Leçons de physique expérimentale
Tome 1
- Première image
- PAGE DE TITRE
- [Epître de J. A. Nollet à Monsieur le Dauphin]
- [Préface]
- EXPLICATIONS de quelques termes de Géométrie employés dans cet Ouvrage
- PREMIERE LEÇON
- PRELIMINAIRE
- II. LEÇON. De la porosité, compressibilité & élasticité des Corps
- III. LEÇON. De la mobilité des Corps
- IV. LEÇON. Suite des Loix [sic, lois] du Mouvement simple
- PREMIERE SECT. Du changement de direction occasionné par la rencontre d'une matière fluide
- SEC. SECT. Du Mouvement réfléchi
- TROIS. SECT. De la communication du Mouvement dans le choc des Corps
- ART. I. Du choc des Corps non élastiques
- I. PROPOS. Quand un Corps en repos est choqué par un autre Corps, la vitesse du Corps choquant se partage entre les deux selon le rapport des masses
- I. EXP. dans laquelle on employe [sic, emploie] des masses égales
- II. EXP. dans laquelle le Corps choqué a deux fois autant de masse que le Corps choquant
- III. EXP. dans laquelle le Corps choquant a deux fois autant de masse que le Corps choqué
- II. PROPOS. Quand deux Corps, qui se meuvent du même sens avec des vitesses inégales, viennent à se heurter, soit que leurs masses soient égales ou non, ils continuent de se mouvoir ensemble, & dans leur première direction, avec une vitesse commune, moins grande que celle du Corps choquant, mais plus grande que celle du Corps choqué avant la percussion
- I. EXP. avec des masses égales, les vitesses étant dans le rapport de 3 à 6
- II. EXP. avec des masses, l'une double de l'autre, & des vitesses qui sont en raison réciproque des masses
- III. EXP. dans laquelle l'un des deux Corps ayant une fois moins de masse que l'autre, a deux fois autant de vitesse que lui
- III. PROPOS. Si les deux Corps qui doivent se choquer, se meuvent en sens directement contraires, le mouvement périra dans l'un & dans l'autre, ou au moins dans l'un des deux ; s'il en reste après le choc, les deux corps iront du même sens, & la quantité de leur commun mouvement sera égale à l'excès de l'un des deux avant le choc
- I. EXP. avec deux Corps dont les masses & les vitesses sont égales
- II. EXP. avec deux mobiles, dont les quantités de mouvement sont dans le rapport de 12 à 24
- Corollaire, ou conséquences des Propositions précédentes
- ART. II. Du choc des Corps à ressort
- I. PROPOS. Quand un Corps à ressort va frapper un autre Corps à ressort qui est en repos, ou qui se meut du même sens que lui, celui-ci après le choc, se meut dans la direction du Corps qui l'a frappé, & avec une vitesse composée de celle qui lui a été donnée immédiatement, ou par communication, & de celle qu'il acquiert par sa réaction après le choc ; & le Corps choquant dont le ressort agit en sens contraire, perd en tout, ou en partie, ce qu'il avoit gardé de sa vitesse première : & si son mouvement réfléchi excède le restant de sa vitesse première, il rétrograde suivant la valeur de cet excès
- I. EXP. avec deux mobiles de même masse, & qui ont des ressorts égaux
- II. EXP. avec deux Corps également élastiques, celui qui est choqué ayant une fois moins de masse que l'autre
- III. EXP. avec des Corps également élastiques, celui qui choque ayant une fois moins de masse que l'autre
- II. PROPOS. Si deux Corps élastiques égaux ou inégaux en masse, viennent se heurter avec des vitesses propres qui soient égales ou inégales ; après le choc ils se séparent, & leur vitesse respective est la même qu'avant le choc
- I. EXP. avec des boules d'yvoire [sic, ivoire] de même poids, & qui ont des vitesses égales
- II. EXP. avec des boules d'yvoire [sic, ivoire], dont les vitesses & les masses sont inégales
- Corollaires, ou conséquences des Propositions précédentes
- TABLE DES MATIERES Contenues dans le premier Volume
- Dernière image
Tome 2
- Première image
- PAGE DE TITRE
- V. LEÇON. Sur le Mouvement composé, & sur les Forces centrales
- VI. LEÇON. Sur la gravité, ou pesanteur des Corps
- PREMIERE SECT. Des Phénomènes où la Pesanteur agit seule sur le mobile
- SECONDE SECT. Des Phénomènes où le Mouvement est composé de la Pesanteur, & de quelque autre puissance
- ART. I. de la chute des Corps par des plans inclinés
- I. EXP. par laquelle on prouve que le tems [sic, temps] de la chute par le plan incliné, est à celui de la chute libre & verticale, comme la longueur du plan est à sa hauteur
- II. EXP. par laquelle on voit qu'un Mobile qui tombe par la corde quelconque d'un cercle, met autant de tems [sic, temps] que pour descendre par le diamètre vertical du même cercle
- III. EXP. qui fait voir qu'un Corps grave en tombant, acquiert toute la vitesse qu'il lui faut pour remonter aussi haut que l'endroit d'où il est parti
- IV. EXP. pour faire connoître [sic, connaître] qu'il y a un rapport constant entre le tems [sic, temps] de la vibration d'un Pendule, & le tems [sic, temps] de la chute verticale par la longueur de ce même Pendule
- ART. II. Du mouvement des Corps causé par la Pesanteur & par une force active & uniforme
- V. EXP. pour faire voir que la Force projectile agissant avec la pesanteur sur un même Mobile, lui fait décrire une courbe parabolique
- VII. LEÇON. Sur l'Hydrostatique
- PREMIERE SECT. De la pesanteur & de l'équilibre des Liqueurs dont les parties sont homogènes
- I. PROPOS. Les Liqueurs pèsent non seulement quant à leur masse totale, mais encore en elles-mêmes, c'est-à-dire, quant aux parties qui les composent
- I. EXP. qui prouve la Proposition précédente
- II. PROPOS. Les parties d'une même Liqueur exercent leur pesanteur indépendamment les unes des autres
- II. EXP. qui sert de preuve à cette Proposition
- III. PROPOS. Les Liqueurs exercent leur pesanteur en toutes sortes de sens
- III. EXP. qui le prouve
- IV. EXP. qui confirme la même Proposition
- IV. PROPOS. Les parties d'une même Liqueur sont en équilibre entre elles, soit dans un seul vaisseau, soit dans plusieurs qui communiquent ensemble
- V. EXP. du [sic, siphon] renversé
- VI. EXP. des vaisseaux communiquans [sic, communicants]
- V. PROPOS. Les Liqueurs exercent leur pesanteur, tant perpendiculaire que latérale, non en raison de leur quantité, mais en raison de la hauteur au-dessus du plan horizontal, & de la largeur de la base qui s'oppose à leur chute
- VII. EXP. qui prouve cette proposition dans toutes ses parties
- SECONDE SECT. De la pesanteur & de l'équilibre de plusieurs Liqueurs, dont les densités sont différentes
- I. PROPOS. La différence du poids ou de la densité, suffit pour séparer les parties de deux Liqueurs qu'on a mêlées ensemble, si d'autres causes plus fortes n'empêchent cet effet
- I. EXP. du passe-vin
- II. EXP. du tube rempli de différentes Liqueurs, qui reprennent leurs places quand on les a mêlées
- II. PROPOS. Plusieurs Liqueurs ou plusieurs Fluides, quoique de natures différentes, pèsent les uns sur les autres, en raison de leur densité & de leur hauteur
- III. PROPOS. Deux Liqueurs de densités différentes, sont en équilibre, lorsqu'ayant [sic, lorsque ayant] la même base, leurs hauteurs perpendiculaires à l'horizon, sont en raison réciproque de leurs densités, ou pesanteurs spécifiques
- III. EXP. du Syphon [sic, siphon] renversé, dans lequel on compare une colomne [sic, colonne] de mercure avec une colomne [sic, colonne] d'eau
- IV. PROPOS. L'air est un fluide pesant qui exerce sa pression dans tous les sens, à la manière des Liqueurs
- IV. EXP. avec le tube de Toricelli
- V. EXP. avec le tube de Paschal [sic, Pascal]. Histoire du Baromètre, & son usage
- VI. EXP. qui prouve que le poids de l'Air est la cause de l'ascension des Liqueurs dans les tuyaux où l'on fait le vuide [sic, vide]
- VII. EXP. qui fait voir que le poids de l'Air fait monter les Liqueurs d'autant moins haut qu'elles sont plus denses
- VIII. EXP. qui prouve que les pompes aspirantes n'agissent qu'en vertu du poids de l'atmosphère
- IX. EXP. qui prouve la pression latérale de l'Air
- X. EXP. par laquelle on fait voir que l'Air exerce sa pression de bas en haut
- XI. EXP. dans laquelle on fait voir & l'on explique l'effet des Syphons [sic, siphons]
- XII. EXP. qui confirme l'explication des Syphons [sic, siphons], & qui fait voir un jet d'eau au dessus de sa source
- VIII. LEÇON. Suite de l'Hydrostatique
- TROISIEME SECT. De la pesanteur & de l'équilibre des Solides plongés dans les Liqueurs
- I. PROPOS. Un Corps solide entièrement plongé, est comprimé de tous côtés par la Liqueur qui l'entoure, & la pression qu'il éprouve est d'autant plus grande, que la Liqueur a plus de densité, & qu'il est plus profondément plongé
- I. EXP. qui prouve cette proposition dans toutes ses parties
- II. PROPOS. Si le Corps plongé est plus pesant que le volume de Liqueur qu'il a déplacé, sa pesanteur respective le fait tomber au fond du vase, s'il est libre de lui obéir
- II. EXP. qui sert de preuve à cette proposition
- Conséquence de cette proposition
- III. EXP. de la balance dans le vuide [sic, vide]
- III. PROPOS. Ce qu'un solide plongé perd de son poids, est égal à celui du volume de Liqueur déplacé
- IV. EXP. qui prouve cette proposition
- Première conséquence de cette proposition
- V. EXP. qui confirme cette première conséquence
- Seconde Conséquence
- VI. EXP. qui la confirme
- Troisième Conséquence
- VII. EXP. qui la confirme
- VIII. EXP. qui prouve encore la même chose
- IV. PROPOS. Si le Corps solide est moins pesant qu'un pareil volume de la Liqueur dans laquelle il est plongé, il surnage en partie ; ce qui reste plongé mesure une quantité de Liqueur qui pèse autant que le corps entier
- IX. EXP. qui prouve cette proposition
- Conséquences de cette proposition
- X. EXP. Effets & explications de l'Aréomètre
- De la Balance hydrostatique, & de ses usages
- Premier usage. Connoître [sic, connaître] la pesanteur spécifique d'une Liqueur
- Second usage. Comparer les pesanteurs spécifiques de deux Liqueurs
- Troisième usage. Comparer les gravités spécifiques de deux Corps solides
- Quatrième usage. Comparer la gravité spécifique d'un Corps solide avec celle d'une Liqueur
- Remarques sur l'Aréomètre, ou Pèse-liqueurs
- Table alphabétique des Matières les plus connues, tant solides que fluides, dont on a éprouvé la pesanteur spécifique
- Appendice touchant les Tuyaux Capillaires, & les causes immédiates de la fluidité & de la solidité des Corps
- I. EXP. dans laquelle on voit la première propriété des Tubes capillaires
- II. EXP. qui fait connoître [sic, connaître] la seconde propriété des Tubes capillaires
- III. EXP. où l'on voit la troisième propriété des Tubes capillaires
- IV. EXP. qui fait connoître [sic, connaître] la quatrième propriété des Tuyaux capillaires
- Différentes explications de ces effets
- ART. II. Sur les causes de la fluidité & de la dureté des Corps
- PROPOS. Plusieurs Corps peuvent s'attacher ensemble par la pression d'un fluide qui les couvre, ou qui les environne de toutes parts
- I. EXP. qui sert de preuve à cette proposition
- II. EXP. qui prouve encore cette même proposition, & qui donne lieu d'en rapporter plusieurs autres, sur lesquelles on établit l'explication de la fluidité & de la dureté des Corps
- TABLE DES MATIERES Contenues dans le second Volume
- [Extrait des registres de l'Académie royale des sciences, du 28 juin 1743]
- [Privilège]
- [Avis au relieur = table des planches des tomes 1 et 2]
- Dernière image
Tome 3
- PAGE DE TITRE (Première image)
- [Avis au relieur = table des planches]
- [Extrait des registres de l'Académie Royale des Sciences du 6 mars 1745]
- IX. LEÇON. Sur la Méchanique [sic, mécanique]
- PRELIMINAIRE dans lequel on établit certaines notions nécessaires pour l'intelligence des Matières contenues dans cette Leçon
- PREMIERE SECTION. Du Levier
- I. EXPERIENCE par laquelle on prouve 1º. qu'un poids agissant comme puissance, ou comme résistance, par un levier du premier genre placé horizontalement, a d'autant plus de force qu'il est plus éloigné du point d'appui. 2º. que deux masses égales opposées l'une à l'autre sur un semblable levier ne peuvent être en équilibre, que quand elles sont à égales distances du point d'appui ; 3º. que deux poids inégaux y exercent l'un contre l'autre des forces égales, quand leurs distances au point d'appui commun, sont réciproquement comme les masses
- II. EXP. qui prouve les mêmes propositions avec des leviers du 2e. & du 3e. genre
- COROLLAIRE dans lequel on justifie une proposition d'Archimedes [sic, Archimède]
- APPLICATIONS de ces principes à plusieurs sortes de leviers, employés tant par la nature que par l'art, & connus sous différens [sic, différents] noms
- III. EXP. pour prouver que l'effort d'une puissance est le plus grand qu'il puisse être, lorsque sa direction est perpendiculaire au bras du levier par lequel elle agit
- IV. EXP. qui fait voir que deux puissances opposées par un même levier gardent entr'elles [sic, entre elles] constamment le même rapport, si leurs directions, de perpendiculaires qu'elles étoient [sic, étaient], deviennent également obliques de part & d'autre aux bras du levier, par lesquels elles agissent
- V. EXP. par laquelle on voit que l'effort d'une puissance diminue d'autant plus que sa direction devient plus inclinée au bras du levier, & qui apprend quelle est la loi de cette diminution
- APPLIC. de cette Théorie à l'usage des manivelles & autres leviers qu'on employe [sic, emploie] pour mouvoir les machines
- VI. EXP. qui prouve 1º. que le point d'appui d'un levier est chargé de la somme des deux forces absolues, quand leurs directions sont parallèles entr'elles [sic, entre elles] ; 2º. que la résistance du point d'appui en pareil cas, se fait dans une direction parallèle à celles de la puissance & de la résistance
- VII. EXP. pour prouver que quand les directions des deux forces opposées sont inclinées l'une à l'autre, le point d'appui ne porte qu'une partie de leur effort : qu'il en porte d'autant moins qu'elles sont plus inclinées au levier ; & que la résistance tend au point de concours de ces deux directions
- VIII. EXP. par laquelle on fait voir de combien est chargé le point d'appui, & quelle est la direction de son effort ou de sa résistance, lorsque les puissances opposées sont en équilibre, en agissant par des bras de levier inégaux
- IX. EXP. qui confirme cette Théorie
- APPLIC. de ces principes à plusieurs cas, où l'on fait voir que le point d'appui se trouve trop foible [sic, faible], soit parce qu'il n'est pas proportionné aux puissances dont il doit supporter les efforts, soit parce que sa résistance se fait dans une direction désavantageuse
- Des Machines qui sont composées de leviers, ou qui agissent comme leviers
- De la Balance commune, ou de la Romaine
- Des Poulies
- X. EXP. pour faire voir qu'une poulie peut être employée comme un levier du premier genre, dont les bras sont égaux, & sur lequel deux puissances égales demeurent toujours en équilibre, quelques directions qu'elles prennent
- XI EXP. par laquelle on démontre que les puissances appliquées à une poulie, agissent d'autant plus fortement que leur distance à l'axe est plus grande
- XII. EXP. qui prouve que l'axe d'une poulie est chargé de la somme totale de la puissance & de la résistance, & que l'effort qu'il soutient, se fait dans une direction parallèle aux leurs, ou qui tend à leur point de concours
- APPLIC. avantageuses des poulies dans des cas où des leviers simples seroient [sic, seraient] ou insuffisans [sic, insuffisants] ou moins commodes
- XIII. EXP. pour faire voir que les poulies peuvent être employées aussi comme leviers du 2e. ou du 3e. genre, & qu'elles en ont toutes les propriétés
- APPLIC. aux poulies moufflées, avantage que cette machine procure à la force motrice, & jusqu'à quel point on y peut compter
- Des roues dentées & autres
- Du Treuil, & du Cabestan
- SECONDE SECT. Du plan incliné
- TROISIEME SECT. Des Cordes
- I. EXP. qui fait voir que la résistance causée par la roideur des cordes, augmente en raison directe des poids ou des forces qui les tiennent tendues
- II. EXP. pour prouver que la roideur des cordes augmente comme leur diamètre
- III. EXP. par laquelle on voit que les cordes deviennent plus roides à mesure qu'elles enveloppent de plus petits cylindres ; mais que cette résistance ne suit pas la proportion des diamètres de ces cylindres
- APPLIC. de ces principes à l'usage des cordes dans les Treuils, dans les Cabestans, dans les Poulies, dans les Archets des Tourneurs, &c
- IV. EXP. qui prouve que le tortillement diminue la force des cordes, au lieu de l'augmenter
- APPLIC. de cette connoissance [sic, connaissance] à la fabrique & à l'usage des câbles & autres cordages qui servent sur les vaisseaux, ou dans les bâtiment
- V. EXP. pour faire voir que l'humidité raccourcit, & fait détordre un peu les cordes qui sont faites de fils ou de cordons tortillés ensemble
- VI. EXP. qui fait connoître [sic, connaître] l'effort prodigieux d'un fluide qui s'insinue par des passages étroits, & qui confirme l'explication de l'expérience précédente
- APPLIC. de ces deux dernières Expériences aux Hygromètres
- X. LEÇON. Sur la Nature & les Propriétés de l'Air
- PREMIERE SECT. De l'air considéré en lui-même, indépendamment de la grandeur & de la figure de sa masse
- I. EXP. par laquelle on prouve que l'air a une pesanteur absolue ; attentions qu'il faut avoir, & que n'ont point eue la plupart de ceux qui ont fait cette expérience ; réponse à quelques difficultés qu'on pourroit [sic, pourrait] faire contre cette preuve ; explications de plusieurs phénomènes, tirées de cette 1re expérience
- II. EXP. qui prouve que la densité de l'air augmente comme les poids qui le compriment ; restriction qu'il faut mettre à cette loi
- III. EXP. qui fait voir que le ressort de l'air comprimé égale en force, la puissance qui l'a mis en cet état
- IV. EXP. des deux hémisphères de Magdebourg
- V. EXP. qui démontre que l'adhérence des deux hémisphères de l'expérience précédente vient uniquement de la pression de l'air extérieur
- APPLIC. des principes établis par les expériences précédentes ; comment se fait le vuide [sic, vide] par le moyen de la machine pneumatique ; pourquoi le récipient s'attache à la platine ; moyen de connoître [sic, connaître] les différens [sic, différents] degrés de raréfaction de l'air dans le récipient, & de juger du rapport de la capacité de ce vaisseau à celle de la pompe ; explications de plusieurs effets qui dépendent du ressort de l'air
- VII. EXP. de l'Arquebuse à vent
- APPLIC. du ressort de l'air comprimé à la fontaine de Heron, & aux pompes qui fournissent continuellement de l'eau, quoi-qu'elles n'ayent [sic, n'aient] qu'un piston. Diverses tentatives sur la compression de l'air ; nouvelle machine pour faire des épreuves de ce genre
- VIII. EXP. pour faire connoître [sic, connaître] en quelle proportion la chaleur augmente le volume de l'air
- APPLIC. de cette cause à divers effets que l'on fait voir qui en dépendent ; fontaine artificielle construite sur ce principe
- IX. EXP. qui fait connoître [sic, connaître] en quelle proportion la chaleur augmente le ressort de l'air
- APPLIC. de ce principe à la construction d'un Thermomètre comparable ; comparaison de l'air d'une chambre échauffée par un poêle à celui qui s'échauffe par le feu de l'âtre
- X. EXP. des animaux dans le vuide [sic, vide]
- XI. EXP. des poissons dans le vuide [sic, vide]
- APPLIC. de la nécessité de l'air pour conserver la vie animale ; plus pressante cependant pour certaines espèces que pour d'autres ; exemples singuliers de personnes qui ont vécu un tems [sic, temps] considérable sans respirer ; explication de ce phénomène : l'air n'est bon à respirer, que quand il n'est ni trop rare, ni trop condensé, nouveau, & pur ; observations qui le prouvent. Machines pour renouveller [sic, renouveler] l'air ; moyens pour le purifier, &c
- XII. EXP. de la flamme dans le vuide [sic, vide]
- XIII. EXP. pour prouver, que sans air, le feu le plus actif ne produit point de lumière
- XIV. EXP. par laquelle on voit que la poudre à canon ne s'embrase qu'à peine & sans explosion dans le vuide [sic, vide]. Précautions à prendre en faisant ces sortes d'épreuves
- APPLIC. de ce principe à divers effets naturels, qui se rencontrent journellement
- XV. EXP. pour prouver qu'il y a beaucoup d'air dans les corps solides
- XVI. EXP. par laquelle on voit qu'il y en a aussi beaucoup dans les liquides
- XVII. EXP. pour comparer le volume d'air qui sort de l'eau, à la quantité de l'eau même d'où on l'a fait sortir
- XVIII. EXP. pour connoître [sic, connaître] le volume d'air qui sort d'une certaine quantité de sucre qui se dissout
- XIX. EXP. par laquelle on fait voir que le volume d'air qu'on tire d'une matière, égale souvent 200 ou 300 fois celui de la matière d'où il sort. On essaye d'expliquer ce phénomène singulier
- APPLIC. de cette cause pour rendre raison des coliques de vents, des rapports d'estomac, &c
- XX. EXP. pour connoître [sic, connaître] en combien de tems [sic, temps] l'air rentre dans les liqueurs, d'où on l'a fait sortir
- APPLIC. de cette connoissance [sic, connaissance] à quelques essais sur les moyens d'introduire des odeurs dans les liquides
- XI. LEÇON. Suite des propriétés de l'air
- SEC. SECT. De l'air considéré comme atmosphère terrestre
- ARTICLE I. De l'atmosphère considéré comme un fluide en repos
- I. EXP. par laquelle on voit que le mercure baisse dans le baromètre à mesure que la hauteur de l'atmosphère diminue ; & dans quelle proportion se fait cet abbaissement [sic, abaissement] du mercure
- APPLIC. de cette expérience pour connoître [sic, connaître] le poids de l'atmosphère, son étendue, sa figure, la hauteur des montagnes ; examen historique & critique de ce qui a été fait à cet égard
- II. EXP. pour prouver que l'air de l'atmosphère est chargé de parties aqueuses
- III. EXP. par laquelle on apperçoit [sic, aperçoit] visiblement les corps étrangers qui flottent dans l'air de l'atmosphère
- APPLIC. aux météores aqueux dont on décrit l'histoire
- ART. II. De l'atmosphère considéré comme un fluide en mouvement
- Du son en général
- Des corps sonores
- I. EXP. qui fait connoître [sic, connaître] que le son consiste primitivement dans les vibrations du corps sonore
- II. EXP. qui prouve la même chose
- APPLIC. de ce principe au choix des matières dont on fait les corps sonores, à leur préparation : au choc ou au frottement des fluides qui produit des sons ; explications de quelques faits singuliers qui ont rapport à cette théorie
- Du milieu qui transmet les sons
- III. EXP. du son éprouvé dans le vuide [sic, vide]
- IV. EXP. du son éprouvé dans l'eau
- APPLIC. de ces deux dernières expériences pour expliquer quelques effets singuliers ; remarques sur la transmission des sons dans l'eau par rapport à l'ouie des poissons ; histoire des expériences qui ont été faites en dernier lieu sur la propagation des sons dans l'atmosphère, avec les principaux résultats
- V. EXP. qui fait connoître [sic, connaître] dans quelle proportion, & selon quelle loi l'intensité du son augmente ou diminue, eu égard à la distance du corps sonore, à la densité ou au ressort de l'air qui transmet le son
- APPLIC. des connoissances [sic, connaissances] que l'on tire de cette expérience, à certains affoiblissemens [sic, affaiblissements] des sons ; nouvelle explication des effets du porte-voix, & de quelques phénomènes qui dépendent de la même cause ; histoire & explication de quelques échos singuliers
- De l'Ouie, & de son organe
- Description de l'Oreille, & de ses fonctions. Cornets acoustiques
- Des sons comparés
- VI. EXP. du Sonomètre, par laquelle on fait connoître [sic, connaître] le rapport qu'il y a entre les longueurs, grosseurs, tensions, & densités relatives des Cordes, & les différens [sic, différents] tons qu'elles produisent
- APPLIC. des principes établis par cette expérience, aux instrumens [sic, instruments] de Musique de différentes espèces ; examen des principaux systèmes sur l'organe de la Voix, & sur ses fonctions. On explique, suivant le sentiment de M. de Mairan, la propagation distincte des différens [sic, différents] tons simultanés
- Des Vents
- TABLE DES MATIERES Contenues dans le troisième Volume
- Dernière image
Tome 4
- PAGE DE TITRE (Première image)
- [Avis au relieur = table des planches]
- [Extrait des registres de l'Académie Royale des Sciences du 9 août 1748]
- XII. LEÇON. Sur la nature & les propriétés de l'Eau
- PREMIERE SECTION. De l'eau considérée dans l'état de liqueur
- DISSERTATION. Sur l'origine des fontaines
- I. EXPERIENCE, qui prouve que l'eau n'est jamais parfaitement pure, & qui fournit des moyens pour connoître [sic, connaître] les matières étrangères dont elle est chargée
- Examen des différens [sic, différents] moyens de purifier l'eau, & spécialement de dessaler l'eau de la mer
- Comparaison & rapport de la pesanteur de l'eau à celles de l'or & de quelques autres matières
- II. EXP. par laquelle on détermine le degré de dilatation & de chaleur que l'eau reçoit dans le vuide [sic, vide]
- III. EXP. par laquelle on fait voir que l'eau que l'on fait chauffer, & qui n'a pas la liberté de se dilater & de s'étendre, reçoit un degré de chaleur bien plus grand que quand on la fait chauffer dans des vaisseaux ouverts, sous le poids de l'atmosphère
- IV. EXP. qui prouve que l'eau dissout les sels, & qu'elle ne les dissout pas tous également
- V. EXP. qui fait voir que l'eau dissout plus du même sel, quand elle est chaude, que quand elle est froide
- VI. EXP. Refroidissement singulier de l'eau par le sel ammoniac qu'elle dissout
- Discours sur les causes de la salure de la mer
- SECONDE SECT. de l'eau considérée dans l'état de vapeur
- TROISIEME SECT. De l'eau considérée dans l'état de glace
- XIII. LEÇON. De la nature & des propriétés du Feu
- XIV. LEÇON. Suite des propriétés du Feu
- TROISIEME SECT. Des effets du feu
- I. EXP. qui prouve que le verre se dilate & augmente de volume, quand il est chauffé
- APPLIC. aux vaisseaux de verre, de porcelaine, de fayance [sic, faïence], &c. exposés au feu
- II. EXP. qui rend sensible l'allongement d'un cylindre de métal exposé à l'action du feu
- APPLIC. aux instrumens [sic, instruments] d'Astronomie exposés à l'ardeur du soleil, à l'allongement du pendule causé par la chaleur ; moyens de remédier à cet inconvénient
- III. EXP. par laquelle on fait voir que les liqueurs chauffées augmentent de volume, & que cette dilatation n'est pas égale pour toutes
- APPLIC. au thermomètre ; histoire de cet instrument, & de ses différentes espèces. Manière de s'en servir
- IV. EXP. D'un sol neuf fondu dans une coquille de noix
- APPLIC. à la fusion des différens [sic, différents] métaux, & aux principaux usages qu'on en fait
- V. EXP. Examen de l'eau que l'on fait chauffer par degrés, jusqu'à ce qu'elle bouille
- VI. EXP. qui prouve que l'ébullition du mercure n'est pas causée par de l'air qui s'en dégage
- APPLIC. à l'ébullition de liquides en général : recherches sur les causes de ce phénomène
- VII. EXP. De la poudre fulminante
- APPLIC. à la poudre à canon ; époque de cette invention ; effets de la poudre considérés dans les armes à feu
- VIII. EXP. Examen de la flamme
- APPLIC. aux différentes matières combustibles ; ce que c'est que l'aliment du feu
- QUATRIEME SECTION. Des principaux moyens d'augmenter & de diminuer l'action du feu
- I. EXP. L'action du feu augmentée par les parois d'un vaisseau, qui l'empêchent de se dissiper
- APPLIC. à l'usage des fourneaux ; description d'un petit alembic [sic, alambic], que l'on fait aller avec un feu de lampe
- II. EXP. De la flamme d'une grosse chandelle soufflée avec un chalumeau
- APPLIC. à la lampe d'Emailleur, & à quelques pratiques usitées dans différens [sic, différents] Arts
- III. EXP. qui prouve que quand deux quantités de même matière, mais inégalement chaudes, se touchent, ou se mêlent, la chaleur se communique de la plus chaude à celle qui l'est moins, en raison des volumes
- APPLICATIONS à la manière dont les corps se refroidissent ; ce qui résulte en certains cas d'un refroidissement subit ; larmes de verre ; leurs effets, avec d'autres phénomènes qui y ont rapport
- TABLE DES MATIERES Contenues dans le quatrième Volume
- Dernière image
Tome 5
- PAGE DE TITRE (Première image)
- [Avertissement]
- [Extrait des registres de l'Académie Royale des Sciences du 15 mars 1754]
- [Avis au relieur = table des planches]
- XV. LEÇON. Sur la Lumière
- I. SECTION. De la nature & de la propagation de la lumière
- II. SECTION. Des directions que suit la lumière dans ses mouvemens [sic, mouvements]
- ART. I. De la lumière directe ou des principes de l'Optique proprement dite
- I. EXP. par laquelle on prouve que la lumière procédant d'un point radieux, s'étend en forme des rayons divergens [sic, divergents]
- II. EXP. par laquelle on fait voir que la lumière qui procéder d'un point radieux, s'affoiblit [sic, s'affaiblit] en s'éloignant de ce point, en raison du quarré de la distance
- APPLIC. de ces deux Expériences aux phénomènes de la vision qui dépendent de la rectitude des rayons de lumière, de leur densité & de leur interruption
- III. EXP. qui montre comment de tous les points d'un objet éclairé, il part une infinité de pinceaux ou jets de rayons divergens [sic, divergents], qui se croisent à différens [sic, différents] endroits & à différentes distances
- IV. EXP. par laquelle on voit que ces jets de lumière après leur croisement, forment des angles semblables & opposés par leurs sommets à ceux qu'ils formoient [sic, formaient] avant que de se rencontrer
- APPLIC. de ces deux Expériences aux phénomènes de la vision qui concernent la formation des images, leur situation, leur grandeur, leur figure, leur degré de clarté & l'estimation de la distance de l'objet
- XVI. LEÇON. Sur la Lumière
- Suite de la seconde Section
- ART. II. De la lumière réfléchie, ou des principes de la Catoptrique
- Discours préliminaire sur la maniérer dont les surfaces réfléchissent la lumière
- I. EXP. par laquelle on apprend que la lumière fait son angle de réflective [sic, réflexion]égal à celui de son incidence
- Conséquences de ce principe, exposées par la voie de l'Expérience
- PREMIER CAS. Si des rayons parallèles dans leur incidence sont réfléchis par un miroir plan
- II. EXP. qui prouve que ces rayons étant réfléchis par un miroir plan, demeurent constamment parallèles comme auparavant
- SECOND CAS. Si des rayons divergens [sic, divergeants] dans leur incidence sont réfléchis par un miroir plan
- III. EXP. par laquelle on voit que la réflection [sic, réflexion] causée par le miroir plan, ne change point le degré de divergence des rayons
- TROISIEME CAS. Si des rayons convergens [sic, convergents] dans leur incidence sont réfléchis par un miroir plan
- IV. EXP. qui montre qu'après une telle réflexion [sic, réflexion], les rayons conservent leur même dégré de convergence
- APPLIC. des Expériences précédentes à l'invention des miroirs & aux différens [sic, différents] usages qu'on en peut faire, à la formation des images, à leur distance, à leur grandeur, à leur situation, à leur figure, à leurs mouvemens [sic, mouvements], à leur multiplication, &c
- Effets des miroirs prismatiques & pyramidaux
- QUATRIEME CAS. Si des rayons convergens [sic, convergents] dans leur incidence sont réfléchis par un miroir convexe
- V. EXP. par laquelle on voit que la réflection [sic, réflexion] causée par un miroir convexe diminue la convergence des rayons
- CINQUIEME CAS. Si des rayons qui tombent parallèles entr'eux [sic, entre eux] sont réfléchis par un miroir convexe
- VI. EXP. qui prouve que ces rayons deviennent divergens [sic, divergents] par la réflection [sic, réflexion], si le miroir qui les renvoye [sic, renvoie] est convexe
- SIXIEME CAS. Si des rayons divergens [sic, divergents] sont réfléchis par un miroir convexe
- VII. EXP. qui apprend que ces rayons deviennent plus divergens [sic, divergents], étant renvoyés par un miroir convexe
- Explications de tous ces effets
- APPLIC. qu'on en peut faire, pour rendre raison de la foible [sic, faible] lumière qui nous vient des Planètes par comparaison à celle du Soleil ; du froid qui règne communément sur les montagnes, &c
- Examen des images formées par les miroirs convexes, par rapport à leur grandeur, à leur distance, à leur situation, à leur figure, &c
- SEPTIEME CAS. Si des rayons parallèles sont réfléchis par un miroir concave
- VIII. EXP. par laquelle on fait voir que ces rayons deviennent convergens [sic, convergents]
- HUITIEME CAS. Si des rayons convergens entr'eux [sic, convergents entre eux] sont réfléchis par un miroir concave
- IX. EXP. qui montre que ces rayons deviennent plus convergens [sic, convergents] qu'ils ne l'étoient avant de toucher le miroir
- NEUVIEME CAS. Si des rayons divergens [sic, divergents] dans leur incidence sont réfléchis par un miroir concave
- X. EXP. qui prouve que ces rayons de lumière deviennent moins divergens [sic, divergents]
- Explication de tous ces effets
- Usage des miroirs concaves, pour rassembler les rayons solaires & pour former des foyers
- Expérience curieuse des deux miroirs
- Formation des images par les miroirs concaves, leur distance, leur grandeur, leur situation
- Différentes maniérés de former des miroirs concaves d'une ou de plusieurs pièces
- Manière de mettre au teint ceux que l'on forme d'une seule glace
- Remarques sur les miroirs mixtes Effets des miroirs cylindriques
- Raison de ces effets
- Effets des miroirs coniques
- Raison de ces effets
- ART. III. De la lumière réfractée, ou des principes de la Dioptrique. De la réfraction de la lumière, & des conditions qu'elle exige
- I. EXP. d'ou l'on déduit les loix [sic, lois] de la réfraction de la lumière
- Loix [sic, lois]de la réfraction de la Lumière
- I. LOI
- II. LOI, avec ses modifications
- III. LOI
- IV. LOI
- V. LOI
- Sentiment de Descartes, sur les causes de la réfraction de la lumière
- Opinions des Newtoniens, sur le même sujet
- Explication de plusieurs faits, concernant la vision des objets qu'on regarde de l'air dans l'eau, ou de l'eau dans l'air
- Remarques sur les réfractions Astronomiques
- Apparences trompeuses qui s'en suivent
- Des routes que suit la lumière en traversant des milieux plus denses que l'air de l'atmosphère
- PREMIER CAS. Si des rayons parallèles dans leur incidence, passent d'un milieu rare dans un plus dense, qui soit terminé par une surface plane
- II. EXP. Qui prouve, qu'en pareil cas, les rayons réfractés demeurent parallèles entr'eux
- SECOND CAS. Si des rayons convergens [sic, convergents] dans leur incidence traversent un milieu plus dense que l'air, & terminé par deux surfaces planes parallèles entr'elles [sic, entre elles]
- III. EXP. qui fait voir que la convergence de ces rayons diminue, quand ils entrent, & qu'elle augmente quand ils sortent d'un tel milieu
- TROISIEME CAS. Si des rayons divergens [sic, divergents] dans leur incidence entrent dans un milieu plus dense ou plus rare, terminé par des surfaces planes & parallèles entr'elles [sic, entre elles]
- IV. EXP. par laquelle on voit que de tels rayons en telle circonstance perdent une partie de leur divergence en entrant, & qu'ils la reprennent en sortant
- Explication des Expériences précédentes
- I. COROL. concernant les milieux réfringens [sic, réfringents], terminés par deux surfaces courbes & parallèles
- II. COROL. touchant les milieux réfringens [sic, réfringents] terminés par des surfaces planes & inclinées entr'elles [sic, entre elles]
- Applications de tous ces effets à la vision des objets qu'on regarde à travers les milieux plus denses que l'air, & qui sont terminés par des surfaces planes, parallèles ou inclinées entr'elles [sic, entre elles]
- Effets des prismes triangulaires, & des verres à facettes
- QUATRIEME CAS. Si des rayons parallèles passent d'un milieu rare dans un milieu plus dense, terminé par une surface convexe
- V. EXP. par laquelle on apprend que ces rayons deviennent convergens [sic, convergents]
- CINQUIEME CAS. Si des rayons convergens [sic, convergents] qui sortent d'un milieu rare, sont reçus dans un milieu plus dense, & terminé par une surface convexe
- VI. EXP. par laquelle on voit comment ces rayons peuvent devenir plus ou moins convergens [sic, convergents] qu'ils ne le sont naturellement, ou demeurer tels qu'ils sont en passant de l'air dans ce milieu réfringent
- SIXIEME CAS. Si des rayons divergens [sic, divergents] passent d'un milieu rare dans un plus dense, terminé par une surface convexe
- VII. EXP. qui prouve que ces rayons perdent une partie de leur divergence, & qu'ils peuvent devenir parallèles & même convergens [sic, convergents]
- Observation sur le point de convergence des rayons de la lumière réfractée
- Explications de tous ces effets
- Application de tous ces effets, aux bocaux, & aux lentilles de verre dont on se sert pour former des foyers brûlants, ou pour amplifier les images des objets
- SEPTIEME CAS. Si des rayons parallèles passent d'un milieu rare dans un milieu dense, terminé par une surface concave
- VIII. EXP. qui prouve que les rayons deviennent divergens [sic, divergents]
- HUITIEME CAS. Si des rayons convergens [sic, convergents] passent d'un milieu rare dans un milieu dense qui soit terminé par une surface concave
- IX. EXP. qui fait voir que ces rayons deviennent nécessairement moins convergens [sic, convergents] qu'ils ne l'étoient [sic, étaient], & qu'ils peuvent devenir parallèles & même divergens [sic, divergents]
- NEUVIEME CAS. Si des rayons divergens [sic, divergents] sortent d'un milieu rare pour entrer dans un milieu plus dense, qui soit terminé par une surface concave
- X. EXP. qui montre que ces rayons peuvent ne souffrir aucun changement, & qu'ils peuvent aussi devenir plus ou moins divergens [sic, divergents] qu'ils ne le sont naturellement
- Explication de tous ces effets
- Propriétés & usages des verres concaves
- XVII. LEÇON. Suite des Propriétés de la Lumière
- III. SECTION. De la lumière décomposée, ou de la nature des Couleurs
- Différentes manières de considérer les couleurs
- ART. I. Des couleurs considérées dans la lumière. Histoire de la découverte de Newton
- I. EXP. qui donna occasion à cette découverte
- Conjectures qui servirent d'abord d'explication à l'expérience du prisme
- II. EXP. par laquelle on voit qu'une seconde réfraction ne détruit pas les effets produits par la première
- Raison de cet effet
- III. EXP. par laquelle on voit que l'image colorée produite par le prisme de la première expérience, est un assemblage de cercles de lumière de différentes couleurs
- IV. EXP. qui prouve que les rayons de lumière sont constamment plus réfrangibles les uns que les autres
- V. EXP. qui confirme cette vérité
- VI. EXP. par laquelle on voit que les rayons qui sont les plus réfrangibles sont aussi les plus réflexibles
- VII. EXP. par laquelle on fait voir sept espèces de lumière de différentes couleurs bien distinctes
- VIII. EXP. qui prouve que la couleur de chaque rayon homogène est inaltérable
- IX. EXP. par laquelle on voit que les couleurs composées qui imitent celles des rayons homogènes, ne sont point indécomposables comme elles
- X. EXP. qui prouve que la privation de couleur dans la lumière hétérogène, vient du mélange complet de tous les rayons simples
- Explication des apparences qu'on observe en regardant les objets éclairés au travers d'un prisme
- Effets semblables à celui du prisme
- Différence des rayons les plus réfrangibles à ceux qui le sont le moins, déterminée par Newton
- Conséquence de cette différence, par rapport aux télescopes de réfraction
- Explication de l'Iris ou de l'Arc-en-ciel
- Expérience qui fait voir comment naissent les couleurs qu'on observe dans ce phénomène
- ART. II. Des couleurs considérées dans les objets & dans le sens de la vûe [sic, vue]. Conjectures sur la maniérer dont les rayons homogènes sont réfléchis par les surfaces ou transmis par les épaisseurs des corps
- I. EXP. de laquelle on peut conclure que la réflexion [réflexion] & la transmission de telle ou telle espèce de lumière, dépend du degré de ténuité des parties qui composent les corps qu'on nomme colorés
- II. EXP. dans laquelle on produit plusieurs faits qui rendent cette supposition très plausible
- Raisons de plusieurs effets naturels, tirées de cette Expérience
- Influence de l'air sur plusieurs changemens [sic, changements] de couleurs
- Changemens [sic, changements] de couleurs causés par les fermentations
- Précautions de pratique, pour rendre les couleurs fixes
- Causes de la transparence & de l'opacité
- III. EXP. qui prouve que la transparence a pour principale cause l'homogénéité des parties
- Observation de plusieurs faits qui concourent à prouver la même chose
- IV. EXP. par laquelle on prouve que l'opacité vient d'un assemblage de parties hétérogènes, & d'une porosité irrégulière & mal allignée [sic, alignée]
- Explications de plusieurs effects [sic, effets] qui ont rapport à cette Expérience
- IV. SECTION. Sur la vision & sur les instrumens [sic, instruments] d'Optique
- Deux sortes de vision à distinguer
- ART. I. De la Vision naturelle
- Description de l'oeil & ses fonctions
- I. EXP. qui représente artificiellement la vision
- Observations sur les fonctions de l'oeil, sur ses différentes maladies, & sur divers phénomènes qui concernent la vision naturelle
- Deux couleurs considérées dans le sens de la vue
- Des couleurs accidentelles
- Vision des objets noirs
- ART. II. De la Vision aidée par les instrumens [sic, instruments] d'Optique
- Invention & usage des lunettes, tant convexes que concaves
- Leurs propriétés démontrées par une expérience
- Chambre noire, par qui inventée
- Description & usage d'une chambre noire très portative & très commode
- Polemoscopes de différentes façons
- Boîtes optiques de différentes constructions, avec l'explication de leurs effets
- Télescopes de réfraction & de réflexion [réflexion], leur histoire, leur usage & l'explication de leurs effets
- Microscopes simples & composés ; depuis quand inventés : raisons de leurs effets
- Lanterne magique, son Auteur, sa construction : explication de ses effets
- Microscope solaire, dans quel temps, & par qui inventé ; sa description, & l'explication de ses effets
- TABLE DES MATIERES Contenues dans ce Volume
- TABLE
- Dernière image
Tome 6
- PAGE DE TITRE (Première image)
- [Extrait des registres de l'Académie Royale des Sciences du 18 janvier 1764]
- [Avis au relieur = table des planches]
- XVIII. LEÇON. Sur les mouvements des Astres, & sur les Phénomènes qui en résultent
- I. SECTION, Dans laquelle on donne une idée générale des Phénomènes célestes, selon le système de Copernic
- I. OPERATION du Planétaire
- APPLICATIONS de ce qui a été représenté par la première opération du Planétaire
- Distinction des astres en deux classes. Etoiles fixes, planètes
- Figure & couleur du Ciel étoilé
- Constellations ; leur origine, leurs noms, leur nombre, leurs places au Ciel, &c
- Différentes grandeurs des étoiles fixes, informes, nébuleuses, voie lactée
- Le Soleil, sa nature, sa place dans l'univers, ses fonctions, sa grandeur, sa figure, sa splendeur, ses taches, son mouvement propre, &c
- Planètes du premier & du second ordre ; leur nature, leur nombre, leurs positions, leurs grandeurs, leurs distances respectives, leurs mouvements, leurs phases, &c
- II. OPERATION du Planétaire
- APPLICATIONS, par lesquelles on fait voir d'où proviennent les différents aspects des planètes, leurs conjonctions, leurs oppositions, leurs phases, &c
- III. OPERATION du Planétaire
- APPLICATIONS, qui font connoítre [sic, connaître] la figure des orbites ; ce qu'on doit entendre, par excentricité, aphélie, périhélie, moyenne distance, apogée, périgée, apsides, &c. ce qui fait varier la grandeur apparente d'un astre
- Irrégularités apparentes dans la marche des planètes ; ce qui les rend directes, rétrogrades, stationnaires, &c
- IV. OPERATION du Planétaire
- APPLICATION de cette opération, pour rendre raison des irrégularités apparentes des planètes, selon le système de Copernic
- V. OPERATION du Planétaire
- APPLICATION de cette opération pour expliquer les irrégularités des planètes, suivant le système de Ptolomée [sic, Ptolémée]
- Les planètes s'éclipsent rarement, malgré leurs fréquentes oppositions & conjonctions
- VI. OPERATION du Planétaire
- APPLICATION de cette opération, pour faire voir la cause du phénomène précédent, dans l'inclinaison des orbites des planètes
- Noeuds des orbites ; latitude, tant septentrionale que méridionale
- Comètes ; leur nature & leur figure
- D'où vient la rareté de leurs apparitions
- Aberration de leurs orbites, par rapport à l'Ecliptique
- Leurs rétrogradations, par rapport à l'ordre des signes du Zodiaque
- Prédictions de leur retour, vérifiées
- II. SECTION, Où l'on fait connoître [sic, connaître] plus particulièrement les mouvements du Soleil, de la Terre & de la Lune, avec les phénomènes qui en résultent
- VII. OPERATION du Planétaire
- APPLICATIONS de cette opération ; où il est question de la figure de la Terre
- De l'horizon, tant rationel [sic, rationnel] que sensible
- Des pôles de l'horizon, Zénith & Nadir, & des pôles du monde, arctique & antarctique
- Des différentes positions de la sphère, & des phénomènes qui en résultent
- VIII. OPERATION du Planétaire
- APPLICATIONS de cette opération
- Mouvement annuel du Soleil
- Distinction à faire entre les signes du Zodiaque, & les Constellations dont ils portent le nom
- Mouvement diurne du Soleil plus lent que celui des étoiles fixes
- Effet de ce retardement, par rapport à l'aspect du Ciel étoilé
- Séjour du Soleil plus long dans les signes septentrionaux, que dans les signes méridionaux
- Mesure du temps, tirée des mouvements du Soleil & de ceux de la Lune
- Division du temps ; le jour naturel & astronomique
- Temps vrai & temps moyen ; différence de l'un à l'autre
- Le jour artificiel ou civil ; la nuit, les crépuscules
- Jours de la semaine ; origine de leurs noms
- Mois solaires ; leur nombre, leur durée
- L'année solaire, commune & bissextile
- Réforme du Calendrier, sous le Pontificat & par les soins du Pape Grégoire XIII
- Le cycle solaire ; méthode pour le trouver
- Lettre dominicale ; manière de la trouver
- Les Saisons de l'année, la durée de chacune ; les différents climats
- IX. OPERATION du Planétaire
- APPLICATIONS concernant les différents mouvements de la Lune, & les phénomènes qui en dérivent
- Mois périodique, & mois synodique de la Lune
- Phases de la Lune
- Retard de la Lune dans son mouvement diurne
- Jour de la Lune, ou sa révolution autour de son axe
- Mouvement de libration de la Lune
- Latitude de la Lune ; rend les éclipses plus rares
- Mouvement des noeuds de son orbite, contribue encore à rendre les éclipses moins fréquentes
- Le cycle Lunaire ou le nombre d'or, méthode pour le trouver
- Les Epactes, manière de les trouver
- Cause des éclipses en général
- Eclipses de Lune ; comment elles deviennent partiales, centrales, totales, &c
- Eclipses de Soleil, & ce qu'elles ont de remarquable
- REFLEXIONS sur les causes des mouvements réels qu'on observe dans le Ciel
- XIX. LEÇON. Sur les propriétés de l'Aimant
- Avant-propos
- Origine, nature, & qualités sensibles de l'aimant
- Propriétés de l'aimant ; comment on découvre s'il a des pôles
- ATTRACTION, première propriété de l'aimant
- I. EXP. qui prouve que l'aimant attire le fer
- II. EXP. qui prouve la même chose
- Observations sur l'attraction de l'aimant
- De quel métal il convient de faire les armures de la pierre d'aimant
- Différents degrés de force dans les aimants
- Le fer seul attirable par l'aimant. Explication des phénomènes qui semblent indiquer le contraire
- Montagnes d'aimant ; ce qu'on en doit penser
- RÉPULSION, seconde propriété de l'aimant
- III. EXP. qui prouve que les pôles de même nom se repoussent
- IV. EXP. qui prouve la même chose
- Observations concernant l'action de l'aimant sur le fer
- La vertu magnétique agit à travers toutes sortes de matières
- Applications curieuses de cette propriété de l'aimant
- COMMUNICATION de la vertu magnétique : troisième propriété de la pierre d'aimant
- V. EXP. qui prouve que la vertu magnétique se communique au fer
- Observations sur la communication de la vertu magnétique
- La vertu magnétique s'affoiblit [sic, s'affaiblit] ou se perd en certains cas
- Distinction des aimants, en généreux & en vigoureux
- Procédé à observer pour communiquer la vertu magnétique
- Aiguilles de boussoles ; de quoi il convient qu'on les fasse
- Aimants artificiels ; leur histoire, & leurs différentes constructions
- DIRECTION, quatrième propriété de l'aimant
- VI. EXP. qui prouve qu'une aiguille de fer aimantée se dirige du Sud au Nord
- Observations sur la direction de l'aimant
- Invention de la boussole
- Description de la boussole ou compas de mer
- Boussoles portatives, & à cadran
- Perfections à désirer dans la boussole
- Déclinaison de l'aiguille aimantée
- INCLINAISON de l'aiguille aimantée ; cinquième propriété de l'aimant
- VII. EXP. qui prouve qu'une aiguille aimantée s'incline vers la Terre
- Observations, concernant l'inclinaison de l'aiguille aimantée
- Difficulté de construire des aiguilles d'inclinaison, qui soient comparables entr'elles
- Remède contre l'inclinaison des aiguilles
- RÉFLEXIONS sur les causes du magnétisme
- VIII. EXP. qui prouve l'existence d'une matière magnétique
- Réflexions sur la matière magnétique
- Qualités de la matière magnétique
- Opinions des Physiciens sur la façon d'agir de la matière magnétique
- Difficultés contre ces opinions
- IX. EXP. qui semble prouver que la matière magnétique agit dans une direction perpendiculaire à la surface de la Terre
- Réflexions au sujet de cette expérience
- X. EXP. qui prouve qu'il y a dans le fer, ou qu'on peut aisément faire prendre à ce métal une disposition par laquelle il devient propre à recevoir la matière magnétique, & à favoriser son action
- XI. EXP. d'où l'on peut conclure la même chose
- Réflexions sur les deux dernières expériences
- Opinion de M. Dufay au sujet du magnétisme
- Opinion de M. de Réaumur sur le même sujet
- XX. LEÇON. Sur l'Electricité, tant naturelle qu'artificielle
- I. SECTION, Sur la nature de la vertu électrique, sur les moyens de la faire naître, & sur les signes par lesquels elle se manifeste
- ART. I. Sur la nature de la vertu électrique
- L'Électricité, tant naturelle qu'artificielle, est l'effet d'une cause vraiment méchanique [sic, mécanique]
- I. PROPOSITION. L'Electricité est l'effet d'une matière en mouvement autour ou au-dedans du corps qu'on nomme électrisé
- I. EXP. qui prouve cette proposition
- II. EXP. qui prouve la même proposition
- Réflexions sur l'existence, & la nature de la matière électrique
- Cette matière n'est pas celle du corps électrisé
- Ce n'est point l'air de l'atmosphère
- Il y a apparence que c'est le feu élémentaire
- II. PROP. Il est très probable que la matière électrique est la même que celle du feu & de la lumière
- III. EXP. qui prouve cette proposition
- IV. EXP. qui rend cette proposition encore plus probable
- V. EXP. qui ajoute une nouvelle preuve
- Réflexions sur la seconde proposition
- Analogies du feu élémentaire avec la matière électrique
- La matière électrique n'est pas le feu élémentaire tout pur
- III. PROP. Pour l'électricité, comme pour la lumière, tous les corps ne sont pas également perméables
- VI. EXP. qui prouve cette proposition
- VII. EXP. qui la prouve encore
- VIII. EXP. qui ajoute aux preuves précédentes
- Réflexions au sujet de la troisième proposition
- IV. PROP. L'Electricité ne dilate point les corps, & n'augmente point leurs dimensions, ou leur volume comme la chaleur
- IX. EXP. qui prouve cette assertion
- Réflexion sur cette dernière expérience
- ART. II. Sur les moyens d'exciter ou de faire naître la vertu électrique
- La matière électrique sans mouvement, n'est point l'Electricité
- Origine du mot Electricité
- Diverses façons d'exciter la vertu électrique ; le frottement est la première de toutes
- I. PROP. De tous les corps qui ont assez de consistance pour être frottés, ou dont les parties ne s'amollissent point trop par le frottement, il en est peu qui ne s'électrisent quand on les frotte
- I. EXP. qui prouve cette assertion
- II. PROP. Un degré de chaleur qui n'est pas capable d'amollir les corps, les rend plus propres à s'électriser par le frottement
- II. EXP. qui prouve cette assertion
- Observations au sujet de la proposition précédente
- Les métaux ne s'électrisent point par le frottement
- Toutes sortes de verres ne s'électrisent pas également bien
- A force d'être frottés, certains verres deviennent plus électrisables
- L'électrisabilité du verre ne tient point à la couleur, ni à la transparence, ni à la figure
- Mais plutôt au degré de dureté & de cuisson
- Grandeur, figure, épaisseur du verre
- Manière de frotter le verre
- Des frottements égaux ne suffisent pas pour électriser également différents corps
- Choix des matières qui doivent être employées à frotter les corps électriques
- Distinction à faire entre les animaux & les matières animales
- Esprits folets [sic, follets], & autres feux de la même matière
- Chauffer les corps qu'on veut électriser par frottement
- La masse du Frottoir, plus ou moins grande, n'est point une chose indifférente
- III. PROP. Les corps qui ne peuvent point s'électriser par frottement, ou qui ne s'électrisent que foiblement [sic, faiblement] par cette voie, peuvent recevoir la vertu électrique par communication
- III. EXP. qui prouve cette assertion
- Applications de l'expérience précédente
- Conducteurs : de quelles matières il convient de les faire
- De quelle grandeur
- De quelle longueur, & dans quelle direction
- Cerfvolant [sic, cerf-volant] électrique : premier auteur de cette invention
- De quelle masse doit être le conducteur, & de quelle forme
- D'une seule pièce, ou de plusieurs mises bout à bout
- Isolement des conducteurs
- De quelle matière on doit faire les supports pour isoler
- ART. III. Des signes par lesquels la vertu électrique se manifeste
- Signes ordinaires de la vertu électrique
- Equivoques dans bien des cas
- PROPOSITION. Un corps que l'on n'a nullement intention d'électriser, & que l'on regarde communément comme ne l'étant pas, fait quelquefois d'une manière très marquée, tout ce qui annonce une forte électricité, attraction, répulsion, attouchements d'émanations invisibles, aigrettes lumineuses, étincelles, piqûres, inflammations, &c
- I. EXP. pour prouver cette assertion
- II. EXP. qui prouve encore la même chose
- III. EXP. qui ajoute aux deux premières un nouveau degré d'évidence
- Réflexions sur les expériences précédentes
- IV. EXP. nouvelle preuve de la même proposition
- V. EXP. autre preuve
- VI. EXP. autre preuve
- VII. EXP. autre preuve
- VIII. EXP. autre preuve
- Réflexions sur toutes ces preuves, & nouvelles conséquences qu'on en doit tirer
- Deux sortes de conducteurs, les uns isolés, les autres non isolés
- Carillon électrique ; application qu'on en peut faire
- Electromètres cherchés sans succès jusqu'à présent
- Choix des supports pour isoler
- Certains corps plus attirés & repoussés que d'autres
- Durée de la vertu électrique dans les conducteurs
- Durée de la vertu électrique dans le verre
- Signes d'Electricité dans le vuide [sic, vide]
- L'Electricité communiquée ne diffère point essentiellement de celle qu'on excite par le frottement
- II. SECTION, Dans laquelle on expose ce que l'expérience a fait connoître [sic, connaître] de plus certain & de plus propre à nous éclairer sur la cause générale des phénomènes électriques
- I. PROP. Cette matière subtile qui se meut autour & au-dedans des corps électrisés, & que nous nommons matière électrique n'a point un mouvement circulaire ou en forme de Tourbillon, comme quelques Auteurs l'avoient pensé ; mais il paroît [sic, paraît] qu'elle s'élance en ligne droite, & qu'elle conserve cette direction autant qu'elle peut
- Principe de méchanique [sic, mécanique] dont on doit convenir avant que d'entrer en preuves
- I. EXP. & première Preuve de la proposition précédente
- II. EXP. & seconde preuve
- III. EXP. & troisième preuve
- Observations à la suite des preuves précédentes
- II. PROP. La matière électrique s'élance du corps électrisé, & se porte progressivement aux environs jusqu'à une certaine distance
- IV. EXP. première preuve de la seconde proposition, & de l'existence d'une matière électrique effluente
- V. EXP. seconde preuve de la seconde proposition
- VI. EXP. troisième preuve de la seconde proposition
- Observations sur les preuves précédentes
- VII. EXP. première preuve de la matière effluente excitée par le soufre
- VIII. EXP. seconde preuve de la matière effluente excitée par le soufre
- IX. EXP. troisième preuve de la matière effluente excitée par le soufre
- X. EXP. quatrième preuve de la matière effluente excitée par le soufre
- Réflexions sur l'identité des feux électriques produits par le soufre & par les matières résineuses, & de ceux qui sont produits par le verre
- III. PROP. La matière qui sort des corps électrisés, n'occupe qu'une partie des pores de leur surface ; ceux apparemment qui sont les plus ouverts, & les plus propres à favoriser ses éruptions
- XI. EXP. qui rend cette proposition très probable
- IV. PROP. La matière électrique sort du corps électrisé en forme de bouquets ou d'aigrettes, dont les rayons divergent beaucoup entr'eux [sic, entre eux]
- XII. EXP. première preuve de la quatrième proposition
- XIII. EXP. seconde preuve de la même proposition
- XIV. EXP. troisième preuve de la même proposition
- V. PROP. Tous les corps qu'on électrise, soit par frottement, soit par communication, reçoivent ou de l'air environnant, ou des autres corps voisins une matière tout-à-fait semblable à celle qu'ils lancent autour d'eux
- XV. EXP. pour prouver la proposition précédente, c'est-à-dire, l'existence d'une matière électrique affluente
- Réflexions sur la valeur de cette preuve
- Témoignages des plus habiles Physiciens électrisants sur le fait de la quinzième expérience
- XVI. EXP. dont toutes les circonstances prouvent l'existence de la matière affluente
- Observations & Réflexions sur d'autres phénomènes électriques, d'où l'on peut tirer de nouvelles preuves
- VI. PROP. Tout corps électrisé par frottement, ou tout conducteur isolé qu'on électrise, a autour de lui une atmosphère de ce fluide, qu'on nomme matière électrique, dont les rayons animés d'un mouvement progressif, vont en deux sens opposés, les uns partant du corps électrisé pour se porter aux environs, les autres venant à lui de l'air, ou des autres corps qui sont autour de lui
- XVII. EXP. première preuve de la sixième proposition ou de la simultanéité des deux courants de matière électrique
- XVIII. EXP. seconde preuve
- XIX. EXP. troisième preuve
- XX. EXP. quatrième preuve
- XXI. EXP. cinquième preuve
- XXII. EXP. sixième preuve
- Observations sur les preuves précédentes
- Contestation sur la 22e expérience
- Faits & raisonnements qui prouvent que le résultat de cette expérience est tel qu'il est énoncé à la page 383
- VII. PROP. La matière électrique qui sort d'un conducteur isolé par toutes les parties de sa surface qui n'aboutissent point au globe, vient au moins en partie & immédiatement de ce globe, & du corps qui le frotte
- XXIII. EXP. première preuve de la proposition précédente
- XXIV. EXP. seconde preuve
- XXV. EXP. troisième preuve
- Observations à la suite de ces preuves
- VIII. PROP. La matière électrique qui vient de toutes parts au conducteur isolé, & que j'ai nommée matière affluente, ou affluences électriques, se rend aussi en grande partie au globe & au corps qui le frotte, d'où elle passe dans l'air environnant, ou dans les autres corps contigus
- XXVI. EXP. première preuve de la 8e proposition
- Témoignage authentique [sic, authentique] du résultat de la 26e expérience
- Eclaircissement sur une difficulté qu'on pourroit [sic, pourrait] faire
- XXVII. EXP. seconde preuve de la 8e proposition
- Observations sur les deux dernières expériences
- Eclaircissements pour prévenir quelques objections qu'on pourroit [sic, pourrait] faire
- XXI. LEÇON. Sur l'Electricité tant naturelle qu'artificielle
- III. SECTION, Sur la cause générale & immédiate des Phénomènes électriques
- Réflexions préliminaires sur la difficulté d'expliquer la cause des phénomènes électriques, à ceux mêmes qui désirent le plus de la savoir
- PROPOSITIONS FONDAMENTALES, tirées de l'expérience, & à l'aide desquelles on peut rendre raison de tous les phénomènes électriques connus jusqu'à présent
- Applications de ces principes pour expliquer les phénomènes de l'Electricité
- Distinction des phénomènes électriques en deux classes
- ART. I. contenant les Phénomènes de la première classe
- I. FAIT. Un corps électrisé par frottement ou par communication, attire ou repousse les corps légers & libres qui sont dans son voisinage
- Explication de ce fait ; pourquoi les corps sont attirés
- Pourquoi ces mêmes corps sont repoussés
- II. FAIT. Dès que le corps léger qu'on vouloit [sic, voulait] attirer a touché le corps électrique, ou qu'il s'en est seulement approché de fort près, quelque petit que soit son volume, quelque figure qu'il ait, il s'en écarte infailliblement après
- Explication de ce fait
- III. FAIT. Un corps léger que l'on a électrisé, & que l'on tient suspendu ou flottant en l'air par l'action du corps électrique dont il s'est écarté, ne manque pas de revenir à ce même corps, aussi-tôt [sic, aussitôt] qu'il a été touché du doigt, ou de quelqu'autre corps semblable & non isolé
- Explication de ce fait
- IV. FAIT. Les corps électrisables par communication, mais qui ne sont point isolés, attirent les petits corps électrisés qui se présentent à eux ; un homme, par exemple, avec le bout de son doigt ou un morceau de métal, attire une petite feuille d'or électrisée & flottante en l'air
- Explication de ce fait
- V. FAIT. Pendant qu'un corps léger pareil à celui du fait précédent, demeure suspendu & flottant en l'air au-dessus d'un tube de verre électrisé qu'il a touché, si on lui présente un autre tube de verre nouvellement frotté, il s'en écarte comme du premier ; il s'approche au contraire d'un bâton de cire d'Espagne, d'une boule de soufre, &c. qu'on a électrisée
- Explication de ce fait
- VI. FAIT. Un corps électrisé par frottement ou par communication, attire & repousse en même temps par le même côté de sa surface plusieurs corps légers qu'on lui présente ; de sorte que les uns vont à lui, tandis que les autres s'en écartent
- Explication de ce fait, c'est-à-dire, des attractions & répulsions simultanées
- VII. FAIT. Les attractions & les répulsions électriques, toutes choses égales d'ailleurs, sont plus ou moins vives, & s'étendent à des distances plus ou moins grandes, suivant la nature des supports sur lesquels sont placés les petits corps qui doivent être attirés & repoussés
- Explication de ce fait
- VII. * FAIT. Tout ce qu'on veut électriser par communication, doit être posé sur des matières qui ne s'électrisent bien que par frottement : telles sont le soufre, la cire d'Espagne, les résines, la soie, &c
- Explication de ce fait
- Idée de la manière dont les corps s'électrisent par frottement
- Idée de la manière dont les corps s'électrisent par communication
- VIII. FAIT. Dans l'expérience d'Hauxbée, des fils arrêtés au centre d'un globe de verre électrisé, se dirigent en forme de rayons qui tendent à l'équateur du globe ; & d'autres fils attachés à un cerceau au-dehors, prennent une tendance convergente au centre de ce même globe
- Explication de ce fait
- IX. FAIT. Certains corps ont peine à s'électriser, les uns par frottement, les autres par communication, tandis que d'autres deviennent fortement électriques de l'une ou de l'autre manière
- Explication de ce fait
- X. FAIT. Quoique tout ce qui est léger & libre puisse être attiré ou repoussé par un corps actuellement électrique ; il y a pourtant certaines matières qui obéissent plus vivement que d'autres à ces attractions & répulsions
- Explication de ce fait
- Observation importante à ce sujet
- XI. FAIT. L'Electricité se communique presqu'en [sic, presque en] un instant par une corde de 1200 pieds & plus, à laquelle on fait faire plusieurs retours ; comment se peut-il faire que la matière électrique passe si promptement d'un bout à l'autre de cette corde, & qu'elle en suive ainsi les différentes directions ?
- Explications de ce fait
- XII. FAIT. Une légère humidité nuit à l'Electricité qu'on excite par frottement ; & elle est favorable, bien loin d'être nuisible à l'Electricité par communication
- Explication de ce fait
- XIII. FAIT. L'électrisation augmente la transpiration des animaux, accélère l'évaporation des liqueurs, & dessèche les corps solides qui ont quelque suc ou quelque humidité à perdre
- Explication de ces faits
- XIV. FAIT. On augmente aussi la transpiration des animaux, & l'on fait diminuer le poids des substances évaporables en les plaçant seulement auprès des corps qu'on électrise
- Explication de ce fait
- XV. FAIT. Les attractions & les répulsions ne sont pas aussi régulières dans le vuide [sic, vide], que dans l'air libre
- Explication de ce fait
- ART. II. Contenant les Phénomènes de la seconde classe
- Les Anciens ont presque totalement ignoré les phénomènes électriques de la seconde classe
- Les feux électriques sont plus propres que les autres phénomènes à nous éclairer sur la nature & sur les causes de l'Electricité
- I. FAIT. A l'extrémité d'une barre de fer, ou au bout du doigt d'un homme qu'on électrise fortement & de suite, il paroît [sic, paraît] communément un bouquet ou une aigrette de rayons enflammés qu'on entend bruire sourdement, & qui fait sur la peau une impression assez semblable à celle d'un souffle léger
- Explication de ce fait
- Pourquoi ces feux ne produisent qu'un vent frais
- II. FAIT. Lorsqu'on approche de fort près le bout du doigt ou un morceau de métal d'un corps quelconque fortement électrisé, on apperçoit [sic, aperçoit] une ou plusieurs étincelles très brillantes qui éclatent avec bruit : & si ce sont deux corps vivants que l'on applique à cette épreuve, l'effet dont je parle est accompagné d'une piquûre [sic, piqûre] ou d'une commotion qui se fait sentir de part & d'autre
- Explication de ce fait & de ces circonstances
- Objection & réponse
- III. FAIT. Les étincelles éclatent quelquefois d'elles-mêmes, sans être provoquées par un autre corps ; cela n'est-il pas contraire aux Explications précédents ?
- Explication de ce fait, & des étincelles spontanées
- IV. FAIT. Un homme électrisé qui passe légèrement sa main sur une personne non isolée, vêtue de quelque étoffe où il y ait de l'or ou de l'argent, la fait étinceler de toutes parts ; non seulement elle, mais encore toutes les autres qui sont habillées de pareilles étoffes & qui se touchent ; & ces étincelles se font sentir aux personnes sur qui elles paroissent [sic, paraissent], par des picottements [sic, picotements] qu'elle ont peine à souffrir
- Explication de ce fait
- V. FAIT. Une personne électrisée, sur-tout si elle l'est par le moyen d'un globe de verre, allume avec le bout de son doigt de l'esprit-de-vin légèrement chauffé, que lui présente une autre personne non isolée
- Explication de ce fait
- VI. FAIT. La commotion dans l'expérience de Leyde
- Explication du fait
- VII. FAIT. Il faut, pour l'expérience de Leyde, que le vase qui contient l'eau, soit de verre, de porcelaine ou de grais [sic, grès]
- Explication de ce fait
- Remarques sur l'expérience de Leyde
- Conséquences à tirer de ces remarques
- VIII. FAIT. Un globe ou un tube de verre vuide [sic, vide] d'air, devient tout lumineux au-dedans quand on le frotte par dehors, & ne donne aucun signe d'électricité à sa surface intérieure
- Explication de ce fait
- Pourquoi certains Baromètres sont lumineux
- IX. FAIT. Un globe de verre enduit de cire d'Espagne par dedans, & que l'on frotte, après l'avoir purgé d'air, devient lumineux intérieurement ; & l'on apperçoit [sic, aperçoit] la main & les doigts de celui qui frotte, nonobstant l'opacité naturelle de la cire d'Espagne
- Explication de ce fait
- X. FAIT. Le conducteur électrisé par un globe de verre, lance des aigrettes très-épanouies ; les pointes de métal qu'on y présente, ne produisent que des points lumineux
- Circonstances remarquables de ce fait
- Explication du même fait
- TABLE DES MATIERES Contenues dans ce Volume
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