La revue de la teinture et des colorations industrielles
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- NUMERO 1.
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- INDUSTRIELLES
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- Nous pensons aussi qu’il doit mettre à la dispositidn de ses abonnés, ses relations et la compétence spéciale de ses rédacteurs, pour la solution des questions techniques et pour l'acquisition des produits ou machines nécessaires à leur profession.
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- Toutes ces opérations exigent non seule-"s services à titre de techniciens et non d’a
- ment l’habitude de la procédure spéciale, I mais encore une connaissance pratique des 1 industries dans lesquelles se classent les bre-i vets.
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- INDUSTRIELLES Septembre 1797
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- A NOS LECTEURS
- Depuis deux ans, la Revue de la Teinture avait cessé de paraître, par suite d’un état de santé pour lequel le repos nous avait été prescrit. Cette raison n’existant plus actuellement, \ nous reprenons le. cours de notre pu-\blication.
- Il avait toujours été dans notre pen-• sée, d’ailleurs, de ne pas laisser s’étein-^dre^un journal qui a rencontré tant de sympathies et qui s’arrêtait provi-^soirement au moment de son plus complet développement.
- Certain de l’accueil qui nous est réservé par la majorité de nos lecteurs — la plupart devenus nos amis, — nous reprenons donc notre marche, avec le programme qui avait déjà assuré notre succès.
- C’est aussi répondre au désir qui nous a été généralement exprimé, devant la pénurie de journaux représentant réellement les industries tinctoriales.
- F. GOUILLON.
- SOMMAIRE
- Les importations temporaires des soies à teindre. — Réserves et conversions colorées sous noir d’aniline. — Blanchiment du lin. — Noir d’aniline aux sulfocyanures. — Action de la lumière sur le sel d’indigo de Kalle. — Gaufrage chimique à effets moirés. — Revue sommaire des brevets d’invention.
- Procédés pratiques : Rouge de paranitraniline ; Teinte mode; Simili-soie; Bleus solides sur laine ; Taches de pétrole dans le blanchiment.
- Chronique INDUSTRIELLE. — Tirage forcé des foyers. — Le récupérateur Deslandes. — Nettoyage des gants. — Chambre syndicale de la teinture et du nettoyage. — Conservation de l’eau oxygénée. — Liquéfaction de la gélatine. — Brevets d’invention (catalogue). — Informations et faits divers. — Renseignements commerciaux.
- Les Importations temporaires des Soies
- a teindre .
- Il y a, on le sait, une lutte d’émulation et de rivalité industrielle entre le places de Lyon et de Créfeld pour la fabrication des soieries de qualités courantes : les tissus de luxe restant le privilège incontesté des fabriques lyonnaises.
- Mais cette rivalité n’est pas animée d’un esprit étroit et exclusif ; il y a entre les deux villes industrielles échange de rapports commerciaux lorsque l'une et l’autre y trouvent leur avantage.
- C’est ainsi que Créfeld fait faire une partie de ses teintures dans la région lyonnaise, et que Lyon, ou plus généralement nos départements soyeux font teindre des schappes' en en Allemagne.
- Pour la possibilité de ces relations internationales, il fallait nécessairement des brèches à nos barrières douanières.
- Nous les avons en France sous forme des admissions temporaires, qui consistent à introduire en franchise des marchandises à charge de réexportation, après leur avoir fait subir un complément de fabrication.
- Sous ce régime sont, entre autres produits :
- Les crêpes de Chine unis,
- Les fils de schappeet soies moulinées.
- Les tissus de bourre de soie,
- Les tissus de soie mélangée,
- Les foulards écrus,
- Les cordonnets bourre de soie pour la teinture,
- Les tissus de soie pure destinés à être 1 teints, imprimés, apprêtés et gaufrés.
- Quelques matières de laine, de lin et de chanvre bénéficient également de ce régime ; .quant aux cotons ils ont un traitement différent, qui est celui du drawback, soit du rem-. boursement à l’exportation, des fils et tissus fabriqués, du droit qu’a subi la matière première à l’importation.
- Le système du drawback, qui est le plus simple comme méthode de franchise condi-. tionnelle, ne pouvait . être appliqué qu’au coton, comme étant le seul textile usuel que ne produit pas notre sol, et le seul, ainsi, dont les produits offrent la certitude qu’ils dérivent d’une matière première d’importation.
- Nous n’insistons pas sur ce point, ne voulant parler aujourd’hui que des produits soyeux, pour lesquels un fait d’actualité se présente.
- Donc, l’admission temporaire leur est applicable ; nous venons d’exposer, le principe de ce régime, voici comment le Directeur général des douanes.le définit :
- « Un séjour de tolérance, sans acquit de droits, accordé temporairement sur le sol français à des matières étrangères destinées à
- être réexportées ou rétablies en entrepôt après avoir reçu une main-d'œuvre française. »
- Sous ce bénéfice, des fils et tissus de soie provenant d’Allemagne peuvent venir se faire teindre, imprimer, apprêter en France; sans paiement préalable des droits de douane.
- Mais l’Allemagne et la Suisse, nos deux voisines, séricoles, ont un régime, équivalent en somme, mais qui, dans certains cas, est le complément nécessaire de celui que nous appliquons : c’est le système de V exportation temporaire, au lieu ou plutôt à côté de notre importation temporaire qu’elles pratiquent aussi.
- L’exportation temporaire, c’est la faculté d’expédier à l’étranger et de réimporter en franchise des marchandises qui ont reçu à l’étranger une certaine main-d’œuvre.
- L’ensemble des règles qui président en Allemagne à ces franchises conditionnelles est désigné « tarif de perfectionnement »
- La fabrique de Créfeld et de sa région industrielle avait demandé en 1893, à son gouvernement, l’application du dit tarif de perfectionnement pour les soies qu’elle faisait teindre en France.
- Une enquête à ce propos recueillit les avis des intéressés, et comme toujours ils furent contradictoires, étant dictés par les intérêts particuliers des industriels consultés.
- Les teinturiers allemands affirmaient qu’ils pouvaient suffire à tout, que leurs produits valaient les teintures françaises et leur étaient même supérieurs pour certaines nuances ; que, spécialement pour les noirs cuits, ils avaient fait préférer leurs produits en Suisse, en Angleterre, en Autriche, qu’alimentaient jusqu’alors les teinturiers lyonnais.
- Mais les fabricants de soieries objectaient que pour certains articles, il leur fallait recourir aux teinturiers français, afin de concurrencer la France, la Suisse et l’Italie sur les grands marchés d’exportation ; ces deux dernières nations bénéficiant en France de l’admission temporaire pour les soies teintes. En Allemagne, disaient-ils, les droits de douane élèvent de 36 marks par 100 kilos les soies teintes, soit une augmentation moyenne de 10 0/0 pour les noirs souples, de 6 0/0 pour les noirs chargés, et de 4 à 90/0 sur les couleurs.
- Les fabricants faisaient ressortir que chaque kilo de soie teinte en France valait aux
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- tisseurs allemands une main-d’œuvre de 15 à 20 marks, tandis que la teinture représentait des salaires bien inférieurs. Ils ajoutaient que si les teinturiers allemands étaient si certains de l’excellence de leurs produits, ils n’avaient pas à s'inquiéter de la mesure proposée.
- Enfin, disaient-ils, les. teinturiers allemands liés jusqu’alors par un tarif mutuellement convenu entre eux, venaient de rompre ce pacte, et qùe chacun devenait ainsi libre d’établir des prix de concurrence vis-à-vis des teintures françaises.
- La conclusion de ce débat fut un compromis. Le gouvernement allemand, par un rescrit du 25 novembre 1893 a admis la réimportation en.franchise de la soie teinte en France, mais seulement pour les noirs souples, et en édictant que cette autorisation n’aurait qu’une durée de deux années.
- L’autorisation expirait donc en 1895 ; elle fut alors renouvelée pour une même période et celle-ci prendra fin en novembre prochain. Les intéressés, en Allemagne, se préoccupent déjà de savoir s’il y aura lieu de la re-nouveler encore une fois.
- Les teinturiers allemands semblent ne plus redouter la concurrence lyonnaise ; ils ont perfectionné leurs procédés et peuvent, di-sent-ils, lutter au moins sur leur propre marché.
- Il y a toujours avantage, néanmoins, à ce que cette porte des débouchés de notre indus-trie reste ouverte, c’est aux teinturiers qui y sont intéressés à faire agir leurs Chambres de Commerce pour préparer et surveiller, dans la mesure du possible, le renouvellement de ce régime, si limité qu’il soit.
- On conçoit aisément que notre système des admissions temporaires doive se combiner avec celui des exportations conditionnelles de nos voisins, car s’il nous est possible de recevoir en franchise les marchandises de ces derniers pour les teindre ou les apprêter, cet avantage resterait sans effet, si ces matières,' à leur rentrée en Allemagne, avaient à supporter des droits de douane.
- Les Allemands nous demandent la réciprocité de ces mesures, comme ils l’ont avec la Suisse, mais de telles dispositions ne sont pas prévues par notre régime douanier ac-tuel, et sur ce point il n’est pas possible de lui donner satisfaction.
- Nous espérons, néanmoins, qu’on saura trouver de part et d’autre un modus vivendi qui permette à la fabrique française et allemande de continuer à s’entr’aider mutuellement, tout en cherchant, dans une concurrence sans passion, chacune son intérêt particulier.
- Disons à ce propos, que la Chambre de Commerce de Bâle, dans son rapport sur la situation des affaires en 1896, se plaignait que l’Allemagne n’exécutait pas loyalement les conditions du tarif de perfectionnement
- conclu entre cette nation et la 1 Suisse concernant la teinture des soies ; la Chambre demandait au gouvernement fédéral de prendre par réciprocité des mesures de représailles envers l’Al lemagne.
- Mais ceci est un fait spécial qui ne modifie pas nos conclusions, puisqu’il se rapporte à un régime qui ne peut nous être appliqué.
- F. GOUILLON
- Réserves et Conversions colorées SOUS NOIR D’ANILINE par impression sur réserves d-un noir additionné de colorants immédiats
- Communication de M. P. W. PLUZANSKI, à la Société Industrielle de Mulhouse. (Extrait)
- J’ai l’honneur de. présenter à la Société Industrielle une innovation qui, je l’espère; pourra présenter de l’intérêt pour l’impression des tissus.
- On imprime une réserve alcaline blanche ou colorée et on sur-imprime en noir d’aniline additionné de colorants immédiats (couleurs dites substantives).
- Le noir, partout où il touche la réserve, ne se développe pas, mais le colorant qu’il renfermé teint la réserve et lui communique sa couleur si la réserve est blanche, tandis qu’il produit une conversion si la réserve est colorée.
- En voici des exemples :
- I. — On imprime avec 2 rouleaux au rap-port, des réserves chamois et cachou, et par dessus, un dessin à 2 couleurs avec 2 noirs d’aniline, l’un additionné de bleu et l’autre de rose, enfin on donne une troisième impression, par exemple un soubassement noir d’aniline. On obtient ainsi 7 couleurs par conversion et superposition.
- IL — On teint en bleu avec un colorant immédiat (coul. dite substantive) et on imprime la réserve-enlevage au sel d’étain et acétate de soude additionnée de chrysamine et de rhodamine, ensuite on fait passer sur le tout un soubassement à 2 rouleaux (dessin fondu) .avec un noir d’aniline teinté pour le premier rouleau avec de la rhodamine, pour le second avec du bleu Victoria. L’impression de ces trois rouleaux donne 3 couleurs ca-drantes. On pourrait associer à cet article un mode à la naphtylamine et l’on obtiendrait un effet multiple de plus, donnant en totalité 9 couleurs.
- Une particularité de cet article résulte dans la coloration, locale de la réserve blanche et dans'les conversions qui se produisent sur les réserves de couleur. Lorsque le blanc et les réserves ont été imprimés avec des dessins i très fins, tels que des soubassements, ces , couleurs sé juxtaposant exactement produi
- sent l’effet d’un soubassement à plusieurs couleurs imprimées mathématiquement au rapport.
- •Mon procédé exécuté en grand, a permis d’obtenir l’échantillon"inclus (1). (Soumis à la Société industrielle.)
- . Les genres enlevages sur noir d’aniline conversion sur fonds teints en couleurs dia-mine jouissent, en ce moment, d’une certaine vogue. Le procédé qui permet de les réaliser est des plus simples. Les. échantillons com-muniqués font comprendre Je principe de la méthode. Ils ont été produits par la maison Kouvaeff, à Ivanowo-Voznesens (Russie) : Sur fond bleu diamine pure cuivré on imprime le blanc enlevage-conversion Pl et on soubasse, ensuite, avec plusieurs rouleaux le noir Prud’homme additionné de couleurs, basiques. On vaporise 3 minutes au Mather-Platt, savonne au Farge (44° cent.), sèche et, apprête. A)
- Blanc —- 1
- I
- 218 gr. Adragante, .
- 100 Acide tartrique crist.,
- 100 Eau,
- 46 Carbonate de potasse calciné,
- 66 Soude caustique 45.° A B, Vérifier la neutralité.
- Il
- 170 gr. Adragante,
- 120 Sel d’étain,
- Mélanger avec I ét broyer. Ajouter :
- 60 Sel de soude Solvay, puis :
- 100 Acétate de soude cristallisé, 10 Oléine,
- 10 Térébenthine.
- 1000 gr.
- Noir — 2
- 1000 gr. Epaississant pour noir,
- 250 Vert'brillant,
- 80 Glycérine, •
- 90 • Aniline 97 %,
- 90 Acide chlorhydrique 19° A B.
- (1) Cet échantillon est obtenu au moyen d’une réserve alcaline additionnée de jaune de chloramine que l’on soubasse avec une bande diagonale en noir Prud’homme additionné de bleu diamine. Oh passé au Mather-Platt, chrome à froid et donne un bain de craie. C’est à M. Schott, coloriste à Saint-Pétersbourg, que je dois cet échantillon, et je l’en remercie.
- On a imprimé un pékin droit avec le jaune alca-}% à la chrysamine et, par-dessus, un pékin biais fondu en picotages le long d’un de ses bords ; ce biais est en noir d’aniline teinté de bleu diamine. Cette dernière couleur tombant sur la réserve jaune produit une conversion verte. Le fondu, formé de picotages grossiers, ressort tantôt en noir, tantôt en vert conversion et simule une impression de picotages alternativement-noirs sur blanc, et verts sur jaune, parfaitement au rapport et bordant un pékin biais alternativement noir et vert. — (Note de là rédaction du Bulletin.)
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- I
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- Noir-----3
- 1000 gr. Epaississant pour noir,
- 30 Rhodamine 6 G,
- 100 Glycérine,
- 110 Aniline,
- 110 Acide chlorhydrique 19° A B. Noir — 4
- 1000 gr. Epaississant pour poir,
- 20 Bleu méthyline,
- 80 Acide acétique,
- 90 Aniline,
- 90 Acide chlorhydrique 19° A B. Noir — 5
- 1000 gr. Epaississant pour noir,
- 20 Auramine extra conc. Geigy,
- 60 Glycérine, / 100 Aniline,
- / 100 Acide chlorhydrique.
- Epaississant pour Noir
- 110 gr. Amidon blanc,
- 550 Amidon grillé, 25 :100,
- 117 Eau,
- 45 Chlorate de soude,
- 130 Eau,
- 48 Ferrocyanure de potassium,
- 100 Eau pour compléter le kilo, Cuire.
- Le blanc enlève facilement les diamines claires (bleu diamine pure, rose diamine B D, bleu Chicago, etc.). La couleur s’imprime très bien étant dissoute et se conserve très longtemps. Letartrate d’étain dissous dans le carbonate de soude réserve le noir d’aniline, fixe les couleurs basiques et enlève les diamines.
- Le blanc 1 ne laisse pas, après le lavage, d’oxyde d'étain sur la fibre, autrement dit, il ne devient pas jaunâtre. Il réserve aussi le rouge de paranitraniline, à la condition que la gravure ne soit pas trop fine.
- En ajoutant les couleurs basiques directement au blanc 1 et en employant le noir Prud'homme, on obtient des enlevages blancs et colorés sur fond diamine réservant simultanément des soubassements noirs. Dans ce but il vaut mieux employer le blanc 6.
- Blanc — 6
- 870 Couleur mère,
- 130 Adragante.
- 1000
- • Vert — 7.
- 870 Couleur mère,
- 20 Vert brillant,
- 80 Glycérine,
- 30 Adragante.
- 1000 Jaune — 8
- 870 Couleur mère,
- 20 Auramine extra conc.,
- 60 Glycérine,
- 50 Adragante.
- 1000
- - Rose — 9
- 870 Couleur mère,
- 30 Rhodamine,-.
- 100 Glycérine.
- 1000 Couleur Mère
- 148 Adragante,
- 100 Acide tartrique cristallisé,
- 100 Eau,
- 46 Carbonate de potasse.
- 66 Soude caustique 45° AB,
- 120 Sel d’étain, .
- 170 Adragante,
- 100 Sel de soude de Solvay,
- 20.Huile de ricin.
- ’ 870 ' '
- Pour obtenir des enlevages sur plaqués en couleurs à l’acétate de chrome ou bien sur unis tannin-émétique-cou leurs basiques, j’ai suivi les conseils de M. Kopée, chimiste de la maison Kouvaeff. On imprime une couleur oxydante (chlorate de soude, ac. citrique, citrate de sodium, acétate de soude, ferricya-nure de potassium, acétate de chrome) on vaporise et on sou basse des noirs Prud’homme colorés par la rhodamine, le bleu méthylène, etc., on passe au Mather-Platt et savonne.
- Cette méthode est préférable à une autre qui consiste à imprimer un mélange de couleurs à l’albumine avec des couleurs au chrome (bleu de prusse, brun au chrome R R, (chromate de plomb), bleu d’alizarine S, etc.). Après vaporisage, lavage et séchage, j’imprime un rongeant oxydant, lequel détruit le fond et une partie de la couleur imprimée, c’est-à-dire que la partie fixée par l’albumine reste intacte.
- Qu’il me soit permis d’exprimer mes vifs remerciements à MM. Fruhling, coloriste, et Bursche, chimiste, pour l’intérêt apporté à mon innovation en recherchant des dessins s’appropriant le mieux à ce genre.
- Dans sa lettre du 15 octobre 1896, l’auteur adresse à la Société deux échantillons. Le premier, d’un joli effet, est préparé en tannin-émétique et teint en vert brillant, puis imprimé avec le blanc d’oxydation dont la recette se trouve ci-dessus ; vaporiser et imprimer un dessin 3 couleurs avec noir d’aniline additionné de thioflavine S, rhodamine et bles méthyline, vaporiser au Mather-Platt et savonner. Le second est teint en violet cristallisé et fabriqué comme le précédent.
- BLANCHIMENT DU LIN
- PAR M.HUMMEL
- Le blanchiment du lin est plus ou moins analogue à celui du coton, quoiqu’il soit certainement beaucoup plus difficile, vu la grande
- proportion d’impuretés naturelles qui se trouvent dans la fibre de lin, et la difficulté plus grande de les éliminer ou de les décolorer. C’est surtout l’acide pectique brun,'insoluble et subsistant dans la fibre après le rouissage, qui compose ces impuretés.
- Blanchiment du fil de lin et du fil retors
- Le'fil de lin est souvent blanchi partiellement, et l’on peut distinguer le fil à demi-blanchi (crèmé), le fil blanchi aux trois quarts et le fil blanchi complètement.
- Ci-après, se trouve un. exposé de la méthode généralement adoptée pour le blanchiment du fil de lin, en Irlande. Les proportions pour cent indiquées sont basées sur la quantité de fil soumis à l’opération :
- 1° Ebullition : 10 p. 100 de cendres de soude, ébullition de_3à4 heures, lavage et pressage.
- 2° Dévidage : solution de poudre de blanchiment à 1/2° B., dévidage pendant une heure, lavage.
- 3° Acidification : acide sulfurique 1° B., bain d’une heure ; lavage.
- 4° Bouillage : 2 à 5 p. 100 de cendres de soude, ébullition d’une heure, lavage.
- 5° Dévidage : comme au no 2 ; lavage.
- 6° Acidification : comme n° 3 ; lavage complet et séchage,
- A cette période, le fil est à demi-blanchi.
- S’il est nécessaire de blanchir aux trois quarts, on ne pratique pas le séchage, et les opérations 4,5, 6 sont répétées avec les légères modifications suivantes : (a) après le bouillage, le fil est mis aù pré, c’est-à-dire étendu dans un champ, pendant une semaine environ ; (b) au lieu de dévider le fil dans une solution de chlorure de chaux, on l’y plonge simplement, pendant 10 à 12 heures, opération analogue à l’opération du chlorage, "employée pour le coton.
- Si le fil doit être complètement blanc, on répète une ou deux fois les mêmes opérations, la durée de la mise au pré variant suivant la nécessité de la température Dans chacune des opérations successives, on diminue la concentration des solutions employées.
- L’opération du bouillage se fait dans une cuve ouverte ordinaire ou dans une cuve à basse pression, tandis que celles du trempage, de l’acidulation et-du lavage se font pour * le mieux dans les citernes, où se fait le chlorage, analogues à celles employées dans le blanchiment du fil de coton.
- Ce mode d’application du chlorure de chaux, dans les premières opérations par le dévi- — dage, est particulier au blanchiment du fil de coton.
- La machine, servant à cette opération, se compose d’une citerne peu profonde, en pierre, contenant la solution de poudre de blanchiment et pourvue d’un cadre mobile supportant un certain nombre de dévidoirs. On y?
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- suspend les écheveaux de fil, de manière que leur partie inférieure, seule, trempe dans le liquide. On peut, si cela est nécessaire, enlever rapidement chaque dévidoir séparément ; ou bien, au moyen d’un élévateur hydraulique, on peut soulever le cadre tout entier et le transporter sur une autre citerne semblable pour le lavage, etc.
- Blanchiment de la toile
- Ci-après, se trouve exposé un procédé irlandais moderne, pour 1500 kilogr.de toiles brunes (toiles claires, mouchoirs, etc.) dans des cuves à basse pression :
- l<> Ebullition à la chaux : 125 kilogr. de chaux, ébullition, 14 heures ; lavage pendant 40 minutes.
- 2° Acidification : Acide chlorhydrique à 2° ; bain de 2 à 6 heures ; lavage de 40 minutes.
- 3° Lessivages : 1° 30 kg. de soude caustique (solide), 30 kg. de résine, d’abord bouillies et dissoutes ensemble dans l’eau, 2000 1. d’eau ; ébulition de 8 à 10 heures ; écoulement de la liqueur, addition de :
- 20 15 kg. de soude caustique (solide), dissoute, 2000 1. d’eau, ébullition de 6 à 7 heu-. res ; lavage pendant 40 minutes.
- 4° Mise au pré, de 2 à 7 jours, selon la température.
- 5° Chlorage ; solution de chlorure de chaux, 1/2° ; bain de 4 à 6 heures ; lavage de 40 minutes. •
- 6° Acidification : acide sulfurique 1° B. ; bain de 2 à 3 heures ; lavage de '40 minutes en réservoirs.
- 7° Bouillage : 8 à 13 kg. de soude caustique (solide) dissoute, 2000 1. d’eau ; ébullition de 4 à 5 heures ; lavage de 40 minutes.
- 8° Mise au pré de 2 à 4 jours.
- 9° Chlorage: solution de chlorure de chaux 1/4° B. ; bain de 3 à 5 heures ; lavage de 40 minutes.
- . A cette période, on examine le tissu : celui qui est assez blanc est acidifié et lavé ; celui qui ne l’est pas assez est alors soumis au traitement suivant:
- 10° Frottage sur des planches avec une forte solution de savon mou.
- 11° Mise au pré, de 2 à 4 jours.
- 12° Opération chimique ; solution de chlorure de chaux. 1/6° B. ; bain de 2 à 4 heures ; lavage de 40 minutes.
- 13° Acidification : acide sulfurique à 1° B. ; bain de 2 à 3 heures ; lavage de 10 minutes. Lorsque le tissu (toile crème) est fait d’un fil qui a déjà été partiellement blanchi, on se sert d'un procédé moins efficace. Le lavage se fait ordinairement dans des bacs de lavage, mais quelquefois aussi et même avec avantage, dans des machines à laver sans tension. Elles sont de constructions analogues à celles que l’on emploie pour le blanchiment du calicot ; l’auge de lavage, cependant, est divisée,
- par des traverses de bois, en-plusieurs compartiments, chacun d’eux pouvant contenir plusieurs mètres de tissu non tendu.
- Le frottage, dont il a été question, est spécial au blanchiment du lin, et a pour but l’élimination de petites particules de matière brune. Il s’effectue au moyen d’une paire de planches cannelées, reposant l’une sur l’autre. La planche supérieure est animée d’un mouvement de va et vient, dans le sens de la longueur, et l’on fait passer les pièces latéralement entre les deux planches.
- La mise au pré du tissu qu’on soumet ainsi à l’influence, de l’air, de l’humidité et de là lumière est adoptée en vue d’éviter des bains trop fréquents dans des solutions de poudre de blanchiment, et de conserver ainsi à la fibre le plus de force possible.
- Le dégagement des pièces et le repliage se font spécialement, après le lavage dans les bacs ou les roues à laver.
- Théorie du blanchiment de la toile
- Pendant les diverses ébullitions à la chaux, aux cendres de soude, à la soude- caustique, au savon de résine, l’acide pectique brun insoluble, qui se trouve' sur la fibre rouie, est décomposé et changé en acide métapectique, qui se combine avec l’alcali pour former un composé soluble, dont on se débarrasse aisément. La perte que le lin peut ainsi supporter varie, selon son origine, de 15 à 36 0/0,
- Après un certain nombre de bains bouillants alcalins successifs, le tissu n’a plus qu’une couleur d’un gris pâle, et l’on arrive rapidement au blanchiment par des solutions relativement faibles de poudre à blanchir, sans que la fibre en soit endommagée.
- La méthode rationelle pour le blanchiment de la toile semblerait donc exiger que l’on dif-| fère l’application de la poudre à blanchir jusqu’à presque entière élimination des matières pectiques par la chaux ou les bains bouillants ! alcalins, quoique, dans la pratique, ce plan | ne soit pas suivi à la lettre. Un seul lessivage n’enlève pas plus de 10 p. 100 des matières pectiques, et comme leur présence, en aussi grande proportion, empêche la décoloration en une fois de la matière grise, au moyen des solutions de poudre à blanchir, la méthode ordinaire consisté à alterner les bains bouillants alcalins avec les traitements au chlorure de chaux étendu ; d’autant plus qu’une faible I oxydation de matières pectiques aide à leur élimination par les alcalis bouillants, et que ces traitements au chlorure de chaux les prédisposent à l’oxydation.
- D’ordinaire, le blanchiment de la toile brune demande ds trois à six semaines. .
- {Revue de Chimie industrielle.)
- NOIR D’ANILINE AUX SULFOCYANURES
- Procédé GRAWITZ
- Quoique ce procédé ne soit plus récent, nous le reproduisons sommairement, comme document à classer sur l’histoire des noirs d’aniline.
- Il consiste dans l’application dès sulfocyanures, soit alcalins, soit alcalino-terreux, dans la teinture ou impression en noir d’ani-line. Le sulfocyanure employé .peut être remplacé par le sulfocyanure d’aniline obtenu par l’action d’une solution bouillante de Sulfaté d’aniline sur du sulfocyanure de baryum.
- Exemple :
- gram. s
- Chlorhydrate d’aniline..... 1295 (1 équiv.
- Sulfocyanure d’ammonium cristal. 760; (1 équiv. Chlorate de soude ......... depuis 355 (1/3 éq.) jusqu’à 710 (2/3 éq.)
- On dissout tout cela séparément pour un total de 10 litres de solution, et on ajoute 2 à 5 grammes de vanadate d’ammoniaque dans 100 c3 d’eau.
- Pour une même quantité de chlorhydrate d’aniline et de sulfocyanure, on prend :
- gram.
- Chlorure de manganèse........... 960 (1 équiv.) Chlorate de soude.-..........355 à 710
- Vanadate d'ammoniaque... . . .2 à 5 Chlorhydrate d’aniline........... .129 Sulfocyanure d'ammonium....... 380 (1/2 éq.) Acétate de soude................. 680 (1/2 éq.) Chlorure d'ammonium..........; 960
- Le mode opératoire est bien connu pour le coton . Pour la soie, il convient de mordancer à l’acide vanadiqué, et l’on prend :
- Eau.......................... 200 litres Vanadate d'ammonium... 10 gr. Acide acétique à 40 %.........160 cc.
- On y manœuvre d'abord à froid, puis en chauffant, 10 kilbgr. de soie jusqu’à ce que le bain soit épuisé, on sèche et on opère comme avec le coton. Pour la laine, on traité par la méthode de- Lightfoot avec le chlorure de chaux ou par tout autre moyen.
- (Brevet n° 244,121.)
- M. Henri Schmid avait présenté au Comité de chimie de la Société Industrielle de Mulhouse, une critique de ce brevet, qui n’a plus d’à-propos actuellement, mais où nous relevons des indications pratiques sur l'em-ploi des sulfocyanures dans l’impression en noir d’aniline.
- Il n’est pas admissible, disait M. H. Schmid, que quelqu’un cherche à monopo-liser par brevet l'emploi des rhodanures solubles pour produire le noir d'aniline, emploi qui, à une dose faible, a reçu depuis longtemps la sanction de la pratique. -
- L’usage de la « withe paste » des anglais remonte à une quinzaine d'années ; c’est du protorhodanure de cuivré.moins oxydable que
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- LA REVUE DE' LA TEINTURE
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- le sulfure de cuivre et garantissant, par suite, une meilleure conservation de la couleur; cette pâte blanche a donné l’idée d’ajouter à un noir au sulfure, de petites quantités de sulfocyanure alcalin, dans le but de ramener à l'état insoluble cette partie du sulfure qui, à l’état insoluble, a passé à l’état de sulfate, en même temps fatal à la râcle et cause de l'oxydation prématurée de l'aniline.
- Un noir qui, à force de travailler, a pris de mauvaises allures et commence à donner des traits de râcle, est promptement corrigé par cette addition, qui joue donc un rôle analogue à l’iodure de potassium dans le rongeant au chlorate d’alumine et sulfure de cuivre sur bleu de cuve, de M. Brandt.
- Le sulfocyanure d’ammonium ne fait que retarder la réaction génératrice du noir d’ani-line, à peu près comme le ferait un produit faiblement alcalin, l’effet est déjà sensible à 10gr. par litre de couleur; néanmoins, même à 20 gr. par litre, après cinq jours d’aérage, le développement du noir est presque complet. Au-delà de 30 gr., l’oxydation est difficile.
- ACTION DE LA LUMIÈRE SUR LE SEL D’INDIGO DE KALLE
- Note de M. E. Kopp, présentée à la Société Industrielle de Mulhouse. (Extrait)
- Au début de l’application du sel d’indigo de Kalle, nous avions remarqué de temps en temps, dans les pièces, des parties où le bleu était plus clair, c’est-à-dire moins développé; après avoir suivi de près cette fabrication, nous nous sommes rendu compte que ces parties claires provenaient des parties de la pièce qui restaient exposées aux rayons du soleil ou à la lumière avant la fixation, du sel d’indigo par le passage en soude.
- Pour éviter cet. inconvénient, nous avons enroulé les pièces, et, avant le passage en soude, elles restaient dans un local peu éclairé.
- Je viens donc exposer les essais faits pour nous rendre compte de l’action de la lumière sur le sel d’indigo de Kalle, qui est, comme on le sait,l’orthonitrophényl-lactyl-méthyl-cétone.
- - On imprime sur coton la couleur suivante :
- 1/10 litre eau de gomme,
- 1 gr. carbonate de soude,
- 4 cc. eau.
- . 1/40 litre eau.
- 7,5 gr. sel d’indigo de Kalle,
- */100 litre bisulfite de soude 40°.
- Dans la couleur il se forme la combinaison bisulfitique de l’acétone 0 - nitrophényllac-tique, qui donne, par le passage en soude, le bleu indigo.
- Passage en soude caustique 15° Bé et 62° centigrade au foulard, laver, savonner et sécher.
- Le bleu obtenu est d’autant plus pâle que la lumière a agi plus longtemps, si bien qu’à-près une journée d’exposition au soleil le bleu ne se forme presque plus ; au bout de 2 minutes d’exposition au soleil, l’action est déjà très sensible, au bout de 5 minutes la teinte est diminuée de moitié, etc. En décomposant la lumière, on trouve que les différents rayons n’agissent pas tous de même. Un verre jaune annule complètement l’action de la lumière, les rayons verts agissent déjà un peu plus fort, puis viennent les rayons rouges, et, enfin, les bleus.
- Nous avons appliqué cette action de la lumière sur le sel d’indigo pour la photographie. Le sel d’indigo est plaqué sur le tissu avec la couleur suivante :
- 7,5 sel d’indigo,
- 1/100 litre bisulfite de soude 40°,
- 1 gr. carbonate de soude,
- 4 cc. eau.
- 1/40 litre eau.
- 3/10 litre eau de gomme.
- On sèche à Y abri de la lumière et le tissu est prêt à recevoir l’impression photographique ; suivant la dureté du cliché, la concentration de la couleur, on expose d’une heure à une journée en plein soleil ; l’image se forme en jaune, passant en brun plus ou moins foncé. L’exposition terminée, on déve-loppe à la soude caustique.
- Quelle est l’action de la lumière? Le sel est-il réduit, oxydé, ou éprouve-t-il une décomposition partielle? C’est cette dernière hypothèse la plus vraisemblable, car soit dans un milieu- d’oxygène, d’hydrogène ou d’acide carbonique, le résultat de la lumière est le même dans tous les cas.
- .En imprimant la couleur bisulfitique avec addition de persulfate de soude, ou en employant une couleur dans laquelle la cétone est seulement dissoute à l’alcool et également additionnée de persulfate, on obtient à peu près les mêmes résultats qu’avec-la couleur primitive. Tout au plus la couleur sans bisulfite est-elle détruite un peu moins.
- Une addition de chlorate n’a également que très peu d’influence; et, enfin, des dissolvants autres, tels que l’acétine, employés pour dissoudre la cétoné, ne modifient pas le résultat.
- Le « sel d’indigo » était livré autrefois au commerce sous forme de combinaison bisulfitique. Celle-ci, même à la lumière diffuse, se décomposait rapidement, et des produits ayant séjourné en magasin pendant quelques mois, ne fourniraient plus d’indigo du tout. Pour cette raison, la maison Kalle fournit maintenant la cétone libre et l’imprimeur ajoute lui-même le bisulfite dans la couleur.
- Les flacons de sel d’indigo décomposés ont
- une forte odeur de quinoléine et on réussit, en effet, à en extraire de la quinaldine, a-mé-thyl-quinoléine, mais, à côté de celle-ci, il y a encore des produits plus compliqués.
- GAUFRAGE CHIMIQUE à effets moirés
- Brevet de MM. KE1TTINGER
- Notre procédé consiste à superposer aux bandes colorées du tissu, des bandés analogues mercerisées, soit par impression de soude caustique, soit par imprégnation de la pièce en soude caustique, etc., après impression d’une réserve.
- Dans le cas de l’impression directe en soude, celle ci pourra être incolore ou additionnée de matières colorantes substantives pour obtenir des effets de coloration plus variés.
- Dans le cas de la réserve, celle-ci sera constituée par un épaississant gommeux, telle que dextrine, amidon grillé, gomme, etc., d’une consistance convenable.
- Elle pourra être additionnée de sels précipitables par la soude, pour donner au tissu un toucher plus agréable, ou de couleurs substantives résistant aux alcalis pour obtenir un coloris plus varié.
- Après impression de la réserve, le tissu est imprégné de soude caustique soit par un passage en bain plein, soit par plaquage au rou-i leau.
- Il faut, pour obtenir le maximum d’effet, que les dessins à bandes couvrent la moitié de l’étoffé, ou, en d’autres termes, que l’intervalle d’une bande à l’autre soit égal à la largeur même de l’étoffe.
- Par dessins à bandes nous entendons, d’une façon générale, des formes affectant la direction de la chaîne du tissu, que ce soit des bandes droites et continues (pékins) ou des bandes de fantaisie.
- Les meilleurs effets de chatoiement et moirage sont obtenus par tous moyens propres à assurer pendant l’impression le non-parallélisme des bandes colorées avec les bandes mercerisées. On peut mouvoir à la main alternativement à gauche et à droite le rouleau des pièces qu’on imprime, ou bien adapter à la machine à imprimer une règle em-barrant le tissu avant son entrée dans la machine, et animée d’un mouvement de va-et-vient analogue à celui des racles.
- Quand on imprime en même temps, sur une machine à plusieurs couleurs, la bande colorée et la réserve, il est nécessaire que l’un des rouleaux soit imprégné avec un mouvement de va-et-vient, ou plus simplement ait sa bande gravée en hélice, tandis que la bande de l’autre rouleau sera gravée par rapports
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- successifs, de façon qu’en superposant, 1 une fasse un angle aigu avec l’autre.
- Après mercerisage par foulardage en bain plein ou par plaquage en rouleau, et après un séchage d’environ un quart d’heure, pour que la crispation ait atteint son maximum (ce qu’on reconnaît à la cessation du dégagement de chaleur) on débarrasse le tissu, par un la-vage sans tension, de toute la soude caustique qu’il contient (ce lavage peut être précédé d’une saturation acide, ce qui permet de laver moins longtemps), puis l’on sèche à l’air, ou avec une machine à air chaud, sans tension. Ce procédé de gaufrage mercerisé constitue à lui seul un apprêt pour le tissu.
- Le traitement se fait sur fonds colorés et sur fonds blancs.
- Le- gaufrage chimique a sur le gaufrage mécanique sur bandes lés avantages suivants :
- 1° La bande est en longueur au lieu d’être transversale, ce qui est préférable pour la confection ;
- 2- Le tissu peut être lavé sans que le gaufrage soit déformé, à condition de le sécher sans tension ;
- 3° Le moirage, au lieu d’avoir un rapport constant, est tout à fait irrégulier et sans rapport périodique, par suite plus agréable à l’œil.
- REVUE SOMMAIRE
- des Brevets d’Invention
- Noirs en un seul bain, pour tous genres de tissus
- Par MM. NOROY et Lecoq.
- Ce procédé nous paraît bien fantaisiste; nous le reproduisons à titre de curiosité.
- Les auteurs teignent en noir en un seul bain, les textiles d’origine végétale ou animale en fil ou tissus mélangés ou non, dans des bains tels Que celui ci-dessous :
- Eau......... 12 à 15 litres
- Campéche extrait liquide . 120 à 130 gr. Sulfate de cuivre. . . . 10 à 20 » Acide pyroligneux. . . . 20 à 60 » Amidon nitré . . . . . 50 gr.
- Alun ........ 12 »
- Sulfate de fer. .... 14 » Sulfate de magnésie. . . 5«. Chlorure de magnésium . 5 » Bichromate alcalin . . 50 » Ammoniaque ou soude, quantité nécessaire pour alcaliner la liqueur.
- — L’un de ces produits n’est pas usité en teinture ; c’est l’amidon nitré, corps détonant assez analogue au coton-poudre, et qu’il est facile de remplacer par un autre oxydant moins dangereux à manier.
- Procédé d'épaillage chimique Par MM. Floquet et Bonnet’
- Les auteurs reprochent au procédé d'épail-
- LA REVUE DELA TEINTURE lage par l’acide sulfurique, de n’attaquer que superficiellement les pailles et gratterons, qu'il est ensuite difficile d'éliminer, surtout dans lés 'tissus "serrés, ne subissant pas le foulage,: tels que les flanelles, bolivars, cretonnes; etc.
- Ils ont trouvé avantageux, disent-ils, d‘a-jouter à l’acide sulfurique, une certaine proportion d’acide nitreux.
- On monte le bain d’épaillage dans lescon-ditions habituelles du procédé à l’acide sulfurique et on y ajoute le sel devant produire l’acide azoteux, c’est-à-dire de l’azotite de soude, en proportion variant de 4 à 10 gram-mes par litre de'l’acide sulfurique pur ; l’action de celui-ci .sur l’azotite décompose ce sel et en fait dégager les gaz azoteux.
- Les pailles et gratterons ainsi carbonisés sont faciles à enlever de la laine comme des tissus par les opérations habituelles de l’épail-lage.
- — Au nitrite de soude qui est bien coûteux pour cette destination, les auteurs pourraient substituer l’acide sulfurique brut, tel qu’il sort des chambres à nitrifier et qui, alors, contient des quantités assez notables de gaz nitreux.
- Procédé de fixation de la moire antique
- Par MM. Vignet et Cie
- Cette méthode consiste à mouiller de benzine les tissus noirs soumis au cylindrage pour moire antique. Ce traitement aurait pour résultat de fixer à nouveau, sur les tissus, la teinture et la charge ou l’apprêt qui se désagrégeraient par la pression.
- Il est probable aussi que l’effet grippant de la benzine favorisera production de la moire.
- Emploi des solutions alcalines d'oxyde de zinc ou d'étain comme lessioes
- Par M. H. Waechter, à Bielefeld.
- On fait bouillir dans 1 litre d’eau :
- Soude, brute (sel où soude sec) 1 k.
- Chaux vive. . .. ... 0.300
- - Huile ou graisse saponifiable . 0.300
- Rognures d’étain ou de zinc. . 0.100
- Lorsque le dégagement gazeux résultant de l’action du métal sur l’alcali a pris fin, on ajoute 500 grammes d’eau de chlore saturée à 8-9 °/0 Cl, et l’on fait bouillir encore pendant quelques minutes. Lorsque la pâte est sur le point de faite prise, on la coule dans les moules,.en décantant l’excès de métal non dissous. Au bout d’une huitaine, la masse s’est complètement solidifiée, et se réduit d’elle-même en une poudre fine.
- Pour l’emploi, on dissout 1 kilogr. du produit dans 200 litres environ d’eau, on ajoute 1/2 kil. de savon ordinaire, et plonge à plusieurs reprises les objets à laver dans la liqueur bouillante ; après chaque passe, on les rince dans l’eau fraîche, et l’on continue jusqu’à parfait nettoyage.
- (Brevet allemand»)
- Savon soluble à la benzine
- Par M. OERTENMEISTER.
- : Les méthodes de nettoyage des tissus, vê-tements, ou autres moyens de la benzine pré-sentent l’inconvénient de laisser au bout de quelque temps reparaître la tache, la benzine s’évaporant et de plus les impuretés non solubles dans ce réactif restant, il en résulte une trace persistante. Le présent brevet a pour but'la préparation d’un mélange qui permet l’usage simultané du-savon et de la benzine, et’ par conséquent' facilite l’enlèvement des taches sans laisser de trace..
- Cette préparation se compose de parties égales de: .savon et oléine'.
- On fait un mélange bien intime et la subs- ' tance ainsi obtenue se mêle très facilement à la benzine. L'auteur donne à son produit, lé ( nom spécial de « saponoléine ». .
- — Ce brevet arrive trop tard après celui du / savon-benzine de M. Paquereau, mais il confirme les avantages de ce dernier produit.
- Fibres textiles ..artificielles
- Par M. A. MILLARD.
- L’auteur obtient des filaments textiles en faisant une sorte de vermicelle au moyen d’une pâte de gélatine contenant un produit qui insolubilise les matières gélatineuses ou albumineuses.
- La gélatine, ou toute autre colle, est dis-soute dans l’eau chaude, puis on y ajoute une dissolution telle que de bi-chromate, ou d’autre produit connu comme possédant la pro-priété d’insOlubiliser les colles d’origine ani-male. (Le formol.serait le plus favorable.)
- Le mélange pâteux, concentré par évapo-poration, est transvasé dans un récipient muni d’une série de. becs, à travers lesquels le mélange est refoulé et s’écoule sous forme de fils.
- — Nous savons que la gélatine bi-chroma-tée devient très sèche et très cassante, et que si on lui donne un peu de souplesse par addition de matières hygrométriques, elle n'ac-querrera pas pour cela l'élasticité, qui est la condition première pour les fils destinés à la fabrication des tissus.
- 'Velours de coton à reflets irisés obtenus par l'impression
- Par MM. Isay, BECIIMANN, ZELLER et Cie.
- Le velours écru est blanchi, teint, puis, imprimé suivant le genre ou les motifs que l’on désire.
- Puis un glaçage coloré y est superficielle-ment appliqué par- les procédés de l’impression, ou plutôt du mattage.
- Cette dernière coloration se combine avec la teinte du fond pour produire des irisations suivant l’angle sous lequel le velours reçoit, la lumière.
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- On conçoit en effet que l’extrémité des poils ayant une couleur différente de celle du fonds, l'ensemble donne l’effet du glacé, c'est-à-dire des couleurs changeantes.
- Machine à vaporiser à la colonne,' à mouvenient^Tninierrompu
- Par M. A. MOULLÉ
- - Le système a pour but d'obtenir l'enrou-lage, le vaporisage et le déroulage des. pièces, sans interruption, au moyen de trois colonnes à vaporiser qui.se présentent successivement aux apprêteurs, et qui, chacune, porte une pièce en manipulation..
- Un tambour rotatif est divisé en trois compartiments dans le sens de sa longueur (de sa génératrice)'; chacun de ses compartiments contient un cylindre perforé ou .colonne à va-poriser.
- : Pendant qu’un de ces cylindres garni du tissu est soumis à la vaporisation, un autre est, en train d'enrouler une pièce, le troisième est au déroulage. -
- Ceci fait, on donne un tiers de tour au tambour, le cylindre qui vient d’être garni se présente au vaporisage, celui qui vient d’être vaporisé arrive au déroulage, et enfin celui qui vient d’être déroulé se présente vide pour être regarni.. \
- L'opération continue, autant que l’on veut; en suivant cette même marche,
- Procédé pour obtention directe sur tissus des effets du mélangé 'Vigoureux
- Par MM. GIESLER et DABERT
- Ce procédé consiste à imprimer un pointillé ou un granité sur tissu écru. quelconque, à vaporiser à basse température à vapeur humide ledit tissu imprimé pour fixer la couleur, à le soumettre à l’action d’un foulage léger ou autre manutention-similaire d'apprêt propre à déplacer les fibres des tissus et à- unifier l'im-pression.
- On obtient ainsi le demi-fondu de teintes, genre Vigoureux.
- Influence en Teinture et en Impression
- DU SULFATE D’ALUMINE SOUILLÉ DE FER
- Par MM. H. de KÉLER et G. LUNGE (I)
- Des impuretés contenues dans le 'sulfate d’alumine, seuls les sels de fer et de zinc peuvent exercer une influence sur lés résultats obtenus. Le résidu insoluble et les alcalis ne sont nuisibles qu’en tant qu’un produit qui en
- (1) Extrait d’une communication à la Société suisse d’industrie chimique,’ sur le sulfate d’alu-mine du commerce : traduction du Moniteur Scientifique.
- renferme de grandes quantités est, par là même, moins riche en alumine. L’acide sulfurique libre, que tous les produits du commerce renferment toujours, est saturé et rendu inoffensif lors de la préparation du mordant. Comme un seul des échantillons essayés par nous renfermait dû zinc, notre attention s’est portée, en première, ligne, sur le fer.
- 1.----EXPÉRIENCES DE TEINTURE
- . Toutes les expériences ont été exécutées dans la teinturerie Hanbart et Filschi, à Dié-tikon, près. Zurich. L’étoffe la véo et huilée, a été mordancée au laboratoire, de façon à ce que, après le mordançage, le poids de l’étoffe humide soit deux fois aussi grand qu’avant cette opération. Pour les essais, 'on a pris des pièces longues de 2 mètres, et numérotées. Après avoir été mordancées et séchées, les pièces ont été cousues ensemble et soumises aux opérations usuelles de_la teinture au rouge de Turquie.
- Première série d'expériences. — Tout d’abord on a préparé, avec chaque échantillon de sulfate d’alumine, un mordant, en précipitant la solution aqueuse par la soude caustique, et faisant dissoudre le précipité dans l’acide acétique. ;
- Les mordants employés marquaient G0 Bé.
- Avec chaque mordant, on a mordancé une 1 pièce de 2 mètres, que l’on a teinte ensuite. La comparaison dès pièces teintes a .donné les résultats suivants :
- La pièce mordancée par le sulfate d’alu-mine n° 1, (contenant 0,00050 0/0 de fer total), a donné le rouge le plus beau et le plus clair. Celle mordancée par le sulfate n° XIII, (contenant 0,00524 de fer total), a fourni le rouge le moins bon.
- Entre ces deux extrêmes, venaient se ranger les autres échantillons, dans un ordre qui correspondait, à quelques légères exceptions près, à la teneur en fer total des mordants respectifs. La comparaison démontrait clairement que la beauté’et la pureté de la couleur obtenue en teinture décroissaient avec V augmentation de là teneur en fer dès sulfates d1 alumine employés.
- En répétant cette expérience, nous avons obtenu un résultat identique.
- Deuxième $érie d‘expériences. — Cette série d’expériences a été instituée dans les mêmes conditions que la précédente, avec cette différence que les mordants ont été employés sous forme de sulfates, et non d’acétates. '
- Les pièces teintes ont montré les mêmes différences que celles de la précédente série ; ces différences étaient plus marquées et suivaient plus régulièrement la teneur en fer des mordants.
- Le sulfate d’alumine qui contenait le moins | de fer a fourni le rouge le plus beau. Mais ! une augmentation de la teneur en fer, qui
- correspondait à 0,00009 0/0, suffisait*déjà pour rendre la couleur obtenue moins bonne.
- Il résulte de ces expériences, que le fer | contenu 'dans le sulfate d’alumine exerce, incontestablement, une influence préjudiciable sur la couleur.
- . Troisième série d‘expériences. — Ces j expériences ont été instituées dans le but de | déterminer quelles sont les'quantités de fer, , contenues dans le sulfate d'alumine, qui sont compatibles avec les besoins de la teinturerie; c'est à-dire en augmentant artificiellement la teneur en fer d’un sulfate, nous avons cherché à établir là proportion de fer qui rend encore possible d'obtenir un beau rouge pur.
- 1 . A cet effet, nous avons préparé des sulfates | contenant les quantités suivantes de fer (lefer I ayant été ajouté sous forme d’alun ammonio-ferrique, c'est-à-dire à l’état de sel d’oxyde) :
- 1° Sulfate d’alumine, chimiquement pur. 2 . — — contenant0,0005 0/0, 3° — — — 0.0001 — 4° — — — 0,005 — 5° — — — 0,01 —
- 6° — — — 0,05 —
- 7° - — —0,1 -80 — — — 0,5 —
- 90 — — — 0,1 —
- Avec ces sulfates, on a préparé de nouveau des mordants sulfuriques, au moyen desquels on a mordancé des pièces longues de 2 mètres. Après teinture, l'examen des pièces a démontré que la beauté 'de la couleur diminue avec V augmentation de la teneur en fer du mordant. Jusqu’à une ceneur de 0,001’0/0 Fe, les différences de couleur sont peu marquées ; mais lorsque la teneur en fer dépasse cette proportion, elles deviennent très accentuées.
- Quatrième série d'expériences- — Les analyses mentionnées plus haut ont démontré que, dans le sulfate d’alumine du commerce, le fer se trouvait aussi bien à l’état d’oxyde qu’à.l’état d’oxydule. On aurait pu supposer que le fer à l’état d’oxydule exercerait une autre influence dans la teinture que le fer à l’état d’oyxde. D’autre part, il était probable que, dans les opérations dont se compose la teinture au rouge de Turquie, les sels ferreux se transformaient en sels ferriques et que, en fin de compte, on n’eût à tenir compte que de l’action du fer au maximum.
- Dans les deux premières séries d’expériences, nous n’avons pu apprécier l’action particulière des sels ferreux. C’est pour cette raison que nous avons entrepris cette quatrième série d’expériences, dans laquelle les pièces d’étoffes ont été mordancées par des sulfates contenant différentes quantités de fer à l’état d’oxydule. ' Les proportions de fer étaient exactement les mêmes que dans la précédente série, et variaient de 0,0005 à 1,0 0/0 de fer total.
- I En comparant les pièces teintes à celles
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- obtenues dans la troisième série, on constate les résultats suivants :
- Tant que la proportion de fer ne dépasse pas 0,0005 0/0, il est impossible de recon-naitre une différence dans les couleurs co-tenues. Jusqu'à celte teneur en fer, le degré d'oxydation du fer est indifférent. Mais passé cette proportion le fer à l'état d'ôxy-dule n'est pas aussi préjudiciable à la couleur que le fer à l'état d'oxyde.
- Cinquième série d'expériences. — Pour vérifier ce résultat inattendu, nous avons préparé des mordants additionnés.
- a) de 0,1 %/o Fo à l’état de sel d’oxyde.
- b) _ o.l — — — • d'oxydule.
- c) — 0,5 — — — d’oxyde.
- d) _ 0,5 — _ — d’oxydule.
- Des pièces de 2 mètres ont été mordancées par les mordants ainsi préparés, et teintes,* Le résultat a été le même, à savoir : que les sels d'oxydule exercent sur la couleur une influence moins nuisible que les sels d'oxyde.
- Sixième série d’expériences. — Un sulfate d’alumine de fabrication française contenait du zinc. Pour étudier l’influence de cette impureté, quelques pièces ont été mordancées par le sulfate d’alumine no 1 (contenant le moins de fer), et d’autres pièces l’ont été par le même sulfate, mais après réduction de son fer par le zinc et l’acide sulfurique. La comparaison des pièces teintes a montré que, dans ce dernier cas, la couleur était moins bonne. Cette couleur aurait du être plus belle que celle fournie par le sulfate non réduit, attendu que le fer avait été préalablement réduit à l’état d'oxydule. Si, malgré cela, elle a été trouvée moins bonne, ce résultat doit être attribuéà l’influence nuisible des sels de zinc.
- D’autres expériences faites avec des sulfates d'alumine additionnés de petites quantités de sulfate de zinc pur ont donné un résultat analogue.
- Les expériences décrites jusqu'ici ont été faites sur des tissus. Il a paru intéressant de * répéter les expériences sur de la laine filée. Des pelotes ont été mordancées par des sulfates d’alumine contenant différentes propor-lions de fer, et teintes ensuite en rouge clair et en rouge sombre.
- Il s’est trouvé encore une fois que la coloration était d’autant plus belle que la quantité * de fer était plus petite dans le mordant. Mais ceci n’était le cas que pour le rouge sombre • le rouge clair (rose) ne montrait aucune différence dans la pureté des nuances. Il est d’ailleurs à remarquer que les nuances sont beaucoup plus difficiles à reconnaître dans la couleur des pelotes que dans celles des tissus, ce qui est dû à l’influence optique des fibres isolées des pelotes, influence optique, qui est beaucoup moins grande dans les tissus unis.
- Les résultats de toutes ces expériences peuvent être résumés comme suit :
- Un sulfate d'alumine employé dans là tein
- ture au rouge de Turquie ne doit pas contenir plus de 0,001 0/0 de fer total. Il est inutile de chercher à fabriquer des produits totalement éxempts de fer, vu que jusqu’à concours de 0,001 0/0 le fer n’exerce pas d’influence appréciable sur la couleur. Par contre, passé cette limite, la moindre augmentation de la teneur en fer du produit exerce une action décidément nuisible.
- Dans cette question, il faut tenir compte non seulement delà teneur totale en fer, mais encore du degré d’oxydation de cét élément. Les sels ferreux nuisent beaucoup moins que les sels ferriques. La présence de zinc qui, d’ailleurs, est très rare dans les produits du commerce, exerce également une action nuisible sur la couleur. Entre plusieurs articles, on choisira donc de préférence le sulfate d’alumine qui contient le moins de fer et qui est exempt de zinc.
- II. — Expériences d'impression
- SUR TISSUS
- Ces expériences ont été effectuées dans l’imprimerie Cunz, Wettler et Forrer, à Blumenegg, près Rorschach. Avec les sulfates d’alumine nos I, V, VIII, X, XIII, on a préparé des mordants acétiques et on a imprimé en rouge d’alizarine et rose des pièces mordancées par ces mordants. Les mélanges de couleurs ont été préparés comme il suit :
- Rouge
- Bleu d’alizarine........ 190 grammes Alizarine ét. 1.......... 50 — Acétate de chaux....... 50 — Eau de gomme.. ...... . .1/2 litre Acide acétique.. ........ 1/32 — Mordant à 6° Bé........ 5/32 —
- Rose
- Bleu d’alizarine........ 10 grammes
- Acétate de chaux....... 5 — Alcool............... ... 1/8 de litre Eau de gomme......... 1/2 — Eau........ 1/5 —
- Mordant à 6° Bé............... 1/82 —
- Mais la teneur différente en fer des mordants employés, les couleurs obtenues ont été à peu près égales. La présence de 0,00524 0/0 de fer dans le mordant (sulfate d’alumine n° XIII) n’exerce par conséquent pas d’in-fluence sur la pureté de la couleur. Les produits contenant de plus fortes proportions de fer devraient à peine figurer dans le commerce comme articles pour teinturiers.
- (A suiore.)
- PROCÉDÉS PRATIQUES
- ROUGE DE PARANITRANILINE pour coton
- Ce colorant, grâce à ses qualités de résis-tance, se substitue de plus en plus au Rouge
- | d’Andrinople, et sa teinte possède encore plus de feu et de vivacité ; il donne un écar-late
- franc
- La teinture se fait principalement sur fils et nous en donnerons prochainement la mar-che pour ce cas spécial.
- Sur tissus, son application se fait le mieux par mattage au foulardage, et on peut l’obtenir par un seul passage au foulard, par le moyen suivant, où la paranitraniline est con-tenue dans le produit dit nitrosamine qui
- figure dans la formule :
- Soude caustique liq. à 36°...... 200 grammes.
- Beta-Naphtol en poudre fine...... 200 —
- Faire une pâte homogène, et ajouter : 1
- Rouge nitrosamine (Badische)......... I kilogr.
- Mélanger, et ajouter :
- Mucilage de gomme adragante à 5 0/0. 10 litres.
- Sulforicinate ........................ 1/2 —
- Employer de suite ce mélange qui a tou-jours du être maintenu très froid.
- Après mattage de cette couleur, sécher à 40-50°, puis laisser en tas 12 à 24 heures.
- Pendant ce temps, la teinte qui était d’abord pâle et fauve, s’est développée en ponceau intense.
- On l’avive 30 minutes dans un bain chaud de savon à 500 gr. par hectolitre de bain ; on rince et on sèche.
- La teinture par trempage se fait en impré-gnant d’abord les textiles de nitrate de soude, séchant et passant ensuite dans le colorant. Nous en détaillerons les formules.
- BANANE
- Teinte mode
- On obtient facilement cette nuance sur lai-nages avec les couleurs diamine, qui, em-ployées en bains neutres, ne montent pas trop vite, et permettent d’échantillonner ces teintes claires, en leur laissant prendre un bon tranché.
- On emploiera, pour 10 kil. d’étoffes :
- Sulfate de soude......................... 500 gr.
- Jaune solide diamine A (Cassella). ... 5 —
- I Orangé diamine B (Cassella)......... 1 —
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- LA REVUE DE ‘ LA TEINTURE
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- Ces quantités très faibles de colorants Suffisent pour des teintes si claires.
- On teint à 75° environ, pendant 15 à 20 minutés ; on donne à la fin un bouillon de quelques minutes pour trancher.
- MALGACHE
- Teinte mode
- C’est, en définitive, une teinte noisette ; on peut l’obtenir comme suit :
- Pour 10 kilogr. de lainages :
- Sulfate de soude................ 1 kilogr,
- Acide sulfurique. ................. 250 grammes.
- . Azo-fuhcsine S (Baeyer).. 60 ' Jaune indien G (id.) .. 50. —
- Vert-lumière solide (id.) .. 6 —
- Comme d’usage, on entre à tiède ; on porte peu à peu au bouillon, que l’on maintient 30 à 45 minutes.
- SIMILI-SOIE
- Cette étoffe de coton qui a un grand succès commercial est mercerisée aux alcalis caustiques ou aux acides concentrés, mais ce mercerisage ayant été opéré pendant -que les matières étaient soumises à une forte tension qui empêchait le retrait avec le raccourcissement des fils.
- C’est le procédé breveté de MM. Thomas et Prévost qui en a provoqué de nombreux autres, basés sur les mêmes principes.
- Le chatoiement soyeux est en outre obtenu par une impression à bandes et un gaufrage moiré.
- Des effets variés sont aussi obtenus en. n’opérant qu’une mercérisation partielle de l’étoffe, par le procédé des impressions-rayures, avec combinaison de gaufrage.
- Comme nous l’avons dit, ces articles sont très en faveur.
- BLEUS FONCÉS ET SOLIDES en un seul bain, sur laines
- Un journal allemand, Oesterreichfs Wbl-len, donne les formules ci-dessous, dont l’au
- teur annonce avoir obtenu de très bons résultats.
- Monter le bain, pour 100 kilogr. de laine,
- avec :
- Bleu d’alizarine acide LW. 800 grammes
- ----------------- — ST.. 400 —
- Noir diamine F............ 1.500 —
- Acide oxalique.............. 2 580 —
- Entrer à tiède, monter peu à peu au bouillon, maintenir l’ébullition environ une heure.
- Prélever une partie du bain, dans laquelle on fait dissoudre :
- Alun de chrême.................. 8 kilogr..
- Ajouter cette dissolution par fractions au bain, et continuer de bouillir une demi-heure. On obtient une teinte très unie en opérant lentement, en conduisant doucement la température et en manœuvrant sans cesse la marchandise. L’emploi du noir diamine exige surtout ces précautions.
- Le gros bleu, genre indigo, ainsi produit, peut subir un foulage modéré, et si la couleur dégorge par un foulage trop énergique, les blancs de l’étoffe restent purs. Sa résistance à l’air est des plus satisfaisantes.
- Ce procédé serait excellent pour le remontage du bleu de cuve.
- Autre formule
- Les bleus d’anthracéne delà Badische peuvent donner dès teintes excellentes sur tissus de laine, au moyen de leur fixation parle fluorure de chrême.
- Pour deux pièces de cheviot, de 16 kilogr. chacune, on emploiera :
- Bleu d’anthracéne en poudre, SWX. I kilogr 1
- Acide oxalique..................... 1 k. 300 gr. Acétate d’ammoniaque.............. 2 litres.
- Entrer à tiède, pousser peu à peu au bouillon, maintenir l’ébullition une heure.
- Prendre une partie du bain bouillant, dans laquelle on fait dissoudre :
- Fluorure de chrome....... 850 grammes -
- Acide oxalique............ 170 —
- Ajouter cette dissolution au bain et continuer au bouillon jusqu’à nuance voulue,- ce qui demande une demi-heure à une heure.
- Avant l’addition de la dissolutionde chrême, la couleurapparaît en rouge ; avec le fluorure, la teinte vire graduellement au bleu ; on l’ar-rête au point voulu.
- On obtient beaucoup d’uni et de tranché, plus que par la méthode à mordançage préalable où la teinte pénètre moins à l’intérieur de l’étoffe,
- La solidité à la lumière est égalé' à celle des mêmes teintes obtenues sur mordant de chrême. D’ailleurs, l’altération qui se produit à la longue dans les unes et les autres, ne consiste pas en une altération de la teinte, mais au contraire ces couleurs aux bleus d’anthracéne poussent au noir en vieillissant.
- Ce procédé en un seul bain est principalement avantageux pour les tissus légers ou moyens, les sergés,. les cheviots, également
- | sur les fils; que ce soit sur fonds blancs ou sur pied d’indigo.
- ENLÈVEMENT DES TACHES DE PETROLE dans les tissus soumis au blanchiment M. Schweitzer a communiqué à la Société industrielle de Mulhouse un procédé de blanchiment permettant d’enlever les taches de pétrole. Ce problème est résolu par l’addition d’acide phénique à la lessive de soude. Il constitue un perfectionnement d’une valeur incontestable. Par lui sont mis .à l’abri de perpétuels ennuis : blanchisseurs, imprimeurs et teinturiers qui luttent vainement depuis des années pour obtenir de certains | tisseurs la suppression du graissage au pé-I trole pur.
- Ce procédé, essayé par. un membre du comité de chimie, a donné les résultats annoncés.
- Chromique Industrielle
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE
- . DE MIULHOUSE
- Travaux du Comité de Chimie
- Séance du 10 mars 1897(1]
- Enlevages de paranitraniline
- M. Frey remarque, au sujet des enlevages blancs et rouges -de paranitraniline sur bleu de cuve, décrit par M. Kurz et renvoyés à l’examen de M. Grosheintz, que, dans ses dernières années, il a déjà employé, pour la fabrication de plusieurs milliers de pièces, un procédé analogue, mais plus simple, qui consiste à ajouter le chromate de potassium à la solution diazoïque et à l’enlevage blanc. Le procédé de M. Kurz a l’inconvénient d’exiger une grande prudence, par suite de la sensibilité à la lumière de l’indigo chromaté, et nécessite l’addition d’acétate de plomb. Les échantillons soumis par M. Frey démontrent la parfaite fabrication que l’on obtient d’après ses indications. L’unique avantage dans l’emploi du chromate de plomb semble se limiter à une attaque plus atténuée de la fibre.
- M. Grandmougin rappelle que le principe d’addition de chromate aux couleurs de diazo a déjà été recommandé, il y a plusieurs années, par M. Gallois.
- Dosage colori métrique de l’extrait de campéche
- MM. Jaquet et Oscar Michel ont examiné la méthode colorimétrique de détermination
- (1) Ces procès-verbaux ne perdant pas leur intérêt avec le temps, nous les reprenons à partir de cette date, et nous nous remettrons promptement à jour.
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- do la richesse des extraits de canpéche, proposée par M. Aglot (séance du 13 mai 1896). A la suite de nombreux essais, il résulte que les indications données par l’appareil Aglot ne dépasse pas une approximative de 5 °/o; mais il est probable que des perfectionnements apportés à l’appareil d’analyse permettraient d’arriver à de meilleurs résultats. Les rapporteurs concluent qu’il n’y a pas lieu de décerner un prix, dans l’état actuel de la méthode. Le comité demande l’impression du travail de M. Aglot, suivi du rapport de . MM. Jaquèt et Michel.
- Réduction de colorants en leucobases
- M. Albert Scheurer donne lecture d’une note de M. Maurice Prud’homme sur la réduction. des matières colorantes du type de la fuchsine et du vert malachite. Les expériences faites par l'auteur démontrent que : 1° Par une réduction ménagée et très rapide avec la poudre de zinc à froid, en solution acide, on obtient un leucodérivé se recolorant à l’air, mais sans pouvoir atteindre à l'inten-site de colorai ion primitive; 2' Par une réduction prolongée, poudre de zinc à chaud en solution acidé, il se forme une leucobase qui ne se recolore pas sensiblement à l’air, mais bien sous l’action du bioxyde de plomb. L’auteur présume, dans le premier cas de réduction, la formation d'un dérivé hydrogéné dans les groupes amides à côlé de leucobase, qui est le produit unique d’une réduction plus avancée.
- La safranine et le bleu méthylène se comportent autrement; dans les deux cas on n’obtient qu’un seul produit qui se recolore très rapidement à l’air en redonnant l'inten-sité de coloration primitive.
- Cette note sera remise à M. Prud’homme, qui désire la compléter avant son impression au Bulletin, demandée par le comité'.
- Régulateur automatique pour étendage
- Sous la devise Idéal, un travail est présenté concourant au prix n° 56 (Régulateur pour étendage). L’auteur prévoit un chauffage à la vapeur et propose de régler automatiquement l’admission de la vapeur au moyen d’un robinet spécial actionné par un électro-aimant dont les pôles sont en contact avec un thermomètre exposé dans l’étendage; le mercure, qui est en contact avec l’un des pôles, arrivé à la dilatation maximum, correspondant au degré de chaleur désiré, établit à ce moment le contact avec le second pôle; le courant passe par l’électro -aimant et en provoque son fonctionnement. L’examen de cette proposition est renvoyé à MM. Albert Scheurer et Eug. Wild.
- Mordants métalliques et colorants appropriés
- M. Albert Scheurer entretient le comité d’un travail qu’il a entrepris eu collaboration avec M. Brilynski, concernant la teinture des principaux types de couleurs sur dix-neuf
- oxydes métalliques’ susceptibles de fonctionner comme mordants.
- Les métau x et colorants tirés dans le cercle | des expériences sont les suivants. En voici la liste : • •
- Glucinium, étain, cérium, plomb, bismuth, manganèse, mercure, cadmium, zinc, cuivre, chrôme, uranium, nickel, cobalt, fer, aluminium, yttrium, zirconium, thorium.
- Colorants naturels : Tannin, sumac, ca-chou carreaux et cachou pégu, gaude, graine de Perse, lima, quercitron, cuba, campêche, curcuma, cochenille.
- Colorants artificiels : Acide picrique, jaune de naphtol S, jaune d’alizarine GG (Farbw. Hoechsl), jaune: soleil, jaune mikado, tartra-zine, .Soudan G; Tuchroth (Bayer), jaune solide (Kalle), ponceau. 4 G. B, jau rie' d’aniline (B. A. S..F.), Orangé III (Poirrier), Eryka B, jaune de résorcine, ponceau acide (Durand et Huguenin), jaune M G (Poirrier), ponceau 6 R B (A. G. Berlin), noir-diamant (Bayer), rougs de St-Denis, chrysophenine, Congo G B, benzorange (Bayer), jaune diamant (Bayer), brun Bismarck, violet diamine (Cassella), bleu diamine (Cassella), jaune de carbazol, vert naphtol B (Cassella), alizarine V. R. J., jaune d’alizarine A (B. A. S. F.), noir d’alizarine (id.), brun d'anthracène (id.), orangé d’alizarine (id.), marron d’alizarine (id.), bleu d’alizarine S et X (id.), vert d'ali-zarine S (id.), dinitrosorésorcine, nitroso* naphtol, azovert (Bayer), bleu patenté B N, vert malachite, violet méthyle B (B. A. S. F..), auramine, violet de chrome (Geigy), eosine, rhodamine B, safranine, carmin d'indigo, céruléine (B. A. S. F.), gallocyamine (Durand), bleu méthylène,galléine (B. A. S. F.), pyronine G, benzoflavine, rouge de Magdala, indulineen pâle (Geigy).
- Les auteurs présenteront les détails du travail dans une des prochaines séances.
- Communications diverses
- Lecture est donnée d’une note de MM. H. Rupe et H. Labhard, sur une nouvelle synthèse de dérivés de la triazolone, obtenus en faisant réagir le chlorure de l’acide carba-inique sur des phénylhydrazines qui portent en 3 un groupe acide.
- • Les auteurs, se réservent d’étudier, à la suite de ce travail, la réaction du chlorure ..de l’acide carbamique sur les dérivés de la ph-nylhydrazine. '. ‘
- M. Freyss propose l’abonnement au Che-mise lies Centralblatt, recueil hebdomadaire d’extraits de publications périodiques de-chimie pure et appliquée, publié depuis le • 1er janvier 1897'sous les auspices de la So-ciété chimique de Berlin. — Approuvé.
- L’éditeur du nouveau traité sur les dérivés du pyrozol/de M. Georges Cohn, fait don à la Société d’une brochure de ce travail; l’au-i teur, en réunissant toute la littérature éparse
- de ces dérivés dont plusieurs, et entre autres l’antipyrine, ont su se créer une place pré-pondérante dans la médecine actuelle, a réussi à présenter un ensemble très complet, sous forme de tables, d’un aperçu clair et rapide.
- Le-comité adresse des remerciements au donateur.
- TIRAGE FORCEES MEK
- Les industriels sont très souvent gênés parle manque de vapeur ayant pour cause soit lé manque de tirage de leur cheminée, soit l’in-suffisance de la surface de chauffe, soit laqua-litédu combustible. Outre cela les voisins se plaignent desfumées noires ou des poussières dégagées par la cheminée. Cependant il est quelquefois impossible, faute d'emplacement, • d’installer un nouveau-générateur et l’on recule devant les frais d’une, nouvel le cheminée.
- SOUFFLEUAS SoUS CRILLE(Eg.9).
- ----- 1 =1-t
- Souffleur Boivin appliqué à un générateur.
- Il existe un remède très simple à ces inconvénients, remède souvent employé depuis longtemps et qu’il nous’parait utile de signa-1er à nouveau à nos lecteurs. C’est le tirage forcé au moyen des souffleurs sous grille. Tl y a eu. beaucoup de systèmes d’insufflage d’air ; mais presque tous ont amené avec eux de grands inconvénients. Le système que nous rappelons est celui de l’ingénieur Boivin, à Lille. Voilà plus de vingt ans que ses applications-se continuent avec succès partout.
- C’est un soufflage pratique, économique, assurant le tirage, augmentant la production de vapeur et permettant de brûler les mau-vais.charbons. Les souffleurs Boivin sont des I injecteurs d’air basés sur le principe de l’en-| traînement d’une quantité considérable de ce ! fluide par un jet de vapeur annulaire extrê-. mement mince traversant des ajutages ap-propriés i
- Ce mélange d’air et de vapeur est lancé
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- avec une pression très faible, convenablement réglée sous la grille qui doit être composée de barreaux très minces laissant entre eux des intervalles très petits. Le cendrier étant fermé forme un -réservoir d’air sous très faible pression et l’air traverse la couche de combustible.
- enéraienr muni du souffleur Boivin. — Disposition extérieure.
- L'oxygène est fourni en quantité suffisante pour que la combustion soit complète, ce qui n’a jamais lieu avec les tirages naturels. La présence de la vapeur sous la grille favorise la combustion, parce qu’elle se décompose en hydrogène et oxyde de carbone, gaz qui brû-lent tous deux.
- Le mélange d’air et de vapeur maintient les barreaux toujours frais. Il en résulte donc qu’on obtient : 1° une combustion complète; 20 conservation de la grille dont les barreaux ne se déforment pas ; 3° un enlèvement facile des mâchefers qui ne collent plus.
- Les souffleurs annulaires Boivin, permettent de brûler tous les combustibles : charbons menus, maigres, malpropres, lignites, escarbilles,'poussiers de coke, etc. 11s donnent une économie considérable de combustible, en ce sens que la combustion est complète et que toute la chaleur dégagée est utilisée. La I vaporisation se trouve augmentée d’une façon très importante. Le montage des souffleurs permet de marcher à volonté avec le tirage ! seul de la cheminée' ou à air forcé.
- Souffleur appliqué à un four à réverbère
- Un avantage considérable de ces souffleurs est qu’ils ne peuvent jamais donner trop de | pression aux gaz et par suite qu’il est impossible qu’il se forme des chalumeaux et qu’en aucun cas ils ne peuvent amener des détériorations aux tôles des bouilleurs. Cet avantage résulte du mode même de leur construction
- et d’un système intérieur de réglage établi une fois pour toutes lors du montage.
- En résumé, les souffleurs Boivin donnent des résultats très précieux et utilisent économiquement la force vive de la vapeur dépensée. Leur application est très répandue, non seulement pour les foyers de. générateurs de force motrice, mais aussi pour les chaudières à évaporer, les fours à- réverbère, à souder, calciner, raffiner, réchauffer, les gazogènes et autres fourneaux-quelconques.
- LS RÉCUPÉRATEUR DESLANDES pour les nettoyages à see
- Une commission de la Chambre Syndicale de la Teinture .et du Nettoyage s’était rendue chez M. Hallu pour assister à des expériences sur l'économie réalisée par le récupérateur de benzine imaginé par M. Deslandes, teinturier à Saint-Sébastien (Espagne), et construit par M. Dehaitre.
- Cette commission était composée de MM. Jolly, Mars, Fleury, Rollet, Blondinat, Pa-quereau (d'Angers), .et l’inventeur, M. Deslandes.
- Elle a constaté que sur vingt kilos d’étoffes il a été perdu à l’essorage ordinaire 370 grammes de benzine.
- Avec l'appareil de M. Deslandes la perte n’a été que de 100 grammes, malgré l'abaisse-ment de la température et l'installation improvisée.
- Dans l’expérience faite à San Sébastian en août 1895, devant M. Rollet, teinturier à Paris; et M. Dabadie, teinturier à Toulouse, il avait été perdu par l’essorage ordinaire un kilo de benzine, et avec l’appareil de M. Des-I landes quatre cent cinquante grammes seulement.
- Ainsi que nous l'avons décrit en son temps, l'appareil a comme principal organe, une essoreuse qui est couverte et relient les vapeurs de benzine qui se condensent ensuite ; il en résulte, outre l’économie, la suppression presque complète, des émanations de benzine, ce qui est un grand bien pour les ouvriers.
- Quelques nettoyeurs pensent que l’accès de l'air par le panier de l’essoreuse est nécessaire pour produire un bon essorage ; cette opinion | est erronée : la force contrifuge sur laquelle [ est basé le principe des essoreuses est indé-pendante de tout parcours d’air, et c’est le poids propre et unique des matières soumises à l'action de cette force qui détermine leur projection dans l’espace ; l’air n’intervient nullement dans cette.action. C’est le même effet que la pierre lancée par une fronde : | l'air ne la pousse pas, au contraire !...
- L’appareil de M; Deslandes ne trouve donc , que des avantages à avoir une essoreuse | close.
- NETTOYAGE DES GANTS
- PAR LE SAVON-BENZINE
- Le Savon-Benzine, dont les bons effets sont devenus évidents dans le nettoyage à sec des lainages et des soieries, devait aussi, par voie de conséquence, donner des résultats favorables dans le nettoyage des gants de peau ; c’est ce que l’expérience a en' effet démontré.
- On obtient sur ces articles une netteté incomparable en employant ledit savon dans les conditions suivantes :
- 1 Le Savon-Benzine est délayé dans le bain de. foulage, dans les proportions de 15 à 20 grammes par litre de benzine.
- Cette proportion maximum de 20 grammes ne doit pas être dépassée.
- Les gants blancs et ceux de couleurs les plus sales sont trempés dans ce bain pendant une ou deux heures.
- Il faut éviter, pour les couleurs foncées et même pour les teintes claires et moyennes qui ne sont pas fortement salies, ce trempage prolongé, qui pourrait avoir l’inconvénient de descendre les nuances. Dans ce cas, un trempage de quelques minutes suffit.
- Après ce trempage,, court ou prolongé, les gants sont foulés à la main ou au fouloir, puis brossés et enfin rincés sur au moins deux bains de benzine pure, en les poignas-sant convenablement afin de bien dégorger le savon.
- Les benzines de rinçage servent ensuite à former le bain au savon pour de nouvelles passes.
- Les gants ainsi traités sont d’une netteté et d’une propreté qu’aucune autre méthode ne peut donner.
- Ces résultats ont été obtenus avec le Savon-Benzine de M. Paquereau.
- CHAMBRE SYNDICALE
- DE LA TEINTURE ET DE NETTOYAGE
- Séance du 8 mars 1897, sous la présidence de M. Jolly (I)
- M. Jolly informe ses collègues qu’il aura le plaisir de recevoir ‘la visite de M. Conde-mine, vice-président de la Chambre syndicale des teinturiers lyonnais. M. Condemine a tenu à nous affirmer personnellement toute sa sympathie pour ses confrères parisiens et à nous dire combien nous étions d’accord sur
- (1) Les questions traitées en cette séance et si brillamment, offrent un très grand intérêt ; nous publions donc ce procès-verbal, malgré qu’il soit déjà vieux de'six mois. Nous résumerons sommairement les suivants dans le prochain numéro.
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- toutes les questions traitées dans nos séances mensuelles et dont les solutions intéressent à un si haut point la corporation tout entière.
- M. Jolly ajoute qu’il a fait tous ses efforts pour obtenir que M. Condemine assiste à notre prochaine séance et nous consacre une soirée complète. C’était en effet une trop rare bonne fortune pour nous de recevoir en toute simplicité et en toute cordialité un de nos collègues lyonnais ; mais les engagements pris antérieurement et peut-être aussi les charmes de notre capitale, l’ont obligé à décliner notre invitation. C'est donc partie remise. Je n’en ai pas moins, de votre part, vivement admonesté M. Condemine en le priant de noter que la famille syndicale a aussi ses droits et qu’il doit nous promettre de les respecter à l’avenir.
- De l'apprentissage
- M. le Président revenant sur la question toujours à l’ordre du jour de l’apprentissage, insiste auprès de ses collègues pour les engager à faire dans leur intérêt comme dans l’intérêt de la profession, des apprentis capa-bles de connaître aussi complètement que possible leur métier.
- Je n’ai qu’à me féliciter d’être entré en rapport avec l’œuvre des enfants abandonnés, dont le siège est 13, rue del’Ancienne-Comé-die, et dont le président est un de ces hommes dévoués à la Patrie et à l’Humanité, qui ne recule devant aucune fatigue ni aucun sacrifice pour préparer de bons ouvriers- et, par conséquent de bons citoyens à la France. Nous pouvons aider M. Rollet dans son œuvre en faisant une bonne œuvre nous-mêmes. Notre partie manque d’ouvriers capables ; nous n’avons plus que des spécialistes qui acquièrent, c’est vrai, une certaine habi-leté, quoique ce soit toujours à nos dépens, mais qui n’emploient leurs procédés que par routine, sans savoir ce qu’ils font et sans pouvoir expliquer pourquoi ils se servent de telle ou telle recette, ou de tel ou tel produit chimique.
- On ne petit faire un bon spécialiste qu’en connaissant à fond les autres branches du métier. C’est pourquoi il faut faire tous nos efforts «pour créer une pépinière de jeunes et consciencieux apprentis qui, élevés sous la protection et avec l’appui de la Chambre syn-dicale, recevront après leur apprentissage les certificats et diplômes de notre compagnie et pourront, quand ils les auront mérités et ob-tenus, trouver partout de bonnes places et s’assurer un avenir heureux et brillant. En effet, nous recevons chaque jour de province, voire même de Paris, des offres très avantageuses de la part de confrères qui seraient disposés à ceder à des ouvriers intelligents et de bonne conduite leur établissement, et cela avec la seule garantie de leur probité et de eur travail. Cette semaine.encore je recevais
- LA REVUE DE LA TEINTURE ______________________?----------------------- deux lettres, dont une, en me faisant les mêmes offres, me rappelait les félicitations que j’adressais à notre regretté ami, Charles Cloutier, lorsqu’il donna sa maison à un de 1 ses ouvriers marié depuis peu à une de ses ouvrières. Il connaissait la valeur et l’honnê- teté de ses deux collaborateurs et il n’hésitait pas à les traiter comme s’ils étaient .de la famille en leur faisant le crédit le plus illimité. C’est donc une œuvre de bon socialisme que je vous prie d’entreprendre. Tout le monde y gagnera, et le prestige de notre profession un instant diminué, se relèvera naturellement et avec d’autant plus d’opportunité que la lutte industrielle s’annonce de plus en plus vive et plus ardente.
- M. Fleury dit que chez lui il a plusieurs apprentis- qu’il paie et qu’il ne nourrit pas. Ils se trouvent répartis dans son-atelier et généralement ils font une spécialité. Par cette raison, il est très difficile d’en faire de bons teinturiers sachant complètement leur état ; malgré tout, il regrette que ses travaux ne lui permettent pas des’en occuper personnellement.
- M. Bressant, qui est constamment dans son atelier, a toujours fait des apprentis. IL explique comment il a l’habitude d’agir. « Je les fais venir de province, dit-il, je passe un engagement avec les parents pour trois ans, je les nourris, les couche et les traite en bon père de famille. »
- M. Bressant ajoute qu’il ya à Paris des maisons où ses apprentis sont entrés et dont les patrons font l’éloge de la bonne façon dont ils traitent le travail qui leur est confié.
- M. le Président comprend les difficultés que rencontrera ce projet ; selon lui le plus difficile c’est de commencer. Il félicite M. Bressant de son initiative et de la façon toute patriarcale dont il dirige ses apprentis, et l’engage à continuer avec le même zèle à faire des ouvriers de premier ordre.
- Plusieurs d’entre nous ont pris avec eux des jeunes gens qu’ils instruisent et qu’ils habituent à s’intéresser au travail si attrayant de la teinture. Nous aurons la satisfaction de suivre ces apprentis et de les encourager jusqu’à la fin de leur apprentissage. Nous créerons des récompenses pour les plus méritants, et ce sera pour nous un spectacle touchant et consolant à la fois de. pouvoir, chaque année, 1 donner à nos jeunes élèves l iés médailles de travail et de progrès, en même temps que nous distribuerons à nos vieux ouvriers de 20 ans et de 30 ans de services les médailles du Syndicat général et du Mérite industriel. {Approbation générale.)
- La Surcharge des Soies
- Propositions de M. Censier
- M. le Président. — J’ai à vous communiquer la lettre suivante de M. Censier, notre vice-président, qui, .encore souffrant, regrette
- de ne pouvoir prendre part aujourd’hui à notre séance.
- « Reims, le 7 mars 1897.
- « Mon. cher Président,
- « Ma santé se rétablit peu à peu, mais je ne saurais encore voyager. Si je ne puis prendre part à vos travaux, je ne me préoc-cupe pas moins de tout ce qui concerne la Chambre, et c’est ainsi que j’ai lu le dernier procès-verbal avec le plus vif intérêt.
- « La question de la charge des soies re-. vient presque à chaque réunion sur le tapis, parce que les accidents se succèdent, soit chez l’un soit chez l’autre, et aussi bien en pro-vince qu’à Paris. Et non seulement nos intérêts immédiats, mais aussi l’honneur de notre profession, se trouvent gravement compromis, car cette partie de notre industrie lui donne certainement le plus d’éclat.
- « J’ai donc pensé que nous devons continuer à mener campagne sur ce sujet, et, voulant prêcher d’exemple, j’ai fait insérer un article dans un journal que je vous envoie en même temps que cette lettre. Vous'y remar-querez que j’ai délaissé complètement nos intérêts pour y traiter plutôt la question générale, celle qui doit davantage intéresser le public, car ce n’est pas en refusant des soies à teindre ou en déclinant toute responsabilité sur ce travail que nous aurons chance d’arriver à une solution utile et pratique.
- « C’est seulement lorsque nous serons parvenus à faire comprendre à l’acheteur qu’il doit, lorsqu’il demande de la soie, exiger qu’on lui vende de la soie et non un amalgame de .produits végétaux et minéraux et que son intérêt est d’agir ainsi.
- « Ne croyez-vous pas, mon cher Président, à l’utilité d’articles semblables dans le plus grand nombre de journaux non spéciaux et le Comité ne pourrait-il pas inviter nos membres adhérents et correspondants à en faire publier d’analogues partout où ils le pourront.
- « Tuer le mal dans sa racine, n’est-ce pas le seul remède?
- « Je serais heureux, dans cette circonstance, d’avoir votre approbation et celle de tous nos collègues......
- « Veuillez, etc., etc.
- « Henri Censier. »
- Sur cetté question toujours palpitante de la charge des soieries, M. Censier nous donne | de nouveaux arguments et des documents I qui ont leur importance. Nous ne pouvons mieux faire que de reproduire l’article suivant | publié par ? Indépendant Rémois.
- ~ ' §
- • BULLETIN ECONOMIQUE ET INDUSTRIEL
- Les Soieries
- Permettez à un modeste praticien d’user de la publicité de votre journal, pour jeter le cri d’alarme dans l’intérêt de vos lecteurs et sur-! tout de vos lectrices.
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- Depuis quelques années on se plaint beaucoup et avec raison, de la mauvaise qualité des soieries.
- Lorsqu’une robe de soie se trouve défraîchie par l’usage c’est à peine si on ose la confier au teinturier pour la nettoyer ou la reteindre, car dans bien des cas il vous la rend en lambeaux ou, par la suite, elle ne fait aucun usage.
- Naturellement on accuse le teinturier et on veut lui faire payer l’étoffe. Cependant il n’est coupable en rien, car ces accidents proviennent du premier traitement donné à la soie dans un but de lucre exagéré..
- Chacun sait que la soie, bien plus que les autres textiles, par sa constitution, se prête à une charge qui consiste à y incorporer des sels métalliques lui donnant surtout du poids tout en gonflant le fil d’une façon exagérée.
- Je n’entrerai pas dans le détail technique de ces opérations longues et minutieuses, je me bornerai à dire qu’on est parvenu, il y a .déjàquelques années, à faire? kilogs de marchandises avec un seul kilo de soie. Aujourd’hui, la charge est peut-être plus exagérée encore ; à coup sûr elle est très employée dans les soies blanches et de couleur claires alors qu’au début on ne s’en servait que dans les soies noires. '
- Mais on n’a pas tardé à reconnaître les inconvénients de ces inventions profitables surtout aux fabricants et par lesquels les intérêts des consommateurs sont complètement lésés. Sous le contact de l’air, de la chaleur, de l’humidité, de la lumière même, il se produit dans ces sels métalliques des décompositions qui allèrent le fil et lui ôtent toute sa souplesse, toute sa solidité et le rendent cassant.
- Aussi des protestations se font-elles jour ; des procès s’engagent; .des campagnes sont menées et nul doute que bientôt la charge soit, sinon supprimée du moins atténuée dans de grandes proportions.
- Voici du reste sur ce sujet quelques extraits de journaux spéciaux, français et étrangers qui feront voir que nous n’exagérons rien.
- (L’Indépendant .Rémois cite les critiques formulées par des journaux techniques français, allemands et anglais, sur la charge exagérée des soieries. Nous savons ce qui peut être dit à ce propos : c’est, la confirmation du juste cri d’alarme de M. Censier.)
- Conclusions. — Les consommateurs seuls peuvent faire modifier de pareils procédés et porter ainsi remède à une situation très grave.
- Qu’ils .fassent grève (mais ce serait un moyen.trop pénible, n’est-ce pas mesdames?) ou alors qu’ils exigent des négociants, des des garanties que ceux-ci seraient à leur tour .obligés d’obtenir des fabricants. Que les clientes en achetant leurs étoffes stipulent qu’elles ne veulent que de la soie non chargée
- et. qu’au besoin elles la fassent garantir sur . des factures. On rendra ainsi service à tous, ! au fabricant qui n’agit ainsi qu’afin de pou- | voir lutter contre la concurrence étrangère; au marchand de nouveautés qui trouvera, dans la vente de bonnes marchandises un bé-néfice plus rémunérateur et ne risquera pas d’être taxé de déloyauté ; aux consommateurs eux-mêmes qui payeront peut-être un peu plus cher mais auront la satisfaction d’ache-ter de meilleures étoffes qui leur feront, grâce à leur qualité et à leur solidité, usage -et profit.
- M. le président, après la lecture de cette lettre, s’exprime ainsi :
- C’est le bon combat qui est engagé par un soldat vaillant, qui a foi dans son bon droit et. qui porte et défend fièrement le drapeau de la corporation.
- . Nous adressons à M. Censier nos bien sincères félicitations et nous renouvelons ici la satisfaction que nous éprouvons de le compter parmi les membres les plus dévoués et les plus courageux de notre Etat-Major.
- (Approbation générale et applaudissements,)
- Distribution des récompenses .
- Sur la demande de nos collègues qui n’ont pu assister à la distribution des récompenses du Syndicat général (du 24 février), je remets à M. lé secrétaire les documents qui ont rapport aux Chambres syndicales delà Teinture. 1° les légendes faites sur chaque lauréat de la médaille du Gouvernement,2°l’exordeque j’ai eu l’honneur de prononcer devant la brillante assemblée réunie pour cette imposante solennité :
- M. le Ministre, il y a quelques mois à peine, M. le Président de la République, au nom de la France, présentait notre magnifique armée au puissant souverain qui venait affirmer notre confraternité d’arme et de cœur . avec son grand peuple.
- Aujourd’hui, M. le Ministre, dans une cérémonie imposante aussi, nous avons l’honneur, au nom de nos; Chambres syndicales, de vous présenter comme à notre général entouré de son distingué et brillant état-major, une division de cette armée pacifique et vaillante à la fois: qui, par son courage, son abnégation, ses vertus sans nombre, contribue à conserver à notre chère France sa prosp-. rité et sa grandeur. Chacun de nos régiments soutient avec fierté l’honneur du drapeau professionnel qu’il a confié aux plus braves de notre vieille garde, dont la discipline, la fidé-lité.l’héroisme même, réunissent à nos yeux toutes les promesses d’un plus consolant avenir et servent contre les périls extérieurs et intérieurs de vivant rempart moral à la patrie.
- Certains de ces vétérans de l’armée du travail ont à leur actif de véritables actions
- d’éclat, le plus grand nombre se recommande par sa modestie dans l’accomplissement du devoir. Saluons ces humbles vraiment dignes de respect et d’amour, montrons-nous de plus en plus dignes d’être les représentants de cette élite des travailleurs et mettons notre gloire à nous montrer vis-à-vis d’eux non pas des courtisans intéressés, mais bien des amis francs et sincères.. Et vous, collaborateurs et compagnons de nos travaux comme de nos pensées, vous n’êtes pas, comme l’on dit, ceux qui rêvent à leur profit la division du patron et de l’ouvrier, non, vous n’êtes pas une garde prétorienne, mais bien la garde sainte et sacrée, sève pure et puissante, vraie nourricière de la patrie française. Nous sommes heureux, vous ayant connus à la peine de vous élever à l’honneur, et dans cette journée que vous n’oublierez pas, nos cœurs vont battre à l’unisson. Si à votre sourire se mêlent des larmes de joie, elles refléteront dans un rayon de lumière émue ces trois couleurs pour la gloire desquelles vous avez vécu et qui brillent et répandent un éclat doux et puissant sur notre apothéose de travailleurs.
- Chambre syndicale de la Teinture
- Chambre syndicale des Teinturiers en soie, laine, coton en fils.
- Ils ferment la marche des teinturiers tenant à la main l’étendard de St-Maurice, fiers de la besogne accomplie. Ils ont mis toute leur ardeur, tout leur talent à produire les douces et éclatantes couleurs qui vont orner aujourd’hui la poitrine de tant de braves.
- Avec tous leurs concitoyens ils bénissent la Providence qui fait que chaque année aux premiers rayons du soleil 'printanier Dieu reteint les fleurs nouvelles, M. le Ministre en vrai teinturier honoraire, a aussi le pouvoir dont il use avec sagesse, de faire éclore en toute saison dans les parterres syndicaux, la modeste violette académique et le resplendissant coquelicot .national.
- Lauréat : M. Sabot.
- Ouvrier dans la Maison Hallu, 35 ans de services, Médaille dotée par M. Hallu.
- A fait son apprentissage dans la maison qu’il n’a quittée que pour son service militaire. D’excellent soldat, il est devenu excel-I lent mari et père de famille et excellent ouvrier. Adore son métier qu’il exerce avec passion et avec art, n’a jamais pu se reposer une journée sans avoir la nostalgie de la chaudière. Vous avez raison, vieux camarade, on ne s’ennuie jamais dans la teinture.
- Bàas (Joseph).
- - Ouvrier dans la maison des fils de Julien. 31 ans de services. Fils d’Alsace, resté français, attaché à la patrie comme à la profession. Vieux praticien qui s’est fait constamment remarquer par son dévouement et sa bonne conduite durant sa longue et honorable ! carrière.
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- Masson (Adolphe-Léon).
- Caissier comptable dans la maison les Fils de Julien., 31 ans de services. Employé remarquable par son activité, son esprit d ordre et son honorabilité parfaite. A toujours rempli son devoir et tenu son poste à la satisfaction de ses patrons qui ont pour lui la plus profonde estime.
- Nicolaus (Jean).
- Ouvrier dans la Maison Gillet et Gillet-Manoncourt. 30 ans de services. Nicolaus est un ouvrier de bonne conduite et très méticuleux dans son travail. Lorrain d’origine, il s’est hâté après 70 d’opter pour la France dans l’amour de laquelle il a élevé ses 9 enfants dont 6 sont encore vivants et dont les deux aînés ont fait leur service militaire.'
- Serré (Cyrille-Narcisse).
- Chef de magasin dans la maison Gillet et Gillet-Manoncourt. 36 ans de services.
- Serré est un ouvrier consciencieux qui a donné toute satisfaction à son patron pendant les 36 années qu’il a consacrées à l’exercice de sa profession. Père de 5 enfants qui sont restés fidèles aux traditions paternelles. Il inculqua en effet à deux de ses fils son amour de la couleur sous deux formes différentes, l'un est teinturier, l’autre est peintre.
- Serré a eu aussi son heure d’héroïsme. Jeune encore, en plein hiver et sans souci du danger, il sauva la vie à un camarade qui se noyait dans l'Yonne couverte de glace.
- (Extrait du procès-verbal de M. Blon-dina^ secrétaire.)
- CONSERVATION DE L’EAU OXYGÉNÉE
- M. G. Freyss a rendu compte à la Société Industrielle de Mulhouse de l’examen qu’il a fait d’une note de M. Sunder sur la conser-vation de l’eau oxygénée au moyen d’alcool. Le contrôle des expériences de l’auteur a donné des résultats comparables, d’après les-quels on arrive aux conclusions qu’une addition de 2 °/o alcool ou 2 % éther suffit, pour rendre l’eau oxygénée relativement stable pendant trois mois, si l’on a soin de la conserver dans un endroit frais et obscur. Vu le progrès réalisé, il y aura lieu de décerner, comme récompense, à M. Sunder une mé-daille de bronze. Le comité approuve cette conclusion et décide l’insertion du travail et de son commentaire au Bulletin.
- Cette note résume suffisamment au point de vue pratique l'observation de M. Sunder.
- Ajoutons que ce chimiste indique comme suit son mode de préparation de l’eau oxygénée.
- L’eau oxygénée servant à mes essais a été préparée en ajoutant par petites quantités du bioxyde de sodium à de l’acide sulfurique dilué et refroidi à la glace, en évitant une
- réaction alcaline; j’ai choisi cette méthode, parce qu'actuellement je la considère comme la plus économique.
- Déjà la Société Industrielle avait constaté la bonne conservation relative de l’eau oxy-I génée additionnée de 1 gramme par litre de naphtaline, et elle avait couronné l’auteur de cette .observation, M. S. Zinno. '(Reçue de la Teinture de Mars 1895, p. 39.) - < .
- LIQUEFACTION DE LA -
- Digestion saline de la Gélatine
- Par MM. A. Dartre et N. Floresco
- La gélatine, insoluble dans l’eau à froid, s’y dissout à chaud. Les solutions'présentent la propriété de se prendre en gelée par le refroidissement (gélification) lorsqu’elles sont légèrement concentrées.
- La gélification commence à se montrer avec les solutions contenant 0,75 p. 100 de gélatine évaluée à l’état sec : les solutions à 2, 3 p. 100 sont des solutions moyennes ; les solutions de 5 p. 100 à 10 p. 100 sont des solutions fortes dont il est facile de suivre les transformations. On avait observé que le chauffage de la solution de gélatine en tube scellé à 140° pendant quelques moments la liquéfiait d’une façon définitive (Mulder). L’ébullition prolongée à la pression ordinaire a un résultat analogue (Hoffmeister). En principe, le simple contact de l’eau chaude modifie toujours la gélatine, mais le changement ne devient évident que si le contact se prolonge au-delà de plusieurs heures.
- La gélatine est transformée en un composé voisin, la gélatose ouprotogélatose caractérisée par les traits suivants : absence de la faculté de gélification ; absence de précipitation par le chlorure de sodium à saturation ; dérivation de la gélatine par fixation d’eau, Lorsqu’il y a perte totale de la faculté de gélification, cela veut dire que la totalité de la gélatine (à moins de 0,075) a passé à l’état de gélatose. Lorsqu’il y a diminution de la faculté de gélification, c’est qu’une partie seulement a subi le changement et se trouve mêlée à une proportion plus ou moins grande de gélatine inaltérée.
- La gélatine perd la propriété de se gélifier lorsqu’elle est mise en contact, un temps suffisant, avec les solutions d’un certain nombre de sels neutres, tels que les iodures et chlorures alcalins. Là encore il s’agitd’une production de gélatose. La transformation peut être totale. Avec d’autres sels, tels que les fluorures, la transformation n'est jamais que partielle.
- Le degré de la transformation dépend, en
- général, de la proportion dès sels. Si les sels sont en faible proportion (1 p. 100), les solutions de gélatine ne sont pas définitivement .liquéfiées ; il y a seulement retard de la gélification et diminution de la consistance de la gelée, c’est-à dire transformation incomplète de la gélatine en gélatose. Si les sels sont en forte proportion (10 p. la liquéfaction est définitive ; la transformation de gélatine en gélatose est totale, et cela quelle: que soit la quantité de gélatine employée (solution faible, 1 p. 100 ; solution moyenne, 2, 5 p. 100 ; solution forte, 5 p. 100).
- Cette altération de la gélatine par les sels mérite le nom de digestion saline» pour deux raisons : parce qu’elle est identique dans son résultat avec les premières phases de la digestion gastrique et pancréatique de la gélatine, lesquelles amènent précisément la liquéfaction de la gélatine et sa. transformation en protogélatose ; et, en second lieu, parce qu’elle est identique dans ses conditions de production, puisqu’on la réalise précisément comme les digestions artificielles par un contact prolongé (vingt-quatre à quarante-huit heures) à une température modérée (étuve à 400), et que, au contraire, elle fait presque complètement défaut dans lé cas de chauffage passager (une heure) à une température plus haute (1000-200°).
- (Académie des Sciences.)
- BREVETS
- Intéressant les Industries Tinctoriales (1)
- 248.608. — Paillac et Meyer. — Machine à râcler, purger et à lisser les fils de soie, de schappe, de coton, de laine, de lin et de ramie.
- 248.673. — Moquet. — Système de préparation de fil floche servant à la fabrication des tissus.
- 248.619. — Reynaud frères. — Système perfectionné de machine à mesurer les étoffes.
- 248.580. — Gûtermann et Cie. — Machine à faire le bobinage croisé.
- 248.830. — Millar. — Procédé de fabrication de fibres du filaments propres à la confection de tissus.
- 248.906. — Société Farbenfabriken vorm FRIED Bayer et Cie. — Procédé pour la préparation sur la fibre de colorants azoïques insolubles à côté du bleu de dianisidine.
- 248.916. —SCHIEDGES. — Innovation de laveuse mécanique pour tissus.
- (1) Nous reprenons ce calalogue d’un peu haut pour faire suite à nos précédentes listes, mais nous arriverons rapidement à nous remettre à niveau.
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- LA REVUE DE ’ LA TEINTURE
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- 249.004. — L am arque.. — Perfectionnements aux machines à polir les tissus.
- 249.083. — Guignet. — Nouvelle machine à teindre les textiles en écheveaux.
- 249.209. — Francin. — Machine àredres-ser verticalement les poils de tissus de toutes sortes.
- 249.247. — Fecker. - Procédé pour la fabrication de laine hygiénique pour vêtements de dessous.
- 247.293. — Shaw. — Perfectionnement dans l’impression des fils de tapis.
- 249.295. - Martin. — Système de ma-chine servant à plier et métrer toutes sortes d’étoffes, de papiers, etc., et qui, employée dans certaine fabrique telle que la lingerie, peut à volonté, couper les plis d’un côté et marquer les tissus au fur et à mesure du pliage.
- 249.426 — S. Béranger et VANTRIN. — Machine à lainer, ou gratter les tissus, laine, coton ou autres textiles.
- "249.729. — Voland, Fet et Cie. — Procédé de frappage ou de moirage des tissus à poils, tels que les velours et les peluches.
- 249.754. — Tholon Rabanier L. Galet et Cie. — Procédé pour obtenir un enduit élastique imperméable à l’eau.
- 249.802. — Le REUX. — Machine à sécher et à carboniser les matières textiles.
- 249.815. — CHwALLA. — Procédé, et moyens employés. pour apprêter (tendre et dé-railler) les tissus:
- 249.962. — Boyd. — Perfectionnements aux métiers à dévider ou bobiner le fil ou filé en couches coniques sur bobines, canettes, busettes et pour retenir le fil pendant le dévidage.
- ’ 250.057.-— Deneys. — Procédé pour fabriquer de nouvelles laques de couleur.
- 250.093. — Boubay.— Perfectionnements aux machines à chiner à deux couleurs.
- Certificats ^addition
- '233 645. — Max Greven et Cie. — Certi-ficat d’addition au brevet pris le 25 octobre 1893, pour système de machine pour laver les écheveaux de fil.
- 244.778. —- Volgrand. — Cert. d’add. au brevet pris le 31 janvier 1895 pour perfectionnements dans la teinture des tissus.
- 244.115. — Hérold Bayer et Balatsch. — Certificat d-addition au brevet pris le 5 janvier 1895 pour un procédé de nettoyage par voie chimique des produits fabriqués en laine ou poils à moitié ou entièrement achevés.
- Informations et faits divers
- Une école de chimie tinctoriale à Rouen
- Les procès-verbaux du Comité de chimie de la Société industrielle de Rouen portent la mention suivante, à l’esprit de laquelle nous nous associons entièrement. Assez souvent, la Revue de La Teinture a démontré la nécessité d’un sérieux développement en France de l’enseignement des sciences tinctoriales :
- « M. Piequet entretient le Comité de la fondation à Rouen d’une école de chimie ap-pliquéeau blanchiment, à la teinture et à l’impression, qui serait dirigée par nos collègues MM. Horace Kcechlin et Gros-Renaud et par M. Léon Lefèvre, qui est loin d’être un inconnu pour le' Comité de Chimie.
- « Le Comité pense unanimement qu’il ne peut se désintéresser d’une entreprise aussi importante pour une des plus belles industries de notre région que le serait la création d’une école comme celle qui est projetée et qui serait la seule, aussi bien en France qu’à l’étranger, où l’enseignement industriel serait donné par des chimistes ayant fait déjà, dans l’industrie même, la preuve de leurs hautes connaissances théoriques et pratiques. -
- « Le Comité adresse donc son plus cordial encouragement aüx promoteurs de cette idée qui peut être féconde en résultats considéra-bles pour nos industries scientifiqes.»
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- Un autre cours de Teinture.— Nous sommes heureux d’annoncer aussi qu’un cours de teinture a été créé à l’Institut chimique de Nancy ; il est professé par le directeur du dit Institut, M. Haller, distingué chimiste, connu par ses travaux sur la pratique tinctoriale.
- -C’est là, dirons-nous encore, une idée des /plus louables. L’industrie delà teinture ne demande qu’à se développer et à se perfectionner en France, d’autant plus qu’elle a affaire à des concurrents étrangers sans cesse en éveil et en progrès.
- Les savantes leçons d’un éminent prati-icien formeront sans- doute des élèves qui tiendront à honneur de faire profiter de leurs nouvelles connaissances une des branches les <plus importantes de notre travail national.
- —o —
- Les apprêts des cotonnades en Alsace. — Le Confectionnaire, de Berlin, a publié récemment sur l’industrie textile en Alsace des appréciations intéressantes à reproduire. I II y est dit :
- ; Après l’annexion de l’Alsace-Lorraine, j l’industrie allemande du coton a pris un essor énorme. Bien que l’on soit obligé de con-: venir que, dans les vingt dernières années,
- toutes les branches d’industrie sont devenues •de plus en plus florissantes, on peut affirmer avec certitude que sans l’Alsace nous n’au-rions jamais atteint la position que nous occupons aujourd’hui sur le marché universel.
- Ce sont principalement les établissements en Alsace où l’on s’occupe de l’apprêt qui défient toute concurrence, et, quelque peine que l’on se soit donnée ailleurs pour imiter les tissus, blancs fabriqués en Alsace, on n’y est jamais parvenu. On est donc obligé, comme par le passé, d’avoir recours aux blanchisseries alsaciennes et presque toutes les bonnes qualités d’étoffes pour chemises qui sont fabriquées en Allemagne, sont apprêtées en Alsace, c’est-à-dise à Vieux-Thann, Wesser-ling et Mulhouse. L’apprêtage de Wesser-ling est le meilleur. Des tissus en coton blanchis forment aujourd’hui le principal matériel pour le linge de' corps... On choisit de préférence les tissus apprêtés en Alsace qui, en ce qui concerne l’élégance, la qualité et la blancheur, n’ont pas leurs pareils.
- —0—
- Admissions temporaires. — Le ministre du commerce a saisi la Chambre d’un projet de lof tendant à l’extension du régime des admissions provisoires à de nouveaux produits textiles. Ces nouveaux produits sont les suivants :
- Les tissus de lin ou de chanvre et de ramie, de laine pure ou mélangée (la laine dominant en poids), de soie ou de bourre de soie pure ou mélangée (la soie et la soie pure dominant en poids) destinés à être brodés. Les fils de laine n° 32 anglais destinés à la fabrication des lacets.
- —o—
- Les nuances de la draperie nouveauté. — Dans ses pronostics sur les modes de la saison prochaine, le journal «Les Tissus», d’Elbeuf, traite la question des nuances qui paraissent devoir être en faveur, et l’expose ainsi :
- Les. couleurs n’offrent pas, quant à présent, un bien grand changement. Ce sont les tons foncés qui dominent, continuant ainsi l’évolution commencée depuis plusieurs saisons, et que l’on a vue s’accentuer, même en été. dans certains tissus.
- Pour les marchandises d’hiver, les nuances seront donc foncées en général et descendront jusqu’aux demi-teintes ; il y en aura peu de très claires. Ceci s’entend pour les tissus unis destinés au pardessus et au complet, ainsi que pour un grand nombre de dessins façonnés destinés également au costume,
- Les verts ne se font plus comme nuances de fond. Les teintes qui s’en rapprochent sont de reflet olivâtre, myrthe foncé.
- Les séries les plus nombreuses seront dans les bleus, les bronzes et les gris. On fera dans
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- chaque série des teintes graduées, cinq ou six, plus les mélanges.
- Pour les tissus façonnés destinés au pantalon on utilisera des couleurs beaucoup plus claires combinées avec les foncées, parce que l’on fera des dessins tranchés, et malgré que ça soit pour l’hiver, le blanc sera fréquemment appliqué; d’ailleurs, de la façon dont on mariera les nuances, l’ensemble sera souvent ramené à la demi-teinte.
- A côté du blanc, les autres couleurs claires qui marcheront le plus, seront : perle, lilas, cendré, mastic, souris, amalgamées avec les très foncées : noire, bronze et autres. En plus de cela les couleurs claires seront encore uti-lisées pour les retors de plusieurs nuances, et dans les mélanges à la filature.
- Les couleurs vives que l’on pourra em-ployer souvent, mais en petite quantité, se-ront plus variées. On servira fréquemment du rouge, car il s’allie bien avec la plupart des teintes grises si nombreuses. Puis l’orange, l’acajou, le bleu céleste, le violet. Le vert ira bien, toujours en petite quantité, dans quelques combinaisons de bronze et noisette.
- On fera, pour hommes, quelques dispositions en carreaux écossais qui seront loin d'avoir l'éclat des fantaisies du même noir pour dames.
- Néanmoins on leur donnera un cachet relevé par des filets en bleu vif à deux tons, ou aussi avec du vert ou du bronze agré-mentés de grenat vif ou d’abricot.
- . —0—
- Un confrère asiatique. — Nous avons eu l’heureuse surprise de constater l'existence d’un journal spécial de teinture, dans les Indes, et. écrit dans la langue des rajahs, ce n’est peut-être pas là seule revue technique de ces régions.
- Le titre de cette publication est « Rasa-Ranga-Rahasya », elle est consacrée exclusivement aux industrie des arts tinctoriaux : Blanchiment, Teinture, Impression, Apprêt, Matières chimiques et colorantes, etc. et est éditée par M. G. Deshmukh, chimiste analyste du Gouvernement de Bombay, et T. K. Kajjar, directeur du Kalâ-Bhavan (Temple des arts).
- Le « Rasa-Ranga-Rahasya » est imprimé en Gujariti, le dialecte le plus parlé aux In-des.
- La livraison contient vingt pages de sujets-divers de Chimie, de Teinture, Fibres textiles, essai de produits, recettes diverses, quatre pages de renseignements commerciaux, et une carte d'échantillons teints au laboratoire du Kalâ-Bhavan-.
- Le pays de la peste a donc aussi scn monde intellectuel, et c’est une grande présomption des races européennes de supposer que la lumière ne peut venir que d’elles.
- Les Calandres en 1730. — J.-J. Rousseau, dans ses « Rêveries du promeneur solitaire », rappelle un fait. de son adolescence, qui constitué un document tinctorial.
- « J’allais, dit-il, presque tous les dimanches passer la journée aux Pâquis, chez M. Fazy, qui avait épousé une de mes tantes, et qui avait là une fabrique d'indiennes. Un jour j’étais à l'étendage, dans la chambre de la calandre, et j’en regardais les rouleaux de fonte ; leur luisant flattait ma vue, je fus tenté d’y poser mes doigts, et je les promenais avec plaisir sur le lissé du cylindre, quand le jeune Fazy s'étant mis dans la roue, lui donna un demi-quart de -tour si adroitement qu’il n’y prit que le bout de mes deux plus longs doigts, maisç'en fut assez pour qu’ils y fussent écrasés par le. bout, et que les deux ongles y restassent. Je fis un cri perçant, Fazy détourne à l'instant la roue, mais les ongles ne restèrent pas moins au cylindre et le sang ruisselait de mes doigts... »
- Rousseau-ajoute que cet accident le retint trois semaines au lit et plus de deux mois hors d'état de se servir de sa main, enfin que ses doigts restèrent toujours « cicatrisés. »
- Il dit aussi que cètte aventure lui fut surtout sensible en le privant de prendre part aux exercices de la milice à laquelle il devait se joindre, en uniforme, avec trois autres enfants de son âge.
- Par cette dernière indication nous devons supposer que Rousseau avait alors moins de seize ans, puisqu’elle se rapporte à son en-fance, et qu’il courut le monde à partir dudit âge. Or, comme il est né en 1712, ceci se passait donc avant 1730.
- Cela nous démontre que les calandres à cylindres étaient déjà en usage en ce moment, car si les mangles ou calandres à chariot ont aussi des rouleaux, il ne semble guère possible qu’on soit porté à caresser leur poli ; ils se trouvent, en effet, trop peu en vue et assez difficilement accessibles à la main, pour que celle-ci s’y égare machinalement.
- La roue dans laquelle est entré le jeune Fazy, indique aussi le mouvement continu de la calandre à cylindres, et non la marche alternative du mangle ; cette roue ne pouvait être que ces grands tambours moteurs que l’on mettait en mouvement par le poids d’un chien ou d’un cheval, quelquefois d’un homme, marchant dans l'intérieur sur des sortes d’échelons fixés contre la paroi circonféren-tiel le.
- Notons enfin, que l'indiennerie des « Pâquis » devait être en Suisse, dans le canton de Genève, qu'habitait J .-J. Rousseau enfant.
- Commerciaux
- SOCIÉTÉS :
- Formations — Modifications — Dissolutions
- Formation de la Société anonyme dite Société Française de Cotons à coudre, 86, boulv. de Sébastopol, à Paris. — Durée : 90 ans. — Cap. : 11,500,000 fr. -
- Formation de la Société en commandite Gallère et Cie, teinture, 195, imp. routé de Gênas à Lyon. — Durée : 6 ans, 7 mois et 10 jours. — Cap. : 14,000 fr. dont 12,000 francs en commandite.
- Formation de la Société en commandite A. Haillet, DELCOURT et Cie, bonneterie, laines à tricoter, 7 et 9, rue. Pater, à Valenciennes. — Durée : 10 ans. — Cap. ; 550,000 francs.
- Formation delà Société en nom colleclif Pommet et Debrabant, fab. d’étoffes de soies teintes’en pièces, 7, quai de Reitz,à Lyon’. — Durée : 9 ans. — Cap. : 250,000 fr.
- Formation de la Société en commandite Pellerin et Cie, travail de la soie ou autres textiles, à St-Aubin-Jouxte-Boulleng. — Durée: 15 ans. — Gap.: 5,000 fr. par la commandite.
- Formation de la Société en commandite P. Cheguillaume et Cie, filature de laine et fab. de bonneterie, 13, rue Briord, à Nantes. Durée : 6 ans. — Cap. : 220,000 francs.
- Modification et prorogation de 7 ans et 6 mois, à partir du 1er janvier 1900, de la Société PACCALY frères, teinturerie; 27 et 29, rue Bossuet, à Lyon. —Capital fixé à 90,000 francs.
- Prorogation de G ans, du 1er juil., de la Société Savoye frères, teinturerie, 27, rue de la Petite-Tannerie, à Troyes.
- Modification et prorogation de 15 ans, du 1er mai, de la Société Quétel et Cie, filature de coton, à Luxeuil. — Nomination de I M. Chalot comme gérant, en remplace-• ment de M. Quétel, décédé. — Capital porté ! de 235,000 fr. à 240,000 fr.
- Liquidation. — Nomination de M. Bou-don en remplacement de M. Horville comme liquidateur de la Société générale des teintu-riers et apprêteurs de velours de cotons d’Amiens, à Amiens.
- Dissolution, à partir du 10 juin, de la Société Aubonfet, Buis et Frénéa, teinture et apprêt pour tulles, 16, rue Germain, à Lyon. —- L. : M. Bourgeois.
- Déclaration de faillite
- Michard (Benoît), teinturier, 10, rue Bar-rême, à Lyon. — Jug. du 24-juil.— S. : M. Bernard.
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- 1 m. 30 de larg. (418)
- Treize Chaudières ballons en' cuivre, pour teinturiers, sur matières textiles, en poils, d’une contenance de 500 à 3.000 litres environ, suivant dimensions. (419)
- Bassine en cuivre à teindre des écheveaux, de 3 m. de long sur 800 m/m de larg. (420)
- Matériel complet de dégraissage, composé de trois bassines et 3 pressés, avec accessoires, construction Pierrard, en très bon état. (421)
- Appareil à broyer l’indigo par boulets tournants dans une lentille creuse verticale, Tulpin frères.
- Machine (construction Fernand Dehaitre) à imprimer à 4 couleurs, par cylndres gravés ordinaires de 0 m. 120 à 0 m. 150 de diamètre ; largeur de table 0 m. 920 à 0 m. 930 ; 4 porte-rcles et 4 con-tre-râcles. Etat neuf. Moteur à vapéur angulaire à deux cylindres accouplés. Course de séchage. (126)
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- ,126)
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- Bac à débouillir au large, à 3 compartiments et 3 paires de rouleaux exprimeurs, fonte, bronze — et caoutehouc; longueur intérieure du bac 3m. 00, largeur inférieure 1 m. 60, hauteur 1 m. 10, mou- y vement d‘embarrage"avec déplisseurs à l’entrée ; \
- 25 rouleaux cuivre. (126) ‘
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- SOMMAIRE
- Coton soy par mercerisage. — Rouges de para-nitraniline et de nitrazol sur coton en flottes. — L’acide lactique dans le mordançage au chrome et dans l'impression. — "Production de diverses colorations sur tissus,.en teintes changeantes.— De l’échantillonnage en teinture. — Enduit imperméabilisant. — Influence en teinture et en impression. — Revue sommaire des brevets d'invention. — Gaufrage du velours colon.
- Procédés pratiques : Rouge de paranitraniline ; Teinte sur coton émétique; Teinte mode; Enlevages-Impression ; Teinture des feutres.
- Chronique Industrielle. — Société industrielle de Mulhouse. — Travaux du teinturier-dégraisseur. — Production électrolytique de matières colorantes. — La soie artificielle. — Le percarbonate de potasse. — Un nouveau système de gravure. — Jurisprudence. — Brevets d’invention (catalo-gue). — Informations et faits divers. — Renseignements commerciaux.
- Coton soy par Mercerisage
- Une des nouveautés dans les arts textiles qui a eu le plus de succès dans ces derniers temps, succès qui tient toujours, est le coton transformé chimiquement en fils et tissus ayant l’aspect de la soie.
- Le procédé ne doit pas être confondu avec celui qui consiste à recouvrir le fil de coton d’un enduit plus ou moins brillant, à base de co.!lodion ou de soie même, dissoute dans la solutzon ammoniaco-cuprique. Il s’agit ici de la transformation organique de la fibre coton-neule, au moyen d’agents chimiques, qui sont les alu,‘s, et qui produisent l’effet du merce-risage, m.is dans des conditions particulières de tension. 1
- Le mercerisage avait été également utilisé pour produire des contractions locales donnant aux tissus l’effet bosselé et bouillonné qui fut tant en faveur pendant ces dernières années. La Reçue de la Teinture a publié plusieurs informations, procédés et échantillons à ce propos, qui, de temps en temps, donnent encore lieu à quelques communications.
- Quant au nouveau procédé de soyage, il différerait du mercerisage proprement dit, connu depuis cinquante ans, en ce que, grâce à la tension donnée pendant le traitement à la soude caustique, on ne laisse pas le fil de coton, ou le tissu, se contracter en diminuant de longueur, mais que leur structure n’en est pas moins modifiée, de façon que leurs fibres qui, à l’état naturel, ontl’aspect d’un ruban tordu, se gonflent après cette opération en prenant
- Action en teinture
- On a toujours observé que l’action des alcalis, notamment dans les cotons mercerisés (depuis longtemps expérimentés), donnait aux fibres végétales une affinité très prononcée pour les matières colorantes, à tel point que, comme sur l'oxycellulose, mais à un degré moindre, des colorants à mordants montent sans mordançage sur ces- fibres ainsi modi-fiées.
- Cette affinité se retrouve nécessairement sur les cotons soyés par la nouvelle méthode.
- Pour la teinture de ces textiles, on recommande d’entrer à froid, d’introduire les ma-tières dans le bain par petites quantités, et de chauffer graduellement.
- Les moyens usités pour le coton ordinaire sont, d’ailleurs, ceux qui paraissent convenir aussi au coton mercerisé. Les colorants teignant sur bains alcalins s’indiquent naturellement.
- La maison Fr. Baeyer a fait breveter une méthode visant à merceriser le coton, avec ou sans tension, et à le teindre, par la même opération.
- Elle indique pour cela des colorants qui supportent une très forte alcalinité, et qui ont aussi l’avantage de fournir des teintes solides : ce sont le cachou de Laval, le noir Vidal, le noir solide, le brun katigène.
- Ces couleurs sont ajoutées au bain de soude caustique; le coton, tendu ou non, y est immergé 6 à 10 heures, puis lavé. Les teintes, paraît-il, en sortent très intenses, et le coton prend l’aspect soyeux s’il a été immergé tendu.
- Brevet Thomas et Prévost
- Le mémoire descriptif du brevet allemand i est ainsi conçu, d’après une traduction du Moniteur scientifique :
- Si l’on soumet des fibres végétales à l’action de lessives alcalines concentrées ou d’acides également concentrés, elles se modifient chimiquement et acquièrent une affinité notable pour toutes les matières colorantes et les mordants. Cette propriété peut être utilisée pour produire sur la fibre végétale des tissus mélangés, des couleurs foncées ou noires en même temps que l’on communique à la soie des couleurs différentes quelconques, tandis que ces articles ne pouvaient être obtenus jusqu’ici que par la teinture en écheveaux ou par le tissage du coton noir grand teint avec
- une forme se rapprochant du cylindre. Parce j fait, elles ont une surface plus unie et acquièrent un brillant assez comparable à celui de I de la soie.
- L’origine dù nouveau produit semblait résulter d’un brevet allemand, en date du 4 mars 1896, délivré à MM. Thomas et Prévost, à Créfeld, pour un « Procédé pour mer- | ceriser les fibres végétales sous tension » ; 1 nous reproduisons plus loin le dispositif de ce brevet.
- Le coton ainsi préparé est fourni par une 1 maison de Berlin au prix de 9 marks (environ | 11 francs) le kilo.
- Un procédé qui est un peu antérieur à celui ' dont il est question, et qui tient de lui par la | tension, en même temps que des méthodes à mercerisages locaux, est le procédé Deissler ; il consiste en principe à imprimer, sous une forte pression et à une haute température, sur des fils ou des tissus de coton un dessin composé d’une multitude de facettes réfléchissantes. Le procédé a été repris par la maison Mommer et Cie, de- Barnem ; mais il ne possédait pas jusqu’ici une grande importance, parce que l’appareil est trop coûteux et l’usure trop considérable.
- Cependant, ce procédé Deissler a trouvé, dans ces derniers temps, une plus grande'extension, grâce à sa combinaison avec celui de MM. Thomas et Prévost.
- La maison Mommer et Cie, qui a repris, avons-nous dit, le procédé Deissler, a aussi la licence du brevet Thomas et Prévost pour les tissus. Elle emploie actuellement les deux procédés en combinaison et obtient, de cette manière, des étoffes de coton qui présentent à un degré remarquable le brillant de la soie, surtout si on les compare avec celles préparées au moyen des procédés d’apprêt en usage.
- Une autre application intéressante du coton mercerisé est son emploi comme fibre à effet de soie dans les tissus de laine ou de coton. Elle a une grande importance, particulièrement pour l’Amérique.
- L’intérêt que présente ce procédé de soyage peut s’apprécier par le fait que seize réclamations ont été soulevées en Allemagne contre le brevet Thomas et Prévost, et que de nombreux brevets ont été pris dans toutes les nations pour des produits similaires.
- En Angleterre, toutefois, la patente fut refusée par suite d’une antériorité qui fut opposée à MM. Thomas et Prévost.
- p.145 - vue 29/48
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- 1
- LA REVUE DE LA TEINTURE
- de la soie non teinte et teinture ultérieure en pièce.
- Que l’on teigne, par exemple, dans un bain monté avec une couleur directe, substantive, et relativement peu chargée, le coton préparé (mercerisé) se teindra en nuances très foncées, tandis que la soie restera presque incolore en raison du peu de matière colorante coutenue dans le bain et pourra ultérieurement recevoir telle nuance vive que l’on voudra.
- En employant en chaîne ou en trame des fils teints eu nuances solides, on peut varier les effets, de même qu’en tissant avec des fils de coton mercerisés et non mercerisés eu étoffes, velours, peluches, rubans, etc.
- Ce procédé présente cependant une difficulté due au retrait considérable qu’éprouve la libre végétale au mercerisage, si bien qu’on ne peut songer à l’appliquer dans la pratique.
- Nous sommes parvenus à éviter cet inconvénient en soumettant à l’action des alcalis ou des acides la fibre végétale à l’état de forte tension, soit avant ou après le tissage, avant ou après filature. La transformation opérée, on lave, en maintenant toujours sous tension jusqu’à ce que la très forte tension interne, due à la réaction, se soit atténuée. On peut alors enlever la fibre de l’appareil tenseur et la soumettre à tous traitements ultérieurs de teinture ou d'apprêt sans avoir à redouter de nouveau retrait.
- La lessive alcaline qui convient le mieux pour ce travail peut marquer de 15 à 32° Baume. A froid, une pareille lessive n’altère pas la fibre de soie ou de coton ; bien plus, elle augmente la résistance de cette dernière.
- Comme acide, on peut employer l’acide sulfurique concentré entre 49 1/2 er 55 1/2 Baumé. Mais l’emploi de ce réactif demande beaucoup plus de soins que celui d’une lessive caustique; l'immersion plus courte doit être suivie immédiatement d’un lavage très soigné.
- La réaction se produit presque instantanément, surtout lorsque le coton a été dégraissé au préalable et employé encore un peu humide. La fin de cette réaction se reconnaît à l’aspect parcheminé de la fibre ou du tissu.
- Le coton traité de la sorte peut être traité par tous les agents employés communément dans la teinture et l’impression sur cette fibre. Ou notera seulement que les mordants et les colorants s’y fixent plus rapidement et en plus grande proportion. C’est ainsi que notre coton, extrait d’un bain de mordançage environ le double du tannin qu’absorberait dans les mêmes conditions le coton ordinaire.
- Voici comment nous nous y prenons pour empêcher le retrait de la fibre durant la réaction. S’agit-il, par exemple, d’un tissu dont la chaîne est en soie et la trame en coton : nous tendons le tissu sec ou humide en le
- , maintenant dans le sens de sa largeur par des griffes, etc. ; dans cet état on l’arrose avec la ' lessive caustique. Lorsque la réaction s’est 1 produite, ce que l’on reconnaît, comme nous l’avons dit, à l’aspect parcheminé du tissu, on rince à l’eau jusqu’à ce que l’excessive ten-' sion causée par l’action de la lessive ait dimi-l nué. On enlève alors le tissu de la machine et le neutralise dans un bain spécial. Ainsi traité, il n’éprouve plus de retrait ultérieur.
- S’il s’agit de rubans, peluches ou autres | tissus analogues qu’il est, impossible ou du | moins très difficile de maintenir tendus, on mercerise avant tissage. Les écheveaux sont immergés dans le bain tendus au moyen de-rames spéciales.
- On peut aussi préparer la fibre végétale avant la filature.
- Soyage et impression combinés
- Nous avons dit, à roros -du procédé Deissler, qu’une combinaisone de ces deux moyens donnait des tissus d’un aspect nouveau et ayant l’apparence de la soie.
- Un brevet de M. Dosne, à Aglié (Italie), pris à Turin en juillet 1896, décrit la marche d’un procédé de ce genre.
- Il faut, dit le brevet, pour obtenir l’effet de chatoiement désiré, superposer par impression, à des bandes colorées du tissu, des bandes analogues mercerisées, soit qu’on imprime la soude caustique en bandes-rayures/ soit qu’on immerge la pièce en plein bain, après impression d’une réserve. .Cette réserve peut être constitùée de dextrines ou de gomme à concentration de 1/1.
- A cette réserve, on peut ajouter 'des sels précipitables par la soude, pour obtenir le toucher recherché, ou des colorants miscibles à la soude, qui teindront les bandes mercerisées.
- Pour obtenir le maximum d’effet, les bandes mercerisées et celles qui ne le . sont pas doivent avoir une largeur égale; les unes et . les autres sont dans la direction de la chaîne, qu’elles soient, d’ailleurs, droites, sinueuses, interrompues, unies ou multicolores..
- Le chatoiement se complète par un effet de moirage obtenu par impression, et détruisant le parallélisme des rayures. Ce résultat s’obtient de préférence en faisant osciller à droite et à gauche le rouleau imprimeur. Si on imprime en même temps, à deux rouleaux, la réserve et la rayure colorée, il faut que l’un des cylindres ait le mouvement de va et vient indiqué, ou plus simplement sa bande gravée en hélice, alors que l’autre sera rapportée de façon qu’en se superposant ils. fassent ensemble un léger angle.
- Lorsque le tissu a été mercerisé par mat-tage, après l’impression des réserves, on pose environ un quart d heure, pour que la soude ait le temps de produire la crispation recherchée, et l’on reconnaît que. cette action est ter
- minée à ce qu’il cesse de se développer de la chaleur.
- Puis on rince abondamment de façon à éliminer complètement la soude, et sans qu’il soit nécessaire de saturer celle-ci par un acide, et enfin on sèche soit à l’air, soit à l’aide de machines à air chaud, sans tension.
- On n’apprête pas ces tissus, afin de leur conserver la souplesse et le craquant qui les font rechercher.
- Il est enfin avantageux et préférable d’opérer sur des tissus fins et d’imprimer des bandes étroites et serrées. Ce genre se fait indifféremment sur fonds blancs ou teintés. Il offre l’apparence d’une soie gaufrée.
- C’est un article de ce genre dont la Revue de La Teinture a donné un échantillon désigné «.simili-soie », dans son précédent numéro, p. 137.
- Nous retrouvons dans cet exposé plusieurs tours de main d’impression brevetés par MM. du Clozel et Blanc, sous le titre « Effets de moirage obtenus par impression », et résumés dans notre numéro d’octobre 1894, mais parmi lesquels le mercerisage ne figure pas.
- Variantes
- Le succès du nouvel article, breveté par MM. Thomas et Prévost, a fait surgir de nombreuses imitations, brevetées aussi, et dont les auteurs ont dû pour cela modifier-la méthode des premiers..
- Sans avoir à discuter ces imitations, ni même la validité du brevet Thomas et Prévost,, nous devons dire que toutes tournent dans le même cerclé. C’est toujours l’action d’un bain très fortement alcalin qui en est la base. Nous dirons même que l’alcalinité excessive est indispensable, et que plus on s’éloignera de l’emploi de la. soude caustique, qui dorme ce maximum d’alcalinité (avec la potasse, qui ne serait pas d’un emploi économique), moins on aura des résultats complets. ».
- Ainsi, on a breveté des bains alcalis et savonneux, des dissolutions dé sulfures aica. lins, de chlorures à effets caustiques ; rien de tout cela ne vaut l’hydrate de soudé.
- Disons aussi que le parcheminage à l’acide sulfurique doit être rejeté.
- Mais un des points caractéristiques du brevet Thomas et Prévost est la tension à laquelle doivent être soumis les textiles pendant leur traitement à la lessive caustique; sans tension nous reviendrions, au procédé Mercer, vieux déjà d’un demi-siècle, et dont- l’industrie n’a jamais tiré un bien utile parti, faute peut-être d’avoir su l’appliquer.
- Cependant, cette tension est la plus grande difficulté de la nouvelle méthode, et elle n’est même pas du tout possible sur les cotons en bourre.
- Aussi cherche-t-on de toutes parts à l’éviter ; il y a à cela un double intérêt: d’abord, celui de simplifier le travail, puis le moyen
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- d'éviter les réclamations des brevetés. Il y a plusieurs brevets pris d'apres cette idée.
- Les moyens qui semblent les plus logiques sont d'ordre chimique; ils consisteraient à additionner le bain caustique d’un agent qui assouplirait la fibre, éviterait ainsi son retrait, et sans s’opposer à la modification de forme da brin cellulosique. Cesdeux conditions ne paraissent pas incompatibles.
- Il est à remarquer que dans leur brevet primitif MM. Thomas et Prévost' étaient muets sur la question du brillant, et qu’ils ne visaient par la tension qu’un moyen d’évi-ter le raccourcissement des matières. Ils ne paraissaient /pas songer alors à en faire une imitation de la soie, comme dans leurs brevets ultérieurs.
- La glycérine, ajoutée à la soude, empêche dans une certaine mesure la contraction. Un moyen breveté dans le même but consiste à additionner la lessive d’éther et de sulfocya-nure d’ammonium.
- Nous ne connaissons pas la valeur pratique de ces différents moyens, et nous n’avons pas eu l’occasion de voir les produits qu’ils peuvent fournir.
- 'Mais, peut-être n’y a-t-il pas lieu de s’attacher davantage à résoudre cette question ; la nécessité de la tension est maintenant contestée; utile assurément pour maintenir le pa-rallélisme des fils et pour éviter leur raccourcissement, il . semble résulter de nouvelles observations que le brillant peut être obtenu sans cette tension, à condition de cheviller et d’étirer les fils comme on fait des matteaux de soie, et de ramer les. tissus de façon à bien rétablir le parallélisme des fils, et ces tissus
- devant, bien entendu, être a armures satin. Tel est, à grands traits, l’état actuel de question du coton soy par mercerisage.
- F. GOUILLON.
- la
- 1 de paranitraniline et de nitrazol
- SUR COTON EN FLOTTES
- Cette teinture est toujours intéressante par la vivacité et la qualité de sa nuance, qui la font concurrencer lesrouges d’Andrinople.
- Mais son inconvénient, dans plusieurs procédés que nous avons déjà donnés, était de nécessiter des bains refroidis à la glace. Les méthodes ci-dessous, communiquées par la « Manufacture lyonnaise de matières colorantes », évitent, dans la plupart des cas, l’emploi de la glace, et constituent ainsi une amélioration bonne à signaler ; de même qu’il y a lieu d’appeler l'attention sur le nitrazol, dont-il est question.
- Voici ces communications groupées méthodiqur-ment :
- Nous vous donnons ci-après un procédé pour l'application de la Paranitraniline C sur coton en flottes, qui provient déjà pratique et
- LA REVUE DE LA TEINTURE
- par lequel on obtient des'résultats bien réguliers et des teintes parfaitement unies.
- En suivant cette méthode, on n’a pas-besoin d'employer de la glace, sauf pendant les journées de chaleur exceptionnelle.
- On-fait d’abord débouillir le coton avec 2 p. 100 de soude caustique (solide) pendant -trois heures, sans pression, puis on rince soigneusement et on fait sécher.
- Mordançage
- Le mordançage se fait en terrine (de la forme connue).
- Voici la composition du bain, de mordançage pour 50 kilos de coton :
- I. — Verser sur 1004 gr. béta-naphtol R. délayés au préalable dans 1050 cc. soude caustique 37° Bé, d’abord 1.5 litre eau bouillante, ensuite 1.25 litre eau froide.'
- IL — Faire dissoudre dans un autre réci-pient, 2550 gr. savon à l’huile de ricin dans environ 12 litres eau bouillante.
- Mélanger les solutions I et II et porter avec de l’eau à 55 litres.
- Garnir la terrine avec 10 litres de ce mordant (qui aura une température d’environ 350 C.), y passer 1 kilo de coton, rajouter 3/4 de litre de mordant et continuer ainsi à terriner lés 50 kilos de coton, kilo par kilo. Cela fait, on repasse encore une fois le coton par paquets d’un kilo dans le même bain ayant déjà servi, puis on tord, enveloppé le coton tordu dans des linges, de calicot mince et on essore bien pendant 10 minutes.
- Ensuite, on dispose les flottés assez légèrement sur des bâtons carrés (0,5 cent, de chaque eôté). et on.les fait sécher à l’étuve pendant 3 heures 1/2 à 4 heures à une température de 65° C.
- Les étuves qui.servent à cet usage sont de grands compartiments en bois ayant 2 mètres de large, 3,5 mètres de long et 2, 5 mètres de haut, et qui sont bien isolés par de la terre siliceuse ; la paroi de devant est à coulisse et s’ouvre vers le haut. Dans ce compartiment il y a deux barres, disposées dans le sens de la longueur, sur lesquelles on place les bâtons garnis. Des tuyaux en fonte, chauffés à la vapeur directe, sont disposés sur le fond. Cette installation permet de chauffer plus énergiquement que les chambres chaudes ordinaires, où l’on n’atteint pas un degré de chaleur suffisant ; de plus, elle permet de sécher à part le coton préparé au Béta-Naphtol
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- et de le garantir contre les vapeurs acides, par exemple, d’acide acétique, qui produiraient des plaques.
- Développement
- Bain A . — Faire dissoudre au bouillon 840 gr. de Paranitraniline C. (en poudre) .dans 6,5 litres eau'de condensation, additionnée au préalable de 2 litres acide chlorhydrique 20° Bé.
- Après avoir agité pendant un moment, la dissolution est complète ; on ajoute alors 15 litres eau froide, addition qui donne lieu à la séparation du chlorhydrate sous forme de précipité jaune. On prépare toujours cette solution la veille pour la laisser refroidir pendant la nuit. Le lendemain matin, on ajoute, .en agitant,- 520 gr. nitrite de soude préalablement dissous dans 3 litres d’eau.
- Après 10. minutes environ, on aura une solution claire, que l’on portera à 43 litres avec l’eau aussi froide que possible.
- Bain B. — Faire dissoudre d’autre part : 1800 grs. acétate de soude dans 12 litrés eau.
- Pour le développement, on prend 4 parties de la préparation A et 1 partie de la préparation B; On se sert, pour le développement, d’une terrine semblable à celle du mordançage, mais un peu plus large (environ 36 cm. de diamètre et 20 cm. de profondeur. Contenance, environ 20 litres).
- On garnit cette terrine avec 5 litres d’eau froide et 8 fois 800 cc. de la préparation A, ainsi que 8 fois 200 cc. de la préparation B. On y passe le coton séché par paquets de 1 kilo, tord légèrement, passe à nouveau en terrine (en tout pendant 1/2 à 3/4 de minute), et on tord à fond : on rajoute 800 cc. de la -préparation A et 200 cc. de la préparation B, et on continue à travailler ainsi jusqu’à ce que les 50 kilos soient développés, ce qui dure environ 1 h. 3/4. Ensuite on dispose le coton sur des bâtons ordinaires, on donne une lisse dans de l’eau froide, ensuite une seconde dans de l’eau chauffée à 60° C. ; puis une troisième dans de l’eau froide ; finalement on donne un savon à 2 p. 100 et on rince.
- (Voir un échantillon à nos Procédés pratiques.}
- PARANITRANILINE C. en pâte
- La « Manufacture lyonnaise » prépare une paranitraniline en pâte, qui contient la quantité nécessaire de nitrite ; le procédé d’application est alors le suivant :
- Le coton débouilli et bien essoré est d’abord imprégné avec la solution de béta-naphtol. Aussitôt sec on le passe dans le bain de développement, puis on lave et on savonne.
- Solution de Béta-naphtol
- I . — Faire dissoudre :
- 300.gr. béta-naphtol ou béta-naphtol R, . 200 — soude caustique 36' Bé,
- 800 — amidon grillé,
- 2 litres eau bouillante.
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- II. — Faire dissoudre d’autre part :
- 50 gr. alun, dans
- 1/2 litre eau bouillante, et ajouter
- 50 gr. soude caustique 36* B.
- Mélanger les solutions I et II, porter avec de l’eau froide à 10 litres, et ajouter
- 500 gr. sulforicinate de soude.
- Donner en terrine 3 à 4 lisses, et tordre à la cheville ou essorer, sécher.
- Il n’est pas indispensable que lejcoton soit sec à son entrée dans le bain de béta-naphtol ; il faut cependant, si le coton est mouillé, que le béta-naphtol soit plus concentré proportionnellement à l’humidité du coton.
- Bain de développement A.
- L — Délayer 2500 gr. paranitraniline C en pâte dans 45 litres d’eau froide.
- IL — Diluer, d’autre part, 3400 gr. acide chlorhydrique dans 4800 gr. eau froide.
- Mélanger I et II et laisser la diazotation se faire pendant 20 minutes, en brassant de temps en temps. Porter ensuite avec de l’eau froide à 50 litres.
- Solution B.
- Faire dissoudre :
- 3500 gr. acétate de soude, 46,5 litres eau froide.
- Terriner le coton séché en garnissant la terrine au fur et à mesure avec des quantités égales de A et de B.. Donner d’abord une lisse, puis tordre à la main, donner une seconde lisse et tordre à nouveau à la cheville ou essorer.
- Le cotou doit toujours être complètement sec à l’entrée dans le bain de paranitraniline. En sortant de ce bain, on passe dans un bain légèrement acidulé à l’acide chlorhydrique, on rince, on savonne à 60° G. et on lave.
- nitrazol c.
- Paranitraniline diazotée
- Sous le nom de Nitrazol C. breveté s. g. d. g„ la «Manufacture lyonnaise» vient enfin d’offrir la paranitraniline diazotée sous une forme solide. Le Nitrazol G est stable et complètement soluble dans l’eau froide.
- Le Nitrazol peut remplacer la paranitraniline dans toutes ses applications. Il offre l'avantage de simplifier le travail par la suppression de la diazotation de la paranitraniline et, par conséquent, des difficultés qui ont, dans certains cas, empêché l’emploi de la paranitraniline.
- La production sur coton en flottes du rouge au béta-naphtol est, par conséquent, simpli-fiée, et les indications qui précèdent surl'em-ploi de la paranitraniline se trouvent modifiées en ce qui concerne seulement le bain de développement.
- Les autres opérations et les conditions du séchage sont absolument identiques, il n’y a donc qu’à substituer le bain de développement I suivant à celui indiqué pour la paranitraniline C en poudre.
- Dév oloppement
- Bain A . — Faire dissoudre complètement 3 kilos 360 gr. Nitrazol G. dans 12 litres eau froide, et porter avec de l’eau à 43 litres.
- Bain B. — Dans un autre récipient, on porte 1 litre 800 cc. soude caustique 20° Bé, avec de l’eau à 6 litres. On ajoute ensuite I kilo 500 gr. acétate de soude, dissous dans 6 litres eau. — 12 litres.
- Pour le développement, on prend 4 parties de la préparation A et 1 partie de la préparation B, comme pour la paranitraniline en poudre, et en opère et termine de même.. — ( Voir réchantillon. )
- Préparation du Savon à l’huile de ricin
- Bien mélanger : 10 kilos huile de ricin (première pression) avec 10 kilos soudé caus-tique 19° Bé ; faire bouillir pendant 1 heure. Après 5 heures; lorsque le savon est un peu refroidi, ajouter 2 kilos 200 gr. acide chlorhydrique 20° Bé ; faire bouillir encore pendant 1/2 heure, laisser refroidir, et décanter la solution de sel marin qui s’est formée.
- C’est ce savon qui est indiqué dans la for-mule du bain de mordançage, employé pour la paranitraniline en poudre et pour le nitra-zol.
- (Nous avons encore plusieurs communications à publier sur l’emploi de la paranitraniline en teinture et en impression.)
- L’ACIDE LACTIQUE dans le mordançage au chrome
- ET DANS L’IMPRESSION
- L’acide lactique substitué aux acides sulfurique et oxalique dans les procédés de mor-dançage au bichromate a été reconnu avantageux comme facilitant la réduction du sel de chrome et par conséquent la fixation de l’oxyde sur les fibres. .
- Il y plusieurs années déjà que son emploi a été préconisé, et là Revue de la Teinture n’a pas manqué alors de signaler cette application (novembre 1894, p. 169).
- Depuis ce moment, plusieurs brevets ont été pris pour le même emploi. Nous citerons les suivants :
- Teinture
- La Compagnie parisienne des couleurs d’aniline a pris un brevet, le 20 février 1897, pour un « procédé de teinture de laine en un seul bain avec les matières colorantes à mordants )) où la nouveauté visée nous paraît résulter de l’emploi du bain unique dans l’application de l’acide lactique au mordant de chrême.
- D’après les auteurs, le brevet se rapporte à un procédé de teinture de laine (bourre, fil, tissu), chromatée et bichromatée avec acide chromique et acide lactique en proportion telle
- qu’après ébullition d’une heure et demie, il ne reste plus dans le bain de quantité perceptible d’oxyde de chrome, et teindre ensuite.
- Exemple. — Bain monté à 70° avec :
- Bichroma te de potasse... 1 kil.
- Acide sulfurique à 66°... 500 »
- Acide lactique à 70°..... 1.750
- pour 50 kilogrammes de peigné.
- Introduire après ébullition d’une heure et quart environ. On arrête la vapeur et on ajoute graduellement une solution de 1 kil. 800 de brun d‘alizarine R (Hœchts) et 250 grammes de jaune d’alizarine GG (Hœchts), on arrête la vapeur de nouveau et verse graduellement 3 kil. 500 d’acide acétique à 50 0/0.
- M. Bœringer fils a pris un brevet, le 26 août 1895, pour un « perfectionnement au mordançage de la laine et d'autres fibres animales au moyen de l’acide lactique et d’acides minéraux ».
- Voici la méthode indiquée :
- Pour réduire le bichromate en oxyde de chrome, on prend en chauffant lentement :
- Acide lactique à 50 0/0... 5 gr.
- Acide sulfurique............ 0.5
- Bichromate de potasse... 3 gr. le tout dans 200 centimètres cubes d’eau.
- Pour mordancer on opère ainsi : 100 kilogrammes de laine bien lavée et rincée sont maniés dans un bain formé de :
- Eau................... 2000 lit.
- Bichromate de potasse . 1 kil. 35
- • Acide lactique......... 2 kil. 65
- Acide sulfurique......... 0 .kil. 90
- On peut remplacer ces deux derniers par 2 kil. 500 d’acide lactique.
- La laine est entrée dans le bain qu’on porte graduellement au bouillon et l’on continue le mordançage pendant une demi-heure.
- Le point breveté nous paraissait être l'al-liance des deux acides, mais si l’on peut supprimer le sulfurique, l’objet du brevet nous échappe.
- Impression •
- Le même auteur, M. Bœringer fils, a fait breveter, le 24 septembre 1896, des « procédés pour préparer des solutions de matièen-colorantes naturelles ou artificielles dans' cide lactique et ses dérivés ».
- Ces dissolutions sont applicables à la tein-ture et à l'impression des textiles, mais semblent viser plus particulièrement l'impres-sion.
- Voici des exemples :
- Solution de matières colorantes
- Induline B (soE dans l'alcool).. 20 kil.
- Acide lactique à 73 0/0...... 80 »
- Impression sur coton.
- On prend :
- Tannin........................... 35 gr.
- Epaississant (amidon et adragante. 700 » Eau.............................. 150 » Acide acétique à 30 0/0 ........... 50 »
- Solution d'induline ci-dessus..... 75 »
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- LA REVUE DE LA TEINTURE
- On vaporise une demi-heure à une demi-atmosphère. On passe en bain tiède de 5 grammes d’émétique et 5 grammes de craie pulvérisée par litre d’eau, puis on lave et savonne.
- Impression sur laine
- Eau gommeuse (1 : 1)..... 600 gr.
- Solution colorante........... 75 » Acide sulfurique concentré. 25 »
- Eau........................... 300 »
- Impression sur soie Eau............................ 20 kil.
- Solution colorante............... 25 »
- Liqueur de savon coupée avec 10 kil. d’acide acétique à 6°. .e.. 50 »
- Teindre une heure à froid, porter peu à peu à l’ébullition, maintenir l’ébullition un quart d’heure, aviver dans un bain contenant :
- Acide lactique à 73 0/0.. 5 kil.
- Eau............................. 200 lit;
- Tordre et sécher.
- Solution d^indigo
- Indigo.............................. 1 kil.
- Acide lactique à 73 0/0.. 9 »
- Sans vouloir discuter ce brevet, nous rappelons, à titre de renseignement pratique, que M. Jeanmairea signalé au Comité de chimie de la Société Industrielle de Mulhouse, qu’il n’a pu obtenir de résultats satisfaisants en impression, avec l’acide lactique, à cause de sa propriété de couler au vaporisage, mais ce moyen est à prendre en considération pour les teintures à pleins bains.
- de diverses colorations
- sur tissus, en teintes changeantes
- Par I. Singer F. C. S.
- L’art de la teinture peut aujourd’hui être b compté parmi les industries les plus avan-‘cées, toutefois l’on ne peut pas dire que l’on est à même de satisfaire aux désirs de cha-que jour. La raison de cet état de choses est que les perfectionnements apportés dans cet art, ainsi que les découvertes de nouveaux procédés, font que l’on - demande toujours plus à l’habileté du teinturier, et aussitôt qu’il a réussi dans une de ces innovations, il se trouve en face de nouveaux problèmes. Tous ceux qui connaissent cette industrie savent que l’on demande au teinturier des couleurs brillantes, solides à la lumière, au savon, à a sueur, au frottement, etc., mais sa tâche ne se borne pas à cela seulement. Certainement, les qualités énumérées plus haut sont désirables, mais le bon marché est jusqu’à un certain point un facteur aussi important et au point de vue du marchand, le parfait teinturier de l’avenir sera celui qui saura produire la teinte la plus brillante et la plus solide au plus bas prix. Quoique l’on essaye
- depuis longtemps d’atteindre ce but, nous ne devons pas espérer arriver à cette perfection idéale avant la fin du siècle. On attend du teinturier, plus que de tout autre de ceux engagés dans l’industrie textile, la production de certaines nuances qui, en égalant en beauté les meilleures productions des tissages, devront revenir à meilleur compte.
- Plusieurs inventions ont déjà été faites en Angleterre , et ailleurs pour réunir le collage, et la teinture de la chaîne d’un tissu en une seule opération, de façon à épargner le travail et par suite à abaisser le prix de revient. Mais ce n’est pas tout : les effets changeants, qui précédemment ne pouvaient être obtenus qu’en tissant ensemble les fibres teintes précédemment, peuvent maintenant être produits directement sur tissus. A présent, presque toutes les nuances changeantes qui, jusqu’ici étaient obtenues en colorant différemment la chaîne et la trame peuvent être produits sur un tissu mixte tel que : coton et soie, coton et laine, laine et soie, et si toutes ces fibres sont combinées, ou si l’on emploie des fibres mordancées à côté d'autres non mordancées, on peut obtenir, 3 ou 4 teintes avec des nuances aussi pures que si la teinture avait précédé le tissage.
- Le principe, ainsi que lemode opératoire, sont bien connus des praticiens, mais il est bon de les rappeler. D’abord, il faut dire que la production des colorations multiples sur tissu repose sur la manière de se comporter ; 1° des différentes fibres ; 2° des différents mordants, 3° des conditions dans lesquelles on opère. Ainsi les matières colorantes acides telles que le Vert acide, le Jaune Naphol, le Bleu patenté, etc, teignent les fibres animales en bain acide mais laissent intactes les fibres végétales. On arrive au même résultat avec les Tropéolines, le. Jaune Indien, la Rocelline, le Rose bengale, etc., en bain neutre, et avec beaucoup d’autres colorants basiques.
- Certaines couleurs dérivant des diamines teignent le coton en bain neutre, mais ne teignent ni la soie, ni la laine, tels sont : le Bleu Céleste, le Jaune d’or, le Brun Mikado, etc. D’autres matières colorantes de la même série se conduiront de même en bain faiblement alcalin : exemple les bleus diamine BX. RO, BH, l’Orangé Mikado, etc ; il est plus difficile de teindre le coton en rouge avec un colorant substantif sans teindre en même temps la soie ou la laine. Mais en bain alcalin et à froid on peut arriver à de bons résultats, même avec les rouges ; le Rouge Titan semble le mieux approprié à cet usage.
- Une autre propriété qui a son importance c’est qu’en présence de plusieurs fibres certaines couleurs ont une‘prédilection pour l’une des fibres au détriment des autres. Ainsi le Carmin d’Indigo peut teindre la |
- laine ou la soie indifféremment, mais si les deux fibres sont en présence, c’est la laine seule qui sera teinté; la soie restera blanche et l’on pourra fixer une autre couleur dans une opération suivante. Parmi les autres co-lorants qui préféreront la laine à la soie, on peut encore citer le jaune de Naphtol, la Tropoléine 0, l’Orange GG, la Phloxine, le Vert Acide, le Noir brillant B, la Tar-trazine, le Rouge Cochenille, etc. D’autre part, beaucoup de colorants basiques montre-ront une plus grande affinité pour la soie que pour la laine, plus spécialement à froid.
- Nous pourrons ainsi teindre la laine, dans un tissu mixte de soie et laine, avec le Car-min d’Indigo, la Tartrazine, le Rouge Coche-nille à chaud et un bain acide ; et ensuite teindre la soie avec la Rhodamine, le Bleu Méthylène, etc, à froid ; on pourra ainsi, en combinant ces opérations, avoir une infinité de variétés de nuances sur les tissus mixtes. Pour arriver à ce résultat, il va sans dire que le teinturier doit avoir une parfaite con-naissance des propriétés des différentes ma-tières colorantes ; non pas seulement au point de vue de leur teinte, de leur solidité vis-à-vis des différents agents, mais aussi en ce qui concerne leur manière de se comporter avec les différentes fibres, dans des conditions va-riables de température, d’acidité neutralité ou alcalinité 'dés bains, en présence ou en l’absence de certaines fibres.
- D’après ce qui a été dit plus haut, il en résulte qu’en tissant ensemble laine et coton, soie et coton, ou laine et soie, ou même tous les trois, le teinturier peut maintenant pro-duire des teintes triples sur les tissus et avec une nuance aussi pure que si la fibre avait été teinte avant le tissage. Avec l’aide de mordants (appliqués avant le tissage) il peut aller jusqu’à 4, 5 et 6 couleurs pour un tissu de deux fibres différentes seulement.
- Mais tout ceci est histoire ancienne pour la plupart des teinturiers, il faut donc être prêts à satisfaire à ce que l’on demandera de plus à notre habileté. La substitution du coton à une partie de la soie de certains tissus, qui rend possible la production d’effets changeants sur la pièce tissée à un bien plus bas prix que si l’on avait teint toute soie, a donné de si bons résultats par suite de la double réduction de prix, que l’on a essayé dé substituer de la laine à la soie restante. Mais même ceci n’était pas suffisant pour satisfaire une époque où l’on ne cherche que la beauté à bon marché, aussi ce fait a bien plutôt contribué à exciter les recherches, pour obtenir une plus grande pureté à un plus bas prix et cela souvent sans même regarder à la qualité. Maintenant que les vraies soieries changeantes de Lyon ont été réduites d’abord de soie pure, en soie et coton, puis laine et coton, il est certain que le progrès suivant sera coton et coton — à moins toute-
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- fois que pendant ce temps l’on ne trouve quelque chose de meilleur marché que le
- coton.
- Les tissus changeants de l’avenir seront, d’après cela, faits tous de la même fibre. Les filateurs et les tisserands, pourront continuer à travailler comme auparavant, mais le teinturier est sûr d’avoir du tracas. Il aura, par exemple, un tissu de coton, à teindre en deux ou plusieurs couleurs ; le moyen pour y arriver sera naturellement le mordançage de la fibre avant le tissage, et au cas où l’on de-manderait plus de deux couleurs distintes, il faudra deux mordants et une partie non mordancée. De cette façon, deux ou plusieurs couleurs distinctes pourront être teintes sur tous les tissus de'coton ; mais le procédé n’est pas aussi simple que pour les tissus mixtes. La teinture en deux ou trois nuances (qui est relativement facile dans le cas de deux fibres différentes) n’est pas aussi simple dans le. dernier cas, car chaque couleur subs-tantivequi pourrait être employée pour le coton non mordancé teindrait aussi celui qui a été mordancé? et altérerait la teinte finale de ce dernier. Quoique, avec quelque expérience, et avec une connaissance des actions des diverses couleurs les unes sur les autres, on pourra encore arriver à de bons résultats, même dans ce cas.
- On peut teindre le coton mordancé, et laisser le non mordancé blanc, mais la ques-tion est de savoir comment teindre le non
- mordancé sans altérer la nuance du mordancé ; ceci est un problème assez difficile. Il semble plus encourageant-de chercher différents mordants ; pour les nombreux colorants adjectifs naturels ou artificiels, il y a des mordants qui se combineront avec certaines couleurs seulement, et pas avec d’autres. Par exemple, les bois employés en tein-ture forment des laques avec l’étain, le fer et le cuivre, mais pas avec l'antimoine. On pourra donc teindre avec le campêche en noir, avec mordant de fer, et avec une autre cou-leur basique avec mordant d’antimoine.
- L’auteur a essayé de découvrir des mordants pour les colorants basiques tels que l’on puisse teindre avec certains colorants basiques et pas avec d’autres ; mais les résultats n’ont pas été concluants, et il ne peut que livrer le principe à titre d’indication. Le cuivre ou le tannin servent de mordants pour le campêche, mais pas pour la Pyronine, le Bleu neutre, le Magenta, etc; d’autre part, le campêche ne teint pas le coton mordancé à l’antimoine. Si, d’après cela, on prépare les fibres avec le cuivre et avec l’antimoine, puis qu’on les tisse ensemble, le tissu pourra être teint en bleu et rose, en le plongeant simplement dans un bain de campêche, puis dans un bain de pyronine.. Cet exemple montre qu’il peut être intéressant de tenter de nouvelles recherches dans cette voie ; il se
- pourrait que l’on arrive à un résultat satisfaisant.
- Mais, quoique l’on connaisse des méthodes permettant d’appliquer différentes couleurs sur du coton différemment préparé, il existe certaines difficultés pratiques pour arriver à avoir simultanément des. nuances différentes bien déterminées que le. teinturier doit vaincre par l’emploi des stratagèmes auxquels il doit avoir souvent recours.
- Quand des deux couleurs, l’une est noire, la chose est simple : la partie qui devra être noire est tissée avec du coton mordancé au fer, le restant avec du coton non préparé. Le tissu est teint avec le campêche en bain légèrement alcalinisé par du savon (le .savon ne contenant pas d’alcali libre est préférable). L’addition de savon, a pour but de conserver blanc le coton non mordancé, qui sans cela se teindrait en gris bleuâtre, ce qui serait préjudiciable au cas où il devrait être teint en nuance claire ; en cas où il devrait être teint en nuance foncée, il est inutile d’ajouter du savon. Après cela, le tissu est lavé, et la par-tié blanche est teinte en bain alcalin par un colorant direct. L’opération peut être simplifiée en ajoutant le colorant directement au bain de campêche, et en ajoutant du savon.
- Mais la difficulté apparaît quand il s’agit de teindre en deux couleurs claires, le colorant substantif (direct) teignant dans ce cas également le .coton mordancé. Il y a deux, méthodes pour arriver au but on peut d‘a-bord employer des couleurs complémentaires ; par exemple, si l’on veut teindre à la fois en jaune et en vert, on teindra d’abord la fibre mordancée avec un bleu approprié en bain faiblement acide,et ensuiteavecun jaune direct Autre exemple : vert et rouge donnent du bleu le rouge neutralisant le jaune du vert. On pourra done teindre à la fois en bleu et rouge, en teignant d’abord en vert, ou en bleu, auquel on aura ajouté du jaune, puis un rouge direct ensuite. On obtient facilement de Té-carlate, (dans toutes les teintes) et du jaune, en combinant la Safranine, ou la Rhodamine ou le Magenta avec un jaune direct quelconque.
- La seconde méthode, pour neutraliser les effets d’une couleur sur l’autre consiste à fixer beaucoup de la première, et à ne fixer de la seconde que la quantité juste nécessaire pour avoir la nuance demandée. Dans le cas par exemple d’un bleu et d’un jaune, la teinte bleue sera modifiée suivant l’intensité relative de chaque couleur, d’après cela, il faudra fixer la plus grande quantité possible de bleu, afin d’arriver à la teinte voulue, mais il ne faudra fixer que la quantité minimum du jaune. Dans le cas d’un bleu foncé et d’un jaune clair on peut sans aucune difficulté arriver à de bons résultats, même sans les corrections qui ont été mentionnées, quoique dans la plupart des cas il sera bon de com
- biner les deux méthodes. Il est clair que le succès dépendra de beaucoup du choix de là couleur et du procédé d’application.
- La couleur la plus foncée devra toujours être teinte sur la partie mordancée, et il faudra en fixer le plus qu’on pourra.
- Supposons qu’on demande un bleu clair et un jaune pâle.
- On peut obtenir la nuance désirée avec une petite quantité de bleu intense, tandis qu’en employant un bleu moins foncé, on pourra en fixer deux ou trois fois plus sans que la nuance diffère de celle Obtenue avec une faible quantité de l’autre bleu foncé, mais dans le cas qui nous occupe il sera préférable d’employer une matière colorante peu foncée telle que le Bleu Méthylène. Au contraire, pour le jaune on choisira un jaune très intense, de façon à n’avoir que très peu à en employer. On peut encore ajouter quelques règles générales à celles déjà énoncées.
- 1° La couleur teignant sur mordant doit toujours être appliquée la première, et cela en bain acide afin de conserver blanche la partie non mordancée.
- 2° La couleur sombre, ou foncée devra toujours être teinte sur la fibre mordancée pour les raisons que l’on connaît.
- 3° La teinture postérieure à la 'première doit se faire à froid en bain neutre en utilisant en même temps la plus grande quantité possible de sel- de Glauber ou de sel ordinaire suivant Je cas, de façon à prévenir le dégorgement de là couleur basique.
- Avec ces quelques règles, n’importe quelles colorations doubles pourront être produites sur un tissu de coton, fait avec des fils mor-dancés etnonmordancés. A chacune de ces combinaisons, on pourra ajouter du noir comme troisième couleur, en employant le fer comme second mordant, auquel cas, cependant, l’autre mordant devra être à base d’antimoine.
- Mais celà n’est pas tout encore, on peut aller plus loin. Le campêche for me des laques! avec l’étain - et non avec l’antimoine, avec l’étain on a du pourpre. Certains autres bois ' colorés ne teignent pas non plus sur l’antimoine, mais teignent sur mordauts d’étain ; donc, en employant ces deux mordants à côté d’une partie non mordancée, on pourra avoir trois couleurs. " Naturellement, l’étain prendra toujours aussi de la couleur qui sera sur l’antimoine aussi bien que de la couleur substantive mais deux des trois cou- 1 couleurs pourront toujours être sombres,et la troisième pourra être claire, et si elle n’est pas. en trop grande quantité, son éclat sera ainsi rehaussé.
- A ces trois couleurs, on pourra encore ajouter une quatrième, le noir avec le campêche et le fer ; et si de simples fils de soie ou de laine entrent en plus dans la composition du tissu, on peut avoir une infinité de nuances sur la pièce tissée.
- {Journal of the Society ofDyesl, trad, Monit. scientifique.)
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- LA REVUE DE LA TEINTURE
- 151
- De l’Échantillonnage en teinture
- Le but immédiat que le teinturier se propose est de teindre de façon à obtenir un ton défini, conforme à celui d'un échantillon qui a été fourni par le marchand, ou d’après un type quelconque. Son habileté consiste à savoir exactement quels mordants et quelles matières colorantes il doit employer, et quelles sont les proportions à garder afin d’être sûr du résultat qu’il veut atteindre. Quoique le teinturier ait fait l’échantillon, il n’obtiendra pas en refaisant les mêmes opérations absolument la même teinte, parce que la qualité des bois de teinture et du textile peut varier. De plus, les diverses qualités de textile ont une affinité différente pour la matière colorante, de sorte que lorsqu’elles sont teintes dans les mêmes conditions, elles diffèrent comme nuance.
- L’irrégularité de rendement des ingrédients employés en teinture, se reconnaît aisément dans les matières colorantes naturelles, ou les bois de teinture. Il est donc nécessaire que, de temps en temps, le teinturier compare à l'é-chantillon type une petite portion du tissu ou du fil teint. Avant de faire la comparaison, le morceau que l’on retire du bain de teinture doit être séché, et l’on examine les deux teintes à la lumière réfléchie, le dos de l'observateur étant tourné à la lumière. On les compare ensuite de manière à ce que les deux échantillons soient tournés vers la lumière et que l'obser-vateur, qui regarde à la surface se rende, compte de la lumière transmise par les fibres. Il est nécessaire de formuler son appréciation immédiatement, car l’œil se fatigue vite, et devient incapable de bien discerner les différences de tons.
- Lorsque l’œil est fatigué par la comparaison d’un grand nombre d’échantillons de même couleur brillante, on peut reposer et augmenter le discernement, en regardant de temps en temps fixement un tissu ayant la couleur complémentaire de celui que l'on échantillonne. Lorsqu’on a des rouges, on repose l’œil en regardant du vert. Si l’on compare des bleus on regardera de l’orangé, et réciproquement.
- Après avoir fait cet essai, le teinturier se rend compte s’il a atteint la teinte exacte. Si e ton est exact, mais s’il y a défaut d’inten-sité, il prolonge l’opération de la teinture, ou bien fait une addition subséquente de matière colorante, dans les proportions qu’il juge nécessaires.
- Si le ton est différent, le teinturier ajoute en quantité convenable la matière colorante qui doit corriger la différence.
- Lorsqu’on doit assortir une teinture à un échantillon donné, il est recommandable d’employer moins de matière colorante qu il n’est nécessaire, plutôt que d’en employer de trop, parce qu’on peut plus facilement faire
- des additions subséquentes, que corriger le défaut provenant de l’emploi d’un excès d’ingrédients de teinture.
- (Revue de Chimie Industrielle.)
- ENDUIT IMPERMÉABILISANT
- L’inperméabilisation des étoffes obtenue par un bain de savon suivi d’un autre trempage en sel d’alumine, est lé procédé le plus usuel. Use forme au sein du tissu un savon d’alumine insoluble.
- Mais ce traitement exige deux bains; or il est possible de préparer un enduit à un seul liquide où l’alumine soit assez finement divisée pour qu’elle pénètre convenablement les tissus.
- On emploie :
- Savon en briques, de bonne qualité,
- et de' préférence à base de suif... 10 kil.
- Eau pour le dissoudre............. 25 lit.
- On fait fondre sur le feu, et dans la dissolution épaisse et chaude que l’on obtient, on ajoute peu à peu, en remuant, la dissolution suivante :
- Aluminate de soude....... 2 kilogr.
- Eau....................... 5 litres.
- Quand le mélange est complet, on jette dans le bain.
- Colophane cassée menue ........ 2 kil.
- On fait alors bouillir le tout pendant une bonne heure, et c'est par cette ébullition pro-longée que l’on arrive'à faire un mélange bien homogène;
- La pâte savonneuse qui en résulte peut être ensuite délayée dans 100 à 200 litres d’eau suivant le degré d’imperméabilisation qu’on veut donner, et avant son application, on y ajoute, pour 100 litres de bain.
- Gélatine.'........... 1 à 2 kilogr.
- La gélatine a été ramollie d’avance à l’eau froide, et étant ajoutée au bain modérément chaud, s’y dissout rapidement.
- Le mélange final est appliquée un peu chaud aux étoffes, soit par trempage en plein, soit à la machine à foularder.
- Puis, on fait sécher sans rinçage.
- INFLUENCE EN TEINTURE ET EN IMPRESSION du Sulfate d'alumine souillé de fer (Suite)
- Une autre série d’expériences a été instituée avec des sulfates d’alumine additionnés de sels de fers jusqu’à concours de 1 0/0. Mais même un sulfate contenant cette proportion anormale de fer peut être employé sans aucun inconvénient pour la couleur des pièces imprimées.
- Ce résultat inattendu s’explique peut-être pàr le fait que, dans l’impression sur étoffe, la quantité de mordant qui doit être fixée sur la fibre est beaucoup moins considérable que dans la teinture au rouge de Turquie, et, par conséquent, la quantité de fer qui entre en jeu dans le premier cas est tout à fait insignifiante.
- En terminant, nous ferons encore remarquer que nous avons fait quelques expériences d’impression en jaune de nerprun qui est considéré comme une des couleurs les plus sensibles envers le fer. Tous nos sulfatés employés comme mordants, indépendamment de leur teneur en fer, ont donné en impression le même jaune, d’où il faut conclure que la présence de 0,005 0/0 de fer dans le sulfate d’alumine est aussi sans importance pour l’impression sur coton. La présence de quan-tités plus considérables nuirait probablement à la couleur:. Mais, soirs ce rapport, nous ne pouvons assigner aucune limite, vu qu’aucun des sulfates d’alumine en notre possession ne contenait plus de 0,0054 0/0 de fer.
- Procédé de DOSAGE du fer
- Voici la méthode employée pour le dosage du fer dans le sulfate d’alumine du com-merce :
- Un à deux grammes du sulfate d’alumine sont dissous dans plusieurs centimètres cubes d’eau, la solution est traitée par 1 c. c. d’acide azotique concentré et exempt de fer, chauffée pendant quelques minutes et additionnée d’eau de façon à avoir exactement 50 c. c. Si le résidu insoluble du sulfate d’alumine ren-ferme du fer, il est nécessaire de filtrer la solution avant de procéder à l’oxydation ; autrement le fer du résidu entrerait en solu-tion.
- 5 c. c. de la solution refroidie de sulfate d’alumine sont introduits dans un cylindre de 25 c. c. de capacité, muni d’un bouchon rodé et portant un trait à 20 c. c. Dans un cylindre identique, on verse 5 c. c. d’eau dis-tillée et 1 goutte d’acide azotique. On ajouté ensuite dans chaque cylindre 5 c. c. d’une solution à 10 0/0 de sulfocyanure d’ammo-nium et de l’éther jusqu’au trait et on agité. La couche éthérée surnageant, la solution de sulfate d’alumine prend une faible coloration rouge, tandis que dans l’autre cylindre l’éther reste incolore. On laisse couler dans celui-ci, au moyen d’une burette divisée en vingtièmes de c. c., une solution tirée d’un sel de fer ( 1 c. c. — 0 gr. 00001 Fe) jusqu’à ce que, dans les deux cylindres, la couche .éthérée présente la même nuance. Il est bon de prendre trois cylindres et de déterminer les nuances entre lesquelles se place celle de l’éther surnageant la solution de sulfate d’alumine.
- Il importe, avant tout, de faire attention à ce que les couches éthérées ne soient que très
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- LA REVUE DE LA TEINTURE
- faiblement colorées. S’il faut employer plus de 2 c. c. de la solution ferrique ci-dessus, pour arriver à la coloration produite par le sulfate d’alumine, les résultats ne sont plus exacts. Dans ce cas, il est très difficile d’obtenir l’égalité de coloration, tandis que si les couches éthérées sontcolorées plus faiblement, le changement de coloration produit par 1/20 c. c. de la solution ferrique se voit très bien. Il est donc facile de reconnaître ainsi, dans le liquide, une différence deOgr. 0000005 Fe. En employant un flotteur, on peut faire, sur la burette divisée en 1/20 de c. c., la lecture de 1/80 de c. c.
- La méthode colori métrique que nous venons de décrire fournit des résultats suffisamment exacts pour les besoins de la pratique.
- Elle présente en outre l'avantage d'être très facile et rapide. Le dosage colorimétrique avant l’oxydation par l’acide azotique donne la teneur du produit en fer ferrique, le dosage après l'oxydation fournit le fer total, et le fer ferreux est représenté par là différence.
- Appliquée à une série d’essais, sur treize échantillons divers, elle a montré que la teneur en fer des sulfates d’alumine du commerce varie considérablement (de 0,00050 à 0,00524 0/0 de fer total). Mais dans aucun des produits celte teneur n’a atteint 0,01 0/0 Fe, ce qui est conforme aux exigences des teinturiers qui demandent des sulfates contenant moins de 0,01 0/0 Fe. Le fer se trouve, dans les produits examinés, en majeure partie à l’état de sel ferrique.
- (Mon. Scient if.)
- GAUFRAGE DU VELOURS COTON PAR VOIE CIIMIQUE
- Communication de M. KNOOP, à la Société industrielle de Mulhouse.
- Si l’on imprime sur un tissu de coton de la soude caustique concentrée comme celle dont on se sert pour ronger le tannate d’antimoine, le tissu séché est cassant et paraît considérablement affaibli aux endroits où la soude est déposée ; un simple lavage à l’eau fait disparaître cette altération. On peut utiliser cette propriété de la fibre végétale pour produire des effets de gaufrage sur tissus grattés, mais surtout sur le velours de coton.
- Il suffit d’imprimer, sur le tissu blanchi, de la soude caustique à 30-40° Bé, épaissie à l’amidon grillé ou à la dextrine, bien sécher et brosser fortement ; les fibres qui ont subi l’influence de la soude se cassent et sont enlevées. Ceci fait, laver et redresser le poil.
- L’impression de la soude n’offre, comme on sait, aucune difficulté; mais il faudra veiller à ce que le tissu soit complètement sec et même encore chaud au moment du
- brossage ; si on finit des échantillons à la main, on le fera avec avantage sur une plaque chauffée à une température moyenne. Dans un échantillon de plusieurs mètres, fraîchement séché, la résistance au traitement augmente avec chaque mètre, la soude trouvant le temps de se charger peu à peu d’hu-midité.
- Il est diffficile de brosser plus d’un petit échantillon à la main, à cause de la poussière alcaline qui attaque les muqueuses. Se servir de préférence de brosses en chiendent.
- Pour fabriquer ce genre en grand, il faudrait construire une machine à brosser, précédée d’un ou plusieurs tambours à sécher et munie d’une forte ventilation.
- Sur un bon velours on peut produire, de cette manière, des dessins très fins et supportant sans inconvénient les manipulations usuelles. Par contre, les dessins chargés ne se présentent pas bien, le fond du tissu deve-nanttrop visible.
- En appliquant lé gaufrage à des fabrications différentes, telles que couleurs diamine, rouge alizarine, tannin et noir d’aniline, on arrive à des combinaisons très variées.
- M. Camille Schœn a vérifié expérimentalement ce procédé, et confirméles indications de M. Knoop.
- REVUE SOMMAIRE des Brevets d’Invention
- Teinture simplifiée en bleu de molybdène Par MM. Béraud et Lautmann
- Le procédé de fixation de ce bleu consiste à imprégner le tissu de molybdale d’ammonia-que, de passer dans un bain d’acide chlorhy-drique pour décomposer ce sel, puis dans du chlorure d’étain pour le réduire en oxyde bleu.
- Les auteurs remplacent ces trois opérations par un seul bain, monté avec le molybdate et l’acide chlorhydrique, et dans lequel ils placent de l’étain en poudre noué dans un sac. On entre le tissu et on chauffe. Les mêmes réactions que ci-dessus se produisent, en donnant naissance à du bleu de molybdène très divisé, qui se fixe au tissu.
- Teinture par précipitation d'oxydes métalliques
- Par MM. Béraud et Lautmann
- Les auteurs du brevet précédent sont aussi brevetés pour un procédé de teinture basé sur la précipitation d’oxydes provenant [des sels métalliques à acides faibles, et dont ainsi la séparation et le dépôt s’effectuent facilement.
- Comme exemple : on entre la pièce à teindre dans un bain contenant 1 gramme par litre d’azotite double de potassium et de cobalt. On porte à l’ébullition, et l’on obtient une
- belle teinte beige, très claire, mais, très solide à la lumière.
- Application des tungstates et des molyb-dates à l'impression
- Par MM. Scheurer et Lauth
- il s’agit ici d’obtenir des dessins blancs opaques, sur tissus quelconques, par. dépôt des sels blancs de tungstène ou de molybdène, et ces sels pouvant aussi être teintés par des couleurs plastiques, ce qui constitue des impressions gouache.
- La couleur d’impression est composée de :
- Eau d’adragante, 800’grammes; tungstate de sodium, 200 grammes; la proportion de ces dérivés peut varier avec l’effet à obtenir. On peut vaporiser, surtout si l’on veut fixer des couleurs ordinaires imprimées en même temps que le blanc. On traite par le chlorure de baryum, par exemple, à raison de 50grammes par litre.
- Après réaction du chlorure, on lave, sèche et savonne, s’il y a lieu, avant de sécher.
- Procédé de teinture permettant d'obtenir des effets inégaux ou marbrés
- Par M. Dehan
- L’étoffe est chiffonnée et serrée en partie par des liens, puis mise en teinture. Les parties comprimées forment réserves, ne se lais-sant pas pénétrer par le bain ; elles offrent donc des places non teintes et se dégradant avec la nuance qu’ont prise les parties libres.
- Ce moyen, qui n’a jamais donné des produits bien appréciés, a été breveté,, en 1891, par un M. Gillet.
- Charge des soies
- Par MM. Renard, Corron et Bonnet
- Ce brevet est dans des termes assez vagues, mais il mérite qu’on s’y arrête, à cause de l’importance de la Maison qui l’a pris et de sa compétence en ces matières.
- Il a pour objet une application nouvelle faite dans la charge des soies, de sels solubles de divers métaux, tels que zinc, magnésium, fer, plomb, manganèse, cuivre, antimoine, chrome, baryum, calcium, strontium, cérium, sels qui sont combinés avec l’emploi simultané des sels d’étain et des divers phosphates, silicates et tungstates alcalins.
- Il consiste à passer les soies “en bain de bichlorure d’étain, laver, passer à froid ou à chaud en bain de phosphosilicate ou tungstate, laver, puis passer en bain de métaux ci-dessus cités.
- Charge à l'étain pour soies noires
- Par M. J. Weidmann
- L’auteur applique la charge à l’étain, aux noirs, avant teinture, alors que les noirs se chargent ordinairement par les mêmes opé-
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- rations que la teinture elle-même. L’avantage de cette modification ne nous apparaît pas, et nous savons que les charges à l’étain doivent être réservées pour les cas où l’on n’en peut employer d’autres, c’est-à-dire pour les couleurs.
- D’après ce procédé, les souples sont pass plusieurs fois dans un bain de bichlorure d’étain, avec fixation entre chaque passage, en phosphate ou silicate de soude.
- L’auteur dit qu’on peut ainsi charger la soie de 50 à 300 %, sans altérer sa qualité, et qu’on peut teindre ensuite en noir, par le cachou et campêche.
- . Mélange pour glacer les empois
- Par M. Weigaud
- Le breveté ajoute à l’amidon ou autres matières à empeser, une « composition » obtenue
- avec les produits ci-dessous :
- Eau............................
- Borax.................
- Gomme blanche........
- Cire...........................
- . Stéarine ...............
- Ces matières, d’un usage
- 50 0/0
- 15 —
- 8 —
- 15—
- 15 —
- bien connu en
- pareil cas, ne peuvent se mélanger entre elles, et doivent nécessairement s’ajouter une à une à l’empois, la gomme ayant préalablement été dissoute dans l’eau.
- La quantité d’eau indiquée serait insuffisante pour dissoudre le borax.
- Cuve à teinture
- Par M. J.-M. Both
- La cuve contient un système de deux rouleaux, autour desquels l’étoffe à teindre chemine automatiquement dans le sens de l’aller et du retour.
- C’est, en un mot, un gigger un peu plus primitif que ceux en usage.
- PROCÉDÉS PRATIQUES
- ROUGE DE PARANITRANILINE sur cotons en flottes
- Cet» décrit d
- C’est'
- hantillon a été tein ms le corps du journal une des meilleures
- puisse obtenir par les couleurs
- rès le procédé
- teintes qu’on artificielles et
- qui déjà remplace le rouge d’Andrinople dans beaucoup d’applications.
- ROUGE
- LA REVUE DE L
- TEINTURE
- IT,
- ous av
- § dit que le nitrazolest la parani-traniline diazotée à l’avance et livrée ainsi à l’état sec par la manufacture lyonnaise. Sous cet état le colorant ne nécessite plus l’emploi du nitrite.
- Ainsi qu’on devait s’y attendre, la teinte est absolument comparable à la précédente ; notre échantillon paraît même avoir un peu plus de feu, cela tient à ce qu’il est d’un demi-ton au-dessous. Cette différence est surtout appréciable dans un demi-jour, où l’examen comparatif des deux tons fait ressortir celui-ci en teinte légèrement plus lumineuse.
- Les deux méthodes sont, d‘ailleurs,équiva-lentes comme résultat à en attendre, mais celle au nitrazol simplifie l’opération.
- Une remarque commune à ces deux procédés, c’est que le coton mouillé ne paraît guère plus foncé que lorsqu’il est sec, contrairement à ce qui a lieu d’habitude : les cotons baissant beaucoup en séchant. Il faut tenir compte de ce fait dans l’échantillonnage.
- VIOLET SUR COTON par couleurs basiques
- Malgré l’emploi do est encore des circonst des couleurs basiques m d’émétique.
- diamines, il ù l’on fait usage ntées sur mordant
- C’est lorsque l’on veut des teintes particulièrement fraîches; et aussi parce que ce procédé donne un peu plus de solidité que les diamines, quand celles-ci ne sont pas diazo-tées ; or le diazotage donne des teintes de fonds, corsées, résistantes, mais n’ayant pas la vivacité qu’il s’agit ici d’obtenir.
- Les cotons ont été mordancés au tannin et à l’émétique, suivant le procédé bien connu, mais pour éviter le fond jaunâtre que donne le sumac, le tannin a été employé en nature ; c’est le tannin à l’eau, sec, du commerce, valant 3fr. le kilog, et dont 50 grammes remplacent I kilo de sumac. Le tannin offre encore sur ce dernier l’avantage dé ne pas avoir à être ébouillanté, il se dissout aisément à l’eau froide.
- La teinture a été faite avec :
- Bleu M. R.(Poirrier
- Safran ine...........
- 1 1/2 0/0
- 1 »
- Les violets tout formés ne donnent pas des
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- teintes aussi pleines, et les bleus Poirrier pour cotons sont avantageux pour tous emplois sur émétique.
- DAHOMEY — ÉCAILLE sur laine
- Cette sorte de Mandarine est désignée par la mode sous les noms Dahomey, ou avec plus de signification d’Ecaille (c’est la nuance
- de l’écaille blonde), et quelquefois d’Ebénier, qui est toutefois un peu plus bas de ton.
- Ayant eu à l’échantillonner, nous l’avons obtenue sur un bain monté avec :
- Sulfate de soude.............. 10 0/0
- Acide sulfurique................... 3 »
- Orange H. B. (Baeyer).... 1/2 »
- Jaune sol. extra (Baeyer). 1/3 »
- Vert sol. bleuâtre • — . très peu
- Teinture au bouillon.
- L’orangé 4 Poirrier donnerait cette nuance, mais il devrait être bruni avec une trace d’un violet.
- La crysoïne 2 de Cassella est aussi un colorant qui pourrait être employé avec unelégère bruniture.
- L’orangé B de la Badische rentre encore dans la même nuance, en le brunissant un peu plus fortement que les précédents, toujours par l’addition d’un violet.
- ENLEVAGES SUR COULEURS DIAMINES en impression
- Les couleurs diamines, dites aussi diamant ou de benzidine sont facilement rongeables par les agents réducteurs sauf de bien rares exceptions : les sels de protoxyde d’étain suffi-sent généralement pour ces enlevages.
- Voici quelques formules applicables aux tissus de coton, aussi bien, d’ailleurs, qu’aux lainages, soieries et mélanges.
- ENLEVAGES BLANCS
- Le fond étant teint par une couleur diamine on y imprime le rongeant, on vaporise et on lave.
- Si l’on a un fond à teinte claire, la couleur enlevable pourra être à base d’acétate d’étain seulement, mais si l’on doit ronger sur teinte foncée, il faudra y ajouter du chlorure stan-neux (sel d’étain).
- Voici ces deux formules.
- A. — Pour fonds clairs
- Amidon................ 300 gr.
- Eau.................... 1 lit.
- Eau de gomme à 1: 1... 1 »
- Cuire à formation d’empois, puis ajouter
- Acide acétique à 7° B ... 100 gr.
- — citrique.......... 50 »
- Acétate d’étain à 200 B.. 400 n
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- 4= LA REVUE DE* LA TEINTURE
- Imprimer, vaporiser 15 minutes, laver.
- B. — Pour fonds foncés
- Amidon............... 400 gr.
- Eau..................... 1 lit.
- Eau de gomme 1/2 *
- Cuire et ajouter après refroidissement in-complet.
- Acétate d’étain à 20* B... 750 gr.
- Sel ............................ 350 *
- Acide citrique................ 60 »
- Vaporiser sous pression 10 minutes au plus ou fixer à Mathev- Plaît.
- Les enlevages pour coton contenant du sel d’étain ne doivent pas être vaporisés longuement dans la crainte d'attaquer la fibre; sur les laines on peut vaporiser plus fortement.
- NOIR SUR LAINE-COTON en mêmes bains, et à tiède
- Ce procédé paraît intéressant, mais il a le défaut d’être un peu coûteux, par suite de l’emploi de l’acétate de soude.
- Le mordançage se fait à chaleur de la main (30 à 40° C.), sa duréeest de trois heures. Le bain, pour 100 kil. de 'tissus, se prépare avec:
- Acétate de’ soude..... '6 kil. Sulfate de fer......... 3 » Sulfate de cuivre 1 »
- Poser quelques heures, et teindre à 50-60° C sur :
- Extrait de ..................... 6 kil.
- — de bois jaune...... 500 gr.
- Et quand ce bain est tiré, y ajouter.
- Bichromate....... 200 grammes Mener encore dix minutes, lever et rincer.
- TEINTURE A LA FOULE, des cloches de feutre
- M. Cahours de Virgile a communiqué à la Société industrielle de Rouen un intéressant procédé de teinture du feutre à la foule, en remplaçant par des laques d’alizarine les plombagines colorées artificiellement; cette substitution offre plusieurs avantages, mis en évidence par un échantillon de feutre teint en gris très pur, d’une grande solidité à l’air, et laissant au chapeau toute sa souplesse.
- La laque employée pour la teinture de cet échantillon est préparée, pour 4 kilos de feu-tre, avec :
- 75 gr. d’alizarine en pâte.
- 50 gr. ammoniaque.
- 50 gr. acétate de chrome en poudre préa-lablement dissous dans la quantité d’eau nécessaire. On fait bouillir .le tout pendant 1/2 ou 3/4 d’heure et on l’ajoute au bain de fou-lage.
- Par alizarine en pâte, on entend une couleur ou un mélange de couleurs de cette classe, répondant aux nuances qu’on désire obtenir.
- S • =
- SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE
- DE MULHOUSE
- Travaux du Comité de Chimic
- INDICATIONS SOMMAIRES (I)
- Séance du 14 avril 1897
- M. Grandmougin. — Enlevage rouge de para sur bleu cuvé par addition de chromate à la couleur, — Rectification : la priorité en revient à M. Elbers.
- M. Jules Brandt. — Alizarines nitrées. Leur application en impression. — Conversions réalisées sur tissu par l’application de certaines réactions des alizarines nitrées.
- Emile Suais. — Vert Malachite orthosul-foné. Sur la constitution de ce corps.
- Albert Scheurer et Albert BRYLINSKI. — Teinture des principales matières colo-rantes sur 19 mordants métalliques.
- Revue générale-des matières colorantes, par MM. Horace Kœchlin et Léon Lefèvre. Abonnement.
- Séance du 12 mai
- M. GROSHEINTZ. — Enlevage blanc et rouge de paranitraniline sur bleu indigo. Ce prodédé est intéressant, et il est le seul qui donne un blanc convenable sur bleu foncé.
- M. Albert BRYLINSKI. — Indigo. Son dosage par les différentes méthodes. L’auteur donne la préférence au procédé de M. Gus-tave Engel,par réduction au moyen du sulfate de vanadyle, dont il détermine le mode opéra-toire exact.
- M. Kopp..— Sur le jaunissage des pon-ceaux azoïqués vaporisés sur laine. Cet effet est dû à l’acide sulfureux dégagé par la laine. Les dérivés monoazoïques et ceux de la ben-zidine offrent, à ce point de vue, plus deso-lidité que les tétrazoïques de l’amidoazoben-zène.
- Séance .du 9 juin
- M. Prud’homme. — Communication se rapportant à la constitution des fuchsines.
- M. Kopp. — Envoi d’épreuves radiographiques. L’auteur présente'une nouvelle application pratique des ray ons X, qui permettent de déceler, par la photographie, la présence des corps qui se trouvent dans des engins explosibles.
- Séance du 14 juillet
- M. Albert Scheurer annonce le décès de P. Schutzenberger, et dans une courte allocution rappelle les titres scientifiques et les
- (1) La p'upart des travaux cités sont reproduits par la Revue de la Teinture, quand ils sont d’ordre pratique.
- qualités intellectuelles et morales du savant dont nous déplorons-la perte.
- Puis la séance est levée.
- Séance du 21 juillet
- M. G. Van Caulaert. — Alizarines; nitrées. Conversions réalisées par M. Jules Brandt. — Rapport.
- M. Albert Scheurer. — Rapport fait au nom de la commission du dictionnaire Jules. Garçon (reproduit ci-dessous).
- Séance du 8 septembre
- Enlevage bleu de Prusse sur rouge turc. Speckel-Dietz. — Pli cacheté.
- Acide picrique. Nouveau procédé de fabrication. Fabriques de produits chimiques de Thann et de Mulhouse. — Plis cachetés.
- Nitrotoluènes. Leur séparation. Fabriques de produits chimiques de Thann et de Mulhouse. — Pli cacheté.
- Matières colorantes azoïqués. Nouveau procédé de fabrication. Fabriques de produits chimiques de Thann et de Mulhouse. — Pli Cacheté.
- Grandmougin; — Rapport sur le Traité de chimie des matières. colorantes artificielles de MM. Seyëwetz et P. Sisley. — Médaille d’argent.
- Jules Garçon envoie le IIIe volume de la Pratique du teinturier.
- Rapport fait au nom de la Commission chargée de l’examen du Dictionnaire de M. JULES GARÇON, par M. ALBERT SCHEURER.
- Le projet d’exécution du dictionnaire de M. Jules Garçon; qui doit réunir les titres classés méthodiquement et par Ordre alpha: bétique de tous les travaux parus dans les journaux scientifiques et les revues sur là teinture et l’impression, vous a été soumis au mois d’octobre 1892.
- L’auteur, dont le courage ne reculait pas devant une telle entreprise, vous demandait, à ce moment, votre appui moral et matériel. Vous avez jugé qu’une pareille œuvre serait appelée à rendre d’assez grands services pour être admise, si elle était amenée au degré de perfection désirable, à concourir pour le prix Emile Dolfus et à mériter le patronage de là Société industrielle. Pour hâter son exécution
- et la rendre possible, vous avez décidé l’ou-verture d’une souscription.
- Cinq mille francs furent mis à la disposition d’une commission de. six membres, composée de M. Albert Scheurer, Paul Jean-maire, E. Nœlting, Eug. Jacquet, Léon Stamm et Félix Binder.
- La commission décida l’établissement d’un plan d’en semble du travail et la division, en dix sections, de toutes les publications à dépouiller. Il fut convenu que les fiches de cha-que section terminée seraient envoyés à la commission pour être vérifiées.
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- Ce plan fut exécuté, mais non à la lettre ; il n’a pas été possible, en effet, de se procurer les publications dans l’ordre d’inscription qu’elles occupaient dans le projet primitif et il a fallu, pour éviter des pertes de temps et faciliter le travail, remanier successivement 1 toutes les sections....
- Malgré ces précautions, on ne saurait s’attendre à ce que l’œuvre soit absolument complète, certains obstacles s’y opposent; nous citerons, entre autres, les travaux qui s’occupent de teinture ou d’impression sous un titre étranger à ces branches, et ceux où des questions intéressant ces deux industries forment une partie accessoire qui ne trouve pas sa place dans le.titre.
- Le relevé des titres, qui, à première vue, semble représenter tout le labeur de l’œuvre, n’en est qu’une partie. Le classement des 1 fiches à la fois par article et par périodique, a exigé un temps très long et la perfection de la méthode, dont on trouvera un aperçu dans la préface de l’ouvrage, a dû être poussée en proportion même de l’extension de l’ouvrage.
- Malgré le défaut que nous avons constaté d’un peu trop d’extension hors du domaine de la teinture et de l’impression proprement dites, et bien que le dictionnaire ne soit pas terminé, la commission, après avoir pris connaissance de la préface très remarquable qui lui sert d’introduction, de la liste complète des titres principaux et d’une trentaine d’ar-ticles importants, terminés, et qu’elle avait demandés en communication à l’auteur, juge que l'œuvre de M. Jules Garçon répond au . programme qui lui a été tracé et vous propose, en conséquence, de demander, en sa faveur, à la Société industrielle, l’attribution du prix Emile Dolfus.
- Aux considérations que nous avons développées, et qui à elles seules justifieraient notre proposition, il faut en ajouter d’autres : . Le dictionnaire de M. Jules Garçon n’est pas une entreprise commerciale, il trouvera peut-être peu d’acquéreurs et ce pourrait être une illusion de le croire appelé à devenir une opération rémunératrice pour son auteur qui, sans s’abuser sur ce point, no pas hésité à consacrer à l’achèvement d’une œuvre utile cinq années d’un labeur exceptionnel.
- Dictionnaire de M. Jules Garçon (Extrait de l’« Introduction et Avertissement général»)
- - « Ce répertoire a pour but d'indiquer tous les documents bibliographiques qui peuvent présenter de l’intérêt aux personnes qui s’occupent des industries tinctoriales et des industries annexes. Il s’arrête à la fin de l’année 1896.
- « L’utilité n’en est pas à démontrer. Elle est inappréciable pour faciliter les recherches, en vue d’industries à établir, de procédés à
- perfectionner, de travaux à poursuivre, de brevets à prendre ou à combattre, d’études à faire, de questions à traiter. Le Répertoire doit être consulté comme on consulte un dictionnaire encyclopédique, et on a pu dire très justement qu’il procurera aux industries tinctoriales un instrument de travail comme pas une industrie ne possède.
- « Si cet immense travail (1) se trouve aujourd’hui réalisé, c’est grâce à l’accueil qu’a bien Voulu lui faire le comité de chimie de la Société industrielle de Mulhouse,et à l’appui qu’il voulut bien lui accorder pour en permettre la réalisation.
- « En ce qui concerne le plan du Répertoire, nous nous bornerons ici à dire que les ouvrages et les articles relevés sont classés sous des Rubriques ou Titres de matières. De sorte qu’en consultant un titre, on a immédiatement sous les yeux ce qui a été publié concernant la question envisagée. Les recherches sont donc extrêmement simplifiées. »
- Travaux du Teinturier-Dégraisseur
- Antisepsie et désinfection des vêtements et des locaux par le Formol
- Les procédés de désinfection basés sur l’em-ploi de corps gazeux, sont ceux qu’il y a lieu de préférer, comme n'altérant pas les effets et les meubles par dès mouillages plus ou moins abondants.
- Aussi.une semblable méthode a-t-elle été très cherchée et ces recherches ont abouti à l’emploi du Formol (aldéhyde formique).
- D’autres matières gazeuses avaient été essayées, et il n’est pas sans intérêt de signaler lès résultats d’expériences méthodiquement conduites par un praticien très familiarisé avec les méthodes’ bactéricides : le docteur Drossbach, un autrichien. _
- . il résulte de ses travaux que la plupart des corps gazeux et des vapeurs hétérogènes ralentissent en général -la culture des microbes. Certains d’entre eux l’arrêtent complètement même quand on les emploie en quantité minime
- L’ammoniaque, l’acide carbonique, l’oxyde de carbone, l’éther, l'alcool, l’acétate d’éthyle, le chloroforme, la benzine, donnent des résultats douteux. Les huiles volatiles sont plus actives, surtout l’essence de térébenthine. L’essence de moutarde agit le mieux. Comme c’était à prévoir, les corps qui à l’état de vapeur se dédoublent au contact de l’eau en donnant une substance antiseptique avaient une action ' bactéricide plus prononcée.
- 1. Gomme élément utile pour apprécier l’effort effectué, on saura que le travail a porté sur 1750 ouvragés et sur 110 périodiques, ces derniers comprenant 5000 volumes. L’auteur a manié en outre, pour les recherches, plus de 7000 autres volumes ou documents.
- A la tête de la série de ces corps se trouve le chlorure de benzoyle qui se décompose en acide benzoïque et acide chlorhydrique.
- Les autres chlorures et les substances voisines se comportent d’une façon analogue. Mais tous ces corps ne sont pas à proposer par suite de leurs propriétés irritantes très prononcées, sauf les éthers de l’acide formi-que, surtout leformiate d’éthyle qui agit efficacement sans presque provoquer une irritation quelconque. L’air très faiblement charge des vapeurs de cet éther empêche la prolifération des microbes. L’action de cet éther est due à son dédoublement en alcool et acide formique.
- Mais l’éther par lui-même paraît avoir des propriétés antiseptiques, prononcées, car le dédoublement se produit très lentement.
- . / Les expériences que l’auteur a faites sur lui-même ont démontré que les inhalations de formiate d’éthyle pur ne produisent aucun effet nocif sur l’organisme humain.
- Ces expériences, datant de trois ou quatre ans, nous amènent sur le chemin du Formol, car éther, alcool et aldéhyde formiques sont des produits dérivant les uns des autres.
- C’est à M. Trillat que l’on doit l’application du formol lui-même, et ce produit est bien l’agent le plus pratique, le plus inoffensif et le plus certain, pour les désinfections par dégagement de gaz. Il n’a aucune action décolorante sur les tissus, et n’altère en rien le mobilier.
- Des essais ont été faits à l’Institut Pasteur, par M. le Dr Roux et M. Trillat; il en résulte les observations suivantes :
- Les vapeurs sèches de formol détruisent, au bout de cinq heures, les germes patho-gènes placés sur des bandes de toile:; elles détruisent également les germes placés dans tous les points de la salle où elles sont produites, et même dans les salles voisines communiquant avec elle.
- Les spores de champignons pathogènes ne résistent pas plus que les microbes pathogènes.
- Les poussières des salles et les murs sont désinfectés ; on voit persister des spores de Bacillus subtilis et de Bacillus mcsenteri-eus, ce qui n’a aucune importance au point de vue de la désinfection* pratique.
- Les staphylocoques placés sur un morceau de toile contenu dans la poche d’un vêtement dont la patte avait été rabattue, ontété détruits; au contraire, le Bacillus coli a résisté dans les mêmes conditions.
- Le staphylocoque, placé sous i’amoncelle-ment des draps, a résisté, ainsi que la bactéridie charbonneuse, au centre d’un matelas non défait ; la même bactéridie a été détruite sur un matelas simplement replié sur lui-même.
- Le bacille de la tuberculose a été tué dans les crachats secs, dans les crachats triturés
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- avec du sable stérilisé et desséché, et dans les crachats humides, récents, étendus sur des carrés de toile en couches de 1 millimètre à 1 millimètre et demi.
- De ces recherches, il résulte que la désinfection est certaine dans le cas où les vapeurs de formol peuvent aborder facilement tous les points des objets à désinfecter, mais on doit éviter les amoncellements des draps, étendre le linge et les vêtements sur des cordes ou sur le sol, retourner les poches des vêlements et éventrer les matelas pour en étendre la laine.
- Après la désinfection, on ménage des courants d’air dans les pièces, et on peut y entrer au bout d’un quart d'heure, les fenêtres ou-vertes; après deux jours de ventilation, toute odeur a complètement disparu.
- On voit donc, par ces expériences, que pour la désinfection des locaux, au milieu desquels on peut étendre les vêtements, et où les tentures peuvent rester en place, il suffirait d’exposer du formol dans des assiettes réparties dans les différentes pièces, et de laisser agir par vaporisation spontanée.
- Dix à douze heures de cette action, soit une nuit, suivies de trois à quatre heures d’aération, donneraient un résultat sur l’efficacité duquel on peut entièrement compter.
- Et pour la stérilisation à l'atelier, des vêtements, étoffes, tapis et fourrures, un traitement semblable dans une pièce à cela consacrée, et dans laquelle tous ces objets pourraient être largement étalés, remplirait le même but.
- Ajoutons que les quelques vapeurs qui se répandraient par les fissures des portes, dans les appartements habités, n’auraient pas d'in-fluence nuisible sur les habitants.
- Le formol du commerce est un liquide in-colore, d’odeur assez spéciale et rappelant un peu celle de là fumée ; c’est une dissolution de gaz formaldéhyque à 40 0/0, valant de 3 à 4 fr. le kilo.
- Quatre assiettes disséminées dans une pièce de 75 mètres cubes (5 de longueur et de largeur, et 3 de hauteur), et chaque assiette contenant 50 grammes de formol, suffisent pour purifier ce local et les objets qu’il contient, s’ils sont facilement imprégnables.
- Par suite de cette dernière condition, les matelas seront plus avantageusement assainis par l’étuve à vapeur ; il serait bon de trai-ter de même les couvertures.
- Mais pour rendre les fumigations de formol plus rapides, M. Trillat a imaginé un appareil de projection de ces vapeurs, avec lequel une insufflation de une heure et demie suffit pour stériliser d’une façon absolue un local de plus de 200 mètres cubes. Il faut, toutefois, laisser l’appartement fermé pendant 10 à 12 heures après l’opération ; puis on peut l'ha-biter ap rès une courte ventilation.
- L’avantage de cet appareil est surtout qu’il permet d’opérer sans avoir à pénétrer dans
- les pièces à désinfecter; il fonctionne du dehors, et le tube de dégagement seul est introduit par le trou de la serrure.
- L’emploi du formol résout donc la question de la désinfection, autant des vêtements que des locaux ; cette méthode est infiniment supérieure aux procédés actuellement employés par les services municipaux : vapeurs sulfureuses et pulvérisations de sublimé.
- Enfin elle peut s’appliquer sans appareils spéciaux, en laissant aux vapeurs le temps de bien saturer l’atmosphère.
- Maurice Guédron.
- PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE
- DE MATIÈRES COLORANTES
- UElectrical Prewieux, de Londres, si-gnale la fabrication par l’électrolyse d’une substance tinctoriale qui peut être le point de départ d’une nouvelle série.
- Cette matière est obtenue en réduisant, au moyen d’un courant électrique, une solution alcaline des produits de la condensation de l’acide tri-nitro toluène sulfonique. L’intensité du courant doit être de 5 à 15 A par déci-mètre carré de surface de cathode; celle-ci doit être de préférence constituée par du mer-cure, pour que la réduction s’accomplisse alors à basse température.
- On condense 10 kilog. environ de sulfonato. de sodium dans une solution aqueuse à 30 kilogr. de lessive de soude à 30° Baumé ; après dilution avec 70 litres d’eau, le tout est réduit à 45° C dans un élément électrolytique avec cathode de mercure jusqu’à ce que une goutte jetée sur du papier donne une tache rouge exempte de jaune. La matière colorante est alors neutralisée et on laisse cristalliser la solution.
- Après séchage elle forme une poudre d’un brun noir, très soluble dans l'eau et donnant une teinte d’un rouge orange.
- LA SOIE ARTIFICIELLE Son avenir certain mais restreint
- La soie artificielle a été, pendant de longues années, regardée comme un mythe ou une de ces choses qui s’enfante dans le laboratoire et qui n’en sort jamais. Aujourd’hui cependant, l’industrie s’émeut de cette tentative grandiose en voyant chaque jour apparaître de nouveaux résultats qui permettent de croire que le mythe enchanteur a passé de la théorie à la pratique.
- Parmi toutes les méthodes proposées pour 1 obtention d’un fil de soie artificielle pouvant suppléer à celui de la soie, une seule a fait
- ses preuves ; nous voulons parler du procédé du comte de Chardonnet. L’on fabrique aujourd’hui, à Besançon, delà soie artificielle; la pratique a consacré la théorie, et tout permet d’espérer, parce premier essai industriel, qu’avant peu l’industrie de la soie agrandira son champ de production, en ayant comme conjointe la soie reproduite par les moyens de l’art.
- Une critique sévère s’élève contre ce nouveau produit, auquel les fabricants reprochent mille défauts. Que l’on songe un instant que la fabrique de Besançon est le premier modèle d’essai industriel et que les résultats déjà acquis sont vraiment-prodigieux. Il reste certainement des perfectionnements nombreux à àpporter pour donner satisfaction ; mais tout permet d’espérer que les nouvelles tentatives apporteront un progrès en faveur de la soie artificielle.
- Est-ce à dire par là que les magnaneries peuvent être quelque peu menacées ! Loin de tous doit être une semblable pensée. La soie artificielle ne prendra pas, d’ici de longues années du moins, le même rang industriel que la soie produite par les moyens de la nature; mais la nouvelle industrie naissante semble appelée à un grand avenir.
- Et pourquoi n’en serait-il pas ainsi ?
- En nous rangeant du côté des détracteurs de la nouvelle invention, qui lui opposent qu’elle est sans valeur, ne nous est-il pas permis de leur objecter que, puisque l’on trouve moyen d’allier à la soie naturelle d’autres fibres textiles telles que le coton, la laine, le chinagrass, etc., dans des proportions assez notables, la soie artificielle ne pourra pas remplacer ces dernières substances?
- Nous croyons à l’affirmative et nous voyons toutes sortes d’avantages dans cette substitu-tion. Que le fil que l’on présente au commerce ne remplisse pas encore le desideratum voulu, nou ne contestons pas la chose ; mais n’est-il pas déjà applicable pour les travaux de la tapisserie et de la passementerie ? Nous le croyons.
- Pour l’opération du tissage, du reste, il faut deux vgiités de fils : l’un plus résistant, devant former la chaîne, et l’autre, pouvant être plus inégal dansesa structure avec un peu moins de finesse et de ténacité, pour confectionner la trame. Cette dernière soie ne pourrait-elle pas être faite avec de la soie artificielle?
- Il est une crainte qui nous donne l’espé-rance de voir un jour des pièces de tissus confectionnées de soie artificielle, c’est la critique terrible qui s’attache, de la part des intéressés, contre ce nouveau produit.
- Si l’on parcourt les centres de soieries, l’on est frappé de voir avec quelle indifférence la nouvelle invention est accueillie. Chacun désire voir la soie artificielle, mais à peiue l’a-t-on en main qu’elle subit une dépréciation
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- incroyable. La soie artificielle n’est donc qu’un leurre ? Pourquoi cet accueil si défavo- 1 rable à un produit qui, né d’hier, surpasse déjà l’imagination par les moyens ingénieux ! mis en œuvre pour le produire et qui vient éveiller l’attention du chercheur, lequel le perfectionnera, sans aucun doute, pour le conduire à sa perfection? Que l’on se pénètre un instant des difficultés techniques par les lignes qui suivent :
- Dans une production courante industrielle, il faut produire rapidement et économique- . ment des millions de kilomètres de fil ; quand on saura qu’un gramme de soie représente de 3,000 à 5,000 mètres de fil et que son épaisseur est moindre d’un dixième à un vingtième de millimètre, on aura tout de suite une idée des difficultés pratiques qui peuvent surgir.
- Une autre difficulté a été aussi le bon marché actuel de la soie et le coût relativement élevé de la soie artificielle, mais un nouvel inventeur, M. Cadoret, affirme être parvenu à abaisser le prix de revient à 4 fr. par kilogramme.
- Dans ces conditions, le nouveau textile pourra devenir une matière industrielle ayant ses emplois déterminés, mais sans prétendre à détrôner la soie des bombyx
- (D'après une note du Bulletin des soies.)
- LE PERCARBONATE DE POTASSE
- AGENT DE BLANCHIMENT
- La voie est ouverte aux sels alcalins per-oxydés par l’électrolyse ; dans cette catégorie se classe le percarbonate de potasse (et son correspondant, sans doute : celui de soude), signalé par MM. Coustam et de Hansen, à la Society of Dyers and Côlourist.
- Si l’on soumet à l’électrolyse une solution diluée de carbonate de potasse, on obtient à la cathode de la potasse caustique et de l’hydrogène, tandis qu’à l’anode on recueille du bicarbonate de potasse et de l’oxygène libre.
- Mais si la solution soumise à l’électrolyse est très concentrée, et si l’opération est conduite à basse température, les résultats sont tout différents. Au lieu d’obtenir à l’anode de l’oxygène libre et du bicarbonate de potasse, on obtient du percarbonate de potasse.
- Le nouveau produit peut être préparé de la manière suivante :
- Une solution saturée et froide de carbonate de potasse est électrolysée à travers un diaphragme poreux au moyen d’un courant fourni par 3 à 6 accumulateurs. Les électrodes sont en platine et la température de l’électrolyse est maintenue à 15° C. Au bout d’un certain temps, il se sépare une grande quantité d’un
- sel coloré en bleu. On filtre rapidement ce sel, on le sèche sur des plaques poreuses sans le laver, puis on le place dans un exsicateur. Le sel perd peu à peu sa teinte bleue pour devenir presque blanc.
- A l’état sec, le sel en question se présente sous forme d’une poudre d’un blanc bleuté, très hygroscopique, et renfermant toujours des quantités plus ou moins grandes de carbonate et de bicarbonate de potasse.
- Chauffé, il se décompose complètement en carbonate de potasse, acide carbonique et oxygène. Dans l’eau glacée, il se dissout sans décomposition appréciable. A la température ordinaire, il se dégage de l’oxygène et le produit se transforme en bicarbonate de potasse.
- Le percarbonate décolore l’indigo et blanchit le coton, la laine et la soie.
- Les expériences sur le nouvel agent ont été faites au « Polytechnicum » de Zurich, et la relation ci-dessus recueillie par le Moniteur scientifique,
- UN NOUVEAU SYSTÈME DE GRAVURE
- Le professeur Herkomer, de la Royale Académie de Londres, vient d’imaginer un nouveau procédé permettant de transformer directement en cliché d’imprimerie une peinture faite par un artiste.
- Disons, sans plus connaître les détails, que le peintre emploie comme matière colorante une substance noire ressemblant à de l’encre d’imprimerie qu’il applique sur une plaque de cuivre polie et argentée. La substance colorante en question, admettons une pâte ou encollage chargé en glycérine, a la propriété de demeurer pratiquement toujours humide, ce qui est nécessaire pour le traitement à suivre. C’est de l’épaisseur même de l’encre sur les divers points de la plaque dont tire parti M. Herkomer. On recouvre le tout d’une épaisse couche d’une poudre particulière, et on fait ensuite tomber, au moyen d’une brosse douce, tout ce qui n’est pas retenu par l’encre ; la poudre qui, selon nous, peut être quelconque, pourvu qu’assez dense, contient, du reste, des particules grossières et d’autres très fines, si bien que celles-ci sont collées là où l'encre était en faible épaisseur et celles-là, au contraire, là où elle formait épaisseur.
- La plaque ainsi recouverte constitue ce que l’inventeur appelle une surface granulée dont il prend un cliché galvanoplastique.
- Le professeur Lerkomer a présenté son invention à la « Fine Arts Society » de Lon-dres.
- JURISPRUDENCE
- Distinction à établir entre des fils teints et des laines filées teintes, en ce qui concerne les tarifs de chemins de fer.
- COUR DE CASSATION (Ch. CIvILE)
- Les clauses des tarifs de chemins de fer, dûment homologués, constituent des dispositions d'ordre public, et il n’appartient à personne d'en modifier le sens et la portée.
- En conséquence, un particulier ne petit se préva-loir contre une Compagnie de chemins de fer de l’interprétation erronnée qu’elle aura donnée précédemment, en d'autres circonstances, à ses propres tarifs, spécialement en étendant au transport de laines filées pour lissage le bénéfice d’un article qui vise exclusivement les fils teints.
- Ainsi jugé, sur le pourvoi de la Compagnie des chemins de fer d’Orléans, par la cassation d’un jugement du tribunal de commerce de Toulouse, rendu le 19 janvier 1893, au profit de MM. Martin et Rogé.
- La Cour a rendu l’arrêt suivant :
- « Sur le premier moyen du pourvoi :
- « Vu le tarif spécial E 6 § 6 de la Compagnie d’Orléans « commun avec la Compagnie « du Nord et la Grande-Ceinture pour le «transport des marchandises ci-après dési-« gnées, expédiées d’une ligne sur l’autre..., « fils teints » ;
- « Attendu que dans le courant de l’année 1896, Martin et Rogé se sont fait expédier de Tourcoing à Toulouse des ballots de laines filées pour tissage et qu’ils ont requis l’application du tarif le plus réduit ;
- « Attendu que la Compagnie d’Orléans a taxé d’abord ces expéditions au prix du tarif D 32; qu’elle a ensuite reconnu qu’elle devait les taxer au prix moins élevé du tarif E 41, 3e série;
- « Attendu que Martin et Rogé ont prétendu qu’ils avaient droit au prix moins élevé encore du tarif spécial E 6 § 6 pour fils teints ;
- « Mais attendu que le § 6 du tarif E 6 pour être sainement interprété ne doit être isolé ni du paragraphe qui le précédé ni du paragraphe qui le suit ;
- « Attendu que le § 5 est intitulé : « fils de « lin, de chanvre et de jute pour le tissage, « écrus ou blanchis », qu’il exclut ainsi de ses termes les laines filées; qu’il en est de même du § 7 intitulé : « cordes, ficelles, (( toiles à sacs, toile d’emballage et sacs vi-« des )) ; que les fils teints dont s’occupe le § 6, entre deux textes consacrés aux matières végétales, ne peuvent être que les fils énoncés dans le § 5, mais fils teints au lieu d’être écrus ou blanchis; que la pensée du rédacteur se précise encore par l’addition, après les mots : fils teints, du mot toiles, lequel ne saurait désigner que des tissus de toiles, qu’il est donc certain que les fils de laine ne figurent pas au nombre des fils compris dans le
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- § 6; qu’en vain, l’on objecte que la Compagnie a donné, en d’autres circonstances, une interprétation différente au texte litigieux, que les tarifs sont d'ordre public et qu’il n’appartient pas aux particuliers d’en modifier-le sens et la portée ;
- « D’où il suit, qu’en condamnant la Compagnie d'Orléans à restituer aux défendeurs la détaxe par eux demandée de 89 fr. 95, le jugement attaqué a faussement appliqué et ainsi violé la disposition ci-dessus visée ;
- « Par ces motifs,
- g Et sans qu’il soit besoin d’examiner les autres moyens du pourvoi,
- « Casse ».
- BREVETS D INVENTION
- Intéressant les Industries Tinctoriales
- 250.093. — Barbay.— Perfectionnements aux machines à chiner à deux couleurs.
- 250.369. — Bancharel. — Système perfectionne de métiers à encoller et glacer les fils de soie coton et tous autres filaments tex-tiles.
- 251.161, •— H. Prier et Dehan. — Procédé de traitement de la laine et du coton en vue de leur donner l’aspect et le toucher de la soie, ledit procédé s’appliquerait également à la soie, pour en augmenter le brillant.
- : 251.950. — Bour. — Procédé de teinture des plumes.
- 252.503. — Bérand et LANTMANN.— Procédé de teinture de la laine, de la soie et autres matières animales par les oxydés et autres composés métalliques résistant à la lumière et au foulon.
- 253.986. — Mouillé. — Machine à vaporiser et à apprêter les tissus. '
- 254.034. — Floquet et Bonnet. — Procédé d’épaillage chimique des laines et des tissus de laine.
- 253.741. — Scheurer, Lauth et Cie. — Fixation de couleurs opaques aux tungstates et aux molybdates précipités sur tissus et sur fibres,
- 253.801. —Voland et Cie. — Polissage partiel des tissus en vue d’obtenir des effets à lignes ou contours déterminés.
- . 254.246. — De KEUKELAERE. — Machine à teindre des textiles, en canettes, en rubans, en écheveaux, en bobines ou en bourres.
- 254.319. — Dupont. — Procédé d’appareil pour la teinture du coton et autres matières textiles, en rubans de carde directement dans les pots.
- 254.683. — Amos et Cie. — Procédé d’im-perméabilisation des matières textiles tissus, . papiers et autres corps analogues.
- 254 989. — Villette. — Perfectionne- j
- ments apportés à la machine à teindre lés textiles en écheveaux.
- 255.265. — Thies. — Procédé et appareil, pour blanchir, teindre, laver, etc., les fils et les étoffes textiles de tous genres.
- 255.418. — BoUvin frères. — Polissage des tissus.
- 255.567. — Haddon KUENEMANNet FIRN-berg. — Machine. perfectionnée pour l’im-pression des tissus. *
- 255 754. -- Société The Electro-Water-PROOFING et Dye Fixing Company. — Procédé perfectionné de fixage de cou leurs dans les tissus.
- 255.755. — Société THE Electro-Water-proofing et Dye Fixing Company. — Procédé perfectionné de traitement des tissus par l’électricité pour les rendre imperméables.
- 255.838. — Bonbon. — Précédé et appareil pour teindre les tissus et étoffes, par pulvérisation.
- 255.879. — Noroy et Lecoq. — Méthode perfectionnée de teinture en noir par l’emploi d’un bain unique pour teindre les textiles d’originé végétale ou animale, en fil ou en tissus, mélangés ou non.
- 256.997. — Compagnie parisienne de , couleurs d’aniline. — Procédé de rongeage blanc et coloré pour les tissus teints au rouge de paranitraniline.
- 256.246. — Burkhardt.— Dispositif pour actionner les porte-écheveaux des machines à teindre les matières textiles en écheveaux.
- . 256.331. — Dehaitre. — Machine à sé- -cher les tissus en continu.
- 256.733. —SHARYS et Marcan. — Per-, fectionnement dans les machines ou appareils pour imprimer des dessins sur tissus, feutres et autres éioffes.
- 256.778. — Hirsch. — Appareil pour introduire des étoffes dans les machines pour l’apprêt et la teinture des tissus.
- 257.159. — SHARYS et Marcan. — Méthode de fabrication des matières d’impression I colorées enbronze ou aluminium pour im- | pression sur tissus.
- 257.369. — Testenoire. — Nouveau mode i de condition des textiles dans le vide.
- 257.607. — Kearns Allan et Co. — Procédé d’obtention-de couleurs solides sur la fibre animale au moyen de combinaison de : titane.
- 257.939. — BONNET, RAMEL, Savigny, Giraud et Marnas. — Moire renaissance. | 25/.9/9. — Kirk et Lee. —- Nouvel article ou produit perfectionné spécialement applicable au catissage ou apprêt du drap italien de la doublure d’alpaga et autres tissus sem- | blables.
- 258.05/. — Marot. — Système d’appa-reil pour imprégner de liquides quelconques les matières textiles en écheveaux,
- 258.123. — Jacob. — Nouvel apprêt sur les cotons simples.
- 258.130. — CRÉPELLE-FONTAINE. —: Ap-pareil à imbiber par le vide et la pression.
- 258,146. — COSSERAT. — Nouveau procédé de teinture pour velours de coton.
- 258.282. — ILLINGWORTH. — Procédé et appareil pour empêcher le rétrécissement des flanelles et autres tissus de laine.
- 257.307. — Voland et Cie. — Procédé' i pour obtenir de nouveaux effets miroités sur | tissus à poils, tels que velours, peluche, etc.
- 258.782; — WALTON. — Perfectionne-
- , ments dans la fabrication et les appareils de fabrication des toiles mosaïque pour parquets.
- 258.789. — Dubuisson. — Nouvelle ..étuve ! de conditionnement dite : étuve de conditionnement. multiple.
- 258.869. — Renard, Cosson, Bonnet et Cie. — Perfectionnement dans le traitement des soies en teinture.
- 258.884. — Barlet et Rozier. — Procédé de moirage‘et produits nouveaux qui en résultent.
- 259.179. — Smallwood et Thomas. — Perfectionnements apportés aux appareils de blanchiment, de lavage et de teinture du fil ou delà mèche en canettes ou en boibnes.
- 259.195. — BŒHRINGER. — Procédé perfectionné pour mordancer de la laine et d'au-
- - .fibres animales.
- 259.315. — Montfort. — Système de machine à brosser et à étirer les écheveaux en fil.
- 259.359. — Lothammer. — Tissus et papiers incombustibles pouvant recevoir toutes teintures ou impressions.
- 259.447. — GEIRINGER. — Tissu antiseptique conservant l’humidité. Mode de prépa--ration.
- Informations et faits divers
- Comité d’admission de l’exposition uni-verselle de 1900. — Les membres de ce comité viennent d’être désignés par arrêté ministériel. Les listés comprennent 1900 noms. Nous en extrayons celle qui se rapporte à la teinture et à l'impression, et qui est ainsi composée :
- CLASSE 77
- Matériel et procédés du blanchiment, de la teinture, de l’impression et de l'apprèt des matières,textiles à leurs divers états.
- MM.
- Aubert (Félix), dessinateur d'étoffes.
- Bauche (Gustave), machines pour apprêt des tissus. Bœringer (Eugène), ingénieur des arts et manufac turcs, impression sur tissus.
- Boissel (Victor), sénateur, vice-président du conseil général de la Mayenne, teinture et apprêts d’étoffes.
- Bonnet (Francisque), impressions sur tissus (de
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- LA REVUE DE LA TEINTURE
- 159
- la maison Bonnet, Ramel, Savigny, Giraud et ; ’ Marnas).
- Boucheron (Henri), ingénieur des arts et manufacturés, professeur de teinture, à l’école centrale des arts et manu factures.
- Ghappat (Ferdinand), teinture sur étoffes.
- David (Henri), teintures et apprêts d’étoffes.
- Decaux (Auguste), ingénienr des arts et manufac-tures, ancien directeur des teintures1 aux manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais.
- Dehaître (Fernand), matériel de teinture, impression et apprêt.
- Duhem (Arthur), tissage et teinture de lin.
- Ego (Jean-Claude), teinture des lissus de soie (de la société lyonnaise.de teinture, impression, ap- 1 prêt et gaufrage).' •
- Ernoult (François) teinture d'étoffes (delà maison Ernoult, Bayard frères). .
- Gillet fils, teinture et apprêt (de la maison Gillet ! et fils.
- Gros-Hartmann (Edouard), toiles peintes, impression sur tissus de colon (de la maison Gros, Ro- 1 man et Gie).
- Grosselin fils (Henry),- .tondeuses, laineuses, fou-leuses (de la maison Grosselin père et fils).
- Guignét (Charles), chef des teintures à la manufacture nationale.des Gobelins.
- Guillaumet (Léon), président de la chambre syndicale de la teinture et des apprêts.
- Heitzmann (Pierre), ouvrier teinturier.
- Hulot(Léopold), teinturier. <
- Jolly (Amédée), président de la chambre syndicale des teinturiers dégraisseurs.
- Keitlinger (Jules), indiennes.
- Lederlin (Armand), ingénieur des arts et manufac-tures, administrateur-directeur de la blanchisserie et teinturerie de Thaon.
- Maës (Henri) fils, blanchiment, teinture.
- Mathieu (Lugène), ingénieur des arts et manufactures, appareils pour le blanchiment et le teinture.
- Monpin (Auguste), teinture sur laine (de la maison Monpin et Saint-Remy).
- Motte (Albert),,teinture sur mélangés (de la maison Motte et Meillassoux frères).
- Persoz (Jules), directeur de la condition des soies et laines de Paris.
- Petitdidier (Henri), teinture et dégraissage/ Prudhomme (Maurice), matières colorantes.
- Tassel(Raoul), teinture et apprêts (de la maison R. Tasell et G. Blay).
- Voland (Francisque), gaufrage, moirage.
- On remarquera que. l’on a réuni en une seule classe le matériel et les procédés de nos industries, suivant le vœu exprimé par les membres des jurys des précédentes expositions.
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- Là teinture à Zurich, et la réglementation de la charge des soies. — Dans le •compte-rendu de l'Association -zurichoise de l'industrie de la soie, nous relevons- les passages suivants :
- L'industrie de la teinture des soies n’a pas à se plaindre l’année dernière si l’on considère exclusivement que la quantité absolue de soie qui a passé dans ses ateliers ; en revanche elle a eu à pâtir de très grandes inconstances dans l'allure des affaires. Des périodes d’ordres très nombreux et difficiles à satisfaire ont alterné avec d'autres où l’occupation restait longtemps languissante,
- La tendance de la fabrique à n’accorder J que des délais de livraison à de plus en plus courtes échéances ne laisse pas que d'exercer une influence extrêmement préjudiciable à la bonne marche de la teinture. Car ce n’est pas une tâche aisée que de conserver pendant les périodes d'accalmie du travail, de conserver un personnel Ouvrier considérable, bien rétribué, pour être prêt de nouveau lorsque survient un moment d'activité d’une durée devenant toujours plus courte.
- Les méthodes de teinture ont subi à la fin de 1896 une modification dans le sens d’un abandon des charges excessives pour les cou-leurs, alors qu’il eut été-bien constaté que des charges poussées à l'exagération compromet-tent singulièrement la solidité et la durée des étoffes. Une convention entre fabricants et teinturiers qui a été préparée vers la fin de l’année 1886, a pour but de n’autoriser l'em-ploi,à l'avenir, que de charges permettant d’assurer une solidité plus grande des étoffes, ce qui permettra de les porter plus longtemps.
- En ce qui concerne la proportion des soies teintés sur notre place, nous estimons qu'en-viron 40 0/0 ont été teintes en noir et 60 0/0 en couleurs.
- — Signalons, à propos de la question plus haut posée, que les teinturiers de Créfeld ont consenti une convention en vue de- limiter la charge exagérée des soies.
- Ils ont fixé les limites de 20 à 30 0/0 pour les organsins ; 55 à 60 0/0 pour les taffetas ;
- 60 à 80-0/0 pour les soies du Japon et les trames blanches non raidies. Les fantaisies pour doublures sont' réservées.
- Un contrôleur spécial est chargé de surveiller l’exécution de la convention ; il pourra visiter les ateliers et vérifier les livres des contractants.
- En cas d’infraction, une amende de 1000 mar cks sera imposée aux fautifs, et décidée par un jury de teinturiers.
- Le contrat est d’Une durée de un an, -portée à deux ans, si le pacte n’est pas dénoncé à l’expiration de la première année.
- C’est une convention de ce genre qui est en négociation à Zurich ; il est à désirer que toutes les places de la fabrication soyeuse imitent ces exemples.
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- . Ecole de.teinture. — Une école-de chimie et de teinture vient d’être fondée à Saint-Etienne ; son organisation est complète, et elle est .maintenant en état de fonctionner. Son enseignement sera théorique et pratique.
- Les élèves-qui en seront jugés dignes rece-vro nt des diplômes et des prix en médailles ou livres ; des primes en argent saront même attribuées aux plus méritants.
- S’adresser pour les présentations d’élèves, au secrétariat de la mairie de St-Etienne.
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- Les tissus pour l’hiver. —- Dans une chronique des modes, nous remarquons les indications suivantes pour les articles de daines :
- Les tissus qui se préparent partout sont laineux, beaucoup de draps. La nouveauté sera l’épingline, étoffe à rayures disposées en largeur au lieu d’être en longueur comme le sont les pékins et autres tissus rayés.
- Le velours sera aussi très à la mode, si j’en jege par les échantillons proposés, les velours écrasés, semés de fleurs aux reflets ton sur ton, les velours imprimés aux rayures métalliques, les carreaux écossais grands et petits, aux teintes vives et brillantes ; ce genre varie à l’infini et c’est à sa; diversité qu’il devra son succès.
- Les galons se font de toutes couleurs ; c’est une garniture d’hiver, on les mélange de ton et on y ajoute un fil d’or ou d’argent ce qui les rehausse d’un éclat discret. Il paraît que pour des raisons de fabrication que j’ignore, jusqu’à présent on n’avait pu faire de la dentelle d’Argenson autrement que blanche. Cette année, on est arrivé à vaincre ces difficultés et à fabriquer de l’argenson noir. Cette, nou-velle ne peut que satisfaire nos élégantes. •
- Les robes de demi-saison sont des plus utiles en ce moment. Le drap amazone, la bure, le cachemire double, le Casimir, le tar-tan, sont tout indiqués comme tissus en atten-dant les chaudes étoffes d’hiver.
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- Les frais de désinfection. — Un arrêté modifie de la manière suivante le tarif des frais de désinfection en cas de maladie contagieuses :
- Pour la désinfection par le service munici-pal, à Paris, des loges de concierges, chambres de domestiques ou chambres d’ouvriers logés chez leur patron, lorsque ces loges font partie d’une habitation collective et lorsque lesdites chambres dépendent de locaux dont la valeur mobilière dépasse 800 francs, il ne sera perçu qu’un droit fixe de 5 francs par opération qui comprendra à la fois la désinfection à domi-cile et le passage à l’étuve des objets contaminés..
- Il est accordé l’exonération complète des frais de désinfection aux membres-du corps médical lorsque celle-là est demandée dans un intérêt professionnel, ainsi qu’aux établissements sanitaires ou charitables privés gratuits.
- Ce n’est pas cher ; seulement les désinfec-teurs municipaux sont souvent de grands destructeurs, assainissant à fond, mais prenant peu.de soin des mobiliers. L’industrie privée est plus coûteuse, mais moins brutale dans ses procédés-, tout en offrant autant de garanties.
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- LA REVUE DE LA TEINTURE
- Contre le parti-pris des prud'hommes ouvriers. — A propos de l’incident soulevé récemment par M. de Dion, devant le conseil des prud’hommes, le Figaro donnait aux patrons le conseil suivant :
- Partant de ce principe qu’un patron appelé aux prud’hommes est toujours condamné, quel que soit son cas, et que, d’autre part, les jugements de ce Tribunal sont sans appel . quand les parties ont été entendues contradictoirement, un industriel nous prie de signaler à ses confrères un procédé des plus simples pour réduire à néant cette juridiction injuste et arbitraire.
- (( Ne répondre à aucune convocation, ne se présenter à aucune audience et se laisser condamner par défaut, et, dans les trois jours usant d’un droit absolu, faire opposition à ce jugement, en formant en même temps une demande reconventionnelle contre l’ouvrier qui vous attaque, demande par laquelle vous lui réclamez, pour un motif quelconque (négligence dans le travail, outils abîmés, etc.), une somme de 300 francs.
- Le Conseil des prud’hommes, dans ces conditions, n’est plus compétent et l’affaire est portée devant le Tribunal de commerce où l’on est jugé par des juges et non par des sectaires. »
- Notre correspondant garantit le procédé, l’ayant employé lui-même avec un succès absolu.
- — Nous rappelons que c’est le Figaro qui parle.
- —o—
- Incendie par la benzine. — Un sinistre 1 épouvantable par sa soudaineté vient de frapper l’un de nos plus sympathiques confrères, M. Cazalis, teinturier, à Bayonne.
- Le feu s’est communiqué par la benzine; en moins d’un quart-d’heure tout l’établissement était en feu. M. Cazalis eut à peine le temps de s’éloigner, sans pouvoir rien sauver et lui-même ayant déjà des brûlures superficielles heureusement sans gravité.
- Sa maison de teinture qui a pris, comme l’on sait, une certaine importance n’était plus assurée en raison de sa valeur acquise ; aussi les dégâts qu’on peut évaluer à 60.000 francs ne sont-ils pas couverts pour moitié même de cette somme.
- Cet événement a causé une pénible émotion tant dans la région que dans toute la corporation de la teinture, où la nouvelle s’est vite répandue, et où M. Cazalis ne compte que des amis.
- L’un d’eux, M. Juzans, de Bordeaux, est immédiatement venu se mettre à la disposition de son infortuné confrère pour l’aider à reconstituer sa maison et à remettre son travail en bonne marche. Nous ne saurions trop signaler cet excellent esprit de solidarité et de confraternité.
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- Bibliographie
- La pratique du teinturier, par M. Jules Garçon. — Tome III: Les recettes types et les procédés spéciaux de teinture.
- Un volume in-8° de 340 pages, 9 fr.
- Ce troisième volume complète l’ouvrage de M. J. Garçon, et cet ouvrage forme un en-semblé complet touchant la pratique tincto-riale.
- Cet ensemble comprend :
- Tome I : Les méthodes et les essais de teinture. Le succès en teinture.. 3 fr. 50 Tome II : Le matériel de teinture. Avec 245 figures ; 10 fr. Tome III : Les recettes types elles procédés spéciaux de teinture............. 9 fr.
- Le volume qui vient de paraître est un for-mulaire très fourni concernant la teinture proprement dite, à l’exclusion des branches collatérales, blanchiment, impression, apprêt ; il y a, d’ailleurs, assez à traiter avec la tein-tureelle-même, et M. J. Garçon, avec sa patience et sa persévérance d’encyclopédiste n’aurait pas été embarrassé pour rassembler les formules et procédés de ces industries sœurs, s’il n’avait pas compris qu’en entre-prenant trop à la fois, on ne fait que tout effleurer.
- Au point de Vue t einture, c’est complet et les praticiens ont là un ensemble de procédés puisés à toutes les bonnes sources, et au milieu duquel ils n’auront que l’embarras du choix
- L’ouvrage complet, et ce dernier tome spé-cialement, sont de très bons et consciencieux documents auxquels les teinturiers auront souvent recours.
- Ce livre est édité par MM. Gautier-Villars avec le soin que ces éditeurs apportent tou-jours dans leurs publications.
- Dans notre prochaine livraison, nous pu-blierons la préface du tome III, et nous indi-querons les divisions principales du livre ; ce que le défaut d’espace ne nous permet pas de faire en ce moment.
- SOCIÉTÉS ;
- Formations — Modifications — Dissolutions
- Formation de la Société en commandité veuve Pourchasse et Cie, teinturerie, 38, rue Daubenton, à Paris. — Durée : 10 ans. — Cap. : 3.100 fr., dont 3.000 par la com-mandite.
- Formation de la Société en nom collectif Souche. Eng et Nectoux, soies teintes et écrues, 112, rue Saint-Denis, à Paris. — Du-rée : 10 ans. — Çap. : 45.000 fr.
- Formation de la Société J. Chollet et . M. ECORCHIEVILLE. Blanchiment, teinture et apprêts des tissus, 4, rue Cauchy, à Arcueil (Seine). — Durée 15 ans. — Capital 160.000 francs.
- Formation de la Société-Ch an ut et LABBÉ Décoloration des tussahs et autres matières textiles, 1, chemin des Fillettes, Plaine-St-Denis (Seine). — Durée 20 ans. — Capital 33.000 francs.
- Formation de la Société Lambert, Lotz et Cic. Teinture, nettoyage, désinfection, 5, rue de la Gare, à Vanves (Seine). .— Durée 12 ans. — Capital 22.000 francs.
- Formation de la Société L. Bourgeois, GINIER et Cie, à Argenteuil (Seine et-Oise). Glaçage des fils de coton simples et autres matières textiles. — Durée 10 ans.— Capital 258.232 francs.
- Formation de la Société Decramp et RAM-baud. Glaçage de coton, teinture et apprêt des fils, 100, Grande rue Saint-Clair, à Lyon — Durée 2 ans. — Capital 3.000 francs.
- Formation de la Société H. Guigne et Cie. Apprêts, moirage, 2, rue Malherbe à Lyon. — Durée 6 ans. — Capital 300.000 francs, dont 260.000 par la commandite.
- Dissolution de la Société Bressolles père et fils. Teinture et apprêts, 24, rue de Godefroy-Cavaignac, à Paris. — L. : M. Bressolles père.
- Liquidation judiciaire
- Mossé (Vve Prosper), teinturerie, rue St-Esprit, à la Capelette, sous la raison : Vve Milhaud-Mossé.
- Déclaration de faillite
- Martin (Paul), teinturier, place de la Cathédrale, à Toulon. — S. : M. Demargue.
- Homologation de concordat
- Pélissier (Lazare), teinturier, 14, Boule-vard National, et 14, rue Allard. — 5 0/0 en un an.
- Clotures de faillites
- Lefebvre, teinturier, à Fontenay-sous-Bois.
- Mmê Kopp, ex-teinturière, 14, rue N.-D.-de-Lorette.
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