Après la défaite de Sedan et la Commune de Paris, la République française réfléchit en 1876 à l’organisation d’une troisième exposition universelle à Paris, pour prouver au monde entier sa vitalité intellectuelle, économique et industrielle. Cette manifestation doit permettre la relance de l’activité du bâtiment, comme l’encourage vivement Martin Nadaud, maçon limousin devenu député de la Creuse, qui prononce alors la célèbre formule : « Quand le bâtiment va, tout va ! »
Outre le projet politique, l’Exposition universelle de 1878, avec le choix de son emplacement, est aussi au centre des réflexions sur le devenir urbanistique de la ville. L’organisation de la manifestation s’accompagne de vastes opérations foncières visant à moderniser les infrastructures et les services de la ville. On ouvre des artères, comme l’avenue de l’Opéra, on construit des gares, pour accueillir les visiteurs de l’exposition.