immédiats ; le même traite-ment pratiqué sur le tissu mouillé n’a que légèrement atténué l’affinité.
- Une durée de vaporisage de cinq heures sur échantillon sec ne s’est pas montrée beaucoup plus active qu’une durée de cinq minutes. Il en est de même pour le tissu mouillé.
- Le vaporisage de cinq minutes sans pression marque une action qui va croissant avec le temps.
- Un étuvage d’une heure à 100° diminue l'inten-Sité de la teinture environ de moitié : à 140°, l’ac-tionest beaucoup plus fortement marquée.
- 2° Indigo. — Le vaporisage de cinq minutes à un kilo de pression diminue l’intensité de la tein-ture de près de moitié.
- 3° Alizarine. — Le même phénomène se retrouve dans des échantillons vaporisés cinq minutes à un kilo et non vaporisés, puis mordancés en alumine et teints en alizarine.
- 4° Couleurs basiques sur tanin. On constate le même phénomène.
- 5° Action de la glycérine ou du glucose. — La Presence de glycérine ou de glucose met obstacle au phénomène.
- Un dessin imprimé sur tissu mercerisé avec une couleur renfermant moitié de son poids de glycérine k fournis à un vaporisage de cinq minutes à un
- 0 est teint en un bleu immédiat. Les parties im-Plimées se teignent en bleu foncé, tandis que le fond
- " Pris que le ton d’un bleu moyen.
- Le phénomène est beaucoup moins intense sur tissu non mercerisé.
- Décoloration des extraits
- Le procédé de décoloration et purification d’extraits tanins et colorants de M. Ernesto Tagliani fonctionne à Suse dans l’usine de MM. Lepetit, Dollfus et Gausser (pli cacheté de 1900 à la S. Ind. de Mulhouse).
- Ce procédé de clarification et décoloration diffère essentiellement de tous ceux qui connus jusqu’à aujourd’hui en ce qu’il est basé sur l’emploi d’un savon de colophane ou de résine ajouté à l’extrait où à la décoction à traiter, mélangé ou non avec une substance lourde insoluble finement divisée qui a pour but d’accélérer le dépôt d’impuretés et de résine. Tels sont, parmi ces substances, le sulfate de baryte ou le sulfate de plomb précipités ou très finement broyés.
- En employant un jus à clarifier, par exemple une décoction de bois de châtaignier à 2°,5 ou 3°,5 Baumé, nous opérons de la façon suivante :
- Le jus est refroidi à 25° ou 30° Bé; on y ajoute en remuant, pour 1.000 litres: un mélange de 20 litres de solution de colophane faite avec 15 kilogrammes de colophane, 15 kilogrammes de soude caustique à 20° Bé, 250 kilogrammes d’eau et 170 grammes de sulfate de baryum en pâte à 80 0/0.
- Le liquide trouble est laissé au repos pendant une heure ; le dépôt se tasse complètement au fond et le liquide reste absolument limpide ; la partie claire siphonnée est concentrée dans le vide, le dépôt passé au filtre-presse.
- Pour les jus de campêche, de quebracho, de chêne, etc., nous opérons absolument de la même façon Les extraits obtenus sont parfaitement solubles à l’eau froide ; l’extrait de châtaignier ainsi préparé est en même temps mieux décoloré que par les procédés en usage au sang, à la colle, aux sels de plomb et autres.
- Nous obtenons une décoloration tout à fait exceptionnelle, disent les auteurs, en ajoutant d’abord au jus une petite quantité d’une solution de nitrate ou
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de chlorure de plomb et ensuite les proportions indiquées du mélange de colophane et de blanc fixe.
- Nous appliquons le même procédé à la purification d’extraits de châtaignier ordinaire. — Pour 1.000 kilogrammes de cet extrait à 20° Bé, nous y ajoutons 66 kilogrammes de sulfate de baryte en pâte, 170 litres d’eau, 14kilogrammes de colophane et 14 kilogrammes de soude caustique à 20° Bé ; ensuite, pour rétablir l’acidité primitive, 2 kilogrammes d’acide sulfurique à 66° mêlés avec 2 litres d’eau. Après 24 heures, le dépôt est complètement tassé et l’on tire le jus clarifié, ou plutôt l’extrait clarifié et décoloré marquant 25° Bé, soluble à froid et ayant les mêmes propriétés que celui obtenu en traitant les jus dilués, à très peu de distance près.
- D’après le rapport de M. Rod. Geigy, ce procédé peut avoir un intérêt pour certains extraits tannants colorés tels que châtaignier, quebracho et autres ; seulement, pour avoir une bonne épuration, il faut employer des proportions plus fortes. Pour les extraits contenant des tanins donnant de 'l’acide gallique, le procédé en question n’est pas favorable.
- LES REPRISES EN TEINTURE Par Julian Haas (1)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Dans le traitement préparatoire proprement dit, dans la cuite, le blanchiment en barque ouverte ou en chaudière close et appareils mécaniques, il faut veiller strictement pour tous les textiles sans exception à ce que la marchandise soit également traitée, c’est-à-dire que toutes les places de celle-ci soient également et simultanément imbibées parle bain froid ou chaud. Dans la préparation des bains de savon bouillant on évitera la production de savon calcaire qui adhère au tissu sous forme de corpuscules étoilés, le plus souvent invisibles •
- (1) Extrait des Oesterreichs Wollen u. Leinen Industrie Retchenberg.
- trois quarts des | malheureusement, ces places n’apparaissent qu’en faisant réserve à la teinture.
- En principe, on ne doit pas abandonner à l’air, à l’état mouillé, de la marchandise préparée pour la teinture sans l’avojr énergiquement lavée après le savonnage, l’acidage, le mordançage, etc. Des places imbibées de savon, d’acide, de mordant qui sèchent avant d’avoir été lavées occasionnent des surprises pénibles au teinturier, en admettant même qu’il soit encore possible d’y remédier; il faut donc que la préparation soit exécutée de façon à permettre, sans abréger la durée de travail, d’enlever par le lavage l’excès de savon, d’acide, de tanin ou de mordant métallique.
- Il est de la plus grande importance de remettre à l’ouvrier les matières colorantes bien dissoutes, si l’on veut éviter que des grains ou des cristaux de couleur non dissous ne restent adhérents à la marchandise. Dans toute teinturerie importante devrait donc se trouver une cuisine à couleurs dans laquelle on ferait dissoudre proprement et consciencieusement les matières colorantes.
- La situation de cet atelier devra être telle qu’à l’ouverture des paquets de couleurs et pendant la manipulation de celles- ci aucune poussière ne puisse pénétrer dans la teinturerie. Le long des murs de la cuisine on adaptera un plancher élevé et solide sur lequel on établira des compartiments isolés en nombre suffisant avec des cuves en bois ou des appareils à cuire munis d’un robinet d’écoulement, débouchant dans un trou du plancher. Sous ces trous on placera les filtres par lesquels passeront les dissolutions colorées pour être recueillies dans des tonneaux placés plus bas.
- Pour filtrer les couleurs diamine on nese servira que de filtres en coton. Les couleurs qui cristallisent facilement (fuchsine diamant, violet méthyl, vert brillant) devront toujours être recuites avant de s en servir.
- Pour sécurité complète on versera la dissolution par un tamis fin dans le bain de teinture. Quand un mélange de couleurs sera nécessaire, on ajoute13 ( chacune isolément au bain, car c’est la seule ma
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- rière de leur faire rendre leur maximum de pouvoir colorant.
- Dans les seaux de couleurs on ne mélangera pas les couleurs basiques avec des couleurs diamines ou azoïques; ni la Rhodamine B avec de l’orange, de la rouelline, du violet acide, etc.
- Le teinturier doit être pénétré de l’importance d’une mise au point exacte du bain de teinture, c’est-à-dire de la juste proportion des mordants relativement au bain ; il ne doit jamais perdre de vue que certaines matières colorantes, comme lejaune indien, la rouelline, le bleu et le vert à foulonner, le violet de formyl, le noir de naphtylamine, etc., tirent énergiquement sur la soie et la laine en bain absolument neutre de sel de Glauber et cela, plus énergiquement encore quand dans le traitement préparatoire ces matières textiles ont été désacidifiées. Si l’on emploie pour achever la teinture de la soie des matières colorantes basiques, comme la paraphosphine, le vert brillant, le violet méthyl, le nouveau bleu méthyl, ces produits demandent, pour fournir une teinture égale et vive, un bain légèrement acidifié à l'acide minéral et à une température plusque tiède.
- Le teinturier .doit s’habituer à la plus grande propreté et en exiger autant de ses aides ; il faut que chacun de ceux qui toucheront la marchandise teinte ou à teindre prennent garde qu’il ne reste rien d’adhérent à leurs mains qui puisse occasionner des taches. Le choix des cuves à teindre doit être fait avec soin et l’on devra toujours prendre en considération ce qui a été teint en dernier lieu dans telle ou telle barque.
- Pour les couleurs courantes, on se servira des memes barques pour les mêmes nuances. Toute-fois, l’immense variété actuelle des couleurs nous oblige souvent aujourd’hui à employer une même cuve pour des usages divers.
- Les agitateurs servant à la teinture et ceux utilisés pour les mordants doivent être tenus séparés et ne servir qu’à l’usage auquel ils sont destinés. Les machines à laver seront tenues dans le plus grand etat de propreté, surtout aux places où la marchandise est en contact avec la machine, à l’entrée et à la sortie.
- La plus grande partie de la marchandise que l’on est obligé de reteindre provient d’inégalités de manipulation dans le bain de teinture.
- Un humectage préalable est une excellente condition, il facilite le plongeage et, par là même, il contribue à égaliser les couleurs. Quand la marchandise est bien pénétrée par le bain, qui doit être soigneusement remué après chaque addition de matière colorante, celle-ci doit être travaillée sans interruption. Le teinturier expérimenté veillera à éviter l’enchevêtrement de la pièce et la redressera avant qu’il se produise un nœud.
- (A suivre.)
- PROCÉDÉ ET APPAREIL pour teindre, laver, dégorger et effectuer tout autre traitement analogue des filés en écheveaux Par M. Jacques Schlumpf
- Cette invention a trait à un procédé et un appareil pour teindre, laver, dégorger, etc., les filés en écheveaux.
- On a déjà proposé de suspendre les écheveaux à teindre, laver, etc., à des supports qui consistent en des bâtons reliés entre eux ou des corps plats en forme de planchettes et que l’on tourne autour d’un point fixe pour les faire circuler, ou autour d’un point ou centre mobile pour les retourner. Par la rotation du support, le fil ou écheveau est tiré en haut de façon à être tendu et par suite à être déplacé ; il est possible ainsi d’effilocher et d’entremêler les fils.
- Le principe de la présente invention consiste, au contraire, en ce que les supports ne tournent pas autour d’un centre constant pour chaque support, mais en ce qu’ils ont deux points de rotation situés à peu près aux extrémités de leurs côtés étroits et en ce qu’ils sont amenés alternativement autour de l’un et de l’autre de ces points. On arrive ainsi à ce que le filé en écheveau se déroule sur le support sans être tendu, de sorte que l’on évite l'emmêle ment et le défilochage.
- On peut effectuer de préférence cet enroulement
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ==
- des filés sur les supports d’une façon particulièrement avantageuse en élevant chaque support vertical au point de rotation supérieur et en maintenant le point de rotation inférieur fixe, qu’on utilise comme axe de rotation, de sorte que le support bascule autour de ce point de rotation et tourne de 180°. Lorsque ce support bascule, le filé suit le bord descendant et s’enroule dessus sans qu’un déplacement ou un frottement du filé sur les supports soit
- possible. On a
- encore avec cela l’avantage que chaque chargement et de gare.
- fois que les supports se lèvent (de façon que ceux-ci s’éloignent évidemment du niveau du liquide tirc-torial), le filé est retiré du liquide totalement ou en partie ; on atténue ainsi sensiblement l’effet de l’agitation de la teinture sur le filé qui, autrement, contribue beaucoup à l’enchevêtrement ou au mariage des filés.
- Le procédé actuel peut être effectué à la main ou à l’aide de machines. En donnant aux machines à employer une forme appropriée, toutes les opérations nécessaires pour teindre complètement les filés,peuvent être effectuées sans qu’il soit nécessaire de retirer les filés des supports sur lesquels ils ont été une fois rangés.
- Pour effectuer le procédé à la main, on emploie avantageusement un outil qui permet de saisir et maintenir facilement le point qui sert momentanément d’axe de rotation. Pour effectuer le procédé, comme par exemple pour faire circuler les filés des supports situés sur des cuves à l’aide de machines, et cela d’une façon avantageuse, on établit la machine de façon à pouvoir la faire rouler à côté ou au-dessus des cuves sur des rails, la machine étant agencée de telle sorte qu’on puisse aussi effectuer le déplacement des supports.
- Pour le lavage des filés, on emploie avantageusement une machine dans laquelle les supports sont disposés sur un asple qui fait varier la position des filés d’après le nouveau procédé et permet de les asperger à l’aide de tuyaux injecteurs.
- (A suivre.)
- TARIFS DE TRANSPORTS
- La Compagnie du Midi propose d’inscrire dans la nomenclature des marchandises placées en tête du tarif spécial P. V, n° 17, l’extrait liquide de man-glier en fûts« avec indication, en regard de la 3e série (a) dans la colonne afférente aux expéditions d’au moins 500 kilogr. ou payant pour ce poids ».
- Les prix résultant de l’application de cette série sont à augmenter des frais de chargement, de dé-
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis poS' taux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et ava-nes, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu'ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 tr. jo centi-m^s, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G, M.
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat-poste adressé à nos bureaux.
- Mais en raison de la mauvaise récolte de cette "nnée, notre excellent ami qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration eofr. 25 par bouteille est effectuée à partir du 15 janvier 1911,
- Les prix sont ainsi fixés : 2 fr. 75 la bouteille en sntrepôt ou gare d’Epernay et 3 fr. 05 dans Paris. " domicile.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question. — A la suite d’un accident du travail qui avait entraîné pour la victime une incapacité permanente partielle, une transaction est intervenue en cours d’instance devant le Tribunal entre notre ouvrier et nous, transaction qui fixait d’accord le chiffre de la rente à allouer et que nous avons soumise à la ratifi-cation du Tribunal. Ce dernier n’en a tenu aucun compte et a fixé une rente plus élevée que celle proposée et acceptée. Cette décision n’est-elle pas contestable 1
- Rép. —Non, si l’indemnité allouée a été calculée, d’après les prescriptions légales suivant la réduction exacte de la capacité de travail.
- En effet, les conventions contraires à la loi du 9 avrli 1898 sont nulles de plein droit, sans qu’il y ait lieu de distinguer enire celles qui interviennent hors de la présence des magistrats et celles qui iésultent d’accords passés en dehors d'eux ou de conclusions prises à l’audience.
- Il s’ensuit que le juge n’est pas lié pas ces conclusions eu ces propositions ; il doit vérifier si les faits qu’elles énoncent sont exacts et si l’indemnité acceptée des deux parties est conforme aux prescriptions de la loi.
- Ainsi donc, lorsque l’incapacité de travail est permanente et partielle, le juge doit fixer lui-même la réduction que l’accident devra normalement faire subir au salaire de l’ouvrier. Et si cette réduction est supérieure à celle que les parties avaient indiquée et entraîne, dès lors, une indemnité plus élevée que celle qui était demandée par la victime, le juge doit prononcer la condamnation qu’elle comporte; les demandes formulées par les parties dans leurs conclusions n’ont, en raison du caractère d’ordre public de toutes les prés, criptions de la loi de 1898, que la valeur de simples indications, car elles ne peuvent régulièrement tendre qu’à l’application même de la loi.
- La Cour de Cassation est très formelle à cet égard ; elle annule toutes les décisions qui, n’admettant pas
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- cette théorie, estiment que la victime de l’accident est le seul appréciateur de l’importance de la réduction de sa capacité professionnelle et que le juge n’a pas le droit de se substituer à elle dans cette appréciation.
- M. F. N., à Marseille. — Le gérant d’une Association en participation est irrecevable à former une action en justice, cette Association étant dénuée de toute personnalité civile.
- M. et Cie, à Orléans. — Les formalités obliga-to res imposées par l'art. 105 C. Com. au cas d’avaries ou de pertes partielles, peuvent être suppléées par une protestation connue de la Comnagnie et acceptée par elle.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- L Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués au préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de société
- Millau. — Société en nom collectif E. Siedel et J. Richter, teinture de peaux de chamois, route de Creissels. — Durée 10 ans.
- Modification de Société
- Paris. — Prorogation de 10 ans, à compter du 20 mai 1912, de la Société Devezaud et Pouget, teinturerie, 9, rue Jaucourt.
- Dissolutions de Sociétés
- Le Perreux. — Société Peyrau et Affayroux, teinturerie, 84, av. de Rosny. — L. M. Peyrau.
- Villefranche. — Société Berthier-Cordelier et Vaux, teinture et apprêts, 64, rue Thizy.
- Liquidation judiciaire
- Montbrison. — Dampeirou (Marins), teinturerie, à Feurs. — L. M. Durand.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d‘ A ssurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté,
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- EXCURSIONS A FONTAINEBLEAU ET A MORET
- Pour faciliter les excursions à Fontainebleau et à Moret pendant l’été 1912, un train spécial à prix réduits (2e e. 3e classes seulement) sera mis en marche tous les diman ches, sauf le 14 juillet. de juin au 22 septembre inclus.
- Départ de Paris à 7 h. 25. -g
- Arrivée à Fontainebleau, à 8 h. 41 ; à Moret, à 8 h. 30: Retour : par tous les trains du même jour, dans les con ditions prévues pour les voyageurs ordinaires.
- Prix des places (aller et retour) : .
- De Paris à Fontainebleau, 2 classe : 4 fr. 50 ; 3e cl., 3 h’ De Paris à Moret, 2e classe : 5 fr. 50 ; 3e classe : 3 fr. •
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIÈRES
- Pendant les quatre prem ers mois des années 1910, 1911 et 1912
- Quantités livrées à la consommation
- IIIPORTATIONS
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil...... »
- — — Haïti....... »
- - — Rép.del'Am.cent. »
- — — Autres pays. »
- Totaux -
- Bois de teinture moulus............. ....
- Garance en racine, moulue ou en paille. .. Curcuma en racine.........................
- — en poudre...............................
- .........................................
- Lichens tinctoriaux......................
- Ecorces à tan, moulues ou non............. Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles...........
- Moulus...................................
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues........................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales....
- Safran....................................
- Autres teintures et tanins................ Cochenille................................
- Kermès animal............................
- Indigo..............................
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu.............................. ,
- Cachou en masse.................. ........
- Roccu préparé...................... .....
- Orseille préparée, humide en pâte........
- — sèche (cudbeard ou extrait).
- © B
- a
- Extraits debois deteint.etd’autresespèces : .................................. Autres................
- Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique..................... Alizarne ................................
- Outremer .........................
- . Bleu de Prusse...................
- I Carmins communs......................... | — fins...............................
- | Vernis à l’alcool.......'............ :
- —- a l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et a l’huile mélangées....... Ocres broyées ou autrement préparées... Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen-5 dres bleues ou vertes. .......... i Verts de montagne, de Brunswick et simil. J Talc pulvérisé............. y Couleurs non dénommées...................
- Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1912 1911 1910 i —AEPRe -AAP-* 1912 «911 1910
- 1.047 3 486 534 2.929 7.996 382 527 7.138 358 15.997 9 254 14.309 10.820 714 184 2.547 639 439 11 902 168 16 991 5 604 6.409 516 390 62 5.391 5.358 5? 495 16.028 3.261 1.736 7.335 55 9.000 18.126 346 383 17 614 81 19.759 26.563 17.821 11.106 460 155 3.575 1.487 466 14.250 164 14 837 405 5.378 356 315 55 5.212 4.188 29 336 11.(97 3.129 1.055 8.801 1.816 1 547 13 219 1 3 1.163 9 358 271 8 857 13.378 14.28. 10.429 1.055 149 5.6b7 752 504 10.383 51a 32 86j 729 4.987 247 383 66 4.576 3.761 64 407 8 601 15 412 Bois de teinture en bûches., 1.000 k. — moulus » Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. Curcuma en racine - . » en poudre » » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles..... » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue,inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine. . ; » Autres Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs. » — fins » Vernis à l’alcool ... » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé - » Couleurs non dénommées.. » 34 83 20 224 468 54 22.612 248 47 246 76 1 026 558 303 50e 12 166 38 31 221 3 392 1.656 3.053 344 6 914 15.359 219 1.322 7 822 459 6 4 409 7.3:0 102.128 331 11 32.011 2 .287 134 77 50 172 113 120 27.812 143 232 51 179 294 878 169 643 187 319 67 140 14 3.266 3.068 5.268 600 3.036 15.238 196 3 1.351 7.451 301 1 10 276 6 820 112.450 104 5 34.570 2.344 88 38 8 214 164 25.268 151 89 187 93 1.091 828 204 228 170 365 68 2 24 291 3 1.147 6.078 269 11 14 386 5.957 115.807 116 5 31.018 1.384
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- 172 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les 100 k.
- Acide acétique industriel 40 %.... » » 35 » ... » azotique (voir acide nitrique) » muriatique ?2• chimiq. pur .. » » 20/21 par 15 touries » nitrique 36 chimiquement pur » » 40' » oxalique » phénique cristallisé 35' » » neige » » liquide 97/98 amkré » phosphorique 60' » » 45'........ » sulfureux par 15 touries » sulfurique 53 • » » 60' environ » » 66* » .... » » 66* chimiq. pur... » » au soufre » tartrique 1er blanc Alcali volatil du gaz 22* » » 28/29*.. ... ..
- Alua épuré.......................
- » ordinaire......................
- » de chrome........................
- Arseniate de potasse............. » de soude cristallisé...... Arsenic poudre. ................................................... » rouge (voir à Orpin)......
- 53 »
- 33 » » »
- 32 ..
- 7 »
- 30 »
- 36 »
- 68 .
- 115 »
- 150 »
- 33 »
- 200 »
- 90 »
- 4 50
- 6..
- 7 ..
- 8 50
- 34 »
- 18 »
- 295 .
- 34 »
- 60 »
- 19 50
- 17 50
- 40 »
- 140 »
- 56 »
- 3 2 »
- » »
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu b9 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H, P.)....... 40 » L’hecto
- » lourde industrielle.............. 36 > a légère 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français.......... 17 50
- Bi-chromate de potasse ............... 82 50 »...........................soude. . .................. 70 »
- Bisulfite de chaux 11*.................. 8 50 » potasse............................... ..........................87 50
- » soude 30'.................. 12 »
- » » 85°.................... 13 » Borax raffiné eu cristaux.................. 49................» » poudre ..................51 50
- Carbonate de soude cristallisé............... 7 50
- Carbure de ca'cium (H P.)................... 29 »
- Caséine insoluble.......................... 123 »
- » solubilisée........................ 125 »
- Zérésine blanche................... 180 320 » n jaune natur. orange ou reuge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux.............. 107 50 » poudre................................ 112 50
- Chlorate de soude...........................115 »
- Chlorure de baryum cristallisé.......... 17 » » cal*ium fondu.............11 » » carbone (Tetra)...... 90 » » chaux 105/110*....... 17 » » magnésium fondu...... 12 » » zinc 48 exempt de....fer... 20 » a » 45* ordinaire .... 1 »
- Chromate jaune de potasse................................................................. 150 » Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo Colle, de..............................poisson.......................de Chine en galettes.5 .. »......................................».....................................de Cayenne extra.. 7 50 »......................................».....................................du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky naturelle extra.. 27 » Les 100 k. » végétale du Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière 240 » » en poudre 240 » » soluble, paillettes,... 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » ... 310 » Dextrine blonde citron 60 » » blanche . 60 » Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 » Les 100 k.
- Emétique cristallisé ...................................................... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “Diamant”. ....... 4 80 » demi-blanche Rousselot superfine " Or ” ...» 3 70 » Jacquand- 3 35 » poudre pour bains.. 1 25 Les 160 k. Glycérine blanche pure 30*.. 277 » » » industrielle 28 .. 225 » » blonde claire extra 28*.. 200 » » » ordin. 28* .. 215 » » brune 130 » Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode ....................................................................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36*... 33 » n » 40*... 43 » » de soude 36*... 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 » Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90* (H. P).......................................................... 100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (II. P.). 21 . . » pulvérisée . 21 " . » en bâtons hexagonaux... 24 » » en boules en sacs 23 » » sublimée.... . en sacs 23 » Nitrate de plomb 80 » Orpin 70 » Oxyde d’antimoine blanc 75 » Le kilo » de chrome vert 3 » » de cobalt noir 12 » » » gris 13 50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain • 500 » » de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 » d’urane 30 » Ozokérite (H P.).. 175à 225 »
- Panama (Quillay) ............................................................ 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) 90 » » » » 50/52* (H. P.) 92 »
- Permanganate de potasse............. 130 »
- Polysulfure de potassium........... 52 »
- Potasse d’Amérique véritable..... 100 » »................................imitation d’Amérique 66/70. 39 » »................................»...............................52/55 33 » »................................»...............................45*... 30 » »................................caustique 70/75 plaques.... 60 » »................................perlasse Ire qualité............106 » »................................» ordinaire 75/80*.., 42 » » rose factice 90/92 *... 25 » Prussiate jaune de potasse ...... 120
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 » neige » 10 » raffiné neige (de potasse).. . 55 » » » masse 58 . Sel ammoniac blanc pour piles ... 66 » » » gris en pains 115 » » d’étain 52 % 290 ” » de soude Solvav 90/92 13 50 » • ' 65/70 22 50 » » 75/80 23 50 » » 80/85 24 50 Silicate de soude neutre 35/37 8 ” » » alcalin 45*. 10 50 » de potasse 18 » » » pharmaceutique . 20 P Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 50
- » 70/72.............. 30 » 60/62 plaquettes.........32 » 70/72............... 33 Sucre de lait en poudre........... 150
- Soufre en canons....................................... 19 » (fleur).............................................. 20
- Sulfate d’alumine épuré ............................... 16 »..........................exempt de fer 19 Sulfate de magnésie .................................... 8 »..........................manganèse sec.. ... ........ 53 »..........................nickel ammoniacal (double)...85 »..........................» pur (simple).............. 95 »..........................soude .................... 7 »..........................zinc exempt de fer aiguilles.21 »..........................».........................ordinaire 20 Sulfure de sodium.......... 17 » potasse.................. 32 » carbone (H. P.).......... 60
- Tartrate neutre de potasse.............................280
- 25 75
- 25 »
- »
- 50
- 25 » )) »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité. . 8 » à 9 • » 3e bonne .... . . • » 3e infé ieure.. . . -
- » Sisal, Yucatan. 6 50 * 6
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 173
- a
- Jaune
- u
- Honduras....... ............. .
- Ilaïti Cap........
- Fort-Liberté..«.
- Aquim.............
- St-Marc......... ............... P.-de-Paix.....
- ...................
- Saint-Domingo...
- Mar tin, et Guadel.
- Guadeloupe. .... Cuba et St Yago... Manzanille...... Tuspan.......... Vera Cruz ...... Tampico............ Porto-1 iata.... Haïti .......... ...
- Jamaïque.......... Barcel et P Cab .. Rio Hacha......... Çarth. et Savan ...
- 5
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- en
- «
- » Maracaïbo ..........
- • Fustet..... 100 k.
- • Corinto.......... .
- » Amapala. .. .50 kil.
- Rouge Brésil Bahia. . ..
- Calliatour.. Lima........ Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.....
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco, 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- »
- 110
- 20
- 115
- 30
- »
- k.
- 45
- 50
- »
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k.
- w.
- 2
- Dividivi
- Ou cote les 50 kil
- 10
- 75
- 14
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf
- * ord. et.b. moy.
- Kurpah ....... Madras. . . ..........
- Guatemala beau à flor ...
- »
- Q a
- ordinaire a bon... Rocou ........... 1/2 kil.
- Le 1/
- 1 »
- 2 50
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- 2 k.
- 6
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- 25
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- Drogueries et produits
- 8. in
- étoilé
- verts Malte Russie .... Levant Espagne .
- TINCTORIAUX
- 215 M
- $5
- 60 75
- M
- Albumine d’œufs............
- Bois de Campêche...........
- » réglisseSmyrne sort.
- » » Tortose.......
- Cachou brun. . ............
- Cannelle Chine.............
- » Ceylan..................;.
- Canefice en sortes. .......
- » gravelées .. .............
- Cochenilles grises.........
- » ................
- » noires ord... ...
- » » extra........
- Coriandre..................
- Cumin Ma'te............. ..
- » Grèce .......... Curcuma Bengale ...........
- » Madras...................
- » Cochin ............... Encens en sortes. » larmes......... Essence Badiano .........
- Fenouil....................
- Fenugrec..............
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- .................. Gingembre .... ....... Girofles Zanzibar...... Tamarin Madras....
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure . ........ Sénégal bas fleuve ........
- » Galam ...............
- Damar, Batavia. .... ..
- » Singapore ire. .....
- » » cour. ...
- Santaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine .. ......
- » mi-fine.................. Cerise A. C............... Graines jaunes Perse......
- moutarde
- Indigo
- Bengale Java ... Kurpach Madras.
- de Sicile.
- Barri..
- Bombay
- Mannes en larmes .
- Noix
- débris. ' ..
- Geracy . .. muscade n‘ 1.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résiné »
- Rocou
- Safran
- Amérique brune ..
- Bayonne
- blonde.
- blanche brune...
- blonde..
- blanche..
- Pér olst...... •
- Valence en feuille
- Sagou perlé...............
- Séné en sortes............
- » follicules..........
- Salsepareille couronne....
- « Tampico....
- Sel ammoniaque gris . ... » blanc...
- Styrax Lquid
- 5
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- 25 M
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- 260 35
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- 15
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- PRODUITS CHIMIQUES,
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
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- degrés
- Borax raffiné.....................
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- Nitrate
- soude de soude . potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil. marches.... Id disponible....... ... Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation........ ............
- Entrepôt.........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse........
- Suif, de carbone.................
- Sulfate d’ammoniaque 20’ d’azote anglais ........................
- Id. français.....................
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- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable;, fr
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
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- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté, ........... extra résineux ...... pur à l’huile d’olive., extra résineux ... . exportation supérieur
- Vert à l'huile de pu!-es. .
- » ou jaune tunisien... Brun extra pur............
- » augmenté............. Rosé......................
- Noir...................... Blanc ou suif.............
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- b;
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2' Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les iniiiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- Fluorure d’Etain.
- Formiate d’Alumine.
- — de Chrome.
- Lactate de Chrome.
- — d’Etain.
- Nitrate de Cadmium.
- Nitrate de Oobalt. Oxalate d’Etain. Perchlorure de Fer. Pyrophosphate de soude Sel d'Antimoine.
- Sulfate de Plomp.
- — de Cadmium
- — de Cérium.
- — de Chrome.
- — de Cobult.
- — de Manganèse.
- — d’Etain.
- Sulfite d’Alumine.
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- 56e Année. — No 12.
- = 20 Juin 1912.
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- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Procédé et appareil pour teindre, laver, dégorger et effectuer tout autre traitement analogue des filés en écheveaux (suite). — Les nouveaux colorants. — Observations sur la teintedes soies. — Les reprises en teinture (suite et fin) - Les taches de rouille des lainages (suite et fin). — Conseils juridiques. — Les transports.— Notre service d’assurances. — Renseignements commerciaux. — . Revue du marché. — Annonces.
- PROCÉDÉ ET APPAREIL
- Pour teindre, laver, dégorger et effectuer tout autre traitement analogue des filés en écheveaux
- Par M. Jacques Schlumpf
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- Le procédé et quelques dispositions de la machine présentées à titre d’exemple seront expliqués en regard des dessins ci-contre :
- Les fig. i à 8 montrent différentes positions du upport qui font voir la manière de faire circuler s filés à la main ;
- Les fig. 9 et 10 sont deux vues en coupe mon-trant une machine pour faire circuler les filés ;
- Les fig. Il à 16 montrent différentes positions d’un support lorsqu’on fait circuler les filés avec la machine ;
- Les fig. 17 et 18 montrent en élévation latérale et antérieure une machine pour deux cuves de teinture ;
- Les fig. 19 et 20 représentent une machine à laver les filés ;
- Les fig. 21 et 22 représentent une machine servant à dégorger les fils lavés.
- Ces deux dernières machines fonctionnent d’après le procédé actuel.
- On décrira d’abord le procédé effectué à la main, en regard des fig. 1 à 5. On range les filés a sur un support b qui consiste en deux bâtons 3, 4 solidement reliés entre eux par des bandes ou plaques 1, 2. Un des bâtons 3 est plus long que l’autre 4 ; il sert à soutenir le support b sur la cuve, alors que le bâton 4 repose dans cette dernière au-dessous du niveau du liquide. Pour faire circuler les filés à la main, deux ouvriers saisissent le bâton 3 à ses extrémités et le soulèvent, de façon que le bâton 4 arrive par dessus le bord de la cuve (fig. 2). Ensuite ils saisissent le bâton 4 aux deux extrémités et lâchent le bâton 3 (fig. 3). Ce dernier tombe par suite de son propre poids et du poids des filés a et occupe alors la position montrée sur la fig. 4. Le bâton 4 sert donc d’axe de rotation pour le support b. Lors de cette rotation, le filé ne se déplace pas
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sur les bâtons et il ne s’exerce par conséquent aucun frottement qui aurait pour résultat d'arracher les fils, le filé s’enroulant au contraire sur le support b. Après que le support b a été amené dans la position montrée fig. 4, on le tourne de nouveau de 180° (fig. 5), le plus long bâton servant alors d’axe de rotation. Lors de cette seconde rotation, les filés ne font que s’enrouler. Le support arrive de nouveau dans la position montrée fig. 1 et on le replace sur la cuve. Il est bien entendu que le support peut
- avoir toute forme voulue, support à cadre montré ici,
- Au lieu d’employer le on peut aussi employer
- roue d’engrenage commune 11. Chaque roue 10 porte des griffes 12 déplacées l’une par rapport à l’autre de 180°. Ces griffes peuvent avoir toute forme voulue, consistant par exemple en deux parties rotatives maintenues dans la position fermée par des ressorts. Pour saisir une extrémité des bâtons, les griffes sont ouvertes contre l’action des ressorts par des butées 13 fixées au bâti de la machine. Pour saisir ou lâcher un bâton on renverse momentanément une des parties de la griffe à l’aide d’une des butées. Pour actionner la roue à griffes, il est établi dans le bâti de la machine un moteur 14
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- qui actionne les nage 15, 16, 17,
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- des supports plats à planchettes pourvus aux côtés étroits de deux tourillons.
- Sur les fig. 6 à 8, le support est établi autrement en ce que les bâtons 3 et 4 ne traversent pas les bandes 1 et 2, mais qu’il est disposé indépendamment de ces bâtons extérieurement aux bandes 1 et 2 sur chaque côté un tourillon 3' et 4', dont l’un 3' est plus long que l’autre. Ces figures montrent, en outre, la disposition des coulisses directrices à l’intérieur de la cuve, qui aident à la précision du travail d’après la présente invention.
- La machine e représentée fig. 9 et 10 est mobile sur des rails 6, 7, au-dessus de la cuve. Cette machine porte de chaque côté de la cuve deux roues dentées 10 reliées entre elles et actionnées par une
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- l8 et ii entourant l’arbre 19. Le
- moteur sert en même temps à actionner un arbre 20 qui est pourvu de roues dentées 21 engrenant avec des crémaillères 22 disposées aux rails 6.
- Après qu’un support a été saisi des deux côtes par une griffe et soulevé du bord de la cuve, Ie bâton supérieur 3 est pris des deux côtés par un levier 23, de façon que les deux griffes s’ouvrent sous l’action des butées 24. Ceci fait, le bâton inferieur 4 est saisi aux deux extrémités par un levier 25. Les leviers 25 reposent sur un arbre 26 tournant dans le bâti de la machine et par mouvement alter" natif sous l’action d’une manivelle 30 et de bielles 31. Lorsque l’arbre 26 tourne, les leviers 25 oscil
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- sur les deux côtés de la machine un levier de sûreté
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- lent en haut (fig. 9, à gauche): ils entraînent ainsi
- le bâton inférieur 4 de telle sorte que le bâton 3
- tombe et vient se placer dans les supports 36 fixés
- au bâti de la machine. Pour empêcher que le bâ
- ton 3 ne se détache des supports 36, il est disposé
- 27 qui maintient le bâton 3. Le levier 27 est articulé
- Le porte-écheveaux est saisi de ses supports 36
- seconde paire de roues à griffes 11. Les grif-
- ces roues saisissent le bâton inférieur plus 8 3 et le font tourner en cercle.
- Le bâton
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- 3 est ainsi en avance sur le bâton 4,
- qu’il s’effectue une seconde rotation du Porte-écheveaux de 180°. Les supports sont posés les
- roues à griffes sur la cuve, les griffes s'ou-rant par le renversement des parties.
- es fg. 11 à 16 montrent de nouveau le mode de Onction
- nement de la machine, mais seulement en
- I Jui concerne les mouvements des supports et du Vler
- 25. Ainsi qu’il est montré sur la fig. II, le
- levier 25 oscille en arrière dans le sens de la flèche
- et en même temps le support est saisi par les griffes
- (non représentées) et soulevé, ce qui, naturellement,
- peut aussi s effectuer suivant une ligne circulaire.
- Après cela, le levier 25 saisit le bâton au tourillon 4
- (fig. 12); les griffes lâchent le tourillon 3 et le levier
- 25 oscille de nouveau en avant dans le sens de la
- flèche et soulève ainsi le tourillon 4 pendant que le
- tourillon 3 tombe par son propre poids ou par celui
- du fil (fig. 13) jusqu’à ce qu’il soit arrivé dans la
- position montrée fig. 14 où, ainsi qu’il a été dit
- auparavant, le bâton ou tourillon 4 repose sur les
- suppprts 36. Les griffes de la roue de droite sai
- sissent maintenant le bâton 4 (fig. 9), le levier 25
- oscille en arrière dans le sens de la flèche (fig. 15)
- et abandonnent le bâton 3 qui, de son côté, tombe
- librement jusqu à ce que le support ait atteint la
- position montrée fig. 16.
- La machine comprend deux mécanismes à leviers
- 23, 25, dont l’un d’eux est employé suivant le sens
- dans lequel marche la machine, mais on pourrait
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- disjoindre les deux mécanismes, lorsqu’il s'agit d'em-ployer la machine pour renverser les supports. C’est ce que l’on peut faire à la main ou à l’aide d’un dispositif automatique, de telle sorte que la machine, lorsqu’elle passe sur la cuve, fait tourner les supports et fait ainsi circuler les écheveaux et, lorsqu’elle s’en écarte, ne fait que soulever les supports de la cuve et, sans les faire tourner, les pose sur celle-ci, c’est-à-dire les renverse seulement.
- cune deux griffes 45 (la fig. 17 ne montre que les griffes de la roue 43). Chaque griffe a deux bras 46 qui peuvent être déplacés par des butées, de façon que les porte-écheveaux peuvent être introduits dans les griffes et en être retirés dans les deux sens. Les leviers 23 et 25 sont mus ainsi qu’il est décrit plus haut et font tourner les supports comme dans la disposition montrée sur les fig. 1 à 16.
- Les fig. 19 et 20 montrent une machine à laver les
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- La disposition de la machine montrée sur les fig. 17 et 18 effectue essentiellement les mêmes opérations que celles décrites plus haut en regard des fig. 9 et 10. La machine est disposée sur des rails fixés au plancher et est à double effet, de façon à pouvoir être employée en même temps pour deux cuves. Les supports des écheveaux ne sont saisis qu’à une extrémité.
- La machine a deux roues à griffes 42, 43 engrenant avec une roue de commande et portant cha-
- filés qui, dans les conditions à observer à cet effet , nte fait tourner le porte-écheveaux d’après la prese invention. La machine comporte deux asples 5°’ 51 établis de façon à tourner dans un châssis 52. Le asples 50, 51 sont formés de telle sorte qe le porte-écheveaux puissent être placés tangentie ment dessus. Sur chaque asple est disposé un pousseur 54 qui, lorsque l’asple tourne, repousse, bord avancé ou côté longitudinal du supp01 l’asple ; le support étant ainsi amené à tourner
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- tour du tourillon suivant et ainsi de suite. Les éche-veaux se déroulent ainsi des supports. Lors de la rotation du porte-écheveaux, le bâton ou tourillon servant d’axe de rotation est maintenu par un guide qui empêche le support de glisser de l’asple. Comme le bâton ou tourillon qui tombe est de nouveau pris par l’asple, on peut faire tourner un support sans interruption. Comme dispositif adopté à cet effet pour le lavage, on peut employer des tubes injecteurs qui arrosent le fil dont on ne fait varier qu’insensiblement la hauteur de position du fil lors de la rotation du porte-écheveaux.
- Lesfig. 21 et 22 représentent schématiquement une machine que l’on emploie pour dégorger les écheveaux arrivant de la machine à laver. Pour pouvoir employer ce procédé avec succès à l’aide de ces machines, on dispose des chaînes 60 qui pren-nentles porte-écheveaux de la machine représentée fig. 19 et 20 et les dirigent entre des cylindres dé-grogeurs 61,62. Les chaînes 60 sont sans fin et tournent sur des roues 63, 64, superposées verticale-ment ; l’arbre 65 supportant les roues à chaînes 64 comprend un disque excentré 66 qui appuie contre un levier 68 muni d’un galet 67. Le levier 68 est fixé sur un arbre 69 tournant dans le bâti de la machine. Sur l’arbre 69 se trouvent des leviers 70 reliés entre eux par des fourchettes 71 qui sont dirigées transversalement au mouvement des chaînes 60; ils sont disposés et commandés par les disques excentrés 66, de telle sorte que ces leviers puissent Momentanément saisir le bâton inférieur 4 d’un Porte-écheveaux lorsque ce dernier est soulevé par la chaîne 60. Pendant que les fourchettes 71 dégagent les supports de la chaîne 60 et les font avancer transversalement à cette dernière, le support tourne autour du bâton 4, de sorte que les écheveaux a changent de position sur les bâtons 3, 4. Les four-chettes 71 guident les porte-écheveaux entre des chaînes parallèles sans fin 72, qui passent sur des roues 73. Ces roues sont pourvues de crochets qui Saisissent le bâton ou tourillon inférieur 3 du porte-echeveaux situé dans les fourchettes et le soulèvent; le support sera amené ainsi à tourner une seconde fois de 1800 et les écheveaux seront dégorgés une
- seconde fois par les cylindres'76, 77. Il est établi de préférence, pour les porte-écheveaux, un dispositif 78 qui les soulève automatiquement des chaînes 72.
- Il est bien entendu que les paires de cylindres dé-gorgeurs 61, 62 et 76, 77 doivent chaque fois s’écarter l’une de l’autre pour laisser passer les supports. Cet écartement peut s’effectuer de toute manière voulue, mais de préférence, ainsi qu’il est montré sur le dessin, où ces cylindres 62, 77 sont établis dans les deux extrémités de deux leviers doubles 79 articulés en 80 dans le bâti de la machine. Les leviers 79 ont encore un bras 81 qui appuie avec un galet 82 contre un disque 83 convenablement placé sur l’arbre des roues à chaîne 73. On comprendra aisément que ce disque commande les leviers 79 et cela de telle sorte que les cylindres dégorgeurs 62 et 77 s’écartent momentanément des cylindres dégorgeurs correspondants 61, 76, pour laisser passer un support.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bleus teints en pièces avec Bleu marine Lanacyl B et Bleus Alphanol BR extra, (N, 5RN
- Le Bleu marine Lanacyl B ainsi que la marqué BB, un peu plus bleue, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes, sont employés surtout pour qualités inférieures de tissus pour hommes. Les teintes que donnent ces produits possèdent une bonne résistance à la lumière de même qu’une excellente solidité au frottement, au carbonisage et au décatissage ; ces colorants réservent complètement les effets et lisières de coton.
- Comme élément rouge on emploie, pour le nuan-çage, les Violets Lanacyl BF et B, comme élément vert le Bleu Naphtol G ainsi que le Vert Cyanol * solide G.
- Les Bleus Alphanol BR extra, GN et 5RN possèdent uue très bonne solidité à la lumière, à la transpiration, au lavage et au foulon. Cette dernière l propriété les rend particulièrement intéressants i pour les tissus qui doivent être lavés ou foulés après
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- teinture. Comme résistance au frottement et au carbonisage les teintes se comportent également très bien. Leur solidité au décatissage suffit à des exigences normales et peut être renforcée par un traitement avec 3 0/0 de sulfate de cuivre.
- Ces colorants sont beaucoup employés pour étoffes dont le décatissage ne se fait pas à une trop forte pression. Pour des bleus marine vifs on nuance avec Bleu foulon brillant et Violet Formyl, pour nuances très foncées, avec Noir Alphanol 3BN.
- Mode de teinture :
- Pour Bleu marine Lanacyl
- On garnit le bain avec :
- 20 0/0 de sulfate de soude crist.
- 10 0/0 d’acide acétique et le colorant.
- On entre à tiède, chauffe en 3/4 d’heure environ au bouillon, qu’on maintient pendant une heure ; au bout de ce temps on ajoute environ 2 0/0 d’acide sulfurique en plusieurs fois et on continue à faire bouillir pendant 1/4 d’heure après la dernière addition.
- Pour nuancer après teinture on emploie de préférence les colorants de bon unisson indiqués pour le Bleu Péri pour laine p. 1, tels que Tétracyanol V, Vert Cyanol solide G. Azo Orseille BB et Orangé GG.
- Pour Bleu Alphanol
- On teint avec addition 'de :
- 10 o/o de sulfate de soude crist.
- 5 0/0 d’acétate d’ammoniaque (neutre).
- Après avoir bien nettoyé la marchandise on l’entre dans le bain vers 40—50° C., on chauffe en 3/4 heure jusqu’à 90° G. environ et teint à cette température pendant 1 — 1 1/4 heure. Les bains de teinture s’épuisent presque complètement.
- Il est essentiel que les tissus soient bien nettoyés ; pour les tissus qui contiennent encore des traces d’alcali il convient d’ajouter au bain, dès le début de la teinture, 1/2 0/0 de bichromate de potasse en plus de l’acétate d’ammoniaque. Quant aux tissus carbonisés, ils doivent être complètement neutralisés avant teinture.
- Pour nuancer après teinture on emploie princi-
- paiement les Tétracyanols V et A, Violet acide 6 B S, Lanafuchsine brillante SL, Jaune acide solide TL et l’Orangé II, qu’on peut ajouter directement au bain chaud.
- OBSERVATIONS
- SUR LA TEINTE DES SOIES
- La soie pure possède une très grande affinité pour la plupart des matières colorantes artificielles et dans une mesure telle que, si la température du bain par exemple n’est pas maintenue constamment dans une certaine limite, la teinte obtenue est des plus irrégulières.
- A l’exception des teintes en noir, il résulte de la plupart des procédés une irrégularité manifeste, que l’on ne peut éviter qu’en prenant certaines précautions préalables. La première et la plus importante de celles-ci est de veiller soigneusement à ce que la soie soit parfaitement pure, surtout lorsqu’il s’agit d’une première teinte. La deuxième est de vérifier avec soin les matières colorantes employées, avant de les utiliser. Ces matières colorantes doivent toujours être filtrées. Se rendre compte de la propreté du récipient employé est également une précaution nécessaire. Si le récipient est en cuivre, il faut absolument le nettoyer soigneusement. N'em: ployer enfin que de l’eau parfaitement propre en toute circonstance est une précaution non moins importante à prendre.
- Le procédé le plus courant pour la teinte de la soie utilise une matière colorante acide, employé6 généralement avec une petite quantité de savon (sudscife) légèrement acidulé par l’acide sulfurique Lorsque ce savon est de bonne qualité aucun désagrément n’est à craindre, mais dans le cas contraire, les résultats ne donnent pas toujours toute satisfaction. La question relative à cette dissolution de savon est donc très importante. Pour la préparer il est utile de se soumettre à certaines règles. Les suivantes permettront d’obtenir un excellent pro duit :
- Dissoudre 2 livres 1/4 de savon d’huile dans 5°
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- à 40 litres d’eau. Lorsque la dissolution est complète y ajouter un mélange de 300 gr. de colle et de 5 litres d’eau. Faire bouillir ensuite le tout et avoir soin pendant la cuisson d’y ajouter à nouveau 150 gr. d’huile d’olive. L’addition de 1/4 de livre de sel de cuisine au mélange contribuera également à la bonne qualité du produit. Laisser bouillir quelques instants. La dissolution obtenue donnera ensuite les meilleurs résultats. Malheureusement elle a l’inconvénient de ne pas se conserver longtemps et il est tout à fait indispensable de la renouveler au moins tous les deux jours, surtout pendant l’été.
- {A suivre.)
- (Traduit spécialement de American Silk Journal par le Moniteur de la Teinture.)
- LES REPRISES EN TEINTURE Par Julîan Haas (1)
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros).
- Une trop grande légèreté dans la vérification des numéros de pièces ou des échelles de nuance entraînera souvent l’obligation d’une reprise. Le contremaître qui distribue le travail, aussi bien que l’ouvrier et ses aides devront donc vérifier la marchandise et l’échantillon avant l’entrée en teinture.
- Un excès de matière colorante dans les bains de teinture ou un mélange de couleurs maladroite-ment fait provoque le cuivrage des colorations/fon-cées.
- Ces marchandises sont inévitablement destinées à être reprises, si un léger chlorage ne peut y porter remède et si un savonnage devient nécessaire pour enlever l’excédent de couleur qui occasionne le cuivrage.
- On évite ce défaut en observant une juste mesure
- dans l'addition du mordant, par un mordançage energique du coton qui le rend capable de tirer vigoureusement et avant tout en laissant au coton le temps nécessaire pour s’incorporer autant que Possible la quantité de matière colorante qui lui a | plus générales est le peignage et les outils utilisés
- été attribuée et en n’examinant qu’après cela s’il est nécessaire de procéder à une nouvelle addition.
- La lumière solaire directe tombant sur des matières teintes ou envoie de teinture et encore humides est nuisible, car elle peut pâlir certaines colorations, quand bien même celles-ci passent à l’état sec pour solides à la lumière.
- De même, dans l’opération du diazotage du noir diamine BH, aussi longtemps que la teinte n’a pas été développée, 011 évitera de laisser tomber directement la lumière solaire sur le tissu, car on a constaté que le noir diamine BH est jusqu’à un certain point sensible aux rayons solaires directs, comme une plaque photographique. Aux places touchées par ces rayons, il se forme au lieu du noir un gris moyen.
- L’installation impratique d’une teinturerie entraîne bien des conséquences fâcheuses ; il est juste et pratique de séparer strictement le blanc et les couleurs claires des couleurs foncées. Les cuves à teindre doivent être suffisamment éloignées les unes des autres de façon qu’une partie des couleurs ne puisse en éclabousser une autre d’une nuance différente. Par l’observation de toutes ces règles fondées sur l’expérience d’une longue pratique le teinturier peut être certain que le chiffre des marchandises à reteindre sera réduit au minimum.
- LES TACHES DE ROUILLE DES LAINAGES
- (Suite et fin — Voir notre numéro du 20 mai 1912.)
- Ce traitement est surtout nécessaire si les taches de rouille sont nombreuses. Dans le cas où elle sont isolées il suffit d’un traitement local, d’abord par l’acide oxalique, ensuite, par l’ammoniaque.
- Malgré l’efficacité certaine de ce procédé, il est cependant préférable et surtout, bien meilleur marché de ne pas avoir à l’employer.
- Les taches de rouille peuvent, en effet, dater de la confection du tissu lui-même; une des causes les
- 7 - - — — — — —— à cette fin. Si ceux-ci sont restés un certain temps
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- rouille qui se communiquent très facilement aux laines se trouvant par la suite en contact. Ces taches ne disparaissent pas et persistent jusqu’à la confection complète du tissu.
- Il est donc nécessaire d’examiner avec soin les appareils dont on se sert et de les nettoyer complètement dès que des taches de rouille apparaissent.
- Les taches de rouille peuvent dater également de l’époque du tissage, surtout si les bobines dont on se sert n’ont pas servi depuis un certain temps. Les navettes employées peuvent également produire les mêmes effets.
- Il est donc, en somme, facile de prévenir totalement de tels inconvénients en surveillant attentivement les appareils, du début à la fin des opérations.
- Quelques lecteurs ont également pu remarquer que des taches de rouille proviennent parfois pendant le foulage. C’est précisément à cette occasion qu’il est utile d’employer le traitement que nous signalons plus haut. Les machines utilisées peuvent,en effet,s’être rouillées après un repos plus ou moins prolongé, communiquant ainsi aux laines en contact des taches de rouille, si désagréables à tous les points de vue.
- (Traduit spécialement de Leipzig er Fœrber-Zeitung par le Moniteur de la Teinture.)
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question. — J’avais autorisé une personne qui n’est pas à mon service à se servir occasionnellement du monte-charges installé dans mon usine Un accident lui est survenu et elle me réclame une indemnité. Il me semble que, du moment qu’il ne s’agit pas d’un accident du travail, la victime doit faire la preuve que l’accident est dû au mauvais état de l’appareil ou à une autre cause qui m’est imputable à moi ou à mon préposé à la garde.
- Rép. —Non, car, en pareil cas, la responsabilité ’ est réglée par l’art. 1884 C. Civ.
- Si uni qu’il puisse être matériellement au bâtiment dans lequel il est édifié, le monte charges, établi pour le service d’une usine, ne fait pas partie intégrante et constitutive du bâtiment ; il a une existence indépen-danle et constitue un simple immeuble par destinatien.
- En établissant la distinction des immeubles par nature et des immeubles par destination, la loi n’a pas entendu les soumettre d’une façon absolue aux mêmes règles légales ; la fiction qui attribue le caractère d’immeubles par destination aux choses mobilières inanimées et aux animaux, n’a pu, pour les premières plus que pour les seconds, incontestablement régis par l’article 1385 C. Civ., modifier le principe de responsa bilité attribuée, soit à la garde des unes, soit à la pro-priété des autres et qui tient à la nature même des choses.
- Par suite, en cas d’accident causé par un monte-charges industriel, (en dehors des conditions d'appli-cation de la loi sur les accidents du travail), la respon" sabilité est réglée par l’art 1384 3. Civ. et échappe au domaine d’application de l’art 1386 du même code. Il s’ensuit que la victime n’a pas à rapporter la preuve d’un mauvais entretien ni d’un vice de construction et qu’elle doit être indemnisée par celui qui avait la garde ou la propriété de l’appareil, s’il ne démontre pas que la victime était en faute ou que l’accident est dû à la force majeure.
- M. L.D., a Niort. -- Les contrefaçons et imitations frauduleuses de marques de fabrique et de commerce doivent se déduire des ressemblances et non des diffé-rences que peuvent présenter les marques comparées.’
- M. M. R., à Grenoble. --Le créancier intervenant à un partage n’a que le droit d’en surveiller les opérations. Il ne lui appartient pas, en dehors d’une fraude à ses droits, de demander que la licitation remplace le partage dressé conformément à la loi.
- M. E. J., à La Loupe. — L’interdiction de s'établir pendant 5 ans dans un rayon de 25 kilomètres n'est pas une clause léomine dans un contrat de louage de services. Vous pouvez donc demander l’application de cette clause contre votre ancien employé qui ne la respecte pas.
- A votre disposition pour étudier l’affaire très complètement si vous le désirer.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués au préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulè-vent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, Précise, est de renseigner les commerçants et le Public sur leurs'droits en matière de transports et Sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir jus-tice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose,
- en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- I On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juri-i dictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié iusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. yo centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres. sés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Notre Service d'Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolution de Société
- Paris. — Société Roubault frères, teinturerie de fourrures, 95, rue Baudricourt. — L. M. Alfred Roubault.
- Maiscns qui se créent
- Noisy-le-Sec. — Normand, teinturerie, chemin de la Dhuys.
- Marseille. — Mme Vve Thiébault, teinturerie, 30, rue de la Montée-de-Lodi.
- St-Agrève (Ardèche). —Charrier, teinturerie.
- Villeurbanne. — Armand, teinturerie.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Rabiet à Mme Hocquard, 29, rue Gay-Lussac. — Entrée en jouissance de suite.
- Pais. — Teinturerie, par M. Guillot à Mme Vve Rougé 8, rue de Chaligny. — Entrée en jouissance le 1er mai, ’
- Paris. — Teinturerie, par M. Beaumont à M. Simon 26, rue Lamartine. — Entrée en jouissance le 14 mai. ’
- Paris, — Teinturerie, par Mme Béreult à Mme Bonne-foi, 10, rue Pelouze. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Ferrère, 137, rue de Vaugirard. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Poireault (Théodore), à Mlle Bachevilliers, 42, rue Godot-de-Mauroi. — Entrée en jouissance le 20 mai.
- Paris. — Teinturerie, par M. Derosembeau à M. Faky, 73 bis, rue Truffaut. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Depréaux, 45, rue Condorcet. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Weckringer à M. Bertrand, 2, rue de Compiègne. — Entrée en jouissance de suite.)
- Paris — Teinturerie, par M. Bottin, 6, rue Gavarni. -Entrée en jouissance de suite.
- Bourg-la-Reine. — Teinturerie, par Mme Vve Delaletà Mme Durand, 1, rue du Rayon. — Entrée en jouissance de suite.
- Vincennes. — Teinturerie, par M. Grand à M. Honoré, 186, rue Diderot. — Entrée en jouissance le 29 mai.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- GUIDE P.-L.-M. DES ALPES
- Les touristes et les amis, de plus en plus nombreux, de la montagne accueilleront avec plai ir l’apparition du petit guide pour nos belles Alpes françaises que la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Médi-terranée vient de faire éditer d’une façon particuliérement luxueuse. Cette élégante publication comporte de nombreuses illustrations en similigravure, un superbe panorama de la Chaîne du Mont-Blanc et un texte descriptif des plus intéressants accompagné de cartes en couleurs. Une deuxième partie est consacrée aux combinaisons de voyages (billets à utiliser pour visiter les Alpes) et une troisième partie aux horaires des principaux trains d’accès aux Alpes et des divers services de correspondance P.-L -M. par automobiles, notamment du grand service d’auto-cars de la route des Alpes « Evian-Thonon-Nice ».
- Le guide P.-L.-M. des Alpes est adressé franco à toute personne qui en fait la demande, accompagnée de 0 fr 50 en timbres-poste, au Service central de l’Exploitation, 20, boulevard Diderot, à Paris.
- CHEMINS DE FER P.-L.-M.
- Relations directes entre Paris (Gare de Lyon) et Neuvé-glise ; Chaudesaigues, Lacalm, Laguiole, Paulhac et Pierrefort, via Saint-Flour.
- Le service de correspondance entre Sant-Flour et les localités ci-dessus est assuré par de nouveaux autobus munis des derniers perfectionnements et offrant tout Ie confort désirable. —MM. les voyageurs trouveront à h gare de Paris des billets pour ce service de correspon-dance.
- Le tarif spécial G. V. N' 6 prévoit la délivrance du 1er mai au 15 octobre de chaque année, en faveur des familles d’au moins trois personnes se rendant à la station ther male de Chaudesaigues, de billets d’aller et retour collet tifs à prix réduits de toutes gares à Saint-Flour, valables 33 jours.
- Enfin la Compagnie mettra en marche les 18 et 25 juillet, 7,13, 20 et 29 août 1912, des trains de vacances de Pan8’ P.-L.-M. à Saint-Flour. Les billets pour ces trains seron exclusivement délivrés par l’Agence Bonnet, 64, boulevard Beaumarchais, à Paris, qui sera munie de billets directs de Paris à Chaudesaigues, Lacalm et Laguiole.
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIERES
- Pendant les quatre premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- IN PORTATIONS Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises
- françaises ou francisée» exportées
- 1912 1911 1910 1912 911 1510
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 1.047 1.756 1.055 Bois de teinture en bûches.. 1.000 k. 34 134 88
- — — Brésil » — — — moulus » 83 77 38
- — — Haïti » 3.486 7.335 8.801 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. 20 50 8
- — — Rép.del’Am.cent. » 534 55 1.816 Curcuma en racine . » 224 172 214
- — — Autres pays. » 2.929 9.000 1 547 en poudre Quercitron Lichens tinctoriaux Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : » 468 54 22.612 113 120 27.812 —
- Totaux .... » 7.996 18.126 13 219 » » 164 25.268
- Bois de teinture moulus » —
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 382 346 1 3 Ecorces, feuilles et brindilles..... » 248 143 151
- Curcuma en racine » 527 383 1.109 Moulus » 47 232 89
- — en poudre » — — Noix de galle et avelanèdes entières con-
- Quercitron » 7.138 17 614 9 368 cassées ou moulues » 246 51 187
- Lichens tinctoriaux » 358 811 2/1 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » — —— —
- Ecorces à tan, moulues ou non » 15.997 19.759 8 857 Safran » 76 179 93
- Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles 13.378 Autres teintures et tanins » 1 026 294 1.091
- » 9 254 26.563 Cochenille » 558 878 828
- Moulus » 14.309 17.821 14.281 Kermès animal » — —
- Noix de galle et avelanèdes entières, cou- 10.429 Indigo » 303 169 204
- cassées ou moulues 10.820 11.106 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules 506 643
- Libidibi et autres gousses tinctoriales y 714 460 1.055 de bleu ... » 228
- Safran » 184 155 149 Cachou en masse » 12 187 170
- Autres teintures et tanins » 2.547 3.575 5.667 Rocou préparé » 166 319 365
- » 639 1.487 752 Orsei le préparée, humide en pâte » 38 67 68
- Kermès animal » —— — — sèche (cudbéard ou extrait). » 31 140 2
- Indigo » 439 466 504 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » 221 14 24
- de bleu » — *
- Cachou en masse » 11.902 14.250 10.383 Autres Allemagne » 3 392 3.266 —
- Roccu préparé ..... » 168 164 515 — Belgique » 1.656 3.068 —
- Orseille préparée, humide en pâte » — — — Angleterre » 3.053 5.268 —
- sèche (cudbéard ou extrait). » 16 14 32 — Etats-Unis » 344 600 •
- — Autres pays » 6.914 3.036
- Extraits debois de teint.et d’autres espèces :
- » — — Totaux 15.359 15.238 —
- Autres 991 837 86y
- Teintures dérivées du goudron de houille : Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique.... » 5 — — Acide picrique » 219 196 291
- Alizarine » 604 405 729 Alizarine artificielle » — 3 3
- Autres » 6.409 5.378 4.987 Autres » 1.322 1.351 1.147
- Outremer » 516 356 247 Outremer » 7 822 7.451 6.078
- Bleu de Prusse.... » 390 315 383 Bleu de Prusse » 459 301 269
- Carmins communs » — — m* Carmins communs » 6 1 il
- fins » — fins » 4 10 14
- Vernis à l’alcool » 62 55 66 Vernis à l’alcool. ... » 409 276 386
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées
- et a l’huile mélangées » 5.391 5.232 4.576 » 7.310 6.820 5.957
- Ocres broyées ou autremert préparées... » 5.358 4.188 3.761 Ocres broyées ou autrement préparées.... B 102.128 112.450 115.807
- Verts ne Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes. » 52 29 64 dres bleues ou vertes .. — . » 331 104 116
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 495 336 407 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 11 5 5
- Talc pulvérisé » 16.028 11.097 8 601 Talc pulvérisé » 32.011 34.570 31.018
- Couleurs non dénommées » 3.261 . 3.129 15 412 Couleurs non dénommées.. » 2 287 2.344 1.384
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- 188
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- i
- Les Acide acétique industriel 10 %......
- » » 35 »... .
- » azotique (voir acide nitrique) .
- » muriatique ?2- chimiq. pur ... » » 20/21 par 15 touries.
- » nitrique 36 chimiquement pur.
- » » 40' »
- oxalique.............. .......
- * phénique cristallisé 35.....
- » » neige ..............
- » » liquide 97/98 amkré.
- » phosphorique 60'................
- » » 45-......... . .
- 100
- 53
- 33
- k.
- ))
- sulfureux par
- sulfurique 53:
- » 60-
- » 66*
- » 66-
- 15 touries
- environ.
- » « au soufre
- » tartrique 1er blanc.
- Alcali volatil du gaz 22. ...
- » » 28/29 *,
- chimiq. pur...
- Alua épuré...........
- » ordinaire.......
- » de chrome .. .. Arseniate de potasse
- Arsenic
- de soude cristallisé, poudre. ... ............ rouge (voir à Orpin)..
- Azotate
- d'argent cristallisé ou for du
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 32
- »
- 50
- 50
- 50
- 50
- Le kilo
- t>9 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.)....... 40 »
- L’hecto » lourde industrielle........... 35 »
- » légère................................ 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français......... 17 50
- Bi-chromate de potasse .. ........... 82 50
- » soude................. 70 »
- Bisulfite de chaux 11'.................. 8 50
- » potasse.......................... . 87 50
- » soude 30'........................... 12 »
- » » 13 »
- Borax raffiné en cristaux.............. 49 »
- » poudre...................... . • • 51 50
- Carbonate de soude cristallisé....... 7 50
- Carbure de calcium (H. P.)............. 29 »
- Caséine insoluble.................• • 125 »
- » solubilisée.........................125 »
- Jérésine blanche................. 180 120 »
- » jaune natur. orange ou rouge 215 » Chlorate de potasse cristaux........ 107 50 » poudre.......... 112 50
- Chlorate de soude.............115 »
- Chlorure de baryum cristalisé...... 17 »
- » cal'ium fondu... ... 11 »
- » carbone (Tetra)....... 90 »
- » chaux 105/110'........... 17 •
- » magnésium fondu........ 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20 »
- a » 45* ordinaire ...... 1 »
- Chromate jaune de potasse............ 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.." 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- b » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k.
- x végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière............... 240 »
- » en poudre............. 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron.............. 60 »
- » blanche....................J.. 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé ............... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo
- “ Diamant ”........................... 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”............... » 3 70
- » .......................... 3 35
- • poudre pour bains........ 1 25
- Les 100 k
- Glycérine blanche pure 30*.. 275 »
- » » industrielle 28 .. 225 »
- » blonde claire extra 28'.. 200 »
- » » ordin. 28'.. 215 »
- » brune ..............................130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Ide ............................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40*... 43 »
- » de soude 36'. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90'(H. P)................. 100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 .. » pulvérisée ------ 21 . .
- » en bâtons hexagonaux... 21 »
- » en bcules.........en sacs 23 »
- » sublimée.... • en sacs 23 »
- Nitrate de plomb .................... 80 •
- Orpin .. ........................... 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc.............. 75 »
- Le kilo » de chrome vert............ 3 »
- » de cobalt noir............. 12 ».
- » » gris............... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 »
- » d’étain....................« • 500 »
- » de nickel vert............. 4 50
- » » noir -------.......... 5 25
- » d’urane.................... 30 •
- Ozokéritc (H. P.)..................... »
- Panama (Quillay)................... 62 »
- Paraffine demi-raffinéeblanche 48/50' (II.P.) » » » 50/52'
- (II P.)
- Permanganate de potasse......... ... Polysulfure de potassium....... Potasse d’Amérique véritable...
- » imitation d’Amérique 66/70.
- » » 52/55
- » » 45•...
- » caustique 70/75 plaques....
- » perlasse ire qualité.......
- » » ordinaire 75/80"...
- rose factice
- 90/92 '.
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- » n-ige »
- » raffiné neige (de potasse). .
- » » masse.................
- ammo..iac blanc pour piles .. .
- » gris en pains.................
- de soude Solvay 90/92
- Silicate
- de soude
- 65/10....
- 75 80... .
- 80, 85...
- neutre 35/37 alcalin 45'.. .
- » de potasse industriel..............
- » » pharmaceutique .
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- » 70/72...............
- 60 62 plaquettes. •
- » 70/72...............
- Sucre de lait en poudre..............
- Soufre en canons.....................
- » (fleur)..........................
- Smfate d'alumine épuré...............
- 90
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 10
- 50
- 50
- 50
- 50
- 18 »
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 50
- 25
- 25
- exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel........ » manganèse sec. ..................... » nickel ammoniacal (double)
- » » pur (simple)..........
- » soude .. .............
- »
- Sulfure
- 19
- 8
- 53
- . 85
- 95
- 7
- . 21
- %
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire 20
- de sodium. . . potasse . ..... carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse ..
- 17
- 32
- 60
- 280
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, » 2e qualité .. 8 » à
- » 3e bonne .... .
- » 3e infé ieuie.. . • *60
- » Sisal, Yucatan. 6 50
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- 189
- 25
- Jaune
- 50
- 60
- 5C
- 50
- 30
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 4
- 3
- 6
- 4
- 4
- 8
- 5
- 5
- O s
- 7
- »
- M
- ES
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Honduras Tabasco. Haïti Cap. Fort-Liberté... . Aquim........... St-Marc.... ... . ................
- P.-de-Paix....... ................ Saint Domingo...
- Mai tin. et Guadel.
- Guadeloupe. .... Cuba et St Yago... Manzanille...... Tuspan.......... Vera Cruz ...... Tampico.......... .. Porto-1 iata. ..... Haïti........... Jamaïque.......... Batcel et P . Cab .. Rio Hacha....... Çarth. et Savan ... Maracaïbo.......
- Fustet.
- Corinto.
- Rouge
- O O
- Amapala. .. .50 kil.
- Brésil Bahia Calliatour... Lima.. .... Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal......
- Sapan.....
- .100 k.
- . 50 k.
- .100 k.
- ,..50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernamhuco 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- 5
- 5
- 110
- 20
- k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1,2 k, .
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- On cote :
- Indigos
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah ..............•...
- Madras..............
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Antilles
- Rocou
- .. 12 kil.
- 50
- 4 0
- 50
- 50
- 50
- t
- en
- 10
- 75
- Albumine d’œufs.
- Bois de
- Cachou
- Campêche..... réglisse Smyrne sort. » ........... brun...........
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan........
- Canefice en sortes... .
- » gravelées ....
- Cochenilles grises......
- » Zacatille...
- » noires ord...
- » » extra
- 115
- 30
- 50
- 14
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- »
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- Drogueries et produits TINCTORIAUX
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- étoilé
- verts Malle Russie . Levant Espagne
- 215 M 55 60 75
- Coriandre............ ....
- Cumin Ma te ...............
- » Grèce ................... Curcuma Bengale............
- » Madras...................
- » Cochin ..................
- Encens en sortes. .........
- » larmes ...... Essence Badiano Fenouil ...... Fenugrec........ ......
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- ...........................
- Gingembre ............. Girofles Zanzibar...... Tamarin Madras......... ...
- » Pondichéry................
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure...........
- Sénégal bas fleuve...... ..
- » Galam . ................
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- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, tonne cour. Laque orange fine .........
- » mi-fine..................
- Cerise A. C................ Graines jaunes Perse.......
- v moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes....
- Noix
- débris........
- Geracy .......
- muscade n‘ 1..
- » 2..
- » 3..
- 5
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- 25 M
- 70
- 125 260
- 35
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- 2
- 3
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- 45 10Û
- 65 50
- 45
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- 130
- 13
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- 22
- 160
- 130
- 50
- 6
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- a
- 75
- »
- 20
- 120
- 70 125 165
- 32
- 100
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 12
- 6 7
- 4
- 8 5
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- »
- 50
- 25
- 25
- 30
- 90
- 3
- » » »
- 15
- 9
- 6
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- 10
- 38
- 43
- Opium p. molle 8/9 % morph.
- Résine
- Rocou
- Safran
- Amérique brune
- Bayonne
- blonde.. blanche.
- brine. ... blonde... blanche..
- Pér oLt................
- Valence en feuille...
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes..........
- » follicules............
- Salsepareille couronne..
- < Tampico...
- Sel ammoniaque gris . » blanc.
- Styrax Uquid
- 40
- 28
- 29
- 35 28 30
- 38
- 110
- 95 55
- 45
- 225 4 40
- 120
- 145 115
- 50
- 50
- 50
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible........ ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible . . .
- Soude caustique 110/115, en tam-bours de 300 kil., marchés .. .. Id -, disponible . ...............
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes........... Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés ................ Id. disponible.................... Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude.................
- » logé....................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des S.lins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude . potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt.........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.. .....
- Suif, de carbone.................
- Sulfate d'ammoniaque 20• d’azote anglais....................... ..
- Id. français.....................
- 9
- 47
- 40
- 16
- 50
- 17 56
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 21
- 29
- 38
- 12
- 5
- 8
- 8
- 10
- 22 180 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 50 5C
- 56
- 2
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- 25
- 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable', fr.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- S o
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur . .........
- augmenté ............ extra résineux ... . pur à l’huile d’olive., extra résineux ... . exportation supérieur
- Vert à l'huile de pu!-es » ou jaune tunisien. Brun extra pur,....... » augmenté............
- Rosé........
- Noir........ Blanc ou suif
- 62
- 55
- 56
- 80
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif.............. 52 54
- » mixte » 48 49 » talqué Ire qualité..... 46 »
- » » 2e • ........... 45 »
- Marbré b!eu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nautais........... 55 56
- Non-Cuits
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- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
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- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 191
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- , oxycetones et xanthones.
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- La pratique de la fabrication des coloran s d’aniline.— Les nouveaux Colorants. — Observations sur le b'anchiment des fil et tissus.— De l’outremer. La loi des retaites. —Informations. —Tarifs de transports. — Les transports. Notre service d’assurances. — Consei s juridiques. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché. — Annonces.
- LA PRATIQUE
- DE LA FABRICATION DES COLORANTS D ANILINE
- Par M. Johann Walter (i)
- Dans l’ouvrage que j’ai publié il y a 7 ans, j’ai Pu donner, grâce à mes connaissances pratiques, ÇlUeIques renseignements sur cette fabrication qui 111 ont valu plus de félicitations que je n’osais l'es-perer (2). On m’a même exprimé le désir de me voir
- vill) Traduit de Chemiker-Zeitung, par Moniteur Quesne-1903) Par exemple de la part de M. O. N, Wit. Chem. Zeit., cQi ' P- 255 : « Walter, La pratique de la fabrication des 'onts d’aniline », Hanovre, 1903, Lib. Jaenecke.
- continuer cette publication ; mais un travail aussi long m’obligerait à renoncer à toute autre occupation et je me bornerai à donner encore quelques renseignements dans les chapitres ci-dessous. Je m’occuperai tout d’abord de la diméthylaniline qui est la base d’une série de matières colorantes importante, et qui offre comme ses dérivés le plus grand intérêt, aussi bien pour sa préparation, par ses emplois industriels et ses transformations que par les procès auxquels les brevets de certains de ces colorants ont donné lieu. Pour éviter les répé-titions et redites, je renverrai à mon livre toutes les fois que ce sera possible, en le désignant par l’abréviation W.
- Fabrication de la diméthylaniline
- Le remplacement de l’hydrogène du groupe aminé de l’aniline par les radicaux alcooliques conduit à des alcooyl-anilines, à la diméthylaniline, par exemple. Cette réaction s’effectue industriellement en chauffant l’aniline avec de l’alcool méthylique et un peu d’acide sulfurique concentré en vases clos, dans des autoclaves. On sépare ensuite la diméthyl-aniline de la solution alcalinisée par entraînement à la vapeur d’eau dans des appareils distillatoires particuliers. L’emploi des autoclaves a été préconisé par Bardy qui se servait de chlorhydrate d’aniline ou d’aniline + acide chlorhydrique, au lieu de l’acide sulfurique. Si l’on songe aux conditions de
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- travail de cette époque (1867), on peut apprécier à leur juste valeur le courage et le mérite de Bardy qui employait des autoclaves en fer chauffés au-dessus de 2000 et sous une pression de 30 atmosphères. Aujourd’hui, ces températures et ces pressions nous paraissent tout à fait ordinaires. L’alcool méthylique n’était pas alors obtenu pur, les autoclaves n’étaient pas encore perfectionnés comme ils le sont aujourd’hui. Bardy avait aussi introduit dans l’usine, où j’ai été occupé bien des années plus tard, la préparation de la méthylaniline ; on m’a signalé qu’il travaillait sans soupape de sûreté ; si la aression devenait trop forte, il soulevait avec un bâton le bouchon de bois qui fermait une ouverture étroite du couvercle. Les bains d’huile ne portaient pas de thermomètres ; on chauffait d’après la pression, car l’on ne pouvait pas alors se procurer à bon marché de longs thermomètres. On était moins exigeant sur la qualité de la diméthylaniline qui n’était employée qu’à la fabrication du violet. Les autoclaves étaient beaucoup plus petits, par contre très nombreux (20 à 30) dans un même local, alors qu’un seul aurait pu produire beaucoup de mal. Aussi, avait-on pour ce local un respect sacré qui a persisté bien longtemps, bien que chez nous il ne se soit jamais produit d’accident.
- Une bonne opération avec le chlorhydrate d’aniline, les autoclaves étant déjà munis de soupapes de sûreté et de thermomètre, devait comprendre : 7,5 kil. de chlorhydrate d’aniline cristallisé, 5,5 kil. d’aniline et 9,5 kil. d’alcool méthylique. On faisait dissoudre le « sel d'aniline » dans « l’esprit de bois » et on introduisait la solution avec un entonnoir, sans ouvrir le couvercle. Température : 230-235° ; pression : 32-35 et même 40 atmosphères ; durée : 12 heures, à partir du moment où l’on atteignait 25 atmosphères. Plus tard, avec les gros autoclaves, on a employé six fois plus de substances, quelquefois aussi moins d’alcool méthylique pour obtenir un violet plus rouge. Je ne puis indiquer quel est celui qui a le premier employé l’acide sulfurique, ni l’endroit où cela s’est fait. Dans tous les cas, nous lui devons un perfectionnement d’une grande importance, dont les avantages sont les sui
- vants : le prix de revient est beaucoup moins élevé qu’avec le chlorhydrate d’aniline cristallisé ; les couvercles des autoclaves ne sont pas attaqués ; il suffit de protéger l’intérieur par une couche d’émail et l’on peut même opérer, d’ailleurs, avec des autoclaves non émaillés ; enfin la séparation de la diméthylaniline de la solution alcalinisée n’oblige pas à chauffer dans les appareils distillatoires de grandes quantités de liquide.
- (A suivre.)
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Bruns de Guinée R et 2 R
- Deux produits acides [employés pour la teinture aussi bien des fils que des tissus de laine. Ils donnent une jolie teinte brune, dont l’adhérence est parfaite et qui n’est pas à la merci de la lumière, du frottement, de la respiration ou de l’eau, comme on a à le déplorer si souvent. Ces deux produits peuvent aussi être utilisés, avec succès, dans la teinture des tissus moitié laine, moitié soie.
- Brun d’acide de chrome R
- Une matière colorante donnant une teinte brune brillante et pouvant être employée, soit seule, soit unie à d’autres produits, tel que le Bleu d’acide de chrome T ou le Noir d’acide de chrome G, pour les teintes brunes foncées. La teinte obtenue donne toute satisfaction au point de vue de l'adhérence. D’autre part, facilement soluble, le produit peut être parfaitement utilisé dans les procédés mécaniques. Les teintes claires sont obtenues en le combinant avec les colorants similaires, indépendamment de ceux que nous avons cités plus haut.
- Gris autochrome 3 G
- >
- Produit spécial pour les laines donnant une teinte grise verdâtre absolument remarquable par ses qualités d’adhérence. La lumière, l’eau, la transpiration, le frottement, etc., restent sans effet. La i teinte résiste même aux acides, aux sulfures, aus
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- CO
- Ce
- carbures. Mais, en contact avec le cuivre, elle devient légèrement rougeâtre et subit une altération analogue, lorsqu’elle est exposée à la lumière artificielle. Le produit, suffisamment soluble, est également employé dans les procédés mécaniques.
- Bleus Capianine RR et SC
- Deux cclorants, utilisés seuls ou combinés avec d’autres produits, pour la teinte directe des tissus.
- Les couleurs obtenues résistent d’une façon satisfaisante aux divers effets des chlorates, des lavages et de la lumière.
- Brun Helindone RC
- Ce colorant donne une teinte analogue à celle obtenue par le brun Helindone G, mais il est beaucoup plus économique.
- Quant à l’adhérence de la teinte, elle est aussi remarquable que celle relative au produit que nous venons de citer et dont tout le monde a pu apprécier les qualités. Le Bleu Helindone CR se combine, d’autre part, parfaitement avec le Bleu Helindone 2B, l’Orange Helindone R, le faune Helindone CG et le Rouge Helindone 3B et est, par suite, utilisable pour l’obtention de certaines teintes particulières, telles que le kaki. Il peut être également employé, mélangé à l'Hydrosulfite NF et additionné de soude et de potasse, pour la teinte des cotons, mais ce procédé est peu utilisé.
- Jaune Helindone GG
- Colorant employé dans la teinte des tissus de laines et dont les résultats sont particulièrement satisfaisants.
- La teinte obtenue résiste parfaitement aux car-bures, à la lumière et aux lavages. On peut les combiner aux divers produits utilisés dans la tein-ture de laine, que ce soit à haute ou basse tempé-rature, dans un bain neutre ou à base d’alcali. Les teintes vertes peuvent, par exemple, être obtenues en combinant le Jaune Helindone CG à l’Indigo MLB. On recommande également le Jaune Helin-done CG pour obtenir les teintes olivâtres, vertes, brunes et, en général, pour toutes celles réclamant
- un jaune parfaitement résistant à la lumière et aux carbures.
- Bleu Helindone 3G
- Ce nouveau bleu n’est qu’une modification du Bleu Helindone 3GN, approprié spécialement à la teinte des laines. Il donne une teinte bleu verdâtre brillante et, combiné au Jaune Helindone GG, permet d’obtenir un vert très pur, supérieur à ceux résultant d’une combinaison avec l’indigo. Les nuances claires ou foncées sont d’ailleurs également satisfaisantes.
- Combiné, d’autre part, avec les divers colorants Helindone, il est particulièrement recommandé pour les teintes bleues et vertes.
- Le Bleu Helindone 2B est cependant préférable en ce qui concerne les tissus aux teintes fantaisistes.
- Noirs Aldéhyde Diamine B et BB
- Ces noirs sont à utiliser pour les cotons. Ils donnent des teintes noires et grises, parfaitement résistantes aux lavages. Ils sont particulièrement recommandés pour la teinte des fils de cotons, des tissus de coton et de la bonneterie en général.
- OBSERVATIONS
- SUR LE BLANCHIMENT DES FILS ET TISSUS
- Obtenir, non seulement un blanc uniforme, mais encore un joli blanc, est le grand souci d’un bon nombre de teinturiers. Indépendamment des produits employés, il est donc encore nécessaire de surveiller attentivement les opérations effectuées et de tenir compte de certaines conditions qui, pour être secondaires, n’en sont pas moins importantes et considérables.
- On ne porte pas, d’abord, une attention suffisante aux surprises amenées par les produits étrangers pouvant adhérer aux tissus à traiter. Ceux-ci, notamment, peuvent contenir certains résidus graisseux, provenant, soit du savon utilisé dans les lavages, soit de la transpiration, soit de
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- taches à base de graisse, soit de toute autre cause. Or, des expériences récentes ont abondamment prouvé que toutes ces graisses et toutes les matières étrangères en général, jouaient un rôle considérable dans les irrégularités constatées dans les résultats du blanchiment. Il importe donc essentiellement d’en débarrasser, tout d’abord, les tissus.
- En second lieu, on n’attache pas assez d’importance à la qualité de l’eau employée dans le blanchiment, cette observation pouvant, d’ailleurs, se rapporter également aux opérations concernant le lavage ou la teinte elle-même. Tantôt on utilise l’eau de puits, tantôt l’eau de rivière, tantôt l’eau de source, etc. On sait, pourtant, que toutes les eaux ne se recommandent pas par les mêmes propriétés. La force de dissolution, par exemple, peut être très réduite dans certaines d’entre elles. Or, en teinture encore davantage que dans la cuisson des haricots, un tel facteur est à considérer.
- D’autre part, un grand nombre d’eaux renferment des impuretés de toutes sortes, en plus ou moins grande quantité. Autre cause pour obtenir des résultats très peu satisfaisants. A ce sujet-là, nous recommanderons donc l’eau de pluie, recueillie avec précaution. Distillée, en somme, parles rayons solaires, elle est la plus propre à utiliser dans le cas qui nous occupe.
- D’autres eaux enfin contiennent certains genres de sels, sels de fer, sels de calcium, etc., qui peuvent également être cause des irrégularités constatées à l’issue des opérations.
- Gomment donc obtenir des résultats satisfaisants? Ils dépendent évidemment d’un ensemble de conditions plus ou moins faciles à réaliser On peut, toutefois, parvenir à de très appréciables résultats en tenant compte, d’abord, des différentes observations présentées ci-dessus, ensuite, de toutes les particularités locales pouvant jouer un rôle dans la question qui nous occupe et qui sont, naturellement, très diverses. Dans les centres industriels, par exemple, où l’atmosphère est surchargée d'im-puretés, fumées, poussières, charbons, il y aura lieu de tenir compte de la situation du local où s’effectuent les opérations.
- Enfin, en dehors des opérations elles-mêmes, qui ne nous préoccupent pas pour l’instant mais que le teinturier consciencieux devra surveiller attentivement, la propreté des récipients et des outils utilisés devra être l’objet d’un soin tout particulier.
- En tenant compte de toutes ces observations, insignifiantes en elles-mêmes, mais considérables dans leur ensemble, on ne pourra obtenir que des résultats tendant à la perfection.
- DE L'OUTREMER par M. Jos. Hoffmann (i).
- La constitution chimique des différents silicates sulfurés d'aluminium et métaux alcalins, désignés sous le nom d’« outremer », n’est pas encore parfaitement établie à l’heure actuelle, malgré les recherches nombreuses sur ce sujet. La composition des outremers commerciaux « au sens le plus étroit », varie ordinairement entie les limites suivantes :
- Na. . 17,05 0/0
- Al. . 16,11 »
- Si . . 17,00 »
- S. . . 6,40 »
- O . . 38,40 »
- Na. . 21,50 »
- A1. . 16,60 »
- Si . . 18,00 »
- S . . 8,42 »
- O . . 4L3O »
- L’outremer au bore, bleu de cobalt, sans silice, présente, sous sa forme la plus pauvre en silice, la composition suivante :
- Na.........................17,02 0/0
- B................................24,00 »
- S (valeur maximum) . . 1,20 0/0
- O................................58,78 »
- Il résulte de ces analyses que pour une intensité
- (1) Traduit de C/iemiker-Zcitung,XXX[V, par Monil^r Quesricvillc.
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- colorante égale, la teneur en soufre des deux outremers est dans le rapport de 1,20 à 8,42 (valeurs maxima;. Puisque l’outremer au bore ne renferme pas de silice, sans que pour cela la couleur subisse une modification importante, on peut admettre qu’une partie de l’acide borique remplace la silice dans l’outremer, tandis qu’une autre partie peut être regardée comme équivalente à l’oxyde d’alu-minium. Si l’on compare les analyses, il faut donc mettre la somme de l’aluminium et du silicium en regard de là teneur en bore : 34,6 (Al + Si) : 24 0/0 B. Les essais de Brückner pour obtenir de l’outremer à partir de l’aluminate de sodium et du soufre ne réussirent pas; l’on en conclut que la silice est un constituant essentiel de l’outremer.
- D’autre part, des essais ayant montré que dans ces produits de fusion l’acide borique donne de l’outremer, il faut admettre une substitution de la silice par l’acide borique.
- L’analogie du bore avec l’aluminium, basée sur la place qu’il occupe dans le système périodique des éléments permet de supposer que le bore peut aussi remplacer l’aluminium dans l’outremer au bore, sans silice. Il y a peut-être ainsi une relation directe avec la synthèse de l’outremer à partir de borax deshydraté ou d’un biborate alcalin par le soufre et la silice amorphe.
- Les conditions de formation de l’outremer qui sont difficiles à apprécier — car il n’y a que la phase terminale de réactions compliquées et souvent si-multanées qui puisse être déterminée par des analyses — ont conduit aux théories les plus variées. La littérature concernant l’outremer présente une somme énorme de résultats, en apparence contradictoires, auxquels sont arrivés les auteurs en partant de différents points de vue. Ci-dessous se trou-vent quelques-uns des résultats de mes recherches sur l’outremer à partir de faits en partie déjà con-nus. Si l’on chauffe du borax jusqu’à fusion et Qu’on l’additionne de foie de soufre, ou d’un mo-nosulfure alcalin, on obtient, suivant la quantité de sulfure employée, un produit de fusion dont la couleur va du jaune au brun et qui, refroidi, présente des nuances variées. L’addition d’acide borique
- vitreux pulvérisé produit un obscurcissement sensible ; les couleurs propres au sulfure disparaissent et il semble s’être produit une dissolution complète des substances. Une nouvelle addition d’acide borique produit une transformation brusque en outremer au bore.
- Dans l’addition d’acide borique, on peut constater une vive combution du soufre, produite par une formation de bulles dans la masse ; la combustion diminue, d’une manière bien visible, immédiatement avant la formation de la coloration bleue. La couleur varie, suivant la durée de l’opération et le mode de fusion; elle va du bleu de cobalt au bleu d’outremer de soude, avec une légère teinte violacée.
- Ritter a constaté que par fusion, à l’abri de l’air, du mélange pour outremer, il ne se forme qu’une masse brune qui, après lavages, est jaunâtre ou blanche. Il n’est pas possible d’obtenir un outremer analogue blanc, au bore. Si l’on chauffe le mélange pour outremer au bore :
- .........................3,6 grammes
- B2O3...........................1,5 »
- Na2S...........................0,9 »
- à la température de fusion du chlorure de calcium ou au delà, à l’abri de l’air, il se forme une masse bleue. Puisque les triborates, tétraborates et pen-taborates alcalins fournissent des outremers bleus par chauffage dans un courant d’hydrogène sulfuré ou de sulfure de carbone, l’oxygène de l’air n’est donc pas nécessaire à la formation de l’outremer quand le. silicium et l’aluminium sont remplacés par du bore. Bien que Guckelberg mette en doute l’existenee de l’outremer « blanc » de Ritter — car il a trouvé à l’examen microscopique un mélange de particules blanches, vertes et bleues, — l’expérience générale montre cependant que pour l’obtention d’outremer d’aluminium, l’oxygène de l’air est utile ou nécessaire.
- Il est clair que des oxydes ou des réactions oxydantes sont nécessaires pour produire l’outremer vert, transformable en outremer bleu par des réactions appropriées. Les masses d’outremer d’alumi-
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- nium, obtenues à l’abri de l’air, ne renferment que de faibles quantités d’oxydes du soufre. L’outremer vert, renfermant du sulfate, mélangé avec du soufre en poudre, donne immédiatement de l’outremer bleu par chauffage modéré à l’abri de l’air.
- Par chauffage à l’air du mélange pour outremer il passe, dans le silicate, des oxydes de soufre qui ont été regardés par de nombreux auteurs comme des combinaisons essentielles. Cette hypothèse paraît être en opposition avec la synthèse de l’outremer au bore à partir d’un triborate, par sulfuration à l’abri de l’air ou par chauffage dans un courant d’hydrogène sulfuré ou de sulfure de carbone. Il existe cependant dans l’outremer au bore, malgré l’absence d’air, des combinaisons oxygénées du soufre, ce qui permet d’admettre une analogie avec l’outremer d’aluminium. La formation, à l’abri de l’air, de combinaisons oxygénées du soufre, ne peut être expliquée que par une substitution dans le borate.
- Neumann admet que c’est Na2S2 qui donne à l’outremer silico-alumino-sodique sa couleur, tandis que R. Hoffmann regarde l’hydrosulfite comme étant la matière colorante. Rickmann admet oomme constituant principal de l’outremer un sulfosilicate de soude : Na2S. SiO2. Al2SiO5; Dollfuss et Gop-pelroeder considèrent l’outremer comme un silicate alumino-sodiquedans lequel l’oxygène est en partie remplacé par du soufre. La modification théorique de Stein A12S3 est basée sur la substitution d’oxygène dans la molécule A12O3. Guckelberger et Broegger-Bückstrom sont arrivés à des combinaisons compliquées dans l’outremer ; le premier attribue au soufre une position intra-radicale entre différents silicates composés alumino-sodiques, les derniers considèrent l’outremer comme une combinaison de sodilate avec des groupes sulfo amino-sodiques. Blackmore n’admet pas que la coloration de l’outremer d’aluminium soit de nature sulfureuse; il attribue cette coloration à la présence d’un sous-oxyde d’aluminium de couleur bleue. L’espoir de trouver dans l’outremer au bore des conditions faciles à étudier, puisqu’il y a une combinaison plus simplé à sa base, ne se réalise qu’en partie.
- Là où les conditions de la réaction sont plus simples, en particulier avec l’outremer présentant une belle couleur bleue, la teneur en soufre est si faible qu’on ne peut peut-être plus comparer les propriétés de l’outremer au bore à celles de l’outremer d’aluminium. Des combinaisons importantes pourraient très bien passer inaperçues dans l’analyse à cause de la très faible teneur en sulfure de l’outremer bleu au bore.
- Si l’on admet que l’outremer au bore soit une combinaison, peut-être un biborate de soude, les propriétés de l’outremer d’aluminium doivent être reportées sans autre à l’outremer au bore. Le bore fournit une série de combinaisons qui peuvent donner, par échange de leurs molécules avec d’autres molécules, des combinaisons « externes ». Les bi-borates peuvent être tranformés par voie purement physique, par addition de B2O3, en produits de fusion de triborate, tétraborate, etc. Si l’on admet que l’outremer au bore soit une combinaison, les molécules de B’O3, ajoutées en dernier lieu,doivent entrer en réaction, puisque ce sont elles qui produisent la coloration. Il n’est pas toujours facile de reconnaître rapidement dans des substances complexes si l’on a affaire à des combinaisons « externes » ou à des combinaisons « internes ». Ainsi, par exemple, le bore fournit le composé Fe3BGI9 qui peut être, soit combinaison « externe»: 3 FeCl2. BCI3, soit un boro-trichloro-ferrate complexe B (FeC13)3 dans lequel le bore serait l’atome central.
- Dans l’outremer au bore, bleu de cobalt, on ne peut constater une véritable réaction de polysulfure. Pendant la dissolution dans l’eau, il se produit un dégagement d’hydrogène sulfuré, mais le liquide filtré ne donne pas, après précipitation par le sulfate de zinc, la réaction des hyposulfites. Le motif pour lequel des quantités de soufre aussi faibles (i o/o de soufre total) produisent la même intensité colorante dans l’outremer au bore et dans les outremers d’aluminium,qui sont beaucoup plus sulfurés, est probablement dû à la propriété physique de l’acide borique fondu de se colorer facilement, par exemple, comme on le sait, en bleu avec des quan'
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- tités de cobalt très faibles. Des quantités minimes de substances étant suffisantes pour produire des colorations, il est possible que dans les outremers noirs, plus riches en soufre, la présence de polysul-fures et d’hyposulfite ait cependant une signification ; ces substances ne peuvent pas être décelées avec certitude dans l’outremer vitreux, bleu, au bore, à cause de leur faible proportion. L’expérience suivante, faite par hasard en fondant un pentaborate (K2O.) (BSO3)5, et souvent répétée depuis, montre quelle faible quantité de soufre est nécessaire pour produire dans le borate fondu la coloration de l’outremer.
- Si l’on fond un pentaborate de potassium dans un creuset de platine, bien propre, en se servant de la flamme du gaz d’éclairage, il se produit au bout d’un certain temps une coloration bleu ciel, ce qui n’a jamais lieu si l’on utilise le chalumeau à alcool. L’analyse ne nous donne rien sur cette coloration, mais il est à supposer que c’est la minime quantité de soufre (i) du gaz d’éclairage qui, diffusant à travers les parois du creuset, produit la coloration.
- C’est un fait bien connu que le verre est susceptible de prendre, avec l’or, suivant la quantité employée, différentes colorations telles que jaune, jaune brun, rouge brun, rouge rubis, brun foncé, etc., etc. La quantité nécessaire pour colorer le verre en rouge rubis est extrêmement faible. La synthèse, d’après les formules connues, par exemple, une partie d’or pour 946, 18.700 ou 20.000 parties de composition en est déjà une preuve. Mais la Quantité d’or, réellement absorbée par le verre, est encore infiniment plus faible, car l’or n’est jamais dissous en totalité ; il en reste toujours une partie dans le creuset. Les quantités d’or absorbées sont en réalité si faibles que l’analyse ne permet pas de les évaluer. Des outremers noirs au bore, fortement sulfurés, qui en poudre paraissent bleus, présentent Par leurs réactions une certaine analogie avec des outremers d’aluminium. On peut y déceler H2S, S, H2S0a, HSO‘, H‘S203. Les deux genres d'outre-mers sont des substances homogènes qui ne sup
- (1) Probablement des traces de sulfites, qui se décom-
- posent en sulfure et sulfate.
- portent pas les températures très élevés sans chan" gement de coloration; les oxydants accélèrent la décoloration.
- (A suivre.)
- LA LOI DES RETRAITES
- Le texte de l’arrêt de relaxe de la Chambre criminelle de la Cour de cassation
- Attendu que L... était poursuivi pour avoir contrevenu à la loi du 5 avril 1910 en ne prélevant pas sur le salaire de 66 ouvrières la cotisation à leur charge et en ne versant au greffe de la justice de paix que sa contribution patronale ;
- Attendu que le jugement attaqué relaxe L... par le motif, d’une part, que le défaut d’apposition des timbres représentant la cotisation ouvrière et la contribution patronale est le résultat d’une faute imputable aux ouvrières qui ont négligé de se munir d’une carte et, d’autre part, parce que la faculté donnée au patron de verser au greffe la somme mise à sa charge ne comporte que le montant de sa propre contribution ;
- Attendu qu’en statuant ainsi, le jugement a fait une juste application de la loi ;
- Attendu en effet que si l’employeur est tenu, aux tenues de l’article 3 de la loi du 5 avril 1910, d’opérer un prélèvement sur le salaire de l’employé, c’est afin de pouvoir apposer un timbre qui est pour partie la représentation de ce prélèvement sur la carte délivrée à l’employé en vertu du même article ; que ces deux obligations corrélatives ne peuvent être remplies que si une carte est présentée à l’employeur, le défaut de présentation de cette carte rendant impossible l’apposition du timbre prescrit et affranchissant dès lors l’employeur de l’obligation de prélever sur les salaires de l’employé les versements à la charge de ce dernier ;
- Attendu en outre que la loi ne frappant d’une amende dans l’article 23 que l’employeur ou l’assuré par la faute duquel l’apposition du timbre n’aura pas eu lieu, la non-présentation d’une carte constitue à la charge de l’employé une faute qui,
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- en mettant l’employeur dans l’impossibilité d’observer les formalités qui lui sont imposées, l’exonère de toute responsabilité pénale ;
- Attendu qu’on ne saurait soutenir, en l’absence d’une disposition précise de la loi, qu’il existe à la charge de l’employeur une présomption de faute et que celui-ci n’aurait, pour établir sa bonne foi, d’autre moyen de preuve que la consignation au greffe de la justice de paix ;
- Attendu qu’une telie présomption, fût-elle instituée par la loi, se trouverait détruite quand le défaut d’apposition des timbres serait le résultat de la faute exclusive de l’employé et qu’il en serait ainsi lorsque la carte ne serait pas présentée à l’employeur ;
- Attendu, d’autre part, que si, aux termes du paragraphe 2 de l’article 23, « l’employeur, qui a été dans l’impossibilité d’apposer le timbre prescrit peut se libérer de la somme à sa charge en la versant à la fin de chaque mois directement ou parla posteau greffier de justice de paix ou à l’organisme auquel est affilié l’assuré », il ne peut s’agir que de la contribution patronale; que, dans son premier paragraphe, ledit article 23 prévoit le cas où l’apposition du timbre n’a pas eu lieu par la faute de l’employeur ou par celle de l’employé ; qu’il punit cette faute d’une amende sans préjudice de la condamnation au paiement de la somme représentant les versements à la charge du contrevenant; que çette condamnation, quand elle frappe l’employé enfaute, ne s’explique que par cette raison que le défaut de présentation de la carte n’a pas permis à l’employeur de prélever lesdits versements; que dans son second paragraphe le même article s’occupe de l’employeur qui a été dans l’impossibilité d’apposer le timbre prescrit et qui n’en demeure pas moins tenu de sa propre contribution; qu’il déclare que cet employeur pourra se libérer de la somme à sa charge par une consignation ; que les mots « à sa charge » ne peuvent avoir dans le second paragraphe une signification autre que celle qu’ils ont dans le premier ;
- Attendu au surplus que la loi n’a donné ainsi à l’employeur qu’une faculté. mais n’a pas créé à
- sa charge une obligation et 'qu’aucune sanction pénale n’est attachée à cette disposition.
- Par ces motifs,
- Rejette le pourvoi du procureur de la République contre le jugement du tribunal correctionnel de la Seine en date du 30 janvier qui a relaxé L...
- Il est difficile de dire plus clairement que le ministre du Travail a voulu faire dire à la loi autre chose que ce que le législateur y a mis.
- INFORMATIONS
- La maison bien connue E. de Haen, de Seelze, près Hanovre vient de se constituer en Société anonyme sous la raison sociale E. de Haen, Chemi-che Fabrik « List » G. m. b. H.
- TARIFS DE TRANSPORTS
- La Compagnie du Midi propose d’inscrire dans la nomenclature des marchandises placées en tête du tarif spécial P. V. n° 17 « l’extrait liquide de manglier en fûts » avec indication en regard de la 3e série dans la colonne afférente aux expéditions d’au moins 500 kilogr. ou payant pour ce poids.
- Les prix résultant de l’application de cette série sont à augmenter des frais de chargement, de déchargement et de gare.
- Les grands réseaux, sauf le Midi, proposent d’inscrire l’extrait liquide de manglier en fûts dans les tarifs P. V. n° 117, 300 et 317 avec la tarification actuellement prévue pour les extraits tinctoriaux végétaux non dénommés.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de
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- fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent ; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neufs chapitres successifs, l’auteur expose, en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de raçon pratique : les précautions à prendre, vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et ava-ri^s, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commérants, est pour eux un véritable petit guide prati-que des transports et leur sera d’une utilité quo-tidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été Publié iusqu’ici. Et faite pour la propagande, mal-gré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centi-mes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, Sltôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix “ivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15 Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adres es à la Société des Publications industrielles, 20, eTurgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce litre, nous publions les réponses aux demandes d'INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Qusstion — J ai un voisin dont la propriété n’a d’autre isue qu’un mauvais chemin, qui est à peu près impraticable au bout d’un certain parcours. Ce voisin, invoquai t la presque impossibilité de sortir de chez lui, où il se trouve, dit il, enclavé, a la prétention de m’obliger à lui accorder un passage. Cette situation particulière peut elle être assimilée à l’enclave?
- Rép. — C’est à tort que votre voisin prétend que sa propriété est en état d’enclave et qu’il peut par suite, exercer un passage sur la vôtre, du moment qu’en réalité cette propriété a bien accès sur un chemin, ma s que ce chemin devient un peu plus loin impraticable.
- En effet, l’enclave n'existe qu’au cas où un fonds n’a, sur la voie publiqie, aucune issue ou une issue insuffisante et, alors, il lui faut nécessairement passer sur les fonds voisins ; mais, dès lors que le chemin seul devient impossible au bout d’un certain parcours, ce chemin pouvant être amélioré par un moyen quelconque, la piopriéte qu’il dessert n’est pas anclavee.
- M P. R., à Orléans — Toutes les Sociétés d'épar-gne qui, aux termes de leurs statuts,font de s opérations
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-
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- 202
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dans la réalisation desquelles intervient, à un degré quelconque, la durée de la vie humaine, sont soumisas à la loi du 17 mars 1905, relative à la surveillance et au contrôle des Sociétés d’assurances sur la vie.
- M. D. J. à Lyon. — Le patron auquel est prêté un ouvrier assujetti à la loi de 1898 est considéré, au point de vue du risque professionnel, comme le préposé du patron qui le lui prête et c’est ce dernier qui demeure seul responsable des accidents survenus en cours de travail.
- MM. C. G et Cie, a Breuoannes.— La simple autorisation donnée à un tiers par un propriétaire d’édifier une construction sur son terrain ne peut créer au profit de ce tiers, même après 30 ans d’occupation un droit définitif L'autorisation étant toujours révocable, à moins de stipulation contraire, le propriétaire peut inviter le tiers à faire disparaître ladite construction.
- M G M., à Maubeuge — Le maire tient de l’art. 88 de la loi du 5 avril 1884 le droit oe nommer à tous les emplois communaux non réservés par une loi et les arrê'és qu’il prend à cet égard ne sont pas soumis a l’annulation par le Préfet. Celui-ci ne peut que les deférer au Conseil d’Elat.
- M H. L., à Nantes.— En matière d’octroi, la près cription de six mois est applicable aussi bien quand les droits ont été consignés avec l’intention de les recouvrer ultérieurement qu’en cas de paiement sans réserves
- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Déclaration de faillite
- Paris. — Mme Sechez, teinturerie, 16, passage de l’Industrie. — Jug. du 14 juin. — S. M. Morin.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mme Tiquet à M. Lausser, 41, rue Dauphine. — Entrée en jouis, le 1er juillet
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Ragot à M. Démangé, 10, rue Berryer. — Entrée en jouis. de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Ballin, 31, avenue de St-Mandé. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. - Teinturerie, par M. Galibourg, 72, rue de Dunkerque. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Kohler, 111, rue de la Tour. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Marye, 138, avenue Daumesnil. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Juilliard, 33, rue Guyot. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Brunschwiller à Mlle Blanchard, 40, rue d’Enghien. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Broquin, 83, rue de la Victoire. — Entrée en jouis de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Doermer, 12, place de Vaugirard. — Entrée en jouis, de suite,
- Paris. — Teinturerie, par Mme Vincent à M. Giron, 11, rue Lécluse. — Entrée en jouis, le 14 juillet.
- Paris — Teinturerie, par Mme Dreyfus à M. Bernard, 6. rue Bridaine. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Gastineau à M. Guyolet, 16, rue Brey. — Entrée en jouis, de suite
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Jausance, 6, avenue de Breteuil. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Resclauze à M. Fackedy,
- 58, boulevard Edgar-Quinet. — Entrée en jouis. le 24 juin-
- CHEMINS DE FER P.-L.-M.
- Fête Nationale du 14 Juillet
- La Fête Nationale du 14 Juillet donne lieu, chaque année, à de nombreux déplacements sur le réseau P.-L.-M., si remarquable par les belles régions qu1 dessert.
- Les voyageurs apprendront avec plaisir qu’à l’occasion de cette fête, les coupons de retour des billets d’aller 6 retour délivrés depuis le 4 juillet 1912 seront valables jusqu’aux derniers trains de la journée du 18 juillet étant entendu que les billets qui auront normalement un6 validité plus longue conserveront cette validité.
- La même mesure s’étend aux billets d’aller et reto-. collectifs délivrés aux familles d’au moins quatre per sonnes.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- La Compagnie organise, avec le concours de l’Agence des " Voyages Modernes ’, l’excursion suivante :
- Dauphiné, Savoie, Tarentaise
- Départ de Paris, les 8 juillet, 12 août et 5 septembre.
- Durée de l’excursion : 14 jours. .
- Prix (tous frais compris) : Ire classe, 550 fr.: 2e cla8s ’ 500 fr.
- S’adresser, pour renseignements et billets, aux burea., de l’Agence des " Voyages Modernes ”, avenue de l’Oper ’ n 4, à Paris.
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-
-
- TABLEAU COMPARATIF OU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- Pendant les cinq premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- *8 $ X m ) k* e 2
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. — — Brésil......... »
- — — Haïti........ »
- - — Rép.del’Am.cent. »
- — — Autres pays. »
- Totaux .
- Bois de teinture moulus............... .
- Garance en racine, moulue ou en paille... Curcuma en racine.........................
- — eh poudre...............................
- .........................................
- Lichens tinctoriaux ......................
- Ecorces à tan, moulues ou non............. Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles..........
- Moulus....................................
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues.................. ....
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... Safran....................................
- Autres teintures et tanins......... ....................................
- Kermès animal...........................
- Indigo...................................
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu.................................
- Cachou en masse...........................
- Rocou préparé...................... .....
- Orseille préparée, humide en pâte......... sèche (cudbéard ou extrait).
- Q m.
- a
- Extraits debois de teint.et d’autres espèces : Garancins.. ............................
- Autres ............ ............... ......
- Teintures dérivées du goudron de houille : Acide picrique..........................
- Alizarne arficielle. .....................
- Autres ....................................
- • Outremer ........................
- Bleu de Prusse..........................
- Carmins communs...........................
- . — fins.......................... ....
- Vernis à l’alcool.... .......... .........
- — a l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l'huile mélangées.... ..........
- Ocres broyées ou autrement préparées...
- ' Verts ae Schweinfurt et verts métis, cen-dres bleues ou vertes. ..............
- Verts de montagne,de Brunswick et simil.
- Talc pulvérisé............................
- Couleurs non dénommées.......... . ......
- »
- Quantités livrées à la consommation i EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisées exportées
- 1918 1911 1910 1942 4914 1910
- 1.295 5.215 534 2.965 10.009 395 1.184 7.738 . 362 20.018 11 001 19.509 13.893 741 211 5.482 918 553 14 301 180 28 1.090 5 751 7.668 609 482 86 6.594 6.940 59 645 21 045 3.946 2.231 8 844 143 14.44.' 25.665 347 855 17 938 812 23.11b 32.606 19.860 15.485 576 170 4.339 1.582 480 16.445 239 16 868 1 580 1. 111 429 361 64 6.558 5.349 62 709 14.587 4.237 2.064 15.060 1.823 3 378 22 325 218 1.574 10 435 372 11 576 16.288 18.047 13.016 1.060 181 6.325 813 510 11.671 984 38 1.018 920 6.292 307 441 117 5.921 4.630 7? 508 10 698 16 618 Bois de teinture en bûches, 1.000 k. — moulus « Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m. Curcuma en racine. » — en poudre » » Lichens tinctoriaux » Ecorces à tan, moulues ou non » Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles » Moulus » Noix de galle et avelanèdes entières concassées ou moulues » Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » Safran » Autres teintures et tanins.. » Cochenille » Kermès animal » Indigo » Indigo-pastel,indigue,inde plate et boules de bleu » Cachou en masse » Rocou préparé » Orsei le préparée, humide en pâte » — sèche (cudbéard ou extrait). » Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine » Autres Allemagne » — Belgique » — Angleterre » — Etats-Unis » — Autres pays » Totaux Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique » Alizarine artificielle » Autres » Outremer » Bleu de Prusse » Carmins communs . » — fins » I Vernis à l’alcool. » — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées.. » Ocres broyées ou autrement préparées.... » Verts de Schweinfurt et verts métis, cen- dres bleues ou vertes » Verts de montagne, de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé ........ » Couleurs non dénommées » 53 95 32 530 477 54 30.829 278 47 261 22 95 1 080 902 344 517 18 204 57 31 223 4.881 2.365 3.810 561 8.932 20.549 277 1 626 9 927 565 6 « 430 8.889 135.588 347 37 43.686 2.881 138 77 55 187 113 154 39.693 162 250 59 201 392 967 187 655 257 337 83 140 14 4.160 3.140 6.134 658 4.126 18.218 316 3 1.983 8.982 415 1 12 431 8 «03 151.972 114 15 39.314 3.074 115 52 15 26. 102 214 34.740 216 157 216 110 1.121 909 206 268 173 454 86 10 33 307 4 1.349 7.361 383 11 14 454 7 991 156.282 155 8 35 096 1.874
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2C3
- s
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-
-
-
- 79
- O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse..........
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- Colle de
- poisson de Chine en galettes
- 159 »
- 122 »
- Le kilo
- Acide
- »
- Les acétique industriel 40 %. ....
- » 35 »... .
- azotique (voir acide nitrique) . muriatique 22' chimiq. pur . ..
- » 20/21 par 15 toupies,
- nitrique 36 chimiquement pur.
- » 40' »
- oxalique ... . ....... . .....
- phénique cristallisé 35 •.....
- » neige .............. . ....
- » liquide 97/98 ambré.
- phosphorique 60'....... ....
- » 45’....... . .
- sulfureux par 15 touries......
- sulfurique 53*................
- » 60’ environ.........
- » 66* » . ......
- » 66* chimiq. pur....
- » au soufre...................
- tartrique 1er blanc...........
- 100
- 53
- 31
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 210
- 90
- 4
- 6
- k.
- 50
- Alcali volatil du gaz 22'.... » » 28/29
- Alun épuré.............
- » ordinaire............
- » de chrome............
- Arseniate de potasse ..
- v
- . I - 2.
- c
- Azotate
- de soude cristallisé........ poudre...................... rouge (voir à Orpin)......
- d’argent cristallisé ou fondu
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 50
- 50
- 50
- Le kilo
- t>9 »
- Benzine cristallisable (H. P.)
- lourde industrielle, légère ..............
- Bichromate de soude français .... Bi-chromate de potasse .. ......
- Les 100 k. ... 40 » L’hecto
- .. 36 »
- ... 55 » Les 100 k.
- Bisulfite
- soude, de chaux 11• potasse... soude 30*.
- Borax raffiné eu cristaux....... » poudre........................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H. P.).. Caséine insoluble................
- » solubilisée....................
- Zérésine blanche...............
- 180
- » jaune natur, orange ou rouge Ihlorate de potasse cristaux..........
- » poudre..........
- Ihlorate de soude . ...............
- Chlorure
- de baryum cristallisé... cal ium fondu.... .. carbone (Tetra) chaux 105/110-. ...
- magnésium fondu..... zinc 48 exempt de fer » 45- ordinaire ...
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87
- 12
- 13
- 49
- 51
- 7
- 29
- 125
- 125
- 320
- 215
- 107
- 112
- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- a
- » » de Cayenne extra..
- » » du Brésil (vessies).
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- x végétale du Japon (agar-agar) Crème de tartre entière.............
- 5
- 7
- 13
- 50
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50' (ii.p.) » » » 50/52*
- (HP.)
- Permanganate de potasse...........
- Polysulfure de potassium..........
- Potasse
- a
- en poudre........... soluble, paillettes,
- Cyanure blanc de potassium pur » rouge »
- Dextrine blonde citron.........
- » blanche........................
- 27
- 100
- 480
- 240
- 240
- 370
- 200
- 310
- 60
- 60
- »
- k.
- a
- d’Amérique véritable......-imitation d’Amérique 66/70.
- » 52/55
- » 45...
- caustique 70/75 plaques.... perlasse Ire qualité.......
- » ordinaire 75/80'...
- rose factice
- 90/92 *.
- 90
- Les 100
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind.
- Les
- Emétique cristallisé
- Gélatine
- blanche Rousselot, marque “ Diamant ”.............. demi-blanche Rousselot superfine " Or ”........... ,
- Jacquand-Coignet..... poudre pour bains.....
- Glycérine
- blanche pure
- blonde
- industrielle c aire extra
- ordin.
- 1 litres
- 23 »
- 1 100 k.
- 220 »
- Le kilo
- 4
- 80
- Prussiate jaune de potasse Salpêtre cubique en masse (de soude) » neige »
- » raffiné neige (de potasse). • » » masse..................
- Sel
- ammoniac blanc pour piles » gris en pains ..
- de sonde Solvay 90/92
- Les 30-.. 28 .. 28- ..
- 28- .
- » brune ...................
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode hi-sublimé.................
- Lessive caustique de potasse 36'
- »
- de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- 40-..
- 36-.
- 500..
- I
- Métabisulfite de potasse cristallisé
- Méthylène 90-(H. P).
- es
- 3
- 3
- 1
- 100
- 27:
- 225
- 200
- 215
- 130
- 22
- Le
- 29
- 33
- 43
- 12
- 42
- 100
- 85
- 7 0
- 35
- 25 k
- »
- k.
- »
- 50
- k
- L’hecto
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.).
- s
- Nitrate Orpin .
- de
- Silicate »
- de soude
- 75, 80... .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45'. ..
- » de potasse industriel............
- » » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- » 70/72...............
- • 60 62 plaquettes. •
- pulvérisée .... 1...... en bâtons hexagonaux...
- en boules., sublimée.. plomb ....
- . en sacs en sacs
- Oxyde d’antimoine blanc . .
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris ..
- Oxyde
- de cuivre noir en poudre, d’étain.............. de nickel vert........ • •
- » noir...................
- d’urane.
- Ozokéritc (H P.) Panama (Quillay)
- 100 »
- 100 k.
- 21 , .
- 21
- 21 »
- 23 »
- 23 »
- 80 »
- 70 »
- 75 »
- Le kilo
- ... 3
- .... 12 .... 13
- Les 100 . .. 185 .... 500 .... 4
- .... 5
- .... 30 175à225 .... 62
- 50 ‘ k.
- 50
- 25
- »
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- %
- 50
- 50
- Sucre de lait en poudre...............
- Soufre en canons .....................
- » (fleur)...........................
- Sulfate d’alumine épuré .. ........... » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel........
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 50
- 50
- 25
- 75
- 25
- s
- Sulfure
- a
- manganèse sec............ nickel ammoniacal (double).
- » pur (simple)............. soude .. .......
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire
- de sodium....................
- potasse . .............. carbone (H. P.)......... -•
- Tartrate neutre de potasse
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- PLACE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche
- du Brésil, coupe d'Espagne,
- 2e qualité . .
- 3e bonne ....
- 3e infé ieue. .
- Sisal, Yucatan.
- 8 » à
- b 50
- 9
- 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 205
- » Honduras........ 7 50 Tabasco................ 5 4 0 » Haïti Cap....... 5 50 » Fort-Liberté.... » » » ................................ 5 50 » St-Marc......... » » » .......................................... » » » P. -d à -Paix... » »
- » ..................................
- » Saint Domingo... 5 40 * Martin, et Guadel. 5 » » Guadeloupe. . o... 5 » laune Cuba et StYago... » « " Manzan:lle » » » Tuspan » » » Vera Cruz » « ) Tampico ” » » Porto-1 iata » » » Haïti » » » Jamaïque » » » Barcel et P Cab .. » » » Rio Hacha » » 8 Çarth. et Savan ... » » » Maracaïbo » » • Fustet 100 k. » » • Corinto » ” » Amapala ...50 kil. » » Rouge Brésil Bahia. ... » « » Calliatour.. 100 k. » » » Lima 50 k. » » » Ste-Marthe « » » Brésillet » » » Sandal. . ..100 k. » » » Sapan 50 k. » »
- Quebracho 100 k. 110 »
- Pernambuco , 50 k. 20 »
- 8 » 5 50 5 60 » »
- 5 60 » » » • » » - » »
- 5 50 5 25 5 25 » » » »
- )) »
- )) » » »
- » » B » » ' » » » » »
- » *
- )) »
- » » »
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- )) » » » )> » )) »
- » »
- » » 115 » 30 »
- Albumine d’œufs............... 5 50
- Bois de ..................... 15 »
- » réglisse Smyrne sort. 25 »
- » » Tortose .... M »
- Cachou brun. ................70 »
- Cannelle Chine............. 125 »
- » Ceylan ................... 260 »
- Canefice en sortes....... 35 »
- » graveléec , ............... 50 »
- Cochenilles grises............ 2 75
- » ............... 3 »
- » noires ord............... 2 20
- » » extra........ 3 »
- Coriandre................... 45 «
- Cumin Ma te ............... 100 »
- » Grèce . ........... 65 »
- Curcuma Bengale . .......... 50 »
- » Madras ............. 45 »
- » Cochin ......... 55 »
- Encens en sortes............ 70 »
- » larmes.................... 130 »
- Essence Badiano.......... 13 »
- Fenouil...................... 70 »
- Fenugrec ........... ...... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes.... • »
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- » » ordinaires 130 »
- » blanches........ 115 »
- » de Chine........ 120 v
- Gambier...................... 70 »
- Gingembre....................125 »
- Girofles Zanzibar........... 165 »
- Tamarin Madras............... 32 »
- » Pondichéry.................. » »
- Gommes :
- 6 » » »
- 30 »
- » » 90 »
- » » » » » » » » 3 » » » » » » » » » » » » • » » » » » »
- • » » » » »
- » » » »
- » » » » » » » » » » » » » » » »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. , 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil ........ 10 75 14 »
- Indigos
- On cote : , Le 1/2 k. engale b. viol. r. à surf .. 4 » 6 » » ord. et b. moy. ... 2 50 3 75 wurpah • 2 » 3 75 1 50 3 50
- Guatemala beau à flor....... 2 25 3 25 » ordinaire a bon..........1 25 2
- Rocou
- Antilles........... 1,2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- BROGUERIES
- ET PRODUITS
- . TINCTORIAUX "nis étoilé ... 215 » » » , verts Malte M » M » , Russie S 5 » » »
- Levant , ............. 60 » » »
- Espagne ............. 75 » » »
- » » » » » » » » » »
- » »
- » » » » » »
- » » » »
- » » » » » » » » » » » » 15 »
- » » 9 »
- 6 »
- » » » » » » 6. »
- 4 50 4 50
- » » 30 »
- » » » >.
- » » » » » »
- » »
- » » » »
- » » y » » » » » » » » »
- »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique 20 degrés........ 10 5C
- » nitrique 36 » 38 » » » 40 » .. .. 43 »
- » sulfurique 66 » ........ 11 50
- » » 60 » 9 »
- Arabiques.................. 100 »
- Ad en courante .............. » »
- » supérieure.......... » »
- Sénégal bas fleuve.......... 90 50
- » Galam . ................. 90 »
- Damar, Batavia . . .... .. 160 »
- » Singapore Ire............130 »
- » » cour. ... 120 »
- Sandaraque lav. supérieure.. 170 »
- » quai, bonne cour. 160 »
- Laque orange fine........ .. 250 »
- » mi-fine.................. 225 »
- Cerise A. C................ 2 40 »
- Graines jaunes Perse....... 80 »
- » ' moutarde de Sicile. 80 »
- » » Barri.. 82 »
- » » Bombay 65 »
- Indigo Bengale.............. 12 »
- » Java.................. 6 »
- » Kurpach............... 7 »
- » Madras................ 4 »
- Mannes en larmes............. 8 25
- » débris............... .. 5 25
- » Geracy..................... 4 25
- Noix muscade n- 1........... 5 »
- » 2........... 4 »
- » 3........ 3 »
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40 »
- Résine Amérique brune ... 28 »
- » » blonde.... 29 »
- » » blanche... 35 »
- » Bayonne brune............ 28 »
- » » blonde..... 30 »
- » » blanche.... 38 »
- Rocou Pér olat............. 110 »
- Safran Valence en feuille.... 95 »
- Sagou perlé................. 55 »
- Séné en sortes.............. 45 »
- » follicules............... 225 »
- Salsepareille couronne..... 410 »
- < Tampico................. 120 »
- Sel ammoniaque gris ...... 145 »
- » blanc..... 115 »
- Styrax lqaid, ......... 50 »
- Borax raffiné............... ... 47 »
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... 40 »
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils
- de 300 à 500 kil., marches. ... 16 50
- Id. ................................... 17 56
- Chlorure de, potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux ............ 105
- Id. en poudre......................... 110
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés 19 »
- Id. disponible ...................... 19 50
- Sel de soude, 70/75, marchés........ 18 5C
- » 30/35, disponible ... 12 56
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés .... 2950
- Id., disponible........................ 29
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes 38 »
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés................... 12 »
- Id. disponible.......................... 12 50
- Soude douce 33 degrés en vrac....... 5 25
- Lessive caustique 33 degrés......... » r.
- » 38/39 degrés.... 8 75
- Silicate de soude............ ........... » »
- » logé.................................. 8 »
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil....... 10 »
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud 22 8
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180 » soude » 120 k. 160 »
- Nitrate de soude ................... 24 »
- » potasse............................. 48 »
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés................... 10 »
- Id disponible........................... 11 »
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation........................ 48 »
- Entrepôt.......................... 46 »
- Sulfate de fer 95 %, en sacs de 100 k. 5 50
- Sulfocarbonate de potasse............... 36 »
- Suif, de carbone. ...................... 36 »
- Sulfate d’ammoniaque 20 • d’azote anglais............................. 32 25
- Id. français............................ 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable1, fr. 6.30.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur .................... 62 :
- » augmenté,........................ 5b » extra résineux ....................... ............... 56 59
- » pur à l’huile d’olive............... 80 82
- Jaune extra résineux ............... 55 57
- Blanc exportation supérieur............ 56 57
- Jaune » ..... 55 57 | Vert à l'huile de . . 57 58
- » ou jaune tunisien................... 53 55
- Brun extra pur ... .......... .. 56 53
- | » augmenté....................... 52 54
- . Rosé...........................r . 54 56
- Noir........................ . . 46 4c
- Blanc ou suif...................... 68 70
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- 206
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif.,.............. 52 54
- » mixte » .......... 48 49
- » talqué Ire qualité................ 46 »
- » » 2e » 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais............ 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits....................... • 24 35
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé................. 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à l’Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous lesiniiiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- “eSneux. ... ....................... 34 36
- vert exportation.................... 32 36 |
- Brun.............................. 36 40
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- Qualité extra....................... 41 42
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- » Tabasco............ 18 » 19
- Haïti...................... 10 » 14
- » Martinique,Guadeloupe .................. 8 » 8 50
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- et du Triphénylmethano : (a) Dérivés du diphenyime-Jhane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérives de acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes te) Phta-eines.
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- Tissus composés de fils teints avec Couleurs Anthracène au chrome
- Noir
- Les différentes marques de Noir Anthracène au chrome sont d’un emploi considérable pour la tein-ture des filés laine en noir grand teint, notamment de ceux qu’on destine à la fabrication de l’article noir et blanc bien connu. Ces teintes sont excellen-tes comme solidité au lavage, au foulon, au déca-tissage et à la lumière ; les produits des séries P et PP Possèdent en outre une borne solidité au potting, SUrtout les marques PPC extra, P P N extra, P extra et P F B extra, qui satisfont aux plus gran-des exigences sous ce rapport. (Marques de la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes.)
- Tous ces produits sans exception sont facilement solubles, unissent très bien et sont très appréciés pour la teinture des filés ou des rubans de laine peignée, dans des appareils mécaniques.
- Les marques les plus employées pour filés sont les :
- Noirs Anthracène au chrome PB B, P P S extra, P extra et F pour noirs bleutés.
- Noirs Anthracène au chrome PPC extra, P P N extra, P F B extra et P P T extra pour noirs francs et rabattus.
- Mode de teinture:
- On peut se baser, pour la teinture des filés, sur les indications données pour la teinture en pièces avec Noir Anthracène au chrome*
- Nuances composées
- Les combinaisons et colorants qui ont servi pour les nuances contenues dans les tissus des échantillons 29 et 30 (teints avant tissage) et 25—27 (teints en pièces) ont donné d’excellents résultats pour la teinture « grand teint des filés de laine » et sont d’un emploi général pour cette application. Ces produits unissent aussi bien à la cuve que sur appareils mécaniques et donnent des teintes d’une solidité excellente sous tous les rapports.
- Pour nuancer, le cas échéant, les tons mode, bruns et autres nuances composées on emploie sur-tout le Rouge Anthracène au chrome A et le Violet Anthracène au chrome B ; en outre, pour rabattre
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- les nuances foncées, on remplace le plus souvent le Noir bleu Anthracène B E.
- Concernant d’autres combinaisons pour la production de toutes les nuances sur laine filée, nous nous référons aux indications suivantes, de la | brochure « Les Colorants au chrome pour laine » ! de la manufacture lyonnaise.
- Mode de teinture :
- On teint avec addition de
- 10 o/o de sulfate de soude crist. 2-3 o/o d’acide acétique.
- On entre vers 50° C., chauffe en 1/2 heure au bouillon, qu’on maintient pendant 3/4 d’heure. Au bout de ce temps on épuise lentement le bain avec de l’acide acétique ou de l’acide sulfurique. On abaisse ensuite la température du bain et on traite pendant 3/4 d’heure au bouillon avec une quantité | de bichromate correspondant à la moitié et pour les Violet Anthracène au chrome et Bleu Anthracène au chrome, aux deux tiers de la quantité de colorant employée.
- Pour nuancer les teintes après teinture, si l’écart n’est pas trop grand, on emploie les colorants unissant facilement, qu’on peut ajouter directement au ! bain bouillant. Les marques convenant le mieux | sont : Tétracyanols V et A, Cyanol FF, Vert Cya-nol solide G, Jaune acide solide T L, Orangé GGet Azo-Orseille B B. Si l’écart est considérable, il est | préférable de rajouter au bain un peu du colorant au chrome employé pour teindre ; on doit, dans ce cas, refroidir d’abord un peu le bain, ajouter le colorant et chauffer de nouveau lentement au bouillon, qu’on maintient pendant 20-30 minutes.
- Lorsqu’on teint avec Bleu Anthracène au chrome, Violet Anthracène au chrome et Noir bleu Anthracène B E dans des récipients en cuivre, il faut commencer par ajouter au bain chauffé à 50°C. environ, 1/2 0/0 de sulfocyanure d’ammonium (du poids du tissu) ; on agite bien et on laisse reposer pendant 20 minutes avant d’ajouter le sulfate de soude, l’acide et le colorant.
- LA PRATIQUE DE LA FABRICATION DES COLORANTS D'ANILINE Par M. Johann Walter (1)
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- J’ai pu me rendre compte que l’emploi de l’acide sulfurique n’a pas fait varier les proportions des produits ; par contre, les appareils, à l’exception des autoclaves, ont subi avec le temps de nombreuses transformations. Je vais en parler ci-dessous pour montrer comment une fabrication aussi simple que celle de la diméthylaniline s’est peu à peu perfectionnée, en indiquant tout d’abord la façon dont elle est conduite.
- Conduite de la fabrication de la diméthyl-aniline. — Chaque autoclave reçoit le matin 80 kilogrammes d’aniline, 78 kilogrammes d’alcool méthy-lique et 8 kilogrammes d’acide sulfurique à 66°B. L’esprit de bois a été pesé la veille dans deux bonbonnes et on a ajouté à chacune, peu à peu à l’aide d’un entonnoir en verre, 4 kilogrammes d’acide sulfurique. L’aniline a été préalablement préparée dans deux vases en fer. Dans le remplissage on verse d’abord un vase d’aniline, puis les deux bonbonnes d’alcool méthylique, enfin le reste de l’aniline.
- L’opération est généralement terminée vers 10 heures : on commence à chauffer à 230-235°, a11 thermomètre extérieur, dans un bain métallique. Vers les 2 heures ont atteint la pression de 28-3° atmosphères, même 32 atmosphères, qui reste constante pendant 3 heures, puis on la laisse légèrement baisser. A 11 heures du soir, un ouvrier enlève le feu, ouvre les portes du foyer et les quatre tiroirs du tirage. Si l’on a le temps, on laisse refroidir tout le lendemain ; sinon on commence dès 6 heures du matin la vidange de l’autoclave, en ouvrant lentement les robinets qui communiquent avec une conduite amenant les gaz et les vapeurs dans, un réfrigérant pour la condensation de l’alcool méthy-lique.
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- (1) Traduit de Çhemiker-Zeitung, par Moniteur Quesne-ville.
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- Les gaz sortant du réfrigérant et renfermant de l’oxyde de méthyle traversent une couche d’eau avant de s’échapper dans l’atmosphère et lui abandonnent encore de l’alcool méthylique. On fait ensuite passer le contenu de l’autoclave, par pression d’air, dans l’appareil de séparation de la dimé-thylaniline. A cet effet, on enlève le bouchon à vis portant le manomètre et le robinet sur le couvercle de l’autoclave ; on visse à la place un tube de cuivre allant jusqu’au fond de l’autoclave. D’autre part, on enlève la soupape de sûreté et on la remplace par un tube amenant de l’air sous pression.
- Dans le séparateur de diméthylaniline, se trouve préalablement la quantité de soude caustique, dissoute dans un peu d’eau, correspondant au contenu de 5 à 6 autoclaves. Dès que le transvasement est terminé, on commence le chauffage à la vapeur de l’appareil distillatoire et il passe d’abord de l’alcool méthylique et des gaz (même pendant le transvasement) qui traversent un premier réfrigérant, puis un second et enfin un laveur à eau. Ensuite on dirige la vapeur dans le contenu du séparateur. Le courant de vapeur dont le passage, pendant un temps très court, avait préalablement provoqué le mélange des liquides, entraîne la diméthylaniline et encore de l’alcool méthylique. Un premier réfrigérant condense la majeure partie de la vapeur d’eau et de la diméthylaniline qui passent dans un séparateur, tandis que les vapeurs d’esprit de bois gagnent un second réfrigérant. On distille lentement tant que dans une prise d’essai les gouttelettes de diméthylaniline s’élèvent rapidement. On supprime ensuite le premier réfrigérant, en dirigeant directement les vapeurs dans le grand réfrigérant et l’on amène plus de vapeur dans le séparateur. Le distillât comprenant l’eau et la diméthylaniline coule dans un récipient en fer de 1.000 litres envi-ron, dans lequel il se sépare en deux couches, on fait écouler l’eau et on amène la diméthylaniline dans des tonneaux en fer. Dès que l’eau n’entraîne plus que peu de méthylaniline (on désigne ainsi habituellement dans les usines la diméthylaniline), on arrête la sortie de la vapeur du séparateur, on Interrompt l’arrivée de la vapeur à l’intérieur, mais
- on continue le chauffage extérieur. La pression s’élève alors à l’intérieur à 5 atmosphères, elle est maintenue pendant 1 h. 1/2; ensuite on chasse complètement la diméthylaniline. Le travail du séparateur dure deux jours ; si l’on fait fonctionner 7 autoclaves chaque jour, on doit faire travailler 2 séparateurs jour et nuit. Des tonneaux en fer, la diméthylaniline est transvasée par pression dans un récipient en fonte de 4.000 litres, mélangée, essayée : on l’en extrait ensuite suivant les besoins dans des tonneaux en fer tarés. Dans le récipient précédent, il se dépose encore des gouttelettes d’eau en suspension. Quant à l’alcool méthylique obtenu, on le rectifie et il peut de nouveau servir.
- Rendement : 98 kilogrammes de diméthylaniline. Avec une bonne surveillance et en réduisant toutes les pertes possibles, on peut élever encore la moyenne de l’année, de quelques unités au-dessus de ces 92 0/0 de la théorie ou 122,5 0/0 de l’aniline.
- (A suivre)
- TEINTURE DU MOUTON POUR DOUBLURE
- La teinture noire au bois de campêche a moins de lustre que la teinture au noir d’aniline. En outre, ; dans le premier cas, le noir rend le grain dur et, dans le second cas, il a une légère apparence grise. Dès lors, on ne devrait teindre en noir que les peaux qu’on ne veut pas lustrer; dans ce cas, la graisse ou l’huile qu’on emploie pour le finissage empêche les fâcheuses conséquences du noir à base de fer.
- Pour ces cuirs noirs à doublure on ne peut utiliser, à cause de leur bas prix de vente, que des peaux brutes de peu de valeur. On les traite d’habitude avec de l’extrait de quebracho ou avec un mélange de quebracho et de myrobolans. Ce tannage facilite les opérations mécaniques qui ont pour but d’assouplir les peaux.
- Celles-ci, après avoir été tannées, sont foulées radicalement avec de l’eau et sont étendues à plat l’une sur l’autre, le côté chair en haut. On obtient
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- une chair de couleur lilas au moyen d’un enduit violet d’aniline qui doit être légèrement roussâtre. Il ne faut pas trop diluer la teinture car elle prend facilement un reflet bronzé.
- On teint les peaux dans une cuve par cinq douzaines. On les dispose deux par deux, le côté lilas, c’est-à-dire le côté chair en dedans. Cette mesure a pour effet d’empêcher la chair qui est plus pénétrable que la fleur d’absorber la teinture destinée à cette dernière.
- Pour cinq douzaines de peaux, on met environ 20 ou 25 litres d’eau chaude dans une cuve qui n’a pas de bouches d’échappement comme la cuve ordinaire et qui doit au contraire être hermétiquement fermée. On introduit les peaux et on les attache à l’axe de la cuve de façon que provisoirement elles ne touchent pas le liquide. Afin que la cuve ait un mouvement équilibré, on peut la munir d’un contrepoids à la partie opposée. Alors seulement on ajoute la teinture. Pour les cinq douzaines de peaux, on dissout dans l’eau chaude 500 grammes de noir d’aniline et 100 grammes de violet de méthyle ; on verse le tout dans le liquide, on ferme la porte et on met la cuve en mouvement.
- Etant donnée la disposition des peaux, elles reçoivent la teinture également. Au bout de 15 minutes, elle a parfaitement pénétré. Le côté fleur est d’un noir azuré et le côté chair n’a pour ainsi dire subi aucun changement, tout au plus est-il devenu un peu foncé ou azuré.
- La quantité de teinture indiquée plus haut ne doit pas être considérée comme invariable. On donne plus ou moins de couleur selon que les peaux sont plus ou moins grosses.
- Une fois teintes, on rince les peaux à l’eau pure ; on les détend et on les sèche.
- Si les peaux n’ont pas été bien décharnées, il faut les raser avant de teindre le côté chair afin que plus tard il n’y ait pas des endroits mal teints.
- Quand on a séché les peaux, on les lustre. On désire parfois obtenir des peaux qui ne soient pas trop molles ou qui présentent, au contraire, de la consistance etdela fermeté. Dans ce but, les peaux, au sortir du séchoir, sont tendues sur un châssis.
- On passe un apprêt sur le côté fleur et on distribue les peaux par douzaines. Au bout de 24 heures, on commence à lustrer. Il n’y a pas à craindre que cette opération échoue à cause de l’humidité qui reste sur les peaux ; au contraire, le lustre est considérablement plus vif que si l’on avait procédé à sec, L’albumine du sang et le lait qui font partie de l’apprêt donnent en se fixant sur la fleur un très beau lustre. L’humidité, par la pression de la machine à lustrer, donne aux peaux une bonne consistance.
- Pour un complet séchage, il faut exposer quelques instants les peaux à la chaleur. On évite ainsi un ramollissement ultérieur et une opération de lustrage.
- (Traduit de Brünner Monatschrift Textilindustrie par le Moniteur de la Teinture.)
- DE L'OUTREMER par M. Jos. Hoffmann (1).
- (Suite — Voir notre précédent numéro )
- Le chauffage dans un courant d’hydrogène ne détruit pas la coloration à basse température, mais à température élevée. Les acides étendus décomposent l’outremer d’aluminium avec dégagement d’anhydride sulfureux et d’hydrogène sulfuré, et en humectant simplement l’outremer d’acide chlorhydrique la coloration disparaissant avec mise en liberté de soufre, on en a conclu à la présence d’un polysulfure à côté d’autres combinaisons.
- R. Hoffmann n’admet pas que la présence d’hypo* sulfite de soude dans les outremers permette d’expli' quer les réactions des autres combinaisons du soufre dans l’outremer. Buchhloz a constaté que le soufre se dissout dans l’acide sulfurique fumant avec une coloration bleue intense et Vogel a montré que le soufre et l’anhydride sulfurique présentent le même phénomène.
- Ces deux auteurs ont admis une solution de soufre de couleur bleue; Weber en isole l’oxyde vert S3O8. La coloration bleue de l’acide sulfurique serait donc de nature oxysulfurée. Des oxydes de
- (1) Traduit de Chemiker-Zeitung,XXXIV, par Moniteur Quesneville.
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- ce genre se comportent, il est vrai, d’une autre manière que l’ion incolore hyposulfite S2O3, « cependant le changement de couleur des masses d’outremer par ces oxydes ne serait pas impossible d’autant plus qu’on a constaté chez de nombreuses substances des modifications dans la coloration, dues à des changements dans la température, l’éclairage, etc. Quand on ajoute, à un biborate fondu, un sulfure alcalin ou du soufre, il ne se produit jamais d’outremer au bore.
- Ce n’est que par addition d’acide borique qu’on transforme en outremer la masse plus fusible. En employant l'hyposulfite ou du sulfite en place de sulfure, on obtient de l’outremer, car les deux substances se décomposent à haute température en sulfite et sulfate ; la décomposition n’est pas complète, il est vrai, dans le produit de fusion, ainsi que l’ont montré des recherches sur ce sujet.
- Puisque HCI, SiO2 so3 ,H2 SO,P2 05 amènent la formation d’outremer dans les borax fondus sulfurés, il faut admettre que les acides ci-dessus transforment le biborate en un borate supérieur en lui enlevant du sodium et que l’acide borique, mis en liberté, produit la réaction. Comme il n’y a pas de différence essentielle montrant que le borax fondu a été transformé en triborate, tétraborate, mais qu’il se forme des produits de fusion toujours plus liquides que ne l’est le borax fondu lui-même, on pourrait supposer que la coloration de l’outremer repose uniquement sur une propriété physique particulière du borate. Le fait suivant montre que la formation du bleu d’outremer pourrait être due à un phénomène de dissolution ou de « fusion en général ». Dans une recherche sur le produit sulfuré de fusion d’un phosphate, j’ai observé le phé-nomène que Gras et Gintl, à Prague, ont étudié avec moi. Si l’on introduit, dans du sel de phosphore deshydraté, Na2 S et P2 O3 , le produit fondu peut, avec des proportions déterminées de substauces et à la température d’un simple brûleur de Bunsen, Prendre une coloration bleu ciel à bleu indigo faible; cette coloration diminue régulièrement par refroidissement progressif et finalement disparaît complètement. Un nouveau chauffage reproduit le phé
- nomène observé. La formation d’une coloration bleue par chauffage et décoloration par refroidissement indiqueraient un phénomène de dissociation avec formation d’un produit de décomposition colorant.
- (A suivre.}
- L’INDUSTRIE TEXTILE DE ROUBAIX Rapport de la Chambre de Commerce Austro-Hongroise de Paris
- (Textil und, Farberei Zeitung, février 1912)
- A l’extrémité nord-est de la France et presque parallèlement à la frontière belge, s’étend un district charbonnier qui fournit la plus grande partie du charbon consommé en France.
- A la vérité la production française de charbon, qui est à peu près égale à celle de l’Autriche-Hon-grie, ne suffit pas aux besoins et il est nécessaire d’importer d’Angleterre, d’Allemagne et de Belgique des houilles et des cokes, mais la production du district houiller du Pas-de-Calais va croissant avec la consommation française. Les charbons qui jouissent d’un droit protecteur de 1 fr. 20 par tonne et qui de plus sont frappés dans les grands centres et surtout àParis d’un droit de consommation(octroi) sont en France d’un prix exagéré, et il est facile de comprendre que la majeure partie des industries textiles se soient établies à proximité des mines de charbon, afin d’éviter au moins de gros frais de transport. Avec cela, il faut encore faire entrer en ligne de compte la grande influence qu’exerce la Belgique, si développée industriellement et commercialement, sur la France, où l’esprit d’entreprise est pratiqué dans un sens plus conservateur. Enfin la main-d’œuvre relativement bon marché a aussi été une des causes de l’attraction qui a amené l’industrie à se concentrer précisément dans ce pays.
- La plus grande partie de l’industrie textile de la France s’est donc rassemblée sur un espace relativement restreint, et ce sont les trois villes de Roubaix, de Lille et de Tourcoing, avec leurs environs, qui en exploitent toutes les branches.
- 1 Ces trois villes sont reliées par un tramway élec-
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- trique et, grâce aux besoins de l’industrie moderne, elles prennent une telle extension qu’elles forment un domaine industriel presque unique.
- C’est surtout l’accroissement de la ville de Roubaix qui est à considérer. Il y a cent ans Roubaix n’avait que 9.000 habitants et, elle en compte au-jourd’hni 125.000 et même si l’on y comprend la banlieue qui porte le même caractère et qui s’étend progressivement avec Roubaix, on arrive à présent à 300.000 habitants. Roubaix consomme journellement 200 wagons de charbon et occupe 60.000 ouvriers qui touchent un salaire annuel de 80 millions de francs.
- Depuis qu’on a renoncé en France à faire tous les onze ans à Paris une Exposition universelle, qui par contre empêchait les Expositions régionales et spéciales, on organise dans les différents centres industriels des Expositions qui, sans être exclusives, réunissent cependant en première ligne les produits de l’activité d’une contrée. L’été dernier on avait choisi Roubaix qui a réussi à donner la représentation, pas très considérable, il est vrai, mais extraordinairement instructive, de ce qu’elle peut fournir dans le domaine de l’industrie textile.
- Avant tout, c’est la multiplicité et la variété des genres de production qui a excité l’étonnement. Il n’existe pour ainsi dire pas de genre dans l’industrie textile que Roubaix n’ait pas abordé, mais il a été démontré une fois de plus que la France a su conserver au point de vue artistique ce rôle d’initiatrice qu’elle ajoué depuis longtemps.
- A Roubaix, c’est l’industrie de la laine qui constitue la masse de la production, mais on y fabrique également des rideaux, de la nouveauté, des étoffes de fantaisie en coton pur ou mélangé de laine, des tissus de coton de toute espèce, teints ou écrus, des spécialités pour pantalons et gilets, du satin de chine noir et de couleur, flanelles, doublures, confections pour hommes et dames, étoffes pour chapeaux, velours, guipure, reps et cretonne, tissus pour meubles et tapis de toute sorte en jute, coton et soie, portières, couvertures en laine et en coton, articles retors, articles de coton pour les colonies, couvertures imperméables, toile pour sacs, feutre,
- sacs, tricots, articles d’emballage, passementerie, etc., etc. La matière première est introduite surtout par Dunkerque, la laine provient de l’Argentine et de l’Australie et c’est la première qui gagne du terrain. On tire aussi de l’Uruguay des quantités considérables de laine, le coton est fourni principalement par l’Amérique du Nord.
- L‘ industrie de la laine est la caractéristique de Roubaix ; elle dépasse en importance toutes les autres industries du rayon et exerce en France une influence directrice, Jusqu’à un certain point, Roubaix peut être comparée à Brünn mais la dépasse par la diversité et le nombre des articles.
- Le peignage de la laine, la filature, la teinture, l’impression et l’apprêt des articles laines sont représentés à Roubaix et se développent à côté du travail du coton, de la soie, des déchets de soie, du chanvre, du lin et du jute. Le peignage de la laine occupe 8 à 10,000 ouvriers à Roubaix et 6 à 8,000 à Tourcoing; 30 pour cent de la production sont exportés et 18 filatures de laine avec 310,000 broches occupent 4,500 ouvriers qui touchent un salaire de 5 millions de francs et à Tourcoing, cette industrie est plus importante encore.
- L’industrie du coton passe pour avoir été introduite à Roubaix, il y a plus de 100 ans. Aujourd’hui, les filatures, au nombre de 15, emploient annuellement environ 54,000 balles et font marcher 438,000 broches. Dans toute la France, on compte environ 6,7 millions de broches, à Roubaix on pro-duit tous les ans 13,8 millions de kg de filés de coton; 6,700 ouvriers, ouvrières et enfants y trou-vent de l’occupation. Le salaire annuel doit se monter à environ 10 millions de francs. Pour le district Roubaix-Tourcoing, le nombre de broches atteint 1 millier et la production en filés coton 30 millions de kilogrammes.
- Depuis 1872, il existe à Roubaix une importante filature de schappe qui occupe 300 ouvriers.
- Le tissage s’est constamment développé depuis | plusieurs siècles à Roubaix et produit à présent 107 millions de mètres de tissus valant 42 millions de francs. De plus, en dehors des étoffes tissées à Roubaix, on en importe encore de l’extérieur 10 mil-
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- lions de kilogrammes, environ le quart de la production, destinés à être teints et apprêtés à Roubaix. Le tissage de Roubaix invente sans relâche de nouveaux articles et crée infatigablement de nouveaux modèles. Il n’existe pas aujourd’hui un genre quelconque de tissu pour vêtements, rideaux, imitation des Gobelins, meuble, etc., qui ne soit fabriqué avec succès à Roubaix. Toutes les sortes de confections sont établies par Roubaix, Lille et Tourcoing. A peu près la moitié de la production de Roubaix passe à l’exportation, surtout pour l’Amérique du Nord et les colonies françaises; 23,000 métiers à tisser fonctionnent pour étoffes, 3,000 pour meubles et 900 pour velours de coton; 25,000 ouvriers y gagnent annuellement 31 millions de francs.
- (A suivre.) P. R.
- TARES ET EMBALLAGES
- Modification au Règlement douanier du 27 août ign
- Les ministres des Finances, du Commerce et de l’Industrie ont fait parvenir au Président de la République, à la date du 13 juillet courant, le rapport suivant tendant à modifier le règlement douanier du 27 août 1911 :
- Un décret du 21 mars 1912 a reporté au Ier août suivant la date de l’entrée en vigueur du règlement douanier du 27 août 1911. Permettre à nos deux Départements de terminer l’étude des modifications susceptibles d’être introduites dans ce dernier acte et, en même temps, accorder au commerce un certain délai pour prendre ses dispositions après la publication du règlement définitif, tel était l’objet de la prorogation édictée.
- L’examen de la question vient d’aboutir à l’élaboration d’un texte qui diffère de la réglementation primitive.
- D’après les articles 44 et 49 du décret du 27 août 1911, l’allocation de la tare réelle des emballages intérieurs en carton, carte ou papier, était subordonnée à une vérification complète, et si les déclarants refusaient de procéder au pesage intégral des emballages, il devait être fait application de tares légales déterminées. Suivant ce qu’expli
- quait le rapport annexé au décret du 28 octobre 1911, cette réforme répondait à un double but : assurer plus étroitement le recouvrement de l’impôt ; établir, en vertu du principe de réciprocité et dans les limites où il était permis de se mouvoir, un certain équilibre entre le traitement applicable, à l’entrée en France, aux marchandises étrangères et celui que subissent chez nos concurrents les produits français.
- Dans la révision entreprise à la demande du commerce d’importation, cet objectif ne devait pas être perdu de vue et il s’agissait de trouver une formule transactionnelle propre à concilier, dans toute la mesure possible, les divers intérêts en présence ; en d’autres termes, une formule amendant de la manière la plus satisfaisante le décret du 27 août 1911, sans compromettre les résultats escomptés.
- Après avoir envisagé les différentes solutions que comportait le problème, et non d’ailleurs sans avoir entendu les représentants les plus autorisés du commerce, nous nous sommes arrêtés à la modalité qui est exposée ci-après dans ses lignes essentielles.
- Une distinction serait faite, pour l’application des droits, entre les cartonnages tels que boîtes, étuis ou autres récipients et les cartonnages servant au conditionnement immédiat de la marchandise, à savoir : encartages, tambours, rouleaux et articles similaires. Les emballages de la première catégorie continueraient à suivre, dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui, le régime qui leur est propre. En ce qui concerne les emballages de la seconde catégorie et sous réserve soit de l’uniformité des objets, soit de la production d’une note de détail, le, bénéfice de la tare réelle serait subordonné non plus à la vérification intégrale, mais à une visite par épreuves, dans la proportion de 10 p. 100, en général, du nombre des emballages compris dans les colis soumis à la vérification.
- Ce pourcentage d’épreuves est conforme, en principe, aux règles actuelles. En outre, il y a lieu de remarquer que les mots « en général » introduits dans le texte laisseront au service une certaine
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- latitude lui permettant de descendre, le cas échéant, au-dessous de la proportion de 10 p. 100, sous les conditions particulières à fixer par la circulaire transmissive du règlement.
- Avec un régime ainsi aménagé, rien naturellement n’imposait le maintien du système de tares légales institué par le décret du 27 août 1911 comme contre-partie au pesage intégral des emballages intérieurs ; aussi ne l’avons-nous retenu qu’à titre purement accessoire et en le circonscrivant, du reste, à une certaine catégorie de marchandises.
- Plaçant les déclarants dans l’alternative ou de se soumettre à la vérification complète ou d’accepter la tare légale, le règlement initial avait paru conférer à celle-ci un caractère virtuellement obligatoire. Après la concession substituant à la visite intégrale une reconnaissance par épreuves qui rend très acceptables les conditions de l’allocation de la tare réelle, l’intervention de la tare légale ne saurait plus être représentée comme inévitable : devenant réellement facultative, elle ne constituerait, nous insistons sur ce point, qu’une facilité à laquelle il serait loisible aux déclarants de recourir lorsqu’ils le jugeraient à propos.
- Telle est l’économie des dispositions que, dans un esprit libéral, nous jugerions susceptibles d’être adoptées pour régler dans le sens le plus pratique la délicate question des tares et des emballages.
- Nous avons l’honneur de vous prier, si ces propositions obtiennent votre approbation, de vouloir bien les sanctionner en revêtant de votre signature le projet de décret ci-joint.
- A la suite de ce rapport, le Président de la République a promulgué le décret suivant ;
- Art. Ier. — Le décret du 27 août 1911, susvisé, est modifié ainsi qu'il suit :
- Section IL — Emballages intérieurs (autres que les boîtes, les étuis et les contenants similaires), en carton ou carte, servant au conditionnement immédiat de la marchandise.
- Art. 43. — Dans le cas où la marchandise est imposable au demi-brut ou au brut à plus de 10 fr.
- par 100 kilogr., les emballages intérieurs (encarta-tages, rouleaux, tambours et articles similaires) en carton ou en carton et carte, avec ou sans bois, papier ou feuille métallique, servant au conditionnement immédiat de la marchandise, doivent être cumulés avec le poids du contenu, auquel s’ajoute, le cas échéant, le poids de l’emballage extérieur et ils sont taxés comme ledit contenu.
- Dans le cas où la marchandise est imposable au brut à 10 francs ou moins par 100 kilogr., les emballages intérieurs sont soumis au droit qui leur est propre s’ils sont de la catégorie des emballages ayant une valeur marchande ; si les emballages intérieurs n’ont pas de valeur marchande, ils acquittent le même droit que la marchandise.
- Art. 44. — Les emballages intérieurs peuvent, lorsqu’ils sont passibles d’un droit inférieur à celui du contenu ou d’un droit n’excédant pas plus de 10 0/0 celui du contenu, être déclarés cumulativement avec la marchandise et soumis au même droit que celle-ci.
- Art. 45- — Dans le cas où la marchandise est taxée au net, la tare des emballages intérieurs peut être établie par épreuves, s’ils sont uniformes ou, à défaut d’uniformité, s’il a été produit, à l’appui de la déclaration, une note de détail indiquant le nombre de ces emballages, leur poids à l’unité et par catégorie. Dans l’un et l’autre cas, le nombre des épreuves doit, en général, être de 10 0/0 du total des emballages de l’espèce compris dans chacun des colis soumis à la vérification.
- Si les emballages ne sont pas uniformes et s’il n’a pas été produit une note de détail libellée comme il est dit au paragraphe précédent, la tare est établie par le pesage intégral des emballages contenus dans chacun des colis soumis à la vérification.
- Art. 46. — En ce qui concerne les marchandises autres que les métaux et les ouvrages en métaux, taxées, en tarif général, à 300 francs et plus les 100 kilogr., et sur la demande des déclarants qui désireraient éviter le pesage des emballages dans les conditions prévues à l’article 45 ci-dessus, il pourra être fait application de tares légales dont les taux sont fixés ainsi qu'il suit :
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 217
- 8 o/o pour les encartages, en carton ou en carton et carte ;
- 5 o/o pour les tambours, rouleaux et similaires en carton ou en carton et carte, avec ou sans bois, papier ou feuille métallique ;
- 6 o/o pour les encartages en carte ;
- 4 o/o pour les tambours, rouleaux et similaires en carte, avec ou sans bois ; papier ou feuille métallique ;
- Si la marchandise est disposée en rouleaux dont les spires sont séparées par une bande continue de papier, au moins de même dimensions que le produit lui-même, une tare de 8 o/o, superposable à celle des autres emballages immédiats coexistants, est accordée pour tenir compte du poids du papier.
- Ces taux sont déduits du poids demi brut de la marchandise, lequel est diminué, le cas échéant, de la tare réelle des boîtes ou récipients servant de contenants intérieurs.
- Le poids ainsi obtenu représente le poids net à soumettre au droit de la marchandise.
- Les tares prévues au présent article ne peuvent etre appliquées aux encartages, rouleaux, tambours et objets similaires servant de conditionnement à des marchandises passibles de taxes différentes.
- Lorsqu’il est fait application desdites tares, les cncartages, tambours, rouleaux et articles similai-res sont remis en franchise, qu’ils aient ou non une valeur marchande.
- Action III. — Emballages intérieurs en papier ou en feuile métallique (étain, aluminium) servant d enveloppe immédiate à la marchandise.
- Art. 47. —• Dans le cas où la marchandise est Lxée au brut ou au demi-brut, les emballages de espèce sont compris dans le poids imposable.
- Dans le cas où la marchandise est taxée au net, CAo .
- . memes emballages peuvent, s’ils sont déclarés Gistinctement, être déduits du poids imposable 1| 5 les conditions prévues à l’article 45 ci-dessus.
- sont imposés séparément s’ils ont une valeur "archande. Lorsque lesdits emballages ne sont pas arés distinctement et vérifiés suivant les pres-riPtions de l’article 45, ils acquittent les mêmes roits que le contenu.
- Section IV. — Toiles enveloppant le beurre, ’ les jambons, la viande, etc.
- Art. 48. — Les enveloppes de l’espèce ne sont pas assujetties à leur droit propre et doivent, en conséquence, être admises au même droit que le contenu.
- Art. 2. — Le decret du 27 août 1911, ainsi modifié, entrera en vigueur le Ier septembre 1912.
- Art. 3. — Le ministre des Finances et le ministre du Commerce et de l’Industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Tournai Officiel et inséré au Bulletin des lois.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficuite queconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer fleurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15 Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 109 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ia Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- TARIFS DE_TRANSPORTS
- Les chemins de fer de l’Etat proposent d’inscrire : 1° dans le tarif spécial P. V. n 17 (ancien réseau) les extraits liquides de manglier, de myro-bolans et de sumac, en fûts, avec application des prix des barèmes 4 par expédition de 50 kilogr. au minimum, et 5 par wagon complet de 4.000 kilogr. au minimum ;
- 2° dans le tarif spécial P. V. n° 17 (ancien Ouest) les mêmes extraits, également en fûts, avec application des prix de la 5e série par expédition d’au moins 100 kilogr. ou payant pour ce poids et du § 4 dudit tarif.
- D’autre part les grands réseaux, sauf le Midi, proposent d’inscrire l’extrait liquide de manglier en fûts dans les tarifs P. V. n° 117, 300 et 317 avec la tarification actuellement prévue pour les extraits tinctoriaux végétaux non dénommés, en fûts :
- INFORMATIONS
- L’Officiel vient de promulguer la loi modifiant le paragraphe 3 de l’article 62 de la loi du 27 février 1912, concernant les Retraites ouvrières et paysannes, afin d’étendre au 1e1 janvier 1913 le délai de rétroactivité accordé aux assurés pour bénéficier des avantages de la période transitoire.
- Voyage d’études en Allemagne. — Le Jour-nal d’Allemagne, journal français paraissant à Berlin, Friedrichstrasse, 58, et représentant nos intérêts en Allemagne, organise, de concert avec le Comité des Voyages d’Etudes internationaux, un voyage de huit jours à Berlin, du 8 au 15 août.
- Ce voyage a surtout pour but de permettre aux négociants français de se rendre compte, dans des conditions exceptionnellement avantageuses, du vaste champ d’affaires que l’Allemagne présente pour l’industrie et le commerce français. Le coût de ce voyage n’est en effet que de 100 francs par personne en 3° classe, 150 francs en 2e classe, 200 francs en Ire classe, tous frais compris, soit billet aller et retour Paris-Berlin, logement, repas avec boisson, guides, interprètes, excursion à Postdam, visites de théâtre ou music-hall, etc.
- Les voyageurs s’arrêteront un jour à Düsseldorf-sur-le-Rhin, ville de grand intérêt, pour y visiter l’Exposition des villes d’Allemagne. Ils auront ainsi l’occasion de voir réunis les résultats des efforts de l’industrie et du commerce des grands centres allemands.
- Nous ne pouvons qu’applaudir à cette heureuse initiative. Espérons que ces efforts ne seront Pas vains pour ouvrir de nouveaux débouchés à 105 produits.
- La R. P.
- La Réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs désireux de s in tier rapidement et complètement sur le mécanisie assez compliqué de la fameuse R. P. trouveront a ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur M. Léon de Sentupéry, ancien chef de Cabinet du Ministre la Justice, rédacteur au Lyon Réptiblicain. Cett brochure intitulée « LaVérité sur la R. P. » est er vente aux bureaux de la Société des Pubhcaü0115 . 15 Industrielles, 20, rue Turgot, Paris. JoindreoT en timbres-poste pour prix et port.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 219
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERFT GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question. — J’ai été chargé par deux commer-cants de faire une expertise ayant pour but l’estimation de marchandises comprises dans la vente d’un fonds de commerce. Jusqu’à présent je n’ai pu arriver à me faire payer mes frais et honoraires et je me vois obligé d’exercer des poursuites. Cette affaire est-elle de la compétence du Tribunal civil ou de celle du Tribunal de commerce ?
- Réponse. — Si, en matière d’expertise judiciaire, l'action de l’expert en payement de ses honoraires est de la compétence des tribunaux civils, il en est antre* meut en matière d’expertise amiable. Dans ces sortes d’expertise, l’expert est un mandataire qui, s’il est choisi par un commerçant en vue d’une opération commerciale, comme celle de l'estimation de marchandises comprises dans la vente d’un fonds de commerce, peut, à son choix, assigner son mandant en payement de ses honoraires, soit devant le Tribunal civil, soit devant le Tribunal de commerce.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- L li est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours Inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués au préalable, dans tous les cas, qu’il 51 agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer Ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Asszirances Jestiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
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- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mme Gelie, 9, place Denfert-Rochercau. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Ouin, 37, rue des Ma-thurins. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Vve Doermer à M. Bruyez, 12, place de Vaugirard. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Chauvry, 43, rue de Chabrol. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Bos, 48, boulevard de Vaugirard. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Dureugne, 231, boulevard Péreire. — Entrée en jouissance le 1er août.
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- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- RELATIONS ENTRE PARIS ET LA SAVOIE (en Ire et 2e classe)
- I. — Aller : départ de Paris, 8 h. 30 (du 1er juillet au 15 septembre inclus. V.-R. Paris-Dijon, Ire et 2e cl., Paris-Le Fayet St-Gervais), 20 h. 50 (du 11 juillet au 14 septembre inclus. V.-L., L.-S.).
- Arrivées à Annecy : 6 h. 23,au Fayet-St-Gervais : 21 h 20, 8 h. 54; à Chamonix : 22 h. 37, 10 h. 16; à Argentière : 23 h. 16, 10 h. 50 ; a Vallorcine : 11 h. 59.
- Retour : départs de Vallorcine : 6 h. 15 (du 2 juillet au 16 septembre, entre Argentière et Chamonix du 7 juillet au 15 septembre. V-R. Dijon-Paris, Ire et 2e classes Le Fayet-Paris), 16 h. 12 (du 12 juillet au 15 septembre, V.L.-L.-S ), d’Argentière à 7 h. 56, 17 h. 52; de Chamonix ; 9 h. 2, 18 h. 27 ; du Fayet-St-Gervais : 10 h. 20, 19 h. 45 : d’Annecy, 22 h. 50.
- Arrivées à Paris ; 22 h. 49, 8 h. 12.
- IL — Jusqu’au 10 juillet et du 15 au 30 septembre, train express de nuit :
- Aller : départ de Paris : 21 h. 35.
- Arrivée au Fayet-Saint-Gervais : 9 h. 43 ; à Chamonix • 10 h. 56 ; à Argentière ; 12 h. 39 ; à Vallorcine : 13 h.
- Retour : départ de Vallorcin ; 13 h. 20; d’Argentière ; 13 h. 55; de Chamonix : 16 h. 30 duFayet-Saint-Gervais : 17 h. 50.
- Arrivée à Paris ; 6 h. 35.
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-
-
-
- 220
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse...........150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 b
- Le kilo
- Colle de
- Les
- Acide acétique industriel 40 %.......
- » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique 22' chimiq. pur ..
- » 20/21 par 15 touries
- nitrique 36 chimiquement pur
- » 40' »
- oxalique..................... phénique cristallisé 35 •....
- » neige ......................
- » liquide 97/98 amkré phosphorique 60 •.........
- » 45*...........
- sulfureux par 15 touries. ... sulfurique 53*.. ............
- 100
- 53
- 33
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- a
- 60’ environ.. .
- 66* »
- 66* chimiq. pur au soufre........
- 6
- a
- tartrique 1er blanc.
- Alcali volatil du gaz 22'... » » 28/29
- Alun épuré............
- » ordinaire...........
- » de chrome...........
- Arseniate de potasse ..
- Arsenic
- de soude cristallisé poudre................. rouge (voir à Orpin).
- k.
- 50
- Crème
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fondu
- Benzine cristallisable (H. P.) ..
- lourde industrielle, légère...........
- Bichromate de soude français Bi-chromate de potasse.....
- Bisulfite
- soude, de chaux 11• potasse... soude 30'.
- Borax raffiné en cristaux.......
- » poudre........................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H. P.).. Caséine insoluble...............
- » solubilisée................. Jérésine blanche..............
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra..
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 5
- 7
- 13
- 50
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière.
- » en poudre........
- b soluble, paillettes
- Cyanure blanc de potassium pur.
- » rouge »
- Dextrine blonde citron...........
- » blanche.........................
- . 240
- . 240
- . 370
- . 200 . 310
- 60
- 60
- k.
- a
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) » » » 50/52'
- (H.P.)
- Permanganate de potasse............
- Polysulfure de potassium...........
- Potasse d’Amérique véritable......
- »
- imitation d’Amérique 66/70.
- » 52/55
- » 45'...
- caustique 70/75 plaques.... perlasse Ire qualité, .....
- » ordinaire 75/80'...
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- 90
- 8
- 34 J8
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 50
- 50
- 50
- Le kilo
- b9 »
- Les 100 k. . . 40 .
- L’hecto .. 36 »
- ... 55 » Les 100 k.
- 180
- n jaune natur. orange ou rouge Chlorate de potasse cristaux........
- a poudre........
- Chlorate de soude . . ..............
- Chlorure
- de baryum cristallisé... cal dum fondu............ carbone (Tetra)..........
- chaux 105/110'......... magnésium fondu.....
- zinc 48 exempt de fer » 45' ordinaire ...
- Emétique cristallisé
- Gélatine
- blanche Rousselot, marque “ Diamant ” . . . ....... demi-blanche Rousselot superfine " Or ”...... ,
- Jacquand Coignet......... poudre pour bains........
- Glycérine
- blanche pure
- blonde
- brune
- industrielle claire extra
- ordin.
- 220 »
- Le kilo
- 4
- 3
- 3
- 80
- 100
- 27S
- Les 30-..
- 28 .. 225
- 28- .. 200
- 28' . 215 ......130
- 70
- 35
- 25 k.
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode ...........................
- Lessive caustique de potasse 36
- » de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- » neige »
- » raffiné neige (de potasse) » » masse.............
- ammoniac blanc pour piles .
- b gris en pains ....
- de
- soude Sol vay 90/92
- Silicate
- de soude
- 65/70....
- 75,80... .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45-...
- »
- de potasse ipd 1 striel..
- » pharmaceutique
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 8
- 10
- 18
- 50
- 50
- 56
- 50
- 50
- 17 82 70
- 8 87 12 13 49
- 50
- 50
- »
- 50
- 50
- 40-.. 36'. . 500..
- I
- 22 Le
- 29 33 43
- k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé
- Méthylène 90-(H. P).
- es
- 42
- 100
- 85
- 50
- k.
- L’hecto
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). » pulvérisée ............. » en bâtons hexagonaux...
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- b 70/72................
- • 60. 62 plaquettes. •. •
- b 70/72.. . .
- Sucre de lait en poudre........... Soufre en canons.... » (fleur)....................... • • •
- Sulfate d’alumine épuré...............
- b exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel........
- 7
- 29 125
- 125
- 120
- 215 107
- 112 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 50
- 50
- 50
- 50
- =
- Nitrate Orpin .
- de
- en boules, sublimée. plomb ..
- . en sacs en sacs
- 100 » 100 k. 21 ..
- 21 .
- 21 »
- Sulfure
- manganèse sec......... .. nickel ammoniacal (double).
- » pur (simple)............ soude .. ............
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire
- de sodium...................
- potasse.....................
- carbone (IL P.)..............
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 16
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 50
- 25
- 75
- 25
- 50
- 25
- Oxyde d’antimoine blanc
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris .
- Oxyde
- de cuivre noir en poudre, a’étain...................
- de nickel vert......... ..
- » noir................
- » d’urane .. Ozokérite (H P.) Panama (Quillay)
- 23 »
- 23 »
- 80 »
- 70 b
- 75 »
- Le kilo
- 3
- .... 12
- .... 13
- Les 100
- . .. 185
- . ... 500
- .... 4
- . ... 5
- .... 30
- 175 à 225
- .... 62
- »
- 50 k.
- 50
- 25
- »
- Tartrate neutre de potasse
- 21 ’
- 20 ’
- 17
- 3-’
- 60 »
- 280 *
- PLACE DD HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, coupe d’Espaen 2 9 » 2e qualité .. 8 * a
- 3e bonne ....
- 3e infé ieure..
- Sisal, Yucatan.
- • ' - 50
- 6 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TENTURE
- Ge
- » Honduras.............
- Tabasco................
- » Haïti Cap...........
- » Fort-Liberté....
- » Aquim...............
- » St-Marc.......... » ..................
- » ................. » ’ ................
- » Saint-Domingo...
- * Martin, et Guadel.
- » Guadeloupe...........
- -aune Cuba et St-Yago...
- • Manzanille..........
- 1 Tuspan...........
- » Vera-Cruz...........
- J Tampico............
- » ..................
- ’ Haïti. ......... .
- 10 Jamaïque...........
- • Barcel et P. Cab ..
- • Rio Hacha.........
- • Çarth. et Savan ...
- » Maracaïbo...........
- • Fustet.... 100 k.
- • Corinto.............
- » Amapala. ... 50 kil. Rouge Brésil Bahia. ...
- » Calliatour... 100 k.
- ” Lima....... 50 k.
- » Ste-Marthe...........
- ” Brésillet ........
- » Sandal......100 k,
- » Sapan.......50k.
- • Quebracho 100 k.
- • Pernambuco ,50 k.
- 7 50 8 »
- 5 40 5 50
- 5 50 5 60
- » » » »
- 5 50 5 60
- » » » »
- » » » »
- » » w »
- » »
- 5 40 5 50
- 5 » 5 25
- 5 5 25
- » » » »
- » » » »
- » » » »
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- » » » *
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- » » » »
- 110 » 115 »
- 20 » 30 »
- Albumine d’œufs....... ... 5 50
- Bois de Campèche............ 15 »
- » réglisse Smyrne sort. 25 »
- » » Tortose....... M »
- Cachou brun................ 70 »
- Cannelle Chine............ 125 »
- » Cejlan.............. .... 260 »
- Canefice en sortes. . ...... 35 »
- » 50 »
- Cochenilles grises........... 2 75
- » 3 »
- » noires ord......... 2 20
- » » extra....... 3 »
- Coriandre.................. 45 »
- Cumin Malte ................100 »
- » Grèce.. ................. 65 »
- Curcuma Bengale........... 50 »
- » Madras........... 45 »
- » Cochin.......... 55 »
- Encens en sortes............ 70 »
- » larmes.................... 130 »
- Essence Badiano......... 13 »
- Fenouil..................... 70 »
- Fenugrec................... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes......»
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- • » ordinaires 130 »
- » blanches........ 115 »
- » de Chine........ 120 »
- Gambier..................... 70 »
- Gingembre..,. ............. 125 »
- Girofles Zanzibar.......... 165 »
- Tamarin Madras.............. 32 »
- » Pondichéry.................. » »
- Gommes :
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 45 » 50 »
- Cochenille
- On cote :
- Ténérifte grise. Le 1/2 k, , 1 75 2 »
- Dividivi
- On cote les 50 kil....... 10 75 14 »
- Indigos
- On cote :
- , Le 1/ 2 k.
- engale b. viol. r. à surf •. 4 » 6 »
- , * ord. et b. moy. ... 2 50 3 75
- *urpah. ...............•......... 2 » 3 75
- ............................. 1 50 3 50
- —"atemala beau à flor....... 2 25 3 25
- » ordinaire à bon... 1 25 2 »
- Rocou
- ................ 1/2 kil. 0 32 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- ROGUERIES ET PRODUITS
- Aw. TINCTORIAUX
- 8 étoilé ............ 215 » » »
- , Verts Malte.......... M » M »
- , Russie..... ........ 55 » » »
- , Levant.............. 60 » » »
- Espagne . ... ......... 75 » » »
- Arabiques.................. 100
- Ad en courante.............. »
- » supérieure....,.......... »
- Sénégal bas fleuve ....... 90
- » Galam..................... 90
- Damar, Batavia ........... 160
- » Singapore Ire. ..... 130
- » » cour. ... 120
- Sandaraque lav. supérieure.. 170
- » quai, bonne cour. 160
- Laque orange fine ....... .. 250
- » mi-fine................ . 225
- Cerise A. C............... 240
- Graines jaunes Perse....... 80
- » moutarde de Sicile. 80
- » » Barri.. 82
- » » Bombay 65
- Indigo Bengale............. 12
- » Java....................... 6
- » Kurpach.............. .. . 7
- » Madras..................... 4
- Mannes en larmes............ 8
- » débris................ .. 5
- » Geracy..................... 4
- Noix muscade n‘ 1.......... 5
- » 2.......... 4
- » 3......... 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40
- Résine Amérique brune ... 28
- » )> blonde.... 29
- » » blanche... 35
- » Bayonne brune............. 28
- » » blonde..... 30
- » » blanche.... 38
- Rocou Pér olat............ 110
- Safran Valence en feuille.... 95
- Sagou perlé................ 55
- Séné en sortes............. 45
- » follicules............... 225
- Salsepareille couronne.....440
- « Tampico.............120
- Sel ammoniaque gris........ 145
- » blanc..... 115
- Styrax liquid ............ 50
- » »
- »
- 50
- » »
- » » »
- » »
- » » » »
- » »
- » »
- »
- »
- 25 2b
- 25
- » »
- » » »
- » »
- » » »
- »
- » »
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- » »
- »
- 6 »
- 30 »
- 90 » » »
- 3 »
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- 30 » » » » >. » » » »
- » »
- » M
- » » » » » »
- V » » »
- B » » » » »
- »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique » »
- » sulfurique » »
- 20 degrés....... 10
- 36 » 38
- 40 » 43
- 66 >» 11
- 50 » 9
- Borax raffiné...................... 47
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... 40
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........ 16
- Id. disponible .................... 17
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux............. 105
- Id. en poudre..................... 110
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent.,
- en barriques de 700 kil., marchés 19
- Id. disponible..................... 19
- Sel de soude, 70/75, marchés...... 18
- » 30/35, disponible .... 12
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........ 28
- Id., disponible.................... 29
- Soude caustique 110/115, en barriq.
- de 300 kil., plaquettes............. 38
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés................. 12
- Id. disponible..................... 12
- Soude douce 33 degrés en vrac..... 5
- Lessive caustique 33 degrés....... »
- » 38/39 degrés.... 8
- Silicate de soude....... ........... »
- » logé.............................. 8
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil........ 10
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud.................. 22
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180
- » soude » 120 k. 160
- Nitrate de soude .................. 24
- » potasse.......................... 48
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés................. 10
- Id disponible...................... Il
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation..................... 48
- 5C » »
- 50 »
- » »
- 50 50
- »
- 50
- 5C
- 56
- 50
- » 50 25
- » 75
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- »
- Entrepôt..... ..................... 46
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. 5
- Sulfocarbonate de potasse.......... 36
- Suif, de carbone................... 36
- Sulfate d’ammoniaque 20’ d’azote anglais .......................... 32
- Id. français....................... 32
- ex t en
- O CR ® * G S S
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur........................ 62 ?
- » augmenté.,........................ 55
- » extra résineux ...................... 56 59
- » pur à l’huile d’olive................ 80 82
- Jaune extra résineux................... 55 57
- Blanc exportation supérieur........... 56 57
- Jaune » ....... 55 57
- Vert à l’nuile de ..................... 57 55
- » ou jaune tunisien.................... 53 55
- l Brun extra pur,.................... 56 58
- » augmenté............................. 52 54
- f Rosé ............................ 54 L€
- Noir......................... . . 46 4e
- : Blanc ou suif.-........ 68 70
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-
-
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- 222
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Bleu
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- pur pâle ou vif., mixte » i. talqué Ire qualité
- » » 2e
- Marbré bleu ou » »
- Selon qualités : Mi-cuits............... Savons (à la batteuse) Marbré bleu ou rosé..
- rose Dijon..
- Nantais
- Non-Cuits
- 52
- 48
- 46
- 45
- 55
- 55
- 24
- 42
- 30
- Rési
- 54
- 49
- 56
- 56
- 35
- 46
- 35
- Ver
- Bru.
- neux .
- t exportation.
- a
- Noir
- Mous en Barils
- Qualité extra......................
- Qualités ordinaires .. ............
- Savons durs en caisses ou sacs de
- 34
- 32
- 36
- 36
- 41
- 30
- 60
- 36
- 36
- 40
- 40
- 42
- 32 kil.
- minimum mis en barres. Franco gare ou qua i Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLACE DE BORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................
- Campêche oupe d’Espagne
- »
- Tabasco ..........
- Haïti.............
- Martinique, Guadeloupe ............
- 28
- 28
- 18
- 10
- 28 25
- 28 25
- 19
- 14
- Lima................
- Indigo Bengale poupré.
- » Madras fin.....
- 8
- 14
- 8
- 5
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- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Gette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- LE MONITEUR DR LA TEINTURE
- 223
- 25
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- 224 LE MONITEUR DÉ LA TEINTURE
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- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres poste
- SOMMAIRE
- De l’outremer (suite et fin). — Teinte des tissus laine et soie. — L’industrie textile de Roubaix (suite et fin) Les nouveaux clo-rants — La pratique de la fabrication des coloran s d’aniline (suite). — Rouges pour tapis. Informations. — Consei s juridiques. — Les transports. — Notre service d'assurances. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières prenières. — Revue du fi arche.
- DE L’OUTREMER par M. Jos. Hoffmann (i).
- (Suite et fin. — Voir nos précédents numéros.)
- Ceci rappelle la coloration bleue qu’on obtient Par chauffage de sulfocyanure de potassium. Le sulfocyanure de potassium déshydraté prend au rouge, après un changement de couleur, une colo-ration bleue intense, phénomène particulier que Noller a expliqué par la dissociation suivante :
- K. S. C. = Az = K. C = Az + S
- On peut, en effet, observer ici la formation de sublimés de soufre qui, dissous dans le cyanure de „(1) Traduit de Chemiker-Zeituno,XXXIV, par Moniteur ^Uesnecille.
- potassium, donneraient peut-être une coloration analogue à celle de l’outremer. Une preuve que dans la formation d’outremer au bore, il pourrait ne s’agir que d’un phénomène général de dissolution et avant tout de la formation d’un produit de fusion liquide déterminé, résulte du fait que les borates purs de chaux, de baryum et de strontium, renfermant des sulfures, ne produisent pas de produits colorés en bleu, tandis que les triborates alcalins acquièrent sous l’influence des sulfures alcalino-terreux une coloration partielle avec formation d’une masse plus fusible que les borates alcalino-terreux purs. La formation de borates difficilement fusibles semble défavorable à la production d’un outremer au bore homogène. Dans la formation d’outremer d’aluminium, il doit y avoir aussi une base spéciale, car, d’après les recherches de Guc-kelberger, la proportion entre le silicium et le sodium est particulièrement importante pour la réussite de l’opération, c’est-à-dire pour l’obtention d’une belle couleur bleue. Les conditions, dans les produits de fusion du borax, sont telles, surtout dans le cas d’une sulfuration élevée, qu’il n’est pas impossible que l’hyposulfite de soude y produise la coloration bleue (peut-être pas directement, mais par un processus secondaire).
- Un fait qui ne diminue en rien la supposition qui veut que les oxydes du soufre, en général, soient une base favorable à la formation de produits de
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- L D C>
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fusion bleus, est la transformation si rapide d’un produit de fusion jaune de borax, sulfuré en outremer par l’anhydride sulfurique. L’acide sulfurique et l’alun déshydraté agissent d’une manière analogue, mais un peu plus faible. Avec SO3 et H2SO‘ on pourrait admettre une perte en sodium dans le borax; on ne peut en faire autant en ce qui concerne l’alun. Le sulfate Al2 (SO4)3 donne une réaction analogue à celle que fournit l’alun déshydraté.
- Les sulfates purs eux-mêmes se colorent parfois en bleu par chauffage ; c’est ainsi que la faible coloration bleue de CaSO4 a été récemment confirmée ici même. L’objection qui veut que des températures de 800° ou un peu supérieures ne soient pas favorables au maintien de combinaisons sulfureuses instables peut être réfutée par l’expérience qui prouve que l'hyposulfite et les sulfites ne subissent, par fusion, qu’une décomposition partielle. Si l’on considère que la transformation de l’outremer renfermant du sulfate, en bleu d’outremer, a lieu, après lavage et séchage, par mélange avec du soufre en poudre et chauffage modéré à l’air, on peut admettre comme possible la formation d’hyposulfite de soude. En chauffant à l’air l’outremer au bore, il devient d’abord plus clair, puis incolore.
- Si l’on chauffe les deux genres d’outremers à température élevée, dans un courant d’hydrogène, il se produit un dégagement d’eau et d’hydrogène sulfuré et ces outremers deviennent plus légers, plus clairs et sont finalement détruits. Toutes ces propriétés ne sont absolument pas en contradiction avec la présence d’hyposulfite de soude. On doit regarder la formation de Na2S‘O3, dans les deux genres d’outremers, comme résultant de la présence de sulfite provenant lui-même d’une oxydation du sulfure. Mais comme il y a vraisemblablement dissociation du suinte dans le borax fondu :
- Na2SO3 2 -> 2 Na + so"
- la formation d’ions d’hyposulfite :
- SO3" + S >-------------------->
- b
- C2
- serait probable si l’on admet l’addition d’ions sul
- fite et de soufre provenant de la dissociation de po-lysulfures.
- Le « soufre bleu » de Wœhler, qui peut être obtenu par précipitation d’une solution, moyennement concentrée, de chlorure ferrique par addition d’une solution aqueuse d’hydrogène sulfuré, résulte de la formation de lait de soufre et d’une coloration bleu-violet. Si l’on fait arriver de l’hydrogène sulfuré gazeux dans une solution de chlorure ferrique à différentes concentrations, la formation du soufre de Wœhler n’a pas lieu ce qui montre que l’eau joue un rôle important dans cette réaction. Si cette dernière n’est possible qu’avec une solution aqueuse concentrée d’hydrogène sulfuré, la cause en serait à la présence de polysulfures d’hydrogène.
- De Koninck explique la production du soufre de Wœhler par la formation d’hyposulfite ferrique à l’air. Par ionisation de cette combinaison, on aurait des ions S2O3 de qui dépendrait le phénomène instantané du bleuissage de la solution ; ces ions seraient décomposés par la solution chlorhydrique de fer avec dépôt de soufre. Le chlorure ferrique et l’hyposulfite de soude donnent de même une coloration bleue, diparaissant rapidement ; cette coloration est attribuée à la présence d’hyposulfite ferrique. On ne sait si la coloration bleue de cette combinaison ne proviendrait pas de sa teneur en fer.
- En se basant sur les réactions de l'outremer et sur le fait important que, par chauffage dans l’hydrogène, ils diminuent de poids, perdant H’S et HO, deviennent plus clairs et enfin sont décomposés, on peut admettre avec certitude que l’hyposulfite joue un rôle important dans l’outremer. Il est possible que l’hyposulfite se dissocie avec dépôt de soufre qui, par pénétration moléculaire de la solution, amènerait les changements physiques de coloration. De même la formation simultanée de combinaisons sulfurées et de combinaisons oxygénées de l’hyposulfite peut être la condition physique necessaire à la,formation du bleu.
- Résumé : 1° La formation de la coloration bleue chez les borates est liée à la présence de groupe9 B2O3 dont le nombre varie de 3 à 5 et parfois plus:
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- Au-dessous de trois groupes B2O3 il n’y a jamais formation d’outremer;
- 2° L’existence de combinaisons oxygénées du soufre, dans l’outremer au bore, indique un phénomène de substitution d’oxygène par le soufre dans le borate, car ces combinaisons se forment même quand l’outremer est préparé à l’abri de l’air;
- 3° L’eau n’est pas nécessaire à la synthèse de l’outremer au bore ; sa présence ne fait que retarder la formation d’outremer ;
- 4° La coloration bleue n’apparaissant qu’avec l’introduction d’un troisième groupe B2O3, celui-ci paraît avoir une importance particulière. Si l’on avait affaire à une combinaison, il faudrait alors admettre qu’il y a eu substitution ;
- 5° Une transformation complète de B'O'en B2S3 n'est pas admissible, car B‘S3 ne donne qu’une coloration rouge ;
- 6° Le fait que la coloration bleue apparaît chez des produits de fusion liquides déterminés, à propriétés chimiques différentes, n’indiquerait qu’un « phénomène général de dissolution »; |
- 7° La synthèse, les réactions et la manière dont se comporte l’outremer bleu-noir au bore et l’outremer bleu d’aluminium, par chauffage dans un courant d’hydrogène, concordent avec l’hypothèse de la présence de ions S2O3 " ;
- 8° Les sulfites qui se trouvent dans les solutions, sulfites formés sous l’influence de l’oxygène de l’air ou de l’oxygène du mélange, seraient nécessaires à | la formation des hyposulfites ;
- 9° Les outremers en général, et surtout les outre- | mers au bore, doivent être regardés comme étant certainement des corps homogènes. L’examen microscopique de filaments très fins d’outremer au bore permet de reconnaître une coloration homo-gene qui disparaît à plus fort grossissement et laisse "percevoir une masse incolore avec de nombreuses bulles vides;
- 10° Si l’outremer était un composé chimique défini, on ne pourrait admettre, sans autre, un échange des groupes tels que SiO2, B‘O1, P2O5;
- U" Les essais de dissolution et de cristallisation de I outremer au bore, soluble dans l’eau, indiquent
- qu’on n’a pas affaire à un composé chimique défini;
- 12° Si l’on suppose que l’outremer soit une solution solide diluée — dans laquelle les produits de dissociation de l’hyposulfite, peut-être même du soufre, se trouveraient sous forme très fine en pénétration moléculaire avec Al203, B203, SiO2 ou des oxydes du soufre — cela explique, d’une part, l’homogénéité de l’outremer et, d’autre part, les échanges des composants sans modification importante de la coloration.
- TEINTE DES TISSUS LAINE ET SOIE
- Dans la teinte des tissus laine et soie, plusieurs procédés peuvent être utilisés. Il est nécessaire cependant de déterminer son choix d’après les résultats que l’on veut obtenir. En général, par exemple, une teinte claire ne demandera qu’un seul bain, tandis qu’une moyenne ou foncée en nécessitera deux, l’un à caractère acide pour la teinture de la laine, l’autre à caractère neutre pour la teinture de la soie.
- De même, pour le choix des matières colorantes la méthode dépendra absolument des résultats auxquels on veut parvenir. Si l’on désire, notamment, que la soie reste blanche, malgré la teinte de la laine, il faudra faire emploi d’un colorant sans action sur la cellulose et un simple bain suffira. Au contraire, si l’on désire que la soie soit teinte dans les mêmes conditions que la laine, il faudra tirer parti d’un des colorants utilisés pour la teinte des cotons. Dans les deux cas, d’ailleurs, il sera encore nécessaire de procéder à une sélection parmi les matières colorantes susceptibles d’être employées, et, d’autre part, dans le cas d’un bain unique, de procéder àunc addition de 5 à 100/0 de sel Glauber et de 1 0/0 d’acide acétique.
- En ce qui concerne maintenant l’opération elle-même, le tissu sera introduit dans le liquide à une température de 30 à 40° C. et cette température sera ensuite progressivement portée jusqu’à 800 C. environ. L’opération nécessite une quarantaine de minutes. S’il s’agit de teindre la partie laine seule-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ment, le colorant destiné à cet usage sera seul utilisé dans le cours de l’opération. Si l’on désire, au contraire, teindre laine et soie simultanément, la matière colorante destinée à la teinte de la laine sera introduite la première, comme précédemment, puis, la température du bain ayant été reportée à 30°, le colorant destiné à la teinte de la soie sera utilisé à son tour. La durée totale de l’opération, comme nous l’avons déjà indiqué plus haut, ne doit pas dépasser, dans les deux cas, une quaran taine de minutes environ.
- Si la méthode des deux bains, au contraire, est utilisée, les matières colorantes à caractère acide seront celles qui donneront les meilleurs résultats. On ajoutera, au premier bain, environ 15 0/0 de sel Glauber et 4 0/0 d’acide sulfurique, au second bain de 1 1/2 à 2 0/0 de sel Glauber et 0,05 0/0 de carbonate de soude. L’opération nécessite alors de 40 à 60 minutes environ.
- La teinte terminée, le matériel utilisé sera soigneusement nettoyé et passé à l’acide acétique.
- (Traduit spécialement de Textile Colorist par le Moniteur de la Teinture.)
- L’INDUSTRIE TEXTILE DE ROUBAIX Rapport de la Chambre de Commerce Austro-Hongroise de Paris
- (Textil tmd Farberei Zeitung, février 1912)
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro )
- On évalue le capital immobilisé à 140 millions de francs et le montant de l’assurance des fabriques à 128 millions de francs. 22,000 chevaux-vapeur sont utilisés.
- Pour la teinture et P apprêt il existe à Roubaix 48 établissements qui consomment 20,000 wagons de charbon et occupent 10,000 ouvriers gagnant un salaire de 10 millions de francs.
- Presque chaque maison a sa spécialité, on y teint toutes les sortes de filés et de tissus finis.
- Les sièges principaux de la confection française pour hommes sont, il est vrai, à Lille et à Amiens, et cependant on confectionne, à Roubaix, beaucoup de vêtements pour hommes et enfants.
- Mille personnes concourent à ce travail qui rapporte environ 1 million de francs de salaires.
- Le commerce des articles textiles s’est aussi centralisé en partie à Roubaix, tandis que le siège principal du commerce français se trouve à Paris.
- La plupart des machines employées dans l’industrie textile viennent d’Angleterre. Cependant, Roubaix fabrique aussi aujourd’hui les machines pour peignage de laine, filature, tissage, teinture et apprêt, dont quelques-unes trouvent même leur placement à l’exportation.
- A Roubaix, l’industrie de la construction des ma chines donne du travail à environ 2,500 ouvriers qui touchent un salaire annuel de 4 millions de francs. P. R.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Tissus de fantaisie avec effets de fils de laine peignée colorés, teints en pièces avec Couleurs Anthracéne au chrome
- Pour obtenir, sur tissus de confection pour hommes, des nuances composées « grand teint », 011 emploie principalement des combinaisons de Bleu Anthracéne au chrome F. Jaune Anthracéne BN et Rouge Anthracéne au chrome A. Ces colorants donnent des teintes très solides tout en unissant et pénétrant bien; ils réservent complètement non seulement les effets de coton, mais aussi les effets de soie, surtout par teinture sur mordant de chrome. Généralement cependant on emploie le procédé de bichromatage après teinture, avec addition de sulfate de soude et d’acide sulfurique.
- Pour des tissus à envers foncé le Bleu Azo au chrome Al, également combiné avec Jaune Anthra-cène BN et Rouge Anthracéne au chrome A, a donné de très bons résultats, car ce bleu possède la propriété de teindre l’envers en nuance foncée de mêmie ton que l’endroit. Cette combinaison s’applique de la même manière que la combinaison a base de Bleu Anthracéne au chrome F, directement
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- C. ce
- avec acide sulfurique et réserve complètement aussi les effets de coton.
- « D’autres combinaisons sont également beau-« coup employées pour ces nuances composées, « notamment celles de Noirs bleus Anthracène C, « BE, Bruns Anthracène au chrome SWN, DWN, « D, Jaune Anthracène BN, Rouge Anthracène au « chrome A et Violet Anthracène au chrome B, « qu’on teint soit avec addition d’acide acétique, « soit sur mordant de chrome; en outre, celles de « Brun chromate Anthracène EB, Jaune Anthra-« cène BN, Noir bleu Anthracène C, Noir bleu « chromate B , Bleu chromate Anthracène XR « qu’on emploie d’après le procédé. »
- Mode de teinture :
- Pour des combinaisons de Bleu Anthracène au chrome, Bleu Azo au chrome, Jaune Anthracène et Rouge Anthracène au chrome
- a) Procédé de bichromatage après teinture.
- On teint avec addition de
- 10 o/o de sulfate de soude
- 2-4 0/0 d’acide sulfurique (suivant l’intensité de la teinte) on entre vers 50" C., on chauffe en 1/2 heure au bouillon, qu’on maintient pendant environ 1 heure ; on refroidit le bain, on y ajoute le bichromate de potasse (2/3 de la quantité de colorant employée) et on traite au bouillon pendant 3/4 d’heure.
- (b Teinture sur mordant de chrome.
- On mordance le tissu au bouillon pendant 1 1/2 avec :
- 1,5— 3 0/0 de bichromate de potasse
- 1 —2,5 0/0 de tartre (1)
- suivant l’intensité de la teinte, on rince et en teint avec addition de 1—3 0/0 d’acide acétique ou, pour tons très clairs, de 5 0/0 d'acétate d’ammoniaque. On entre vers 40—50° C., chauffe le bain en 1/2 heure au bouillon, qu’on maintient euviron 1 1/2 heure ; pour épuiser les bains, s’il y a lieu, on ajoute
- ——___________________________________________
- B) Au lieu de mordancer avec bichromate et tartie, on peut le faire aussi avec bichromate en combinaison avec acide formique, acide lactique, lactoline, etc. .
- un peu d’acide acétique au bain, après une heure de bouillon.
- Pour des combinaisons de Noir bleu Anthracène, Brun Anthracène au chrome, Jaune Anthracène BN, etc.
- a) Procédé de bichromatage après teinture. On garnit le bain avec :
- 10 0/0 de sulfate de soude crist.
- 2—3 0/0 d’acide acétique
- et la quantité nécessaire de colorant, on entre vers 50’ C., chauffe en 1/2 heure au bouillon, qu’on maintient pendant environ 3/4 d’heure. Au bout de ce temps on épuise le bain petit à petit avec de l’acide acétique ou même, pour des nuances foncées, avec de l’acide sulfurique. On abaisse ensuite la température pour ajouter le bichromate (environ la moitié de la quantité de colorant) et on traite au bouillon pendant 3/4 d’heure,
- b) Teinture sur mordant de chrome.
- La façon de procéder est la même que pour les combinaisons à base de Bleu Anthracène au chrome (voir ci-dessus).
- Pour colorants chromate Anthracène
- On peut employer ces colorants soit en ajoutant le bichromate directement au bain de teinture, soit en bichromatant après teinture.
- Pour nuancer après teinture les teintes obtenues d’après ces différentes méthodes, on se sert généralement de colorants unissant facilement, qu’on peut ajouter directement au bain bouillant Ceux qui conviennent le mieux sont :
- Tétracyanol V Jaune acide solide TL
- Cyanol FF Orangé GG
- Vert Cyanol solide G Azo-Orseille BB.
- Si l’écart est considérable et nécessite l’addition d’une nouvelle quantité de colorant au chrome, on doit refroidir d’abord un peu le bain, y ajouter le colorant, chauffer de nouveau au bouillon et teindre 1 encore pendant 20—30 minutes à cette température. Lorsqu’on teint avec Bleu Anthracène au chrome, i Violet Anthracène au chrome et Noir bleu Anthra-
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- 0 C O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- cène BE dans des récipients en cuivre, il faut ajouter d’abord au bain chauffé à 50° C. une quantité de sulfocyanure d’ammonium correspondant à 1/2 0/0 du poids du tissu. On agite bien et on laisse reposer 20 minutes avant d'ajouter le sulfate de soude; l’acide et le colorant.
- LA PRATIQUE DE LA
- FABRICATION DES COLORANTS D ANILINE
- Par M. Johann Walter (1)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Installation. — Une installation comprendra, par exemple, dans une grande salle 7 autoclaves avec leurs bains métalliques et 2 appareils d’entraînement de ladiméthylaniline suivis d’un séparateur d’eau condensée, d’un premier réfrigérant, puis d’un second plus grand; dans une autre salle précédant la première, se trouveront un petit réfrigérant à alcool méthylique et le laveur à eau pour les gaz, un tonneau en fer destiné à l’alcool méthylique, le récipient en fer pour la séparation de ladiméthylaniline et de l’eau, une bascule ; le reste de la salle sera réservé aux ouvriers.
- Autoclaves. — Nos autoclaves, d’une contenance de 280 litres, ont été fournis par la maison Gebr. Sulzer, de Winterthur, et ont coûté, paraît-il, 3.000 francs pièce ; on peut aujourd’hui les avoir à meilleur marché, et même en acier plutôt qu’en fonte.
- Pour assurer une fermeture hermétique, le couvercle porte une rainure, dans laquelle on a introduit un anneau de plomb, sur lequel appuie la saillie que porte le corps de l’autoclave. Si cette saillie se détériore, on peut faire creuser à sa place une rainure allant en s’élargissant et introduire dans cette rainure un anneau de fer torgé, exactement calibré et scellé par du plomb. Cette séparation se comporte très bien, dure longtemps et peut être recommandée.
- La fermeture se fait à l’aide de 16 écrous que
- (l)Traduit de Çliemiker-Zeiti.ingf par Moniteur Quesne-ville.
- l’on visse à l’aide d’une clef solide, en fer forgé de 1 m. 50 m. de long, manœuvrée par 3 hommes, 2 d’un côté, l’autre vis-à-vis. Lorsqu’on doit changer l’anneau de plomb, ce qui arrive tout au plus une fois par an, on doit se conformer aux indications données 17., p. 83. Toutes les autres ferme-turcs sont également faites avec des anneaux de plomb.
- Le corps et la tige de la soupape de sûreté sont en bronze; le levier en fer forgé, l’axe de rotation en acier, le poids de 5 kilogrammes en fonte. La soupape est fixée sur le couvercle par deux vis avec garniture de plomb, au-dessus d’un orifice de 15 millimètres de diamètre. La tige est munie à sa partie inférieure d’un trou de 10 millimètres de profondeur et de 4 millimètres de diamètre que l’on a rempli et recouvert de plomb fondu de façon à la recouvrir d’une couche de plomb de 4 millimètres d’épaisseur destinée à assurer la fermeture.
- Comme les événements qui se produisent dans une exploitation peuvent, à mon avis, présenter de l’intérêt, je vais ici en relater deux. J’ai un jour entendu dans l’usine un sifflement très fort, tout à fait extraordinaire et j’ai vu les ouvriers se précipiter dans la cour ; puis survint le contremaître et il me demanda de l’accompagner: une soupape de sûreté s’était ouverte, un autre chimiste ou le chef de ce service n'étaient pas encore revenus de déjeuner. Beaucoup d’ouvriers se tenaient autour du local d’où nous les avions tous renvoyés. L’indicateur manômétrique était au maximum ce qui correspondait à 40 atmosphères dans les manomètres alors employés.
- J’étais un jeune chimiste de laboratoire etjus-qu’aiors je ne m’étais occupé que d’essais avec un petit «Bummer» (autoclave d’essai), sans soupape Je ne connaissais guère le maniemsnt de la soupape et j’avais peu d’expérience, mais je savais qu’il fallait chercher à conserver le contenu, car l’aniline coûtait cher. Notre vieux mécanicien expe-rimenté m’explique rapidement du dehors ce qu’il y avait à faire; on ne pouvait communiquer que par signe, à l’intérieur, en raison du bruit. Il in-troduisit un piston de réserve dans une pince et,
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- en pressant des deux mains, il put l’introduire finalement dans l’ouverture, tandis que je baissais de nouveau le levier de la soupape. Cela fait, le manomètre indiqua de nouveau la pression qui était de 35 atmosphères environ. Le sifflement s’était arrêté et les ouvriers rentrèrent, mais nous ne nous en étions pas aperçus, car il persistait dans nos oreilles. .
- Nous avons alors examiné les autres marmites ; dans toutes, les manomètres n’indiquaient plus la pression ; pour quelques-unes, les vapeurs s’échappaient au-dessous du couvercle.
- Les écrous de fermeture s’étaient un peu relâchés par suite de la pression et il s’était ainsi formé une sorte de soupape de sûreté. J’ordonnai d’enlever le feu, puis le chimiste vint; j’ignore ce qu’il fit ensuite; il a été, toutefois, interdit pendant quelques heures de séjourner au voisinage du bâtiment. Il me dit plus tard : « Aujourd’hui l’usine a connu un grand danger. » Les 7 autoclaves fonctionnaient ; nous aurions bien laissé de côté l’un d’eux, si nous l’avions préalablement vérifié et si nous avions su l’état dans lequel il était, mais il était préférable d’éteindre tous les feux, d’écarter le plus possible les ouvriers du bâtiment.
- Quelles ont été les causes? Pourquoi les soupapes n’avaient-elles pas fonctionné ? On avait dû, en les fermant, donner chaque fois un petit coup de marteau au dessus du piston, sur le levier, ai-je appris, De cette façon, il s’était peu à peu formé des rainures dans le plomb, qui avaient empêché l’ouver-ture ; j’ignore les pertes qui ont été éprouvées, si les pistons ont dû être changés ou non, mais j’ai vu de petits bouchons de plomb de 5 millimètres de long. Je ne puis indiquer quelle a été la pression supportée par le couvercle ; elle a dû être très élevée, car il a fallu une très grande force pour baisser le levier de la soupape, bien que la pression ait diminué après la première ouverture ; on n’a plus retrouvé les pistons projetés sur le toit. L’inspecteur des chaudières à vapeur, auquel on avait donné des autoclaves à vérifier, donna plus tard le conseil de limer chaque fois le plomb uniformément et de mettre au-dessous une feuille d’étain.
- Cette précaution a donné de très bons résultats . pour plus de sûreté, on a pratiqué, au milieu de la nouvelle garniture de plomb, un petit trou en forme de cône. Mais qu’elles ont été les causes de cette pression si élevée ? « Un esprit de bois de mauvaise qualité ». On savait déjà que l’acétone dans l’alcool méthyliqve élève très notablement la pression, cependant, on s’était trop fié, je crois, aux garanties des fournisseurs J’ai soumis 4 échantillons à l’analyse et j’ai obtenu par la méthode à l’iodo-forme les résultats suivants : 0,140/0; 0,020/0; 1,28 0/0 ; 0,97 0/0 d’acétone. C’est vraisemblement le 3e échantillon qui avait été employé.
- Quelques années plus tard, le même fait s’est reproduit bien que sans dommages. Trois autoclaves ont commencé successivement à siffler fortement ; les ouvriers sont immédiatement sortis, mais ils ont affirmé que la pression n’était plus forte dans les autoclaves ; elle avait pu, cependant, s’élever subitement après la dernière inspection. On a finalement reconnu que l’apprenti avait pris de la soudure au lieu de plomb pour couler la garniture du piston. Lorsque la soudure a fondu, les soupapes sont restées soulevées, parce que la pres-sion agissait sur une surface plus grande, ou bien parce que les leviers des soupapes n’ont pas fonctionné aussi facilement qu’ils l’auraient dû. D’ailleurs, depuis le cas précédent, les soupapes avaient été prises plus fines, c’est-à-dire que les poids avaient été augmentés.
- Les feux ont été éteints, les soupapes soulevées ont été baissées et chargées. Il est peut-être utile d’indiquer comment a été traité le contenu de ces autoclaves. On a laissé bien refroidir et, malgré la pression qui s’y trouvait, on a remplacé les pistons des soupapes non soulevées par de meilleurs ; le contenu des 3 autoclaves, dont les soupapes avaient cédé, a été distillé ; le distillât a été atlitionné de sel et l’ « huile » (aniline avec un peu de mono et peut-être de diméthylaniline) a été de nouveau traitée.
- Robinets. — Au moment où se sont produits ces deux contre-temps, nos autoclaves ne possédaient pas encore des robinets, mais le couvercle était
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- percé d’un deuxième trou, présentant vers l’intérieur un orifice de 20 millimètres de diamètre, sur une profondeur de 30 millimètres ; celui-ci se poursuivait par une vis de 63 millimètres de diamètre, en fer forgé, percée elle-même d’un canal de même diamètre que le précédent, communiquant avec un manomètre de Bourdon par l’intermédiaire d’un tube de fer fixé à la première vis par une seconde en bronze.
- En raison de l’utilité qu’auraient présentés des robinets dans les cas précédents, j’ai demandé au directeur d’alors s’il n’était pas possible de faire cette addition en reliant le robinet à un réfrigérant. Sa réponse a été la suivante : «Il n’y a pas de robinet qui puisse tenir dans ces conditions. » Il est rare que Tonne s’oppose pas aux innovations. Plus tard, lorsque je me suis de nouveau occupé de la fabrication de la diméthylaniline comme directeur technique de l’usine, j’ai repris cette question ; j'ai voulu voir s’il n’était pas possible d’ajouter un robinet.
- (A suivre.)
- ROUGES POUR TAPIS
- La teinte la plus en faveur dans le domaine des tapis est la teinte rouge et nombre de manufacturiers s’inspirent en cela des vieux tapis persans. Le rouge est, en effet, une teinte non seulement plaisante à l’œil, mais qui s’harmonise encore parfaitement avec la plupart des styles connus. A ce point de vue là, on peut même ranger les teintes rouges en quatre classes : rouge style Persan, rouge style Renaissance, rouge style Empire, rouge style Moderne.
- Le rouge des vieux tapis persans était obtenu exclusivement par un mélange judicieux de garance, de bois rouge et de pourpre. De nos jours, les matières colorantes artificielles sont utilisées dans la production des imitations, mais comme le rouge obtenu jusqu’ici est loin de donner toute satisfaction, on cherche actuellement un autre procédé. Le
- | ponceau est inutilisable, la teinte en résultant étant beaucoup trop vive. On a, au contraire, obtenu : d’excellents résultats par la combinaison du Ma-| genta, de la Tartrazine et du Vert Neptune.
- Dans le style Renaissance, les teinturiers s’inspirèrent des teintes propres à la nature, notamment aux fleurs. Les couleurs qu’ils obtinrent ont été de tout temps appréciées. Les galeries du .Louvre, d’ailleurs, en font foi. Elles étaient obtenues par un mélange de garance, de bois rouge’ et de cochenille. Elles ont été depuis lors reproduites avec succès et, en certains cas même, en utilisant les colorants artificiels. La Rhodamine, par exemple, donne un rose d’un très bel effet. L’Alizarine, l’Alizarine bleue, le Chromatrope RR et le jaune clair donnent au contraire un beau rouge foncé. Autant, d’autre part, les teintes Renaissance étaient compliquées, autant les teintes Empire furent simples. Un fond uni sur lequel étaient disposées des couronnes et des rayures s’harmonisant avec la teinte du fond, ce fut là toute la préoccupation de l’époque. Les rouges Empire sont, d’ailleurs, quoique très vifs, des rouges très foncés, tendant la plupart du temps au marron ou au grenat.
- Une grande habileté est requise chez le coloriste s’adonnant aux teintes sombres.
- Le style moderne enfin est connu par sa forme rectiligne aussi bien que par l’uniformité de ses teintes. Le rouge est rarement employé, mais il joue un rôle important dans la préparation des teintes similaires.
- Traduit spécialement de Textile Colorist par le Moniteur de la Teinture.
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- LK MONITEUR DE LA TEINTUR:
- LA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs, désireux de s’initier rapidement et complètement sur le mécanisme assez compliqué delà fameuse R. P., trouveront à ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur M. Léon Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain. Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la R. P. », est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20^ rue Turgot^ à Paris. Joindre c fr. 15 en timbres-poste pour prix et port.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d'INTÉRET GENERAL qui nous Sont posées par nos lecteurs.
- Question. — Je suis assuré contre les accidents du ravail par un contrat qui prévoit les ravaux de maçonnerie avec terrassements et transports.
- Est-ce que ces termes sont généraux et peuvent s'ap-Pliquer aux accidents survenus, par exemple, dans le orage d’un puits où des travaux de maçonnerie sont efectués ?
- Rép. — La solution est douteuse. Le cas s’est prée sente déjà, mais il s’agi- sait du forage d’un puits exé-aute pour l’aération d’une champignonnière. La Cour I® Paris, par arrêt du 25 juillet cernier, a décidé que a stipulation d’un contrat d'assurance contre les acci -enis Qui indique que le contrat porte sur les accidents Pouvant survenir aux ouvriers de l’essuré, à raison —une entreprise qualifiée « travaux de maçonnerie eeterrassements et transports », ne comprend pas risque couru au cours d’un forage de puits, bien J 9 ce travail puisse comporter accessoirement l’enl f^ont de terres et de déblais En effet, dit cet arrêt, contreprise assurés est essentiellement celle dema-iprerie avec les accessoires qu’elle comporte pour 8 fondations, les déblais et remblais afferenis aux j^tructions et les transports de matériaux, sans po.on puisse y comprendre tous terrassements et trans 19 étrangers à la maçonnerie.
- M o
- ^oi? G. M., à Lyon — L’employé appointé au mois v tout son temps au patron qui l'emploie. En ser-80," d‘intermédiaire à un marché au profit d’ur.e mai-irre concurrente, il commet une faute qui le rend brucevable à réclamer des dommages-intérêts pour Sque renvoi non motivé.
- M. B. J., à Issoudun. — Votre demande est d’intérêt particulier. A votre disposition pour en faire l’étude aux conditions de la note ci-dessous.
- M Ch D.,à Rouen. — Pour avoir paiement, il faut présenter une requête au Conseil de préfecture et obtenir un arrêté de condamnation dont vous poursuivez ensuite l'exécution.
- M. F. M., à Grenoble. — Pour qu’une hernie soit un accident du travail et permette l’application de la loi du 9 avril 1898, il ne suffit pas d’étabhr qu’elle est apparue pendant le travail de celui qui en est atteint, il faut aussi démontrer qu’elle a été causée par un fait extérieur ou un effort anormal survenu pendant le travail ou à son occasion.
- M. E, G. et Cie à Paris — Pour pouvoir se porter partie civile, il est nécessaire que le préjudice allégué se rattache par un lien direct a l’infraction prétendue.
- M. L. D., à Gien. — Le créancier ne peut invoquer la subrogation qu’autant qu’il a payé d’autres créanciers qui lui étaient préférables en rang.
- M. D. R , à Orléans. — Il n’est pas plus permis de s’exonérer d’avance par convention des fautes de ses préposés que de ses propres fautes.
- M. L. D , à Reims — Le conseil d’Etat n’admet pas la révision du décompte d’entreprice devenu définitif, sous prétexte d’une fausse application des prix du bordereau à des travaux différents de ceux prévus au marché.
- M. P. R, à Bordeaux. — L’usufruitier, dispensé de caution, ne peut être tenu de la fournir, tant qu’il n’est pas jusufié d’abus de jouissance a sa charge
- M. M. L , à Arcaehon. — L’autorité municipale peut imposer a un propriétaire l’obligation de se clore dans un but de sûreté et de salubrité publique.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués au préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LES TRANSPORTS
- Tops ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt a avoir et a consulter une petite brochure fsite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports parchemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur \’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compa gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pré-autions à prendre vis-avis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les ré clamations a faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités., etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, fi anco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciaies, aux commerçants et industriels d’en adres ser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s'entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ia Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d’Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, I, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Dissolution de société
- Lyon. — Société Fénoglio et Conty, teinturerie, 31 et 33, rue Notre-Dame. — M. Fénoglio continue seul.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris.—Teinturerie,par MM.Burdin et Cie à M.Durand, 7, rue de la Cerisaie. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Broquier à Mlle Dune ’ 83, rue de la Victoire. —Entrée en jouissance le ler juillet: Paris —Teinturerie, par Mme Frédérich, 31, rue des Martyrs. — Entrée en jouissance de suite. , Paris. — Teinturerie, par Mme Guelphy, 33, rue d Bel efond. — Entrée en jouissance de suite
- Paris. — Teinturerie, par M. Moreaux à M. Bringues 87, rue de Seine. — Entrée en jouissance de suite. Paris. — Teinturerie, par M. Roure à Mme Baudet, ‘ boni. Henri-IV. — En'rée en jouissance de suite.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- FETE DE L'ASSOMPTION
- La fête de l’Assomption donne lieu, chaque année, Ade nombreux déplacements sur le réseau P.-L.-M. si r. sir, en beaux sites. Les voyageurs apprendront avec Pds qu’à l’occasion de cette fête, les coupons de retour ont billets d’aller et retour délivrés à partir du 8 aoutseoit valables jusqu’aux derniers trains de la journée du 21 ale-1912, étant entendu que les billets qui auront nor"gité. ment une validité plus longue conserveront cette Valour
- La même mesure s’étend aux billets d’aller et Iones collectifs délivrés aux familles d’au moins quatre perso
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- TABLEAU COMPARATIF OU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIERES
- Pendant les six prem'erf mois des années 1910, 1911 et 1912
- Quantités livrées à la consommation
- IMPORTATAANS 1912 1911 1910
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 2 C8t 2.872 2.229
- — — Brésil » — —
- — — Haïti » 7 579 10.612 17.583
- - — Rép.del’Am.cent. » 1 269 5 32 1.823
- — — Autres pays. » 5.503 14 $83 3.810
- Totaux .... » 16.435 28 899 25 445
- Bois de teinture moulus » — — —
- Garance en racine, moulue ou en paihe. .. Q m. 456 447 223
- Curcuma en racine » 1.39- 1.420 1.761
- — en poudre. » — — —
- » 8 005 18 181 11 366
- Lichens tinctoriaux » 376 1.017 539
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : » 26.588 29.455 21 077
- Ecorces, feuilles et brindilles » 15.278 36.05b 18.336
- Moulus • Noix de galle et avelandes entières, con- » 22.405 23.538 20.755
- cassées ou moulues 16.278 18.820 17.261
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.. . 763 r 07 1.118
- Safran » 251 187 202
- Autres teintures et tanins » 6.015 7.910 7.822
- )) 1.135 1.910 1.141
- Kermès animal » — — —
- Indigo Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » 607 496 525
- de bleu » — — —
- Cachou en masse. » 14 572 17.831 15.956
- Roccu préparé ...... » 232 307 989
- Orseille préparée, humide en pâte » — — —
- sèche (cudbeard ou extrait). Extraits debois deteint.etd’autresespèces : » 32 31
- » — — ----
- Autres Teintures dérivées du goudron de houille: » 1.118 1.283 1.304
- Acide picrique . .. » 5 6 —
- Alizarne » 879 779 1.075
- Autres » 8.432 8.362 6.832
- Outremer. » 702 457 403
- Bleu de Prusse » 594 492 509
- Carmins communs » — — . —
- — fins W — —
- Vémis à l’alcool — à l’essence,à l’huile ou à l’essence » 110 78 178
- et a l’huile mélangées » 7.794 7 877 7.273
- Ocres broyées ou autrement préparées... Verts ae Schweinfurt et verts métis, cen- » 8.618 7 5:1 $.777
- dres bleues ou vertes » 73 70 87
- Verts de montagne,de Brunswick etsimil. » 690 712 637
- Talc pulvérisé » .25.455 18.113 13 216
- Couleurs non dénommées.. » 5.09a 5.193 17.177
- 1 EXPORTATIONS Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1912 1911 1910
- Bois de teinture en bûches. 1.000 k. 54 138 139
- — moulus » 104 77 56
- Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. 35 55 15
- Curcuma en racine. - - » 723 242 297
- en poudre » —
- » 477 113 132
- Lichens tinctoriaux » 116 154 3 3
- Ecorces à tan, moulues ou non » 69.131 115.418 1(0.582
- Sumac, fustet et épine-vinette : Ecorces, feuilles et brindilles.......... » 349 189 252
- Moulus » 4e 250 lut
- Noix de galle et avelanèdes entières con-cassées ou moulues )) 269 117 223
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » 322 — —
- Safran » 110 2 9 145
- Autres teintures et tanins » 1.080 468 1.268
- Cochenille » 1.098 967 909
- Kermès animal » — — —
- Indigo » 42 187 206
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu » 627 655 268
- Cachou en masse » 31 257 173
- Rocou préparé » 264 337 454
- Orsei le préparée, humide en pâte » 61 83 8 6
- — sèche (cudbéard ou extrait). » 31 140 10
- Extraits de bois de teint, et d autres espèces: Garancine » 6 14 33
- Autres Allemagne » 7 432 7.646 10.520
- — Belgique » 5 420 8.417 10.861
- — Angleterre.;. » 8.534 11 1/3 11.757
- — Etats-Unis » 1.097 1.300 2 003
- — Autres pays » 15 028 15.452 27.935
- Totaux 38.011 43.988 63.076
- Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique » 415 367 427
- Alizarine artificielle » — 3 4
- Autres » 2 3 32 5 346 1.536
- Outremer » 11 439 11.417 10.162
- Bleu de Prusse » 620 536 426
- Carmins communs. » 8 1 U
- — fins » 8 13 20
- Vernis à l’alcool ... » 624 496 540
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et à l’huile mélangées » 10.761 10 751 10 350
- Ocres broyées ou autrement préparées » 167.619 178.436 197.377
- Verts de Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes » 372 127 210
- Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 41 32 22
- Talc pulvérisé » 49.692 48.650 40 400
- Couleurs non dénommées )) 3.234 4.053 2.493
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- 236 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- e.
- &
- a
- »
- Les acétique indusiriel 40 %.......
- » 35 »... .
- azotique (voir acide nitrique) . muriatique ?2: chimiq. pur ..
- » 20,21 par 15 touries.
- nitrique 36 chimiquement pur.
- » 40' »
- oxalique.....................
- phénique cristallisé 35 . ...
- » neige .. ............
- » liquide 97/98 amkré.
- phosphorique 60-..............
- » 45' ............
- sulfureux par 15 touries. ....
- sulfurique 53'................
- » 60' environ.......
- » 66' » . ....
- » 66' chimiq. pur...
- • au soufre...................
- tart-ique 1er blanc............
- Alcali volatil du gaz 22'.... » » 28/29 •
- Alun épuré............
- » ordinaire...........
- » de chrome .. .. Arseniate de potasse
- Arsenic
- »
- Azotate
- 100
- 53
- 33
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- k
- 50
- de soude cristallisé poudre................. rouge (voir à Orpin).
- d’argent cristallisé ou fondu
- Chromate jaune de potasse............ 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (ELP.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- Paraffine demi -raffinée blanche 48, 50
- 8
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 33
- CH ©
- 50
- 50
- Le kilo
- t>9 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ......... 40 »
- L’hecto » lourde industrielle.............. 36 «
- » légère ......................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français........ 17 50
- Bi-chromaie de potasse.. ............. 82 50
- » soude................. 70 »
- Bisulfite de chaux 11'. .............. 8 50
- » potasse................. 87 50
- » soude 30'........................ . 13 »
- » » 13 »
- Borax raffiné en cristaux............. 49 »
- » poudre......................-. ... 51 50
- Carbonate de soude cristallisé..... 7 50
- Carbure de calcium (H P.)........... 29 »
- Caséine insoluble................... 125 »
- » solubilisée...................... 125 »
- Dérésine blanche................ 180 320 »
- » jaune natur. orange ou reuge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux........ 107 50
- » poudre.......... 112 50
- Chlorate de soude.................. 115 »
- Chlorure de baryum cristal isé...... 17 »
- » calium fondu... ... 11 »
- » carbone (Tetra)........... 90 »
- » chaux 105/110'............ 17 »
- » magnésium fondu....... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer ,. 20 »
- * » 45' ordinaire .... 1 *
- r » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 »
- Les 100 k.
- x végétile du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière........ 240 »
- » en poudre........ 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur. .. 200 »
- » rouge » . . 310 »
- Dexrine blonde citron ............... 60 »
- » blanche......................... . 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé ................ 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”............................ 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”................ , 3 70
- » Jacquand ..................... 3 35
- » poudre pour bains...... 1 25
- Les 100 k
- Glycérine blanche pure 30-.. 275 »
- » » industrielle 28 .. 225 »
- • blonde claire extra 28'.. 200 »
- » » ordin. 28' . 215 »
- » brune .................. . 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode ............................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- » de soude 36'. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90'( H. P)..................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 « .
- » pulvérisée.......... • • 21
- » en bâtons hexagonaux... 24 »
- • en boules...........en sacs 23 »
- » sublimée. .. .en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ..................... 80 »
- Orpin................................ 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc........... 75 »
- Le kilo
- » de chrome vert................. 3 »
- » de cobalt noir................. 12 »
- » » gris................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre .. 185 » » d’étain..........................« • 500 »
- » de nickel vert.............• ......... 4 50
- » » noir...................... 5 25
- • d’urane.............................. 30 »
- Ozokérite (H. P.)....................... »
- Panama (Quillay).................... 02 »
- (11.P.) » h « 50/52'
- (II P.)
- Permanganate de potasse............ Polysulfure de potassium........... Potasse d’Amerique véritable.......
- » imitation d’Amérique 66/70.
- » » 52/55
- » » 45 ' . •
- » caustique 70/75 plaques.... » perlasse Ire qualité........... » » ordinaire 75/80' ..
- » rose factice 90/92'...
- Prussiate jaune de potasse Salpêtre cubique en masse (de soude) » neige »
- » raffiné neige (de potasse) •
- » » masse.................
- Sel ammoliac blanc pour piles .. • » » gris en pains............
- » d’étain 52 % » de sonde Solvay 00/92.......... » » 65/0.....
- » » 75 80... .
- » » 8085 ..........
- Silicate de soude neutre 35/37 .... » » alcalin .............
- » de potasse ind wstrel. ... » » pharmaceutique .
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- » 70/72 ...........
- • 60 62 plaquettes. •
- » 70/72...............
- Sucre de lait en poudre.......... Soufre en canons ........... » ( fleur).............. •.....•
- Su fate d’alumine épuré ... *
- v exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel.. • » manganèse sec...... -*
- » nckel ammoniacal (double).
- » » pur (simple)..........
- » soude .. ............
- » zinc exempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- Sulfure de sodium...................
- » potasse......................
- » carbone (H. P.).................• •
- Tartrate neutre de potasse..........
- y0 •
- 92 »
- 130 .
- 52 »
- 100 »
- 39 •
- 33 »
- 30 »
- 60 »
- 106 »
- 42 •
- 25 «
- 120
- 40
- 10
- 55 »
- 58 ••
- 66 »
- 115 »
- 290 •
- 13 50
- 22 5°
- 23 50
- 24 50
- 8 »
- 10 50
- 18 »
- 20 •
- 29 50
- 30 25
- 32 75
- 33 25
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- 19 »
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- 17 *
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- 280 *
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, cr upe » 2e qualité .
- » 3e bonne .. .
- » 3e infé ieme..
- » Sisal, Yucatan.
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-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 1.5 A
- » Honduras..............
- Tabasco...... .
- » Haïti Cap.............
- » Fort - Liberté... .
- » ......................
- » St-Marc..........
- » Gonaïves. ...
- » P d. -1 aix ...........
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- » Saint Domingo...
- * Martin, et Guadel.
- » Guadeloupe............
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- “ Manzan Ile..........
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- • Rio Hacha.........
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- » Maracaïbo ..........
- • Fustet....... 100 k.
- ' Corinto.............
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- Rouge Bré-il Bar.ia. . ..
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- » Lima........50 k.
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- ” Sapan..........
- • Quebracho 100 k.
- • Pernamhuco 50 k.
- 7 50 8 »
- 5 40 5 5 0
- 5 50 5 00
- » » )) »
- 5 50 b 60
- » » » »
- » » » •
- » » » »
- .. » »
- 5 43 5 50
- 5 » 5 25
- 5 » 5 ?5
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- » » » »
- 110 » 115 »
- 20 » 30 »
- Albumine d’œufs................. 5 50
- BJis de ...................... 15 »
- » régli-seSmy. ne sort. 25 »
- ) » » Tortose.... M »
- | Cachou brun. .................70 »
- ( Cannelle Chine.......... . 125 »
- | » Ce .............. 260 »
- . Canefice en sortes.......... 35 »
- ; » .................. 50 »
- . Cochenilles griser............ 2 75
- » Zacatille....... 3 »
- » noires ord .. ,. 2 20
- « » extra.... 3 ».
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k. 45 » 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1,2,. 175 2 »
- Dividivi
- Oa cote les 50 kil...... 10 75 14 »
- Indigos
- On cote :
- • Le 1 2 k.
- engale b. viol r. à suri’ .. 4 » 6 »
- . » ord. et b. moy. .. 2 50 3 75
- wurpah ...............•......... 2 » 3 75
- Madras. ........................ 1 50 3 50
- ""atemala beau à ............. 2 25 3 :5
- » ordinaire a bon... 1 25 2
- Rocou .............. 1/2 kil. 0 325 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- SROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- "nis éioilé........... .215 » » »
- , verts Malte........... M » M »
- “ Russie.............. 35 » » »
- ” Levant ........... 60 » » »
- " Espagne . ......... 75 » » »
- ' Coriandre................... 45 »
- Cumin Ma te...................100 »
- » Grèce .......... 65 »
- Curcuma Bengale .............. 50 »
- » Mau ras..................... 45 »
- I » Cochn ................... 55 »
- Encens en s ................ 70 »
- » larmes .................... 130 a
- Essence Badiano.............. 13 »
- Fenouil...................... 70 »
- Fenugec....................... 22 »
- Fleurs pyrèthre violettes.... • »
- Noix Galles vertes et noires. 160 »
- • • ordinaires 130 »
- » blanches........ 115 »
- » de Chine........ 120 »
- .............................. 70 »
- Gingembre..,. ............... 125 »
- Girofles Zanzibar............ 165 »
- Tamarin Madras................ 32 »
- » Pondichéry................... » »
- Gommes :
- Arabiques................... ICO »
- Aden courante ............... » »
- » supérieure ................... » »
- Sénégal bas fleuve ........... 90 5 0
- » Galam . ............... ... 90 »
- Damar, Batavia. ..... ItO »
- » Singapore Ire..............130 »
- » » cour . ... 1 ? 0 »
- San lai aque lav. supérieure.. 170 » » quai. 1 onne cour. 16 »
- Laque orange fine ........... 250 »
- » mi-fine............ 225 »
- Cerise A. C.................. 210 »
- : Graines jaunes Perse....... 80 »
- v moutarde de S cile. 80 »
- » » Barri.. 82 »
- » » Bombay 65 »
- Indigo Bengale................ 12 »
- » J ava ....................... 6 »
- » 7 »
- » Madras....................... 4 »
- Mannes en larmes .............. 8 25
- » débris...................., 5 25
- » Geracy....................... 4 25
- Noix muscade n- 1...... • 5 »
- » 2....... 4 »
- » 3.. ------- 3 »
- Opium p. molle 8/9 % morph. 40 »
- Résiné Amérique brune ... 28 »
- » » blonde.... 29 »
- » » blanche... 35 »
- » Bayonne .................... 28 »
- » » blonde...,. 30 »
- » » blanche.... 38 »
- Rocou Pér oLt................ 110 »
- Sairan Valence en feuille.... 95 »
- Sagou perlé................... 55 »
- Séné en sortes................ 45 »
- » follicules................. 225 »
- Salsebareille couronne......4 40 »
- « Tampico................... 120 »
- Sel ammoniaque gris ......... 145 »
- » blanc....- 115 »
- Styrax Mqaid, ............« 50 »
- 30 »
- a a a a R
- » » »
- s a r a a a
- » » » » » » » » »
- » » » » » »
- » 90
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- 15 » » » 9 »
- 6 »
- » » » » » » 6 »
- 4 50
- 4 50
- » » 3 0 »
- » » » >.
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- » »
- »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique
- » nitrique
- » »
- » sulfurique
- » »
- 20 degrés,......
- 36 » .........
- 40 » ....
- 66 » .
- 50 » ..... .
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés . . Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marches. .. .
- Id. disponiole ......... .........
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible ....... ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés .. ..
- Id ., disponib’e..................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes ..........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude ................ » logé............................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil.........
- Chlorure de potassium, en gare des S lins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. » soude » 120 k.
- Nitrate de soude..................
- » potasse ...................
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil.. marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de cuivre 98 %, en sacs consommation.......................
- Entrepôt...........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sultocarbonate de potasse.......... Suif de carbone...... Sulfate d’ammoniaque 20' d’azote anglais . .........................
- Id. français.......................
- 10 5C
- 38 »
- 43 » H 50
- 9 »
- 47 »
- 40 »
- 16 50
- 17 5C
- 105
- 110
- 19 » 19 50
- 18 5C 12 56
- 28 50 29
- 38 »
- 12 » 12 50
- 5 25 »
- 8 75 » »
- 8 »
- 10 »
- 22 »
- ItO
- 160 »
- 24 »
- 48
- 10 »
- 11 »
- 48 »
- 46 » 5 50
- 36 »
- 36 »
- 32 25
- 32 50
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phospherique assimilable1, fr. 6.30.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- Blanc extra pur..,.................. 62 :
- » augmenté................... 55
- » extra rsineux ............... 56 59
- » pur à l’huile d’olive........ 80 82
- Jaune extra résineux.............. 55 5?
- Blanc exportation supérieir . 56 57
- Jaune » 55 5?
- Vert à l'huile de pu!-es......... . . 57' 5$
- » ou jaune tunisien................... 53 55
- ' Brun extra pur................... 56 58
- | » augmenté..................... 52 54
- * Rosé......................... . 54 i€
- Noir......................... . . 46 4e
- ! Blanc ou suif ............ ...... 68 70
- p.237 - vue 244/396
-
-
-
- 00 CO. et
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif................ 52 54 » mixte »..................................................... 48 49 » talqué ire qualité................ 46..............» »................................» 2e »........................... 45.........................»
- Marbré b!eu ou rose Dijon......... 55 56 ».................................» Nantais........................ 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits... 24 3 5
- Savons (à la batteuse)............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé................. 30 35
- Résineux. ... -..................... 34 36 .
- Vert exportation.................... 32 36 '
- Brun.............................. 36 40
- Noir............................. j 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra....................... 41 42
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- » Tabasco................. 18 Haïti . ..... .... 10
- » Martinique,Guadeloupe ................. 8
- Lima...................... 14
- Indigo Bengale poupré...... 8
- » Madras fin................. 5
- » 28 25
- » 28 25
- » 19
- » 14
- » 8 50
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- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l'auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d'admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
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- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Nérone Diamine BB
- Le Nérone Diamine BB, mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise de Matières colorantes, est un nouveau noir diazotable qui correspond comme propriétés tinctoriales et solidités à notre Diaminogène B et qui, comme ce dernier, peut être employé en remplacement du Noir d’Aniline.
- Le nouveau produit présente l’avantage de posséder une nuance bleuâtre très vive et particulièrement intense ; on peut le développer avec Dia-mine CS ou BB ou encore avec une combinaison de Diamine et Résorcine.
- Le Nérone Diamine BB convient bien pour la
- teinture du coton sous toutes ses formes, à l’état mercerisé ou non, et il se prête aussi pariiculière-ment bien à la teinture en appareils mécaniques.
- Ses teintes sont facilement rongeables àl’Hyral-dite, ce qui rend ce produit également intéressant pour l’enlevage.
- Propriétés des teintes développées :
- Solidité à la lumière : III = IV’
- Solidité au lavage : Bonne. Les témoins de coton blanc lavés sont à peine teintés.
- Solidité aux acides et au bouillon acide : Très bonne.
- Solidité au fer chaud : IV.
- Rongeabilité : Facilement rongeable à l’Hyral-dite.
- Recette de teinture :
- On teint le coton pendant 1 heure au bouillon, de la façon habituelle pour Couleurs Diamine, avec addition de 1 — 2 0/0 de carbonate de soude calc. et, suivant l’intensité de la nuance, avec 5 — 20 0/0 de sulfate de soude calc. ou de sel marin.
- Pour le diazotage et le développement, nous nous référons à la recette indiquée dans le Petit Manuel du Teinturier, Tome 1 (N* 2.938, IL édition), pages 14 — 16.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LA PRATIQUE
- DE LA FABRICATION DES COLORANTS D ANILINE
- Par M. Johann Walter (i)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Cette addition a été plus facile que je ne l’aurais cru, et nous n’avons jamais eu d'ennuis à propos de la durée des robinets. Ces robinets, essayés à la pression de 100 atmosphères, sont construits en bronze phosphoreux, à l’exception de la vis du couvercle, du pointeau et de la roue de manœuvre. Ils sont fixés sur le couvercle à la place du manomètre précédent et communiquent, d’une part, avec un manomètre et, d’autre part, avec un tube d’échappement.
- - Bains MÉTALLIQURS. — Les autoclaves sont placés dans les bains métalliques qui m’ont paru présenter de nombreux avantages sur les bains d’huile précédemment utilisés. Mais tandis que cette substitution n’avait présenté aucune difficulté pour la fabrication de la diphénylaniline, où il avait suffi de remplacer l’huile par un alliage de plomb et d’étain, il en a été autrement ici; les autoclaves sont beaucoup plus grands et il faut tenir compte de la distillation et de la construction. Dans nos premiers essais, nous avons observé au-dessus du feu la formation d’une grosse bosse dans le fond du bain et le métal finit même par couler.
- Nous avons d’abord attribué cet accident à ce que le fond devait être trop mince pour la pression du métal ; mais des marmites à fond plus épais n’ont pas duré davantage. Nous avons alors pensé que le métal qui fondait au-dessous, alors que la partie supérieure était encore solide, en se dilatant, gonflait peu à peu, et de plus en plus, le fond en fonte. J’ai pensé que ce mouvement dizparaîtrait en séparant par un écran le fond de la marmite du foyer et en amenant la partie supérieure du métal à fondre la première ; mais pendant le chauffage, cet écran a dû être enlevé, car la température nécessaire n’a pu être atteinte. Les alliages de Lebedur ne
- (1) Traduit de Çhemiker-Zeitung, par Moniteur Quesne-ville.
- nous ont pas fourni de meilleurs résultats. J’ai alors entrepris une série d’essais consistant à foedre différents alliages de plomb et d’étain, dans de petits ballons d’Erlenmeyer, chauffés au bain de paraffine ou de bain de sable, à les laisser refroidir, à les fondre de nouveau et à observer avec quel alliage le ballon résisterait le mieux. L’alliage Sn'Pb, fusible à 187°, s’est montré convenable, alors que Sn'Pb fondant à 181°, est déjà mauvais. Sn'Pb correspond à 29 0/0 d’étain et 71 0/0 de plomb.
- Pour confirmer ce résultat, on a fondu 30 0/0 d’étain et 70 0/0 de plomb, dans un bain de para-fine ; on a rempli avec cet alliage une boule de verre de 17 millimètres de diamètre surmontée d’un tube de 5 millimètres de diamètre et de 10 millimètres de hauteur ; on a pu fondre l’alliage, le laisser refroidir et le refondre, sans rupture du verre. Bien que, dans la pratique, on ait substitué les parois de fonte au verre, cet alliage s’est bien comporté malgré les frais notables d’installation.
- Les avantages de cet alliage sur l’huile sont les suivants : aucun bouillonnement comme avec l’huile si un peu d’eau vient à y être projetée ; pas de vapeurs désagréables ; pas de pertes comme avec l’huile, qui s’épaissit et doit être remplacée ; chauffage et refroidissement plus rapides, par suite de sa plus grande conductibilité.
- Avec des bains métalliques, on a pu faire une opération par jour, tandis que ce 11’était pas possible avec les bains d’huile. En raison de la lenteur du chauffage, il fallait commencer à 4 heures du matin la vidange, tandis qu’il suffit maintenant de commencer à 6 heures.
- Le thermomètre est introduit dans un tube en fer soudé au rebord intérieur de la marmite du bain et rempli d’alliage de Wood ou de paraffine sur une hauteur de 50 millimètres.
- Dans les nouvelles marmites, pesant 650 kilo-grammes, on a réduit l’espace destiné à l'alliage et le tube pour le thermomètre est placé dans une poche, à l’abri des gaz du foyer.
- Récipients intérieurs. — Pour éviter l’attaque du corps de l’autoclave, on place à l’intérieur des récipients susceptibles d’être changés ; pendant plus
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- de 20 ans, les nôtres se sont composés de fonte et i- * • "} ? j ‘J: C ! P r A émaillée et je n’ai rien à ajoutera ce que j’ai dit, W., p. 29, sur les marmites émaillées, Après un certain nombre d’opérations, 011 enlève le couvercle et on examine l’état des récipients ; il est rare que l’on ne doive pas les changer. D’ailleurs, on ouvre les autoclaves dès que leur contenu prend une coloration brune, ce qui est l’indice d’une « usure ) iusqu’au plomb ». Il est arrivé qu’un autoclave a | dû être ouvert par suite d’une mauvaise fermeture du couvercle — ce qui se produit très rarement — peu de temps après le remplacement d’un récipient dont la partie inférieure n’avait plus trace d’émail. Devait-on, puisque l’autoclave était ouvert, remplacer immédiatement le récipient ? Non, si la fermeture n’avait pas été défectueuse, on ne s’en serait pas aperçu, on aurait continué à travailler avec très longtemps.
- J’ai un jour commandé un récipient non émaillé « en fonte solide aux acides » à la Mannheimer Eisengiesserei und Maschinenbau Aktienge-^Usehaft. Dans la suite on n’en a pas employé d’autres ; on a simplement augmenté l’épaisseur du fend, qui résiste alors beaucoup mieux. On a d’abord conservé l’intervalle de 30 millimètres entre le fond du récipient et celui de l’autoclave, car en le réduisant il serait resté des espaces vides quand on y coule du plomb ; plus tard, lorsqu’on a observé que les récipients n’étaient plus attaqués, cette précaution a pris moins d’importance.
- Ces récipients non émaillés s’usent en effet uniformément alors que ceux qui étaient émaillés se Perçaient habituellement : aussi durent-ils beau-coup plus longtemps, au moins pour la production de 12.000 kilogrammes de diméthylaniline. Pour Pouvoir être introduits dans l’autoclave ils portent deux trous de 10 millimètres de diamètre, diamé-Salement situés près des bords et dans lesquels on engage les chaînes d’un moufle, on les cale avec des morceaux de bois et l’on verse dans l’intervalle du Plomb fondu en ayant soin pendant cette opération de chauffer assez fortement le bain métallique pour eviter que le plomb ne se solidifie trop rapidement ; et éviter surtout dans la partie inférieure des espaces
- ceux qui ont amené l'attaque sur certains points de quelques-uns de nos autoclaves.
- On enlève finalement les cales, le plomb se solidifie ; on bouche par des morceaux de bois les trous par lesquels passaient les chaînes et l’on remplit de plomb jusqu’au bord; après refroidissement on enlève ces tampons de bois.
- Peur enlever ces récipients nous avions l’habitude d’introduire dans le plomb de fortes tiges d’acier, aiguisées d’un côté, qui faisaient sauter le récipient vers l'intérieur. Ce travail était pénible et n’était pas toujours sans danger pour l’autoclave; il est même arrivé d’en rayer un profondément. Aussi, ai-je essayé de fondre le plomb ; c’était une innovation qui pouvait paraître risquée. En fait, elle a réussi très bien et ne présente aucun danger pour l’autoclave, comme le prouve son emploi depuis de nombreuses années. On chauffe le bain métallique, on allume ensuite du charbon de bois dans le récipient, on active sa combustion par un courant d’air amené par un tube de fer, on ajoute du charbon jusqu’à ce que le récipient se détache et nage. A l’aide du mouffle on le soulève et on enlève le plomb fondu.
- Dès que l’autoclave est refroidi, on place le nouveau récipient. Les récipients enlevés peuvent encore servir, car l’usure n’est pas complète, pour les solutions de soude, par exemple, ou bien en perçant le fond comme tamis grossier, etc. Dans les prix courants des fabricants de grès on trouve aussi des récipients pour autoclaves avec les indications suivantes, par exemple : « On remplit d’habitude l’intervalle avec du plomb ou bien avec un produit convenable, tel que du sable ou du kiesel-gur ». J’ai commandé un jour deux de ces récipients pour la fabrication de la dyméthylaniline, mais l’un s’est rompu quand on a coulé le plomb, bien qu’il eût été préalablement chauffé,. peut-être insuffisamment, et l’autre s’est fêlé au bout de quel* ques opérations. Si l’on n’emploie pas le plomb on a l’inconvénient non seulement d’une mauvaise conductibilité, mais aussi d’une sublimation, d’une distillation ou d’un débordement dans l’espace intermédiaire. (A suivre.)
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- MATIÈRES TINCTORIALES
- Carmin. — Le carmin est une matière colorante d’un beau rouge, qu’on obtient en versant du bitar-trate de potasse (crème de tartre) ou de l’alun dans une solution sodique de cochenille. La cochenille (coccus cacti) est un insecte qui vit sur diverses espèces de cactus.
- Garance. — La garance est la poudre de la racine d’une plante qui a été cultivée sur une grande échelle aux Indes, dans le midi de la France et en Alsace. On en extrait l'alizarine, qui est le principe colorant de la garance. L’alizarine fournit, avec les alcalis, des solutions pourpres qui, traitées par l’alun, donnent un beau précipité rouge, la laque de garance. Les rouges de garance ont une grande solidité. On fabrique aujourd’hui de l’alizarine artificielle en traitant l'anthracène, sous produit de la distillation de la houille.
- Hématine. — L’hématine est la substance colorante du bois de Campêche. Une décoction de ce bois est évaporée à siccité et le résidu traité par l’alcool; il se dépose, dans la solution alcoolique, des cristaux jaunâtres qui sont des cristaux d'héma-tine. Sous l’action simultanée de l’air et de l’ammoniaque, ces cristaux prennent rapidement une teinte rouge violacée. Les bois du Brésil, de Pernambouc, etc., etc., donnent un produit analogue nommé brésiline, qui se colore en rouge sous les mêmes influences.
- Héniatite. — La sanguine, le colcotar ou rouge d’Angleterre, le minium de fer, l’ocre rouge, la limonite, l’héniatite rouge, l’héniatite brune, sont des oxydes de fer de même nature plus ou moins mélangés d’argile.
- Indigo. — L’indigo est un principe colorant extrait par la macération des feuilles et des parties vertes de différentes plantes. Les arbustes cultivés pour cette production ont reçu le nom d’indigotiers. Le pastel et le nérion tinctorial donnent des produits analogues à ceux des indigotiers. La matière colorante n’existe pas dans les plantes à indigo,
- mais elle se développe dans l’extrait aqueux par un phénomène de fermentation. Par la distillation, ou par la sublimation, on en tire l’indigotine qui est le produit pur sous forme cristalline. Le bleu dit de Saxe est un sulfate d’indigo.
- Laque. — Lorsque, dans une solution aqueuse chaude de cochenille, de campêche, ou de toute autre matière colorante, on ajoute de l’alumine hydratée artificielle en gelée et qu’on agite le mélange, quand on le laisse reposer, l’alumine se précipite colorée et la liqueur après le dépôt se trouve décolorée. Ce mélange d’alumine et de matières colorantes est désigné sous le nom de laque.
- Outremer. — L’outremer est un magnifique bleu d’azur qui nous venait jadis de l’Extrême-Orient et revenait à un prix élevé. Aujourd’hui on le fabrique artificiellemeut (bleu Guimet), en chauffant au four à réverbère un mélange de kaolin, de carbonate de soude (de carbone et de soufre, kaolin, 100 carbonate de soude, 100; carbone, 12 ; soufre, 60).
- Vermillon.— Le vermillon est une poudre colorante d’un rouge vif, très stable, résultant de la combinaison du soufre et du mercure. On le trouve dans la nature sous forme cristalline; c’est le cinabre, ou sulfure simple de mercure, qui constitue les gisements d’Almaden, en Espagne ; d'Ydria, dans le Frioul et de Dialicetto, en Toscane. On l’obtient artificiellement par différents procédés. Voici celui mis en œuvre par les Chinois, dont le vermillon est renommé. Dans un vase en fer chauffe entre 50° et 60°, on mélange mercure (300 gr.), du soufre (114 gr.), de la potasse (75 gr.) et de l'eau (400 gr.) en remuant continuellement jusqu’à ce que la coloration ait atteint le ton voulu. Le vermillon du commerce est souvent falsifié par d autres matières colorées en rouge : oxyde de fer, ma nium, réalgar, etc.
- Un échantillon de vermillon pur, calciné dans un tube de verre, ne doit pas laisser de résidu fixe' Cependant, la falsification opérée à l’aide du réalgar (bisulfure d’arsenic) ne pourrait être révélée | par ce moyen.
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- LF & LA TEINTURE DU JUTE 0
- Le jute se tire de l’écorce de plusieurs espèces Corchorus et notamment du Corchoruscapsolarts Qt duCorchorusolitorius qui ont d’abord été plantés dans les Indes pour servir à la filature, mais qui maintenant sont cultivés sur une grande échelle en Russie et dans d’autres pays. La fibre de jute se file et se tisse dans l’Inde sous des noms divers depuis des temps très reculés et est connue en Europe depuis 1795. Les premiers essais de filature de jute en. Europe datent de l’an 1832, mais c’est surtout la guerre de Crimée, qui, en privant les filatures anglaises et écossaises du chanvre et des lins russes, a donné une plus grande extension au jute, et depuis lors, il s’est créé à Dundee et aux environs, à Londres et à Glasgow, une importante industrie du jute. Grâce au développement croissant de la technique de la filature, écrit le Textil Mercury^ on a pu filer ces fibres en numéros plus fins et les fibres de jute se tissent à présent mélangées avec des fils de laine, de coton et même quelquefois. avec des fils de soie. Dans ces derniers temps, les fils de jute ont trouvé de nombreuses applications, surtout dans la fabrication des tapis, des couvertures, des rideaux, des nappes et des imitations d’articles de peluche et par là ils ont prisune place importante dans l’industrie.
- Si le jute est destiné à la production de filés très fins, la préparation de la matière première exige une attention pins grande, mais les procédés sem filent aujourd’hui être appliqués avec plus d’intelligence et donner de meilleurs résultats que par te passé. De toutes les fibres végétales utilisables, le jute est le plus facilement attaquable par les acides, en ce sens que, sous leur influence, il est transformé déjà à la température ordinaire mais encore bien plus rapidement à haute température en une masse soluble. L’eau ou la vapeur à une température de L20 à 130°C détermine une dissolu-tion complète de la fibre de jute. Dans ces conditions, les procédés de blanchiment et de teinture -- _____________________
- (1) (Oesterreichs Wollen u Leiden industrie.)
- doivent être contrôlés et appliqués avec la plus grande attention. En ce qui concerne le blanchiment de la fibre, l’application du permanganate de potasse et le traitement subséquent au bisulfite ou au peroxyde d’hydrogène sont trop coûteux pour les usages industriels. Dans l’application des préparations de chlore, il faut observer la plus grande précaution pour éviter que la plus légère quantité de chlore ne reste sur la fibre, car un pareil dépôt, pendant l’impression et la teinture, pourrait sous l’influence de la chaleur et de la vapeur provoquer la formation d’acide chlorhydrique et, par suite, un défaut de teinture ou un affaiblissement de. la fibre.
- Pour ces raisons, la seule préparation de chlore indiquée pour le blanchiment du jute est l'hypo-chlorite de soude et même ce sel demande une application très prudente. Le procédé ordinaire consiste à traiter le jute à l’état brut par un bain concentré d’hypochlorite de soude, dont on diminue peu à peu la concentration au fur et à mesure que l’action du sel se fait sentir sur la fibre. Un autre procédé consiste à plonger d’abord le jute dans une dissolution de silicate de soude, de borax ou de cristaux de soude à une température de 30° G., à le laver et ensuite à le traiter par une dissolution d’hypochlorite de soude, contenant 0,7 à 1 0/0 de chlore actif.
- On a remarqué que la présence d’un léger excès de carbonate de soude dans le dernier bain peut empêcher la formation de combinaisons chlorées sur la fibre. Après cela le jute est bien lavé et traité aussitôt par une solution froide et très faible d’acide chlorhydrique. Après uu nouveau lavage, les dernières traces d’acide sont écartées par un bain d’acétate de soude.
- Si la matière est destinée à être teinte, il suffit d’un simple rinçage pour la mettre en état de passer à la teinture.
- (A suivre.)
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- LE MONITEUR DE LA VTEINTURE
- - LES RÉCOMPENSES INDUSTRIELLES
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- Après délibérations du Sénat et de la Chambre des Députés le Président de la République vient de promulguer la loi dont la teneur suit :
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- Art. 1er. —Les récompenses, objet de la présente loi, comprennent les prix, médailles, mentions, titres ou attestations quelconques de supériorité ou approbations qui ont été :
- 19, Obtenus dans les expositions ou i concours organisés, patronnés ou autorisés par le. Gouvernement.
- , 2° Obtenus à l’étranger dans les expositions ou concours, organisés, patronnés ou autorisés par un Gouvernement étranger.
- 3 Décernés en France et dans les colonies ou possessions françaises ou à l’étranger par des corps constitués, des établissements publics, des Associations ou Sociétés françaises ou étrangères.
- Il ne peut être fait un usage industriel ou commercial que de ces récompenses, et après l'accom-plissement des formalités prévues aux articles ci-après.
- Art. 2. — L’usage industriel ou commercial des 1 récompenses énumérées à l’article Ier n’est licite qu’après enregistrement à l’Office national de la | Propriété industrielle, soit du palmarès, à la requête ! de l’autorité ayant organisé l'exposition ou le concours, ou du titulaire d'une des récompenses comprises dans ledit palmarès, soit du diplôme, du cer- 1 tificat ou de leurs copies certifiées conformes à la requête du titulaire intéressé.
- L’enregistrement comporte l’inscription, par les soins de l’Office national, sur le dipiôme, le certificat ou leurs copies, de la date du dépôt et d’un numéro d’ordre. Mention de l’enregistrement est consignée sur un registre spécial.
- Toute demande d’enregistrement d’un palmarès doit être accompagnée de deux exemplaires de ce palmarès; l’un d’eux est restitué à l’autorité ayant organisé l’exposition ou le concours ou à l’inté- | ressé, revêtu des mentions prévues au paragraphe 1
- précédent ; l’autre est conservé aux archives de l’Office national.
- L’enregistrement est de droit pour les récompenses décernées dans des expositions ou concours organisés, patronnés ou autorisés par le Gouvernement français ou par Un Gouvernemrnt étranger.
- Dans tous les autres cas, l’enregistrement n’est effectué qu’après enquête par l’Office national.
- Les récompenses enregistrées sont publiées au Bulletin officiel de la propriété industrielle.
- Dès conventions diplomatiques conclues avec les pays ayant institué une procédure d’enregistrement pourront dispenser de l’enregistrement, en France, les récompenses obtenues et préalablement enregistrées dans ces pays, à la condition que la même dispense d’enregistrement soit accordée aux titulaires de récompenses décernées et enregistrées en France et qu’il y ait échange des documents constatant l’enregistrement. F 1 ; '
- Art. 3. — Les récompenses, objet de la présente loi, sont décernées soit à titre personnel ou individuel, soit à titre collectif.
- Lorsque la récompense a été décernée à titre personnel ou individuel, il ne peut en être fait usage industriel ou commercial que par la personne qui l’a obtenue ou par ses ayants droit ; en ce dernier cas, le nom du titulaire de la récompense doit être indiqué en caractères apparents.
- Lorsque la récompense a été décernée à titre collectif, il peut en être fait usage industriel ou commercial soit par le groupement intéressé, soit par chacun des membres de ce groupement, à la condition de mentionner expressément, et en caractères aussi apparents que ceux de la récompense elle-même, la collectivité qui l’a obtenue.
- Il ne peut être fait usage industriel ou commercial d’une récompense attribuée à une entreprise industrielle ou commerciale que par le propriétaire de cette entreprise ou par ses ayants cause.
- Il ne peut être fait usage industriel ou commercial d’une récompense 'attribuée à titre de collaborateur qu’a la condition par le titulaire d’indiquer qu’il s’agit d’une récompense de collaborateur et de mentionner le nom de l’entreprise à laquelle il
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- était attaché lorsqu’il l’a obtenue. Le propriétaire de l’entreprise ne peut également en faire usage qu’à la condition d’indiquer qu’il s’agit d’une récompense de collaborateur.
- Lorsqu’une récompense a été décernée en considération d’un produit déterminé, l’usage industriel ou commercial peut en être cédé en même temps que le produit,
- Toute cession ou transmission de fonds de commerce ou d’un produit comprenant des récompenses attribuées aux propriétaires antérieurs doit être déclarée à l’Office national de la Propriété industrielle; à défaut de cette déclaration, le successeur ne peut faire usage licite des récompenses attribuées à son ou ses prédécesseurs et régulièrement enregistrées.
- Art. 4.— L’usage industriel ou commercial d’une récompense comporte l’obligation d’indiquer la nature de la récompense, le titre, soit de l’exposition ou du concours dans lequel elle a été obtenue, soit du corps constitué, établissement public, Association ou Société qui l’a décernée, et la date à laquelle elle a été accordée.
- La simple mention, à la suite de l’énonciation d’une récompense, du nom d’une ville, d’une région ou d’un pays et du millésime de l’exposition ou du concours est réservée exclusivement aux expositions ou concours organisés, autorisés ou patronnés par le gouvernement français ou par un Gouvernement étranger.
- Art. 5. — Les registres sur lesquels sont mentionnés les enregistrements de palmarès, diplômes ou certificats, et les déclarations de cession ou de transmission de fonds de commerce ou de produits sont communiqués gratuitement au public, ainsi que, le cas échéant, les titres déposés.
- Toute partie intéressée a le droit de se faire délivrer un état desdits enregistrements et desdites déclarations et une copie des titres déposés.
- Art. 6. — Devant les tribunaux civils, les actions relatives à l’usage industriel ou commercial des récompenses, objet de la présente loi, seront jugées comme matière sommaire.
- Art. 7. — Toute personne lésée par un fait constituant une infraction à la présente loi est en droit
- de faire procéder par tout huissier de son choix à la description détaillée, avec ou sans saisie, des objets faisant preuve de ladite infraction, en vertu de l’ordonnance du président du tribunal civil de première instance ou du juge de paix du canton, à défaut de tribunal dans le lieuoùse trouventles objets à saisir ou à décrire. L’ordonnance est rendue sur simple requête. Elle contient, s’il y a lieu, la nomination d’un expert pour aider l’huissier dans sa description. Lorsque la saisie est requise, le juge peut exiger du requérant un cautionnement qu’il sera tenu de consigner avant de faire procéder à la saisie. Il est laissé copie au détenteur des objets décrits ou saisis par l’ordonnance ou de l’acte constatant le dépôt du cautionnement, le cas échéant, le tout à peine de nullité et de dommages-intérêts contre l’huissier.
- Art. 8. — A défaut par le requérant de s’être pourvu par les voies de droit, dans le délai de quin* zaine outre un jour par 5 myriamètres de distance entre le lieu où se trouvent les objets saisis et le domicile de la partie contre laquelle l’action doit être dirigée, la description ou la saisie est nulle de plein droit, sans préjudice des dommages-intérêts qui peuvent être réclamés s’il y a lieu.
- Art. 9. — Seront punis d’une amende de cinquante francs (50 fr.) à six mille francs (6.000 fr.) et d’un emprisonnement de trois mois à deux ans ou de l’une de ces deux peines seulement :
- 1° Ceux qui, sans droit et frauduleusement, se seront attribué les récompenses, objet de la présente loi, ou s’en seront attribué d’imaginaires, par apposition sur leurs produits, enseignes, annonces, prospectus, lettres, papiers de commerce, emballages ou de tout autre manière;
- 2’ Ceux qui, dans les mêmes conditions, les auront appliquées à d’autres objets que ceux pour lesquels elles avaient été obtenues;
- 3° Ceux qui, dans les mêmes conditions, s’en seront prévalus auprès des jurys des expositions ou concours;
- 4° Ceux qui, par un artifice quelconque, mention captieuse ou signe figuratif reproduisant plus ou moins exactement l’aspect conventionnel d'une
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- médaille, auront tenté d’induire le public à croire qu’ils ont obtenu une récompense qui, en fait, ne leur a pas été attribuée;
- 5° Ceux qui auront fait un usage industriel ou commercial de récompenses autres que celles prévues à l’article Ier de la présente loi.
- 6° Ceux qui se seront indûment prévalus à l’occasion d’une exposition ou d’un concours, dans des circulaires, prospectus, affiches, diplômes, certificats, palmarès, ou de toute autre manière, de l’autorisation ou du patronage d’un ministre ou de toute autre autorité ou administration publique sans l’avoir préalablement obtenu, ou qui auront fait figurer) sur leurs documents, des titres, devises, vignettes, armes, armoiries; ou tous autres signes ou mentions de nature à faire croire à cette autorisation ou à ce patronage.
- Art. 10. — Seront punis d’une amende de cinquante francs (50 fr.) à trois mille francs (3.000 fr.) :
- Ie Ceux qui auront fait un usage industriel ou commercial d’une récompense sans se conformer aux conditions prescrites par les articles 2, 3 et 4 ;
- 2° Ceux qui auront présenté aux magistrats et fonctionnaires qualifiés à cet effet un diplôme ou certificat relatif à une récompense prévue à l’article 1er de la présente loi, pour en faire légaliser les signatures, sans avoir justifié de l'enregistre-ment préalable à l’Office national de la Propriété industrielle, soit du diplôme ou certificat, soit du palmarès mentionnant ladite récompense.
- Art. II. —• Les tribunaux peuvent prononcer la publication et l’affichage de leurs jugements, aux frais du condamné ; ils peuvent prononcer la destruction des mentions, indications, effigies ou représentations contraires à la présente loi.
- Art. 12. — L’article 463 du code pénal est applicable aux délits prévus et punis par la présente loi.
- Art. 13. — Un règlement d’administration publique déterminera les formalités et conditions de l’enregistrement des palmarès, diplômes et certificats, des déclarations de cession ou de transmission de fonds de commerce ou d’un produit prévues à l'article 3, de la délivrance des états et copies visés au paragraphe 2 de l’article 5, ainsi que toutes les
- autres mesures nécessaires pour l’application de la présente loi.
- Il fixera, en outre, les taxes à percevoir par le Conservatoire des Arts et Métiers pour le service de l’Office national de la Propriété industrielle, à raison de l’enregistrement des palmarès, diplômes et certificats des déclarations visées à l’article 3 et de la délivrance des états ou copies prévues à l’article 5. Les administrations publiques sont exemptes du payement desdites taxes.
- Art. 14. — Des règlements d’administration publique détermineront les conditions dans lesquelles la présente loi sera applicable à l’Algérie et aux colonies.
- DISPOSITIONS TRANSITOIRES
- Art. 15. — La présente loi entrera en vigueur six mois après la publication du règlement d'adminis-tration publique prévu à l’article 13. A dater de cette époque, la loi du 30 avril 1886, et toutes les dispositions contraires à la présente loi cesseront d’être en vigueur.
- Les dispositions de la présente loi seront applicables aux récompenses attribuées antérieurement à sa mise en vigueur, mais aucun enregistrement n’est imposé aux titulaires ou à leurs ayants cause pour les récompenses visées aux alinéas numérotés 1 et 2 de l’article 1er. Les administrations intéressées seules sont tenues défaire enregistrer à l’Office national de la Propriété industrielle les palmarès desdites récompenses.
- En ce qui concerne les récompenses visées à l’alinéa numéroté 3 de l’article 1er, les titulaires ou leurs ayants cause ne sont pas tenus de procéder à l’enregistrement des diplômes ou certificats ; toutefois, en cas de cession ou de transmission de fonds opérée postérieurement à la mise en vigueur de la présente loi, les intéressés qui voudront faire un usage industriel ou commercial desdites récompenses devront les faire enregistrer, conformément aux dispositions de l’article 2, et effectuer la déclaration prévue au paragraphe final de l’article 3.
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- Dérogation temporaire
- POUR TRAVAIL DE NUIT
- Un décret paru à VOfficiel du 14 août modifie ainsi qu’il suit les lois relatives aux travaux des femmes et des enfants employés dans les établissements industriels :
- - Art. Ier. — Le décret du 15 juillet 1893 est complété par la disposition, suivante :
- « Art. 7. — Les chefs d’établissement qui veulent user de la faculté de déroger temporairement aux dispositions des paragraphes Ier et 3 de l'arti-cle 4 de la loi du 2 novembre 1892, en vertu du paragraphe 6 dudit article 4, devront, avant le commencement du travail exceptionnel, adresser à l’inspecteur, dans la forme prévue par le paragraphe 2 de l’article 6 du présent décret, un avis fai* Sant connaître la nature de l’interruption acciden-telle ou de force majeure d’où résulte le chômage, le nombre et la date des journées perdues, le nombre et la date des nuits pendant lesquelles il doit etre fait usage de la dérogation ainsi que le nombre des femmes et des enfants de l’un et de l’autre sexe auxquels s’appliquera cette dérogation. »
- et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colts postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pr-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations a faire et leur forme, les juridictions com pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se métier en mauere de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publie jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adres ser de suite des exemplaires à leurs client*, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure, est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s'en tendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à sa Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté Juelconque avec une Compagnie de chemins de fer ^intérêt à avoir et à consulter une petite brochure dite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne durions trop leur recommander.
- , Elle a pour titre Les Transports par chemins de Sr (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; wnseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur t Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Minis-“rede la Justice, rédacteur au Lyon Républicain Pbliciste compétent dont nous avons déjà signalé la 8 curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les ^merçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, de renseigner les commerçants et le public sur deTS droits en matière de transports et sur les moyens voles faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais “loir presque général des Compagnies. upans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en p ,Slyle extrêmement clair, le sans-gêne des Compa-(dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles vens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs
- INFORMATIONS
- Congrès international a Boston. — En septembre prochain, aura lieu, à Boston, un congrès international des Chambres de commerce et des Associations industrielles et commerciales du monde entier.
- Les questions suivantes y seront discutées :
- 1° Communicatisn de M. Louis Canon-Legrand, président du Congrès au sujet des questions suivantes : Fixation de la date de Pâques et réforme du calendrier. Réglementation des Expositions internationales;
- 2° Création d’un Tribunal arbitral international pour litiges entre particuliers et Etats étrangers : Rapporteurs : Prof. Dr. Max Apt, délégué de l’As-
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-
-
-
- O ira
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- sociation « Die Aeltesten der Kaufmannschaft von Berlin»;
- 3° Unification des législations sur le chèque : Rapporteurs : Dr Hans Trumpler, syndic de la Chambre de Commerce de Frankfurt a.Main,
- Professeur Dr. Max Apt;
- 4° Réformes postales internationales en vue de la prochaine conférence de 1915 de l’Union postale universelle. Rapporteur : Dr. Alf. George, secrétaire de la Chambre de Commerce de Genève;
- 5° Statistique commerciale et institution immédiate d’un Office international. Rapporteur: M. Eugène Allard, président de la Chambre de Commerce belge de Paris ;
- 6° Utilité d’une conférence internationale sur la validation des connaissements directs à ordre, et utilité d’une législation rendant leur système plus efficace. Rapporteur : La Chambre de Commerce de Boston ;
- 7° Utilité d’une action internationale uniforme en ce qui concerne les factures paraphées par le Consul. Rapporteur : La Chambre de Commerce de Boston ;
- 8° Utilité d’une conférence internationale sur la vie chère. Rapporteur : La Chambre de Commerce de Boston.
- La Nouvelle Brise publie, chaque mois, de très intéressants récits pouvant être mis entre toutes les mains.
- Direction : 3, rue Alfred-Stevens, Paris (9e).
- Un an : 3 francs.
- LA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs, désireux de s’initier rapidement et complètement sur le mécanisme assez compliqué delà fameuse R. P., trouveront à ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur M. Léon Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain. Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la
- R. P. », est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot^ à Paris. Joindre 0 fr. 15 en timbres-poste pour prix et port.
- Autour d’un contrat collectif
- Au cours de l’année 1907, il fut convenu entre la Chambre syndicale des entrepreneurs de charpentes de la Ville de Paris et l’Union des Ouvriers charpentiers de la Seine, qu’à partir du Ier septembre 1907, le prix de l’heure de travail des ouvriers serait porté-de 0 fr. 90 à 1 franc.
- M. Peyrel, entrepreneur de charpentes, à Saint-Denis, 16, rue de la Briche, membre de la Chambre syndicale des Entrepreneurs de charpentes,continua à verser à ses ouvriers un salaire inférieur à celui
- prévu par le contrat collectif.
- Le 26 février 1910,l’Union des Ouvriers charpentiers de la Seine fit sommation à M. Peyrel de se conformer au nouveau tarif. Mais, depuis le 15 oc‘ tobre 1909, celui-ci ne faisait plus partie de la Chambre syndicale des Entrepreneurs de charpentes.
- Quoi qu’il en soit, l’Union des Ouvriers charpentiers de la Seine a poursuivi, devant le tribunal de la Seine, M. Peyrel en paiement :
- 1° De 5.000 francs de dommages-intérêts;
- 2° De 100 francs par chaque infraction qui serait désormais commise par lui au contrat collectif de
- 1907.
- L’affaire a été plaidée devant la sixième chambre supplémentaire, par Mes René Bloch et Mesmin:
- Sur conclusions de M. le substitut Régnault? Ie tribunal, présidé par M. Masse, a rendu un ju8e ment déclarant que, de 1907 à 1909, les ouvrier8 employés par M. Peyrel n’ont pas protesté contre l’application de l’ancien tarif et « qu’en dehors toute protestation de la part des ouvriers syndiques il n’appartient pas au Syndicat de se substituetie ceux qui entendaient accepter de travailler sou régime de l’ancien tarif, et que celui-ci est fondé à venir prétendre à des dommages-intéret à raison de faits qui ne lui ont causé aucun dor mage ».
- Le jugement continue en ces termes :
- « Attendu qu’il appartient toujours au patron)
- p.250 - vue 257/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 251
- même faisant partie d’un Syndicat, d’appliquer, d’accord avec les ouvriers qu’il emploie, les tarifs qu’il lui a plu d’adopter, alors que ses ouvriers ne font entendre aucune protestation, et considérant qu’il est de leur intérêt de travailler aux conditions qui leur sont proposées ;
- « Attendu qu’ayant donné, dès le 15 octobre 1909, sa démission de membre de la Chambre syndicale des Entrepreneurs, tout aussitôt après avoir reçu la lettre du secrétaire général de l’Union des Ouvriers lui rappelant qu’il eût à appliquer le nouveau tarif et n’ayant été sommé de ce faire que suivant exploit en date du 26 février 1910, Peyrel était maître absolu de reprendre sa pleine liberté d’action ;
- « Attendu qu’il n’a commis aucune faute dont l’Union des Ouvriers charpentiers soit,en l’absence de toute réclamation formulée au cours des années 1907 à 1909, de la part des ouvriers par lui employés, fondée à poursuivre la réparation et qu’il échet, en conséquence, de déclarer le syndicat mal fondé en toutes ses demandes, fins et conclusions. »
- Déboutée, l’Union des Ouvriers charpentiers de la Seine a été condamnée aux frais du procès.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d’Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, gui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira es formalités nécessaires auprès des Compagnies e se tiendra à la disposition des abonnés à son “reau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement e sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue °^rdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- RELATIONS ENTRE
- LONDRES, PARIS, LA SUISSE ET L’ITALIE
- PAR LE SIMPLON
- P Trains express quotidiens :
- Aller. Départ de Londres (via Calais) 11 h., 21 h. (viâ Boulogne), 10 h. (viâ Dieppe), 10 h., 20 h. 45.
- a) Départ de Paris, 8 h. 20 (Ire et 2e ~1. Paris-Milan. V.R. Paris-Dôle).
- Arrivée à Millan. (H.C.) 0 h. 13 ; à Venise, 6 h. 17 : â Triieste, 10 h. 40.
- b) Départ de Paris. 14 h. 20 (V.L., L.S., Ire et 2e cl., Paris-Milan, V. R. Dijon-Pontarlier).
- Arrivée a Milan. 6 h. 25, à Venise, 12 h. 15 ; à Trieste,
- c) Départ de Paris, 21 h. 30 (L.S. V.L., Ire et 2e cl.» Paris-Milan, Ire et 2e cl. Paris-Venise, Ire et 2e cl., Dieppe-Milan ; L. S. Ire et 2e cl., Calais-Milan).
- Arrivée à Milan, 13 h. 40, à Venise, 19 h. 30, à Trieste, 23 h. 13»
- Retour, d). Départ de Trieste. 5 h. 42; de Venise, 9 h. 25. de Milan (H.C.), 15 h. 25 (L.S. V.L. Ire et 2e cl. Milan-Dieppe, L.S., Ire et 2e classes Milan-Calais).
- Arrivée à Paris, 7 h., à Londres (via Calais) 19 h. 10 (viâ Dieppe), 19 h. 35.
- e) Départ de Trieste : 12 h. 50, de Venise, 17 h. 45 (Ire et 2e cl., Venise-Paris), de Milan. 23 n. 35; (V.L. Milan-Paris, V.R. Pontarlier-Paris).
- Arrivée à Paris. 14 h. 25, à Londres (viâ Boulogne), 22 h. 45.
- f) Départ de Trieste. 18 h. cO, de Venise. 23 h. 55, de Milan, 8 h. (L. S. Ire et 2e cl. Milan-Paris, V.R. Dôle-Paris).
- 2* TRAIN DE LUXE
- OBERLAND-SIMPLON-EXRRESS
- Quotidien V.R.
- Prolongé sur Berne etInterlaken du 8 juillet au 15 septembre inclus.
- Aller. Départ de Londres. 11 h. de Calais-Mme 15 h.; de Paris. 19 h. 45. Arrivée à Lausanne, 5 h. 50, à Viège. 8 h. 31 ; à Brigue. 8 h. 42 ; à Milan. 12 h 15 ; à Venise. 16 h. 40 ; à Trieste, 21 h à Berne, 6 h. 17 ; à Thoune : 7 h. 08 ; à Interlaken, 7 h. 52,
- Retour. Départ d'Interlaken, 21 h. 45, de Thoune. 22 h. 30 ; de Berne. 23 h. 05, de Trieste. 8 h., de Venise. 12 h., de Milan. 16 h. 30. de Br(gue. 20 h. 45, de Viege 20 h. 56. de Lausanne. 23 h. 39.
- Arrivée à Paris. 7 h. 23, à Calais, Mme 13 h. 16, à Lon dres.17h.10t . ’
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-
- | 4;
- h
- 252
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Acide acétique industriel 40 %-... . n » 35 » ...
- » azotique (voir acide nitrique) » muriatique ?2- chimiq. pur ..
- » » 20 21 par 15 touries
- » nitrique 36 chimiquement pur » » 40* »
- oxaliqu. ..
- • phénique cristallisé 35 .
- » » neige ..............
- » » liqui le 97/98 amkré
- » phosphorique 60-..............
- » » 45......
- » sulfureux par 15 touries.........
- » sulfurique 53’...................
- » » 60* environ.......
- » » 66* » . ...
- » » 66* chimiq. pur...
- » « au soufre ............
- » tart-ique 1er blanc.............
- Alcali volatil du gaz 22*.......... » » 28/29*.........
- Alua épuré. .......................
- a ordinaire.... » de chrome ...................
- Arseniate de potasse...............
- • de soude cristallisé..............
- Arsenic poudre.....................
- » rouge (voir à Orpin)......
- Les 100 k.
- 53 »
- 31 »
- » »
- 32 ..
- 7 »
- 30 »
- 36 »
- 68 . .
- 115 »
- 150 »
- 33 »
- 200 »
- 90 »
- 4 50 6..
- 8 50
- 34 »
- 18 »
- 295 .
- 34 »
- 60 »
- 19 50
- 17 50
- 40 »
- 140 »
- 56 »
- 32 »
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu b9 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.)........... 40 »
- L’hecto
- » lourde industrielle.............. 36 •
- » légère........................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français........ 17 50
- Bi-chromate de potasse................ 82 50
- n soude................ 70 »
- Bisulfite de chaux 11*............... 8 50
- » potasse......................... . 87 50
- » soude 30*........................... 12 »
- u » 35:........... . 13 »
- Borax raffiné en cristaux............. 49 »
- » poudre............................. 51 50
- Carbonate de soude cristallisé...... 7 50 Carbure de calcium (H P.)............ 29 »
- Caséine insoluble................... 125 »
- • » solubilisée.....................125 »
- Jérésine blanche.... ...... • 180 120 »
- » jaune natur. orange ou rouge 215 »
- Chlorate de potasse cristaux........ 107 50
- » poudre........ 112 50
- Chlorate de soude....................115 •
- Shlorure de baryum .................. 17 »
- » cal ium fondu.... ... 11 »
- » carbone (Tetra)........... 90 »
- » chaux 105/110*............. 17 •
- » magnésium fondu........... 12 »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20 »
- * » 45* ordinaire........ 1 »
- Chromate jaune de potasse .... ... 150 » } Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- i Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- i Les 100 k*
- » végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière................. 240 »
- » en poudre.......... 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur. .. 206 »
- » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron .................. 50 »
- » blanche......................... 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé ................ 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo " Diamant ”............................ 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine “ Or ”..................... , 3 70
- » Jacquand Coignet............ 3 35
- » poudre pour bains........ 1 25
- Les 160 k
- Glycérine blanche pure 30-.. 275 »
- » » industrielle 28 .. 225 »
- • blonde claire extra 28*.. 200 »
- » » ordin. 28* . 215 »
- » brune ................... ..... . 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k.
- Iode ............................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36*... 33 »
- » » 40*... 43 »
- » de soude 36*. . 12 50
- Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90-(H. P)................. 100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 . .
- » pulvérisée................... . . 21
- » en bâtons hexagonaux.. . 24 »
- » en boules..........en sacs 23 »
- » sublimée. .. .en sacs 23 »
- Nitrate de plomb .................. 80 »
- Orpin............................... 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc.............. 75 »
- Le kilo » de chrome vert............... 3 »
- » de cobalt noir.............. 12 »
- » » gris.................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. ,. 185 » » d’étain............ ...........« • 506 »
- » de nickel vert...................... 4 50
- » » noir.................... 5 25
- • d’urane................*........... 30 »
- Ozokéritc (H. P.)................ 175à 225 »
- Panama (Quillay)...................... 62 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) » » » 50/52*
- (H.P.)
- Permanganate de potasse....
- Polysuifure de potassium.
- Potasse d’Amérique véritable
- &
- imitation d’Amérique 66/70.
- » 52/55'
- » 45 *...
- caustique 70/75 plaques....
- perlasse Ire qualité........
- » ordinaire 75/80*...
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse .........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- a
- 90
- » neige »
- » raffiné neige (de potasse).
- » » masse...........
- ammoniac blanc pour piles ..
- » gris en pains.............
- de soude Solvay 00/92
- Silicate
- »
- »
- »
- de soude
- 65/70....
- 75, 80... .
- 86/85...
- neutre 35/37 alcalin 45*...
- de potasse ivdsstriel....
- » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- Sucre de lait
- 70/72 ............
- 60 62 plaquettes
- 70/72............
- en poudre.........
- Soufre en canons ....................
- » (fleur)..........................
- Sulfate d’alumine épuré..............
- » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel....... » manganèse sec. ... . •••
- n nickel ammoniacal (double).
- » » pur (simple).........
- » soude .. ............
- » zinc exempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- Sulfure
- de sodium. . . potasse . ... . carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse ..
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 5»
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 19
- 8
- 53
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- 95
- 7
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- PLACE DU HAVRE
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- 25
- 25
- 25
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campéche du Brésil, coupe d'EspaE" ‘ 9 .. » 2e qualité .. 8'..
- » 3e bonne .... • • ...
- » 3e infé ieure.. • • : 50
- » Sisal, Yucatan. 6 59
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-
-
-
- Jaune
- Rouge
- Honduras...........
- Tabasco............
- Haïti Cap....... Fort-Liberté.... Aquim........... St-Marc......... ................
- P.-d.i-Paix...... Miragoane........ Saint Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe.......
- Cuba et St Yago... Manzanille........ Tuspan............ Vera Cruz ........ Tampico........... ..................
- Haïti. ..... Jamaïque ... Barcel et P Cab .. Rio Hacha... Çarth. et Savan ... Maracaïbo... Fustet.. 100 k. Corinto..... Amapala ...50 kil. : Brésil Bahia. . ..
- Calliatour... 100 k.
- 7 b
- 5
- »
- 5
- 5
- 5
- 5
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- co Ak? CI
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- fi
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 50 .
- 60 i
- 60
- 50
- 25
- 25
- a
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet . • Sandal....
- Sapan.....
- 50 k.
- 100 k.
- ..50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco.50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- a
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- 45
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. .
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil.
- 10
- 75
- 14
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy.
- Kurpah...............•..
- Madras..................
- Guatemala beau à flor ...
- »
- Antilles
- ordinaire à bon...
- Rocou
- .......... 1/2 kil.
- Le 1/2 k.
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- o co 2
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- Drogueries et produits
- TINCTORIAUX
- U a
- étoilé .. verts Malte Russie .... Levant .... Espagne ..
- 215 M
- $5
- 60 75
- M
- fi fi
- »
- Albumine d’œufs............
- Bois de Campêche...........
- » réglisseSmyrne sort.
- » » Tortose.......
- Cachou brun..............
- Cannelle Chine.............
- » Ce ylan ................. Canefice en sortes... .....
- » gravelées ................
- Cochenilles grises.........
- » ................
- » noires ord........
- » » extra......
- Coriandre.............. .
- Cumin Malte..............
- » Grèce ...................
- Curcuma Bengale ........... » Madras.............
- » Cochin ..........
- Encens en sortes...........
- » larmes...................
- Essence Badiano........ ...
- Fenouil....................
- Fenugrec..............
- Fleurs pyrèthre violettes....
- Noix Galles vertes et noires. » » ordinaires
- 5 15 25 M 70 125 260 35 50
- 2 3
- 2 3
- 45 100
- 65 50
- 45 55 70
- 130 13
- 70 22
- 50
- Ut
- 20
- fi
- blanches, de Chine,
- .............................
- Gingembre .. ,. ...........
- Girofles Zanzibar..........
- Tamarin Madras.............
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..............
- Aden courante..............
- » supérieure.. . ..........
- Sénégal bas fleuve ......
- » Galam ...................
- Damar, Batavia . ..... ..
- » Singapore Ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour.
- Laque orange fine ....... » mi-fine................ .
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse. » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- »
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy . .
- muscade n‘ 1.
- » 2
- » 3
- Opium Résine
- a
- 6
- R
- 30
- 90
- 3
- fi
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- n
- »
- sulfurique
- kilos :
- 20 degrés
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- p. molle 8/9 % morph Amérique brune .. .
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- Bayonne
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- blonde... blanche.. brune...... blonde.... blanche...
- Rocou
- Safran
- Pér olbt..............
- Valence en feuille.
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes..........
- » follicules............
- Salsepareille couronne..
- « Tampico...
- Sel ammoniaque gris .. » blanc.
- Styrax Equide..........
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- » ou jaune tunisien... Brun extra pur............
- » augmenté... ......... Rosé......................
- Noir......................
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- SOMMAIRE
- -e blanchiment et la teinture du jute (suite et fin). - Le rouge turc " La raison pour laquelle les tisseurs de couleurs se plaignent de ce que les filés teints en rouge turc et en irdig déteignent sur les autres couleurs. — La pratique de la fabrication des colo-ran's d’aniline (suite). — L’Office de législation étrangère. — Les transports. — Informations. — Conseils juridiqus — Ntre service d’assurances. — Adjudications administratives. — Revue du marché.
- LE BLANCHIMENT & LA TEINTURE DU JUTE'1»
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- Si le jute est destiné à l’impression, on le met tremper pendant 2 à 3 heures dans un bain conte-nant I à 2 0/0 d’acide sulfureux et on le sèche sur des tambours à vapeur. De cette façon l’acide sul-fureux absorbé par la fibre se transforme en sulfate de soude qui demeure sur la fibre et forme un en-duit protecteur contre l’action oxydante nuisible de la Vapeur, sans cependant gêner le développement des couleurs à imprimer. D’ordinaire, le jute n’est blanchi que dans le cas où l’on veut obtenir des "Wances claires. La plus grande partie de la mar-chandise ne se teint ou ne s’imprime qu’à l’état 9 blanchi.
- () Rester reichs Wollen u. Leiren Industrie.)
- En ce qui concerne les matières colorantes les mieux appropriées à la teinture du jute, il faut surtout tenir compte du résultat que l’on cherche relativement à la solidité des couleurs, mais les prétentions à ce sujet ne sont en général que très modérées, car on tient avant tout au bas prix de la façon.
- Ce sont, en majeure partie, les matières colorantes basiques qui sont employées, mais les matières colorantes acides n’en jouissent pas moins d’une grande faveur parce qu’elles possèdent une plus grande solidité à la lumière et que la fibre se laisse mieux pénétrer par elles. On emploie en général pour les couleurs acides un bain contenant une certaine quantité d’alun, dont la dose est déterminée par l’intensité du ton que l’on désire.
- On commence par teindre au bouillon et, après que la marchandise a été manœuvrée pendant peu de temps à cette température, on arrête la vapeur et on continue à teindre pendant une demi-heure en laissant refroidir le bain peu à peu.
- Les bains montés pour couleurs foncées ne sont pas tirés à fond et peuvent servir pour d’autres parties à teindre dans les mêmes conditions. La présence de l’alun contribue au fixage et au développement de la couleur et exerce sur la fibre une influence moins nuisible que les acides.
- Si l’on emploie pour la teinture des chaudières en cuivre, il faut avoir soin que ce métal ne ternisse pas les couleurs et tenir compte du fait que cette
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- LE ROUGE TURC
- Par M. Friedrich Kornfeld (i)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- influence est plus considérable sur les nuances claires que sur les foncées. Cette tendance du cuivre à ternir les couleurs peut être empêchée par l’addition au bain d’un peu de sulfocyanure d'am-monium, 20 grammes pour loo litres de liquide. Bien que les couleurs basiques ne présentent pas tous les avantages des couleurs acides, elles sont pourtant très utilisées pour les qualités bon marché et la plupart des matières colorantes de cette classe se prêtent à la teinture du jute ; comme elles tirent très facilement, on n’a pas besoin de pousser la température des bains au delà de 70° C. Un mordançage préalable du jute n’est pas nécessaire. On manœuvre les marchandises dans la cuve pendant un temps assez court et, après avoir arrêté la vapeur, on l’y laisse encore pendant 1/2 heure; on éprouve parfois quelque difficulté à réaliser des teintures égales en nuances claires ; aussi est-il avantageux d’entrer en bain froid et de ne chauffer que peu à peu à la température indiquée, en manœuvrant la marchandise. L’addition d’une petite quantité d’alun contribue aussi à égaliser les nuances.
- En traitant la marchandise au sortir de la teinture par une faible dissolution de tanin, la couleur acquiert un degré de solidité au frottement et au lavage notablement plus élevé. Il est vrai que le ton de la couleur subit une légère modification par ce traitement, mais on peut apprécier facilement l’importance de cette modification par un essai préalable sur un échantillon. Les matières colorantes substantives donnent en général sur le jute des teintures passablement solides au lavage et sont pour cela employées sur une grande échelle, surtout pour la teinture d’articles mélangés de jute.
- On les teint au bouillon en présence de sulfate de soude. Souvent il n’est pas possible d’arriver exactement au ton avec les matières colorantes directes seules, surtout au point de vue de la profondeur du ton. En pareil cas, on peut manier les couleurs directes avec des matières colorantes basiques et pour cela on se servira d’un bain froid auquel on ajoutera une petite quantité d’acide acétique.
- La formation du rouge turc est un des phénomènes les plus importants de la teinture. Cette importance au point de vue technique, trouve son expression dans ce fait que la production du rouge turc (je ne parle ici que de la teinture sur fil), constitue par rapport aux autres couleurs une industrie spéciale et considérable ; ce qui montre bien l'im-portance de la couleur. Cependant l’intérêt qui s’attache à ce sujet résulte aussi des raisons spéciales qui sont en relation étroite avec la place exceptionnelle occupée par Cette couleur.
- Le procédé employé pour la préparation de cette couleur diffère complètement des autres méthodes usuelles. Il repose sur ce fait que l’alizarine ne peut former du rouge turc que si elle se trouve en combinaison avec un acide gras à poids moléculaire élevé. La fixation exacte de l’acide gras sur la fibre de coton comme opération préparatoire aux traitements ultérieurs est la partie fondamentale à laquelle le spécialiste n’arrive, d’une façon satisfaisante, qu’après plusieurs années de pratique, sans d’ailleurs pouvoir être secondé par les lumières de la théorie.
- Celle-ci n’est pas arrivée à montrer clairement quelle fonction exerce l’acide gras dans la laque au rouge turc ni quel est son rôle. L’alizarine est un autre facteur qui fait classer à part cette couleur. Pour donner une explication de la résistance delà laque au rouge turc, on a admis qu’il fallait attribuer à l’alizarine un rôle chimique spécial, et qu il se formait entre les oxydes métalliques et l'alizarine une combinaison particulière : telles seraient lcS causes qui rendraient difficile la décomposition de la laque au rouge turc.
- On s’est efforcé d’expliquer la solidité du rouge turc, qu’on ne peut obtenir qu’avec l’alizarine, et on a été conduit à une théorie des matières coin rantes pour mordants à laquelle cependant, il 1111111 que encore une confirmation bien nette. Rema
- (1) Traduit de Chetniker-Zeiluny, par Moniteur Quetne ville.
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- quons en outre que l’oxyde fixateur dans la laque est l’alumine dont les propriétés chimiques, variables et différentes suivant le mode de précipitation, rendent plus difficile l’observation exacte des mêmes conditions nécessaires à l’obtention de la couleur, ce qui accentue encore le caractère problématique inhérent à cette combinaison.
- Enfin, si nous considérons le rôle remarquable de la chaux dont la présence est indispensable, nous comprendrons tout l’intérêt qui s’attache à un sujet Qui comporte un si grand nombre de questions à résoudre.
- Je me suis efforcé d’apporter de la clarté dans cet ordre de choses mal défini.
- Les résultats auxquels je suis arrivé après les expériences nécessaires ont été portés à la connais-Sance du public à l’Assemblée générale de l’Union des Chimistes Coloristes tenue l’année passée à Francfort-sur-le-Mein (l).
- Aujourd’hui j’ai l’intention de donner les raisons de la théorie à laquelle je suis arrivé et de traiter le sujet avec plus de détails.
- Ce point de départ de mes recherches réside dans les considérations suivantes. On admet que le rouge turc possède un autre caractère que la combinaison dune matière colorante et d’un oxyde métallique des autres couleurs fixées au moyen d’un mordant, Iul trouvent leur emploi dans la teinture sur coton, [y
- autre part, on ne peut mettre hors de doute que, "l'abstractionfaite de la fixation d’un acide gras, a formation d’une combinaison entre l’acide gras, e$ oxydes métalliques et l'alizarine se passe pas "une manière normale. On tire de là cette conclu-sion bien naturelle que la solution ne doit être cher-chée que dans le processus de la transformation définitive du précieux composé. Le processus réside dans ce fait que la combinaison du sel d’aluminium de l’acide gras avec la chaux et l’alizarine en pré-ence de l’eau est exposée très longtemps à une mpérature supérieure à 100° C. Il nous faut donc ePondre à cette question : Quelle est le change-"ent que la combinaison éprouve dans ces condi-liz]) Lehnes. — Fœrber-Zlg.t 1900, p. 213; Elsaess, Texli-’ 1910, p. 891 ; Chem. Ztg., 1910, p. 598.
- tions et par quel enchaînement d’atomes dans la molécule des corps arrive-t-elle à sa grande solidité ?
- Parmi les nombreux essais ayant pour but d’expliquer la résistance de la laque du rouge turc, il faut remarquer ceux de A. Werner (i); la raison en est facile à saisir. L’alizarine, de même que toutes les matières colorantes employées avec des mordants, sont considérées, d’après la théorie de Werner, comme des combinaisons possédant la propriété de former des sels métalliques complexes. Werner, comme on le sait, se basant sur des phénomènes bien définis a trouvé qu’il était nécessaire de donner plus d’extension à la valence des éléments et montré par la constitution de différentes combinaisons que dans des combinaisons apparemment saturées les atomes, lors de l’addition d’autres molécules possèdent d’autres affinités, indépendantes des valences ordinaires, qui donne lieu à la formation de sels métalliques complexes remarquables par leur stabilité particulière.
- On sait que Werner et ses collaborateurs ont donné à leur théorie extrêmement importante une démonstration expérimentale basée sur un grand nombre de combinaisons, par exemple, celle de l’aluminium, du chrome, du fer, du cobalt trivalent et du manganèse trivalent. Ils ont désigné sous le nom de nombre-limite le nombre 6, appelé « nombre de coordination », sous lequel les atomes ont la faculté de se fixer à d’autres groupes ou radicaux. D’après les explications de Werner, la stabilité de la combinaison de la laque du rouge turc dépend d’un semblable enchaînement, comme il l’a établi pour des sels organiques métalliques, remarquables par leur fixité, par exemple, pour le glycocolate de cuivre reconnu par Ley comme sel complexe :
- CH'—AzH?, o-----------------CO
- I Cu. I
- CO--------O " AzH2 — CH2
- qui doit sa stabilité à la double participation du cuivre par ses valences principales et par ses valences secondaire. — Autre exemple encore : l’acé-
- (1) Ber. d. Chem. Ges. 190?, t. XLI, p. 1.062.
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- O o Tè
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- tylacétonate de platine dont la fixité est également dûe à la participation de l’atome métallique par ses valences principales secondaires et à la constitution cyclique qui en résulte :
- CH.C OC. CH3
- 1 . . H
- CH Pt? CH H . ,
- CH3 . C—O‘ O=C . GH3
- La théorie de Werner a paru acceptable pour le rouge turc ; elle fait voir dans ce corps une combinaison d’une constitution semblable à celles des deux combinaisons citées précédemment parce que la difficulté de décomposer le rouge turc est obtenue par une opération qui pourrait donner lieu à une participation atomique des éléments dans le sens de la théorie de Werner.
- Afin de pouvoir examiner si cette théorie trouve réellement son application dans le rouge turc, j’ai cru nécessaire avant tout de connaître les proportions de chaque élément constituant cette laque et par suite de pouvoir émettre une opinion sur la réunion des atomes. On ne trouve que peu d’indications sur la composition du rouge turc, dans la bibliographie.
- D’après une communication de Liebermann faite en 1885 (1), Kopp a trouvé, dans des tissus teints au rouge turc, la proportion de 1 partie d’alumine pour 2 parties de chaux. Rosenstiehl fixe la proportion entre l’alumine et la chaux à 2 : 3 Lansone (2) a trouvé que les proportions d’alizarine, d’alumine et de chaux étaient 1 : 1 : 1. Nous devons aux recherches de Liechti et Suida un travail détaillé sur ce sujet. Ils donnent une formule du rouge turc de laquelle il résulte que les proportions d’alizarine, d’alumine et de chaux sont : 3 : 1 : 1. L’analyse ne paraît pas fournir le procédé le plus sûr pour l’étude de cette combinaison, car la laque à essayer n’est pas examinée lors de sa formation et ne nous donne nullement la certitude qu’il n’y a pas excès de l’un ou de plusieurs de ses éléments.
- (I) Ber. d, Chem. Ges., 1885, t. XVIII, p. 1.974.
- (2) Der Zeugdruck de Antonio Lasone, Julius Springer,
- éditeur, Berlin.
- D’après les apparences, on ne peut remarquer aucune modification dans les proportions des éléments, car la proposition de laque correspondant à la composition exacte ne perd pas son caractère du fait d’un excès de l’un ou de l’autre constituant. C’est pourquoi j’ai préféré faire choix d’un autre mode de recherche, à savoir la détermination pondérale exacte des éléments au moment de la préparation et non pas leur dosage dans la substance achevée. Nous avons trouvé dans l’alizarine elle-même l’élément approprié à l’étude de ce problème. Lors de l’opération de la teinture, on peut, par l’observation du passage du liquide de l’état colore à l’état incolore, établir avec certitude d’une part quelle quantité d’alizarine peut être absorbée complètement par un poids déterminé de fibres en excès, préalablement mordancées et d’autre part la limite d’absorption de l’alizarine : ce qui permet de déterminer les propositions en poids des autres éléments, la quantité d’alizarine étant connue.
- (A stùvre )
- LA RAISON
- POUR LAQUELLE LES TISSEURS DE COULEURS SE PLAIGNENT DE CE QUE LES FILÉS TEINTS EN ROUGE TURC ET EN INDIGO DÉTEIGNENT SUR LES AUTRES
- COULEURS.
- Par E. Hastaden
- Farber-Zeitung, du Dr A. LehNE
- Dans ces derniers temps, différentes revues SPe ciales ont ouvert une enquête sur ce fait que le I filés teints en rouge turc et en indigo déteignent 1 pendant le tissage sur les fils blancs voisins et ont provoqué des recherches afin que l’on arrivât à 6 ter ces inconvénients. Il semble que ces enquête5 * se reproduisent assez régulièrement tous les trot ans dans les journaux de teinture.
- | Quand ces plaintes se manifestent et que 1 °n indiqué le remède, on constate une amélioration
- • mais, d’après ma propre expérience, l'économle | reprend le dessus jusqu’à ce que de nouvelles plain
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 3 —
- tes se manifestent. La cause de cette « déteinte » réside, suivant moi, dans une économie exagérée, prati uée dans l’un ou dans plusieurs des quatre cas suivants :
- Le plus souvent la faute est sans doute due à des procédés de teinture mal appliquée, cependant elle peut tenir aussi à une insuffisance de parement des fils de chaîne et à l’emploi d’un matériel de tissage malpropre.
- Je vais donc, dans ce qui suit, examiner d’un peu plus près ces quatre points.
- C’est presque sans exception aux teintures en bleu d’indigo et en rouge turc que l’on reproche de déteindre. Il est toutefois dans la nature des choses que les fils teints dans ces deux nuances déteignent plus ou moins quand ils sont soumis à un frottement énergique et quand le rouge, par exemple, n'a pas été teint par les procédés du rouge turc an-sien ou que la teinture en indigo n’a pas été donnée de telle façon qu’il se dépose d’abord un grand excès de matière colorante et que cet excès soit écarté ensuite par des savonnages et des lavages énergiques. La teinture proprement dite est le ré-sultat de passages répétés entre lesquels on donne un ou deux séchages, cependant cette manière de teindre en indigo revient à un prix trop élevé pour la plupart des emplois auxquels ces filés sont destinés et n’est utilisée que pour des articles spéciaux qui supportent un prix de façon plus élevé. Mais comme précisément les couleurs en question de-mandent un plus grand nombre d’opérations, il en résulte pour le teinturier la tentation de veiller plus Strictement à l’économie dans la fabrication de ces Articles et cela surtout quand il est serré de près par les prix de la main-d’œuvre ; il arrive donc fré-quemment que pour le rouge turc bon marché on ne donne qu’un passage en huile et en mordant l'alumine et qu'on supprime le séchage intermé-diaire. La laque colorée ainsi produite, n’est pas à beaucoup près aussi solide au frottement que celle qui a été formée par un double mordançage en huile et en sel d’alumine avec un séchage complet après Chaque passage.
- par un séchage parfait le mordant pénètre mieux
- dans l’intérieur du fil que s’il reste à l’état humide. Pour la teinture, il arrive souvent que l’on emploie une trop faible quantité de matières colorantes et que, de ce fait, on ne peut pousser assez loin l’avivage qui doit écarter une grande partie de la laque colorée qui n’est que faiblement adhérente au fil. Il en résulte que ces particules de laque colorée qui ne sont pas maintenues par une forte adhérence sont détachées du fil par le frottement qui se produit pendant le tissage dans les harnais et les peignes, et par le contact des fils de chaîne entre eux et, en se portant sur les fils voisins, colorent ceux-ci quand ils sont blancs ou de couleur claire. Un double traitement des fils par un fort mordançage en huile et en alumine correspondant à un rouge turc bien nourri, après chaque passage un séchage à fond et après la teinture un avivage énergique ; telles sont les règles fondamentales pour obtenir un rouge turc suffisamment solide au frottement et répondant aux exigences normales du tissage, et si les trois autres points que nous avons cités plus haut et que nous avons indiqués comme responsables de la déteinte des fils dans les métiers à tisser ne laissent rien à désirer, on n’a plus à redouter ce défaut.
- Dans la teinture en bleu d’indigo, afin d’économiser la main-d’œuvre, on ne donne souvent qu’un petit nombre de passages en cuve et afin d’arriver quand même au ton demandé, on se sert de bains ( plus forts, mais c’est précisément avec les cuves fortes que l’on obtient les teintures les moins solides | au frottement Comme chaque passage en cuve fait | tomber une partie de l’indigo qui n’adhère que fai-| blement au fil, il est facile de comprendre que, par des passages répétés mais faibles, les filés ne retiennent que de petites quantités d’indigo mal adhérent, tandis que la plus grande quantité en est déposée dans l’intérieur du fil. Il en résulte que des ! filés ainsi traités sont plus solides, non seulement au frottement, mais encore au lavage. Cette façon de teindre revient naturellement beaucoup plus cher et c’est pour cela que l’on a déjà proposé une série de méthodes pour rendre le bleu d’indigo solide au frottement sans pourtant en augmenter le prix. Solide et bon marché sont cependant deux qualités
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- c?
- CO G
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qui s’associent difficilement. Je m’abstiendrai de relater ici les différentes méthodes qui atteignent plus ou moins le but cherché, mais qui, à ma connaissance, reviennent en général plus cher qu’un procédé très ancien employé en beaucoup d’endroits et par lequel moi-même j’ai teint pendant bien des années sans inconvénient le bleu foncé moyen dont il est question.
- (A suivre.)
- LA PRATIQUE
- DE LA
- FABRICATION DES COLORANTS D ANILINE
- Par M. Johann Walter (i)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- On peut ne pas le remarquer pendant longtemps car le produit de remplissage est imbibé et il n’en faut pas davantage pour que l’autoclave soit attaqué. Aussi, n’employons-nous pas dans cette préparation de récipients en grès.
- Le bain métallique repose par le fond sur les deux côtés du foyer qui est revêtu de briques réfractaires ; de plus, il représente un rebord très large qui permet de mieux répartir la pression sur la maçonnerie.
- Les gaz du foyer s’élèvent en se partageant sur les côtés du bain et se réunissent dans la cheminée. A droite et à gauche de la porte du foyer se trouvent 2 portes pour enlever la suie et activer le refroidissement. Quant au combustible, on a employé longtemps des briquettes, mais finalement on a adopté le charbon ordinaire pour chaudières à vapeur.
- L’échappement des gaz de l'autoclave se faisait, lorsque j’ai fait mon apprentissage, sans aucune précaution, dans le local même de travail ; pendant les mois d’hiver surtout, il s’est souvent produit des inflammations au contact des becs de gaz. Plus tard, ces gaz sortant par les soupapes de sûreté munies d’un joint en caoutchouc ont été amenés en
- (1) Traduit de ÇhenAker-Zeitung, par Moniteur Queshe-
- gville. . ... . ...
- dehors où on les enflammait ; pour éviter un retour de flamme on avait soin d’interposer une fermeture hydraulique.
- Lorsque les autoclaves furent munis d’un robinet on les a d’abord dirigé dans ce réfrigérant à dimé-thylaniline, puis dans un réfrigérant particulier. Il se condense de l'alcool méthylique, de l’eau et un peu de diméthylaniline, qui passent par un long siphon dans un tonneau en fer, tandis que le gaz passe dans un récipient en fonte clos, à travers une couche d’eau de 60 centimètres de hauteur, avant de s’échapper à l’extérieur ; il ne brûle alors plus.
- La séparation de la diméthylaniline se faisait d’abord à l’aide de deux chaudières en fonte, diamètre : 1,4 m.; hauteur : 1 mètre ; couvercle : tôle mince avec bord renforcés; la fermeture était obtenue à l’aide de bouillie de chaux et 22 écrous par couvercle ; combustible, briquettes.
- Un long serpentin en fer passant par le foyer surchauffait la vapeur; la diméthylaniline et la vapeur d’eau se condensaient dans deux serpentins et coulaient dans un récipient en partie enterré, d’où on les transvasait dans des tonneaux en bois de 4 a 500 litres.
- Par addition de sel marin et après repos il se formait deux couches que l’on séparait à l’aide de robinets en bois placés à différentes hauteurs. Dans cette distillation il se dégageait encore des gaz dissous qui s’enflammaient souvent au contact du foyer. Une traînée de feu recouvrait alors le sol du local mais sans produire de dommages ; cette flamme était peu chaude; je m’y suis trouvé a11 milieu une fois, elle arrivait à la moitié de la hauteur du genou ; on peut en sortir sans brûler le pantalon: On n’éprouvait donc pas de crainte à ce sujet, mais il valait cependant mieux l’éviter car, devant le local il y avait souvent des tonneaux d’esprit de . bois.
- | Ces dangers d’incendie ont été évités en plaçant sur les serpentins des siphons avec tubes de dé84 gement conduisant les gaz sur le toit.
- On a ensuite utilisé 2 chaudières en fer forgé, " chauffage direct ; cylindrique couché, diamètre " 1,50 m. ; distance des deux calottes = 1,6 m. ; Sut
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- © tO GM
- le devant, un orifice d’écoulement en fonte, ovale (120 X 160 millimètres) ; en haut et en arrière un dôme de 550 millimètres de diamètre, 400 millimètres de haut avec un trou d’homme (400 X 300 millimètres), et 2 orifices de 50 millimètres de diamètre ; épaisseur de la tôle du manteau, 6 millimètres ; des calottes, 8 millimètres ; du dôme, 8 millimètres.
- Cette forme de chaudière a été aussi préconisée pour l’entraînement de l’aniline dans la fabrication du bleu, à la place des chaudières en fontes précédentes si incommodes ; mais la tôle brûlait sur le feu et même dans les carreaux et il se produisait aux endroits surchauffés une attaque intérieure. Dans le but d’éviter cet inconvénient dans la prépa ration du bleu j’ai décrit W., p. 116, une chaudière avec manteau partiel de vapeur.
- La chaudière, employée ici. a coûté 1.420 francs et pesait environ 1.900 kilogrammes sans les accessoires.
- Les deux séparateurs reposent sous un soubasse -ment en fer ainsi que le plancher. Les manteaux de vapeur ne portent qu’une arrivée de vapeur, qui est largement suffisante et à la partie inférieure les tubes d’échappement se dirigent sur un condenseur; ces tubes peuvent être d’ailleurs isolés les uns des autres pour que la cornue qui ne travaille pas reste froide
- Chaque séparateur porte au fond un tube percé de trous pour l’amenée directe de la vapeur et un trou d’homme dont le couvercle en fer forgé est fixé par deux écrous. On peut soulever ce couvercle à l’aide d’une corde et d’une poulie (1). Les tubes fie vidange de séparateur, fermés à l’aide d'un robinet, permettent de faire écouler le liquide restant après la distillation dans un récipient en fer où il se
- (I) La partie cylindrique de la chaud ère ainsi que les ca-ottes sont entourées d’une tôle mince de fer et l’espace nermédiaire est rempli de résidus de sumac desséchés qui forment un excellent isolant ; ils ne prennent pas feu, mais si l’on a des craintes, on peut avant la dessiccation les arroser d’une solution de silicate de soude. Ces résidus mélangés à du kieselgur et à de la colle-forte avec des poils de veau ou autres, constituent un bon revêtement pour les Conduits de vapeur. J’ai aussi obtenu de bons résultats en les ajoutant à de l’argile pour l’obtention de briques légères, Poreuses. Mêmes carbonisés ils peuvent servir à différents emplois.
- refroidit, sans atteindre cependant le point de cris-tallisation du sulfate de sodium.
- D’après l’observation du directeur de l’usine, il peut alors se séparer plusieurs kilogrammes de tétraméthyldiaminophénylméthane. Cette précipitation ne se produit pas toujours, nous ignorons pourquoi ; peut-être y a-t-il eu dans certains envois d’esprit de bois de petites quantités de méthylal ou autres produits analogues Le séparateur porte un niveau d’eau, mais la communication inférieure de ce niveau avec l’intérieur est interceptée pendant l’entraînement, en raison du fort bouillonnement produit par la vapeur. Pour constater le niveau on est obligé d’arrêter le courant de vapeur. En arrière, le séparateur présente un orifice avec un robinet suivi d'un tube de cuivre de 60 millimètres de diamètre pouvant le mettre en communication avec tous les autoclaves par des raccords appropriés. Au lieu de ces raccords, on a d’abord employé des entonnoirs en cuivre vissés sur un tube précédent, mais bien que les bords de ces entonnoirs fussent retournés ver. l’intérieur, lorsque de l’air se trouvait entraîné par le liquide, on ne pouvait éviter des projections. Pour la même raison, les orifices du tube non utilisés doivent être fermés par des bouchons à vis. L’extrémité la plus élevée du tube peut communiquer avec une conduite d’eau pour qu’il puisse être nettoyé à la fin de l’opération ainsi que son robinet.
- La sortie de la vapeur se fait par un tube avec robinet, se rendant à un purgeur après s’être réuni au tube de distillation du séparateur voisin. Le liquide qui se rassemble dans ce purgeur retourne au séparateur. Après ce purgeur, les vapeurs gagnent soit le premier réfrigérant, puis le grand réfrigérant avec double serpentin en plomb, soit directement ce second réfrigérant. Le liquide condensé, le premier réfrigérant est ramené par un siphon à l’appareil d’entraînement ; ce réfrigérant peut d’ailleurs être soustrait par un jeu de robinets ; on ne l’utilise qu’au début de la distillation pour sépa-l rer l’alcool méthylique,
- Dans les autoclaves on a mis un excès d’alcool méthylique ; on savait qu’il ne se transformait pas
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- complètement en gaz, oxyde de méthyle. L’espiit de bois qui passait au début et que l’on considérait comme négligeable a une odeur désagréable ; si on ajoutait de l’eau, il se formait une émulsion de di-méthylaniline et il fallait additionner de sel marin pour pouvoir la séparer. Nous nous sommes aperçu que l’on pouvait au contraire en récupérer de cette façon 10.000 kilogrammes par an.
- Après la distillation de l’alcool méthylique, on supprime le premier réfrigérant ; l’eau et la dimé-thylaniline coulent alors dans un récipient de décantation en fonte de 1.000 litres, par un tube à entonnoir arrivant dans un second tube plus large, en tôle, percé de trous dans la moitié inférieure. L’eau gagne la partie inférieure et s’écoule par un siphon, tandis que la diméthylaniline se rassemble à la partie supérieure et s’écoule par un tube avec robinet dans un tonneau. Vers la fin de l’opération oa ferme ce dernier robinet ; la diméthylaniline se rassemble dans le décanteur. Quand on arrête la distillation on fait écouler l’eau jusqu’à ce que, le niveau de la diméthylaniline baissant, celle-ci puisse s’écouler par un second tube. Il est bon de munir le décanteur d’un couvercle et de deux flotteurs, l’un sur l’eau et l’autre sur la diméthylaniline.
- Dans ces appareils il faut toujours veiller à ce que les liquides, qui se séparent déjà en majeure partie dans le réfrigérant, ne se mélangent pas de nouveau, à ce qu’il ne se forme pas dans le vase de mouvements ondulatoires et que de l’air ne sorte pas entraîné avec les liquides qu’il troublerait en s’échappant. Le décanteur ci dessus remplit assez bien ces conditions.
- J’ai proposé dans la suite à l’un de mes collègues, dans un autre cas analogue où la séparation était un peu difficile — un conduit ouvert en spirale, s'abaissant jusqu’au niveau du liquide inférieur, entouré d’un cylindre de plomb en partie percé de trous et s’élargissant dans la direction des spires. Ce dispositif s’est très bien comporté; on pourrait tout aussi bien, au lieu des spires, placer le même conduit dans un récipient plus long, lorsque cela est possible.
- La diméthylaniline recueillie dans des tonneaux en fer peut être employée telle quelle, ou bien, surtout si elle est destinée à la vente, elle est accumulée dans un réservoir de 4.000 litres environ, placé au dehors, et muni d’un couvercle conique en tôle. Un serpentin en fer, pouvant communiquer avec une conduite de vapeur ou d’air comprimé permet d’empêcher pendant l’hiver la solidification de la diméthylaniline, ou bien de la fluidifier si elle est congelée ; l’air comprimé est destiné à purger le serpentin de l’eau condensée après l’opération précédente. Dans ce réseivoir, il se dépose encore un peu d’eau, comme je l’ai déjà mentionné.
- Un de nos clients, qui a dirigé d’abord comme chimiste une fabrique de diméthylaniline, avait demandé la distillation de la diméthylaniline et s’était plaint de la teneur en eau ; cependant, après reflexion on a pu le contenter sans effectuer cette distillation,
- Après la distillation avec la vapeur d’eau, la dimé-thylaniline ne doit plus être amenée au contact du cuivre, du bronze ou du laiton ; sinon elle se colo rerait rapidement en brun avec un reflet violet, elle prend aussi cette coloration dans des vases en verre à la lumière, surtout et très rapidement au contact de l’air.
- (A suivre.)
- L’O FICE DE LEGI.LATION ÉTRANGÈRE
- L’Officiel du 23 août a publié le décret portant règlement d’administration publique sur l'organ
- • ' - de sation, l’administration et le régime financier l’office de législation étrangère et de droit interna tional.
- Parmi les attributions de V office, il nous faut re later celles qui ont pour objet :
- 1° De centraliser et de mettre à la disposition du public les actes et documents législatifs des Pa). étrangers, de conserver, entretenir et accroître collection des ouvrages de droit international et c droit comparé et étranger existant au ministere la justice ;
- 2° De poursuivre la publication de la collection
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- des principaux codes étrangers et d’entreprendre toutes traductions et tous travaux se rattachant à la®législation comparée ou au droit international;
- 3° De fournir aux administrations publiques, aux corps judiciaires, aux commissions parlementaires des indications sur les traités et les lois étrangères ;
- 4° De délivrer à tous les intéressés des copies ou des traductions des textes des lois étrangères, des traités ou tous autres documents ;
- 5° De publier des mémoires ou travaux de législation étrangère et de droit international;
- 6° D’établir des relations avec les administrations, les associations et institutions scientifiques de la France et des autres pays.
- Il peut, en outre, être consulté sur les questions de législation étrangère ou de droit international que le ministre de la Justice juge à propos de lui soumettre.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commercants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s'en-tandent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- Plus de 3°. 000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt a avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne sauriong trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemns de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; reformes a opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste competent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un styla extrêmement clair, le sans-gêne des Compa-gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitess et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouver. là, décrites de façon pratique : les précautions a prendre vi8-a vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, 1 lors de l'expedition ou de la réception des marchas | dises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les <é- f clamations à faire et leur forme, les juridictions com- ‘ Pétantes, les indemnités, etc; "
- INFORMATIONS
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- Un an : 3 francs.
- LA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs, désireux de s’initier rapidement et complètement sur le mécanisme assez compliqué delà fameuse R. P., trouveront à ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur M. Léon Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain. Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la R. P. », est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot, à Paris. Joindre 0 fr. 15 en timbres-poste pour prix èt port.
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- 266
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce litre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question — J’ai fait prendre en gare livraison d’une marchandise qui, au cours du déchargement exécuté par mon camionneur, a subi une grave avarie
- La Compagnie préten 1 ne me devoir aucune indem - | nité, tout en reconnaissant qu’elle devait elle-même | opérer ce déchargement.
- Cependant il me semble que si elle a laissé le ca-mionneur décharger la marchandise au lieu de faire ce travail elle-même, puisqu’elle y est obligée, elle a engagé sa responsabilité N’avait elle pas tout au moins le devoir de survei 1er l’opération et d’éviter ainsi tout accident ?
- Rép. — En cas de transport de marchandises livra-bles en gare, la Cie de chemins de fer n’a d’autre obligation, une fois ce transport effectué, que de prendre le colis sur le wagon et de le mettre à quai, d’où le réceptionnaire doit le faire enlever par lui-même ou par un camionneur.
- Dès lors, si le camionneur chargé de procéder à l’enlèvement croit pour des raisons de commodité personnelle ou pour tout autre motif préférable de prendre la marchandise sur le wagon, au lieu de la prendre à quai et si, au cours de cette opération, il se produit une avarie, la responsabilité en incombe au camion-neurseul en vertu de l’art. 103 c com.
- Dans un cas analogue, la cour de Bordeaux a, par arrêt du 18 décembre dernier, décidé que la Cie rp pouvait être responsable d un défaut de surveillance parce que le camionneur agissait en la circonstance à ses risques et périls.
- M. I.. C , à Toulouie — On doit entendre par affai-res menées à bonne fin, celles que la maison a accep tées et exécutées. La commission n’est donc pas due sur les affaires non livrées.
- M. A. T.. à Lyon — Le voyageur de commerce doit être considéré comme assujetti à la loi sur les accidents du travai, lorsqu’il est atach exclusive-mei.t à une uniq, e maison et qu’il se trouve sous la dépendance absolue de son patron avec des itinéraires imposés d'avanceet l’obligation de donner des nouvelles quotidienne s. Si le représentant voyage pour plusieurs maisons, il ne peut invoquer le bénéfice des lois de 1898 et de 1906 qu’à la condi ion de prouver qu’il aé é blessé dans son travail ou à I'cccasion de s(n travail pour te' ou tol pa ron déierminé
- Quant aux decisicne judiciaires qui ont pu être rendues en la matière, nous sommes à votre dispo. i iot. pour faire les recherches nécessaires aux conditions de la noie ci -dessous.
- M G R . à Alger. — Aux termes de 1 art. 1382 code civil, la faute n’engage la responsabilité civile de son auteur que si elle a été la cause directe d’un préjudice et qu’elle s’y attache par une relation étroite de cause à effet.
- M R B., à Paris. — Lorsqu’une modification ap-( Ortée a un plan général d’alignement a pour conséquence de priver un immeuble des avartages qu’il re-tirsit de son ancienne situation en bordure de la voie publique, il y a lieu d’allouer au propriétaire une double indemnité tant pour la diminution des revenus annuels que pour la dépréciation de la propriété
- J. B , Le Vigan — S’il n’existe aucune clause rela-tive à la reconduction du bail, la continuation de l’occupation des lieux engendre une nouvelle location, mais une location verbale,
- G. L Q , à Trémel — Les usiniers riverains d’un e urs d’eau ne peuvent faire aucun ouvrage modifiant le régime des eaux sans l’assentiment des autres riverains qui ont acquis des droits à l’usage de l’eau.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- 1. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés . sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles,
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a’l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bzireazi d’Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés , du journal, de la vérification et de la révision de 1 toutes leurs polices d’assurances.
- | M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira f les formalités nécessaires auprès des Compagnies
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 267
- et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- AVIS D’ADJUDICATIONS
- 18 septembre, 2 h. — Finistère. — Marine à Brest. — Matières colorantes aux services du port de Brest (2 ans). Gant. 1.000.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- TRAIN DE CHASSEURS
- Entre Paris et Gien
- La
- Compagnie P.-L.-M. rappelle aux chasseurs que
- pour faciliter leurs déplacements dans les régions du Gâti-nais, de la Puisa ye et de la Sologne, elle a mis en marche, à partir du 31 août 1912, un train express (Ire classe et wagon-restaurant) qui circulera, pendant la durée de la chasse.
- Les samedis et veilles de fêtes, de Paris à Gien;
- Les dimanches et fêtes, de Gien à Paris.
- Paris, départ, 19 h. 35;
- Gien, arrivée, 22 h. 15;
- Gien, départ, 19 h. 29 ;
- Paris, arrivée, 22 heures.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Déclaration de faillite
- Paris.— Derivaz, ex-teinturerie, boulevard des Bati gnolles. — Jug. du 16 août. — S. M. Gatté.
- Paris. Monnier
- Paris.
- Paris Fils.
- Maisons qui se créent
- — Mlle Thuloup, teinturerie, 6, rue
- Henri-
- — Bourgoin, teinturerie, 190, rue de Rivoli.
- — Mlle Wilbron, teinturerie, 7, rue des Quatre-
- Ventes de fonds de commerce
- Paris
- — Teinturerie, par M. Berthélemy, 34, rue Chaptal. -- Entrée en jouissance de suite.
- Paris. Teinturerie, par Mme veuve Pouligny, 5, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève.— Entrée en jouissance de suite.
- Paris. - Teinturerie, par M. Tendé, 22, rue de Beaune.
- — Entrée en jouissance le 21 août.
- Paris. — Teinturerie, par M. Breuzé, 11, rue Froissait. — Entrée en jouissance de suite..
- Paris. - Teinturerie, par M. Laurent à M. Dedilaux, 169, rue Championnet.— Entrée en jouissance le 1er août.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Pernollet, 195, rue du Faubourg-Saint-Denis. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Hubert, 5 et 7, rue d'Ar-l'as. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Joissant à M. Renoult, 212, boul. Voltaire. — Entrée en jouissance le 1er septembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Gibon, 56, rue Louis-Blanc. — Entrée en jouissance de suite.
- Levallois-Perret. — Teinturerie, par Mme Martin à M. Moreau, 17, rue Lannois. — Entrée en jouissance de suite.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- STATIONS THERMALES
- Aix-les-Bains, Châtel-Guyon, Evian-les-Bains, Genève, Me nthon (lac d’Annecy), Uriage (Grenoble), Royat, Tho-non les Bains, Vais, Vichy, etc.
- Billets d’aller et retour collectifs, 2e et 3e classes, valables 33 jours, avec faculté de prolongation, délivrés du 1er septembre au 15 octobre, dans toutes les gares du ré-eau P.-L -M. aux familles d’au moins deux personnes voyageant ensemble.
- Minimum de parcours simple : 150 kilomètres.
- Prix : la première personne paie le tarif général, la deuxième personne bénéficie d’une réduction de 50 %, la troisième et les suivantes d’une réduction de 75 %.
- Arrêts facultatifs.
- Demander les billets quatre jours à l’avance à la gare de départ.
- CHEMINS DE FER LE P.-L.-M.
- Relations entre Londres Paris et l’Italie par le Mont-Cenis
- A lier ;
- Départ de Londres : (via Calais) 11 h., 21 h.; (via Bou-logne) 14 h. 20; (via Dieppe), 10 h.. 20 h. 45.
- Départ de Paris ; 8 h. 30 (Ire et 2e cl. Paris-Turin ; V. R. Paris-Dijon); 14 h.. 20 (V.-L., Ire cl. Paris-Florence ; Ire et 2e cl., Paris-Rome), 22 h. 15 (Ire et 2e cl. Calais-Turin ; V.-L., L.-S., Ire et 2e cl. Paris-Rome, V.-R. Modane-Turin).
- Retour :
- Départ de Naples : 18 h. 50; Rome 23 h. 50; Turin 15h.45.
- V.-L. Rome-Paris, Ire et 2e cl. Turin-Paris; V.-R. Mo-dane-Chambéry.
- Départ de Naples : 0 h. 40; Rome 9 h. 05 ; Turin 0 h. 10.
- L S., Ire et 2e cl. Rome-Paris; V.-R. Rome Pise et Dijon-Paris, lie et 2e cl Turin. Boulogne V.-L. Florence-Paris.
- Départ de Naples : 13 h. 40; Rome 18 h. 05; Turin 8 h. 40.
- Ire et 2e cl. Rome-Paris. V.-R. Dijon Paris
- Pour plus amples renseignements, consulter le Livret-Guide Horaire P.-L.-M, vendu 0 fr. 60 dans toutes les gares du réseau.
- h
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- 79 o 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse........... 150 »
- Cire végétale blanche du Japon (II.P.) 122 »
- Le kilo
- Les
- Acide acétique industriel 40 %.....
- » » 35 »... ,
- » azotique (voir acide nitrique) .
- » muriatique 22- chimiq. pur ... » » 20,21 par 15 touries.
- » nitrique 36 chimiquement pur.
- » a 40 • »
- oxaliqu 3 ............................
- • phénique cristallisé 35 . ...
- » » neige ..............
- » » liquide 97/98 amkré.
- » phosphorique 60-............. .. .
- » » 45'......... .
- » sulfureux par 15 touries. .....
- » sulfurique 53'.....................
- » » 60' environ.. . ...
- » » 66' » . ....
- » * 66' chimiq. pur...
- » • au soufre...........
- » tartrique 1er blanc................
- Alcali volatil du gaz 22'............
- » » 28/29'...........
- Alun épuré...........................
- » ordinaire..........................
- » de chrome..........................
- Arseniate de potasse.................
- » de soude cristallisé...............
- Arsenic poudre.......................
- » rouge (voir à Orpin)...............
- 100 k.
- 53 »
- 31 » » »
- 32 ..
- 7 »
- 30 »
- 36 »
- 68 ..
- 115 »
- 150 »
- 33 »
- 260 »
- 90' »
- 4 50
- 6 .
- 3 50
- 34 »
- 18 »
- 295 .
- 34 »
- 60 »
- 19 50
- 17 50
- 40 »
- 140 »
- 56 »
- 32 »
- » »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra .. 2 7 »
- Les 100 k-
- x végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière.............. 240 »
- » en poudre........ 240 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur. .. 200 » » rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron................. 60 »
- » blanche............................... 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé ......... ...... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” . . . ..................... 4 80
- » demi-blanche Rousselot su-
- perfine " Or ...................... , 3 70
- » ........................... 3 35
- » poudre pour bains.................. 1 25
- Les 100 k
- Glycérine blanche pure 30-.. 275 »
- Paraffine demi -raffinée blanche 48, 50' (II.P.) » » » 50/52'
- (HP.)
- Permanganate de potasse...........
- Polysulfure de potassium..........
- Potasse
- »
- d’Amérique véritable......
- imitation d’Amérique 66/70.
- » 52/55
- » 45' ..
- caustique 70/75 plaques....
- perlasse Ire qualité.......
- » ordinaire 75/80 ...
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Sel
- » n-ige »
- » raffiné neige (de potasse) .
- » » masse...............
- ammoniac blanc pour piles .. • » gris en pains..............
- de soude Solvay 90/92
- Silicate
- » 65/70.... ..
- » 75 80..... .
- » 80,85 ......
- de soude neutre 35/37...
- » alcalin 45'............
- de potasse industriel.....
- » pharmaceutique
- 90
- 92
- 130
- 52 19'|
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 220
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 50
- Azotate d’argent cristallisé ou foi du b9 »
- » » industrielle 28 .. 225 »
- 6 blonde claire extra 28-.. 200 »
- » » ordin. 28' . 215 »
- » brune ....... ..................... 130 »
- IIyposulfite de soude rhotographique. 22 » Le k.
- Soude caustique 60/62 en cylinres.
- » 70/72 ...............
- » 60 62 plaquettes. . .
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 50
- 25
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ..... 40 »
- L’hecto
- lourde industrielle.. ........... 36 >
- légère........................... 55 »
- Les 100 k.
- Bichromate de soude français .... 17
- Bi-chromate le potasse............... 82
- » soude................ 70
- Bisulfite de chaux 11-................ 8
- » potasse............................ 87
- » soude 30'................. 12
- » » S5'................ 13
- Borax raffiné en cristaux............ 49
- » poudre.............................. 51
- Carbonate de soude cristallisé...... 7
- Carbure de ca'cium (H P.).. . .. .. 29
- Caséine insoluble................... 125
- » solubilisée................. .. .. 125
- Zérésine blanche................. 180 120
- » jaune natur, orange ou r uge 215
- Chlorate de potasse cristaux........107
- » poudre......... 112
- Chlorate de soude.............115
- Chlorure de baryum cristal isé..... 17
- » cal-ium fondu.......... 11
- » carbone (Tetra)......... 90
- » chaux 105/110'......... 17
- » magnésium fondu........ 12
- 50 50
- » 50 50
- »
- »
- » 50 50
- »
- »
- »
- »
- »
- 50
- 50
- j»
- »
- »
- » zinc 48 exempt de fer .. 20
- » » 45' ordinaire .... 1
- »
- »
- Icde ............................. 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- » de soude 36'. . 12 50
- Menthol boite d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k.
- Métabisulfite de putasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90'(H. P)..................ICO »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (II. P.). 21 « . » pulvérisée ...................... 2i
- » en bâtons hexagonaux. . 2 4 »
- » en boules...........en sacs 23 »
- » sublimée. .. .en sacs 23 »
- Nitrate de plomb .................... 80 »
- Orpin ............................... 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc.............. 7 5 »
- Le kilo » de chrome vert................... 3 »
- » de cobalt noir.................... 12 »
- » » gris................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain............ ... • 500 »
- » de nickel vert............. ........ 4 50
- » » noir.................... 5 25
- » d’urane . ......................... 30 ”
- Ozokéritc (H. P.)...............175à 225 »
- Pànama (Quillay) .. 4............. 62 »
- Sucre de lait en poudre.. ..
- Soufre en canons............
- » (fleur) . .................
- Su fate d’alumine épuré ...
- exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel
- a
- Sulfu re
- a
- 33
- 150
- 19
- 20
- 25
- manganèse sec...........
- n’ckel ammoniacal (double).
- » pur (simple).......... soude .. . . .......
- zinc exempt de fer aiguil es
- »
- de sodium. . .
- potasse.......
- carbone (II. P.)
- ordinaire
- Tartrate neutre de potasse
- co QO “ —
- enee5 00 co
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- PLACE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On eot - :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espaete, » 2e qualité .. 8 • à
- » 3e bon» e .... .
- » 3e infé ieu e.. • -,0
- » Sisal Yucaan. b 50 1
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-
-
-
- Jaune
- Honduras.......
- Tabasco............
- Haïti Cap..........
- Fort-Liberté. ...
- Aquim.............
- St-Marc............
- Gonaïves. ........
- P.-d.:-Paix .... ................
- Saint Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe. . ». .. Cuba et St Yago... Manzan lie...... Tuspan.............
- Vera Cruz . .... Tampico.......... Porto-1 iata.... Haïti ..... Jamaïque .. Batcel et P Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Sa van ... Maracaïbo ...... Fustet..... 100 k. Corinto.... Amapala ...50 kil,
- 5
- 5
- 5
- 5
- LE MONITEUR DE la teinture
- 20 “o.
- 50
- 40
- 50
- 50
- 40
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- »
- O •
- O
- 60
- 10
- Gr
- Albumine d’œufs
- Bois de
- Cachou
- Campêche.......... réglisseSmyrne sort, » Tortose......... brun.......
- Cannelle Chine . . . ..
- » Ceylan...............
- Canefice en sortes. • ..
- » ................
- Cochenilles grises.......
- » Zacatille. ...
- » noires ord...
- » » extra.
- 5
- 15
- 25 M
- 70
- 125 260
- 35
- 50
- 2
- 3 2
- 50
- P
- 6
- 30
- 90
- »
- 3
- »
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique
- »
- nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- 10
- 38
- 43
- 50
- Rouge Brésil Bahia » Calliatour.. » Lima............. » Ste-Marthe » Brésillet ..
- » Sandal.
- » Sapan ....
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- . .50 k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- 110
- 20
- 115
- 30
- R
- k.
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k
- 1
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10
- 75
- 14
- On cote :
- Indigos
- Coriandre.................. Cumin Malte................ ..
- » Grèce ................... Curcuma Bengale...........
- » Madras...................
- » Cochin ............... .
- Encens en sortes...........
- » larmes................... Essence Badiano ........... Fenouil.................... ..
- Fenugrec.............
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- • » ordinaires
- » blanches.........
- » de Chine........
- .................. Gingembre .. ,. ........... Girofles Zanzibar. Tamarin Madras....
- » Pondichéry...............
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure... ........... Sénégal bas fleuve..
- » Galam............... Damar, Batavia......... ..
- » Singapore Ire.......
- » » cour. ...
- San laraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine......... » mi-fine................. Cerise A. C............... Graines jaunes Perse. ....
- » moutarde de S;cile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah ................
- Madras...................
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Le 1/2 k.
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6 3
- 3 3
- 3 2
- 22.
- Bengale . Java.... Kurpach. Madras..
- Mannes en larmes
- Noix
- Antilles :
- Rocou
- .. 1/2 kil.
- co c9 o
- 0 375
- débris. ...
- Geracy . .
- muscade n- 1,
- » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph. Résine Amérique brune .. .
- Bayonne
- PLACE DE MARSEILLE
- blonde.
- blanche brune...
- blonde..
- blanche..
- Rocou
- Safran
- Pér olbt.........
- Valence en feuille
- DROGUERIES ET PRODUITS TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé ..... verts Malte Russie .... Levant.... Espagne ..
- 215 M
- 55 60
- 75
- M
- n »
- Sagou perlé.............
- Séné en sortes..........
- » follicules.........
- Salsepareille couronne..
- « Tampico...
- Sel ammoniaque gris .. » blanc.
- Styrax liquide........
- 45
- 100
- 65
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- 45
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- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
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- 70 125 165
- 32
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- 90
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- Ci co
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- 50
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- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre ...
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- 62
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- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
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- SOMMAIRE ha pratique de la fabrication des coloran's d’aniline ("suite). — Blanc opaque imprimé sur tissu pour la reproduction de l’article broché. La raison pour laquelle les tisseurs de couleurs se plaignent de ce que les filés teints en rouge turc et en indigo déteignent sur les autres couleurs (suite et fin). — Progrès réalises dans le domaine de la fabrication de l’outremer. - Moyen simple d’améliorer le vide dans les machines à vapeur à conden ation. — Le rouge turc (suite). — Le régime des tares et emballages — Les transports. Notre service d’assurances.— Conseils juridiques.
- — Renseignements commerciaux. — Revue du marché.
- LA PRATIQUE
- DE LA FABRICATION DES COLORANTS D ANILINE Par M. Johann Walter (1)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- L’alcool méthylique régénéré exige, avant un nouvel emploi, une bonne rectification. Si l’on a un Petit appareil convenable, on peut la faire directe-ment. Si l’on a, au contraire une grande colonne à rectification, on doit ajouter dans la chaudière de distillation la quantité d’acide sulfurique nécessaire pour fixer toute la diméthylaniline , et un petit excès
- .(1 Traduit de Chemiker-Zeitung, par Moniteur Quesne-°dle.
- 20 Septembre 1912
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- jusqu’à ce que le papier d’amidoazobenzène devienne très nettement rouge. L’on ne prend pas cette précaution, on ne peut plus extraire la diméthylaniline de la colonne que par une forte vaporisation. Si la solution employée ne peut supporter aucun acide, on se tire d’affaire en utilisant un simple appareil de distillation convenable. Il n’est pas nécessaire qu’il soit grand, car on sature préalablement l’esprit de bois avec de l’acide sulfurique, et on l’introduit à mesure que la distillation se fait, ou bien l’on ajoute à la première précipitation un excès d’acide et l’on poursuit la distillation. Le résidu obtenu de l’une ou de l’autre façon est traité par de la soude ; la couche aqueuse, si elle est limpide, est décantée ; la couche émulsionnée et la diméthylaniline sont ajoutées au contenu d’une chaudière de séparation.
- Les récipients en fer ne conviennent pas pour recevoir directement la diméthylaniline. Nous en avons d’abord employé en tôle étamée, à parois minces ; j’ai ensuite constaté que des récipients plus forts, non étamés, de 50 litres environ et de même forme que ceux destinés à l’acide sulfurique fumant, présentaient pour cet usage comme pour d’autres, plus de durée et que des vis de fermeture avec un filet grossier étaient plus pratiques que la fermeture à baïonnette des bouchons. Nous avons recouvert de zinc des tonneaux à esprit de bois de 600 litres, en fer, qui provenaient de France ; mais nous
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- avons dû refaire à l’atelier toutes les soudures, jusqu’au dernier cercle ; ce qui est un travail bien long; Par contre, nous avons été très satisfaits, de tonneaux soudés électriquement bien que j’aie craint au début que ces soudures ne résistassent pas aux bosses. L’aigreur de ces soudures est due au carbone provenant des électrodes; aujourd’hui, on doit donner la préférence aux soudures autogènes à l’aide de l’acétylène ou hydrogène et de l’oxygène. A qualités égales, la question des droits de douane peut encore jouer un rôle, lorsqu’on fait venir des marchandises dans de pareils tonneaux, de pays avec lesquels les échanges sont très actifs. La tare indiquée par le fabricant doit être vérifiée.
- Les tonneaux destinés à la diméthylaniline et à l’esprit de bois doivent être marqués très visiblement; après nettoyage ils ne doivent plus servir à autre chose même pas à des produits achetés.
- Notre local de fabrication de la diméthylaniline avait un faîtage en fer, recouvert de tuiles à rainures. L’éclairage d’abord un gaz a été ensuite électrique, par incandescence.
- Détails de fabrication. — Je n’ai pas grand'-(chose à ajouter au sujet de cette fabrication. Pour trois opérations par semaine dans les autoclaves, il faut 3 ouvriers fixes et un autre qui aide à la vidange et au remplissage, le matin.
- Pour 4 opérations, en utilisant les 7 autoclaves le lundi et le samedi et 2 seulement les autres jours, on peut opérer très pratiquement avec 3 ouvriers, sans le secours d’un aide. La charge quotidienne des 7 autoclaves nécessite 4 ouvriers le jour et 2 hommes la nuit.
- Pour chauffer les autoclaves de 6 heures du soir à 11 heures et pour éteindre le feu, on n'avait pas besoin d’un ouvrier spécial, si l’on n’effectuait pas de distillation pendant la nuit : dans ce cas on utilisait un ouvrier de l’équipe de nuit de l'auramine.
- ' Pour faciliter la pesée de l’esprit de bois on avait placé au dehors, près de la bascule, un tréteau en bois sur lequel on montait les tonneaux au moufle ; un siphon qui traversait le mur amenait l’esprit de bois dans les récipients à remplir sur la bascule.
- Pour l’aniline on opérait de même ou bien elle
- était tirée d’un réservoir spécial. Les récipients d’aniline ou d’esprit de bois étaient maintenus ouverts. Ces derniers ne devaient pas être bouchés hermétiquement après l’addition de l’acide sulfurique, par suite de la diminution de pression à l’intérieur à la suite du refroidissement ils auraient pu éclater ; il est bon de mettre des capuchons en tôle au-dessus des orifices.
- Pendant la détente des gaz des autoclaves, le matin, on apporte à l'intérieur les récipients d’esprit de bois et d’aniline et on les place devant les autoclaves, à raison de 4 par autoclave. On allume en même temps les feux. Dès que le robinet de l’autoclave est dévissé, il est bon de le placer dans une boîte en bois ou mieux encore de le suspendre par un crochet à un tube en fer fixé au couvercle, pour le protéger des saletés qui pourraient s’introduire dans l’oriffce et empêcher la fermeture hermétique.
- (A suivre.)
- BLANC OPAQUE imprimé sur tissu pour la reproduction de l’article broché
- par MM. J. Heilmann et Cie, A. Lipp et Martin Battegay (1).
- Le procédé, qui se rapproche quelque peu des indications publiées par le brevet allemand 231.643 du 14 juin 1902 (2), consiste à améliorer et à augmenter l’effet opaque produit-par l’impression sur tissu de coton de couleurs faites avec la viscose de Cross et Bevan (brevet allemand 70.999 du 13 jan-vier 1893).
- Dans ce but, les auteurs incorporent dans la masse de viscose des solutions d’aluminates qui, mélangées à froid à des solutions de silicates, borates, phosphates, etc , ou savons alcalins, ne précipitent pas.
- (1) Société industrielle de Mulhouse.
- (2) Chemiker-Zeitunc/, 18 mars 1911, n- 33, Che/n.-techn-Rep. p. 135.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- On provoque par un court vaporisage ou par un séchage la coagulation du xanthogénate de cellulose én même temps que la précipitation sur fibre des sels insolubles de l’alumine ou de tout autre oxyde métallique que l’on aurait employé à sa place et qui se dissout dans les alcalis caustiques comme l’alumine. Les auteurs emploient en grand les silicates d’alumine.
- Les savons insolubles correspondants, préconisés dans le brevet cité plus haut, présentent, entre autres, l’inconvénient d’avoir des points de fusion trop bas et de couler à la chaleur du fer à repasser.
- Après la coagulation de la viscose, on finit la marchandise comme dans l’application habituelle de cette combinaison de cellulose, sans employer, toutefois, des acides minéraux.
- LA RAISON
- POUR LAQUELLE LES TISSEURS DÊ COULEURS SB PLAT-GNENT DE GE QUE LES FILÉS TEINTS EN ROUGE TURC ET EN INDIGO DÉTEIGNENT SUR LES AUTRES COULEURS.
- Par E. HaSTADEN
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- Farber-Zeitung, du Dr A. Lehne
- Ce procédé consiste à donner par-dessus l’indigo Un léger passage en campêche, chose facile à réaliser. Le fil reçoit d’abord au moins 6 passages en indigo, après lesquels on lui donne une légère couche de campêche. Une couverture de ce genre protège déjà passablement l’indigo contre le frottement trop violent.
- Il vaut encore mieux après, le troisième passage, sécher fortement et après le sixième savonner légèrement avant de donner la garniture de campêche. Mais pour les usages ordinaires, qui ont fait l’objet des plaintes dont nous avons parlé, la première manière est suffisante. Bien que l’on soit générale-ment d’accord pour ne donner le nom de bleu d'in-digo qu’aux couleurs formées d’indigo pur, je suis cependant d’avis que le très léger revêtement de
- campêche, comparé à la coloration foncée de l'in-digo ne constitue pas une contradiction. Je n’en avais pas moins attiré l’attention de mes clients, qui étaient d'ailleurs très difficiles sur cette addition et sur le but qu’elle avait de rendre la couleur plus solide au lavage, et je n'ai jamais eu de reproches à Ce sujet.
- Le second défaut relatif à la déteinte des fils peut être attribué à l’apprêtage. Quand un fil est mal teint, on peut sans doute avec un bon parage le rendre plus solide au frottement, mais on ne lui donnera jamais une solidité parfaite. En revanche, si le fil a été-teint en rouge turc ou en bleu d’indigo suivant les prescriptions indiquées plus haut et si on ne le soumet qu’à un encollage insuffisant, de telle façon que le fil paraisse non pas lisse, mais hérissé de poils, le frottement qui se produit dans les harnais et les peignes et par les fils de chaîne les uns contre les autres dans les métiers à tisser, tend à faire disparaître la plus grande partie du parement. Le parement en se détachant des fils rend ceux- ci encore plus rudes et plus susceptibles de déteindre.
- Un bon encollage doit produire des fils lisses et y faire pénétrer le parement afin que le mucilage réunisse solidement les unes aux autres les fibres de coton qui forment le fil et empêche le relâchement de la torsion. Ce relâchement découvre des particules de matière colorante jusque là protégées, qui sont détachées par le frottement dont nous avons parlé et qui colorent les parties blanches voisines. C’est ainsi qu’un encollage mal fait peut amener à déteindre un fil qui n’aurait pas déteint dans des conditions normales.
- La pâte d’apprêt pour l’encollage des écheveaux doit, afin de mieux pénétrer le fil être passablement mince, eftet que l’on peut réaliser facilement au moyen du diastafor avec l’encolleuse écossaise la masse de l’apprêt devra être plus épaisse, car le brossage qui caractérise cette machine, fait pénétrer la pâte dans le fil et ce coup de brosse fournit déjà en soi un fil plus lisse que les autres méthodes d’encollage. Dans l’encollage, il faut se garder soigneusement de viser à une trop grande économie, car, elle ne ferait qu’entraîner une plus forte déteinte
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- du fil en même temps qu’une notable diminution du rendement des métiers à tisser, en sorte que les frais épargnés d’un côté seraient compensés par une dépense de 10 à 100 fois plus forte d’un autre côté. Mais si le teinturier et l'encolleur ont bien travaillé on peut en dernière analyse attribuer le défaut de déteinte à celui même qui s’en plaint, c’est-à-dire au tisseur et ici encore le mauvais état des harnais et des peignes jouerait un grand rôle. Plus d’un tisseur se dit qu’un harnais est un harnais et l’achète au meilleur marché, mais des harnais neufs mal vernis équivalent à des harnais primitivement en bon état, mais abîmés par un long usage. Le vernis des œillets par lesquels passent les fils devient rude, se fendille et provoque sur le fil encollé un frottement qui détache le parement et détermine la déteinte, ainsi que le prouve l’exemple suivant : on m’avait donné un harnais à l’essai et les premières pièces avaient parfaitement réussi, mais peu à peu on constata une déteinte des fils de plus en plus prononcée. Une minutieuse inspection démontra que tous les fils qui déteignaient avaient passé par des œillets qui laissaient apercevoir des éraflures dans le vernis. Si l’on dépose des peignes de tissage dans un bain humide, ils se rouillent facilement et même après le nettoyage il reste des places rugueuses qui se trouvent sur le passage des fils et leur communiquent de la rudesse avec tous les inconvénients déjà signalés. Le même résultat se produit par toute espèce d’altération des dents du peigne.
- On emploie encore fréquemment dans les tissages de couleurs des fils de chaîne imprimés en outremer. Ces fils peuvent aussi déterminer des stries plus profondes dans les dents du peigne et les détériorer fortement.
- Dans beaucoup de tissages, on donne trop peu d’importance au harnais et au peigne et ce défaut d’attention du tisseur a déjà causé bien des ennuis au teinturier. Celui-ci a dû accepter bien des rabais pour des défauts qui semblaient provenir de son fait, tandis qu’en réalité la faute incombait au tisseur et était dû aux harnais et aux peignes.
- Si les tisseurs aussi bien que les teinturiers con
- naissaient bien les conséquences qu’entraîne le mauvais état des harnais et des peignes, on éviterait bien des réclamations et, bien des plaintes relatives aux fils qui déteignent ne sortiraient pas du domaine du tissage. Comme conclusion, je répéterai encore ceci : Un fil d’une solidité moyenne au frottement, et je me sers à dessein de cette expression, car comme je l’ai déjà dit, la solidité parfaite reviendrait trop cher ; un bon encollage des fils de chaîne avec l’emploi de harnais et de peignes sans défauts et les plaintes des tisseurs au sujet des fils qui déteignent disparaîtraient à coup sûr.
- PROGRÈS RÉALISÉS
- DANS LE DOMAINE
- DE LA FABRICATION DE L’OUTREMER
- Par M. Max von Reibold (i) | 11 n’existe aucune industrie où les progrès techniques réalisés soient tenus aussi secrets et soient entourés d’un mystère aussi profond que dans la fabrication de l’outremer. Les propositions, faites entre autres par M. Justin Wunder et M. le Dr R. Hoffmann, de travailler plus en commun pour le bien et le perfectionnement de cette industrie, n’ont ! pas eu tout le résultat qu’on en espérait.
- Deux innovations importantes dans le chauffage et la mouture humide méritent d’être mentionnées. Ce sont le four à moufle avec dégagement particulier et utilisation du gaz de grillage et le moulin a tambour qui remplace le procédé humide avec les meules. Le chauffage a été de tout temps la partie du travail qui a eu l’influence la plus considérable 1 non seulement sur la réussite de la fabrication, mais 1 encore sur le rapport. Les réactions chimiques et les transformations qui se passent dans le produit ' à calciner pendant le chauffage et le refroidissement, nécessitent un four très économique, Per' mettant un accès facile du contenu, un réglage de flamme extrêmement simple et sûr et un dégage ment particulier des gaz de grillage après leur se-i __
- (1) Traduit de Chemiker-Zeitung, XXXV, p. 1.023, i par Moniteur Quesnecille.
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- paration des gaz provenant de la combustion. La | fabrication de l’outremer dans des creusets est de ' plus en plus abandonnée à cause du prix élevé des creusets, à cause des frais élevés de nettoyage, de remplissage, de lutage, etc. Un autre inconvénient de la calcination dans des creusets, à part la grande consommation de charbon, consiste dans le fait qu’il n’est jamais possible de se rendre compte où en est la formation de l’outremer, sauf pour quelques creusets témoins qui sont rangés sur les côtés avants du four et qui sont accessibles du dehors. Le chauffeur est donc obligé de conduire le chauffage par approximation, ce qui est difficile par le mauvais temps et avec des produits variables; c’est toujours une expérience risquée.
- Le chauffage du four à moufle a lieu, selon l’importance de la fabrication, soit avec du gaz sous pression, soit directement. Dans le chauffage au gaz sous pression on établit, pour des motifs pratiques ou techniques, un foyer central chaque fois que cela est possible. Les deux modes de chauffage permettent un réglage facile et sûr de température, ainsi que l’introduction exacte de l’oxygène si nécessaire pour les phénomènes de réduction et d’oxydation. Les fours à moufle sont munis d’un appareil très simple de réchauffage de l’air. Les bouches inférieures de tirage sont indépendantes, les unes des autres, Ce qui permet, suivant que l’exige la réaction, de chauffer plus ou moins les différentes parties du fond du moufle. Ce réglage du feu est de la plus haute importance; en effet, les produits à chauffer placés sur les parois latérales qui sont très fortes et absorbent beaucoup de chaleur, arrivent plus lentement à la température de fusion que la composition qui se trouve à la partie centrale du four à moufle. Grâce à une construction de voûte particulière, les gaz de combustion qui circulent autour des moufles sont dirigés vers la cheminée, tandis que les gaz de grillage, qui renferment de l’anhydride sulfureux, sont reçus dans un appareil de condensation ou d’absorption dans le but d’utiliser SO2 ; de cette façon, on évite aussi d’incom-moder le voisinage. L’importance de la séparation des gaz de combustion et des gaz de grillage res
- sort clairement du fait que la concession, pour établir une nouvelle fabrique d’outremer, ne m’a été accordée, à cause du voisinage d’une malterie, que dans le cas seulement où les gaz renfermant de l’anhydride sulfureux ne seraient pas dirigés dans l’atmosphère. Le four à moufle possède en outre, de nombreux regards qui permettent de suivre tous les degrés de la formation de l’outremer et de prendre des échantillons dans toutes les parties du moufle.
- On remplace par pures raisons d’économie, les meules du procédé humide par des tambours humides. La mouture humide avec des meules est coûteuse ; le tambour humide fournit, dans un temps donné, six fois plus d’outremer. On peut ajouter encore, qu’outre la nécessité d’un grand espace, la surveillance et la remise en état des meules nécessitent des frais importants et un temps considérable. Le tambour humide, au contraire, peut être monté dans un espace beaucoup plus restreint et marche sans surveillance spéciale. Il est à observer cependant qu’il doit être construit spécialement pour le but auquel il est destiné et doit avoir des dimensions déterminées. L’appareil ne doit donner, par minute, que le nombre de tours fixés.
- La soude Solvay, qui est lourde, est de plus en plus préférée à la soude Leblanc pour cette fabrication. Il faut avoir soin cependant, avant la préparation du mélange pour outremer, d’additionner la soude d’un peu de soude caustique ou de sulfure de sodium pour faciliter et rendre plus rapide la formation de sulfure de sodium. On ne doit employer que de la soude calcinée deux fois afin que celle-ci ait le maximum de densité et se retire aussi peu que possible.
- La calcination du kaolin ayant une grande importance pour la fabrication de l’outremer, car les températures de chauffage de la terre et de la couleur sont en relation l’une avec l’autre, les fabriques se procurent du kaolin brut et le chauffent au four continu ou discontinu. Du kaolin, calciné et emmagasiné depuis longtemps, fournira toujours un mauvais résultat. Il en est de même de la soude ou de la colophane conservées longtemps ; lacolophane perd,
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- au bout d’un certain temps, une partie de ses propriétés réductrices.
- La vapeur d’eau et la glycérine améliorent l'as-pect et la coloration du produit final.
- Il faut mentionner ici, encore une fois, que pour l’obtention d’un beau produit, bien égal, une condition essentielle est de prendre des échantillons de chacun des matériaux bruts à leur arrivée et de les analyser. Cette analyse permettra de corriger, cas échéant, la composition du mélange pour outremer.
- MOYEN SIMPLE D’AMÉLIORER LE VIDE dans les machines à vapeur à condensation
- Dans beaucoup de machines à vapeur à condensation, surtout dans celles travaillant à grande vitesse, on peut observer qu’avec le temps le vide diminue plus ou moins et, qu’il ne peut être ramené au niveau primitif malgré la révision soigneuse de toutes les garnitures. Il en était ainsi pour une machine de 400 chevaux donnant dans les premiers temps 67 ç/m de vide, tandis que ce chiffre était | tombé à 50—54 c/m au bout de 6 mois, bien qu’il ne se fût produit aucune modification dans la charge de la machine ni dans la quantité et la température de l’eau de condensation.
- Après avoir cherché longtemps on trouva que la boîte à bourrage de la pompe à air n’était plus étanche par suite de l’usure du piston. Avec l’eau dure et sablonneuse qui servait à la condensation, un nouveau piston n’aurait pas tardé à montrer le même inconvénient. Pour ce motif, on essaya d'ar-roser constamment d’eau pendant la marche la boîte à bourrage de la pompe à air, de manière a empêcher la pénétration del'air dans le condenseur, 1 et immédiatement le vide revint à 05—66 ç/m. Il | est donc possible, par cette manière simple et bon j marché, d'améliorer notablement le vide, bien que , la boîte à bourrage ne soit plus étanche, même si les garnitures sont entretenues avec le plus grand soin. Lorsqu’on emploie ce dispositif il est recommandable de cintrer en forme d’anneau autour du
- piston le tube d’amenée d’eau et d’arroser la boîte à bourrage avec de l’eau passant par de petits trous d’injection.
- (Papier"Fabrïkant.)
- LE ROUGE TURC
- Par M. Friedrich KORNFELD (1) (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- En faisant l’observation en question dans une série d’essais (nous prendrons un nombre rond comme base des calculs), nous trouvons que 100 kilogrammes de fibres fortement mordancées peuvent absorber au maximum 11.100 grammes d’alizarine soit —5° = 2.220 grammes d‘alizarinesolide,c‘est un chiffre qui se trouve confirmé par la pratique. Le poids moléculaire de l’alizarine C"HO4 est 240; par suite, la quantité d’alizarine absorbée par 100 kilogrammes de fibres, exprimée en molécles-
- ' 2.220 ' . r
- grammes est ; ——- = 9,25. Si nous voulons pour" 240 suivre nos déterminations pondérales en nous adressant d’abord à l’acide gras, il nous sera nécessaire de dire quelques mots sur la fixation. L’emploi de l’acide gras repose sur sa propriété d’être sapo-nifiable. Le fixage de l’acide gras dans la fibre se fera énergiquement si l’on produit le savon dans la fibre et que l’on réalise plus ou moins parfaitement dans ce but, toutes les prescriptions de l’huilage dont les variantes, indiquées par les ouvrages spéciaux, sont en nombre infini.
- L’opération de l’huilage a pris, dans la suite des temps, des formes différentes, correspondant au progrès du moment. Toutefois, on peut ramener tous les procédés à deux seuls types. Le premier est la vieille et vénérable méthode qui nous vient de l’Inde où comme on l’a prouvé, on pratiquait déjà au Moyen Age la teinture au rouge turc.
- (1) Traduit de Chetniker-Zeitung, par Moniteur Quesnf ville,
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- Elle repose sur ce principe que l’on emploie pour l’opération un triglycéride d’acide gras, et principalement l’huile d’olive. Le deuxième type, qui est la méthode nouvelle, repose sur l’emploi d’un acide gras non pas à l’état de glycéride, mais sous forme d’un sel soluble.
- Nous sommes redevables de cette méthode à Runge qui dès l’année 1884 recommanda l’emploi d’huiles traitées par l’acide sulfurique et rendues solubles et attira l’attention sur son importance dans la fabrication du rouge turc. Toutefois cette méthode ne fut pratiquement mise au point et utilisée que trente ans plus tard, environ, par les éminents spécialistes Horace Kœchlin, Félix Weber et Fritz Stork.
- Il me faut renoncer à reproduire ici les théories exposées, souvent d’une façon contradictoire, par divers expérimentateurs et par des spécialistes autorisés sur l’action de l’acide sulfurique sur l’huile et sur les phénomènes qui accompagnent la fixation de cette dernière. Je me borne à renvoyer pour de plus amples explications sur la question, au manuel bien connu du professeur Georgievichs (1) où la matière est traitée clairement au point de vue historique.
- (A suivre.) .
- LE RÉGIME DES TARES ET EMBALLAGES
- Le Journal officiel vient de publier le décret relatif au nouveau régime des tares et emballages. En voici le texte, précédé du rapport adresssé au Président de la République par les Ministres des Finances et du Commence ;
- Monsieur le Président,
- Un décret du 21 mars 1912 a reporté au 1er août suivant la date de l’entrée en vigueur du règlement douanier du 27 août 1911. Permettre à nos deux départements de terminer l’étude des modifications
- (1) Lehrbuch der chemischen Technologie der Gespinst-ïhasern, par von Georgievichs, Franz Deuticke, éditeur.
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- susceptibles d’être introduites dans ce dernier acte et, en même temps, accorder au commerce un certain délai pour prendre ses dispositions après la publication du règlement définitif, tel était l'objet de la prorogation édictée.
- L’examen de la question vient d’aboutir à l’élaboration d’un texte qui diffère de la réglementation primitive.
- D’après les articles 44 et 49 du décret du 27 août 1911, l’allocation de la tare réelle des emballages intérieurs en carton, carte ou papier était subordonnée à une vérification complète et, si les déclarants refusaient de procéder au pesage intégral des emballages, il devait être fait application de tares légales déterminées. Suivant ce qu’expliquait le rapport annexé au décret du 28 octobre 1911, cette réforme répondait à un double but : assurer plus étroitement le recouvrement de l’impôt : établir, en vertu du principe de réciprocité et dans les limites où il était permis de se mouvoir, un certain équilibre entre le traitement applicable à l’entrée, en France, aux marchandises étrangères et celui que subissent chez nos concurrents les produits français.
- Dans la révision entreprise à la demande du commerce d’importation, cet objectif ne devait pas être perdu de vue et il s’agissait de trouver une formule transactionnelle propre à concilier, dans toute la mesure du possible, les divers intérêts en présence, en d’autres termes, une formule amendant de la manière la plus satisfaisante le décret du 27 août 1911, sans compromettre les résultats escomptés.
- Après avoir envisagé les différentes solutions que comportait le problème et non d’ailleurs sans avoir entendu les représentants les plus autorisés du commerce, nous nous sommes arrêtés à la modalité qui est exposée ci-après dans ses lignes essentielles..
- Une distinction sera faite, pour l’application des droits, entre les cartonnages tels que boîtes, étuis ou autres récipients et les cartonnages servant au conditionnement immédiat de la marchandise, àl | savoir : encartages, tambours, rouleaux et articles similaires. Les emballages de la première catégorie, continueraient à suivre, dans les mêmes conditionsi qu'aujourd'hui, le régime qui leur est propre. Eni
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- ce qui concerne les emballages de la seconde catégorie et sous réserve soit de l’uniformité des objets, soit de la production d’une note de détail, le bénéfice de la tare réelle serait subordonné non plus à la vérification intégrale, mais à une visite par épreuves, dans la proportion de 10 p. 100, en général, du nombre des emballages compris dans les colis soumis à la vérification.
- Ce pourcentage d’épreuves est conforme, en principe, aux règles actuelles. En outre, il y a lieu de remarquer que les mots « en général » introduits dans le texte laisseront au service une certaine latitude lui permettant de descendre, le cas échéant, au-dessous de la proportion de 10 p. 100, sous les conditions particulières à fixer par la circulaire transmissive du règlement.
- Avec un régime ainsi aménagé, rien naturellement n’imposait le maintien du système de tares légales institué par le décret du 27 août 1911 contre contre-partie au pesage intégral des emballages intérieurs; aussi, ne l’avons-nous retenu qu’à titre purement accessoire et en le circonscrivant, du reste, à une certaine catégorie de marchandises.
- Plaçant les déclarants dans l’alternative ou de se soumettre à la vérification complète ou d’accepter la tare légale, le règlement initial avait paru conférer à celle-ci un caractère virtuellement obligatoire. Après la concession substituant à la visite intégrale une reconnaissance par épreuves qui rend très acceptables les conditions de l’allocation de la tare réelle, l’intervention de la tare légale ne saurait plus être représentée comme inévitable : devenant réellement facultative, elle ne constituerait, nous insistons sur ce point, qu’une facilité à laquelle il serait loisible aux déclarants de recourir lorsqu’ils le jugeraient à propos.
- Telle est l’économie des dispositions que, dans un esprit libéral, nous jugerions susceptibles d’être adoptées pour régler dans le sens le plus pratique la délicate question des tares et emballages.
- Nous avons l’honneur de vous prier, si ces propositions obtiennent votre approbation, de vouloir bien les sanctionner en revêtant de votre signature le projet de décret ci-joint.
- Texte du Décret
- Art. Ier. — Le décret du 27 août 1911, susvisé, est modifié ainsi qu’il suit :
- Section II. — Emballages intérieurs (autres que les boîtes, les étuis et les contenants similaires), en carton ou carte, servant au conditionnement immédiat de la marchandise.
- Art. 43. —Dans le cas où la marchandise est imposable au demi-brut ou au brut à plus de 10 fr. par 100 kilos, les emballages intérieurs (encartages, rouleaux, tambours et articles similaires) en carton ou en carton et carte, avec ou sans bois, papier ou feuille métallique, servant au conditionnement immédiat de la marchandise, doivent être cumulés avec le poids du contenu auquel s’ajoute, le cas échéant, le poids de l’emballage extérieur, et ils sont taxés comme ledit contenu.
- Dans le cas où la marchandise est imposable au brut à 10 fr. ou moins par 100 kilos, les emballages intérieurs sont soumis au droit qui leur est propre s’ils sont de la catégorie des emballages ayant une valeur marchande ; si les emballages intérieurs n’ont pas de valeur marchande, ils acquittent le même droit que la marchandise.
- Art. 44. — Les emballages intérieurs peuvent, lorsqu’ils sont passibles d’un droit inférieur à celui du contenu ou d’un droit n’excédant pas de plus de 10 0/0 celui du contenu, être déclarés cumulativement avec la marchandise et soumis au même droit que celle-ci.
- Art. 45. — Dans le cas où la marchandise est taxée au net, la tare des emballages intérieurs peut être établie par épreuves, s’ils sont uniformes ou, à défaut d’uniformité, s’il a été produit, à l’appui de la déclaration, une note de détail indiquant le nombre de ces emballages, leur poids à l’unité et par catégorie. Dans l’un et l’autre cas, le nombre des épreuves doit, en général, être de 10 0/0 du total des emballages de l’espèce compris dans chacun des colis soumis à la vérification.
- Si les emballages ne sont pas uniformes et s’il n’a pas été produit une note de détail libellée comme
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- 00 CI.
- il est dit au paragraphe précédent, la tare est établie par le pesage intégral des emballages contenus dans chacun des colis soumis à la vérification.
- Art. 46. — En ce qui concerne les marchandises autres que les métaux et les ouvrages en métaux, taxées, en tarif général, à 300 francs et plus les 100 kilos et sur la demande des déclarants qui désireraient éviter le pesage des emballages dans les conditions prévues à l’article 45 ci-dessus, il pourra être fait application de tares légales dont les taux sont fixés ainsi qu’il suit :
- 8 0/0 pour les encartages, en carton ou en carton et carte ;
- 5 0/0 pour les tambours, rouleaux et similaires en carton ou en carton et carte, avec ou sans bois, papier ou feuille métallique;
- 6 0/0 pour les encartages en cartes ;
- 4 0/0 pour les tambours, rouleaux et similaires en carte, avec ou sans bois, papier ou feuille métallique.
- Si la marchandise est disposée en rouleaux dont les spires sont séparées par une bande continue de papier, au moins de mêmes dimensions que le produit lui-même, une tare de 8 0/0 superposable à celle des autres emballages immédiats coexistants est accordée pour tenir compte du poids du papier.
- Ces taux sont déduits du poids demi-brut de la marchandise, lequel est diminué. le cas échéant, de la tare réelle des boîtes ou récipients servant de contenants intérieurs.
- Le poids ainsi obtenu représente le poids net à soumettre au droit de la marchandise.
- Les tares prévues au présent article ne peuvent etre appliquées aux encartages, rouleaux, tambours et objets similaires servant de conditionne-ment à des marchandises passibles de taxes difté-rentes.
- Lorsqu’il est fait application desdites tares, les encartages, tambours, rouleaux et articles similaires sont remis en franchise, qu’ils aient ou non une valeur marchande.
- Section III. — Emballages intérieurs en papier ou en feuille métallique (étain, aluminium), servant d'enveloppe immédiate à la marchandise.
- Art. 47. — Dans le cas où la marchandise est taxée au brut ou au demi-brut, les emballages de l’espèce sont compris dans le poids imposable.
- Dans le cas où la marchandise est taxée au net, ces mêmes emballages peuvent, s’ils sont déclarés distinctement, être déduits du poids imposable dans les conditions prévues à l’article 45 ci-dessus. Ils sont imposés séparément s’ils ont une valeur marchande. Lorsque lesdits emballages ne sont pas déclarés distinctement et vérifiés suivant les prescriptions de l’article 45, ils acquittent les mêmes, droits que le contenu.
- Section IV. — Toiles enveloppant le beurre, les jambons, la viande, etc.
- Art. 48. — Les enveloppes de l’espèce ne sont pas assujetties à leur droit propre et doivent, en conséquence, être admises au même droit que le contenu.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques ; réfor mes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, pré-cise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les
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- précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en manière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne, Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difffculté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent net et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Plus de 30.000 exemplaires ont déjà été répandus et vendus dans le commerce, depuis 4 mois.
- G. M.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d’Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances,
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, 1, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce litre, nous publions les réponses aux demandes d'INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question. — Je suis locataire a bail d’un magasin dans une maison où, depuis plus de trois mois, les ouvriers travaillent à des transformations et réparations importantes pour le compte du propriétaire. Ces travaux gênent mon commerce et me causent un grave préjudice. Aux réclamations que j’ai formulées, le pro-prétaire m’oppose une clause de moa bail d’après laquelle je devrais soufrir toutes les grosses réparations sans indemnité, quelle que soit la durée des travaux. Je trouve cela exorbitant Cette clause est-elle réellement valable ?
- Réponse. — Nous ne le pensons pas. La jurisprudence actuelle tend à reconnaître, par application de l'artcle 1133 C. Civ., que toute convention ayant pour but de se décharger directement ou indirectement de ses fautes est illicite.
- Il est, d'autre part, admis en principe, en ce qui concerne l’art. 1710 C. Civ , que si les parties peuvent étendre ou restreindre à leur gré les obligations res-pectives qui découlent naturellemert du contrat de louage, c’est à la cond tion que ces modification» ne soient pas contraires aux règles essentielles de la ma tiere. ‘
- Or, en imposant à un locataire d’avoir à souffrir de grosses réparations, sans indemnité, quelle que soit la durée des travaux, le bailleur fait une convention qui doit être considérée comme contraire aux règles essentielles du contrat de louage, car il cherche, pour ainsi dire, à se décharger des fautes qu’il pourrait commettre. A notre avis, une telle stipulation, incontestablement léonine, est nulle et de nul effet.
- M. D P., à Nantes. — Le chef d’une entreprise, assujettie à la loi au 9 avril 1898, demeure soumis, dans ses rapports avec les ouvriers qu’il embauche et qu'il dirige, a la responsabilité que la loi met à sa charge, alors même que l’accident serait survenu au cours de travaux exécutés sur sa propriété et pour son compte particulier
- M. L M., a Lyon — La loi qui li nite à dix heure3 a durée de la journée de travail, dans les mêmes 0-eaux, des adultes et des femmes et mineurs, ne BaP plique qu’aux « ouvriers » adultes et non aux contremaîtres
- M. P. C. a Rouen — Les Compagnies de chemin® de fer ront en droit de ne pas obtempérer aux dem andes de materiel qui leur sont faites irrégulièrement et IJ. ne sont pas conformes aux prescriptions de l’art;*8 de l’arrête ministeriel du 27 octobre 190..
- M. A. D., a Toulouse. — Il y a concurrence déloyale dans le fait par un commerçant qui, ayant engase l’employé d’une maison rivale, l'auorise a se servi d échantillons, de carnets d’adresses et de numéros J® référence indûment emportés par lui de la fabrique de son ancien patron.
- p.282 - vue 289/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 29
- &
- M. L. J.,a Versaillet. — La loi nouvelledu 27 mars 1907, sur les contai's de Prud’hommes, attribue à cette juridiction compé ence absolue pour statuer sur les litiges entre patrons et employés de commerce quand ces litiges n’ont pas une importance supérieure à 1.000 fr. '
- M G. V., à Marseille. — Un commerçant ne peut être contraint au paiement de billets souscrits par le gérant de sa succursale, lorsque la procuration limitée qu’il a donnée à ce gérant ne contient pas le pouvoir de souscrire des effets de commerce.
- M. F. S . a Paris. * On doit considérer comme légal et obligatoire l’arrêté municipal pris en vertu de l’art. 1er § 2 de la loi du 15 février 1902 qui prescrit que tout bâtiment destiné à la location sera relié à la distribution publique d’eau potable 1 .
- M. G. M., à Marseille. - En matière de ventes a livrer par fractions mensuelles, les quantités non ra-çues se cumulent et la livraison en bloc de tout l’arriéré Peut être demandée par l’acheteur à tout moment
- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d'architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse'à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dû- ment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exception-Mies. 1
- LA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue, et-très touffue.-Tous nos -lecteurs , désireux de Sinitier rapidement et complètement sur le méca-nisme assezcompliqué de la fameuse R. P., trou-feront à ce sujet Toutes les explications désirables Jans une brochure de notre excellent collaborateur. M: Léon Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républi-
- Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la s T- », est en vente aux bureaux de là Société de .^cations industrielles, 20rrue Turgot, a Paris. . -oindre q fr. 15 en timbres-poste pour prix et port.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- k • ; ' ? - •; ? i
- Vantes de fonds de commerce
- Paris. —. Teinturerie, par M. Ciré, 41, avenue Félix-Faure. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Menais, 93, rue du Fau-baurg-Poissonnière. — Entrée en jouissance le 9 septembre.
- Paris. — Teinturerie, par MM. Pichonnier et Cazenaud à Mme veuve Frendemeich, 10, rue du Pressoir. — Entrée en jouissance le 15 septembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Brion, 10, avenue de Versailles. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris — Teinturerie, par Mme Chauvet à Mme Jame, 137, rué Saint-Dominique. — Entrée en jouissance le 1er octobre. 3) «
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Laurent, 87, rue du Mont-Cenis. — Entrée en jouissance le 1er octobre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Petit, 4, rue Lebrun. — Entrée en jouissance de suite,. .
- Paris. — Teinturerie, par Mme Marcel, 16, rue de l’Arrivée. — Entrée en jouissance de suite.
- Neuilly-sur-Seine. — Teinturerie, par Mme Belfort à Mme Masson, 19, rue d'Orléans. — Entrée en jouissance de suite. • i ........................ *
- . - s • jizema -
- " PRIME A NOS LECTEURS
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années' précédentes,, est toujours à leur disposition contre mandat poste adressé à nos bureaux. • • A
- w u V - @
- Mais, en raison de la mauvaise récolte de cette année, nptre excellent ami, qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 50 par bouteille est effectuée à partir du 1er août 1912.
- Les prix sont ainsi fixés :3fr. 25 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 4 francs dans Paris, à domicile. / ..... /
- == = == - ==.=
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M. .
- < 19 X * * ’ . .H. 57
- A dater du 15 septembre 1911 au départ-de- Paris et du. 17 au départ de Marseille, des voitures à boggies, conte-, nant des places de couchettes, seront mises en service entre Paris et Marseille ; ’ ’ ' / "
- — Dans le train rapide N: 57 partant de Paris à 19 heures. :
- — Et dans le' train rapide N* 60 partant de Marseilleà 20 h. 20 " 9 . , iC
- Pour la location à l'avance des places de couchettes, s’adresser ; ...
- • A Paris : gare de Paris P.-L.-M , ou aux bureaux dé'' ville, rue Saint-Lazare, 88; — rue Sainte-Anne, 6 ; —rue de Rennes, 45.« - . . .
- •A Marseille -à la gare et au bureau de ville, rue Gri-gnan. • . . J - ? o.
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-
-
-
- 284 • LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Chrottiate jaune de potasse «... ...
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- Colle de
- Acide acétique idusiriel 40 %..
- s
- R
- » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique 22- chimiq. pur . .
- » 1 20,21 par 15 touries
- nitrique 36 chimiquement pur
- » 4)" »
- oxaliqu » .. . .... . . : .
- phénique cristallisé 55 . ...
- Les 100 k.
- ... 53 »
- . 33 »
- s
- » neige .. . ....
- » liquile 97/98 amkré
- phosphorique 60 ,
- ilol » 45'. .. ... .
- sulfureux par 15touries. ... sulfurique 53’................
- » 60’ environ.....
- » 66• » ...
- • 66’ chimiq. pur...
- au soufre........
- tart-ique 1er blanc. .....
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- O &. B et»
- r
- 4 50
- 6..
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra..
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 150 »
- 122 » J
- Le kilo
- 5
- 7
- 13
- 50
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière.
- » en poudre.........
- » soluble, paillettes..
- Cyanure blanc de potassium pur..
- » rouge »
- Dextrine blonde citron ..........
- » blanche ....................
- 240
- 240
- 370
- 200
- 310
- k.
- 60- .
- 60 »
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Paraffine demi -raffinée blanche 46,50 (H.P.) 90 » » » 50/52’
- • f .(HI p ) 92
- Permanganate de potasse..........
- Polysulfure de potassium...........
- Potasse d’Amérique véritable......
- » imitation d’Amérique 66/70.
- » » 52/55
- » » 45’...
- » caustique 70/75 plaques....
- » perlasse ire qualité.......
- » » ordinaire 75/80’ ..
- rose factice
- 90/92
- Prussiate .jaune de potasàe ......
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- Alcali volatil du gaz 22’........
- » » 28/293.- ..
- Alun épuré. ................--
- » ordinaire......'". . ... » de chrome ......... .... Arseniate de potasse............ •; de soude cristallisé.. Arsenic poudre. ... .......
- » rouge (voir à Orpin)..
- 8’50
- 34 »
- 18 »
- 295 »
- 34 »
- 60
- 19
- 17
- 140
- 50
- 50
- 140
- 56
- Le kilo
- Azotate d'argent cristallisé ou fondu 69 »
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) .
- » lourde industrielle, » légère ...... <....
- Bichromate de soude français Bi-chromate de potasse .. ...
- . . 40 » L’hecto
- .. 36 .
- .. 55 »
- Les 100 k.
- Bisulfite
- soude, de chaux 11• potasse... soude 3.0
- Borax raffiné en cristaux.... » poudre......... .
- Carbonate de soude cristallisé Carbure dè ca'cium (H P.).. Caséine insoluble........... » solubilisée...............
- Zérsine blanche .... ......
- 180
- n jauné natur. orange ou reuge Chlorate de potasse cristaux........
- « poudre. .... .
- Chlorate de soude ..................
- Chlorure de baryum cristal isé......
- cal *ium fondu.... .. ».
- U » : carbone (Tetra).. ... ..
- » chaux 105/110’...........
- - 1′1 » c. magnésium fondu.....
- » zinc 48 exempt de fer ..
- * » 45’ ordinaire........
- Emétique cristallisé
- Glatine
- Les 100 k.
- .. . 220 .
- blanche Rousselot, marque Le kilo
- “ Diamant ” . . ......... demi-blancheRousselot su-
- per fine “ Or
- Jacquand Coignet ...... .
- ' poudre pour bains.... ...
- Glycérine blanche pure
- » » industrielle
- • blonde claire extra
- » » ordin.
- 4
- 3
- 3
- 80
- 1
- Les 100
- 30-. .
- 28 ..
- 28-..
- 28- .
- » brune . ... ............ .
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode ......................
- Lessive caustique de potasse 36
- » » 40
- » de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- 36-. .
- 500....
- Les
- Sel
- »
- » neige »
- » raffivé neige (de potasse). • » » masse.................
- ammoniac blanc pour piles .. .
- » gris en pains...........
- de soude Solvay 90/92
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87
- 13
- 13
- 49
- 50
- 50
- io 1B
- Métabisulfite de potasse cristallisé .
- Méthylène 90’(H. P).
- 7
- 29
- 125
- 125
- 320
- 215
- 50 }
- 50
- 107 50
- 112 50
- 115 »
- 17 »
- 11 »
- 90
- 17
- 12
- 20 1
- : t
- 273 225 200
- 215 130
- 22 Le
- 29
- 33
- 43
- 12 42
- 100 85
- 70 35
- 25 k
- k.
- »
- O
- k
- L’hecto
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). » pulvérisée ................ » en bâtons hexagonaux. .
- Nitrate Orpin .
- de
- en boules, sublimée. plomb ...
- en sacs en sacs
- Silicate
- de soude
- 65/70....
- 75,80.....
- 80/85... .
- neutre 35/37. alcalin 45’...
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 5
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 50
- 50
- 50
- 50
- a
- de potasse industriel....
- » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- »
- 70/72 ..........
- 60 62 plaquettes.
- 70/72..............
- 10
- 18
- 20 2,9 30
- 50
- 25
- 32 75
- 25
- Oxyde d’antimoine blanc
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris .
- Oxyde
- de cuivre noir en poudre. , d’étain ............. <
- de nickel vert........ ....
- » noir................
- » d’urane. . Ozokérite (H P.). Panama (Quillay) .
- 100 »
- 100 k.
- 21 ..
- 21
- 24 »
- 23 »
- 23 »
- 80 .
- 70 »
- 75 »
- Le kilo ... 3 »
- 12 » ... 13 50 Les 100 k.
- 185 »
- 506 »
- 4 50
- 5 25
- 30 »
- 175 à 225 »
- .... 62 »
- Sucre de lait en poudre........... Soufre en canons ................
- » (fleur). ... ...................
- Sulfate d’alumine épuré ... .. ...• » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel.......
- » manganèse sec. ... . • • •
- » n.ckel ammoniacal (double).
- » » pur (simple)..........
- » soude .. ........... •
- » zinc exempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- Sulfure
- de sodium potasse . .
- » . carbone (H. P.). . . Tartrate neutre de potasse .
- 33
- 150
- 19
- 20
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 21 ”
- 20 "
- 17 *
- 32 ”
- 60 »
- 280 ?
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campèche du Brésil, coupe d’Espag»e> » 2e Qualité .. 8 » a
- 2e qualité
- 3e bonne ....
- 3e infé ieute..
- Sisal, Yucatan.
- 9
- • 1 -
- * S
- p.284 - vue 291/396
-
-
-
- Jaune
- Rouge
- Honduras........ Tabasco........
- Haïti Cap., Fort-Liberté.... .......... St-Marc ....... ..........
- P.-da-Paix ... Miragoane.... Saint-Domingo... Martin. et Guadel. Guadeloupe. ..... Cuba et St Yago... Manzanille. Tuspan..... Vera Cruz......... Tampico........... Porto-} iata..... Haïti... Jamaïque... Batcel et P Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Sa van ... Maracaïbo.. Fustet.. 100 k. Corinto......... Amapala . .50 kil.
- 7 50
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 285
- 40
- 50
- 50
- 40
- 8
- 5
- 5
- b
- 5 ,.5
- 5
- 50
- 60
- 60
- 50
- 25
- 25
- Albumine d’œufs...... . ... Bris de Campêche............ » réglisse Smyrne sort. » » Tortose ....
- Cachou brun. ......
- Cannelle Chine , .......
- » Ceylan....................
- Canefice en sortes... .. ... » gravelec .. ............
- Cochenilles grises. ......... » ................
- » noires ord........... » » extra... .
- Coriandre.......
- Cumin Ma te . ..
- » Grèce . .. Curcuma Bengale
- » Ma Iras.
- » Coch’n .
- Encens en sortes.
- 5 15 25 M 70 125 260 35 50
- 2 3
- 2 3
- 45
- 50
- 6
- 30
- O
- S
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- kilos :
- »
- a
- Acide muriatique » nitrique
- 75
- »
- 20
- 3
- • sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 60
- degrés.
- . 100 65
- . 50
- . 45.
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.......
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.....
- 100 k.
- 50 k.
- 100 k.
- . .50a.
- Quebracho 100 k.
- Pernamhuco 50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1,2 k..
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10
- 75
- 14
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. è surf » ord. et b. moy.
- Kurpah ...... t.... •... Madras .... . ............ Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire » bon
- Le 1
- 4
- 2
- 2
- 50
- 1 50
- 2 25
- 1 25
- 2 k.
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 5
- co
- Rocou .. 1/2 kil.
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- Drogueries et produits
- TINCTORIAUX
- Anis étoilé ....
- » verts Malte
- “ Russie ....
- s.” Levant .. ..
- * Espagne ..
- . 215 M 55
- . 60
- . 75
- M
- a
- «K
- » larmes.................
- Essence Badiano......... ... Fenouil................. ..
- Fenugrec ............ .....
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- • » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- Gambier. ...........
- Gingembre .. .......
- Girofles Zanzibar...
- Tamarin Madras......
- » Pondichéry...
- Gommes :
- Arabiques............
- Aden courante ......
- » supérieure.. ., Sénégal bas fleuve
- » Galam ... ..
- Damar, Batavia ....
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- a
- 160 .
- 130 »
- 115 .
- 120
- . 70
- . 125
- . 165
- . 32
- O o
- S
- »
- » » »
- a
- » Singapore Ire........
- » » cour. ...
- Sandaraquelav. supérieure., » quai, t onne cour.
- Laque orange fine .......... » mi-fine...................
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse.......
- .. 90
- .. 90
- . 160
- 50
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ... Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marches. .. .
- Id. disponible ...................
- Chlorure de pdias.se caisse» ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre ....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible ....... ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés .. ..
- Id , disponible ..................
- Soude caustique 110/115, en barri, de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés ................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude ..... » logé............................
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en tûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des
- 10
- 38
- 43 U
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 28
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- »
- Indigo
- 50
- 50
- 5€
- 50 5C
- 56
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- CO
- GO «
- 12
- 5
- es en en O
- 8
- OC
- 10
- 75
- 2
- moutarde ' ȕ
- Bengale . Java ...
- Kurpach, Madras.
- de Sicile.
- Barri . . r Bombay
- 130
- 120
- 170
- 160
- 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- Slins de Giraud............ Chlorate de baryte en fûts
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- de 100 k.
- 120 k.
- Mannes en larmes
- Noix
- débris........
- Geracy . ..
- muscade n: 1.
- » 2..
- » , 3..
- Opium p. molle 8/9 % morph.
- Resine
- Rocou
- Safran
- Amérique brune .
- Bayonne
- blonde, blanche,.
- brine. . . blonde, blanche..
- Pér olst.. ...... •
- Valence en feuille.
- Sagou perlé .... . ...
- Séné en sortes.........
- » follicules .... .
- Salsepareille couronne.
- « Tampico.:.
- Sel ammoniaque gris i.
- » blanc
- Styrax lqaid
- Sulfate de magnésie, en 100 kil., marches. ...
- Id disponible............
- sacs de
- 22 180
- 160
- 24 48
- 6
- 7
- 4
- 8 5
- 4
- 5
- 25
- 25
- 15
- o> CO
- Sulfate de cuivre 98 %, en sacs consommation.....................
- Entrepôt.........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.... Suif, de carbone.............. ..
- Sulfate d’ammoniaque 20‘ d’azote anglais..........................
- Id. français...... ..............
- 10
- 11
- 48
- 46
- " 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- ex C
- “Jv to a en
- o © CO 7:
- 7 C» G
- 6
- 4
- 4
- 50
- 50
- 30
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- , 28
- 30
- 38
- . 110
- 95
- , 55
- 45
- 225
- , 440
- 120
- 145
- 115
- , 50
- »
- d
- Blanc
- Jaune
- Blanc
- Jaune
- extra pur ..... ..... augmenté . c........
- extra résineux ... . pur à l’huile d’olive., extra lésineux ... . exportation supérie. r
- Vert à l’huile de pu!-es. .
- a ou jaune tunisien ... Brun extra pur .............
- » augmenté.. .......... Rosé........................
- Noir........................
- Blanc ou suif...............
- -, 62
- . 5b
- 56
- 80
- . 55
- , 56
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- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l'Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- 5 Octobre 1912
- MONITEUR DE LA TEINTURE
- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
- .JOURNAL DES INDUSTRIES TINCTORIALES ET TEXTILES
- Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois
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- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
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- SOMMAIRE
- Sur les outremers au bore de différentes couleurs. — L’industrie des matières colorantes organiques. — Dosage de l’indigo en présence de l’amidon. — La pratique de la fabication des colorants d’aniline (suite). — Douanes françaises. — Les transports. — Conseils juridiques. Notre service d’assurances. — Adjudications administratives. — Renseignements commerciaux. — Mouvement des matières premières. — Revue du marché.
- SUR LES OUTREMERS au bore de différentes couleurs Par M. J. Hoffmann (i)
- Dans une communication précédente sur les outremers, l’auteur a déjà indiqué que l’acide sili-cique, qui est considéré comme un produit essentiel de la composition des outremers silico-alumineux, peut être remplacé par de l’anhydride borique B2O3. Dans les outremers au bore proprement dits, la silice est totalement absente ; SiO2 aussi bien que Al203 sont remplacés par B‘O3. Dans ce qui va suivre, on décrira quelques-uns de ces dérivés qui ressemblent aux outremers silico-alumineux les plus connus.
- (1 Traduit de Çhemischc Industrie, par Moniteur Ques-^oiilet
- A. — Outremer jaune et brun
- Tous les borates alcalins de la forme R2B‘O7 fournissent, quand on les fond avec du soufre, des sulfures ou des polysulfures alcalins des masses jaunes ou brunes, suivant la proportion de soufre, et qui par calcination ne prennent pas la coloration bleue.
- Ces produits ressemblent cependant aux composés intermédiaires à la préparation des outremers siliceux et qui, avec SO3 ou B2O3, fournissent facilement de l’outremer bleu. La calcination du mélange destiné à la fabrication de l’outremer siliceux ne donne à l’abri de l’air qu’une masse brune, se tranformant par l’action en chlore en outremer vert»
- Ce traitement produit une élimination de sodium et un enrichissement en silice; on doit donc considérer cet enrichissement en silice comme la cause du changement de la coloration.
- Les outremers, jaunes, blancs ou bruns, borés ou alumineux,sont par conséquent à envisager comme constituant, en général, un terme intermédiaire à la formation des outremers verts, en lesquels ils se transforment sous l’action d’un réactif approprié capable de leur soustraire du sodium. L’outremer vert lui-même précède la formation de l’outremer bleu.
- B. — Outremer vert
- Si l’on ajoute à un mélange de sulfure et d’un borate alcalin, R‘B‘O7, un peu de B2O3. la masse
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- fonce rapidement ; en ajoutant, à la température juste suffisante pour maintenir la masse pâteuse, un excès d’acide borique de façon à avoir un produit de composition R‘B1017, on obtient un outremer vert ou vert jaunâtre.
- Ce produit, dont la couleur et la composition permettent de le considérer comme un produit intermédiaire, présente, suivant la température et la proportion de soufre, des teintes très différentes, allant du jaune vert au vert bouteille.
- D’après sa composition, qui est voisine de R‘B101, il semble être un mélange de Na2O, 2 B‘O3 et Na2O, 3 B2O2, ce qui indique que l’outremer vert aune composition comprise entre celle d’un di et d’un triborate alcalin.
- Il est essentiel de remarquer que la composition de l’outremer vert, surtout en ce qui concerne sa teneur en anhydride borique, ne peut pas être variée beaucoup, sans provoquer un changement dans la coloration.
- Quant on fait bouillir le produit vert avec de l’eau, il se dégage H2S, l’acide chlorhydrique le dissout avec précipitation de soufre ; il agit comme l’eau d’une manière beaucoup plus rapide. La solution aqueuse précipitée par ZnSO4 et filtrée, i enferme de l'hyposulfite, mais cette réaction peut faire entièrement défaut dans le cas de l’outremer bleu au bore.
- Les outremers verts, siliceux, sont ceux qui, d’après Dollfuss et Goppelsrôder (i) dégagent avec les acides le plus d’hydrogène sulfuré et renferment le moins de sulfites et de sulfates. Philipp a montré que ces outremers se transforment en bleus, par suite de l’élimination d’une quantité déterminée de sodium. Szilasi considère les outremers silico-alu-mineux verts comme des individualités chimiques bien définies, car leur composition ne varie pas beaucoup, quoiqu’il admette cependant la possibilité de l’existence de plusieurs outremers. B. Hoffmann et d’autres auteurs ne partagent pas cette manière de voir et considèrent les outremers verts comme un terme intermédiaire entre une substance mère d’une part et les outremers bleus de l’autre.
- Les divers outremers verts au bore sont, d’après
- leur mode de formation, incontestablement des outremers bleus inachevés, leur composition les place entre les outremers bruns et les outremers bleus.
- La faible variation qu’il est possible d’introduire dans la teneur en sodium et que Szilasi considère comme un argument en faveur de leur individualité chimique, se retrouve chez les outremers au bore.
- Les outremers au bore, verts, se transforment quelquefois en outremers bleus, après une calcination prolongée qui brûle le soufre des polysul-fures.
- Les outremers siliceux se comportent de même ; les produits verts, calcinés au rouge, sont convertis en bleus.
- La teneur en soufre de ces outremers borés est relativement élevée comme chez les produits siliceux et en éliminant du sodium, par la calcination prolongée qui brûle le soufre, ou mieux en ajoutant l’anhydride borique, la couleur vire au bleu.
- Les outremers borés bleus doivent leur coloration au fait qu’ils sont constitués par des diborates jaunes mélangés à des triborates verts. Le mélange est un mélange moléculaire car l’examen microscopique a montré que sous un grossissement de 800 diamètres l’outremer au bore vert constitue une masse homogène vert-jaunâtre présentant d’innombrables cavités.
- Ceci est d’accord avec les investigations les plus récentes des outremers siliceux verts qui, à l’examen microscopique, ne sont formés que par des particules vertes homogènes.
- (A suivre')
- L’INDUSTRIE
- DES MATIÈRES COLORANTES ORGANIQUES De M. André WAHL
- Par M. André Dubosc (i)
- On a beaucoup écrit au sujet des matières colorantes et surtout des matières colorantes organiques.
- (1)Soc. Ind Mulhouse, 1875.
- (1) Bulletin de la Société Industrielle de Rouen. •
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- les œuvres de Kopp et Bolley, de Renard, de Sisley et Seywetz, de Nœlting, de Léon Lefebvre nous sont familières et bien d’autres encore.
- Nul sujet n’est, d’ailleurs, plus passionnant, car cette branche de la chimie s’est présentée et se présente encore comme un champ presque illimité aux spéculations du chercheur : rien que pour les diazotés n’existe-t-il pas près de trois millions de corps isolables ? et, les diazotés ne forment qu’un groupe dans l’immense ensemble des matières colorantes.
- De tous les livres publiés jusqu’à ce jour — et il en est d’excellents — nul ne paraît plus clair, mieux ordonné, plus simple et composé avec plus de méthode que celui de M. André Wahl.
- Pour la généralité, la science des matières colo-rantes se présente avec une telle complexité, elle paraît si confuse, si abrupte, si difficile à saisir dans ses multiples détails que bon nombre — et j’avoue en avoir été — se trouvent, dès les premiers pas, complètement rebutés, absolument découragés ; aussi renoncent-ils à faire les durs efforts nécessaires pour arriver à se l’assimiler.
- En M. Wahl, l’ignorant — comme moi — va trouver un guide sûr et, du coup, sa besogne devient simple, car il suffit pour comprendre la science des couleurs de lire, avec quelque attention, son livre.
- Aussi bien le technicien des usines que le teinturier ou l’indienneur, voire même tous ceux qui sont curieux des choses de la chimie, lui seront reconnaissants de l’avoir écrit : il rafraîchira les souvenirs des uns et leur sera un précieux aide-mêmoire ; pour les autres, il deviendra, ou le livre de chevet, ou la brochure qui intéresse, car on est sûr d’y trouver, en termes compréhensibles et clairs, l’explication des phénomènes que chaque Jour on applique ou que l’on voit se produire.
- Elevé à la forte école de Haller, possesseur d’un gros bagage scientifique, Wahl, avant de professer, avant d’écrire, a voulu donner une sanction pratique à ses connaissances d’école : collaborateur de Green 1 et de Dreyfus, à La Clayton; de Bagard, nul n’était I plus qualifié que lui pour occuper à la Faculté de 5
- Nancy la chaire de chimie industrielle et y exposer les principes de la science des couleurs.
- C’est d’ailleurs pourquoi, avec sa logique habituelle, l’Université lui a confié une autre chaire, où son enseignement n’est pas moins remarquable.
- Son livre devrait être le résumé de son cours : aussi dans sa préface expose-t-il le but qu’il s’est donné « celui de montrer par quelles réactions nombreuses et variées l’industrie chimique est parvenue à transformer des substances relativement simples, extraites du goudron de houille, telles la benzine, la naphtaline, le phénol, l’authracène, en d’innombrables matières colorantes dont l’édifice moléculaire est parfois si complexe ».
- Dans la première partie, le lecteur est initié progressivement à la technique, grâce à laquelle ces matières premières sont transformées en produits intermédiaires, par des procédés assez simples, comme la sulfonation, la nitration, la réduction, la fusion alcaline, l’alcoolation. Il peut, ainsi, suivre pas à pas les métamorphoses successives par lesquelles passent les hydrocarbures pour être finalement transformés en dérivés aussi complexes que les acides amido-naphtol ou phénol sulfoniques, par exemple. . ' .1
- La seconde partie est consacrée à l’étude des matières colorantes proprement dites.
- A côté d’un exposé très limpide des théories de Witt sur le rôle des chromophores, des chromogènes et des auxochromes, on y rencontre des données historiques, des indications pratiques pour la préparation des colorants types, ainsi que le résumé des différents travaux théoriques qui ont permis d’établir la constitution et le squelette des divers groupes étudiés. ’
- Les formules de structure de l'alizarine, de la fuschine, de l’indigo, de l'andanthrène, du flavan-thrène, du noir d’aniline ont fait l’objet de chapitres spéciaux, rédigés avec une conviction extrême, mais tenant, cependant, un compte scrupuleux des travaux les plus récents, des Fischer, de Wilstaeter, de Green, de Bagard, de Scholl et Steig-Muller, de Scharwin et Kaljanow, de Pictet et Khotensky, de Nœlting, de Meyer et Marsh, de Marschalk et
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Nicolajewski, de Kehrmann, de Friedlander et de Bohn.
- Les colorants de cuve, l’indigo et les indigoïdes, les colorants Ciba, les colorants sulfurés n’ont point vu leur préparation, souvent si délicate, étudiée avec moins de soin et moins de précision que les matières tinctoriales courantes. Rien n’a été oublié dans les détails de leur préparation, dans l’exposé de leur constitution, ou des méthodes employées pour leur application, et c’est, précisément, ce qui fait du livre de M. Wahl une œuvre complète.
- Il possède encore d’autres qualités que l’on ne saurait trop souligner, c’est la franchise et la hardiesse ; car, bien qu'univeritaire, Wahl, dans sa préface, étudiant l’historique des matières colorantes, n’a point reculé devant une critique, amère de l’opposition faite, naguère, par l’Université à la vulgarisation des doctrines atomiques, qui seules ont permis à l’industrie synthétique des matières colorantes de se développer. Il souligne la faute lourde qui fut alors commise et dont le résultat le plus clair a été l’exode, en Allemagne, d’une industrie créée par le génie français.
- La page tout entière est, d’ailleurs, à citer.
- « L’essor merveilleux de la jeune industrie des matières colorantes, presque exclusivement française, permettait de fonder sur elle les plus beaux espoirs. Cependant le mécanisme complexe des réactions dans lesquelles ces nouveaux produits prenaient naissance était fort mal connu. Non seulement la composition centésimale, mais aussi la structure intime de ces édifices ne l’étaient pas mieux : nos savants ne comprenaient pas ou feignaient de ne pas comprendre ce que la science pure, aussi bien que l’industrie, pouvaient gagner à ces déterminations.
- Aussi si, au début, le hasard et l’empirisme ont pu jouer, très souvent, un rôle prépondérant dans la genèse d’une découverte, cet état de choses ne devait pas tarder à se modifier rapidement.
- Sous l’impulsion de la doctrine atomique et des formules de structure qui permirent de représenter schématiquement et par des symboles très simples les propriétés caractéristiques des composés car
- bonés, la chimie organique prenait un développè-ment dont on ne trouve pas d’exemple dans l’histoire des autres sciences.
- Malheureusement, ces doctrines rencontrèrent en France une résistance opiniâtre. Celle-ci était d’autant plus difficile à vaincre qu’elle s’abritait derrière l’autorité de savants éminents, dont l’influence avait réussi à faire bannir, de l’enseignement officiel, ces doctrines jugées trop hardies.
- Pendant qu’en France, Gehrardt, Wurtz et d’autres encore s’épuisaient désespérément dans une lutte qui, finalement, aboutit au triomphe de la doctrine atomique, en Allemagne, au contraire, cette conception géniale, fécondée par les travaux de Kékulé, d’Hoffmann, de V. Mayer, de Grœbe et Liebermann, de Bœyer, était acceptée avec enthousiasme et trouvait un terrain propice à son épanouissement grandiose. Les progrès de la chimie organique eurent, immédiatement, leur répercussion sur l’industrie allemande des matières colorantes qui faisait alors ses débuts.
- Celle-ci emprunta à la science ses méthodes, ses conceptions, ses symboles et son langage.
- Le chimiste, engagé dans cette industrie, trouvait ainsi une base scientifique solide, un appui de chaque instant, un guide fidèle avec lesquels il n’hésitait pas à se lancer résolument dans la voie qui conduit aux grandes découvertes.
- Ainsi, cette industrie, après avoir connu dans notre pays la fortune d’un épanouissement éphémère, franchit peu à peu nos frontières et s’implanta chez nos voisins les Allemands et les Suisses, où elle acquit, rapidement, un développement tel qu’il est difficile de songer à leur disputer, aujourd’hui, leur incontestable suprématie. »
- La morale de l’aventure est que l’Allemagne, actuellement, exporte dans le monde des centaines de millions de matières colorantes et que, bien qu'initiateurs, avec Verguin, de cette formidable industrie, nous sommes et nous restons les tributaires de nos voisins plus avertis.
- Si, en 1860, on avait eu, dans les Facultés françaises, le droit de tenir le langage que tient aujourd’hui Wahl, si la liberté d’opinion, plus pre-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- cieuse encore en matière scientifique qu’en toute j autre matière, avait été respectée et, qu’à côté de la | vieille doctrine élémentaire, on eût pu enseigner la ' féconde théorie atomique, la face des choses eût probablement changé.
- Pour tard qu’il vienne, le travail de Wahl n’en portera pas moins ses fruits : ce petit volume où, dans une langue à la fois souple et précise, il a su | résumer, avec une rare concision, toutes les données scientifiques et techniques du vaste sujet qu’il avait pris à tâche de traiter, ce petit volume se présente comme un grand livre auquel on ne saurait trop ! rendre hommage.
- DOSAGE DE L’INDIGO I
- en présence de l’amidon i par M. William Thomson
- On mélange quelquefois de l’amidon avec l’In- 1 digo synthétique, mélange vendu sous forme d’une poudre qu’il n’est pas facile de distinguer de l’In-digo ordinaire.
- Un échantillon tombé entre les mains de l’auteur fut analysé suivant le procédé Rawson, au permanganate avec précipitation par le sel de l’indigotine disulfonate de sodium.
- Dans les premières expériences on mélangea : o gr. 5 de l’échantillon
- avec » Verre pilé qu’on traita avec :
- 20 centimètres cubes Acide sulfurique pur SO‘2
- on chauffa cette solution à 90° C pendant une heure, en agitant de temps à autre, puis on dilua et on amena à 500 centimètres cubes, ensuite on filtra,en rejetant les premières et les dernières portions du filtrat.
- On mélangea alors :
- 50 centimètres cubes de cette solution
- 50 » » d eau
- 32 grammes sel ordinaire
- on agita d’une manière continue pendant deux heu
- res, et le précipité d’indigotine disulfonate de sodium, fut alors filtré et lavé avec :
- 50 cc. Solution saturée de sel.
- Le précipité fut aiors dissous dans l’eau chaude, refroidi et acidifié avec :
- I cc. acide sulfurique ,concentré et amené à 300 centimètres cubes, puis titré avec une solution de permanganate au N/50, l’addition de 0 gr. 001 d’indigotine étant faite comme correction pour la perte par solution dans l’eau salée, sur les 0 gr. 05 pris pour le titrage.
- L’échantillon en question, essayé de cette manière, donna une moyenne de 18 8 0/0 d’indigo, alors que le même échantillon après traitement avec de l’acide chlorhydrique à 4 0/0 pour convertir l’amidon en sucre, puis laver pour séparer le sucre de l’indigotine insoluble — dont on avait pris 0 gr. 5 pour le dosage —, donna 35,01 0/0 d’indigo pour l’échantillon orignal.
- Dans un autre dosage o gr. 05 de l’échantillon fut traité comme plus haut par de l’acide sulfurique dilué, et puis filtré à travers un creuset de Goosh, et le résidu qui resta fut traité directement par le procédé de Rawson, qui donna pratiquement le même résultat que quand on avait employé o gr. 5 d’indigo purifié.
- D’après ces chiffres il semble évident que le procédé de Rawson au permanganate est inapplicable au dosage direct de l’indigotine et de l’amidon.
- Pour étudier les résultats obtenus par le procédé Rawson, quand l’indigotine est mélangée avec de l’amidon, on fit quatre pesées d’un demi-gramme du même échantillon bien mélangé. Chacun de ceux-ci fut traité au bain de vapeur à 90°C et le procédé fut employé dans chaque cas comme c’est décrit plus haut.
- Les résultats obtenus furent :
- Ier dosage............................ 16.80
- 2e »........................ 18.97
- 3e »........................ 21.23
- 4° »........................ 18.21
- Moyenne 18.80
- Ges chiffres montrent que les résultats ne sont
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- pas concordants; les mêmes chiffres, toutefois, furent obtenus dans des essais répétés de la même solution, de sorte que l’erreur ne provient pas du titrage, mais bien de la sulfonation.
- En recommençant les analyses, séparant d’abord l’amidon de l'indigotine en chauffant 2 gr. 5 à environ 90°, avec 70 centimètres cubes d’une solution d’acide chlorhydrique à 4 0/0, puis filtrant sur un filtre taré, lavant avec de l’eau chaude et pesant, les différences montrèrent une perte d’amidon et d’humidité.
- Ces diftérences dans deux expériences furent 64,2 et 64,3 0/0, laissant 35,8 et 35,7 de matières de la nature de l’indigotine; environ. 0 gr. 5 de chaux de ces résidus d'indigotine fut traité avec SO‘H2, suivant le procédé sur sel de Rawson, et donna environ 34,91 et 35,11 0/0 de l’indigotine de l’échantillon original.
- Le même échantillon fut alors analysé suivant le procédé de Bloxam, en mélangeant un gramme de la substance avec du sable pur, et traitant ensuite avec 5 centimètres cubes d’acide sulfurique fermant contenant 26 0/0 de SO3, chauffant dans un four à vapeur pendant 30 minutes, puis diluant avec de l’eau jusqu’à 500 centimètres cubes, prenant 100 ce. et ajoutant 80 cent, cubes d’un précipitant composé de 450 grammes d’acétate de potassium par litre, on agita et on chauffa jusqu'à complète dissolution, puis on laissa refroidir sous le robinet et on le mit dans la glace pendant une heure ; en filtra alors à la trompe, on lava avec une solution glacée isoionique d’acétate de potassium faite par l’addition de 5 cent, cubes d’acide acétique cristallisable à 200 cc. du précipitant ci-dessus, puis on amena à 400 cc. avec de l’eau.
- Le résultat obtenu avec de l’acide contenant 26 0/0 de SO3 = 29,07 0/0 d’indigotine.
- On fit d’abord une série de mélanges d’indigotine synthétique et d’amidon de pommes de terre, et on détermina la quantité d’indigotine dans chaque mélange au moyen des trois procédés décrits plus haut.
- (Union Textile.} (A suivre.}
- LA PRATIQUE
- DE LA FABRICATION DES COLORANTS D ANILINE
- Par M. Johann Walter (1)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Pour remplir l’autoclave après avoir enlevé le tube de descente, on introduit dans la tête de la vis du couvercle, un entonnoir en cuivre dont le bord est retourné vers l’intérieur pour empêcher les projections de liquides ; à cet effet, la vis porte à son extrémité un filet de bronze. Deux ouvriers soulèvent les récipients, deux autres les saisissent en dessus et versent leur contenu dans l’entonnoir, l’air se dégageant par la soupape de sûreté ouverte. Ensuite, les robinets sont de nouveau vissés, la soupape est remise en place, les récipients vides sont emportés et le feu est activé.
- Pour les 7 autoclaves il faut 4 heures depuis le commencement de la décharge jusqu’au commencement du chauffage, si les quatre hommes sont bien dressés. Si l’on vide le récipient dans lequel se séparent la diméthylaniline de l’eau, on ajoute aussitôt un peu de sel de cuisine et l’on fait passer peu à peu le liquide dans un grand entonnoir de décantation en tôle.
- Quelques mots encore sur l’« emploi de la vapeur » dans la « fabrication de la diméthylaniline ». Pendant la période principale de distillation, le réfrigérant fournit un mélange de 1 partie de dimé-thylaniline et de 6 parties d’eau, amenées par la vapeur. Cependant, avant et après cette période, on emploie plus de vapeur ; de plus, on use aussi de la vapeur pour chauffer le manteau de la chaudière d’entraînement, pour amener l’eau de réfrigération, comprimer l’air et donner la lumière électrique ; on calcule environ 18 tonnes de vapeur pour 1 tonne de diméthylaniline, ce qui revient à 89 fr. 3° par tonne de diméthylaniline.
- L’« essai de la diméthylaniline »’a été effectué par nous à l’aide de l’anhydride acétique, ce qui suffit : pour la fabrication décrite en partant d’aniline pure et d’alcool méthylique pur. En ajoutant de l’anhydride acétique à la diméthylaniline, il se produit un
- (1) Traduit de Chemiker-Zeitung, par Moniteur Quesne-
- ville.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 2.)
- S
- abaissement de température de 10 environ et 1/20 seulement avec le meilleur produit d’obtention directe.; si la diméthylaniline ne renferme pas trop de monométhylaniline (0,5 0/0) on observe une élévation de température de 1°, exactement 0°,815 pour 1 0/0 d’après Reverdin et de la Harpe (1).
- Dans ces dernières années on a exigé pour la vente qu’il n’y ait pas d’élévation de température ; auparavant on admettait 3° et plus ; peu à peu on a augmenté les exigences et une élévation de température de 1° a été considérée très longtemps comme courante. L’essai a été effectué de la façon suivante : dans un vase à réaction large on a mis, à l’aide d’une pipette, 10 centimètres cubes de diméthyl-anilinc ; dans un autre plus étroit 3 centimètres cubes (pendant quelque temps 6 centimètres cubes) d’anhydride acétique. Dans le premier on a placé un thermomètre gradué au 1/5 de degré; les deux vases ont été placés pendant 1/4 d’heure dans de l’eau pour égaliser la température, puis l’anhydride a été versé d’un seul coup sur la diméthylaniline; on a agité avec le thermomètre et observé en même temps la température. Pour une faible teneur en dérivé monométhylé, la température baisse toujours un peu au début, ensuite elle monte jusqu’à la valeur voulue. Si l’on juge nécessaire de prendre le point d’ébullition pour plus de garantie contre les réclamations dans le cas de livraisons nécessitant de longs transports ou pour des essais de fabrication, on doit opérer comme pour l’aniline. Le mieux est d’opérer par comparaison avec un échantillon-type que l’on distille dans les mêmes conditions de temps, de chauffage, de ballons à fractionnements de thermomètre, de position du thermomètre, de réfrigérant et d’éprouvette graduée. On doit veiller aussi qu’à la fin de la distillation une surchauffe des parois du ballon ne conduise à une appréciation erronée. Un bon produit donne 98 volumes 0/0 entre 191-1930, mais le reste ne doit pas être considéré comme des impuretés, car le réfrigérant en reste humecté et le ballon est rempli de vapeur. Il peut
- (1) Chemikec-Zeit., 1889, p. 387, sans indication des quantités employées.
- facilement se produire une différence de 1 0/0 en volume, si l’on ne traite pas exactement de la même façon le type et le produit à essayer.
- Pour le dosage à la fois de l’aniline, de la mono et de la diméthylaniline, F. Reverdin et Ch. de la Harpe ont donné une méthode qui se trouve décrite dans la Chemiker Zeitung, 1889, p. 407. La burette de Bink se prête bien aux titrages par les solutions diazoïques ; on peut la placer dans de l’eau glacée, la nettoyer facilement et elle est moins fragile que celle de Gay-Lussac avec un tube extérieur mince ou celle de Geissler.
- Dans beaucoup de cas, où l’on emploie le diazo-benzène, le diazoxylène, etc., j’ai trouvé qu’il convenait d’ajouter de la craie, en plus du carbonate de soude ou de l’ammoniaque et du sel marin, surtout si les matières colorantes formées ne se déposent pas ou ne se rassemblent pas facilement.
- Les solutions de m phénylène et du m-toluylène-diamine ont été titrées par le diazobenzène en alca-linisant simplement par le carbonate de sodium1: 50 centimètres cubes de la solution normale d’aniline (fortement acide : 93 grammes d'aniline, 300 centimètres cubes d’acide chlorhydrique ordinaire, le tout porté à 1 litre) ont été additionnés de 300 centimètres cubes d’eau dans un ballon d’un demi litre et refroidis au-dessous de 5°. Oh a alors ajouté 50 centimètres cubes de la solution normale de nitrite, dilué à 1 demi litre.
- (A suivre.)
- LA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs, désireux de s’initier rapidement et complètement sur le mécanisme assez compliqué delà fameuse R. P., trouveront à ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur M. Léon Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain. Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la R. P. », est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 2o} rue Turgot, à Paris. Joindre 0 fr. 15 en timbres-poste pour prix et port.
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- CO O. GV
- LE MONITEUR DE LA. TEINTURE
- DOUANES FRANÇAISES
- Exportation des tissus de coton sous réserve de remboursement à forfait.— Velours de coton pur teints en fils. — Le remboursement partiel des droits a été demandé pour les velours de coton pur présentés à l’exportation.
- Appelé à se prononcer, le Comité consultatif des Arts et Manufactures a déclaré, dans sa séance du 5 juin dernier, qu’il y a lieu d’admettre les velours de l’espèce au bénéfice de l’article 10 de la loi du 11 janvier 1892 lorsqu’ils sont exclusivement composés de fils teints avant tissage.
- Pour que le Service puisse reconnaître d’une manière certaine ce mode de fabrication, les velours de coloration uniforme doivent, aux termes de l’avis du Comité, remplir les conditions prévues au n° 283 des « Observations préliminaires du Tarif », c’est-à-dire porter, de chaque côté de la pièce, un liseré blanc ou clair d’au moins 5 millimètres de large et commençant à 2 millimètres du bord extrême du tissu ou bien présenter, de chaque côté de la pièce en bordure, au lieu du liseré réglementaire, un filet blanc de la largeur d’un mil, jimètre et une bande tissée simulant une broderie blanche.
- Pour ce qui est de la base du remboursement, il est à remarquer qu’il n’est pas possible, en raison de leur infime longueur, de déterminer le numéro des fils formant la partie veloutée. Il n’a pu, par suite, qu’être décidé que ces fils seraient pris en compte comme appartenant à la Ire catégorie. Il est bien entendu que les fils composant les canevas seront, le cas échéant, classés d'après le numéro qui sera reconnu par le Service scientifique.
- Les conclusions du Comité ont été ratifiées par le Département du Commerce et M. le Ministie des Finances a rendu, le 9 de ce mois, une décision dans le même sens. (Cire. du 30 juillet 1912, n‘ 4314.)
- iez=pterw
- LES TRANSPORTS.
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain, publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur Y Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir preqsue général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages^ les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier on manière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent net et franco :
- 1 Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 8c Pour 100 exemplaires 25 fr, 50
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- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- G. M.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce litre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs,
- Question — Une commune embauche des ouvriers en chômage et les emploie 4 casser des pierres pour l’entretien des chemins communaux. S’il survient des accidents à ces ouvriers, la commune peut elle en être rendue responsab'e aux termes de la loi sur les acci-dents du travail, malgré le but philanthropique de cette œuvre communale qui est de procurer du travail aux malheureux pendant la mauvaise saison.
- Rp — La loi de 1898 est certainement applicable dans ce cas particulier. En effet, la circonstance que le chantier est ouvert en vue de procurer du travail aux ouvriers en chômage, pendant la mau vaise saison, n’empêche pas que, à raison du travail industriel qui s’y accomplit, par la transformation de la pierre brute en pierre cassée, destinée a l’empierrement des chemins de la commune, le chantier ne rentre pas dans la catégoi ie des étsblissements visés a l’article 1er de la loi du 9 avril 1898
- D’autre p rt, le but philanthropique poursuivi par la commune n’empêche pas qu’il y ait entre la com-mune et l’ouvrier embauché, moyennant un salaire déterminé pour l’exécution du travail auquel il se livre sur le chantier et dont bénéficié la commune, un contrat de travail assujettissant la commune, en qualité de chef d'entrsprise, au risque professionnel.
- C’est la théorie admise, d’une façon générale, par la jurisprudence et qui a été sanctionnée par un arrêt de la Chambre des requêtes de la Cour de Cassation en date du 3 août 1909.
- ML V., à Nice Un contrat de location est un acte essentiellement civil alors même qu’un commerce est exploité dans l’immeuble En conséquence, le tri-bunal de co •> nerce est incompétent pour juger une cOntesiation rela ive a un contrat d location
- . M. G. M.,a Rouen. — Si le propriétaire peut tou-Jours révoquer le mandat donné a son arehitecte.ee dernier peut aussi réclamer le montant de ses hono-"aires et une indemnité pour brusque renvoi, à moins qu’il ne soit justifié d’une cause sérieuse de révoca-tion, le contrat en cette matière tenant à la fois du ouage de service et du mandat.
- M. M. S., à Marseille. — En l’absence de toute ré» Serve sur le connaissement, les avaries dont les marchandises sont trouvées atteintes a l’arrivée sont Prégumées être dyes à une fortune de mer ; les assu
- reurs ne peuvent donc décliner la responsabilité qui leur incombe.
- Cie des C. F., Le Coteau. — Pour que les appareils livrés en dépôt ne puissent faire l'objet de contestation au sujet de leur propriétaire réel, il est nécessaire que leur identité soit indiscutable. Pour cela, il faut leur appliquer un numéro spécial de fabrique qui sera reporté sur la facture de dépôt.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- 1. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- PRIME A NOS LECTEURS
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat poste adressé à nos bureaux.
- Mais, en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami, qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 50 par bouteille est effectuée à partir du Ier août 1912.
- Les prix sont ainsi fixés : 3 fr. 25 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 4 francs dans Paris, à domicile,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Notre Service d’Assurances
- . La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- ADJUDICATIONS ADMINISTRATIVES
- RÉSULTATS D'ADJUDICATIONS
- 18 septembre. — Finistère. — Marine à Brest. — Fournitures diverses.
- 2 - Matières colorantes.
- Ch. Prat 19 654 83. — Caminade 10 681 27. — Chatenet et Landry 20 216 15. — Banzin et Rousseau 22 191 08. — Weil 23 816 20. —Lallemand 24 946 96. — Lucien Ram-baud 25 381 25 — Emile Prigent (écartée).
- Jules Gamard, à Paris, adj. à 19 338 62.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Formation de Société
- Asnières. — Société en nom collectif Max Brauda et Cie, teinture et lustrage des fourrures, 53, quai d’Asnières. — Durée 10 ans, 6 mois. — Cap. 20,000 francs.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Jamet à Mme Gray, 12, rue Lepic. -- Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Menant, 16, rue Sédillot. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Parisot, 69, rue Labat. — Entrée en jouissance le 12 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Halley à Mlle Rabief, 65, avenue Bosquet. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Petit, 114, rue des Moines. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris, — Teinturerie, par Mlle Chenu, 58, rue Volta. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Marais. 13, rue de Bel-zunce. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Giraud, 27, rue Eugène-Varlin. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Bourguignon, 112, Cours de Vincennes. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Pleut, 1, rue Moncey, — Entrée en jouissance de suite.
- CHEMINS DE FER LE P.-L.-M.
- Relations entre Londres Paris et l’Italie par le Mont-Cenis
- A11er ;
- Départ de Londres : (via Calais) 11 h., 21 h.; (viâ Boulogne) 14 h. 20; (viâ Dieppe), 10 h.. 20 h. 45.
- Départ de Paris : 8 h 30 (1 re et 2e cl. Pari s-Turin ; V.-R. Paris-Dijon); 14 h. 20 (V.-L , Ire cl. Paris-Florence ; Ire et 2e cl., Paris-Rome), 22 h. 15 (Ire et 2e cl. Calais-Turin; V.-L., L.-S., Ire et 2e cl. Paris-Rome, V.-R. Modane-Turin).
- Retour :
- Départ de Naples : 18 h. 50; Rome 23 h. 50; Turin 15h.45.
- V.-L. Rome-Paris, Ire et 2e cl. Turin-Paris; V.-R. Mo* d a ne-Chambéry.
- Départ de Naples : 0 h. 40; Rome 9 h. 05 ; Turin 0 h. 10. L S., Ire et 2e cl. Rome-Paris; V.-R. Rome Pise et Dijon-Paris, L e et 2e cl Turin. Boulogne V.-L. Florence' Paris.
- Départ deNaples : 13 h. 40; Rome 18 h. 05; Turin 8h.40.
- Ire et 2e cl. Rome-Paris. V.-R. Dijon Paris
- Pour plus amples renseignements, consulter le Livret' Guide Horaire P.-L.-M. vendu 0 fr. 60 dans toutes les gares du réseau.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Mlles Borel et Pezin à Mine veuve Gelin, 12, rue Surcouf. — Entrée en jouissance le 15 septembre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Lavoisey, 78, avenue de Saint-Mandé. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. -- Teinturerie, par M. Leonzi, 32, rue Greneta. — Entrée en jouissance le 28, septembre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Clément, 66, quai des Orfèvres. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Guyon à M. Catu, 18, rue Blanche. — Entrée en jouissance le 1er octobre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Cuenot, 46, rue Rennequin. — Entrée en jouissance de suite.
- Depuis le 15 septembre 1911 au départ de Paris et le 17 au départ de Marseille, des voitures à boggies, conte nant des places de couchettes, ont été mises en service entre Paris et Marseille :
- — Dans le train rapide N’ 57 partant de Paris à 19 heures:
- — Et dans le train rapide N1 60 partant de Marseille 29 h. 20
- Pour la location à l’avance des places de couchettes, s’adresser ;
- A Paris : gare de Paris P.-L.-M , ou aux bureaux de ville, rue Saint-Lazare, 88; — rue Sainte-Anne, 6 ; — r" de Rennes, 45.
- A Marseille : à la gare et au bureau de ville, rue G11 gnan.
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-
-
-
- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- Pendant les huit premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- IMIPORTATIONS
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k.
- — — Brésil.... »
- — — Haïti..... »
- - — Rép.del’Am.cent. »
- — — Autres pays. »
- Totaux .... »
- Bois de teinture moulus.». .............. »
- Garance en racine, moulue ou en paille. .. Q m.
- Curcuma en racine............... 1...... »
- — en poudre....................'.......... »
- Quercitron............................... »
- Lichens tinctoriaux...................... »
- Ecorces à tan, moulues ou non......... »
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles......... »
- Moulus..........................;...... »
- Noix de galle et avelanèdes entières, concassées ou moulues....................
- Libidibi et autres gousses tinctoriales__ Safran. ________________________________ »
- Autres teintures et tanins............... »
- Cochenille.............................. »
- Kermès animal............................ »
- Indigo................................... »
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules de bleu................................ »
- Cachou en masse.......................... »
- Roccu préparé..................... ..... »
- Orseille préparée, humide en pâte....... »
- sèche (cudbéard ou extrait). »
- Extraits debois de teint, et d’autres espèces :
- ......................................... »
- Autres................................. »
- Teintures dérivées du goudron de houille: Acide picrique......................... »
- Alizarne arrficielle. ................... »
- Autres................................... »
- Outremer ............. . ................ »
- Bleu de Prusse........................... „
- Carmins communs.......................... »
- — fins................................. »
- Vernis à l’alcool..................... »
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence et a l’huile mélangées................. »
- Ocres broyées ou autrement préparées... »
- Verts ce Schweinfurt et verts métis, cendres bleues ou vertes................. »
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » Talc pulvérisé......................... » '
- Couleurs non dénommées......... ......... »
- Quantités i EXPORTATIONS
- livrées à la- consommation
- 1912 1911 1910
- 2.446 3.459 3.911 Bois de teinture en bûches., 1.000 k.
- — — — moulus »
- 10 307 15 441 21.431 Garance en racine, moulue ou en paille... Q.m.
- 1 306 688 .2.081 Curcuma en racine -. »
- 10.652 17.264 9.304 — en poudre »
- — — — Quercitron »
- 24.711 36 852 30.727 Lichens tinctoriaux »
- Ecorces à tan, moulues ou non Sumac, fustet et épine-vinette : »
- — —
- 487 509 350 Ecorces, feuilles et brindilles.... » »
- 1.861 3.063 2.525 Moulus »
- — Noix de galle et avelanèdes entières con-
- 14 3S0 24 32< 14 704 cassées ou moulues ))
- 376 1.458 1.007 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... »
- 36 414 34.18 33.677 Safran »
- Autres teintures et tanins »
- 20 478 44.210 22.545 Cochenille ». »
- 26.464 28.2oC 27.944 Kermès animal »
- Indigo »
- 18 566 23.38- 24.543 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules
- 842 927 1.3.1 de bleu »
- 294 224 237 Cachou en masse »
- 8.120 8.208 8.058 Rocou préparé »
- 1 449 2.305 1.358 Orseile préparée, humide en pâte »
- — — — — sèche (cudbéard ou extrait). »
- 689 511 537 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Garancine. ! »
- — —
- 20 771 19.728 20.584 Autres Allemagne »
- 262 333 . . 1.170 — Belgique »
- — — — — Angleterre »
- 52 40 56 — Etats-Unis »
- — Autres pays »
- — Totaux
- 1 423 1.779 1.718
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- 5 6 — Acide picrique »
- 1 508 1.167 1.546 Alizarine artificielle »
- 11.069 10.789 lu.100 Autres »
- 790 559 495 Outremer »
- 720 651 661 Bleu de Prusse • »
- — — — Carmins communs. »
- — — -- — fins »
- 153 116 211 Vernis à l’alcool ... »
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- 10.311 10.056 9.506 et à l’huile mélangées »
- 10.472 10 252 8.099 Ocres broyées ou autrement préparées.... »
- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- 139 98 119 dres bleues ou vertes .. »
- 837 743 756 Verts de montagne, de Brunswick et simil. »
- 33.573 22.533 19 893 Talc pulvérisé.... ; - - • • »
- 6.673 6.773 18 229 Couleurs non dénommées ))
- Marchandises françaises ou francisée» exportées
- 1912 1911 1910
- 81 160 121
- 127 97 72
- 54 77 24
- 1.690 445 416
- — —
- 577 169 135
- 149 186 566
- 105.389 126.047 165.711
- 463 321 314
- 99 288 225
- 292 141 28 4
- 326 — —
- 141 242 192
- 1.627 647 1.355
- 1.098 967 909
- — -s- «
- 520 294 292
- 683 804 417
- 383 272 403
- 361 395 620
- 97 128 113
- 41 145 21
- 6 14 48
- 10.564 10.253 12.540
- 6.302 10.815 13.723
- 11.450 13 574 17.792
- 1.155 1.548 2:383
- 22.120 23.170 36.847
- 51.591 59.350 83.285
- 457 462 453
- 4 8
- 2.906 5 872 2.067
- 14 670 14.314 13.505
- 917 816 570
- 9 4 . 17
- 18 19 33
- 765 689 82
- 14.960 14 091 13 448
- 226.898 227.525 255.447
- 410 216 248
- 85 33 36
- 63.348 , 60.204 52 914
- 4 137 ' 5.535 3.325
- p.299 - vue 306/396
-
-
-
- 300 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les Acide acétique indusiriel 40 %.......
- » » 35 »... .
- » azotique (voir acide nitrique) .
- » muriatique ?2- chimiq. pur ... » » 20,21 par 15 touries.
- » nitrique 36 chimiquement pur.
- » a 4)* »
- oxalique.......................
- • phénique cristallisé 55 ....
- » » neige ................
- » » liquide 97/98 amkré.
- » phosphorique 60 ................
- » » 45* . .. ... . .
- » sulfureux par 15 touries.........
- » sulfurique 53'................ ..
- 100
- 53
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- k.
- Chromate jaune de potasse...........159 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .
- » » de Cayenne extra.. 7 50
- » » du Brésil (vessies). 13 »
- » » de Russie Saliansky
- naturelle extra.. 27 »
- Les 100 k.
- » végétale du Japon (agar-agar) 480 »
- Crème de tartre entière........ 240 »
- » en poudre........ 210 »
- » soluble, paillettes.... 370 »
- Cyanure blanc de potassium pur.... 200 »
- B rouge » . . 310 »
- Dextrine blonde citron.......... 60 »
- » blanche..................... . 60 »
- tai
- » 60' environ.. .
- » 66* »
- » 66- chimiq. pur
- • au soufre......
- rt-ique 1er blanc........
- Alcali volatil du gaz 22'... » » 28,29
- Alun épuré...............
- » ordinaire.............
- » de chrome ... Arseniate de potasse ...
- u B.
- 6
- de soude crista'lisé poudre................. rouge (voir à Orpin).
- Azotate
- d’argent cristallisé ou fordu
- Benzine cristallisable (II. P.)
- lourde industrielle légère..............
- Bichromate de soude français Bi-chromaie le porasse . • ...
- Bisulfite
- soude, de chaux 11• potasse... soude 30‘.
- Borax raffiné en cristaux......
- » poudre...................... Carbonate de soude cristallisé Carbure de ca'cium (H. P.).. Caséine insoluble. ............
- » solubilisée..................
- Sérésine blanche.............
- n jaune natur. orange ou Chlorate de potasse cristaux .
- » poudre. .
- Chlorate de soude ..
- Shlrure de baryum cristal isé » cal -ium fondu.... » carbone (Tetra).. » chaux 105/110*. » magnésium fondu.
- » zinc 48 exempt de
- , » 45* ordinaire.
- 4 50
- 6..
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 50
- 50
- 50
- » »
- Le kilo
- u9 »
- Les 100 k.
- . . 40 .
- L'hecio
- 36 »
- 55 »
- Les 100 k.
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 »
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé ......... ..... 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ”............................ 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”................ , 3 70
- » Ja-quand Coig et.......... 3 35
- » poudre pour bains......... 1 25
- Les 100 k.
- Glycérine blanche pure 30'.. 275 »
- » » industrielle 28 .. 225 •
- » blonde claire extra 28'.. 200 »
- » » ordin. 28' . 215 »
- » brune . ... ...... . 130 »
- Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k. Iode ............................... 29 »
- Lessive caustique de potasse 36'... 33 »
- » » 40'... 43 »
- 180 uge
- fer
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87
- ©,0 19 1010.
- 13
- 49
- »
- 7
- 29 125
- 125 .120 215 107 112
- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20 1
- • 2
- 50
- 50
- » de soude 36'. . 12 50
- Menthol boite d’origine 2 k 500.... 42 »
- Les 100 k
- Métabisulfite de pjtasse cristallisé . 85 »
- L’hecto
- Méthylène 90'(H. P)...................100 »
- Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 « . » pulvérisée....................... 2t
- » en bâtons hexagonaux. . 2 4 »
- » en boules...........en sacs 23 »
- » sublimée. .. .en sacs 23 »
- Nitrate de plomb ................... 10 »
- Orpin................................ 70 »
- Oxyde d’antimoine blanc............. 7 5 »
- Le kilo » de chrome vert. ................ 3 »
- » de cobalt noir....................... 12 »
- » » gris.................... 13 50
- Les 100 k.
- Oxjde de cuivre noir en poudre .. 185 » » d’étain............. • • 500 »
- » de nickel vert....................... 4 50
- » » noir............... ... 525
- » d’urane.................. .......... 30 »
- Ozokérite (H. P.)............ «• 1755 225 »
- l’an ara a (Quillay)....tu............ 69 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (II.P.) » » » 50/52'
- (H.P.) Permanganate de potasse............. Polysulfure de potassium. ..... Potasse d’Amérique véritable...
- » imitation d’Amérique 66/70.
- » » 52/55
- » » 45'...
- » caustique 70/75 plaques....
- » perlasse ire qualité........
- » » ordinaire 75/80'. ..
- » rose factice 90/92 '... Prussiate jaune de potasse ......... Salpêtre cubique en masse (de soude)
- » neige »
- » raffiné neige (de potasse).. . » » masse.................
- Sel ammoniac blanc pour piles .. . » » gris en pains............
- » d’étain 52 % » de soude Solvay 00/92............ » » 65/70..........
- » » 75, 80.........
- » » 80/85..........
- Silicate de soude neutre 35/37...... » « alcalin 45'...........
- » de potasse ipdustriel.......... » » pharmaceutique •
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- » 70/72...............
- • 60 62 plaquettes.. • •
- » ....................
- Sucre de lait en poudre............. Soufre en canons... » (fleur)........................... Sulfate d’alumine épuré.............
- » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel......
- » manganèse sec..... - ...
- » n ckel ammoniacal (double).
- » » pur (simple).........
- » soude .. ............
- » zinc exempt de fer aiguilles
- » » ordinaire
- Sulfure de sodium...................
- » potasse . ......................
- » carbone (II. P.).............. • •
- T rtrate neutre de potasse...........
- 90 »
- 92 »
- 130 .
- 52 «
- 100 »
- 39 »
- 33 »
- 30 »
- 60 «
- 106 >>
- 42 »
- 25 »
- 120
- 40
- 10
- 55 »
- 58 ..
- 66 »
- 115 »
- 290 "
- 13 50
- 22 50
- 23 50
- 24 50
- 8 11
- 10 50
- 18 »
- 20 ’
- 29 50
- 30 25
- 32 75
- 33 25
- 150 •
- 19 “
- 20 50
- -0 *
- 85 ’
- 95 »
- 7 ”
- 21 ”
- 20 »
- 17 *
- 09 »>
- 60 »
- 280 ’
- : PLACE Dü HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, ciuped’Espag “ 9 .. » 2e qualité .. 8 • a
- » 3e bonne ....
- » 3e infé ieure,. • • - 60
- p Sisal Yucatan. b 50
- p.300 - vue 307/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA EINTURE
- 301
- a
- Jaune
- u
- Rouge
- a
- Honduras...........
- Tabasco............
- Haïti Cap....... Fort-Liberté.... Aquim.......... St-Marc........ ...............
- P.-da-Paix ...... .................
- Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe. .... Cuba et St Yago... Manzanille. .. .... Tuspan........ ............ Tampico...........
- Porto-1 iata.. Haïti......... . .
- Jamaïque .. Batcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Savan ... Maracaïbo ......... Fustet..... 100 k. Corinto.... .
- Amapala. .. .50 kil. : Brésil Bahia. . ..
- Calliatour.. 100 k,
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 50
- 40
- 50
- 50
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 50
- 60
- »
- 60
- »
- 50
- 25
- Albumine d’œufs..
- Bois de Campêche
- réglisse Smyrne sort, » Tortose .....
- Cachou brun. . ........
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan..............
- Canefice en sortes. .. .
- » gravelées .. ..
- Cochenilles grises.....
- » Zacatille...
- » noires ord...
- » » extra
- Lima.....
- Ste-Marthe Brésillet .. Sandal.. . .. Sapan.....
- 50 k.
- 100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco , 50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- »
- Cachou
- Brun luisant, en calsse.50
- k.
- 45
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. ,
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil
- 10
- 75
- 14
- Coriandre..................
- Cumin Malte................
- » Grèce ................... Curcuma Bengale............
- » Madras....................
- » .................
- Encens en sortes........
- » larmes............. Essence Badiano...... Fenouil ..............
- Fenugrec.............
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- • » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- .................. Gingembre .... ............ Girofles Zanzibar. Tamarin Madras....
- » Pondichéry................
- Gommes :
- Arabiques..............
- Aden courante..............
- » supérieure....,.......... Sénégal bas fleuve.........
- » ..........................
- Damar, Batavia.........
- » Singapore Ire........
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour. Laque orange fine..........
- » mi-fine................. Cerise A. C............... Graines jaunes Perse......
- 5 15 25 M 70
- 125 260
- 35 50
- 2
- 3 2
- 3 45
- 100 65
- 50 45
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 160 130 115
- 120
- 70 125 165
- 32
- O ©
- 50
- a
- 75
- »
- 26
- »
- o
- «
- On cote :
- 30
- 90 »
- «
- 3
- «
- » » »
- »
- Indigos
- Indigo
- moutarde de Sicile .
- » Barri..
- » Bombay
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- t, CC F— ©0O
- ez t>
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b; moy. .
- Kurpah ...............•...
- Madras....................
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire a bon.
- Le 1/2 k.
- 2
- 2
- 2
- 1
- CD
- C
- Rocou
- .. 1/2 kil.
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- 0 325
- 0 375
- débris. ...
- Geracy ....
- muscade n‘ 1.
- » 2.
- » 3.
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine »
- Amérique brune ..
- Bayonne
- PLACE DE MARSEILLE
- blonde.. blanche, brune.... blonde.. . blanche..
- Rocou
- Safran
- Pér olat..........
- Valence en feuille
- Drogueries et produits
- TINCTORIAUX
- s E
- CA
- étoilé *. verts Malte Russie .... Levant Espagne .
- 215 M
- 35 60
- 75
- M
- »
- »
- Sagou perlé............
- Sené en sortes.........
- » follicules .... . Salsepareille couronne..
- » Tampico...
- Sel ammoniaque gris ..
- » blanc.
- Styrax liquid, .......
- 90
- 90
- 160 130 120
- 170
- 160 250 225
- 240
- 80
- 80
- 82
- 65
- 12
- 6 7
- 4
- 8
- 5
- 4
- 5
- 4
- 3
- 40
- 28
- 29
- 35
- 28 30
- 38
- 110
- 95 55
- 45
- 225 440
- 120
- 145
- 115
- 50
- 50
- 15
- » 25 25 25
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 50
- 50
- a
- 30
- »
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible........ . .......
- Sel de soude,70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ... ..
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude ...... ......... » logé....................
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 303
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- SOMMAIRE
- a pratique de la fabrication des coloran s d’aniline ("suite et fin). •— Le rouge turc (suite). — Dosage de l’indigo en présence de l’amidon (suite et fin). — Sur les outremers au bore de dif rentes couleurs (suite). Informations. — Les transports. — Conseils juridiques. — Notre service d’assurances. — Renseignemeuts commerciaux — Revue du marché.
- LA PRATIQUE
- DE LA FABRICATION DES COLORANTS D ANILINE
- Par M. Johann Walter (i)
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- Les solutions de m-diamine à titrer exigent 250-270 centimètres cubes de solution diazoïque, les Premières étant placées dans une capsule de porce-laine et additionnées d’eau, de glace et de carbonate de soude. Naturellement, cet essai peut être fait avec Plus de précision, mais s’il s’agit de quantités plus ‘mportantes sous une forme plus grossière et si l’on doit chaque jour pour la fabrication (vésuvine, Chrysoïdine, terre cuite F) l’effectuer une ou deux fois comme le dosage de la p-diamine (safranine, -— _______________________________________________:____ „(1) Traduit de Chciniker-Zeitunp. par Moniteur Quesne-
- voir W., p. 24), les garçons de laboratoire ypren-nent facilement la main et l’on peut compter sur une exactitude suffisante.
- Pour la fabrication de la diméthylaniline on doit utiliser de l’alcool méthylique et de l’aniline les plus pures possible. Au sujet de l’essai de ces produits on trouvera les indications nécessaires dans G. Lunge, Méthodes d'essais chimiques industriels t. III, ainsi que dans laq0 édition, pour l’alcool méthylique, p. 692-693 et. 786-790 et pour l’aniline, p. 745 et 749 752. J’ajouterai pour l’aniline un exemple tiré de la pratique « L’huile d’aniline doit répondre aux conditions suivantes: 10 La densité doit être comprise entre 1.026 et 1.027 à 150 ; 20 Elle doit distiller dans les mêmes conditions que le type, et surtout ne pas bouillir plus haut ; 3° Elle doit donner une solution limpide avec l’acide chlorhydrique ; 40 Renfermer tout au plus, 0,5 0/0 d’eau ; 5° Ne contenir que des traces de toluidine ; 6° Etre limpide ». La densité de la livraison était de 1 0265. L’essai de la distillation a donné les résultats suivants : . '
- Ebullition Type Livraison
- 182,4 2 c. cubes 3 c. cubes
- 182,6 4 » 4 »
- 182,8 5 » 5,5 »
- 183 10 » 11 »
- 183,2 19 » 20 »
- 183,4 96,5 » 97 »
- 183,6 98 » 98 »
- 183,8 99 » Q3 »
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- J’ai eu à un moment donné, à effectuer de nombreux essais de distillation d’aniline (aniline pour safranine, voir W., p. 288), souvent 8 à 10 par jour ; aussi indiquerai-je encore ici un appareil très pratique qui pourra être utilisé dans des cas analogues et n’exige que peu de place et pas de conduites d’eau.
- Cet appareil a été imaginé par mon chef d’alors, M. F. Cornu, que je n’ai pas nommé dans mon ouvrage W., p. 51, et je l’ai longtemps utilisé. L’eau chaude du réfrigérant s’élève dans un flacon de 8 litres, placé au-dessus par un tube aboutissant presque à la surface du liquide, tandis que l’eau froide partant du fond de ce flacon arrive au bas du réfrigérant. Pour éviter que l’eau ne s’altère, on l’additionne d’un peu de phénol, il suffit de la remplacer tous les 1 et 2 ans. Le flacon est fermé par un bouchon de verre entouré d’un bourrelet de ouate, Un support porte à la fois le réfrigérant, le ballon de fractionnement entouré d’une toile métallique en forme d’hémisphère et le bec Bunsen dont la position ne doit pas varier. Au début on donne une grande flamme, puis on la règle de façon que le sommet touche juste la toile métallique.
- Il est souvent avantageux de recueillir les premières et les dernières fractions dans une éprouvette graduée plus étroite, par exemple, lorsque la distillation porte sur des quantités plus importantes en vue de déterminer exactement la nature des portions antérieures et postérieures. Les prises d’essai du type ne doivent servir qu’une fois. Le tube latéral du ballon pénètre dans le tube du réfrigérant, jusqu’à la première boule, en laissant le moins d'in, tervalle possible, mais sans autre fermeture ; cette boule était d’abord suivie d’un serpentin en verre, mais plus tard, je n’ai employé que des boules pour permettre un écoulement plus rapide du produit condensé ; il faut cependant éviter que les gouttes sortant du tube ne tombent directement dans l’éprouvette sans toucher les parois du réfrigérant.
- Je tiens à ajouter aussi quelques mots sur la fabrication des serpentins en verre que j’ai mentionnés ci-dessus. Dans le « Manuel du soufflage
- du verre », W. A. Shenstone (1) indique, p. 56, que le tube de verre doit être enroulé sur un cylindre en cuivre à l’aide de filets et de vis. D. Djako-now et W. Lermantofi, disent dans leur « Travail du verre sur la table de soufflage » (2),après avoir cité l’enroulement à la main : « On peut d’ailleurs faciliter le travail, en enroulant le tube ramolli sur un cylindre de charbon, d’argile ou de cuivre. » Ces deux ouvrages oublient cependant un petit détail quia son importance. Je n’ai jamais employé pour cet enroulement de cylindre de tôle ferme; par contre, bien des années avant ces publications, j’ai utilisé, pour des serpentins de diamètres les plus variés, des cylindres de tôle mince, avec fente longitudinale, et j’obtenais la courbure convenable soit en faisant passer les bords de la tôle L'un sur l’autre, soit en les écartant. Le métal et le verre peuvent ainsi se dilater et après l’enroulement on peut retirer facilement le cylindre; la tôle n’est jamais aussi chaude que le verre, aussi la spirale adhère-t-elle au métal malgré la contraction plus grande de ce dernier dans le refroidissement. Si l’on n’emploie pas de vis ou de rainures, on courbe le tube sur 5 centimètres environ un peu moins qu’à angle droit, on fixe le petit morceau sur le cylindre à l’aide de deux fils métalliques que l’on tient et que l’on tourne par cette extrémité en appuyant l’autre sur un support convenable, on prend de la main droite le reste du tube dont les parois ne doivent pas être trop minces, on le chaufte en le courbant à l’aide d’une flamme à papillon de façon que la flamme lèche aussi le cylindre de tôle.
- On l’enroule lorsqu’il est ramolli, mais il faut que le chauffage soit le plus possible continu et pas trop élevé. Si l’on chauffe et si l’on enroule par morceaux, on obtient des inégalités et même des ruptures. Ce n’est qu’au début que celles-ci se pro-duisent ; un chauffage lent et modéré permet de les éviter. L’interposition d’un morceau de plaque d’amiante permet de mieux chauffer la partie supé
- (1) Traduction allemande de H. Ebert; lib. Barth, Leipzig.
- i (2) Friedlander. — Berlin, 1895, p. 83.
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- rieure du tube ; pour les tubes étroits, cette précaution est inutile. On opère ensuite comme l’indique Shenstone, c’est-à-dire que l’on ajoute, si c’est nécessaire, un deuxième tube et l’on façonne l’extrémité comme on le désire. Pour les serpentins plus larges, on appuie l’une des extrémités du cylin- dre de tôle contre la poitrine, on tient l’autre de la main gauche qui permet ainsi de tourner le cylindre. Enfin, il est bon de chauffer encore avec précaution tout le serpentin et de le laisser refroidir lentement. Depuis que l’on trouve dans le commerce du coton d’amiante, je m’en sers très utilement pour laisser refroidir lentement tous les objets en verre ainsi travaillés.
- Autres modes opératoires utilisés dans la fabrication de ladiméthylaniline. —J’ai déjà mentionné au début l’emploi de l’acide chlorhydrique ou du chlorhydrate d’aniline ; on ne fabrique plus nulle part la diméthylaniline par ce procédé; il n’en est pas de même pour la diéthylaniline qui ne peut être obtenue par l’acide sulfurique. Pendant longtemps, même après l’utilisation du procédé à l’acide sulfurique, on a employé en grandes quantités, le chlorure de méthyle, retiré de la triméthylaniline et des mélasses de betteraves. Chlorure de méthyle, ou esprit de bois, c’est une question de prix. Aujourd’hui, l’alcool méthylique est bon marché, cependant son prix peut facilement s’élever et, d’autre part, le bas prix du chlore rend possible la préparation du chlorure de méthyle à partir du gaz naturel ou du méthane synthétique. Nous jetterons encore un coup d’œil sur cette « préparation de la diméthylaniline par le chlorure de méthyle » dont l’abandon n’est peut-être que provisoire. La maison « Veuve Brigonnet et fils », à Saint-Denis, a donné le mode opératoire suivant dans l’emploi de chlorure de méthyle liquide. Dans l’autoclave on introduit 50 kilogrammes d’aniline et 40 kilogrammes de chaux éteinte diluée à 75 litres en un lait épais en remuant à l’aide d’un agitateur tournant à raison de 125-130 tours par minute. On ajoute quelques kilogrammes de lessive de soude et l'on fait arriver le chlorure de méthyle ; à cet effet, on chauffe l’autoclave au bain-marie à 100°, puis on fait arriver
- lentement 62 kilogrammes de chlorure de méthyle en 2 heures, 2 h. 1 /4.
- Lorsque la pression, au maximum de 10 atmosphères, généralement 5 à 6 atmosphères, est descendue à 2 1/2 atm., on ouvre la soupape de sûreté, on détend, puis on vide l’autoclave au moyen d’air comprimé, sans enlever le couvercle. On charge immédiatement, de sorte que l’on peut faire 2 opérations dans la même journée. Toute la dyméthyla-niline libre est séparée du mélange par une simple distillation à la vapeur d’eau, tandis que celle qui s’y trouve sous forme de base ammonium exige un traitement particulier : on obtient en tout un rendement en diméthylaniline très pure de 116-120 0/0 de l’aniline employée. Vers le milieu de 1881 on a offert le chlorure de méthyle « pour diméthylaniline » au prix de 1 fr. 75 le kilogramme, à la condition d’une vente de 300 kilogrammes par mois, sinon au prix de 3 fr. 15 le kilogramme. Je n’ai pas dans mes notes le prix de l’alcool méthylique à la même époque ; au commencement de 1883, il valait 221 francs les 100 kilogrammes. Tant que la concurrence a été possible, la maison qui fabriquait le chlorure de méthyle a réglé son prix sur celui de l’alcool méthylique et a employé ce qu’elle ne vendait pas à la fabrication de ladiméthylaniline.
- J’ai déjà décrit, W., p. 46, un agitateur puissant 1 pour ces opérations en autoclaves, mais tournant moins vite. Cependant pour des pressions faibles, au maximum 10 atmosphères, on aurait pu utiliser une "plus grande chaudière en fer, avec agitateur, comme celle que j’ai décrite, W., table VIII, mais avec des parois un peu pfus fortes. On aurait pu alors, après l’action du chlorure de méthyle, séparer directement la diméthylaniline et opérer sur 3-400 kilogrammes d’aniline par jour. L’entraînement par la vapeur exige un plus grand èspace au-dessus du liquide mais pour la méthylation ce dispositif n’a pas d’ineonvénient ; l’agitation se faisant mieux, le liquide et le gaz se pénètrent davantage. Je n’aurais pas pris une chaudière rivée, mais soudée, dont le prix est d’ailleurs aujourd’hui à peu près le même, car j’ai indiqué (1) et on a confirmé
- (1) Chem. Zeitung, 1898, p. 869. T *
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- suite de la formation de faibles "courants galvaniques entre les rivets et la tôle. De plus, avant l’entraînement, j’aurais ajouté delà chaux en quantité suffisante pour rendre le liquide fortement alcalin et éviter une dissociation de chlorure de calcium et par suite une attaque du fer.
- Dans notre séparateur d’aniline utilisé dans la fabrication du bleu d’aniline, les tôles se sont trouvées aussi attaquées. Cette attaque n’est pas due dans ce cas au chlorure de calcium, car j’ai pu montrer au chimiste de l’usine que l’on n’avait pas tocjours pris assez de chaux; un papier de tournesol plongé dans le contenu du séparateur n’est pas resté bleu après dessiccation et le résidu coulant d’une autre chaudière n’avait pas de réaction alcaline; dans la suite il ne s’est pas produtt de fuites. Je n’ai jamais vu préparer la diméthylaniline à l’aide du chlorure de méthyle ; cependant la méthylation de la fuchsine —• pour le violet acide R — a été pendant longtemps effectué par nous à l’aide du chlorure de méthyle gazeux obtenu d’abord à chaque opération, à partir d’une quantité déterminée d’alcool méthylique, ensuite avec du chlorure de méthyle liquide. J’ai cherché un jour à effectuer aussi de cette façon la méthylation de la fuchsine acide, voir W. p. 46.
- Dans le traitement par l’acide sulfurique, beaucoup d’usines emploient des autoclaves sans récipients intérieurs. Nous l’avons d’abord ignoré, mais nous nous étions déjà rendu compte que l’on pourrait utiliser des récipients non émaillés, avec moins d’hésitation. On remplace ces autoclaves après un certain nombre d’opérations. Ceci peut être pratique dans les endroits où la fonte est à bon marché et sans droits. Peut-être un de mes collègues pourra-t-il complérer à ce sujet mes connaissances?
- de tous côtés que les têtes de rivets se rongent par
- Pour éviter les incendies, dans beaucoup d’usines, on tourne les foyers vers le dehors ; les portes ne se trouvent donc pas dans la salle de fabrication. Nous n’avons cependant jamais eu chez nous d’accident, même pas par l’inflammation des gaz de détente, ce qui a d’ailleurs été évité très simplement.
- Nous ignorons si le chauffage des autoclaves de méthylaniline par la vapeur surchauffée a été étudié ou déjà pratiqué, mais ce mode de chauffage a fourni de bons résultats dans d’autres cas. Le gaz est, d’autre part, un très bon combustible et il permettrait un chauffage direct. On pourrait observer la température à l’aide d’un thermomètre ou s’en passer, si l’on règle le feu d’après la pression. Aujourd'hui on opère tout autrement qu’il y a 40 ans; la pureté de l’alcool méthylique commercial le permet, surtout si l’on a eu soin de le soumettre à un contrôle rigoureux. La solidité de l’autoclave est si grande et la conductibilité du métal si bonne que l’on redoute à peine une surchauffe locale, si l’on a soin d’éviter un coup de feu, si on le protège par de la maçonnerie et que les gaz de combustion lèchent les parois tangentiellement. Le chauffage par le gaz m’a toujours paru idéal, non seulement dans ce cas particulier, mais pour tous les petits foyers qui peuvent être nécessaires dans une usine; il ne reviendrait d’ailleurs pas plus cher que le charbon.
- A part les petites usines, on ne trouve pas dans l’industrie chimique de fabrications, ou très peu, dont on puisse dire : « Il n’y a plus rien à faire ». Comme directeur d’usine, je ne voudrais jamais l’entendre dire. La fabrication de la diméthylaniline que je viens de décrire est, elle aussi, susceptible d’amélioration. J’ai remarqué bien des points encore qui nécessitent des recherches. Et pourquoi ne les fait-on pas? demandera-t on. Il y a bien des raisons à cela. Dans aucune fabrication on ne peut faire trop d’essais ou apporter d’un seul coup trop de changements, à moins qu’on ne fasse une transformation complète. Souvent le temps manque ; d’autres questions réellement plus importantes ou paraissant l’être demandent une solution. Lorsque leur tour arrive, le plaisir que l’on avait de s’en occuper a disparu par suite d’autres préoccupations et l’on s’occupe de ses obligations directes. Cffacun connaît la grande différence que présentent le travail pour lequel on a de la passion et celui qui résulte de ses obligations.
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- LE ROUGE TURC
- Par M. Friedrich Kornfeld (i)
- (Suite — Voir nos numéros des 5 et 20 septembre.)
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- 1
- Ma manière de voir sur les phénomènes de fixa- , tion a été exposée dans ma conférence, dont j’ai parlé plus haut : dans les deux types de méthode indiqués, en supposant que les manipulations aient été exécutées correctement, le résultat final est la formation d’un savon dans l’intérieur de la fibre; c’est la forme la plus appropriée qui permette l’emploi et la réaction de l’acide gras dans les traitements ultérieurs.
- Dans la première méthode, — traitement de la , fibre par l’huile d’olive en émulsion dans un liquide | alcalin, — il y a d’abord décomposition de l’huile ! en acide gras libre et en glycérine, puis saponification de l’acide gras par un alcali avec transformation simultanée de l’acide oléïque non saturé en acide dioxystéarique, par le fait que l’huile finement divisée est soumise pendant longtemps à une température élevée, en présence de solutions fortement alcalines d’abord en présence, puis en l’absence d’humidité.
- Cette opération est répétée de la même façon plusieurs fois jusqu’à complète saponification de l’huile employée. L’imprégnation de la fibre se fait, même dans les opérations répétées, toujours dans le même bain préparé au début en dosant exactement le liquide alcalin, de sorte que la quantité totale d’huile ajoutée au premier bain, est absorbée par la fibre et paraît saponifiée, à une petite portion près, d’huile restée dans le liquide de mor- dançage.
- Dans la deuxième méthode, qui emploie de l’huile i solubilisée et en particulier de l’huile de ricin, prin- | cipalement, le processus est analogue. Il est sim-plifié parce fait que la décomposition de l’huile en glycérine et acide gras libre a déjà été effectuée avant l’imprégnation ; en outre l’huile employée se trouvant déjà à l’état d’oxy-acide, le traitement de ;
- (1) Traduit de Chemiker-Zeitung par Moniteur Quesne-ville.
- la fibre par l’huile et la solution alcaline, ne demandé pas à être renouvelé aussi fréquemment pour rendre la saponification complète.
- Dans les deux cas examinés, il y a fixation de toute l’huile qui se trouvait dans le liquide absorbé par la fibre, à l’état de savon dans la fibre, ou à l’état de sel alcalin d’un oxy-acide.
- En se basant sur la détermination, précédemment faite, du maximum de l’absorption de l'aliza-rine pour une fibre fortement mordancée, on peut, par des essais convenables, trouver avec facilité, s’il y a trop peu d’acide gras déposé dans la fibre, car, dans ce cas, celle-ci n’absorbe pas la quantité d'ali-zarine correspondant au maximum. D’autre part, en partant d’un excès d’acide, on arrive, peu à peu, à déterminer quelle est la quantité exacte d’acide, gras à employer pour permettre l’absorption de là quantité d’alizarine correspondant ‘précisément au maximum.
- Si nous mettons ces essais en pratique, nous trouvons que la quantité d’huile nécessaire à l’absorption complète du maximum d’alizarine s’élève à 17.300 grammes pour 100 kilogrammes de fibres, ce nombre est confirmé par la pratique. Il est indifférent de choisir l’huile d’olive ou l’huile de ricin pour les calculs, car leurs poids moléculaires sont très voisins. Le poids moléculaire de l’huile de ricin (Cl H33 O2 O)3 C3 H5 est 932 ; il contient 3 équivalents d’acide ricinique. Le poids moléculaire de l’acide ricinoléique C1* H34 O3 est 298 ; par suite, il y a dans une molécule-gramme d’huile de ricin 3 X 298 = 894 grammes d’acide ricinoléique ; et dans l’huile consommée par la fibre, il y a :
- 17-300 934 T, ,
- ------ — 7— — 16.594
- « 894 - - --grammes d’acide gras pur.
- En exprimant en molécules-grammes, on trouve : 16.594 2p8" - 55,68
- On voit (9,25 X 6 = 55,5) que pour le maximum de molécules-grammes d’alizarine absorbé par la fibre dans la formation de la laque au rouge turc,
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- il faut prendre 6 fois la même quantité de molécu- ! les grammes d’acide gras pour que l’alizarine soit 1 fixée dans la combinaison de la laque.
- L'acide gras ne fixe pas directement l’alizarine, mais seulement après avoir précipité dans la fibre à l’état de sels difficilement solubles, les métaux susceptibles de donner une combinaison avec l’aliza-rine. A ce point de vue, l’alumine vient en première ligne et sa précipation dans la fibre se produit par simple réaction entre le sel alcalin de l’acide gras et la solution du sel d’aluminium à employer.
- On se rend compte de l’importance de la saponification complète de l’acide gras et de la précipitation du savon à l’état très divisé dans les couches profondes de la fibre, car l’action réciproque de l’acide gras et de l’alumine ne doit se passer qu’à l’intérieur de la fibre ; à l’extérieur, il ne doit pas se former de trouble dû à un précipité.
- Il existe également pour cette opération de la teinture, d’innombrables recettes; il nous paraît inutile de les étudier ici en détail. Pour les facteurs intéressant cette opération de mordançage, je renvoie au travail très complet de Erban (i) où se trouvent très exactement notées les indications relatives à la basicité, à la concentration et à la température des solutions de sels d’aluminium.
- On peut employer pour le mordançage du sulfate ou du sulfite d’aluminium ou le sel d’aluminium d’un acide organique ou bien les deux sortes de sels mélangées ; en supposant que la fixation de l’huile ait été correctement faite, dans tous les cas, la réaction entre l’acide gras et le sel d’aluminium se passe d’une façon normale et au bout de plusieurs heures la précipitation, à l’intérieur de la fibre, de l’acide gras sous forme de sel d’aluminium est achevée.
- (A suivre.)
- (1) Sur de nouvelles méthodes pour la préparation de mordants à l’alumine, par F. Erban ; Oesterr. Wollen. u. Leinenind, 1909, t. XIX, p. 716.
- DOSAGE DE L’INDIGO en présence de l’amidon par M. William Thomson
- (Suite et fin — Voir notre précédent numéro.)
- D’après les résultats obtenus, on remarquera qu’avec le procédé au sel Ce Rawson ils sont très éloignés de la vérité et, au titrage, au lieu d’obtenir un liquide limpide et un terme net de la réaction, on obtient une solution sale d’une couleur brune, quand il y a une grande quantité d’amidon présent.
- Il est à remarquer que la quantité d’indigotine trouvée par ce procédé est inférieure à la quantité réelle présente. On pourrait croire que la présence de l’amidon donnerait un résultat plus élevé étant donné que l’amidon est détruit par l’acide et devrait probablezent décomposer le permanganate. Ceci, toutefois, n’est non seulement pas le cas, mais il empêche l’indigo réellement présent d’être décelé par le titrage au permanganate.
- Les résultats obtenus par l’enlèvement de l’amidon au moyen de l’acide chlorhydrique avant la sulfonation concordent convenablement les uns avec les autres et il pourrait être intéressant de faire remarquer qu’avec l’indigo synthétique, alors que rien n’est enlevé par l’acide chlorhydrique (le poids obtenu après un semblable traitement étant le même qu’avant, moins l’eau primitivement présente), pourtant la quantité d’indigotine trouvée baisse de 7,3 0/0 après le traitement à l’acide chlorhydrique. Les sulfonations dans ces expériences furent exécutées à 70° et les dosages furent faits par le procédé de Rawson par précipitation avec du sel.
- Le procédé de Bloxam au tétrasulfonate n’est pas faussé autant par la présence de l’amidon, les chiffres n’étant guère inférieurs de 4 0/0 à ceux de l’indigotine présente quand l’on a ajouté 75 0/0 d’amidon (4 sur les 25).
- Quand une grande quantité d’amidon est présente et qu’on applique le procédé au tétrasulfonate à l’échantillon, on obtient au titrage, avec le permanganate, une solution colorée quelque peu sale au lieu du liquide limpide jaune.
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- II est donc préférable d’enlever l’amidon avant | d’appliquer soit le procédé de Bloxam au tétra- j sulfonate ou celui de Rawson au disulfonate. I
- Le tableau qui suit donne les résultats des pourcentages d’indigo obtenus par les différents procédés sur des mélanges d’amidon de pomme de terre et l’indigo synthétique en différentes proportions. la perte obtenue par traitement avec une solution d’acide chlorhydrique à 4 0/0 et l’humidité présente dans chaque échantillon. Comme l’amidon contient près d’un cinquième de son poids en eau et l’indigo moins de 1 0/0, la quantité d’humidité est plus grande dans ces échantillons qui contiennent la plus grande quantité d’amidon.
- Avec le procédé Rawson, les résultats tombent au-dessous des quantités théoriques, la chute s’accroissant à mesure que la quantité d’amidon augmente. Le procédé Bloxam se trouve d’abord au-dessus de la ligne théorique jusqu’à ce que l’on ait atteint environ 50 0/0 d’amidon, alors les chiffres obtenus tombent au-dessous de la quantité théorique, mais les chiffres sont plus uniformes dans le procédé Bloxam que dans le procédé Rawson.
- Comme l’indigo synthétique ne donne que 82 0/0 ’
- parle procédé Bloxam, la différence entre 82 et 100 doit être considérée comme étant quelque chose qui n’est ni de l’indigotine ni de l’amidon, de sorte que la courbe représente les résultats réellement obtenus. On obtient une courbe semblable si on considère les 82 0/0 comme 100 de manière que la diagonale parte de 100 au lieu de 82.
- J’ai essayé d’obtenir un autre échantillon d’indigo synthétique d’un autre fabricant et j’obtins un échantillon marqué « indigotine pure » ; il contenait 43,12 0/0 d’indigotine, la différence étant due principalement à de l’amidon ; j’expliquais que cet échantillon était un mélange d’amidon et d’indigo. On m’assura que j’avais tort et que j’avais dû substituer un autre échantillon à celui envoyé, étant donné qu’ils n’avait pas de semblable mélange en sa possession. Il me donna alors un autre échantillon marqué « indigo pur » qui contenait 45,5 0/0 d’indigotine. L’amidon pouvait être observé facilement au microscope, l’échantillon donna les autres réactions chimiques de l’amidon.
- Je remercie ici mon préparateur, M. John Walker, qui a soigneusement exécuté toutes ces expériences.
- Dosages de l’indigotine dans des mélanges d’indigo synthétique et d’amidon DE POMMES DE TERRE
- — Indigo synthétique Indigo synthétique B : amidon de pommes de terre
- Echantillon A Echantillon B 1:1/4 1 : 1/4 1 : 1 1 : 2 1 : 3
- Indigo trouvé par le procédé Rawson au permanganate (au sel) 100.00 IOO.73 77-01 60.08 37-02 13-42 7.95
- Indigo trouvé par le procédé Rawson après traitement avec acide chlorhydrique à . 40/0. . . • • Quantité dissoute par l acide chlorhydrique à 4 0/0 . . 9405 92.70 72.85 63.OO 43-43 29.02 22.04
- 0.621 0-399 20.80 33-08 49-39 67.21 75-36
- Indigo trouvé par le procédé Bloxam au tétrasulfonate . 84-37 81.35 61.76 56.73 40.23 24.60 16.03
- Humidité contenue dans l’échantillon 0745 0.393 4.167 6-334 9.481 12.36 13.90
- (Union Textile,)
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- LE MONITEUR DE LA TEINTUR
- co , SUR LES OUTREMERS
- •!. au bore de différentes couleurs
- s. . • Par M. J. Hoffmann (i)
- (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- C. — Outremer bleu, au bore
- Si l’on fond du borax, de l’acide borique et du sulfure de sodium en proportions convenables, à la flamme du chalumeau, on obtient un outremer bleu, au bore. Les mélanges suivants sont les plus favo-‘rables :
- I
- - Na2S. . . . . . . 0,97 gr. . ’ 8,15 »
- B'O* .... 13,82 »
- II
- - uz Na2S..................... 2, s or. - - < B'O . . ... . . 1,8 » - - Le borax fond à 800°, l’anhydride borique à 2000 ; la température la plus basse à laquelle se produit l’outremer bleu est voisine de 7000 ; elle apparaît -plus rapidement au moufle chauffé à 800-1.000°, pendant 10 à 15 minutes. Si l’on chauffe à des températures inférieures, la réaction désirée ne se produit pas, car le soufre des sulfures brûle sans que le borate entre en fusion. La manière dont s’effectue le chauffage influe sur la nature du produit formé. Tandis qu’en tube fermé, l’outremer peut être chauffé longtemps sans subir d’altération, il peut être entièrement décoloré si l’on admet l’accès de l'air......................;
- La composition chimique est toujours celle d’un polyborate, contenant au moins une quantité d’acide borique correspondant à un triborate Comme les outremers au bore, jaunes ou bruns, sont plus riches en sodium que les outremers verts et ceux-ci plus riches que les outremers bleus, il en résulte que l’on constate ici les mêmes variations du taux de sodium que celles trouvées par Guc-kelberg dans le cas des outremers alumineux. Il avait exprimé les résultats de ses essais de la manière suivante :
- (1 Traduit de Çhemische industrie'. par Moniteur Ques-neville.
- Teneur en sodium
- Mélange initial Outremer vert Outremer bleu 10 8 6
- Les nombres obtenus dans le cas des outremers borés sont à peu près les mêmes :
- Teneur en sodium
- Outremer brun Outremer vert Outremer bleu 10 8,5 5,94 (moyenne)
- Par conséquent, la remarque de Guckelberg s’applique d’une manière générale.
- En s’appuyant sur ces expériences, on a trouvé qu’en calcinant au rouge l’outremer bleu avec un mélange de carbonate de soude et de charbon, ce qui équivaut à augmenter sa teneur en sodium, on obtient de nouveau un outremer blanc. On peut de la même manière, détruire la couleur des outremers bleus, borés, car les borates alcalins riches en sodium ne fournissent pas de bleus.
- Knapp et Ebell ont montré que, dans les cas des outremers bleus, les proportions de kaolin peuvent être vaiables, tandis que celles du Na2Co* et de S sont resserrées entre des limites assez étroites.
- Dans le cas des outremers au bore, une forte teneur en sodium, dont la limite est également assez étroite, ne donne que des outremers bruns ou verts, tandis que les polyborates à teneur en anhydride borique assez variable fournissent au delà de la composition R2B®O10 des outremers de couleur bleue. On doit donc prêter une attention toute spéciale à cette teneur de sodium déterminée, nécessaire à la formation d’outremer bleu.
- Guckelberg insiste, plus spécialement encore que Knapp, Ebell, etc., sur le fait qu’il y a une relation évidente entre l’aluminium, le silicium et le soufre, et particulièrement sur Ce que le rapport entre le sodium et le silicium est de la plus haute importance pour la réussite de la fabrication.
- Mais, la teneur en sodium, qui dans les outre" mers borés correspond à celles des tri à pentabo-rates, n’est pas l’unique condition qu’il s’agit de réaliser. Gela est démontré par le fait qu’en fondant Na‘B‘O7, avec du soufre, il se ne forme jamais d’outremer bleu, quelle que soit la proportion de soufre,
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- et cependant, l’état liquide de la masse est une condition favorable et l’élimination de l’excès de soufre par la combustion provoque en même temps l’élimination de l’excès de sodium.
- Si dans l’outremer bleu au bore, on remplace une petite quantité de l’acide borique par la silice amorphe, la nuance devient plus terne ; si les produits sont humides, l’effet est plus lent et la nuance devient plus claire. En calcinant un polyborate anhydre dans un courant d’hydrogène sulfuré sec on a toujours observé une augmentation de poids dont -le maximum se produit quand on chauffe à la température du chalumeau. Ce fait indique qu’il a dû se former une certaine quantité de Na2S aux dépens du borate ; ainsi se trouvent réalisées les conditions de la formation d’outremer bleu. Et si, en réalité, on observe l’apparition de la coloration bleue, celle-ci n’atteint jamais l’intensité obtenue dans les opérations effectuées à l’air, où l'hyposulfite qui se forme contribue par sa dissociation à enrichir le borate en soufre libre.
- En utilisant des borates convenables et Na2S, on obtient souvent un outremer bleu avec une légère teinte verte, le sulfure Na2S fournit un produit d’une nuance violacée semblable à celle de quelques outremers ordinaires. Les outremers au bore d’une nuance bleu pur renferment de très faibles quantités de soufre sous divers états et les procédés analytiques n’ont pas encore complètement éclairé la question. Les résultats de ce travail ont déjà été publiés (i).
- (A suivre.)
- INFORMATIONS
- M. Masure, secrétaire du Conseil d’administration de la Compagnie P.-L.-M., vient d’être choisi pour remplir les fonctions de secrétaire général de la Banque d’Etat du Maroc, en remplacement du marquis de Montebello, décédé.
- (1) Comparer les travaux de Knapp sur la formation
- d’outremer à partir du borate d’alumine et du sulfure de Sodium,
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemin de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain^ publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir preqsue général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages^ les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions .à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en manière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants^ est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne, Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. yo centi-1 mes f ranco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difffculté avec une Compagnie,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent net et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- G. M.
- IA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs, désireux de s’initier rapidement et complètement sur le mécanisme assez compliqué de la fameuse R. P., trouveront à ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur M. Léon Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain. Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la R. P. », est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20^ rue Turgot^ à Paris. Joindre 0 fr. 15 en timbres-poste pour prix et port.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d'INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- Question — Adjudicataire de la réfection des ap-pontements des bassins d’un port, je me vois contraint de paye- des droits d’octroi qui me sont réclamés par la ville dont ils dépendent.
- Cependant, ce port est exclusivement de transit et les travaux serviront plutôt à l'intérêt général qu’à l’intérêt particulier de la ville où ils sont exécutés. La prétention de l’octroi est-elle fondée?
- Rép. — Les taxes d’octroi ont en principe pour cause et pour condition la consommation locale ou l’emploi sur place des denrees ou matériaux frappés de ces taxes.
- A défaut d’une disposition législative ou réglemen-taire spéciale, il n’y a d’exception à cette règle que lorsque la construction à laquelle les matériaux sont destinés n’est pas renfermée tout entière dans le périmètre de l’octroi, par exemple lorsqu’elle est incorporée à un ouvrage qui, comme une voie ferrée,une route ou une canalisation intercommunale, dessert, au dehors, une étendue plus ou moins vaste. Dans ce cas, elle est considérée comme formant, dans son ensem
- ble, un tour indivisible, ce qui ne permet pas d’en isoler le tronçon traversant la commune assujettie.
- En dehors de cette exception, les matériaux destinés à être employé dans le périmètre d’octroi d’une commune sont soumis aux taxes réglementaires. En ce qui concerne les bassins des ports de transit, la Cour de Cassation a jugé, par arrêt du 6 mai dernier, que les droits frappant les matériaux employés à leur réfection étaient régulièrement perçus et qu’il importait peu que le port eût été établi dans un intérêt gé-néral.
- M. J B., à Perpignan — Lorsque les travaux de surélévation d’un chemin rural causent à un immeuble voisin des dommages, une indemnité est due au propriétaire en réparation du préjudice.
- M D. R , a Aix — Le voyageur qui quitte une maison pour entrer dans une maison concurrent a le droit de visiter la clientèle de son ancien patron et de faire des offres de services aux agents et représentants de ce dernier, à la seule condition de ne pas user de procédés déloyaux.
- M. E. P. A., à Pithivlers.— Il y a lieu d’interpréter l’acte de concession. Si ce contrat limite le droit aux seuls ascendants et descendants, la prétention du maire est fondée.
- M. A B , a Toulouse. — Il faut saisir le tribunal de la situation, mais ne pas rompre le marché de votre propre autorité en suspendant l’exécution des travaux.
- M. D R ; à Sèvres. — Lorsqu’un particulier ouvre des rues et places sur son terrain qu'il divise en lots pour les vendre, en vue d’y élever des maisons, le sol de ces rues et places demeure sa propriété tant que l’expropriation pour cause d’utilité publique n’en a pas été prononcée.
- M. C. H., a Orléans. — La loi du 30 décembre 1906. sur les ventes au déballage, par la généralité de ses termes, est applicable aux marchands sédentaires aussi bien qu’aux marchands forains.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- 1. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- II. Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qul s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés, de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureazi cT Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours. ---- -
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- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- PRIME A NOS LECTEURS
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- Mais, en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami, qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 50 par bouteille est effectuée à partir du Ier août 1912.
- Les prix sont ainsi fixés : 3 fr. 25 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 4 francs dans Paris, à domicile.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Déclaration de faillite
- Saint-Quentin. — Houtteman (fils), teinturerie, à The-nelles. - S. M. Dollé.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Cannac à Mme Michalet, 73, avenue de la République. — Entrée en jouissance le 15 octobre.
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- Paris. — Teinturerie, par M. Laillonà Mlle Petit 19, av. de La Bourdonnais. — Entrée en jouissance le 15 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Rolez à Mme Se-michon, 48, rue Gassendi. — Entrée en jouissance le 1er octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle ‘vast-de-Beaulieu à M. Moret, 385, rue des Pyrénées. — Entrée en jouissance de suite. ' '
- Paris. — Teinturerie, par M. Gauthier, 41, rue de Meaux. — Entrée en jouissance le 1er octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Chabanon à Mme Cazenave, 7, rue Alphonse-Daudet. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Basque, 11, rue d’Assas. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Becker, 16, rue Eugène-Manuel. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie,par M. Rousselet à Mme veuve Delattre, 32, boul. Saint Germain. — Entrée en jouissance le 15 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Roy, 35, rue de Vanves. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Lesacher à M. Pajot, 203, boul. Péreire. — Entrée en jouissance le 15 octobre.
- Clichy. - Usine de teinturerie, par M. Verdin à M. Le-monnier, 46, rue de Paris. — Entrée en jouissance le 1er octobre.
- Saint-Denis. — Teinturerie, par M. Peltier à M. Ls-todin, 25, rue du Chemin-de-Fer. — Entrée en jouissance le 15 octobre. 1
- Saint-Ouen.— Teinturerie, par M.Mazié à M. Landigeris 61, avenue des Batignolles. -- Entrée en jouissance je 1er octobre.
- CHEMINS DE FER P.-L.-M.
- __ 11. J - 04 : «
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- l’ De la Cie générale Transatlantique. — Alger, Tunis (direct), Ire classe 196 fr.; Bizerte, Bône, Bougie, Philip-peville et Tunis, via Bizerte, ire cl., 177 fr.; Oran, Ire cl., 186 fr.; Malte (La Valette), Ire cl. 247 fr.
- 1‘ De la Cie générale Transatlantique. — Alger, Tunis (direct), 2e cl., 137 fr ; Bizerte, Bône, Bougie, Philippeville et Tunis via Bizerte, 2e cl., 124 fr.; Oran, 2e cl., 130 fr.; Malte (La Valette), 2e cl. 174 fr.
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- 2 De la Cie de Navigation mixte (Touache). — Alger, Tunis (direct), 2e cl., 120 fr.; Bône, Philippeville, 2e cl., 120 fr.; Oran, 2e cl., 108 fr.
- 2: De la Cie de Navigation mixte (Touache). — Alger, Tunis (direct), 3e cl., 72 fr.; Bône, Philippeville, 3e cl., 72 fr.; Oran, 3e el , 65 fr.
- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L. M. à tout, s les gares de l’itinéraire. Franchise de bagages de 30 kil.en chemin de fer et, sur les paquebots, de 100 kg. en ire cl., de 60 kg, en 2e cl., et de 30 kg. en 3e classe. Enregistrement direct des bagages de Paris aux ports algériens et tunisiens.
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- Su
- F i|
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- 316
- E MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE
- DU MARCHE
- PLACE DE PARIS
- Chromate jaune de potasse..........
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- Colle
- 8
- Les
- Acide acétique industriel 40 %.......
- »
- a
- «
- » 35 » ...
- azotique (voir acide nitrique) muriatique 22- chimiq. pur ..
- » ' 20,21 par 15 touries
- nitrique 36 chimiquement pur » 40' »
- oxalique .. ..............
- phénique cristallisé ........
- » neige .. .......
- » liquide 97/98 amkré
- phosphorique 60.............
- » 45' .....
- sulfureux par 15 touries. ... sulfurique 53 *..............
- 100
- 53
- 31
- k.
- »
- 60' environ.. .
- 66' »
- 66' chimiq. pur au soufre.......
- tartrique 1er blanc. .
- Alcali volatil du gaz 22'...
- » » 28/29'..
- Alun épuré..................
- » ordinaire.................
- » de chrome.............. . .
- Arseniate de potasse........
- Arsenic
- Azotate
- de soude cristallisé poudre................. rouge (voir à Orpin).
- d'argent cristallisé ou fondu
- Benzine cristallisable (H. P.) .
- lourde légère
- industrielle..
- Bichromate de
- soude français
- Bi-chromate de potasse
- Bisulfite
- soude, de chaux 11 potasse... soude 30'.
- » 35 '.
- 3orax raffiné en cristaux.....
- » poudre.................. . .
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H. P.).. Caséine insoluble..............
- » solubilisée................. Sérésine blanche..............
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
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- 200
- 90
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- 50
- 50
- a
- 50
- 50
- Le kilo
- 69 »
- Les 100 k. . . 40 .
- L’hecto .. 36 i
- ... 55 » Les 100 k.
- 17
- 82
- 70
- 8
- 87
- 12
- 13
- 49
- 50
- 50
- »
- 50
- 50
- 180
- n jaune natur. orange ou rouge Ihlorate de potasse cristaux..........
- » poudre..........
- Ihlorate de soude.....................
- hlorure
- »
- de baryum cristallisé.. . cal'.ium fondu........... carbone (Tetra)..........
- chaux 105/110'. .. . magnésium fondu..... zinc 48 exempt de fer
- » 45' ordinaire.....
- 7
- 29
- 125
- 125
- 320
- 215
- 107
- 112
- 115
- 17
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- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- a o o a© 10
- 50
- 50
- Crème
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra..
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 150 »
- 122 »
- Le kilo
- 5
- 7
- 13
- 50
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière.
- » en poudre.........
- » soluble, paillettes,
- Cyanure blanc de potassium pur.
- » rouge »
- Dextrine blonde citron............
- » blanche.................
- 240
- 240
- 370
- 200
- 310
- 60
- 60
- k.
- Paraffine demi-raffinéeblanche 48/50' (H.P.) » » » 50/52'
- (H.P.)
- Permanganate de potasse............
- Polysulfure de potassium. .........
- Potasse d’Amérique véritable....... » imitation d’Amérique 66/70.
- > » 52/55'
- » » 45'...
- » caustique 70/75 plaques.... » perlasse Ire qualité.......... » » ordinaire 75/80 ..
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse ..........
- Salpêtre cubique en masse (de soude)
- 90
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé
- Gélatine
- blanche Rousselot, marque
- “ Diamant ”.............
- demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”........ ,
- ......................... poudre pour bains........
- Glycérine
- blanche pure
- » industrielle blonde claire extra
- » ordin.
- 30-28' 28:
- 28-
- »
- Sel
- neige »
- raffiné neige (de potasse).-» masse................
- 220 » Le kilo
- 4
- 3
- 3
- 1
- 80
- »
- Les 160
- 70
- 35
- 25 k
- ammoniac blanc pour piles » gris en pains ..
- de
- soude Solvay 90/92
- Silicate
- de soude
- 65/70 -...
- 75, 80... .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45-, ..
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 50
- 50
- 50
- » brune ............ .........
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode ...................... .,..
- Lessive caustique de potasse 36'
- a
- de soude
- Menthol boite d’origine 2 k
- 40-... 36'. .
- 500....
- Les
- 275
- 225
- 200
- 215
- 130
- 22 Le
- 29
- 33
- 43
- k.
- »
- 50
- Métabisulfite de potasse cristallisé .
- Méthylène 90‘(H. P).
- »
- »
- de potasse industriel... » pharmaceutique
- Soude caustique 60/62 en cylindres
- a
- 70/72............
- 60 62 plaquettes.
- 70/72............
- Sucre de lait en poudre..............
- Soufre en canons.............. •
- » (fleur)....................
- Sulfate d'alumine épuré..............
- » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel.......
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- 50
- 50
- 25
- 75
- 25
- V
- 42 »
- 100 k.
- 85 »
- L’hecto
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). » pulvérisée ...
- » en bâtons hexagonaux...
- Nitrate Orpin .
- de
- en boules, sublimée. plomb ..
- . en sacs en sacs
- Oxyde d’antimoine blanc . .
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris ..
- Oxyde
- de cuivre noir en poudre d’étain......... .... .. de nickel vert..
- » noir............... d’urane................
- Ozokéritc (H. P.) Panama (Quillay)
- 100 »
- 100 k.
- 21 . .
- 21
- 24
- 23
- 23
- 80
- 70
- 75
- a
- Le kilo ... 3 »
- ... 12 »
- ... 13 50 Les 100 k.
- .. 185 » .,. 500 »
- .... 5
- .... 30 175à 225 .... 62
- 50
- 25
- a
- a
- Sulfure
- a
- manganèse sec. ... - ••• nickel ammoniacal (double).
- » pur (simple)......... soude .. ........... • •
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire
- de sodium. . . .
- potasse.........
- carbone (II. P.).
- artrate neutre de potasse
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 7
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
- 25
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- O 5 G O
- Campeche du Brésil, coupe d’Espagne, a 2e qualité .. 8 * "
- 3e bonne.....
- 3e infé ieure..
- Sisal, Yucatan.
- 6 50
- 9
- 50
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-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 317
- »
- Jaune
- Rouge
- Honduras......
- Tabasco ...........
- Haïti Cap....... Fort-Liberté.. ». Aquim..........
- St-Marc. ..... . Gonaïves .......
- P. -d. j-Paix...
- Muragoane..........
- Saint Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe. ....
- Cuba et St Yago... Manzanille..... Tuspan......... Vera Cruz ..... Tampico........ Porto-} iata... Haïti . .........
- Jamaïque ......... Batcel et P Cab .. Rio Hacha......... Çarth. et Savan ... Maracaïbo ........
- Fustet..... 100 k Corinto.... Amapala . .50 kil. : Brésil Bahia. . ..
- Calliatour.. 100 k.
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
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- 40
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- 50
- 40
- 8
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- © O
- M ‘O
- 60
- »
- 50
- CH
- a
- Albumine d’œufs
- Bois de
- Cachou
- Campêche.........
- réglisseSmyme sort
- » Tortose .... brun.............
- Cannelle Chine..........
- » Ceylan . . ...
- Canefice en sortes. ...
- » gravelées .. ..
- Cochenilles grises.____ » Zacatille .. » noires ord...
- » » extra
- Lima.....
- Ste-Marthe Brésillet . . Sandal.. . .. Sapan.....
- 50 k.
- 100 k.
- . .50K.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco. 50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k.
- .© -
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k. .
- en
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil .
- 10
- 75
- On cote :
- Indigos
- Bengale b. viol. r. à surf
- » ord. et b. moy. .
- Kurpah. ....... ...... Madras........
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- m
- O
- E
- • Rocou
- .... 1/2 kil.
- Le 1/2 k.
- 4
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- 25
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- 75
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- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- BROGUERIES ET PRODUITS
- TINCTORIAUX
- E.
- ûo'
- étoilé
- Verts Malte Russie .... Levant .... Espagne .
- 215 M
- 55 60
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- M
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- Coriandre.................
- Cumin Malte ...............
- » Grèce ................... Curcuma Bengale............
- » Madras...................
- » Cochin...................
- Encens en sortes.......
- » larmes...................
- Essence Badiano..... ... Fenouil ............ Fenugrec.............
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- .................. Gingembre .... ............ Girofles Zanzibar. Tamarin Madras.............
- » Pondichéry...... .
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante..............
- » supérieure............... Sénégal bas fleuve.........
- » Galam....................
- Damar, Batavia . . .... ..
- » Singapore ire.......
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
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- » mi-fine..... . Cerise A. C.. ........ Graines jaunes Perse...... » moutarde......de Sicile .
- » » Barri . .
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale Java ... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy . muscade n‘ 1.
- » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph Résine Amérique brune ..
- » » blonde...
- » » blanche..
- » Bayonne brune............
- » » blonde. .
- » » blanche...
- Rocou Safran Sagou
- Pér olst........ Valence en feuille perlé...........
- Séné en sortes..........
- » follicules.........
- Salsepareille couonue..
- « Tampico...
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc.
- Styrax lquid
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- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- kilos :
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- degrés
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux .............
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés ......
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes .... ..
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés ................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soudé ....... ... .... » logé............................
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- 25
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- 22 »
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- 36
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Bleu pur pâle ou vif................ 52 54
- » mixte » -............. 48 49 » talqué ire qualité.............. 46 » » » 2e » 45 » Marbré bleu ou rose Dijon......... 55 5 6 » » Nautais..... 55 56
- , Non-Cuits . Selon qualités : Mi-cuits 24 35
- Savons (à la batteuse).............. 42 46
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- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse èt met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette personne répond si elle le juge à propo-mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabili é en cas de défaut de réponse.
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- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants. — Sur les outremers au bore de differeates couleurs (uite). — De l’influence d’un nettoyage imparfait de la marchandise sur l’apprêt de la laine. — Le rouge turc (suite). — In'ormations. — Les transports. — Tarifs de transports. — Conseils juridiques. N'tre service d'assurances. — Rensei-gnments commerciaux — Mouvement ces matiè es premières-— Rr vue du marcté.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Sous la dénomination de Jaune Indien FL, la Manufacture Lyonnaise de matières colorantes vient de lancer sur le marché un nouveau colorant jaune acide qui présente surtout un grand intérêt pour la teinture du cuir et vient compléter la série des jaunes indiens de la même firme.
- Le jaune indien convient aussi bien pour la teinture du cuir tanné à l’écorce que par celle du cuir tanné ou chrome. Il se distingue par la vivacité de sa nuance et sa grande puissance tinctoriale. Etant donné son excellent unisson, il est tout indiqué pour la production des nuances mode courantes, en combinaison avec d’autres colorants acides.
- L’application se fait à la brosse, au baquet ou au turbulent.
- Procédé de teinture. — Ces tetntes sont faites au baquet, sur mouton tanné à l’écorce. On a teint à 45° C. avec addition de 3 c.c. d’acide sulfurique par 6 litres d’eau.
- (10 gr. jaune indien FL et 20 gr. jaune indien FL.) Les quantités de colorant indiquées s’entendent par-paire de peaux.
- SUR LES OUTREMERS au bore de différentes couleurs
- Par M. J. Hoffmann (1)
- (Suite — Voir nos précédents numéros.)
- Il semble, d’après les résultats analytiques, que l’hyposulfite peut être absent dans les outremers borés bleus, sans que la couleur bleue en soit influencée. Il y a là une incertitude comparable à celle qui a régné au sujet de la coloration du verre par l’or où les méthodes analytiques se sont montrées insuffisantes. Dans le cas où il n’est plus possible de déceler la présence d’hyposulfites dans les outremers borés bleus, et cela se présente souvent chez les outremers pauvres en soufre, on peut cependant attribuer à l’hyposulfite un rôle favorable à la formation du bleu, car on y trouve même
- (1 Traduit de Çhemische Industrie, par Moniteur Ques-1 nebille.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- dans ce cas les produits de la décomposition des thiosulfates, en l’espèce des sulfates.
- Quant on calcine l’outremer au bore dans un courant d’hydrogène, il se décolore comme le fait l’outremer alumineux. On constate non seulement une diminution de poids, mais aussi la formation d’eau ; pour une durée de calcination de 1 heure, la teneur en eau formée atteint 0,38 0/0. Un colorant obtenu avec le tétraborate qui accusait une teneur en K'O de 23,86 0/0, en renfermait après 1 heure de calcination 24,76 0/0, et présentait encore la coloration bleue, tandis qu’après une nouvelle calcination pendant 1 heure à la température maxima à laquelle on peut exposer le verre peu fusible, la couleur bleue disparut et fit place à une coloration brun-jaunâtre. Le résidu de la calcination renfermait 25,01 0/0 K2 O. Les essais synthétiques montrent qu’on n’a pas affaire à un composé sulfuré défini (sulfoborate) car les substances qui sont susceptibles de fournir de l’outremer sont très nombreuses. Ainsi, les diborates R2 B‘O7 fusibles, mélangés à du sulfure, donnent de l’outremer bleu avec l’alumine, l’anhydride borique, l’acide chlorhydrique, l’acide sulfurique, le sulfate double de potasse (1) et d’alumine, l’acide phoshporique, la silice, l’anhydride sulfureux Bien que les acides ainsi utilisés puissent provo quer l’élimination d’une partie du sodium et amener la composition du borate à être celle qui convient à la formation de l’outremer, on ne saurait expliquer de la même manière la formatien d’outremer constatée par Knapp à partir du cyanure de potassium et du soufre.
- Le sulfocyanate de potassium chauffé se deshydrate et se colore, finalement il acquiert une nuance bleue qui sans doute est due uniquement a du soufre en suspension, car la dissolution du produit laisse un résidu renfermant du soufre.
- Quoique la coloration bleue desborates apparaisse dès que leur composition correspond à celle d’un triborate, il est cependant difficile d’admettre l'exis-
- (1) Le sulfate d’alumine se décompose pendant la calcination ce qui explique qu’il puisse y avoir élimination de sodium.
- tence d’une combinaison définie, caria composition de la masse peut varier de R‘B‘O10 à R‘B‘O13 et R‘B1O1 sans qu’il soit possible de distinguer une différence dans la nuance du produit. Un excès d’anhydride borique supérieur à R‘B1O16 amène un affaiblissement de la nuance. Si l’on tient compte de ce que l’on peut faire varier les composants des outremers silico-alumineux sans que la nuance du produit final en soit modifiée, et que des mélanges de compositions diverses fournissent le même produit coloré, on pourra admettre que la formation d’outremer est causée par une solution bleue qui peut se produire par des dissolvants appropriés, mais qui peuvent être chimiquement différents. Certains de ces solvants peuvent fixer la couleur bleue de l’outremer ; d’autres, comme le sulfocyanate de potassium ne laissent apparaître la coloration bleue que lorsqu’ils sont fondus. Certains phosphates fondus se comportent comme le sulfocyanate fondu. D’après les expériences de l’auteur, le sel de phosphore déshydraté donne une masse bleue quand on le fond avec du sulfure de sodium ou du soufre ou encore avec une quantité déterminée de P2O5, mais comme le sulfocyanate, le produit se décolore par refroidissement.
- Knapp a constaté la formation d’une coloration bleue durable, en fondant du phosphate de chaux et des sulfures alcalins ; l’anhydride phosphorique PO5 jouit donc de la propriété de former des outremers.
- Les expériences de Knapp ont encore prouve qu’on obtient une masse bleue en traitant la silice et le soufre par le silicate de soude (1), (verre soluble) ; ceci semble être en faveur de la théorie de la dissolution. La couleur bleue qui s’obtient en dissolvant le soufre dans lanhydride sulfurique et qui renferme S2O3 est peut-être aussi causée par la dissociation de S2O3 avec mise en liberté de soufre ; le soufre serait comme dans le cas de l’outremer la cause de cette coloration.
- Si l’on applique la théorie de la dissolution aux outremers silico-alumineux, on trouve également des faits intéressants. L’outremer vert, lorsqu’il est
- (1) Michaelis. — Anorg. Chem , t. IV, p. 89.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- CP or
- calciné à l’abri de l’air reste vert, mais si l’air a accès il devient bleu; ce phénomène est dû à une oxydation. Il est extrêmement improbable qu’un processus aussi doux que l’est la calcination pour outremer bleu puisse provoquer la sulfuration de SiO2 ou Al2O3 ; par contre les produits d’oxydation qui se forment peuvent contribuer à l’élimination du sodium de l’outremer vert en produisant un milieu favorable à la formation du bleu ; la coloration serait due à une dissolution purement physique. L’analyse des outremers du commerce comparée à celle de l’outremer au bore donne les nombres suivants :
- Na % Si total %
- Outremer de commerce 17,05-21,50 6,4-8,4 Outremer au bore . , 11,16-17,92 1,2-1,6
- L’enrichissement en alumine et en silice, qui suit une marche parallèle à la diminution du sodium dans la masse qui fournit l’outremer vert puis bleu fournit évidemment un milieu favorable dans lequel l’outremer se produit sous forme d’une solution colloïdale de soufre.
- En résumé : il résulte de l’ensemble de ces phénomènes que le soufre dissocié fournit, lorsqu’il est dissous dans le silicate d’alumine, l’anhydride bc-. rique, l’anhydride phosphorique, l’acide sulfurique et peut-être de la silice une coloration bleue.
- La formation des outremers ne semble pas être limitée à la présence de silicate d’alumine, mais on doit la considérer comme étant due à la formation de solutions colloïdales de soufre dans l’un des di-vers composés ci-dessus.
- En ce qui concerne l’examen optique de l'outre-mer boré bleu on peut encore signaler les faits suivants:
- L’outremer au bore se différencie de l’outremer alumineux en ce qu’il constitue un verre plus ou moins transparent suivant la richesse en soufre, ; Peut être coulé en gouttes quand on le fond au cha-lumeau et celles-ci renferment des occlusions de bulles gazeuses formées peut-être par les produits de la combustion du soufre ou par de l’hydrogène Sulfuré. !
- L’examen microscopique montre une masse plus ou moins colorée parsemée d’innombrables bulles gazeuses de différente grosseur.
- D. — OUTREMERS AU POTASSIUM ET AU LITHIUM
- L’outremer silico-potassique ne peut s’obtenir, d’après les données qu’on trouve dans la littérature, de la même manière que les outremers silico-sodiques, en chauffant ses composants ; on est obligé de passer par l'intermédiaire de l’outremer d’argent vert.
- Au contraire, l’outremer boro-potassique s’obtient directement lorsqu’on chauffe l’anhydride bo* rique avec du sulfure de potassium pour que la masse ait la composition du triborate. Gomme les outremers borés se forment en général beaucoup plus facilement, il n’y avait pas lieu de prévoir dans ce cas un résultat défavorable.
- Les borates de potasse ou de soude sont d’ailleurs également fusibles.
- Enfin les outremers lithinés présentent une coloration analogue.
- E. — Outremers au calcium et au baryum
- Quand on fond l’anhydride borique avec le sulfure de baryum, on n’obtient jamais de produit homogène quelles que soient les proportions.
- A chaud, ces outremers paraissent jaunes-verdâ-très mais à froid ils se décolorent ou deviennent gris, de temps à autre on y remarque des taches bleu grisâtre. Le sulfure de calcium produit les mêmes phénomènes. Il est certain que la raison du manque de formation d’outremer consiste dans l'in-fusibilité des borates,
- Cette propriété spéciale des outremers boro-cal-caires les rapproche des outremers alumino-cal-caires ou albumino-barytiques, lesquels ne présentent pas non plus de coloration bleue mais qui sont ou incolores ou gris, suivant leur richesse en soufre.
- F. — Outremer rouge
- L’outremer boré rouge semble se rapprocher moins de l’analogue silicié que les composés étudiés précédemment,
- L’outremer rouge à base de silice peut être consi-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- déré soit comme un produit d’une réaction incomplète, soit comme résultant de la décomposition de l’outremer bleu à une température élevée.
- On peut obtenir ces outremers rouges en traitant l’outremer bleu par de l’acide chlorhydrique à basse température.
- L’outremer rouge au bore peut s’obtenir en chauffant dans le vide le sulfure de bore B2S3 avec du sodium, ou en chauffant un biborate alcalin anhydride avec B‘S3. Cette coloration rouge fonce avec des quantités croissantes de B2S3 et peut devenir brun foncé ; il en résulte que dans la formation de l’outremer bleu il ne peut y avoir eu sulfuration de l’anhydride borique avec remplacement intégral de l’O par du soufre, sans quoi la coloration bleue aurait fait place à une coloration rouge. Et l’opinion déjà exprimée plus haut, que le rôle du troisième groupement B‘O3 du triborate alcalin est purement physique et se borne à servir de dissolvant au soufre, se trouve par là rendue plus probable.
- (A suivre.)
- DE L'INFLUENCE
- d'un
- imparfait de la
- sur l’apprêt de la laine (i)
- Dans l’apprêt des articles delaine, il n’est guère de difficultés de nature à causer plus d’ennuis à l’apprêteur ni à compromettre [davantage le bon renom d’un établissement que celle d’avoir affaire à des marchandises mal purifiées. Le désagrément ne consiste pas seulement en ceci que les marchandises renferment encore de l’huile ou de la graisse, mais surtout en ce qu’il est impossible d’apprêter, avec toute la perfection voulue, des marchandises chargées d’impuretés. Quand les tissus contiennent encore des résidus de graisse, d’huile ou de savon, on ne peut ni les gratter, ni les
- (1) Oesterreichs Wollen u. — Leinen Industrie Reichen-berg, Oct.
- tondre, de façon à atteindre le résultat cherché, ni donner à la marchandise une apparence satisfaisante, sans parler de l’odeur que répandent ces pièces après un court séjour3 en magasin, toutes circonstances qui en rendent la vente difficile, sinon impossible. Les plus fâcheuses conséquences de ces inconvénients se manifestent surtout quand l apprêteur n’est pas capable de juger une marchandise au point de vue de sa pureté. S’il n’est pas en état de le faire, et ce cas n’est pas rare, il perd son temps à chercher à pallier le défaut au grat-tageou autondage, c’est-à-dire là où il devient d’abord apparent, sans que l’idée lui vienne que la véritable cause réside dans la préparation du savon et dans le traitement de la marchandise au lavage ou au foulon.
- L’auteur de cet article, publié dans le Texhl World Record, rappelle deux faits arrivés à sa connaissance, dont les causes ont été cherchées à différents endroits, mais pour lesquels les essais tentés en vue d’une amélioration ont amené les difficultés les plus sérieuses.
- Dans le premier cas, l’apprêteur jouissait d’une expérience approfondie des procédés d’apprêts à sec ; c’était un excellent contremaître de tondageet il connaissait à fond l’aiguisage et les dispositions des cylindres de tondeuses. Or, quand la fabrique l’engagea, ses cylindres étaient dans le plus déplorable état, en sorte que l’adjonction de cet apprêteur avait été avantageuse pour elle.
- Cet homme remit les machines en ordre et put livrer dès lors des pièces convenablement tondues , mais il n’était pas à même de reconnaître la cause d’un défaut qui se produisit subitement et d’en trouver le remède.
- Quand le défaut se manifesta d’abord, en ce que les lisières des pièces se laissaient mieux tondre que le milieu et que l’on n’obtenait plus un tondage égal, il commença par vérifier les cylindres, espérant y trouver la cause de cette irrégularité. Mais comme les machines étaient d’ailleurs en parfait état, il arriva à cette conclusion que le milieu des pièces n’était pas aussi fortement gratté que les
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- lisières et que l’on n’y pouvait plus réaliser unton-dage aussi complet.
- Cette conclusion était parfaitement juste, mais la cause première de ce tondage irrégulier étaitque le milieu de l’étoffe contenait encore de la graisse qui s’opposait à un grattage suffisant du duvet par les cardes. Quand une pièce n’est pas proprement lavée, on pourra toujours observer que c’est le milieu de la pièce qui conserve la plus grande partie des résidus gras, tandis que les lisières sont toujours relativement plus propres, parce qu’elles sont plus directement exposées à l’action des procédés de nettoyage sur les machines à laver. Dans ce cas l’apprêteur chercha à obtenir un grattage plus fort en entourant le milieu du rouleau de tension de la machine à gratter avec des bandes de drap, afin de donner à ces endroits une plus grande pression à la marchandise sur les cylindres des cardes, mais le résultat attendu ne fut pas atteint, car l’action des cardes, malgré le contact plus parfait ,n’augmenta'pas dans le milieu, tandis qu’elle demeurait la même sur les côtés.
- Après que cet essai sur les machines à gratter eut échoué, l’apprêteur reporta son attention survies cylindres des tondeuses et recourut à un procédé tout à fait inusité et qui même, on peut le dire, n’avait encore jamais été employé. Il prît deux feuilles de papier glacé et les disposa pendant le tondage de la pièce, des deux côtés sous les lames en hé-ice, de façon qu’elles ne pussent être touchées par celles ci. Puis il plaça deux ouvrières aux deux côtés du cylindre, avec mission de maintenir les papiers et descendit l’appareil de tondage assez pour tondre très court le milieu de la pièce, tandis que les côtés étaient protégés par le papier et ne pouvaient être attaqués par la position des couteaux.
- (A suivre )
- LE ROUGE TURC
- Par M. Friedrich Kornfeld (i) (Suite — Voir nos numéros des 5, 20 septembre et 20 octobre.)
- L’alumine employée se détermine sans difficulté. On dose l’alumine dans le liquide résiduel non absorbé par la fibre et on en déduit la quantité consommée pour la précipitation de l’acide gras.
- J’ai choisi pour mes essais, par raison de commodité d’emploi, le sulfate d’aluminium. En faisant le calcul indiqué, on trouve que la fibre déjà chargée de la quantité d’acide gras prend 6.200 grammes de sulfate d’aluminium à la solution, c’est-à-dire que pour fixer les 16.594 grammes d’acide gras pur déposé dans la fibre, il faut 6.200 grammes de sulfate d’aluminium. Le poids moléculaire du sulfate d’aluminium Al2 (SO4)3, 18 H2O est 668, le poids moléculaire de l’alumine A12O3 qui entre en réaction est 104 ; dans 6.200 grammes de sulfate d’alumine, il y a donc :
- 6.200 668
- ----- = —= 965,2 grammes
- X104
- d’alumine, ou, en exprimant en molécules-grammes :
- 965,2 ------------------ — 9,28
- 104
- Nous trouvons, par suite, que la quantité d’alumine liée par l’acide gras contient le même nombre de molécules grammes que l’alizarine, soit la sixième partie de l’acide gras, entré en réaction :
- (ClHPO. CO2)e Al2
- Le second oxyde métallique à considérer pour la formation de la laque est la chaux. On en détermine facilement le poids puisque cet oxyde et ses sels additionnés d’alizarine sont fixés directement et que sur la laque formée on reconnaît nettement un excès ou un défaut de chaux. L’emploi d’un excès de chaux donne une couleur louche, tandis qu’un défaut empêchant l’absorption complète de toute l’alizarine conduit à une couleur plus claire et d’un degré moindre de résistance. L’affinité de l’alumine
- (1) Traduit de Chemiker-Zeitung par Moniteur Quesne-ille. .
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- Gse
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- combinée pour l’alizarine est si forte, en présence de chaux, que le bicarbonate de chaux lui-même, contenu dans l’eau naturelle, participe à la réaction ; de sorte qu’il y aurait à tenir compte du degré de dureté de l’eau dans le calcul de la chaux à employer. Par raison de simplicité, nous rapporterons les calculs à l’eau exempte de chaux.
- En nous appuyant sur l’expérience,'nous pouvons établir qu’en employant de l’eau parfaitement douce, il faut 930 grammes de craie pour que la quantité totale d’alizarine, employée dans notre essai, soit absorbée pour la fibre mordancée.
- 930 grammes de craie contiennent :
- 100 CaCO3 930
- == — — 520,8 gr. de chaux
- 56. CaO x ou, en molécules-grammes ;
- 520,8
- 5059:3
- Nous voyons que la formation de la laque du rouge turc demande le même nombre de molécules-grammes de chaux que l’alumine et l’alizarine, la sixième partie du nombre de molécules-grammes de l’acide gras.
- Les recherches conduisent donc aux proportions suivantes des éléments de la laque du rouge turc : L’acide gras est à l’alumine, à la chaux et à l’ali-zarine comme :
- 6 : 1 : 1 : 1
- ce qu’on exprime par la formule :
- (CH . OH . CIH® . Co2)0 Al2Ca (ClH‘O4)
- On ne peut admettre d’erreurs notables pour des essais effectués sur une si grande échelle, car en raison des grandes quantités mises en expérience, des inexactitudes éventuelles ne pourraient pas modifier d’une façon décisive les résultats.
- Après avoir établi les relations pondérales des éléments du rouge turc, passons à la question de la constitution. Si nous considérons la combinaison, après avoir mis en évidence ses éléments constituants, nous voyons qu’elle ne fait pas pencher en faveur de la théorie de Werner sur les rapports entre les métaux et l’alizarine; les proportions on-
- dérales d’alumine et d’alizarine sont en contradiction avec cette manière de voir :
- GO . CIHWCH . OH -AICO2 . C"H"CH . OH ! XC02 . CIHSICH . OH (C"H°O4) Ca ;
- J CO’ . C‘H"CH . OH -AI-CO2 . C‘H"CH - OH CO2 . C‘H"CH . OH
- La combinaison devrait contenir, pour une molécule d’alumine, au moins deux molécules d’alizarine, afin que, d’après le schéma des exemples choisis par Werner pour les sels métalliques complexes (glycocolate de cuivre, acétylacétonate de platine), les valences de l’aluminium puissent entrer réciproquement en combinaison avec deux molécules d’alizarine. — Or, on ne trouve pas la deuxième molécule d’alizarine réalisant la fixation des valences de l’atome de métal.
- De même une autre hypothèse sur la formation de sels complexes d’après laquelle les métaux présents dans la laque seraient liés par leurs valences secondaires avec d’autres groupes d’atomes de la même molécule d’alizarine, outre les groupes d’hydroxyles, ne cadre pas avec les faits. En premier lieu, toutes les valences secondaires libres de l’aluminium peuvent être fixées d’une autre façon, en conservant complètement le caractère de la combinaison et ne peuvent pas, par conséquent, remplir la fonction d’une autre liaison dans la molécule d’alizarine, comme nous allons bientôt le voir.
- En second lieu, on ne peut pas admettre que, par le simple fait d’une élévation de température a 105 IIO°C. d’un composé dont la structure est si stable, qui est sublimable et difficile à attaquer, comme l’alizarine, il puisse y avoir un déplacement de la liaison atomique en vue d’une fixation de valeurs secondaires et une dissolution de la double liaison du groupe cétonique (il n’y a pas lieu de prendre en considération un autre groupement atomique pour la liaison des doubles valences des métaux).
- Que l’on conçoive la constitution de l’alizarine suivant la formule :
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- CO
- H O H H-//\-(OH) H— -H
- H O (OH) comme on doit l’admettre d’après son mode de préparation à partir de l’anthraquinone, avec une double liaison du carbone avec l’oxygène dans le groupe cétonique, ou bien qu’on la conçoive de toute autre façon, il est certain que la constitution du corps est inséparable de son aspect et de ses propriétés caractéristiques. L’alizarine, sous cette forme, est facile à reconnaître à la température de 100° C et peut encore se reconnaître après une élévation de température à 105-110° C, quoique plus difficile à séparer de la combinaison. Il ne peut donc pas s’être produit une modification de liaison dans les groupes d’atomes de l’alizarine, dans sa combinaison saline primitive avec les oxydes métalliques. Il est par suite impossible de soutenir l’hypothèse que l’alizarine dans la laque du rouge turc a subi une modification touchant ses liaisons atomiques; la condensation de la molécule, qui, comme nous le savons, a réellement lieu, doit reposer sur d’autres raisons.
- (A suivre.)
- INFORMATIONS
- Dans la Légion d’honneur. — Viennent d’être promus ou nommés dans l’ordre national de la Légion d’honneur.
- Grade d'officier
- M. Prevot (Mathieu-Jules-Justin), mégissier et teinturier, à Paris.
- Grade de chevalier
- MM. |
- Duhem (Gustave-Arthur-Fidèle), fabricant de ; toiles et teinturier, à Lille.
- Fremeaux (Paul-Joseph), fabricant de toiles et teinturier, à Lille.
- Lanier (Victor-Edouard), mégissier-teinturier, à Paris.
- Soie artificielle de jute. —• Notre confrère The Dyer and Calico Printers signale que Mr. R. Schreckenbach, à Salgitter,aurait obtenu de la soie artificielle, en faisant fermenter le jute avec de la glycérine. Le jute est ensuite rincé à Peau et séché. La glycérine enlève pendant la fermentation toutes les impuretés et on obtient ainsi une fibre absolument pure et plus forte en raison même de la purification, les fibres peuvent ensuite être filées à des numéros d’une finesse que le jute n’a jamais pu atteindre. Ce jute purifié, blanchi ensuite à une solution de 3 o/o de péroxyde de sodium, donne une fibre ressemblant tout à fait à la soie.
- LA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs, désireux de s’initier rapidement et complètement sur le mécanisme assez compliqué delà fameuse R. P., trouveront à ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur M. Léon Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain. Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la R. P. », est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot, à Paris. Joindre c fr. 15 en timbres-poste pour prix et port.
- PRIME A NOS LECTEURS
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat poste adressé à nos bureaux.
- Mais, en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami, qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 50 par bouteille est effectuée à partir du Ier août 1912.
- Les prix sont ainsi fixés : 3 fr. 25 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 4 francs dans Paris, à domicile.
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- C.
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- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur V Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies,
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compa gnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pr-.autions a prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les ré clamanons a faire et leur forme, les juridictio: s com pétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adres
- ser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15 Pour 50 exemplaires 13 fr. 80 Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ia Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- G. M.
- TARIFS DE TRANSPORTS
- Le ministre des Travaux publics vient d’homo-loguer à titre provisoire, avec application à partir du 12 octobre 1912, la proposition présentée par la Compagnie d’Orléans en vue de l’application du tarif suivant au transport du bois de quebracho en bûches par expédition d’au moins 120 tonnes, en en wagons chargés à leur maximum de capacité en volume et sous condition de réaliser, sur l’ensemble de l’expédition, un tonnage moyen d’au moins 6 tonnes par wagon employé ou payant pour ces poids :
- De Bordeaux, Chantenay et Saint-Nazaire à destination directe des gares desservant des usines d’extraits reliées aux lignes de la Compagnie d’Orléans par embranchements particuliers.
- Prix du barème ci-après, à augmenter des frais de gare. Le chargement et le déchargement doivent être effectués par les expéditeurs et par les destinataires :
- jusqu’à 100 kilomètres, 3 flancs.
- Par kilomètre en excédent au delà de 100 kilomètres, 0 fr. 0125.
- Les prix de ce barème sont majorés de 25 C/° pour les expéditions remises du 1er octobre au 30 novembre.
- Il est entendu que :
- 1° Les prix fermes supprimés seront rétablis si, dans le délai d’un an, leur suppression donne lieu à des réclamations motivées;
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- 2° Le barème ci-dessus sera rendu applicable au départ de Nantes ;
- 3° Ce barème sera applicable à destination directe des embranchements particuliers reliant aux lignes de la Compagnie d’Orléans les usines d’extraits « ou leurs dépendances ».
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- M. H. S , a Meaux.— L'entreprenenr ayant accepté sans réserves le décompte de ses travaux, n’est pas recevable à contester l’application du prix prévu au bordereau pour les déblais de rocher.
- M. L. P., a Melun. — N’est pas brevetable pour défaut de nouveauté, un appareil qui reproduit la combinaison antérieurement connue d’éléments appartenant au domaine public, avec certains changements de détails n’apportant aucun résultat industriel nouveau.
- M. G. M., a Rodez. - En matière d’octroi, la règle est que la taxe a pour cause et pour condition la consommation locale ou l’emploi sur place des matériaux frappés de ces taxes. En ce qui concerne les matériaux et a défaut d’une disposition législative ou réglementaire spéciale, il n’y a d’exception à cette règle que lorsque la construction a laquelle ils sont destinés n’est pas renfermée toute entière dans le périmètre de l’octroi, mais est incorporée a un ouvrage qui, commis une voie ferrée, une route ou une canalisation intercommunale, dessert, au dehors, une étendue plus ou moins vaste et qui doit être considérée comme formant, dans son ensemble, un tout indivisible, cezqui ne permet pas d’en isoler le tronçon traversant la commune assujettie,
- En conséquence, les matériaux employés à la res-tauration des ouvrages d’art sur une route nationale doivent être considérés comme rentrant dans l’exception ci-dessus prévue et être exonérés de la taxe.
- M. O. T., a Hirson. — Celui qui reconstruit ou surélève un mur mitoyen, n’a pas à surélever les tuyaux de cheminée du voisin qui ne touchent pas à ce mur.
- G. P et Cie, a Rouen. — Le cas fortuit ou de force majeure étant l’événement que la volonté hu-maine n’a pu prévoir ou conjurer, on ne peut considérer comme tels l'incxécution par un tiers de ses engagements et même sa mise en faillite.
- M. D S , a Angers. — La ville doit être déclarée responsable des dommages causés à un immeuble par des inondations résultant de l’insuffisance de débouché d’un égout public.
- M. V. R., a Lorient. — Les officiers de port sont investis, en ce qui concerne la place à attribuer aux navires, d’un pouvoir absolu d’appréciation, patron une indemnité représentant un mo s d’appoint tements.
- M. C M., a Grenoble. —C’est au conseil de préfecture [qu’il appartient de rechercher si un terrain fait partie du domaine public et d'ordonner l’enlèvement des barrières et plantations qui y ont été irrégulièrement établies.
- Al. G. R., a Paris. — En matière de demande de pension alimentaire, il faut que la partie qui réclame des aliments soit dans le besoin ou qu’elle n’ait pas les moyensde pourvoir par elle-même à sa subsistance; c’est à elle à prouver qu’elle est sans ressources.
- M. L. P a Bordeaux. — Il n’est imposé par au-cune disposition légale aux voyageurs de faire une déclaration du contenu et de la valeur des colis expédiés comme bagages. En cas de perte, il appartient aux juges d'apprécier, dans chaque affaire, suivant les circonstances de la cause, eu égard à la situation de fortune du voyageur, à sa profession, au but et aux conditions de son voyage, [quels sont les objets qui peuvent rentrer dans la qualification de bagage.
- M. P. J , a Lons-le-Saunier.— En cas de silence du contrat de vente sur ,le lieu du paiement, la clause de la facture qui indique ce lieu est obligatoire pour les parties, alors que ladite facture a été reçue sans protestation formelle,
- MM. L. et Cie, a Paris. — La question de savoi si la personne qui a fait procéder, en vertu de la lo des 19, 24 juillet 1793, à la saisie d’un objet prétendu contrefait, a agi régulièrement ou si, au contraire, elle a excédé ses droits et commis un quasi- délit justifiant une action en indemnité, constitue un litige de nature commerciale et la juridiction consulaire est compétente pour en connaître
- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- II. Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués au préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie,
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
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- . Notre Service "d’ Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d‘ Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
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- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX .
- Formations de Sociétés
- Paris. — Société en nom collectif Fauriat et Lafont, teinturerie, 20, rue de l’Eglise. — Durée 10 ans. — Cap. 4.500 fr.
- Clichy. — Société en nom collectif Lemonier et Taillades, teinturerie, 48, rue de Paris. — Durée 10 ans. — Cap. 40.000 fr.
- Dissolution de Société
- Lyon. — Société Charvel, Monin et Bigat, teinturerie, 62 bis, rue Tolstoï. — L. M. Brunei.
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Paturaud à Mlle Genty, 36, rue Réaumur.— Entrée en jouissance le 15 octobre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Labbée, 26, rue Eugène-Carrière. — Entrée en jouissance le 1er novembre.
- Paris, — Teinturerie, par Mlle Valdeneige, 73, rue Pigalle. — Entrée en jouissance de suite.
- - Paris. — Teinturerie, par Mlle Chenu à M. Boéda, 58, rue Volta. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Berthelin, 11, rue de Mézières. — Entrée en jouissance de suite.
- - Paris. — Teinturerie, par M. Bellanger, 14, rue Cambacérès. — Entrée en jouissance de suite.
- Bagnolet. — Teinturerie, par M. Fifils à M. Thivet, 1, rue de Vincennes. — Entrée en jouissance le 1er nov.
- Levallois-Perret. — Teinturerie, par Mme veuve Tro-glio à Mme Ducrot, 36, rue Lannois. — Entrée en jouissance de suiie.
- CHEMINS DE FER P.-L.-M.
- Services directs entre :
- PARIS ET L’ALGERIE, LA TUNISIE ET MALTE via Marseille
- Pendant la saison d’hiver, Paris et Marseille sont reliés par des trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies. Trajet rapide de Paris à Marseille en
- 10 h. l[2parle train « Côte-d’Azur » Rapide (Ire classe). (Voir les indicateurs pour les périodes de mise en marche).
- Billets simples valables 15 jours.
- De Paris aux ports ci après ou vice-versa.
- Prix par les paquebots :
- l' De la Cie générale Transatlantique. — Alger, Tunis (direct), Ire classe 196 fr.; Bizerte, Bône, Bougie, Philip-peville et Tunis, viâ Bizerte, Ire cl., 177 fr.; Oran, ire cl., 1 186 fr.; Malte (La Valette), Ire cl. 247 fr.
- 1 Cie générale Transatlantique. — Alger, Tunis j (direct), 2e cl., 137 fr ; Bizerte, Bône, Bougie, Philippeville j et Tunis via Bizerte, 2e cl., 124 fr.; Oran, 2e cl , 130 fr.; Malte (La Valette), 2e cl. 171 fr.
- ! 2' De la Cie de Navigation mixte (Touache) —Alger,
- | Tunis (direct), Ire cl., 176 fr.; Bône, Philippeville, ire cl., 1 176 fr.; Oran, Ire cl., 161 fr.
- 2- De la Cie de Navigation mixte (Touache). — Alger, Tunis (direct), 2e cl., 120 fr.; Bône, Philippeville, 2e cl., 120 fr.; Oran, 2e cl., 108 fr.
- 2- De la Cie de Navigation mixte (Touache). — Alger, Tunis (direct), 3e cl., 72 fr.; Bône, Philippeville, 3e cl., 72 fr.; Oran, 3e cl , 65 fr.
- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L. M. à toute s les gares de l’itinéraire. Franchise de bagages de 30 kil. en chemin de fer et, sur les paquebots, de 100 kg. en Ire cl., de 60 kg. en 2e cl., et de 30 kg. en 3e classe. Enregistrement direct des bagages de Paris aux ports algériens et tunisiens.
- Délivrance des billets à Paris : à la gare de Paris, P.-L.-M., au bureau des passages de la Cie générale Transatlantique, 6, rue Auber, et à l’Agence de la Cie de Navigation mixte (Touache) chez M. Desbois, 9, rue de Rome.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- Services directs entre
- PARIS ET LE MAROC viâ Marseille
- Pendant l’hiver, Paris et Marseille sont reliés par des trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies. Trajet rapide de Paris à Marseille 'en 10 h. Ir par le train « Côte d’Azur rapide » (Ire classe). (Voir les indicateurs pour les périodes de mise en marche.)
- Billets simples de Paris à Tanger, valables 15 jours de Paris à Tanger, par les paquebots
- De la Compagnie de Navigation mixte (Touache) via Oran. Ire classe, 201 fr; 2e classe, 138 fr.; 3e classe, 93 Er
- De la Compagnie Paquet : Ire classe, 196 fr.; 2e cl. 135 fr:
- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots. .
- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L -M. Franchise de bagages : en chemin de fer, 30 kg. ; sur les paquebots, 100 kg. en Ire classe ; 2e classe, 60 kg. ; 3e classe, 30 kg-Enregistrement des bagages de Paris à Tanger ou récipro quement.
- Délivrance des billets à la gare de P.-L.-M , à l’agence de la Compagnie de Navigation mixte, chez M. Desbois, 2 rue de Rome et dans les bureaux de la Société générale de Transports maritimes à vapeur, 8, rue Ménars, pour les parcours à effectuer par les paquebots de la Compagnl Paquet.
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-
-
-
- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIERES PREMIÈRES
- Pendant les neuf premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- Quantités 1 Marchandises
- livrées à la consommation 1 françaises ou francisées exportées
- B TA3 UPALUPrEI l'I’D gD16 YUDCEWP’HIm IFngRmTe
- 1912 1911 1910 1942 19«« 4040
- Rois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 3.551 4.125 4.161 Bois de teinture en bûches., 1.000 k. 92 167 181
- — —- Brésil » — — — — moulus » 148 108 105
- — — Haïti » 11.753 16 411 24.001 Garance en racine, moulue ou en paille. . . Q.m. 54 77 57
- - — Rép.de l’Am.cent. » 1 335 724 2.088 Curcuma en racine - . » 1.090 476 545
- — — Autres pays. » 13.650 18.034 12 630 en poudre »
- r. — — » 577 169 135
- Totaux .... » 30.289 39 294 42.900 Lichens tinctoriaux » 149 193 660
- Ecorces à tan, moulues ou non » 112.384 184.548 116.355
- Bois de teinture moulus........... » Sumac, fustet et épine-vinette :
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 540 583 319 Ecorces, feuilles et brindilles...., » 495 321 334
- Curcuma en racine » 3.181 3.433 2.946 Moulus »... » 100 289 263
- — en poudre » — — — Noix de galle et avelanèdes entières con-
- » 16.885 25 583 15 022 cassées ou moulues » 356 149 29?
- Lichens tinctoriaux » 486 1.458 1.034 Libidibi et autres gousses tinctoriales.... » 326
- Ecorces à tan, moulues ou non » 37.535 41.284 38 309 Safran » 154 258 207
- Sumac, fustet et épine-vinette : Autres teintures et tanins » 1.891 718 -, 1.500
- Ecorces, feuilles et brindilles , » 23 242 45.926 26.864 Cochenille 1.354 1.512 1 615
- Moulus . » 29.238 30 014 31 914 Kermès animal , . ....... »
- Noix de galle et avelandes entières, con- Indigo » 573 344 345
- cassées ou moulues 24.555 25.619 27.189 Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... 842 1.406 1.367 de bleu » 722 1.263 448
- Safran * 315 264 253 Cachou en masse » 384 287 419
- Autres teintures et tanins » 8.704 8.383 8.2:2 Rocou préparé » 372 448 733
- Cochenille » 1 573 2 353 1 482 Orsei le préparée humide en pte » 100 128 124
- Kermès animal .. » — sèche (cudbéard ou extrait). » 41 261 150
- Indigo » 751 516 580 Extraits de bois de teint, et d autres espèces:
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules » 13 23 48
- de bleu. » —
- Cachou en masse. » 22 029 20.018 20.732 Autres Allemagne » 12 101 11.123 14 515
- Roccu préparé » 288 36 1 1 180 7 425 12.188 14 992
- Orseille préparée, humide en pâte » — Angleterre » 12.857 15.400 19.263
- sèche (cudbéard ou extrait). » 62 41 56 — Etats-Unis., » 1.468 1.614 2 783
- — Autres pays » 25 934 27.060 39 973
- Extraits debois deteint.etd’autresespèces : — —
- » — Totaux 59.785 67.385 91.633
- Autres » 1 696 1 870
- Teintures dérivées du goudron de houille: Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique » 5 11 — Acide picrique » 514 533 457
- 1 766 1 424 1 885 Alizarine artificielle . . . .......... »i 4 8
- Autres ... . » 12.751 11 941 11.457 3 092 6 155 2.292
- Outremer » 882 532 16 324 10.389 15 523
- Bleu de Prusse.. „ 800 729 793 1.091 906 632
- Carmins communs .. . „ 9 6 17
- — fins „ 19 20 38
- Vernis à l’alcool ,...... » 175 125 229 Vernis à l’alcool .. » 836 764 829
- — a l’essence,à l’huile ou à l’essence — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et a l’huile mélangées » 11.437 11 179 10.408 16.713 15 055
- Ocres broyées ou : autremer t préparées... » 12.241 11.180 8.563 Ocres broyées ou autrement préparées... . » 256.984 252.106 287.688
- Verts ee Schweinfurt et verts métis, cen- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes » 143 110 130 451 222 270
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 921 801 83 Verts de montagne, de Brunswick et simil. » 91 59 48
- Talc pulvérisé » 36.903 25.820 21.988 Talc pulvérisé » • - » 70.924 68.535 58 254
- Couleurs non dénommées. » 6.827 7.011 18 621 Couleurs non dénommées » 4 853 6.118 3.712
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-
-
-
- Paraffine demi-raffiné? blancne 46,50
- PLACE DE PARIS
- 90
- a
- poisson de Chine en galettes
- Colle da
- 50
- k.
- »
- Potasse
- végétale du Japon (agar-ag ir) 480
- »
- de tartre entière.
- Crème
- fi
- fi
- rose factice
- 90/92
- 50
- Sel
- a
- Emétique cristallisé
- 50
- a
- de soude Solvay 90/92
- Gélatine
- Le kilo
- 80
- 4
- tartrique
- blanche pure
- Glycérine
- »
- blonde
- 25
- brune
- Hyposulfite de soude photographique.
- d’argent cristallisé ou fondu
- k.
- Azotate
- Benzine cristallisable (H. P ) . •.
- de soude
- 50
- fi
- Menthol boîte d’origine 2 k
- 100 k.
- k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé .
- 17
- L'hecto
- a
- Méthylène 90-(H. P).
- Bisulfite
- Sulfure
- 13
- rrtrate neutre de potasse ..
- 7
- de
- e
- 123
- d’antimoine blanc . .
- PLAGE DU HAVRE
- 180
- a
- BOIS DE TEINTURE
- k.
- Campéche
- S
- S
- 50
- 50
- 50
- 50
- S R
- Nitrate Orpin . Oxyde
- 50
- 25
- Permanganate de potasse. Pu 3 sulfure de potassium.
- (II.P.) 50/52* (H.P.)
- 100
- 53 3!
- 70
- 8
- 87
- 90
- 17
- 12
- 20 1
- »
- «
- .. en sacs
- . en sacs
- 70
- 35
- 25 k
- en boules, sublimée. plomb ..
- 215
- 107
- 112
- 115
- 17
- en poudre........... soluble, paillettes,
- 27
- 100
- de soude cristallisé . . poudre. ................. rouge (voir à Orpin).. .
- lourde industrielle, légère ..............
- Les 100 k.
- .. . 220 »
- Les 30-..
- du Brésil, c. upe 2e qualité ..
- 3e bonne ....
- 3e infé ieuie..
- Sisal, Yucatan.
- 60- environ.. .
- 66* » .
- 66* chirniq. pur au soufre........
- 1er blanc........
- 50
- 50
- »
- 50
- 50
- Le kilo
- 69 »
- I-de ............................
- Lessive caustique de potasse 36:
- Chromate jaune de potasse........ Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- Prussiate jaune de potasse ........... Salpêtre cubique en masse (de soude)
- » 50 25
- 65/70....
- 75, 80... .
- 80/85...
- neutre 35/37 alcalin 45-. ..
- litres
- 23 .
- de soude »
- Arsenic »
- 150 »
- 122 »
- Le kilo
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris .
- de cuivre noir en poudre ...................... de nickel vert......... .
- » noir...... ...
- soude, de chaux 11 • potasse... soude 30'.
- Silicate
- »
- Cyanure blanc de potassium pur » rouge »
- Dextrine blonde citron.........
- » blanche........................
- . 175à225
- ..... 62
- Les 100
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind.
- Le kilo
- 3 »
- 12 »
- 13 50
- Les
- Acide acétique industriel 40 %.....
- industrielle claire extra
- ordin.
- 50
- 50
- 50
- 50
- Les 100 k. . . 40 . L’hecto 36 »
- de Cayenne extra.. du Brésil (vessies), de Russie Saliansky naturelle extra ..
- Les
- 23
- 23
- 80
- 70
- 75
- Alcali volatil du gaz 22\.. » » 28/29'.
- 5
- 7
- 13
- ICO »
- 100 k.
- 21 e.
- 21 .
- 21 »
- 50
- 50
- Oxjde
- 40-...
- 36-. .
- 500....
- Les
- de potasse industriel......
- » pharmaceutique .
- Les
- Bichromate de soude français .... .
- Bi-chromaie le potasse............
- 3
- 3
- 1
- 1.0
- 271
- Alun épuré..............
- » ordinaire.............
- » de chrome ........ Arseniate de potasse ...
- » d'urane. • Ozokérite (H. P.) Panama (Quillay)
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). » pulvérisée .................... » en bâtons hexagonaux...
- 28 .. 225
- 28'.. 200
- 28' . 215
- ... .130
- » raffiré neige (de potasse).- .
- » » masse...............
- ammoiac blanc pour piles .. .
- » gris en pains..........
- d’Espagne, 8 » à 9 • •
- 10
- E MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- » 35 » ... azotique (voir acide nitrique) muriatique 22- chimiq. pur ..
- » 20,21 par 15 touries nitrique 36 chimiquement pur » 40' » oxalique phénique cristallisé 35- » neige ...
- » liquide 97/98 ambré phosphorique 60-............
- » 45-........... sulfureux par 15 touries...... sulfurique 53'................
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- 4
- 6
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 56
- 33
- 3orax raffiné en cristaux.......
- » poudre.........................
- Carbonate de soude cristallisé Carbure de calcium (H P.).. Caséine insoluble. .............
- » solubilisée.................. Zérésine blanche................
- n jaune natur. orange ou r uge Chlorate de potasse cristaux.... »...............................poudre. .... .
- Chlorate de soude............... Chlorure de baryum cristal isé.. »...............................cal -ium.......................fondu.................. »...............................carbone........................(Tetra)................. » chaux 105/110-................ »...............................magnésium fondu................ »...............................zinc 48........................exempt..................de fer .. »...............................» 45* ordinaire................
- 240 210 370 21 0 310 60 60
- blanche Rousselot, marque " Diamant ” . . . ...... demi-blaneheRousselot superfine “ Or ” , poudre pour bains
- 22 Le 29 33 43 12 42 100 85
- Les 100 .. 185 ... 506 4 ... 5 ... 30
- d’Amérique véritable........ imtation d’Amérique 66/70. »...........................52/55' »...........................45... caustique 70/75 plaques.... perlasse Ire qualité........ » ordinaire 75/80 '. ..
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- Soude caustique 60/62 en cylindres. » 70/72 » 60, 62 plaquettes... •
- » 70/72............... Sucre de lait en poudre.............. .............
- Soufre en canons ..................... » (fleur)....................................................................................... •...........................• Su'fate d’alumine épuré............... b exempt de fer Sulfate de magnésie industiiel........
- 10
- 18
- 20
- 29
- 30
- 32
- 33
- 150
- 19
- 20
- manganèse sec........... n ckel ammoniacal (double). » pur (simple).......... soude .. ... zinc exempt de fer aiguilles ».......................ordinaire de sodium............... potasse ................
- carbone (IL P.).............. •
- 19
- 8
- 53
- 85
- 95
- 7
- 21
- 20
- 17
- 32
- 60
- 280
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-
-
-
- "A. CS e.o
- 50
- Jaune
- Rouge
- Antilles
- 50
- 40
- 50
- 50
- 30
- 60
- e
- 40
- 50
- a*
- 5
- 5
- 5
- 8
- 5
- 5
- 110
- 20
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Honduras.. .. Tabasco.....
- Haïti Cap.... Fort-Liberté.
- Aquim. .. St-Marc.
- Gonaïves P.-da-Paix Miragoane.
- Saint-Domingo... Martin, et Guadel Guadeloupe. ...
- Cuba et StYago.. Manzanille.
- Tuspan.....
- Vera Cruz.. Tampico.... Porto-F iata Haïti......
- Jamaïque...
- Batcel et P . Cab .
- Rio Hacha........
- Çarth. et Savan ...
- Albumine d’œufs.
- Bois de
- Cachou
- Campêche........... réglisseSmyrne sort, » Tortose .....
- brun..........
- 5C
- eu
- Cannelle Chine..........
- » Ce ...................
- Canefice en sortes. . .
- » gravelées .. ..
- Cochenilles grises......
- Zacatille ..
- noires ord...
- » extra
- 15
- 25 M
- 70
- 125
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- kilos :
- Maracaïbo Fustet.... Corinto... Amapala. .
- . 100 k.
- 50 kil,
- Brésil Bahia. . ..
- Calliatour.. 100 k.
- Lima.......
- Ste-Marthe
- Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.....
- 50 k
- 100 k.
- . .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco . 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- k,
- 45
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k,
- Dividivi
- • On cote les 50 kil.
- On cote :
- 75
- 10
- 75
- Indigos
- Bengale b. viol. r. à surf ..
- » ord. et b. moy. ...
- Kurpah......... ....
- Madras. ...................
- Guatemala beau à flor......
- » ordinaire à bon...
- Rocou
- 1/2 kil.
- 115
- 30
- 50
- 2
- U
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- »
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 32E
- 0 375
- PLAGE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé .. Verts Malte Russie .... Levant Espagne .
- . 215 M 55
- . 60
- . ' 75
- M
- 2
- a
- Coriandre........... ....
- Cumin Malte ..............
- » Grèce .. ................
- Curcuma Bengale........... » Madras.................. » Cochin.................. .
- Encens en sortes.......... » larmes..................
- Essence Badiano ..... ...
- Fenouil...................
- Fenugrec.............
- Fleurs pyrèthre violettes. ... Noix Galles vertes et noires. » ordinaires blanches.................. de Chine..................
- ...................
- Gingembre .... ... Girofles Zanzibar... Tamarin Madras...
- » Pondichéry
- Gommes :
- Arabiques............... .. .
- Aden courante............... „ supérieure................
- Sénégal bas fleuve..........
- » Galam............ ....... Damar, Batavia.. ...
- » Singapore Ire........
- » » cour. ...
- Santaraque lav. supérieure..
- » quai, tonne cour. Laque orange fine ........ » mi-fine................. Cerise A. C............... Graines jaunes Perse......
- moutarde
- Indigo
- a
- Bengale Java.... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- 260
- 35
- 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65
- 50
- 45
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- 160 130
- 115
- 120
- 70 125 165
- 32
- »
- t9 C•
- 100
- a
- »
- »
- R a
- »
- »
- 3
- »
- a
- 2
- »
- » » »
- a
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- *C — 0s Q0 O
- de Sicile .
- Barri..
- Bombay
- débris. ...
- Geracy ...
- muscade n- 1.
- » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph Résine Amérique brune .. .
- Rocou , Safran
- Bayonne
- blonde.
- blanche brune... blonde.. blanche..
- Pér olet.................
- Valence en feuille....
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules.............
- Salsepareille couronne.
- x Tampico..
- Sel ammoniaque gris . » blanc
- Styrax liquide.........
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 50
- »)
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible ...................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux........... .
- Id. en poudre.....................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude,70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés........
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés ................
- Id. disponible....................
- Soude douce 33 degrés en vrac.....
- Lessive caustique 33 degrés....... » 38/39 degrés....
- Silicate de soude..... ... . .. » logé..................
- Chlorure de magnésium en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud..................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- 47
- 40
- 16
- 17
- 50
- 56
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 5$ 5
- 56
- 23
- 29
- 50
- 38
- 12
- 5
- 50
- 25
- 8
- 00
- 10
- 22 180 160
- 24
- 48
- 75
- 6
- 7
- 4
- 8
- 5
- 4
- 5
- 4
- 3
- 40
- 28
- 29
- 35
- 28
- 30
- 38
- 110
- 95
- 55
- 45
- 225
- 440
- 120
- 145
- 115
- 50
- to ep to U•‘C‘
- R R
- 15
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 50
- 50
- 30
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés.................
- Id disponible ....................
- Sulfate de enivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse.........
- Suif, de carbone............... ..
- Sulfate d’ammoniaque 20' d’azote anglais........................ ..
- Id. français.... .................
- Supersphosphate chaux minéral (13 acide phosphorique assimilable', fr. (
- SAVONS
- (Cuits (unicolores)
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté. ... extra résineux....... pur à l’huile d’olive., extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pu!pes. .
- » ou jaune tunisien... Brun extra pur.............
- » augmenté.............. Rosé.......................
- Noir..................... Blanc ou suif.-...........
- 10
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vit............... 52 54
- » mixte » 48 49 » talqué Ire qualité, 4 6 » » » 2e » 45 »
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- » » Nantais.......... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits... . 24 35
- Savons (à la batteuse) ........... 42 40
- Marbré bleu ou rosé................ 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
- EXEMPLES: M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25.11 écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal,20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per-
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- sonne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants. — Sur les outremers au bore de differentes couleurs (suite et fin). — De l’influence d’un nettoyage imparfait de la marchandise sur l’apprêt de la laine (suite et fin). — Le rouge turc (suite). — La réglementation du travail des employés. — La loi des retraites. — Les transports. — In ormations. — Conseils juridiques. — Notre service d’assurances. — Renseignements commerciaux. — Revue du marché.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Le violet solide diamine BBN qui vient d’être mis sur le marché par la Manufacture lyonnaise des matières colorantes, de même que les anciennes marques de violet solide diamine, possède une excellente solidité à la lumière et une vivacité remarquable. Il est très soluble, unit très bien et convient tant pour la teinture du coton, mercerisé ou non, que pour celle de la soie artificielle.
- On peut parfaitement l’utiliser aussi pour la production de teintes solides à la lumière sur mi-laine ou mi-soie, et dans ces articles il teint le coton bien plus fortement que la fibre animale.
- Propriétés :
- Solidité à la lumière : III-IV. On peut encore l’augmenter par un traitement au sulfate de cuivre.
- Solidité au lavage : bonne en teintes claires et moyennes.
- Solidité aux acides : la nuance n’est pas modifiée par l’acide acétique à 50 0/0.
- Solidité au soufre : bonne.
- Solidité au chlore : les teintes supportent un traitement rapide dans de faibles bains de chlore.
- Solidité au fer chaud : I—II.
- Enlevages : en teintes claires ces produits se laissent ronger facilement.
- Modes de teinture ;
- Coton : On teint de la manière habituelle pour couleurs diamine, au bouillon pendant une heure, avec addition de 1/2 à 1 0/0 de carbonate de soude cale, et 5 — 100/0 de sulfate de soude calc. ou de sel marin.
- Soie artificielle: On teint pendant 1/2 — 3/4 heure vers 30 — 60° C. avec addition de 1 0/0 de carbonate de soude ; 2 0/0 d’huile Oxyne et 5 — 10 0/0 de sulfate de soude.
- Mi-scie : On teint de préférence avec addition de 5 — 10 gr. de sulfate de soude et 2 — 3 gr. de savon par litre de bain, à une température voisine du bouillon.
- Mi-laine : On teint en bain -neutre avec addition de 20 gr. de sulfate de soude par litre de bain.
- Pour des tons foncés il faut, au besoin, augmenter la quantité de sel.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- LE ROUGE PARA DANS L’IMPRESSION
- M. Freiberger lut un rapport à ce sujet devant le Congrès de Chimie, a Vienne.
- Le rapporteur fit une revue générale sur l’impression avec le rouge para et décrivit maintes expériences qu’il avait faites lui-même.La pâte à impression doit être bien concentrée, parce que les rouges clairs pâlissent à la lumière sans aucune proportion dans la différence des nuances.La solution diazo et la préparation naphtol doivent être dans leurs proportions relatives exactes sans excès de l’une ni de l’autre. Un bain naphtol trop alcalin est aussi dangereux, car il fait que la couleur pâlit dans le vaporisage, brunit et se flétrit. Par conséquent, il convient que la liqueur tiède de naphtol contienne un léger excès de naphtol.
- Le rapporteur mentionna l’usage de 2-1 d’acide naphtol carboxylique, au lieu du béta naphtol. Un excès de diazo peut produire une couleur trouble et d’un rouge jaunâtre, de même que si l’on ajoute du sodium naphtolsulfonate au bain pour augmenter la nuance bleuâtre du rouge. Il est cependant à conseiller de mettre suffisamment d’acide dans la couleur à imprimer.
- L’acide libre et le diazo donnent tous les deux, avec une vitesse différente, une réaction sur le sodium naphtol après impression. L’acide plus libre est contenu dans le diazo, le plus stable est la solution et il active avant de se combiner la décomposition du sodium naphtol, quoique la nuance bleu du rouge souffre considérablement. Cela dépend cependant en grande partie de l’acide que l’on emploie. On s’est servi avec succès d’acides organiques forts, comme le tartrique et l’oxalique ou d’acides inorganiques faibles, comme le phos-phorique et le borique pour remplacer l’acide acétique.
- Le rapporteur s’est servi occasionnellement de borate de zinc à la place de l’acétate de sodium. L’acide borique ne décompose pas le sodium naphtol sans vaporisage ; ainsi l’azotate ensemble avec l’acide borique rendent brunes les marchan
- dises, colorées à l’indigo et naphtolisées, tandis qu’un blanc est obtenu si un vaporisage intervient avant le bain acide.
- Si l’acide libre dans le diazo est saturé avec l’acétate de sodium et si la formation de N-NC1 est permise, la bonté du tissu est compromise.
- Nous ne possédons pas des couleurs diaro qui se conservent plusieurs jours sans être tenues dans la glace et qui donnent, sans de grandes pertes dans la machine à imprimer, un rouge plein bleuâtre, qui ensuite peut être vaporisé pendant douze minutes sans dommage. Il faut faire attention à ce que le rouge du patron n’envahisse pas le fond, surtout s’il est blanc.
- Dans le vaporisage, le degré de saturation et la température de la vapeur ont leur importance. Des couleurs basiques sont bien fixées, même avec un court vaporisage. Le rapporteur donne ensuite une liste de couleurs utiles pour des combinaisons avec le rouge para, comprenant des extraits solubles de boisde teinture, des couleurs au chrome et au soufre, certains pigments et couleurs directs, le noir aniline, paramine, fuschamine, le nitrosophenol, nitrosol bleu, etc.
- Le rapporteur termine par la péroraison habituelle en disant que des lois exactes ne peuvent être données pour aucun cas, mais que les couleurs doivent être employées par des personnes possédant une expérience approfondie de la teinture en général.
- (Traduit spécialement de The Dyer and Calico Printer par le Moniteur de la Teinture.)
- SUR LES OUTREMERS au bore de différentes couleurs
- Par M. J. Hoffmann (i)
- (Suite et fin — Voir nos précédents numéros.)
- G. — Outremers au sélénium
- Après avoir pu remplacer dans les outremers sili-ciés, le soufre par le sélénium et le tellure, on a
- (1 Traduit de Çhemischc Industrie^ par Moniteur Ques^ neville.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- cherché a réaliser la même substitution dans les cas des outremers au bore.
- Ley Kant a préparé des ontremers séléno-sili-ciques d’une coloration brune ou pourpre.
- Plique les a obtenus au moyen du mélange de Deville, calciné dans un courant de H2Se ou de ScO2, ce qui lui a fourni des produits rouges et bruns, qui d’après Morel se comportent vis-à-vis des acides comme le font les outremers au soufre.
- Si l’on mélange un triborate alcalin ou un borate alcalin susceptible de fournir un outremer boro-sulfuré, avec du sélénium libre ou sélénium alcalin, on obtiendra suivant la température et la quantité de sélénium une coloration différente. Peu de sélénium et une température peu élevée donnent un produit rosé, une température plus élevée, qui provoque la fusion complète du borate, donne une coloration jaune rougeâtre pouvant aller jusqu’au jaune-brun, ou rouge-brun. Ces outremers renferment à côté du sélénium libre facile à déceler, de l’acide sélénieux et du séléniure. La quantité de sélénium qui reste après dissolution de l’outremer sélénié est beaucoup plus importante en général que la quantité de soufre laissé après la dissolution des outremers boro-sulfurés. Tandis que les outremers au soufre lorsqu’ils sont dissous peuvent être régénérés en évaporant la solution et calcinant, les outremers au sélénium ne se reforment pas dans ces conditions par suite de la volatilisation du sélénium. Il apparaît quelquefois une trace de coloration, mais si on a d’abord éliminé le sélénium insoluble par filtration la coloration n’apparaît plus, même sous forme de trace. Le sélénium libre peut donc être considéré comme la cause de cette coloration.
- Ce phénomène indique que, dans les outremers séléno-siliciés et boro-siliciés, dont la couleur est la même, celle-ci est due à la présence du sélénium libre et, par analogie, on peut encore en conclure que, dans les outremers au soufre, c’est au soufre 1 qu’il faut attribuer la cause de la coloration. Il y a cependant une différence, c’est que les particules de sélénium en suspension sont plus grosses que celles du soufre et par suite plus visibles. ‘
- Si l’on calcine un borate alcalin fusible, susceptible de donner naissance à un outremer boro-sul-furé, dans un courant d’hydrogène sélénié, déjà à température relativement basse avant d’entrer en fusion, il se colore en rose puis en brun. Aux températures supérieures, qui provoquent la fusion immédiate du borate, il ne se forme que des outremers foncés et noirâtres qui, par refroidissement, deviennent jaune brun, rouge brun ou rouge brique. Ces essais ont été effectués d’une manière analogue à ceux de la synthèse de l’outremer boré bleu, dans lesquels on a chauffé les borates alcalins convenables dans un courant de sulfure de carbone ou d’hydrogène sulfuré. Dans le cas des outremers borés, l’action simultanée de l’anhydride sélénieux et du courant d’hydrogène silénié n’est pas nécessaire comme pour les outremers alumineux. L’examen microscopique indique aussi que la cause de la coloration réside dans le sélénium libre La dissolution d’une grande quantité de ces outremers fournit une solution dans laquelle on remarque une teinte rose qui est due à la présence du sélénium libre. Au microscope, on constate que toute la masse de l’outremer est parsemée de bulles et qu’elle est colorée en jaune ou bien qu’elle est incolore. On trouve dans la masse des particules jaunes à rouge jaunâtre de sélénium.
- IL — Outremers au tellure
- Les outremers au tellure ont été préparés par Ley Kant et ils forment des masses jaunes ou vertes. Plique en a réalisé la synthèse à partir du mélange de Deville qu’il chauffait dans un courant d’hydrogène telluré ou d’anhydride tellureux il obtient ainsi des outremers généralement gris, verts ou jaunes. Si l’on ajoute du tellure libre à un biborate alcalin fondu, il ne se produit qu’une faible coloration ; dans la famille S, Se Te, on sait que le tellure a déjà une tendance à se rapprocher des métaux et, pour cette raison, si on l’utilise par un procédé permettant de mélanger la masse, le tellure se sépare en petits globules. En ajoutant de l’anhydride borique et en agitant énergiquement, on obtient à chaud un produit d’une couleur peu définie qui, par refroidissement, devient, suivant
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- leur composition, gris, jaune ou brun jaunâtre. On n’a pas observé de coloration verte, c’est seulement en refroidissant les masses jaunes ou brunes qu’il se produit une teinte verte passagère. Les outremers boro-tellurés dissous dans les acides étendus se comportent comme les outremers séléniés, Ils laissent la plupart du temps un résidu de tellure dont la quantité varie suivant le mode d'obtention ; on peut y déceler, d’ailleurs, également des tellurures et de l’acide tellureux. Après la précipitation du tellure des tellurures, le zinc ajouté a la solution provoque un nouveau dépôt de tellure, ce qui fait admettre la présence d’acide tellureux.
- Résumé
- " 1° Les biborates alcalins R‘B‘O7 mélangés de sulfures se comportent comme le produit blanc qui résulte du mélange pour outremer ordinaire, en ce sens que des agents capables de lui soustraire du sodium le transforment en un outremer vert au bore ;
- 2° La composition de l’outremer vert au bore, qui est voisine de R‘B1O17, le fait placer comme intermédiaire entre l’outremer jaune et l’outremer bleu; c’est le produit dont la formation précède celle de l’outremer bleu, et il doit sa coloration au mélange du diborate jaune et du triborate qui est bleu. Les outremers verts borés, comme leurs analogues alu- ! mineux, dégagent une quantité d’hydrogène sulfuré plus grande que les outremers bleus ;
- 3° Les outremers bleus se forment à partir des outremers jaunes par une importante soustraction de sodium, et à partir des outremers verts par une élimination de sodium moindre ; leur composition peut varier entre RB‘O10 et R‘B1016 sans changement appréciable dans la nuance ;
- 4° Le fait que l’on peut faire varier la quantité de certains composants des outremers alumineux dans des limites assez larges sans que l’on constate une modification de la nuance, ainsi que le fait du remplacement possible de Al2 O3 et B‘O3 par des substances chimiquement différentes, sont en faveur de la théorie qui attribue la formation des outremers en général à un phénomène de dissolution ;
- 5° Les outremers au bore doivent être considérés comme une solution colloïdale de soufre dans
- B‘O3 et les outremers alumineux, comme des solu. fions semblables dans l’alumine et la silice ;
- 6° La coloration des outremers n’est pas due, comme on le croyait jusque-là aux silicates d’alumine car le soufre dissous dans B‘O3, P2O5, SO3, KCAz et peut-être aussi dans SiO2 présente les colorations de l’outremer. Pour cette raison, les outremers dans leur acception la plus large sont des solutions colloïdales de soufre dans ces divers composés;
- 7° Dans l’outremer au bore, comme dans les outremers siliciés on peut remplacer le soufre par les éléments de la même famille, soufre, sélénium, ce qui donne des produits analogues.
- DE L'INFLUENCE d’un ""g 1 . * de la " sur l’apprêt de la laine (i) (Suite et fin)
- Comme cette méthode ne réussit pas non plus à améliorer l’aspect de la marchandise et que d’ailleurs elle occasionnait une notable augmentation de temps et de main-d’œuvre, on s’adressa à l’auteur de cet article pour lui demander conseil. Il put se convaincre que le défaut avait sa source dans l’apprêt et prescrivit des changements rationnels, relatifs au savon et aux procédés de foulonnage et de lavage. Alors quand on remit sur la machine à gratter les premières pièces ainsi traitées, il fit enlever toutes les bandes de toile avec lesquelles on avait entouré les rouleaux de tension; il put effectuer ainsi le grattage avec la moitié des tours faits jusqu’alors et il eut la satisfaction de voir sortir de la tondeuse des pièces sans reproches. La graisse qui persistait dans les marchandises avait été l’obstacle qui s’opposait à un grattage et à un tondage régulier, et dès que cet obstacle eut disparu, tout était rentré dans l’ordre.
- Le second cas est assez semblable au précédent,
- (1) Oestërreiehs Wollen u. — Leinen Industrie Reichen1-
- berg, Oct.
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- mais il se rapportait à des pièces qui avaient été entamées par un tondage trop profond et qui, par suite, en avaient été attendries, l’appareil de tondage avait été placé trop bas sur la marchandise, en sorte qu’il avait fonctionné à l’instar d’un rabot et coupé le tissu.
- Ni le conducteur de la machine, ni l'apprêteur n’avaient eu l’idée que la marchandise pouvait encore contenir de la graisse et n’avait pu que constater l’état déplorable de l’étoffe, qui avait perdu oute solidité. Pour éviter cet inconvénient, le directeur de la fabrique acheta une laine plus grossière, supposant que celle-ci offrirait une plus grande résistance et il la mélangea avec la qualité plus fine employée jusque-là. Comme la chaîne et la trame étaient filées avec la même matière première, les deux sortes de fils étaient modifiées simultanément par ce changement.
- La marchandise fabriquée représentait une fine diagonale dans laquelle la couleur et la liaison étaient combinées de telle sorte qu’elles formaient des lignes très fines, courant dans le sens de la chaîne. Une pareille marchandise exigeait un fil égal et sans défauts, mais quand ce nouveau mélange fut mis en fabrication et que la marchandise sortit de l’apprêt, on constata un autre accident :
- Par le mélange de fibres fines et grossières, il se produisit des inégalités de grosseur dans le fil, occasionnant non seulement à la filature, mais encore au tissage d’innombrables ruptures et par suite de ces inégalités il devenait impossible d’obtenir des diagonales nettes et bien tranchées.
- Là-dessus la fabrique prit un nouveau directeur chargé de remettre les choses en ordre ; celui-ci opéra des changements intelligents dans le foulon-nage et le lavage et écarta ainsi l’obligation de gratter le drap sur le cylindre. En même temps, il reprit l’ancienne matière première, une fine laine de l’Ohio, qui ne pouvait en aucune façon donner lieu à un affaiblissement de la marchandise. Il fit mieux encore et mélangea à la laine 30 0/0 de Schoddy fin, sans que pour cela la solidité de la marchandise fut diminuée le moins du monde.
- Le propriétaire de l’établissement a toujours considéré comme un miracle qu’une marchandise affaiblie jusque-là en était arrivée à posséder une plus grande solidité avec un mélange de 30 0/0 de matière inférieure. Le directeur ne lui a jamais donné l’explication de la véritable cause de l’accident, mais on lui remit dès lors pleins pouvoirs d’établir la fabrication à son gré. Il en résulta que les pointes disparurent dans le fil parce que le Schoddy était assez fin pour se lier intimement avec la fibre de laine et que, par des procédés rationnels d’apprêt humides, on obtint une marchandise solide et d’un aspect irréprochable. Si la marchandise est complètement débarrassée de la graisse, les deux tiers du travail de l’apprêt sec sont déjà faits.
- Les impuretés contenues dans le tissu n’ont pas seulement une influence fâcheuse sur les procédés de l’apprêt sec mais provoquent encore dans la teinture, si la marchandise est destinée à être teinte en pièce, des désordres et des désagréments sans fin.
- L’auteur de la traduction anglaise de cet article pourrait ajouter d’après sa propre expérience que l’on peut encore reconnaître, à la presse et au décatissage des tissus mal lavés à ceci qu’ils prennent un toucher raide et analogue à du cuir et qu’ils répandent une odeur forte et piquante, en particulier quand ils contiennent des résidus d’huile et de savon. Si le savon n’est pas entièrement éliminé du tissu, ce défaut se remarque aussi déjà au grattage à sec, mais surtout au tondage, en ce que le savon s'échappe de l’étoffe à l’état de fine poudre grise et répand aux alentours un épais nuage de poussière. L’envers de ces pièces prend une consistance gluante telle que les poils provenant du grattage et du tondage se roulent ensemble en peloton, malgré le brossage à l’envers du cylindre et y restent suspendus ou vont se coller à la surface du cylindre et occasionnent des manques dans le tondage ou des coupures dans la pièce.
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- LE ROUGE TURC
- Par M. Friedrich Kornfeld (i)
- (Suite — Voir nos numéros des 5, 20 septembre
- 20 octobre et 5 novembre.)
- J’ai émis l’hypothèse que la cause de la condensation réside dans l’acide gras et que le groupe carboxylique de l’acide gras étant lié à l’aluminium, une liaison lactonique ne peut pas avoir provoqué une condensation moléculaire.
- Le déplacement atomique se produit de telle façon que, sur deux molécules d’acide gras, il y a élimination de H'O sur les hydroxyles et formation d’un anhydride :
- c3 U © o ? g
- CO2.C"H2.CH0120 .Al— GO2. C1H31 . CH/ T CO2.CIH31 . CH.
- O+HO
- CO2. CH* . CH z -AI-CO2.C‘H31 . CH
- CO2.CIH" . CH>0+H‘O
- il y a formation d’un anhydride d’alcool de l’acide gras, liée d’autre part à la grande insolubilité de ses sels, propriété commune aux oxy-acides monobasiques.
- L’hypothèse que nous exposons ici sur la composition et la constitution du rouge turc a été faite en nous basant sur des déterminations pondérales et en examinant à fond toutes les réactions que l’on peut prendre en considération. En émettant cette théorie j’ajoutais, dans ma conférence de l’année passée, qu’il lui manquait une confirmation expérimentale eftectuée scientifiquement. Depuis lors, j’ai cherché l’occasion de faire un essai ayant pour but d’éprouver la solidité de ma théorie et l'essai a confirmé d’une façon surprenante que la condensation de là molécule doit être attribuée à l’oxy-acide gras.
- En vue de la production de la laque du rouge turc sur la fibre, j’ai fixé, au lieu de l’acidricine oléique, un acide gras monobasique à poids moléculaire
- élevé mais non un oxy-acide. Dans ce but, j’ai employé l’acide stéarique puis l’acide oléique. L’action exercée par les acides employés ordinairement dans la teinture au rouge turc ne s’est pas manifestée ; la couleur était aussi mate que si on n’avait pas pris d’acide gras et le vaporisage n’a pas provoqué la moindre modification dans la couleur, et dans la résistance de la combinaison, la couleur est restée, après le vaporisage, aussi mate et tout aussi facilement décomposable qu'auparavant.
- Dans le même but, j’ai effectué un second essai. Je voulais en même temps savoir comment un acide gras de faible poids moléculaire se comporte avec les sels métalliques de l’alizarine. Pour la production de la laque du rouge turc, j ’ai fixé sur la fibre de l’acide propionique avec la combinaison métallique d’alizarine. Gomme il fallait s’y attendre, l’emploi de l’acide propionique est resté sans effet, avant et après le vaporisage.
- J’ai fixé ensuite sur la fibre, exactement de la même manière, de l’acide lactique; l’effet se produisit immédiatement et d’une façon surprenante au vaporisage. Le rouge préparé avec l’acide lec-tique ne vaut pas le rouge turc et il est inutilisable, car il n’y a précisément qu’un oxy-acide gras à poids moléculaire élevé qui donne le beau rouge intense; toutefois l’amélioration du ton et de la résistance de la couleur était remarquablement nette ; elle était due à la vaporisation même d’un oxy-acide de faible poids moléculaire, tandis que la même opération faite avec l’acide propionique s’est passée comme si ce dernier n’existait pas.
- Après cet exposé, nous devons dire que la raison de la solidité de la laque du rouge turc ne réside pas dans la formation d’un sel métallique complexe interne, mais la cause fondamentale est le sel double d’alumine et de chaux difficilement soluble, dans lequel les valences secondaires des atomes métalliques ont également leur importance particulière.
- (A suivre.)
- (1) Traduit de Chenilker-Zeitung par Moniteur Quesne-
- ville.
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- TT 0.
- . LA RÉGLEMENTATION DU TRAVAIL DES EMPLOYÉS
- Le Conseil supérieur du Travail a poursuivi la discussion générale de la question relative à la réglementation du travail des employés.
- M.' Pralon, au milieu de l’attention générale, répond au reproche fait aux membres patrons de la Commission permanente d’avoir opposé une dénégation absolue aux propositions soumises à leur examen, alors que, d’après l’enquête, la majorité des Chambres de Commerce accepte la réglementation. Il démontre très justement que la contradiction n’est qu’apparente. Prenant dans l’enquête une série d’exemples, il fait ressortir que la plupart des réponses qui semblent accepter la réglementation la repoussent en réalité. Elles ne l’acceptent, en effet, qu’en demandant des dérogations qui, presque toujours, se rapportent soit aux professions qu’atteindrait seules la réglementation, soit à celles qui intéressent plus particulièrement leur région. Ce fait est surtout mis en évidence par les réponses des groupements professionnels ; nombre d’entre eux, ignorant les gênes que la réglementation apporterait à d’autres métiers, semblent l’accepter en principe, mais réclament pour eux-mêmes des exceptions.
- M. Pralon, avec une rare compétence, insiste ensuite sur les inconvénients que la pratique a révélés dans la mise en application des lois de protection sociale déjà votées par le Parlement. Rappelant certains faits, il déclare que la très grande masse des patrons industriels et commerçants commence à être excédée par ces réglementations nouvelles qui s’ajoutent les unes aux autres sans laisser aux industriels et commerçants le temps de s’y reconnaître et de souffler un peu.
- Il indique une fois de plus les dangers de toutes les réglementations générales qui, en voulant embrasser tous les métiers et toutes les circonstances dans l’universalité du pays, risquent défaire plus de mal que de bien. Il fait ressortir la légitimité du souci qu’ont les membres patrons, à l’encontre de l’intérêt personnel de certains d’entre eux, et en
- particulier de leur rapporteur, de ne pas rendre l’existence impossible aux petits et moyens commerçants qui, souvent, se recrutent parmi les employés les mieux doués de volonté, d’énergie, de courage, qualités nécessaires à la vie et au progrès de la nation.
- Enfin, M. Pralon proteste contre le reproche qu’on fait aux membres patrons de ne vouloir rien faire. Les membres patrons du Conseil et les maisons auxquelles ils appartiennent ont depuis longtemps, sinon toujours, et antérieurement ou en dehors de toutes lois, fait de très grands efforts pour améliorer le sort de leurs collaborateurs ouvriers et employés.
- Il affirme donc que les patrons sont parfaitement en droit de repousser une fois de plus une réglementation plus générale que toutes les précédentes et de défendre le principe de liberté qui permet de réaliser, ils estiment l’avoir prouvé, les meilleurs et les plus sûrs progrès sociaux.
- LA LOI DES RETRAITES
- Le ministre du Travail avait été autorisé par le Conseil des ministres à déposer un projet de loi ayant pour but de modifier l’article 23 de la loi du 5 avril 1910 sur les retraites ouvrières.
- Le Journal des Débats émet à ce propos les très justes observations que voici :
- « Il y avait longtemps qu’on ne parlait plus des retraites ouvrières et ce silence donnait à croire que M. Léon Bourgeois, ministre du Travail, rompant avec les fâcheuses traditions de ses prédécesseurs, MM. Paul Boncour et Renoult, comptait sur la persuasion seule et non plus sur la contrainte pour faire accepter cette malheureuse loi par les intéressés. C’était une erreur ; non seulement M. Bourgeois revient aux idées de contrainte, mais il veut leur donner, semble-t-il, l’expression la plus regrettable. Il a préparé et il va déposer un projet de loi qui aggrave singulièrement l’obligation mise à la charge des employeurs et patrons. Tel est du moins
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- UE LA TEINTER -
- le sens de la note qui résume les grandes lignes et le but du projet.
- « En réalité, la note le dit, si le ministre du Travail veut changer la loi, c’est à cause des arrêts de la Cour de cassation qui lui avaient donné l’interprétation la plus équitable et la plus sage. On connaît les dispositions de l’article 23 ; l’employeur ou l’employé par la faute duquel les timbres n’ont pas été apposés est puni d’une amende égale aux versements omis et est, en outre, condamné au payement de ses propres cotisations ; si le coupable est l’employé, le patron a la faculté de se libérer de ses versements en les portant au greffe de la Justice de paix.
- « De ces règles fort simples et fort claires, MM. Paul Boncour et Renoult prétendaient tirer des conséquences exorbitantes : le patron, disaient-ils, est obligé, dans tous les cas, même si l’employé refuse de subir une retenue et ne présente pas sa carte, d’abord d’imposer la retenue, puis de verser les deux cotisations au greffe. C’est de cette prétention draconienne" que la Cour [suprême a fait jus-tice; la Chambre criminelle comme la Chambre civile ont décidé : premièrement que le patron était sans reproche si l’employé ne présentait pas sa carte ; deuxièmement, qu’il n’ençourait alors aucune sanction pour n’avoir pas fait au greffe le versement de sa cotisation qui est une simple faculté.
- « Ces décisions interprétaient l’article 23 avec un sens juridique et une prudence dont tout le monde a été frappé. C’est pourquoi M. Léon Bourgeois propose aujourd’hui, à cause de ces arrêts mêmes, de changer l’article 23. Quel sera le changement ? D’après le résumé du projet, il est question d’instituer une sanction civile applicable à l’employeur ou à l’employé fautif ; cette sanction sera représentée par une majoration d’un tiers du versement, et la faute existera dès lors qu’une infraction commise pendant une année sera renouvelée l’année suivante. On remarquera la bizarrerie de ces mots « sanction civile»; il n’y a de sanction civile que les dommages intérêts. Le patron coupable en payera donc à l’employé ; mais à qui en payera l’employé coupable? Et si ce ne sont pas des dommages-intérêts, la sanc
- tion pénale, qui existe déjà, est donc augmentée ? Mais le plus singulier, c’est la définition de la faute que semble promettre le projet.
- La faute de l’employé consiste à ne pas présenter la carte ; celle du patron à ne pas apposer de timbres sur la carte présentée. Le projet veut évidemment quelque chose de plus. S’il veut que la faute résulte de la simple abstention de l’employeur à qui la carte n’a pas été présentée, rien ne saurait être plus absurde et plus attentatoire aux droits individuels ; car, encore une fois, et de toute évidence, il ne saurait y avoir faute à la charge du patron, quand c’est l’employé qui a rendu impossible l’apposition des timbres en ne présentant pas la carte. Nous attendrons pour nous prononcer, de connaître le texte même du projet. Dès à présent, les motifs qu’on en donne, et ce désir de réagir contre la jurisprudence de la Cour de cassation peuvent faire craindre qu’il ne prépare un abus ou une injustice.
- Le Temps indique de quelle façon est modifié l’article 23 de la loi.
- Voici quelle serait cette modification :
- « L’employeur ou l’assuré, par la faute duquel le prélèvement sur le salaire ou l’apposition des timbres, prescrits par la présente loi, n’auront pas eu lieu, sera passible d’une amende égale aux versements omis, prononcée par le juge de simple police, quel que soit le chiftre, sans préjudice de la condamnation, par le même jugement, au payement de la somme représentant les versements à sa charge.
- « En cas de non-apposition des timbres, s’il n’y a pas lieu de faire application des disposition de l’alinéa qui précède, les obligations respectives de l’employeur et de l’assuré seront définies et sanctionnées suivant les distinctions ci-après :
- « Si l’employeur a effectué sur le salaire le prélèvement légal, il devra adresser au préfet, dans le cours du premier mois de chaque trimestre pour le trimestre écoulé, en timbres-retraite, le montant de la double contribution.
- « Si l’employeur n’a pu effectuer sur le salaire le prélèvement légal, il devra adresser au préfet, dans les délais et conditions prévus au précédent alinéa, le montant de sa contribution.
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- « Dans ce dernier cas, le salarié reste tenu au versement de sa cotisation personnelle.
- « En cas de non-exécution des obligations inscrites aux trois alinéas qui précèdent, les employeurs ou assurés seront mis en demeure, par le préfet, d’effectuer, pour une période qui ne saurait remonter à plus d’un an, les versements auxquels ils seront tenus.
- « En cas de contestation, les intéressés pourront, dans un délai de quinze jours, déférer la mise en demeure au juge de paix qui se prononcera sur sa validité. Les sommes portées dans une mise en demeure devenue définitive seront recouvrées comme matière de contribution directe, sur le vu d’un rôle émis et rendu exécutoire par le préfet. Les sommes inscrites au rôle seront majorées de 3 0/0 pour frais de perception.
- « Si, dans les douze mois qui ont suivi une mise en demeure devenue définitive, l’employeur ou l’assuré s’est mis en situation d’encourir une nouvelle mise en demeure, il sera considéré comme ayant contrevenu à la disposition du paragraphe premier du présent article et passible des sanctions qui y sont prévues.
- « L’amende prévue au paragraphe premier ci-dessus sera versée au fonds de réserve.
- « Les versements effectués en vertu du présent article seront portés au compte individuel de l’assuré. S’il n’en possède pas et si, par suite de renseignements insuffisants, il est impossible de lui en ouvrir un, ces versements seront attribués au fonds de réserve. L’assuré qui se sera fait ultérieurement ouvrir un compte pourra, dans un délai de trois ans, à partir de cette attribution, obtenir le transport du fonds de réserve à son compte des versements effectués à son profit. »
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont, ou auront une diffi-culté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient* de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander,
- Elle a pour titre les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques; réformes à opérer) et pour auteur M. Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain^ publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur l’Impôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages^ les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards^ pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu’il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en manière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ces 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent net et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi fianco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- G. M.
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- C. A. o
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- INFORMA T IONS
- A L’EXPOSITION DE GAND
- L’Officiel du 6 novembre publie un décret accordant le bénéfice de la loi du 13 avril 1908, sur la protection temporaire de la propriété industrielle, dans les expositions officiellement organisées, aux exposants de la section française à l’Exposition de Gand en 1913.
- En voici le texte intégral:
- « Les exposants ou leurs ayants-droit qui voudront bénéficier de la protection temporaire accordée par la loi du 13 avril 1908 aux inventions brevetables, aux dessins et modèles industriels et aux marques de fabrique ou de commerce pour les produits qui seront régulièrement admis à l’Exposition universelle et internationale de Gand en 1913, devront se faire délivrer par le commissaire général du Gouvernement français un certificat de garantie.
- La demande de certificat devra être faite dans les trois mois de l’ouverture officielle de l’exposition ; elle sera accompagnée :
- « 1° D’une description exacte en langue française des objets à garantir et, s’il y a lieu, des dessins desdits objets. Les descriptions et dessins doivent être établis par les soins des exposants ou de leurs mandataires qui certifieront sous leur responsabilité la conformité des objets décrits ou reproduits avec ceux qui sont exposés ;
- « 2° D’une attestation signée de l’autorité chargée de délivrer le certificat d’admission constatant que les objets pour lesquels la protection est demandée sont réellement et régulièrement exposés. ' « La délivrance du certificat de garantie est gratuite ».
- LA R. P.
- La réforme électorale a été votée par la Chambre en fin de session après une discussion très longue et très touffue. Tous nos lecteurs, désireux de s’initier rapidement et complètement sur le mécanisme assez compliqué de la fameuse R. P., trouveront à ce sujet toutes les explications désirables dans une brochure de notre excellent collaborateur
- M. Léon. Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain. Cette brochure, intitulée « La Vérité sur la R. P. », est en vente aux bureaux de la Société de Publications Industrielles, 20, rue Turgot, à Paris. Joindre 0 fr. 15 en timbres-poste pour prix et port.
- PRIME A NOS LECTEURS
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat poste adressé à nos bureaux.
- Mais, en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami, qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 50 par bouteille est effectuée à partir du Ier août 1912.
- Les prix sont ainsi fixés : 3 fr. 25 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 4 francs dans Paris, à domicile.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- M. P L., à Epinal. — L’art. 8 du décret du 29 no-vembre 1904 exige impérativement que le nombre des lavabos soit suffisant pour assurer la propreté individuelle de tous les ouvriers.
- M. G L , à Tarascon. — Par le seul fait de l’existence d’un contrat de louage entre un ouvrier et un propriétaire, on ne peut assimiler celui-ci à un entrepreneur, ni son domaine à un chantier dans les termes de la loi du 9 avril 1898.
- M. L. P., à Douai. — Les ventes conclues par l’intermédiaire d’un courtier sont subordonnées, pour être parfaites, à l’indication du nom de l’acheteur et à son agréation par le vendeur, de telle sorte que jusqu’à ce que cette agréation soit intervenue, chacune des parties est libre de se retirer.
- M. X G., à Cordes — C’est, en effet, l’expéditeur qui devait donner l’ordre de réexpédition du colis pestai ; par suite la Compagnie du chemin de fer n’est pas responsable des conséquences du refus dudit col.s par le destinataire.
- M. M. A., à Algef. — Le contrat de location d’ob • jets mobiliers n’est pas au nombre de ceux qui sont résolus de piano par la survenance de la faillite du lor cataire. La masse des créanciers, tenue en principe
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- 2; en.
- par Je contrat comme l'était le failli lui-même, ne peut être considérée comme dégagée que si le syndic qui la représente a formellement dénoncé la location.
- M. F. E, à Paris. — Le comptage des colis n’est pas obligatoire pour les Compagnies de chemin de fer. Le défaut de comptage ne les dispense pas, d’ailleurs, de délivrer tous les colis qui leur ont été remis; et la preuve du nombre des colis peut être faite autrement que par la production du réc érissé et la mention sur ce récépissé du nombre des colis.
- M P. X., à Lorient— La clause pénale stipulant une indemnité fixe par chaque jour de retard dans l’exécution de travaux est valable, même s’il n’a pas été convenu,par réciprocité, de prime en cas d’avance.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- 1. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- II. Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués au préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- NOTRE SERVICE ^ ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau d‘ Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de police sur la valeur réelle de leurs contrats en
- urs.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par M. Tousson à M. Boyer, 41, rue Desnouettes. — Entrée en jouissance le 10 novembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Brossard à Mme Hur-saint, 2, rue Louis-le-Grand. — Entrée en jouissance le 1er novembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. De Beauvent, 218, rue du Faub. St-Denis. — Entrée en jonissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Leroy à M. Jacquet, 15, rue Cavalotti. — Entrée en jouissance le lcr novembre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Lehoux, 9, rue Albouy. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Schneider, 51, rue Condorcet. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Méchin, 51, rue Bonaparte. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Joliot à Mme Dacquay, 21, rue Burq. — Entrée en jouissance le 24 novembre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme veuve Mercier à Mme Grenon, 3, rue Jacquemont. — Entrée en jouissance de suite.
- Paris. —Teinturerie, par M. Cabrolier, 80, rue d’An-goulme. — Entrée en jouissance de suite.
- ----------------------------------
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- HIVER 1912-1913
- Relations rapides entre Paris et Genève (Trains express, Ire et 2e classes ; trains express, Ire, 2e et 3e classes, voitures à intercirculation).
- Aller :
- Départ de Paris : 8 h. 20 (V. R. Paris-Dijon — 21 h. 10 (Ire, 2e, 3e classes — lit-salon, wagon-lits).
- Arrivée à Genève : 18 h. 49 — 7 h. 37.
- Retour : 1 ‘
- Départ de Genève : 12 h. 30 (V. R. Dijon-Paris — 20 h. 15 (Ire, 2e et 3e classes — L. S. ; V. L.).
- Arrivée à Paris : 23 h. — 7 h. 15.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M. ’
- Relations entre
- PARIS, LE MIDI DE LA FRANCE ET L’ESPAGNE via Tarascon, Cette
- Aller :
- Départ de Paris : 9 h. 15 (Ire et 2e classes), 14 h. 30 (Ire et 2e cl., Paris, Cette), 19 h: (Ire 2e et classes, 2e cl. Paris-Cette), 21 h. (Ire cl. L.-S., Paris-Port-Bou).
- Retour ;
- Départ de Barcelone : 9 h. 40 (L.-S.,Ire classe), 18 h. 46 (Ire, 3e cl.), de Cerbère: 14 h. 17 (Ire, 2e et 3e cl. L.-S. Cerbère, Paris), 23 h. 05 (Ire, 2e et 3e cl. F.-L., Ire cl. Cerbère-Paris).
- Pour plus amples renseignements, consulter le Livret-Guide horaire P.-L.-M. vendu 0 fr. 60 dans toutes les gares du réseau.
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- 348 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS _ 1 1 Les 100 k. | Acide acétique industriel 40 % 53 » » » 35 » ... . 33 » , » azotique (voir acide nitrique) . » » » muriatique 22- chimiq. pur ... 32 .. | » » 20,21 par 15 toupies. 7 » » nitrique 36- chimiquement pur. 30 » .
- » » 40' » 36 » ! oxalique 68 .. J • phénique cristallisé 35- 115 » » » neige 150 * { » » liquide 97/98 amkré. 33 » » phosphorique 60' 200 » » » 45'.... ... • • • 90 » j • sulfureux par 15 touries 4 50 » sulfurique 53*.. 6.. | » » 60* environ 7 .. / » » 66* » . .... 850. » » 66* chimiq. pur.... 34 » , » • au soufre 18 » » tart-ique 1er blanc 295 » | Alcali volatil du gaz 22* 34 » . » » 28/29* 60 » Alun épuré 19 50 ! » ordinaire 17 50 ' « de chrome........ 40 » , Arseniate de potasse ... ... . ... 140 » • de soude cristallisé 56 » Arsenic poudre 32 » » rouge (voir à Orpin)....... » » 1
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 » Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.) ...... 40 » L’hecto » lourde industrielle............. 35 »
- » légère ......................... 55 » Les 100 k.
- Bichromate de soude français.......... 17 50 Bi-chromate de potasse................ 82 50 ».....................................soude. ............................. 70.»
- Bisulfite de chaux 11*.................. 8 50 » potasse............................... ..........................87 50 » soude 30'............................ 12 » B.......................................B ........................................................................... .................................13 » Borax raffiné en cristaux................................................ 49 » » poudre....................................................................................................51 50
- Carbonate de soude cristallisé........ 7 50
- Carbure de calcium (H. P.)............ 29 »
- Caséine insoluble.................... 125 » » solubilisée......................................... ... ..... 125 » Zérésine blanche...................... 180.............320 » n jaune natur. orange ou rouge 215 » Chlorate de potasse cristaux...... 107 50 »...................poudre. .... . 112 50
- Chlorate de soude.................... 115 »
- Chlorure de baryum cristallisé 17 » » calcium fondu.. - 11 » » carbone (Tetra).. .......90 » » chaux 105/110*. ., ......17 » » magnésium fondu....,.,...13 » » zinc 48 exempt de fer .«.20 »
- » » 46' ordinaire,,,,.,, 1 »
- Chromate jaune de potasse..........159 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 »
- Le kilo
- Colle de poisson de Chine en galettes 5 .. b » de Cayenne extra.. 7 50 b b du Brésil (vessies). 13 » » » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 » Les 100 k. b végétale du Japon (agar-agar) 480 b Crème de tartre entière. 240 b » en poudre 240 » b soluble, paillettes.... 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » ... 310 »
- Dextrine blonde citron................. 60 b » blanche.............................. 60 b
- Les 100 litres
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 b Les 100 k.
- Emétique cristallisé .............. 220 b
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo " Diamant ”... 4 80
- » demi-blanche Rousselot superfine " Or ”................... . 3 70 » Jacquand-Coignet .. .........3 35 b poudre pour bains............1 25 " Les 100 k Glycérine..............blanche pure.........30*.. 275 » » b industrielle..............28'.. 225 b •...............blonde claire extra..........28*.. 200 » ».................................b..............ordin. 28*.. 215 b » brune ....................... 130 » Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k. Iode ......................................................... 29 b Lessive caustique de.potasse 36-... 33 » ».................................»...........................40'... 43 » b................................de...........................soude.....................36'... 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k.500.... 42 b Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90* (H. P)...................100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 «. » pulvérisée 21 . » en bâtons hexagonaux... 24 » » en boules en sacs 23 b b sublimée. .. .en sacs 23 b Nitrate de plomb 80 b Orpin 70 » Oxyde d’antimoine blanc 75 » Le kilo » de chrome vert 3 b b de cobalt noir 12 » n b gris 13 50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain » n de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 p d’urane ...., 30 » Ozûkéritû (H. P.),,.. 175^225 »
- Panama (Qulllay) • • qeq*çov I ttUM 69 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50' (H.P.) 90
- » » b 50/52' (H.P.) 92
- Permanganate de potasse........... 130 Polysulfure de potassium..........................................52 Potasse d’Amérique véritable...... 100 b...........imitation d’Amérique 66/70.........39 b.....................................»...........................52/55' 33 b.....................................»...........................45*... 30 »...........caustique 70/75 plaques............60 b................perlasse Ire qualité, ........... 106 b.............b ordinaire 75/80'... 42 » rose factice 90/92*... 25 Prussiate jaune de potasse ....... 120 Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 » neige...........................b <0 b raffiné neige (de potasse)... 55 »...............................» masse........................... 58 Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 b b gris en pains................. 115 » d’étain 52 %................... 290 » de soude Solvay 90/92............ 13 b.....................................i................................65/70............................ 22 ».....................................»...............................75/ 80........................................................................................................................ 23 b.....................................b...................80/85... ..... 24 Silicate de soude neutre 35/37...... 3 b b alcalin 45*..................... ....................10 b de potasse industriel............ 18 b................b pharmaceutique . 20 Soude caustique 60/62................en......cylindres....29 b.................................70/72............................. 30 b..................60/ 62 plaquettes...................................32 b.................................70/72............................. 33 Sucre de lait en poudre........... 150
- Soufre en canons .............. b (fleur) ........................ Sulfate d'alumine épuré....... » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiiel........ » manganèse sec......................... » nickel ammoniacal (double). »......................................b pur (simple)........................ b......................................soude .......................................................................................................................... b......................................zinc exempt de fer aiguilles »......................................b.....................................ordinaire .Sulfure de sodium'.................... » potasse . ... .............................................. b carbone (IL P.)...................... .. .•
- Tartrate neutre de potasse .............
- » » » » » » )) » » »
- ))
- ))
- »
- 50
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- 25
- 19 20
- 16
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- 53 85
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- 7
- 21
- 20 17
- 32
- 60 280
- »
- PLACE DD HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche du Brésil, coupe d’Espagne, y .. a 2e qualité.. 8 * ? ’ ( p 3e bonne • • ' ’. » 3e infé ieure.. • •
- H Sisal, Yucatan, 6 59
- p.348 - vue 355/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 349
- »
- Jaune
- Honduras..........
- Tabasco...........
- Haïti Cap.........
- Fort-Liberté....
- Aquim............
- St-Marc...........
- Gonaïves.........
- P.-da-Paix ...... ................
- Saint-Domingo...
- Martin, et Guadel.
- Guadeloupe...... Cuba et St-Yago... Manzanille..... Tuspan......... Vera Cruz...... Tampico.......... ............... Haïti.......... ...
- Jamaïque.......... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha......... Çarth. et Sa van ...
- 7
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- 5
- Rouge
- Maracaïbo ..
- Fustet.....:
- Corinto.....
- Amapala. ... ! Brésil Bahia
- Calliatour...
- Lima.......
- Ste-Marthe. Brésillet .. Sandal..... Sapan......
- 8 MT
- 50 kil.
- 100 k.
- 50 k.
- .100 k.
- ,. .50k.
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco, 50 k.
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50
- 55
- 110
- 20
- k.
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k.
- Dividivi
- On cote les 50 kil.
- Indigos
- On cote :
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah...............’ • • •
- Madras.
- Guatemala beau à flor ... .
- » ordinaire à bon,
- o G
- 4
- Rocou
- .. 1/2 kil.
- 50
- 40
- 50
- 50
- &
- 10
- 75
- 75
- 8
- 5
- 5
- 5
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- 5
- 5
- »
- 115
- 30
- 50
- 2
- 50
- 60
- 60
- 50
- 25
- 25
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
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- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- 0 325
- 0 375
- PLACE DE MARSEILLE
- DROGUERIES ET PRODUITS TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé ... verts Malte Russie ....
- Levant....
- Espagne .
- 215 M 55 60 75
- M
- »
- Albumine d’œufs
- Bois de
- Cachou
- Campêche.... réglisse Smyrne sort. » Tortose.... brun.............
- Cannelle Chine..........
- » Ce ............
- Canefice en sortes... ..
- » gravelées .. ..
- Cochenilles grises.......
- » Zacatille. ..
- » noires ord...
- » » extra
- Coriandre.................
- Cumin Malte...............
- » Grèce.................
- Curcuma Bengale............ » Madras................... » Cochin .......
- Encens en sortes... » larmes..................
- Essence Badiano...........
- Fenouil...................
- Fenugrec..................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches.......
- » de Chine.......
- .................. Gingembre .. ,. ........... Girofles Zanzibar. Tamarin Madras....
- » Pondichéry...............
- 5
- 15
- 25
- M
- 70
- 125
- 260
- 35
- 50
- 2
- 3
- 2
- 3
- 45
- 100
- 65
- 50
- 45
- 55
- 70
- 130
- 13
- 70
- 22
- Gommes :
- Arabiques.............
- Aden courante ............
- » supérieure...........
- Sénégal bas fleuve........
- » Galam....................
- Damar, Batavia .........
- » Singapore Ire. .....
- » » cour. ...
- Sandaraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour.
- Laque orange fine......... » mi-fine.................
- Cerise A. C...............
- Graines jaunes Perse......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale Java ... Kurpach Madras.
- Mannes en larmes
- Noix
- débris. ...
- Geracy . •. muscade n‘ 1.
- » 2
- » 3
- 50
- 2G
- 160
- 130
- 115
- 120
- 70
- 125
- 165
- 32
- 100
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 12
- 6 7
- 4
- 8 5
- 4
- 5
- »
- 50
- 2
- to
- CH
- 6
- S
- Opium p. molle 8/9 % morph.
- Résine
- Rocou
- Safran
- Amérique brune .
- » blon de
- Bayonne
- blanche brune...
- blonde.. blanche.,
- Pér olbt., Valence en feuille
- Sagou perlé.... ......
- Séné en sortes.........
- » follicules............
- Salsepareille couronne.
- « Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax liquide.........
- 3 » 40 »
- 28 »
- 29 »
- 35 »
- 28 »
- 30 »
- 38 »
- 110 »
- 95 »
- 55 »
- 45 »
- 225 » 440 » 120 »
- 145 »
- 115 »
- 50 »
- 30
- »
- 90
- 2
- p
- »
- 3
- » » »
- 15
- 9
- 6
- 6
- 4
- 4
- 30
- PRODUITS CHIMIQUES .
- On cote les 100
- Acide muriatique
- »
- nitrique
- sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- 10
- 38
- 43
- X.
- 50
- 50
- Borax raffiné.....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés ...
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil., marchés........
- Id. disponible..................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux..............
- Id. en poudre...................
- Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés
- Id. disponible....................
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés,... ..
- Id., disponible...................
- Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes...........
- Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés.................
- Id. disponible................. .
- Soude douce 33 degrés en vrac..... Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude................ » logé................... ...
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil........
- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud............ .....
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
- Nitrate
- soude de soude .
- potasse
- 120 k.
- Sulfate de magnésie, en sacs de 100 kil., marchés. ...............
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt.......... ...............
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k.
- Sulfocarbonate de potasse........
- Suif, de carbone.................
- Sulfate d’ammoniaque 20• d’azote anglais...........................
- Id. français.....................
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- 19
- 19
- 18
- 12
- 2 S
- 29
- OC GO
- 5t
- O O af -
- 12
- 5
- 8
- 8
- 10
- 50
- 5
- 56
- 50
- »
- 50
- 25
- 75
- 5
- 22
- 180
- 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- ex o
- ezv «O
- © CH
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable', fr
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- 9> cs ©
- Blanc
- » Jaune Blanc Jaune
- extra pur ........... augmenté... extra résineux ...... pur à l’huile d’olive., extra résineux....... exportation supérieur
- Vert à l’huile de pulpes
- » ou jaune tunisien.
- Brun extra pur..........
- » augmenté..............
- Rosé .. ...........
- Noir....................
- Blanc ou suif..........
- 62
- 55
- 56
- 80
- 55
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- 46
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- w en O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif............. 52 54 » mixte »........................................................................ 48 49 » talqué Ire.....................qualité.............. 4 6 » »................................» 2e............................•........................... 45 » Marbré bleu ou...................rose Dijon........ 55 56 »................................»...............................Nantais........................ 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : .............................. 24 35
- Savons (à la batteuse) .... ..... 42 46
- Marbré bleu ou rosé............... 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1’ Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppé affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, | donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première , enveloppe sur laquelle il se borne à ’ transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per-
- Résineux< ......... 34 36
- Brut exportation..................... 32 36
- Brun................................ 36 40
- Noir......................... o 36 40
- Mous en Barils
- Qualne extra..,...................... 41 42
- Qualités ordinaires.............. 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou qua : Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- sonne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas dans les conditions indiquées ci dessus e sera nas transmise.
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- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet.................. 28
- Campêche oupe d’Espagne.. 28
- » Tabasco................... 18
- Haïti............ 10
- » Martinique,Guadeloupe ................... 8
- Lima...................... 14
- Indigo Bengale poupré...... 8
- » Madras fin................... 5
- » 28 25
- » 28 25
- » 19
- » 14
- » 8 50
- » 15 »
- » 12
- » 9
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- calcium qui provoquent seules la formation du sel double difficilement soluble, sel particulièrement précieux. On peut concevoir de deux façons le mode de liaison, dans la formule, du sel gras d’aluminium avec le sel de calcium de l’alizarine ; ou bien le calcium entre en combinaison avec deux hydroxyles de l’alizarine :
- SOMMAIRE
- Le rouge turc (suite). — L’eau et le savon. — Renseignements dans la teinture des filés de coton. — Blanchiment des fils de jute. — La question du bâcnage. — Les transports. .— Infor mations. — Notre service d’assurances. •— Conseils juridiques — . Renseignements commerciaux. — Mouvement des machines premières. — Revue du marché. — Annonces.
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- LE ROUGE TURC
- Par M. Friedrich Kornfeld (i)
- (Suite — Voir nos numéros des 5, 20 septembre 20 octobre, 5 et 20 noyembre.)
- Nous avons réellement affaire, dans le rouge turc, à la formation d’un sel double ; l’observation de la formation de la laque permet nettement de le reconnaître. L’affinité de l’alumine fixée pour l’alizarine n’est pas, en soi, très importante; mais elle prend une grande intensité, dès que l’on introduit la chaux. On voit nettement, d’après les faits, que ce sont les relations étroites entre l’aluminium et le
- (1) Traduit de Chemiker-Zeitunçj par Moniteur Quesne-vitle.
- Q O O O tC 29 Q Q Ss os K K 2 n K K
- o
- ou bien il ne se combine qu’avec un seul hydroxyle :
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- 6 o o
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- Ci
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- A/ to
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- cD CO
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- c2 c2
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- U U
- Peu importe l’une ou l’autre de ces formules: leur exactitude n’a pas d’importance pour la constitution essentielle de la combinaison.
- Comme nous le voyons, l’importance et la valeur de laque du rouge turc résultent de l’action conco-
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- or ..
- E MONITEUR DE LA TEINTURE
- mitante de plusieurs facteurs indépendants. C’est d’abord la combinaison du sel gras d’aluminium difficilement soluble, point fondamental, pour l’absorption de la chaux en vue de la formation d’un sel double d’alumine et de chaux insoluble; c’est ensuite la grande résistance des composants du sel double, la stabilité de l'alizarine. C’est enfin la réaction de l’anhydride de l’acide gras qui active la formation de sels insolubles et qui provoque la condensation du groupe d’atomes d’ailleurs très stable et en outre un avivage et un renforcement de la couleur.
- La formule suivante répond au type du meilleur rouge turc, c’est-à-dire au plus stable :
- CO2CIHSI . CH. 3
- (C1H°O4) Ca . Al2 ;0
- \CO2C1H31 . CH' /
- Si on est obligé de faire quelques faibles modifications à la préparation pour satisfaire aux exigences de la pratique, on peut introduire des substitutions dans la formule, mais le type de celle-ci reste le même. Il en est de même si, pour donner au rouge une pointe de jaune, on remplace une partie de l’alizarine par la purpurine, La structure de la formule reste la même si, pour des motifs analogues, on fait agir sur la combinaison l’étain sous forme d’un de ses sels. L’oxyde d’étain donne, avec l’alizarine, une combinaison rouge orange, mais qui n’est pas résistante ; toutefois, la qualité du rouge turc n’est pas sensiblement modifiée par l’emploi modéré d’étain si on met en présence la quantité nécessaire d’alumine. La copulation de l’étain ne peut se faire que parles valences secondaires de l’aluminium, mais l’étain ne forme cepen-. dant pas partie intégrante de la laque du rouge turc.
- De même l’acide tannique, dont l’emploi est fréquent dans la fab rication du rouge turc, ne participe pas à la composition de la laque, car celle-ci peut se développer même sans acide tannique. Pourtant, il est préférable d’employer aussi l’acide tannique dans la préparation, car, dans l’opération de la teinture, elle provoque la fixation rapide des
- corps en réaction. Si elle rentre dans la combinaison, elle ne peut également fixer que les valences secondaires libres de l’aluminium. On peut reconnaître qu’il y a encore des valences secondaires libres dans l’aluminium à ce fait qu’on peut obtenir un rouge turc contenant beaucoup plus de chaux qu’une seule molécule, qu’on peut doubler la teneur en chaux en conservant le caractère général de la combinaison et fixer ainsi toutes les valences secondaires de l’aluminium. La combinaison riche en chaux est, si possible, encore plus résistante, mais d’un rouge moins vif.
- On a une grande latitude dans les modifications et les variantes de la fabrication ; il faut tenir compte des exigences très différentes auxquelles doit satisfaire le produit. Nous ferons remarquer ici que la production du rouge turc sur fil est plus difficile que la teinture en rouge en pièces ou que l’impression. Cela provient de ce que le fil destiné à être teint doit d’abord, la plupart du temps, être travaillé dans les tissages avant d’être livré à la consommation. Il faut qu’il satisfasse aux exigences non seulement du consommateur, mais encore du tisseur.
- Le fil, en tissage, doit pouvoir absorber facilement le parement ; le fil teint ne doit pas, pendant le travail du tissage, déteindre sur le fil blanc introduit dans la fabrication ; un rouge turc ne peut remplir toutes ces conditions que si sa préparation a été effectuée d’une façon très exacte. Par contre, le rouge turc, produit dans la teinture en pièces ou dans l’impression sur l’étoffe achevée, n’est pas exposé à des manipulations intermédiaires dangereuses; il arrive, au contraire, directement au consommateur ; le procédé compliqué de la teinture en rouge turc sur fil est un peu plus simple dans la teinture en pièces et l’on peut, sans nuire à l’emploi du produit, réduire le nombre des opérations.
- On est arrivé à simplifier au point de pouvoir produire le rouge turc par l’emploi de trois bains seulement. On applique la méthode typique indiquée par Horace Kœchlin ; elle consiste à passer dans un bain d’huile unique, puis après séchage
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- dans un bain de sulfate d’aluminium basique et, enfin, troisième opération, dans un bain d'aliza-rine.Une méthode légèrement différente a été introduite par Schlieper et Baum : on emploie pour la première opération une solution d’aluminate de soude, puis on fixe l’alumine dans un bain de craie; la troisième opération est le passage dans un bain préparé avec de l’alizarine et de l’eau de chaux; enfin, on huile et on vaporise.
- Ces simplifications si profondes sont dues, en majeure partie, à l’introduclion des huiles sullonées dans la fabrication du rouge turc et, par suite, à la la solubilisation des acides gras qui en est le résultat. En second lieu, élles proviennent de l’emploi de l’alizarine artificielle, dans un très grand état de pureté, dont la préparation industrielle découle, comme on le sait de la célèbre synthèse effectuée en 1870 par Gracbe et Liebermann.
- Pour compléter les explications précédentes nous citerons encore un progrès dans la fabrication du rouge turc, dont la réalisation est liée à d'impor-portantes innovations techniques. La tendance de l’industrie à produire d’une façon de plus en plus économique, tendance provoquée par la concurrence universelle, a pénétré également dans le domaine de la teinture et a mis à l’ordre du jour un problème dont la solution, déjà trouvée, a introduit dans la fabrication des avantages importants.
- Tandis qu’autrefois on ne pouvait teindre le fil que sous forme d’écheveaux, on est à même, aujourd’hui, de soumettre à la teinture des fibres à l’état compact, en bobines telles que les livre la machine à filer ; on peut donc remettre au tissage la matière teinte en bobines, forme la plus convenable pour le tissage.
- Cette modification dans le mode de teinture constitue une économie importante. On est débarrassé du travail consistant à transformer les bobines en écheveaux, travail nécessaire à la teinture ; de même, on n’a plus à ramener les écheveaux sous forme de bobines. Les économies qui résultent de la suppression de ces travaux s elevent, dans le traitement des fils de coton, à 10 0/0 environ de la matière.
- Ce progrès technique important qui remonte à vingt ans environ a été rendu possible par la construction d’appareils spéciaux qui sont construits de telle sorte que, par un tra\ ail mécanique, la teinture des fils bobinés se fait d’une façon irréprochable.
- Pour l’importance, l’extension et le développement de l’appareillage moderne en teinture, on trouvera dans l’ouvrage bien connu de Gustav Ullmann (1) Die Apparatenfœrbereiy des renseignements complets sous une forme très intéressante. L’ouvrage contient aussi une description exacte et fine critique soignée de l’emploi de nombreux appareils construits dans ce but. Je me contente de renvoyer à ce travail, car je ne puis m’attarder à donner plus de détails sur ce sujet. Je signalerai cependant que, d’après une impression personnelle résultant de mes occupations, l’appareil trouvé par Herm. Shubert, deZittau, doit être considéré comme l’appareil le plus pratique et le plus convenable au travail en grand. L’inventeur l’a employé pour la première fois en 1893 pour la teinture de grandes quantités.
- (A suivre.)
- L’EAU ET LE SAVON
- C’est un art de savoir laver, non seulement' à cause du travail pratique nécessaire qui demande/ surtout pour le linge fin, une grande habileté et de l’exactitude, mais aussi à cause des deux matières principales, l’eau et le savon, dont il s’agit d’établir les rapports réciproques les meilleurs et les meilleur marché. Ceci est d’une importance capitale pour le blanchissage à vapeur et celui pour linge fin. Là où l’on travaille pendant un certain temps avec un rapport réciproque mal établi des deux matières, le linge souffre et le propriétaire de la blanchisserie pourrait avoir des dommages sensibles. • '
- -(1) Die Apparatenfceberei, par D'Gustav Ullmann, Julius’ Springer, éditeur, Berlin.
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- 356 LE MONITEUR DE
- la Teinture
- C’est la propriété du savon de rendre l’eau douce qui rentre d’abord en ligne pour, un emploi pratique du savon. Si longtemps que l’on n’a pas écarté ou empêché de nuire les sels minéraux qui sont plus ou moins responsables de la dureté de l’eau, on observera toujours une fibre dure et cassante ou du moins un précipité de savon de. chaux se formant pendant le lavage, donc une consommation de savon de perdue pour l’effet sur le linge.
- La propriété des savons de rendre l’eau douce ést la plus grande chez ceux qui sont facilement solubles dans l’eau et qui moussent très facilement. Les savons facilement solubles ont la propriété re- I marquable de mouiller légèrement le tissu, c'est-à-dire de le rendre plus facilement abordable pour la solution suivante du savon. Le degré de la solution du savon constitue naturellement un facteur important pour l’effet du nettoyage. Dans la plupart des cas, on travaille selon le degré et le genre dans lequel le linge est sali, avec des savons facilement solubles dans l’eau tiède pour obtenir un nettoyage complet. Il faut cependant employer l’eau chaude, même bouillante, si l’on se sert dans le lavage de savons durs, difficilement solubles.
- - La propriété du savon de dissoudre les saletés graisseuses lui donne sa valeur pour le nettoyage en général. Le corps gras en train de se dissoudre abandonne la saleté qui se disperse dans l’écume et qui sera facilement évacuée par l’eau pure.
- Un savon normal doit, pour satisfaire aux exigences posées, avoir les propriétés suivantes :
- 1) Il doit être absolument pur, c’est-à-dire fabriqué avec les matières grasses les plus fines.
- 2) N’avoir ni excès d’alcali, ni substances mordantes.
- 3) Le savon doit avoir un pourcentage élevé d’acides gras, car ceux-ci le rendent économique à l’usage.
- L’eau de mer qu’on reconnaît facilementà l’odeur et au goût, contient beaucoup de substances étrangères qui la rendent inutilisable au lavage. On a fait pas mal d’expériences pour obvier à cet inconvénient, mais sans succès appréciable. Cependant
- l’emploi du savon ci-dessous décrit .a, paraît-il, donné un bon résultat, mais comme sa fabrication est très compliquée et aussi très chère, il ne servira probablement jamais en pratique.
- Voici la recette pour la fabrication de ce savon utilisable dans l’eau de mer et dans l’eau partic-lièrement dure.
- On saponifie 125 kg, d’huile de palme, 60 kg. d’huile d’olive et 315 kg. d’huile de palmiste avec une lessive de soude caustique, on recharge ensuite et on laisse la lessive usée se réunir au fond de la chaudière. D’autre part on fait un savon avec 315 kg- d’huile de palmiste et d’huile de coco. On se sert d’une solution à 25 0/0 de 58 kg. de soude caustique anglaise et de 42 kg, de soude ordinaire. On mélange alors le savon de recharge au savon d’empâtage par un brassage énergique. Ensuite on saupoudre le mélange avec 25 kg. de résine claire pulvérisée ; ajouter 40 à 50 litres de lessive de carbonate de potasse de 25° Bé, bien brasser et faire bouillir le tout pendant environ une heure sur un petit feu ; on finit le savon avec une lessive de soude caustique. Entre temps on a préparé un mélange de 15 kg. de soude, 15 kg. de bicarbonate de soude, 75 kg. de verre soluble de 34 à 36° Bé dans tant d’eau que le mélange pèse'28 à 300.Bé. Dans un autre vase on mélange 6 kg. de succédané de sucre (sirop), 2 kg. d’huile de térébenthine et 5 kg. de soude ammoniacale en solution. Ces compositions sont lentement ajoutées au savon en brassant continuellement. Le savon est alors cuit et réglé avee une lessive de soude caustique de 250. Dès que ceci est fait et que le savon est épais, on ajoute le mélange suivant : 2 kg. 5 gomme arabique en solution, 1 kg. 25 esprit de sel ammoniaque, 300 gr. acide phénique, 225 gr. cristaux alizorin dissous en alcool, 3 kg. farine de lin préparée en pâte avec l’eau de chaux, 1 kg. huile de térébenthine. Finalement on pulvérise encore finement 10 kg. de bicarbonate de soude que l’on passe avec un tamis sur le savon et l’on brasse bien le tout. Quand le savon est refroidi à 85° on le coule dans des moules en bois.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Si l’on est obligé d’employer de l’eau, contenant même seulement des traces de fer, pour le lavage, il ne faut pas qu’un excès d’alcali se trouve dans le savon, parce que tous les alcalis en composition avec le fer produisent une coloration jaune de la fibre végétale qui ne pourrait être enlevée que par le blanchiment. Si un bon savon ne produit pas assez de force pour le lavage, on ajoute à la place de l’alcali manquant un succédané hydrocarburé qui donnera, même avec une eau contenant des traces de fer, des résultats satisfaisants.
- (Traduit du Internationales Wascherei-Centralblatt par le Moniteur de la Teinture.)
- RENSEIGNEMENTS
- DANS LA TEINTURE DES FILÉS DE COTON Par Albert Winter
- {Fârber Zeitung, du docteur Ad. Lehne:)
- La teinture des filés de coton exige des soins et une attention particulièrement soutenus pour les fils qui sont destinés, après la teinture, à produire des tissus de cou- leur unie. Les nuances claires et délicates de ces filés sont spécialement exposées à des inégalités et à des taches, tandis que les articles plus couverts, le bleu foncé, le brun et le noir, sont d’une réussite plus égale et peuvent par conséquent être travaillés sans difficulté.
- Pour obtenir avec les tons clairs des résultats en tous points satisfaisants, la condition indispensable est tout d’abord d’opérer avec la plus grande propreté. Déjà dans les opérations qui précédèrent la teinture, par exemple dans le débouillissage ou éventuellement dans le blanchiment en chaudière ouverte ou close, et au point de vue des appareils mécaniques, on doit veiller à un traitement absolu
- ment régulier des
- filés,
- c’est-à-dire que les fils
- doivent être soumis dans les appareils à un traite
- ment égal et de même durée.
- Si l’on emploie des bains de savon pour humecter ou débouillir on devra éviter les précipités de savon calcaire, car ceux-ci dans la teinture subséquente se
- feraient fâcheusement remarquer en refusant de prendre la couleur. On aurait donc ainsi dans la matière première des places incolores ou tout au moins plus claires. a .
- Pour les tons clairs un blanchiment préalable des filés est nécessaire, car la couleur naturelle du coton agirait défavorablement. Le blanchiment peut être donné suivant l’usage, au moyen du chlorure de chaux, du chlorure de soude ou de bains de chlore préparés électrolytiquement. Il est très important de n’employer que des bains de blanchiment clairs afin d’éviter d’endommager la fibre.
- Après le blanchiment on devra laver à fond, acider, relaver et au besoin traiter par un anti-chlore afin d’empêcher toutealtération ultérieure, car si des traces de chlore ou d'acide persistaient dans les filés, il pourrait en résulter des inégalités à la teinture, par suite d’une décomposition partielle de la matière colorante.
- Les produits colorants à considérer sont très variés et le choix à faire dépend du degré de solidité que l’on exige pour la teinture de la marchandise.
- On emploie sur une grande échelle, les matières colorantes substantives en raison de la grande facilité de leur application, elles tirent sur coton non mordancé en bain neutre ou faiblement alcalin avec addition de carbonate de soude, de savon, de phosphate de soude, de sel de Glauberoude sel marin.
- (A suivre,)
- BLANCHIMENT DES FILS DE JUTE
- Pour blanchir le jute on emploie la lessive de chlore, mais si l’on veut employer un procédé qui ne nuise pas à la fibre, il faut blanchir avec de l’oxygène. On peut également recourir à une combinaison des deux, en employant d’abord le chlore en quantité et en continuant avec l’oxygène,
- petite d’où
- neutralisation complète des effets nuisibles du chlore et blanchiment durable de la fibre. Le blanchiment à l’oxygène se fait avec du perborate de soude ou, si l’on veut avoir un produit meilleur marché, avec du peroxyde de sodium.
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- Si le blanchiment avec le bioxyde d’hydrogène ou avec le permanganate de potasse et l’acide sulfureux revient trop cher on emploie le chlore dans les produits comme hypochlorure de potassium, chlorure de calcium ou chlore électrolytique. Pour désagréger les substances cornées contenues dans le jute,on essange la fibre avant le blanchiment, dans l’eau chaude et on la traite ensuite avec un bain alcalin de soude, de terre soluble, etc., mais il faut éviter de faire cuire trop longtemps afin de ne pas avoir une perte trop grande en poids et en fermeté.
- On procède à peu près de la manière suivante : l) Essanger pendant la nuit dans l’eau tiède et rincer ensuite; 2) traiter pendant une demi-heure avec une solution de soude à 5 0/0; 3) tremper pendant dix heures dans une solution de chlore d’un demi-degré Ré ; 4) acidifier avec de l’acide chlorhydrique à un demi-degré Bé pendant une demi-heure et bien rincer ensuite; 5) (facultatif) tremper pendant une heure dans une solution de permanganate de potasse de 2 g. 5 par litre ; 6) tremper dans une solution de bisulfure de sodium, 50 cm3 de bisulfure de sodium 38 degrés Bé par litre et bien rincer ensuite; 7) passer au bleu et savonner.
- Il est très important de très bien rincer après le traitement avec du chlore et après l’acidification pour que tout le chlore soit enlevé. Comme le chlore est bien retenu par le jute, il sera bon d’intercaler un bain antichlore après le traitement avec du chlore et l’acidification.
- (Traduit de la Zeitschrift für die gesamte Textilindustrie par le Moniteur de la Teinture.)
- LA QUESTION DU BACHAGE
- La Chambre de Commerce de Paris vient d'adop-ter le rapport qui lui était présenté par un de ses membres, M. Jouanny, sur les nouvelles propositions soumises à l’homologation ministérielle, le 12 août dernier, par les Chemins de fer de l’Etat et des cinq grandes Compagnies, tendant à modifier les conditions d’application des tarifs généraux et spéciaux, P. V. et le tarif spécial commun P. V.
- numéro 129 (chap. XIII), en ce qui concerne le bâchage des wagons et la fourniture des bâches. La Chambre a estimé que l’ensemble de ces propositions répondait aux principales préoccupations des expéditeurs autant qu'aux doléances qu’ils ont exprimées et, sous quelques réserves de détail, elle a donné un avis favorable à leur homologation.
- Voici le texte du rapport de M. Jouanny :
- Il y a près d’un an, après avoir étudié les différentes modifications que, de divers côtés, on proposait d’apporter à l’article 103 du Code de Commerce, en vue de rendre plus réelle et plus effec-tive la responsabilité des transporteurs, vous avez bien voulu adopter les conclusions que nous avions l’honneur de vous présenter. A ce moment, nous n’avons pas été sans ressentir tout le poids de la responsabilité que nous assumions devant vous et devant nos commettants, en vous conseillant d’émettre l’avis qu’il « était préférable de rechercher une solution par voie administrative, plutôt que de recourir à l’intervention législative ». Vous avez bien voulu adopter les vœux que nous vous présentions.
- Le Parlement, inquiété à ce moment par de graves préoccupations, n’a pas entendu et, en tout cas, n’a pas retenu nos vœux : depuis le texte voté par le Sénat ayant été transmis à la Commission de la Chambre des députés, le Comité consultatif des Chemins de fer a poursuivi l’étude de cette importante question de la responsabilité étendue par la loi de 1905, avec le souci de trouver une formule qui permit de la résoudre le plus promptement possible et surtout au mieux des grands intérêts en présence.
- C’est ainsi — et nous ne commettons aucune indiscrétion en vous en entretenant — que les propositions concernant le bâchage, que les grands réseaux avaient déposées en mars 1911, étaient considérées comme insuffisantes et que ceux-ci, défé-| rant aux conseils de ce grand corps consultatif, déposèrent, le 12 août dernier, des propositions qu’il convient aujourd’hui d’examiner.
- Nous ne reviendrons pas sur l’exposé des com-
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- plexités de la question, ni sur les réclamations du commerce; en un mot, la principale difficulté résultait d’une nouvelle jurisprudence dont l’extension apparaissait comme des plus inquiétantes.
- : La responsabilité du transporteur, telle qu’elle découlait du texte de l’article 103 du Code de Commerce modifié, devait s’appliquer, dans l’esprit du législateur de 1905, qui était intervenu à la demande des expéditeurs, d’une façon absolue à toutes les marchandises reçues sans réserve par les administrations de chemins de fer. Des décisions judiciaires y apportèrent malheureusement des atténuations.
- C’est alors que, dans votre délibération du 22 novembre 1911, vous avez déclaré qu’à votre avis, pour rendre cette responsabilité eftective, il convenait tout d’abord de distinguer l’opération du « chargement » de celle du « bâchage », puis de spécifier, par une nouvelle réglementation : que la fourniture et la mise en place des bâches incombaient en principe au transporteur chargé de la conservation de la marchandise ; que celui-ci, enfin, devait, en cours de route, veiller au maintien en bon état de cette marchandise qui lui était confiée.
- Ces principes, dans leur intégrité, viennent de trouver leur réalisation dans les propositions dont il s’agit, que nous estimons indispensable de reproduire ici textuellement, tout commentaire anticipé risquant de les affaiblir :
- Conditions générales d’application des tarifs spéciaux P. V.
- « Art. 6. — ...c) Reconnaissance des wagons après chargement et bâchage. — Au moment de de la remise au chemin de fer. soit en gare, soit à l’origine des embranchements particuliers, des wagons chargés et bâchés s’il y a lieu par les expéditeurs, il est procédé à la reconnaissance du chargement et du bâchage, tant au point de vue de l’observation des règlements que de la conservation de la marchandise, dans la mesure où cette reconnaissance peut être faite de l’extérieur du wagon, tel qu’il est présenté par l’expéditeur.
- « Lorsque le chargement et le bâchage incombent à l’expéditeur, le chemin de fer n’est pas tenu
- d’accepter les wagons dont le chargement ou le bâchage présentent des défectuosités visibles de l’extérieur. Toutefois, si ces défectuosités n’intéressent pas l’observation des règlements, le chemin de fer reçoit les wagons dans le cas où ses. réserves, inscrites sur la déclaration d’expédition et, si l’expéditeur le demande, sur le récépissé, auront été acceptées par l’expéditeur.
- « d) Modifications au chargement ou au bâchage en cours de route. — En cours de route, le chemin de fer est tenu de rectifier, dans l’intérêt de la conservation de la marchandise, les défectuosités visibles de l’extérieur qui se produiraient pendant le trajet.
- « Art. 6 bis, — Transports à découvert. — Pour les marchandises désignées dans les tarifs spéciaux comme pouvant être transportées à découvert, le chemin de fer n’est tenu de fournir que des wagons découverts.
- « Toutefois :
- « Lorsque la manutention incombe au chemin de fer, l’expéditeur peut demander le transport à couvert aux prix et conditions fixées par l’article Ier du chapitre XIII du tarif P. V. n° 129.
- « Lorsque la manutention incombe à l’expéditeur, celui-ci, sauf stipulation contraire inscrite dans les tarifs, a la faculté de couvrir la marchandise soit avec des bâches lui appartenant et dont il doit indiquer, sur sa déclaration d’expédition, les marques et numéros, soit avec des bâches louées au chemin de fer aux prix et conditions fixées par l’article 2 du chapitre XIII du tarif P. V. n° 129. Dans l’un et l’autre cas, l’opération du bâchage est effectuée par les soins et aux frais de l’expéditeur. De même, si la manutention incombe au destinataire, l’opération du bâchage est effectuée par ses soins et à ses frais.
- « Lorsque les bâches ont été fournies par l’expéditeur, leur retour au point de départ peut être demandé par le destinataire ; il est effectué gratuitement en petite vitesse et ne donne lieu qu’à la perception des frais d’enregistrement et des droits fiscaux.
- « Art. 6 ter. — Transports à couvert. — Pour les marchandises autres que celles qui sont visées à
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- l’article 6 bis, le chemin de fer est libre de fournir, en supportant les conséquences de son choix, soit des wagons couverts, soit des wagons découverts avec bâches, sans perception supplémentaire.
- « Lorsque la manutention incombe à l’expéditeur ou au destinataire et que le chemin de fer a fourni un wagon découvert avec bâches, les opérations de bâchage ou de débâchage sont faites par l’expéditeur ou par le destinataire, à charge pour le chemin de fer de déduire du prix de transport une somme de 1 franc par wagon pour chacune de ces opérations.
- « Exceptionnellement, cette déduction n’est pas faite :
- « 1° Si le chemin de fer effectue la manutention aux lieu et place du commerce, par application de l’article 60 ci-dessus ;
- « 2° Si les dimensions de la marchandise s’opposent à ce qu’elle soit chargée dans un wagon couvert ;
- « 3° Si l’expéditeur a demandé par écrit un wagon découvert ou si, pour certaines marchandises désignées' explicitement dans les tarifs spéciaux, l’expéditeur n’a pas demandé par écrit un wagon couvert.
- «Art. 6 quater. — Chargements mixtes. —Lorsqu’un chargement est formé par des marchandises soumises, en vertu des articles 6 bis et 6 ter, à des régimes différents, le transport a lieu à couvert, sauf demande contraire de l’expéditeur, et la taxe est basée, pour l’ensemble du chargement, sur le plus élevé des tarifs applicables aux marchandises qui le composent, ces tarifs étant calculés conformément aux articles 6 bis et 6 ter.
- « Art. 6 quinque. — Marchandises dangereuses ou infectes. Transports internationaux. — L’application des dispositions des articles 6 bis, 6 ter et 6 quater est subordonnée, le cas échéant, à l'exé-cution des arrêtés ministériels réglementant le transport par chemin de fer des matières dangereuses et des matières infectes, et, le cas échéant, à la convention internationale pour le transport des marchandises par chemin de fer.
- 5 (A suivre.)
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre Les Transports par chemins de fer fleurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent; conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Léon Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur VImpôt sur le revenu et les Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire, précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose, en un s yle extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il don neles moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages, les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les pr-autions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes, lors de l'expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards, pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en matière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les nommer-çants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ses 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. 30 centimes, franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations com merciales, aux commerçants et industriels d’en adres-ser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent nets et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adresses à ta Société des Publications industrielles, 20, rue Tur-got, Paris (IXe).
- G. M.
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- INFORMATIONS
- C’est avec un vif plaisir que nous saluons l’apparition du nouveau catalogue que vient d’éditer l'im-portante Société E. de Haën, fabrique de produits chimiques bien connue, de Seelzc, près Hanovre (Allemagne).
- Cet opuscule de 120 pages, forme un véritable vade-mecum de l’acheteur et du vendeur, les prix indiqués de chaque produit sont d’une lecture facile et d’une clarté indiscutable.
- Rien n'a été omis, les conditions de vente sont explicites • prix, payements, emballages, colis-postaux, chemins de fer, produits dangereux.
- Dans le cours de l’ouvrage, tous les articles seraient à citer; nous nous bornerons à relever seulement les titres principaux des objets : alliages, cacodylates, couleurs d’aniline et autres, couleurs phosphorescentes, glycérophosphates, hypophos-phitcs, sel d’antimoine, siccatifs divers, préparations de métaux rares etc., minéraux, produits radioactifs, emballages.
- Signalons enfin un tableau des frais de transport petite vitesse par 100 kilos, de Seelze aux villes principales de tout le Continent.
- Félicitons en terminant,la firme de Haën du soin méticuleux qu’elle a apporté à la confection de ce catalogue et souhaitons-lui de nombreux imitateurs. .
- — Notre confrère le Textile Recorder, de Manchester, 15 novembre, nous apprend qu’une intéressante expérience sera faite à l’Université de Leeds. L’expérience consiste dans l’acceptation d’un vœu souvent exprimé par les étudiants techniques qui désirent combiner les avantages d’une instruction universitaire avec l’enseignement pratique dans l’usine. Dans la spécialité de la chimie des couleurs et la teinture un plan a été élaboré et sera appliqué cette année qui rendra possible aux étudiants de suivre un cours abrégé de chimie des couleurs et de teinture tout en faisant l’apprentissage dans une teinturerie. Le cours complet dure cinq ans, mais le travail à l'Université ne prendra
- que deux trimestres chaque année (du commencement d’octobre à la fin mars) et le reste du temps sera consacré au travail pratique. Un autre arrangement, qui peut être fait sur demande et qui est spécialement conseillé dans le cas où l’étudiant a moins de seize ans, est le suivant : La première année est entièrement consacrée à l’usine et la cinquième année entièrement à l’Université, tandis que les années intermédiaires sont basées sur le plan de l’étude partagée. Une étude satisfaisante pendant le cours complet de cinq années donnera droit au diplôme universitaire de teinture. Les cours à l’Université prévoient un enseignement théorique solide en chimie, physique, mathématique et mécanique, considérées spécialement dans leurs applications à l’industrie textile et à la teinturerie, tandis que le travail à l’usine doit donner à l’étudiant les connaissances de la routine, l’habileté et l’entraînement pratiques qui sont tout aussi importantes pour son succès dans la carrière industrielle.
- PRIME A NOS LECTEURS
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat poste adressé à nos bureaux.
- Mais, en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami, qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de 0 fr. 50 par bouteille est effectuée à partir du Ier août 1912.
- Les prix sont ainsi fixés : 3 fr. 25 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 4 francs dans Paris, à domicile.
- NOTRE SERVICE D1 ASSURANCES
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureazi d'Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats ne cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard-Meyer, expert-assureur expérimenté,
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau,, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, z, rue Botirdaloue, Paris (Téléphone no 140-97).
- == : — = =--—— == " -== --------- ===
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce titre, nous publions les réponses aux demandes d'INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- MJ B. D., à Gournay. — Pour l’établissement du droit de patente, il est tenu compte, comme élément d'appréciation, du nombre des ouvriers employés par l'industriel.
- M E N , à Nantes. — La Compagnie des chemins de fer a le dr it de donner à l‘ ctroi des duplicata de récépissés des marchandises expédiées.
- Société F., d'H — La loi qui limite à dix heures la durée de la jcurnée de travail dans les établissements qui emploient dans les mêmes locaux des adultes et des femmes et mireus ne s'applique qu’aux « ouvriers » adultes et non aux contremaîtres.
- M. G. W., à Bordeaux. — Toutes les dispositions du code de commerce relatives aux lettres de change concernant l’aval, le paiement et le protêt sont applicables aux billets à ordre.
- M. P., à Auxerre — En cas d’inexécution des conditions imposées pour le fonctionnement d’un établis-se ment insalubre, le droit du préfet se borne, après avoir mis en demeure l’industriel d’avoir à se conformer aux clauses de l’acte d’autorisation, à lui enjoindre de suspendre provisoirement son exploitation tant qu’il n’aura pas satisfait ou qu’il ne se sera pas engagé à satisfaire aux dites conditions. En conséquence, l’arrêté du préfet qui prononce, à titre définitif, la fermeture d’un établissement insalubre est entaché d’ex-cés de pouvoirs.
- OBSERVATION IMPORTANTE
- 1. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- II. Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours
- inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Ventes de fonds de commerce
- Paris. — Teinturerie, par Vve Mauvenu à M. Jungmann’ 21, rue de la Condamine. — Entrée en jouis, le 1er décembre.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Bergeron-Oddin, à M. Barge, 36 bis, rue Jouffroy. — Entrée en jouis, le 1er décembre.
- Paris. — Teinturerie, par M. Gibon, 56, rue Louis-Blanc. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mme Maret, 5, rue Crespin.— Entrée en jouis, de suite. S.
- Paris. — Teinturerie, par M. Ligier, 67, rue des Dames. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. de Langhe à Vve Laillet, 31, rue Truffant. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par Mlle Pichler à Vve Proulle, 68. rue du faub. Poissonnière. — Entrée en jouis, de suite. Paris. — Teinturerie, par Mme Delattre à M. Seguin, 32, boni. St-Germain. — Entrée en jouis, le 14 novembre. Paris. — Teinturerie, par Vve Carbonnel, 154, rue Saint-Maur. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris —Teinturerie, par M Saint à Vve Dumoulin, 19, rue Boulard. — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Tartary à M. Chenier, 1, rue Lécuyer. — Entrée en jouis. de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Chimot, 2, rue Gramme — Entrée en jouis, de suite.
- Paris. — Teinturerie, par M. Thoret à Vve Lassagne,
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- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
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- délivrés du 19 au 31 Décembre 1912.
- Ces billets sont valables 20 jours (dimanches et fêtes compris) ; leur validité peut être prolongée une ou deux fois de dix jours (dimanches et fêtes compris), moyennant le paiement, pour chaque prolongation, d’un supplément de 10 %. .
- Ils donnent droit à deux arrêts en cours de route, tant a l’aller qu’au retour.
- De Paris à Nice :
- Ire classe, 182 fr. 60 | 2e classe, 131 fr. 50
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- TABLEAU COMPARATIF DU MOUVEMENT DES MATIÈRES PREMIERES
- J . . s few . P. - •
- Pendant les dix premiers mois des années 1910, 1911 et 1912
- IMPORTATIONS
- Quantités livrées à la consommation
- «912 «91« 1910
- Bois de teinture en bûches : Mexique. 1.000 k. 3.647 4.354 4.891
- — — Brésil. » — —
- — — Haïti ....... » 14.457 17 854 27.1 1
- - — Rép.del’Am.cent. » 1 474 1.768 2.102
- — — Autres pays. » 14.531 18.419 14 830
- Totaux .... » 34.109 42.395 48 934
- Bois de teinture moulus — — —
- Garance en racine, moulue ou en paille... Q m. 649 598 466
- Curcuma en racine » 3.947 4.084 3.033
- — en poudre » — — —.
- Quercitron. » 17.399 26 808 17 239
- Lichens tinctoriaux » 496 1.458 1.139
- Ecorces à tan, moulues ou non » 40.454 42.500 41 140
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles » 27.979 48.012 31.778
- Moulus - » 32.127 35.523 35.225
- Noix de galle et avelanèdes entières, con-
- cassées ou moulues 251726 28.088 31.496
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... • 842 1.515 1.596
- Safran » 32b 305 288
- Autres teintures et tanins 9.718 8.845 9.393
- Cocheniiie » 1 698 2.377 1 807
- Kermès animal » — —
- Indigo » 773 563 582
- Indigo-pastel, indigue, inde plate et boules
- de bleu » — — .-r
- Cachou en masse; » 22 309 22.098 22.722
- Roccu préparé » 415 385 1.191
- Orseille préparée, humide en pâte » — — —
- — sèche (cudbéard ou extrait). » 67 44 60
- Extraits debois deteint.etd’autresespèces :
- » — —
- Autres » 1.918 2,493 2.056
- Teintures dérivées du goudron de houille :
- Acide picrique » 5 11 —-
- Alizarine artificielle » 1 933 1 642 2.437
- Autres » 14.682 13.288 12.188
- Outremer... » 938 698 563
- Bleu de Prusse..., » 891 792 887
- Carmins communs » — —
- —- fins » —
- Vernis à l’alcool.... » 197 134 253
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence
- et a l’huile mélangées y 12.780 12.405 11.526
- Ocres broyées ou autrement préparées... » 12.562 11.963 9.047
- . Verts ae Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes » 154 111 137
- Verts de montagne,de Brunswick et simil. » 963 837 892
- Talc pulvérisé » 40.901 28.837 24 180
- Couleurs non dénommées » 7.835 7.522 19.392
- Marchandises
- B X 8 : •
- 5 2 X
- françaises ou francisée» exportées
- 1912 1911 1910
- Bois de teinture en bûches, 1.000 k. 101 171 270
- — moulus » 159 117 112
- Garance en racine, moulue ou en paille.. . Q.m. 54 77 63
- Curcuma en racine. n 1.247 541 566
- — en poudre » — —. —
- Quercitron » 587 553 135
- Lichens tinctoriaux .' )) 149 193 703
- Ecorces à tan, moulues ou non » 117.411 191.090 187.603
- Sumac, fustet et épine-vinette :
- Ecorces, feuilles et brindilles » 1.446 395 455
- Moulus » 134 337 406
- Noix de galle et avelanèdes entières con-
- cassées ou moulues » 374 168 306
- Libidibi et autres gousses tinctoriales.... )) 326 1 —
- Safran........................; » 163 280 217
- Autres teintures et tanins )) 2.113 824 1.522
- Cochenille.’ » 1.718 1 748 1 757
- Kermès animal » — -2 —•
- Indigo. » 590 394 399
- Indigo-pastel,indigue, inde plate et boules 784 605
- de bleu » 1.268
- Cachou en masse » 65 7 309 983
- Rocou préparé » 407 597 820
- Orsei le préparée, humide en pâte » 157 148 159
- — sèche (cudbéard ou extrait). » - 41 261 154
- Extraitsde boisde teint.et d autres espèces:
- Garancine )) 13 322 48
- Autres Allemagne » 13.351 12.769 16.253
- — Belgique » 8.11c 12.917 - 16.185
- — Angleterre » 14.296 16 860 21.149
- — Etats-Unis » 1.918 1.737 2 884
- — Autres pays Totaux.......... Teintures dérivées du goudron de houille » 28.233 65.914 29.101 73.484 43.423 ( 99.894
- Acide picrique » 562 546 538
- Alizarine artificielle » 1 5 8
- Autres » 3 478 6.472 2.474
- Outremer » 18.498 18.228 17.341
- Bleu de Prusse » 1.306 1 111 799
- Carmins communs > » 9 7 20
- — fins » 23 28 44
- Vernis à l’alcool ... » 1 014 902 965
- — à l’essence,à l’huile ou à l’essence -
- et à l’huile mélangées » 18.493 J 17 394 16 459
- Ocres broyées ou autrement préparées.... » 285.720 i 274.567 312.869
- Verts de Schweinfurt et verts métis, cen-
- dres bleues ou vertes . . ..... » 501 272 311
- Verts de montagne, de Brunswick et simil..’ » 126 7 u 49
- Talc pulvérise. :... .. .. . .... :. -, » - 75.834 73.112 64 387
- Couleurs non dénommées... » 5.314 1) 6.547 4.226
- p.363 - vue 370/396
-
-
-
- ce
- C
- E MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHE
- PLACE LE PARIS
- Chromate jaune de potasse .... . ...
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.)
- Colle
- da
- " * * f ' ' " ' Les
- Acide acétique indusiriel 40 %.....
- » » 35 »... .
- »
- azotique (voir acide nitrique) . muriatique 22- chimiq. pur ...
- » 20/21 par 15 toüriès.
- nitrique 36 chimiquement pur;
- » 49* »
- oxaliqua .......... . ........
- phénique cristallisé .........
- » neige ..... . ....
- » liquide 97/98 amkré.
- phosphorique 60 ..............
- » 45* . ..........
- sulfureux par 15 touries......
- sulfurique 53'................
- b 60’environ.......
- • » 66* » .......
- b 66’ chimiq. pur....
- a au soufre ..... .
- 100
- 53
- 31
- k
- 32
- 7
- 30
- 36
- 68
- 115
- 150
- 33
- 200
- 90
- Crème
- a
- 6
- a O
- AC
- poisson de Chine en galettes » de Cayenne extra.,
- » du Brésil (vessies).
- » de Russie Saliansky
- naturelle extra ..
- Les
- 150 »
- 122 »
- Le kilo
- 5
- 7
- B
- 50
- 27
- 100
- végétale du Japon (agar-agar) 480
- de tartre entière.
- » en poudré.1......
- » soluble, paillettes,
- Cyanure blanc de potassium pur.
- » rouge
- »
- Dextrine blonde citron...
- » blanche.............
- 240
- 240
- 370
- 206
- 310
- 60
- 60
- Les 100
- Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind.
- k.
- litres
- 23 »
- Paraffine demi-raffinée blanche 48/50* (H.P.) » k » 50/52*
- (H.P.)
- Permanganate de potasse Polysulfure de potassium.
- Potasse
- d’Amérique véritable....... imitation d’Amérique 66/70.
- » 52/55
- « 45 *...
- caustique 70/75 plaques.... perlasse Ire qualité....... » ordinaire 75/80
- rose factice
- 90/92
- Prussiate jaune de potasse Salpêtre cubique en masse (de soude) » neige »
- » raffiné neige (de potasse).. . » » masse..................
- Sel
- 90
- » tantrique 1er blanc. ..
- Alcali volatil du gaz 22’......
- » » 28/29*...
- Alun épuré..................
- » ordinaire,...... . ....
- » de chrome...................
- Arseniate de potasse.........
- b de soude cristallisé Arsenic poudre. .. . .....
- p rouge (voir à Orpin).
- 34
- 18
- 295
- 34
- 60
- 19
- 17
- 40
- 140
- 50 »
- »
- 50
- 50
- 56 »
- Le kilo
- 69 »
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu
- . Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H. P.)
- lourde industrielle, légère........ ....
- Bichromate de soude français .. Bi-chromate de potasse .......
- . . 40 * L’hecto
- .. 36 b
- . .. 55 » Les 100 k. . . 17 50 ... 82 50
- Emétique cristallisé .
- Gélatine
- blanche Rousselot, marque “ Diamant ”.............. demi-blanche Rousselot superfine “ Or ”........... .
- Jacquand Coigoet..... poudre pour bains.....
- Les 100 k.
- ...220 »
- Le kilo
- 4 80
- 3 70
- 3 35
- 1 25
- s
- Glycérine
- blanche pure
- » industrielle blonde claire extra
- » ordin.
- Les 30- .. 28 .. 28-..
- 28- .
- » brune . ... ................
- Hyposulfite de soude photographique.
- Iode ..........................
- Lessive caustique de potasse 36-
- a
- de soude
- Menthol boîte d’origine 2 k
- 40-...
- 36-. .
- 500....
- Les
- 160 27S 225
- 200
- 215 130
- 22 Le
- 29 33
- 43
- k
- k.
- »
- Métabisulfite de potasse cristallisé .
- 42
- 100
- 85
- 50
- k.
- Bisulfite »
- soude, de chaux 11 potasse.. soude 30'
- B 9,5:
- Borax raffiné eu cristaux...........
- » poudre...................... • •
- Carbonate de soude cristallisé....
- l*mOo —Z COCTNO
- »
- 50
- 50
- Méthylène 90’(H. P).
- L’hecto
- ammoniac blanc pour piles .. . » gris en pains............
- de soude Solvay 90/92
- Silicate
- a
- • .............
- » 75/80.........
- » 80/85.........
- de soude neutre 35/37....
- » alcalin 45*.......... ,
- de potasse industriel......
- » pharmaceutique
- 92
- 130
- 52
- 100
- 39
- 33
- 30
- 60
- 106
- 42
- 25
- 120
- 40
- 10
- 55
- 58
- 66
- 115
- 290
- 13
- 22
- 23
- 24
- 10
- 18
- 20
- 50
- 50
- 50
- 50
- 50
- Carbure de calcium (H. P.).
- Caséine insoluble.. :. ...
- » solubilisée...... .
- Zérésine blanche............
- 180
- • jaune natur. orange ou rouge Chlorate de potasse cristaux .. ....
- • poudre...... .,
- Chlorate de soude . ..........
- 7
- 29
- 125
- 125
- 320
- 215
- »
- 50
- 50
- a
- 107 50
- ‘hlorure
- de baryum cristallisé..., calcium fondu.... .. carbone (Tetra) chaux 105/110-. .. .
- magnésium fondu..... zinc 48 exempt de fer
- » 45* ordinaire....
- 112
- 115
- 17
- 11
- 90
- 17
- 12
- 20
- 1
- 50
- »
- Les
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.).
- » pulvérisée .......
- » en bâtons hexagonaux. .
- » en boules.
- b sublimée.
- Nitrate de plomb ..
- en sacs en sacs
- Orpin . Oxyde
- Oxyde
- d'antimoine blanc.
- de chrome vert, de cobalt noir.
- » gris .,
- de cuivre noir en poudre d’étain........ ...
- de nickel vert.........' •
- » noir....................
- d’urane . ................
- Ozokérite (H. P.)
- Panama (Quillay)
- 100 »
- 100 k.
- 21 «
- 21
- 24
- 23
- 23
- 80
- 70
- 75
- a
- Le kilo
- Les
- 3 »
- 12 » 13 50 100 k.
- 185 »
- .... 500
- . ... 4
- . ... 5
- .... 30
- 175 à 225
- .... 62
- 50
- 25
- »
- Soude caustique 60/62 en cylindres.
- » 70/72..............
- * 60 62 plaquettes... .
- » 70/72.... ...
- Sucre de lait en poudre...... .......
- Soufre en canons ....................
- » (fleur) ........................
- Sulfate d’alumine épuré .............
- » exempt de fer
- Sulfate de magnésie industiel. ... •
- © 1 AO
- e.
- a a
- Sulfure
- manganèse sec. ... . . nickel ammoniacal (double).
- » pur (simple)............. soude .. .............
- zinc exempt de fer aiguilles
- » ordinaire
- de sodium. . . potasse . ..... carbone (H. P.)
- Tartrate neutre de potasse ..
- 30 32 33
- 150 19 20
- 16 19
- 8 53 85 95 ,7 21 20 17 32 60
- 280
- 25
- 25
- to
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- On cote :
- Campêche
- du Brésil, coupe d’Espagne, 8 b à
- 2e qualité ..
- 3e bonne .
- 3e infé ieu>e..
- Sisal Yucatan.
- 9
- ex
- o •
- -1
- c
- p.364 - vue 371/396
-
-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 365
- Jaune
- Honduras.. .. . • Tabasco.... ;. • . Haïti Cap.....---, Fort-Liberté.... Aquim......... St-Marc....... Gonaï ves..... P.-de-Paix ...- Miragoane..... Saint-Domingo./ Martin, et Guadel, Guadeloupe. ..... Cuba et StYago... Manzanille. ...... Tuspan........ Vera Cruz ....
- 7
- 5
- 5
- 5
- 50
- 40
- 50
- 50
- »
- 5 4 )
- 5 »
- 5 K
- 8
- 5
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- 50
- 60
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- 60
- C
- ‘s
- Ct
- Albumine d’œufs.
- Bois de
- Cachou
- Campêche....... .. réglisseSmyrne sort » Tortose....
- brun.............
- Cannelle Chine...........
- » Cejlan.......
- Canefice en sortes......
- » gravelées .... ..
- Cochenilles grises.......
- » Zacatille ...
- » noires ord...
- » » extra.
- > Tampico........... ..
- » Porto-1 iata.......
- • Haïti. ......... . .
- » Jamaïque............
- » Batcel et P Cab ..
- » Rio Hacha...........
- » Çarth. et Savan ...
- » Maracaïbo...........
- »
- • Fustet
- O O
- Rouge
- Corinto............
- Amapala. . .50 kil
- Brésil Bahia Calliatour..
- Lima.......
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.....
- a o © o h ?
- »
- s
- 100 k.
- . .50k
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco 50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- Cachou
- Brun luisant, en caisse.50 k.
- 45
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k..
- (?
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil.
- 10
- 75
- 14
- On cote :
- Indigos
- Coriandre.............
- Cumin Malte................
- » Grèce..................«
- Curcuma Bengale............
- » Madras...................
- » .................
- Encens en sortes.........
- » larmes...................
- Essence Badiano ...... ...
- Fenouil ...........
- ..........................
- Fleurs pyrèthre violettes.... Noix Galles vertes et noires.
- » » ordinaires
- » blanches........
- » de Chine........
- Gambier. ..................
- Gingembre .... ............ Girofles Zanzibar.
- Tamarin Madras.............
- » Pondichéry................
- Gommes :
- Arabiques..................
- Aden courante .............
- » supérieure... ............
- Sénégal bas fleuve ........
- » Galam............ .......
- Damar, Batavia ........
- » Singapore iré. .....
- » » cour.
- San laraque lav. supérieure..
- » quai, bonne cour.
- Laque orange fine ......... » mi-fine.................
- Cerise A. C................
- Graines jaunes Perse.......
- » moutarde de Sicile .
- » » Barri..
- » » Bombay
- Indigo
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah..............."
- Madras.................
- Guatemala beau à flor ... . » ordinaire à bon.
- Antilles.
- Rocou .. 1/2 kil
- Le 1/2 k.
- 2
- 2
- 2
- 1
- 50
- 50
- 25
- 25
- 6
- 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 75
- 75
- 50
- 25
- Bengale ..
- Java ... .
- Kurpach.
- Madras...
- Mannes en larmes ...
- Noix
- 0 325
- 0 375
- débris. ...
- Geracy . . muscade n‘ 1, » 2
- » 3
- Opium p. molle 8/9 % morph
- Résine
- »
- PLACE DE MARSEILLE
- Rocou
- Safran
- Amérique brune .. » blonde.. » blanche.
- Bayonne brune,... » blonde... » blanche..
- Pér olat............
- Valence en feuille..
- DROGUERIES ET PRODUITS TINCTORIAUX
- Anis
- étoilé .. verts Malte Russie .... Levant.... Espagne .
- to
- •I0C.I
- •Getmot
- M
- »
- Sagou perlé ... ,. ..
- Séné en sortes..... ..
- » follicules............
- Salsepareille couronne.
- i Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax liquide ........
- 5 15 25 M 70 125 260 35 50
- 2 3
- 2 3
- 45 100
- 65 50
- 45 55 70
- 130 13
- 70 22
- 50
- a
- 75
- 20
- 160
- 130 115 120
- 70
- 125
- 165
- 32
- 100
- 90
- 90
- 160
- 130
- 120
- 170
- 160
- 250
- 225
- 240
- 80
- 80
- 82
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- 4
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- 4
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- 4
- 3
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- 28
- »
- 50
- » 25 25 25
- 29 »
- 35 »
- 28 »
- 30 »
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- 110 »
- 95 »
- 55 »
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- 440 »
- 120 »
- 145 »
- 115 »
- 50 »
- 6 »
- 30
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- 9
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- A
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- 50
- 50
- PRODUITS CHIMIQUES
- On cote les 100
- Acide muriatique » nitrique » »
- » sulfurique
- kilos :
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés..
- Borax raffiné.................... Ammoniaque liquide 22 degrés ... Chlorure de chaux 100 a 110 barils de 300 à 500 kil., marchés.......
- Id. disponible ................
- Chlorure dé potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux ....... .. Id. en poudre ....... Sel de soude, 80/85, consom. et ent., en barriques de 700 kil., marchés Id. disponible ...... ...........
- Sel de soude, 70/75, marchés......
- » 30/35, disponible ....
- Soude caustique 110/115, en tambours de 300 kil., marchés.. Id , disponible ........... .... .. Soude caustique 110/115, en barriq. de 300 kil., plaquettes ...... Carbonate de soude 90/92, en sacs à rendre, marchés . ........
- Id. disponible...................
- Soude douce 33 degrés en vrac.... Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés...,
- Silicate de soude..........
- » logé......... ...
- Chlorure de magnésium, en gare des Salins, en fûts de 500 kil....... Chlorure de potassium, en gare des SJins de Giraud........... .....
- 10
- 38
- 43
- 11
- 9
- 47
- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
- M£
- 50
- 56
- 19 R
- 19 58
- 18
- 12
- 5
- 5€
- 21
- 29
- 38
- 12
- 5
- 8
- 8
- 10
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- Chlorate de baryte en fûts de 100 k. 180 » soude » 120 k.' 160
- Nitrate de soude
- potasse ...
- Sulfate de magnésie.
- »
- en sacs de
- s.. to O *
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- eo V» er ©
- 75
- »
- 100 kil., marchés..........
- Id disponible..................
- Sulfate de enivre 98 %, en sacs consommation..................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse.. ...... Suif, de carbone. .. . .......... Sulfate d’ammoniaque 20• d’azote anglais .................. ..
- Id. français............... ...
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- i0
- 25
- 5C
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 % acide phosphorique assimilable', fr. 6.30.
- SAVONS
- (Cuits (unicolores)
- Blanc
- » Jaune Blanc Jaune
- extra pur ..... ..... augmenté.............
- extra résineux ....... pur à l’huile d’olive.. . extra résineux.. exportation supérieur .
- Vert à l’huile de pu!res. .
- » ou jaune tunisien... Brun extra pur ... ......
- » augmenté................
- Rosé .. .............,..
- Noir........... .
- Blanc ou suif.... .......
- . 62 ?
- .. 55 .
- . 56 59
- . 80 82
- . 55 57
- , 56 57
- 55
- 57
- 53
- 56
- 52
- 54
- 46
- 68
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- p.365 - vue 372/396
-
-
-
- 8 O
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif.. ............ 52 54 » mixte » 48 49
- » talqué Ire qualité. ... . .. .. 46 » » » 2e • 45 »
- Marbré bleu ou rose Dijon........ 55 56
- » » Nantais..;... 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités :
- Mi-cuits................ .. . 24 35
- Savons (à la- batteuse) :......... 42 40
- Marbré bleu ou rosé. ........... 30 35
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond; . . . 2
- 2* Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à ‘Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les initiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l'Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
- Résineux . ............ ........ 34 36 Brut exportation... 32 36 Brun. ......... 36 40
- Noir............. .............. . 36 40
- Mous en Barils
- Qualne extra...................... 41 42
- Qualités ordinaires.......... .... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou qua . Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- sonne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité en cas de défaut de réponse:
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- 2e Fascicule. — Matières colorantes azoïques (suite) — Matières colorantes hydrazoniques. — Matières colorantes nitrosees ou quinones oximes, oxyquinonce. (Dérivées de l’anthracene.)
- 3e Fascicule. — Matières colorantes dérivées du Di et du Triphénylméthane : (a) Dérives du diphénylmé-thane ; (b) Dérivés de la rosalinine ; (c) Dérivés de l’acide rosolique ; (d) Rosamine et benzoïnes (e) Phta-leines.
- 4e Fascicule. — Matières colorantes dérivées de la quinone inoide : (a) Indamines et indophénols ; (b) Thiazines et thiazones ; (c) Oxazines et oxazones; (d) Azines. — Matières colorantes dérivées de l’indigo-tine, oxycétones et xanthones.
- 5° Fascicule. Matières dérivées de la quinoléine et de l’aéridine. — Matières colorantes thiazoliques ou t hibenozényliques. — Matières colorantes non classées.
- Aide-Mémoire. — Mathématiques, Résistance des matériaux, Constructions métalliques, Graphostatique, Maçonneries, Mécanique, Organce des machines, Général teurs, Machines à vapeur, Chauffage, Ventilation, Hydraulique, Machines agricoles, Electricité-, Métaux, Fonderies, Brevets. — Troisième édition. — Par Jacques Buchetti, ingénieur (A. M. Aix), (E. C. Paris), ex-constructeur, ex-directeur des usines de Romilly-s./A., ex-profeseur sup-dléant à l’Ecole centrale de Paris.
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Dictionnaire de Législation industrielle et commer-ciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- 56e Année. — No 24.
- 20 Décembre 1912.
- LE
- MONITEUR DE LA TEINTURE
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- des Apprêts et de l’Impression des Tissus
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- Prix à forfait pour insertions répétées
- Il sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires auront été remis au bureau da journal.
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- La reproduction des matières contenues dans le Moniteur de la Teinture est interdite.
- Les abonnements au Moniteur de la Teinture peuvent être pris dans tous les bureaux de poste de France, Corse, Algérie et Tunisie.
- Toute demande de changement d’adresse doit être accompagnée de 60 centimes en timbres-poste
- SOMMAIRE
- Les nouveaux colorants —- Le rouge turc (suite). — Renseignements dans la teinture des filés de Coton (suite). La question du b-ebage /suite et fin) — Informations. — Tarifs de transports. — Les transports. — Conseils juridiques. - Notre service d’assurances. — Renseignements commerciaux — Revue du marché. — Table des matières de l’année 1912. — Annonces.
- LES NOUVEAUX COLORANTS
- Ecarlate Azo Diamine 6BL extra, brev. s. g. d. g.
- L’Ecarlate Azo Diamine 6BL extra, mise sur le marché par la Maufacture lyonnaise de M atières colorantes, est un nouveau colorant Azo Diamine 4BL et 8B extra, et, de même que ces produits, il se distingue surtout par sa bonne solidité au lavage et aux acides, ainsi que par sa grande solubilité; il n’en diffère que par la nuance.
- L’Ecarlate Azo Diamine 6BL extra est intéressant non seulement pour coton en flottes, en bourre et en pièces, mais aussi pour la teinture en appareils mécaniques.
- Il convient très bien
- aussi pour la teinture des lièrement intéressant pour la teinture de flanelles et
- articles mi-laine et mi-soie, dans lesquels il colore à peine la laine et la soie.
- Modes de teinture
- Coton ; On teint de la manière usuelle pour couleurs Diamine, avec addition d’environ 20 0/0 de sulfate de soude calcinée, on rince, on diazote et on développe avec Béta-Naphtol.
- Mi-laine : On teint presque au bouillon, en bain neutre, avec addition d’environ 20 grammes de sulfate de soude cristallisée par litre de bain, on rince, diazote et développe comme indiqué ci-dessus pour le eoton.
- Mi-soie : On tetnt de la manière habituelle, avec addition de sulfate de soude et de savon, on rince, diazote et développe comme indiqué pour le coton.
- Jaune foulon G., brev. s. g. d. g.
- Le Jaune foulon G donne des tons plus vifs et plus verdâtres que l’ancienne marque O, dont il se distingue aussi par un pouvoir d’unisson meilleur. Il est cependant un peu moins solide au lavage et au foulon.
- Le nouveau produit sert en premier lieu pour la production de nuances jaunes verdâtres d’une bonne solidité au lavage et à l’eau sur laine en bourre, en flottes et en pièces et, en raison de sa bonne soli-
- dité à la lumière et au soufre, il est aussi particu-
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- de filés pour tapis. En combinaison avec d’autres colorants acides d’une bonne solidité au lavage, tels que le Vert foulon brillant B, les Rouges foulon G et FR et le Rouge pour laine BS, il convient également très bien pour la production de nuances composées.
- Le Jaune foulon G se recommande également pour la teinture de la soie.
- Mode de teinture
- Laine : Teindre avec addition de 10 o/o de sulfate de soude cristallisée et 3 o/o d’acide acétique, entrer la marchandise à environ 50° C., monter en 30 minutes au bouillon que l’on maintient pendant 1 1/2 heure; ensuite, épuiser le bain en ajoutant petit à petit l—2 0/0 d’acide sulfurique ou 2 1/2— 5 0/0 de bisulfate de soude.
- Soie ; Teindre de la manière usuelle dans un bain de savon de grès coupé à l’acide acétique et épuiser le bain en ajoutant un peu d’acide sulfurique.
- Cachous Immédiats OG et OR, brev. s. g. d. g.
- Les Cachous Immédiats OG et OR, de la même firme, sont de nouveaux colorants immédiats bruns, possédant les mêmes propriétés que nos anciennes marques connues de Cachou Immédiat.
- Comme nuance ils sont sensiblement plus jaunâtres que ceux-ci et conviennent par conséquent surtout pour les tons cachou jaunâtres très à la mode actuellement. Ces produits unissant d’une façon remarquable peuvent être avantageusement employés en combinaison avec les autres Colorants Immédiats pour la production de nuances mode, olives et brunes.
- Ces nouveaux colorants trouveront leur application dans toutes les branches de la teinture du coton et conviennent notamment très bien pour la teinture en pièces ainsi que pour la teinture sur appareils mécaniques.
- Mode de teinture :
- Coton en flottes
- On teint dans une barque ordinaire en bois, munie de rouleaux presseurs, en se servant de préférence
- de bâtons coudés. Le bain de teinture doit représenter à peu près 20 — 25 fois le poids du coton à teindre.
- 50 kilos de filés
- Pren.ier bain Vieux bain
- Cachou Immédiat OG ou OR .... 0,5— 8kos 0,5 —5 k08
- Sulfure de sodium crist 1 — 2 » 0,25—1,25 »
- Carbonate de soude calc 2 —3 gr. 0,05 — 0,1 »
- Sulfate de soude calc. ou sel marin. . . 0 —20 » 0 —2,5 »
- par litre de bain du poids du coton
- Coton ^n bourre
- Les quantités de colorants et autres ingrédients sont les mêmes, sur premier et sur vieux bains que pour le coton en flottes. On entre le coton sec et bien ouvert dans le bain bouillant et on teint pendant 3/4— 1 heure sans continuer à chauffer.
- Coton en pièces
- On emploie de préférence le jigger muni de rouleaux presseurs.
- Premier bain Vieux bain
- Cachou Immédiat OG ou OR 1 —lôgr. 1 —-10 0/0
- Sulfure desodium crist.
- Carbonate de soude calc..................
- Sel marin ou sulfate de
- I— 4 » 0,5— 2,5
- 2— 3 » 0,1— 0,2
- soude calc.
- 5—20 » 0 —5 — par litre de bain du poids du tissu
- On ajoute en outre au premier bain :
- Cachou immédiat OG et OR . . 1 —10 0/0
- Sulfure de sodium crist.................0,5— 2,5 — du poids du tissu
- On teint pendant environ une heure au bouillon, on exprime et on rince.
- Teinture dans les appareils mécaniques Premier bain Vieux bain
- Cachou immédiat OG ou OR 1—160/0 1 —10 0/0
- Sulfuredesodiumcrist. 1— 4 » 0,5— 2,5 —
- du poids du coton
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
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- Carbonate de soude cale 2— 3 gr. o,i— 0,2 —
- Sulfate de soude crist. 7—15 » o — 5 — par litre de bain du poids du tissu On teint pendant 1/2 heure au bouillon, on élimine rapidement le bain par pression ou par aspiration et on rince.
- LE ROUGE TURC Par M. Friedrich Kornfeld (1) (Suite — Voir nos numéros des 5, 20 septembre 20 octobre, 5, 20 novembre et 5 décembre.)
- La teinture sur appareils demeura, au début, limitée aux seules couleurs dont la préparation n’exigeait qu’un bain et pour lesquelles il n’y avait pas de réaction secondaire entre deux bains consécutifs. Après qu’on se fut habitué a la nouvelle méthode, on entreprit avec succès la préparation des couleurs diazoïques. Cela s’explique par le fait que la réaction entre la matière colorante et le bain de nitrite aussi bien que la réaction entre le diazoïque et le bain de développement ne donnent pas lieu à la formation préliminaire de précipités. Pourtant, dès que l’on tenta d’employer des matières colorantes basiques, on rencontra, pour obtenir un travail régulier, des difficultés dont on ne put se rendre maître. La cause de ces difficultés ré? side dans ce fait que la réaction entre le tannate d’antimoine déposé dans la fibre et la matière colorante basique se passe trop rapidement et que la concentration du bain de teinture diminue trop vite par suite du passage dans les couches consécutives, de sorte que toutes les couches du fil ne reçoivent pas la teinture sous la même concentration et par suite ne se teignent pas dans les mêmes conditions.
- La teinture sur appareils au rouge turc parut | complètement impossible ; cette manièrede voir en ' raison de la diversité des bains qui produisent un précipité, ou bien contiennent un corps solide en suspension, surtout si l’on réfléchit que les couches
- (1) Traduit de Chemiker-Zeitung par Moniteur Quesne-ville.
- de fil extérieurs font filtre à l’égard des couches intérieures de la bobine.
- Malgré cette impossibilité apparente, on entreprit des essais pour adapter le rouge turc à la teinture en appareils. Le premier essai en grand fut exécuté par la teinturerie Hoelken et Cie, à Barmen, dont les procédés reproduisent, à vrai dire, l’idée fondamentale contenue dans le procédé à l’alizarine dissoute, précédemment trouvé par F. Erban et L. Specht. Le procédé consiste en ceci : la fibre est d’abord imprégnée d’alizarine dissoute en milieu alcalin ; puis, après élimination du dissolvant, on fixe l’alizarine au moyen d’oxydes métalliques..
- On échappe ainsi, par ce mode de teinture, à la formation préliminaire d’un précipité et on obtient une teinte régulière ; mais le rouge obtenu ne peut être mis en parallèle avec le vrai rouge turc ; il est sans vigueur, mat et d’une couleur peu nourrie. En fait, la production, à ma connaissance, n’a duré qu’un moment dans la teinturerie citée.
- • Je me suis également occupé du problème. Mon avis était qu’il fallait, dans ce but, poser pour principe de modifier aussi peu que possible le procédé au rouge turc qui donne de si bons résultats.
- En conséquence, j’estimai qu’il était indispensable de maintenir le procédé éprouvé, c’est-à-dire d’ajouter au bain d’alizarine de la chaux ou bien un sel de chaux, afin que la chaux puisse, en même temps que l’alizarine, entrer dans la combinaison aluminique. Pour l’exécution de ce plan, il y avait deux sortes de difficultés à vaincre : premièrement, il fallait trouver un dissolvant de l’alizarine n’influençant pas la beauté de la couleur comme la solution des alcalis libres ou carbonatés ; en second lieu, il fallait vaincre l’insolubilité de l’alizarate de chaux dont la formation est due à la présence de la chaux. Après plusieurs années d’efforts, j’ai trouvé le moyen qui remplit les deux conditions : l’emploi du saccharate de chaux. Ce composé donne avec I alizarine un alizarate de chaux qui est soluble. La voie conduisant à la teinture au rouge turc vrai était trouvée ; il ne restait plus qu’à mettre le procédé au point; depuis 1903, on teint au rouge turc à la cuve, d’après ce procédé qui est breveté
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- dans plusieurs Etats (1). Plusieurs années après, une teinturerie allemande, la Sehlesische Tür-kischrotfarberei, à Reichenbach, a pris un brevet pour un procédé de teinture au rouge turc à la cuve (2), qui s’appuie sur les idées de Erban et Sprecht. Il y a un perfectionnement en ce sens qu’on ajoute aussi de l’eau de chaux au bain de teinture pour la dissolution alcaline de l’alizarine ; par contre, il est nécessaire ensuite d’éliminer l’excès du dissolvant et de neutraliser l’alcali dans un autre bain acide. J’ignore si la teinturerie en question travaille d’après ce procédé et quelle est la qualité du produit obtenu.
- Dernièrement, la Chemische Fabrik Grünau Landshof und Meyer a pris un brevet (3) pour la teinture sur appareils avec de l’alizarine dissoute. Le procédé est caractérisé par la préparation de l’alizarine en solution colloïdale : l’alizarine est dissoute dans les alcalis fixes et la solution est additionnée d’acides en quantité telle qu’il ne se produise pas de précipitation de l’alizarine, mais qu’il se forme une solution colloïdale d’alizarine. Je n’ai pas pu établir si l’emploi de ce produit donnait de bons résultats dans la teinture en appareils ; je m’occupe actuellement de ces essais.
- Jusqu’à ces dix dernières années, il n’y avait pour la teinture du coton que le rouge turc qui fût une couleur vive et d’une excellente solidité, cette réputation était encore accrue par ce monopole. Le rouge turc n’a pas conservé cette position depuis l’apparition des nouvelles matières colorantes pour cuve dont la première, le bleu indanthrène, a été lancée en 1901. Tous les représentants de cette nouvelle classe de matières colorantes se distinguent par une remarquable solidité. Elles résultent toutes de combinaisons de différents groupes d’atomes avec la molécule de l’indigo ou de l’anthraquinone, dans la configuration desquelles doivent résider les conditions physiques de leur grand pouvoir colorant.
- (1) D. R. P. 120464. Chemiker-Ztg., 1901, p. 451 (2) D. R. P. 224580. Chemiker-Ztg.^ 1901, p. 451.
- (3) D.R. P.226941. Chetniker~Ztg.y Repert., 1910, p.568.
- Je n’ai pas l’intention, aujourd’hui,de m’étendre davantage sur cette nouvelle série de matières colorantes, d’autant plus que l'on trouve déjà sur ce sujet des travaux remarquables qui font autorité. Puisque j’effleure simplement la question, je ne puis m’empêcher d’exprimer mon admiration sur les travaux qui ont dorné, à l’industrie, des matières colorantes dont la solidité confine à l’idéal et dont le nombre et la diversité sont si grands.
- Le changement de couleur que ces corps éprouvent en passant à leur leucodérivés est très intéressant. Au moment de la réduction, nous voyons se produire les plus beaux contrastes de couleurs, une transformation instantanée du jaune d’or en en bleu foncé, du bleu de ciel en jaune vif, du rouge vif en jaune vert, etc. Cet effet de couleur est provoqué par une simple fixation d’un ou de deux atomes d’hydrogène dans la combinaison ; il nous rappelle, involontairement, le changement net de couleur des fruits au moment de leur maturation et la beauté de tous les pétales de fleurs dans lesquelles on trouve les contrastes les plus vifs, dus à des combinaisons qui ne diffèrent certainement que de très peu dans leurs constitutions. Je ne voudrais pas qu’on me comprenne mal et qu’on croie que les phénomènes naturels cités trouvent une explication analogue à celle de l’oxydation et delà réduction des matières colorantes pour cuve, c’est-à-dire la migration d’un atome d’hydrogène dans la molécule d’un groupe d’atomes à un autre. J’ai voulu, par cet exemple, montrer comment les phénomènes les plus surprenants de la nature peuvent trouver une explication fort simple.
- Il n’y a peut-être pas, dans l’échelle des couleurs, un ton qui ne se rencontre dans la série des matières colorantes pour cuve ; et, en effet, on peut, avec celles-ci, produire sur la fibre presque toutes les nuances de la gamme des couleurs, avec la plus grande solidité possible. Seul, un rouge capable de remplacer le rouge turc ne se rencontre pas dans la nouvelle classe, tout au moins sous une forme permettant de lui faire une concurrence victorieuse. Les couleurs rouges mises au jour, jusqu’ici, dans cette série sont dépourvues, ou bien du ton désiré,
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- ou bien de la complète solidité exigée. Cependant, la vraie raison pour laquelle les matières colorantes rouges de cette classe ne peuvent être prises en considération à côté du rouge turc, réside dans leur prix élevé. Abstraction faite du prix de la matière colorante qui dépasse de plusieurs fois celui de l’alizarine, il faut encore employer pour la teinture de bien plus grandes quantités de matières colorantes pour cuve que d’alizarine pour obtenir une même couleur. Je ne crois pas que dans un avenir prochain on arrive à supplanter le rouge turc à l’alizarine parce que le pouvoir colorant intense de la laque du rouge turc dépend de la combinaison de l’alizarine avec les métaux et que la contribution de la matière colorante n’a besoin de se faire que dans de faibles proportions correspondantes, tandis que le pouvoir colorant des matières colorantes pour cuve ne dépend que de celles-ci, de sorte que la question de prix constituera, pendant longtemps encore, un obstacle à leur emploi.
- Je ne crois pas me tromper en disant que la gé-ration suivante agira prudemment en se mettant parfaitement au courant de la teinture au rouge turc ; il suffit, pour le recommander, de considérer que l’étude du procédé de teinture au rouge turc est un excellent moyen d’éducation au point de vue de la technique de la teinture.
- (A suivre.)
- RENSEIGNEMENTS
- DANS LA TEINTURE DES FILÉS DE COTON Par Albert WiNTER
- (Eârber Zeitung, du docteur Ad. Lehne:) (Suite — Voir notre précédent numéro.)
- La plupart des matières colorantes substantives sont très facilement solubles à l’eau, mais leur solubilité diminue par l’addition du sel de Glauber ou de sel marin, en proportion de la quantité de ces sels que l’on ajoute au bain de teinture. D’autre part, la prise de la couleur par le coton est retardée par les substances alcalines : carbonate de
- soude, savon, phosphate de soude, en sorte que l’on obtient par ce moyen un tirage plus égal de la matière colorante. Pour les tons clairs, on aug-mentera la quantité des substances alcalines en supprimant les sels, suivant les cas, car par l’emploi de faibles quantités de matières colorantes, il est à craindre que la fibre tire trop et que la coloration en devienne inégale.
- Pour prévenir la formation de taches, il est de la plus grande importance de n’introduire les matières colorantes dans le bain de teinture qu’à l’état de dissolution.
- Dans tout grand établissement de teinture devrait se trouver une cuisine à couleurs, où l’on pèserait consciencieusement toutes les matières colorantes destinées à être employées et où on les dis. soudrait avec intelligence. L’addition au bain ne doit jamais avoir lieu qu’après un passage au filtre.
- Pour obtenir des tons clairs bien égaux,on n’opérera pas sur des parties trop considérables ; ainsi le rapport de la marchandise au bain devra être de 1 à 25, afin que la fibre se laisse facilement pénétrer et que l’on puisse la manœuvrer aisément pendant la teinture.
- Les fils, après le débouillissage, le savonnage, le blanchiment, etc., ne devront pas séjourner à l’état humide, afin d’éviter le séchage par place. Le mieux est de les introduire immédiatement après le dernier lavage dans le bain de teinture que l’on a monté avec 1 à 2 0/0 de savon et la matière colorante dissoute. La température du bain sera portée à 40° C. Après avoir manœuvré la marchandise pendant un quart d’heure, on pourra, si c’est le cas, commencer à ajouter le sel, qu’il sera bon de diviser en plusieurs portions, puis, toujours en manœuvrant, on élevera peu à peu la température jusqu’à 60° et 70° C.
- Pour les tons moyens et foncés on teint ce bain plus concentré, car plus les bains sont concentrés et mieux on arrive à les épuiser, mais il faut remarquer cependant que l’égalité de ton est ainsi plus difficile à atteindre, en sorte que cette concentration a forcément des limites. En cuve ouverte on compte ordinairement un rapport de la marchandise au
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- 374 LE MONITEUR
- DK LA TEINTURE
- bain de i : 15 jusqu’à 1 : 20, tandis que dans le travail par appareils mécaniques, on arrive à 1 : 8 sans éprouver de difficulté.
- (A suivre.)
- LA QUESTION DU BACHAGE i
- (Suite et fin)
- Conditions D'APPLLCATION des tarifs généraux DE PETITE VITESSE
- « Art. 14. — Manutention. —.....................
- « Lorsqu’il y a lieu, en vertu des dispositions des tarifs appliqués, de déduire du prix de transport ou d’y ajouter les frais correspondant à une opération de bâchage ou de débâchage, ces frais sont fixés à 1 franc par wagon pour chacune de ces opérations. 1
- Tarif spécial commun P, V. N. 129
- Chapitre XIII. — Location de bâches |
- « Lorsqu’une marchandise est désignée dans ses tarifs spéciaux comme pouvant être transportée à découvert, l’expéditeur peut, à moins qu’une clause du tarif interdise soit le transport à couvert, soit la fourniture de bâches par le chemin de fer, en obtenir le transport à couvert dans les conditions suivantes :
- « Art. Ier. — Si la manutention incombe au chemin de fer, il est perçu une taxe supplémentaire de 1 franc par wagon, plus 0 fr. 005 par kilomètre taxé à charge, avec minimum de perception de 1 fr. 50 par wagon. Le chemin de fer a d’ailleurs la faculté d'effectuer le transport soit en wagons couverts, soit en wagons découverts bâchés par ses soins et à ses frais.
- « Art. 2. — Si la manutention incombe aux expéditeurs, le chemin de fer se charge de fournir les bâches, qui lui sont demandées, à raison deofr. 50 par bâche, plus 0 fr. 005 par kilomètre taxé à charge, avec minimum de perception de 1 franc par bâche. La demande de ces bâches doit être faite en même temps que la demande des wagons qu’elles doivent recouvrir.
- « Avis important. — Les dispositions ci-dessus sont applicables aussi bien aux expéditions faites entre deux gares d’un même réseau qu’aux expédi- | tiens faites entre deux gares de réseaux différents. »
- A l’étude de ces dispositions, il apparaît tout d’abord, qu’à l’exception des marchandises dési- 1 gnées dans les tarifs spéciaux comme pouvant être transportées à découvert (1), toutes les marchandises doivent être transportées à couvert, soit dans des vagons découverts avec bâches, sans percep- J
- tion supplémentaire,les Administrations de chemins de fer supportant les conséquences de leur choix.
- A l’exception des bâchages facultatifs, le bâchage devient donc une opération de conservation qui incombe au transporteur et la reconnaissance de ce principe doit supprimer un très grand nombre des anciennes contestations; nous ne pouvons que nous féliciter de ce résultat.
- L’indication des conditions dans lesquelles le bâchage peut être effectué ne donne lieu à aucune observation, non plus que les clauses concernant la location des bâches ; ce sont des opérations de « manutention » qui restent à la charge de ceux à qui elles incombent.
- Sur un autre point très important : « la reconnaissance de la marchandise » chargée avec ou sans bâchage, le texte proposé dans l’article 6, c) a soulevé dans le commerce des observations auxquelles nous; ne croyons pas devoir souscrire.
- On s’élève contre la disposition aux termes de laquelle cette reconnaissance s’effectuera de l’extérieur et on affirme que cet examen insuffisant permettra aux Compagnies de chemins de fer de soulever à l’arrivée, en cas d’avarie, des contestations qu’un examen approfondi au départ devrait éviter.
- Nous estimons que l’examen intégral de la marchandise serait préférable s’il était pratique, ce qui est contesté; toutefois, nous croyons acceptable la transaction qui vous est proposée et qui, dans la grande généralité des cas, constituera une mesure suffisante.
- Les expertises à l’arrivée, en cas d’avaries, révéleront les fautes cachées ou invisibles de l’extérieur au départ, et l’expérience, de même que les connaissances professionnelles des experts, suffiront à révéler les causes réelles de l’avarie survenue en cours de route.
- Il est une autre clause sur laquelle nous croyons devoir attirer votre attention, c’est celle visée au deuxième alinéa du paragraphe c de l’article 6. Elle oblige l’Administration de chemins de fer à inscrire sur le récépissé de la déclaration d’expédition les réserves qu’elle a formulées et qui ont été acceptées par l’expéditeur, lorsque celui-ci demande cette inscription. Il y a là, à notre avis, une sorte de duplicata de la constatation réciproque d’un état de fait qui ne peut être envisagé avec méfiance par l’expéditeur. On a dans certains milieux exprimé la crainte que les réserves inscrites sur la déclaration d’expédition ne soient pas bilatérales ; ce duplicata que l’expéditeur peut demander vient au contraire empêcher tout abus à ces égard.
- On peut toutefois regretter que les réserves inscrites sur la déclaration d’expédition ne soient pas obligatoirement répétées sur le récépissé à l’expéditeur. On permettrait ainsi aux acheteurs de marchandises sur récépissé de prendre, vis-à-vis de
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE 375
- leurs vendeurs, toutes les mesures propres à sauvegarder leurs intérêts.
- Sur un dernier point concernant les soins à donner à la marchandise en cours de route par des modifications à apporter au chargement et au bâchage, le paragraphe de l’article 6 nous donne toute satisfaction et nous assure un prochain revirement de la jurisprudence. Il serait cependant préférable de remplacer l’expression : « défectuosités visibles de l’extérieur », par : « défectuosités visibles ou perceptibles », afin d’atteindre celles qui peuvent se révéler autrement qu’à la vue.
- En résumé, l'ensemble des propositions qui nous sont soumises semble répondre aux principales préoccupations des expéditeurs autant qu’aux doléances qu’ils ont exprimées.
- Sous les réserves ci-dessus, votre Commission des Voies et Moyens de communication, en se plaisant à reconnaître l’effort consenti par les Administrations de Chemins de fer vous propose, Messieurs, de donner un avis favorable auxdites propositions.
- INFORMATIONS
- M. F. Chapsal, directeur honoraire au ministère du Commerce et de l’Industrie, est nommé, par décret, membre du Comité de législation commerciale institué près le ministère du Commerce et de l’Industrie.
- PRIME A NOS LECTEURS
- Le délicieux champagne, que nombre de nos lecteurs ont apprécié les années précédentes, est toujours à leur disposition contre mandat poste adressé à nos bureaux.
- Mais, en raison de la mauvaise récolte de cette année, notre excellent ami, qui se met aux ordres de nos abonnés, nous informe qu’une majoration de o fr. 50 par bouteille est effectuée à partir du Ier août 1912.
- Les prix sont ainsi fixés : 3 fr. 25 la bouteille en entrepôt ou gare d’Epernay et 4 francs dans Paris, à domicile.
- TARIFS DE TRANSPORTS
- Les grands réseaux ont soumis à l’homologation ministérielle une proposition tendant à insérer l’extrait liquide de manglier en fûts dans la classification générale des marchandises.
- Comme conséquence de cette mesure, 8 diverses Compagnies ont proposé d’inscrire cet extrait chacune dans leur tarif P, V. 17 avec la tarification dont jouissent actuellement les autres extraits liquides tinctoriaux.
- Le ministre des Travaux publics vient ainsi d’ho-mologuer la proposition de la Compagnie du Nord tendant à appliquer à l’extrait de manglier liquide en fûts :
- Le barème III par wagon de 500 kilogrammes ou payant pour ce poids ;
- Le barème IV par wagon de 8 tonnes ;
- Le barème V par wagon de 16 tonnes.
- L’effet de cette homologation remontera au 12 novembre 1912.
- Sont homologués également :
- La proposition de la Compagnie F.-L.-M. tendant à faire bénéficier l’extrait liquide de manglier en fûts du barème A par 1000 kilogr. et C par expédition de 5000 kilogr. ;
- La proposition de la Compagnie du Midi tendant a accorder à cet extrait les"prix de la 3® série par expédition de 500 kilogr.
- LES TRANSPORTS
- Tous ceux qui ont eu, ont, ou auront une difficulté quelconque avec une Compagnie de chemins de fer ont intérêt à avoir et à consulter une petite brochure faite pour eux, qui vient de paraître et que nous ne saurions trop leur recommander.
- Elle a pour titre les Transports par chemins de fer (leurs conditions, les difficultés qu’elles soulèvent, conseils pratiques ; réformes à opérer) et pour auteur M. Sentupéry, ancien chef de Cabinet au Ministère de la Justice, rédacteur au Lyon Républicain^ publiciste compétent dont nous avons déjà signalé la très curieuse brochure sur FImpôt sur le revenu et les^Commerçants.
- Le but de cette brochure de 64 pages, claire,
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- C. 75
- LE MONITEUR DE LA TEINTUR "
- précise, est de renseigner les commerçants et le public sur leurs droits en matière de transports et sur les moyens de les faire valoir, d’obtenir justice, malgré' le mauvais vouloir presque général des Compagnies.
- Dans neuf chapitres successifs, l’auteur expose en un style extrêmement clair, le sans-gêne des Compagnies (dont il cite plusieurs cas édifiants), il donne les moyens d’y résister, en ce qui concerne les voyageurs et les bagages^ les transports par grande vitesse et par petite vitesse et les colis postaux.
- On trouvera là, décrites de façon pratique : les précautions à prendre vis-à-vis des Compagnies, pour éviter les pièges trop souvent tendus ou les fautes,, lors de l’expédition ou de la réception des marchandises, ou en cas de retards^ pertes et avaries, les réclamations à faire et leur forme, les juridictions compétentes, les indemnités, etc.
- En un mot, l’auteur signale tout ce qu'il est bon de connaître et tout ce dont il faut se méfier en manière de transports.
- Cette brochure, indispensable à tous les commerçants, est pour eux un véritable petit guide pratique des transports et leur sera d’une utilité quotidienne. Elle ne ressemble à rien de ce qui a été publié jusqu’ici. Et faite pour la propagande, malgré ces 64 pages, elle ne coûte que 0 fr. yo centimes franco par la poste.
- En outre, afin de permettre aux Associations commerciales, aux commerçants et industriels d’en adresser de suite des exemplaires à leurs clients, sitôt qu’ils ont une difficulté avec une Compagnie, cette brochure est vendue, par quantités, aux prix suivants, qui s’entendent net et franco :
- Pour 25 exemplaires 7 fr. 15
- Pour 50 exemplaires 13 fr. 80
- Pour 100 exemplaires 25 fr. 50
- Envoi franco, contre timbres ou mandats adressés à la Société des Publications industrielles, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- G. M.
- CONSEILS JURIDIQUES
- Sous ce litre, nous publions les réponses aux demandes d’INTERET GENERAL qui nous sont posées par nos lecteurs.
- M. L. B., a St-Brice-en-Copiés. — Le syndic a le droit d’exiger l’exécution de l’engagement pris par vous, mais a charge de payement du prix convenu et lion en dividende de la faillite.
- M. E. P., a Niort. — Le créancier inscrit sur un fonds de commerce peut user des droits, qui lui sont conférés par la loi du 17 mars 1909, de pratiquer une opposition sur le prix, de faire une surenchère, soit du sixième, soit du dixième, ou encore de poursuivre la réalisation de son gage; mais faute par lui d’avoir rempli les formalités prévues par ladite loi, il ne peut critiquer le paiement fait par l’acquéreur du fonds à un tiers.
- M. M. L., à Troyes. — L’art. 1er de la loi du 9 septembre 1848 n’est applicable qu’aux ouvriers travaillant dans les usines et manufactures.
- M. P. C., à Toulon. — L’assuré, qui, victime d’un incendie, réclame, sans intention frauduleuse, une somme supérieure à celle qui lui est finalement allouée par les experts, n’encourt pas, de ce fait, la déchéance prévue par la police pour le cas d’exagération dans les déclarations de sinistre; il est présumé être de bonne foi dans ses déclarations et évaluations.
- MM. D et Cie, à Epernay. — L’art. 4 de la loi du 9 avril 1898 dispose qu’au cours du traitement des accidentés du travail, le chef d’entreprise peut, après visa du juge de paix, désigner un médecin chargé de visiter la victime et de contrôler son état.
- B. F. E., et Cie. — Lorsque l’assemblée générale d’une Société anonyme a, en vertu des statuts, le pouvoir de réduire, en cas de perte, le fonds social, le mot perte s’applique non seulement à la dépréciation du fonds social consécutive du fonctionnement de la Société, mais aussi à celles provenant de toute autre cause et notamment de la majoration des apports, le vote de l’assemblée générale ayant pour objet de mettre le capital d’accord avec la valeur de l’actif social.
- Société D. et Cie.— Lorsque la modification apportée aux statuts d’une Société anonyme, relative à la répartition des bénéfices, a pour effet de diminuer les droits des actionnaires au profit des porteurs de parts bénéficiaires, elle est considérée comme portant atteinte à l’un des éléments essentiels du contrat et comme ne pouvant, en conséquence, être introduite dans les statuts qu’avec l’assentiment unanime des actionnaires, selon l’art. 31 de la loi du 24 juillet 1867. Il importe peu qu’une clause des statuts permette d’apporter aux statuts toutes modifications utiles.
- M. D. M., à Amiens. — Pour que le vendeur puisse se prévaloir de l’art. 1657 C. Civ. qui prononce ia résolution de la vente de plein droit à son profit à défaut de retirement au terme convenu, il est nécessaire que ce défaut de retirement ne provienne pas de son fait.
- M. D. C., à Toulouse. — Il y a une contrefaçon toutes les fois qu’un breveta pour objet une combinaison nouvelle de moyens connus si la combinaison incriminée, quoique avec des modifications difiérentes de détail, reproduit la combinaison première dans ses caractères essentiels.
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- LK MONITEUR DU L1 TEINTUR: 377
- OBSERVATION IMPORTANTE
- I. Il est répondu par la voie du journal aux questions strictement d’intérêt général.
- IL Pour toutes autres questions, il y a lieu de les soumettre à notre Comité consultatif, composé d’avocats au Conseil d’Etat, à la Cour de de Cassation et à la Cour d’Appel, d’architectes experts près les tribunaux, et d’ingénieurs des Arts ; et Manufactures. La réponse à ces questions n’est pas gratuite, mais les frais réclamés, toujours inférieurs aux tarifs usuels et très modérés, sont indiqués aux préalable, dans tous les cas, qu’il s’agisse de la simple consultation ou de l’étude la plus complète et la plus approfondie.
- Tout en étant certains d’avoir des conseils ou avis autorisés, consciencieusement donnés et dûment documentés, nos abonnés sont assurés de bénéficier de conditions absolument exceptionnelles.
- Notre Service d’Assurances
- La Direction du journal a l’honneur d’informer ses abonnés qu’elle a créé un Bureau Assurances destiné à renseigner gratuitement tous les porteurs de polices sur la valeur réelle de leurs contrats en cours.
- La direction de ce nouveau service a été confiée à M. Gaspard Meyer, expert-assureur expérimenté, qui s’occupera, à titre gracieux pour les abonnés du journal, de la vérification et de la révision de toutes leurs polices d’assurances.
- M. Gaspard Meyer, en cas de besoin, remplira les formalités nécessaires auprès des Compagnies et se tiendra à la disposition des abonnés à son bureau, pour leur fournir tous renseignements.
- En cas d’urgence, pour expertise ou règlement de sinistre, écrire directement à son bureau, i, rue Bourdaloue, Paris (Téléphone n° 140-97).
- RENSEIGNEMENTS COMMERCIAUX
- Modification de Société
- Cambrai. — Société de la Blanchisserie et Teinturerie de Cambrai,
- CHEMINS DE FER P.-L.-M.
- Services directs entre : PARIS ET L’ALGERIE, LA TUNISIE ET MALTE
- viâ Marseille
- Pendant la saison d’hiver, Paris et Marseille sont reliés par des trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies. Trajet rapide de Paris à Marseille en 10 h. 1/2 par le train « Côte d’Azur » Rapide (Ire classe). (Voir les indicateurs pour les périodes de mise en marche).
- Billets simples valables 15 jours.
- De Paris aux ports ci après ou vice-versa.
- Prix par les paquebots :
- 1- De la Cie générale Transatlantique. — Alger, Tunis (direct), Ire classe 196 fr.; Bizerte, Bône, Bougie, Philip-peville et Tunis, viâ Bizerte, ire cl., 177 fr.; Oran, ire cl., 186 fr.; Malte (La Valette), Ire cl. 247 fr.
- P De la Cie générale Transatlantique. — Alger, Tunis (direct), 2e cl.. 137 fr ; Bizerte, Bône, Bougie, Philippeville et Tunis via Bizerte, 2e cl., 124 fr.; Oran, 2e c) , 130 fr,; Malte (La Valette), 2e cl. 174 fr.
- 2- De la Cie de Navigation mixte (Touache) — Alger, Tunis (direct), Ire cl., 176 fr.; Bône, Philippeville, Ire cl., 176 fr.; Oran, Ire cl., 161 fr.
- 2• De la Cie de Navigation mixte (Touache). — Alger, Tunis (direct), 2e cl., 120 fr.; Bône, Philippeville, 2e cl., 120 fr.; Oran, 2e cl., 108 fr.
- 2- De la Cie de Navigation mixte (Touache). — Alger, Tunis (direct), 3e cl., 72 fr.; Bône. Philippeville, 3e cl., 72 fr.; Oran, 3e cl., 65 fr.
- Ces prix comprennent la nourriture à bord des paquebots.
- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L. -M. à tout's les gares de l’itinéraire. Franchise de bagages de 30 kil. en chemin de fer et, sur les paquebots, de 100 kg. en ire cl., de 60 kg. en 2e cl., et de 30 kg. en 3e classe. Enregistrement direct des bagages de Paris aux ports algériens et tunisiens.
- Délivrance des billets à Paris : à la gare de Paris, P.-L.-M., au bureau des passages de la Cie générale Transatlantique, 6, rue Auber, et à l’Agence de la Cie de Navigation mixte (Touache) chez M. Desbois, 9, rue de Rome.
- CHEMINS DE FER DE P.-L.-M.
- L’ORIENT Ëf L’EGYPTE via Marseille
- Billets simples, valables 45 jours, Ire et 2e classes, délivrés à la gare de Paris, P.-L.-M., et dans les Agences des Cies des Messageries maritimes, Fraissinet et Paquet, pour l’un quelconque des ports ci-après ; Alexandrie, Beyrouth, Constantinople, Le Pirée, Smyrne, Jaffa, Port-Saïd, Batoum, Salonique, Odessa, Samsoun, etc...
- Billets d’aller et retour, valables 120 jours, Ire et 2e cl., délivrés à la gare de Paris, P.-L.-M., et dans les Agences des Cies des Messageries maritimes et Paquet pour certains des ports indiqués ci-dessus.
- Arrêts facultatifs sur le réseau P.-L.-M. Le trajet de Paris à Marseille peut être effectué par la Bourgogne ou le Bourbonnais.
- Pendant la saison d’hiver, Paris et Marseille sont reliés par des trains rapides et de luxe composés de confortables voitures à bogies. Trajet rapide de Paris à Marseille en 10 h. 1]2 par le train « Côte d’Azur Rapide » (Ire classe). Consulter le Livret-Guide-Horaire P.-L.-M. en vente dans les gares :[0 fr. 60.
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- CO
- 00
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- REVUE DU MARCHÉ
- PLACE DE PARIS
- Les
- Acide acétique industriel 40 %. »..............................».............................35 »... . » azotique (voir acide nitrique) . » muriatique 22* chimiq. pur ... »..............................».............................20/21 par 15 touries. » nitrique 36 chimiquement pur. »..............................».............................40"..........................» oxalique .................................................................. phénique cristallisé 35 -. »..............................».............................neige........................ »..............................».............................liquide 97/98 ambré. » phosphorique 60 •................................................ »..............................».............................45’ .................................................. » sulfureux par 15 touries. .... » sulfurique 53*........ . .. »..............................».............................60" environ..... »..............................».............................66"..........................».......................... ... »..............................».............................66" chimiq. pur.... »..............................».............................au soufre.................... » tartrique 1er blanc. ...... . . Alcali volatil du gaz 22*...... .... »..............................».............................28/29*.. ... ...
- Alun épuré.................. » ordinaire.............. » de chrome .......................... Arseniate de potasse..... » de soude cristallisé ... ... Arsenic poudre................. » rouge (voir à Orpin),......
- 100 k.
- 53 »
- 3i »
- » »
- 32 ..
- 7 »
- 30 »
- 36 »
- 68 .
- 115 »
- 150 »
- 33 »
- 200 »
- 90 »
- 4 50
- 6..
- 3 50
- 34 »
- 18 »
- 295 *
- 34 »
- 60 »
- 19 50
- 17 50
- 40 »
- 140 »
- 56 »
- 33 » » »
- Le kilo
- Azotate d’argent cristallisé ou fondu 69 »
- . 1
- Les 100 k.
- Benzine cristallisable (H, P.) .............. 40 » L’hecto »............................................lourde......................................industrielle......... 3*» » ' »............................................légère...................................... ..................................... 55 » , Les..........................................100 k.....................................!
- Bichromate de soude français.. 17 50 Bi-chromate de potasse ............ 82 50 » soude 70 » Bisulfite de chaux 11*. 8 50 ! » potasse.... ..... 87 50 . » soude 30* 12 » » » 13 » ’ Borax raffiné en cristaux 49 » » poudre .....51501 Carbonate de soude cristallisé...... 7 50 Carbure de calcium (H. P.).. ................................ 29 » Caséine insoluble ..... 123 » » solubilisée .... 125 » Zérésine blanche ..... 4 180....320 » » jaune natur. orange ou rouge 215 » Chlorate de potasse cristaux................. 107 50 » poudre........................ 112 50 Chlorate de soude 115 »
- Chlorure de baryum cristallisé............... 17 » »............................................caLûum fondu................................ 11 » »............................................carbone (Tetra)....... 90 » »............................................chaux 105/110*.................................... 17 » »............................................magnésium fondu............................. 12 » »............................................zinc 48 exempt de fer .. 20 ». »............................................» 45* ordinaire ..... 1 •
- Chromate jaune de potasse..............150 »
- Cire végétale blanche du Japon (H.P.) 122 » Le kilo Colle de poisson de Chine en galettes 5 .. » » de Cayenne extra.. 7 50 » » du Brésil (vessies). 13 » » » de Russie Saliansky naturelle extra .. 27 » Les 100 k. x végétale du Japon (agar-agar) 480 » Crème de tartre entière- 240 » » en poudre 240 » » soluble, paillettes..., 370 » Cyanure blanc de potassium pur.... 200 » » rouge » ... 310 » Dextrine blonde citron. 60 » » blanche . 60 » Les 100 litres Eau oxygénée 10 à 12 volumes ind. 23 •
- Les 100 k.
- Emétique cristallisé................. 220 »
- Gélatine blanche Rousselot, marque Le kilo “ Diamant ” . 4 80 » demi-blanche Rousselot superfine “Or” , 3 70 » Jacquand-Coignet .. 3 35 » poudre pour bains 1 25 Les 100 k Glycérine blanche pure 30’.. 277 » » » industrielle 28*.. 225 » o blonde claire extra 28*.. 200 » » » ordin. 28*.. 215 » » brune 130 » Hyposulfite de soude photographique. 22 » Le k. Iode 29 » Lessive caustique de potasse 36*... 33 » » » 40*... 43 »
- » de soude 36*... 12 50 Menthol boîte d’origine 2 k 500.... 42 b Les 100 k.
- Métabisulfite de potasse cristallisé . 85 » L’hecto
- Méthylène 90* (H. P).......100 » Les 100 k.
- Naphtaline cristaux (par 5 t. (H. P.). 21 .. » pulvérisée ............ 21 » en bâtons hexagonaux... 21 » » en boules... .... en sacs 23 b » sublimée. .. .en sacs 23 • Nitrate de plomb 80 » Orpin 70 » Oxyde d’antimoine blanc 75 » Le kilo » de chrome vert 3 b » de cobalt noir.. 12 » b » gris 13 50 Les 100 k. Oxyde de cuivre noir en poudre. .. 185 » » d’étain « • 500 » » de nickel vert 4 50 » » noir 5 25 » d'urane... . 30 » Ozokérito (H. P.),.., 175à225 » Panama(Quillay) 62 »
- Paraffine demi-raffinéeblanche 48/50* (H,P.) 90 »
- » » » 50/52’ (H.P.) 92 »
- Permanganate de potasse............... 130 »
- Polysulfure de potassium.............. 52 »
- Potasse d’Amérique véritable....... 100 » »..................................imitation d’Amérique 66/70. 39 » *..................................».................................52/55’ 33 » »..................................».................................45’... 30 » »..................................caustique 70/75 plaques.... 60 » «..................................perlasse Ire qualité..............106 » »..................................» ordinaire 75/80’... 42 » » rose factice 90/92'... 25 » Prussiate jaune de potasse ........ 120
- Salpêtre cubique en masse (de soude) 40 » neige » 10 » raffiné neige (de potasse)... 55 » » » masse 58 .. Sel ammoniac blanc pour piles .... 66 » » » gris en pains 115 » » d’étain 52 % 290 « » de soude Solvay 90/92 13 50 » » ‘ 65/70... 22 50 » » 75/80 23 50 » » 80/85... ..... 24 50 Silicate de soude neutre 35/37 8 » » » alcalin 45’. 10 50 » de potasse industriel 18 » » » pharmaceutique , 20 » Soude caustique 60/62 en cylindres. 29 50 » 70/72. 30 25 » 60, 62 plaquettes.... 32 75 » 70/72.... 33 25 Sucre de lait en poudre 150 »
- Soufre en canons....................... 19 « » (fleur)....................... 20....50
- Sulfate d’alumine épuré ............... 16 » »...........................exempt de fer 19 »
- Sulfate de magnésie industriel..... 8 25
- » manganèse sec.............. 53 »
- » nickel ammoniacal (double). 85 »
- n » pur (simple)............... 95 »
- » soude .. .... ........... 7 »
- » zinc exempt de fer aiguilles 21 »
- » » ordinaire 20 » Sulfure de sodium.. . . 17 * » potasse . . . .. 32 » » carbone (H. P.) 60 »
- Tartrate neutre de potasse.............. 280 »
- PLACE DU HAVRE
- BOIS DE TEINTURE
- CampècheHonduras...... 7 50 8 » Tabasco.. ..,.,,......540 5 50 b.....................Haïti Cap........................5, 50 5,00
- » Fort-Liberté.... wé » * *
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- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- 379
- Jaune
- Rouge
- Aquim.............
- St-Marc......... ...............
- P.-de-Paix.... .............. Saint-Domingo... Martin, et Guadel. Guadeloupe.... Cuba et St-Yago... Manzanille.... Tuspan........ Vera-Cruz .... Tampico.......... .............. Haïti. ........ . .
- Jamaïque... Barcel et P. Cab .. Rio Hacha.. Çarth. et Sa van ... Maracaïbo.. Fustet..... 100 k. ........... Amapala. .. .50 kil. : Brésil Bahia. . ..
- Calliatour... 100 k.
- 5
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- 5
- 5
- 60
- » 5e
- 25
- 25
- »
- Albumine d’œufs..
- Bois de Campêche
- »
- réglisse Smyrne sort.
- » Tortose........
- Cachou brun............
- Cannelle Chine..........
- » Cejlan.........
- Canefice en sortes... .
- » gravelées ....
- Cochenilles grises.....
- » Zacatille...
- » noires ord...
- » » extra
- Lima......
- Ste-Marthe Brésillet ..
- Sandal.....
- Sapan.....
- 50 k.
- »
- Coriandre..................
- Cumin Malte ...............
- » Grèce....................
- Curcuma Bengale............
- » Madras...................
- » Cochin ..................
- Encens en sortes.... » larmes..............
- Essence ................
- Fenouil ...................
- Fenugrec.............
- Fleurs pyrèthre violettes....
- Noix Galles vertes et noires. » » ordinaires
- 5 15 , 25
- M 70 125 260 35 50
- 2 3 2
- 3 45 100
- 65 50
- 45 55 70
- 130 13 70
- 22
- 50
- a a a
- Or
- ca
- 2
- «
- a
- 100 k. . .50k.
- blanches, de Chine,
- Quebracho 100 k.
- Pernambuco ,50 k.
- 110
- 20
- 115
- 30
- »
- »
- Cachou
- Brun luisant, en caisse,50
- k.
- 45
- 50
- Cochenille
- On cote :
- Ténériffe grise. Le 1/2 k.
- 75
- 2
- Dividivi
- On cote les 50 kil.
- 10
- 75
- 14
- »
- Indigos
- On cote :
- ................... Gingembre ..,. ............ Girofles Zanzibar. Tamarin Madras... .... ...
- » Pondichéry...... .,
- Gommes :
- Arabiques..........
- Aden courante..............
- n supérieure........... Sénégal bas fleuve.......
- » Galam.............. Damar, Batavia.............
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- Sandaraque lav. supérieure..
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- 160
- 130
- 115
- 120
- 70
- 125
- 165
- 32 »
- 100
- »
- »
- 6 »
- 30
- 90
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- «
- PRODUITS CHIMIQUES I
- On cote les 100 kilos :
- Acide muriatique » nitrique
- sulfurique
- 20
- 36
- 40
- 66
- 50
- degrés
- »
- Borax raffiné....................
- Ammoniaque liquide 22 degrés....
- Chlorure de chaux 100 à 110 barils de 300 à 500 kil., marchés.......
- Id. disponible....................
- Chlorure de potasse caisses ou fûts de 125 k en cristaux.......... .
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- Sel de soude, 70/75, marchés......
- »
- 30/35, disponible
- Bengale b. viol. r. à surf » ord. et b. moy. .
- Kurpah...............’...
- Madras..................
- Guatemala beau à flor ....
- » ordinaire à bon.
- Antilles .
- Rocou
- ,. 1/2 kit
- Le 1/2 k.
- 4
- 2
- 2
- 2
- »
- moutarde
- S s
- 50
- 25
- 25
- 6 3
- 3
- 3
- 3
- 2
- 2s • — ~t (tO•s"
- »
- Indigo
- » Bengale . Java.... Kurpach. Madras..
- de Sicile . Barri.. Bombay
- 90
- 90 160 130 120 170 160 250 225 240
- 80 80
- 82 65
- 50
- »
- 0 325
- 0 375
- Mannes en larmes..........
- » débris................
- » Geracy..................
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- » 2.........
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- » blanche
- Bayonne brune...
- » blonde..,
- » blanche.,
- Pér olbt........
- Valence en feuille.,
- DROGUERIES ET PRODUITS - TINCTORIAUX
- s 5.
- U
- étoilé
- verts Malte Russie .... Levant .... Espagne .
- 215 M
- $5
- 60 75
- M
- »
- R
- &
- »
- Sagou perlé...........
- Séné en sortes.........
- » follicules ......
- Salsepareille couronne.
- i Tampico..
- Sel ammoniaque gris .
- » blanc
- Styrax liquide.........
- 6
- 7
- 4
- 8
- 5
- 4
- 5
- 4
- 3
- 40
- 28
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- 25
- 25
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- to *" -
- 30
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- »
- 10
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- 43
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- 40
- 16
- 17
- 105
- 110
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- 50
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- Lessive caustique 33 degrés.......
- » 38/39 degrés....
- Silicate de soude..................
- » logé....................
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- Chlorure de potassium, en gare des Salins de Giraud...................
- Chlorate de baryte en fûts de 100 k.
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- Sulfate
- soude de soude .
- potasse
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- de magnésie, en sacs de
- 100 kil., marchés.................
- Id disponible.....................
- Sulfate de c»ivre 98 %, en sacs consommation......................
- Entrepôt..........................
- Sulfate de fer 95 %,en sacs de 100 k. Sulfocarbonate de potasse. Suif, de carbone.......... Sulfate d’ammoniaque 20* d’azote anglais...........................
- Id. français........... ..........
- 19
- 19
- 18
- 12
- eyeX
- 28
- 29
- 50
- <5©
- 12
- 5
- to ext fi o
- 8
- 00
- I—
- O
- 22 180 160
- 24
- 48
- 10
- 11
- 48
- 46
- 5
- 36
- 36
- 32
- 32
- 75
- O & a©
- X 5°
- Supersphosphate chaux minéral (13 à 14 %
- acide phosphorique assimilable), fr.
- SAVONS
- {Cuits (unicolores)
- OC ©
- Blanc
- Jaune Blanc Jaune
- extra pur ............ augmenté... extra résineux........ pur à l’huile d’olive., extra résineux ... . exportation supérieur
- »
- Vert à l'huile de pu!-es a ou jaune tunisien. Brun extra pur........ » augmenté... ....
- Rosé..................
- Noir..................
- Blanc ou suif.... .....
- 62 55
- 56
- 80
- 55
- 56
- 55
- 57
- 53
- 56 52
- 54
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- 68
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- 57 5$
- 55
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- 54
- 54 il
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-
-
-
- 380
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- Cuits (Marbrés bleus ou rouges)
- Bleu pur pâle ou vif................ 52 54
- » mixte » ............ 48 49 » talqué Ire qualité... 46 » » » 2e • 45 »
- Marbré b’eu ou rose Dijon......... 55 56
- » » Nautais............. 55 56
- Non-Cuits
- Selon qualités : Mi-cuits 24 35
- Savons (à la batteuse).............. 42 46
- Marbré bleu ou rosé................. 30 35
- Résineux . ........................ 34 36
- Brut exportation................ 32 36
- Brun,.......................... 36 40
- Noir............................ . 36 40
- Mous en Barils
- Qualité extra.................... 41 J2
- Qualités ordinaires.......... .... 30 32
- Savons durs en caisses ou sacs de 60 kil. minimum mis en barres. Franco gare ou qua Marseille, 10 jours 1 0/0 ou 60 jours net.
- PLAGE DEBORDEAUX
- BOIS DE TEINTURE
- Brésillet................... 28
- Campêche oupe d’Espagne.. 28
- » Tabasco................... 18
- Haïti........................ 10
- » Martinique,Guadeloupe .................. 8
- 1 Lima.... ................. 14
- | Indigo Bengale poupré....... 8
- » Madras tin................... 5
- » 28 25
- » 28 25
- » 19
- » 14
- » 8 50
- » 15 »
- » 12
- » 8
- Nos Petites Annonces
- Marche à suivre pour répondre aux
- « OFFRES & DEMANDES »
- 1* Mettre sa lettre avec un timbre pour la transmission sous une première enveloppe sur laquelle on écrit simplement les initiales et le numéro de la petite annonce à laquelle on répond ;
- 2' Placer ce pli sous une seconde enveloppe affranchie et l’adresser à 'Administration du Journal.
- EXEMPLES : M. X... veut entrer en relations avec la personne qui a fait insérer une annonce sous les ini- j tiales A. B. 25. Il écrit sa proposition, | donne son adresse et met sa lettre avec un timbre sous une première enveloppe sur laquelle il se borne à transcrire les initiales A. B. 25. Il introduit ce premier pli sous une deuxième enveloppe qu’il ferme, affranchit, et adresse à l’Administration du Journal, 20, rue Turgot, Paris (IXe).
- Nous transmettons cette lettre à la personne qui a fait paraître l’annonce sous les initiales A. B. 25. Cette per
- sonne répond si elle le juge à propos mais, dans aucun cas, le Journal ne peut intervenir. N’étant qu’un agent de transmission entre nos lecteurs, nous déclinons toute responsabilité 1 en cas de défaut de réponse.
- Toute lettre qui ne nous parviendra pas uans les conditions indiquées ci dessus ne sera nas transmise.
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- Dictionnaire de Législation industrielle et commerciale. Analyse et commentaire, par ordre alphabétique, des prescriptions relatives aux accidents, à l’hygiène, à la sécurité, à la réglementation du travail, aux conflits résultant du travail, au repos hebdomadaire, à l'apprentissage, à la prévoyance sociale, au contrat de louage, à l’éducation professionnelle, aux attributions des conseils de prud’hommes, à la propriété industrielle et aux diverses questions de législation et d’administration applicables au commerce et à l’industrie, par Albert Berthiot, inspecteur du travail dans l’industrie.
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- L’ouvrage se divise en trois parties. Dans la première, l’auteur passe en revue les établissements industriels l’âge d’admission, la durée du travail, le repos, le travail de nuit et le repos hebdomadaire, les tolérances et dérogations, les dispositions spéciales à certains établissements ou à certains travaux ; dans la deuxième partie, il examine l’inspection du travail, les prescriptions de contrôle, les pénalités. La troisième partie comprend les commissions du travail et comités de patronage.
- Recettes pour tous. — Procédés utiles dans les arts, les métiers, l’industrie, caractères, essai et conservation des substances naturelles et artificielles d’usage commun couleurs, vernis, mastics, colle, encres, caoutchouc, matières textiles, papier, bois, feux d’artifice, verre, métaux, bronzage, nickelage, argenture, dorure, galvanoplastie, gravure, trempe, alliages, matières imperméables, incom-ustibles, artificielles, déchets, huiles, savons, parfumerie, teinture, dégraissage, blanchiment, agriculture, électricité, par G. Ghersi.
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-
-
- LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- C oD 50
- TABLE DES MATIERES
- Année 1912
- pages
- A
- Adjudications administratives (Avis et résultats) (Tous les numéros)
- Aniline (Fabrication des colorants d‘). 193, 210 230, 242, 262, 273, 294 305
- B
- Bâchage (La question du)................ 358 374
- Blanchiment (Nouveau procédé de) .... 3
- Blanchiment des fils et tissus ..............195 »...............................de jute. ..... 357
- Bonneterie de soie (Teinture de la). . . . . 84
- ’ C
- Colorants (Les nouveaux). 18, 35, 70, 81,114 132, 163, 181, 194, 209, 228, 241, 321, 337 369
- Congrès commercial. ......................... 53
- Congrès International à Boston................249
- Cotonnades (Teinture des) destinées à l’Orient. 17
- D
- Douanes françaises
- Velours de coton pur teints en fils. . 296
- Douanes étrangères
- Roumanie. — Outremer couleurs d’aniline . . 153
- E
- Eau (L’) et le savon .......................355
- Exposition de Gand (Al')....................346 » internationale de Dunkerque. . . 103
- F
- Filés rouges déteignant sur les autres couleurs
- 266 275
- . . . Pages
- G
- Gris de campagne en Allemagne. ... 4 19
- H
- Huile pour rouge turc......................146 162
- I
- Imperméabilisation des tissus ...... 23
- Indigo aux Indes (l’Industrie de P)............101 Industrie (1’) textile de Roubaix. . . ....213 228
- J
- Jute (Blanchiment et teinture du) . . . 245 257
- Jurisprudence
- Brevet d’invention. . ............103
- Chemins de fer. . ......................... 10 26
- Conseils juridiques . . (Tous les numéros). Contrat collectif (Autour d’un) 250
- Loi des retraites (Arrêt de la Cour de cassation) 199
- Louage de choses — Machines......................40
- L
- Législation française
- Chèques barrés...................................23
- Employés (Réglementation du travail des) . . 343
- Enfants dans l’industrie......................6 20
- Journée de dix heures (La).............., . 51
- Lettresd’avis (Les) .............................54
- Récompenses industrielles (Les).................246
- Retraites (La loi des)..........................343
- Retraites ouvrières (Modifications à la loi sur les) 102 Tares et emballages 215 279
- Travail de nuit des femmes employées dans l’in-dustrie .................................. 5 249
- M
- Matières tinctoriales...........................244
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- 384 LE MONITEUR DE LA TEINTURE
- ______ ______ _ ... _. . b
- Pages
- N
- Noir sur doublures ...........................153
- Norgine (La).................................. 49
- Nécrologie
- Corron (César)......................... . 25
- Sigrisi (Alfred)................................10
- O
- Office de Législation étrangère................264 Outremer (De 1’).............................. 196,......................212 225
- Page T Taches de rouille des laineges. . . . 145 183 Tares et emballages 102 Teinture des filés de coton 357 373 Teinture de fourrures 97 des tissus lame et soie 227 — du mouton pour doublure. . . . 211 — de la soie (Defaut de la) 2 — des tissus 71
- Tarifs de Transports
- Bois de Quebracho en bûches........... 137 328
- Extrait de manglier . . 23, 57, 168, 200, 218 375
- P
- Pollution des eaux (La).............................116
- Progrès dans l’industrie des couleurs. 99, 113 131
- Procédés nouveaux
- Appareil pour teindre, laver, dégorger, etc., les fils en écheveaux ... ... 167 177
- Apprêts de laine (Nettoyage imparfait). . 324 340 Blanc opaque imprimé sur tissu ..... 274
- Couleurs pour l’impression des tissus (Prépara-tion de)...................................... 33
- Effets de tissage obtenus par impression. . . 53
- Effets multicolores (Production a’)............161
- Hydrosulfite (L') formaldéhyde.................. 1
- Imperméabilisation (Procédé d‘). - ... 36
- Indigo (Dosage de I’) en présence de l'amidon 293 310
- Matières colorantes organiques (l’Industrie des). 290
- Mercerisés (Teinture des)......................165
- Outremer (L‘) au bore . . . 289, 312, 321 338
- — (Fabrication de 1’)...........................276
- Procédé (Nouveau) d’apprêt. . . . 83, 100 115
- Puce composé enluminé rouge et or ... . 37
- Redressage à l’apprêt....................... 54 65
- Vide (Le) dans les machines à vapeur à condensation.........................................278
- R
- Reprises en teinture (Les) . 118, 129, 146, 166 183
- Rouge para pour l’impression.......................338
- — pour tapis............................... 34,51 232 i
- — turc (Le) . . 258, 278, 3 9, 325, 342, 353 371
- S
- Société industrielle d’Amiens ...... 134 !
- — — du Nord de la France . . 133
- Soies (Sur la teinte des)........................182
- FIGURES
- Procédé et appareil pour teindre laver, dégorger, etc., les filés en écheveaux..........177
- AUTEURS
- Baumann et Thesmar................................. 1
- Becker (Max)......................................161
- Bœringer ..... ............ 54 65
- Dubosc (André)....................................290
- Haas................ . . 118, 129, 146, 166 183
- Hastaden.............................. 260 275
- Heilmann et .....................................274
- Heim..............................................116
- Hoffmann (Jos.). . . 196, 212, 225,289,321 338
- Kornfeld (Friedrich) . . 258,278,305, 325 342
- Lormier (Maurice-Eugène)...........................36
- Reibold(Max von)....................... . 276
- Reictsenberger...........................4 19
- Schmid (Henri).....................................37
- Siefert (Edouard)..................................53
- Schlumpf...............................167 177
- Thomson (William)..................... 293 310
- Walter (Johann) 193, 210, 230, 242, 260, 273, 294 305
- Weschsler (Simon)..................................33
- Winter (Albert)....................... 357 373
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